La synthèse à télécharger ici - Ministère des Familles, de l`Enfance
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Ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Direction générale de la cohésion sociale Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes Synthèse de l’actualité 20 mai 2014 Action institutionnelle Le plan interministériel de lutte contre la traite des êtres humains Lors du Conseil des ministres du 14 mai, la ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a présenté une communication relative au plan interministériel de lutte contre la traite des êtres humains. Adopté après une concertation approfondie avec les associations d’aide aux victimes de la traite des êtres humains, ce plan d'action pose pour la première fois les fondements d'une politique publique transversale de lutte contre la traite des êtres humains sous toutes ses formes d'exploitation : proxénétisme, servitude domestique, mendicité forcée... Pour ce faire, le gouvernement se donne trois priorités : identifier les victimes pour mieux les protéger, démanteler les réseaux de la traite et faire de la lutte contre la traite une politique publique à part entière. Retrouver le plan et le dossier de presse sur notre site Lutte contre les violences et les discriminations homophobes Après une large consultation et plus de 50 contributions des associations, Najat VALLAUD-BELKACEM a lancé le 31 octobre 2012 un programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations homophobes. La mise en œuvre de ce programme a permis des avancées substantielles, même si le regain de l’homophobie justifie une poursuite des efforts. Le ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a mis en ligne le bilan d’étape du programme d’actions gouvernemental. Retrouver le bilan d’étape sur notre site Lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique La loi n° 2014-476 du 14 mai 2014 autorisant la ratification de la convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l'égard des femmes et la violence domestique a été publiée au Journal officiel du 15 mai. Le texte de la convention signée à Istanbul, le 11 mai 2011, est annexé à la présente loi. Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 1 Commission spéciale sur la lutte contre le système prostitutionnel La Commission spéciale sur la lutte contre le système prostitutionnel a procédé à une audition de Robert BADINTER, ancien garde des Sceaux. Le Sénat a mis en ligne le dossier vidéo sur son site. Retrouver le dossier sur le site du Sénat Haut-Rhin. Sensibilisation des élèves de l’Institut en soins infirmiers A la demande de l’Institut en soins infirmiers (IFSI) de Colmar, une action de formation a été organisée à l’attention des élèves infirmier-ère-s de 3e année et des élèves aides-soignante-s, destinée à les sensibiliser à la lutte contre les violences faites aux femmes. Cette séance a réuni près de 200 élèves (dont 23 hommes), auxquels la chargée de mission départementale aux droits des femmes et à l’égalité (CMDDFE) a exposé les éléments suivants : données chiffrées, processus de la violence et conséquences psychotraumatiques. Le film « Anna » réalisé par le ministère des Droits des femmes et la MIPROF a été diffusé, mettant en lumière l’importance du comportement du professionnel pour favoriser l’expression de la victime, puis l’accompagnement de celle-ci. Deux associations locales (Accord 68 et ASFB St-Louis) et une intervenante sociale en Gendarmerie accompagnaient la CMDDFE pour apporter leur expérience de terrain, et une thérapeute conjugale avait ouvert la matinée, également invitée par l’IFSI. Cette action s’inscrit dans la nécessaire formation de l’ensemble de la chaîne des professionnels, et l’intérêt porté à cette séance a conduit l’IFSI à en proposer le renouvellement l’an prochain. Alsace. Promotion de la mixité professionnelle et de l’entrepreneuriat féminin Depuis 2012, la Région Alsace et les services de l’Etat (DIRECCTE, Délégation régionale aux droits des femmes et à l’égalité et Académie de Strasbourg), le Conseil général du Haut-Rhin et la Ville de Strasbourg ont lancé la campagne « Les métiers n’ont pas de sexe ». L’objectif est d’encourager et de valoriser la diversification des choix d’orientation et la mixité professionnelle. Trois prix ont été crées pour récompenser des choix d’orientation innovants et mettre en avant un égal accès des filles et des garçons à tous les métiers. L’édition 2013 a rencontré un vif succès avec 40 lauréat-e-s récompensé-e-s. Cette année, la remise des prix s’est faite lors de la 1ère édition du Forum de la mixité des métiers. Ce forum a eu lieu le vendredi 4 avril et a réuni plus de 200 personnes. La démarche a été aussi bien saluée par les lauréats-e-s que par les professionnelle-s de l’éducation, de l’orientation, les entreprises et les recruteurs qui y voient une réelle opportunité d’avancer vers une égalité réelle entre les femmes et les hommes. Quelques semaines plus tôt, à l'occasion de la deuxième édition de la semaine de sensibilisation des jeunes à l'entrepreneuriat féminin du 17 au 22 mars, trois actions phares ont été organisées pour les étudiantes d’Alsace : un déjeuner réseau, un speed dating et une table ronde réunissant des cheffes d’entreprises de différents secteurs : métiers de bouche, de communication, commerces … et des étudiantes de parcours variés. Ces rencontres, organisées à Strasbourg et à Mulhouse, en partenariat avec L’Ecole de Management de Strasbourg , l’Université de Strasbourg, l’Université de Haute Alsace, la Délégation régionale aux droits des femmes, la Caisse des dépôts et consignations et Alsace Active, ont remporté un vif succès démontrant chez les étudiantes, un réel potentiel pour entreprendre. Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 2 Egalité, non discrimination, féminisme Ce que soulève la jupe… En 2013, des élèves, élus au Conseil Académique à la vie lycéenne (CAVL) de l’académie de Nantes, se sont mobilisés, au sein d’une commission « discrimination – citoyenneté », pour la mise en œuvre d’une action de lutte contre le sexisme. Leur constat initial s’appuyait sur le sentiment d’une discrimination quotidienne dans leurs lycées à l’égard des filles, portant atteinte au climat scolaire et au vivreensemble au sein du lycée. Ils ont souhaité proposer une action pour favoriser la prise de conscience, susciter les échanges et faire évoluer les représentations de chacun. C’est ainsi qu’est née la journée « Ce que soulève la jupe » empruntant son nom au livre de Christine Bard (synthèses des 20 août, 3 et 14 septembre 2010). Le 16 mai dernier, pour la deuxième édition de cette journée et toujours à l’initiative des élèves, ce sont 27 lycées qui s’engageaient dans la région. Le 14 mai, Le Figaro lançait sur Internet une « Alerte info » titrée « l’Académie de Nantes demande aux garçons de se mettre en jupe vendredi pour lutter contre les discriminations ». Le lendemain, le quotidien titrait « La journée de la jupe au lycée suscite le malaise ». Plusieurs journaux commentent la polémique : « Une action lycéenne contre le sexisme provoque des protestations », La Croix du 15 mai ; « Haro sur la journée de la jupe », Le Parisien du 15 mai ; « Les dessous de la jupe », Libération du 15 mai ; « « Ce que soulève la jupe », nouvelle cible des antigender », Le Monde du 16 mai… Alors que Le Monde explique que la polémique a été lancée « en quelques clics », pour Libération il s’agit d’un nouvel épisode « « après les polémiques surréalistes sur les ABCD de l’égalité, avec des instits qui apprendraient à se masturber en maternelle, puis sur la prétendue « théorie du genre », au nom de laquelle on encouragerait des élèves filles à se comporter en garçons et vice versa »… « Le Figaro se prend les pieds dans la jupe », conclu L’Humanité le 16 mai dénonçant « une manipulation grossière des militants de la manif pour tous ». Nous ne reviendrons pas sur les nombreux articles publiés sur le sujet (en particulier dans Le Figaro) depuis nos dernières synthèses (31 janvier et 21 février). Les questions de genre (vocabulaire, culture, Education nationale), les rumeurs lancées lors des « journées de retrait de l’école », l’annulation de la conférence d’une philosophe, la position des religions, etc. ont encore fait couler beaucoup d’encre. Signalons plutôt la parution de « Genre ! », un livre collectif pour comprendre et en finir avec les rumeurs. À l’invitation des éditions Des ailes sur un tracteur, plus de 30 auteurs, universitaires, chercheurs ou praticiens ont participé à l’élaboration d’un livre très accessible sur les questions du genre, et tous les champs qu’il traverse. En 30 fiches thématiques, 30 définitions et 10 fiches auteurs, voilà enfin réuni l’essentiel pour comprendre ses concepts et son vocabulaire, mais surtout son utilité tant sociale que politique. Selon l’éditeur, « le genre est partout : il dessine des vies, ou les efface au gré des stéréotypes. Mais puisque tout et son contraire a été dit, les auteurs de ce livre ont souhaité organiser une riposte intellectuelle à l’état de confusion dans lequel on entraîne le grand public sur cette question. Ce livre invite donc le lecteur - parent, enfant, étudiant ou institution - à mieux comprendre ce qu’est le genre. Il offre à chacun la possibilité de piocher, ici ou là, en fonction des questions qu’il se pose au quotidien sur le sexe et le genre, la différence des sexes, ou encore les transidentités… » Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 3 Les essentiels du genre L’association belge Le Monde selon les femmes (synthèse du 24 août 2012) a mis en ligne une série de documents intitulée « Les essentiels du genre ». Trois tomes abordent les principaux aspect de la question : « Concepts de base », un cahier pratique qui présente des textes de base pour cerner ce qu'on entend par l'approche genre, « Outils de l'approche genre », un recueil d’outils pour appliquer l'approche genre., et « ONG : Stratégies – changement », une recherche-action menée parmi les ONG belges pour définir quels positionnements celles-ci ont par rapport à l'approche genre et dresser des pistes pour une meilleure prise en compte du genre dans leur travail. Une première fiche thématique, « Genre et droits reproductifs et sexuels », met en perspective le genre pour clarifier les impacts sur la santé des hommes et des femmes. « En matière de santé, il est important de comprendre les causes des différences et des inégalités entre les hommes et les femmes », souligne l’association. « Ce sont celles-ci qui, souvent, vont être déterminantes pour la réussite ou non de programmes de santé. En dehors des avantages sanitaires, cela soulève des questions éthiques, telles que l'accès à l'avortement ou la procréation assistée, et remet en question les hiérarchies du système de santé ». « Enseigner le genre » au sommaire de TGS Le numéro 31/2014 (avril) de Travail, genre et sociétés vient de paraître aux éditions La Découverte. Sous le titre, « Enseigner le genre: un métier de Pénélope », le dossier du numéro est coordonné par Tania ANGELOFF et Nicole MOSCONI. On signale aussi deux articles dans les « Mutations » : « Emploi associatif, féminisme et genre », et « Remplacer les agricultrices: une histoire du congé de maternité en agriculture ». Enfin, avant les notes de lecture, la « Controverse », coordonnée par Marlaine CACOUAULT-BITAUD, Nicole MOSCONI et Françoise VOUILLOT, est intitulée « Allez les garçons ? », et se déroule autour du livre de Jean-Louis AUDUC, « Sauvons les garçons ! ». Et nous souhaitons un bon anniversaire à Travail, genre et sociétés, qui fête ses 15 ans ce 20 mai. « Prince-moi, je rêve » « En dépit des progrès du féminisme et de l’égalité homme-femme, « charmant » a la peau dure. Un quart des femmes y croient toujours », c’est Libération qui l’écrit (le 14 mai), citant une étude de l’Observatoire international du couple. « A l’arrivée, combien de princes se transforment-ils en grenouilles et de princesses en citrouilles ? », se questionne le quotidien. « La majorité. Si 45 % des hommes pensent être parvenus à être un prince pour leur compagne, seulement 36 % des femmes disent vivre aujourd’hui « avec un prince ». Petit décalage… « Parcours féministe » entretiens de Françoise Collin avec Irène Kaufer Les éditions iXe publient une nouvelle édition, revue et augmentée, de « Parcours féministe » de Françoise COLLIN et Irène KAUFER, avec des contributions de Rosi BRAIDOTTI et Mara MONTANARO, annotée par Oristelle BONIS, Sylvia DUVERGER et Irène KAUFER. « En 1973, de retour d'un voyage aux États-Unis où, émerveillée, elle a découvert le dynamisme et la vitalité du jeune Women's Lib, Françoise COLLIN crée la première revue féministe francophone, Les Cahiers du Grif », rappelle l’éditrice. « Elle entame ainsi son « Parcours féministe », qui dès les premiers pas l'écarte du chemin qu'elle semblait appelée à suivre: elle a déjà publié deux romans au Seuil et devait s'engager dans la voie somme toute classique d'une carrière littéraire et philosophique… ». Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 4 Egalité dans la vie professionnelle En 2040, un tiers des nouveaux PDG seront des femmes Les femmes patronnes gagnent du terrain, Madame Figaro du 12 mai cite l’étude annuelle du cabinet Strategy&, qui prévoit que d’ici à 2040, un tiers des dirigeants d’entreprises dans le monde seront des femmes. D’après le cabinet de conseil, « une réelle évolution est en marche ». En effet, sur ces cinq dernières années, 3,6 % des nominations au poste de président-directeur général, ont concerné des femmes contre 2,1 % sur la période précédente. Même si la tendance pour l’année 2013 est à la baisse, le cabinet l’affirme : « sur la durée, l’évolution va s’effectuer ». « Le mouvement est encourageant, certes, mais pas non plus révolutionnaire », admet Madame Figaro. Annie KAHN y consacre sa chronique « Ma vie en boîte » dans Le Monde du 20 mai. Après avoir rappelé que la Fête des mères, est « une célébration pétainiste, contribuant à consolider l'image de la femme au service de sa famille », la journaliste souligne que « cette image impliquant un rôle mineur pour la femme en entreprise reste vivace ». Une diplômée d'HEC a deux fois moins de chances qu'un homme de devenir PDG ou d'obtenir un mandat d'administrateur, explique-t-elle citant l'étude « Parcours croisés : trajectoires de quatre générations de diplômés, hommes et femmes », réalisée par l'Association des anciens élèves d'HEC, et publiée mardi 20 mai. Et de rappeler que « les femmes n’ont représenté que 3 % des dirigeants nommés en 2013 ». Les femmes, salut du Japon Un premier ministre japonais dans une crèche parisienne au milieu de bambins de moins de trois ans. La scène est annoncée dans Le Figaro du 3 mai sous le titre « Les femmes, salut du Japon ». Au cours de sa visite officielle à Paris, le 5 mai, Shinzo ABE, le chef du gouvernement nippon, entre deux rendez-vous avec François Hollande et Manuel VALLS, devait en effet visiter une crèche de la Mairie de Paris, accueilli par Anne HIDALGO. Il ne s’agit pas d’une pause anecdotique glissée dans l'agenda protocolaire, explique le quotidien, « bien au contraire. Un sujet majeur pour l'avenir de l'Archipel », où le faible taux d’activité des femmes et leurs difficultés à accéder à des postes à responsabilité, conjugués à une très faible natalité, sont devenus des enjeux économiques vitaux. Le Japon change explique Le Figaro, mais les femmes se heurtent encore à de lourds préjugés. Parité et vie politique Hillary CLINTON : une ambition américaine Libération consacre sa une et un dossier de 8 pages à la très probable candidature d’Hillary CLINTON à la Maison Blanche en 2016. L’ex-secrétaire d’Etat et rivale démocrate d’OBAMA en 2008 ménage à peine le suspense (synthèses des 1er juillet et 8 novembre 2013). La campagne d’Hillary CLINTON va s’intensifier ces prochaines semaines avec la sortie très attendue, le 10 juin, de ses mémoires sur les quatre années (2009-2013) passées au Département d’Etat. Les sondages la poussent, en la donnant gagnante de la primaire démocrate (66% des intentions de vote au baromètre de Real Clear Politics, contre 12% seulement à son plus proche challenger, l’actuel vice-président Joe Biden). L’ancienne « First Lady » l’emporterait aussi, avec au moins 10 points d’avance, face à n’importe lequel des prétendants républicains. Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 5 Egalité dans la vie personnelle et sociale La proposition de loi « famille » contestée Plus d’une vingtaine d’associations, dont la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), le Collectif National pour les droits des femmes (CNDF), Femmes solidaires, Osez le Féminisme !, etc.) se mobilisent contre la nouvelle proposition de loi « famille ». Un rassemblement était organisé le 19 mai à Paris devant l’Assemblée nationale. FièrEs appelait également à la mobilisation pour réclamer le retrait de la proposition de loi « relative à l’autorité parentale et à l’intérêt des enfants ». Pour l’association, « non seulement ce texte ne répond pas à l’urgence d’une réforme de notre système de filiation, mais les mesures présentées sont directement issues de revendications masculinistes, pourtant dénoncées par l’ensemble des associations de défense des droits des femmes. En effet, les dispositions relatives à l’extension de l’autorité parentale ou encore la double domiciliation systématique suite à une séparation des parents sont susceptibles de mettre en danger les enfants et les femmes victimes de violences, en donnant à leurs agresseurs et ex-compagnon, de nouveaux moyens pour renforcer leur emprise et maintenir les femmes dans des situations d’insécurité ». Sous le titre « Loi famille : n'oubliez pas les violences conjugales », on lira une tribune de Françoise BRIE, porte parole de la FNSF et Suzy ROJTMAN, co-porte parole CNDF, publiée par Libération. Les journaux rendent tous compte du malaise autour de ce texte qui, selon la secrétaire d’Etat chargée de la famille, Laurence ROSSIGNOL, « devrait simplifier la vie des familles recomposées » (la une du Parisien du 19 mai). Pour Le Figaro (toujours dans la nuance NDC), la proposition de loi relance la « guerre du divorce » (19 mai) et « sème la zizanie » (20 mai). Pour Libération, c’est la droite qui est « sur le pied de guerre ». Le quotidien souligne que « les réacs crient de nouveau famille » (19 mai). Enfin, Danielle BOUSQUET, présidente du Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, exprime ses vives inquiétudes au sujet de la Proposition de loi famille dans un communiqué du 19 mai. La présidente du HCEFH souligne que si le texte porte des avancées considérables, à l’instar de la reconnaissance d’un statut du beau parent, il « comporte de nombreux articles inacceptables du point de vue des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes ». La crise de la pilule : vers un nouveau modèle contraceptif ? Plusieurs journaux des 13 et 14 mai reprennent l’étude publiée dans le numéro 511 (mai 2014) de Population & Sociétés, le bulletin mensuel d’information de l’Institut national d’études démographiques (INED). Rappelant que les pilules de 3e et 4e génération ont fait l’objet d’une controverse importante fin 2012 – début 2013 ayant abouti à la fin de leur remboursement dès mars 2013, les auteur-e-s (INED et INSERM) se demandent « quelles en ont été les conséquences sur la contraception en France ? ». Analysant l’enquête Fécond menée quelques mois après, les auteur-e-s examinent les évolutions récentes en matière de pratiques contraceptives et la contribution du débat médiatique à ces changements (« Contraception : les Françaises se détournent de plus en plus de la pilule », Les Echos , « Les femmes utilisent moins la pilule », La Croix, « La désaffection pour la pilule transforme le paysage contraceptif », Le Monde, « Contraception: la pilule perd du terrain », « La pilule a de moins en moins la cote », L’Humanité, « La pilule marque un net recul », Libération. Le phénomène ne touche pas que la France à en croire Le Soir du 17 mai. « La pilule fait peur aux Belges », titre le quotidien de Bruxelles qui souligne que le mouvement est plus ancien que la crise des pilules de nouvelles générations et que d’autres moyens de contraception la remplacent. Néanmoins dans un encadré le journal précise que « l’avortement est en hausse sensible ». Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 6 « Je ne comprends pas pourquoi le stérilet n'est pas plus proposé » Plus de 50 femmes ont répondu, mardi 13 mai, à l'appel à témoignages publié sur Le Monde.fr, suite à la publication par l'INED et l'INSERM de l’étude montrant que la controverse autour des pilules de 3e et 4e générations avait accentué le basculement vers une plus grande diversité de pratiques contraceptives (lire page 6). Elles racontent pourquoi elles ont choisi d'utiliser des préservatifs ou de se faire poser un stérilet plutôt que de continuer à prendre la pilule. Retrouver les témoignages sur le site du Monde Une carte fidélité PMA avec la SNCF ? Le collectif féministe Djendeur Terroristas a lancé « le programme socialiste Thalys PMAcard », une parodie pleine d’humour de carte fidélité SNCF pour les femmes qui souhaitent recourir à la PMA. Sur leur site Internet qui reproduit l'univers de réservation en ligne de la SNCF, il est précisé que « chaque voyage à bord du Thalys vous rapporte des miles (...) et accroit vos chances d'avoir un enfant ». A consulter rapidement, car il n’est pas sûr que la SNCF laisse très longtemps cette parodie en ligne… Retrouver le site de Djendeur Terroristas « Les opérées de la testostérone » On se souvient de la polémique autour de l'athlète sud-africaine Caster SEMENYA lors des championnats du monde d’athlétisme de 2009 et des Jeux olympiques de Londres en 2012 (synthèses des 2, 30 septembre 2009, 27 juillet et 24 août 2012). Libération du 13 mai consacre son « Grand Angle » aux « opérées de la testostérone ». « Interdites de compétition parce qu’elles secrètent trop d’hormone mâle, des athlètes se voient proposer notamment une ablation partielle du clitoris », relève le quotidien. « De quoi émouvoir le monde de la bioéthique » avec ce nouvel argument justifiant les mutilations sexuelles féminines. Retrouver l’enquête sur le site de Libération Lutte contre les violences L'Etat condamné pour n'avoir pas protégé une femme tuée par son ex-conjoint L’Etat a été condamné pour « faute lourde » suite au meurtre d’une femme victime de violences conjugales. Le 23 mars 2007, une jeune femme frappée à mort par son ex compagnon, décède d’une hémorragie interne à l’hôpital. Audrey VELLA a reçu neuf coups de couteau dans le corps. L’auteur des coups, est condamné à 25 ans de réclusion criminelle, mais l’affaire ne s’arrête pas là. Car pour la famille de la victime, le drame aurait pu être évité. Harcelée pendant des mois par son ex compagnon, Audrey VELLA avait alerté la gendarmerie des menaces répétées qui pesaient sur elle. La famille d’Audrey Vella vient d’obtenir la condamnation de l’Etat à de lourds dommages et intérêts. Dans un jugement rendu mercredi 7 mai, le tribunal de grande instance de Paris a en effet considéré que « l’abstention fautive et répétée des services de gendarmerie constitue une faute lourde en lien direct et certain avec l’assassinat d’Audrey VELLA ». Les juges relèvent « l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission fondamentale dont il est investi de protection des citoyens », alors même soulignent-ils, que « la violence faite aux femmes constitue une priorité nationale ». Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 7 Culture, communication Cannes a évité « l'agitation gender » Seule réalisatrice a avoir reçu la Palme d'or, la présidente du jury du Festival de Cannes, Jane CAMPION, n'a pas manqué d'évoquer la - trop faible - place des femmes dans le cinéma lors de la conférence de presse de présentation du jury, le 14 mai. « Pardon messieurs, mais c'est vous qui vous partagez tout le gâteau », a notamment déclaré réalisatrice néozélandaise. « Tout cela ne semble pas très démocratique, les femmes ne sont pas assez représentées dans cette profession », qui a aussi évoqué un « sexisme inhérent dans l'industrie » cinématographique. Dans un entretien à Libération, également révélé qu’elle avait « tenté de casser les codes » en suggérant à Thierry FREMEAUX « de composer un jury exclusivement féminin » (15 mai). Une conférence de PRESAGE autour de Rebecca Rogers En 1845 Mme Véronique Eugénie ALLIX fait irruption dans les archives coloniales en réclamant le soutien des autorités pour l’ouverture d’une école de jeunes filles musulmanes à Alger. Selon elle, les femmes sont destinées à jouer un rôle clé dans la pacification de l’Algérie. Son plaidoyer en faveur de l’instruction féminine rencontre une écoute favorable auprès des militaires et administrateurs saintsimoniens présents à Alger dans ces premières années de la colonisation… L’équipe de PRESAGE organise une conférence le mercredi 4 juin avec Rebecca ROGERS, historienne et professeure à l’Université Paris Descartes qui présentera son livre « Madame Luce et son école pour jeunes filles musulmanes en Algérie : retour sur la biographie d’une institutrice exceptionnelle (1804-1881) ». Elles vident leur sac Au cœur du bâtiment des pierresvives, à Montpellier dans l’Hérault, une exposition rassemble plus de 200 dessins venus de 50 pays (synthèse du 7 avril). Un témoignage unique sur les droits des femmes dans le monde, vus par les dessinateurs et dessinatrices de presse, journalistes à part entière. « Elles vident leur sac ! » interroge l’actualité en lien avec la condition féminine : les inégalités professionnelles, les violences faites aux femmes, mais aussi la question du corps, de la maternité ou encore du pouvoir et de l’engagement. L’exposition met également en lumière le parcours de huit dessinatrices d’exception, d’horizons culturels différents. Un quizz pour tester ses connaissances a été mis en ligne sur le site des pierresvives. Retrouver la présentation de l’exposition et le quizz Pour information, cette synthèse est réalisée à partir d’alertes d’actualité internet, de la surveillance des sites institutionnels français, ainsi que d’une sélection de sites associatifs francophones, des informations et documents reçus par le bureau de l'animation et de la veille et d’une sélection de la presse quotidienne et hebdomadaire nationale. - Photos © DR Direction générale de la cohésion sociale – Service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes Bureau de l'animation et de la veille - [email protected] - http://www.femmes-egalite.gouv.fr/ Synthèse de l’actualité - Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/05/2014 - 8
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