rapport d`activité - Ville de Grenoble
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rapport d'activité REPERES 2013 Introduction p. 3 1. Évolution de l'organisation du CCAS et de son organigramme p. 5 2. Action Sociale Territorialisée et politique de développement social p. 9 3. Politique redistributive et de lutte contre la précarité p. 37 4. Politique d'insertion sociale et de lutte contre l'exclusion sociale p. 49 5. Politique d'action sociale Petite Enfance p. 79 6. Politique d'accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie p. 93 7. Direction des Ressources Humaines p. 127 8. Direction des Finances Gestion SIT p. 145 9. Direction des Affaires Techniques et des Programmes p. 151 10. Direction de l'Administration Générale et de la Commande Publique p. 155 11. Services Ressources p. 167 Retour INTRO Conformément au Code de l’action sociale et des familles, le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville de Grenoble anime une action générale de prévention et de développement social dans la commune. Au-delà de ses missions obligatoires en matière d’aide sociale légale, de domiciliation de personnes sans résidence stable et surtout d’analyse des besoins sociaux – sans laquelle l’adaptation des politiques municipales perdrait de sa pertinence, le Centre Communal d’Action Sociale a surtout développé ces dernières années des missions facultatives qui s’articulent autour de cinq politiques dans le cadre de partenariats établis, notamment avec les institutions d’action sociale et sanitaire comme avec le monde associatif : - une politique de développement social à l’échelle des secteurs une politique redistributive et de lutte contre la précarité une politique de lutte contre l’exclusion et pour l’insertion une politique d’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie une politique d’action sociale Petite Enfance. C’est autour de ces politiques, que ce rapport d’activité du CCAS s’organise, sans négliger pour autant le soutien qu’apporte à l’action sociale l’activité des directions-ressources. A la faveur de ce « Repères 2013 », je veux saluer l’implication et le travail remarquables des agents du CCAS de la Ville de Grenoble, ainsi que leur capacité à adapter leurs pratiques professionnelles à l’évolution des besoins, comme à celle des référentiels de l’action sociale et sanitaire. Ce bilan d’activité de l’année passée doit constituer un point majeur sur lequel nous appuyer, afin de pouvoir organiser notre réflexion sur les évolutions à conduire et les projets à porter avec l’ensemble des agents, partenaires et acteurs de l’action sociale et les habitants eux-mêmes, en faveur d’une politique sociale pour tous. Alain DENOYELLE Vice-Président du CCAS 3 4 Retour EVOLUTION DE L'ORGANISATION DU CCAS ET DE SON ORGANIGRAMME 01 Souvent l’organisation d’un établissement apparaît hermétique à beaucoup, aux usagers d’abord, à ses agents parfois quand ils doutent de son efficience, ne comprennent pas le circuit décisionnel, subissent le manque de réactivité, ou ne sentent pas l’exercice de leur métier soutenu par une organisation qui donne sens à leur action et aux relations que requiert leur travail. Tout organigramme est perfectible et doit évoluer d’abord pour répondre aux enjeux institutionnels du moment, ensuite pour gagner en lisibilité afin d’aider à la compréhension de l’action institutionnelle et garantir l’accès aux services, du CCAS en l’occurrence. On rappellera ici que plusieurs logiques ont présidé à l’élaboration de l’actuel organigramme du CCAS et au développement des missions des directions : - - une logique de territorialisation, qui nous vaut de disposer d’une Direction de l’action sociale territorialisée qui porte une action de développement social et de coordination à l’échelle des différents secteurs grenoblois une logique d’adaptation des services et établissements promouvant souvent une dynamique d’expérimentation de dispositifs d’intervention : c’est tout l’enjeu de la Direction de l’intervention et de l’observation sociales d’y apporter son ingénierie de projet, tant sur le champ de la lutte contre l’exclusion sociale que sur celui de l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie. Cette logique d’adaptation, qui concerne de fait toutes les directions d’action sociale, s’appuie sur la mission d’observation sociale et d’analyse des besoins sociaux qui incombe précisément à cette direction (DIOS). Il faut souligner que cette dernière mission a beaucoup orienté le développement d’une politique redistributive au CCAS et de la politique d’action sociale petite enfance, autour des enjeux majeurs de la lutte contre les inégalités et de son corollaire, l’accès aux droits et aux services enfin, une logique de déconcentration des responsabilités de gestion, à l’échelle des services et des établissements, soit pour garantir un équilibre de gestion, soit pour rechercher l’efficience de l’action. Cette logique a supposé une forte évolution des services d’appui (Direction des finances, Direction des ressources humaines, Direction de l’administration générale et de la commande publique, Direction des affaires techniques et des programmes). Assurément, cette évolution de notre organisation et l’organigramme du moment n’ont de portée véritable qu’en regard des services à rendre aux habitants, avec l’aide de nos nombreux partenaires. Mais seuls cette organisation et l’organigramme des responsabilités peuvent permettre, dans le cadre d’orientations politiques qui président à l’action du CCAS, d’allier la rigueur dans la gestion de nos prestations, la recherche de marges de manœuvre nécessaires à l’innovation dans l’action et à l’adaptation du service public aux besoins des territoires, enfin le développement indispensable des compétences individuelles et collectives. L’implication des agents du CCAS et leur coopération à l’interne comme à l’externe sont autant de valeurs ajoutées. Ce rapport d’activité l’illustre parfaitement. François MERCANTON Directeur Général par intérim 6 ORGANIGRAMME DU CCAS au 2 mai 2014 Directeur Général par intérim Attachée de Direction Agnès JACQUEMMOZ François MERCANTON Secrétaire Général François MERCANTON Directrice de l'Administration Générale et de la Commande Publique Evelyne DEZEMPTE Service Juridique Directrice Finances Gestion Systèmes d'Information Cécile FASOLI-HENRY Coordination budgétaire et comptable Service de la Commande Publique Service Accueil Standard Courrier Reprographie Etudes, Prévisions et Prospective Adjointe de Direction Catherine DIETRICH Cellule de gestion Directions Ressources Adjointe de Direction Fabienne ALLEMAND Systèmes d'Information et de Télécommunication Adjoint de Direction Laurent BAUDOIN Directrice des Ressources Humaines Eléna LEROY Relations Sociales Communication Interne Adjointe de Direction Marie-France HONTAY Directeur des Affaires Techniques et des Programmes Jean-Luc BOISSARD Service Technique Service Entretien Logistique Gestion Administrative Adjointe de Direction Marie-José HAMADA Développement des RH Adjointe de Direction Anne BORIES Etudes Statutaires Adjointe de Direction Odile MOLLARD Service Médecine Préventive Isabelle TCHERCKES Service Prévention des Risques Professionnels Hélène GROSJEAN Service Social du Personnel Service Informatique RH Chargée de communication Service Information Documentaire (SID) Directrice de l'Action Sociale Territorialisée Véronique LE JEUNE Directeurs de Territoire - Secteur 1 SylvieOMMEZ-POMMIER - Secteur 2 Bénédicte WAGNON - Secteur 3 Cécile ALLIBE - Secteur 4 YolandaGOMEZCASERO - Secteur 5 Serge DURIEUX - Secteur 6 Pierre-Loïc CHAMBON Maisons des Habitants Pôles d'Animation gérontologique intergénérationnelle Espaces Personnes Agées (EPA) Relais Assistantes Maternelles (RAM) Adjointe de Direction référent Logements Foyers Personnes Agées Carine MASSA - Logements Foyers Personnes Agées (EHPA) Adjoint de Direction référent Maisons Des Habitants Lynda LEBBAD Cellule de gestion DAST Adjoint de Direction Johann GUILLAUD-BACHET Directeur de l'Intervention et de l'Observation Sociales Arthur LHUISSIER Directeur de l'Action Sociale Petite Enfance Eric THERY Directeur Adjoint Personnes Agées et services à la personne Loïc BIOT - Service Social Personnes Agées & Aide Sociale Légale - Pôle de soins à domicile - Service de restauration à domicile - Pôle de prévention primaire Directeur Adjoint Urgence et Précarité Sociales Etablissements d'Accueil du Jeune Enfant (EAJE) Adjointe de Direction référent Gestion des moyens Chantal ROYER Directeur des Etablissements d'Hébergement François MERCANTON - Etablissements d'Hébergement Personnes Agées Dépendantes (EHPAD) & Centre d'Accueil de Jour - Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) Yves CLAPPIER Services de l'Orientation et de l'Insertion Sociale - SATIS (Accompagnement Temporaire vers l'Insertion Sociale) Accompagnement Global de Polyvalence (AGP) Accompagnement Vers et Dans le Logement (AVDL) Interventions Spécifiques (IS) Dispositif Hôtelier (DH) - SOI (Service d'Orientation Intercommunal) Pôle Orientation Hébergement Insertion (POHI) Service Intercommunal d'Accueil (SIA) Service d'Aides Sociales et Politique redistributive Observation sociale Evaluation Ingénierie de projets Cellule de gestion DIOS Adjoint de Direction Johann GUILLAUD-BACHET Adjointe de Direction référent Conduite de projets et nouvelles opérations Maryvonne VIEUX-MELCHIOR - Psychologues et Médecins petite enfance Cellule de gestion DEH Adjointe de Direction Elisabeth VERNAY Adjointe de Direction référent Gestion des projets du plan d'actions Aline CHEVIT Adjoint de Direction Sylvain GROSJAT Adjointe de Direction référent Accueil Petite Enfance - Pôle Accueil Petite Enfance Sylvie de ROBERT Cellule de gestion DASPE Adjointe de Direction Corinne ARENGI 7 8 02 ACTION SOCIALE TERRITORIALISEE ET POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT SOCIAL DIRECTION DE L'ACTION SOCIALE TERRITORIALISEE 6 Directions de territoire 11 Maisons des Habitants et Centres Sociaux 5 Logements Foyers pour Personnes Agées dans trois secteurs de la Ville 5 Espaces Personnes Agées 6 Pôles d'Animation Gérontologique 5 Réseaux d'Assistantes Maternelles 9 DONNEES DE L'OBSERVATION SOCIALE 155 630 habitants à Grenoble, répartis dans 6 secteurs de taille et de profils différents Les 6 secteurs de Grenoble comptent entre 18 900 et 34 500 habitants (avec, pour donner une comparaison, un nombre d'habitants pour le secteur 2 légèrement inférieur à celui d'Echirolles et de Saint-Martin-d'Hères). Les secteurs du nord de la ville se distinguent par une forte proportion de jeunes adultes, de ménages vivant seuls et de cadres. Au sud des grands boulevards, ce sont les personnes âgées, les familles avec enfants, les ouvriers qui sont surreprésentés. La diversité des secteurs et des quartiers composant Grenoble qualifie ainsi une action de proximité, au plus près des différents habitants et de leurs besoins. Chiffres clés 155 630 personnes vivent à Grenoble 46 % des habitants ont entre 0 et 30 ans 1,9 personnes par ménage 48 % de ménages composés d'une personne seule 19 % de cadres et 10 % d'ouvriers Une dynamique de construction de logements importante, qui amène de nouveaux habitants et vient modifier le profil des secteurs La construction de logements neufs est forte sur Grenoble. Toutefois, depuis une trentaine d'années, on constate que la population de Grenoble n'augmente pas aussi vite que le nombre de logements. Cela s'explique par la tendance à la diminution du nombre d'occupants par logement du fait de l'évolution des structures familiales et démographiques. Mais ces évolutions ne touchent pas de la même manière tous les secteurs. Elles concernent plusieurs secteurs du sud. A l'inverse, on observe même que, dans le secteur 1, le taux de croissance de la population est supérieur à celui du parc de logement. Autrement dit, on assiste à un renouvellement de la population avec l'arrivée de ménages plus grands (en l'occurrence des familles). Ainsi, au-delà de l'arrivée de nouvelles populations, c'est le profil sociodémographique des secteurs qui change progressivement avec les constructions de logements. Chiffres clés 1215 logements livrés par an entre 2008 et 2011, dont la moitié dans les secteurs 1 et 2 Une population en augmentation de + 0,2 % par an depuis 1999 10 Une mobilité résidentielle supérieure à Grenoble Les locataires sont majoritaires à Grenoble, alors qu'ils sont minoritaires dans l'agglomération grenobloise. En lien avec l'importance du parc locatif, les ménages sont moins stables dans leur logement. Seulement 35 % ont emménagé dans leur logement depuis plus de 10 ans, contre 46 % ailleurs dans l'agglomération. Dans les secteurs du nord de la ville, la rotation au sein des logements est encore plus forte. Plutôt qu'un "stock" d'habitants, ces données montrent l'importance de regarder les flux d'habitants. Chiffres clés 60 % de locataires à Grenoble, contre 39 % dans la Métro hors Grenoble 20 % des ménages ont emménagés dans leur logement depuis moins de deux ans. 11 TENDANCES 2013 La Direction de l’Action Sociale Territorialisée construit son action et assure son développement dans une logique de territorialisation de l’action publique. Ce processus de territorialisation, engagé avec la Ville depuis plusieurs années, requalifie la mise en œuvre d’une action publique : Capable de travailler la complémentarité entre le local et le central pour construire un sens commun. Où la proximité se décline par la qualité de la relation entre l’Institution et l’usager, Où le système de décision se construit entre technique et politique, entre acteurs publics, associatifs et habitants, Où donc la capacité d’agir des habitants, l’inclusion sociale sont des clés de notre mode de faire, Où nous sommes en mesure d’optimiser des ressources, d’adapter notre organisation et nos ressources, par secteur, au service d’un projet intégré et transversal. 12 L’année 2013 nous a permis de nouveaux développements, mais aussi la création d’outils qui apportent plus de visibilité à notre activité et la stabilisent. De nouveaux développements Au niveau des Maisons des Habitants (MDH), il faut notamment souligner : La poursuite des rapprochements des accueils Antenne mairie et CCAS : après la mise en place d’accueils désormais uniques Ville/ CCAS dans les secteurs 3 (MDH de secteur 3 - 2009), 4, (MDH Capuche - 2012) et 6 (MDH Patio - 2011), nous avons travaillé à une harmonisation progressive des modes d’accueil dans les territoires, tout en tenant compte des contextes. C’est la raison pour laquelle il a été proposé d’opérer un regroupement (mais non une mutualisation) des accueils Ville et CCAS dans deux nouvelles MDH, Chorier Berriat (secteur 1) et MDH Abbaye (secteur 5) : le regroupement vise à un point d’entrée unique pour les habitants mais avec la réalisation de prestations qui resteront assurées par des agents Ville et CCAS dans leur champ de compétences respectif. Le développement des missions d’écrivains publics : Les postes d'écrivains publics structurent fortement l'offre d'accès aux droits sur la ville de Grenoble. La volonté de renforcer l'accès aux droits en proximité des habitants a conduit à porter une proposition de développement de la fonction d'écrivains publics dans les directions de territoire, en l'ancrant plus avant au sein de chaque MDH et dans un souci de répondre de la manière la plus calibrée aux problématiques rencontrées par la population. Une augmentation du nombre d'ETP (de 5,1 ETP à 8,6 ETP) a été proposé, portant de 8 à 10 postes le nombre d’écrivains publics Ce développement permet de générer - une augmentation du nombre de permanences : de 18 permanences à 28 permanences - un développement des informations collectives, y compris en soirée : création de 10 nouveaux lieux d'informations collectives - un élargissement de la couverture géographique avec de nouveaux lieux d'intervention comme au Bois d'Artas Ce développement prend en compte l'évolution du contexte actuel lié à : - l'évolution et la diversification du public, - l'augmentation de la précarité, - la complexification des dispositifs institutionnels et administratifs, - l'émergence de nouveaux modes de consommation, - le départ des centres médico-sociaux du Conseil Général de l'Isère installés précédemment dans les MDH, - la persistance voire augmentation du non recours aux droits et aux services. Il permet de multiplier et de diversifier l'offre de services, de renforcer la prévention et la lutte contre le non recours aux droits et services. 13 Le développement des comités d’usagers dans les MDH : avec 7 comités d’usagers lancés fin 2013 et deux en gestation, cette démarche s’est peu à peu ancrée dans les Maisons des Habitants permettant de créer des temps très diversifiées d’échanges avec les habitants autour de l’usage d’une MDH. L’accès à l’information, la communication ressortent dans les thèmes majeurs à travailler. Ces lieux sont aussi investis, dans le cadre du renouvellement à prévoir en 2014 des contrats de projet, pour des temps de partage et d’échange sur la vie du quartier, la place des MDH, leurs projets…. La mise en œuvre des nouvelles orientations relatives aux pôles d’animation gérontologique et intergénérationnelle (PAGI) : Les enjeux formalisés en 2012 visaient à permettre aux PAGI : - de trouver leur place dans de nouvelles équipes de professionnels, au sein des MDH : inscription dans les territoires, - d’appréhender les spécificités du public Personnes Agées du secteur et de cerner ses attentes, - de développer un positionnement professionnel nouveau : soutien aux initiatives locales, en proximité, et intergénérationnel, - de structurer les équipes et nouer des partenariats. 2012/ 2013 nous a permis de construire un cadre d’intervention pour répondre à ces enjeux. Le bilan réalisé par les PAGI permet de mettre en lumière des vraies avancées - La réalité d’une action sociale de proximité, en lien avec les enjeux et les équipes de territoire, - La mise en œuvre de l’ensemble des dispositifs des délibérations de novembre 2012, - La clarification des missions, notamment des agents d’animation gérontologique et intergénérationnelle (AAGI), - L’association des usagers aux actions proposées. Et… des points de vigilance : - Une connaissance et diversification des publics à poursuivre, - Des faiblesses dans les certaines pratiques professionnelles confrontées au changement, - Une participation encore insuffisante des Espaces Personnes Agées, espaces de convivialité, de restauration et d’animation, aux enjeux des politiques gérontologiques et intergénérationnelle des territoires. 14 De nouveaux outils à disposition des MDH Au service de cette action, ce sont aussi des démarches de structuration de réseaux, de formation, de création d’outils qui ont été conduites tout au long de l’année 2013. Parmi elles, il faut souligner : Un travail engagé avec les équipes d’accueil pour une élaboration partagée des catalogues prestations. Le déploiement du logiciel file d’attente dans tous les équipements (MDH et antennes) et le démarrage des indicateurs liés à l’accueil. La structuration de revues de gestion: point sur les budgets, les indicateurs de gestion et d’activité mais aussi les actions et projets. L’installation d’écrans dynamiques dans les MDH pour diffuser une information Ville et secteur. L’accompagnement mis en place pour certains accueils mutualisés. Le renforcement du fonctionnement de certains réseaux de métiers : écrivains publics, RERS. Des formations collectives : PAGI, conduite de réunions publiques. L’élaboration d’une formation sur la « capacité d’agir » à destination des agents de développement local. En octobre 2013, le rapprochement de la Direction de l’Action Sociale Territorialisée du CCAS (DAST) et de la Direction de l’Action Territoriale et de la Politique de la Ville (DATPV) a été accentué par la mise en place d’une mission confiée à la directrice DAST du CCAS visant : à animer les Directions de territoire, porteuses des projets de secteur Ville et CCAS et de leur suivi, en bonne articulation avec les directions thématiques Ville et CCAS, à poursuivre l’élaboration des indicateurs de suivi de cette territorialisation dans les trois domaines de l’accueil et accès aux droits, du développement social et du cadre de vie, à mobiliser les services ressources DATPV et DAST au service des territoires, à produire un bilan et des propositions pour un pilotage unifié d’ici septembre 2014. 15 Pour les logements foyers pour personnes âgées (EHPA), l'année 2013, au-delà de la poursuite des axes de travail 2012, est : L’année de la mise en œuvre du projet d’organisation : avec l’arrivée progressive des aide-médico-psychologiques dans les structures, la mobilité du personnel dédié, la poursuite de l’expérimentation d’un suivi de soins infirmiers par le Centre de Soins Infirmiers (CSI) du CCAS au Lac et à Montesquieu. L’année de la conduite du projet d’évaluation interne, conformément aux objectifs fixés par la loi de 2002-2. A la faveur d’un accompagnement de l’UNA Isère, chaque structure a procédé à une analyse fine de son fonctionnement et des services offerts, dans le cadre d’une démarche d’auto-évaluation participative. L’année d’une réflexion globale sur les enjeux patrimoniaux des EHPA, sur la qualité de l’offre de logements, son adaptation, son devenir : des hypothèses de réhabilitation, reconstruction… ont fait l’objet d’études et de propositions qui seront à arbitrer dans le courant de l’année 2014. Par ailleurs, il a été procédé à la remise à plat des relations conventionnelles avec Actis, propriétaire de 4 résidences (Le Lac, Les Alpins, Notre-Dame et St Laurent). L’année, enfin, du redressement financier des logements-foyers, avec les effets visibles, à la fois de la fermeture des Gentianes, mais aussi des effets du projet de réorganisation : avec un déficit établi à 568 627 €, en très nette diminution par rapport à 2012. 16 ACTIVITES DES CENTRES SOCIAUX ET MAISONS DES HABITANTS Accès aux droits et informations Ecrivains Publics et Actions Sociolinguistiques 1. Les Ecrivains publics Objectif : proposer des professionnels chargés de faciliter et renforcer l’accès aux droits de tous les publics rencontrant des difficultés dans le lien à l’administration, aux organismes et entreprises. Organiser des actions visant à prévenir le non-recours aux droits et services. Modalités : Service de proximité visant à l'aide à la compréhension et au classement de documents administratifs, à l'aide à la rédaction de courriers, formulaires et autres documents. Proposition de permanences avec et sans rendez-vous au sein des MDH pour rencontrer et aider le public demandeur ; Développement d’informations collectives auprès des publics et des rencontres avec les organismes et institutions pourvoyeurs de droits de manière à favoriser la mise en œuvre de l’accès aux droits. 24 permanences hebdomadaires (11 sans rendez-vous et 13 avec rendez-vous) pour un total de 62h par semaine, effectuées par 10 agents pour une quotité de temps de travail de 8,5 Equivalent Temps Plein. 1 104 permanences à l'année accueillent le public. Les plages horaires moyennes d’accueil du public sont de 20 à 30 minutes, ce qui permet d’accueillir une moyenne de 10 personnes sur des permanences de 3 heures. La capacité d’accueil annuelle, basée sur 46 semaines, est de 8 556 accueils. On compte une moyenne de 500 accueils par an et par MDH, soit plus de 6 000 accueils effectués par an par les 10 écrivains publics (à noter que le secteur 2 compte deux écrivains publics situés à MDH centre-ville et Maison du Bois d’Artas). Si le public est mixte, on note néanmoins une surreprésentation de femmes : 60% de femmes pour 40% d'hommes. Le public est majoritairement adulte : les tranches d'âge les plus représentées sont les 30-55 ans, puis les plus de 55 ans. Les moins de 30 ans sont faiblement représentés. Son secteur de résidence est en proximité du lieu de consultation de l’écrivain public. Les demandes concernent par ordre d'importance : le logement, la santé, la retraite, le séjour, l'emploi, la vie quotidienne et la consommation avec quelques différences en fonction des secteurs. Par exemple, sur les secteurs 5 et 6, les questions relatives au droit de séjour et à l’acquisition de la nationalité française sont sur-représentées. Les réponses apportées sont la rédaction de courriers, les appels téléphoniques, le remplissage de formulaires et de dossiers, ainsi que l'orientation au besoin vers des organismes spécialisés. Tous les secteurs et toutes les MDH et centres sociaux du CCAS sont désormais couverts. 17 2. Les Actions Sociolinguistiques (ASL) Objectif : s’approprier l’environnement social, culturel et professionnel par l’amélioration de la maîtrise de la langue française et par un développement de l’autonomie personnelle et citoyenne Modalités : Les écrivains publics réalisent le 1er accueil et orientent les personnes en fonction de leurs besoins et de leurs demandes. Ils assurent le suivi lié au parcours social et professionnel des personnes inscrites en ASL a minima dans le cadre d’un bilan d’étape à mi-parcours et d’un bilan final. L’écrivain public est aussi chargé de réaliser les bilans de l’action, les suivis et demandes de subvention et travaille dans le cadre d’un binôme de partenariat renforcé avec le coordinateur pédagogique des ASL. Enfin, dans le cadre de ses permanences, il oriente aussi le public si besoin. Le public est majoritairement dans la tranche d’âge en activité, vit majoritairement en couple, est majoritairement féminin et le plus souvent à charge de famille, et rencontrant des difficultés d’insertion socioprofessionnelles, liées le plus souvent à une pratique encore insuffisante du français et une méconnaissance de l’environnement social, culturel et administratif français. Cela est par ailleurs renforcé par globalement un faible niveau d’étude et un faible niveau de qualification. La coordination des ateliers sociolinguistiques (ASL) représente 82 heures hebdomadaires. 806 personnes ont bénéficié des ASL : 557 femmes et 249 hommes. 61% de 26/44 ans. 16% de 45/54 ans. 14% de moins de 26 ans. 9% de 55 ans et plus. La majorité du public est en France depuis moins de 5 ans et issu pour l’essentiel du Maghreb et d’Europe de l’Est. Au total, les ASL sises au sein des MDH proposent un volume horaire de 110h30 par semaine, à destination de 34 groupes. À l’année, le volume horaire est estimé à 3 520 heures. 18 Permanences juridiques En partenariat avec Objectif : proposer des permanences juridiques gratuites pour améliorer l’accès aux droits des personnes démunies et prévenir les situations d’exclusion. Modalités : accueil du public par un avocat membre du barreau de Grenoble, lors de permanences avec rendez-vous le plus souvent, et quelques permanences sans rendez-vous : 24 permanences par an et par équipement sont organisées, tout au long de l'année, au sein des onze MDH et centres sociaux de Grenoble, ce qui représente 41 heures de permanences délivrées mensuellement. Cela représente en 2012, 892 consultations correspondant à 600 personnes différentes. 1/3 du public sollicite un 2ème rendez-vous. Le public est majoritairement précaire et une part importante rencontre des difficultés à l'écrit. Les thématiques les plus sollicitées sont : - le droit de la famille : divorce, gardes alternées, pensions alimentaires, séparation de corps, - le droit du logement : droits et obligation du bailleur et du locataire, résiliation de bail, arriéré locatif. Les orientations sont principalement : saisine d'une juridiction (le juge des affaires familiales le plus souvent), orientation vers un avocat, courriers à faire en recommandé, mise en demeure, remplissage de dossier d'aide juridictionnelle. 19 Centre de planification inter-quartier Objectif : être un lieu ressource pour tous les publics qui passe par la rencontre de professionnels (médecin gynécologue et conseillère conjugale et familiale) sur des sujets ayant trait aux questions de couple, de sexualité, de relation à l’autre, …Il s’agit d’informer, d’éduquer et d’accompagner à la vie relationnelle, affective et sexuelle en créant des temps d’échange, de parole et d’écoute. Modalités d'intervention : consultations médicales, permanences d'information et d'écoute au sein de MDH : Centre-ville, Teisseire-Malherbe, Abbaye-Jouhaux, Prémol, information et sensibilisation collectives dans le cadre d'animations et de participation à la dynamique territoriale, 4 secteurs couverts : 2, 3, 5 et 6, implantation sur MDH Centre-ville, Centre de santé de l'Agecsa secteur 3, MDH Abbaye-Jouhaux , MDH Teisseire et MDH Prémol, moyens : 4 conseillères conjugales et familiales (1,7 ETP) pour un total d'intervention de 60h30 par semaine et 4 médecins pour un total de 20h hebdomadaires (0,6 ETP). Activités du Centre de Planification : Les motifs de consultation concernent à part égale le suivi gynécologique, la contraception et les problèmes gynécologiques (IST, douleurs…). Il y a peu de suivi de grossesses et très peu de consultation à propos d’IVG. La très grande majorité des personnes qui viennent en consultation relève de la CPAM. Il n’y a presque pas de mineurs en consultation. La plupart des bénéficiaires a plus de 21 ans. Volume horaire annuel : 3 056 h de conseil et 691 h de consultations. 318 entretiens réalisés. 562 consultations (+23% par rapport à 2012). 239 animations (+40%) par rapport à 2012. Animations scolaires auprès d'élèves de collèges et de lycées. Le Planning rencontre majoritairement dans des permanences un public féminin adulte, les jeunes privilégiant l'antenne du centre-ville plus anonyme. Une part importante des consultations médicales se fait par téléphone : près d’un quart du public souhaite avoir des informations ou des renseignements par rapport à un problème médical par téléphone. La continuité des équipes du CPEF en 2013 a permis d’assurer une stabilité des projets et de permettre la continuité de service aux habitants. Les rendez-vous non honorés constituent ¼ de l’ensemble des rendez-vous. 20 Vivre ensemble Vacances intergénérationnelles et sorties familiales Objectifs : Proposer des vacances et loisirs aux publics qui en sont le plus éloignés, en raison de la faiblesse de leurs revenus, de leur difficulté à organiser leurs loisirs pour diverses raisons… Utiliser les vacances et séjours comme support pour travailler d’autres problématiques, et comme un outil d’accompagnement social. L’offre proposée en matière de vacances est multiple et organisée à l’échelle de toutes les MDH, en direction du public du secteur. Elle a principalement lieu l’été : des séjours collectifs dans le domaine de Massacan, près de Toulon, au sein d’un centre de vacances appartenant à la Ville de Grenoble, des sorties à la journée (parc d’attraction, pique-niques, journée au bord d’un lac…), de l’accompagnement au séjour individuel, des propositions de vacances en caravane (uniquement sur le secteur 5). 1 749 personnes ont bénéficié de ces dispositifs en 2013, représentant 532 ménages répartis comme suit : 452 familles 173 isolés 60 personnes âgées 673 adultes 843 enfants 10 séjours collectifs ont eu lieu représentant un total de 49 jours, dont 8 séjours en formule intergénérationnelle. 36 familles ont bénéficié de séjours Vacances Familles Insertion, 7 familles de séjours en caravane. 37 sorties familiales ont eu lieu : 26 en gestion directe CCAS et 9 en gestion associative (La Cordée, MJC Abbaye). 21 Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs (RERS) Objectif : les réseaux d’échanges réciproques des savoirs proposent un système de relations sociales basées sur l’échange de savoirs dans un principe de réciprocité où tous les membres d’un même réseau sont offreurs et demandeurs, et dans un cadre d’égalité absolue où tous les savoirs ont la même valeur. Modalités : développer un réseau d'offreurs et de demandeurs de savoirs dans un souci d'acquisition de savoirs et de transmissions de savoirs, dans un but de valorisation des individus et de renforcement de leurs savoirs. Les échanges se passent selon un accord entre l'offreur et le demandeur, qui fixent les modalités d'apprentissage (méthode, fréquence, horaires, lieu, individuel ou collectif, …). En 2013, on compte 7 animateurs RERS dont un agent en emploi d’avenir et un agent en CDI, dont le poste est associatif, le tout pour 6,6 ETP. 1 142 participants en 2013, soit deux fois plus qu’en 2012 répartis comme suit : Un public majoritairement féminin, oscillant entre 65 à et 80% selon les équipements. 233 personnes bénéficiaires de minima sociaux ont été identifiées, dont 98 bénéficiaires du RSA. Le public est issu très majoritairement de Grenoble avec quelques personnes de l'agglomération (1ère couronne de Grenoble). La moyenne d’âge oscille entre 8 et 104 ans, avec une forte proportion de publics retraités. Le public répond à une diversité de population en termes de catégorie socioprofessionnelle, âge et niveau de diplôme. Les échanges sont pratiqués en binôme et en collectif. La nature des échanges est extrêmement variée : échanges linguistiques : essentiellement en anglais, en espagnol et en italien, ateliers bien-être : sophrologie, reiki, relaxation, soins du visage, naturopathie, vie pratique : cuisine, pâtisserie, informatique, recherche sur internet, fabrication de produits de beauté, loisirs créatifs : décoration, couture, tricot, peinture, expression écrite et orale : techniques d'expression, mise en voix, ateliers d'écriture… 22 Paniers Solidaires Objectif : Favoriser l’accès à une alimentation de qualité pour tous les Grenoblois en promouvant la distribution de fruits et légumes issus de l’agriculture locale et produits de manière raisonnée, en s'appuyant sur une démarche solidaire. Modalités : La distribution se fait de manière hebdomadaire dans toutes les MDH de la ville sur la base d’un poids moyen de 3,5 kg, avec une tarification adaptée aux revenus des ménages (quotient familial comme base de calcul) sur une échelle de 4 tarifs : PRIX PAYE AU PRODUCTEUR ET/OU INTERFACE POUR LE CCAS : 8 euros ” Coût total des distributions : 100 744 € Total règlement des bénéficiaires : 71 655 € Coût CCAS : 30 000 € 23 Total : 12 748 paniers, représentant 45 tonnes de marchandises, répartis comme suit : 38% de paniers bleu 32% de paniers verts 14% de paniers jaunes 16% de paniers rouge 70% des paniers pour les paniers au plus faible frais. Secteurs 1 2 3 4 5 6 TOTAL Nombre de points de distribution 2 2 2 2 3 3 12 Maisons Des Habitants Chorier-Berriat Centre ville et Bois d’Artas MDH3 Eaux-Claires Capuche Bajatière Abbaye-Jouhaux Teisseire-Malherbe Prémol Patio Baladins Nombre d’inscriptions 114 135 199 117 311 203 1 079 Nombre de distributions 44 43 87 43 124 124 465 Nombre de paniers distribués 832 1 699 1 399 713 1 549 1 323 1 234 1 442 1417 497 643 Nombre de paniers 832 1 699 2 112 1 549 3 999 2 557 12 748 paniers Nombre de distributions 44 43 43 44 43 41 41 42 43 38 43 Quatre partenaires sont associés au projet : Soligren, Les Fruits de ma Passion, le Fonds de promotion des Marchés de la Ville et la SARL Séoud. Cette dernière n’a assuré les livraisons que jusqu’au mois de juillet. A compter de septembre, seuls les trois premiers sont engagés avec le CCAS. 24 Pass Culture Objectifs : favoriser la découverte culturelle grâce à un Pass culture à tous les Grenoblois, sans condition de ressources, donnant accès à des animations, expositions, spectacles proposés par les équipements culturels de Grenoble. associer à chaque proposition culturelle une action collective qui favorise l'échange et la rencontre Modalités : Un Pass Culture est proposé par toutes les MDH à tout Grenoblois souhaitant bénéficier de l'offre de programmation du Pass Culture. Le tarif de la carte pass est de 12€ pour les personnes imposables, et gratuit pour les personnes non imposables. Ensuite, les sorties sont gratuites ou payantes (maximum 5 €), sous réserve de places disponibles. Les enfants mineurs sont pris en compte sur la carte d'un des parents. Sa validité va de septembre de l'année N à juillet de l'année N+1. Le Pass donne accès à des animations, spectacles et expositions proposés par les équipements culturels de Grenoble et avec l'accompagnement des Maisons des habitants du CCAS. Inscriptions cartes Pass Inscriptions Spectacles / Animations Accompagnateurs Offres différentes de spectacles / animations Participants présents Total année 2012 (*) 680 Nombre de cartes gratuites 445 Nombre de cartes payantes 235 1 560 + 126 69 1 035 (*) 2 saisons : Janvier à juillet saison 2012/2013 et septembre à décembre, saison 2013/2014 25 Fonds de Participation des Habitants (FPH) et Fonds de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH) En partenariat avec Dans un cas comme dans l'autre, le principe est le même : par ces fonds, il s'agit de soutenir des projets portés par des habitants et de favoriser la prise d'initiatives et de décision par les habitants. Des habitants se réunissent en effet en comités d'attribution dans chaque secteur : ils élaborent ensemble un règlement intérieur propres aux Fonds de Soutien aux Initiatives des Habitants, reçoivent des propositions de projets d'habitants, de collectifs d'habitants ou d'associations du secteur, échangent avec les porteurs de projet, décident de l'attribution d'un appui financier ou pas…. Les projets présentés sont des projets qui créent du lien, participent au vivre ensemble et créent des dynamiques collectives. Le dispositif élargi depuis 2011 porte ses fruits en termes de développement et de dynamiques. C'est aujourd'hui un véritable outil, dont les habitants se sont saisis et qui apporte débat, confrontation, décisions, attribution de fonds publics, pour une réalisation effective de projets dans les territoires : 2013 63 projets (75 en 2012) soutenus avec un montant moyen par projet de 655 euros 41 270 € (contre 45 250 € en 2012) ont donc été consacrés aux financements de projets 43 habitants et collectifs d'habitants ont présenté des projets ainsi que 31 associations. 73 habitants sont engagés dans les comités d'attribution. 26 Activité des Pôles d’Animation Gérontologique et Intergénérationnelle (PAGI) 1. Faire de la prévention un axe fort des interventions en direction des personnes âgées Le succès des ateliers de prévention, proposé par le CCAS en partenariat avec la CARSAT et avec l’intervention de prestataires extérieurs, se confirme : sur chaque secteur, des activités mémoire, gymnastique douce et équilibre sont proposées en proximité et avec une tarification la plus accessible possible. En 2013, 37 ateliers ont été mis en place et ont rassemblé plus de 350 participants. 2. Lutter contre l'isolement Vivre à domicile sans être isolé (VAD) : la mobilisation de réseaux ou d'associations de bénévoles continue, pour la 9ème année, autour des personnes isolées à leur domicile, qui demandent à être visitées, ou contactées par téléphone, pendant l'été, mais aussi tout au long de l'année. Une centaine de personnes ont ainsi été suivies par une soixantaine de bénévoles tout au long de l'année 2013, avec le soutien permanent des PAGI : accompagnement, formation, animation de réunions d'échanges et de mise en commun de situations complexes… Néanmoins, il apparaît que ce dispositif s’essouffle, est moins relayé par les partenaires du domicile, et ne correspond plus forcément aux demandes exprimées. Le champ du bénévolat sera un thème de travail pour 2014, notamment avec la mise en place du dispositif Voisin’Age, en lien avec l’association Les Petits Frères des Pauvres. Grâce à ce dispositif, les personnes âgées isolées, les « voisinées », sont mises en relations avec des habitants de leur quartier, les « voisineurs », via un site internet dédié. Il permet aux personnes désireuses de s’engager dans le dispositif de rencontrer un responsable ou un voisineur déjà engagé, puis d’être mises en relation avec une personne âgée de leur quartier. 27 3. Inscrire les personnes âgées au cœur des évènements intergénérationnels de chaque quartier Les sessions intergénérationnelles de la Maison des Collines : les secteurs de la Ville sont associés à tour de rôle à des sessions avec les enfants de l’Association de Centre de Loisirs (ACL), conçues autour du thème des saisons. À chaque saison, sous l'égide de Jeunes et Nature et dans le cadre privilégié de la Maison des Collines, Plusieurs personnes âgées rejoignent les enfants pour des temps partagés, et la construction d'un projet partagé. Avant’Age : aide à l’inscription à une activité sportive, de loisirs ou culturelle au choix de la personne (288 aides déclenchées). Music'Age sur le secteur 5 : cette initiative partagée des PAGI des secteurs 4 et 5, et des structures Petite enfance du secteur 5, s'est poursuivie en 2013, avec la création d'un événement festif et intergénérationnel, autour du chant et de la musique, à la Chaufferie. La Fête des voisins : cet événement se déroule chaque année sur les quartiers, et fédère les habitants autour d'un thème, et d'une couleur de quartier dans la ville. Forum citoyen : la révision du Plan local d’Urbanisme en 2013 a été l’occasion, pour la 1ère fois, de réunir un groupe de personnes âgées, et de les faire dialoguer avec des professionnels de l’aménagement urbain, mais aussi avec un élu de la Ville de Lyon qui a piloté la démarche « Ville amie des aînés », autour des questions du bien vieillir en ville. Une centaine de personnes a répondu présente, et ont formulé des propositions, et réagi en enjeux d’aménagement urbain présentés lors de la séance. Cette séance a permis de montrer à quel point la sensibilité des personnes âgées à leur environnement et à leurs espaces de vie était de nature à nourrir les réflexions des urbanistes. Plus encore, cette démarche participative inédite a suscité une mobilisation importante, et témoigne de la volonté d’engagement des personnes âgées. 28 4. Développer, en proximité, des projets par et pour les personnes âgées du quartier Une trentaine de sessions des mercredis de Part'Age, sur le secteur 6, et de l'Age de Faire, peuvent réunir de 15 à 50 personnes, avec des thèmes aussi variés que le cinéma muet, les treks dans le désert, ou les décorations de Noël en Scandinavie … mais toujours dans un cadre intergénérationnel, privilégiant l'échange de ressources entre les participants. Sur le secteur 3, à "l'Abry de l'ennui" propose des temps de rencontres tous les jeudis après-midis, gratuits et ouverts à tous, en partenariat avec le collectif des habitants d'Abry. Tout au long de l'été, "les Jeudis de la découverte" ont proposé à une trentaine de personnes des secteurs 3 et 6, de toutes générations, de sortir dans la ville et l'agglomération, de se rendre mobile, et curieux de découvrir des lieux nouveaux, en toute convivialité. Le Forum des retraités actifs du secteur 1, s’est tenu en septembre 2013 sur la place St Bruno, avec un objectif de rencontres, de présentation des associations locales, et de meilleure connaissance des attentes du public des 3è et 4è âges. Théâtre et chant qui ont déroulé leurs activités tout au long de l’année sur le secteur 2, avec des représentations dans divers lieux, et un grand sens du parage de ce qui est produit ensemble pendant les ateliers. Les groupes Marche, qui se retrouvent une fois par semaine, et quel que soit le temps, sur les secteurs 3 et 6, et que rejoignent quelques mamans « armées » de poussettes … L’atelier peinture du secteur 4 a « volé de ses propres ailes », à compter de 2013, sans le recours à un prestataire extérieur, mais avec le soutien de l’équipe du PAGI … Le dispositif Voy’Ages soutient les projets de sorties portés par les clubs de retraités en finançant les autocars mis à disposition. 16 sorties ont ainsi pu être organisées. D’autres illustrations seraient à développer… un bilan d’activités complet, réalisé pour la 1ère année, permet d’avoir une vision plus exhaustive de cette nouvelle dynamique au plus près des besoins des habitants. 29 5. Avancer dans la structuration des équipes des PAGI, au cœur des projets d’animation de secteur En 2013, sur la base d’un bilan d’activité partagé, une réflexion a été conduite sur l’évolution possible des missions des accompagnateurs de vie sociale et culturelle. Il s’agissait de renforcer leur ancrage dans le champ d’activité des PAGI, en les amenant à prendre en charge des missions davantage liées à l’animation sur des temps collectifs, qu’à des accompagnements individuels. Une nouvelle fiche de poste a été réalisée, qui conserve bien sûr les accompagnements individuels, mais en les resserrant sur quelques partenaires prescripteurs (SSPA en priorité), et qui définit la participation de ces agents, devenus des Agents d’Animation gérontologique et intergénérationnelle, dans le cadre des propositions d’activités du PAGI. Un important plan de formation va se déployer en 2014 pour accompagner cette évolution des agents dans un métier redéfini, en lien avec le service formation du CCAS. Les Espaces Personnes Agées (EPA) constituent des moyens d’intervention des PAGI sur les secteurs où ils sont implantés. Leur meilleure articulation avec le projet d’animation gérontologique et intergénérationnel du territoire doit être recherchée. Ces lieux sont en perte de vitesse, même s’ils sont de vrais contributeurs au maintien à domicile, et leur part dans le développement des activités du PAGI doit être renforcée. Ils peuvent aussi devenir des lieux supports d’autres modes d’intervention en direction de tous les publics, comme cela s’est mis en place à Convivi’Age. Au-delà de l’activité de restauration, dont les chiffres ont tendance à s’éroder chaque année, ils doivent rester des lieux de projet à l’échelle des secteurs. 6. Territorialisation et coordination de secteur : les enjeux des actions de développement social de proximité du CCAS Les PAGI sont de mieux en mieux reconnus comme partenaires des actions de développement menés par l’ensemble des professionnels sur les territoires. La dimension « gérontologique » est moins prépondérante, et c’est bien la dimension d’animation, de dynamique collective et d’intergénération qui prévaut dans la définition des PAGI aujourd’hui. Pour autant, la question de la coordination des interventions des professionnels du domaine des personnes âgées sur les territoires peut devenir d’actualité, avec le déploiement progressif des coordinateurs de secteur du SSPA. Une articulation à construire, pour veiller à une interaction de qualité, à une lisibilité de l’action publique, et à la complémentarité des visions des professionnels sur les territoires. 30 SCHEMA D'EVOLUTION ET ACTIVITES DES LOGEMENTS FOYERS (EHPA) Avancement de la réorganisation des LFPA grenoblois 1. Sur le plan de l’organisation du service et des équipes, 2013 a été l’année du déploiement et de la mise en œuvre du projet d’organisation L’arrivée progressive des aide-médico-psychologiques dans les structures a permis de mieux comprendre les enjeux de ce nouveau métier au sein de nos établissements, et de valider le principe, à ce stade de mise en œuvre du projet d’organisation, d’un binôme aide-soignant / AMP pour une prise en charge adaptée des résidents, tant sur le plan individuel, que sur le plan collectif. Les deux métiers apparaissent en effet comme complémentaires, et le fonctionnement en binôme permet un enrichissement mutuel des connaissances et des pratiques. En 2013, les postes d’Aides Médico-Psychologiques (AMP) ont été pourvus par des non-titulaires, dans l’attente du retour de professionnels du CCAS, en formation AMP à l’IFTS. Suite à l’expérience de la fermeture des Gentianes, et fort d’une pratique déjà en place dans le secteur de la petite enfance, a été proposée en 2013 le principe d’une mobilité des agents spécialisés personnes âgées (ASPA). En effet, le constat a été fait de la difficulté pour les agents d’évoluer dans leur pratique professionnelle, mais aussi d’accueillir de nouveaux collègues au sein des structures. Certaines équipes d’ASPA rencontraient aussi des difficultés liées à des problématiques de santé de plusieurs agents, et la mobilité permettait de trouver des affectations plus adaptées à des agents en difficulté, et de permettre une remise en dynamique de certaines équipes. Cette « bourse à la mobilité » s’est déroulée en mai, avec une affectation des agents dans les nouvelles structures à compter de septembre 2013. Au total, c’est près d’un tiers des agents qui ont changé de structures, sur la base du volontariat. Aucune mobilité n’a été contrainte. L’expérimentation de la coordination de soins avec la mission du Centre de Soins Infirmiers (CSI) au Lac s’est poursuivie, et ses résultats ont fait l’objet d’une présentation en CTP à l’automne, qui a également permis de valider le principe d’une extension de l’expérimentation au LFPA Montesquieu. Un suivi de la mise en œuvre est prévu à échéance régulière en Commission Technique Paritaire (CTP). 31 2. Parallèlement, les logements-foyers ont poursuivi la mise à plat des outils, procédures, et éléments réglementaires de fonctionnement Prise en compte du risque incendie dans les règlements intérieurs. Mise en place d’un avenant aux conventions de gestion nous liant à Actis, propriétaire de 4 résidences afin de bien repréciser les rôles et responsabilités de chacun, propriétaire et gestionnaire, dans le cadre du suivi et du bon entretien du patrimoine (c’est une 1ère en Isère !) Réalisation du livret d’accueil du nouvel arrivant. Et surtout, Conduite de l’évaluation interne à chaque structure, conformément aux obligations fixées par la loi 2002-2. Cette démarche, conduite à compter du printemps 2013, a permis la mise à plat de chaque prestation, et chaque mode d’actions des logements-foyers, avec l’évaluation de la qualité du travail réalisé. Ce travail a associé les équipes de professionnels, et autant que possible, les résidents. Il préfigure les projets d’établissements, à mettre en place au plus vite dans chaque résidence, afin de réaliser le déploiement complet des outils recommandés par la loi de 2002-2. Il est à noter que si l’évaluation interne devenait incontournable du fait des obligations réglementaires, elle a cependant été conduite prioritairement dans un esprit de transversalité, d’analyse collective, et de management du changement et du projet d’organisation. Elle constitue de ce fait une étape significative dans le pilotage et l’accompagnement de nos structures. 3. Les réflexions sur la qualité de l’offre résidentielle se sont poursuivies en 2013 En terme patrimonial, 2013 a été une année importante, avec la mise à plat de l’état de chaque résidence, et la proposition de scénarios de travail visant à améliorer l’offre de logements. En effet, le constat a été fait que plusieurs bâtiments sont « à bout de souffle », et nécessitent un plan d’amélioration complet. Des priorités de travaux commencent à se dégager, notamment sur l’EHPA St Laurent, qui a fait l’objet d’études importantes de la part d’Actis ; elles vont être soumises à l’arbitrage des élus dans le courant de l’année 2014. Concernant le projet du Lac, l’année 2013 a été consacrée en grande partie, après la validation de l’Avant-Projet Sommaire, à l’élaboration de l’Avant-Projet Détaillé, en lien avec le service Travaux Bâtiment de la Ville de Grenoble qui nous assiste sur ce projet. Elle a permis de prendre en compte des préconisations de l’architecte en chef du projet de renouvellement urbain, pour aller vers une intégration de qualité sur la place du Marché. Par contre, la réflexion sur le nouvel équipement Flaubert, proposant d'associer un Etablissement d’Hébergement de Personnes Agées Dépendantes (EHPAD en relais de l’EHPAD Narvik), un EHPA (en relais des EHPA Montesquieu et Les Alpins) et un Centre d'Accueil de jour, s'est poursuivie, mais n’a pas connu d’avancée significative. La mise en place d’une mission de programmiste chargé de définir précisément les contours de cet équipement innovant, a été décalée, dans l’attente de la définition officielle du lieu d’implantation du futur équipement au sein de la ZAC. 32 Évolution de l'activité des logements-foyers 1. En 2013, une augmentation sensible du taux d’occupation global Taux d'occupation par type de logement 2010 F1 hôte Montesquieu 20,88% 2011 2013 F1 bis F2 F1 hôte F1 bis F2 F1 hôte F1 bis F2 F1 hôte 95,26% 85,89% 11,42% 90,90% 97,92% 17,17% 90,47% 100,00% 12,31% 98,18% Les Alpins 2012 98% 97% 3,97% 94,70% 57,36% 17,12% 88,16% 42,33% 68,90% 83,51% 61,06% Les Gentianes 21,83% 88,73% 84,33% 30,00% 78,26% 100,00% 5,21% 24,81% 41,81% Notre Dame 40,82% 96,99% 100,00% 54,25% 97,02% 100,00% 22,74% 92,74% 100,00% 79,29% Total/type appart 20,54% 91,78% 72% 76,64% 18,32% 86,62% 18,72% 76,56% 94,96% 99,67% 56,58% 85,52% 94,93% 5,75% 95% 100% 71,91% 84,05% F2 94,50% Le Lac St Laurent F1 bis 76,78% 75,02% 24,88% 89,35% 98,20% Commentaires : L’analyse des taux d’occupation 2013 montre des évolutions sensibles. Le taux d’occupation des F2 passe de 75% en 2012, à 98% en 2013. Pour les F1 bis, ce taux passe de 76.56% en 2012, à 89.35% en 2013. La hausse des taux d’occupation s’explique par : Une année 2012 particulièrement faible en raison de la fermeture programmée de l’EHPA Les Gentianes : cette fermeture avait été préparée en bloquant les attributions de logements dans les autres résidences, afin de garder une offre disponible pour les relogements opérationnels, au plus près des souhaits des résidents des Gentianes. La mise en œuvre du plan d’actions des EHPA : elle a pour conséquence une amélioration de la gestion des demandes d’admission, une meilleure communication à destination du public potentiel, notamment à l’échelle des quartiers, et un programme de rénovation des logements disponibles plus volontariste. 33 2. Peu d'évolutions constatées dans la typologie des personnes accueillies en LFPA Les GIR (Niveau de dépendance) et le GMP (GIR moyen pondéré) au 31/12/2013 Résidences Montesquieu Les Alpins Le Lac Les Gentianes Notre Dame St Laurent Le GMP 2011 2012 149 193 257 270 260 272 264 170 146 175 186 2013 228 281 266 190 186 Résidences Montesquieu Les Alpins Le Lac Notre Dame St Laurent Total Détail par GIR pour 2013 Gir 1-2 Gir 3-4 Gir 5-6 2 5 34 7 13 43 4 16 43 1 6 29 0 10 34 14 50 183 Total 41 63 63 36 44 247 L'année 2013 ne donne pas à voir de modifications importantes dans les typologies des publics résidant en LFPA : conformément au projet institutionnel des LFPA, ¾ des résidents relèvent des GIR 5 et 6 et leur projet de vie s'inscrit donc de manière tout à fait adaptée aux services disponibles en EHPA, très différent de ceux proposés en EHPAD. Des différences perdurent entre les structures, mais pour certaines, qui restent très conjoncturelles. 34 3. Une situation financière qui s’améliore CA 2012 CA 2013 Ecart CA/CA 3 295 128 € 2 947 811 € ‐347 317 € ‐10,54% 767 945 € 805 309 € 37 364 € 4,87% 454 716 € 458 675 € 3 959 € 0,87% 4 517 789 € 4 211 795 € ‐305 994 € Dépenses Hébergement Dépenses Restauration Dépenses Soins TOTAL DEPENSES Recettes Groupe I produits de la tarification Recettes Groupe II Recettes Groupe III Sub d'équilibre Ville TOTAL RECETTES TOTAL DEPENSES Recettes Subvention Ville TOTAL RECETTES Résultat Reprise de déficit TOTAL GENERAL 0,00 ‐6,77% 3 000 942 € 3 116 293 € 115 351 € 3,84% 557 060 € 520 778 € ‐36 282 € ‐6,51% 13 197 € 5 998 € ‐7 199 € ‐54,55% 988 690 € 626 850 € ‐361 840 € 4 559 889 € 4 269 919 € Hébergement 2 947 811,78 2 790 883,00 205 552,78 2 996 435,78 48 624,00 ‐48 624,00 % d'évolution Restauration 805 308,52 393 610,00 421 197,92 814 807,92 9 499,40 0 9 499,40 ‐289 970 € soins 458 675,30 458 576,00 99,30 458 675,30 0,00 0 0,00 Sur l’exercice 2013, le montant de subvention nécessaire à l’équilibre du budget des EHPA est passé à 626 850 € contre 988 690 € en 2012. Soit une baisse de plus de 36%. Cela témoigne de l’amélioration de la situation financière des LFPA liée à la hausse de l’activité dans les 5 EHPA restants, et aux conséquences positives du plan d’action des LFPA et de la fermeture de l’EHPA Les Gentianes. ‐36,60% ‐6,36% TOTAL 4 211 795,60 3 643 069,00 626 850,00 4 269 919,00 58 123,40 ‐48 624,00 Le résultat net de l’exercice hors reprise de résultat est de + 58 123,40 €. En effet le CCAS a affecté une subvention d’équilibre de 626 850 € alors qu’un montant de 568 727 € aurait suffi pour équilibrer l’exercice 2013 ; mais a permis de prendre en compte la nécessaire reprise des résultats des exercices antérieurs afin d’apurer la situation financière de ces structures. 9 499,40 L’excédent de 58 123,40 € de l’exercice 2013 permet de reprendre le déficit cumulé de 48 624 € des exercices antérieurs et le résultat de fonctionnement 2013, qui s’établit à + 9 499,40 €, sera repris au budget prévisionnel 2015 des EHPA. 35 ACTIVITES DES RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES. L’activité des Relais Assistantes Maternelles consiste à : une participation hebdomadaire aux informations collectives des parents sur les modes de garde à Grenoble organisées par le Pôle Accueil Petite Enfance des permanences dans les quartiers pour l'accueil des parents et assistantes maternelles l’organisation des temps collectifs à l'attention des assistantes maternelles indépendantes et des enfants accueillis l’organisation d'animations et de formations Relais Assistantes Maternelles Nombre d'ass.mat agréées et en activité Nb de Nombre Nombre Nb places Nombre Capacité de places places de places total de d'accueil d'accueil d'accueil d'accueil occupées disponibles places totale en occupées en TC en périscolaire occupées périscolaire en TC disponibles Nombre total de places disponibles Prémol Vieux Temple Chorier-Berriat 187 176 166 560 531 558 222 335 409 228 109 52 64 76 89 46 11 8 286 411 498 274 120 60 Bajatière 167 476 324 172 57 20 381 192 Eaux-Claires Total accueil 117 359 179 98 68 14 247 114 assistantes maternelles indépendantes 813 2484 1469 659 520 99 1823 760 ” - En 2013, 813 assistantes maternelles agréées viennent compléter l’offre publique ou associative. Cette offre est de fait excédentaire. Toutes les assistantes maternelles n’utilisent pas les services des RAM. Données aux 31/12/2013 36 03 POLITIQUE REDISTRIBUTIVE ET DE LUTTE CONTRE LA PRECARITE DIRECTION DE L'INTERVENTION ET DE L'OBSERVATION SOCIALES Service d’Aide Sociale et Politiques Redistributives L'Aide Sociale Facultative Le Pôle Inclusion Financière La Plateforme Mobilité Emploi 37 DONNÉES DE L'OBSERVATION SOCIALE Un revenu fiscal moyen élevé pour une grande ville mais des écarts importants entre Grenoblois Si l'on compare à son environnement proche, le revenu fiscal moyen des ménages grenoblois est plus faible que celui de la Métro et de l'Isère. Pour autant, si l’on compare avec un panel de villes comparables, le constat est très différent puisque les ménages grenoblois ont un des revenus parmi les plus hauts, ce qui va de pair avec la spécialisation du tissu économique et le profil sociodémographique des Grenoblois. Pour autant, les écarts de revenus entre Grenoblois sont très forts selon l’âge, la situation familiale, le statut d’occupation du logement et le lieu d’habitation. Un avant-après 2008… pas pour tout le monde Le revenu fiscal moyen des ménages grenoblois augmente depuis 2004. Il faut noter une rupture dans cette tendance entre 2008 et 2009 avec une baisse des revenus (- 0,1%), démontrant les effets de la crise économique. Depuis, si les revenus progressent à nouveau, c’est à un rythme plus faible (+3,5% par an entre 2004 et 2008, contre 1,3% par an entre 2008 et 2011). Il y a bien eu un avant-après 2008, mais tous les Grenoblois n’ont pas été affectés de la même façon par la crise économique. Un taux de pauvreté parmi les plus faibles des villes de comparaison Même si Grenoble compte une part importante des personnes en difficulté de l’agglomération, le taux de pauvreté1 à Grenoble reste faible. D’après le bureau d’études Compas, il est de 18% à Grenoble, ce qui la classe à la 67e place des 100 plus grandes villes de France. On n’assiste pas à une hausse nouvelle et importante de la pauvreté depuis la dernière crise économique. En effet le nombre d'allocataires de la CAF à bas revenus a augmenté de 1,8% par an depuis 2008 mais il retrouve le même niveau qu’en 2007. Par contre, le profil des ménages en difficulté a changé : davantage de chômeurs en fin de droit, de ménages en emploi ou de jeunes. De plus, au-delà du faible niveau de ressources, c’est l’irrégularité des ressources qui engendre des difficultés de gestion budgétaire pour les ménages. Les personnes dans ces situations résident principalement dans le secteur 2 puis le secteur 6. 1 Le taux de pauvreté, calculé à Grenoble par le Compas, correspond au pourcentage de ménages qui perçoivent moins de 60% du revenu médian national (pour lequel la moitié de la population dispose de ressources supérieures et l’autre inférieures, après impôts directs et prestations sociales). Le seuil de pauvreté est de 977 € en 2011. 38 Chiffres clés extraits de l’ABS 2013 Revenu moyen des ménages : 31 900 € par an (+ 2,5 % par an depuis 2004) Rapport interdécile (écart de revenu entre les 10% les plus riches et les plus pauvres) : 8,3 Taux de pauvreté : 18% (source Compas) 26 067 personnes à bas revenus, connues de la Caisse d’allocations familiales, en 2012 (+ 2,3 % par an depuis 2008) soit 20% des Grenoblois âgés de moins de 65 ans 6 389 allocataires du RSA en 2012 (+ 5% depuis 2011) 39 TENDANCES 2013 Le CCAS de la Ville de Grenoble, au-delà d’une action sociale se traduisant soit par des aides financières directes aux personnes isolées ou ménages sans enfant mineur sur étude de dossier (aides sociales facultatives), soit par la mise en œuvre de grilles tarifaires pour soutenir les familles (Aides aux vacances, Allocation Municipale d’Habitation), a renforcé sa politique d’intervention sociale en construisant des réponses aux difficultés des grenoblois par la structuration de plateformes en lien avec des thématiques liées à la précarité des ressources, comme la gestion du budget (plateforme budgétaire), le coût du logement (précarité énergétique), l’enjeu de la mobilité (plateforme mobilité). Ces plateformes fonctionnent sur un principe de centralisation des sollicitations des ménages : lieu d’accueil identifié, numéro d’appel unique, une communication grand public dédiée. Leurs axes d’intervention sont basés sur un principe d’efficacité : simplifier les démarches, apporter des conseils et des informations, promouvoir l’accès aux droits, et enfin accompagner (pour une durée adaptée au besoin des personnes) et former (accès à des stages ou organisation d’informations collectives), Chaque dispositif a été réfléchi pour permettre une intervention des services dans une réelle complémentarité avec les professionnels d’autres secteurs ou institutions accompagnant les ménages, ce qui requiert une spécialisation et une expertise renforcée des agents. Ces plateformes sont d’ailleurs de plus en plus identifiées comme des lieux ressources pour des professionnels en recherche d’informations sur ces thématiques. Cette évolution de l’intervention du CCAS en matière de prévention et de la lutte contre la précarité a justifié la création d’un service à part entière, le Pôle Inclusion Financière, qui regroupe les dispositifs Microcrédit personnel, de lutte contre la Précarité Énergétique et de conseil budgétaire, a été créé aux côtés du service d’Aide Sociale Facultative. Après plusieurs années d’expérimentation de ces dispositifs, l’année 2014 sera consacrée à adapter les outils mis en place, à développer les partenariats, à renforcer les équipes pour répondre aux sollicitations croissantes ou encore à initier de nouvelles collaborations, pour une réponse encore plus ajustée aux besoins des grenoblois. 40 AIDE SOCIALE FACULTATIVE Les aides de la Commission Permanente Les aides sociales facultatives du CCAS de la Ville de Grenoble s'adressent aux personnes isolées et ménages sans enfant. Accordées sous forme de subventions (espèces ou chèques d'accompagnement personnalisé) ou de prêts, elles sont destinées à apporter une aide financière pour l'alimentation, le logement, l'énergie, la santé, la formation, le transport… Sous l'autorité de la Commission Permanente du CCAS, les dossiers sont instruits majoritairement dans le cadre d'une instruction rapide (24 heures pour les aides alimentaires ou dont le montant est inférieur à 160 €) et pour partie en commission mensuelle (dossiers complexes ou dont le montant sollicité dépasse 160 €). Aides ponctuelles ou mensuelles 2011 2012 Nombre ménages demandeurs * 2 219 2135 Nombre ménages aidés* 1 931 1842 Nombre d'études de dossiers** 2 921 3224 Total accordé* 484 820 € 508 237 € Montant moyen accordé / ménage * 251 € 276 € *cumul des bénéficiaires de toutes aides de la CP, y compris pour bons de transport ** Données concernant les dossiers soumis à la CP uniquement 2013 2242 1955 3827 639 380€ 327 € Répartition du montant des aides (en %) 2011 2012 2013 Alimentation 73 74 75 Logement 13 14 15,5 Transport - Insertion 1 1 0,5 Autres (santé, etc.) 13 11 8 TOTAL 100 100 100 ” Les nouveaux demandeurs représentent 41% des ménages aidés. Soit plus de 850 nouveaux ménages, nombre équivalent à celui de 2012. A contrario, le nombre de ménages demandeurs depuis plus de 1 an a augmenté de 12% entre 2012 et 2013. Ces données intègrent à la fois les aides allouées par la commission mensuelle, ou dans le cadre d'une instruction rapide, mais également les bénéficiaires et le budget relatifs aux bons de transport délivrés directement par des services instructeurs. Il est à noter que les aides sociales facultatives (hors bons de transport) sont passées de 441 000 € en 2011 à 497 000 € en 2012, puis à 627 710€ en 2013. Les bons de transport sont pour leur part restés stables (après avoir diminué de façon notoire entre 2011 et 2012 en raison d'une modification de la procédure d'attribution). En 2013, l’augmentation du nombre de demandeurs au titre de l’aide sociale facultative s’est encore accru (+ 14,8 % entre 2011 et 2013). Ainsi 1803 ménages ont été aidés en 2013 (1674 ménages en 2012, et 1532 en 2011). Parallèlement le nombre de bénéficiaires d’un bon de transport est resté stable par rapport à 2012 (152 en 2013, 168 en 2012 contre 399 en 2011). 41 L'aide aux vacances Ce dispositif permet d'aider les familles à faibles ressources à financer les loisirs de leurs enfants (accueil en centre de loisirs et séjours avec hébergement : mini-camps de 4/5 jours ou colonies). Les familles peuvent bénéficier de l'aide aux vacances durant la période estivale mais aussi pendant les petites vacances scolaires (hors période de Noël). Modalités : Depuis 2010, les familles bénéficient de 35 jours aidés au lieu de 30 les années précédentes afin de permettre aux familles, avec l’élargissement à l’ensemble des périodes de vacances scolaires (sauf celle de fin d’année), de pouvoir solliciter l’aide du CCAS sur l’ensemble de l’année scolaire ; la participation financière journalière du CCAS est définie en fonction du type de séjour et du quotient familial de la famille. Aides aux vacances 2011 2012 Nombre d'enfants 3 348 3 308 Journées - enfants 47 683 47 733 Familles 2 141 2 120 Dépenses engagées 360 681€ 344 835 € Aide moyenne/journée 7,56 € 7,22 € 2013 3 357 48 044 2 105 338 895 € 7,05 € Les aides du CCAS bénéficient aux quotients familiaux les plus bas, qui s'orientent sur les centres de loisirs à la journée et peu vers les séjours plus coûteux : • 57,8 % des sommes ont été versées au profit des ménages dont le quotient est inférieur à 415 € • 14,1 % des sommes ont été versées pour les quotients au-dessus de 630 € Les enfants qui ont bénéficié d'une aide se répartissent comme suit : • 2 475 (73,7%) en centre de loisirs, sans hébergement • 412 (12,3%) en accueil avec hébergement • 470 (14%) combinant les deux types Le nombre d'enfants bénéficiaires a augmenté de 1,5 % (soit un nombre d’enfants équivalent à celui de 2011 suite à une diminution de 1,2% entre 2011 et 2012) alors que le montant des aides allouées a diminué de 1,7% (soit une diminution de 5,8% entre 2011 et 2013). 42 L'allocation municipale d'habitation (AMH) L'Allocation Municipale d'Habitation lancée en 2009, en partenariat avec la CAF de l'Isère, avait pour objectif de soutenir les familles et les jeunes, répondant à des critères de RAV plafonds (restes à vivre), logés dans le parc privé. Cette expérimentation, soutenue à son lancement par la Direction Générale de la Cohésion Sociale (DGCS) dans le cadre d'un appel à projet du Haut Commissariat aux Solidarités Actives, a été prolongée en 2010 et 2011 en ciblant uniquement les familles suite à l'évaluation réalisée par le CREDOC. Elle a été pérennisée en 2012. Les enjeux de l'AMH sont de : • Diminuer le taux d'effort pour le logement, de familles à faible niveau de vie, n'ayant pas accès à un logement social, • Améliorer le niveau de vie de familles durablement en situation financière précaire, après déduction des charges de logement, • Mettre en œuvre une politique redistributive, innovante au niveau local. Cette allocation atteint bien des ménages en situation de pauvreté : 62 % des interrogés par le CREDOC estiment être en situation de pauvreté, le nombre de ménages ayant un revenu par unité de consommation supérieur au seuil de pauvreté est très marginal, 75 % des ménages sont des familles monoparentales. Allocation municipale d'habitation (AMH) 2010 Type de ménage Montant mensuel de l’aide Familles, RAV 100 euros <150 euros Familles, RAV de 150 à 300 80 euros euros Familles, RAV entre 300 et 500 40 euros euros Total annuel 2011 nombre de ménages bénéficiaires 24 31 75 69 242 176 341 276 2012 Type de ménage Montant mensuel de l’aide Familles, RAV 100 euros <200 euros Familles, RAV de 200 à 400 75 euros euros Familles, RAV de 400 euros à 50 euros 500 euros Total annuel 2013 nombre de ménages bénéficiaires 54 47 163 163 94 92 311 302 * RAV (reste à vivre) = ressources du ménage – charges logement / unités de consommation du ménage 43 POLE INCLUSION FINANCIERE Le microcrédit personnel (MCP) L’objectif est de rendre accessible un crédit responsable à tous les grenoblois qui ont besoin d'un crédit adapté, mais qui actuellement en sont exclus ou sont contraints de s’orienter vers des solutions de remplacement chères et dangereuses (par exemple le cumul de crédits renouvelables). Le dispositif de microcrédit personnel (MCP) a été lancé en mai 2009 en partenariat avec le Crédit Municipal de Lyon et dans le cadre des dispositions retenues par le Fonds de Cohésion Sociale par convention avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Le CCAS de la Ville de Grenoble a conventionné avec la Banque Postale en 2011. Le CCAS a mis en place une plateforme téléphonique en charge de la primo-évaluation de la demande et d'une orientation vers une réponse plus adaptée si elle existe. Ce dispositif permet de fait d'accueillir et accompagner un nouveau public connaissant peu les Maisons des habitants et les services sociaux. L'instruction des demandes de microcrédit est réalisée par les Conseillères en Economie Sociale et Familiale (CESF) du Pôle Inclusion Financière lors de permanences assurées dans les Maisons des Habitants. À noter que les CESF qui instruisent ces demandes ont une expertise forte sur les questions budgétaires et financières et peuvent repérer des situations qui relèvent d’un accompagnement à la gestion du budget. Critères d’éligibilité : avoir plus de 18 ans, avoir une capacité de remboursement adaptée au prêt demandé, ne pas être éligible à un crédit à la consommation amortissable, avoir un projet concourant à l’insertion sociale ou professionnelle de l’emprunteur : mobilité, formation, logement, santé. Le microcrédit exclut le rachat de dettes ou de crédits. Caractéristiques : montant : de 300 € à 3 000 €, durée de remboursement : 6 à 36 mois. Avec des différences à noter selon le partenaire bancaire : • Crédit Municipal de Lyon : prêt affecté, taux d’intérêt (TAEG) : 4, 5 % • La Banque Postale : prêt non affecté, taux d’intérêt (TAEG) : 4, 2 % Activité du dispositif 2011 Nombre d'appels 302 RDV programmés 221 Dossiers constitués par les CESF 63 Dossiers transmis à la Banque 28 Prêts octroyés 17 2012 288 174 48 28 20 2013 363 243 31 16 13 ” Depuis 2009, 159 MCP ont été octroyés; la moitié des prêts permettant le financement d'un projet lié aux besoins de mobilité. Le deuxième motif de prêt est le logement. 44 L'accompagnement budgétaire Le développement du Microcrédit Personnel a mis en évidence des problématiques de gestion budgétaire et d’endettement au sein de la population, qui requièrent des réponses en termes de conseils et d’accompagnement. C'est pourquoi, souhaitant poursuivre sa démarche de lutte contre le malendettement, le CCAS de la Ville de Grenoble a créé un point d’accueil gratuit, professionnalisé et accessible sans aucun critère ou condition, pour les personnes rencontrant des difficultés budgétaires. Ce point d'accueil est également un lieu ressources pour les professionnels. Depuis 2011, plus de 650 personnes ont été reçues par la plateforme budget. Depuis 2013, ce dispositif est porté par le Pôle Inclusion Financière. Il est constitué de quatre Conseillers en Economie Sociale et Familiale qui reçoivent les usagers pour leur apporter des solutions concrètes au regard de leur situation financière. Caractéristiques du public ayant pris contact avec la plateforme budget en 2013 Typologie du public 58% de femmes Logement Locataires: 75% dont 50% en impayés 66% de personnes seules Propriétaires: 8% 29% de personnes en activité Prescripteurs - Plateforme MCP : 6% Sectorisation - secteur 6 : 31% - Service Social Personnes Agées du CCAS : 12% - secteur 5 : 18% - secteur 2 : 14% - Polyvalence de secteur du CGI : 15% - secteur 4 : 13% 23% de personnes en retraite - Bouche à oreille : 7% - secteur 3 : 12% 16% bénéficiaires du RSA - Communication (plaquette): 8% - secteur 1 : 10% 60% d'allocataires CAF - La Banque Postale : 12% 9% ont moins de 26 ans - Divers : 40% 60% entre 26 et 60 ans 55% de personnes bénéficient d'un suivi social 45 La précarité énergétique Le CCAS de la Ville de Grenoble a mis en place fin 2012 un dispositif global de lutte contre la précarité énergétique. Celui-ci intervient à trois niveaux : l'observation sociale, qui vient alimenter les données du Programme d’Intérêt Général « mal logement » porté par le Conseil Général de l'Isère la plateforme partenariale pour détecter les publics et traiter les situations (accompagnement des usagers) le fonds d'aide pour soutenir un ménage (exemple : réalisation de travaux pour faire des économies d’énergie) La plateforme s'adresse à tous les Grenoblois en situation de précarité énergétique, locataires (parc privé ou parc public), ou propriétaires occupants. Les personnes sont détectées par un professionnel de l’action sociale qui les oriente vers le CCAS. Elles sont ensuite reçues par un binôme spécialisé (juriste de l’Agence Départementale d’Information sur le Logement et conseiller en économie sociale et familiale du pôle Inclusion Financière) afin de réaliser un diagnostic de leur situation et déterminer un plan d’action. Les dossiers sont ensuite suivis dans le cadre d’une commission mutlipartenariale (Conseil Général, PACT38, Adil, CAF de l’Isère…). Des diagnostics sociotechniques à domicile peuvent êtres préconisés. Ils sont réalisés par l’intermédiaire du dispositif Soleni (réalisation de diagnostics sociotechniques ayant pour objectifs d’apporter des conseils en matière de maitrise de l’énergie, d’assurer la pose de petit matériel économe, de réaliser des travaux de confort thermique) de l’association ULISSE38 (union de structures qui œuvrent pour l’insertion de personnes mises en difficulté par le non emploi) et financés par le CCAS de la Ville de Grenoble. Depuis le démarrage de la plateforme, 200 personnes ont fait l’objet d’un entretien dans le cadre des permanences précarité énergétique. Les constats réalisés auprès des usagers font apparaître les éléments suivants : Profil des bénéficiaires : un public largement féminin (69%), composé d’adultes âgés de 26-59 ans (71%), dont 68% de personnes seules. - Une présence importante de familles monoparentales - Une majorité d’inactifs : invalidité, retraite et de chômeurs - 30% des personnes sont en activité (salariés, travailleurs indépendants) Situation au regard du logement et du mode de chauffage : des ménages en appartement et principalement locataires (89%). Des logements de surfaces plutôt grandes (46% de plus de 60m2) ; 48% sont des T3 ou plus. Un mode de chauffage surtout individuel : individuel gaz (47%) puis électrique (32%). Les formes de précarité énergétique : la moitié des personnes cumulent des difficultés liées au ressenti (inconfort thermique), au bâti (état des fenêtres, problèmes d’isolation, de courants d’air…) et de consommation, ce qui occasionne soit une limitation de chauffage (à 54%) et de nombreux impayés GEG (53%). 46 LA PLATEFORME MOBILITÉ EMPLOI La Plateforme mobilité-emploi est un projet porté par la Métro, mis en œuvre par le CCAS de la Ville de Grenoble et financé par la Région Rhône Alpes, l'Europe, la Métro et le CCAS. Ce dispositif a pour origine une action du CCAS "En route vers le permis". Elle a vocation à intervenir à l'échelle du territoire de l'agglomération. Son offre de services intervient en complémentarité avec l'intervention de l'Auto-école Citoyenne (auto école sociale portée par une association loi 1901), ouverte au public sur autorisation de la Préfecture en février 2012. Objectifs de la plateforme : Former et accompagner les usagers à une autonomie dans leur déplacement, afin de faciliter leur insertion sociale et/ou professionnelle. Ce qui se traduit par : • • • Lever les freins de l'accès à l'emploi et à la formation liés à la mobilité. Permettre une approche relevant à la fois d'une action de conseil mais aussi d'une action d'accompagnement dans la durée. Développer en complémentarité de la "Station mobile" (regroupement des moyens opérationnels des instances organisatrices des transports de l’agglomération grenobloise, porté par la Métro), une offre cohérente et adaptée pour l'autonomie des déplacements des habitants, en priorité des quartiers prioritaires et/ou en insertion professionnelle. Les prestations proposées actuellement sont : • • des informations sur la préparation du permis de conduire : coût, temps, aide financière. des formations sur l'usage des transports en commun et des différents modes "doux" de déplacement, lecture de plan, billettiques ; l'apprentissage du vélo; les cours de code ; des cours de français adapté au code de la route avec l'association Confédération Syndicale des Familles ; la petite mécanique automobile ; la sécurité routière ; la gestion du stress… 47 Bilan de l'activité 2013 : Contacts / Inscriptions 1107 personnes orientées (dont 10 % grâce au bouche à oreille) 736 personnes inscrites Typologie du public 58 % des inscrits sont des femmes. 52 % des inscrits ont entre 31 et 50 ans. Origine géographique : - 50 % de Grenoble - 50 % du reste de l'agglomération Prestations réalisées 413 personnes ont bénéficié d'un bilan mobilité (soit 4 séances de diagnostic). 72 demi-journées de formation à la mobilité ont été proposées Les objectifs du bilan mobilité sont : • de déterminer les connaissances acquises et celles à acquérir. • d'évaluer les capacités à se mobiliser, d'apprentissage, d'organisation. Les thèmes du bilan mobilité proposés sont de l'ordre de 4 : • Axe 1 - Expériences : « ses représentations de la mobilité ». Déterminer les savoirs de base (lire, écrire, compter) • Axe 2 - Réglementation : « les représentations de la réglementation, de la sécurité routière ». Explorer et comprendre pourquoi les règles du partage de la route existent. • Axe 3 - Les freins à la mobilité : « ses propres freins à la mobilité ». Les aptitudes psychosensorielles. Ses perceptions de l'espace • Axe 4 - Itinéraires et déplacements : « explorer ses connaissances et son savoir-faire en lecture de carte, de plan ». Évaluer ses connaissances des offres de service du territoire et expériences des modes de transport. 48 DIRECTION DES ETABLISSEMENTS D'HEBERGEMENT 04 Centre d'Accueil Intercommunal La Boussole Lits Halte Soins Santé CHRS Henri Tarze POLITIQUE D'INSERTION SOCIALE ET DE LUTTE CONTRE L'EXCLUSION SOCIALE DIRECTION DE L'INTERVENTION ET DE L'OBSERVATION SOCIALE Direction Adjointe URGENCE ET PRECARITE SOCIALES Service Intercommunal d’Accueil (SIA) Pôle Hébergement Orientation Insertion (POHI) Service d'Accompagnement Temporaire vers l'Insertion (SATIS) Élection de domicile Dispositif hôtelier 49 DONNEES DE L'OBSERVATION SOCIALE Des situations de mal-logement qui se multiplient Le mal-logement recouvre des situations parfois visibles, parfois invisibles, et est à remettre dans un contexte de coûts du logement élevés et de budgets contraints pour les ménages. À Grenoble, des personnes vivent dans des squats, des campements de fortune ou d’autres formes d’habitat très précaires (tente, sous-sol de gare, parkings…). De plus, environ 4 000 personnes sont hébergées gratuitement par la famille ou encore des amis. Il s’agit d’une forme de mal-logement en développement, souvent la seule solution pour des ménages qui ont des difficultés à se loger comme les jeunes adultes, les primo-arrivants sur le territoire ou encore les foyers monoparentaux. Jeunes, familles et migrants : des publics de plus en plus présents chaque année Année après année, on constate une diversification du public en difficulté de logement. Les personnes seules restent majoritaires dans les dispositifs d’hébergement, mais il faut dorénavant compter sur une part importante de familles avec enfants. Il s’agit principalement de familles de droit commun expulsées de leur logement, de femmes victimes de violence ou de demandeurs d'asile. Autre fait notable, les dispositifs d'hébergement et d'accompagnement prennent en charge une population importante de migrants composée de Roms de l'Union européenne, de demandeurs d'asile ou encore de personnes appelées "les droits minorés". Cela s'explique par la centralisation administrative des demandes d'asile à Grenoble et à Lyon pour l’ensemble de la Région. Quant aux jeunes, une étude sur la situation de ceux qui ont fréquenté les structures et dispositifs Accueil Hébergement Insertion montre l’importance des ruptures familiales comme cause principale de leur difficulté. Des refus de propositions d’hébergement en hausse L’hébergement d’urgence et d’insertion fait face à un manque de places alors que les demandes sont croissantes. Toutefois, une autre tendance se cache derrière cette situation connue : de plus en plus de ménages abandonnent ou refusent les propositions qui leur sont faites. C’est le cas de personnes qui n’appellent plus le 115 mais qui restent dans la rue ou dans d'autres conditions précaires. C’est le cas également de demandeurs d’hébergement d’insertion qui refusent les propositions faites par le POHI. Les motifs de refus les plus courants sont les délais d'attente trop longs, les prix considérés comme trop élevés, la situation géographique ou la caractéristique du logement. Chiffres clés extraits de l’ABS 2013 4 000 personnes sont hébergées par des tiers 670 Roms recensés dans l'agglomération par l'association Roms Action en janvier 2013 35 215 appels au 115 en Isère en 2012 31 786 bénéficiaires d’une aide au logement de la CAF, dont 63% résidant dans le parc locatif privé 50 4.1 TENDANCES 2013 RELATIVES À L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL Pour les services : Jusqu’en septembre 2013, le Pôle Orientation Hébergement Insertion (POHI) de l'agglomération grenobloise a mis en place les préconisations retenues en Comité de Pilotage Politique relatives au fonctionnement du rapprochement offre/demande d’hébergement. A partir de septembre 2013, le travail s’est orienté vers le rapprochement entre les dispositifs d’hébergement et ceux du logement ordinaire dans l’optique de créer des passerelles opérationnelles entre les deux. Pour opérationnaliser cette orientation, un travail a aussi été engagé sur la formalisation des critères et du processus de décision appliqués dans les instances décisionnelles partenariales. Le Service Intercommunal d'Accueil (SIA) a fonctionné sur la même base qu’en 2012. L'étude sur la répartition de la prise en charge de l'accompagnement social des publics entre les institutions a été reportée à l'année 2014 et inscrite dans le cadre de la réécriture du Plan départemental pour le logement et l’hébergement des plus défavorisés en Isère 2014/2020 (PALHDI, anciennement PALDI). Le Dispositif d'Insertion par le Travail et le Logement à destination des Roms de l'Union Européenne a abouti au relogement de 3 familles. Cette expérimentation a servi de base pour répondre fin février 2013 à l’appel à projet de la Délégation interministérielle à l'hébergement et à l'accès au logement des personnes sans abri ou mal logées (DIHAL) concernant la mise en place d’une Maitrise d’Œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) d’agglomération pour diminuer l’habitat précaire des publics spécifiques et accompagner la fermeture des campements illicites. La mise en place officielle de la MOUS a eu lieu le 16 décembre 2013. Sont à souligner ici : une augmentation du nombre de squats dans l’agglomération (12 fin 2012, 22 fin 2013) et, en novembre 2013, l’ouverture d’un campement sur le site Allibert/rue Esmonin pour accueillir une soixantaine de personnes. Le Dispositif Hôtelier a atteint un nouveau record de personnes hébergées en janvier 2013. Le Conseil général de l'Isère a informé le CCAS qu’il cessait son engagement financier au 16 février. L’année s’est écoulée dans les allers retours entre le CCAS, le CGI, l’Etat local et l’Etat national pour finalement garantir les financements nécessaires pour l’année en novembre 2013. Le problème du financement 2014 se reposera donc de nouveau. Le dispositif de domiciliation connait, cette année encore, une augmentation des demandes. L’Etat (Préfecture) reste sourd à la demande d’une réunion de l’ensemble des acteurs concernés pour essayer de mieux organiser cette demande tout en sachant que les associations qui proposaient des « boites aux lettres » de dépannage cessent ce service les unes après les autres. Pour les publics : Augmentation continue des populations déboutées de la Demande d'Asile*, qui sont de fait en demande d'hébergement, de nourriture, d'hygiène et de soins. La moitié des personnes sont des enfants. Augmentation au SATIS des demandes issues d'un nouveau public, les "primo-arrivants" en situation de "travailleur pauvre". * En 2013, la demande de protection internationale en France est en hausse pour la sixième année consécutive avec 66 251 demandes enregistrées. 51 SERVICE INTERCOMMUNAL D'ACCUEIL (SIA) Depuis novembre 2011, le Service Intercommunal d'Accueil (SIA) a remplacé le dispositif d'accueil de l'ancien Pôle d'Accueil et d'Orientation (PAO). Ses missions demeurent les mêmes : permettre aux demandeurs non accompagnés d'enfants et sans référent social de demander une domiciliation au CCAS de la Ville de Grenoble pour pouvoir bénéficier d'ouverture de droits permettre aux demandeurs non accompagnés d'enfants et sans référent social de pouvoir bénéficier d'un accompagnement social NOTA BENE : la répartition des demandeurs par catégorie d'âge n'a pas évoluée. Seules sont concernées les personnes de plus de 25 ans. C'est en effet, le Point Accueil Jeunes de l'Association RÉgionale Pour l’Insertion (AREPI) qui est chargé de l'accompagnement social des jeunes de 18 à 25 ans en lien avec le Conseil général de l'Isère. Le service ne reçoit pas les demandeurs d'asile qui sont orientés par tous les partenaires vers la Plateforme des Demandeurs d'Asile gérée par l’Association La Relève. La commission qui permet de prendre une décision à la suite de l'examen du dossier du demandeur, a été renommée en Commission Inter communale Inter partenariale (CII). Elle est composée des représentants du SATIS, du SIA et du SALTO (Service d'accompagnement au logement transitoire). demandes acceptée refusée en attente d'information demandes d'élection de domicile 2011 2012 75 90 53 82 4 8 18 0 demandes de référent social 2011 2012 393 demandes 469 319 orientation vers référent social 372 32 refus d'orientation social 57 maintien de suivi social 12 42 attente d'informations 28 Total de l’ensemble 468 559 des demandes 2013 138 132 5 1 2013 465 359 45 15 46 (dont 2 en concertation) ” 138 ménages ont demandé une élection de domicile : 132 ménages ont bénéficié d'un accord soit 96% des demandeurs. 465 ménages ont demandé à avoir un accompagnement social en 2013 : 374 ménages en ont bénéficié soit 80% des demandeurs. En tout, cela représente 603 ménages en 2013 contre 559 en 2012. Autant d’indicateurs de l’augmentation de la précarité… 603 52 POLE HEBERGEMENT ORIENTATION INSERTION (POHI) Dans le cadre de la politique du "Logement d'abord", la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS), le Conseil général de l'Isère (CGI), la communauté d'Agglomération Grenoble Alpes Métropole (la METRO) et le CCAS de la Ville de Grenoble se sont mobilisés pour mettre en place une déclinaison du Service Intégré d’Accueil et d’Orientation départemental (SIAO) pour le territoire de l’agglomération grenobloise : une instance de pilotage locale a été mise en place, l’IPL (Instance de Pilotage Local), et un nouveau service de centralisation de la demande d’hébergements d’insertion et de logements adaptés a été créé, le POHI (Pôle Orientation Hébergement Insertion). Le CCAS de la Ville de Grenoble en est l’opérateur. L'étude de toute demande d'hébergement débute en Commission Partenariale d'Orientation (CPO), qui valide ou non cette demande et l'oriente vers un des quatre segments de l’offre d'hébergement ou de logement adapté. Depuis septembre 2013, cette offre est en effet segmentée en quatre parties appelées coordination A, B, C et D : les C.H.R.S. (Centre d'Hébergement de Réinsertion Sociale) qui regroupent toute l'offre des CHRS d'insertion et de stabilisation (Coordination A) les Résidences Sociales qui regroupent l'offre des résidences sociales et l'intermédiation locative (Coordination B) les Maisons Relais (Coordination C) Le lien direct avec les instances du logement BALD/DALO, CLH, Logements d’attente (Coordination D) ” demandes adressées au POHI Nombre de demandes enregistrées Nombre de ménages différents Nombre de demandes refusées en CPO Nombre de demandes en attente de traitement en CPO au 31/12 Nombre de demandes clôturées par le prescripteur avant orientation en coordination Demandes orientées sur l’une des quatre coordinations Demandes orientées sur des unités d’habitation Entrées effectives en hébergement ou logement accompagné 2012 1589 1349 147 54 38 2013 1430 1133 175 10 112 1356* 732 531 1184 696 525 Suite à cette centralisation des demandes liées à l’insertion nous commençons à observer des tendances générales dont nous nous appliquerons en 2014 à comprendre les mécanismes : 1/6 des demandes sont abandonnées dans les 3 premiers mois, 1/3 des demandes patientent en liste d’attente plus de 6 mois, 1/3 des demandes orientées sur l’une des quatre coordinations ou sur des unités d’habitation aboutissent à une entrée effective en hébergement ou logement accompagné. 53 SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT TEMPORAIRE VERS L'INSERTION SOCIALE (S.A.T.I.S.) Le SATIS est décomposé depuis 2011 en : Service d'Accompagnement Social de Catégorie (ASC) Service d'Accompagnement Vers et Dans le Logement (AVDL) Service du Dispositif Hôtelier (DH) Dispositifs d’Interventions Spécifiques (IS) en direction des populations de la "rue" comprenant la « Maraude et intervention CCAS » et la « MOUS* d’agglomération » Service d'Accompagnement Social de Catégorie (ASC) Le SATIS – ASC a pour mission l'accompagnement social global des personnes de plus de 25 ans, isolées ou en couple, sans enfant accompagnant, et sans référent social. Ces personnes sont orientées par le Service Intercommunal d'Accueil (SIA). Le travail entrepris avec les personnes vise dans un premier temps à recouvrer leurs droits (RSA, CMU, DALO…), puis dans un deuxième temps, pour chaque ménage, le travailleur social met en place un projet d'insertion global visant à stabiliser les personnes dans un "chez eux". Ce public en grande précarité a souvent des difficultés pour exprimer ses besoins ce qui rend leurs démarches encore plus longues et complexes. L'accompagnateur est aussi mandaté pour un travail "d'aller vers" au contact des populations connues par le SATIS, mais vivant dans des conditions d'extrême précarité (tentes, grottes de la Bastille, caravanes). L’évolution des publics au SATIS – ASC depuis ces dernières années se confirme encore cette année : un bloc de plus âgés qui s’installe progressivement dans l’exclusion et la précarité un bloc plus jeune, issu de la crise de 2008 Situation familiale (personnes) dont les perspectives de réinsertion 2011 2012 2013 s’amenuisent au fil des ans – chômage en augmentation, moins d’accès aux places Célibataire 195 239 249 d’hébergement, diminution des aides Divorcé sociales. 61 57 68 un bloc issu de l’UE et hors UE, dont l’accès à la totalité des droits se fait très progressivement et pour lesquels l’apprentissage du français est un vrai enjeu. *MOUS : Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale Marié 24 25 30 Séparé Vie maritale Veuvage 40 61 74 02 7 9 04 4 3 326 393 433 Total ” 185 nouveaux ménages ont bénéficié d'un accompagnement contre 207 en 2012. 139 (contre 84 en 2012) ménages sortant ont pu intégrer soit un logement soit un hébergement d'insertion. Sur les 59 personnes logées, 26 le sont dans du logement privé. 36 ménages ont quitté le service sans laisser d’adresse ce qui ne permet pas de finaliser les différentes démarches vers le logement 54 Service d'accompagnement vers et dans le logement (AVDL) Le service AVDL est assuré au sein du SATIS depuis 2009 par une Conseillère en Economie Sociale et Familiale à plein temps. La circulaire du 9 juillet 2010 a permis de renforcer l’accompagnement professionnel auprès du public le plus défavorisé dans l'accès au logement privé ou public. Depuis 2012, la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) gère et met en œuvre localement ce dispositif par le biais de onze opérateurs AVDL, dont le CCAS, qui interviennent sur l'Isère : le dispositif AVDL est mieux encadré et les missions de l'opérateur sont clairement définies et contractualisées. Le nombre du suivi pour 1 ETP a été fixé à 12 ménages pour tous les opérateurs. La particularité de ce dispositif est de fournir un accompagnement social dans un logement, sans passer par "la case hébergement". Accompagnement social dans un logement 2011 2012 Nombre total de mesures accordées 15 personnes 13 personnes Accompagnement en file active Accompagnement dans les démarches 11 personnes 4 personnes liées à la recherche d'un logement Relogement de la personne dans le 7 personnes 4 personnes parc privé Relogement de la personne dans le 5 personnes parc public Relogement vers un logement adapté Accompagnement spécifique 6 personnes - 2013 9 personnes ” 9 personnes dont 1 première mesure Sur les 9 personnes accompagnées en 2013 (8 hommes et 1 femme), 8 sont des renouvellements dont l’accompagnement a débuté en 2012. 4 personnes 5 personnes 3 personnes 3 personnes 1 personne 1 personne 7 mesures ont été terminées en 2013 dont 5 qui ont duré entre 18 et 24 mois. L’objectif de l’AVDL étant de permettre à la personne d’acquérir une autonomie dans son logement, l’accompagner dans cette démarche peut en effet prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. 55 Dispositif Hôtelier (DH) Le Dispositif Hôtelier réalise depuis 1998 les prises en charge en urgence de familles dépourvues d'autres réponses immédiates en matière de logement ou d'hébergement. Il est complémentaire à la gestion de l'hébergement d'urgence lorsque toutes les autres structures ou dispositifs sont saturés : Le Conseil général de l'Isère a changé ses critères d’admission au 16 février 2013 : mère avec enfant de moins de 3 ans et si danger avéré pour l’enfant. En outre, il a demandé à l’Etat de prendre en charge tous les autres ménages au titre de sa compétence Demandeur d’Asile et Solidarité Nationale et a averti le CCAS qu’il ne serait plus opérateur pour son compte après le 31/12/2013. L’Etat qui ne prenait en charge que quelques primo-arrivants de la Demande d’Asile et que quelques isolés (soit une soixantaine de personne), s’est retrouvé avec 640 personnes en plus sans les financements correspondants. L’année 2013 a été très affectée par ces évolutions qui requièrent de nouvelles orientations de prise en charge des ménages concernés, sous contraintes financières. La possibilité d’un relai financier de l’Etat ne nous est parvenue qu’en novembre 2013. Durée des séjours dans le Dispositif Hôtelier Durée des séjours 2011 2012 2013 Moins de 3 mois 25 % 15 % 7,14% De 3 à 6 mois 15 % 22 % 5,19% De 6 à 12 mois 27 % 21 % 7,14% Plus d'1 an 33 % 43 % *80,82% ” Les situations administratives complexes des hébergés à l'hôtel, très majoritaires, ont des durées de séjour de plus en plus longue. * 40,91 % entre 1 et 2 ans et 39,61 % plus de 2 ans Répartition par type de situation administrative dans le Dispositif Hôtelier Situation administrative fin 2011 fin 2012 fin 2013 Droit Commun 10 % 9,05 % 17 % Situation Administratives Complexes 80 % 86,43 % 83% Demandeurs d'Asile 10 % 4,52 % 0% A la demande de l’Etat, nous avons commencé à réorganiser les procédures d’admission et de séjour dans ce dispositif et nous avons débuté un travail sur les situations individuelles des ménages d’un point de vue administratif et social en vue de faire baisser les durées de prise en charge. 56 Dispositif d'Intervention Spécifique La Maraude et les interventions CCAS Cette activité consiste à aller au devant des personnes qui se trouvent dans des situations d'habitat précaire (squats, campements, caravanes, véhicules, rue et autres) pour : créer un lien permanent avec ces personnes, veiller à leur état sanitaire et social, proposer des orientations vers des solutions d'urgence plus adaptées, notamment une prise en charge par le CHRS la Boussole pour les publics relevant de ce type d'hébergement, proposer aux ménages de plus de 25 ans non accompagnés d'enfant(s) de se rendre au Service Intercommunal d'Accueil pour un suivi SATIS, intervenir à la demande de la direction du CCAS sur des situations individuelles ou collectives, participer à toutes les actions mises en place par le CCAS en direction des populations en grande difficulté. 3 Maraudes régulières de jour sont programmées par semaine. ” La majeure partie de ces actions va intégrer la MOUS d’agglomération dès 2014. La gestion de campement spécifique comme celui d’Esmonin/Allibert ne devrait plus incomber à la seule responsabilité du CCAS. Le travail en lien avec la Boussole et le Secours Catholique va se poursuivre sous impulsion CCAS. Le Dispositif Expérimental d'Insertion par le Travail et le Logement pour les ROMS UE Depuis avril 2012 le CCAS portait, pour le compte des institutions locales, le pilotage technique et la coordination des acteurs de ce dispositif expérimental. Suite à l’accord donné par l’Etat au projet « MOUS d’Agglomération » fin septembre 2013, cette dernière a démarré officiellement au 16 décembre 2013. 4 maisons appartenant à la Métro ont été mises à disposition sur 3 communes différentes et comportent 2 logements d'habitation chacune, 8 familles sont logées dans ces 4 maisons, l’entreprise Adoma a assuré la gestion locative jusqu’en septembre 2013, puis la Métro a pris le relais, l'association Roms Action, avec le soutien du Conseil général de l'Isère et du Plan local d'Insertion par L'emploi, assure l'accompagnement social, les associations Médecins du Monde, Secours Catholique et la représentante du Collectif des Associations de Bénévoles assurent un soutien à la vie quotidienne. Tous les enfants sont scolarisés, tous les adultes ont un référent Plan Local pour l'Insertion et l'Emploi (PLIE) et participent à des cours de français. 4 ménages ont intégrés un appartement et 2 ménages ont quitté le dispositif (séparation de couple – non-respect des contrats et du règlement). 57 L’ELECTION DE DOMICILE Le CCAS permet à des personnes sans domicile stable (hors demandeurs d'asile), d'élire domicile dans la commune de Grenoble, en lien avec leur service social référent. Cette élection de domicile donne une adresse administrative à ces personnes, ce qui leur permet d'engager des démarches d'accès aux droits auprès des administrations et services publics. L'élection de domicile est ouverte pour une durée d'un an renouvelable. Elle peut être arrêtée : soit à la demande du bénéficiaire, soit parce qu'elle arrive à échéance sans demande de renouvellement, soit parce que le bénéficiaire ne s'est pas présenté au moins une fois sur une période de 3 mois consécutifs. Fin 2013, 1107 personnes ont une élection de domicile active au CCAS contre 1090 en 2012. 775 élections de domicile ont été arrêtées en 2013 et 792 ont été renouvelés (319) ou acceptés (473). Retrait de courrier Les personnes peuvent retirer leur courrier au siège du CCAS selon la réglementation de février 2008 ou sur les lieux de résidence de leur service social. A noter que l'Accueil CCAS totalise 722 (contre 705 en 2012) bénéficiaires représentant ainsi la proportion la plus forte (72,50 %), et le SATIS totalise 273 bénéficiaires (27,50%). D’autres services et associations participent à ce processus de domiciliation. Répartition du Retrait du courrier 2011 2012 2013 705 722 Auprès de l'accueil du CCAS 491 385 385 Auprès des autres services 332 1090 1107 Totaux 823 évolution 2013-2012 +2,41% +1,55% ” En 2013, le retrait du courrier à l'accueil du siège du CCAS a fait l'objet de 12771 passages ce qui correspond en moyenne à 1064 passages par mois, 51 par jour ouvrable soit 55% des accueils physiques faits au siège du CCAS contre 45% en 2012. 58 Répartition globale des élections de domicile acceptées SATIS SIA CGI Point d'Eau AREPI-PAJ SALTO La Boussole - CAI Autres Retrait de courrier auprès des autres services 2011 208 31 29 18 10 4 32 2012 265 103 242 39 99 93 4 60 2013 273 124 231 21 113 52 2 291 Toutes les demandes émanent de différentes structures d'accompagnement social qui sont en lien avec des ménages qui ne peuvent pas justifier de leur qualité en titre de locataire ou de propriétaire. NB : La part CGI correspond aux ménages résidants dans les quartiers, suivis par les assistantes sociales de territoire (CGI) mais logeant chez des tiers (familles/amis). 59 60 4.2 TENDANCES 2013 RELATIVES A L'HEBERGEMENT L'année 2013 pour les Centres d'Hébergement et de Réinsertion Sociale de la Ville de Grenoble a été marquée par : La mise en œuvre de l’évaluation interne. Un travail autour des différents outils de la loi 2002.2, visant à mettre en place ou réactualiser ces documents réglementaires. La signature d’une convention cadre avec la DDCS pour la mise en place d’un Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens. L'année 2013 au Centre d'Accueil Intercommunal (CAI), a été marquée par la confirmation et l'accentuation des tendances des années précédentes issues du principe de d’inconditionnalité et de continuité d’accueil, avec une augmentation constante de la demande, un taux d’occupation qui reste très élevé (110 %) et des durées de séjour qui continuent à s’allonger. L'année 2013 au Foyer Henri Tarze a été marquée par l'arrivée d'un nouveau directeur et par la mise en place de l’évaluation interne, qui a permis d’accompagner les évolutions du projet éducatif en réinterrogeant les pratiques. Ainsi, outre la formalisation des outils de la loi 2002.2 et des documents de suivi des ménages, un travail a été mené pour redynamiser les instances de participation des usagers et pour améliorer le suivi psychologique au sein de la structure. Par ailleurs, l’établissement a amorcé le déploiement d’appartements dans le diffus pour permettre un meilleur accompagnement des hébergés vers l’autonomie et améliorer son taux d’occupation. L'année 2013 à La Boussole a été marquée par une baisse significative de son taux d'occupation, qui a chuté jusqu’à moins de 50 % durant l’été et a nécessité la mise en place d’une solution temporaire (affectation de 8 places vacantes au dispositif hivernal) dans l’attente d’une redéfinition pérenne du projet d’établissement. Les travaux menés pour repenser celui-ci ont montré une réelle mutation des publics accueillis, avec une raréfaction des publics traditionnels, et l’accueil de personnes ayant passé moins de temps à la rue, souffrant davantage de troubles psychiques, et ayant moins d’attaches familiales connues. Ces bouleversements ont entrainé une suspension de la mise en œuvre de l’évaluation interne et du CPOM, le temps que le projet d’établissement puisse être redéfini de manière pérenne. L'année 2013, pour les Lits Halte Soins Santé est marquée par un nouvel alourdissement des pathologies des personnes accueillies et par une accentuation de l’accueil de personnes non francophones. 61 LE CENTRE D'ACCUEIL INTERCOMMUNAL Le Centre d'Accueil Intercommunal est un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) dit d'urgence d'une capacité de 64 places autorisées et financées depuis le 1er janvier 2012. ” L’idée d'un chez soi Le CAI est doté de trois ailes distinctes : Une aile hommes seuls, pouvant accueillir 24 hébergés Une aile femmes seules, pouvant accueillir 14 hébergées. Une aile familles d'une capacité de 24 places réparties dans 8 unités modulables en fonction du nombre d'enfants Une salle de nuit d'une capacité de 2 places, permet d'accueillir des femmes victimes de violences conjugales ou familiales, parfois avec (1 ou 2 enfants). Les nouveaux équipements individuels et collectifs, très sécurisés et respectant l'intimité des personnes, ont permis plus de sérénité dans l'hébergement, dans le suivi social et administratif des personnes accueillies. Le Centre d'Accueil Intercommunal a pour objet "d'accueillir, accompagner les personnes isolées majeures des deux sexes, familles avec enfants, sans ressource et sans logement, dont la situation de détresse sociale nécessite une réponse immédiate, qui ne peut être différée dans le temps et à laquelle aucune condition particulière ne saurait être opposée, à l'exception de troubles du comportement rendant impossible la vie en collectivité". Le CAI n'offre plus aujourd'hui seulement une simple mise à l'abri ponctuelle mais constitue une véritable passerelle entre les personnes accueillies et les dispositifs d'hébergement et de logement. ” Surcapacité Un taux d'occupation de 110 %, une augmentation constante de la durée des séjours ayant pour effet une baisse du nombre des ménages accueillis : 1090 ménages en 2010 647 ménages en 2011 570 ménages 2012 407 ménages 2013 62 Le profil des ménages et l’évolution sur les publics accueillis 2013 2012 2011 2010 Le profil des ménages et l'évolution sur les publics accueillis Hommes Femmes Couples Couples Familles TOTAL seuls isolées avec enfant seuls monoparentales 45.70% 35.87% 5.65% 0.25% 12.53% 100% 51% 30% 5% 3% 11% 100% 68% 19% 3% 2% 7% 100% 63% 14% 12% 3% 7% 100% ” Augmentation de la part des femmes isolées... La nouvelle configuration du Centre permet une réponse plus adaptée à la demande d’hébergement des femmes isolées ce qui continue à entrainer mécaniquement une augmentation de la part de celles-ci dans l’effectif global. Les femmes victimes de violence conjugale 2011 2012 2013 Les femmes victimes de violence conjugale Femmes seules Femmes seules avec enfants TOTAL 37 19 56 52 25 77 45 26 71 PART 8,7% 13,5% 17,4% En 2013, le CAI a accueilli 71 femmes victimes de violences, un chiffre en légère baisse en valeur absolue qui masque cependant une augmentation continue de la part des femmes victimes de violences parmi les hébergés du CAI. Ceci s'explique, comme en 2012 par la sécurisation du nouveau bâtiment (caméra, accès par badge..) et par l'augmentation du nombre de places dédiées aux femmes seules. 63 ” La part des jeunes de 18/25 ans continue à augmenter... ” Des besoins spécifiques : Les jeunes de 18 à 25 ans au CAI Composition des ménages Couples seuls Couples avec enfants Femmes avec enfants Femmes seules Hommes seuls TOTAL Part des hébergés 2012 2013 2 8 2 45 53 0 5 10 41 45 110 19 % 101 25 % Motif de la demande d'entrée au CAI Rupture familiale 18% Errance 18% Dépannage 3% Fin d’hébergement 36% chez un tiers Violence conjugale 25% TOTAL 100 % Les solutions de sortie pour les hébergés de droit Commun Solutions de sortie pour les hébergés de droit commun 2011 2012 2013 Hébergement 35 % 45 % 51 % Logement 11 % 18 % 10 % TOTAL 46% 63% 61 % Les jeunes de moins de 25 ans n’ont pas accès aux minimas sociaux et ne peuvent donc sortir de l’urgence que via : Un emploi (ou une formation) leur permettant d’accéder à des ressources et donc à un logement, ou un hébergement nécessitant une participation financière. Un lieu d’hébergement gratuit. Ces éléments, combinés aux problématiques spécifiques aux jeunes (ruptures familiales notamment) réclament une prise en charge spécifique permettant à ces jeunes de sortir de l’urgence. 64 Les principaux partenaires du CAI Les partenaires « Social et Institutionnel » : La DDCS, le Conseil Général de l’Isère (Service Locaux de Solidarité), le POHI (Pole orientation Hébergement Insertion), le SALTO (Service d'Accompagnement au Logement Transitoire de l'Oiseau bleu), le SATIS (Service d’accompagnement Temporaire d’Insertion Sociale), l’AREPIl’ETAPE (dont SILENE (Service d’hébergement relais) et ses autres services relatifs à l’hébergement et à l’Insertion), la Relève (opérateur hébergeur et gestionnaire du 115 et autres services), MILENA et le RIALTO (Hébergement de femmes victimes de violence), ADOMA (hébergeur en résidence), Solidarité Femme (Accueil et accompagnement de femmes victimes de violence), Local Femme (lieu d’accueil et d’écoute de femmes), Le PAJ et le CODASE (Service d’accueil et d’Accompagnement des jeunes), Centre départemental de Santé (Intervention mensuelle au CAI, actions d’information et de prévention auprès des ménages), ELMPP (Équipe Mobile de Liaison Psychiatrie et Précarité), Crèche La Goélette, Ecole élémentaire Jean Macé, MJC Parmentier (Centre de loisirs du secteur pour les enfants du centre)… Les partenaires « Animation, Culture et bien-être » : Unis Cité : présence durant 7 mois de 3 jeunes volontaires dans le cadre d’un service civique pour diverses activités culturelles et d’animation. Interventions mensuelles au CAI : Maison des jeux, Coloribus (ateliers créatifs), Relais lecture, Sophrologue (atelier de relaxation). Interventions ponctuelles au CAI : MDH Chorier Berriat (Spectacle et Activité LUDOBULLE), Festival des Arts du Récit (spectacle au CAI), Association ex.C.es (divers projets artistiques avec les hébergés)… 65 Taux de couverture Dépenses et Recettes Centre d'Accueil Intercommunal : Taux de couverture Dépenses et Recettes avec reprise de résultat 2012 Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège DÉPENSES RECETTES PROPRES ETAT METRO Ville de Grenoble Autres Résultat Évolution 2013 2012 2013 Part dans le total des dépenses 755 861 383 635 54 695 760 407 390 735 47 186 0,60% 1,85% -13,73% 63,46% 32,61% 3,94% Couverture Recettes/Dépenses 1 194 191 1 198 327 0,35% 1 156 169 1 187 582 2,72% 99,1% 882 450 35 000 126 807 111 912 877 450 35 000 141 100 134 032 -0,57% 0,00% 11,27% 19,77% 73,9% 2,9% 11,9% 11,3% - 38 022 - 10 745 Les frais de siège sont limités à 4 % du total des autres charges pour être conformes à l'autorisation du financeur. Les charges de personnels sont bien maîtrisées. La dotation de l'État diminue. En effet, le financement de 8 places supplémentaires, attribué en 2012 au titre de l’urgence hivernale, n’a pas été reconduit. La participation de l’État n’est, actuellement, pas dimensionnée en fonction du nombre de personnes réellement accueillies dans cet établissement. La Ville de Grenoble est ainsi contrainte de compenser ce manque de recettes. 66 LA BOUSSOLE La Boussole est un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale dit de stabilisation de 20 places. Il accueille des hommes isolés de plus de 40 ans et cumulant un long passé d'errance. Le type d'accompagnement réalisé à la Boussole poursuit deux objectifs : Permettre aux clochards de se poser : La Boussole devient une maison qui leur permet de mettre fin à l'errance Accompagner socialement chaque personne vers l'autonomie. Les activités quotidiennes : ateliers bibliothèque, jardinage, bricolage, sophrologie, bien-être, …. ainsi que les tâches journalières permettent aux résidents de reprendre pied à leur rythme et de se sentir à nouveau valorisé, mis en confiance et utile. Le quotidien est organisé pour que chacun arrive à se poser et à profiter pleinement de son séjour à La Boussole. L'hébergement peut durer aussi longtemps que la personne en éprouve le besoin. L’accompagnement respecte le rythme de chacun en essayant de stopper l'errance tant physique que psychique. L’équipe assure un cadre de vie chaleureux et convivial pour permettre aux usagers d'intégrer les règles résultant de la vie en collectivité et de se confronter à ces actes de socialisation L'objectif est d'amener les personnes accueillies à se réapproprier les repères de la vie quotidienne qu'elles ont pour la plupart perdus dans la rue et à recréer du lien dans une dimension à la fois collective et individuelle. Par la suite, nous les accompagnons afin de reconstruire avec eux un parcours vers l'autonomie et le logement. L'admission à la Boussole se fait de deux façons : Soit par le biais d'un dossier POHI et décision de la coordination CHRS qui a lieu tous les jeudis matins. Soit en admission directe, car la majorité des usagers est très désocialisé et n'a pas d'assistante sociale ; ils sont rencontrés lors de la maraude du CCAS le lundi aprèsmidi et petit à petit un lien se crée. 67 La Boussole : Taux d'occupation 2010 2011 Nombre de places autorisées 20 20 Nombre de places occupées 20 18,9 Nombre de journées théoriques 7300 7300 Nombre de journées occupées 7274 6916 Taux d'occupation 99 % 94 % La Boussole : Durées de séjour 2010 2011 2012 20 16,8 7320 6149 84 % 2013 20 15.2 7300 5555 76.1 % d’occupation qui fléchit : 2012 2013 Moyenne de durée de séjour en jours 171 105 162,5 134 Durée minimum de séjour en jours 14 20 2 11 Durée maximum de séjour en jours 365 365 365 365 Médiane en jours 134 80 2 99 0 86 5 Nombre d'aller/retour 5 ” Un taux La Boussole : Ressources financières des personnes accueillies 2010 2011 2012 Sans ressources 2 7 5 RSA 13 13 9 AAH 15 12 15 Assedic 3 0 3 Retraite 9 3 5 Indemnités journalières 1 1 1 TOTAL 43 36 38 2013 3 8 14 5 8 0 38 Le taux d’occupation de La Boussole a fortement fléchit en 2013, descendant jusqu’à moins de 50 % durant l’été, et tout juste 76 % sur la moyenne de l’année. Cet élément s’explique notamment par la raréfaction du public traditionnel de grands exclus de La Boussole, qui représentait près de 100 personnes à Grenoble il y a 10 ans, contre une trentaine aujourd’hui. 68 Évolution de la répartition par âge au sein de l’établissement ” Évolution du public Entre 2010 et 2013, le public de l’établissement a changé, avec des hébergés qui : Ont passé beaucoup moins de temps à la rue. (3 ans en moyenne contre 15 auparavant). Présentent plus de troubles psychiques. (de 47 à 64 %). Disposent de beaucoup moins de liens familiaux connus. Évolution 2010-2013 des caractéristiques des personnes hébergées à la Boussole 2010 2013 52 ans 53 ans Age moyen 15 ans 2,8 ans Temps passé à la rue par les résidents en moyenne 47% 64% Hébergés présentant des troubles psychiques 84% 78% Hébergés présentant une addiction 79% 57% Hébergés utilisant un soutien médicamenteux 22 mois 17 mois Temps d'hébergement moyen 58% 28% Hébergés ayant des liens familiaux connus 69 La Boussole : Orientation des personnes sortant de la structure 2010 2011 2012 2013 Hospitalisation/LHSS 1 8 6 2 Décédés Partis d'eux-mêmes (retour à la rue ou dans la famille) Fin d'hébergement 1 1 2 1 1 5 6 Exclusion 1 1 3 2 1 1 1 2 chiffres…. 4 Prison C.H.R.S ou CAI ” Quelques 1 1 A.D.O.M.A. 1 Logements associatifs 1 1 Logements autonomes Pensions de famille/Maison relais H.L.M. 2 3 Maison de retraite 2 1 Foyer logement 4 2 Retour au pays d'origine 1 Total 26 8 1 1 2 1 16 1 2 21 23 Plus de la moitié des personnes accueillies relève soit du handicap (14 personnes touchent l'AAH), soit du grand âge, puisque 8 personnes sont retraitées. La majorité des personnes sortantes poursuit un parcours institutionnel en CHRS ou en milieu hospitalier, ou en établissement d'accueil de personnes âgées ; 2 personnes, sur les 23 sortantes, ont intégré un logement autonome. 70 La Boussole : Taux de couverture Dépenses et Recettes avec reprise de résultat 2012 2013 Évolution 2013 2012 Part dans le total des dépenses Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 368 780 101 191 22 577 43 379 335 103 86 638 20 190 25 357 -9,13% -14,38% -10,57% DÉPENSES 535 927 467 288 -14,69% RECETTES PROPRES 509 221 484 415 -5,12% 103,7% Usagers ETAT Ville de Grenoble Autres 11 318 256 617 232 625 8 661 20 607 256 617 197 530 9 661 82,08% 0,00% -15,09% 11,54% 4,4% 54,9% 42,3% 2,1% - 26 705 17 127 Résultat 71,71% 18,54% 4,32% 5,43% Couverture Recettes/Dépenses La mutualisation des personnels avec les Lits Halte Soins Santé a permis de réaliser des économies importantes et de limiter ainsi la participation de la Ville de Grenoble. Néanmoins, celle-ci reste importante, elle couvre, à elle seule, 42 % des dépenses, soit 9 876 € par place. La dotation de l'État, d’un montant de 257 K € n'a pas progressé depuis 2010. 71 LITS HALTE SOINS SANTÉ (LHSS) Neuf places de soins post ou pré hospitalisation pour des personnes sans domicile, proposées dans deux CHRS du CCAS : 3 places à La Boussole et 6 places au Centre d’Hébergement Intercommunal. Deux objectifs pour les Lits Halte Soins Santé : Donner les soins médicaux et para médicaux nécessaires au rétablissement de personnes sans domicile Accompagner socialement chaque personne vers la sortie, une fois la santé retrouvée. Un financement entièrement assuré par l'Agence Régionale de Santé via l'Assurance Maladie ; un budget de 105.40€ par jour et par patient permet de couvrir l'intégralité des dépenses de soins médicaux et infirmiers, la kinésithérapie, les transports, l'hébergement, la restauration et l'accompagnement social. . L'équipe des professionnels des LHSS très soudée autour de la directrice est composée de deux médecins (0,5 ETP), d'une équipe infirmière du Centre de Soins Infirmiers (0,5 ETP), d'une auxiliaire de vie à plein temps, un secrétariat médicosocial (0,5 ETP), d'intervenant socio-éducatif (0,6 ETP) et de l'ensemble des professionnels des structures d'accueil : veilleurs de nuit, personnel d'entretien de restauration. Les pathologies des patients sont de plus en plus lourdes. En effet, sur l'année 2013, ont été accueillis des patients atteints de tuberculose, de cancers dont 3 patients en phase terminale, des personnes atteintes d'hépatite C, du VIH, diabétiques insulino-dépendants… En 2013, une plaquette a été créée à l’intention des professionnels pour améliorer la connaissance du dispositif par les partenaires. 72 LHSS : Taux d'occupation et durée des séjours 2011 Nombre de personnes accueillies 20 Capacité théorique d'accueil (nb lits * nbr jrs /an) 1807 2012 40 2013 40 3294 3285 Nombre de nuitées réalisées 1409 2637 2799 Taux d'occupation 77 % 80 % 85 % Moyenne de durée de séjour en nb de jours 59 86 67 Durée minimum de séjour en nb de jours 1 3 1 Durée maximum de séjour en nb de jours 167 275 219 Durée maximum de séjour en nb de mois 5,5 9 7.3 des LHSS La durée moyenne de séjour se contracte légèrement en 2013 malgré des prises en charge très lourdes. Le taux d’occupation s’améliore encore en 2013 pour s’établir à 85 %. LHSS : Provenance des patients 2011 Ratio 2012 Ratio 2013 Ratio La Boussole 6 29% 7 18% 3 7.5% C.A.I 4 19% 11 28% 1 2.5% Médecins libéraux 1 5% 2 5% 0 0% CHU 6 29% 14 35% 31 77.5% Maraude 2 10% 3 8% 5 12.5% Centre médico-social 2 10% 3 8% 0 0% TOTAL 21 40 ” Les chiffres 2013 Le CHU devient le principal service à orienter des situations vers les LHSS avec 80 % des personnes accompagnées par les LHSS en 2013. 40 73 LHSS : Taux de couverture Dépenses et Recettes avec reprise de résultat 2012 Évolution 2013 2012 2013 Part dans le total des dépenses Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 219 913 77 631 38 895 252 950 76 658 38 879 15,02% -1,25% -0,04% 68,65% 20,80% 10,55% DÉPENSES 336 440 368 487 9,53% Couverture Recettes/Dépenses RECETTES PROPRES 346 704 380 082 9,63% 103,1% CARSAT /ARS 337 014 369 462 9,63% 100,26% 9 690 10 620 9,59% 2,88% 10 265 11 595 DEPARTEMENT Ville de Grenoble Autres Reprise résultat n-2 Résultat La dotation de l’ARS s’élève à 110 € par jour et par patient et a ainsi progressé de 10% par rapport à 2012, permettant ainsi d’améliorer sensiblement l’encadrement des personnes accueillies. Cette dotation permet de couvrir l'ensemble des coûts sans aucune participation de la Ville. L'exercice 2013 dégage un excédent de 11,6 K€. 74 CHRS HENRI TARZE Le centre d'hébergement Henri Tarze est un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale d'une capacité d'accueil de 47 places réparties en 22 unités de vie destinées à recevoir tous les types de ménages hommes ou femmes isolées, mères isolées avec leurs enfants, couples avec ou sans enfants présentant un degré d'autonomie suffisant pour assurer les actes de la vie quotidienne. Le CHRS Henri Tarze est ainsi un établissement d'une capacité de 47 places pouvant accueillir 22 ménages dans ses différentes unités de vie : 12 unités de vie de 17 m² pour personne seule ; capacité théorique 12 personnes 6 unités de vie d'environ 20 m² pour une personne seule avec enfant ou couple sans enfants : capacité théorique 18 personnes 4 unités de vie d'environ 32 m² pour personne seule avec deux enfants ou pour couple avec enfants : capacité théorique 17 personnes Les 27 ménages accueillis en 2013 représentent 47 personnes en moyenne et se répartissent comme suit : 18 personnes isolées 1 couple avec enfant 1 couple sans enfants 7 familles monoparentales ” Projet de vie autonome 22 unités de vie équipées pour une vie en autonomie ; 47 places financées et 38 places en moyenne occupées en 2012. Un projet de places dans le diffus via la captation de 3 appartements a été travaillé en 2013 et sera pleinement opérationnel début 2014. La sous-occupation de l’établissement a amené l’établissement à mettre en place une réorganisation de la répartition des places de CHRS entre le collectif et plusieurs appartements dans le diffus. Cette action entamée en 2013, sera pleinement effective dans le courant de l’année 2014. Par ailleurs, le type de public accueilli dans le nouveau CHRS Henri Tarze est également en train d'évoluer : en effet une réduction de la prise en charge collective, la restauration et l'entretien des espaces privatifs notamment, nécessite une certaine autonomie des personnes. Enfin, un certain nombre de personnes adaptées au projet d'établissement dans les anciens bâtiments, rencontrent actuellement des difficultés pour s'adapter au nouveau projet de service misant davantage sur l'autonomie des personnes. 75 Henri Tarze : Nombre d'hébergés ” Quelques chiffres Le nombre de ménages et de personnes accueillies sur le CHRS Henri Tarze se stabilise après une forte baisse liée à la continuité d’accueil. Henri Tarze : Durée du séjour En 2013, le CHRS a accueilli 44 personnes différentes et une moyenne journalière de 33.8 personnes en simultanée, pour un effectif autorisé de 47 personnes. Le projet de logement dans le diffus qui sera pleinement effectif début 2014 permettra d'arriver à un taux d'occupation plus élevé. La durée moyenne des séjours est passée d’un an et demi en 2011 à 2 ans en 2012 et est relativement stable depuis. 76 ” Massacan : donner goût aux résidents de rompre avec le quotidien et de vivre un moment de détente. Depuis plusieurs années, le CHRS Henri Tarze organise un séjour avec des hébergés à Massacan dans le Var. L'objectif principal visé et de permettre à quelques hébergés de couper avec leur quotidien en investissant un lieu de villégiature. Le CHRS Henri Tarze donne la priorité aux familles, ce qui permet de détecter, durant le séjour, d’éventuelles difficultés liées à la parentalité, à la scolarité… Le budget global du séjour s’élève à 7500 euros pour permettre le départ de 18 à 20 résidents accompagnés de 4 éducateurs et d’1 stagiaire. Le coût de la demi-pension (petit déjeuner, gouter, repas du soir, se monte à 29 euros) avec une participation financière des hébergés de 10 euros par adulte et 5 euros par enfant qui permet l’accès de ce séjour au plus grand nombre. ” Soutien Psychologique, et Groupes de Parole Renforcement de l’accompagnement psychologique : Les interventions de soutien psychologique sont fondamentales pour améliorer la qualité et l'efficience des accompagnements. En effet, au-delà de la stabilisation de la situation administrative, des soins, des ressources des personnes, il est central de prendre en charge les problématiques personnelles qui ont conduit des personnes à ne plus pouvoir s'en sortir au quotidien sans un accompagnement renforcé. Aussi, le développement de ces temps d'intervention, revêt un caractère essentiel pour garantir une insertion durable des personnes hébergées. Groupes de paroles pour les hébergés : Les groupes de parole, menés sous la forme d’une « thérapie communautaire intégrative », ont pour objectif de valoriser les savoir-faire et les compétences des hébergés eux-mêmes. L’objectif essentiel de ces groupes est de créer des liens d’entraide entre les membres qui leur permettent de s’appuyer les uns sur les autres pour trouver des solutions et surmonter leurs difficultés, au lieu de demeurer dans l’attente passive de solutions toutes faites apportées par les divers intervenants sociaux. Le groupe devient ainsi un lieu ressource pour chacun. 77 Henri Tarze : Taux de couverture Dépenses et Recettes avec reprise de résultat 2012 2013 Évolution 2013 2012 Part dans le total des dépenses Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 474 166 194 972 30 600 436 211 182 278 28 050 -8% -7% -8% 67,47% 28,19% 4,34% DÉPENSES 699 738 646 539 -7,60% Couverture Recettes/Dépenses RECETTES PROPRES 694 040 671 925 -3,19% 103,9% Usagers ETAT METRO Ville de Grenoble Autres Reprise résultat n-2 18 147 645 480 5 000 12 511 12 902 18 693 645 480 3,01% 0,00% 2,9% 99,8% 7 752 -39,91% 1,2% 5 698 25 386 Résultat - La mutualisation des veilleurs de nuit avec le CAI a permis de réduire sensiblement les charges salariales. Les autres dépenses ont diminué compte de la baisse du taux d’occupation en 2013 ; la configuration des nouveaux locaux ne permettant pas de recevoir les 47 personnes prévues. La mise à disposition de logements « hors les murs », effective depuis janvier 2014, devrait résoudre ce problème. La dotation de l’État n'a pas progressé depuis 2010, néanmoins elle est établie sur la base des 47 places autorisées. Le budget est cette année excédentaire, sans participation de la Ville de Grenoble. 78 05 POLITIQUE D'ACTION SOCIALE PETITE ENFANCE DIRECTION D'ACTION SOCIALE PETITE ENFANCE 1 Pôle Accueil Petite Enfance 28 Etablissements d'Accueil du Jeune Enfant (EAJE) ; capacité d’accueil : 1 254 places fin 2013 ; 3 966 enfants différents accueillis 5 Relais Assistantes Maternelles (RAM) : capacité 1917 places chez les assistantes maternelles indépendantes Contribution de la Ville de Grenoble - au fonctionnement de 116 places en accueil associatif. - aux frais de garde en urgence au domicile des parents qui font appel à l’association « Dépann’Familles ». - à l'activité de 5 Lieux d'Accueil Enfants – Parents (LAEP). 79 DONNÉES DE L'OBSERVATION SOCIALE Des familles qui restent très présentes, mais qui n’augmentent pas Grenoble accueille 19 050 familles avec enfants, soit 24% de l’ensemble des ménages. Au total, plus de 66 300 Grenoblois vivent dans une famille avec enfant(s), loin devant les personnes en couple sans enfant et les personnes vivant seules. Depuis 1999, le nombre de familles avec enfant(s) diminue légèrement : -0,6% par an. Les évolutions sont très différentes selon les secteurs et les quartiers, avec par exemple une hausse récente des familles dans le secteur 1. Une natalité plus soutenue qu’ailleurs dans l’agglomération Plus de 2 000 enfants de moins d'un an vivent à Grenoble, en hausse depuis 1999. La ville-centre continue de concentrer l’essentiel des naissances de l’agglomération (environ 40% des naissances), en partie parce que les jeunes venus faire leurs études ou débuter leur carrière professionnelle y restent pour former leur famille. Le parc de logements joue également un rôle puisque de nombreuses naissances sont observées dans les quartiers récents. Une hausse constante des enfants de – de 3 ans En 2012, 6 026 enfants de moins de 3 ans sont connus de la CAF. Ce nombre augmente constamment (812 enfants supplémentaires au total depuis 2004). Ces enfants sont surtout présents dans les secteurs 4 et 6. Les quartiers qui ont eu des constructions récentes de logement ressortent : Caserne de Bonne, Bouchayer-Viallet, Jouhaux et Paul Cocat, Cours Berriat, Vigny Musset. Chiffres clés extraits de l’ABS 19 050 familles avec enfants (-0,6% par an depuis 1999) Dont 6130 familles monoparentales 2011 enfants de moins d’un an 6026 enfants de moins de 3 ans (+ 1,8% par an depuis 2004) 28% des enfants de moins de 3 ans vivent dans un ménage à bas revenus 14% des enfants de moins de 3 ans vivent dans un foyer monoparental 80 TENDANCES 2013 Organisation de la Direction Sur le plan du fonctionnement de la Direction d'Action Sociale Petite Enfance (DASPE), l'année 2013 a été marquée par plusieurs évolutions : En matière de gestion et de fonctionnement des crèches, mise en œuvre du nouveau règlement de fonctionnement en septembre 2013 suite à la circulaire CNAF de 2011, et après une renégociation importante entre les deux institutions qui diffèrent dans leur approche : la CAF souhaite une flexibilité maximum en faveur des familles, alors que le CCAS fait la promotion d’un accueil centré sur le développement de l’enfant et sur l’origine sociale des familles. L’accord a été construit autour d’un plus grand nombre de jours de congés automatiquement accordés aux familles (une semaine de plus), de la possibilité de demander deux semaines de congés supplémentaires non facturées, et la possibilité de moduler les contrats dans la semaine (heures d’accueil différentes suivant les jours). En contrepartie, le CCAS maintient des plages d’accueil le matin et l’après-midi respectivement de 4 heures et de 3 heures, pendant lesquels il n’y a ni sortie ni entrée, ce qui permet une continuité de travail auprès des enfants. Pour le moment le CCAS n’a pas mis en œuvre la fourniture des couches et du lait aux enfants. Les conséquences financières ont été peu sensibles sur l’année 2013, en raison d’une application sur 4 mois seulement, en revanche les conséquences ont été importantes en matière d’accueil des familles qui ont du mal à choisir parmi les options qui leur sont désormais proposées : cela a provoqué de fréquents souhaits de changements de leur part et donc une charge de travail accrue pour les directrices. Suite à des travaux de réhabilitation, réouverture de l'Etablissement d'Accueil du Jeune Enfant Vieux-Temple (72 places sur le secteur 2) qui permet de porter la capacité totale des crèches du CCAS à 1272 places en 2014. S’agissant d’une restructuration, malgré une demande de dérogation faite auprès de la CNAF, il n’a pas été possible de compter ces places comme des places nouvelles, alors même que le Contrat Enfance Jeunesse de Grenoble est inférieur à celui d’autres villes de même taille. Cette iniquité résultant de l’ancienneté des places crées sur le territoire grenoblois. Suite à l'incendie de l'école des Buttes le 7 juillet 2012, travail préparatoire à la réouverture de cet équipement dans le nouveau quartier de Vigny-Musset, suite à une opportunité foncière (rez-de-chaussée avec jardin), ce qui permet l’implantation d’une crèche dans un des quartiers les plus dynamiques sur le plan démographique. 81 Mise en œuvre du plan d'action Action 2 – Parler Bambin Suite à la finalisation de la formation des 28 EAJE fin 2012, développement du dispositif dans tous les EAJE du CCAS avec le soutien des formatrices EJE. Essaimage de Parler Bambin, grâce à la construction de partenariats avec d'autres collectivités, en particulier Le Havre, Nantes Courcouronnes et Fontenay aux Roses en 2013. Action 4 – Dispositif de suivi des 2-4 ans Accord de l'Education Nationale de réouverture en janvier 2014 de la Structure Passerelle du Secteur 5, désormais intitulé « à petits pas », grâce l'évaluation positive du dispositif et la mobilisation des acteurs en sa faveur. Développement d’un projet de continuité éducative en partenariat avec l’Éducation Nationale : rencontres interprofessionnelles sur la thématique de l’accueil de l’enfant et de sa famille, permettant de mieux coordonner l’action des professionnels des différentes institutions au moment de l’entrée à l’école maternelle. Action 5 – Parentalité Poursuite et finalisation du projet d'accompagnement des parents (recherche-action) en partenariat avec l'IFTS. Clôture de l’action à l’IFTS en novembre 2013 en présence de 80 agents. Ce travail a permis de répertorier les actions des équipes auprès des familles en matière d’accompagnement des familles et a été un outil de remobilisation des équipes autour de cette question. Par ailleurs, l’ensemble des actions menées par la DASPE autour de la diversité, du développement du langage, de l’accompagnement laissent apparaître de plus en plus de liens entre eux et forment autant de références communes dans lesquels les professionnels viennent puiser une posture professionnelle adéquate. Action 6 – Diversité culturelle et sociale Finalisation du travail sur la Diversité culturelle et sociale avec une réflexion sur un projet d’exposition, dans des structures du CCAS (crèches, MDH, siège…), montrant le travail réalisé par des professionnels petite enfance dans le cadre d’une recherche-action. 82 Action 7 – Repérage des publics non pris en compte dans les modes d’accueil traditionnels Poursuite sur l'année 2013 du dispositif de garde à domicile sur horaires atypiques sur les secteurs 5 et 6 et Mistral, en mobilisant un financement de la CAF et en s'appuyant sur un partenariat avec l’association Dépann'Familles. Action 8 – Accroître la capacité d'accueil et diversifier les modes de gestion Ouverture en Mars 2013 de 18 places sur le nouveau quartier de Bonne, grâce au projet de l'association Mahou-Minauds. Réouverture en septembre 2013 de 72 places à Vieux temple dans un EAJE rénové. Action 9 à 13 – Développement de l'éveil culturel et artistique Développement des actions d'éveil culturel et artistique dans les crèches. Développement d’une réflexion sur le renouvellement des projets de formation : arts plastiques – conte - musique. Construction de projets dans les crèches pour 2014. Partenariat avec les bibliothèques : rencontres interprofessionnelles aboutissant à la construction d’un projet de formation sur la place du livre et de la lecture auprès du tout-petit pour les familles des secteurs 5 et 6. Partenariat avec l’espace 600 à la Villeneuve qui offre des spectacles dédiés aux familles des secteurs 5 et 6, avec leur implication. Poursuite du groupe Muzik avec un nouveau spectacle monté en 2013. 83 POLE ACCUEIL PETITE ENFANCE ” Activités du Pôle Accueil Petite Enfance, analyse 2013 Information et accueil du public - 2827 Rendez-vous - 1732 Inscriptions - 5841 Appels téléphoniques - 25 séances d’informations collectives : participation de 509 familles. Ces informations collectives sont organisées les lundis en partenariat avec les RAM et la CAF. Hausse générale de l’activité du pôle liée à l’augmentation du nombre des attributions et des inscriptions. Attribution des places - 1044 admissions pour 1578 propositions Le Pôle Accueil Petite Enfance est un lieu unique d'inscription en accueil régulier pour tous les établissements du CCAS, mais d’abord un lieu d'information et de conseil sur les modes de garde privés et publics. Le nombre de places mises à disposition du pôle a augmenté cette année. Depuis septembre 2013 : - ouverture l’EAJE Vieux Temple (72 places) : deux unités en septembre et octobre 2013 et deux pour une entrée décembre-janvier 2014, - redistribution entre accueil régulier et accueil occasionnel des 10% de places supplémentaires au-delà de l’agrément de chaque EAJE - étude avec le service finances des taux d’occupation des EAJE Répartition selon les critères d'admission Priorité 1 Priorité 2 Handicap et maladie chronique Protection de l'enfance Revenus Ancienneté Année civile 2012 43 15% 85 232 27% 7 11 Autre (conventions) Sous total P1 et P2 Priorité 3 Année civile 2013 54 15% 104 29% 303 468 Fratrie Paire de Jumeaux 521 45% 371 43% 5% 46 5% 50% 451 52% Priorité 2 310 30% Priorité 3 55 5% Ancienneté 521 50% Priorité 1 158 15% 84 Enfant porteur Parent porteur de handicap de handicap 3% 9% Autre 1% Protection de l'enfance 22% Répartition des attributions en accès prioritaires, selon les motifs Depuis 2010, au vue de l’augmentation régulière dans les EAJE de Grenoble du taux d’attribution des familles admises en accès prioritaires, la question de la mixité sociale a été soulevée. Plusieurs pistes de réflexions ont été étudiées au cours de l’année en concertation avec les élus, les membres de la Commission d’Attribution et les principaux partenaires sociaux du Pôle Accueil Petite Enfance (La Relève, Le Charmeyran, RIALTO…). Revenus 65% (+2pts) Accès prioritaire lié aux revenus En 2013, a été pris en compte le seuil de bas revenus CAF ≤ 956 calculé en fonction des revenus, des prestations CAF régulièrement perçues par la famille et du nombre d'UC (unité de consommation) qui la compose. Ce calcul du seuil de bas revenus : - bénéficie toujours et avant tout aux couples avec enfants sans exclure pour autant les familles monoparentales. - augmente le nombre de familles admises sur le critère Priorité 2 lié aux ressources (cf. tableau). Nombre de préinscriptions (au mois de décembre 2013) : 679 demandes (-12%) Le nombre de préinscriptions diminue. La répartition selon les critères d’attribution reste quasi-identique. A noter : - Ouverture de 7 micro-crèches privées en majorité dans les secteurs 1 et 2 (70 places) - Ouverture de l’EAJE Vieux Temple entre septembre et décembre 2013 (72 places) Objectifs 2014 - Évaluer la mise en œuvre des orientations 2013 en termes quantitatifs, A partir du logiciel Babicarte, travailler à une meilleure vision du taux d’occupation des crèches. 85 ANALYSE DES TAUX D'OCCUPATION DES EAJE Taux d'occupation dans les crèches En 2013, l'activité des crèches est restée stable en termes de taux d’occupation. Grâce à l’ouverture de l’EAJE Vieux Temple le nombre d’heures facturées progresse néanmoins de 1.2% sur l’année. En ce qui concerne le seuil de 70 % de taux d'occupation exigé dans le cadre du Contrat Enfance Jeunesse, seuls 2 équipements sont en deçà fin 2013. Il s'agît de la crèche Abbé Grégoire qui a connu des difficultés de recrutement d'assistantes maternelles, générant ainsi des places non installées, mais comptabilisées en tant qu'heures théoriques, et la crèche Vieux temple, en phase de redémarrage d’activité. En ce qui concerne les heures réalisées, elles sont en baisse par rapport à 2012 de l’ordre de 1.33 points, ce qui se traduit par une augmentation de l’écart entre les heures facturées et les heures réalisées, de l’ordre de 40 000 heures en plus, pendant lesquelles les familles bien qu’inscrites n’ont pas fréquentées les crèches. Les raisons de cet état de fait sont essentiellement à rechercher du côté de la situation précaire des familles, et en particulier liées à la situation de l’emploi. 86 Taux d'occupation : heures facturées / heures réalisées - Récapitulatif Année 2013 Équipements Capacité Capacité Nombre théorique théorique d'heures en heures en heures Facturées 2012 2012 2013 Nombre d'heures Facturées 2013 Taux Nombre Taux d'occupation d'occupation d'heures Facturés réalisées Facturés 2012 2012 2013 Abbaye André Abry Chapi Chapo Genêts Bizanet Frênes Villeneuve Vieux Temple New York Anatole France Marie Curie Malherbe Voie Lactée Goëlette Armand Elisée Chatin Chrysalide Ilot Marmots Eaux Claires Mutualité Ribambelle Jardin de Ville Castors Bruyère St Bruno Abbée Grégoire 3 Pôm Mille Pattes 40 320 36 126 52 148 56 500 71 165 95 340 162 776 0 168 588 40 230 35 964 51 383 56 375 70 851 94 710 150 833 32 225 182 574 31 162 28 171 39 870 47 509 63 594 73 050 117 479 0 137 005 30 979,50 29 899,50 41 865,50 47 543,50 62 644,50 70 912,00 122 339,00 22 000,00 139 180,50 77,29% 77,98% 76,46% 84,09% 89,36% 76,62% 72,17% 237 825 178 227 153 904 71 978 67 950 67 500 89 600 142 380 94 500 34 255 42 465 52 725 94 500 155 940 145 530 141 750 236 775 163 375 167 213 73 710 67 500 67 800 91 200 140 805 94 500 35 190 42 845 53 438 94 500 155 940 143 010 143 640 193 109 128 512 129 681 56 729 58 405 57 518 77 770 138 398 73 979 27 473 37 006 44 388 70 731 125 025 125 533 125 029 98 995 142 380 61 020 98 995 142 695 61 290 61 258 112 217 47 859 TOTAL 2 756 385 2 789 563 2 228 460 Nombre d'heures réalisées 2013 Taux Taux Écart Écart Écart Écart d'occupation d'occupation Facturés/Réalisés Facturés/Réalisés Facturés/Réalisés Facturés/Réalisés Réalisés Réalisés en Heures en Heures en % en % 2012 2013 2012 2013 2012 2013 29 224 25 712 34 393 41 383 54 839 59 591 92 156 0 114 809 28 893,00 27 036,00 34 875,50 41 384,00 56 283,00 56 703,00 92 580,00 18 461,00 111 353,50 72,48% 71,17% 65,95% 73,24% 77,06% 62,50% 56,62% 81,27% 77,01% 83,14% 81,48% 84,33% 88,42% 74,87% 81,11% 68,27% 76,23% 1938 2459 5477 6126 8755 13459 25323 0 22196 2087 2864 6990 6160 6362 14209 29759 3539 27827 6,22% 8,73% 13,74% 12,89% 13,77% 18,42% 21,56% 68,10% 71,82% 75,18% 67,87% 73,41% 79,44% 59,87% 61,38% 57,29% 60,99% 16,20% 6,74% 9,58% 16,70% 12,96% 10,15% 20,04% 24,33% 16,09% 19,99% 184 618,50 130 045,00 133 691,00 54 285,50 58 679,50 56 064,00 75 821,50 132 522,50 73 187,00 31 022,00 36 624,00 46 918,50 73 290,00 125 839,00 120 258,00 128 710,00 81,20% 72,11% 84,26% 78,81% 85,95% 85,21% 86,80% 97,20% 78,28% 80,20% 87,14% 84,19% 74,85% 80,18% 86,26% 88,20% 77,97% 79,60% 79,95% 73,65% 86,93% 82,69% 83,14% 94,12% 77,45% 88,16% 85,48% 87,80% 77,56% 80,70% 84,09% 89,61% 168 987 110 843 106 583 48 836 51 063 49 326 67 006 119 675 66 824 25 138 33 422 36 549 60 873 112 652 116 520 107 110 158 930,00 112 204,50 106 754,00 44 082,00 50 438,00 49 564,00 64 016,00 112 910,00 65 957,50 28 659,50 32 173,00 36 636,50 62 017,00 114 501,50 103 646,00 105 548,00 71,06% 62,19% 69,25% 67,85% 75,15% 73,08% 74,78% 84,05% 70,71% 73,38% 78,70% 69,32% 64,42% 72,24% 80,07% 75,56% 67,12% 68,68% 63,84% 59,80% 74,72% 73,10% 70,19% 80,19% 69,80% 81,44% 75,09% 68,56% 65,63% 73,43% 72,47% 73,48% 24122 17669 23098 7893 7342 8192 10764 18723 7155 2335 3584 7839 9858 12373 9013 17919 25689 17841 26937 10204 8242 6500 11806 19613 7230 2363 4451 10282 11273 11338 16612 23162 12,49% 13,75% 17,81% 13,91% 12,57% 14,24% 13,84% 13,53% 9,67% 8,50% 9,68% 17,66% 13,94% 9,90% 7,18% 14,33% 13,91% 13,72% 20,15% 18,80% 14,04% 11,59% 15,57% 14,80% 9,88% 7,62% 12,15% 21,91% 15,38% 9,01% 13,81% 18,00% 67 227,50 109 112,50 49 875,00 2 255 155,00 61,88% 78,82% 78,43% 67,91% 76,47% 81,38% 80,85% 80,84% 54 442 100 078 41 218 1 929 252 58 753,50 99 792,00 41 290,00 1 915 442,00 54,99% 70,29% 67,55% 59,35% 69,93% 67,37% 6816 12139 6641 8474 9321 8585 11,13% 10,82% 13,88% 12,60% 8,54% 17,21% 69,99% 68,66% 299 208 339 713 13,43% 15,06% 87 ELEMENTS DE COUTS ET SYNTHESE DES ELEMENTS FINANCIERS Evolution du coût horaire et des dépenses Après une variation de 2.5% en 2012, le coût horaire d'une heure de crèche connait une moindre hausse sur l'année 2013, passant de 9,57 € à 9,72 € (à périmètre constant) soit +1.78%. En intégrant l’ouverture de l’EAJE Vieux Temple, il est de 9,77€ soit 2.08% d’augmentation du prix de revient). En ce qui concerne les dépenses, elles s’établissent à hauteur de 22 027 669 € en augmentation de 3.3% par rapport à 2012, et sont parfaitement conforme à la prévision du budget 2013. Evolution des recettes Les recettes perçues dans le cadre de la PSU ont à nouveau connu une augmentation significative de 4.06% en 2013, de même que les recettes liées aux usagers (+1.00%) dans une proportion différente cependant. En 2013, les recettes complémentaires du Contrat Enfance Jeunesse ont également augmenté grâce au bénéfice de l’ouverture de l’EAJE NewYork, pour s’établir à 2,2 M€. Ces augmentations de recettes permettent de maitriser la subvention d’équilibre de la Ville, qui augmente en volume (+1.25%) du fait de l’ouverture de l’EAJE Vieux Temple. Pour autant, le financement par la Ville du coût à la place est quasiment stable (+0.2%). 88 Evolution du coût horaire des services coût CCAS - Année 2012/2013 Accueil EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE EAJE Nbre de Equipements places agréées Total Dépenses 2012 40 166 + Vieux Temple 54 + New York 73 1 153 492 + Les Castors 70 1 420 572 + Marie Curie 69 1 104 266 + Malherbe 65 1 154 239 + Villeneuve 65 1 113 037 1 870 089 + Anatole Franc 100 + Saint Bruno 60 955 471 1 009 325 + La Chrysalide 60 + La Bruyère 60 1 372 384 + O 3 Pom 60 1 189 380 736 12 382 421 678 512 30-50 Abbé Grégoire 47 30-50 Elisée Chatin 40 686 690 30-50 Ilot Marmots 40 619 866 30-50 Les Frênes 40 779 150 30-50 Bizanet 33 627 082 718 073 30-50 Jardin de Ville 40 30-50 La Goëlette 30 588 193 545 139 30-50 La Voie Lacté 30 30-50 Armand 30 571 661 30-50 Chapi Chapo 30 444 056 30-50 Mille Pattes 30 515 816 390 6 500 228 15-25 Les Genêts 25 448 238 15-25 Ribambelle 25 495 702 15-25 Abbaye 20 341 056 15-25 Eaux Claires 20 279 708 15-25 Mutualité 20 313 821 15-25 André Abry 18 280 759 128 2 159 284 1 254 21 315 943 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et 60 et Variation Coût Total Variation Heures Heures Heures Horaire Dépenses Dépenses Facturées Facturées 2013 Facturées Facturé 2013 2013/2012 2012 2013/2012 2012 321 641 700,8% 0 22 000,00 100,00% 1 118 437 -3,0% 137 005 139 180,50 1,56% 1 452 579 2,3% 125 025 125 839,00 0,65% 1 124 722 1,9% 128 512 130 045,00 1,18% 1 188 137 2,9% 129 681 133 691,00 3,00% 1 164 614 4,6% 117 479 122 339,00 3,97% 1 829 307 -2,2% 193 109 184 618,50 -4,60% 966 291 1,1% 125 029 128 710,00 2,86% 1 069 801 6,0% 138 398 132 522,50 -4,43% 1 377 740 0,4% 125 533 120 258,00 -4,39% 1 224 810 3,0% 112 217 109 112,50 -2,85% 12 838 079 3,7% 1 331 988 1 348 316,00 1,21% 695 051 2,4% 61 258 67 227,50 8,88% 739 127 7,6% 77 770 75 821,50 -2,57% 692 019 11,6% 73 979 73 187,00 -1,08% 816 793 4,8% 73 050 70 912,00 -3,02% 590 643 -5,8% 63 594 62 644,50 -1,52% 773 943 7,8% 70 731 73 290,00 3,49% 603 412 2,6% 58 405 58 679,50 0,47% 541 481 -0,7% 56 729 54 285,50 -4,50% 556 677 -2,6% 57 518 56 064,00 -2,59% 421 842 -5,0% 39 870 41 865,50 4,77% 520 557 0,9% 47 859 49 875,00 4,04% 6,9% 0,45% 6 951 545 680 763 683 852,00 508 247 13,4% 47 509 47 543,50 0,07% 502 397 1,4% 44 388 46 918,50 5,39% 340 199 -0,3% 31 162 30 979,50 -0,59% 278 628 -0,4% 27 473 31 022,00 11,44% 322 033 2,6% 37 006 36 624,00 -1,04% 286 541 2,1% 28 171 29 899,50 5,78% 3,6% 3,26% 2 238 045 215 709 222 987,00 22 027 669 3,3% 2 228 460 2 255 155,00 1,18% 0,00 8,42 11,36 8,59 8,90 9,47 9,68 7,64 7,29 10,93 10,60 9,50 11,08 8,83 8,38 10,67 9,86 10,15 10,07 9,61 9,94 11,14 10,78 9,55 9,43 11,17 10,94 10,18 8,48 9,97 10,01 9,57 Coût Horaire Facturé 2013 14,62 8,04 11,54 8,65 8,89 9,52 9,91 7,51 8,07 11,46 11,23 9,52 10,34 9,75 9,46 11,52 9,43 10,56 10,28 9,97 9,93 10,08 10,44 10,17 10,69 10,71 10,98 8,98 8,79 9,58 10,04 9,77 Variation Coût Heures Heures Coût Réalisé Horaire Réalisées Réalisées 2013 Facturé 2012 2013 2013/2012 fermé 0 18 461,00 17,42 -4,6% 114 809 111 353,50 10,04 1,6% 112 652 114 501,50 12,69 0,7% 110 843 112 204,50 10,02 -0,2% 106 583 106 754,00 11,13 0,5% 92 156 92 580,00 12,58 2,3% 168 987 158 930,00 11,51 -1,8% 107 110 105 548,00 9,15 10,7% 119 675 112 910,00 9,47 4,8% 116 520 103 646,00 13,29 5,9% 100 078 99 792,00 12,27 0,2% 1 149 413 1 136 680,50 11,29 -6,7% 54 442 58 753,50 11,83 10,4% 67 006 64 016,00 11,55 12,8% 66 824 65 957,50 10,49 8,0% 59 591 56 703,00 14,40 -4,4% 54 839 56 283,00 10,49 4,0% 60 873 62 017,00 12,48 2,1% 51 063 50 438,00 11,96 3,8% 48 836 44 082,00 12,28 -0,1% 49 326 49 564,00 11,23 -9,5% 34 393 34 875,50 12,10 -3,2% 41 218 41 290,00 12,61 6,5% 11,90 588 411 583 979,50 13,3% 41 383 41 384,00 12,28 -4,1% 36 549 36 636,50 13,71 0,3% 29 224 28 893,00 11,77 -11,8% 25 138 28 659,50 9,72 3,7% 33 422 32 173,00 10,01 -3,8% 25 712 27 036,00 10,60 0,3% 11,49 191 428 194 782,00 2,1% 1 929 252 1 915 442,00 11,50 EAJE Vieux Temple = 36 places de septembre 2013 à novembre 2013 54 places décembre 2013 89 Coût moyen par place agréée 2013 (2012) et sources de financements Usagers CAF - PSU 2 235 € (2 212 €) (6 113 €) (5 874 €) CAF- Contrat Enfance 0€ (0 €) 480 € (387 €) 18 160 € (17 763 €) 1 817 € (1 788 €) CGI Autres recettes 7 515 € (7 502 €) Ville Chiffres 2012 / Chiffres 2013 Le coût moyen d'une place agréée augmente de 2 % La participation de La Ville augmente de 1.25 % 90 DISPOSITIF DE GARDE A HORAIRES ATYPIQUES Historique et contexte Création, en septembre 2011, d'un service de garde à domicile pour enfants de 0 à 6 ans sur des horaires atypiques, afin de favoriser l’insertion professionnelle et sociale des familles dans la précarité. Expérimentation inscrite dans un partenariat entre la CAF de l’Isère, principal financeur du projet, le CCAS porteur du dispositif, l'association Dépann’Familles, prestataire qui assure le service de garde des enfants à domicile (et initialement l'ACEPP 38). Projet mis en place suite à une étude de besoins réalisée par un collectif constitué d’associations d’insertion coordonnées par l’association ACCES, la ville, le CCAS, la Mutualité française… Le public concerné Familles monoparentales (prioritairement), répondant à un critère de bas revenus (application du plafond retenu pour l’accueil en EAJE par le CCAS). Enfants de 0 à 6 ans : - pour les 0-3 ans : soit sans autre besoin de « garde », soit accueillis en EAJE collectif ou familial en complément de la garde à domicile sur horaires décalés, - pour les 3-6 ans scolarisés. Domiciliés sur des secteurs en politique de la ville (secteurs 5, 6 et 3 de Grenoble). Dérogations possibles pour des familles qui ne rentrent pas précisément dans ces critères. Objectifs du projet Favoriser l’insertion professionnelle, en priorité des familles monoparentales avec jeunes enfants à charge. Les objectifs de la mise en œuvre sont : - Mieux connaître les besoins concrets des familles, - Répondre sans délai aux demandes des familles concernées, - Améliorer la coordination et l’individualisation des réponses pour l’accueil des enfants concernés. 91 Financement du dispositif Subvention CNAF au titre de la valorisation de projets expérimentaux sur l'accueil des jeunes enfants de moins de 6 ans sur des horaires étendus ou spécifiques : 100 000€ Subvention CUCS : 20 000€ Subvention Ville : 10 000€ Modalités de mise en œuvre : fonctionnement Une coordinatrice est chargée de l'accueil de la demande et du suivi des familles, au sein des MDH Teisseire et Abbaye. Elle assure le lien avec Dépann Famille, sous le pilotage du chef de projet à la DASPE. En 2013, 3679,25 heures ont été effectuées, soit une moyenne de 306,64 heures par mois, pour 43 familles et 58 enfants dont 23 de 0 à 3 ans, 35 de 3 à 6 ans et 24 de plus de 6 ans (soit 82 au total). Perspectives Réflexion sur l’ouverture d’un ou plusieurs EAJE sur horaires atypiques le matin et le soir (extension de l’amplitude horaire d’accueil), en complément du fonctionnement existant, afin de réduire les coûts et rendre le dispositif pérenne. 92 DIRECTION DES ETABLISSEMENTS D'HEBERGEMENT EHPAD Narvik EHPAD Les Delphinelles Teisseire EHPAD St Bruno EHPAD Lucie Pellat Centre d'Accueil de Jour Les Alpins 06 POLITIQUE D'ACCOMPAGNEMENT DES PERSONNES AGEES EN PERTE D'AUTONOMIE DIRECTION DE L'INTERVENTION ET DE L'OBSERVATION SOCIALES Direction adjointe personnes âgées et services à la personne Service social Personnes Agées et Aide Sociale Légale Service de Restauration à Domicile Dispositifs de prévention Services de Soins Infirmiers à Domicile Centre de Soins Infirmiers Pôle de prévention primaire 93 DONNEES DE L'OBSERVATION SOCIALE Un grand âge en hausse à Grenoble 20% de la population grenobloise est âgée de plus de 60 ans, soit 30 780 personnes, dont13 630 ont 75 ans ou plus. La distinction est importante car les modes de vie, les loisirs, les pratiques de consommation, la mobilité, l'état de santé, les besoins en service sont très différents entre les "séniors" et les plus âgés. Le nombre de personnes âgées sur Grenoble a globalement baissé depuis 1999, hormis pour les 75 ans et plus. Des inégalités de ressources entre personnes âgées Les 60-74 ans déclarent un revenu fiscal de 19 300 € par an et les 75 ans et plus un revenu de 17 800€ par an. Leurs revenus sont globalement bien situés : au-dessus ou proches du revenu médian de l'ensemble des Grenoblois (18 300€) et parmi les plus hauts des villes de comparaison. Cependant des signes de paupérisation de certaines personnes âgées, en particulier des femmes, sont observables : demandes d’aide, restrictions de consommation, démutualisation, précarité énergétique. Des aidants moins nombreux et moins disponibles À Grenoble, le potentiel aidants/aidés est de 1,7 pour une personne à aider. Il a tendance à diminuer dans le temps et est bas comparé à d’autres villes. Cet indicateur signifie qu'il y a 1,7 personnes de 55-64 ans (la génération qui prend le plus souvent en charge les personnes âgées) pour une personne de 80 ans et plus. Il s'agit d'une approche théorique du potentiel d'aidants naturels (enfants, proches, voisins). De plus, la disponibilité des aidants n'est plus la même. Les générations actuelles (les femmes notamment), sont moins enclines à assurer cette prise en charge. Leurs aspirations changent et elles n'habitent plus nécessairement à proximité de leurs parents âgés. La génération des 55/64 ans est aussi quelquefois celle qui est amenée à prendre en charge certains de leurs enfants suite à des évènements liés à la vie (chômage, divorces, etc.) ou leurs petits-enfants. Cette génération est souvent composée de deux personnes qui ont encore une activité professionnelle, ce qui laisse moins de disponibilité pour prendre en charge leurs parents âgés. 94 Chiffres clés extraits de l’ABS 2013 Les 60 ans et + à Grenoble : 30 780 personnes (60% de femmes) Les 75 ans et + : 13 630 personnes (65% de femmes) Les 85 ans et + : 4240 personnes (71% de femmes) 52% des 80 ans et + vivent seuls 8000 € d’écart de revenus entre les personnes âgées du secteur 2 et celles des secteurs 5 et 6 95 6.1 PLATEFORME DE SERVICES DE SOUTIEN A DOMICILE Les principales tendances en 2013 ont été : La mise en place en janvier 2013 de l'Équipe Spécialisée Alzheimer (ESA) et sa montée en charge L’obtention de la certification AFNOR "Services à la personne à domicile" (NF X 50-056) du Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) Le lancement de la démarche d'évaluation interne du SSIAD La relance de l'activité du service de Restauration à domicile avec l'arrivée du nouveau responsable (après une longue vacance du poste) La refondation de l'organisation du Service Social Personnes Agées, pour conforter la territorialisation de son action à l'échelle des secteurs de la Ville La mise en place de relais infirmiers par le Centre de Soins Infirmiers en logement foyer La participation à différents projets partenariaux : Autonom@Dom (Conseil général de l'Isère), BIVACS (TASDA), dispositif passerelle vieux migrants dans les résidences ADOMA, renouvellement du dispositif des Vignes, dispositif Voisin-âge (les petits frères des Pauvres), création du Pôle de coordination proximité santé grenoblois (Maison des Réseaux de Santé de l’Isère), soutien à la PUV Abbaye (MFI), contributions projets de loi vieillissement et loi ALUR, commission personnes âgées de l’UDCCAS, Conseil local de santé mentale (CLSM) Les principales perspectives pour 2014 sont : La finalisation de la démarche d'évaluation interne du SSIAD La mise en place effective de la nouvelle organisation du SSPA Le démarrage d'une démarche de type évaluation interne pour le Service Social Personnes Agées en vue de la refonte du projet de service La renégociation des conventions de délégation du Conseil Général au CCAS des missions APA et accompagnement social Fin de la convention CARSAT sur le dispositif des Plans d’aide personnalisés (PAP) Le renforcement du Centre de Soins Infirmiers à travers les perspectives d’évolution nationale sur les centres de santé Le développement de l'activité du service de Restauration à domicile La poursuite des projets partenariaux 96 Service Social Personnes Agées et Aide Sociale Légale Le Service Social Personnes Agées est composé de 9 permanences réparties sur les 6 secteurs ville : Secteur 1 la Permanence sociale René Thomas Secteur 2 la Maison des Habitants Centre-Ville et la permanence sociale Centre-Ville Secteur 3 le Centre social Eaux-Claires Secteur 4 la Maison des Habitants Capuche et Bajatière Secteur 5 la Maison des Habitants Abbaye et Teisseire-Malherbe Secteur 6 la Maison des Habitants Le Patio/Arlequin Soit 19,3 ETP d'assistantes sociales, 5.7 ETP de conseillères d'Aide Sociale, et 8,5 ETP de secrétaires de Service Social La Direction du service, située au 123 galerie de l'Arlequin, est composée du chef de service (1ETP), de son adjointe (1ETP), et de 2 secrétaires (1,8ETP) Les secrétaires des permanences de proximité accueillent, informent, orientent les personnes âgées et participent à l'accompagnement administratif. Les conseillères d'aide sociale, constituent les dossiers APA et d'Aide Sociale pour les personnes âgées et handicapées. Elles effectuent les enquêtes sur successions et aident à la constitution des dossiers d'obligation alimentaire ainsi que des dossiers d'ASPA (Allocation Spéciale aux Personnes Agées). Elles participent à l'accompagnement administratif (accès aux services de restauration, téléalarme, aide à la déclaration des revenus, entrée en établissement, allocations CAF, retraites complémentaire). Les assistantes sociales assurent l'accompagnement social global des personnes âgées, évaluent leurs besoins sociaux et médico-sociaux, élaborent le cas échéant des plans d'aide relatifs aux Plans d'action personnalisé (PAP de la CARSAT) et à l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA du Conseil Général) et en assurent le suivi, en lien avec les aidants familiaux et les partenaires du soutien à domicile. 97 Les demandes traitées par le Service Social ” Nombre de demandes traitées (Une même personne peut exprimer plusieurs demandes cumulées) Années Nombre total 2011 17388 Types de demande 2012 19072 2013 20848 Demandes traitées par le Service Social 2011 2012 Nombre Répartition Nombre Répartition 2013 Nombre Répartition Accès aux droits (accompagnement administratif) 2409 13,8% 2610 13.6% 3023 14.50% Soutien à domicile (mise en place des services) 9052 52,05% 10 181 53.4% 11 190 53.8% Aides financières 1531 8,80% 1522 8% 1478 7.08% Logement 670 3,8% 773 4.05% 686 3.3% Hébergement en structure 2099 12,07% 2224 11.6% 2201 10.6% Santé et soins 705 4,05% 740 3.8% 1156 5.5% Protection de la personne 300 1,7% 486 2.5% 444 2.1% Relations familiales et aide aux aidants 304 1,7% 305 1.6% 319 1.5% Vie sociale et culturelle 318 1,8% 231 1.2% 351 1.6% 17388 100% 19072 100% 20848 100% Total des demandes Si l’accès aux services de soutien à domicile demeure l’axe principal des demandes, il faut noter en 2013 une nette augmentation des demandes d’accès aux droits et de celles relatives à la santé 98 Les entretiens Physiques réalisés par les professionnels : Entretiens par les assistantes sociales Entretiens par les conseillères d'aide sociale Entretiens par les secrétaires Entretiens Physiques 2011 5326 2133 2586 2012 6407 1936 2402 Entretiens par les conseillères d'aide sociale Entretiens par les secrétaires Résultats d'un bâtonnage effectué sur 1 mois et proratisé à l’année Stat. Physique : Entretiens permanences + VAD Entretiens par les assistantes sociales Entretiens Physiques 2013 6198 1745 2817 Sources LOGICLIC (système de comptabilisation modifié en 2013) : Stat. Physique : Entretiens permanences + VAD ” Une réflexion est en cours pour mieux rendre compte de la réalité des suivis par les professionnelles, notamment du temps consacré aux coordinations avec les partenaires autour des situations individuelles, classiques ou complexes, etc. Ce rôle de coordination reste en effet une dimension essentielle du travail social de ce service. 99 Les personnes suivies par le Service Social Le CCAS de la ville de Grenoble assure l'accompagnement global des personnes âgées. Personnes suivies (1) Nombre 2011 2012 2013 5192 4722 5147 (1) Personnes suivies (sans double compte) : personne ayant adressé une ou plusieurs demandes au Service Social, lors d'un entretien physique, et pour laquelle il y a eu une ou (1) Depuis le 15/09/2009, le SSPA ne suit plus les nouveaux demandeurs de – 75 ans (à l'exception de tous les demandeurs de l’APA ou d'un PAP) ” Sur 5147 personnes, 4378 ont bénéficié d'un accompagnement par les assistantes sociales (c'est ce chiffre que retient le Conseil général de l'Isère pour son financement conventionnel de l'accompagnement social). Les 769 autres personnes ont été vues exclusivement par une conseillère d'aide sociale ou une secrétaire. Répartition des personnes suivies par sexe Années 2011 2012 2013 Hommes 31,53% 31,39% 30.67% Femmes 68,47% 68,61% 69,33% Tranches d'âge des personnes suivies Tranches d'âge 2011 2012 2013 60 à 75 ans 19,80% 23% 19.94% + 75 ans 80,20% 77% 80,06% 100 Les bénéficiaires de l'Allocation Personnalisée à l'Autonomie (APA) Le département de l'Isère a passé une convention avec le CCAS de la Ville de Grenoble, lui déléguant la mise en œuvre de l'APA pour l'évaluation des besoins médico-sociaux, ainsi que l'élaboration, la mise en place et le suivi des plans d'aide. Bénéficiaires de l'APA Années 2011 Nombre de bénéficiaires APA au 31/12 de chaque 1989 année (après arrêté du CGI) (1) 2012 2013 1894 1907 (1) chiffres CGI Répartition de la dépendance des bénéficiaires APA au 31/12/2013 : Répartition de la dépendances des bénéficiaires APA GIR GIR 1 GIR 2 GIR 3 GIR 4 2011 6,63% 24,16% 23,44% 45,77% (en %) 2012 (en %) 2013 (en %) Personnes âgées 4,73% 23,85% 24,14% 47,25% 4.93% 24.77% 23% 47.24% 103 517 481 986 ” Le nombre de bénéficiaires de l’APA au 31/12 reste stable. La répartition entre les GIR 1 à 4 reste équivalente chaque année. Plus de 600 personnes âgées très dépendantes (GIR 1-2) vivent à domicile, soit l’équivalent d’au moins 8 EHPAD. Sources : LOGICLIC (Bénéficiaires Logiclic : 2087 = Nbre de plan APA réalisés au 31/12/2013) 101 Les bénéficiaires d'un Plan d'Action Personnalisé (PAP) La CARSAT Rhône-Alpes a passé une convention avec le CCAS de la Ville de Grenoble, lui déléguant l'évaluation des besoins de ses ressortissants retraités en GIR 5 et 6, l'élaboration, la valorisation et le suivi des Plans d'actions personnalisés. ” Nombre de Bénéficiaires du PAP 2011 2012 2013 568 363 376 Les chiffres indiquent une baisse de l’activité depuis 2012 liée aux changements de la politique de la CARSAT concernant les PAP. Base de données: LOGICLIC. Les bénéficiaires de l'Aide Sociale Légale Les Conseillères d'aide sociale constituent les dossiers d'aide sociale légale pour les personnes âgées et handicapées, afin de permettre la prise en charge par le Département des frais de restauration, d'aide-ménagère à domicile et d'hébergement. Répartition des bénéficiaires d'aide sociale par type de demande Personnes âgées Aide Hébergement ménagère Repas Total Hébergement Personnes handicapées Aide Repas ménagère Total Total général 2010 210 82 52 344 112 40 5 157 501 2011 182 63 19 264 138 27 6 171 435 2012 216 83 33 332 123 20 3 146 478 2013 210 52 41 303 137 28 9 174 477 Base de données: tableau de suivi des statistiques CAS 2013 /CCAS. Le nombre total de demandes d’aide sociale reste stable mais on observe une augmentation des demandes de prise en charge pour les personnes handicapées, cela peut s’expliquer du fait de l’ouverture de nouvelles structures en 2013. 102 Budget de fonctionnement et financement Il s'agit d'une présentation analytique permettant d'observer la réalité des financements obtenus par année en que ce service est financé et d’illustrer que ce service est financé principalement par la Ville de Grenoble SSPA 2011 SSPA 2012 Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Total Dépenses 1 612 449 67 560 235 000 1 915 009 1 638 877 89 158 217 699 1 945 734 Département Carsat Autres Subvention ville Total Recettes 835 000 39 791 7 337 1 032 881 1 915 009 774 175 51 322 10 633 1 109 604 1 945 734 Part dans dépenses totales en 2013 1 665 313 84,98% 69 378 3,54% 224 985 11,48% 1 959 676 Part dans recettes totales 773 858 39,5% 30 720 1,6% 4 796 0,2% 1 150 302 58,7% 1 959 676 SSPA 2013 103 Dispositifs de prévention SOS Soutien à domicile Il s'agit d'un dispositif interpartenarial d'aide à la vie et de soin permettant de répondre rapidement à des situations de crise. Il a été mis en œuvre en 2013 pendant la période estivale du 17 juin au 1er septembre, dans le cadre du plan de prévention de la canicule, en s’appuyant sur une centrale téléphonique d'écoute et d'orientation : le 04 76 69 45 45, pérenne depuis de nombreuses années. Années 2011 2012 2013 202 100 85 demandes d'information classiques 79,1% 67% 63.52% besoins d'écoute 7,8% 75% 44.70% appels donnant lieu à un signalement auprès des services concernés 13,1% 18% 12.94% Nombre d'appels dont : Base de données: statistiques SOS 2013 104 Registre communal des personnes en situation de fragilité La Loi du 30 juin 2004 et le décret du 1er septembre 2004 assignent 4 missions aux maires dans le cadre du recensement des personnes âgées et handicapées : Informer ses administrés de la mise en place du registre nominatif et de sa finalité Collecter les demandes d’inscription Assurer la conservation, la mise à jour et la confidentialité du registre nominatif Communiquer le registre nominatif au préfet, à sa demande, en cas de déclenchement du plan d’alerte et d’urgence Ce registre permet aux différents services médico-sociaux de l'État, du Département, de la Commune, de porter assistance et secours à toute personne inscrite. Le registre des personnes fragiles actualisé chaque année par la DIOS du CCAS de Grenoble fait partie intégrante du plan canicule. S’agissant d’une inscription volontaire des personnes ainsi recensées, ce registre reste d’une efficacité limitée. Pour autant, le Service Social Personnes Agées du CCAS est bien identifié par les personnes âgées grenobloises et souvent leur entourage, en tant que service ressource. A la suite de la campagne d'inscription en mai 2012, 562 personnes étaient inscrites à la fin 2013 sur ce registre (contre 539 à fin 2012). Le service Sécurité civile de la Ville dispose d'un automate d'appel qui permet d’informer toutes les personnes inscrites sur ce registre, d'alertes climatiques ou autres risques. L'automate d'appel a été déclenché une fois en août 2013 dans le cadre du niveau 2 canicule, afin de diffuser un message de prévention sur les risques accrus de canicule et orienter si besoin les personnes inscrites au registre vers nos services. 105 Soutien aux aidants Objectifs du dispositif : soutenir les familles (aidants naturels) qui prennent en charge au quotidien un parent dépendant. contribuer au maintien de la qualité de la vie des personnes âgées dépendantes à domicile. apporter aux familles un soutien psychologique et des temps de répit. préserver et améliorer la qualité de la relation aidants/aidés. Cette action, menée en partenariat avec le Conseil général de l'Isère et la CARSAT Rhône-Alpes, a proposé des réunions d'information, des rencontres d'échanges et de soutien (Cafés des aidants), des ateliers pratiques (gestion du stress…). Elle est aujourd’hui largement renforcée par l’ouverture d’une Maison des aidants (cf. 6.2 politique d'accueil en établissements d'hébergement pour personnes Agees dépendantes – EHPAD) et la création de l’équipe spécialisée Alzheimer (ESA) du SSIAD. Elle apparaît aujourd'hui comme devant constituer un axe majeur de développement de l'action gérontologique du CCAS, la moyenne et parfois la grande dépendance se vivant d'abord au domicile habituel, avec l'aide de l'entourage familial, amical ou de voisinage, et non en établissement d'hébergement. Actions collectives Le SSPA a participé à de plusieurs actions collectives, dans le domaine de l'accès aux droits, la prévention de l'isolement ou de la perte d'autonomie, le soutien aux aidants: Action expérimentale Des bilans santé-autonomie sont proposés à des personnes de plus de 75 ans qui ne remplissent pas les conditions pour accéder aux bilans santé du Centre de Prévention des Alpes (CPA) car elles ne relèvent pas d’une caisse de retraite affilié CPA, ou ne peuvent pas se déplacer, ou ont des difficultés particulières. L’orientation est faite par l’ensemble des professionnels terrain, la « prescription » est faite par une assistante du service social personnes âgées qui vérifie préalablement toutes les possibilités de droit commun. Ces bilans sont réalisés par le CPA ou l’AGECSA, avec un financement du CCAS. 10 bilans ont été préconisés en 2013 par le Centre de Prévention des Alpes ou l'AGECSA. 106 Services à la personne Restauration à domicile (RAD) Le Service Restauration à Domicile s'inscrit dans la politique d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie de la Ville et contribue au soutien à domicile des personnes âgées du fait de son action et du lien entretenu avec les autres services de soutien à domicile du CCAS et d'autres services intervenant sur le territoire de la ville de Grenoble. Les 9 Agents sociaux de restauration livrent chaque jour les repas au domicile des grenoblois : - retraités de plus de 60 ans en situation de fragilité, - à titre dérogatoire, personnes de moins de 60 ans dans l'incapacité de préparer leurs repas, reconnues par la CARSAT ou par la CDAPH 2011 2012 109 774 110 777 années Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Dépenses Recettes Usagers Département / ASL Autres recettes Subvention ville Nombre de repas facturés 2013 Ecart 2013/2012 117 689 5,9 % Taux de couverture Dépenses/Recettes 2011 2012 2013 575 877 474 112 522 222 679 987 649 180 647 736 162 882 156 925 151 183 1 280 217 1 321 141 1 418 746 964 371 960 813 971 368 896 649 921 554 923 033 61 561 35 534 39 282 6 161 3 725 9 053 454 375 319 404 349 773 Qui sont les usagers en 2013 ? 666 usagers différents contre 641 en 2012 dont femmes : 68.7 % et hommes : 31.3 % - Moyenne d'âge : 84 ans - Nombre de centenaires : 4 (5 en 2012) - Nombre de couples : 21 (35 en 2012) - Part dans Dép. totales 40,59 % 47,93 % 11,48 % couverture Dép. / Rec. 67,97 % 63,20 % 4,34 % 0,43 % 32,03 % ” Plus de la moitié des personnes bénéficiant de la Restauration à domicile a besoin d'au moins un repas par jour. On constate pour l’année 2013 une légère augmentation du nombre d’usagers : 267 nouvelles entrées et 173 sorties soit une augmentation de 94 personnes. Depuis fin 2013, une stabilité et même une hausse du nombre de repas facturés et d’usagers est à signaler. 610 usagers vivent seuls à leur domicile 54 % des usagers ont été livré 7j/7 8 % ont été livré 6j/7 15 % ont été livré 5j/7 107 Service de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) Le Service de Soins Infirmiers à Domicile assure à domicile ( toujours sur prescription médicale) des soins techniques ou des soins de base et relationnels auprès de personnes âgées ou adultes de moins de 60 ans atteintes de pathologies chroniques ou présentant un handicap. Le SSIAD est financé sous dotation globale de la sécurité sociale pour une capacité de 249 lits, dont 9 places handicapées. Le service a pour objectifs de : - éviter une hospitalisation lorsque les conditions médicales et sociales le permettent, - faciliter le retour au domicile d’une personne âgée hospitalisée, - éviter ou retarder l'entrée en maison de retraite ou en établissement de long séjour, - prévenir ou retarder la dégradation progressive de l’état de santé des personnes âgées (rôle préventif), notamment au travers de l'activité de son Equipe Spécialisée Alzheimer - coordonner ses actions avec les partenaires du soutien à domicile. Le SSIAD est composé de 6 antennes dont les secteurs d'intervention sont identiques aux secteurs Ville. ” Le SSIAD a connu une année 2013 fortement impactée par la question de la qualité. En effet, ce service a obtenu la certification AFNOR NF 311 des "Services aux personnes à domicile" en fin d’année, avec une conformité quasi-totale aux attentes du référentiel, ce qui est remarquable. Chaque antenne est composée : - d'une infirmière coordinatrice, chargée au titre de l'encadrement des activités d'administration et de gestion du service, et au titre de la coordination autour de la personne prise en charge par le SSIAD, de l'accueil des personnes et leur entourage et de l’évaluation des besoins de soins de ces personnes lors de visites à leur domicile ; - de 9 ETP aides-soignants qui réalisent, sous la responsabilité des infirmières coordinatrice, les soins de base et relationnels et concourent à l’accomplissement des actes essentiels de la vie correspondant à leur formation. - Un secrétariat de 2.4 ETP vient renforcer ces 6 équipes, auquel se rajoutent les compétences d'une ergothérapeute et d'une psychologue (cette dernière rattachée à la DIOS). Capacité (places) Nombres de journées Taux d'occupation Coût de revient à la journée Activité SSIAD 2011 2012 (1) 249 249(1) 72 754 72 655 80,05% 79,72% 41,03 41,33 2013 259(2) 78 875 89,79% 41,39 Écart 2013/2012 8,56% 8,87% 0,73% (1) 240 places personnes âgées + 9 places handicapées (2) 240 places personnes âgées + 9 places handicapées + 10 places Équipe spécialisée Alzheimer depuis septembre 2012 108 Frais de personnel Autres dépenses Provisions Frais de siège Dépenses Recettes propres Carsat Autres Reprise résultat exercices précédents Résultat exercice Taux de couverture Dépenses/Recettes SSIAD 2011 2012 2013 Part dans Dep. totales 83,90% 2 829 333 2 787 100 2 892 522 176 043 5,11% 130 112 121 693 0 0 378 924 11,45% 394 511 340 000 Couverture Dep/Rec 3 353 956 3 248 793 3 447 489 104,13% 3 431 808 3 318 855 3 590 214 103,28% 3 208 297 3 307 800 3 560 486 29 728 0,86% 14 882 11 055 208 629 77 852 103 665 60 000 écart 2013/2012 70 061 82 725 18,07 % ” L’augmentation en dépenses et recettes est due à la mise en place de l’équipe spécialisée Alzheimer. 109 L'antenne "équipe spécialisée Alzheimer" (ESA) Aux côtés des 6 antennes du SSIAD, une antenne supplémentaire intervenant sur l'ensemble de la commune a été créée fin 2012, appelée "Equipe Spécialisée Alzheimer". Les premiers patients sont entrés dans le dispositif début 2013. Elle vise à renforcer le soutien à domicile en dispensant des séances de réhabilitation aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et troubles apparentés. De façon plus spécifique, elle cherche à renforcer la participation aux activités de la vie quotidienne, préserver les capacités de mémoire, prévenir les complications liées à la maladie, faciliter le rôle de l'entourage, rendre accessible le cadre de vie… Pour ce faire, elle fait intervenir une ergothérapeute, un psychomotricien, des assistantes de soins en gérontologie afin de réaliser les activités suivantes : - Activités de bien-être, d'expression… - Réentrainement de la mémoire - Réentrainement aux gestes de la vie quotidienne - Maintien de la mobilité - Préconisation d'aides techniques - Information et écoute de la personne accompagnée - Adaptation et amélioration de la communication avec l'entourage - Conseils et formation à l'entourage - Aménagement du cadre de vie. L’ESA a accompagné 57 personnes en 2013. Elles ont bénéficié de 645 séances de réhabilitation et de réadaptation à leur domicile, soit une moyenne de 11,3 visites par personne. La durée moyenne de cet accompagnement a été de 15 semaines. Du fait probablement d’un bon maillage des acteurs gérontologiques sur Grenoble, l’Équipe Spécialisée Alzheimer a reçu un accueil très apprécié à sa création. A la différence de beaucoup d’autres équipes en France, ce succès a pour conséquence une liste d’attente difficile à résorber, avec en moyenne sur 2013 une vingtaine de personnes en attente. 110 Certification AFNOR obtenue en décembre 2013 Fin 2012, le SSIAD est entré dans une démarche qualité, sous la forme d'une certification AFNOR des "Services à la personne à domicile" (NF X 50-056). Plus qu'une simple réponse à une exigence réglementaire – celle d'avoir à mener à son terme une évaluation externe conditionnant le renouvellement de l'autorisation de fonctionner du SSIAD – cette démarche qualité était destinée avant tout à confirmer et valoriser l'ensemble des bonnes pratiques professionnelles construites au fur et à mesure des années passées. Une certification Afnor consiste à rendre conforme l’organisation du service à une norme comportant un ensemble d’exigences définies conjointement par des qualiticiens et des professionnels du secteur. Cette norme pose le préambule d’une adhésion à ses principes déontologiques que sont : Une attitude générale de respect vis-à-vis de la personne aidée L’engagement à l’individualisation des prestations Affirmer la triangulation de la relation du soin (soignant-soigné), c'est-à-dire à garantir le recours à un « référent » qui représente le service, l’infirmière coordinatrice en l’occurrence. Sur chacun des processus d’activité du service, il est demandé d’écrire des procédures décrivant le « Qui fait quoi » de chaque étape : accueil, analyse de la demande, offre de service, préparation de l’intervention, réalisation du service, modalité de gestion des ressources humaines (recrutement, remplacement, formation,…). Cette norme demande également à ce que soit mis en œuvre un système d’amélioration continue de la prestation, une veille qualité s’appuyant sur des questionnaires de satisfaction et des fiches de signalement des évènements indésirables. Fort de ces remontées d’informations sur d’éventuels dysfonctionnements, le service établit un plan d’action pour y remédier. Ladémarche de certification a impliqué l’ensemble des personnels du SSIAD :elle s’est déroulée de septembre 2012 à décembre 2013, date d’obtention du label, à l’issue d’un audit de 3 jours mené par un qualiticien Afnor. Le labelobtenu est la preuve de l’investissement de chaque salarié du service (personnel de terrain, encadrement, direction), et la reconnaissance du travail effectué tant par le passé que lors de l’année de mise en conformité Afnor. Le SSIAD du CCAS démontre ainsi qu’il est doté d’une organisation solide, et que les prestations délivrées sont conformes aux bonnes pratiques du secteur. 111 Centre de Soins Infirmiers (CSI) Le Centre de Soins Infirmiers a pour mission de prodiguer sur prescription médicale des soins infirmiers à l’acte aux grenoblois, à leur domicile ou dans le cadre de permanences en maisons des habitants ou établissements médico-sociaux du CCAS. Rattaché à la Direction de l'Intervention et de l'Observation Sociales, il participe principalement au soutien à domicile des personnes âgées dépendantes et/ou malades qui sont majoritaires Tarifé à l'acte de soin, il est conventionné par l'Assurance Maladie sous le statut juridique des Centres de Santé. Le service est composé de 17 ETP infirmiers, 1,3 ETP de secrétariat, 1 ETP de chef de service. Actes Médicaux Infirmiers (AMI) Actes Infirmiers de Soins (AIS) Démarche de soins Infirmiers (DI) Actes financés 2011 97 488 53 690 546 2012 88575 55251 532 2013 78824 56150 482 Le CSI est de plus en plus sollicité pour des situations de soins infirmiers auprès de personnes en situation complexe. Le mode actuel de rémunération à l'acte n'est pas adapté à cette évolution puisque seule est prise en compte la dimension technique du soin. Or, ces situations nécessitent une expertise préalable, une réponse de soin non seulement technique mais aussi relationnelle et un temps majoré de coordination entre les différents acteurs. 112 Taux de couverture Dépenses/Recettes CSI Centre de soins Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Dépenses Part dans Dép. totales 2011 2012 2013 918 282 920 674 943 958 84,10% 47 726 30 140 49 610 4,42% 134 952 122 864 128 864 11,48% Couverture Rec./Dép. 1 100 960 1 073 678 1 122 432 Recettes propres 751 463 735 622 669 611 répartition des recettes propres 59,7% Usagers+1/3 payant 665 329 653 473 567 998 84,8% 50,6% CRAM 86 130 70 267 67 800 10,1% 6,0% Autres 4 11 882 33 813 5,0% 3,0% -349 497 -338 056 -452 821 Résultat exercice ” Le financement à l'acte basé sur une nomenclature d'actes de soins ne finançant que les actes techniques est de moins en moins adapté à l'évolution de l'activité du service, résolument tournée vers la prise en charge de situations médicosociales complexes insuffisamment prises en charges par le secteur libéral. 113 Pôle Prévention Primaire Le Pôle Prévention Primaire intervient autour de situations complexes à domicile. A travers ses accompagnements, il s'agit de permettre à la personne soutenue de préserver son indépendance et son autonomie, et de maintenir son rôle social. Ces actions sont souvent un préalable à la participation éventuelle des personnes à des actions collectives. Sur l'année 2013, la psychologue du pôle est intervenue: en soutien auprès des équipes de la Direction Adjointe Personnes Agées et Services à la Personne et de la Direction de l’Action Sociale Territorialisée, autour des problématiques individuelles des personnes suivies par les services, en vue d'améliorer la prise en charge et l'accompagnement par les professionnels. en soutien auprès de personnes et de leurs familles, suivies par les services et dont la situation nécessite un accompagnement psychologique. Ces interventions s'intègrent dans le plan d'aide de la personne. La psychologue a été sollicitée sur 141 situations, par les professionnels (assistante sociale, équipe SSIAD, CSI, équipe LFPA, Centre de jour, Equipe Spécialisée Alzheimer et Maison des Aidants): du côté de la personne âgée: - Changement personnel et/ou familial (décès, santé, changement de lieu de vie) - Difficulté au sein du couple aidant/aidé - Anxiété/"syndrome dépressif" du côté des professionnels: - Difficulté dans l'accompagnement et besoin d'un regard complémentaire. Sur ces 141 situations, 72 soutiens individuels ont été menés. Pour rappel, en 2012 sur 116 situations, 54 suivis ont été réalisés. en poursuivant des actions collectives telles que "l'animation comme prévention", l’accompagnement des bénévoles du réseau « vivre à domicile sans être isolé » et « Isolement et lien social : prévention et rôle des nouvelles technologies ». en soutien auprès des professionnels des Pôles d'Animations Gérontologiques et Intergénérationnelles de la DAST. 114 6.2 POLITIQUE D'ACCUEIL EN ETABLISSEMENTS D'HEBERGEMENT POUR PERSONNES AGEES DEPENDANTES Tendances 2013 : Évaluation interne, Logiciel de soins, Maison des aidants : 2013 aura été marquée par la mise en place, pour la première fois d’une démarche d’évaluation interne au sein des EHPAD du CCAS. Ce processus, mené avec un accompagnement méthodologique d’UNA Isère, a beaucoup mobilisé les équipes, mais a permis d’entamer une vraie réflexion sur les pratiques. Cette évaluation, qui sera complétée par une évaluation externe dans un délai d’un an, marque le démarrage d’une réelle démarche qualité au sein des EHPAD du CCAS. Le Centre d’Accueil de Jour, quant à lui, a profité de l’accompagnement fourni par l’UNA Isère pour réaliser un référentiel d’évaluation pleinement adapté à la spécificité de son activité. L’évaluation interne du Centre de Jour, en elle-même sera donc conduite courant 2014. 2013 est aussi l’année du déploiement du logiciel NetSoins à l’ensemble des établissements médicalisés gérés par la Direction des Établissements d’Hébergement. Au-delà de l’aspect purement technique, il s’agit d’un outil destiné à améliorer la gestion des soins. Il permet en effet aux équipes d’améliorer les transmissions relatives aux soins effectués, à l’évolution des pathologies des résidents, au suivi des traitements, et aux analyses effectuées etc… Par ailleurs, cet outil facilite des extractions statistiques, concernant les chutes par exemple. Ces éléments permettront aux équipes une plus grande efficacité dans la prise en charge des personnes accueillies et le logiciel sera pleinement opérationnel dans le courant de l’année 2014. La Maison des Aidants « Denise Belot » a ouvert ses portes de façon effective en octobre après une mission de préfiguration de 9 mois. De gros chantiers sont encore à venir pour les EHPAD dès 2014 : La finalisation pour l'ensemble des établissements des outils de la loi de 2002-2 : o livret d'accueil, règlement de fonctionnement, contrat de séjour o la conception, la rédaction puis la validation par le Conseil d'Administration du CCAS des projets d'établissements La mise en œuvre d’actions d’amélioration définies par le plan d’action issu de l’évaluation interne. La poursuite de la mutualisation des personnels et des services. 115 Changements de direction : Plusieurs changements de direction, sont intervenus côté EHPAD en 2013, et ont compliqué la mise en place des projets en cours, notamment concernant l’évaluation interne sur Narvik et Delphinelles différée pendant les 4 mois où la direction a été vacante. Lucie Pellat : Arrivée d’une nouvelle directrice en Mai 2013 Narvik / Dephinelles : Arrivée d’une nouvelle directrice pour les 2 établissements en Novembre 2013 St Bruno : Arrivée d’une nouvelle directrice en Aout 2013 Lucie Pellat : Coupe Pathos et Extension de la salle à manger : Une nouvelle coupe Pathos (outil permettant d’évaluer les niveaux de soins nécessaires) a été effectuée, aboutissant à un avenant de la convention tripartite renforçant les moyens humains nécessaires à une bonne prise en charge des résidents. Validation de l’APD pour l’extension de la salle à manger et la mise en place d’une cuisine de fabrication et validation de la mise en place d’une cuisine et d’une salle à manger provisoires au RDC de l’établissement pendant la durée des travaux. 116 Ouverture de la Maison des Aidants « Denise Belot » : La Maison des aidants, placée sous la responsabilité de la directrice du Centre d’Accueil de Jour des Alpins, a ouvert ses portes en Septembre 2013 après l’issue d’une mission de préfiguration de 9 mois. Contexte : La « Maison des aidants » a été créée, dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012 qui prévoit la mise en place de 150 Plateformes d’Accompagnement et de Répit pour les Aidants de Malades d’Alzheimer. C’est en effet dans ce cadre que le CCAS de Grenoble a remporté l’appel à projet lancé par l’ARS Rhône Alpes. Chaque « Plateforme » devant être adossée à un centre d’accueil de jour d’au moins 10 places, la « Maison des aidants » travaille en synergie avec le Centre d’Accueil de Jour des Alpins, créé par le CCAS en 1976 (24 places), avec une directrice commune aux deux services. Une mission de préfiguration de 9 mois a été conduite d’Octobre 2012 à Juin 2013 de manière à évaluer finement les besoins non couverts et à construire un dispositif qui soit à la fois réellement complémentaire avec ceux pré existants et qui tire pleinement parti de l’expériences des 11 plateformes expérimentales déployées à partir de 2009. Des besoins réels : 8000 aidants de malades d'Alzheimer sur l'agglomération. Un maintien à domicile des malades d'Alzheimer qui repose essentiellement sur leurs aidants proches. Une majorité d'aidants en souffrance : 50 % d'entre eux présentent des troubles anxieux ou dépressifs Les interventions multidimensionnelles comprenant outre le "répit", accompagnement, soutien, formation et suivi psychologique ont montré des résultats sur le fardeau, la dépression, l'anxiété, et la santé générale des aidants. Partenaires : Le CCAS a choisi de construire la Plateforme de manière partenariale pour assurer une complémentarité optimale avec l'existant et bénéficier de l'expertise de ses nombreux partenaires. Aussi France Alzheimer, l'ARS, le Conseil général de l'Isère, le Centre Mémoire Ressources et de Recherche, le Centre de Prévention des Alpes, et les Accueils de jour de l'agglomération, ont été associé au comité de pilotage de la Plateforme dès sa création. 117 Une mission d'accompagnement et répit des aidants : Afin de répondre aux besoins des aidants et de leur apporter un soutien global, la Maison des Aidants a été organisée selon 4 axes, déployés en complémentarité avec l'offre existante : Accueil et accompagnement des familles : À l'issue d'un diagnostic de la situation des aidants, le coordinateur de la plateforme leur propose un plan de répit individualisé, et un accompagnement approfondi qui comprend un suivi psychologique chaque fois que nécessaire. Formation et information des aidants : Considérant qu’accompagner un malade d'Alzheimer n'est pas inné, la Maison des Aidants participe, aux côtés de ses partenaires, au développement d’actions de formation et d'information des aidants. Dispositifs de répit : Parce qu'aider un proche malade 24/24 et 7/7 peut être épuisant, la Plateforme propose donc des solutions de répit variées aux aidants. Parmi celles-ci, on trouve des solutions existantes, comme l'Accueil de jour ou l'Accueil temporaire, mais également des initiatives innovantes comme une Halte Répit, ou du Répit à domicile aussi appelé « Baluchonnage ». Temps partagés aidants aidés : Des temps conviviaux aidants/aidés seront proposés dès 2014 sous la forme d’ateliers hebdomadaires (Art thérapie, théâtre), de séjours de vacances, et de journées conviviales. Ainsi les aidants pourront renouer une relation positive avec leur proche quand celle-ci aura été altérée par leur accompagnement quotidien difficile. Par ailleurs, la Plateforme accompagne les aidants vers les dispositifs culturels et sportifs de proximité, pour leur permettre de prendre du temps pour eux et de conserver une vie sociale. Moyens : Le fonctionnement de la plateforme est financé par une subvention de l'ARS de 100 K€ dans le cadre du Plan Alzheimer. Une Coordinatrice/psychologue et un Agent d'accueil de formation AMP ont été recrutés en Septembre 2013 pour un total de 2 ETP. Le lieu d'accueil, situé dans le quartier du Lys Rouge, et qui sera mutualisé avec France Alzheimer dès 2014, offre 3 bureaux, une salle de repos, ainsi qu'un large espace polyvalent et sécurisé, pour une surface totale d'environ 150 mètres carrés. 118 Nombre de journées réalisées dans les EHPAD Lucie Pellat St Bruno Narvik Delphinelles TOTAL (hors CAJ) Centre d'accueil de Jour Capacité de places permanentes 74 73 45 25 217 24 Capacité de places temporaires 5 3 1 0 9 Nbre de journées théoriques 28835 27740 16790 9125 82490 6120 Nbre de journées 2010 27857 27295 16095 8798 80045 3948 Nbre de journées 2011 28031 27507 16568 8952 81058 5035 Nbre de journées 2012 28442 27508 16239 9080 81269 5589 Nbre de journées 2013 27880 27456 16366 8962 80664 5733 96,69% 98,98% 97,47% 98,21% 97,79% 95,17% Taux d'occupation 2013 Le taux d'occupation en 2013 A noter : un taux d’occupation moyen pour les 4 EHPAD en légère diminution (97,79 % en 2013 contre 98,60 % en 2012), essentiellement liée aux chambres d’hébergement temporaires à Lucie Pellat qui ont fait l’objet de travaux. La fréquentation du Centre de jour poursuit sa progression avec 144 journées supplémentaires soit +4% par rapport à 2012. 119 GMP et PATHOS : niveau de dépendance et besoins en soins Groupe Iso Ressources Moyen Pondéré (GMP) Delphinelles Centre d'accueil de Jour Moyenne 779 731 644 611 448 789 750 610 619 554 458 759 795 626 638 570 458 776 788 645 647 Lucie Pellat St Bruno Narvik Année 2010 485 417 Année 2011 496 Année 2012 Année 2013 Niveaux de dépendance des personnes accueillies en 2013 Nbre de personnes en GIR 1 et 2 Nbre de personnes en GIR 3 et 4 Nbre de personnes en GIR 5 et 6 Hors hébergement temporaire Centre RATIO RATIO Narvik Delphinelles d'accueil TOTAL 2013 2012 de Jour Lucie Pellat St Bruno 22 23 29 16 31 121 39% 41% 40 26 15 9 53 143 46% 42% 14 27 2 0 1 44 14% 17% 76 76 46 25 85 308 Gir Moyen Pondéré Un indicateur qui établit le niveau de dépendance des personnes accueillies et permet avec l'indicateur Pathos Moyen Pondéré lié aux besoins en soins, de définir les crédits alloués par les financeurs. Les GIR 1 et 2 correspondent à des niveaux de dépendance très élevés. Un constat : Le niveau de dépendance augmente progressivement, avec, en 2013, une progression plus importante de personnes en GIR 3 et 4. La moyenne d'âge des résidents est de 87 ans. 120 Lucie Pellat : taux de couverture dépenses et recettes avec reprise de résultat Évolution 2013-2012 Part des dépenses Exercice 2012 Exercice 2013 Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège prévu Reprise résultat n-2 1 717 726 774 696 131 618 59 740 1 810 216 835 156 141 427 85 365 Dépenses 2 683 781 2 872 164 Recettes 2 543 821 2 887 091 63,03% 29,08% 4,92% 2,97% Couverture 10,76% Recettes/Dé penses 6,26% 100,5% Usagers Agence Régionale de Santé Département 1 408 917 591 527 443 953 1 561 007 893 084 309 740 9,74% 33,77% -43,33% Reprise résultat n-2 Subvention Ville 35 228 0 0 0 Autres 64 196 123 260 -139 960 14 927 Résultat 5,11% 3,92% 2,12% 10,79% 54,3% 31,1% 10,8% Hébergement Dépendance Soins 623 740 746 458 141 427 26 757,30 416 178 30 820 770 298 57 878 58 607,48 0 1 538 382 505 605 828 177 1 542 989 451 018 893 084 1 438 673 122 333 0 893 084 309 740 0,0% 0,0% 47,92% 4,3% 104 315 18 944 4 607 -54 588 64 908 Les disparités constatées entre les deux années sont imputables à l’évolution des moyens financiers attribués par l’Agence Régionale de Santé pour répondre au niveau de dépendance et aux pathologies des personnes accueillies. Le CCAS de la Ville de Grenoble avait néanmoins anticipé cette prise en charge, en créant, en amont, les postes adaptés aux besoins des résidents. Un élément qui explique le déficit important constaté en 2012. L’établissement enregistre un excédent global pour la première fois depuis le renouvellement de la convention tripartite en 2009. 121 Saint Bruno : taux de couverture dépenses et recettes avec reprise de résultat Exercice 2012 Exercice 2013 Évolution 2013-2012 7,45% 2,75% 7,16% -227,93% Part des Hébergement Dépendance dépenses 59,10% 608 203 350 647 36,22% 841 380 30 518 111 194 4,39% 7 432 0,29% Couverture 5,05% Recettes 1 560 778 388 597 Dépenses Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège prévu Reprise résultat n-2 1 387 015 893 084 103 237 24 373 1 498 631 918 385 111 194 7 432 DÉPENSES 2 407 709 2 535 643 RECETTES 2 416 647 2 545 090 5,05% 100,4% 1 518 533 398 257 Usagers Agence Régionale de Santé Département 1 136 952 1 527 872 25,59% 60,3% 1 358 754 125 290 588 526 589 137 0,10% 23,2% 476 465 204 259 -133,27% 8,1% 120 441 33 000 -264,97% 1,3% 33 000 94 263 127 831 26,26% 5,0% 102 909 2,5% 23 870 Subvention Ville Autres Reprise résultat n-2 Résultat 62 991 8 938 9 447 Soins 539 781 46 487 586 268 628 300 589 137 248 087 -42 244 24 880 41 39 121 9 660 42 032 L'évolution des charges porte essentiellement sur les frais de personnels due à la mise à niveau du nombre d’agents prévus dans la convention tripartite signée en décembre 2011. La particularité de cet établissement est qu’il continue à accueillir des personnes bénéficiant toujours des tarifs pratiqués lorsque Saint Bruno était un « foyer logement ». La participation de la Ville de Grenoble, qui a fortement diminué en 2013, permet ainsi de compenser ce « manque à gagner ». Néanmoins, l’objectif est d’aligner progressivement les tarifs des résidents pour aboutir à une égalité de traitement entre les usagers et d’abord de se conformer au statut de cet établissement autorisé en tant qu’EHPAD. Le résultat propre de l’exercice 2012 s’élève à 33 309€ avec une subvention Ville de 120 441€. 122 Narvik : taux de couverture dépenses et recettes avec reprise de résultat 2012 2013 Évolution 2013-2012 Part des dépenses Hébergement Dépendance Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 1 301 354 508 153 112 778 58 367 1 355 687 539 323 112 242 29 733 4,18% 6,13% -0,48% -49,06% DÉPENSES 1 980 652 2 036 985 2,84% Couverture Recettes/Dépenses RECETTES 2 012 146 2 037 235 1,25% 100,0% 817 095 667 153 455 890 0 72 007 0 31 494 1 013 257 667 709 257 022 0 96 095 3 152 250 24,01% 0,08% -43,62% Usagers Agence Régionale de Santé Département Subvention Ville Autres Résultat exercice antérieur Résultat 33,45% 66,57% 26,48% 5,51% 1,46% 49,7% 32,8% 12,6% 0,0% 4,7% 0,2% 0,0% 398 905 482 161 112 242 Soins 316 284 29 412 640 499 27 750 29 356 377 993 308 375 052 668 626 1 032 069 337 457 667 709 946 389 66 868 667 709 257 022 82 527 3 152 38 761 13 567 -37 594 -917 La mutualisation des personnels de direction de Narvik et des Delphinelles, repose intégralement, depuis 2013, sur le budget de Narvik et explique l’augmentation importante de ses charges. Il convient également de noter le poids plus important des frais liés à la prise en charge des personnes qui perdent progressivement de l’autonomie. Une situation qui est à l’origine du déficit important constaté au niveau de la section dépendance (37 594 €) Le budget reste à l’équilibre sans l’intervention financière de la Ville. 123 Delphinelles : taux de couverture dépenses et recettes avec reprise de résultat 2012 Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 (002) 2013 749 236 478 698 70 920 212 346 755 709 516 038 58 200 86 108 DÉPENSES 1 511 200 1 416 055 RECETTES 1 364 615 1 285 265 Usagers 527 339 Agence Régionale de Santé Département Subvention ville prévue Autres Résultat exercice antérieur Résultat Évolution 2013-2012 Part des dépenses 0,86% 7,80% -17,94% -59,45% Hébergement Dépendance soins 53,37% 36,44% 4,11% 6,08% Couverture -6,30% Recettes/Dépenses 261 211 476 304 58 200 9 000 188 137 306 361 14 434 25 299 804 715 271 571 339 768 -5,81% 90,76% 753 399 242 196 289 670 638 600 21,10% 45,10% 627 919 327 626 341 529 34 375 133 746 0 286 491 218 762 90 000 51 412 0 -12,56% -35,95% 20,23% 15,45% 6,36% 3,63% -146 585 -130 790 -61,56% 69 000 8 108 10 681 286 491 218 762 90 000 35 481 12 752 3 179 -51 316 -29 376 -50 098 Plusieurs éléments sont à l’origine des difficultés financières de cet établissement. Sa taille, il s’agit d’une petite structure ; le coût important de l’immobilier (4 fois plus élevé qu’à Narvik) ; la dotation versée par l’ARS qui n’est plus adaptée au public accueilli. En effet, l’évaluation des besoins en soins, qui conditionne la dotation de l’ARS, date de 2008. Les résidents ont changé, actuellement 80% d’entre eux souffrent de pathologies démentielles qui nécessitent une prise en charge plus importante. Le renouvellement de la convention tripartite et la poursuite de la mutualisation avec Narvik dans le cadre notamment d’une fusion des deux établissements devraient donner à cet établissement, les moyens de fonctionner à l’équilibre. 124 Centre d'Accueil de Jour et Maison des aidants : taux de couverture dépenses et recettes avec reprise de résultat 2012 2013 Évolution 2013-2012 Frais de personnel Autres dépenses Frais de siège Reprise résultat n-2 421 344 169 709 32 177 37 380 483 644 154 122 39 798 11 086 DÉPENSES 660 609 688 649 RECETTES 635 166 720 790 13,48% 189 890 264 901 141 090 12 758 26 526 - 25 444 196 426 370 010 137 910 16 445 3,44% 39,68% -2,25% 28,90% Usagers Agence Régionale de Santé Département Autres Reprise résultat n-2 Résultat 32 141 Part des dépenses 15% -9,18% 23,68% 70,23% 22,38% 5,78% 1,61% Couverture 4,24% Recettes dépenses Hébergement 91 345 75 228 39 798 Dépendance 120 026 720 Soins 272 273 78 174 11 086 206 371 131 831 350 447 104,7% 212 242 138 539 370 010 28,5% 53,7% 20,0% 2,4% 0,0% 196 020 406 370 010 2 520 13 702 135 390 2 743 5 871,00 6 708 19 563 Le budget est présenté globalement avec la Maison des aidants qui a ouvert ses portes le 1er octobre. L’excédent constaté est lié à l’augmentation de la fréquentation du Centre de jour qui a généré des recettes supplémentaires. 125 Répartition des contributions destinées au financement des quatre EHPAD et du Centre d’accueil de jour de la Ville de Grenoble au titre de l’année 2013 Le financement des EHPAD Le premier financeur des établissements est l’usager. Sa participation représente, en moyenne, 49% des ressources nécessaires au fonctionnement de ces structures. 126 07 DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES Les Ressources Humaines au CCAS au 31 décembre 2013 : 1479 agents Effectif permanent : 1049 agents Effectif non permanent : 349 Emplois d'insertion : 81 La Direction des Ressources Humaines 39 agents (35,5 ETP) 127 TENDANCES 2013 Principales réalisations de 2013 : L’activité régulière de la DRH s’est intensifiée : - le volume de recrutements a augmenté de 50% par rapport à l’année précédente : créations de postes et recrutements sur des périmètres nouveaux, mobilités et fin du « gel » de postes dans le contexte de redéploiement d’agents suite à des réorganisations majeures, recherche régulière de candidats titulaires lorsque des postes permanents sont pourvus par des non titulaires ; - des réformes statutaires concernant la filière sociale (cadres d’emploi des Educateurs de jeunes enfants, des Assistants et conseillers socio- 58 éducatifs et des infirmiers) ont touchés 170 agents et la mise en œuvre du dispositif spécifique de la loi sur l’emploi titulaire a généré une activité de gestion administrative importante ; - le nombre d’agents suivis pour redéploiements et reclassement avait plus que doublé en 2012 et reste à ce niveau élevé. Les situations sont, 49 de surcroît, plus complexes ; - l’accueil d’agents de droit privé se diversifie et se renforce (+20%). 29 « emplois d’avenir » ont été accueillis en 2013 ; - l’augmentation de 18% du nombre de départs en formation se traduit par un volume global d’heures de formation réalisé correspondant à 18 ETP. 964 agents sont partis en formation en 2013 ; - le service prévention et médical accompagne cette activité plus forte. Mise en place progressive de la réorganisation de la DRH avec un objectif d’amélioration et de développement du service rendu et de construction d’une gestion partagée des RH. Evaluation du transfert de la gestion des remplacements auprès des cellules de gestion : le renforcement des compétences RH des intervenants des Directions d’Action Sociale, la formalisation des processus, l’actualisation des règles de recours à des remplaçants et l’amélioration des outils de pilotage s’avèrent nécessaire ; chacun de ces axes d’amélioration sont travaillés. Lancement d’un programme de formation « parcours cadres » visant le développement des compétences managériales. L’offre permet de s’ajuster à l’expérience et aux besoins des managers et s’appuie sur des méthodes pédagogiques originales (pièce de théâtre sur des thématiques particulières, analyse de la pratique managériale…) comme sur des programmes plus classiques pour encadrants débutants. Le projet AQVT (amélioration de la qualité de vie au travail) est lancé : il s’appuie sur un diagnostic, englobe la thématique réglementaire des risques psycho-sociaux et a pour vocation de mettre en cohérence et développer des actions existantes ou nouvelles. Il est mené de façon participative, et comprendra, par exemple, des groupes de travail « métiers » pour que chaque agent puisse se sentir concerné par cette ambition. Une politique de soutien à l’insertion qui s’élargit avec un objectif de recrutement de 34 emplois d’avenir à horizon 2014. Ces jeunes bénéficient d’un parcours de formation individualisé en lien avec leur motivation et permettant de développer leur employabilité. Chacun bénéficie du soutien d’un tuteur formé. Les recrutements sur d’autres dispositifs (CAE « classiques », apprentissage notamment) reste élevé. Il y a en moyenne 80 « contrats aidés » tous les mois au CCAS. Information, accompagnement et mise en place des épreuves du « recrutement réservé » prévu par la loi Sauvadet du 12 mars 2012 sur l’accès à l’emploi titulaire. 44 agents ont été mis en stage grâce à ce dispositif sur une diversité de cadres d’emploi. 53% des agents sont couverts par une prévoyance labellisée qui leur permet de bénéficier de la participation institutionnelle. 128 RELATIONS SOCIALES Comité Technique Paritaire (9 séances) 15 janvier 2013 - Pour avis : DRH – Projet d’organisation de la Direction des Ressources Humaines DAST – Projet d’organisation de l’espace Convivi’Ages (Bois d’Artas) DRH – Modifications de l’Etat des Postes et Effectifs Comité d'Hygiène Sécurité (3 séances) 28 mars 2013 - 20 février 2013 - Pour avis : DIOS – Projet d’organisation du service Aide Sociale et Politiques Redistributives DIOS – Mise en place de l’Equipe Spécialisée Alzheimer DRH – Modifications de l’Etat des Postes et Effectifs DRH – Ratio promus / promouvables CAP 2013 DRH – Programme pluri annuel d’accès à la titularisation Pour information : DRH – Plan pluriannuel de formations management 11 avril 2013 - Pour avis : DEH – Organisation du Centre d’Accueil Intercommunal et du Centre d’hébergement Henri Tarze DEH – Création de la plateforme d’Aide aux Aidants DRH – Modifications de l’Etat des Postes et Effectifs DRH – Projet de partenariat CNFPT : formations professionnelles territorialisées - Pour information : DAST- Projet de déploiement des fonctions d‘écrivain public DRH - Organisation des sélections professionnelles - Bilan des registres d’hygiène et sécurité année 2012 Présentation du projet d’Amélioration de la Qualité de Vie au Travail (AQVT) Présentation du dispositif de veille et de traitement des discriminations et de ses modalités de mise en œuvre Questions diverses 30 mai 2013 - Bilan d’activité 2012 du Service Social du Personnel Démarche Amélioration de la Qualité de Vie au Travail (AQVT) Procédure sécurisée utilisation des produits d’entretien Présentation des travaux et réhabilitations en cours Questions diverses : o Programmation des visites d’équipements o Calendrier des commissions CHS 2e semestre 19 novembre 2013 - Bilan d’activités du service de médecine professionnelle et préventive Information sur le projet d‘Amélioration de la Qualité de Vie au Travail Données statistiques sur les accidents du travail année 2012 Questions diverses : o Programmation des visites d’équipement o Travaux d’aménagement de l’espace public Arlequin 129 Comité Technique Paritaire (suite) 30 mai 2013 Comité Technique Paritaire (fin) 8 octobre 2013 CTP exceptionnel : - Participation à la protection sociale : Choix de la procédure labellisation/conventionnement - 25 juin 2013 - Pour avis : DAST - Développement des fonctions d’écrivain public Dir-Fin - Ajustement de l’organisation DRH – Modifications de l’Etat des Postes et Effectifs DRH – Plan de formation 2013 Pour information : DASPE – Etude sur les taux d’encadrement et l’accueil « priorités sociales » DRH - Point d’étape sur les Emplois d’Avenir 12 juillet 2013 - Pour avis : DASPE – Modulation du taux d’encadrement dans le crèches selon le niveau d’accueil « priorité sociale » DRH – Modifications de l’Etat des Postes et Effectifs - Pour information : DIOS – Projet d’organisation du Service Social Personnes Âgées - Pour avis : DIOS - Organisation du Service Social Personnes Âgées DRH – Modifications de l’État des Postes et Effectifs Pour information : DAST – Point d’étape du projet EHPA DAST – Évolution des postes d’accompagnateurs de vie sociale et culturelle DRH – Bilan social 2012 Informations diverses 26 novembre 2013 - - Pour avis : DRH – Modifications de l’État des Postes et Effectifs DAST – Déploiement du dispositif infirmier CSI - EHPA Montesquieu Pour information : DAST – Bilan des interventions du CSI en EHPA Dir-Fin – Bilan du fonctionnement des Cellules de Gestion DRH – Bilan social 2012 (report CTP 8/10) 13 décembre 2013 - Pour avis : DRH – Régularisation du ratio promus / promouvables (suite CAP 2013) 130 STRUCTURE DE L'EFFECTIF EFFECTIF ACTIF AU 31 DECEMBRE 2013 ” L'effectif global au 31 décembre 2013 est de 1479 agents L'effectif permanent a augmenté pour atteindre 1049 agents, notamment par la création de nouvelles activités : ESA, plateforme d’aide aux aidants, 1ère vague de recrutements pour la nouvelle crèche Vieux temple. Effectif non permanent : 349 agents pour 247.5 ETP, soit une augmentation de 20% Emplois d'insertion : 81 agents, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente, notamment par l’accueil de 29 « emplois d’avenir » 131 INDICATEURS DE GESTION GESTION ADMINISTRATIVE ET STATUTAIRE : Nombre de CAP Avancements de grade Promotions internes Avancements d'échelon Nombre de courriers envoyés Nombre d'arrêtés pris Nombre d'arrêts maladie (*) 3 2013 61 sur 227 promouvables 2 2012 60 sur 231 promouvables 1 2011 47 sur 162 promouvables 4 4 4 295 244 329 2013 2012 2011 1824 1772 1475 6144 2443 5242 2377 4029 2650 (*) Arrêts maladie ordinaire et AT (arrêts et prolongations) En 2013 : La réforme de la filière sociale a concerné les cadres d’emplois des infirmiers, éducateurs de jeunes enfants, assistants et conseillers socioéducatifs, soit environ 170 agents reclassés. La loi de déprécarisation de mars 2012 a vu son application en 2013 avec les mises en stage de 44 agents non titulaires éligibles aux recrutements réservés ayant satisfait aux sélections professionnelles. La gestion des retraites a surtout été impactée en 2013 par les demandes de départ pour carrière longue, qui nécessitent une instruction particulièrement longue et complexe car demandent de reconstituer, notamment, chaque période d’absence (maladie, AT…) octroyée tout au long de la carrière de l’agent. - 15,4 % des estimations sont faites au titre de la carrière longue - et seulement 15% des estimations sollicitées au titre de la carrière longue aboutissent à un droit à départ à ce titre ; 132 Non titulaires remplaçants Secteurs Agents non Agents remplaçants en titulaires (1) activité 2012 Mise en stage des remplaçants au CCAS en 2012 Au 31/12/2012 149 7 80 1 DEH 183 52 34 4 ADM (Administratif) 62 6 23 1 DIOS 69 8 31 0 DAST 101 28 21 1 564 101 189 Agents non titulaires (1) 2012 2013 2193 1542 * 2013 Mise en stage des remplaçants au CCAS en 2013 Au 31/12/2013 Horaires / Mensuels Petite Enfance (2) 130 5 87 14 DEH 172 66 25 3 ADM (Administratif) 33 4 10 1 DIOS 109 22 50 1 DAST 116 27 31 2 Multi directions 57 124 203 21 7 TOTAL (3) (1) Nombre d'agents non titulaires ayant effectué un remplacement (2) hors titulaires du pool de remplacement Agents remplaçants en activité Secteurs Horaires / Mensuels Petite Enfance (2) TOTAL Candidatures spontanées 617 (3) Nombre d'agents non titulaires ayant effectué un remplacement (hors gardes) * Le nombre de candidatures spontanées enregistrées a diminué car les candidatures envoyées directement aux chargés de remplacements (par mail) ne sont plus comptabilisées depuis la création des cellules de gestion. 133 (1) Nomb Bilan des contrats de droit privé : 141 agents ont travaillé au CCAS avec ce type de contrat sur l'année 2013 Contrats aidés Contrat d'Accompagnement dans l'emploi (début du dispositif 1er Mai 2005 fin Décembre 2009) Adulte Relais (début du contrat 1er Octobre 2009) Emploi d'Avenir Apprentis TOTAL Agents en contrat au 31/12/2013 Agents n'étant plus en contrat au 31/12/2013 37 44 2 0 29 13 81 0 16 60 141 29 apprentis : 1 BTS Economie Sociale et Familiale ; 2 diplôme d’Etat Economie Sociale et Familiale ; 10 Aide Soignants ; 5 Auxiliaire de Puériculture ; 7 Bac Pro Secrétariat ; 2 BTS Assistant Manager ; 2 Assistant de Vie aux Familles Parcours Qualifiant Aide-Soignant : 4 Parcours Qualifiant Auxiliaire de Puériculture : 6 628 stagiaires ont été accueillis par les structures du CCAS : (335 DASPE, 104 DEH, 128 DAST, 52 DIOS, 9 au Siège). Service civique : 26 Un programme de formation pour les contrats de droit privé : Découverte de l’environnement professionnel : « Formation d’adaptation » : 14 Emplois d’Avenir Remise à niveau : « Compétences clés » : 5 Emplois d’Avenir Formation qualifiante: « Assistant de Vie aux Familles » : 12 Emplois d’Avenir Formation métier : « Premiers Secours » : 7 Emplois d’Avenir « Prévention des Risques liés à l’Activité Professionnelle » : 4 Emplois d’Avenir « Informatique » : 2 Emplois d’Avenir Formation tuteur : 26 tuteurs formés en 2013 134 DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES - RECRUTEMENT MOBILITE 234 recrutements ont été réalisés en 2013. 219 ont aboutis et 15 sont restés infructueux. Évolution des recrutements Recrutements par nature: 219 2011 2012 2013 Assistantes Maternelles 3 8 3 Détachements 6 9 6 Mutations 10 12 13 Liste d’aptitude (après réussite concours) 5 13 53 Non titulaires en attente de concours 20 19 25 Non titulaires en attente nationalité et + de 50 ans 1 1 1 Agents bénéficiant d’une R.T.H. 0 0 0 Contractuels 3 3 7 CDI 0 3 4 Recrutement direct (mise en stage) agent externe 0 1 0 Résorption auxiliariat (mise en stage par accès 9 7 32 direct d’un NT travaillant déjà au CCAS) Total Recrutements Mobilités internes (choix de l’agent) Redéploiement (réorganisation / réajustement compétences et adéquation homme / poste) Reclassement pour inaptitude physique Total Mobilités Total Régularisations (agent tit grade < qui réussit le concours du grade du poste) Total Réintégrations (avec recherche de poste) TOTAL 57 41 76 42 144 53 4 10 4 1 45 4 56 1 58 4 7 4 11 117 4 143 13 219 135 Recrutements par catégories ” Le nombre de recrutement a augmenté de 47 %. Les sélections professionnelles organisées conformément à la loi de dé précarisation du 12 mars 2012 ont permis à 44 agents de bénéficier d’une mise en stage. Recrutements par Direction L’augmentation conséquente du nombre de créations de postes est liée en partie à la pérennisation d’actions menées depuis plusieurs années au sein de la DAST et la DIOS (Réseaux d’échanges réciproques de savoirs, Pôle d’inclusion financière, augmentation du nombre d’écrivains public…). 136 Analyse des mobilités internes = 58 Analyse des réintégrations / régularisations = 11 137 Analyse des recrutements (hors mobilités et réintégrations) = 144 138 Création de postes : 58 postes pour 55,9 ETP (Équivalent Temps Plein) Poste Catégorie Quotité Lieu Poste Catégorie Quotité Lieu 1 Agent de Développement Local 1 Psychologue 1 Directrice d’EAJE > à 60 enfants A A A 100 % 80 % 100 % DAST DAST DASPE B B B 100 % 80% 100 % DAST DAST DASPE 1 Coordonnateur médico-social PE 1 Coordonnateur Plateforme des Aidants 1 Responsable du service Pôle Inclusion Financière 1 Adjoint au Responsable d’EAJE 1 Assistant en informatique A A 100 % 100 % DASPE DEH C+ C+ 100 % 100% DIOS DIOS B+ 100 % DIOS 1 Écrivain Public 4 Écrivains Public 2 Éducateurs de Jeunes Enfants 1 Secrétaire Administrative 2 Assistantes de soins en gérontologie 1 Secrétaire PA C+ 100% DIOS B+ B+ 100 % 100% DASPE DRH C+ C+ 100% 100% DAST DASPE B 100% DIOS C+ 100% DASPE B 80% DIOS B 100% DAST B B B B B 100% 50 % 100% 100% 100% DIOS DIOS DIOS DAST DAST 3 Conseillers en Économie Sociale et Familiale (CESF) 1 Conseiller en Économie Sociale et Familiale (CESF) 1 Conseiller en Économie Sociale et Familiale (CESF) 1 Coordonnateur de l’ESA 1 Psychomotricien 2 Assistantes de Service Social 1 Référent Accueil 3 Animateurs 1 Agent d’Accueil 7 Auxiliaire de Puériculture 1ère classe 10 Agents Spécialisés Petite Enfance 1 Aide MédicoPsychologique 1 Aide-Soignante C+ 100% DASPE C+ 100% DEH 1 Auxiliaire de Vie 4 Agents d’entretien 1 Agent d’entretien C+ C C 100% 100% 60% DEH DASPE DASPE Ces postes, créés en CA en 2013, correspondent : - à des périmètres nouveaux : création de l’ESA, de la plateforme d’aide aux aidants, de la crèche Vieux temple d’une capacité de 72 places (33 postes) - au renforcement de l’activité en conformité avec le projet institutionnel du CCAS, notamment dans les MDH (6 postes) - à la pérennisation de postes liés à des actions financées par des « budgets action » ou à des renforts déjà existants ou à la renégociation de conventions tripartites : Pôle Inclusion Financière, Réseau d’échange des savoirs, Pool de remplaçants Petite Enfance (19 postes) Ces créations ne sont pas directement visibles dans les effectifs, les postes pérennisés étant déjà pourvus et ceux correspondant à des missions nouvelles sont, pour partie, pourvus en 2014. Créations de postes : Répartition par Direction 139 DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES - ACCOMPAGNEMENT INDIVIDUALISE Nombre de dossiers suivis et Directions d'origine 106 - DAST 13 - DASPE 12 - DIOS 4 - DEH 8 - Adm générale 3 - DAST 26 - DASPE 6 - DIOS 0 - DEH 4 Atelier mobilité Bilan Compétences Souhaits Mobilité 40 - DAST 3 - DASPE 7 Nombre de dossiers aboutis et Directions d'affectation: 60 - DIOS 3 - DIOS 1 - DEH 1 - Autres solutions 2 - DEH 1 - Adm générale 1 - Autres solutions 2 Atelier mobilité Bilan de Compétence Souhaits Mobilité 17 Redéploiement 36 - DAST 10 - DASPE 4 Redéploiement 18 Réintégration 25 Réintégration DAST 1 - DASPE 18 - DIOS 2 - DEH 4 30 - - DAST 4 - DASPE 17 - DIOS 3 - DEH 6 COMPARAISON 2012-2013 2011 2012 2013 écart +2 Nombre de dossiers aboutis Nombre total de dossiers 22 50 60 + 10 36 - 10 Redéploiement 8 21 18 -3 45 40 -5 Mobilité 3 25 17 -8 14 30 + 16 Réintégrations 11 4 25 + 21 Nombre de dossiers suivis 2011 2012 2013 écart Nombre total de dossiers 65 104 106 Redéploiement 32 46 Mobilité 20 Réintégrations 13 L’augmentation de l’activité de ce pôle, observée en 2012, est constante en 2013. La baisse des redéploiements s’explique par la finalisation de certaines situations engagées lors de réorganisations majeures. 140 Reclassement pour Inaptitude Physique 2013 Sur les 10 dossiers suivis, 4 dossiers ont abouti en 2013 Aménagement de poste de travail pour raisons médicales 1 dossier a été réalisé en 2013 sur le secteur de la DAST 141 DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES HUMAINES /SERVICE FORMATION En 2013, le service formation comptabilise 2239 départs en formation pour 964 agents du CCAS. Chaque agent ayant bénéficié en moyenne de 5 jours de formation. 2013 a vu une augmentation de 18% du nombre de départs par rapport à l’an dernier, ceci grâce à l’intensification de notre partenariat avec le CNFPT dans le montage de formations en interne (nb de départs multiplié par 1,2). Sur les 2239 départs, on identifie 469 départs au CNFPT, 488 départs en formation animées par un formateur interne (CCAS ou Ville), et 235 départs en colloque. Le volume global des départs en formation correspond à 4750 jours de formation soit 32 770 heures, correspondant à l’équivalent de 18 ETP. Les grandes thématiques de formation DOMAINE PETITE ENFANCE SECURITE ET PREVENTION INFORMATIQUE COLLOQUE MANAGEMENT REPERES OUTILS PROFESSIONNELS EVOLUTION PROFESSIONNELLE RESTAURATION RESSOURCES HUMAINES GERONTOLOGIE DIVERSITE TECHNIQUE INSERTION DEVELOPPEMENT SOCIAL JURIDIQUE FINANCES / COMPTABILITE Total Nb de départs 395 330 295 235 199 161 151 124 80 79 67 54 50 12 7 2239 142 La majorité des départs est concentrée sur Thématique petite enfance PARENTALITE Les formations visant une évolution professionnelle des agents Nb de départs 254 ACCUEIL DES ENFANTS EN DIFFICULTE 55 CONNAISSANCE PETITE ENFANCE 49 EVEIL CULTUREL ARTISTIQUE 23 POSTURE PROFESSIONNELLE 14 Total Thématique sécurité et prévention 395 Nb de départs Thématique Nb de départs CONCOURS ET EXAMEN 56 EVOLUTION PROFESSIONNELLE* 4 DIPLÔME* 16 FORMATION D'INTEGRATION 43 REMISE A NIVEAU 6 STAGE* 8 VAE* 3 ACCOMPAGNEMENT emplois d'avenir 15 SECURITE INCENDIE 134 Total PREMIERS SECOURS 124 PREVENTION 84 342 * : Demandes étudiées par la commission formation, constituée de façon paritaire Total Thématique informatique LOGICIELS METIERS BUREAUTIQUE INITIATION INFORMATIQUE NOUVELLES TECHNO. INFO. COMMUNICATION Total Thématique management : PARCOURS CADRE PROJET DE SERVICE Nb de départs 218 44 30 3 295 Nb de départs 96 ACCOMPAGNEMENT DU CHANGEMENT 28 INITIATION AU MANAGEMENT 25 ACCUEIL NOUVEL ARRIVANT 21 PREVENTION DES RPS 13 ORGANISATION DU TRAVAIL 13 CONDUITE DE PROJET Total 3 199 151 Le nombre de dossiers étudiés par la commission formation est stable depuis plusieurs années. Le nombre de départs en formation d’intégration a quant à lui été multiplié par deux. Éléments budgétaires : Montant des dépenses 2013 du budget formation : Formations professionnelles collectives Formations professionnelles individuelles Analyses des pratiques et supervisions Colloques 196 696€ 113 770€ 22 413€ 55 696€ 4817€ (hors frais de déplacements) Montant de la cotisation CNFPT : 252 429€ Montant des frais de salaire des agents en formation : 509 539€ Cat A Cat B Cat C SOIT UN TOTAL GENERAL DE : 86 385€ 90 737€ 332 417€ 958 664€ L'effort financier du CCAS est donc de 2,033% de la masse salariale. Prenant en compte la part salariale des formateurs internes, qui s’élève à 57 984€, l’effort financier du CCAS se porte à 2,2%. 143 144 Compte administratif 2013 Dépenses d'investissement : 3 934 477 € Dépenses de fonctionnement : 72 354 598 € (dont 49 522 171 € de frais de personnel) 08 Direction des Finances Gestion SIT La Direction Finances Gestion SIT se compose de 12 agents, soit 12 Équivalents Temps Plein suite à sa réorganisation (direction, secrétariat de direction, équipe comptable, équipe SIT, chargé de gestion prospective, chargé de missions spécifiques). Elle a accueilli un emploi d’avenir agent comptable en cours d’année. Sa mission fondamentale consiste à accompagner financièrement, dans le respect des règles de la comptabilité publique, les directions d'action sociale dans la mise en œuvre des orientations du Conseil d’administration du CCAS. 145 TENDANCES 2013 La Direction des Finances L'année 2013 a connu de nombreux chantiers tant au niveau organisationnel qu’opérationnel : finalisation de la réorganisation de la direction et premier bilan de la mise en place des cellules de gestion, inscription dans le dispositif emplois d’avenir, préparation du passage au protocole d’échanges informatiques avec le comptable public (PES V2) et dématérialisation de la chaine comptable, une collaboration fructueuse a également pu être initiée avec la Direction du Contrôle de Gestion de la Ville. Finalisation de la réorganisation des fonctions ressources et premier bilan: après une année 2012 axée sur la mise en œuvre de la réorganisation des fonctions ressources, 2013 a été l’occasion d’un premier bilan de cette évolution et a nécessité des ajustements notamment dans l’organisation de la direction des finances. Bilan des cellules de gestion au printemps 2013 : suite au diagnostic des fonctions finances et ressources humaines réalisé en 2011/2012, la création de cellules de gestion a été préconisée. Celles-ci ont été mises en place le 1er avril 2012 avec les trois objectifs suivants : responsabilisation des encadrants sur les enjeux ressources humaines et finances, maîtrise des dépenses et amélioration du fonctionnement opérationnel. En avril 2013, la direction des finances et la direction des ressources humaines ont été missionnées par le Directeur Général pour effectuer le bilan à 1 an de la mise en place de ces services comme annoncé dès le début de la réorganisation. Ce bilan s’est appuyé sur de nombreuses rencontres et interviews. Il en ressort un bilan contrasté. S'il est très positif concernant l'aspect finances et le contrôle de gestion, il est plus mitigé concernant l'aspect gestion des remplacements. En matière financière, la cellule de gestion est indubitablement identifiée comme un lieu ressource pour et par les directions d'action sociale même si la culture de ces équipes doit encore évoluer pour conforter leur vision gestionnaire. De même, les missions budgétaires et comptables gagneront à être plus clairement identifiées et structurées. En matière de remplacement de courte durée, la qualité du service quotidien et la réactivité des chargés de remplacement sur les demandes formulées sont soulignées et demeurent inchangées. Mais un manque de coordination entre cellules, une complexification et une déresponsabilisation du processus de remplacement, enfin une dérive des coûts sont reprochés à la nouvelle organisation. Un groupe de travail a été missionné par le Directeur Général pour proposer des évolutions permettant le maintien de ces missions dans les cellules de gestion. 146 Ajustements de l’organisation de la Direction des finances devenue Direction finances gestion systèmes d’informations et de télécommunications (SIT) : afin de tenir compte des évolutions de personnel et surtout de « coller » aux attentes des directions d’action sociale, une cellule dédiée au développement du contrôle de gestion a été identifiée, au sein de la direction, à partir des compétences en place. De même, un poste d'expert chargé d'animer le réseau financier, d'appuyer techniquement les adjoints de direction en charge des cellules de gestion et de conduire des dossiers spécifiques à dominante financière ou comptable a été créé pour renforcer la direction. La structuration du "pôle comptable" est poursuivie avec l’identification d’un tronc commun de missions partagées et exercées en binôme et des missions spécifiques, propres à chaque poste, répondant aux besoins de la direction. Enfin, le service "systèmes d'information et de télécommunication" est rattaché à la direction pour assurer le portage des enjeux au sein du comité de direction, en faciliter le suivi aussi bien quotidien que l'accompagnement aux projets des directions. Implication dans le dispositif des emplois d’avenir : afin de poursuivre son implication dans la politique d’insertion menée par le CCAS, la direction finances gestion SIT, qui accueille déjà un apprenti, niveau bac professionnel, a proposé d’intégrer le dispositif des emplois d’avenir via un poste d’agent comptable rattaché au pôle comptable. Dédié à des missions essentiellement de mandatement, cet emploi d’avenir a rejoint l’équipe le 2 mai. La fonction de tutorat, assurée par le responsable du pôle comptable, a pris tout son sens en accompagnant la jeune recrutée pour s’intégrer au sein de l’équipe, adapter sa posture professionnelle et dans le cadre de la formation professionnelle proposée conjointement par le CCAS (bilan mobilité, journée d’accueil, remise à niveau pour passer le bac en candidat libre) et la mission locale. Préparation du passage au nouveau protocole d’échanges informatiques avec le comptable public (PES version 2) : au premier trimestre 2013, une rencontre initiée par le pôle dématérialisation de la Direction Départementale des Finances Publiques a fait prendre conscience que pour maintenir le prélèvement automatique, pour les usagers petite enfance comme personnes âgées, au-delà du 1er février 2014, le CCAS devait passer à la norme SEPA compatible uniquement avec le protocole PES V2. Une organisation en mode projet a donc immédiatement été mise en place (comité de suivi, désignation d’un chef de projet) et un plan d’actions défini. Le passage au PES V2 a nécessité des adaptations techniques du logiciel de gestion financière pour lesquelles la DSIT a grandement épaulé la direction finances gestion SIT. Mais, c’est surtout une très forte implication de l’équipe du pôle comptable qui a permis l’avancée du chantier : enrichissement de la base des tiers avec les références des SIRET et des BIC IBAN des fournisseurs, typage des flux informatiques aux normes DGFIP avec de nombreux tests de compatibilité sur la plateforme PESOS. Grâce à ce travail collectif et une mobilisation sans relâche sur 2013, le passage au PES V2 est devenu effectif le 10 février 2014. Poursuite du chantier de la dématérialisation financière : ce chantier, amorcé dès 2010, débute par la dématérialisation des quelques 16 500 factures traitées annuellement par le CCAS. Il s’est concrétisé en 2013 par l’expérimentation d’abord par quelques chargés de gestion puis par l’ensemble des équipes de gestion des modifications occasionnées par les opérations de « scan » et « d’accrochage » dans le logiciel de gestion financière des factures dématérialisées. Il a occasionné l’équipement en scanners de bureau. Cette expérimentation n’a pas été concluante pour les équipes de gestion qui n’ont pas vu de gains à cette nouvelle procédure. Par contre, les équipements et services associés ont apprécié la rapidité et la facilité de traitement induit par ces modalités de transmission de factures. D’autres modalités de déploiement sont à réfléchir en 2014 pour faire avancer ce chantier. 147 Lancement d’une collaboration fructueuse avec la Direction du Contrôle de Gestion de la Ville : via l’étude sur le coût de la restauration en établissements personnes âgées du CCAS. Depuis septembre 2012, le Directeur Général du CCAS souhaitait mettre à disposition des élus une étude sur cette question. Pour la mener, le CCAS a envisagé s’adjoindre l’expertise d’un stagiaire en contrôle de gestion. N’étant pas parvenu à retenir une candidature dans les délais attendus, la Direction du Contrôle de Gestion de la Ville s’est positionnée pour réaliser l’étude par le biais de son apprenti en Master 2 sur le sujet. Une feuille de mission, validée conjointement par la Ville et le CCAS, lui a été adressée début avril 2013. Elle prévoit d’identifier toutes les composantes du prix de la prestation repas servi aux personnes âgées dans toutes les structures du CCAS (EHPA, EPA, RAD, EHPAD). Elle comprend également une mise en regard de ces coûts avec la fréquentation des différents lieux en recueillant et en analysant les données chiffrées mais aussi les pratiques, les procédures et modalités de fonctionnement permettant d'éclairer ces chiffres. L’étude, initialement prévue d’avril à juillet 2013, n’a pas pu être terminée à cette date. Elle a été reprise en novembre 2013 par la nouvelle apprentie attachée à la Direction du Contrôle de Gestion avec l’objectif d’aboutir au 1er trimestre 2014. Le Service Système d’Information et Télécommunications (SIT) Ce service d'appui des directions du CCAS a assuré en 2013 l'accompagnement technique des développements suivants : Finances Projet de dématérialisation de l’application financière (ASTRE GF PES V2, signature électronique) Projet de mise à la norme SEPA des applications de facturation (BABICARTE, MAELIS) Projet de dématérialisation des factures MDH Mise en service de 5 écrans à affichage dynamique (Centre-Ville, Bois d’Artas, Teisseire, Chorier Berriat, Abbaye) Soins infirmiers à domicile Mise en œuvre de GEOSOINS (Planning et tournées des infirmiers SSIAD) Etablissements d'hébergement Mise en œuvre de NETSOINS (logiciel de gestion des soins des usagers des Lits Halte Soins Santé et des EHPAD) Direction Générale Numérisation de la valise d’astreinte (Tablette + site Plan Communal Sauvegarde Ville de Grenoble) Postes de travail : Migration des outils bureautiques (Pack Office 2003 Pack Office 2010) Réseau : Raccordement au réseau Fibre Optique VdG de plusieurs équipements : Bois d’Artas, Bobillot, Le Lac, St Laurent Migration du réseau informatique chez COMPLETEL (changement d’opérateur) Téléphonie mobile : Changement d’opérateur (SFR ORANGE) et du parc de téléphones mobiles 148 STATISTIQUES SUR L'ACTIVITE DE LA DIRECTION DES FINANCES 2010 Mandats émis 2011 2012 2013 18 974 18 975 20 286 22 175 Engagements de dépenses réalisés 9 697 Déplacements budgétaires 9 719 10 152 10 770 Évolution 2012/2013 9,3 % 6,1 % 350 685 873 993 13,7 % Titres de recettes émis 12 903 4 332 2 740 3 037 10,8% Factures fournisseurs enregistrées 14 020 14 109 15 739 16 469 4,6 % Délai moyen de mandatement en jours 30,96 32,39 29,57 25,92 -12,3 % Pour mémoire le délai de mandatement pour la collectivité est de 20 jours depuis le 1er juillet 2010. Factures adressées aux usagers 2009 2010 2011 2012 2013 Petite enfance 21 273 20 739 21 861 22 371 21 438 Personnes âgées * 11 628 11 383 10 633 9 974 10 018 Taux prélevés 2013 41% -4,4 % 43% +0,4% Évolution 2012/2013 L’augmentation du nombre de factures et mandats accompagne celle des engagements. Elle s’explique par une activité accrue en matière de secours, d’hébergement hôtelier et l’opération de rénovation de l’EAJE Vieux temple. Elle s’appuie aussi sur une modification de l’approvisionnement des EAJE suite à la fin du marché d’alimentation de proximité. L'augmentation du nombre de titres s’appuie sur une comptabilisation des avances permanentes réalisées par les résidents en établissement. Jusqu’en 2012, le suivi de ces avances était assuré uniquement dans les comptes du comptable. Elle trouve aussi une explication dans des régularisations d’aide sociale légale. L'amélioration du délai de mandatement repose sur le traitement des factures par les cellules de gestion dès leur arrivée au CCAS. * NB : factures réalisées par la Direction des finances hors factures de la restauration à domicile et de l'EHPAD Narvik établies directement dans les services en question. La diminution du nombre de factures du secteur petite enfance s’explique non par une baisse d’activité mais par l’accroissement de l’accueil régulier (moins de factures en nombre mais maintien voire accroissement du nombre d’heures). La stabilité du nombre de factures du secteur personnes âgées provient du maintien de l’activité sur le secteur. 149 STATISTIQUES SUR L'ACTIVITE DU SERVICE SYSTEME D'INFORMATION ET TELECOMMUNICATIONS Inventaire du parc informatique Micro-ordinateurs Imprimantes Portables Scanners Tablettes Multifonctions Achats 2012 Nbre au 31/12/2012 47 27 13 0 423 203 41 8 3 10 Achats 2013 80 26 6 6 19 16 Nbre au 31/12/2013 433 204 43 14 19 26 19 tablettes ont été installées dans les services de la DEH afin de permettre la gestion mobile des soins (projet NETSOINS) L’augmentation du nombre de scanners a été nécessaire pour faciliter la dématérialisation des factures. L’augmentation du nombre de copieurs multifonctions correspond à l’acquisition de machines mieux adaptées et plus économiques en remplacement de machines louées. Les formations bureautiques sont en cours d’évolution. Elles ont été orientées vers 'augmentation du nombre de titres s’appuie sur unedes comptabilisation des avances permanentes réalisées par les résidents en établissement. Jusqu’en 2012,sessions le suivi de avances était assuré dans les comptes du comptable. Elle trouve aussi une explication dans des régularisations d’aide decesperfectionnement plusuniquement courtes (1/2 sociale légale. pour cibler davantage les besoins et journée) Départs en Jours Départs en Jours faciliter la présence des agents. Départs et formation L'amélioration du délai de mandatement repose sur le traitement des factures par les cellules de gestion dès leur arrivée au CCAS. 2012 réalisés 2013 réalisés En 2013, les formations au logiciel Petite enfance sont entrées dans leur rythme de Bureautique 41 75 22 30,5 croisière (formation des nouveaux arrivants) contrairement à 2012 année de déploiement du Initiation informatique 10 29 28 56 logiciel et de formation de tous les utilisateurs. Logiciels métiers 173 270 6 7 L’initiation informatique correspond à une PAO 1 4 0 0 orientation spécifique 2013-2015 de lutte contre Web 1 2 0 0 la fracture numérique engagée depuis plusieurs années et privilégiant les agents éloignés d’une TOTAL 226 agents 380 jours 56 agents 97,5 jours pratique quotidienne. Ces formations demandent à l’agent la mobilisation de ses droits à DIFP. 150 09 DIRECTION DES AFFAIRES TECHNIQUES ET DES PROGRAMMES La Direction des Affaires Techniques et des Programmes, en charge de la maintenance du patrimoine bâti du CCAS. Elle s'appuie sur ses équipes techniques et administratives, composées de 21 agents. 151 LE SERVICE TECHNIQUE L’équipe du Service technique est composée de 12 agents polyvalents chargés de la maintenance et de l’entretien du patrimoine du CCAS. Leurs compétences sont variées puisqu’ils interviennent dans les domaines de l’électricité, de la plomberie, de l’électro-ménager ou encore de la mécanique automobile. A leur tête, le responsable d’atelier est chargé de l’organisation des 5 640 interventions annuelles. La sécurité des établissements recevant du public est un point sur lequel le Service technique est particulièrement vigilant en lien avec les responsables d’équipement. Un poste dédié à cette fonction permet d’assurer le suivi des contrôles réglementaires, l’organisation des commissions de sécurité ou encore les mises aux normes nécessaires. Le responsable de ce service est l’adjoint technique du Directeur des affaires techniques et des programmes. Il est responsable des relations avec les entreprises et du suivi des chantiers en tant que maître d’ouvrage. Son rôle est également de gérer les moyens humains et financiers de son service. LE SERVICE ENTRETIEN LOGISTIQUE Cette équipe de 4 agents est basée au siège du CCAS. Ils assurent le nettoyage des locaux du siège et des bureaux annexes du 123 galerie de l’Arlequin (soit 4 231 m² à entretenir) mais aussi le nettoyage des 10 véhicules de prêt. Des missions ponctuelles de décapage des sols dans les équipements sont aussi organisées en fonction des disponibilités (33 interventions représentant une surface de 15 000 m2). Le responsable de service est le référent technique des 200 agents d’entretien répartis dans les équipements : choix des produits et utilisation, hygiène et sécurité, techniques de nettoyage, formation du personnel… 152 EQUIPEMENTS LIVRES 4 équipements ont été livrés en 2013 : DIOS / DEH : Site Lys rouge : SSIAD Vercors, Plateforme Alzheimer (34 K€), en mai 2013. DAST : Relais Assistantes Maternelles Bajatière, aménagement dans des locaux libérés par le CG38 (231 K€), en juin 2013. DASPE : EAJE Vieux temple, réhabilitation complète du bâtiment, 72 places, (2 M d’€), en septembre 2013. DAST : MDH Baladins, rénovation partielle, (160 K€), en novembre 2013. GROS TRAVAUX D’ENTRETIEN ET DE SECURITE EHPAD Narvik (DEH) : ascenseur et étanchéité (57 K€). EHPA Le Lac (DAST) : alarme incendie et étanchéité toiture-terrasse du réfectoire (70 K€). Travaux en régie : Sécurité dans les EAJE, rénovation logements dans les EHPA… soit 2200 heures de travail pour 80 K€ valorisés en Investissement. PROJETS LANCES Résidence du Lac (DAST) : cuisine de préparation, ouverture de l’accueil sur la place du marché (1,6 M€). MDH Chorier-Berriat (DAST) : regroupement des accueils CCAS et Antenne secteur 1 (150 K€). PROJETS EN PHASE ETUDE Equipement Jean Macé (DIOS-DAST) : bâtiment de 400 m2 dans le quartier Jean Macé, regroupant une salle polyvalente, le SATIS et l’annexe MDH Chorier-Berriat (1 M€). EHPAD Lucie Pellat (DEH) : extension du réfectoire et création d’une cuisine de préparation (OPAC 38 : 1.3 M€). EAJE Vigny Musset (DASPE) : en remplacement de la crèche de la Bruyère, acquisition d’un local de 330 m2 dans quartier Vigny Musset (1 M€). MDH ABBAYE (DAST) : regroupement accueil CCAS/Antenne secteur 5/MJC (200 K€). 153 Evolution des heures travaillées des agents des services techniques : Par direction : Par type d’activité : 154 10 DIRECTION DE L'ADMINISTRATION GENERALE ET DE LA COMMANDE PUBLIQUE DAGCP 16 agents – 15,8 ETP dont 1 emploi d’avenir Service Juridique Service de la Commande Publique Service Accueil - Standard – Courrier - Reprographie 155 TENDANCES 2013 L'année 2013 est marquée pour l'Administration Générale par : la création de la Direction de l’Administration Générale et de la Commande Publique (DAGCP) à compter du 1er janvier 2013, composée de 3 services : - le Service Accueil Standard Courrier Reprographie - le Service Juridique - le Service de la Commande Publique la mise en place de la dématérialisation du dépôt des délibérations au Contrôle de légalité, opérationnelle à compter du Conseil d’Administration du mois de novembre ; la mise en place de la délégation de l’approvisionnement en investissement dans les équipements et les services pour certains types d’achats. SERVICE JURIDIQUE Le personnel : 2,5 ETP - Questure Le conseil d'administration 1 ETP : Assistante de Direction 0,5 ETP : Attachée 1 ETP : Rédacteur Nombre de délibérations examinées en Conseil d'Administration de 2011 à 2013 : - Année 2011 = 262 - Année 2012 = 288 - Année 2013 = 247 156 Thèmes évoqués : 25 points de débat ou d'information ont été traités au cours des séances. JANVIER FEVRIER MARS MAI JUIN SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE Etat des subventions aux associations sous instruction CCAS Lancement de la démarche d’évaluation interne des établissements Bilan des festivités de Noël 2012 Point d’information sur le projet des MDH après le départ du Conseil Général Bilan POHI et présentation de la Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale (MOUS) d’agglomération Présentation de la plateforme Précarité Energétique Subventions aux associations Plateforme d’accompagnement et de répit des aidants de personnes malades d’Alzheimer (et maladies apparentées) Contractualisation DDCS/CCAS sur le secteur de l’Accueil Hébergement Insertion pour le dispositif AHI (périmètre DIOS) et CPOM des 3 CHRS (périmètre DEH) Garde à domicile à horaires atypiques Rapport d'activité – Repères 2012 Compte administratif 2012 Comptes administratifs financeurs 2012 (EHPAD, CHRS) Jeunes en urgence Lancement du projet Voisin’âge par les petits frères des Pauvres Fonds de Participation et de Soutien aux Initiatives d’Habitants (FPIH et FSIH) Etude prospective sur les équipements petite enfance Communication sur les subventions Ville aux associations Bilan social 2012 BP 2014 – Propositions des budgets annexes pour transmission aux organismes tarificateurs Mise en œuvre de la Maîtrise d’œuvre urbaine et sociale (MOUS) de l’agglomération grenobloise, pour diminuer l’habitat précaire des publics spécifiques et accompagner la fermeture des campements illicites Débat d'orientations budgétaires 2014 Ouverture de la période hivernale Budget Primitif 2014 Analyse des Besoins Sociaux 2013 157 - Affaires juridiques Un poste de coordonnateur des affaires juridiques et gestionnaire des marchés publics à 100% créé fin 2012, occupe 50% de son activité en assistance, conseil et analyse juridiques auprès de l’ensemble des directions, équipements et services du CCAS. Le coordonnateur participe également, avec la questure, à la finalisation des projets de délibérations. En 2013, 70 dossiers ont été traités en lien avec les différentes directions. - Assurances, contrats, conventions, patrimoine Les assurances SINISTRES Dommages aux biens et bris de machines confondus* dont : sur le secteur Personnes Agées sur le secteur Petite Enfance sur le secteur Action sociale territorialisée sur le secteur Administration + ST 2011 2012 2013 19 21 18 6 4 5 3 13 Sans suite (non présentés à l'assurance) 31 3 7 4 6 6 Flotte automobile 8 15 18 Responsabilité Civile 36 45 42 94 81 91 TOTAL SINISTRES 9 10 * A compter du 1/01/2011, changement de marché : les bris de machines sont intégrés dans les Dommages aux biens 158 Marchés des assurances : - Résiliation du lot assurances dommages aux biens en 2013 : conclusion d’un marché d’un an pour l’année 2014 avec le même assureur, la SMACL. Le patrimoine Résiliation et ouvertures de contrats GEG, Régie des Eaux, pour les équipements du CCAS : ouverture de contrat GEG/Régie des eaux pour des appartements dans le diffus 2 rue René Thomas, 14 rue Marx Dormoy, 64 Rue Saint Laurent Elaboration d'avenants à l'affectation du patrimoine de la Ville au CCAS : Salle Mistral affectée à la Maison des Habitants secteur 3 Opération de mise en volume du 10-20 galerie de l’Arlequin pour la réalisation du projet de rénovation urbaine. Copropriétés - Poursuite du travail en collaboration avec les services fonciers et patrimoine de la Ville de Grenoble pour répartition de charges à payer sur copropriétés bâtiments Ville affectés au CCAS. - Echanges avec les bailleurs sociaux syndics de copropriétés pour divers problèmes (questions d’assurances, charges de copropriété…) Contrats / Conventions Environ 80 dossiers soumis pour conseil et formalisme et 62 contrats de prestations. Suivi de dossiers : - Acquisition d’un local pour le futur EAJE Vigny Musset et pour le projet Café des voisines - Mise à jour de conventions d’occupation des locaux dans les MDH par des services du Conseil départemental et par le service de la santé scolaire de la Ville. 159 SERVICE DE LA COMMANDE PUBLIQUE 1 – Passation des marchés Nombre total de marchés passés, dont : 2012 2013 64 62 - marchés de fournitures 15 19 - marchés de travaux 26 16 - marchés de services 23 27 Mobilier EAJE Vieux Temple, incontinence, colis de Noël, Alimentation, imprimantes Travaux d’aménagement RAM Bajatière, Etanchéité LFPA Le lac - Maintenance des ascenseurs, maitrise d’œuvre, vitrerie, Infogérance, garde atypique, assurance dommage aux biens Le personnel : 3,5 ETP 1 ETP : Chef de service 0,5 ETP : Attachée 2 ETP : Rédacteur - 1 procédure formalisée en fournitures (Mise à disposition de véhicules frigorifiques pour la Restauration à Domicile) - 1 procédure formalisée en services (Infogérance) Les grandes étapes de la passation des marchés : - élaboration du cahier des charges, - élaboration des pièces administratives et de la publicité, - dématérialisation des DCE, - réponses aux questions des candidats, - analyse des candidatures et des offres, - signature des marchés et envoi des lettres de rejet et des notifications 160 2 – Suivi de l'exécution des marchés Le service commande publique suit plus de 90 contrats en continu : - 30 marchés en fournitures (alimentation, fournitures de bureau, jeux et jouets, véhicules frigorifiques etc.) - 60 marchés en services (informatique, blanchisserie, téléphonie, entretien espaces verts, maîtrise d’œuvre, intérim médical etc.) - 6 marchés en travaux en continu plus deux opérations : EAJE Vieux Temple et RAM Bajatière L'exécution des marchés comprend : - suivi des reconductions de marchés, - passation d'avenants, - réception des marchés, - suivi financier des marchés (exemplaires uniques, sous-traitance, révisions de prix, création des marchés sous Astre, suivi des seuils des marchés, etc.) - informations aux services utilisateurs (info CCASSIOPEE). 161 3 –Achats en investissement : budget prévisionnel, demandes imprévues, ouverture d’équipement. Suivi des achats : - rappeler le service pour savoir si l'achat est toujours d'actualité et préciser le besoin - chercher dans un marché existant ou à l'UGAP, le bon produit ou demander 3 devis - faire le bon de commande et le transmettre au fournisseur - renseigner le tableau de bord de suivi des achats ("BP de l'année en cours") - valider le service fait au moment de la facture / suivre les SAV Demandes imprévues : - réception du formulaire de demande émanant des secrétariats des DAS - chiffrage, validation par le Service Finances, retour pour achat. Ouverture d’équipement : - les achats en investissement sont effectués dans le cadre d’une opération : ils nécessitent des rencontres avec le responsable du futur équipement, la définition des besoins, la passation d’un marché puis la gestion des commandes et des livraisons. Nombre de commandes effectuées 2011 653 2012 703 2013 360 ” En 2013, la mise en place de la délégation des achats en investissement en direction des services et équipements a mobilisé le service Commande publique. Travail de préparation et création d’une liste non exhaustive de produits pouvant être achetés par les services. Réunions d’information des chefs de service et équipements par secteur pour expliquer la démarche. Assistance aux services pour la délégation des achats. Cette délégation des achats entraîne une baisse du nombre de commandes effectuées et va permettre aux acheteurs de se consacrer à l’élaboration de marchés. 162 SERVICE ACCUEIL – STANDARD – COURRIER – REPROGRAPHIE (ASCR) - L'Accueil, le Standard et le Courrier : les axes de développement en 2013 : Le personnel : 7,8 ETP dont 1 ETP emploi d’avenir depuis le 02.02.13 - Poursuite et développement de la démarche qualité en ce qui concerne l'accueil physique et téléphonique (création de documents bureautiques pour faciliter la transversalité des informations auprès des usagers, des services et équipements), - Formation des agents (sous forme d’ateliers – Excel initiation et perfectionnement), - Amélioration du répertoire alphanumérique de l’ensemble des élections de domicile et gestion fonctionnelle, - Participation aux réunions Ville-CCAS sur la thématique « accueil des publics » et « courrier », - Participation des agents aux différentes réunions de service. 1 ETP Chef de Service, 1 ETP Référente Accueil (accueil physique et accueil téléphonique), 2 ETP Secrétaires Administratifs Accueil – Standard – Courrier (polyvalence des postes), 0,80 ETP Secrétaire Administratif (classement dossiers – boîtes aux lettres – archivage), 1 ETP Vaguemestre grande navette courrier, 1 ETP Emploi d’avenir vaguemestre petite navette "Villeneuve", courrier interne et courses urgentes, 1 ETP Chargé de Reprographie. L'activité accueil physique et téléphonique : ACCUEIL Physique (personnes accueillies) Téléphonique (standard) COMPARATIF 2013-2012 2013-2011 2011 2012 2013 19 416 personnes 18 984 personnes 23 132 personnes + 22 % + 19 % 19 846 appels 21 036 appels 21 348 appels +2% +8% 163 L’accueil physique : 23 132 personnes accueillies en 2013 Personnes Agées 313 1 % Le nombre global de personnes accueillies au CCAS durant l’année 2013 indique une forte augmentation par rapport à 2012 (+ 22 %) et 2011 (+ 19 %). Si l’analyse indique cependant une baisse plus ou moins importante de trois secteurs d’activité par rapport à 2012 : Accueil général (- 3 %), Petite Enfance (- 78 %) et Personnes Agées (- 35 %), les deux autres secteurs représentés par l’Action Sociale et les Domiciliés sont en forte progression (respectivement + 20 % et + 48 %). Ce constat peut s’expliquer par l’accentuation de la précarité. À noter, dans ce contexte, que le nombre de boîtes aux lettres actives des domiciliés ne cesse d’augmenter chaque année (1107 bénéficiaires en 2013 dont 722 retraits de courrier au siège du CCAS, 1090 en 2012, 823 en 2011). Petite Enfance 375 2 % Action Sociale 3506 15 % Domiciliés 12771 55 % Accueil général 6167 27 % Personnes âgées Petite enfance Action sociale Accueil général Domiciliés L’accueil téléphonique : 21 348 appels en 2013 Globalement, le nombre d’appels téléphoniques affiche une certaine constance depuis quelques années avec une légère augmentation par rapport à 2012 (+ 2 %) et une augmentation plus marquée par rapport à 2011 (+ 8 %). L’analyse par secteur indique une augmentation très importante de deux secteurs d’activité par rapport à 2012 : Accueil général (+ 179 %) et Personnes Agées (+ 157 %), alors que les deux autres secteurs représentés par la Petite Enfance et l’Action Sociale accusent une forte diminution (respectivement - 28 % et - 72 %). L’utilisation d’autres outils de communication (mail – fax – ligne directe du gestionnaire) contribue, entre autres, à une stabilisation globale des appels téléphoniques réceptionnés au standard. Personnes Agées 1089 5 % Petite Enfance 858 4 % Action Sociale 1696 8 % Accueil général 17705 83 % Personnes Agées Petite Enfance Action Sociale Accueil général 164 L'activité Courrier « Arrivée » et « Départ » : COURRIER COMPARATIF 2013-2012 2013-2011 2011 2012 2013 Arrivée / Poste 53 392 courriers 56 662 courriers 64 092 courriers + 13 % + 20 % Départ / Poste 82 567 courriers dont 1 296 lettres R. avec AR 74 297 courriers dont 723 lettres R. avec AR 101 394 courriers dont 1033 lettres R. avec AR + 36 % + 23 % 55 227,00 € TTC 63 259,00 € TTC 62 000,00 € TTC -2% + 12 % 84 56 73 + 30 % - 15 % Affranchissement Diffusion/doc. Le courrier « arrivée » transmis directement par La Poste au CCAS poursuit une certaine évolution avec une augmentation notable par rapport à 2012 (+ 13 %). Cette augmentation résulte notamment de l’accroissement du courrier se rapportant aux domiciliés qui représente 54 % de la masse globale. Le courrier « départ » transmis directement au vaguemestre de la Ville de Grenoble à 15H30 accuse une augmentation très importante par rapport à 2012 (+ 36 %). L’augmentation des lettres recommandées avec accusé de réception, des transferts d’adresse des domiciliés, des courriers transmis chaque jour aux structures et associations en lien avec la domiciliation (copie élection de domicile et/ou fiche de radiation), des envois en nombre émanant des services et/ou équipements, traduisent la nécessité d’utiliser la voie postale (non dématérialisation de nombreux documents). Les dépenses d’affranchissement : celles-ci semblent stabilisées R. avec AR domiciliés + PND 1139 2 % R. avec AR services siège 633 1 % Presse 4510 7 % Lettres services siège 22971 36 % Lettres domiciliés 34839 54 % Lettres services siège R. avec AR domiciliés + PND Lettres domiciliés Presse R. avec AR services siège (- 2 %) malgré un nombre plus important d’envois en 2013 (conventionnement avec la Ville de Grenoble permettant l’obtention de tarifs préférentiels). 165 L'activité Reprographie : ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪ Poursuite du travail transversal avec les services et équipements du CCAS : l'ensemble des commandes de reprographie est centralisé à la reprographie du CCAS (interlocuteur unique auprès de la reprographie Ville) avec un suivi assuré pour chaque demande, Poursuite des rencontres programmées depuis 2011 auprès des équipements CCAS disposant ou non d'un photocopieur (état des lieux se rapportant aux matériels utilisés et recensement des besoins éventuels – rappel des procédures) : 19 équipements et/ou services rencontrés en 2013, Formation de 3 jours pour le chargé de reprographie sur le logiciel PAO/InDesign (avril), Formation/apprentissage assurée une journée par semaine par le chargé de reprographie auprès de l’emploi d’avenir (à partir de juin), Réalisation d’un inventaire pour les tampons existants et recensement des nouveaux besoins auprès de l’ensemble des services et équipements (octobre), Prolongation du marché initial des moteurs d’impression jusqu’au 31 décembre 2013, Poursuite de la réalisation des travaux d’impression numérique (noir-blanc et couleur) et de finition pour le siège et les équipements, Gestion des stocks de papier pour le siège, enveloppes à logo, papier à en-tête pour le siège et les équipements, Suivi de la maintenance des copieurs. La consommation des copies noir et blanc réalisées pour le siège indique une forte augmentation par rapport à 2012 (+ 21 %) due à des besoins importants émanant de certaines directions : DATPRO (+170 %), SG (+ 102 %), DASPE (+ 67 %), alors que celle des équipements affiche une diminution importante (- 30 %) et concerne principalement la DGA (- 100 %), la DAST (- 57 %), la DIRFIN (- 36 %), la DEH (- 15 %). À noter que cette diminution s’explique en partie par la réalisation en couleur des dépliants PAGI (travail effectué par la reprographie de la Ville). La consommation des copies couleur émanant du siège indique une augmentation modérée par rapport à 2012 (+ 7 %) tandis que celle des équipements affiche une augmentation exceptionnelle (+ 675 %) qui s’explique par des consommations importantes selon les directions : DAST (+ 119 %), DRH (+ 89 %), DASPE (+ 65 %), SG (+ 24 %). Quant à celle des autres directions, elle apparaît plus ou moins fortement minorée : DGA (- 100 %), DIRFIN (- 58 %), DG (- 29 %), DEH (- 27 %). Copies noir et blanc équipements 17,77% Copies couleur équipements 1,39% Copies couleur siège 15,90% Copies noir et blanc siège 64,94% La consommation de papier pour le siège (en ramettes A4 et A3) est globalement stable par rapport à 2012 (+ 2 %). La consommation d'enveloppes (tous formats) pour le siège et les équipements est légèrement minorée par rapport à 2012 (- 3 %). 166 11 SERVICES RESSOURCES - Service d'Information Documentaire - Service d'Observation Sociale 167 LE SERVICE INFORMATION DOCUMENTAIRE Le Service Information Documentaire est composé de 4 personnes. Il est rattaché au Secrétariat Général. Le SID participe à la "Base de données des Accueils" qui conditionne la qualité de l’accueil des publics. Il participe aussi à des rencontres d'échanges professionnels (documentalistes et archivistes). Il est membre du Comité Technique Editorial du site Intranet du CCAS (CCASIOPÉE). Politique Documentaire : Donner la priorité aux recherches documentaires Développer des outils de réponses personnalisées, aux besoins documentaires Activités particulières en 2013 : Désherbage des revues et notices associées : 92 titres traités sur les 256 du fonds documentaire, 254 boîtes détruites Accueil d’un stagiaire de 2ème année IUT Documentation qui a travaillé sur le thème du Désherbage des revues Aide à la préparation aux concours réservés pour 29 personnes : 48 entretiens entre le 03 avril et le 28 mai 2013 ayant favorisés les 29 réussites Poursuite des recensements des besoins et pratiques des utilisateurs à partir de rencontres avec l’équipe du SID Participation au « Prix du livre inter CE 38 » pour la 4ème année RECHERCHES DOCUMENTAIRES Évolution des types de demandes Année Total des demandes dont demandes Juridiques dont demandes concours et examens dont Autres demandes 2011 2012 2013 781 590 679 245 146 105 183 133 201 353 311 373 Recherches documentaires en 2013 par Thème Action Sociale Admin. / Technique Concours Enfance / Famille P.A. Immigré Santé RH / Emploi Autres Total 63 33 201 202 79 6 18 64 13 679 Chiffres marquants en 2013 : 400 300 819 mails de veille juridique et d’information générale ont été envoyés auprès de 3 649 destinataires, au sein du CCAS 15 sujets avec 15 destinataires différents : envoi personnalisé automatisé par mail de nouveautés du fonds documentaire 312 personnes différentes ont sollicité le service pour des recherches documentaires 113 lecteurs différents sont inscrits sur la liste de circulation des revues. Cela concerne 49 titres sur les 104 du SID 3 153 visites sur l’intranet du service avec une moyenne de 76 visiteurs différents par mois 48 demandes ont été faites à partir de l’intranet du service 6 500 documents dont 2 373 livres et 2 645 brochures sont à la disposition des agents du CCAS, au SID Recherches documentaires par Catégorie d'utilisateurs en 2013 294 200 90 152 99 100 29 15 0 0 D°/RespSiège Siège Stagiaire Res-Eqpmnt Sce-Eqpmnt Hors CCAS Extérieur Extérieur Mbre CA Un poste informatique en accès libre permet aux, professionnels et stagiaires du CCAS de consulter notre BASE DOCUMENTAIRE (37 328 notices) et notre Intranet 168 SERVICE D'OBSERVATION SOCIALE Le service de l'observation sociale est composé de 3 personnes (2,5 ETP). Il est rattaché à la Direction de l'Intervention et de l'Observation Sociales. Ce service est une fonction ressource et un outil d'aide à la décision. Son objectif principal est de permettre aux administrateurs et aux professionnels de partager une meilleure connaissance des publics du CCAS et du territoire grenoblois, ainsi que de suivre l'évolution de leurs situations. Il s'appuie pour cela sur des données d'activités du CCAS et des données externes, sur des échelles d'observation allant de l’agglomération aux quartiers de Grenoble. Il met à disposition des directions d'action sociale et des services les éléments d'information pertinents pour leurs actions et rédige des diagnostics. Il a en en charge la réalisation annuelle de l'Analyse des besoins sociaux (ABS). Enfin, avec la Ville de Grenoble et huit autres partenaires, le CCAS participe au Réseau des observatoires de l'agglomération grenobloise (OBS'Y). L’année 2013 marque le début du dispositif et de ses activités, comme les productions transversales (Précarité et vulnérabilité énergétiques, Trajectoires résidentielles) et thématiques (Enfance-Familles, Personnes âgées, Revenus-Précarité…). 169 MISSIONS Les activités du service peuvent être synthétisées et organisées tout au long d'un axe allant du contrôle des bases de données jusqu'à la restitution de l'analyse : Garantir le fonctionnement, la fiabilité et l'évolution du système d'information de la DIOS Contribuer au développement des outils techniques de traitement des données et du SI de la DIOS Développer les méthodologies d'observation et d'évaluation Et être en appui aux services sur ces aspects Recueillir et analyser des données statistiques pour le besoin des services du CCAS Produire et rédiger des diagnostics partagés Accompagner la diffusion de ces supports et participer à la diffusion d'une culture de l'observation PRINCIPALES ACTIVITÉS EN 2013 Service OBSERVATION SOCIALE Assistance, formations, mise à jour de guides de procédures, mise en place et accompagnement du correspondant métier pour les SSIAD et ESA Création et suivi de bases de données (PIF, pôle prévention primaire…), étude de demandes de développements d’applications (Plateforme Mobilité, AS WEB), étude du projet mobilité pour l'ESA et les SSIAD Groupe de travail « Indicateurs d’alerte » de la MRIE Baromètre du non‐recours Plateforme précarité énergétique Réponse aux sollicitations de la part des services et des administrateurs du CCAS Pour le CCAS ABS 2013 Pour le CCAS et la Ville de Grenoble Actualisation des « Fiches‐ secteurs » Pour l’OBS'Y Productions transversales et thématiques Présentation des productions lors de temps forts internes et externes (réunion des chefs de service, Commission Solidarité de la Ville, COSR 170 Focus sur trois activités du service Observation sociale en 2013 L'ABS 2013 L’ABS 2013 est généraliste et vise à mieux connaître la ville de Grenoble et ses habitants. Tout au long de ce document, nous avons mis l’accent sur les principales évolutions observables à Grenoble, notamment avec des focus sur l’évolution des revenus, des niveaux de diplôme ou encore du chômage. Cela permet de repérer les caractéristiques saillantes de cette ville et de distinguer les enjeux auxquels elle fera face dans les années à venir, comme le vieillissement démographique. L’ABS porte également l’attention aux publics du CCAS pour mesurer les demandes d’aides, croissantes bien souvent, et de repérer les besoins émergents. Enfin, l’ABS 2013 s’intéresse aux secteurs et quartiers de Grenoble, une ville faite de contrastes et où les inégalités socioterritoriales sont fortes. L’actualisation des « Fiches-secteurs » Les Fiches-secteurs sont un outil de la Ville et du CCAS de Grenoble. Elles synthétisent de manière simple et lisible les principales spécificités des six secteurs, afin de nourrir des diagnostics de territoire et de contribuer à l’aide à la décision. Trois niveaux de lecture des fiches-secteurs sont possibles : thématique (sur la démographie, la famille, l’éducation, les revenus…), comparative (entre secteurs ou par rapport à la moyenne ville) et évolutive. Les Fiches-secteurs ont été enrichies des données les plus récentes et intègrent dorénavant le périmètre des quartiers prioritaires. Le correspondant métier de la DIOS Pour améliorer la gestion de son système d'information et valoriser les indicateurs d'observation, le service Observation sociale expérimente la mise en place de correspondants métiers avec les SSIAD et l’ESA depuis juin 2013. Il sont destinés à être généralisés pour chaque service de la DIOS. Le correspondant métier est une personne ressource qui facilite l'utilisation et l'exploitation d'une application métier ou d'un fichier. Il s'agit d'un utilisateur motivé, expérimenté et disponible. Il doit bien connaître l'application métier ou le fichier et avoir envie de contribuer à l'amélioration de ces derniers. Cette démarche vise à valoriser le rôle majeur des utilisateurs, dont la connaissance est essentielle pour une meilleure utilisation des applications et leurs développements. Les objectifs sont d’améliorer le fonctionnement des applications et des fichiers, d’accompagner les agents et les chefs de service dans l'utilisation des applications et favoriser le partage de connaissances et enfin de développer la culture de l'observation sociale. 171 172 173 C E N T R E C O M M U N A L D ' A C T I O N S O C I A L E D E L A V I L L E SIÈGE : 28 Galerie de l'Arlequin - 38029 Grenoble cedex 2 - Tél 04 76 69 45 00 - Fax 04 76 69 45 29 - D E G R E N O B L E www.ccas-grenoble.fr