Discipline Positive - York Region Children`s Aid Society
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Discipline Positive - York Region Children`s Aid Society
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Three unusual cases of spinal cord injury in children . (Trois rares cas de lésions à la colonne vertébrale chez les enfants.) Peel Children’s Aid 8 Nelson Street West, Suite 204 Brampton, ON L6X 4J2 téléphone : 905-796-2121 télécopie : 905-796-2293 ou 101 Queensway West Mississauga, ON L5B 2P7 téléphone : 905-275-7444 télécopie : 905-275-1600 Roberts MW, Powers SW, Behav Ther (Comport théo) 1990; 21 : 257-271 Adjusting time-out enforcement procedures for oppositional children. (Ajustement des procédures de renforcement du temps mort pour les enfants oppositionnels.) Scarboro ME, Forehand R, J Exp Child Psychol (Exp de psychol chez l’enfant) 1975; 19 : 252-264 Effects of two types of response-contingent time-out on compliance and opoositional behavior of children. (Effets de deux types de réponses – temps mort contingent sur l’acquiescement et le comportement oppositionnel chez les enfants.) 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Si un enfant arrive à la maison en retard pour le dîner, il peut réchauffer son repas ou le manger froid. Si un enfant d’âge préscolaire refuse de mettre ses mitaines, ses mains seront froides quand il ira dehors et il devra retourner à la maison pour mettre ses mitaines. Les parents peuvent demander à l’enfant de se « raccommoder » ou de résoudre le problème causé par ce mauvais comportement. Colorer les murs peut vouloir dire que l’enfant doit aider à nettoyer « l’œuvre d’art ». Quand un enfant frappe un autre enfant et le fait pleurer, celui-ci peut apporter un jouet pour que l’enfant pleurant se sente mieux. C’est aussi important pour les parents d’être conscients de leurs sentiments. Les parents qui se sentent stressés à cause d’autres problèmes sont souvent plus irritables envers leurs enfants, ce qui peut conduire à les frapper ou à leur donner des fessées. Conclusion À cause du fait que les enfants sont vulnérables, notre société fait des efforts spéciaux pour les protéger. Si les parents utilisent des punitions physiques avec l’intention d’enseigner et de guider leurs enfants, le risque de les blesser – émotionnellement, physiquement ou avec leur développement – est significatif, et il existe des approches alternatives qui posent moins de danger et ont été prouvées d’être des approches plus efficaces. Peel Children’s Aid « Aide pour les enfants de la région de Peel » prend une position claire sur cette problématique. Nous n’approuvons ni n’appuyons pas la punition physique des enfants, et nous encourageons les parents à faire des recherches pour trouver des approches différentes pour guider leurs enfants à une vie adulte responsable. Discipline positive Introduction Bien qu’ils soient séparés géographiquement, religieusement et traditionnellement, les parents de toutes cultures ont beaucoup de choses en commun. Ils partagent, parmi d’autres choses, un désir universel de garder leurs enfants hors de danger et de les aider à grandir pour devenir des membres collaborateurs de la société et en bonne santé. En Ontario, ces aspirations envers nos enfants ont été enchâssées dans notre Loi de services pour les enfants et les familles, laquelle cherche à promouvoir les meilleurs intérêts pour les enfants et mandater leur protection. Avec les conseils de cette loi, Peel Children’s Aid « Aide pour les enfants de la région de Peel » protège aussi les enfants dans la communauté de la région de Peel et a trouvé des réponses aux questions qui traitent le sujet de comment les objectifs de sécurité et de discipline pour les enfants peuvent être accomplis Plusieurs parents posent une question importante : si la discipline physique des enfants – parfois appelée châtiment corporel – est une stratégie efficace ou désirable pour guider les enfants à une vie adulte responsable. Basé sur les consultations de la communauté et l’évidence des experts et des chercheurs dans ce domaine, Peel Children’s Aid « Aide aux enfants de la région de Peel » ne recommande pas, ni n’est partisane de la punition physique d’enfants en tant que technique de discipline. Nous sentons que ceci contribue à l’acceptation de la violence dans notre société et est un facteur de risque pour un grand nombre de problèmes à long terme pour les enfants. L’histoire de la discipline physique L’emploi de la punition physique, en tant qu’outil pour discipliner les enfants et pour contrôler leur comportement, a une longue histoire dans notre culture. De nos jours, certains partisans cherchent à justifier son emploi uniquement sur cette fondation. Cependant, l’emploi de la discipline physique sur les enfants a été égalé, à travers la plupart de notre histoire, à une acceptation similaire de l’emploi de la punition physique sur les épouses, les domestiques et les esclaves. Les lois permettant ces formes de punition ont été révoquées, et uniquement les enfants peuvent subir ce type de discipline. D’autres appuient l’emploi des punitions physiques, telles que donner des fessées pour des raisons religieuses. Leurs interprétations de certaines écritures saintes, en particulier celles dans le livre des Proverbes dans l’Ancien Testament, suggèrent que ces punitions constituent une exigence religieuse, commandée par Dieu. D’autres maîtres religieux interprètent les mêmes vers de la Bible différemment et peuvent signaler d’autres vers qui conseillent vivement le traitement doux envers les enfants. Recherche Généralement, il y a eu un changement parmi les parents canadiens pendant les dernières années d’utiliser moins en moins la discipline physique. En partie, ceci est dû aux résultats des recherches qui ont révélé que donner des fessées et des actions similaires peuvent être des facteurs de risques pour des problèmes à long terme. Par exemple, U.S. Children, Youth and Families Education Research Network « Réseau de recherche d’éducation pour les enfants, jeunes et familles aux États-Unis » a trouvé que 70% des cas où les enfants ont été abusés, ils ont d’abord reçu des fessées. Une étude en 1995 à l’Université McMaster à Hamilton trouva que les adultes qui reçurent des Z Fournir une conséquence logique – quelque chose lié au mal comportement – est aussi efficace. Par exemple, si un enfant fait du vélo sans mettre son casque, le parent peut confisquer son vélo pour le reste de la journée. Un enfant qui colore sur le mur peut avoir ses crayons confisqués et peut aussi être demandé de nettoyer le mur (Parke en 1969). Z Expliquer pourquoi le comportement de l’enfant n’est pas acceptable et quels sont les comportements qui sont convenables aident l’enfant à comprendre et améliorer l’acquiescement général (Parke en 1969). Quelques conseils additionnels de la part d’éducateurs de parents pour les aider à discipliner leurs enfants sans châtiment corporel : Z Plusieurs parents ont des expectatives irréelles de leurs jeunes enfants. Par exemple, ils peuvent s’attendre qu’un enfant d’âge préscolaire nettoie sa chambre sans aide. Ils peuvent aussi se mettre en colère ou s’irriter quand un enfant oublie une règle ou une instruction qui lui a été donnée. L’apprentissage du développement d’un enfant et la compréhension qu’un enfant a besoin des répétitions pour pouvoir apprendre peut vous aider. Z Les parents peuvent créer un milieu à la maison qui rend le bon comportement plus facile pour l’enfant. Mettre des objets fragiles hors de la portée de l’enfant est une étape qui pourrait aider. Aider les enfants à dormir assez et de manger quand ils ont faim réduira les crises de colère et le comportement peu coopératif. Si un enfant a des problèmes les matins pour se préparer pour aller à l’école, peutêtre en préparant tout le soir précédent éliminera les batailles des matins. Z Normalement, « fait » fonctionne mieux que « ne fait pas ». C’est plus efficace – en particulier avec les jeunes enfants – de leur dire « tu peux courir dehors » au lieu de « ne cours pas dans le salon ». Les parents peuvent montrer à un enfant comment caresser un chiot doucement au lieu de lui dire « ne soit pas si brusque ». Z Les parents peuvent donner des choix quand cela est possible. Z Avec les bambins et jeunes enfants, les parents peuvent avoir besoin de clarifier leur message en intervenant physiquement. Par exemple, si un enfant commence à courir vers la rue, le parent doit le ramasser et l’emmener dans la maison ou l’arrière-cour où il peut jouer sans danger. Apprendre à élever un enfant sans recourir à la discipline Apprendre des nouvelles approches peut être un défi pour les parents qui ont utilisé des punitions physiques pour élever leurs enfants. Les travailleurs de Peel Children’s Aid « Aide pour les enfants de la région de Peel » peuvent conseiller les familles sur leurs inquiétudes, et peuvent les référer à des programmes dans la communauté ou à des programmes liés à l’agence, et ils peuvent aussi offrir des techniques et des idées. Les recherches (Dix en 1991) mettent beaucoup d’importance aux rapports chaleureux et affectueux parent-enfant en tant que base de la discipline. L’identification et appui des comportements positifs est aussi important, et une partie de cela est de modeler le comportement adéquat du parent pendant l’élevage de l’enfant (Kohlberg en 1964). Les stratégies pour traiter avec le comportement inopportun ont aussi été évaluées par les recherches. Celles considérées plus souvent comme efficaces comprennent : Z Z Z Z Un temps mort, où l’enfant est enlevé d’une salle et est donc privé d’attention et d’interaction avec les parents et d’autres pendant une période de temps convenable, est une technique très étudiée. Dans certains cas, l’enfant peut être placé sur une chaise ou un endroit défini. Les études ont trouvé que cette technique améliore la conformité dont leurs parents s’attendent (Scarboro, Forehand en 1975). Le temps mort est moins efficace si les parents réprimandent l’enfant au même temps (Roberts, Powers en 1990). Le temps mort peut ne pas changer le comportement immédiatement, mais il est considéré comme très efficace en tant que stratégie à long terme (Wilson, Lyman en 1982). Pour les enfants plus âgés, enlever des privilèges ou restreindre la participation à des activités désirées sont efficaces pour changer le comportement. Quelques exemples pourraient être : Pas de télévision ou de jeux d’ordinateur pendant une soirée ; ne pas avoir le droit de sortir jouer avec des amis pendant une certaine période de temps, etc. (Davies, McMahon, Flessati, Tiede-mann en 1984). fessées dans leur enfance étaient plus susceptibles à souffrir de dépression, addiction et d’autres problèmes de santé mentale comme adultes. Ceux qui furent abusés pendant leur enfance ne furent pas inclus dans l’analyse statistique. Plusieurs personnes (y compris Strauss en 1997 et Baumrind & Owens en 2001) ont fait des recherches qui suggèrent que les enfants qui ont reçu des fessées sont plus susceptibles à être agressifs envers leurs égaux. D’autres études (Université de New Hampshire en 1991) ont trouvé que les enfants qui ont reçu des fessées sont plus susceptibles à frapper d’autres, à défier leurs parents, à ignorer les règles et à être peu coopératifs quand ils sont observés quatre années plus tard, et Durrant (1994) a trouvé que la punition physique est mise en corrélation avec la délinquance, la violence et crime plus tard dans leur vie. En 1986, Power et Chapieski ont découvert que les bambins ayant reçu des fessées ont eu des progrès de développement moins grands pendant les sept mois suivants par rapport à ceux qui n’en ont pas reçu. Les recherches récentes de Straus (1998) ont trouvé que les enfants ayant reçu des fessées obtiennent, en moyenne, des résultats plus bas sur les examens Q.I. Sa théorie est que les parents qui décident de ne pas donner des fessées, dédient plus de temps à parler à leurs enfants et à discuter avec eux au sujet du comportement adéquat et ceci amène à des résultats d’examens Q.I. plus élevés. Pourtant, il est aussi probable que les hormones liées au stress, produites quand les enfants ont peur ou sont blessés à cause d’une fessée, détériorent l’apprentissage. Certaines études ont trouvé que quand les autres techniques d’élever un enfant sont hautes, les effets négatifs créés en donnant des fessées aux enfants sont atténués. Cependant, aucune étude a trouvé qu’il existe des bénéfices quand les parents donnent des fessées à leur enfant en comparaison aux autres approches qui ne comprennent pas des punitions physiques. Les enfants peuvent arriver à croire que frapper les personnes que vous aimez est acceptable et que la force est une façon acceptable d’atteindre un objectif. Ils peuvent se concentrer plus à éviter des punitions – par exemple, en essayant de ne pas être attrapés – plutôt qu’aux vraies raisons pour lesquelles le comportement n’est pas désirable. Ceci rend l’apprentissage de la maîtrise de soi-même plus difficile pour les enfants. Questions juridiques En 1979, la Suède fut le premier pays à déclarer la punition physique envers les enfants comme un acte illégal. La loi fut accompagnée par une campagne d’éducation vigoureuse pour aider aux parents à comprendre les effets nuisibles de donner des fessées, ainsi que de leur apprendre des nouvelles techniques pour élever leurs enfants. Depuis cette date, dix autres pays ont fait passer des lois pour rendre ce type de punition physique illégal. Aucun de ces pays n’a prescrit de pénalités criminelles pour donner des fessées aux enfants ou pour d’autres types de punition. En 2000, un appel a été présenté à la Cour suprême du Canada pour révoquer la Section 43 du code pénal, qui permet aux parents d’utiliser une « force raisonnable » pour discipliner leurs enfants. indifféremment de la force appliquée, à cause du potentiel qui existe pour causer une blessure physique. En plus, si l’enfant reçoit une marque ou blessure visible ou interne, n’importe si elle est superficielle, la situation devrait être signalée. iii) Fréquence La répétition de l’emploi fréquent et continuel de la discipline physique augmente l’inquiétude pour le bienêtre de l’enfant, à cause du potentiel élevé des blessures et des problèmes psychologiques à long terme. iv) Âge Le potentiel d’une blessure à cause de la discipline physique aux jeunes enfants est particulièrement élevée. Les nouveau-nés, bambins ou enfants d’âge préscolaire sont spécialement vulnérables. L’évidence médicale est claire, par exemple, quand un enfant est secoué, traîné ou lancé, des blessures internes graves et même la mort peuvent être le résultat de ces actions. v) Contexte Si d’autres facteurs ou indicateurs d’abus sont présents, alors le risque pour une blessure dû à une punition physique est plus élevé et la situation devient plus sérieuse. Quand les enfants sont admis aux familles adoptives ou résident dans un foyer en groupe, Children’s Aid Society « Société d’aide pour les enfants » occupe le rôle des parents. Nous sommes responsables de s’assurer que les enfants sous notre soin sont enseignés à se comporter Présentement, cette section se lit : Tout enseignant d’école, parent ou personne placée en tant que parent, est justifié à utiliser de la force pour corriger un élève ou enfant, dépendant du cas, qui est sous son soin, pourvu que la force n’excède ce qui est raisonnable sous ces circonstances. Ceci a été utilisé avec succès pour défendre les parents qui ont frappé leurs enfants avec des courroies, ceintures et bâtons, causant des contusions, des marques à cause de recevoir des coups, ainsi que d’autres lésions. Discipline physique et enfants à la garde de Quand les enfants sont admis aux familles adoptives ou résident dans un foyer en groupe, Children’s Aid Society « Société d’aide pour les enfants » occupe le rôle des parents. Nous sommes responsables de s’assurer que les enfants sous notre soin sont enseignés à se comporter correctement, mais nous prenons une position ferme en ce qui concerne la punition physique : les parents adoptifs et les employés des foyers en groupe ne sont pas permis de donner des fessées ou d’autres types de châtiments corporels aux enfants qui sont sous leur soin. Nous croyons que les professionnels qui travaillent avec les enfants et les familles ont la responsabilité d’avoir des discussions sur le thème de la discipline avec des parents qui sont en train d’employer des punitions physiques pour les aider à utiliser les services qui pourraient les accorder d’assistance à apprendre des méthodes plus efficaces pour discipliner un enfant. Une société d’aide aux enfants ne devrait pas se considérer uniquement responsable pour ce problème de communauté qui consiste en donner des fessées aux enfants qui est la pratique des solutions inopportunes dans l’éducation des enfants. Pour déterminer quand la discipline physique est très inopportune, un assistant de service social considère plusieurs composantes de cette situation. Il y a des motifs raisonnables pour soupçonner qu’un enfant peut avoir besoin d’être protégé quand les parents emploient des méthodes de discipline physique très sévères, et un plan d’intervention doit être développé. Cette section, tout comme toutes les sections du code pénal, est visée à fournir des poursuites judiciaires qui ont eu lieu. Elle ne traite pas avec les risques ou ce qui pourrait être dans le meilleur intérêt de l’enfant. La Loi de services pour les enfants et les familles, ainsi qu’autres législations supplantent le code pénal, parce qu’elles cherchent à protéger les enfants, y compris ceux qui risquent d’être blessés ou d’avoir des lésions. Pendant cette récusation de la Section 43, Justice McCombs a noté que l’évidence experte des deux côtés – ceux qui ont supporté le châtiment corporel d’enfants et ceux qui y sont opposés – a été d’accord sur de nombreux points : Z Z Z Les facteurs qu’il faut prendre en considération dans l’évaluation de cette situation comprennent : Z i) Z Méthode Aucun parent ou soignant ne devrait utiliser une arme sur aucune des parties du corps de l’enfant. Les ceintures, bâtons, cordons électriques, brosses à cheveux, cuillères en bois ou d’autres ustensiles sont des exemples « d’armes ». Le risque de causer des blessures sérieuses s’accroît de façon significative quand ces objets sont utilisés, parce que c’est plus difficile pour les parents de savoir avec quelle force l’enfant est en train d’être frappé. Similairement, donner des coups de poing, des coups de pied ou des gifles fortes et répétées à un enfant, ou secouer, un enfant causent aussi un problème très concernant. ii) Sévérité La quantité de force employée par un soignant et la partie du corps de l’enfant qui est frappé déterminent la sévérité. La discipline physique peut être considérée sévère et très inopportune dans certaines situations, même avec l’emploi d’une force minime. Par exemple, frapper ou claquer un enfant sur la tête, figure ou cou est considéré comme une action sévère très inquiétante, Z Z Z Le châtiment corporel envers les enfants sous l’âge de deux ans est incorrect et nuisible. Le châtiment corporel d’adolescents n’aide pas et peut potentiellement les nuire. Utiliser des objets comme des ceintures, règles, etc. est potentiellement dangereux et ne devrait pas être toléré. Une claque ou un coup à la tête est dangereux et ne devrait jamais arriver. Il n’y a pas d’évidence que donner des fessées offre des bénéfices par rapport à d’autres méthodes de discipline. Aucun expert recommande ou défend l’acte de donner des fessées par rapport à d’autres approches à la discipline. Le « temps mort » est universellement appuyé en tant qu’alternative efficace. Donner des fessées – défini comme l’administration d’une ou deux claques, à main ouverte, légères à modérées, sur les fesses ou extrémités qui ne causent pas de lésions physiques – n’est pas considéré comme mauvais traitement envers un enfant. Peel Children’s Aid « Aide pour les enfants de la région de Peel » ne possède pas de mandat ni de responsabilité légale à interférer dans une famille où les enfants ont été punis de temps en temps en recevant des fessées, comme le décrit ci-dessus. En tenant compte des responsabilités de Peel Children’s Aid « Aide pour les enfants de la région de Peel », notre rôle est d’intervenir dans des situations disciplinaires où une force excessive est employée, où les enfants sont frappés avec des objets ou les enfants souffrent des lésions, par exemple. Nous encourageons les familles à apprendre à employer des approches alternatives de discipline qui ne comprennent pas donner des fessées, puisqu’il existe assez d’évidence concrète sur les risques de ce type de punition. La majorité des parents reconnaissent cela. Dans une étude en 1996 (Graziano, Hamblen, Platte), 85% des parents qui ont donné des fessées à leurs enfants ont admis qu’ils préfèreraient avoir employé une meilleure alternative. La discipline n’est pas un synonyme du terme punition. Intervention CAS Le mot discipline est dérivé du mot disciple, et veut dire un qui suit ou tire des leçons, et cela comprend toutes les choses que les parents font pour enseigner ou guider leurs enfants. Un parent qui fournit un bon exemple est en train de discipliner son enfant, tout comme le parent qui offre des choix à son enfant ou celui qui permet à l’enfant de connaître les conséquences de son comportement. La punition peut être vue sous un autre angle en tant qu’un continuum. D’un côté, il y a les parents qui n’utilisent pas la punition du tout quand ils élèvent leurs enfants ; de l’autre côté, il y a les autres parents qui abusent leurs enfants physiquement et causent des lésions sévères au nom de la discipline. Les situations qui ne justifient pas l’intervention de CAS sont : 1. Aucune discipline. 2. La discipline en tant que rétraction de privilèges, temps mort, donner des interdictions, et d’autres qui ne comprennent pas blesser l’enfant. 3. La discipline physique qui n’est pas excessive, comme une ou deux claques à main ouverte sur le derrière habillé de l’enfant, appliquées irrégulièrement. Les situations qui justifient l’intervention de CAS sont : 1. La discipline excessive ou inopportune. 2. La discipline inopportune qui laisse des blessures comme résultat. Un exemple de discipline physique qui n’est pas excessive peut consister d’une situation où un jeune enfant est à point de courir dans une rue avec beaucoup de circulation et le parent l’attrape et lui donne une fessée sur son derrière habillé. Cela est une réaction habituelle pour plusieurs parents et l’intervention de CAS ne serait pas justifiée. Cependant, les parents peuvent être intéressés à savoir que les recherches ont trouvé que les bambins et enfants d’âge préscolaire qui reçoivent des fessées dans cette situation sont PLUS susceptibles à courir dans la rue de nouveau, en comparaison aux jeunes enfants qui sont emmenés à un endroit sans danger pour jouer et enseignés à jouer hors de danger (McCord en 1996 ; Embry en 1977). Il y a plus de raisons d’inquiétudes quand les parents s’éloignent du niveau de discipline physique modérée et occasionnelle. Il se peut que l’emploi fréquent de ces méthodes de discipline (par exemple, donner des fessées, donner des coups à la main, secouer brusquement le bras, etc.) ne cause pas de blessures physiques, mais est vu par les professionnels de la protection de l’enfant comme inopportun. Les recherches (Straus en 1996, McCord en 1996) ont trouvé que si les enfants reçoivent de plus en plus de fessées, ils sont plus susceptibles à devenir des adultes coléreux, à frapper leurs épouses et à avoir des conflits dans leurs relations. Les parents qui donnent des fessées fréquemment sont plus susceptibles à faire appel à des châtiments corporels plus sévères (tel que l’emploi d’une ceinture ou d’un autre objet) et d’utiliser des commentaires injurieux (McCord en 1996). McCord a aussi trouvé qu’au lieu de changer de stratégies, les parents qui donnent des fessées fréquemment ont une tendance à augmenter l’intensité de la punition quand le comportement de l’enfant n’améliore pas. Une autre étude (Wilson, Lyman en 1982) a trouvé que quand les parents donnaient des fessées, les autres stratégies comme le temps mort, le renforce-ment positif ou la suppression de privilèges, devenaient moins efficaces.
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