Revue de presse

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Mercredi 05 Octobre 2016
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Le projet de loi de finances 2017 approuvé par le Conseil des ministres (APS) ........ 4
Conseil des ministres : Soutenir la dynamique de croissance (APS).......................... 5
Subventions et solidarité nationale dans la loi de Finances 2017 : .......................... 10
L'Etat ne recule pas (L’Expression) .......................................................................... 10
Réduction des subventions : Le secteur privé en quête d’un nouveau business model
(Algérie Eco) ............................................................................................................. 11
M. Bouteflika charge le gouvernement de réformer les finances locales (APS) ..... 14
Argent du marché informel : Le gouvernement étudie un mécanisme pour sa
récupération (Horizons) ............................................................................................ 15
Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste (El Moudjahid) ........... 16
L'avant-projet du code des douanes approuvé par le Conseil des ministres (APS) .. 17
Abdelmalek Sellal dévoile les nouveaux chiffres de l’emploi (Algérie patriotique) 18
Faute de paiements, les entreprises du BTP au bord de la faillite (TSA) ................. 19
Approbation d'avenants à des contrats pétroliers (APS) ........................................... 21
Prix du baril: les marchés attendent une "confirmation" de l’OPEP le 30 novembre
prochain (Maghreb Emergent) .................................................................................. 21
Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70% (El Moudjahid)................. 22
Groupe Saidal: Plus de 9 millions d’unités de ventes enregistrées en juillet (Algérie
Eco) ........................................................................................................................... 24
Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne
son aval (APS) .......................................................................................................... 24
Création d’une filiale services à Air Algérie : Lancement de vols charters et low cost
en perspective (Horizons) ......................................................................................... 26
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 27
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Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille (L’Econews) ............................. 27
En l'absence de la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB : Le e-paiement lancé
en grande pompe (L’Expression) .............................................................................. 28
L'Algérie participe à l'augmentation du capital d'une filiale de la BID (APS) ......... 30
Coopération ......................................................................................................................................................... 30
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Ouverture hier du Salon international de l’élevage et de l’agroéquipement : Fort
intérêt des firmes américaines au développement de la filière lait (Horizons) ......... 30
Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les partenariats publicsprivés (El Moudjahid) ............................................................................................... 32
Veille ..................................................................................................................................................................... 34
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La Fondation Mo Ibrahim retrace l’évolution de la gouvernance dans 54 pays
africains durant la dernière décennie (Algérie Eco).................................................. 34
2
Synthèse
Le projet de loi de finances 2017 été approuvé mardi par le Conseil des
ministres. Ce projet traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à
la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le
développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées,
rapportent plusieurs quotidiens et sites d’information. Dans son volet
budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances
publiques soumises depuis plus de deux années à une chute sévère des
prix des hydrocarbures", ajoute-t-on. Le gouvernement devra se pencher,
ajoute les quotidiens, sur la réforme de la fiscalité et des finances locales,
pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales
en matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de
l'activité économique. Par ailleurs, le gouvernement étudie actuellement
un nouveau mécanisme permettant de récupérer et d’utiliser l’argent du
marché informel. Un mécanisme spécialement pour ce genre de fonds est
en réflexion, note-t-on. A propos des prévisions de la croissance
économique, le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour
l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril dernier.
3
A la une
Le projet de loi de finances 2017 approuvé par le Conseil des
ministres (APS)
Le projet de loi de finances 2017 a été approuvé mardi par le Conseil des
ministres, réuni sous la présidence du Président de la République
Abdelaziz Bouteflika.
Ce texte engage la mise en œuvre du premier segment de la "Trajectoire
budgétaire 2017 à 2019", adoptée par le Conseil des ministres, et qui
accompagne le "Nouveau modèle de croissance", indique un communiqué
du Conseil des ministres qui précise que ce projet de loi de finances
traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance
de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et
notamment le soutien aux couches défavorisées.
Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars, le projet de budget
affiche un montant de 5.635,5 milliards de dinars (mds DA) de recettes,
soit une hausse de près de 13% par rapport celles de l'exercice 2016.
La fiscalité ordinaire rapportera quant à elle 2.845,4 mds DA, en
progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont
projetés à 2.200 mds DA.
En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6.883,2 mds DA
réparti entre 4.591,8 mds DA pour le volet fonctionnement et 2.291,4
mds DA en crédits de paiements pour le volet équipement.
Le solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit
de 15% en 2016, soit une réduction de près de la moitié.
"Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la
soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années
à une chute sévère des prix des hydrocarbures", commente le
communiqué.
En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet
de budget pour 2017, celui-ci "reflète l'attachement de l'Etat à la justice
sociale et à la solidarité nationale", note le communiqué.
Ainsi, 1.630,8 mds DA seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du
budget de l'année 2017).
Sur ce montant, 413,5 mds DA seront destinés au soutien aux familles,
essentiellement à travers la subvention des prix des produits de base
(céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), 330,2 mds DA au soutien à la
santé et 305 mds DA aux programmes nationaux de logement.
Par ailleurs, ce texte contient plusieurs propositions de mesures
législatives avec pour finalité "l'amélioration des recettes de l'Etat,
4
l'encouragement de l'investissement, ainsi que davantage de simplification
et d'allègement des procédures fiscales".
Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président Bouteflika
a souligné que le projet de loi de finances 2017 était le premier jalon de la
programmation budgétaire arrêtée pour les années allant de 2017 à 2019.
A ce titre, le chef de l'Etat a invité le gouvernement à poursuivre l'effort
pour la maîtrise des finances publiques et la rationalisation des dépenses,
afin de permettre à l'Etat "d'assumer pleinement ses missions au service
des citoyens, notamment les plus démunis, et de diligenter la
diversification économique grâce à laquelle le pays se libérera, à moyen
terme, de la dépendance des hydrocarbures".
Il a également demandé au gouvernement de s'atteler à la réforme de la
fiscalité et des finances locales, pour accompagner les missions nouvelles
dévolues aux collectivités locales en matière de promotion de
l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique.
M. Bouteflika n'a pas manqué de noter que l'Algérie, qui fait face à des
tensions budgétaires comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures,
"bénéficie également de la dynamique de construction nationale engagée
depuis plusieurs années et qui se poursuit encore, à l'image du taux de
3,9% de croissance enregistré l'année dernière, et confirmé au premier
semestre de cette année".
Cette même dynamique, a poursuivi le Chef de l'Etat, "a permis de faire
reculer drastiquement le chômage qui est passé de près de 30% en 2000
à moins de 10% au début de cette année, alors que la réponse à la
demande sociale demeure robuste, comme l'illustre la distribution de
350.000 logements cette année, en même temps que plus d'un million
d'autres unités sont en chantier".
Il a également insisté sur l'importance du "dialogue avec les partenaires
économiques et sociaux, et sur l'information régulière des citoyens sur les
difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche économique mise en
œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période cruciale que traverse
le pays".
Conseil des ministres : Soutenir la dynamique de croissance (APS)
Volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie
ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le
soutien aux couches défavorisées.
5
- Mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire » budgétaire
2017 à 2019 qui accompagne le « Nouveau modèle de croissance »
- Attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale
- Projet de budget d’un montant de 5.635,5 milliards de dinars de recettes
- Le chômage est passé de près de 30% en 2000, à moins de 10% au
début de 2016
Le Conseil des ministres s'est réuni, hier à Alger, sous la présidence du
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un
communiqué,
dont
voici
le
texte
intégral
:
« Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la
République, a présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2
Moharrem 1438, une réunion du Conseil des ministres. Durant cette
réunion, le Conseil des ministres a d'abord examiné et approuvé le projet
de loi de finances pour 2017. Ce texte engage la mise en œuvre du
premier segment de la « Trajectoire budgétaire 2017 à 2019 » adoptée
par le Conseil des ministres et qui accompagne le « Nouveau modèle de
croissance ». Ce faisant, il traduit la volonté des pouvoirs publics de
soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat
pour le développement social et notamment le soutien aux couches
défavorisées. Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise
la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux
années, à une chute sévère des prix des hydrocarbures. Etabli sur la base
d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de budget affiche un montant de
5.635,5 milliards DA de recettes, en hausse de près de 13% par rapport à
l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire rapportera 2845,4 milliards DA en
progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont
projetés à 2.200 milliards DA. En dépenses, le projet de budget affiche un
montant de 6.883,2 milliards DA dont 4.591,8 milliards DA pour le volet
fonctionnement et 2.291,4 milliards DA en crédits de paiements pour le
volet équipement. Quant au solde global du Trésor, son déficit sera réduit
de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à -8%. En dépit
des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet de budget
pour 2017, celui-ci reflète l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à
la solidarité nationale. Ainsi, 1.630,8 milliards DA seront alloués aux
transferts sociaux, soit 23,7% du budget de l'année. Sur ce montant, on
relèvera notamment que (i) 413,5 milliards DA sont destinés au soutien
aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des produits
de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), (ii) 330,2 milliards
DA au soutien à la santé, (iii) et 305 milliards DA aux programmes
nationaux de logement. Par ailleurs, le projet de loi de finances contient
plusieurs propositions de mesures législatives, avec pour finalité
l'amélioration des recettes de l'Etat, l'encouragement de l'investissement,
ainsi que davantage de simplification et d'allègement des procédures
fiscales. Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président
de la République a relevé que l'Algérie » qui fait face à des tensions
budgétaires comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures, bénéficie
également de la dynamique de construction nationale engagée depuis
plusieurs années et qui se poursuit encore, à l'image du taux de 3,9% de
6
croissance enregistré l'année dernière, et confirmé au premier semestre
de cette année. Cette même dynamique a permis de faire reculer
drastiquement le chômage de près de 30% en 2000 à moins de 10% au
début de cette année, alors que la réponse à la demande sociale demeure
robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements cette
année, en même temps que plus d'un million d'autres unités sont en
chantier. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ajouté que
les importants crédits alloués aux secteurs en charge du développement
humain notamment l'éducation, l'enseignement, la santé ainsi que les
montants alloués aux transferts sociaux confirment que la justice sociale
et la solidarité nationale sont et demeureront les fondamentaux de la
politique de l'Etat en Algérie. Soulignant que ce projet de loi de finances
est le premier jalon de la programmation budgétaire arrêtée pour les
années 2017 à 2019, le Chef de l'Etat a invité le gouvernement à
poursuivre l'effort pour la maîtrise des finances publiques et la
rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat d'assumer
pleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus
démunis, et de diligenter la diversification économique, grâce à laquelle le
pays se libérera, à moyen terme, de la dépendance aux hydrocarbures.
Par ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au
gouvernement de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances
locales, pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux
collectivités locales en matière de promotion de l'investissement et
d'accompagnement de l'activité économique. Le Président de la
République a conclu en insistant sur l'importance du dialogue avec les
partenaires économiques et sociaux, et l'information régulière des
citoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche
économique mise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période
cruciale que traverse le pays. Le Conseil des ministres a également
examiné et approuvé le projet de loi portant règlement budgétaire pour
l'exercice 2014. Présenté conformément à la Constitution, ce texte expose
les résultats de la mise en œuvre du budget voté par le Parlement pour
2014, et pour lequel, il a été enregistré en clôture, 3.890 milliards DA de
recettes collectées, 7.656 milliards DA de dépenses réalisées, et un déficit
de 3.396 milliards DA. En outre, le projet fait état des impacts physiques
de la dépense publique en 2014 au bénéfice de la population, et dont nous
citerons, (i) 62.000 nouvelles places pédagogiques dans le cycle moyen et
91.000 autres au niveau du secondaire, (ii) 40.000 places pédagogiques
et 38.000 places d'hébergement dans le cycle supérieur, (iii) 355.000
logements réalisés, (iv) ainsi que 186.000 foyers raccordés au gaz, et
23.000 autres raccordés à l'électricité. Poursuivant ses travaux, le Conseil
des ministres a examiné et approuvé un avant-projet de loi modifiant et
complétant le Code des douanes. Les amendements proposés faciliteront
d'abord davantage, les opérations d'exportation hors hydrocarbures. Ils
renforceront aussi le contrôle et la lutte menée par les Douanes nationales
contre la contrebande et les fraudes, notamment en développant
l'échange d'informations et l'accès aux données, entre administration et
autres services publics impliqués dans la lutte contre les fraudes et trafics
7
illicites financiers, commerciaux et autres. Le projet de loi introduit
également des dispositions fluidifiant davantage le contrôle douanier et
renforçant les voies de recours au profit des agents économiques. En
outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un projet de loi
relative au système national de métrologie. Ce texte permettra la
modernisation du dispositif national de métrologie, outil important d'une
économie
régulée
de
concurrence.
Le projet de loi propose notamment la mise en place des méthodes,
instruments et équipements de mesurages unifiés et conformes au
système international de métrologie, de sorte à garantir également leurs
validations à l'étranger, au bénéfice des produits locaux exportés. Par
ailleurs, le texte propose l'institution d'un Conseil national chargé de
définir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa
coordination, d'une entité nationale chargée du contrôle de l'application
des normes de métrologie, ainsi que d'un réseau de laboratoires
d'étalonnage, de référence et d'essai. Le Conseil des ministres a aussi
examiné et approuvé le projet de loi relative à la santé. Ce texte reflète
les acquis de la politique nationale de santé publique, ainsi que les
innovations universelles dans le domaine de la santé. En ce qui concerne
la politique de soins, le projet de texte propose notamment la
consolidation de l'accès aux soins, en particulier pour les personnes en
difficulté, l'introduction de la carte électronique de santé et du dossier
électronique du patient pour faciliter son suivi médical, ainsi que le droit
du patient d'avoir un médecin référent. Il propose aussi la mise en place
de programmes spécifiques de santé pour certaines maladies ou
catégories de patients, des règles régissant les transplantations d'organes,
tissus, cellules, et assistance à la procréation, ainsi que l'interdiction du
clonage. En ce qui concerne le système de santé publique, le projet de loi
propose une organisation nouvelle intégrant le médecin référent, les soins
et hospitalisation à domicile, ainsi que la mise en place d'un dispositif
d'évaluation et d'audit des structures de santé publique avec le
renforcement du contrôle et des inspections. Le texte propose en outre, la
suppression de l'activité complémentaire, ainsi que la mutualisation des
ressources humaines et matérielles avec le développement du jumelage et
du parrainage entre établissements de santé. Par ailleurs, le projet énonce
le soutien au secteur privé, complémentaire de la santé publique, et
l'attribution de missions de service public aux structures et établissements
privés, sur la base d'un cahier de charges. En ce qui concerne la
régulation de la politique nationale de santé, le texte prévoit notamment
la création d'un Conseil national de la santé chargé d'éclairer les pouvoirs
publics sur les questions inhérentes à la santé. Il propose aussi la mise sur
pied d'un comité national de prévention et de lutte contre les maladies
non transmissibles. Il propose enfin l'institution de programmes de santé
nationaux, régionaux et locaux. Intervenant à l'issue de l'approbation de
ce projet, le Président de la République a rappelé que le droit des citoyens
à la protection de la santé est un principe cardinal de la politique sociale
de notre pays, et a relevé aussi que l'Etat consacre annuellement des
montants importants au développement du système de santé publique. Le
8
Chef de l'Etat a insisté pour que la prise en charge médicale des citoyens
soit à la hauteur de ces principes nationaux et de ces concours publics.
Dans cet esprit, le Président Bouteflika a déclaré que l'avènement d'une
nouvelle loi relative à la santé devra s'accompagner d'une accélération de
la réforme hospitalière visant une meilleure organisation des soins et une
amélioration de leur qualité, ajoutant que la mise en œuvre de la
contractualisation des soins dans les hôpitaux s'avère plus que jamais une
nécessité. Poursuivant ses délibérations, le Conseil des ministres a
examiné et adopté un décret présidentiel autorisant la participation de
l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution islamique pour le
développement du secteur privé. Cette institution, qui est affiliée à la
Banque islamique de développement, œuvre au soutien du développement
économique des pays membres de la Banque, à travers l'octroi de
financements à des projets du secteur privé, en accord avec les
prescriptions de la Charia. L'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53
États membres de l'Institution islamique pour le développement du
secteur privé qui a décidé une augmentation de son capital. Notre pays
prendra part à cette opération, pour un montant de 6,17 millions USD
libérables par tranches étalées sur quatre années. En outre, le Conseil des
ministres a examiné et adopté cinq décrets présidentiels portant
approbation d'avenants à des contrats pétroliers. Ainsi, trois décrets
concernant des avenants à des contrats pétroliers afin de prolonger de dix
années chaque fois, l'exploitation au niveau des périmètres de «Zemoul El
Kbar, blocs 403a et 403b», ainsi que des périmètres de «Rhoude El Louh»
et de «Sif Fatma». Les opérateurs concernés sont la Sonatrach, ainsi que
les sociétés «ENI» et «BHP». Le quatrième décret adopté par le Conseil
des ministres approuve au bénéfice de la Sonatrach, l'accélération de la
recherche aux niveaux de six périmètres situés à travers les wilayas
d’Ouargla, Djelfa, Tébessa et Laghouat, avec pour objectif d'augmenter
rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures. Quant au 5e
décret, il approuve un avenant permettant à la société «DEA», qui s'est
substituée à la société «RWE», de racheter les parts de cette dernière
dans le périmètre (Reggane Nord), où elle intervient en association avec
Sonatrach. Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et approuvé
une réévaluation de l'autorisation de programme relative à la réalisation
d'une galerie de liaison dans le projet de transfert d'eau du barrage
d'Erraguene à Jijel vers la plaine sétifienne. Cette opération fait partie
d'un système de transfert d'eau du barrage d'Erraguene qui déverse à la
mer, vers le barrage de Tabellout dans la wilaya de Jijel, puis le barrage
de Draâ Ediss dans la wilaya de Sétif, pour l'alimentation en eau potable à
travers 15 communes, et l'irrigation de 20.000 hectares dans la plaine d'El
Eulma. Le projet enregistre la finalisation des barrages de Tabellout, ainsi
que de plus de 40 kilomètres de transfert en conduites et de 05 stations
de pompage. Par contre, la galerie souterraine a connu plusieurs
éboulements, amenant l'Agence nationale des barrages et transferts
(ANBT) à retenir une solution mixte qui ajoutera aux 5 kilomètres de
galeries déjà creusés, un contournement par pompage et conduites sur 21
kilomètres. Ce réaménagement sera achevé dans un délai de 30 mois,
9
avec une réévaluation de l'autorisation de programme pour un montant de
19 milliards DA. Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par
l'adoption de décisions relative à des nomination et à des fins de fonctions
à des fonctions supérieures de l'État.»
Subventions et solidarité nationale dans la loi de Finances 2017 :
L'Etat ne recule pas (L’Expression)
Le projet de loi s'en tient à la constante de la Solidarité nationale.
Basée sur un prix de référence du baril à 50 dollars, la loi de finances
2017 approuvée par le Conseil des ministres indique qu'avec ce prix,
l'objectif du gouvernement est de parvenir à un niveau de déficit assez
bas, puisque les prévisions du déficit budgétaire devraient tourner autour
de 8%, alors qu'il était de 16% en 2016. Cette démarche aura pour
conséquence la fin de l'alimentation du Fonds de régulation des recettes.
Cette approche ne change pas fondamentalement les choses, puisque les
déficits ne pourront pas, de toutes les façons, être épongés, au niveau où
sont les cours de l'or noir. Il reste, cependant, que le projet de loi s'en
tient à la constante de la Solidarité nationale. Ainsi, malgré les contraintes
financières, le projet de loi exprime l'attachement de l'Etat à la justice
sociale et à la Solidarité nationale. En effet, en mettant l'accent sur la
dimension sociale de l'action gouvernementale, le gouvernement aura
pour tâche de consacrer, malgré un contexte de contraintes financières
inhérentes au cours actuel du pétrole, «l'attachement de l'Etat à la justice
sociale et à la solidarité nationale». En témoigne, le montant de 1 630,8
milliards de DA qui seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du
budget de l'année 2017) et sur lequel seront prélevés 413,5 milliards de
DA destinés au soutien des familles, particulièrement à travers la
subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles
alimentaires), 330,2 milliards de DA au soutien à la santé et 305 milliards
de DA aux programmes nationaux de logement. Etabli sur la base d'un
baril de pétrole à 50 dollars, le projet de budget affiche un montant de
5635,5 milliards de dinars de recettes, en hausse de près de 13% par
rapport à l'exercice 2016. La fiscalité ordinaire rapportera pour sa part 2
845,4 milliards de dinars, en progression de 3,5%, alors que les revenus
de la fiscalité pétrolière devraient atteindre 2200 milliards, est-il indiqué
dans le communiqué officiel. En matière de dépenses, le projet de budget
affiche un montant de 6883,2 milliards de dinars dont 4591,8 milliards
10
pour le fonctionnement et 2291,4 milliards pour le volet équipement. Le
solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit de
15% en 2016, soit une réduction de près de 50%. Egalement, 1630,8
milliards de dinars seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du budget
de l'année 2017). Sur ce montant, 413,5 milliards de dinars seront
destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention
des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires),
330,2 milliards au soutien à la santé et 305 milliards aux programmes
nationaux
de
logement,
selon
la
même
source.
Le président de la République a instruit le gouvernement de s'atteler à la
réforme de la fiscalité et des finances locales, tout en insistant sur le rôle
des collectivités locales dans la promotion de l'investissement. Dans une
conjoncture marquée par une chute drastique des cours de pétrole, les
maires et walis sont plus que jamais appelés à jouer un rôle déterminant
pour accroître les ressources de l'Etat et contribuer de façon plus active au
développement local et national. Une nouvelle vision économique couplée
à de nouveaux modes de fonctionnement et de régulation constituent
désormais un défi à relever pour contenir cette conjoncture.
C'est dans cette perspective que l'Etat a décidé de suivre de très près et
de manière rigoureuse les réalisations en matière d'investissement local.
Enfin, le projet de loi de finances 2017, marque l'amorce de la
«Trajectoire budgétaire 2017-2019» laquelle vise la rationalisation des
dépenses publiques et l'optimisation des ressources ordinaires dans le
cadre du nouveau modèle de croissance économique. Après plusieurs
années de hausses successives des dépenses encouragées par des entrées
record de la fiscalité pétrolière, une embellie qui avait été saisie pour
renforcer les investissements publics, le gouvernement s'engage
désormais dans l'ère de la rationalité budgétaire, voire du pragmatisme
budgétaire,
observe-t-on.
En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6883,2 milliards
de DA réparti entre 4591,8 milliards de DA pour le volet fonctionnement et
2291,4 milliards de DA en crédits de paiement pour le volet équipement.
Le solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit
de 15% en 2016, soit une réduction de près de la moitié. «Dans son volet
budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances
publiques soumises depuis plus de deux années à une chute sévère des
prix des hydrocarbures», commente le communiqué.
Réduction des subventions : Le secteur privé en quête d’un
nouveau business model (Algérie Eco)
11
La réduction des subventions et leur ciblage afin qu’elles puissent revenir
à ceux qui ont en ont réellement besoin a été au cœur des débats du
deuxième workshop initié par le FCE durant son université. Vu
l’importance de cette question dans le contexte d’austérité budgétaire que
traverse le pays, l’impératif de la rationalité des dépenses passe par une
meilleure et juste répartition de la rente qui doit d’un côté soutenir
l’investissement et d’un autre, préserver le pouvoir d’achat afin de
maintenir les équilibres socio-économiques.
Cet exercice périlleux auquel est confronté le gouvernement ne peut se
soustraire à quelques sacrifices qui doivent néanmoins se faire en
ménageant les couches les plus démunies mais également en poursuivant
le soutien aux activités professionnelles vulnérables et les petites
entreprises qui nécessitent des aides de l’Etat pour survivre.
Dans le document sanctionnant les travaux de l’Université d’été du FCE, il
est indiqué que « les subventions représentent 30% du PIB. En raison de
la crise, le budget de l’Etat ne peut plus les couvrir. Il est donc impératif
de revoir le système des subventions sans pour autant remettre en cause
le principe de solidarité ».
Le patronat estime que « Le FCE a proposé en 2015 dans sa contribution
pour l’émergence de l’économie nationale des solutions pour que les
subventions ne ciblent que les populations nécessiteuses. Le recensement
de cette catégorie sociale pourrait être dévolu à l’administration locale
mais celle-ci en tout état de cause n’est pas en mesure de s’occuper de
cet aspect ».
En effet, la problématique des données statistiques est récurrente et
aucune stratégie ne peut être établie dans ce sens sans des données
réelles. Les chefs d’entreprises sont arrivés à une conclusion assez
inquiétante sur la question des subventions d’où l’intérêt d’une réflexion
approfondie sur le sujet. « bien qu’aucune étude n’ait été effectuée pour
mesurer l’impact réel de la politique actuelle des subventions, le débat a
permis de recueillir les éléments suivants « en plus du poids des
subventions sur le budget, il a été constaté que les prix administrés ont
exacerbé le phénomène de gaspillage de certains produits de
consommation comme le pain, l’eau, le lait, etc ». Et de poursuivre « les
subventions directes sur le lait représentent une menace pour les
producteurs qui n’arrivent pas à écouler leur production. Le problème de
rentabilité se pose avec acuité pour la filière lait ». En outre les
participants au workshop ont décelé « une contradiction dans le discours
officiel concernant la contrebande qui concerne essentiellement les
produits subventionnés ».
12
Sur le chapitre de l’Habitat, il est souligné que « les subventions indirectes
sur le logement nuisent aux entreprises de promotion immobilière. L’Etat
qui distribue des logements à travers différentes formules (LPP, LSP,
socio-locatifs etc.) verse, malgré lui, dans la concurrence déloyale ».
Le secteur privé tributaire de la commande publique
L’atelier a comme même eu le mérite de clarifier la situation et de battre
en brèche certaines idées reçues à savoir que « selon la doxa
économique, les subventions ne concernent que les ménages alors que
tout l’édifice économique et entrepreneurial repose sur elles. Le business
model de la plupart des entreprises est basé sur la commande publique
qui représente des subventions implicites. Or, on ne peut avoir en même
temps une commande publique forte, un paiement cash et des
subventions ciblées ».
Il a été admis que « les entreprises bénéficient également de subventions
implicites à travers les exonérations fiscales », et partant « la suppression
des subventions aura un impact sur le pouvoir d’achat et donc sur les
ventes des entreprises ».Un dilemme auquel, les entreprises devront faire
face en innovant. Parmi, les solutions préconisées par le FCE, il est
question de « recenser les catégories sociales à cibler. Cette mission
pourrait échoir aux autorités locales mais aussi au mouvement associatif,
mettre à niveau l’administration pour une gestion rationnelle des
transferts sociaux. Les entreprises peuvent être associées au recensement
des employés en difficultés ».
Le conglomérat des patrons prône d’appliquer « la vérité des prix, de
lutter contre le gaspillage notamment du pain, de l’eau et du lait ; Revoir
le modèle de consommation des algériens ; Augmenter les allocations
familiales » En outre, il est recommandé de « cibler les bénéficiaires des
subventions en fonction des revenus ; mettre en place un système
d’information ; s’inspirer des expériences internationales et enfin de
changement de business model pour les entreprises ».
Pour ce faire, le FCE estime que « bien qu’il y ait une réelle prise de
conscience sur la nécessité de revoir le système des subventions, il est
important de ne pas entreprendre des réformes qui remettent en cause la
cohésion sociale ; construire un consensus social autour de la question
des subventions ; Intensifier l’effort d’analyse et de communication ;
Faire préalablement à une réforme du système des subventions, des
études poussées sur l’impact sur le budget, les ménages et les entreprises
pour avoir des données statistiques ; Préserver le pouvoir d’achat des
ménages ; Sortir de la vision émotionnelle ; Les entreprises doivent
repenser leur business model ». Voilà qui remet en cause les bases et les
fondations vacillantes sur lesquelles est bâtie l’économie nationale, d’où
les profondes réformes réclamées pour passer d’une économie de rente à
une économie de production néanmoins solidaire et créatrice de richesse.
13
M. Bouteflika charge le gouvernement de réformer les finances
locales (APS)
Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a instruit mardi le
gouvernement, lors du Conseil des ministres, de s'atteler à la réforme de
la fiscalité et des finances locales, tout en insistant sur le rôle des
collectivités locales dans la promotion de l'investissement.
Dans une conjoncture marquée par une chute drastique des cours de
pétrole, les maires et walis sont plus que jamais appelés à jouer un rôle
déterminant pour accroître les ressources de l'Etat et contribuer de façon
plus active au développement local et national.
Une nouvelle vision économique couplée à de nouveaux modes de
fonctionnement et de régulation constituent désormais un défi à relever
pour contenir cette conjoncture.
C'est dans cette perspective que l'Etat a décidé de suivre de très près et
de manière rigoureuse les réalisations en matière d'investissement local.
Il y a presque une année, le Premier ministre Abdelmalek Sellal sommait
les walis et les présidents des communes à jouer un rôle plus actif pour
attirer l'investissement et créer de l'emploi.
"Bien qu'importants, les taux d'avancement des projets et la
consommation de crédits ne doivent plus constituer les seuls indicateurs
de performance de la gestion locale. Aujourd'hui, vous serez évalués sur
les créations d'activités et d'emplois, l'implantation d'investissements et
d'entreprises et l'évolution de l'attractivité économique des territoires dont
vous avez la responsabilité", avait exigé M. Sellal des walis lors de la
réunion gouvernement-walis.
La loi de finances complémentaires 2015 avait introduit des mesures
inédites en matière de renforcement des ressources financières locales et
des prérogatives des collectivités.
Elle a surtout allégé les décisions relatives à l'octroi du foncier industriel,
réduit le taux de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour les
activités de production et institué la solidarité financière inter collectivités
locales de la wilaya.
Mais sachant que la TAP génère annuellement 60% des ressources des
communes et plus de 80% des ressources des wilayas, ces collectivités
sont donc appelées à rationaliser leur dépenses pour faire face au manque
à gagner engendré par la baisse de la TAP.
Par ailleurs, les collectivités sont soumises, depuis juillet 2015, à
l'obligation de puiser toutes leurs ressources non consommées avant d'en
demander d'autres, comme elles sont également appelées à mettre un
terme aux surévaluations des dépenses et aux sous-évaluations des
recettes.
Depuis plus d'une année, le foncier industriel, dont la rareté constitue un
véritable frein pour l'investissement local, a été confié à la gestion des
walis au lieu du Comité d'assistance à la localisation et la promotion des
investissements et de la régulation du foncier (Calpiref).
Depuis la promulgation de la LFC 2015, le nombre des investissements
locaux réalisés a relativement augmenté mais demeure insuffisant: 175
14
projets d'investissements (2,64% des projets validés par les walis) ont été
réalisés pour un montant global de 8 milliards DA (mds DA) ayant permis
la création de 1.349 emplois.
En outre, 447 projets d'investissement (6,75% des projets validés), d'un
montant de 270 mds DA avec 41.082 emplois prévus, sont en cours de
réalisation.
La réactualisation de la valeur locative fiscale de l'impôt foncier, pour que
le prix du loyer d'un bien immobilier communal soit calculé en fonction de
la nature de la zone où il se trouve ainsi que l'alignement des prix des
loyers des biens communaux aux prix du marché ont été d'autres
réformes introduites en 2015.
A la fin 2015, près des deux tiers des 1.541 communes du pays ont été
classées "pauvres", alors que les communes "riches" ne dépassaient pas
les 7%.
En dépit d'une "mosaïque" de 25 impôts et taxes, le rendement de la
majorité des impôts profitant aux communes reste infime alors que la
structure fiscale favorise fréquemment les régions industrielles ou
commerciales.
En fait, 58% des ressources communales fiscales proviennent de la seule
TAP et 35% de la TVA, alors que les autres impôts ne représentent que
4% de la fiscalité locale.
Argent du marché informel : Le gouvernement étudie un
mécanisme pour sa récupération (Horizons)
Le gouvernement est en train d’étudier un nouveau mécanisme
permettant de récupérer et d’utiliser l’argent du marché informel. « Nous
sommes en train d’étudier la manière avec laquelle nous allons exploiter
cet argent à travers la création d’un mécanisme spécialement pour ce
genre de fonds », a indiqué Hadj Baba Ami, ministre des Finances, en
marge de la cérémonie de lancement officiel du e-paiement en Algérie.
L’examen en cours de cette question va permettre de définir le « taux
d’intérêt » ainsi que les mécanismes permettant « d’injecter ces fonds
dans la croissance économique », a-t-il souligné. « Nous avons lancé un
emprunt obligataire pour soutenir la croissance économique. Cette
première opération du genre sera évaluée puis adaptée. La même chose
sera faite pour ce nouvel emprunt. Si le gouvernement adopte cette
méthode, nous procéderons au lancement d’une première opération qui
sera soumise à évaluation puis à des réajustements », a encore expliqué
le ministre, pour qui « il est impossible de savoir ou d’évoquer la valeur
des fonds que nous avons besoin d’exploiter ». Le grand argentier du pays
a annoncé « l’évaluation » dans les « prochains jours » de l’emprunt
obligataire de soutien à la croissance économique, lancé en avril dernier,
et qui a atteint des « montants très intéressants ». « Je ferai le point sur
cette question dans quelques jours », a-t-il dit, sans préciser la date de la
clôture de cette opération. Interrogé sur la dépréciation du dinar algérien,
15
Hadj Baba Ami a réfuté « toute décision administrative » pouvant soutenir
sa valeur. « Il ne s’agit pas d’une décision administrative. Le dinar évolue
par rapport à l’évolution des autres monnaies dans le monde. Les valeurs
de toutes les monnaies sont en train de changer, comment voulez-vous
que le dinar soit stable d’autant qu’il s’est stabilisé depuis un moment ? »,
a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que les bureaux de
change sont « autorisés » à travailler de manière légale sur le marché. Et
que les instances concernées continuent de recevoir des demandes
d’agrément pour l’ouverture de nouveaux bureaux. Le ministre des
Finances a refusé de s’exprimer sur le projet de loi de finances 2017 en
affirmant qu’il réserve « la primauté au Conseil des ministres qui s’est
tenu dans l’après-midi ». Il a, toutefois, démenti les informations faisant
état d’instructions données par le chef de l’Etat pour apporter des
modifications à la LF 2017.
Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste (El
Moudjahid)
Le Fond monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de
croissance pour l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril
dernier. Plus optimiste, le FMI table, dans son rapport semestriel sur les
perspectives économiques mondiales, publié hier à Washington, sur une
croissance économique du pays de 3,6% en 2016, et de 2,9% en 2017.
L’institution de Bretton Woods a consolidé ses estimations pour la
croissance du PIB réel de l’Algérie en 2015 à 3,9%, contre 3,7% projeté
en avril. Cette croissance devrait cependant s’accompagner d’une légère
poussée inflationniste. Le Fonds prévoit une inflation à 5,9% en 2016,
contre 4,8% en 2015. Ses projections précédentes tablaient sur 4,3%
pour cette année et 4,4% pour 2015. Une tendance à la baisse sera
cependant observée en 2017, année durant laquelle l’inflation devrait
s’établir à nouveau à 4,8%, selon les mêmes pronostics. Les chiffres,
publiés par le FMI à la veille de ses assemblées annuelles prévoient, par
ailleurs, une baisse sensible du chômage en Algérie, en 2016. Le taux de
16
chômage devrait reculer à 9,9%, cette année, contre 11,2% en 2015,
avant de remonter à 10,4% en 2017. Le solde extérieur courant du pays
devrait représenter -15,1% du PIB en 2016, contre -16,5% du PIB en
2015, selon le Fonds qui s’attend à ce que ce déficit se réduise davantage
à -13,7% du PIB en 2017 et à -6,3% du PIB en 2021. Le Fonds souligne
que l’Algérie figure parmi les pays émergents et en développement qui ont
réussi à maintenir une position nette extérieure positive, grâce à son très
faible endettement extérieur. En mai dernier, le FMI avait indiqué que
l’Algérie avait la possibilité de mener l’ajustement au choc des prix de
pétrole qui jusqu'ici n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique.
Par ailleurs, il a abaissé ses prévisions pour la croissance mondiale,
établies en avril dernier de -0,1% à 3,1% en 2016, contre 3,2% en 2015.
Cette prévision prend en considération la faiblesse de l’activité prévue
jusqu’à la fin du deuxième semestre de 2016 dans les pays avancés,
notamment aux États-Unis, ainsi que les implications du résultat du
référendum britannique en faveur de la sortie de l’Union européenne. En
2017, la croissance mondiale devrait s’améliorer en s’établissant à 3,4%
et sera portée principalement par les pays émergents et les pays en
développement, tandis que la situation dans les pays en difficulté se
normalise progressivement, prévoit le FMI. En dépit de l’activité modérée
dans les pays avancés et des effets d’entraînement, les pays émergents et
les pays en développement dans l’ensemble ont enregistré une légère
accélération de leur croissance au premier semestre de 2016. Les pays
émergents d’Asie continuent d’enregistrer une croissance vigoureuse, et la
situation s’est améliorée légèrement pour des pays en difficulté, tels que
le Brésil et la Russie. Beaucoup de pays du Moyen-Orient et de l’Afrique
subsaharienne ont continué cependant d’être confrontés à une situation
difficile. Au Moyen-Orient, le récent redressement modeste des prix du
pétrole devrait avoir peu d’effet sur la croissance dans les pays
exportateurs de pétrole, relève le Fonds. La plupart de ces pays
continuent de durcir leur politique budgétaire face à la baisse structurelle
de leurs recettes pétrolières, et la liquidité du secteur financier continue
de diminuer.
L'avant-projet du code des douanes approuvé par le Conseil des
ministres (APS)
L'avant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes a été
approuvé par le Conseil des ministres réuni mardi sous la présidence du
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Les amendements proposés dans le cadre de ce nouveaux texte
faciliteront davantage les opérations d'exportation hors hydrocarbures, a
indiqué le communiqué du Conseil des ministres.
"Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menés par les Douanes
nationales contre la contrebande et les fraudes, en développant
17
notamment l'échange d'informations et l'accès aux données entre
administrations et autres services publics impliqués dans la lutte contre
les fraudes et trafics illicites financiers, commerciaux et autres", a précisé
le communiqué.
Le projet de loi introduit également "des dispositions fluidifiant davantage
le contrôle douanier et renforçant les voies de recours au profit des agents
économiques", note-t-il.
Abdelmalek Sellal dévoile les nouveaux chiffres de l’emploi
(Algérie patriotique)
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dévoile les nouveaux chiffres de
l’emploi et du chômage en Algérie. Dans une réponse à un député, il
relève la dynamique que connaît le marché de l’emploi. Une dynamique
qui se traduit par une offre d’emplois conséquente et diverse, aussi bien
dans le secteur public que dans le privé. Le Premier ministre assure,
chiffres à l’appui, que la crise économique n’a pas affecté le marché de
l’emploi. Il indique dans ce sillage que le taux de chômage reste stable. Il
s’élève cette année à 11,2%. Abdelmalek Sellal met en avant l’offre
abondante d’emplois. Selon lui, il y a eu 400 734 emplois vacants sur le
marché en 2014 contre seulement 239 837 en 2010. Ce qui représente
70% de plus. Evoquant le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, le
Premier ministre souligne que plus de 1,5 million de jeunes demandeurs
d’emploi a eu à travailler entre 2010 et 2015.
Et plus de 239 000 postes d’emplois permanents qui ont été créés durant
la même période au profit des jeunes demandeurs d’emploi. Dans le
secteur économique, il y a eu, toujours selon le Premier ministre, plus de
366 000 confirmations professionnelles en 2014 contre à peine 198 000
en 2010. Cela représente une augmentation de 84%. Pour mieux illustrer
les avancées enregistrées dans le secteur de l’emploi, le Premier ministre
donne des chiffres relatifs au pré-emploi soutenu par l’Etat. Le nombre
d’emplois subventionnés par l’Etat est passé de 16 000 en 2010 à 47 000
en 2014, ce qui représente une hausse de 179%. Poursuivant son langage
arithmétique, Abdelmalek Sellal a souligné que des milliers de microentreprises et de petites entreprises ont pu être créées par des jeunes
grâce aux dispositifs d’aide de l’Etat. Ainsi, entre 2010 et 2015, 355 296
micro et petites entreprises ont été créées.
Ces entreprises ont pu générer plus de 756 000 postes d’emplois
permanents, a indiqué le Premier ministre, selon lequel depuis le
lancement des dispositifs d’aide à la création d’entreprises dans le cadre
de l’Ansej ou de la Cnac, plus de 525 000 projets ont été financés. Des
projets qui ont permis la création de plus de 1,2 million d’emplois.
Abdelmalek Sellal a assuré dans ce contexte que l’Etat a donné beaucoup
d’importance au marché de l’emploi qui a bénéficié de financements des
18
plus conséquents. Le Premier ministre a souligné que plus 115 milliards de
dinars ont été consacrés de 2008 à 2013 au secteur de l’emploi, ce qui
représente 1% du produit intérieur brut (PIB) de 2010.
«Cela reflète la franche volonté des pouvoirs publics de promouvoir
l’emploi et de soutenir l’insertion professionnelle des jeunes», a précisé
Abdelmalek Sellal. Il estime ainsi que les efforts consentis se sont traduits
par une forte baisse du chômage officiel qui est passé de 29,7% en 2000
à 11,2% en 2015. Aussi, le chômage des jeunes entre 16 et 24 ans est
passé de 54,07% en 2000 à 27,5% en 2015. Il fait état également de la
baisse du taux de chômage des jeunes diplômés qui est passé de 21,4%
en 2010 à 14,1% en 2015. Le Premier ministre, qui met en valeur les
performances enregistrées dans le secteur, a rappelé que l’Etat a
considérablement réduit les charges sociales des employeurs qui recrutent
de jeunes chômeurs.
Faute de paiements, les entreprises du BTP au bord de la faillite
(TSA)
Les chefs d’entreprises BTP se préparent au pire d’autant que les
perspectives de relance économique sont inexistantes. L’État doit encore
tailler dans son budget d’équipement pour faire face à la crise.
Les entreprises du bâtiment vivent dans une situation difficile marquée
par une crise sans précédent amorcée en janvier 2016 et qui s’est
accentuée depuis juin dernier.
Première conséquence de la crise économique qui touche de plein fouet
l’Algérie : les entreprises du BTP sont asphyxiées par les politiques
budgétaires de plus en plus restrictives.
Un tournant pris depuis la chute des recettes tirées des exportations
d’hydrocarbures. L’impact immédiat est sévère pour les entreprises. Après
une première vague d’austérité survenue en 2015, un nouveau choc est
survenu encore pour pénaliser davantage la progression de la commande
publique depuis plusieurs mois.
À Alger, de nombreuses entreprises ont déjà établi des plans sociaux pour
faire face à la crise. « Les budgets sont bloqués depuis mai dernier. Les
entreprises ne sont plus payées par l’administration. Les chantiers sont à
l’arrêt, il n’y a quasiment plus d’appels d’offres. Nous avons décidé de ne
pas renouveler les contrats arrivés à terme et mis en place un plan de
19
départ volontaire », affirme le patron d’une entreprise privée spécialisée
dans les études des infrastructures de bases.
À Bejaïa, le secteur du bâtiment et de l’hydraulique est en pleine déprime.
« Depuis le mois de juin dernier, le trésor public est à court de liquidité.
Malgré les signatures des décisions de crédit par les donneurs d’ordre, le
trésor n’a plus d’argent pour payer les entreprises engagées dans la
réalisation des projets publics », témoigne un chef d’entreprise. « Faute
de paiement, les trésoreries des entreprises sont au rouge. La grande
majorité des chantiers tournent au ralenti, d’autres sont carrément à
l’arrêt », poursuit ce patron de PME spécialisée dans la réalisation des
ouvrages hydrauliques.
Les chefs d’entreprises se préparent au pire d’autant que les perspectives
de relance économique sont inexistantes. L’État doit encore tailler dans
son budget d’équipement pour faire face à la crise.
« On attend le mois de mars prochain pour voir s’il y aura de nouveaux
projets. Mais d’ores et déjà, il faut dire que faute de budgets, il n’y aura
plus de nouveaux grands projets. Les pouvoirs publics vont se contenter
des petits projets communaux (PCD) », prévoit ce chef d’entreprise. Pour
les entreprises déjà en difficultés, les années à venir pourraient leur être
fatales.
« Nous sommes au bord de la faillite. Nous faisons face à des retards
énormes pour se faire payer. Le gouvernement avait pourtant promis
d’épargner les secteurs vitaux des cures budgétaires. Mais visiblement, ce
n’est plus le cas. Le pire c’est que nous n’avons plus de visibilité à
l’avenir», se plaint un chef d’entreprise du bâtiment en charge de réaliser
un programme de logements à Chlef affilié à l’association des
entrepreneurs algériens.
Le président du FCE Ali Haddad, lui-même patron d’un grand groupe de
BTP, a demandé au gouvernement de ne pas bloquer les budgets destinés
à la réalisation des projets de bâtiment et de routes. Mais faute d’argent,
le gouvernement a décidé de geler les projets confiés aux entreprises
algériennes. Les contrats attribués aux groupes étrangers n’ont pas
encore été affectés.
« Nous risquons la cessation pure et simple de nos activités à cause des
difficultés liées au retard de paiement des situations de travaux et à la
réduction du plan de charge », se plaint ce chef d’entreprise. À Chlef, les
entreprises en charge de réaliser les logements publics sont dans la
déprime depuis neuf mois. « Certaines entreprises ont déjà libéré près de
la moitié de leurs effectifs », témoigne un entrepreneur. « Les entreprises
en charge de réaliser des projets publics dans les secteurs de l’habitat,
des équipements publics et des travaux publics n’ont pas perçu leur
argent depuis janvier 2016 et sont également confrontées à la rareté des
projets publics », relate ce chef d’entreprise. « Si ces retards continuent,
nous serons contraints de recourir à la justice pour recouvrir nos droits
puisque la loi prévoit des intérêts moratoires dès que le retard de
paiement dépasse 40 jours », prévient un autre chef d’entreprise du
bâtiment.
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Approbation d'avenants à des contrats pétroliers (APS)
Cinq (5) décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des
contrats pétroliers ont été adoptés par le Conseil des ministres, réuni
mardi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz
Bouteflika.
Ainsi, trois (3) décrets concernent des avenants à des contrats pétroliers
de sorte à prolonger de dix années chaque fois, l'exploitation au niveau
des périmètres de "Zemoul El Kbar, blocs 403a et 403b", ainsi que des
périmètres de "Rhoude El Louh" et de "Sif Fatma", a précisé le
communiqué du Conseil des ministres.
Les opérateurs concernés sont la Sonatrach ainsi que les sociétés ENI et
BHP.
Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres approuve, au
bénéfice de la Sonatrach, l'accélération de la recherche au niveau de six
périmètres situés dans les wilayas de Ouargla, Djelfa, Tébessa et de
Laghouat, avec pour objectif d'augmenter rapidement le nombre de
découvertes d'hydrocarbures.
Quant au 5ème décret, il approuve un avenant permettant à la société
DEA, qui s'est substituée à la société "RWE", de racheter les parts de cette
dernière dans le périmètre Reggane Nord où elle intervient en association
avec Sonatrach.
Prix du baril: les marchés attendent une "confirmation" de l’OPEP
le 30 novembre prochain (Maghreb Emergent)
Après une baisse hier, les prix du baril repartaient à la hausse ce matin en
Asie. Des variations qui se font au gré des informations sur l'évolution des
stocks américains et des prises de bénéfice. Les marchés restent surtout
en attente d’une confirmation par l'OPEP de l’accord d’Alger le 30
novembre prochain à Vienne tout en gardant un œil vigilant sur la
production des pays "exemptés", l’Iran, la Libye et le Nigeria.
Les cours du baril de pétrole étaient à la hausse mercredi matin sur les
marchés asiatiques sous l’effet d’informations sur une baisse des stocks
du brut américain pour la cinquième semaine consécutive. Les contrats
restent cependant autour de 50 dollars qui semblent pour les traders le
juste
prix
du
brut.
Le WTI, West Texas Intermediate, qui fait office de référence pour les
contrats à terme à la Bourse de New York s’établissait à 49,25 dollars le
baril s’appréciant ainsi de 56 cents. Le baril de Brent, référence
européenne du brut, pour livraison en décembre, gagnait 47 cents à 51,34
dollars.
Cette hausse intervient après des estimations de la fédération
professionnelle American Petroleum Institute (API) évoquant une baisse
des stocks américains de 7,6 millions de barils. expliquent les analystes.
Les marchés attendent désormais les chiffres officiels des stocks qui
21
seront publiés mercredi par le ministère américain de l'Energie (DoE). Des
analystes cités par Reuters s’attendent à une annonce d’accroissement
des stocks de 2,6 millions de barils pour la semaine qui s’est achevée le
30
septembre.
Pour les traders, cités par les agences financières, l’accord conclut par
l’OPEP pour réduire la production n’aura qu’un effet modeste sur les prix
du baril. Certains spéculent sur les rivalités entre les pays membres de
l’OPEP mais observe un spécialiste la « simple menace » d’une baisse de
production est de nature à créer un prix plancher jusqu’à la réunion des
membres de l’organisation prévue le 30 novembre.
La Libye, le Nigeria et l'Iran sous la loupe des traders
Pour les traders, au-delà des incertitudes sur la confirmation de l’accord
d’Alger, les risques les plus graves pour le marché sont liés aux problèmes
de sécurité au Nigeria et en Libye. Pour eux, si la Libye et le Nigeria
retrouvent leurs niveaux de production cela nécessitera de la part des
autres membres de l’OPEP des coupes plus significatives s’ils veulent
atteindre
leur
objectif.
La banque néerlandaise ING, citée par Reuters, insiste sur le fait qu’il faut
attendre les détails de la mise en œuvre de l’accord sur la diminution de la
production de l’OPEP. "Ce n’est encore qu’un plan, aucun accord final n’a
été établi" indique la banque en relevant que les exemptions accordées à
l’Iran, au Nigeria et à la Libye devrait conduire à ce que l’Arabie saoudite
et le Venezuela assume de plus grandes réductions.
La banque n’exclut pas des prix du baril plus élevés durant les prochaines
semaines et mois mais estime que les hausses seront limitées.
Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70% (El
Moudjahid)
«Nous
avons enregistré de grandes avancées en matière de
développement dans le domaine de la production nationale de
médicaments, à l’instar de la fabrication pharmaceutique d’une manière
générale. Le taux de production locale des produits pharmaceutiques a
dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament.» Tels sont les
propos du ministre de la Santé, lors de la visite de travail qu’il a effectuée
à Oran. M. Abdelmalek Boudiaf a fait savoir que son département prévoit
d’atteindre les 70% durant le premier semestre de l’année prochaine,
ajoutant que les pays qui réalisent un tel chiffre peuvent prétendre à une
22
plateforme d’exportation du médicament. «C'est notre objectif», a-t-il
déclaré. Le ministre a, d’ailleurs, expliqué qu’à l'horizon 2020, la
production pharmaceutique connaîtra une relance qui permettra une
couverture à 100% des besoins du marché. «Grâce à l'édification d'une
industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires
étrangers, l'Algérie arrivera, d’ici cinq années, à couvrir près des 100% de
ses besoins en médicaments», a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à
quel point l'industrie des médicaments occupe une place importante dans
l'actuelle politique gouvernementale. Pour ce faire, l'exécutif a adopté une
série de mesures, ces dernières années, a rappelé le ministre. Celles-ci
concernent, notamment l'amélioration de la place de Saidal dans la
production nationale, et le développement du secteur de la production
pharmaceutique, via, notamment l'interdiction de l'importation de
médicaments fabriqués localement et l'obligation d'un partenariat avec un
opérateur algérien pour les investissements étrangers. Cette nouvelle
politique du gouvernement est dictée également par le volume des
importations, dont la facture est de plus en plus importante. Ce qui a
poussé les pouvoirs publics à chercher les moyens de mettre fin, même
d'une manière graduelle, à ces importations, en développant localement
,notamment notre industrie pharmaceutique. La conquête du marché
extérieur du médicament doit constituer une «priorité» pour les unités
privées de production pharmaceutiques implantées sur le territoire
national Aussi, dans un proche avenir, s’il est avéré que le taux de
couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques est
«satisfaisant», cette situation rend «inéluctable» le recours à l’exportation
dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hautes
autorités du pays, a spécifié le ministre. «L’exportation du médicament
permet au pays d’assurer une entrée en devises fortes, j'invite les
responsables des unités pharmaceutiques privés à ne pas focaliser leur
intérêt sur l’approvisionnement du marché national, mais penser à
conquérir des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire d’Europe», a-til dit. Révélant qu'il est absolument nécessaire pour celui qui désire se
lancer dans l’exportation du médicament d’être «offensif et changer sa
manière de penser», le ministre a fait état de compétences avérées prêtes
à relever ce défi.
Toujours selon Boudiaf, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle
dispose, occuper la première place en Afrique et dans le monde arabe
dans le domaine de la production pharmaceutique, assurant que «l’État ne
ménagera aucun effort pour venir en aide à ceux désirant se lancer dans
l’exportation du médicament». Il y a lieu de rappeler que les importations
de produits pharmaceutiques ont chuté de 24,7% au cours des neuf
premiers mois de l’année 2015, pour s’établir à 1,37 milliard de dollars,
selon l’Office national des statistiques algérien. Pour ce qui est du nombre
d’usines et d’unités de production du secteur pharmaceutique installées
dans le pays, celui-ci est désormais de 132, alors que pas moins de 230
nouveaux projets sont en cours de réalisation. Actuellement, l’Algérie est
le deuxième marché pharmaceutique sur le continent africain après
23
l’Afrique du Sud, avec des ventes annuelles totalisant 3 milliards de
dollars.
Groupe Saidal: Plus de 9 millions d’unités de ventes enregistrées
en juillet (Algérie Eco)
Les chiffres de la production du groupe Saidal ont connu une amélioration
durant les mois de juin et juillet 2016, selon le dernier bilan du groupe. En
effet, « le chiffre d’affaire du groupe au mois de juin s’est établi à
785 541 085 DA», indique-t-on dans ce bilan. S’agissant de la production,
celle-ci a atteint 10 397 254 unités de vente, au mois de juin, soit une
hausse de 18,24% par rapport à la même période de 2015. Au mois de
juillet, ce chiffre a atteint 9 824 739 UV.
Les meilleurs résultats de la production du mois de juin ont été réalisés
par les sites de Médéa (3 575 098 UV), Dar El Beida (2 527 139 UV) et
Gué de Constantine (1 913 880 UV). Selon la même source, pour le mois
de juillet, ce sont les sites de Médéa (3 455 426 UV), Dar El Beida
(2 310 909 UV) et d’El Harrach (1 932 070 UV) qui ont réalisé les
meilleures performances.
« Les usines d’El Harrach (115,44%) et d’Annaba (110,95%) ont dépassé
lmes objectifs de production tracés pour le mois de juin, alors qu’en juillet
ce sont les même sites qui ont dépassé leurs objectifs de production
atteignant des taux respectifs de 122,13% et de 106,06% », indique le
même bilan.
Notons que le Gouvernement a adopté une série de mesures, ces
dernières années, pour relever le secteur de l’industrie pharmaceutique
qui concernent entre autres l'amélioration de la place de Saidal dans la
production nationale, mais aussi l'interdiction de l'importation de
médicaments fabriqués localement et l'obligation d'un partenariat avec un
opérateur algérien pour les investissements étrangers. Des mesures prises
dans le but de diminuer la facture des importations des médicaments. Ce
qui a poussé les pouvoirs publics à chercher les moyens de mettre fin,
même d'une manière graduelle, à ces importations, en développant
localement, notamment notre industrie pharmaceutique. Pour Saidal,
doubler la production locale et conquérir le marché extérieur devient l’une
de ses priorités. D’ailleurs plusieurs pays africains sont ciblés par
l’exportation des médicaments Saidal.
Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité
interministériel donne son aval (APS)
Le comité interministériel a donné son aval à la wilaya de Tizi Ouzou pour
la création de deux nouvelles zones d'activité qui seront implantées dans
les communes de Fréha et de Timizart, a indiqué le wali, Brahim Merad. La
24
zone de Fréha sera aménagée sur une superficie de 57 ha, et celle de
Timizart sur 36 ha, a précisé le chef de l'exécutif local, dans son allocution
d'ouverture d'une journée de vulgarisation sur le Fonds d'investissement
de wilaya, organisée à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri par la
société Finalep, qui gère ce fonds, et la direction locale de l'industrie et
des mines. «La création de ces deux nouvelles zones à pour but
d'encourager et de booster l'investissement au niveau local et de prendre
en charge la contrainte de disponibilité du foncier industriel», a expliqué le
wali. Elles permettront ainsi d'augmenter la superficie du foncier industriel
de la wilaya réparti actuellement sur 16 zones d'activité et une zone
industrielle, a-t-il rappelé. S'agissant des deux parcs industriels, dont la
wilaya a bénéficié en 2011 dans le cadre de la création de 13 parcs à
l'échelle nationale qui ne sont pas encore concrétisés, en raison,
notamment, de certaines oppositions, M. Merad a fait savoir que celui de
Souamaâ, d'une superficie de 370 ha, est gelé, «mais des démarches sont
entreprises par la wilaya pour obtenir sa réalisation». Quant au second
parc, prévu entre Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff, le chef de l'exécutif a
rappelé qu'étant en partie situé sur des terres hautement agricoles, sa
superficie initiale, qui est de 111 ha, a été réduite pour épargner les terres
agricoles.
Ce parc a été donc reclassé en zone d'activité, a expliqué le wali qui a
annoncé le projet de création d'une autre zone dans la commune de Tizi
Gheniff. M. Merad a rappelé qu'un audit sur le foncier industriel et les
actifs résiduels suivis d'une opération de récupération du foncier industriel
octroyé à des investisseurs n'ayant toujours pas concrétisé leurs projets
ont été lancés il y a près d'une année, juste après son installation à la tête
de la wilaya. Cette opération, qui est toujours en cours, a déjà permis de
récupérer et de distribuer des lots de terrain situés dans des zones
d'activité, par la procédure d'annulation, par le wali, des décisions de
cession de ces assiettes laissées en jachère depuis une vingtaine d'années
pour certains lots, lorsque les bénéficiaires ne disposent pas d'un acte de
propriété, a affirmé le wali. Pour les autres cas où les bénéficiaires
disposent d'un acte de propriété, des actions en justice seront engagées
pour non-respect du cahier des charges sur la base duquel le foncier à été
octroyé et qui stipule que le terrain en question est destiné à recevoir un
projet
d'investissement,
a
rappelé
le
chef
de
l'exécutif.
Cette procédure de récupération du foncier industriel touchera également
celui géré par la Société de gestion immobilière (SOGI) qui gère 12 zones
d'activité et qui «s'est réservée d'importants lots dont des assiettes de
1.000 m2, voire plus, ainsi que l'Agence foncière de wilaya» a-t-il ajouté.
La wilaya de Tizi Ouzou compte actuellement 16 zones d'activité, dont 12
totalisant une superficie de 176 ha gérées par la SOGI, et quatre autres
gérées par l'Agence foncière de wilaya d'une superficie globale de 130 ha.
À ces 16 zones, s'ajoute celle industrielle d’Oued Aïssi d’une superficie de
120 ha, selon les chiffres communiqués par la direction locale de
l’industrie et des mines.
25
Création d’une filiale services à Air Algérie : Lancement de vols
charters et low cost en perspective (Horizons)
Dans le cadre de sa restructuration, Air Algérie est sur le point de créer
une nouvelle filiale dédiée aux services. Une réflexion est en cours pour
« le lancement des vols charters et des vols low cost », a assuré Mohamed
Abdou Bouderbala, Pdg de la compagnie, en marge de la cérémonie de
lancement du e-paiement. Il a précisé que ces vols ne sont pas « adaptés
à nos voyageurs actuels », compte tenu des conditions strictes qu’ils
imposent en cas d’annulation de réservation. Concernant le renforcement
de sa flotte, la compagnie a entamé des démarches pour l’acquisition de
quatre avions en 2018. « Nous sommes en phase de concertation après
avoir eu l’accord du Premier ministre de procéder à l’acquisition de ces
appareils par le leasing et non pas par le financement direct », a-t-il
expliqué. De ce fait, la compagnie est en train de chercher des opérateurs
avec qui « elle va pouvoir effectuer les montages financiers permettant la
réalisation de ces opérations ». Entre-temps, Air Algérie fournit des efforts
pour l’amélioration de la qualité de service afin de capter plus de clients
dans un environnement de forte concurrence. Interrogé sur les retards
portant préjudice à la compagnie, le Pdg a fait savoir l’entrée en
application des dispositions de la loi selon laquelle le client se fait
rembourser son billet d’avion au bout de quatre heures de retard de vol. Il
a fait savoir aussi que « plus de 30% des retards sont dus à des pannes
techniques légères ». « Souvent, nous procédons au changement des
moteurs pour atténuer les retards et éviter l’annulation des vols » a-t-il
expliqué. Il s’est félicité du lancement du e-paiement en vigueur dans les
agences de la compagnie à l’étranger. Il a précisé que 15 banques sont
directement impliquées dans cette opération qui apportera un plus aux
clients. Par ailleurs, il a démenti, « de manière catégorique », les
allégations selon lesquelles un avion d’Air Algérie aurait franchi l’espace
aérien d’Israël. « C’est archifaux », a-t-il dit.
26
Banque/bourse/Assurance
Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille (L’Econews)
«L’ouverture des bureaux de change n’est pas à l’ordre du jour » a indiqué
aujourd’hui le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal en
marge de la cérémonie du lancement officiel de e-paiement à Alger.
L’ouverture des bureaux de change qui est tant attendue par les
opérateurs économiques et les financiers afin de mettre un peu d’ordre
dans la sphère informelle de la devise devenue la place principale de la
majorité des opérations de change n’est pas à l’ordre du jour a, clairement
souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie. Ce dernier, expliqué cet
éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies pour la mise en
fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions pour le
lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le
marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions
ne sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre », a-t-il
ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir.
Pour sa part le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a souligné que les
bureaux de changes sont autorisés par la loi, par ailleurs, la gestion de
leurs accréditations relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie».
Une position complètement différente de celle de l’ex-gouverneur de la
Banque d’Algérie, qui n’avait pas cessé d'avancer les dates du lancement
de ces bureaux de changes. Ce qui n’a pas été fait laissant la place
ouverte au marché informel. Une situation qui arrange tout le monde
comme l’affirmait l’ex-ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia.
Un dinar plus stable
Concernant la dégringolade qu’a connu le dinar algérien durant ces deux
dernières années, le premier argentier du pays et le gouverneur de la
Banque d’Algérie se sont montrés rassurants quant à une stabilité de la
valeur de notre monnaie sur le marché. Ainsi, Hadji a souligné qu’il n y a
pas de décision de dévaluation de dinar, mais il s’est déprécié suite à la
fluctuation qui est intervenue entre le dollar américain et l’euro. Toutefois,
il a précisé que le dinar est stable depuis plusieurs mois, et cela grâce à la
stabilité des deux devises citées. Le même argument est avancé par
Loukal qui a expliqué que la dépréciation qu’a connu le dinar est due à
« la gestion des mécanismes de parité entre notre monnaies avec les
monnaies des dix-sept pays avec lesquels nous démarchons ». Toutefois,
il a signalé que « depuis juin dernier le dinars connaît une stabilité « et,
l’on s’attend à une amélioration ».
Répondant à une question sur une éventuelle utilisation de l’argent récolté
dans le cadre de l’emprunt obligataire pour financer le déficit budgétaire,
Loukal a fait de savoir que l’opération n’est pas encore achevée. De ce
fait, il n’est pas utile de faire dans la spéculation, a-t-il expliqué. Par
ailleurs, il a insisté sur le fait qu’il « est important que l’argent de
l’épargne soit utilisé pour l’investissement » comme cela est prévu depuis
27
le début. Aussi, il ne « pense pas que l’argent de l’épargne soit destiné à
autre chose» a-t-il expliqué.
A signaler que le ministre des Finances a évité tout commentaire sur le
projet de loi de Finance pour 2017, sous prétexte que le texte devait être
étudié aujourd’hui par le conseil des ministres.
En l'absence de la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB : Le
e-paiement lancé en grande pompe (L’Expression)
Près de 1,5 million d'Algériens détenteurs de la carte CIB auprès de 17
banques peuvent désormais faire des paiements en ligne, en attendant les
7 millions de clients de la poste. 9 Web marchands sont ouverts et ils
touchent les secteurs des transports, assurances et téléphonie.
C'est fait, le paiement électronique (e-paiement) est officiellement lancé
en Algérie. Après des années de tergiversations, le rêve de millions
d'Algériens de pouvoir faire des achats en ligne est devenue une réalité.
C'est donc en grande pompe que l'Association des banques et
établissements financiers (Abef) a effectué ce lancement, qui est un
tournant dans le renouveau du système monétique algérien. La cérémonie
a ainsi été rehaussée par la présence du ministre des Finances, Hadji Baba
Ammi, du ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la
Modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du
gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal. Seul officiel qui
manquait à l'appel, la ministre de la Poste et des Technologies de
l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun. L'absence
énigmatique de la ministre pourtant directement concernée par
l'évènement aura suscité toutes sortes de rumeurs et d'interrogations,
notamment sur sa relation avec le ministre délégué chargé de l'Economie
numérique et de la Modernisation des systèmes financiers qui marcherait
sur ses plates-bandes. Néanmoins, les directeurs des grandes entreprises
privées et publiques, à l'instar de Ooredoo, Djezzy, Mobilis, Air Algérie, la
Cnas...ne se sont pas fait prier pour participer activement à ce rendezvous, d'une importance capitale pour l'avenir économique du pays. Le
président de l'Abef, les ministres présents et le gouverneur de la Banque
d'Algérie se sont relayés pour présenter avec fierté ce nouveau mode de
paiement qui va bouleverser les habitudes des Algériens. Ils ont présenté
ses bienfaits sur l'économie nationale et sur le quotidien des citoyens.
28
La liste des banques et entreprises certifiées
Tout en se félicitant du travail accompli par leurs départements respectifs
pour offrir aux citoyens un paiement électronique rapide et sécurisé, ils
ont rappelé les trois objectifs principaux qui seront «la collecte rapide des
ressources, le financement de l'économie et la bancarisation». Les
désagréments qui seront évités aux citoyens ont aussi été mis en
évidence.
Ainsi, les Algériens pourront dès aujourd'hui effectuer des paiements sans
se déplacer, 24h/24 et 7j/7, ou sans trimbaler de l'argent liquide avec
eux. Seul bémol: pour le moment, ce paiement est limité aux détenteurs
de cartes CIB de 17 banques (privées et publiques), à savoir la BNA, la
BDL, la Badr, le CPA, la Cnep, la BEA, BNP Paribas, Société Générale
algérienne, Trust Bank, Bank ABC, Hsbc, Natixis, FransaBank, Housing
Bank, Al Baraka, Gulf Bank Algérie, Al Salam Bank. «Ils représentent 1,5
million de détenteurs de cartes CIB», a fait savoir le président de l'Abef,
Boualem Djebar. Or, la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB avec
plus de sept millions de détenteurs n'est pas présente dans la liste des
banques qui vont assurer à leur clientèle le e-paiement. «Ils ne sont pas
encore prêts», a avoué le président de l'Abef. «Ils devraient bientôt l'être
et offrir à leurs clients ce service», a t-il tenté de rassurer. Ce sont les
mêmes assurances qu'a lancées le ministre délégué chargé de l'Economie
numérique et de la Modernisation des systèmes financiers. Il a annoncé
que les clients de la poste seront intégrés dans une seconde phase.
Quand? Le mystère est là! Car, il faut le dire si la poste n'est pas encore
présente dans la liste, ce e-paiment ne sera pas d'une grande efficacité
pour les grands facturiers du fait que la majorité des foyers ont des
comptes CCP (plus de 18 millions de comptes).
Les mêmes protocoles de sécurité que Mastercard et Visa
Autre petite gêne: la liste des entreprises qui offrent ce service qui est
pour le moment limité à neuf opérateurs, tels les grands facturiers, ceux
du secteur des transports ou des assurances. La liste des Web marchands
certifiés est composée de Ooredoo, Djezzy, Mobilis, Algérie télécom, Air
Algérie, Tassili Airlines, la Cnas, Amana Assurance et la Seaal.
«Cette liste est appelée à s'élargir dans les prochains jours avec
notamment l'Aadl, l'ADE et Sonelgaz», a précisé Mouatassem Boudiaf. il
faudra attendre encore un peu pour que cela se généralise, notamment
chez les commerçants qui devront acquérir les TPE (terminaux de
paiement électronique), indispensables pour ce genre de transactions.
Chose qui pourrait s'avérer difficile, au vu de l'investissement nécessaire,
mais surtout de la mentalité de la «chkara» bien ancrée dans nos mœurs
et qui ne permet aucune transparence dans la circulation de l'argent. Des
canaux d'interactions au profit des porteurs et des commerçants, ainsi
qu'à une campagne de sensibilisation à l'usage de la carte de paiement
électronique vont être lancés pour tenter de changer les mentalités. Des
spots publicitaires sont déjà prêts, tout comme le site Internet «W.W.W.
bitakati.com» et le numéro vert: «3020». Ils sont disponibles 24h24 pour
n'importe quel renseignement. Ils peuvent même vérifier si une
transaction a été faite en cas de doute. L'expérience a été d'ailleurs tentée
29
en direct, tout comme le premier paiement en ligne effectué pour un billet
d'avion en direction de Constantine par le ministre délégué chargé de
l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers avec
sa propre carte CIB. Ils ont ainsi pu prouver la rapidité de ce système,
mais surtout sa sécurité qui passe par trois protocoles certifiés
internationalement. Ce sont les mêmes que ceux utilisés par Mastercard et
Visa! Les autorités ont donc mis les gros moyens sur ce point, les
Algériens peuvent être rassurés. Reste maintenant à vulgariser la chose
pour d'autres secteurs et ainsi habituer les consommateurs à mettre de
côté le liquide. Dur, mais pas mission impossible...!
L'Algérie participe à l'augmentation du capital d'une filiale de la
BID (APS)
Un décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à
l'augmentation du capital de l'Institution islamique mondiale pour le
développement du secteur privé a été adopté par le Conseil des ministres,
réuni mardi sous la présidence du Président de la République Abdelaziz
Bouteflika.
Cette institution, qui est une filiale de la Banque islamique de
développement (BID), œuvre au soutien du développement économique
des pays membres à travers l'octroi de financements à des projets du
secteur privé en accord avec les prescriptions de la Charia, précise un
communiqué du Conseil des ministres.
Ainsi, l'Algérie prendra part à cette opération pour un montant de 6,17
millions de dollars libérables par tranches étalées sur quatre (4) années,
souligne le communiqué.
L'Algérie est le 13ème actionnaire parmi les 53 Etats membres de
l'Institution islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé
une augmentation de son capital.
Coopération
Ouverture hier du Salon international de l’élevage et de
l’agroéquipement : Fort intérêt des firmes américaines au
développement de la filière lait (Horizons)
30
Invité à inaugurer le Salon international de l’élevage et de
l’agroéquipement (Sima-Sipsa) qui se déroule au Palais des expositions
jusqu’au 7 du mois en cours, l’ambassadrice des Etats-Unis, accréditée en
Algérie, Mme Joan Polaschik, a affiché clairement l’intérêt des opérateurs
économiques de venir investir en Algérie et de participer au
développement de la filière lait en amont et en aval. En présence du
président de Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane, organisateur de
l’événement, et du secrétaire général de l’Union nationale des paysans
algériens (UNPA), la diplomate a souligné que son pays est prêt à
accompagner l’Algérie dans la concrétisation de son programme de
diversification
économique.
« Nous voulons partager avec les Algériens notre savoir-faire et participer
au développement de ce secteur à travers le transfert des technologies »,
a-t-elle dit avant d’informer que 22 entreprises américaines d’envergure
internationale prennent part à ce Salon.
Dans ce contexte, le président du Conseil d’affaires algéro-américain,
Smaïl Chikhoune, a souligné que le projet de création d’une ferme laitière
intégrée, fruit d’un partenariat entre le groupe algérien Lacheb et le
consortium américain, témoigne de la performance de la coopération entre
les opérateurs des deux pays. Selon Dirk Parkinson, partenaire et
consultant auprès du consortium américain, il s’agit d’un projet intégré qui
consiste à utiliser le modèle américain que ce soit dans le fonctionnement
de la ferme ou dans la culture fourragère, céréalière et même de la
pomme de terre. Ce projet devra être achevé d’ici à cinq ans avec
l’objectif d’accroître la production à 250 millions de litre de lait/an. USLGE,
l’une des plus grandes organisations américaine spécialisée dans l’élevage
bovin, ambitionne elle aussi d’investir dans ce créneau.
Pour mieux se frayer un chemin, une étude de marché a été effectuée
avant même de venir participer à ce Salon, a souligné le représentant de
cette organisation, le Dr Gerardo E. Quassdorff. « Nous sommes là pour
proposer des solutions intelligentes afin de permettre à l’Algérie
d’atteindre l’autosuffisance », a-t-il indiqué. La compagnie DuPont
propose, quant à elle, des sciences innovantes en matière de fertilisants
qui « permettent de nourrir le monde de façon durable et bio », a indiqué
son manager.
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Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les
partenariats publics-privés (El Moudjahid)
Les professionnels du tourisme d’Algérie et de Tunisie se retrouveront les
17 et 18 novembre prochain à l’hôtel The Résidence de Tunis, à l’occasion
des première rencontres B to B tourisme qu’organisera l’agence de
communication et événementielle AH Conseils. Animant une conférence,
Mme Amel Hantous, chef du projet, a précisé qu’il s’agit en fait, d’une
initiative privée qui a pour objectif de concrétiser et de renforcer les
partenariats public-privé, dans le secteur du tourisme. L’opération se
déroulera en partenariat avec l’ONTT (l’Office national du tourisme
tunisien), la CONECT International (Confédération des Entreprises
Citoyennes de Tunisie), la Fédération tunisienne des agences de voyages
et de tourisme (FTAV), le Conseil international des femmes entrepreneurs
(CIFE), le groupe Louati (algéro-tunisien) et plusieurs autres partenaires
professionnels
des
deux
pays,
opérant
dans
le
secteur.
Opportunités d’échanges
Cette première édition est intitulée « Coopération, expertise, opportunités
d’investissement et de croisement d’intérêt » et s’adresse aux
professionnels du tourisme tunisiens et algériens visant à les faire
rencontrer et s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Les participants
algériens ciblés sont les investisseurs, actuels et futurs hôteliers, porteurs
de projets touristiques d’envergure (complexes de loisirs, restaurants…),
tour-opérateurs, agences de voyages, écoles et centres de formation
spécialisés dans les services touristiques. Selon Amel Hantous, « le choix
de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs facteurs :
un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur du
tourisme, le pays connaît une amélioration constante du climat des
affaires et l’émergence du secteur privé, l’Algérie peut constituer une
porte d’accès au marché d’un tourisme de qualité, une localisation
attractive à la fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des
monuments historiques incomparables, la culture…).
En Algérie, entre 800 et 1.400 projets touristiques potentiels
Mme Hantous souligne également qu’à ces facteurs s’ajoute la volonté des
autorités algériennes de développer le secteur touristique qui se
matérialise par l’élaboration du « Schéma Directeur d’Aménagement
Touristique » (SDAT) visant la construction de 800 à 1.400 projets
touristiques
durant
la
prochaine
décennie.
Pour ce qui est de la Tunisie, le pays a derrière lui plus de 50 ans
d’expertise dans le tourisme, avec un savoir-faire reconnu et une maind’œuvre qualifiée constituant ainsi l’une des destinations principales du
marché européen. En outre, forte de son potentiel, la Tunisie a pu réagir
de manière positive à la crise du tourisme survenue après 2011. Cette
réactivité, le pays la doit à ses voisins maghrébins, notamment algériens.
32
Développer
le
réseau
professionnel
commun
Tenant compte de toutes ces données les organisateurs de ces rencontres
B to B se sont donné comme objectif de faire fusionner les efforts des
deux
pays
en
vue
de
créer
des
synergies
positives.
« Aujourd’hui, en tant que professionnels des services à haute valeur
ajoutée, nous ambitionnons d’être les catalyseurs des partenariats tunisoalgériens pour l’expansion touristique pérenne de l’un et le développement
économique
de
l’autre »,
indique
Mme
Hantous.
Plus de 100 entreprises et près de 500 décideurs sont attendus à ce
rendez-vous, avec au programme plus de 500 rencontres, sachant
également que des rendez-vous individuels sont préprogrammés à
l’avance. Il est à noter que la plateforme de gestion de ces journées de
rencontres de professionnels du tourisme permet de disposer d’une base
de contacts qualifiés, ce qui est à même d’engendrer une multitude
d’opportunités pour les participants afin de développer leur réseau
professionnel.
Plus de 1,2 million d’Algériens ont visité la Tunisie en 2016
Le représentant de l’Office national de tourisme tunisien, M. Bassam
Ouartani, a indiqué à la même occasion que le nombre d’Algériens qui ont
choisi la destination Tunisie jusqu’au 31 septembre 2016 est de 1,246
million, soit une augmentation de près de 15% par rapport à la même
période de l’année dernière. Les Algériens, en dépit des attentats qui ont
secoué la Tunisie et l'instabilité politique du pays, sont restés « les plus
fidèles alliés et n’ont jamais failli à la Tunisie, même aux plus sombres
moments
»,
reconnaît
M.
Ouartani.
Ce dernier prévoit d’ici à la fin de l’année que le nombre d’Algériens qui
visiteront la Tunisie atteindra 1,6 million. Pour lui, la taxe de 30 dinars
tunisiens, payable à la frontière, n’a pas influé sur le nombre de visiteurs,
malgré le mécontentement des touristes, relayé par la presse des deux
pays. Cette taxe, votée par l’Assemblée, avait été appliquée l’année
dernière avant qu’elle ne soit gelée après de vives protestations des
touristes algériens. Ce qui n’a pas empêché la Tunisie, boudée par les
touristes européens en raison de l’insécurité qui régnait dans le pays,
d’enregistrer
« une
performance
remarquable »
en
2015.
Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, le président
de la mission commerciale tunisienne en Algérie, M. Riadh Attia a indiqué
que l’Algérie a importé pour plus de 500 millions d’euros de ce pays, et a
exporté pour plus de 750 millions d’euros. Les exportations algériennes en
Tunisie, précise le même responsable, se composent essentiellement des
hydrocarbures et des produits dérivés.
33
Veille
La Fondation Mo Ibrahim retrace l’évolution de la gouvernance
dans 54 pays africains durant la dernière décennie (Algérie Eco)
La gouvernance en Afrique s’est légèrement améliorée au cours de la
dernière décennie, selon l’édition 2016 de l’indice sur la gouvernance en
Afrique, publié le 3 octobre par la Fondation Mo Ibrahim. Le score moyen
de l’ensemble du continent s’est amélioré d’un point depuis 2006, pour
atteindre 50 points sur une échelle de 100, dans cet indice composite créé
par le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim (Photo) et dont le calcul
s'appuie sur 95 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories:
sécurité et respect de l’État de droit, participation et droits de l'Homme,
développement économique durable et développement humain.
Au cours de la dernière décennie, 37 pays, regroupant 70 % de la
population du continent, ont enregistré une amélioration dans leur
gouvernance globale.
Sur les 37 pays ayant connu une amélioration depuis 2006, neuf ont
enregistré une progression de plus de 5 points : la Côte d'Ivoire (13,1
points), le Togo (+9,7 points), le Zimbabwe (+9,7 points), le Libéria
(+8,7 points), le Rwanda (+8,4 points), l’Ethiopie (+7,0 points), le Niger
(+5,9 points), le Maroc (+5,7 points) et le Kenya (+5,1 points).
16 pays ont cependant enregistré une dégradation de leur gouvernance
globale depuis 2006, dont trois ont enregistré des reculs de plus de 5
points: Libye (-18 points), Madagascar (-7,6 points) et l’Érythrée (-5,6
points).
Alors que l'ensemble du continent a fait des progrès dans les catégories
« participation et droits de l'Homme», «développement économique
durable» et «développement humain», celle de la sécurité et du respect
de l'Etat de droit a chuté dans 33 pays africains sur 54 au cours des dix
dernières années, avec une chute particulièrement nette pour 15 d'entre
eux. La Libye est le pays pour lequel cette dégradation a été la plus
marquée (-18 points sur une échelle de 100). Cette baisse est, plus de
deux fois, plus élevée qu'en République centrafricaine (-7,6), le deuxième
pays où ce critère s'est le plus effondré.
«L’amélioration de la gouvernance globale en Afrique au cours de la
dernière décennie reflète une tendance positive dans une majorité de pays
et pour plus des deux tiers des citoyens du continent. Comme le montre
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notre indice, la détérioration observée en matière de sécurité et d’Etat de
droit est le plus grand défi auquel le continent est aujourd’hui confronté»,
résume Mo Ibrahim.
L’indicateur « Corruption et bureaucratie » a, d’autre part, connu une
évolution inquiétante. 33 pays ont enregistré une dégradation dans ce
chapitre depuis 2006 !
43 pays – soit 87 % des citoyens africains – ont, par ailleurs, enregistré
une progression dans la catégorie «Développement humain ». Dans ce
chapitre, toutes les dimensions – enseignement, santé et protection
sociale – ont connu des améliorations. L’ensemble des 54 pays ont ainsi
enregistré une amélioration notable, en matière de réduction de la
mortalité infantile.
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