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Revue de presse Mercredi 05 Octobre 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Le projet de loi de finances 2017 approuvé par le Conseil des ministres (APS) ........ 4 Conseil des ministres : Soutenir la dynamique de croissance (APS).......................... 5 Subventions et solidarité nationale dans la loi de Finances 2017 : .......................... 10 L'Etat ne recule pas (L’Expression) .......................................................................... 10 Réduction des subventions : Le secteur privé en quête d’un nouveau business model (Algérie Eco) ............................................................................................................. 11 M. Bouteflika charge le gouvernement de réformer les finances locales (APS) ..... 14 Argent du marché informel : Le gouvernement étudie un mécanisme pour sa récupération (Horizons) ............................................................................................ 15 Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste (El Moudjahid) ........... 16 L'avant-projet du code des douanes approuvé par le Conseil des ministres (APS) .. 17 Abdelmalek Sellal dévoile les nouveaux chiffres de l’emploi (Algérie patriotique) 18 Faute de paiements, les entreprises du BTP au bord de la faillite (TSA) ................. 19 Approbation d'avenants à des contrats pétroliers (APS) ........................................... 21 Prix du baril: les marchés attendent une "confirmation" de l’OPEP le 30 novembre prochain (Maghreb Emergent) .................................................................................. 21 Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70% (El Moudjahid)................. 22 Groupe Saidal: Plus de 9 millions d’unités de ventes enregistrées en juillet (Algérie Eco) ........................................................................................................................... 24 Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne son aval (APS) .......................................................................................................... 24 Création d’une filiale services à Air Algérie : Lancement de vols charters et low cost en perspective (Horizons) ......................................................................................... 26 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 27 Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille (L’Econews) ............................. 27 En l'absence de la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB : Le e-paiement lancé en grande pompe (L’Expression) .............................................................................. 28 L'Algérie participe à l'augmentation du capital d'une filiale de la BID (APS) ......... 30 Coopération ......................................................................................................................................................... 30 Ouverture hier du Salon international de l’élevage et de l’agroéquipement : Fort intérêt des firmes américaines au développement de la filière lait (Horizons) ......... 30 Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les partenariats publicsprivés (El Moudjahid) ............................................................................................... 32 Veille ..................................................................................................................................................................... 34 La Fondation Mo Ibrahim retrace l’évolution de la gouvernance dans 54 pays africains durant la dernière décennie (Algérie Eco).................................................. 34 2 Synthèse Le projet de loi de finances 2017 été approuvé mardi par le Conseil des ministres. Ce projet traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées, rapportent plusieurs quotidiens et sites d’information. Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années à une chute sévère des prix des hydrocarbures", ajoute-t-on. Le gouvernement devra se pencher, ajoute les quotidiens, sur la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique. Par ailleurs, le gouvernement étudie actuellement un nouveau mécanisme permettant de récupérer et d’utiliser l’argent du marché informel. Un mécanisme spécialement pour ce genre de fonds est en réflexion, note-t-on. A propos des prévisions de la croissance économique, le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril dernier. 3 A la une Le projet de loi de finances 2017 approuvé par le Conseil des ministres (APS) Le projet de loi de finances 2017 a été approuvé mardi par le Conseil des ministres, réuni sous la présidence du Président de la République Abdelaziz Bouteflika. Ce texte engage la mise en œuvre du premier segment de la "Trajectoire budgétaire 2017 à 2019", adoptée par le Conseil des ministres, et qui accompagne le "Nouveau modèle de croissance", indique un communiqué du Conseil des ministres qui précise que ce projet de loi de finances traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars, le projet de budget affiche un montant de 5.635,5 milliards de dinars (mds DA) de recettes, soit une hausse de près de 13% par rapport celles de l'exercice 2016. La fiscalité ordinaire rapportera quant à elle 2.845,4 mds DA, en progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont projetés à 2.200 mds DA. En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6.883,2 mds DA réparti entre 4.591,8 mds DA pour le volet fonctionnement et 2.291,4 mds DA en crédits de paiements pour le volet équipement. Le solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit de 15% en 2016, soit une réduction de près de la moitié. "Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années à une chute sévère des prix des hydrocarbures", commente le communiqué. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet de budget pour 2017, celui-ci "reflète l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale", note le communiqué. Ainsi, 1.630,8 mds DA seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du budget de l'année 2017). Sur ce montant, 413,5 mds DA seront destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), 330,2 mds DA au soutien à la santé et 305 mds DA aux programmes nationaux de logement. Par ailleurs, ce texte contient plusieurs propositions de mesures législatives avec pour finalité "l'amélioration des recettes de l'Etat, 4 l'encouragement de l'investissement, ainsi que davantage de simplification et d'allègement des procédures fiscales". Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président Bouteflika a souligné que le projet de loi de finances 2017 était le premier jalon de la programmation budgétaire arrêtée pour les années allant de 2017 à 2019. A ce titre, le chef de l'Etat a invité le gouvernement à poursuivre l'effort pour la maîtrise des finances publiques et la rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat "d'assumer pleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus démunis, et de diligenter la diversification économique grâce à laquelle le pays se libérera, à moyen terme, de la dépendance des hydrocarbures". Il a également demandé au gouvernement de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique. M. Bouteflika n'a pas manqué de noter que l'Algérie, qui fait face à des tensions budgétaires comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures, "bénéficie également de la dynamique de construction nationale engagée depuis plusieurs années et qui se poursuit encore, à l'image du taux de 3,9% de croissance enregistré l'année dernière, et confirmé au premier semestre de cette année". Cette même dynamique, a poursuivi le Chef de l'Etat, "a permis de faire reculer drastiquement le chômage qui est passé de près de 30% en 2000 à moins de 10% au début de cette année, alors que la réponse à la demande sociale demeure robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements cette année, en même temps que plus d'un million d'autres unités sont en chantier". Il a également insisté sur l'importance du "dialogue avec les partenaires économiques et sociaux, et sur l'information régulière des citoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche économique mise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période cruciale que traverse le pays". Conseil des ministres : Soutenir la dynamique de croissance (APS) Volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées. 5 - Mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire » budgétaire 2017 à 2019 qui accompagne le « Nouveau modèle de croissance » - Attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale - Projet de budget d’un montant de 5.635,5 milliards de dinars de recettes - Le chômage est passé de près de 30% en 2000, à moins de 10% au début de 2016 Le Conseil des ministres s'est réuni, hier à Alger, sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communiqué, dont voici le texte intégral : « Son Excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2 Moharrem 1438, une réunion du Conseil des ministres. Durant cette réunion, le Conseil des ministres a d'abord examiné et approuvé le projet de loi de finances pour 2017. Ce texte engage la mise en œuvre du premier segment de la « Trajectoire budgétaire 2017 à 2019 » adoptée par le Conseil des ministres et qui accompagne le « Nouveau modèle de croissance ». Ce faisant, il traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissance de l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notamment le soutien aux couches défavorisées. Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années, à une chute sévère des prix des hydrocarbures. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de budget affiche un montant de 5.635,5 milliards DA de recettes, en hausse de près de 13% par rapport à l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire rapportera 2845,4 milliards DA en progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont projetés à 2.200 milliards DA. En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6.883,2 milliards DA dont 4.591,8 milliards DA pour le volet fonctionnement et 2.291,4 milliards DA en crédits de paiements pour le volet équipement. Quant au solde global du Trésor, son déficit sera réduit de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à -8%. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet de budget pour 2017, celui-ci reflète l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale. Ainsi, 1.630,8 milliards DA seront alloués aux transferts sociaux, soit 23,7% du budget de l'année. Sur ce montant, on relèvera notamment que (i) 413,5 milliards DA sont destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), (ii) 330,2 milliards DA au soutien à la santé, (iii) et 305 milliards DA aux programmes nationaux de logement. Par ailleurs, le projet de loi de finances contient plusieurs propositions de mesures législatives, avec pour finalité l'amélioration des recettes de l'Etat, l'encouragement de l'investissement, ainsi que davantage de simplification et d'allègement des procédures fiscales. Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président de la République a relevé que l'Algérie » qui fait face à des tensions budgétaires comme d'autres pays producteurs d'hydrocarbures, bénéficie également de la dynamique de construction nationale engagée depuis plusieurs années et qui se poursuit encore, à l'image du taux de 3,9% de 6 croissance enregistré l'année dernière, et confirmé au premier semestre de cette année. Cette même dynamique a permis de faire reculer drastiquement le chômage de près de 30% en 2000 à moins de 10% au début de cette année, alors que la réponse à la demande sociale demeure robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements cette année, en même temps que plus d'un million d'autres unités sont en chantier. Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a ajouté que les importants crédits alloués aux secteurs en charge du développement humain notamment l'éducation, l'enseignement, la santé ainsi que les montants alloués aux transferts sociaux confirment que la justice sociale et la solidarité nationale sont et demeureront les fondamentaux de la politique de l'Etat en Algérie. Soulignant que ce projet de loi de finances est le premier jalon de la programmation budgétaire arrêtée pour les années 2017 à 2019, le Chef de l'Etat a invité le gouvernement à poursuivre l'effort pour la maîtrise des finances publiques et la rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat d'assumer pleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus démunis, et de diligenter la diversification économique, grâce à laquelle le pays se libérera, à moyen terme, de la dépendance aux hydrocarbures. Par ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernement de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour accompagner les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en matière de promotion de l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique. Le Président de la République a conclu en insistant sur l'importance du dialogue avec les partenaires économiques et sociaux, et l'information régulière des citoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche économique mise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période cruciale que traverse le pays. Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé le projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2014. Présenté conformément à la Constitution, ce texte expose les résultats de la mise en œuvre du budget voté par le Parlement pour 2014, et pour lequel, il a été enregistré en clôture, 3.890 milliards DA de recettes collectées, 7.656 milliards DA de dépenses réalisées, et un déficit de 3.396 milliards DA. En outre, le projet fait état des impacts physiques de la dépense publique en 2014 au bénéfice de la population, et dont nous citerons, (i) 62.000 nouvelles places pédagogiques dans le cycle moyen et 91.000 autres au niveau du secondaire, (ii) 40.000 places pédagogiques et 38.000 places d'hébergement dans le cycle supérieur, (iii) 355.000 logements réalisés, (iv) ainsi que 186.000 foyers raccordés au gaz, et 23.000 autres raccordés à l'électricité. Poursuivant ses travaux, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un avant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes. Les amendements proposés faciliteront d'abord davantage, les opérations d'exportation hors hydrocarbures. Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menée par les Douanes nationales contre la contrebande et les fraudes, notamment en développant l'échange d'informations et l'accès aux données, entre administration et autres services publics impliqués dans la lutte contre les fraudes et trafics 7 illicites financiers, commerciaux et autres. Le projet de loi introduit également des dispositions fluidifiant davantage le contrôle douanier et renforçant les voies de recours au profit des agents économiques. En outre, le Conseil des ministres a examiné et approuvé un projet de loi relative au système national de métrologie. Ce texte permettra la modernisation du dispositif national de métrologie, outil important d'une économie régulée de concurrence. Le projet de loi propose notamment la mise en place des méthodes, instruments et équipements de mesurages unifiés et conformes au système international de métrologie, de sorte à garantir également leurs validations à l'étranger, au bénéfice des produits locaux exportés. Par ailleurs, le texte propose l'institution d'un Conseil national chargé de définir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa coordination, d'une entité nationale chargée du contrôle de l'application des normes de métrologie, ainsi que d'un réseau de laboratoires d'étalonnage, de référence et d'essai. Le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé le projet de loi relative à la santé. Ce texte reflète les acquis de la politique nationale de santé publique, ainsi que les innovations universelles dans le domaine de la santé. En ce qui concerne la politique de soins, le projet de texte propose notamment la consolidation de l'accès aux soins, en particulier pour les personnes en difficulté, l'introduction de la carte électronique de santé et du dossier électronique du patient pour faciliter son suivi médical, ainsi que le droit du patient d'avoir un médecin référent. Il propose aussi la mise en place de programmes spécifiques de santé pour certaines maladies ou catégories de patients, des règles régissant les transplantations d'organes, tissus, cellules, et assistance à la procréation, ainsi que l'interdiction du clonage. En ce qui concerne le système de santé publique, le projet de loi propose une organisation nouvelle intégrant le médecin référent, les soins et hospitalisation à domicile, ainsi que la mise en place d'un dispositif d'évaluation et d'audit des structures de santé publique avec le renforcement du contrôle et des inspections. Le texte propose en outre, la suppression de l'activité complémentaire, ainsi que la mutualisation des ressources humaines et matérielles avec le développement du jumelage et du parrainage entre établissements de santé. Par ailleurs, le projet énonce le soutien au secteur privé, complémentaire de la santé publique, et l'attribution de missions de service public aux structures et établissements privés, sur la base d'un cahier de charges. En ce qui concerne la régulation de la politique nationale de santé, le texte prévoit notamment la création d'un Conseil national de la santé chargé d'éclairer les pouvoirs publics sur les questions inhérentes à la santé. Il propose aussi la mise sur pied d'un comité national de prévention et de lutte contre les maladies non transmissibles. Il propose enfin l'institution de programmes de santé nationaux, régionaux et locaux. Intervenant à l'issue de l'approbation de ce projet, le Président de la République a rappelé que le droit des citoyens à la protection de la santé est un principe cardinal de la politique sociale de notre pays, et a relevé aussi que l'Etat consacre annuellement des montants importants au développement du système de santé publique. Le 8 Chef de l'Etat a insisté pour que la prise en charge médicale des citoyens soit à la hauteur de ces principes nationaux et de ces concours publics. Dans cet esprit, le Président Bouteflika a déclaré que l'avènement d'une nouvelle loi relative à la santé devra s'accompagner d'une accélération de la réforme hospitalière visant une meilleure organisation des soins et une amélioration de leur qualité, ajoutant que la mise en œuvre de la contractualisation des soins dans les hôpitaux s'avère plus que jamais une nécessité. Poursuivant ses délibérations, le Conseil des ministres a examiné et adopté un décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé. Cette institution, qui est affiliée à la Banque islamique de développement, œuvre au soutien du développement économique des pays membres de la Banque, à travers l'octroi de financements à des projets du secteur privé, en accord avec les prescriptions de la Charia. L'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53 États membres de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentation de son capital. Notre pays prendra part à cette opération, pour un montant de 6,17 millions USD libérables par tranches étalées sur quatre années. En outre, le Conseil des ministres a examiné et adopté cinq décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des contrats pétroliers. Ainsi, trois décrets concernant des avenants à des contrats pétroliers afin de prolonger de dix années chaque fois, l'exploitation au niveau des périmètres de «Zemoul El Kbar, blocs 403a et 403b», ainsi que des périmètres de «Rhoude El Louh» et de «Sif Fatma». Les opérateurs concernés sont la Sonatrach, ainsi que les sociétés «ENI» et «BHP». Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres approuve au bénéfice de la Sonatrach, l'accélération de la recherche aux niveaux de six périmètres situés à travers les wilayas d’Ouargla, Djelfa, Tébessa et Laghouat, avec pour objectif d'augmenter rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures. Quant au 5e décret, il approuve un avenant permettant à la société «DEA», qui s'est substituée à la société «RWE», de racheter les parts de cette dernière dans le périmètre (Reggane Nord), où elle intervient en association avec Sonatrach. Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et approuvé une réévaluation de l'autorisation de programme relative à la réalisation d'une galerie de liaison dans le projet de transfert d'eau du barrage d'Erraguene à Jijel vers la plaine sétifienne. Cette opération fait partie d'un système de transfert d'eau du barrage d'Erraguene qui déverse à la mer, vers le barrage de Tabellout dans la wilaya de Jijel, puis le barrage de Draâ Ediss dans la wilaya de Sétif, pour l'alimentation en eau potable à travers 15 communes, et l'irrigation de 20.000 hectares dans la plaine d'El Eulma. Le projet enregistre la finalisation des barrages de Tabellout, ainsi que de plus de 40 kilomètres de transfert en conduites et de 05 stations de pompage. Par contre, la galerie souterraine a connu plusieurs éboulements, amenant l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) à retenir une solution mixte qui ajoutera aux 5 kilomètres de galeries déjà creusés, un contournement par pompage et conduites sur 21 kilomètres. Ce réaménagement sera achevé dans un délai de 30 mois, 9 avec une réévaluation de l'autorisation de programme pour un montant de 19 milliards DA. Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par l'adoption de décisions relative à des nomination et à des fins de fonctions à des fonctions supérieures de l'État.» Subventions et solidarité nationale dans la loi de Finances 2017 : L'Etat ne recule pas (L’Expression) Le projet de loi s'en tient à la constante de la Solidarité nationale. Basée sur un prix de référence du baril à 50 dollars, la loi de finances 2017 approuvée par le Conseil des ministres indique qu'avec ce prix, l'objectif du gouvernement est de parvenir à un niveau de déficit assez bas, puisque les prévisions du déficit budgétaire devraient tourner autour de 8%, alors qu'il était de 16% en 2016. Cette démarche aura pour conséquence la fin de l'alimentation du Fonds de régulation des recettes. Cette approche ne change pas fondamentalement les choses, puisque les déficits ne pourront pas, de toutes les façons, être épongés, au niveau où sont les cours de l'or noir. Il reste, cependant, que le projet de loi s'en tient à la constante de la Solidarité nationale. Ainsi, malgré les contraintes financières, le projet de loi exprime l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à la Solidarité nationale. En effet, en mettant l'accent sur la dimension sociale de l'action gouvernementale, le gouvernement aura pour tâche de consacrer, malgré un contexte de contraintes financières inhérentes au cours actuel du pétrole, «l'attachement de l'Etat à la justice sociale et à la solidarité nationale». En témoigne, le montant de 1 630,8 milliards de DA qui seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du budget de l'année 2017) et sur lequel seront prélevés 413,5 milliards de DA destinés au soutien des familles, particulièrement à travers la subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), 330,2 milliards de DA au soutien à la santé et 305 milliards de DA aux programmes nationaux de logement. Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 dollars, le projet de budget affiche un montant de 5635,5 milliards de dinars de recettes, en hausse de près de 13% par rapport à l'exercice 2016. La fiscalité ordinaire rapportera pour sa part 2 845,4 milliards de dinars, en progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière devraient atteindre 2200 milliards, est-il indiqué dans le communiqué officiel. En matière de dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6883,2 milliards de dinars dont 4591,8 milliards 10 pour le fonctionnement et 2291,4 milliards pour le volet équipement. Le solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit de 15% en 2016, soit une réduction de près de 50%. Egalement, 1630,8 milliards de dinars seront alloués aux transferts sociaux (23,7% du budget de l'année 2017). Sur ce montant, 413,5 milliards de dinars seront destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subvention des prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), 330,2 milliards au soutien à la santé et 305 milliards aux programmes nationaux de logement, selon la même source. Le président de la République a instruit le gouvernement de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, tout en insistant sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l'investissement. Dans une conjoncture marquée par une chute drastique des cours de pétrole, les maires et walis sont plus que jamais appelés à jouer un rôle déterminant pour accroître les ressources de l'Etat et contribuer de façon plus active au développement local et national. Une nouvelle vision économique couplée à de nouveaux modes de fonctionnement et de régulation constituent désormais un défi à relever pour contenir cette conjoncture. C'est dans cette perspective que l'Etat a décidé de suivre de très près et de manière rigoureuse les réalisations en matière d'investissement local. Enfin, le projet de loi de finances 2017, marque l'amorce de la «Trajectoire budgétaire 2017-2019» laquelle vise la rationalisation des dépenses publiques et l'optimisation des ressources ordinaires dans le cadre du nouveau modèle de croissance économique. Après plusieurs années de hausses successives des dépenses encouragées par des entrées record de la fiscalité pétrolière, une embellie qui avait été saisie pour renforcer les investissements publics, le gouvernement s'engage désormais dans l'ère de la rationalité budgétaire, voire du pragmatisme budgétaire, observe-t-on. En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6883,2 milliards de DA réparti entre 4591,8 milliards de DA pour le volet fonctionnement et 2291,4 milliards de DA en crédits de paiement pour le volet équipement. Le solde global du Trésor affiche ainsi un déficit de 8%, contre un déficit de 15% en 2016, soit une réduction de près de la moitié. «Dans son volet budgétaire, le projet de loi de finances vise la soutenabilité des finances publiques soumises depuis plus de deux années à une chute sévère des prix des hydrocarbures», commente le communiqué. Réduction des subventions : Le secteur privé en quête d’un nouveau business model (Algérie Eco) 11 La réduction des subventions et leur ciblage afin qu’elles puissent revenir à ceux qui ont en ont réellement besoin a été au cœur des débats du deuxième workshop initié par le FCE durant son université. Vu l’importance de cette question dans le contexte d’austérité budgétaire que traverse le pays, l’impératif de la rationalité des dépenses passe par une meilleure et juste répartition de la rente qui doit d’un côté soutenir l’investissement et d’un autre, préserver le pouvoir d’achat afin de maintenir les équilibres socio-économiques. Cet exercice périlleux auquel est confronté le gouvernement ne peut se soustraire à quelques sacrifices qui doivent néanmoins se faire en ménageant les couches les plus démunies mais également en poursuivant le soutien aux activités professionnelles vulnérables et les petites entreprises qui nécessitent des aides de l’Etat pour survivre. Dans le document sanctionnant les travaux de l’Université d’été du FCE, il est indiqué que « les subventions représentent 30% du PIB. En raison de la crise, le budget de l’Etat ne peut plus les couvrir. Il est donc impératif de revoir le système des subventions sans pour autant remettre en cause le principe de solidarité ». Le patronat estime que « Le FCE a proposé en 2015 dans sa contribution pour l’émergence de l’économie nationale des solutions pour que les subventions ne ciblent que les populations nécessiteuses. Le recensement de cette catégorie sociale pourrait être dévolu à l’administration locale mais celle-ci en tout état de cause n’est pas en mesure de s’occuper de cet aspect ». En effet, la problématique des données statistiques est récurrente et aucune stratégie ne peut être établie dans ce sens sans des données réelles. Les chefs d’entreprises sont arrivés à une conclusion assez inquiétante sur la question des subventions d’où l’intérêt d’une réflexion approfondie sur le sujet. « bien qu’aucune étude n’ait été effectuée pour mesurer l’impact réel de la politique actuelle des subventions, le débat a permis de recueillir les éléments suivants « en plus du poids des subventions sur le budget, il a été constaté que les prix administrés ont exacerbé le phénomène de gaspillage de certains produits de consommation comme le pain, l’eau, le lait, etc ». Et de poursuivre « les subventions directes sur le lait représentent une menace pour les producteurs qui n’arrivent pas à écouler leur production. Le problème de rentabilité se pose avec acuité pour la filière lait ». En outre les participants au workshop ont décelé « une contradiction dans le discours officiel concernant la contrebande qui concerne essentiellement les produits subventionnés ». 12 Sur le chapitre de l’Habitat, il est souligné que « les subventions indirectes sur le logement nuisent aux entreprises de promotion immobilière. L’Etat qui distribue des logements à travers différentes formules (LPP, LSP, socio-locatifs etc.) verse, malgré lui, dans la concurrence déloyale ». Le secteur privé tributaire de la commande publique L’atelier a comme même eu le mérite de clarifier la situation et de battre en brèche certaines idées reçues à savoir que « selon la doxa économique, les subventions ne concernent que les ménages alors que tout l’édifice économique et entrepreneurial repose sur elles. Le business model de la plupart des entreprises est basé sur la commande publique qui représente des subventions implicites. Or, on ne peut avoir en même temps une commande publique forte, un paiement cash et des subventions ciblées ». Il a été admis que « les entreprises bénéficient également de subventions implicites à travers les exonérations fiscales », et partant « la suppression des subventions aura un impact sur le pouvoir d’achat et donc sur les ventes des entreprises ».Un dilemme auquel, les entreprises devront faire face en innovant. Parmi, les solutions préconisées par le FCE, il est question de « recenser les catégories sociales à cibler. Cette mission pourrait échoir aux autorités locales mais aussi au mouvement associatif, mettre à niveau l’administration pour une gestion rationnelle des transferts sociaux. Les entreprises peuvent être associées au recensement des employés en difficultés ». Le conglomérat des patrons prône d’appliquer « la vérité des prix, de lutter contre le gaspillage notamment du pain, de l’eau et du lait ; Revoir le modèle de consommation des algériens ; Augmenter les allocations familiales » En outre, il est recommandé de « cibler les bénéficiaires des subventions en fonction des revenus ; mettre en place un système d’information ; s’inspirer des expériences internationales et enfin de changement de business model pour les entreprises ». Pour ce faire, le FCE estime que « bien qu’il y ait une réelle prise de conscience sur la nécessité de revoir le système des subventions, il est important de ne pas entreprendre des réformes qui remettent en cause la cohésion sociale ; construire un consensus social autour de la question des subventions ; Intensifier l’effort d’analyse et de communication ; Faire préalablement à une réforme du système des subventions, des études poussées sur l’impact sur le budget, les ménages et les entreprises pour avoir des données statistiques ; Préserver le pouvoir d’achat des ménages ; Sortir de la vision émotionnelle ; Les entreprises doivent repenser leur business model ». Voilà qui remet en cause les bases et les fondations vacillantes sur lesquelles est bâtie l’économie nationale, d’où les profondes réformes réclamées pour passer d’une économie de rente à une économie de production néanmoins solidaire et créatrice de richesse. 13 M. Bouteflika charge le gouvernement de réformer les finances locales (APS) Le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a instruit mardi le gouvernement, lors du Conseil des ministres, de s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, tout en insistant sur le rôle des collectivités locales dans la promotion de l'investissement. Dans une conjoncture marquée par une chute drastique des cours de pétrole, les maires et walis sont plus que jamais appelés à jouer un rôle déterminant pour accroître les ressources de l'Etat et contribuer de façon plus active au développement local et national. Une nouvelle vision économique couplée à de nouveaux modes de fonctionnement et de régulation constituent désormais un défi à relever pour contenir cette conjoncture. C'est dans cette perspective que l'Etat a décidé de suivre de très près et de manière rigoureuse les réalisations en matière d'investissement local. Il y a presque une année, le Premier ministre Abdelmalek Sellal sommait les walis et les présidents des communes à jouer un rôle plus actif pour attirer l'investissement et créer de l'emploi. "Bien qu'importants, les taux d'avancement des projets et la consommation de crédits ne doivent plus constituer les seuls indicateurs de performance de la gestion locale. Aujourd'hui, vous serez évalués sur les créations d'activités et d'emplois, l'implantation d'investissements et d'entreprises et l'évolution de l'attractivité économique des territoires dont vous avez la responsabilité", avait exigé M. Sellal des walis lors de la réunion gouvernement-walis. La loi de finances complémentaires 2015 avait introduit des mesures inédites en matière de renforcement des ressources financières locales et des prérogatives des collectivités. Elle a surtout allégé les décisions relatives à l'octroi du foncier industriel, réduit le taux de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour les activités de production et institué la solidarité financière inter collectivités locales de la wilaya. Mais sachant que la TAP génère annuellement 60% des ressources des communes et plus de 80% des ressources des wilayas, ces collectivités sont donc appelées à rationaliser leur dépenses pour faire face au manque à gagner engendré par la baisse de la TAP. Par ailleurs, les collectivités sont soumises, depuis juillet 2015, à l'obligation de puiser toutes leurs ressources non consommées avant d'en demander d'autres, comme elles sont également appelées à mettre un terme aux surévaluations des dépenses et aux sous-évaluations des recettes. Depuis plus d'une année, le foncier industriel, dont la rareté constitue un véritable frein pour l'investissement local, a été confié à la gestion des walis au lieu du Comité d'assistance à la localisation et la promotion des investissements et de la régulation du foncier (Calpiref). Depuis la promulgation de la LFC 2015, le nombre des investissements locaux réalisés a relativement augmenté mais demeure insuffisant: 175 14 projets d'investissements (2,64% des projets validés par les walis) ont été réalisés pour un montant global de 8 milliards DA (mds DA) ayant permis la création de 1.349 emplois. En outre, 447 projets d'investissement (6,75% des projets validés), d'un montant de 270 mds DA avec 41.082 emplois prévus, sont en cours de réalisation. La réactualisation de la valeur locative fiscale de l'impôt foncier, pour que le prix du loyer d'un bien immobilier communal soit calculé en fonction de la nature de la zone où il se trouve ainsi que l'alignement des prix des loyers des biens communaux aux prix du marché ont été d'autres réformes introduites en 2015. A la fin 2015, près des deux tiers des 1.541 communes du pays ont été classées "pauvres", alors que les communes "riches" ne dépassaient pas les 7%. En dépit d'une "mosaïque" de 25 impôts et taxes, le rendement de la majorité des impôts profitant aux communes reste infime alors que la structure fiscale favorise fréquemment les régions industrielles ou commerciales. En fait, 58% des ressources communales fiscales proviennent de la seule TAP et 35% de la TVA, alors que les autres impôts ne représentent que 4% de la fiscalité locale. Argent du marché informel : Le gouvernement étudie un mécanisme pour sa récupération (Horizons) Le gouvernement est en train d’étudier un nouveau mécanisme permettant de récupérer et d’utiliser l’argent du marché informel. « Nous sommes en train d’étudier la manière avec laquelle nous allons exploiter cet argent à travers la création d’un mécanisme spécialement pour ce genre de fonds », a indiqué Hadj Baba Ami, ministre des Finances, en marge de la cérémonie de lancement officiel du e-paiement en Algérie. L’examen en cours de cette question va permettre de définir le « taux d’intérêt » ainsi que les mécanismes permettant « d’injecter ces fonds dans la croissance économique », a-t-il souligné. « Nous avons lancé un emprunt obligataire pour soutenir la croissance économique. Cette première opération du genre sera évaluée puis adaptée. La même chose sera faite pour ce nouvel emprunt. Si le gouvernement adopte cette méthode, nous procéderons au lancement d’une première opération qui sera soumise à évaluation puis à des réajustements », a encore expliqué le ministre, pour qui « il est impossible de savoir ou d’évoquer la valeur des fonds que nous avons besoin d’exploiter ». Le grand argentier du pays a annoncé « l’évaluation » dans les « prochains jours » de l’emprunt obligataire de soutien à la croissance économique, lancé en avril dernier, et qui a atteint des « montants très intéressants ». « Je ferai le point sur cette question dans quelques jours », a-t-il dit, sans préciser la date de la clôture de cette opération. Interrogé sur la dépréciation du dinar algérien, 15 Hadj Baba Ami a réfuté « toute décision administrative » pouvant soutenir sa valeur. « Il ne s’agit pas d’une décision administrative. Le dinar évolue par rapport à l’évolution des autres monnaies dans le monde. Les valeurs de toutes les monnaies sont en train de changer, comment voulez-vous que le dinar soit stable d’autant qu’il s’est stabilisé depuis un moment ? », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que les bureaux de change sont « autorisés » à travailler de manière légale sur le marché. Et que les instances concernées continuent de recevoir des demandes d’agrément pour l’ouverture de nouveaux bureaux. Le ministre des Finances a refusé de s’exprimer sur le projet de loi de finances 2017 en affirmant qu’il réserve « la primauté au Conseil des ministres qui s’est tenu dans l’après-midi ». Il a, toutefois, démenti les informations faisant état d’instructions données par le chef de l’Etat pour apporter des modifications à la LF 2017. Croissance pour l’Algérie en 2016 : Le FMI plus optimiste (El Moudjahid) Le Fond monétaire international (FMI) a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l’Algérie en 2016 à 3,6%, contre 3,4% anticipé en avril dernier. Plus optimiste, le FMI table, dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié hier à Washington, sur une croissance économique du pays de 3,6% en 2016, et de 2,9% en 2017. L’institution de Bretton Woods a consolidé ses estimations pour la croissance du PIB réel de l’Algérie en 2015 à 3,9%, contre 3,7% projeté en avril. Cette croissance devrait cependant s’accompagner d’une légère poussée inflationniste. Le Fonds prévoit une inflation à 5,9% en 2016, contre 4,8% en 2015. Ses projections précédentes tablaient sur 4,3% pour cette année et 4,4% pour 2015. Une tendance à la baisse sera cependant observée en 2017, année durant laquelle l’inflation devrait s’établir à nouveau à 4,8%, selon les mêmes pronostics. Les chiffres, publiés par le FMI à la veille de ses assemblées annuelles prévoient, par ailleurs, une baisse sensible du chômage en Algérie, en 2016. Le taux de 16 chômage devrait reculer à 9,9%, cette année, contre 11,2% en 2015, avant de remonter à 10,4% en 2017. Le solde extérieur courant du pays devrait représenter -15,1% du PIB en 2016, contre -16,5% du PIB en 2015, selon le Fonds qui s’attend à ce que ce déficit se réduise davantage à -13,7% du PIB en 2017 et à -6,3% du PIB en 2021. Le Fonds souligne que l’Algérie figure parmi les pays émergents et en développement qui ont réussi à maintenir une position nette extérieure positive, grâce à son très faible endettement extérieur. En mai dernier, le FMI avait indiqué que l’Algérie avait la possibilité de mener l’ajustement au choc des prix de pétrole qui jusqu'ici n’a eu qu’un effet limité sur la croissance économique. Par ailleurs, il a abaissé ses prévisions pour la croissance mondiale, établies en avril dernier de -0,1% à 3,1% en 2016, contre 3,2% en 2015. Cette prévision prend en considération la faiblesse de l’activité prévue jusqu’à la fin du deuxième semestre de 2016 dans les pays avancés, notamment aux États-Unis, ainsi que les implications du résultat du référendum britannique en faveur de la sortie de l’Union européenne. En 2017, la croissance mondiale devrait s’améliorer en s’établissant à 3,4% et sera portée principalement par les pays émergents et les pays en développement, tandis que la situation dans les pays en difficulté se normalise progressivement, prévoit le FMI. En dépit de l’activité modérée dans les pays avancés et des effets d’entraînement, les pays émergents et les pays en développement dans l’ensemble ont enregistré une légère accélération de leur croissance au premier semestre de 2016. Les pays émergents d’Asie continuent d’enregistrer une croissance vigoureuse, et la situation s’est améliorée légèrement pour des pays en difficulté, tels que le Brésil et la Russie. Beaucoup de pays du Moyen-Orient et de l’Afrique subsaharienne ont continué cependant d’être confrontés à une situation difficile. Au Moyen-Orient, le récent redressement modeste des prix du pétrole devrait avoir peu d’effet sur la croissance dans les pays exportateurs de pétrole, relève le Fonds. La plupart de ces pays continuent de durcir leur politique budgétaire face à la baisse structurelle de leurs recettes pétrolières, et la liquidité du secteur financier continue de diminuer. L'avant-projet du code des douanes approuvé par le Conseil des ministres (APS) L'avant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes a été approuvé par le Conseil des ministres réuni mardi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Les amendements proposés dans le cadre de ce nouveaux texte faciliteront davantage les opérations d'exportation hors hydrocarbures, a indiqué le communiqué du Conseil des ministres. "Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menés par les Douanes nationales contre la contrebande et les fraudes, en développant 17 notamment l'échange d'informations et l'accès aux données entre administrations et autres services publics impliqués dans la lutte contre les fraudes et trafics illicites financiers, commerciaux et autres", a précisé le communiqué. Le projet de loi introduit également "des dispositions fluidifiant davantage le contrôle douanier et renforçant les voies de recours au profit des agents économiques", note-t-il. Abdelmalek Sellal dévoile les nouveaux chiffres de l’emploi (Algérie patriotique) Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dévoile les nouveaux chiffres de l’emploi et du chômage en Algérie. Dans une réponse à un député, il relève la dynamique que connaît le marché de l’emploi. Une dynamique qui se traduit par une offre d’emplois conséquente et diverse, aussi bien dans le secteur public que dans le privé. Le Premier ministre assure, chiffres à l’appui, que la crise économique n’a pas affecté le marché de l’emploi. Il indique dans ce sillage que le taux de chômage reste stable. Il s’élève cette année à 11,2%. Abdelmalek Sellal met en avant l’offre abondante d’emplois. Selon lui, il y a eu 400 734 emplois vacants sur le marché en 2014 contre seulement 239 837 en 2010. Ce qui représente 70% de plus. Evoquant le dispositif d’aide à l’insertion professionnelle, le Premier ministre souligne que plus de 1,5 million de jeunes demandeurs d’emploi a eu à travailler entre 2010 et 2015. Et plus de 239 000 postes d’emplois permanents qui ont été créés durant la même période au profit des jeunes demandeurs d’emploi. Dans le secteur économique, il y a eu, toujours selon le Premier ministre, plus de 366 000 confirmations professionnelles en 2014 contre à peine 198 000 en 2010. Cela représente une augmentation de 84%. Pour mieux illustrer les avancées enregistrées dans le secteur de l’emploi, le Premier ministre donne des chiffres relatifs au pré-emploi soutenu par l’Etat. Le nombre d’emplois subventionnés par l’Etat est passé de 16 000 en 2010 à 47 000 en 2014, ce qui représente une hausse de 179%. Poursuivant son langage arithmétique, Abdelmalek Sellal a souligné que des milliers de microentreprises et de petites entreprises ont pu être créées par des jeunes grâce aux dispositifs d’aide de l’Etat. Ainsi, entre 2010 et 2015, 355 296 micro et petites entreprises ont été créées. Ces entreprises ont pu générer plus de 756 000 postes d’emplois permanents, a indiqué le Premier ministre, selon lequel depuis le lancement des dispositifs d’aide à la création d’entreprises dans le cadre de l’Ansej ou de la Cnac, plus de 525 000 projets ont été financés. Des projets qui ont permis la création de plus de 1,2 million d’emplois. Abdelmalek Sellal a assuré dans ce contexte que l’Etat a donné beaucoup d’importance au marché de l’emploi qui a bénéficié de financements des 18 plus conséquents. Le Premier ministre a souligné que plus 115 milliards de dinars ont été consacrés de 2008 à 2013 au secteur de l’emploi, ce qui représente 1% du produit intérieur brut (PIB) de 2010. «Cela reflète la franche volonté des pouvoirs publics de promouvoir l’emploi et de soutenir l’insertion professionnelle des jeunes», a précisé Abdelmalek Sellal. Il estime ainsi que les efforts consentis se sont traduits par une forte baisse du chômage officiel qui est passé de 29,7% en 2000 à 11,2% en 2015. Aussi, le chômage des jeunes entre 16 et 24 ans est passé de 54,07% en 2000 à 27,5% en 2015. Il fait état également de la baisse du taux de chômage des jeunes diplômés qui est passé de 21,4% en 2010 à 14,1% en 2015. Le Premier ministre, qui met en valeur les performances enregistrées dans le secteur, a rappelé que l’Etat a considérablement réduit les charges sociales des employeurs qui recrutent de jeunes chômeurs. Faute de paiements, les entreprises du BTP au bord de la faillite (TSA) Les chefs d’entreprises BTP se préparent au pire d’autant que les perspectives de relance économique sont inexistantes. L’État doit encore tailler dans son budget d’équipement pour faire face à la crise. Les entreprises du bâtiment vivent dans une situation difficile marquée par une crise sans précédent amorcée en janvier 2016 et qui s’est accentuée depuis juin dernier. Première conséquence de la crise économique qui touche de plein fouet l’Algérie : les entreprises du BTP sont asphyxiées par les politiques budgétaires de plus en plus restrictives. Un tournant pris depuis la chute des recettes tirées des exportations d’hydrocarbures. L’impact immédiat est sévère pour les entreprises. Après une première vague d’austérité survenue en 2015, un nouveau choc est survenu encore pour pénaliser davantage la progression de la commande publique depuis plusieurs mois. À Alger, de nombreuses entreprises ont déjà établi des plans sociaux pour faire face à la crise. « Les budgets sont bloqués depuis mai dernier. Les entreprises ne sont plus payées par l’administration. Les chantiers sont à l’arrêt, il n’y a quasiment plus d’appels d’offres. Nous avons décidé de ne pas renouveler les contrats arrivés à terme et mis en place un plan de 19 départ volontaire », affirme le patron d’une entreprise privée spécialisée dans les études des infrastructures de bases. À Bejaïa, le secteur du bâtiment et de l’hydraulique est en pleine déprime. « Depuis le mois de juin dernier, le trésor public est à court de liquidité. Malgré les signatures des décisions de crédit par les donneurs d’ordre, le trésor n’a plus d’argent pour payer les entreprises engagées dans la réalisation des projets publics », témoigne un chef d’entreprise. « Faute de paiement, les trésoreries des entreprises sont au rouge. La grande majorité des chantiers tournent au ralenti, d’autres sont carrément à l’arrêt », poursuit ce patron de PME spécialisée dans la réalisation des ouvrages hydrauliques. Les chefs d’entreprises se préparent au pire d’autant que les perspectives de relance économique sont inexistantes. L’État doit encore tailler dans son budget d’équipement pour faire face à la crise. « On attend le mois de mars prochain pour voir s’il y aura de nouveaux projets. Mais d’ores et déjà, il faut dire que faute de budgets, il n’y aura plus de nouveaux grands projets. Les pouvoirs publics vont se contenter des petits projets communaux (PCD) », prévoit ce chef d’entreprise. Pour les entreprises déjà en difficultés, les années à venir pourraient leur être fatales. « Nous sommes au bord de la faillite. Nous faisons face à des retards énormes pour se faire payer. Le gouvernement avait pourtant promis d’épargner les secteurs vitaux des cures budgétaires. Mais visiblement, ce n’est plus le cas. Le pire c’est que nous n’avons plus de visibilité à l’avenir», se plaint un chef d’entreprise du bâtiment en charge de réaliser un programme de logements à Chlef affilié à l’association des entrepreneurs algériens. Le président du FCE Ali Haddad, lui-même patron d’un grand groupe de BTP, a demandé au gouvernement de ne pas bloquer les budgets destinés à la réalisation des projets de bâtiment et de routes. Mais faute d’argent, le gouvernement a décidé de geler les projets confiés aux entreprises algériennes. Les contrats attribués aux groupes étrangers n’ont pas encore été affectés. « Nous risquons la cessation pure et simple de nos activités à cause des difficultés liées au retard de paiement des situations de travaux et à la réduction du plan de charge », se plaint ce chef d’entreprise. À Chlef, les entreprises en charge de réaliser les logements publics sont dans la déprime depuis neuf mois. « Certaines entreprises ont déjà libéré près de la moitié de leurs effectifs », témoigne un entrepreneur. « Les entreprises en charge de réaliser des projets publics dans les secteurs de l’habitat, des équipements publics et des travaux publics n’ont pas perçu leur argent depuis janvier 2016 et sont également confrontées à la rareté des projets publics », relate ce chef d’entreprise. « Si ces retards continuent, nous serons contraints de recourir à la justice pour recouvrir nos droits puisque la loi prévoit des intérêts moratoires dès que le retard de paiement dépasse 40 jours », prévient un autre chef d’entreprise du bâtiment. 20 Approbation d'avenants à des contrats pétroliers (APS) Cinq (5) décrets présidentiels portant approbation d'avenants à des contrats pétroliers ont été adoptés par le Conseil des ministres, réuni mardi sous la présidence du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ainsi, trois (3) décrets concernent des avenants à des contrats pétroliers de sorte à prolonger de dix années chaque fois, l'exploitation au niveau des périmètres de "Zemoul El Kbar, blocs 403a et 403b", ainsi que des périmètres de "Rhoude El Louh" et de "Sif Fatma", a précisé le communiqué du Conseil des ministres. Les opérateurs concernés sont la Sonatrach ainsi que les sociétés ENI et BHP. Le quatrième décret adopté par le Conseil des ministres approuve, au bénéfice de la Sonatrach, l'accélération de la recherche au niveau de six périmètres situés dans les wilayas de Ouargla, Djelfa, Tébessa et de Laghouat, avec pour objectif d'augmenter rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures. Quant au 5ème décret, il approuve un avenant permettant à la société DEA, qui s'est substituée à la société "RWE", de racheter les parts de cette dernière dans le périmètre Reggane Nord où elle intervient en association avec Sonatrach. Prix du baril: les marchés attendent une "confirmation" de l’OPEP le 30 novembre prochain (Maghreb Emergent) Après une baisse hier, les prix du baril repartaient à la hausse ce matin en Asie. Des variations qui se font au gré des informations sur l'évolution des stocks américains et des prises de bénéfice. Les marchés restent surtout en attente d’une confirmation par l'OPEP de l’accord d’Alger le 30 novembre prochain à Vienne tout en gardant un œil vigilant sur la production des pays "exemptés", l’Iran, la Libye et le Nigeria. Les cours du baril de pétrole étaient à la hausse mercredi matin sur les marchés asiatiques sous l’effet d’informations sur une baisse des stocks du brut américain pour la cinquième semaine consécutive. Les contrats restent cependant autour de 50 dollars qui semblent pour les traders le juste prix du brut. Le WTI, West Texas Intermediate, qui fait office de référence pour les contrats à terme à la Bourse de New York s’établissait à 49,25 dollars le baril s’appréciant ainsi de 56 cents. Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, gagnait 47 cents à 51,34 dollars. Cette hausse intervient après des estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) évoquant une baisse des stocks américains de 7,6 millions de barils. expliquent les analystes. Les marchés attendent désormais les chiffres officiels des stocks qui 21 seront publiés mercredi par le ministère américain de l'Energie (DoE). Des analystes cités par Reuters s’attendent à une annonce d’accroissement des stocks de 2,6 millions de barils pour la semaine qui s’est achevée le 30 septembre. Pour les traders, cités par les agences financières, l’accord conclut par l’OPEP pour réduire la production n’aura qu’un effet modeste sur les prix du baril. Certains spéculent sur les rivalités entre les pays membres de l’OPEP mais observe un spécialiste la « simple menace » d’une baisse de production est de nature à créer un prix plancher jusqu’à la réunion des membres de l’organisation prévue le 30 novembre. La Libye, le Nigeria et l'Iran sous la loupe des traders Pour les traders, au-delà des incertitudes sur la confirmation de l’accord d’Alger, les risques les plus graves pour le marché sont liés aux problèmes de sécurité au Nigeria et en Libye. Pour eux, si la Libye et le Nigeria retrouvent leurs niveaux de production cela nécessitera de la part des autres membres de l’OPEP des coupes plus significatives s’ils veulent atteindre leur objectif. La banque néerlandaise ING, citée par Reuters, insiste sur le fait qu’il faut attendre les détails de la mise en œuvre de l’accord sur la diminution de la production de l’OPEP. "Ce n’est encore qu’un plan, aucun accord final n’a été établi" indique la banque en relevant que les exemptions accordées à l’Iran, au Nigeria et à la Libye devrait conduire à ce que l’Arabie saoudite et le Venezuela assume de plus grandes réductions. La banque n’exclut pas des prix du baril plus élevés durant les prochaines semaines et mois mais estime que les hausses seront limitées. Production pharmaceutique : Atteindre un taux de 70% (El Moudjahid) «Nous avons enregistré de grandes avancées en matière de développement dans le domaine de la production nationale de médicaments, à l’instar de la fabrication pharmaceutique d’une manière générale. Le taux de production locale des produits pharmaceutiques a dépassé les 58% de la valeur du marché du médicament.» Tels sont les propos du ministre de la Santé, lors de la visite de travail qu’il a effectuée à Oran. M. Abdelmalek Boudiaf a fait savoir que son département prévoit d’atteindre les 70% durant le premier semestre de l’année prochaine, ajoutant que les pays qui réalisent un tel chiffre peuvent prétendre à une 22 plateforme d’exportation du médicament. «C'est notre objectif», a-t-il déclaré. Le ministre a, d’ailleurs, expliqué qu’à l'horizon 2020, la production pharmaceutique connaîtra une relance qui permettra une couverture à 100% des besoins du marché. «Grâce à l'édification d'une industrie nationale du médicament, en partenariat avec des laboratoires étrangers, l'Algérie arrivera, d’ici cinq années, à couvrir près des 100% de ses besoins en médicaments», a-t-il dit. Cet objectif tracé renseigne à quel point l'industrie des médicaments occupe une place importante dans l'actuelle politique gouvernementale. Pour ce faire, l'exécutif a adopté une série de mesures, ces dernières années, a rappelé le ministre. Celles-ci concernent, notamment l'amélioration de la place de Saidal dans la production nationale, et le développement du secteur de la production pharmaceutique, via, notamment l'interdiction de l'importation de médicaments fabriqués localement et l'obligation d'un partenariat avec un opérateur algérien pour les investissements étrangers. Cette nouvelle politique du gouvernement est dictée également par le volume des importations, dont la facture est de plus en plus importante. Ce qui a poussé les pouvoirs publics à chercher les moyens de mettre fin, même d'une manière graduelle, à ces importations, en développant localement ,notamment notre industrie pharmaceutique. La conquête du marché extérieur du médicament doit constituer une «priorité» pour les unités privées de production pharmaceutiques implantées sur le territoire national Aussi, dans un proche avenir, s’il est avéré que le taux de couverture des besoins nationaux en produits pharmaceutiques est «satisfaisant», cette situation rend «inéluctable» le recours à l’exportation dans le cadre du nouveau modèle économique préconisé par les hautes autorités du pays, a spécifié le ministre. «L’exportation du médicament permet au pays d’assurer une entrée en devises fortes, j'invite les responsables des unités pharmaceutiques privés à ne pas focaliser leur intérêt sur l’approvisionnement du marché national, mais penser à conquérir des marchés d’Afrique et des pays arabes, voire d’Europe», a-til dit. Révélant qu'il est absolument nécessaire pour celui qui désire se lancer dans l’exportation du médicament d’être «offensif et changer sa manière de penser», le ministre a fait état de compétences avérées prêtes à relever ce défi. Toujours selon Boudiaf, l’Algérie doit, au regard des potentialités dont elle dispose, occuper la première place en Afrique et dans le monde arabe dans le domaine de la production pharmaceutique, assurant que «l’État ne ménagera aucun effort pour venir en aide à ceux désirant se lancer dans l’exportation du médicament». Il y a lieu de rappeler que les importations de produits pharmaceutiques ont chuté de 24,7% au cours des neuf premiers mois de l’année 2015, pour s’établir à 1,37 milliard de dollars, selon l’Office national des statistiques algérien. Pour ce qui est du nombre d’usines et d’unités de production du secteur pharmaceutique installées dans le pays, celui-ci est désormais de 132, alors que pas moins de 230 nouveaux projets sont en cours de réalisation. Actuellement, l’Algérie est le deuxième marché pharmaceutique sur le continent africain après 23 l’Afrique du Sud, avec des ventes annuelles totalisant 3 milliards de dollars. Groupe Saidal: Plus de 9 millions d’unités de ventes enregistrées en juillet (Algérie Eco) Les chiffres de la production du groupe Saidal ont connu une amélioration durant les mois de juin et juillet 2016, selon le dernier bilan du groupe. En effet, « le chiffre d’affaire du groupe au mois de juin s’est établi à 785 541 085 DA», indique-t-on dans ce bilan. S’agissant de la production, celle-ci a atteint 10 397 254 unités de vente, au mois de juin, soit une hausse de 18,24% par rapport à la même période de 2015. Au mois de juillet, ce chiffre a atteint 9 824 739 UV. Les meilleurs résultats de la production du mois de juin ont été réalisés par les sites de Médéa (3 575 098 UV), Dar El Beida (2 527 139 UV) et Gué de Constantine (1 913 880 UV). Selon la même source, pour le mois de juillet, ce sont les sites de Médéa (3 455 426 UV), Dar El Beida (2 310 909 UV) et d’El Harrach (1 932 070 UV) qui ont réalisé les meilleures performances. « Les usines d’El Harrach (115,44%) et d’Annaba (110,95%) ont dépassé lmes objectifs de production tracés pour le mois de juin, alors qu’en juillet ce sont les même sites qui ont dépassé leurs objectifs de production atteignant des taux respectifs de 122,13% et de 106,06% », indique le même bilan. Notons que le Gouvernement a adopté une série de mesures, ces dernières années, pour relever le secteur de l’industrie pharmaceutique qui concernent entre autres l'amélioration de la place de Saidal dans la production nationale, mais aussi l'interdiction de l'importation de médicaments fabriqués localement et l'obligation d'un partenariat avec un opérateur algérien pour les investissements étrangers. Des mesures prises dans le but de diminuer la facture des importations des médicaments. Ce qui a poussé les pouvoirs publics à chercher les moyens de mettre fin, même d'une manière graduelle, à ces importations, en développant localement, notamment notre industrie pharmaceutique. Pour Saidal, doubler la production locale et conquérir le marché extérieur devient l’une de ses priorités. D’ailleurs plusieurs pays africains sont ciblés par l’exportation des médicaments Saidal. Création de deux zones d’activité à Tizi Ouzou : Le comité interministériel donne son aval (APS) Le comité interministériel a donné son aval à la wilaya de Tizi Ouzou pour la création de deux nouvelles zones d'activité qui seront implantées dans les communes de Fréha et de Timizart, a indiqué le wali, Brahim Merad. La 24 zone de Fréha sera aménagée sur une superficie de 57 ha, et celle de Timizart sur 36 ha, a précisé le chef de l'exécutif local, dans son allocution d'ouverture d'une journée de vulgarisation sur le Fonds d'investissement de wilaya, organisée à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri par la société Finalep, qui gère ce fonds, et la direction locale de l'industrie et des mines. «La création de ces deux nouvelles zones à pour but d'encourager et de booster l'investissement au niveau local et de prendre en charge la contrainte de disponibilité du foncier industriel», a expliqué le wali. Elles permettront ainsi d'augmenter la superficie du foncier industriel de la wilaya réparti actuellement sur 16 zones d'activité et une zone industrielle, a-t-il rappelé. S'agissant des deux parcs industriels, dont la wilaya a bénéficié en 2011 dans le cadre de la création de 13 parcs à l'échelle nationale qui ne sont pas encore concrétisés, en raison, notamment, de certaines oppositions, M. Merad a fait savoir que celui de Souamaâ, d'une superficie de 370 ha, est gelé, «mais des démarches sont entreprises par la wilaya pour obtenir sa réalisation». Quant au second parc, prévu entre Draâ El-Mizan et Tizi Gheniff, le chef de l'exécutif a rappelé qu'étant en partie situé sur des terres hautement agricoles, sa superficie initiale, qui est de 111 ha, a été réduite pour épargner les terres agricoles. Ce parc a été donc reclassé en zone d'activité, a expliqué le wali qui a annoncé le projet de création d'une autre zone dans la commune de Tizi Gheniff. M. Merad a rappelé qu'un audit sur le foncier industriel et les actifs résiduels suivis d'une opération de récupération du foncier industriel octroyé à des investisseurs n'ayant toujours pas concrétisé leurs projets ont été lancés il y a près d'une année, juste après son installation à la tête de la wilaya. Cette opération, qui est toujours en cours, a déjà permis de récupérer et de distribuer des lots de terrain situés dans des zones d'activité, par la procédure d'annulation, par le wali, des décisions de cession de ces assiettes laissées en jachère depuis une vingtaine d'années pour certains lots, lorsque les bénéficiaires ne disposent pas d'un acte de propriété, a affirmé le wali. Pour les autres cas où les bénéficiaires disposent d'un acte de propriété, des actions en justice seront engagées pour non-respect du cahier des charges sur la base duquel le foncier à été octroyé et qui stipule que le terrain en question est destiné à recevoir un projet d'investissement, a rappelé le chef de l'exécutif. Cette procédure de récupération du foncier industriel touchera également celui géré par la Société de gestion immobilière (SOGI) qui gère 12 zones d'activité et qui «s'est réservée d'importants lots dont des assiettes de 1.000 m2, voire plus, ainsi que l'Agence foncière de wilaya» a-t-il ajouté. La wilaya de Tizi Ouzou compte actuellement 16 zones d'activité, dont 12 totalisant une superficie de 176 ha gérées par la SOGI, et quatre autres gérées par l'Agence foncière de wilaya d'une superficie globale de 130 ha. À ces 16 zones, s'ajoute celle industrielle d’Oued Aïssi d’une superficie de 120 ha, selon les chiffres communiqués par la direction locale de l’industrie et des mines. 25 Création d’une filiale services à Air Algérie : Lancement de vols charters et low cost en perspective (Horizons) Dans le cadre de sa restructuration, Air Algérie est sur le point de créer une nouvelle filiale dédiée aux services. Une réflexion est en cours pour « le lancement des vols charters et des vols low cost », a assuré Mohamed Abdou Bouderbala, Pdg de la compagnie, en marge de la cérémonie de lancement du e-paiement. Il a précisé que ces vols ne sont pas « adaptés à nos voyageurs actuels », compte tenu des conditions strictes qu’ils imposent en cas d’annulation de réservation. Concernant le renforcement de sa flotte, la compagnie a entamé des démarches pour l’acquisition de quatre avions en 2018. « Nous sommes en phase de concertation après avoir eu l’accord du Premier ministre de procéder à l’acquisition de ces appareils par le leasing et non pas par le financement direct », a-t-il expliqué. De ce fait, la compagnie est en train de chercher des opérateurs avec qui « elle va pouvoir effectuer les montages financiers permettant la réalisation de ces opérations ». Entre-temps, Air Algérie fournit des efforts pour l’amélioration de la qualité de service afin de capter plus de clients dans un environnement de forte concurrence. Interrogé sur les retards portant préjudice à la compagnie, le Pdg a fait savoir l’entrée en application des dispositions de la loi selon laquelle le client se fait rembourser son billet d’avion au bout de quatre heures de retard de vol. Il a fait savoir aussi que « plus de 30% des retards sont dus à des pannes techniques légères ». « Souvent, nous procédons au changement des moteurs pour atténuer les retards et éviter l’annulation des vols » a-t-il expliqué. Il s’est félicité du lancement du e-paiement en vigueur dans les agences de la compagnie à l’étranger. Il a précisé que 15 banques sont directement impliquées dans cette opération qui apportera un plus aux clients. Par ailleurs, il a démenti, « de manière catégorique », les allégations selon lesquelles un avion d’Air Algérie aurait franchi l’espace aérien d’Israël. « C’est archifaux », a-t-il dit. 26 Banque/bourse/Assurance Bureaux de change : Ce n’est pas demain la veille (L’Econews) «L’ouverture des bureaux de change n’est pas à l’ordre du jour » a indiqué aujourd’hui le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal en marge de la cérémonie du lancement officiel de e-paiement à Alger. L’ouverture des bureaux de change qui est tant attendue par les opérateurs économiques et les financiers afin de mettre un peu d’ordre dans la sphère informelle de la devise devenue la place principale de la majorité des opérations de change n’est pas à l’ordre du jour a, clairement souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie. Ce dernier, expliqué cet éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies pour la mise en fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions pour le lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions ne sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre », a-t-il ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir. Pour sa part le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a souligné que les bureaux de changes sont autorisés par la loi, par ailleurs, la gestion de leurs accréditations relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie». Une position complètement différente de celle de l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, qui n’avait pas cessé d'avancer les dates du lancement de ces bureaux de changes. Ce qui n’a pas été fait laissant la place ouverte au marché informel. Une situation qui arrange tout le monde comme l’affirmait l’ex-ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia. Un dinar plus stable Concernant la dégringolade qu’a connu le dinar algérien durant ces deux dernières années, le premier argentier du pays et le gouverneur de la Banque d’Algérie se sont montrés rassurants quant à une stabilité de la valeur de notre monnaie sur le marché. Ainsi, Hadji a souligné qu’il n y a pas de décision de dévaluation de dinar, mais il s’est déprécié suite à la fluctuation qui est intervenue entre le dollar américain et l’euro. Toutefois, il a précisé que le dinar est stable depuis plusieurs mois, et cela grâce à la stabilité des deux devises citées. Le même argument est avancé par Loukal qui a expliqué que la dépréciation qu’a connu le dinar est due à « la gestion des mécanismes de parité entre notre monnaies avec les monnaies des dix-sept pays avec lesquels nous démarchons ». Toutefois, il a signalé que « depuis juin dernier le dinars connaît une stabilité « et, l’on s’attend à une amélioration ». Répondant à une question sur une éventuelle utilisation de l’argent récolté dans le cadre de l’emprunt obligataire pour financer le déficit budgétaire, Loukal a fait de savoir que l’opération n’est pas encore achevée. De ce fait, il n’est pas utile de faire dans la spéculation, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a insisté sur le fait qu’il « est important que l’argent de l’épargne soit utilisé pour l’investissement » comme cela est prévu depuis 27 le début. Aussi, il ne « pense pas que l’argent de l’épargne soit destiné à autre chose» a-t-il expliqué. A signaler que le ministre des Finances a évité tout commentaire sur le projet de loi de Finance pour 2017, sous prétexte que le texte devait être étudié aujourd’hui par le conseil des ministres. En l'absence de la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB : Le e-paiement lancé en grande pompe (L’Expression) Près de 1,5 million d'Algériens détenteurs de la carte CIB auprès de 17 banques peuvent désormais faire des paiements en ligne, en attendant les 7 millions de clients de la poste. 9 Web marchands sont ouverts et ils touchent les secteurs des transports, assurances et téléphonie. C'est fait, le paiement électronique (e-paiement) est officiellement lancé en Algérie. Après des années de tergiversations, le rêve de millions d'Algériens de pouvoir faire des achats en ligne est devenue une réalité. C'est donc en grande pompe que l'Association des banques et établissements financiers (Abef) a effectué ce lancement, qui est un tournant dans le renouveau du système monétique algérien. La cérémonie a ainsi été rehaussée par la présence du ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, du ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal. Seul officiel qui manquait à l'appel, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Iman Houda Feraoun. L'absence énigmatique de la ministre pourtant directement concernée par l'évènement aura suscité toutes sortes de rumeurs et d'interrogations, notamment sur sa relation avec le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers qui marcherait sur ses plates-bandes. Néanmoins, les directeurs des grandes entreprises privées et publiques, à l'instar de Ooredoo, Djezzy, Mobilis, Air Algérie, la Cnas...ne se sont pas fait prier pour participer activement à ce rendezvous, d'une importance capitale pour l'avenir économique du pays. Le président de l'Abef, les ministres présents et le gouverneur de la Banque d'Algérie se sont relayés pour présenter avec fierté ce nouveau mode de paiement qui va bouleverser les habitudes des Algériens. Ils ont présenté ses bienfaits sur l'économie nationale et sur le quotidien des citoyens. 28 La liste des banques et entreprises certifiées Tout en se félicitant du travail accompli par leurs départements respectifs pour offrir aux citoyens un paiement électronique rapide et sécurisé, ils ont rappelé les trois objectifs principaux qui seront «la collecte rapide des ressources, le financement de l'économie et la bancarisation». Les désagréments qui seront évités aux citoyens ont aussi été mis en évidence. Ainsi, les Algériens pourront dès aujourd'hui effectuer des paiements sans se déplacer, 24h/24 et 7j/7, ou sans trimbaler de l'argent liquide avec eux. Seul bémol: pour le moment, ce paiement est limité aux détenteurs de cartes CIB de 17 banques (privées et publiques), à savoir la BNA, la BDL, la Badr, le CPA, la Cnep, la BEA, BNP Paribas, Société Générale algérienne, Trust Bank, Bank ABC, Hsbc, Natixis, FransaBank, Housing Bank, Al Baraka, Gulf Bank Algérie, Al Salam Bank. «Ils représentent 1,5 million de détenteurs de cartes CIB», a fait savoir le président de l'Abef, Boualem Djebar. Or, la poste, plus grand fournisseur de cartes CIB avec plus de sept millions de détenteurs n'est pas présente dans la liste des banques qui vont assurer à leur clientèle le e-paiement. «Ils ne sont pas encore prêts», a avoué le président de l'Abef. «Ils devraient bientôt l'être et offrir à leurs clients ce service», a t-il tenté de rassurer. Ce sont les mêmes assurances qu'a lancées le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers. Il a annoncé que les clients de la poste seront intégrés dans une seconde phase. Quand? Le mystère est là! Car, il faut le dire si la poste n'est pas encore présente dans la liste, ce e-paiment ne sera pas d'une grande efficacité pour les grands facturiers du fait que la majorité des foyers ont des comptes CCP (plus de 18 millions de comptes). Les mêmes protocoles de sécurité que Mastercard et Visa Autre petite gêne: la liste des entreprises qui offrent ce service qui est pour le moment limité à neuf opérateurs, tels les grands facturiers, ceux du secteur des transports ou des assurances. La liste des Web marchands certifiés est composée de Ooredoo, Djezzy, Mobilis, Algérie télécom, Air Algérie, Tassili Airlines, la Cnas, Amana Assurance et la Seaal. «Cette liste est appelée à s'élargir dans les prochains jours avec notamment l'Aadl, l'ADE et Sonelgaz», a précisé Mouatassem Boudiaf. il faudra attendre encore un peu pour que cela se généralise, notamment chez les commerçants qui devront acquérir les TPE (terminaux de paiement électronique), indispensables pour ce genre de transactions. Chose qui pourrait s'avérer difficile, au vu de l'investissement nécessaire, mais surtout de la mentalité de la «chkara» bien ancrée dans nos mœurs et qui ne permet aucune transparence dans la circulation de l'argent. Des canaux d'interactions au profit des porteurs et des commerçants, ainsi qu'à une campagne de sensibilisation à l'usage de la carte de paiement électronique vont être lancés pour tenter de changer les mentalités. Des spots publicitaires sont déjà prêts, tout comme le site Internet «W.W.W. bitakati.com» et le numéro vert: «3020». Ils sont disponibles 24h24 pour n'importe quel renseignement. Ils peuvent même vérifier si une transaction a été faite en cas de doute. L'expérience a été d'ailleurs tentée 29 en direct, tout comme le premier paiement en ligne effectué pour un billet d'avion en direction de Constantine par le ministre délégué chargé de l'Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers avec sa propre carte CIB. Ils ont ainsi pu prouver la rapidité de ce système, mais surtout sa sécurité qui passe par trois protocoles certifiés internationalement. Ce sont les mêmes que ceux utilisés par Mastercard et Visa! Les autorités ont donc mis les gros moyens sur ce point, les Algériens peuvent être rassurés. Reste maintenant à vulgariser la chose pour d'autres secteurs et ainsi habituer les consommateurs à mettre de côté le liquide. Dur, mais pas mission impossible...! L'Algérie participe à l'augmentation du capital d'une filiale de la BID (APS) Un décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à l'augmentation du capital de l'Institution islamique mondiale pour le développement du secteur privé a été adopté par le Conseil des ministres, réuni mardi sous la présidence du Président de la République Abdelaziz Bouteflika. Cette institution, qui est une filiale de la Banque islamique de développement (BID), œuvre au soutien du développement économique des pays membres à travers l'octroi de financements à des projets du secteur privé en accord avec les prescriptions de la Charia, précise un communiqué du Conseil des ministres. Ainsi, l'Algérie prendra part à cette opération pour un montant de 6,17 millions de dollars libérables par tranches étalées sur quatre (4) années, souligne le communiqué. L'Algérie est le 13ème actionnaire parmi les 53 Etats membres de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentation de son capital. Coopération Ouverture hier du Salon international de l’élevage et de l’agroéquipement : Fort intérêt des firmes américaines au développement de la filière lait (Horizons) 30 Invité à inaugurer le Salon international de l’élevage et de l’agroéquipement (Sima-Sipsa) qui se déroule au Palais des expositions jusqu’au 7 du mois en cours, l’ambassadrice des Etats-Unis, accréditée en Algérie, Mme Joan Polaschik, a affiché clairement l’intérêt des opérateurs économiques de venir investir en Algérie et de participer au développement de la filière lait en amont et en aval. En présence du président de Filaha Innove, le Dr Amine Bensemmane, organisateur de l’événement, et du secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), la diplomate a souligné que son pays est prêt à accompagner l’Algérie dans la concrétisation de son programme de diversification économique. « Nous voulons partager avec les Algériens notre savoir-faire et participer au développement de ce secteur à travers le transfert des technologies », a-t-elle dit avant d’informer que 22 entreprises américaines d’envergure internationale prennent part à ce Salon. Dans ce contexte, le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, a souligné que le projet de création d’une ferme laitière intégrée, fruit d’un partenariat entre le groupe algérien Lacheb et le consortium américain, témoigne de la performance de la coopération entre les opérateurs des deux pays. Selon Dirk Parkinson, partenaire et consultant auprès du consortium américain, il s’agit d’un projet intégré qui consiste à utiliser le modèle américain que ce soit dans le fonctionnement de la ferme ou dans la culture fourragère, céréalière et même de la pomme de terre. Ce projet devra être achevé d’ici à cinq ans avec l’objectif d’accroître la production à 250 millions de litre de lait/an. USLGE, l’une des plus grandes organisations américaine spécialisée dans l’élevage bovin, ambitionne elle aussi d’investir dans ce créneau. Pour mieux se frayer un chemin, une étude de marché a été effectuée avant même de venir participer à ce Salon, a souligné le représentant de cette organisation, le Dr Gerardo E. Quassdorff. « Nous sommes là pour proposer des solutions intelligentes afin de permettre à l’Algérie d’atteindre l’autosuffisance », a-t-il indiqué. La compagnie DuPont propose, quant à elle, des sciences innovantes en matière de fertilisants qui « permettent de nourrir le monde de façon durable et bio », a indiqué son manager. 31 Rencontre algéro-tunisienne sur le tourisme : Renforcer les partenariats publics-privés (El Moudjahid) Les professionnels du tourisme d’Algérie et de Tunisie se retrouveront les 17 et 18 novembre prochain à l’hôtel The Résidence de Tunis, à l’occasion des première rencontres B to B tourisme qu’organisera l’agence de communication et événementielle AH Conseils. Animant une conférence, Mme Amel Hantous, chef du projet, a précisé qu’il s’agit en fait, d’une initiative privée qui a pour objectif de concrétiser et de renforcer les partenariats public-privé, dans le secteur du tourisme. L’opération se déroulera en partenariat avec l’ONTT (l’Office national du tourisme tunisien), la CONECT International (Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie), la Fédération tunisienne des agences de voyages et de tourisme (FTAV), le Conseil international des femmes entrepreneurs (CIFE), le groupe Louati (algéro-tunisien) et plusieurs autres partenaires professionnels des deux pays, opérant dans le secteur. Opportunités d’échanges Cette première édition est intitulée « Coopération, expertise, opportunités d’investissement et de croisement d’intérêt » et s’adresse aux professionnels du tourisme tunisiens et algériens visant à les faire rencontrer et s’ouvrir à de nouvelles opportunités. Les participants algériens ciblés sont les investisseurs, actuels et futurs hôteliers, porteurs de projets touristiques d’envergure (complexes de loisirs, restaurants…), tour-opérateurs, agences de voyages, écoles et centres de formation spécialisés dans les services touristiques. Selon Amel Hantous, « le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur du tourisme, le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires et l’émergence du secteur privé, l’Algérie peut constituer une porte d’accès au marché d’un tourisme de qualité, une localisation attractive à la fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments historiques incomparables, la culture…). En Algérie, entre 800 et 1.400 projets touristiques potentiels Mme Hantous souligne également qu’à ces facteurs s’ajoute la volonté des autorités algériennes de développer le secteur touristique qui se matérialise par l’élaboration du « Schéma Directeur d’Aménagement Touristique » (SDAT) visant la construction de 800 à 1.400 projets touristiques durant la prochaine décennie. Pour ce qui est de la Tunisie, le pays a derrière lui plus de 50 ans d’expertise dans le tourisme, avec un savoir-faire reconnu et une maind’œuvre qualifiée constituant ainsi l’une des destinations principales du marché européen. En outre, forte de son potentiel, la Tunisie a pu réagir de manière positive à la crise du tourisme survenue après 2011. Cette réactivité, le pays la doit à ses voisins maghrébins, notamment algériens. 32 Développer le réseau professionnel commun Tenant compte de toutes ces données les organisateurs de ces rencontres B to B se sont donné comme objectif de faire fusionner les efforts des deux pays en vue de créer des synergies positives. « Aujourd’hui, en tant que professionnels des services à haute valeur ajoutée, nous ambitionnons d’être les catalyseurs des partenariats tunisoalgériens pour l’expansion touristique pérenne de l’un et le développement économique de l’autre », indique Mme Hantous. Plus de 100 entreprises et près de 500 décideurs sont attendus à ce rendez-vous, avec au programme plus de 500 rencontres, sachant également que des rendez-vous individuels sont préprogrammés à l’avance. Il est à noter que la plateforme de gestion de ces journées de rencontres de professionnels du tourisme permet de disposer d’une base de contacts qualifiés, ce qui est à même d’engendrer une multitude d’opportunités pour les participants afin de développer leur réseau professionnel. Plus de 1,2 million d’Algériens ont visité la Tunisie en 2016 Le représentant de l’Office national de tourisme tunisien, M. Bassam Ouartani, a indiqué à la même occasion que le nombre d’Algériens qui ont choisi la destination Tunisie jusqu’au 31 septembre 2016 est de 1,246 million, soit une augmentation de près de 15% par rapport à la même période de l’année dernière. Les Algériens, en dépit des attentats qui ont secoué la Tunisie et l'instabilité politique du pays, sont restés « les plus fidèles alliés et n’ont jamais failli à la Tunisie, même aux plus sombres moments », reconnaît M. Ouartani. Ce dernier prévoit d’ici à la fin de l’année que le nombre d’Algériens qui visiteront la Tunisie atteindra 1,6 million. Pour lui, la taxe de 30 dinars tunisiens, payable à la frontière, n’a pas influé sur le nombre de visiteurs, malgré le mécontentement des touristes, relayé par la presse des deux pays. Cette taxe, votée par l’Assemblée, avait été appliquée l’année dernière avant qu’elle ne soit gelée après de vives protestations des touristes algériens. Ce qui n’a pas empêché la Tunisie, boudée par les touristes européens en raison de l’insécurité qui régnait dans le pays, d’enregistrer « une performance remarquable » en 2015. Concernant les échanges commerciaux entre les deux pays, le président de la mission commerciale tunisienne en Algérie, M. Riadh Attia a indiqué que l’Algérie a importé pour plus de 500 millions d’euros de ce pays, et a exporté pour plus de 750 millions d’euros. Les exportations algériennes en Tunisie, précise le même responsable, se composent essentiellement des hydrocarbures et des produits dérivés. 33 Veille La Fondation Mo Ibrahim retrace l’évolution de la gouvernance dans 54 pays africains durant la dernière décennie (Algérie Eco) La gouvernance en Afrique s’est légèrement améliorée au cours de la dernière décennie, selon l’édition 2016 de l’indice sur la gouvernance en Afrique, publié le 3 octobre par la Fondation Mo Ibrahim. Le score moyen de l’ensemble du continent s’est amélioré d’un point depuis 2006, pour atteindre 50 points sur une échelle de 100, dans cet indice composite créé par le milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim (Photo) et dont le calcul s'appuie sur 95 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories: sécurité et respect de l’État de droit, participation et droits de l'Homme, développement économique durable et développement humain. Au cours de la dernière décennie, 37 pays, regroupant 70 % de la population du continent, ont enregistré une amélioration dans leur gouvernance globale. Sur les 37 pays ayant connu une amélioration depuis 2006, neuf ont enregistré une progression de plus de 5 points : la Côte d'Ivoire (13,1 points), le Togo (+9,7 points), le Zimbabwe (+9,7 points), le Libéria (+8,7 points), le Rwanda (+8,4 points), l’Ethiopie (+7,0 points), le Niger (+5,9 points), le Maroc (+5,7 points) et le Kenya (+5,1 points). 16 pays ont cependant enregistré une dégradation de leur gouvernance globale depuis 2006, dont trois ont enregistré des reculs de plus de 5 points: Libye (-18 points), Madagascar (-7,6 points) et l’Érythrée (-5,6 points). Alors que l'ensemble du continent a fait des progrès dans les catégories « participation et droits de l'Homme», «développement économique durable» et «développement humain», celle de la sécurité et du respect de l'Etat de droit a chuté dans 33 pays africains sur 54 au cours des dix dernières années, avec une chute particulièrement nette pour 15 d'entre eux. La Libye est le pays pour lequel cette dégradation a été la plus marquée (-18 points sur une échelle de 100). Cette baisse est, plus de deux fois, plus élevée qu'en République centrafricaine (-7,6), le deuxième pays où ce critère s'est le plus effondré. «L’amélioration de la gouvernance globale en Afrique au cours de la dernière décennie reflète une tendance positive dans une majorité de pays et pour plus des deux tiers des citoyens du continent. Comme le montre 34 notre indice, la détérioration observée en matière de sécurité et d’Etat de droit est le plus grand défi auquel le continent est aujourd’hui confronté», résume Mo Ibrahim. L’indicateur « Corruption et bureaucratie » a, d’autre part, connu une évolution inquiétante. 33 pays ont enregistré une dégradation dans ce chapitre depuis 2006 ! 43 pays – soit 87 % des citoyens africains – ont, par ailleurs, enregistré une progression dans la catégorie «Développement humain ». Dans ce chapitre, toutes les dimensions – enseignement, santé et protection sociale – ont connu des améliorations. L’ensemble des 54 pays ont ainsi enregistré une amélioration notable, en matière de réduction de la mortalité infantile. 35