dossier de presse

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dossier de presse
DOSSIER
DE
PRESSE
CALENDRIER VIA
DU JEUDI 13 AU DIMANCHE 23 MARS
MICRO MACRO – Exposition
CAFE EUROPA
MONS ALTERNATE GAMING
MARDI 18 MARS
19h – HAKANAÏ – Adrien M / Claire B
Gare numérique – JEUMONT
20h - CINEMATIQUE – Adrien M / Claire B
Théâtre Du Manège – MAUBEUGE
21h30 – NELLA TEMPESTA – Compagnie Motus
Espace Gérard Philipe – FEIGNIES
MERCREDI 19 MARS
14h – TABLE RONDE HEXA OUT NO.6
Gare numérique – JEUMONT
14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion
Gare Numérique – JEUMONT
20h30 – CINEMATIQUE – Adrien M / Claire B
Théâtre Du Manège - MAUBEUGE
19h – NELLA TEMPESTA – Compagnie Motus
Espace Gérard Philipe – FEIGNIES
22h – MEDUSES – Vincent Glowinski
La Luna – MAUBEUGE
JEUDI 20 MARS
14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion
Gare Numérique – JEUMONT
19h – HAKANAÏ – Adrien M / Claire B
Gare numérique - JEUMONT
19h – TRIESTE – Marie Brassard
La Luna – MAUBEUGE
20h30 – MEDUSES– Vincent Glowinski
La Luna – MAUBEUGE
22h – LA SOLIDITE DES CHOSES – Gérald Kurdian
Maison Folie - MAUBEUGE
22h>Minuit – SOCIAL GAMING
Mons et Maubeuge
VENDREDI 21 MARS
14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion
Gare Numérique – JEUMONT
19h – LINK HUMAN ROBOT – Emmanuelle Grangier
Gare numérique – JEUMONT
20h – HORS-CHAMP – Michèle Noiret
Théâtre Le Manège – MONS
20h30 – TRIESTE – Marie Brassard
La Luna – MAUBEUGE
22h> minuit – SOCIAL GAMING
Mons et Maubeuge
23h – SATORI – Félicie d’Estienne d’Orves / Etienne Jaumet
Théâtre du Manège – MAUBEUGE
DIMANCHE 23 MARS
16h – HORS-CHAMP – Michèle Noiret
Théâtre Le Manège – MONS
22h> Minuit – SOCIAL GAMING
Mons
EXPOSITION > du 13 au 23 mars – Espace Sculfort (Maubeuge)
MICROMACRO
Vernissage
Jeudi 13 à 19h
Ven 14 et Lun 17 :
9h>12h et 14h>18h
Sam 15 et Sam 22 :
10h>12h et 14h>18h
Mar 18, Mer 19, Jeu
20 et Ven 21 :
9h>12h et
14h>minuit
Dim 16 et Dim 23 :
14h>18h
Tarif 3€ (gratuit
pour les moins de 10
ans accompagnés
d’un adulte hors
groupes scolaires)
L’infini n’a de cesse de nous fasciner, qu’il soit petit ou grand. Ses représentations
comme ses perceptions ont été bouleversées par la révolution numérique. Les données
d’aujourd’hui sont reproductibles à l’infini, la miniaturisation des processeurs accélère
en permanence nos capacités et chamboule notre appréhension de l’infini en remettant
perpétuellement en jeu les échelles. D’infimes micro-processeurs donnent accès à un
champ de données en croissance perpétuelle et le web génère de nouveaux infinis. Les
progrès scientifiques, en accélération comme toute la société, bénéficient des effets de
la circulation instantanée des données ; en une fraction de seconde le tour de la planète
est effectué. On s’est tous habitué à se promener sur des vues satellites et à parcourir
l’infini en quelques clics en attendant la conquête du reste de l’univers.
L’exposition Micro Macro s’intéresse à ces phénomènes contemporains, au travers d’un
parcours d’installations d’artistes internationaux.
ANTI VJ | 3DESTRUCT
PHILIPPE DECOUFLÉ | HEXABOITE, MEUBLES
OPTIQUES, LA GROSSE TÊTE, KRONOFOTO
HEATHER DEWEYHAGBORG | STRANGER VISIONS
IKEUCHI HIROTO | DESK TURNED
DIORAMA
TOM KOK & BRITT HATZIUS | MICRO EVENTS
ALAIN
JOSSEAU | AL-AMIN, AL-THANIYAH DISTRICT (COLLATERAL MURDER)
COORDONNEES : 33° 18’48.524’’ N, 4°30’43.17’’ E
RYOICHI
KUROKAWA | OSCILLATING CONTINUUM
CHARLOTTE LÉOUZON |
MICRO MACRO (UNE SÉLECTION DE FILMS)
BRENNA MURPHY |
SOLAR HELIX, CEREMONIAL CHAMBER
CARSTEN NICOLAI | AOYAMA
SPACES
TERREFORM ONE | BIO CITY MAP OF 11 BILLION
BERND
OPPL | FLOCK, DELAY ROOM
BORIS PETROVSKY | DAS
VERGERÄT
ANNE ROQUIGNY | 111oOzOo111
CANDAS SISMAN |
MAKROMIKRO, CYCL
KRIS VERDONCK | MONSTER
ADRIEN M / CLAIRE B (F)
Hakanaï
PERFORMANCE DANSE ARTS NUMÉRIQUES
Mar 18 mars - 19h
Jeu 20 mars - 19h
Gare Numérique
Jeumont (F)
Durée : 45 min
Tournée :
26/03
Théâtre de Roanne
04/04 & 05/04
Festival Facto,
Lunéville
11/04
Pessac-en-scènes
16/05
La Côte-St-André
Hakanaï est une performance chorégraphique pour une danseuse évoluant dans
un cube d’images mises en mouvement en temps réel par un interprète
numérique.
Un cube de tulle blanc constitue l’espace de cette performance. Un dispositif de
quatre vidéos synchronisées projette sur les tulles un univers graphique en
constante évolution, généré en temps réel et interprété par un artiste à la
manière d’une «partition numérique». Le corps d’une danseuse entre en
dialogue avec ces images en mouvement, formes simples et abstraites en noir et
blanc.
A l’issue de la performance, l’installation numérique est ouverte aux
spectateurs.
www.am-cb.net
ADRIEN M / CLAIRE B (F)
Cinématique
DANSE JONGLAGE ARTS NUMÉRIQUES
Mar 18 mars – 20h
Mer 19 mars – 20h30
Théâtre du Manège
Maubeuge (F)
Durée : 1h15
Une invitation au voyage, à la rêverie, au jeu, où la part de rêve que chacun porte
en soi depuis l'enfance ressurgit et vient bousculer les principes rationnels qui
guident nos existences modernes. Un radeau à l’assaut des flots et commence
alors le voyage, traversée des matières virtuelles comme autant de paysages.
Lignes, points, lettres, objets numériques projetés sur des surfaces planes, tissent
des espaces poétiques qui épousent les corps et le geste. L’imaginaire transforme
l’opaque et l’aplat, pour révéler par la transparence et le mouvement la liberté, le
désir et l’infini que chacun porte en soi.
COMPAGNIE MOTUS (I)
Nella Tempesta
THEATRE
Mar 18 mars – 21h30
Mer 19 mars - 19h
Espace Gérard
Philipe - Feignies (F)
Durée : 1h20
Tournée 2014 :
11-15 mars - Parc de
la Villette, Paris
25 mars Hippodrome, Douai
27-28 mars - Le
Vooruit, Gent (B)
9 avril - Teatro Diego
Fabbri, Forlì
11 avril - Teatro al
Parco, Parma
Transformer l’indignation en action. Un espace jonché de débris et de divers
matériaux, légers et éco-compatibles : c’est là que les interprètes de Nella
Tempesta participent, au fur et à mesure de la représentation, à la transformation du
plateau. C’est là que Daniela Nicolò et Enrico Casagrande interrogent les questions de
la crise, du changement, du désordre, de l’utopie, en se laissant inspirer par La
Tempête de William Shakespeare et celle écrite par Aimé Césaire.
La compagnie italienne Motus télescope formes, genres et points de vue dans des
spectacles hybrides en prise sur l’actualité. Volontiers critique et engagée, cette
troupe de comédiens puissants et généreux en appelle à la transformation de
l’indignation en action. Tempête économique, tempête sociale, tempête
intergénérationnelle, tempête citoyenne… Nella Tempesta déploie toutes sortes de
champs d’investigation pour se poser en agent de résistance à la déshumanisation.
Chaque spectateur de Nella Tempesta pourra apporter une couverture qui sera
donnée par la suite à une association pour personnes démunies.
www.motusonline.com
TEMPORARY DISTORTION (USA)
My voice has an echo in it
PERFORMANCE
Mer 19 mars –
à partir de 16h
Jeu 20 mars et
Ven 21 mars –
à partir de 14h
Gare Numérique –
JEUMONT
Durée :
6 h en continu
La compagnie New – Yorkaise Temporary Distortion nous propose cette nouvelle
performance sonore et visuelle « My voice has an echo in it ». Elle représente
un immense couloir, une sorte de boite insonorisée, autour de laquelle 24
casques donc 24 spectateurs assistent à un concert en live. Texte, musique et
vidéo, le public observe au travers de miroirs bidirectionnels. Tandis que
l'assistance peut voir à l'intérieur de la boîte, les interprètes voient seulement
leurs reflets dans le miroir. Tous les bruits créés par les interprètes sont d'abord
capturés, traités, et stockés par un ordinateur avant d'être joué en retour pour
les auditeurs produisant de ce fait un écho.
Construction de la boîte : réalisée à Jeumont par les Compagnons du Devoir
www.temporarydistortion.com
VINCENT GLOWINSKI &
JEAN-FRANCOIS ROVERSI (B)
Méduses / Dispositif Human Brush
DANSE
Mer 19 mars - 22h
Jeu 20 mars - 20h30
La Luna Maubeuge(F)
Durée: 1h
Tournée 2014 :
Mercredi 26 et jeudi
27 février au
Theaterzaal –
Podium de Gand à
20h
Jeudi 13 mars à
Dilbeek (près de
Bruxelles) à 20h
Depuis 2008, le «graffiste» artiste Vincent Glowinski (alias Bonom) travaille avec
l’artiste des médias Jean-François Roversi à un équivalent sur scène de ses
fresques de rue. Dans Méduses, les danseurs-dessinateurs marchent dans la
semi-obscurité sur une surface sombre. Ils sont entièrement peints en blanc et
faiblement éclairés par une lumière fluorescente. Peu à peu une forme apparaît.
Human Brush est un affichage vidéo pour le suivi graphique et le marquage de
mouvement. Un appareil installé verticalement au-dessus de la scène capte des
mouvements de l’interprète. Les images sont traitées en temps réel, recouvertes
et rétro-projetées sur l’écran principal sur scène.
Spectacle créé sous le regard artistique de WIM VANDEKEYBUS
www.vincentglowinski.com
MARIE BRASSARD (CA)
Trieste
THEATRE PERFORMANCE MUSIQUE
Jeu 20 mars – 19h
Ven 21 mars – 20h30
La Luna Maubeuge(F)
Durée : 1h10
La première fois que Marie Brassard a voulu aller à Trieste, petite ville italienne
sise au bord de la mer Adriatique, on l’en a dissuadée. Elle s’est obstinée et son
séjour là-bas lui a inspiré Trieste, mystérieux spectacle solo racontant l’âme de
cette cité bercée par une aura artistique.
Trieste, ville de lettres, port d’attache des Rainer Maria Rilke, Stendhal ou James
Joyce. C’est surtout une ville complexe à la temporalité incertaine. Une ville
palimpseste sur mesure pour l’inclassable Marie Brassard.
Son nouveau solo qui allie théâtre, performance et musique est traversé par la
bora, ce vent puissant qui souffle si fort sur Trieste qu’il peut troubler les esprits.
Il est surtout habité par toutes ces plumes, italiennes et étrangères, qui ont
donné son âme à la ville.
www.infrarouge.org
GERALD KURDIAN (F)
La solidité des choses
PERFORMANCE / MUSIQUE
Jeudi 20 mars -22h
Maison Folie
Maubeuge (F)
Durée : 1h
(Résidence de création
au Manège de
Maubeuge en février
2014)
Depuis la sortie d'un premier disque sous le nom de This is the hello monster !,
Gérald Kurdian développe un travail de performances musicales singulier dont
les principaux enjeux sont la remise en question de nos multiples rapports au
spectacle et le partage de sa fabrique. S'exerçant le plus souvent sur scène, il
tente néanmoins d'en ouvrir les limites en considérant la musique pop et le
monde alentour comme autant d'outils critiques. Inventeur d'univers et
laborantin lo-fi, il utilise également son passé de radiophoniste pour repenser
ses modes de composition et invite volontiers le réel dans le spectre sonore de
ses chansons.
Il souhaite aujourd'hui se confronter de nouveau à l'épreuve de l'album, dans
le même mouvement, se donner l'occasion d'un questionnement sur son
rapport au concert et ce dans le cadre d'un projet, La Solidité des Choses.
http://geraldkurdian.com
EMMANUELLE GRANGIER (F)
Link Human Robot
DANSE
Ven 21 mars – 19H
Gare numérique
Jeumont (F)
Durée : 1h
Ce projet est porté par
Emmanuelle Grangier,
en partenariat avec
Arnaud Revel
(chercheur en
robotique) et Christine
Niclas(danseuse/choré
graphe). (Résidence de
création au Manège de
Maubeuge et à la gare
numérique en
décembre 2013)
La notion de machine a souvent été mobilisée par la littérature et le cinéma pour
servir de miroir à l’humain.
Mais imiter c’est aussi entrer en résonance, interagir. Une machine autopoétique
engendre et spécifie continuellement sa propre organisation parce qu’elle est
continuellement soumise à des perturbations externes. Un labo, un ring, des
langages, deux corps, mécanique et organique, construisent des topologies
éphémères, tangibles et virtuelles. Entre écriture et improvisation, entre la ligne et
le réseau, ils éprouvent et ajustent continuellement leur distance à l’autre jusqu’à
trouver celle qui laisse les corps autonomes et qui permettra peut-être
l’émergence d’une nouvelle forme d’altérité.
Link Human Robot est une performance chorégraphique pour une danseuse et un
robot.
www.emmanuellegrangier.com
SOCIAL GAMING - MAUBEUGE
PERFORMANCE INTERACTIVE
Jeu 20 mars & Ven
21 mars
22h>Minuit
MAUBEUGE
Inscriptions à partir
du 1er mars sur :
http://thesocialgami
ng.eu
A travers le SOCIAL GAMING, il s’agit de provoquer, par le jeu, l’interaction
sociale, la rencontre, par opposition avec les jeux vidéo auxquels on joue seul.
Transposé à l’échelle de la ville, il a pour vocation de nouer des rencontres
entre inconnus, dans le monde réel. En association avec la fondation Mons2015,
le pôle numérique du Manège Maubeuge vous propose un parcours urbain
insolite et ludique de jeux créés à l’occasion lors d’un workshop de deux
semaines en lien avec des entreprises montoises du jeu vidéo et des étudiants
issus des filières graphiques et audiovisuelles de la région.
Quittez votre canapé et partez à la (re)découverte de la ville et de ses habitants,
ou quand la ville devient le réceptacle d’un jeu grandeur nature.
MICHELE NOIRET / PATRIC JEAN (B)
Hors-champ
Long-métrage scénique : une danse cinéma pour cinq danseurs et un caméraman
Ven 21 mars – 20h
Dim 23 mars – 16h
Théâtre le Manège –
MONS (B)
Durée : 1h25
Tournée 2014 :
30 et 31 janvier au
Théâtre de Liège
En octobre à
Charleroi/Danses
En septembre au
Centre des arts
d’Enghien-les-Bains
Dans cette pièce, créée en avril 2013 au Théâtre National à Bruxelles et en mai 2013 au
Théâtre National de Chaillot à Paris, Michèle Noiret poursuit sa recherche sur
l’imbrication de l’image filmée dans la chorégraphie et approfondit les liens entre
spectacle vivant et cinéma, deux arts différents mais complémentaires.
Sur le plateau de Hors-champ, cinq danseurs évoluent, filmés en permanence par un
caméraman. Entre réalité et fiction, entre rêve et éveil, nous suivons leurs parcours à
mesure qu’ils se perdent, se croisent et se confondent. Le film se construit sous nos
yeux, dans une réalité virtuelle qui nous fait perdre tous repères, notre monde en
devenant alors hallucinant, voire hallucinatoire.
Hors-Champ, c’est l’histoire d’un couple invité à dîner dans la villa de Lise, dans une
banlieue huppée. À peine sont-ils installés au salon, que le majordome et l’invité se
reconnaissent. Le dîner n’aura jamais lieu… S’installe alors un parfum de mystère,
d’angoisse, de violence. Des images brutales qui vous précipitent au cœur d’un drame
dont on ne saura jamais s’il relève d’une réalité vécue, d’un tournage
cinématographique ou d’un cauchemar.
« Je voulais aller plus loin encore dans ce travail, explique Michèle Noiret. L'idée est de
réinventer une écriture, un langage qui inclut les deux univers. Ce n'est pas toujours
chose aisée car les codes du cinéma sont très différents de ceux de la scène. Mais l'image
permet d'enrichir énormément la création, surtout quand celle-ci utilise peu de mots. Elle
élargit le plateau, transforme les perspectives, révèle les émotions. »
« Hors-Champ (...) est un spectacle étrange, souvent troublant et déroutant. Un univers
angoissant auquel les cinq danseurs donnent corps magnifiquement. » [Jean-Marie
Wynants - Le Soir - 24 avril 2013]
www.michele-noiret.be
FELICIE DESTIENNE D’ORVES /
ETIENNE JAUMET (F)
Satori
PERFORMANCE
Ven 21 mars – 23h
Théâtre du Manège
Maubeuge (F)
Tournée 2014 :
Le 28 mars à St
Brieuc
Fin Mai à Montréal
dans le cadre du
Mutek
Issu de la théorie zen japonaise, le satori désigne une expérience transitoire qui
se prolonge une fois atteint dans un nouvel état de compréhension du réel.
Décrit par R. Barthes comme une suspension de la pensée asservie au langage,
une sorte d’a-langage se situant uniquement au plan d’une sensation, le satori
peut être vu comme un vacillement du quotidien qu’il nomme incident - où
quelque chose survient, apparaît.
Le thème du satori abordé par Etienne Jaumet dans son dernier EP, paru en
novembre 2011, rencontre les préoccupations de Félicie d’Estienne d’Orves qui
vient de réaliser une sculpture et performance visuelle pour une diffusion du
morceau de Iannis Xenakis, La légende d’Éer, abordant le thème de la mort et de
la réincarnation.
Les deux artistes se suivent depuis plusieurs années dans l’idée de collaborer
autour d’un même intérêt pour des réalisations d’art total qui lient l’écriture de
la musique et de la lumière. Leurs créations se rejoignent autour d’univers qui
architecturent des espaces sonores et visuels par l’abstraction et l’immersion du
corps dans des installations et concerts : Etienne par ses sonorités « étendues »
de synthétiseurs analogiques, et Félicie par une spatialisation cinématique de la
lumière vidéo et de lasers.
Le projet Satori aborde l’idée d’un basculement de perception du réel. La
sculpture mise en scène est conçue comme une interface de transition, une
frontière perméable entre deux réalités.
CAFÉ EUROPA
Dates et heures : du
13 au 23 mars 2014
de 10h à 20h
Fermé
exceptionnellement
le dimanche 16 mars
2014
Fondation Mons
2015 (rue de Nimy,
106 – 7000 Mons)
Héritage de l’industrialisation du 19e siècle et de la structuration du mouvement
ouvrier, le café est un lieu de rencontre et de partage. Lancée dans la cadre de
Mons 2015, capitale européenne de la culture, l’opération Café Europa a pour
but de restaurer cet endroit emblématique de l’identité collective.
Modulable, déplaçable et déployé dans Mons, sa région et différentes villes
européennes, le Café Europa allie geste architectural et nouvelles technologies,
faisant le pari d’utiliser les outils d’aujourd’hui comme vecteur de contact social,
de mixité, d’humanité non virtuelle.
Chaque café sera pensé comme un concept unique et comportera plusieurs
espaces de vie : espaces de démonstration, d'exposition, de formation et
d'échanges. Imaginez un lieu dans lequel vous pourriez suivre un cours de cuisine
dispensé depuis l’Italie, découvrir en direct la prestation de musiciens
autrichiens, participer à un cours d’espagnol par vidéoconférence. Un lieu qui
nourrisse l’Europe grâce à ses échanges culturels. Bref, un café de l’Europe.
COUPOLE NUMÉRIQUE
Programme détaillé :
en ligne à partir de
fin janvier sur
www.mons2015.eu
La Coupole Numérique, organisation exceptionnelle élaborée à l’approche de
Mons 2015, rassemble plus d'une vingtaine de structures locales non
marchandes, actives dans le numérique, autour de la culture. Parmi elles, entre
autres, le Mundaneum, le PASS, Numédiart (UMons), Transcultures,
Technocité et Arts2.
Réservations :
auprès des
différentes
structures via leur
site internet
Basé sur l'idée qu'on est plus fort et plus créatif à plusieurs, ce rassemblement
a pour vocation de soutenir une réelle synergie culturelle et technologique qui
se met en place à Mons. Ces structures se réunissent tous les mois pour
coordonner leurs projets et créer des interactions entre elles, l'objectif étant
que les énergies fédérées perdurent au-delà de 2015.
A l’occasion du Festival VIA, une série de rencontres, ateliers et projets seront
organisés aux quatre coins de la ville.
MONS ALTERNATE GAMINGS
JUMP KID
Dates : du 13 au 23
mars 2014
L’idée de ce projet était de faire découvrir la dimension pédagogique des
nouvelles technologies aux jeunes montois. Comment ? En les invitant à
fabriquer leur propre jeu vidéo : Jump Kid. Encadré par la start-up Atomic Turtle
Studio, 75 jeunes issus de cinq établissements secondaires de la région ont
travaillé sur le scénario, le graphisme et le son de ce jeu vidéo urbain.
Partant de l’histoire de la construction de la collégiale Sainte-Waudru et, plus
précisément, de son clocher - qui aurait dû être l’un des plus hauts d’Europe
mais qui n’a jamais été achevé - ils ont inventé un parcours à travers la ville et
son histoire, fait d’énigmes et d’étonnements.
Le principe est simple : à partir de votre smartphone, de votre tablette,
téléchargez une application gratuite sur internet et découvrez Mons sous un
nouvel angle grâce à ce jeu vidéo en « réalité alternée » (Aternate Reality
Game). Jump Kid se déroule en effet aussi bien dans le virtuel que dans le réel
puisque, pour progresser, le joueur doit parfois laisser de côté son écran pour se
mettre physiquement à la recherche d’indices dans la ville. Il décloisonne donc
le jeu vidéo traditionnel en l’ouvrant sur le monde réel.
Lancé officiellement le 8 mai 2013 et conçu dans le cadre scolaire, Jump Kid sera
mis à disposition du grand public au cours du Festival VIA.
CITY LIGHTS ORCHESTRA
Dates et heures : les
20 et 21 mars 2014
dès 19h
La nuit, chaque ordinateur connecté éclaire les fenêtres de la ville. Les écrans
clignent, pulsent, battent, s’allument et puis s’éteignent. Dans la rue, les
smartphones font de même. City Lights Orchestra invite les riverains à prendre
part à cette symphonie visuelle.
Quiconque possédant une connexion internet peut se joindre à ce mapping
low cost en surfant sur un site web spécifique qui contient la partition de la
symphonie et le mécanisme de synchronisation. En affichant la page en plein
écran et en éteignant la lumière de la pièce où elle se trouve, chaque
personne illumine murs et plafond, participant de ce fait à la création de cette
prestation visuelle.
La symphonie est ouverte dans le temps car elle est écrite à travers un
algorithme génératif qui crée de nouveaux mouvements et formes à l'infini. En
créant cette composition, Antoine Schmitt souhaite traiter des notions
d'individualité et de globalité, de complexité et d'organisation ainsi que
d'ordre et de chaos. Elle renvoie à la ville comme addition d’existences
individuelles mais aussi comme organisme global ayant sa propre vie et sa
propre raison d'être.
Après le Cap, Turin ou encore Saint-Denis (France), c’est donc au tour de Mons
de vibrer au rythme de cet orchestre numérique.
BATTLE KART
Dates et heures : les
20 et 22 mars 2014
de 14h à 22h et le 21
mars 2014 de 14h à
19h
Maison Folie –
Espace des Possibles
(rue des Arbalestriers
8 – 7000 Mons)
Battle Kart, c’est une nouvelle forme de divertissement, un karting indoor
révolutionnaire amélioré par le principe de réalité augmentée. Il place
l’utilisateur dans un univers de 3000 m² mélangeant éléments réels et virtuels.
Les pilotes sont alors immergés dans un environnement similaire à ceux de
célèbres jeux comme Mario Kart (Nintendo™) ou Crash Team Racing
(Playstation™).
Le projet Battle Kart est issu d'une jeune start-up créative montoise. Son projet
convainquant, aujourd'hui soutenu par la Fondation Mons 2015, a fédéré autour
d'elle de nombreux décideurs. N'avez-vous jamais fait le rêve de pénétrer l'écran
de votre console de jeu ? Battle Kart le réalise.
SOCIAL GAMING – MONS
Dates et heures : du
20 au 23 mars 2014 –
de 22h à minuit
L’Alhambra (rue du
Miroir 4 – 7000 MONS)
L’idée centrale du projet Social Gaming a été expérimentée à Mons, en Mars
2012, à l’occasion de l’édition précédente du Festival International VIA. Il s’agit
de provoquer, par le jeu, l’interaction sociale, la rencontre ; par opposition avec
les jeux vidéo auxquels on joue seul. Transposé à l’échelle de la ville, il a pour
vocation de nouer des rencontres entre inconnus, dans le monde réel.
Le Social Gaming ne s’adresse pas qu’aux joueurs confirmés. Sa technologie,
basée sur la kinect 3D, permet de s’affranchir de manette ou de clavier. Tout un
chacun peut donc tester les jeux, en se servant de son corps comme d’une
manette. Il est donc multiculturel et intergénérationnel.
Ces jeux sont l’occasion de (re)découvrir sa ville à travers un parcours et d’y
rencontrer de nouvelles personnes, avec qui partager un moment festif. Ils sont
nourris par la richesse historique du patrimoine local, car conçus sur place avec
les partenaires locaux.
TEXTOPOLIS
Dates et heures : les
20 et 21 mars 2014 dès
19h
Grand-Place de Mons
Textopolis propose au public de construire, en direct, une structure de mots et
d'images. Les visiteurs sont invités à envoyer des SMS et des photographies à un
numéro précis. L'accumulation des participations est ensuite projetée sur la
façade d’un bâtiment, formant une construction cohérente dont les plans
suivent un dessin figuratif.
Des groupes se créent autour de la projection et au cœur d’un espace public qui
devient une sorte de foyer où les conversations écrites et verbales vont bon
train.
Textopolis est donc un ouvrage rendu possible par la somme des efforts de
chacun et garant de la mémoire collective puisqu'il a retenu chacune des
contributions individuelles.
STANDING WAVE
Dates et heures : du
13 au 23 mars 2014 de
19h à 22h
Maison Folie (rue des
Arbalestriers 8 – 7000
MONS)
Depuis 2010, les artistes Annica Cuppetelli et Cristobal Mendoza travaillent sur
une véritable structure nerveuse interactive. Pour Standing Wave, ils s’associent
avec le musicien Peter Segerstrom pour une immersion audiovisuelle.
Au mur, des lignes de lumière sont projetées sur des surfaces en relief et
s’étirent en ondes fluides et élastiques en fonction de vos mouvements. Jouez
avec la matière, l’espace et le mouvement, anéantissez la frontière entre réel et
virtuel, découvrez l’art interactif comme art d’interférence.
Le titre Standing Wave fait référence à la forme de l'installation mais aussi au
phénomène physique du même nom. Elle rend également hommage à l'œuvre
éponyme de Naum Gabo.
TROPIQUE
Dates et heures : du
13 au 23 mars 2014 de
19h à 22h
Maison Folie (rue des
Arbalestriers, 8 – 7000
MONS)
L’installation environnementale Tropique d’Étienne Rey est le fruit d’une
résidence de plusieurs mois avec Laurent Perrinet, chercheur en neurosciences,
et le Laboratoire français de physique de la matière condensée. Cette oeuvre
multimédia suggère une immersion du public dans un espace intrigant, plongé
dans la lumière, perturbant ainsi notre relation à l’espace et à la physique.
Un espace vide de matière, qui se densifie en ondes sonores et lumineuses,
activées et modulées par la présence et l’activité humaine. Les visiteurs sont
entourés d’une aura lumineuse et sonore qui fluctue en fonction des
mouvements et de la proximité des corps.
SOIRÉE KIKK
Date et heure : le 21
mars dès 20h
L’Alhambra (rue du
Miroir 4 – 7000 MONS)
Événement international majeur sur le terrain du numérique, du design et de
l’innovation, le KIKK (Festival) vous propose une soirée au croisement entre
musique, image et digital. Cette soirée éclectique et électrique aura lieu à
l’Alhambra, la nouvelle salle de concert ressuscitée par Mons 2015. Au
programme : installations interactives, performances numériques, concerts
automatiques et électroniques.
Situé à deux pa(vé)s de la Grand-Place de Mons, l’Alhambra, lieu mythique de la
vie nocturne montoise, a rouvert ses portes depuis fin janvier 2014. Retrouvez la
programmation (pop-rock-électro) complète de cette salle habillée par Vincent
Glowinski (aka BONOM), l’un des plus grands street-artistes belges.
www.alhambramons.com
TABLE RONDE HEXA OUT NO6
CONVERGENCE D'ÉCHELLES
Mercredi 19 mars
14h > 16h30
Auditorium
Gare Numérique
JEUMONT
HEXA_OUT est une activité de diffusion de Hexagram | CIAM qui vise, par la
discussion et les échanges entre chercheurs en arts médiatiques et
technologiques, à stimuler les transferts de méthodologies et de
connaissances. Pour le public qui y est convié, c’est l’occasion de prendre le
pouls de la recherche-création issue du centre
En collaboration avec la gare numérique et en lien avec la thématique du
festival VIA 2014 (Micro-Macro), cette 6e édition de HEXA_OUT se penche sur
la convergence d’échelles : une musique visuelle, une cinédanse de particules,
un micro tissage architectural ou une pratique de l’écodesign. Deux membres
de Hexagram | CIAM y présenteront leurs recherches.
www.hexagramciam.org
REPERES BIOGRAPHIQUES
ADRIEN M / CLAIRE B (F)
La compagnie Adrien M / Claire B travaille dans le
champ des arts numériques et des arts vivants depuis
2004. Elle crée des formes allant du spectacle aux
expositions associant le réel et le virtuel, avec comme
spécificité le développement sur-mesure de ses
propres outils informatiques. Elle met l’humain et le
corps au centre des enjeux technologiques et
artistiques, utilisant les outils d’aujourd’hui au service
d’une poésie atemporelle, construisant et utilisant un
langage visuel basé sur le jeu et le plaisir comme
support d’imaginaire. Son projet artistique est
actuellement porté par Adrien Mondot et Claire
Bardainne.
La compagnie est installée sur la Presqu’île de Lyon où
elle occupe un atelier de recherche et de création.
Un premier travail autour du jonglage permet de
réaliser en 2003 une petite forme, Fausses Notes et
Chutes de Balles. Ce duo minimaliste pour un jongleur
et un accordéoniste est une forme légère et tout
terrain. Permettant de s’affranchir de nombreuses
contraintes de “la scène”, elle offre à la compagnie la
possibilité d’être présente dans l’espace public, dans
le cadre de festivals de rue, de nuits blanches, sur des
places de marché ou dans des soirées incongrues...
Convergence 1.0, créé en 2005, représente l’acte de
naissance de la compagnie Adrien M qui affirme alors
ses axes de recherche : les arts vivants et les arts
numériques. Ce spectacle s’impose comme le
manifeste de la démarche pluridisciplinaire de la
compagnie car il est né, non pas de l’idée de mêler
jonglage et informatique, mais plutôt avec l’envie de
mettre ces matières ancrées profondément dans
l’univers d’Adrien Mondot au service d’une création.
S’inscrivant dans la continuité des recherches liant
informatique et jonglage initiées avec le spectacle
Convergence 1.0, reTime est une pièce courte qui vise
à explorer de nouvelles matières visuelles. Dans cette
volonté de croisement des disciplines et
d’expérimentations numériques, la compagnie met en
place des «laboratoires». Les modalités et les
intervenants sont variables mais le but est toujours
identique : donner un cadre de travail et de recherche
basé sur la rencontre artistique et rendre possible
l’exploration de matières hybrides. Cinématique,
spectacle créé en janvier 2010, exploration abstraite
autour du mouvement, est dans la lignée de ces
recherches, à la croisée entre la danse, le jonglage et
le motion-design. Associée durant 3 saisons (20052008) au Manège de Reims, scène nationale, la
compagnie a entamé depuis 2009 et jusqu’à fin 2011
un nouveau parcours avec l’Hexagone, scène
nationale de Meylan. Au croisement des arts du
cirque et des arts numériques, la recherche d’Adrien
Mondot se situe aussi en lien avec l’atelier «Artssciences» développé par la structure culturelle et le
CEA.
En 2011, la compagnie devient Adrien M / Claire B et
les créations sont désormais composées à quatre
mains
avec
Claire
Bardainne,
dans
une
complémentarité entre mouvement et graphisme,
conception informatique et construction de l’espace,
approche intuitive et écriture dramaturgique, toujours
orientées par la recherche d'un numérique vivant.
Aller au-delà de l’espace du plateau et à la
temporalité de la représentation est notamment un
des axes forts de la transformation de la Compagnie.
Avec l'exposition XYZT, Les paysages abstraits, c'est
une expérience plastique sensible mettant en jeu le
corps du visiteur qui est proposée, se plaçant ainsi sur
un territoire à la frontière entre arts plastiques et arts
vivants. Ils co-signent en décembre 2011 la création
de la conférence-spectacle Un point c’est tout à
l’Hexagone SN de Meylan, où les fondations concrètes
de la recherche globale affleurent, matières premières
irréductibles qui ont pour la compagnie aujourd’hui
valeur de manifeste.
COMPAGNIE MOTUS (I)
Les metteurs en scène Enrico Casagrande et Daniela
Nicolò fondent la compagnie Motus en 1991, à Rimini,
en Italie. Issus du théâtre universitaire, Enrico
Casagrande et Daniela Nicolò font leurs armes à la
faculté de sociologie et d’économie, très influencés
alors par le Living Theatre.
Conçu comme un véritable laboratoire de travail,
ouvert aux collaborations artistiques les plus diverses,
Motus recherche l’interaction créative entre les
différentes formes d’expression. Depuis des années, la
compagnie crée des spectacles théâtraux, des
performances et des installations, dirige des
workshops, participe à des festivals interdisciplinaires,
et organise des débats autour de leurs créations.
L’esthétique raffinée et élaborée de Motus est le fruit
d’une longue maturation et le reflet des changements
qui traversent nos sociétés, basés sur l’observation
sociale toujours vue au travers du prisme de la
littérature: « une esthétique, reflet de la
fragmentation du contemporain ».
Avec les productions Occhio Belva (1994), Catrame
(1996), O.F. ovvero Orlando Furioso (1998), Orpheus
Glance (2000), le théâtre expérimental de Motus
acquiert une notoriété nationale en Italie.
Avec la vidéo Orlando Furioso, inspirée du spectacle
du même nom, Motus obtient le prix pour la meilleure
production du Festival TTV de Riccione, en 1999. Cette
même année, la compagnie reçoit le Prix Ubu, délivré
par un jury composé de soixante-trois critiques de
théâtre italiens, pour « la cohérence têtue et la
créativité d’une recherche visionnaire, qui se retrouve
dans la création des espaces et dans l’utilisation des
mythes, à travers un usage spasmodique du corps et
la récupération de matériaux dégradés sur un rythme
musical entraînant ».
En 2000, la compagnie est lauréate du concours «
Sept spectacles pour un nouveau théâtre » au Théâtre
Argentina de Rome avec le spectacle Visio Gloriosa et,
en 2001, Motus reçoit de nouveau le prix Ubu.
Depuis sa création, Motus s’est imposée en Italie et en
France comme une compagnie incontournable,
consacrant son talent à démocratiser de grandes
oeuvres artistiques engagées.
En 2001, Motus s’engage dans le projet Rooms,
envisagé comme work-in-progress. En décembre
2002, la critique italienne attribue le prestigieux
Premio UBU Speciale au projet Rooms « pour le jeu de
dédoublement des images et de l’histoire ».
En 2003 et 2004, Motus produit avec le Théâtre
National de Bretagne deux spectacles dédiés à Pier
Paolo Pasolini : Come un cane senza padrone (Comme
un chien sans maître), inspiré de quatre chapitres du
roman Pétrole et présenté à Naples dans le cadre d’un
projet conçu par Mario Martone pour le Théâtre
Metastasio ; et L’Ospite, d’après le roman Théorème,
spectacle créé en 2004.
A partir du printemps 2005, Motus commence un
parcours dédié a R.W. Fassbinder avec la création de
Petits Episodes de Fascisme Quotidien d’après PreParadise Sorry Now et Rumore Rosa (Rumeur Rose),
inspiré par les personnages féminins de l’auteur
allemand et l’obsession d’amour.
Au printemps 2007, Motus débute une investigation
documentaire spécifique sur le thème de
l’adolescence: X(ics) - Récits cruels de la jeunesse. Au
cours de ce projet sont nés un film, une installation
RUN, une performance CRAC et quatre spectacles:
X.01 à La Biennale de Danse de Venise (Italie, juin
2007) ; X.02 à La Comédie de Valence (France,
novembre 2007) ; X.03 Halle au Theater der Welt
Festival à Halle (Allemagne, juin 2008) et X.04 Napoli
au Teatro San Ferdinando à Naples (Italie, avril 2009).
A partir de 2009, Motus mène un projet de recherche
et de création: SYRMA ANTIGONES, sur les traces
d’Antigone... Dirigeant des workshops et réalisant des
évènements-expériences « site-specific » qu’il nomme
Contest et qui sont devenus, de fait, trois
performances autonomes: Let the Sunshine In
(antigone)contest #1; Too Late ! (antigone)contest#2;
Iovadovia (antigone)contest#3.
Ce parcours sur le thème des révoltes du
contemporain aboutit, en octobre 2010, à la création
au festival Vie de Modène de Alexis. Une tragédie
grecque.
En 2010, Silvia Calderoni, actrice-protagoniste des
spectacles de Motus depuis 2006, reçoit le prestigieux
« Prix Ubu » qui la récompense pour sa ténacité et son
infatigable recherche ; son parcours professionnel très
original qui fait d’elle une des actrices les plus
intelligentes et sensibles de la nouvelle génération
d’actrices italiennes.
La même année, Enrico Casagrande, comme
représentant de Motus, est nommé directeur
artistique de la 40ème édition du Festival de
Santarcangelo, dans le cadre d’un projet triennal de
collaboration avec deux autres compagnies
importantes de la région, Societas Raffaello Sanzio di
Cesena (2009) et Teatro delle Albe di Ravenna (2011).
En novembre 2012, l'Association Québecoise des
Critiques de Théâtre (AQCT) décerne le prix de la
critique pour la saison 2011-12 à Alexis. Une tragédie
grecque dans la catégorie « Hors Québec ».
Au printemps 2011, Motus se lance dans un nouveau
parcours
de
recherche
intitulé 2011>2068
AnimalePolitico Project. Motus souhaite saisir les
inquiétudes, les élans, les images et projections face
au « Lendemain qui fait trembler », en explorant un
panorama riche et enchevêtré d’écrivains,
philosophes, artistes-activistes, dessinateurs de
bandes dessinées et architectes révolutionnaires qui
ont imaginé (et tentent encore d’imaginer) un Futur
Proche.
The plot is the revolution, le premier atto pubblico,
permit l'émouvante rencontre scénique entre « deux
Antigones », Silvia Calderoni et un mythe du théâtre
contemporain : Judith Malina (Living Theatre). Cette
performance a été présentée lors du Festival
Santarcangelo 41 au Théâtre Petrella de Longiano.
Judith Malina fut la première « invitée » d'un parcours
qui s'est conçu autour d’actions performatives, de
laboratoires-résidences.
Au cours de cet itinéraire, en examinant quelques
romans de science-fiction, et en particulier Le Meilleur
des Mondes de A. Huxley, les metteurs en scène de
Motus ont découvert un lien curieux entre les
événements et les thèmes de La Tempête de
Shakespeare. Cette œuvre shakespearienne entre en
parfaite résonnance avec les parcours de recherche
entrepris par Motus, au point de les porter à choisir
The Tempest comme « bruit de fond » pour la
construction dramaturgique de Nella Tempesta.
La performance Caliban Cannibal, présentée en
octobre 2013 à Marseille dans le cadre du festival
actOral, est une étape ultérieure de recherche et
approfondissement du projet.
Outre leur activité artistique, Daniela Nicolò et Enrico
Casagrande participent à de nombreuses rencontres,
et animent des conférences et des Master class dans
des universités italiennes et étrangères, et ce,
toujours en relation avec les différents projets
théâtraux et vidéos de la compagnie.
TEMPORARY DISTORTION (USA)
TEMPORARY DISTORTION explore les éventuelles liens
existants entres l’art visuel, le théâtre, le cinéma et la
musique. La compagnie jongle entre ces disciplines
pour créer des performances, des installations, des
films, des albums, dans le but de se produire sur
scène.
TEMPORARY DISTORTION a débuté en 2002 en
mettant en scène des performances claustrophobes,
des boîtes fantômes grandeur nature qui pouvaient
s’agrandir grâce à une structure mobile.
Les constructions qui ont suivies se basent sur ces
boites fantômes qui sont désormais des installations
multifacettes et multifonctionnelles composées de
néons industriels, de micros, d’interprètes, d’écrans
de télévision et de projections vidéos.
TEMPORARY DISTORTION est basé à New York où son
travail à pu être vu au Baryshnikov Arts Center, à la
Chocolate Factory et à l’Ontological-Hysteric Theater
and Performance Space 122.
Les productions de TEMPORARY DISTORTION sont
aussi parfois visibles à l’international notamment au
Brisbane Powerhouse (Brisbane, Australia), au Festival
Exit (Paris, France), à la Gare Saint-Sauveur (Lille,
France), au LiFE (Saint-Nazaire, France), au Festival
Mois Multi (Quebec City, Canada), au On the Boards
(Seattle, Washington), à Prague Quadrennial (Prague,
Czech Republic), au Festival de Salzburg (Salzburg,
Austria), au SPAC (Shizuoka, Japan), au Théâtre de
l’Agora (Évry, France), au Théâtre Garonne (Toulouse,
France), au Théâtre Junction (Calgary, Canada), au
Théâtre National de Toulouse (Toulouse, France), au
Trafó (Budapest, Hungary),à l’ Usine-C (Montréal,
Canada), et au Festival VIA (Maubeuge, France).
VINCENT GLOWINSKI &
JEAN-FRANCOIS ROVERSI (B)
Vincent Glowinski (feu BONOM)
La base du travail artistique de Vincent Glowinski est
le dessin. Il s’est d’abord formé grâce à des cours de
morpho- logie et d’anatomie puis lors de longues
séances d’étude dans les muséum d’histoires
naturelles et les ménageries. Ses travaux appliqués de
dessin d’observation du corps animal et autour des
sciences naturelles sont dès lors des empreintes fortes
dans son travail.
Il entame en 2005 des études à l’école d’art visuel de
La Cambre, à Bruxelles, et les arrête en 2008. Depuis
son arrivée en Belgique il a progressivement gagné la
reconnaissance du public.
C’est en empruntant le nom de Bonom que l’artiste
multiplie les oeuvres murales dans la ville et crée un
élan de curiosité par le mystère qu’elles transportent.
Dans un premier temps l’artiste reste discret et son
anonymat fait de son pseudonyme un personnage à
part entière. Mais hors du personnage et du jeu de
théâtre à ciel ouvert, le tireur de ficelle Vincent
Glowinski a toujours pour- suivi assidûment ses
recherches.
Capturer le mouvement est l’une d’entre elles :
Vincent Glowinski, inspiré des travaux d’Edward
Muybridge et Jules Marey, réalise des fresques «
chrono-photographiques » le long des voies de
chemin de fer.
On peut voir là une façon de tirer profit des courants
sous-jacents à la ville et des directions privilégiées que
le regard du public va suivre plus ou moins
inconsciemment. Vincent Glowinski tente de mettre
en évidence les grandes lignes de forces qui tailladent
l’espace urbain.
En 2009 un élan médiatique à lieu autour du mystère
Bonom. La chaine Tv-Brussel et le journal De
Standaard vont même successivement suivre l’artiste
en action et en rendre compte par un reportage et un
article. Cette publicité attirera l’attention policière. En
mai 2010 si la presse parle encore de Bonom, c’est en
rapport à sa récente arrestation. C’est une mort
symbolique du personnage.
Dans l’enceinte du bâtiment du Botanique, répondant
à une commande faite en mai 2012, il peint un
entrecroisement agité d’arbres et de plantes. Plus
récemment, à l’occasion du festival KANAL à Bruxelles,
il dessine sur 1 km de long la répétition de motifs de
corail.
La performance Human Brush, pour Vincent
Glowinski, est une manière dé-contextualiser son
travail en le dépouillant au maximum de ce qui le
contraint. Faire de son corps le point central des
mouvements en s’affranchissant du cadre. Rechercher
l’essence du rapport entre le corps et le dessin.
Jean-François Roversi
Photographe et technicien de formation, il travaille
pendant dix ans en tant que directeur technique d’un
laboratoire professionnel à Paris et enseignant en
traitement d’image et colorimétrie.
Parallèlement à ces activités, il devient développeur
informatique
autodidacte
et
expérimente
intensément dans le domaine du traitement vidéo en
temps réel, des capteurs et actionneurs électroniques
et autres systèmes orienté création visuelle et
interactivité. L’exploration du champ de la technologie
et des sciences pour les arts continue avec plusieurs
installations, personnelles ou réalisées en équipe,
faisant appel à des dispositifs électroniques et
hardware «faits maison», des systèmes et jeux
d’optiques, mécaniques ou photographiques,
lumineux, vidéo et sonores, etc...
Ces divers intérêts auxquels s’ajoutent la chimie, les
feux d’artifices, la musique, la création 3D l’ont
naturellement conduit à plusieurs occasions vers le
spectacle, particulièrement à travers sa collaboration
avec Bonom pour Human Brush.
Tout est bon à expérimenter, démonter, détourner...
le low-tech est apprécié quand il se montre plus
pertinent qu’un système plus complexe. Aucune
hybridation techno-anachronique n’est interdite,
l’important étant de voir, de faire, d’essayer, et si
possible, de réussir à éveiller la curiosité, surprendre
et pourquoi pas, émerveiller.
Amplificateur de bio-potentiels électriques pour
électro-myographie
et
électro-cardiographie.
Interfacé en MIDI pour de la synthèse sonore et
interaction lumineuse. Sur cet exemple, les
contractions du biceps génèrent des percussions.
Le célèbre jeu de Pong reprogrammé pour Arduino, et
affiché sur oscilloscope analogique. Fait usage de deux
convertisseurs numérique/analogiques de fabrication
artisanale.
«Audio-Wall» : dispositif de capture et de restitution
sonore libre service. Équipé d’une interface tactile
pour la séquence d’enregistrement, avec choix des
thèmes et ventilation des fichiers audio vers les jacks
de façade adéquates.
MARIE BRASSARD (CA)
Pendant plusieurs années, sa carrière a été
étroitement liée à celle de Robert Lepage. Sous sa
direction, avec d’autres artistes, elle a participé à la
création de plusieurs pièces de théâtre et films.
Elle créait en 2001 son premier spectacle solo, Jimmy
créature de rêve, dans le cadre du Festival de théâtre
des Amériques. Il y eut par la suite trois autres
créations, La Noirceur, Peepshow et l’Invisible, dans
lesquelles elle poursuivait ses expériences
technologiques, explorant les manières possibles
d’utiliser le son au théâtre. Entrelaçant les voix et les
musiques, traversant les niveaux de réalité, elle nous
mène dans un monde où les frontières entre privé et
public s’estompent et la relation entre les êtres
humains et la technologie devient intime. Son travail
particulier, qui a fait d’elle une voix singulière dans le
paysage théâtral contemporain, est présenté en
anglais et en français et a été accueilli
chaleureusement dans plusieurs villes d’Amérique,
d’Europe et d’Australie.
Elle est directrice artistique de la compagnie de
production Infrarouge.
GERALD KURDIAN (F)
Gérald Kurdian, songwriter, performer et radioartiste, intègre, après un cursus d’arts visuels à l’Ecole
d’arts de Rueil et à L’ENSAPC, la formation Ex.e.r.ce 07
du Centre Chorégraphique National de Montpellier,
sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le
Roy.
Il assiste ensuite musicalement des chorégraphes tels
que Eszter Salamon, Mette Ingvartsen, Carole
Perdereau, l’iiii, le Club des 5 ou Eleanor Bauer et
collabore en tant qu’interprète avec Tiago Guedes,
Julie Favreau et le cinéaste Arnold Pasquier.
Ses performances pop (Royal Gala (2005); 1999
(2009);18 Chansons (2010); My first club song ever
(2011); The Magic of Spectacular Theater (2012))
seront ensuite présentées dans divers contextes tels
que le Centre Pompidou - Metz, la Fondation Cartier,
le Théâtre de la Cité Internationale, le MAC/VAL, Le
Lieu unique (Nantes), La Villette, le Plateau Frac-idf, le
Centre Chorégraphique de Montpellier, le Centre
Clark (Montréal), Les Louvrais - Scène Nationale de
Cergy, la Maison Populaire, l’Abbaye de Maubuisson,
et dans le cadre des Festival Crossing the Line - New
York, Les Inaccoutumés, Steirischer Herbst (Autriche),
Tupp (Suède), Baltoscandal (Estonie), FAR (Suisse),
Circular (Portugal), Uzes Danse, Montpellier Danse ou
le sommer.bar du Tanz im August festival de Berlin.
En 2006, il propose, dans le cadre de l’Atelier de
Création Radiophonique de France Culture, Je suis
putain, un documentaire réalisé en collaboration avec
des femmes prostituées.
Entre Juillet et Décembre 2008, il participe à 6M1L (six
months one location), un programme de recherches
chorégraphiques initié par Xavier le Roy et Bojana
Cvejic et travaille à l’élaboration de 6 mois 1 lieu et le
comportement
de
l’ensemble,
un
opéra
radiophonique lo-fi sur la théorie de la danse
contemporaine en collaboration avec l’Atelier de
Création Radiophonique et la SACD.
En 2010, il initie avec Caroline Masini et Manon
Santkin, un projet de revue sonore, Archive Now, dont
les numéros 0 et 1 ont été produits dans le cadre des
festivals FAR - Nyon et Act'o'ral - Marseille.
La même année, il remporte avec Caroline Masini, la
bourse Phonurgia Nova, pour leur documentaire de
science-fiction Menaces, Fantômes.
Il développe ensuite un projet musical solo : This is the
hello monster ! (an avant-pop solo band).
Vainqueur du prix Paris Jeunes Talents 09 et
sélectionné pour le FAIR 2011, il donne régulièrement
des concerts en France et à l'étranger (Nouveau
Casino, Point Ephémère, 6par4..), durant les festivals
des 3 Eléphants, des Rockomotives, des Musiques
Volantes, Rock en Seine, FME, Solidays ou en
première partie de The DO, Piers Faccini, Emilie
Loizeau ou Elysian Fields..).
Son premier album éponyme sorti en avril 2010 (Bs
records / Gommette publishing / Idol) figurera parmi
les albums de l’année du quotidien français
Libération.
EMMANUELLE GRANGIER (F)
Emmanuelle Grangier a souvent questionné la forme
relationnelle du couple, plus largement du binôme,
presque toujours envisagé dans un ensemble, un
groupe social plus large. Elle commence par réaliser
des
courts-métrages
super-huit
et
vidéo.
Conjointement, il y a plus d’une dizaine d’années, son
travail s’est orienté vers des pratiques dites
“numériques“, travaillant certaines problématiques
liées à l’interaction dans des dispositifs interactifs et
génératifs. Ses images en mouvement deviennent
alors interactives et génératives, façonnent des
espaces, explorent de nouveaux processus de
perception... plus récemment elles travaillent des
espaces hybrides croisant la danse et le théâtre
performatifs ou pas.
Son travail a été présenté aux Instants Vidéo, au
Centre Georges Pompidou, au festival de danse
contemporaine de Chamberry, au festival Tout court
d’Aix-en-Provence, au festival Vision in the Nunnery à
Londres, au symposium computationnal Aesthetics à
Lisbonne...
A l’occasion de sa recherche doctorale sous la
direction d’Anne-Marie Duguet, elle travaille en
collaboration avec un doctorant à l’UTC de Compiègne
au développement de dispositifs autonomes
interactifs. Dès lors, les notions d’autonomie et
d’interaction individuelle et/ou collective, seront au
cœur de sa pratique tout comme la relation entre
pratiques artistiques et pratiques scientifiques et la
question de l’émergence de nouvelles pratiques
transversales.
Professeur à l’Ecole Supérieure d’Art de Cambrai où
elle
enseigne
les
“pratiques
numériques“,
Emmanuelle Grangier s’intéresse aujourd’hui à
l’émergence de nouvelles formes d’altérité et aux
relations singulières qu’elles font naître ; à ces
nouveaux comportements autopoïétiques liés
notamment à l’émergence de nouveaux modes de
cognition s’appuyant entre autres sur la forme du
réseau social.
FELICIE DESTIENNE D’ORVES /
ETIENNE JAUMET (F)
Félicie d'Estienne d'Orves est un artiste qui travaille
avec de nouvelles technologies, la scénographie et la
sculpture pour créer une forme contemporaine d'art
cinétique. Née à Athènes en 1979, elle étudie à l’École
Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en
multimédia et recherche interactive et fonde en 2004
le collectif In-visible, un studio de conception
multimédia (www.in-visible.fr).
Son travail a reçu l'attention significative des critiques
:«Créatrice de phénomènes, Félicie d’Estienne d’Orves
s’intéresse à l’appréhension de la réalité par la
lumière. Art Cinétique contemporain, ses recherches
amènent une perte de repères, ce qui permet à
l’artiste de s’éloigner des questions de subjectivité, de
remettre en mouvement la perception de la réalité.
Les installations de Félicie d’Estienne d’Orves mettent
en scène des couleurs lumineuses et des vidéoprojections sur sculptures. Son art est optique, il crée
des expériences où réel et virtuel se confondent dans
une réalité mixte.» Ferdinand(corte)™
MICHELE NOIRET / PATRIC JEAN (B
La chorégraphe Michèle Noiret entre en 1976 à l’école
Mudra de Maurice Béjart, où elle étudie durant trois
ans. En 1977, elle y rencontre Karlheinz Stockhausen,
qui lui parle d’un projet de danse solo intégré à sa
musique. Dès sa sortie de Mudra, elle étudie la
notation gestuelle du compositeur et travaille avec lui
comme soliste durant une quinzaine d’années. De
cette collaboration naissent trois créations, faisant
partie de l’opéra Donnerstag aus Licht. Elles sont
représentées un peu partout dans le monde. L’opéra
est notamment monté dans son intégralité, pour la
première fois en 1981 à la Scala de Milan.
En 1982, elle part explorer la scène new-yorkaise, où
elle est marquée par la rencontre avec les danseurs de
la compagnie de Trisha Brown et la « danse contact ».
De retour en Belgique, elle monte sa compagnie, en
1986, en créant et interprétant le solo La Crevêche et
un duo du même nom avec Jean-Christian Chalon.
Dans le même temps, elle continue de tourner à
travers le monde avec Karlheinz Stockhausen.
Son activité de chorégraphe prend une place de plus
en plus importante dans son travail avec Louisiana
Breakfast (1990), dansé et chorégraphié avec Bud
Blumenthal, avec qui elle collaborera pendant une
dizaine d’années.
Puis vient <En Jeu> (1998) où, avec le compositeur
Todor Todoroff, elle explore des technologies
interactives du son. À partir de 2000, invitée par
Geneviève Druet en résidence au Théâtre des
Tanneurs à Bruxelles, elle crée In Between (2000) et
Twelve Seasons (2001), avec la collaboration de Paolo
Atzori pour les images et les scénographies
interactives, et de Todor Todoroff pour le son. En
2002, avec ce même compositeur et le vidéaste Fred
Vaillant, elle monte un projet qui s’ancre dans la
durée : les Prospectives (2002-2004). Elles
approfondissent des recherches sur la décomposition
de l’espace et l’intégration de technologies
interactives du son et de l’image.
Dans la pièce Hors-champ (2013), Michèle Noiret
approfondit les liens entre spectacle vivant et cinéma
autour de la question: « une réalité hallucinatoire ? »
En mai 2014, la chorégraphe créera un nouveau solo,
Palimpseste. Elle revisitera le Solo Stockhausen, pièce
importante de son répertoire, créée en 1997 et
adaptée au cinéma en 2004 par le cinéaste Thierry
Knauff.
Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre
National de la Communauté française de Belgique, à
Bruxelles, et membre de l’Académie royale de
Belgique.
INFOS PRATIQUES
TARIFS
SPECTACLES : 11€ / 8€
EXPOSITION LOW TECH ! : 3€ (Gratuit pour les – de 10 ans accompagnés d’un adulte / hors groupes
scolaires)
PASS VIA 14 : 40€
ABONNEMENT (3 spectacles minimum) : Tarif réduit pour tous les spectacles
BILLETS SOIREES : Exposition + 2 spectacles : 15€, Exposition + 3 spectacles : 18€
RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS
MAUBEUGE (F) - Le Manège Scène Nationale
Billetterie
+ 33 (0)3 27 65 65 40
[email protected]
Lundi 11h30>12h30 / 13h30>18h Mardi>vendredi 10h>12h30 / 13h30>18h
Groupes : Tél : + 33 (0)3 27 65 93 83
MONS (B) - Le manège.mons scène transfrontalière de création et de diffusion asbl
Billetterie : Théâtre Royal – Grand Place, 7000 Mons
+ 32 (0)65 39 59 39
[email protected]
Du mardi au samedi 10h>13h et 14h>17h
www.lemanege.com
CONTACTS PRESSE
BODO (PRESSE NATIONALE)
01 44 54 02 00 / [email protected]
Manège de Maubeuge
Barbara LERBUT
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