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DOSSIER DE PRESSE CALENDRIER VIA DU JEUDI 13 AU DIMANCHE 23 MARS MICRO MACRO – Exposition CAFE EUROPA MONS ALTERNATE GAMING MARDI 18 MARS 19h – HAKANAÏ – Adrien M / Claire B Gare numérique – JEUMONT 20h - CINEMATIQUE – Adrien M / Claire B Théâtre Du Manège – MAUBEUGE 21h30 – NELLA TEMPESTA – Compagnie Motus Espace Gérard Philipe – FEIGNIES MERCREDI 19 MARS 14h – TABLE RONDE HEXA OUT NO.6 Gare numérique – JEUMONT 14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion Gare Numérique – JEUMONT 20h30 – CINEMATIQUE – Adrien M / Claire B Théâtre Du Manège - MAUBEUGE 19h – NELLA TEMPESTA – Compagnie Motus Espace Gérard Philipe – FEIGNIES 22h – MEDUSES – Vincent Glowinski La Luna – MAUBEUGE JEUDI 20 MARS 14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion Gare Numérique – JEUMONT 19h – HAKANAÏ – Adrien M / Claire B Gare numérique - JEUMONT 19h – TRIESTE – Marie Brassard La Luna – MAUBEUGE 20h30 – MEDUSES– Vincent Glowinski La Luna – MAUBEUGE 22h – LA SOLIDITE DES CHOSES – Gérald Kurdian Maison Folie - MAUBEUGE 22h>Minuit – SOCIAL GAMING Mons et Maubeuge VENDREDI 21 MARS 14h>22h MY VOICE HAS AN ECHO IN IT – Temporary Distortion Gare Numérique – JEUMONT 19h – LINK HUMAN ROBOT – Emmanuelle Grangier Gare numérique – JEUMONT 20h – HORS-CHAMP – Michèle Noiret Théâtre Le Manège – MONS 20h30 – TRIESTE – Marie Brassard La Luna – MAUBEUGE 22h> minuit – SOCIAL GAMING Mons et Maubeuge 23h – SATORI – Félicie d’Estienne d’Orves / Etienne Jaumet Théâtre du Manège – MAUBEUGE DIMANCHE 23 MARS 16h – HORS-CHAMP – Michèle Noiret Théâtre Le Manège – MONS 22h> Minuit – SOCIAL GAMING Mons EXPOSITION > du 13 au 23 mars – Espace Sculfort (Maubeuge) MICROMACRO Vernissage Jeudi 13 à 19h Ven 14 et Lun 17 : 9h>12h et 14h>18h Sam 15 et Sam 22 : 10h>12h et 14h>18h Mar 18, Mer 19, Jeu 20 et Ven 21 : 9h>12h et 14h>minuit Dim 16 et Dim 23 : 14h>18h Tarif 3€ (gratuit pour les moins de 10 ans accompagnés d’un adulte hors groupes scolaires) L’infini n’a de cesse de nous fasciner, qu’il soit petit ou grand. Ses représentations comme ses perceptions ont été bouleversées par la révolution numérique. Les données d’aujourd’hui sont reproductibles à l’infini, la miniaturisation des processeurs accélère en permanence nos capacités et chamboule notre appréhension de l’infini en remettant perpétuellement en jeu les échelles. D’infimes micro-processeurs donnent accès à un champ de données en croissance perpétuelle et le web génère de nouveaux infinis. Les progrès scientifiques, en accélération comme toute la société, bénéficient des effets de la circulation instantanée des données ; en une fraction de seconde le tour de la planète est effectué. On s’est tous habitué à se promener sur des vues satellites et à parcourir l’infini en quelques clics en attendant la conquête du reste de l’univers. L’exposition Micro Macro s’intéresse à ces phénomènes contemporains, au travers d’un parcours d’installations d’artistes internationaux. ANTI VJ | 3DESTRUCT PHILIPPE DECOUFLÉ | HEXABOITE, MEUBLES OPTIQUES, LA GROSSE TÊTE, KRONOFOTO HEATHER DEWEYHAGBORG | STRANGER VISIONS IKEUCHI HIROTO | DESK TURNED DIORAMA TOM KOK & BRITT HATZIUS | MICRO EVENTS ALAIN JOSSEAU | AL-AMIN, AL-THANIYAH DISTRICT (COLLATERAL MURDER) COORDONNEES : 33° 18’48.524’’ N, 4°30’43.17’’ E RYOICHI KUROKAWA | OSCILLATING CONTINUUM CHARLOTTE LÉOUZON | MICRO MACRO (UNE SÉLECTION DE FILMS) BRENNA MURPHY | SOLAR HELIX, CEREMONIAL CHAMBER CARSTEN NICOLAI | AOYAMA SPACES TERREFORM ONE | BIO CITY MAP OF 11 BILLION BERND OPPL | FLOCK, DELAY ROOM BORIS PETROVSKY | DAS VERGERÄT ANNE ROQUIGNY | 111oOzOo111 CANDAS SISMAN | MAKROMIKRO, CYCL KRIS VERDONCK | MONSTER ADRIEN M / CLAIRE B (F) Hakanaï PERFORMANCE DANSE ARTS NUMÉRIQUES Mar 18 mars - 19h Jeu 20 mars - 19h Gare Numérique Jeumont (F) Durée : 45 min Tournée : 26/03 Théâtre de Roanne 04/04 & 05/04 Festival Facto, Lunéville 11/04 Pessac-en-scènes 16/05 La Côte-St-André Hakanaï est une performance chorégraphique pour une danseuse évoluant dans un cube d’images mises en mouvement en temps réel par un interprète numérique. Un cube de tulle blanc constitue l’espace de cette performance. Un dispositif de quatre vidéos synchronisées projette sur les tulles un univers graphique en constante évolution, généré en temps réel et interprété par un artiste à la manière d’une «partition numérique». Le corps d’une danseuse entre en dialogue avec ces images en mouvement, formes simples et abstraites en noir et blanc. A l’issue de la performance, l’installation numérique est ouverte aux spectateurs. www.am-cb.net ADRIEN M / CLAIRE B (F) Cinématique DANSE JONGLAGE ARTS NUMÉRIQUES Mar 18 mars – 20h Mer 19 mars – 20h30 Théâtre du Manège Maubeuge (F) Durée : 1h15 Une invitation au voyage, à la rêverie, au jeu, où la part de rêve que chacun porte en soi depuis l'enfance ressurgit et vient bousculer les principes rationnels qui guident nos existences modernes. Un radeau à l’assaut des flots et commence alors le voyage, traversée des matières virtuelles comme autant de paysages. Lignes, points, lettres, objets numériques projetés sur des surfaces planes, tissent des espaces poétiques qui épousent les corps et le geste. L’imaginaire transforme l’opaque et l’aplat, pour révéler par la transparence et le mouvement la liberté, le désir et l’infini que chacun porte en soi. COMPAGNIE MOTUS (I) Nella Tempesta THEATRE Mar 18 mars – 21h30 Mer 19 mars - 19h Espace Gérard Philipe - Feignies (F) Durée : 1h20 Tournée 2014 : 11-15 mars - Parc de la Villette, Paris 25 mars Hippodrome, Douai 27-28 mars - Le Vooruit, Gent (B) 9 avril - Teatro Diego Fabbri, Forlì 11 avril - Teatro al Parco, Parma Transformer l’indignation en action. Un espace jonché de débris et de divers matériaux, légers et éco-compatibles : c’est là que les interprètes de Nella Tempesta participent, au fur et à mesure de la représentation, à la transformation du plateau. C’est là que Daniela Nicolò et Enrico Casagrande interrogent les questions de la crise, du changement, du désordre, de l’utopie, en se laissant inspirer par La Tempête de William Shakespeare et celle écrite par Aimé Césaire. La compagnie italienne Motus télescope formes, genres et points de vue dans des spectacles hybrides en prise sur l’actualité. Volontiers critique et engagée, cette troupe de comédiens puissants et généreux en appelle à la transformation de l’indignation en action. Tempête économique, tempête sociale, tempête intergénérationnelle, tempête citoyenne… Nella Tempesta déploie toutes sortes de champs d’investigation pour se poser en agent de résistance à la déshumanisation. Chaque spectateur de Nella Tempesta pourra apporter une couverture qui sera donnée par la suite à une association pour personnes démunies. www.motusonline.com TEMPORARY DISTORTION (USA) My voice has an echo in it PERFORMANCE Mer 19 mars – à partir de 16h Jeu 20 mars et Ven 21 mars – à partir de 14h Gare Numérique – JEUMONT Durée : 6 h en continu La compagnie New – Yorkaise Temporary Distortion nous propose cette nouvelle performance sonore et visuelle « My voice has an echo in it ». Elle représente un immense couloir, une sorte de boite insonorisée, autour de laquelle 24 casques donc 24 spectateurs assistent à un concert en live. Texte, musique et vidéo, le public observe au travers de miroirs bidirectionnels. Tandis que l'assistance peut voir à l'intérieur de la boîte, les interprètes voient seulement leurs reflets dans le miroir. Tous les bruits créés par les interprètes sont d'abord capturés, traités, et stockés par un ordinateur avant d'être joué en retour pour les auditeurs produisant de ce fait un écho. Construction de la boîte : réalisée à Jeumont par les Compagnons du Devoir www.temporarydistortion.com VINCENT GLOWINSKI & JEAN-FRANCOIS ROVERSI (B) Méduses / Dispositif Human Brush DANSE Mer 19 mars - 22h Jeu 20 mars - 20h30 La Luna Maubeuge(F) Durée: 1h Tournée 2014 : Mercredi 26 et jeudi 27 février au Theaterzaal – Podium de Gand à 20h Jeudi 13 mars à Dilbeek (près de Bruxelles) à 20h Depuis 2008, le «graffiste» artiste Vincent Glowinski (alias Bonom) travaille avec l’artiste des médias Jean-François Roversi à un équivalent sur scène de ses fresques de rue. Dans Méduses, les danseurs-dessinateurs marchent dans la semi-obscurité sur une surface sombre. Ils sont entièrement peints en blanc et faiblement éclairés par une lumière fluorescente. Peu à peu une forme apparaît. Human Brush est un affichage vidéo pour le suivi graphique et le marquage de mouvement. Un appareil installé verticalement au-dessus de la scène capte des mouvements de l’interprète. Les images sont traitées en temps réel, recouvertes et rétro-projetées sur l’écran principal sur scène. Spectacle créé sous le regard artistique de WIM VANDEKEYBUS www.vincentglowinski.com MARIE BRASSARD (CA) Trieste THEATRE PERFORMANCE MUSIQUE Jeu 20 mars – 19h Ven 21 mars – 20h30 La Luna Maubeuge(F) Durée : 1h10 La première fois que Marie Brassard a voulu aller à Trieste, petite ville italienne sise au bord de la mer Adriatique, on l’en a dissuadée. Elle s’est obstinée et son séjour là-bas lui a inspiré Trieste, mystérieux spectacle solo racontant l’âme de cette cité bercée par une aura artistique. Trieste, ville de lettres, port d’attache des Rainer Maria Rilke, Stendhal ou James Joyce. C’est surtout une ville complexe à la temporalité incertaine. Une ville palimpseste sur mesure pour l’inclassable Marie Brassard. Son nouveau solo qui allie théâtre, performance et musique est traversé par la bora, ce vent puissant qui souffle si fort sur Trieste qu’il peut troubler les esprits. Il est surtout habité par toutes ces plumes, italiennes et étrangères, qui ont donné son âme à la ville. www.infrarouge.org GERALD KURDIAN (F) La solidité des choses PERFORMANCE / MUSIQUE Jeudi 20 mars -22h Maison Folie Maubeuge (F) Durée : 1h (Résidence de création au Manège de Maubeuge en février 2014) Depuis la sortie d'un premier disque sous le nom de This is the hello monster !, Gérald Kurdian développe un travail de performances musicales singulier dont les principaux enjeux sont la remise en question de nos multiples rapports au spectacle et le partage de sa fabrique. S'exerçant le plus souvent sur scène, il tente néanmoins d'en ouvrir les limites en considérant la musique pop et le monde alentour comme autant d'outils critiques. Inventeur d'univers et laborantin lo-fi, il utilise également son passé de radiophoniste pour repenser ses modes de composition et invite volontiers le réel dans le spectre sonore de ses chansons. Il souhaite aujourd'hui se confronter de nouveau à l'épreuve de l'album, dans le même mouvement, se donner l'occasion d'un questionnement sur son rapport au concert et ce dans le cadre d'un projet, La Solidité des Choses. http://geraldkurdian.com EMMANUELLE GRANGIER (F) Link Human Robot DANSE Ven 21 mars – 19H Gare numérique Jeumont (F) Durée : 1h Ce projet est porté par Emmanuelle Grangier, en partenariat avec Arnaud Revel (chercheur en robotique) et Christine Niclas(danseuse/choré graphe). (Résidence de création au Manège de Maubeuge et à la gare numérique en décembre 2013) La notion de machine a souvent été mobilisée par la littérature et le cinéma pour servir de miroir à l’humain. Mais imiter c’est aussi entrer en résonance, interagir. Une machine autopoétique engendre et spécifie continuellement sa propre organisation parce qu’elle est continuellement soumise à des perturbations externes. Un labo, un ring, des langages, deux corps, mécanique et organique, construisent des topologies éphémères, tangibles et virtuelles. Entre écriture et improvisation, entre la ligne et le réseau, ils éprouvent et ajustent continuellement leur distance à l’autre jusqu’à trouver celle qui laisse les corps autonomes et qui permettra peut-être l’émergence d’une nouvelle forme d’altérité. Link Human Robot est une performance chorégraphique pour une danseuse et un robot. www.emmanuellegrangier.com SOCIAL GAMING - MAUBEUGE PERFORMANCE INTERACTIVE Jeu 20 mars & Ven 21 mars 22h>Minuit MAUBEUGE Inscriptions à partir du 1er mars sur : http://thesocialgami ng.eu A travers le SOCIAL GAMING, il s’agit de provoquer, par le jeu, l’interaction sociale, la rencontre, par opposition avec les jeux vidéo auxquels on joue seul. Transposé à l’échelle de la ville, il a pour vocation de nouer des rencontres entre inconnus, dans le monde réel. En association avec la fondation Mons2015, le pôle numérique du Manège Maubeuge vous propose un parcours urbain insolite et ludique de jeux créés à l’occasion lors d’un workshop de deux semaines en lien avec des entreprises montoises du jeu vidéo et des étudiants issus des filières graphiques et audiovisuelles de la région. Quittez votre canapé et partez à la (re)découverte de la ville et de ses habitants, ou quand la ville devient le réceptacle d’un jeu grandeur nature. MICHELE NOIRET / PATRIC JEAN (B) Hors-champ Long-métrage scénique : une danse cinéma pour cinq danseurs et un caméraman Ven 21 mars – 20h Dim 23 mars – 16h Théâtre le Manège – MONS (B) Durée : 1h25 Tournée 2014 : 30 et 31 janvier au Théâtre de Liège En octobre à Charleroi/Danses En septembre au Centre des arts d’Enghien-les-Bains Dans cette pièce, créée en avril 2013 au Théâtre National à Bruxelles et en mai 2013 au Théâtre National de Chaillot à Paris, Michèle Noiret poursuit sa recherche sur l’imbrication de l’image filmée dans la chorégraphie et approfondit les liens entre spectacle vivant et cinéma, deux arts différents mais complémentaires. Sur le plateau de Hors-champ, cinq danseurs évoluent, filmés en permanence par un caméraman. Entre réalité et fiction, entre rêve et éveil, nous suivons leurs parcours à mesure qu’ils se perdent, se croisent et se confondent. Le film se construit sous nos yeux, dans une réalité virtuelle qui nous fait perdre tous repères, notre monde en devenant alors hallucinant, voire hallucinatoire. Hors-Champ, c’est l’histoire d’un couple invité à dîner dans la villa de Lise, dans une banlieue huppée. À peine sont-ils installés au salon, que le majordome et l’invité se reconnaissent. Le dîner n’aura jamais lieu… S’installe alors un parfum de mystère, d’angoisse, de violence. Des images brutales qui vous précipitent au cœur d’un drame dont on ne saura jamais s’il relève d’une réalité vécue, d’un tournage cinématographique ou d’un cauchemar. « Je voulais aller plus loin encore dans ce travail, explique Michèle Noiret. L'idée est de réinventer une écriture, un langage qui inclut les deux univers. Ce n'est pas toujours chose aisée car les codes du cinéma sont très différents de ceux de la scène. Mais l'image permet d'enrichir énormément la création, surtout quand celle-ci utilise peu de mots. Elle élargit le plateau, transforme les perspectives, révèle les émotions. » « Hors-Champ (...) est un spectacle étrange, souvent troublant et déroutant. Un univers angoissant auquel les cinq danseurs donnent corps magnifiquement. » [Jean-Marie Wynants - Le Soir - 24 avril 2013] www.michele-noiret.be FELICIE DESTIENNE D’ORVES / ETIENNE JAUMET (F) Satori PERFORMANCE Ven 21 mars – 23h Théâtre du Manège Maubeuge (F) Tournée 2014 : Le 28 mars à St Brieuc Fin Mai à Montréal dans le cadre du Mutek Issu de la théorie zen japonaise, le satori désigne une expérience transitoire qui se prolonge une fois atteint dans un nouvel état de compréhension du réel. Décrit par R. Barthes comme une suspension de la pensée asservie au langage, une sorte d’a-langage se situant uniquement au plan d’une sensation, le satori peut être vu comme un vacillement du quotidien qu’il nomme incident - où quelque chose survient, apparaît. Le thème du satori abordé par Etienne Jaumet dans son dernier EP, paru en novembre 2011, rencontre les préoccupations de Félicie d’Estienne d’Orves qui vient de réaliser une sculpture et performance visuelle pour une diffusion du morceau de Iannis Xenakis, La légende d’Éer, abordant le thème de la mort et de la réincarnation. Les deux artistes se suivent depuis plusieurs années dans l’idée de collaborer autour d’un même intérêt pour des réalisations d’art total qui lient l’écriture de la musique et de la lumière. Leurs créations se rejoignent autour d’univers qui architecturent des espaces sonores et visuels par l’abstraction et l’immersion du corps dans des installations et concerts : Etienne par ses sonorités « étendues » de synthétiseurs analogiques, et Félicie par une spatialisation cinématique de la lumière vidéo et de lasers. Le projet Satori aborde l’idée d’un basculement de perception du réel. La sculpture mise en scène est conçue comme une interface de transition, une frontière perméable entre deux réalités. CAFÉ EUROPA Dates et heures : du 13 au 23 mars 2014 de 10h à 20h Fermé exceptionnellement le dimanche 16 mars 2014 Fondation Mons 2015 (rue de Nimy, 106 – 7000 Mons) Héritage de l’industrialisation du 19e siècle et de la structuration du mouvement ouvrier, le café est un lieu de rencontre et de partage. Lancée dans la cadre de Mons 2015, capitale européenne de la culture, l’opération Café Europa a pour but de restaurer cet endroit emblématique de l’identité collective. Modulable, déplaçable et déployé dans Mons, sa région et différentes villes européennes, le Café Europa allie geste architectural et nouvelles technologies, faisant le pari d’utiliser les outils d’aujourd’hui comme vecteur de contact social, de mixité, d’humanité non virtuelle. Chaque café sera pensé comme un concept unique et comportera plusieurs espaces de vie : espaces de démonstration, d'exposition, de formation et d'échanges. Imaginez un lieu dans lequel vous pourriez suivre un cours de cuisine dispensé depuis l’Italie, découvrir en direct la prestation de musiciens autrichiens, participer à un cours d’espagnol par vidéoconférence. Un lieu qui nourrisse l’Europe grâce à ses échanges culturels. Bref, un café de l’Europe. COUPOLE NUMÉRIQUE Programme détaillé : en ligne à partir de fin janvier sur www.mons2015.eu La Coupole Numérique, organisation exceptionnelle élaborée à l’approche de Mons 2015, rassemble plus d'une vingtaine de structures locales non marchandes, actives dans le numérique, autour de la culture. Parmi elles, entre autres, le Mundaneum, le PASS, Numédiart (UMons), Transcultures, Technocité et Arts2. Réservations : auprès des différentes structures via leur site internet Basé sur l'idée qu'on est plus fort et plus créatif à plusieurs, ce rassemblement a pour vocation de soutenir une réelle synergie culturelle et technologique qui se met en place à Mons. Ces structures se réunissent tous les mois pour coordonner leurs projets et créer des interactions entre elles, l'objectif étant que les énergies fédérées perdurent au-delà de 2015. A l’occasion du Festival VIA, une série de rencontres, ateliers et projets seront organisés aux quatre coins de la ville. MONS ALTERNATE GAMINGS JUMP KID Dates : du 13 au 23 mars 2014 L’idée de ce projet était de faire découvrir la dimension pédagogique des nouvelles technologies aux jeunes montois. Comment ? En les invitant à fabriquer leur propre jeu vidéo : Jump Kid. Encadré par la start-up Atomic Turtle Studio, 75 jeunes issus de cinq établissements secondaires de la région ont travaillé sur le scénario, le graphisme et le son de ce jeu vidéo urbain. Partant de l’histoire de la construction de la collégiale Sainte-Waudru et, plus précisément, de son clocher - qui aurait dû être l’un des plus hauts d’Europe mais qui n’a jamais été achevé - ils ont inventé un parcours à travers la ville et son histoire, fait d’énigmes et d’étonnements. Le principe est simple : à partir de votre smartphone, de votre tablette, téléchargez une application gratuite sur internet et découvrez Mons sous un nouvel angle grâce à ce jeu vidéo en « réalité alternée » (Aternate Reality Game). Jump Kid se déroule en effet aussi bien dans le virtuel que dans le réel puisque, pour progresser, le joueur doit parfois laisser de côté son écran pour se mettre physiquement à la recherche d’indices dans la ville. Il décloisonne donc le jeu vidéo traditionnel en l’ouvrant sur le monde réel. Lancé officiellement le 8 mai 2013 et conçu dans le cadre scolaire, Jump Kid sera mis à disposition du grand public au cours du Festival VIA. CITY LIGHTS ORCHESTRA Dates et heures : les 20 et 21 mars 2014 dès 19h La nuit, chaque ordinateur connecté éclaire les fenêtres de la ville. Les écrans clignent, pulsent, battent, s’allument et puis s’éteignent. Dans la rue, les smartphones font de même. City Lights Orchestra invite les riverains à prendre part à cette symphonie visuelle. Quiconque possédant une connexion internet peut se joindre à ce mapping low cost en surfant sur un site web spécifique qui contient la partition de la symphonie et le mécanisme de synchronisation. En affichant la page en plein écran et en éteignant la lumière de la pièce où elle se trouve, chaque personne illumine murs et plafond, participant de ce fait à la création de cette prestation visuelle. La symphonie est ouverte dans le temps car elle est écrite à travers un algorithme génératif qui crée de nouveaux mouvements et formes à l'infini. En créant cette composition, Antoine Schmitt souhaite traiter des notions d'individualité et de globalité, de complexité et d'organisation ainsi que d'ordre et de chaos. Elle renvoie à la ville comme addition d’existences individuelles mais aussi comme organisme global ayant sa propre vie et sa propre raison d'être. Après le Cap, Turin ou encore Saint-Denis (France), c’est donc au tour de Mons de vibrer au rythme de cet orchestre numérique. BATTLE KART Dates et heures : les 20 et 22 mars 2014 de 14h à 22h et le 21 mars 2014 de 14h à 19h Maison Folie – Espace des Possibles (rue des Arbalestriers 8 – 7000 Mons) Battle Kart, c’est une nouvelle forme de divertissement, un karting indoor révolutionnaire amélioré par le principe de réalité augmentée. Il place l’utilisateur dans un univers de 3000 m² mélangeant éléments réels et virtuels. Les pilotes sont alors immergés dans un environnement similaire à ceux de célèbres jeux comme Mario Kart (Nintendo™) ou Crash Team Racing (Playstation™). Le projet Battle Kart est issu d'une jeune start-up créative montoise. Son projet convainquant, aujourd'hui soutenu par la Fondation Mons 2015, a fédéré autour d'elle de nombreux décideurs. N'avez-vous jamais fait le rêve de pénétrer l'écran de votre console de jeu ? Battle Kart le réalise. SOCIAL GAMING – MONS Dates et heures : du 20 au 23 mars 2014 – de 22h à minuit L’Alhambra (rue du Miroir 4 – 7000 MONS) L’idée centrale du projet Social Gaming a été expérimentée à Mons, en Mars 2012, à l’occasion de l’édition précédente du Festival International VIA. Il s’agit de provoquer, par le jeu, l’interaction sociale, la rencontre ; par opposition avec les jeux vidéo auxquels on joue seul. Transposé à l’échelle de la ville, il a pour vocation de nouer des rencontres entre inconnus, dans le monde réel. Le Social Gaming ne s’adresse pas qu’aux joueurs confirmés. Sa technologie, basée sur la kinect 3D, permet de s’affranchir de manette ou de clavier. Tout un chacun peut donc tester les jeux, en se servant de son corps comme d’une manette. Il est donc multiculturel et intergénérationnel. Ces jeux sont l’occasion de (re)découvrir sa ville à travers un parcours et d’y rencontrer de nouvelles personnes, avec qui partager un moment festif. Ils sont nourris par la richesse historique du patrimoine local, car conçus sur place avec les partenaires locaux. TEXTOPOLIS Dates et heures : les 20 et 21 mars 2014 dès 19h Grand-Place de Mons Textopolis propose au public de construire, en direct, une structure de mots et d'images. Les visiteurs sont invités à envoyer des SMS et des photographies à un numéro précis. L'accumulation des participations est ensuite projetée sur la façade d’un bâtiment, formant une construction cohérente dont les plans suivent un dessin figuratif. Des groupes se créent autour de la projection et au cœur d’un espace public qui devient une sorte de foyer où les conversations écrites et verbales vont bon train. Textopolis est donc un ouvrage rendu possible par la somme des efforts de chacun et garant de la mémoire collective puisqu'il a retenu chacune des contributions individuelles. STANDING WAVE Dates et heures : du 13 au 23 mars 2014 de 19h à 22h Maison Folie (rue des Arbalestriers 8 – 7000 MONS) Depuis 2010, les artistes Annica Cuppetelli et Cristobal Mendoza travaillent sur une véritable structure nerveuse interactive. Pour Standing Wave, ils s’associent avec le musicien Peter Segerstrom pour une immersion audiovisuelle. Au mur, des lignes de lumière sont projetées sur des surfaces en relief et s’étirent en ondes fluides et élastiques en fonction de vos mouvements. Jouez avec la matière, l’espace et le mouvement, anéantissez la frontière entre réel et virtuel, découvrez l’art interactif comme art d’interférence. Le titre Standing Wave fait référence à la forme de l'installation mais aussi au phénomène physique du même nom. Elle rend également hommage à l'œuvre éponyme de Naum Gabo. TROPIQUE Dates et heures : du 13 au 23 mars 2014 de 19h à 22h Maison Folie (rue des Arbalestriers, 8 – 7000 MONS) L’installation environnementale Tropique d’Étienne Rey est le fruit d’une résidence de plusieurs mois avec Laurent Perrinet, chercheur en neurosciences, et le Laboratoire français de physique de la matière condensée. Cette oeuvre multimédia suggère une immersion du public dans un espace intrigant, plongé dans la lumière, perturbant ainsi notre relation à l’espace et à la physique. Un espace vide de matière, qui se densifie en ondes sonores et lumineuses, activées et modulées par la présence et l’activité humaine. Les visiteurs sont entourés d’une aura lumineuse et sonore qui fluctue en fonction des mouvements et de la proximité des corps. SOIRÉE KIKK Date et heure : le 21 mars dès 20h L’Alhambra (rue du Miroir 4 – 7000 MONS) Événement international majeur sur le terrain du numérique, du design et de l’innovation, le KIKK (Festival) vous propose une soirée au croisement entre musique, image et digital. Cette soirée éclectique et électrique aura lieu à l’Alhambra, la nouvelle salle de concert ressuscitée par Mons 2015. Au programme : installations interactives, performances numériques, concerts automatiques et électroniques. Situé à deux pa(vé)s de la Grand-Place de Mons, l’Alhambra, lieu mythique de la vie nocturne montoise, a rouvert ses portes depuis fin janvier 2014. Retrouvez la programmation (pop-rock-électro) complète de cette salle habillée par Vincent Glowinski (aka BONOM), l’un des plus grands street-artistes belges. www.alhambramons.com TABLE RONDE HEXA OUT NO6 CONVERGENCE D'ÉCHELLES Mercredi 19 mars 14h > 16h30 Auditorium Gare Numérique JEUMONT HEXA_OUT est une activité de diffusion de Hexagram | CIAM qui vise, par la discussion et les échanges entre chercheurs en arts médiatiques et technologiques, à stimuler les transferts de méthodologies et de connaissances. Pour le public qui y est convié, c’est l’occasion de prendre le pouls de la recherche-création issue du centre En collaboration avec la gare numérique et en lien avec la thématique du festival VIA 2014 (Micro-Macro), cette 6e édition de HEXA_OUT se penche sur la convergence d’échelles : une musique visuelle, une cinédanse de particules, un micro tissage architectural ou une pratique de l’écodesign. Deux membres de Hexagram | CIAM y présenteront leurs recherches. www.hexagramciam.org REPERES BIOGRAPHIQUES ADRIEN M / CLAIRE B (F) La compagnie Adrien M / Claire B travaille dans le champ des arts numériques et des arts vivants depuis 2004. Elle crée des formes allant du spectacle aux expositions associant le réel et le virtuel, avec comme spécificité le développement sur-mesure de ses propres outils informatiques. Elle met l’humain et le corps au centre des enjeux technologiques et artistiques, utilisant les outils d’aujourd’hui au service d’une poésie atemporelle, construisant et utilisant un langage visuel basé sur le jeu et le plaisir comme support d’imaginaire. Son projet artistique est actuellement porté par Adrien Mondot et Claire Bardainne. La compagnie est installée sur la Presqu’île de Lyon où elle occupe un atelier de recherche et de création. Un premier travail autour du jonglage permet de réaliser en 2003 une petite forme, Fausses Notes et Chutes de Balles. Ce duo minimaliste pour un jongleur et un accordéoniste est une forme légère et tout terrain. Permettant de s’affranchir de nombreuses contraintes de “la scène”, elle offre à la compagnie la possibilité d’être présente dans l’espace public, dans le cadre de festivals de rue, de nuits blanches, sur des places de marché ou dans des soirées incongrues... Convergence 1.0, créé en 2005, représente l’acte de naissance de la compagnie Adrien M qui affirme alors ses axes de recherche : les arts vivants et les arts numériques. Ce spectacle s’impose comme le manifeste de la démarche pluridisciplinaire de la compagnie car il est né, non pas de l’idée de mêler jonglage et informatique, mais plutôt avec l’envie de mettre ces matières ancrées profondément dans l’univers d’Adrien Mondot au service d’une création. S’inscrivant dans la continuité des recherches liant informatique et jonglage initiées avec le spectacle Convergence 1.0, reTime est une pièce courte qui vise à explorer de nouvelles matières visuelles. Dans cette volonté de croisement des disciplines et d’expérimentations numériques, la compagnie met en place des «laboratoires». Les modalités et les intervenants sont variables mais le but est toujours identique : donner un cadre de travail et de recherche basé sur la rencontre artistique et rendre possible l’exploration de matières hybrides. Cinématique, spectacle créé en janvier 2010, exploration abstraite autour du mouvement, est dans la lignée de ces recherches, à la croisée entre la danse, le jonglage et le motion-design. Associée durant 3 saisons (20052008) au Manège de Reims, scène nationale, la compagnie a entamé depuis 2009 et jusqu’à fin 2011 un nouveau parcours avec l’Hexagone, scène nationale de Meylan. Au croisement des arts du cirque et des arts numériques, la recherche d’Adrien Mondot se situe aussi en lien avec l’atelier «Artssciences» développé par la structure culturelle et le CEA. En 2011, la compagnie devient Adrien M / Claire B et les créations sont désormais composées à quatre mains avec Claire Bardainne, dans une complémentarité entre mouvement et graphisme, conception informatique et construction de l’espace, approche intuitive et écriture dramaturgique, toujours orientées par la recherche d'un numérique vivant. Aller au-delà de l’espace du plateau et à la temporalité de la représentation est notamment un des axes forts de la transformation de la Compagnie. Avec l'exposition XYZT, Les paysages abstraits, c'est une expérience plastique sensible mettant en jeu le corps du visiteur qui est proposée, se plaçant ainsi sur un territoire à la frontière entre arts plastiques et arts vivants. Ils co-signent en décembre 2011 la création de la conférence-spectacle Un point c’est tout à l’Hexagone SN de Meylan, où les fondations concrètes de la recherche globale affleurent, matières premières irréductibles qui ont pour la compagnie aujourd’hui valeur de manifeste. COMPAGNIE MOTUS (I) Les metteurs en scène Enrico Casagrande et Daniela Nicolò fondent la compagnie Motus en 1991, à Rimini, en Italie. Issus du théâtre universitaire, Enrico Casagrande et Daniela Nicolò font leurs armes à la faculté de sociologie et d’économie, très influencés alors par le Living Theatre. Conçu comme un véritable laboratoire de travail, ouvert aux collaborations artistiques les plus diverses, Motus recherche l’interaction créative entre les différentes formes d’expression. Depuis des années, la compagnie crée des spectacles théâtraux, des performances et des installations, dirige des workshops, participe à des festivals interdisciplinaires, et organise des débats autour de leurs créations. L’esthétique raffinée et élaborée de Motus est le fruit d’une longue maturation et le reflet des changements qui traversent nos sociétés, basés sur l’observation sociale toujours vue au travers du prisme de la littérature: « une esthétique, reflet de la fragmentation du contemporain ». Avec les productions Occhio Belva (1994), Catrame (1996), O.F. ovvero Orlando Furioso (1998), Orpheus Glance (2000), le théâtre expérimental de Motus acquiert une notoriété nationale en Italie. Avec la vidéo Orlando Furioso, inspirée du spectacle du même nom, Motus obtient le prix pour la meilleure production du Festival TTV de Riccione, en 1999. Cette même année, la compagnie reçoit le Prix Ubu, délivré par un jury composé de soixante-trois critiques de théâtre italiens, pour « la cohérence têtue et la créativité d’une recherche visionnaire, qui se retrouve dans la création des espaces et dans l’utilisation des mythes, à travers un usage spasmodique du corps et la récupération de matériaux dégradés sur un rythme musical entraînant ». En 2000, la compagnie est lauréate du concours « Sept spectacles pour un nouveau théâtre » au Théâtre Argentina de Rome avec le spectacle Visio Gloriosa et, en 2001, Motus reçoit de nouveau le prix Ubu. Depuis sa création, Motus s’est imposée en Italie et en France comme une compagnie incontournable, consacrant son talent à démocratiser de grandes oeuvres artistiques engagées. En 2001, Motus s’engage dans le projet Rooms, envisagé comme work-in-progress. En décembre 2002, la critique italienne attribue le prestigieux Premio UBU Speciale au projet Rooms « pour le jeu de dédoublement des images et de l’histoire ». En 2003 et 2004, Motus produit avec le Théâtre National de Bretagne deux spectacles dédiés à Pier Paolo Pasolini : Come un cane senza padrone (Comme un chien sans maître), inspiré de quatre chapitres du roman Pétrole et présenté à Naples dans le cadre d’un projet conçu par Mario Martone pour le Théâtre Metastasio ; et L’Ospite, d’après le roman Théorème, spectacle créé en 2004. A partir du printemps 2005, Motus commence un parcours dédié a R.W. Fassbinder avec la création de Petits Episodes de Fascisme Quotidien d’après PreParadise Sorry Now et Rumore Rosa (Rumeur Rose), inspiré par les personnages féminins de l’auteur allemand et l’obsession d’amour. Au printemps 2007, Motus débute une investigation documentaire spécifique sur le thème de l’adolescence: X(ics) - Récits cruels de la jeunesse. Au cours de ce projet sont nés un film, une installation RUN, une performance CRAC et quatre spectacles: X.01 à La Biennale de Danse de Venise (Italie, juin 2007) ; X.02 à La Comédie de Valence (France, novembre 2007) ; X.03 Halle au Theater der Welt Festival à Halle (Allemagne, juin 2008) et X.04 Napoli au Teatro San Ferdinando à Naples (Italie, avril 2009). A partir de 2009, Motus mène un projet de recherche et de création: SYRMA ANTIGONES, sur les traces d’Antigone... Dirigeant des workshops et réalisant des évènements-expériences « site-specific » qu’il nomme Contest et qui sont devenus, de fait, trois performances autonomes: Let the Sunshine In (antigone)contest #1; Too Late ! (antigone)contest#2; Iovadovia (antigone)contest#3. Ce parcours sur le thème des révoltes du contemporain aboutit, en octobre 2010, à la création au festival Vie de Modène de Alexis. Une tragédie grecque. En 2010, Silvia Calderoni, actrice-protagoniste des spectacles de Motus depuis 2006, reçoit le prestigieux « Prix Ubu » qui la récompense pour sa ténacité et son infatigable recherche ; son parcours professionnel très original qui fait d’elle une des actrices les plus intelligentes et sensibles de la nouvelle génération d’actrices italiennes. La même année, Enrico Casagrande, comme représentant de Motus, est nommé directeur artistique de la 40ème édition du Festival de Santarcangelo, dans le cadre d’un projet triennal de collaboration avec deux autres compagnies importantes de la région, Societas Raffaello Sanzio di Cesena (2009) et Teatro delle Albe di Ravenna (2011). En novembre 2012, l'Association Québecoise des Critiques de Théâtre (AQCT) décerne le prix de la critique pour la saison 2011-12 à Alexis. Une tragédie grecque dans la catégorie « Hors Québec ». Au printemps 2011, Motus se lance dans un nouveau parcours de recherche intitulé 2011>2068 AnimalePolitico Project. Motus souhaite saisir les inquiétudes, les élans, les images et projections face au « Lendemain qui fait trembler », en explorant un panorama riche et enchevêtré d’écrivains, philosophes, artistes-activistes, dessinateurs de bandes dessinées et architectes révolutionnaires qui ont imaginé (et tentent encore d’imaginer) un Futur Proche. The plot is the revolution, le premier atto pubblico, permit l'émouvante rencontre scénique entre « deux Antigones », Silvia Calderoni et un mythe du théâtre contemporain : Judith Malina (Living Theatre). Cette performance a été présentée lors du Festival Santarcangelo 41 au Théâtre Petrella de Longiano. Judith Malina fut la première « invitée » d'un parcours qui s'est conçu autour d’actions performatives, de laboratoires-résidences. Au cours de cet itinéraire, en examinant quelques romans de science-fiction, et en particulier Le Meilleur des Mondes de A. Huxley, les metteurs en scène de Motus ont découvert un lien curieux entre les événements et les thèmes de La Tempête de Shakespeare. Cette œuvre shakespearienne entre en parfaite résonnance avec les parcours de recherche entrepris par Motus, au point de les porter à choisir The Tempest comme « bruit de fond » pour la construction dramaturgique de Nella Tempesta. La performance Caliban Cannibal, présentée en octobre 2013 à Marseille dans le cadre du festival actOral, est une étape ultérieure de recherche et approfondissement du projet. Outre leur activité artistique, Daniela Nicolò et Enrico Casagrande participent à de nombreuses rencontres, et animent des conférences et des Master class dans des universités italiennes et étrangères, et ce, toujours en relation avec les différents projets théâtraux et vidéos de la compagnie. TEMPORARY DISTORTION (USA) TEMPORARY DISTORTION explore les éventuelles liens existants entres l’art visuel, le théâtre, le cinéma et la musique. La compagnie jongle entre ces disciplines pour créer des performances, des installations, des films, des albums, dans le but de se produire sur scène. TEMPORARY DISTORTION a débuté en 2002 en mettant en scène des performances claustrophobes, des boîtes fantômes grandeur nature qui pouvaient s’agrandir grâce à une structure mobile. Les constructions qui ont suivies se basent sur ces boites fantômes qui sont désormais des installations multifacettes et multifonctionnelles composées de néons industriels, de micros, d’interprètes, d’écrans de télévision et de projections vidéos. TEMPORARY DISTORTION est basé à New York où son travail à pu être vu au Baryshnikov Arts Center, à la Chocolate Factory et à l’Ontological-Hysteric Theater and Performance Space 122. Les productions de TEMPORARY DISTORTION sont aussi parfois visibles à l’international notamment au Brisbane Powerhouse (Brisbane, Australia), au Festival Exit (Paris, France), à la Gare Saint-Sauveur (Lille, France), au LiFE (Saint-Nazaire, France), au Festival Mois Multi (Quebec City, Canada), au On the Boards (Seattle, Washington), à Prague Quadrennial (Prague, Czech Republic), au Festival de Salzburg (Salzburg, Austria), au SPAC (Shizuoka, Japan), au Théâtre de l’Agora (Évry, France), au Théâtre Garonne (Toulouse, France), au Théâtre Junction (Calgary, Canada), au Théâtre National de Toulouse (Toulouse, France), au Trafó (Budapest, Hungary),à l’ Usine-C (Montréal, Canada), et au Festival VIA (Maubeuge, France). VINCENT GLOWINSKI & JEAN-FRANCOIS ROVERSI (B) Vincent Glowinski (feu BONOM) La base du travail artistique de Vincent Glowinski est le dessin. Il s’est d’abord formé grâce à des cours de morpho- logie et d’anatomie puis lors de longues séances d’étude dans les muséum d’histoires naturelles et les ménageries. Ses travaux appliqués de dessin d’observation du corps animal et autour des sciences naturelles sont dès lors des empreintes fortes dans son travail. Il entame en 2005 des études à l’école d’art visuel de La Cambre, à Bruxelles, et les arrête en 2008. Depuis son arrivée en Belgique il a progressivement gagné la reconnaissance du public. C’est en empruntant le nom de Bonom que l’artiste multiplie les oeuvres murales dans la ville et crée un élan de curiosité par le mystère qu’elles transportent. Dans un premier temps l’artiste reste discret et son anonymat fait de son pseudonyme un personnage à part entière. Mais hors du personnage et du jeu de théâtre à ciel ouvert, le tireur de ficelle Vincent Glowinski a toujours pour- suivi assidûment ses recherches. Capturer le mouvement est l’une d’entre elles : Vincent Glowinski, inspiré des travaux d’Edward Muybridge et Jules Marey, réalise des fresques « chrono-photographiques » le long des voies de chemin de fer. On peut voir là une façon de tirer profit des courants sous-jacents à la ville et des directions privilégiées que le regard du public va suivre plus ou moins inconsciemment. Vincent Glowinski tente de mettre en évidence les grandes lignes de forces qui tailladent l’espace urbain. En 2009 un élan médiatique à lieu autour du mystère Bonom. La chaine Tv-Brussel et le journal De Standaard vont même successivement suivre l’artiste en action et en rendre compte par un reportage et un article. Cette publicité attirera l’attention policière. En mai 2010 si la presse parle encore de Bonom, c’est en rapport à sa récente arrestation. C’est une mort symbolique du personnage. Dans l’enceinte du bâtiment du Botanique, répondant à une commande faite en mai 2012, il peint un entrecroisement agité d’arbres et de plantes. Plus récemment, à l’occasion du festival KANAL à Bruxelles, il dessine sur 1 km de long la répétition de motifs de corail. La performance Human Brush, pour Vincent Glowinski, est une manière dé-contextualiser son travail en le dépouillant au maximum de ce qui le contraint. Faire de son corps le point central des mouvements en s’affranchissant du cadre. Rechercher l’essence du rapport entre le corps et le dessin. Jean-François Roversi Photographe et technicien de formation, il travaille pendant dix ans en tant que directeur technique d’un laboratoire professionnel à Paris et enseignant en traitement d’image et colorimétrie. Parallèlement à ces activités, il devient développeur informatique autodidacte et expérimente intensément dans le domaine du traitement vidéo en temps réel, des capteurs et actionneurs électroniques et autres systèmes orienté création visuelle et interactivité. L’exploration du champ de la technologie et des sciences pour les arts continue avec plusieurs installations, personnelles ou réalisées en équipe, faisant appel à des dispositifs électroniques et hardware «faits maison», des systèmes et jeux d’optiques, mécaniques ou photographiques, lumineux, vidéo et sonores, etc... Ces divers intérêts auxquels s’ajoutent la chimie, les feux d’artifices, la musique, la création 3D l’ont naturellement conduit à plusieurs occasions vers le spectacle, particulièrement à travers sa collaboration avec Bonom pour Human Brush. Tout est bon à expérimenter, démonter, détourner... le low-tech est apprécié quand il se montre plus pertinent qu’un système plus complexe. Aucune hybridation techno-anachronique n’est interdite, l’important étant de voir, de faire, d’essayer, et si possible, de réussir à éveiller la curiosité, surprendre et pourquoi pas, émerveiller. Amplificateur de bio-potentiels électriques pour électro-myographie et électro-cardiographie. Interfacé en MIDI pour de la synthèse sonore et interaction lumineuse. Sur cet exemple, les contractions du biceps génèrent des percussions. Le célèbre jeu de Pong reprogrammé pour Arduino, et affiché sur oscilloscope analogique. Fait usage de deux convertisseurs numérique/analogiques de fabrication artisanale. «Audio-Wall» : dispositif de capture et de restitution sonore libre service. Équipé d’une interface tactile pour la séquence d’enregistrement, avec choix des thèmes et ventilation des fichiers audio vers les jacks de façade adéquates. MARIE BRASSARD (CA) Pendant plusieurs années, sa carrière a été étroitement liée à celle de Robert Lepage. Sous sa direction, avec d’autres artistes, elle a participé à la création de plusieurs pièces de théâtre et films. Elle créait en 2001 son premier spectacle solo, Jimmy créature de rêve, dans le cadre du Festival de théâtre des Amériques. Il y eut par la suite trois autres créations, La Noirceur, Peepshow et l’Invisible, dans lesquelles elle poursuivait ses expériences technologiques, explorant les manières possibles d’utiliser le son au théâtre. Entrelaçant les voix et les musiques, traversant les niveaux de réalité, elle nous mène dans un monde où les frontières entre privé et public s’estompent et la relation entre les êtres humains et la technologie devient intime. Son travail particulier, qui a fait d’elle une voix singulière dans le paysage théâtral contemporain, est présenté en anglais et en français et a été accueilli chaleureusement dans plusieurs villes d’Amérique, d’Europe et d’Australie. Elle est directrice artistique de la compagnie de production Infrarouge. GERALD KURDIAN (F) Gérald Kurdian, songwriter, performer et radioartiste, intègre, après un cursus d’arts visuels à l’Ecole d’arts de Rueil et à L’ENSAPC, la formation Ex.e.r.ce 07 du Centre Chorégraphique National de Montpellier, sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy. Il assiste ensuite musicalement des chorégraphes tels que Eszter Salamon, Mette Ingvartsen, Carole Perdereau, l’iiii, le Club des 5 ou Eleanor Bauer et collabore en tant qu’interprète avec Tiago Guedes, Julie Favreau et le cinéaste Arnold Pasquier. Ses performances pop (Royal Gala (2005); 1999 (2009);18 Chansons (2010); My first club song ever (2011); The Magic of Spectacular Theater (2012)) seront ensuite présentées dans divers contextes tels que le Centre Pompidou - Metz, la Fondation Cartier, le Théâtre de la Cité Internationale, le MAC/VAL, Le Lieu unique (Nantes), La Villette, le Plateau Frac-idf, le Centre Chorégraphique de Montpellier, le Centre Clark (Montréal), Les Louvrais - Scène Nationale de Cergy, la Maison Populaire, l’Abbaye de Maubuisson, et dans le cadre des Festival Crossing the Line - New York, Les Inaccoutumés, Steirischer Herbst (Autriche), Tupp (Suède), Baltoscandal (Estonie), FAR (Suisse), Circular (Portugal), Uzes Danse, Montpellier Danse ou le sommer.bar du Tanz im August festival de Berlin. En 2006, il propose, dans le cadre de l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture, Je suis putain, un documentaire réalisé en collaboration avec des femmes prostituées. Entre Juillet et Décembre 2008, il participe à 6M1L (six months one location), un programme de recherches chorégraphiques initié par Xavier le Roy et Bojana Cvejic et travaille à l’élaboration de 6 mois 1 lieu et le comportement de l’ensemble, un opéra radiophonique lo-fi sur la théorie de la danse contemporaine en collaboration avec l’Atelier de Création Radiophonique et la SACD. En 2010, il initie avec Caroline Masini et Manon Santkin, un projet de revue sonore, Archive Now, dont les numéros 0 et 1 ont été produits dans le cadre des festivals FAR - Nyon et Act'o'ral - Marseille. La même année, il remporte avec Caroline Masini, la bourse Phonurgia Nova, pour leur documentaire de science-fiction Menaces, Fantômes. Il développe ensuite un projet musical solo : This is the hello monster ! (an avant-pop solo band). Vainqueur du prix Paris Jeunes Talents 09 et sélectionné pour le FAIR 2011, il donne régulièrement des concerts en France et à l'étranger (Nouveau Casino, Point Ephémère, 6par4..), durant les festivals des 3 Eléphants, des Rockomotives, des Musiques Volantes, Rock en Seine, FME, Solidays ou en première partie de The DO, Piers Faccini, Emilie Loizeau ou Elysian Fields..). Son premier album éponyme sorti en avril 2010 (Bs records / Gommette publishing / Idol) figurera parmi les albums de l’année du quotidien français Libération. EMMANUELLE GRANGIER (F) Emmanuelle Grangier a souvent questionné la forme relationnelle du couple, plus largement du binôme, presque toujours envisagé dans un ensemble, un groupe social plus large. Elle commence par réaliser des courts-métrages super-huit et vidéo. Conjointement, il y a plus d’une dizaine d’années, son travail s’est orienté vers des pratiques dites “numériques“, travaillant certaines problématiques liées à l’interaction dans des dispositifs interactifs et génératifs. Ses images en mouvement deviennent alors interactives et génératives, façonnent des espaces, explorent de nouveaux processus de perception... plus récemment elles travaillent des espaces hybrides croisant la danse et le théâtre performatifs ou pas. Son travail a été présenté aux Instants Vidéo, au Centre Georges Pompidou, au festival de danse contemporaine de Chamberry, au festival Tout court d’Aix-en-Provence, au festival Vision in the Nunnery à Londres, au symposium computationnal Aesthetics à Lisbonne... A l’occasion de sa recherche doctorale sous la direction d’Anne-Marie Duguet, elle travaille en collaboration avec un doctorant à l’UTC de Compiègne au développement de dispositifs autonomes interactifs. Dès lors, les notions d’autonomie et d’interaction individuelle et/ou collective, seront au cœur de sa pratique tout comme la relation entre pratiques artistiques et pratiques scientifiques et la question de l’émergence de nouvelles pratiques transversales. Professeur à l’Ecole Supérieure d’Art de Cambrai où elle enseigne les “pratiques numériques“, Emmanuelle Grangier s’intéresse aujourd’hui à l’émergence de nouvelles formes d’altérité et aux relations singulières qu’elles font naître ; à ces nouveaux comportements autopoïétiques liés notamment à l’émergence de nouveaux modes de cognition s’appuyant entre autres sur la forme du réseau social. FELICIE DESTIENNE D’ORVES / ETIENNE JAUMET (F) Félicie d'Estienne d'Orves est un artiste qui travaille avec de nouvelles technologies, la scénographie et la sculpture pour créer une forme contemporaine d'art cinétique. Née à Athènes en 1979, elle étudie à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en multimédia et recherche interactive et fonde en 2004 le collectif In-visible, un studio de conception multimédia (www.in-visible.fr). Son travail a reçu l'attention significative des critiques :«Créatrice de phénomènes, Félicie d’Estienne d’Orves s’intéresse à l’appréhension de la réalité par la lumière. Art Cinétique contemporain, ses recherches amènent une perte de repères, ce qui permet à l’artiste de s’éloigner des questions de subjectivité, de remettre en mouvement la perception de la réalité. Les installations de Félicie d’Estienne d’Orves mettent en scène des couleurs lumineuses et des vidéoprojections sur sculptures. Son art est optique, il crée des expériences où réel et virtuel se confondent dans une réalité mixte.» Ferdinand(corte)™ MICHELE NOIRET / PATRIC JEAN (B La chorégraphe Michèle Noiret entre en 1976 à l’école Mudra de Maurice Béjart, où elle étudie durant trois ans. En 1977, elle y rencontre Karlheinz Stockhausen, qui lui parle d’un projet de danse solo intégré à sa musique. Dès sa sortie de Mudra, elle étudie la notation gestuelle du compositeur et travaille avec lui comme soliste durant une quinzaine d’années. De cette collaboration naissent trois créations, faisant partie de l’opéra Donnerstag aus Licht. Elles sont représentées un peu partout dans le monde. L’opéra est notamment monté dans son intégralité, pour la première fois en 1981 à la Scala de Milan. En 1982, elle part explorer la scène new-yorkaise, où elle est marquée par la rencontre avec les danseurs de la compagnie de Trisha Brown et la « danse contact ». De retour en Belgique, elle monte sa compagnie, en 1986, en créant et interprétant le solo La Crevêche et un duo du même nom avec Jean-Christian Chalon. Dans le même temps, elle continue de tourner à travers le monde avec Karlheinz Stockhausen. Son activité de chorégraphe prend une place de plus en plus importante dans son travail avec Louisiana Breakfast (1990), dansé et chorégraphié avec Bud Blumenthal, avec qui elle collaborera pendant une dizaine d’années. Puis vient <En Jeu> (1998) où, avec le compositeur Todor Todoroff, elle explore des technologies interactives du son. À partir de 2000, invitée par Geneviève Druet en résidence au Théâtre des Tanneurs à Bruxelles, elle crée In Between (2000) et Twelve Seasons (2001), avec la collaboration de Paolo Atzori pour les images et les scénographies interactives, et de Todor Todoroff pour le son. En 2002, avec ce même compositeur et le vidéaste Fred Vaillant, elle monte un projet qui s’ancre dans la durée : les Prospectives (2002-2004). Elles approfondissent des recherches sur la décomposition de l’espace et l’intégration de technologies interactives du son et de l’image. Dans la pièce Hors-champ (2013), Michèle Noiret approfondit les liens entre spectacle vivant et cinéma autour de la question: « une réalité hallucinatoire ? » En mai 2014, la chorégraphe créera un nouveau solo, Palimpseste. Elle revisitera le Solo Stockhausen, pièce importante de son répertoire, créée en 1997 et adaptée au cinéma en 2004 par le cinéaste Thierry Knauff. Michèle Noiret est artiste associée au Théâtre National de la Communauté française de Belgique, à Bruxelles, et membre de l’Académie royale de Belgique. INFOS PRATIQUES TARIFS SPECTACLES : 11€ / 8€ EXPOSITION LOW TECH ! : 3€ (Gratuit pour les – de 10 ans accompagnés d’un adulte / hors groupes scolaires) PASS VIA 14 : 40€ ABONNEMENT (3 spectacles minimum) : Tarif réduit pour tous les spectacles BILLETS SOIREES : Exposition + 2 spectacles : 15€, Exposition + 3 spectacles : 18€ RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS MAUBEUGE (F) - Le Manège Scène Nationale Billetterie + 33 (0)3 27 65 65 40 [email protected] Lundi 11h30>12h30 / 13h30>18h Mardi>vendredi 10h>12h30 / 13h30>18h Groupes : Tél : + 33 (0)3 27 65 93 83 MONS (B) - Le manège.mons scène transfrontalière de création et de diffusion asbl Billetterie : Théâtre Royal – Grand Place, 7000 Mons + 32 (0)65 39 59 39 [email protected] Du mardi au samedi 10h>13h et 14h>17h www.lemanege.com CONTACTS PRESSE BODO (PRESSE NATIONALE) 01 44 54 02 00 / [email protected] Manège de Maubeuge Barbara LERBUT E-mail : [email protected] Tel : 03 27 65 93 23 Mobile : 06 13 62 05 34 manège.mons Hélène MANY E-mail : [email protected] Tel : 0032 (0)65 37 77 54 Mobile : 0032 (0)498 92 01 23
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