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DOSSIER DE PRESSE
Sanofi Pasteur – dédiée aux vaccins
CONTACT :
Communication globale
Alain Bernal
Tél. +33 4 37 37 50 38
[email protected]
www.sanofipasteur.com
Octobre 2016
TABLE DES MATIERES
PRÉSENTATION DES VACCINS……………………………………………………. 3
ATTEINDRE NOTRE OBJECTIF : UN MONDE PROTÉGÉ CONTRE LES
MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION………………………………… 7
POLIOMYÉLITE : VERS L’ÉRADICATION TOTALE DE CETTE MALADIE
DEVASTATRICE…………………………………………………………………9
EXPLIQUER LA COMPLEXITE DE LA FABRICATION D’UN VACCIN…………12
OUVRIR LA VOIE AUX VACCINS DE DEMAIN…………………………………… 14
ÉTABLIR DES PARTENARIATS SOLIDES POUR NOS SUCCES FUTURS…. 20
SANOFI PASTEUR : APERÇU DE L’ENTREPRISE……………………………… 22
NOTRE HISTOIRE ET HÉRITAGE………………………………………………….. 24
DATES CLES………………………………………………………………………….. 26
LES ÉTAPES IMPORTANTES DE NOS VACCINS……………………………….. 27
DOSSIER DE PRESSE I 2
PRÉSENTATION DES VACCINS
LA VALEUR DU VACCIN
« La vaccination a été l’un des grands succès de la santé publique. Elle a
permis de sauver la vie de millions d’enfants et de leur donner la
perspective d’une vie plus longue en meilleure santé, ainsi que de
meilleures chances d’apprendre, de lire, d’écrire et de jouer…
La vaccination est un bien pour l’humanité. »
Nelson Mandela,
Prix Nobel de la Paix en 1993
À l’exception de l’approvisionnement en eau potable et de son assainissement, aucune
action humaine n’a un impact comparable à celui de la vaccination dans la lutte contre les
maladies infectieuses et la réduction des taux de mortalité. La vaccination permet de
sauver plus de 3 millions de vies chaque année1, grâce à l’existence de vaccins contre
plus de 26 maladies infectieuses.2
Selon l’OMS, la vaccination est l’un des investissements les plus rentables en matière de
santé. Par exemple, une récente analyse a démontré que 1 euro investi3 dans une dose
de vaccination pour un adulte permet d’économiser 4 euros en dépenses de santé.
ÉTUDE DE CAS : L’éradication de la polio
La polio est une maladie infectieuse très contagieuse causée par un virus. Elle
touche principalement les enfants de moins de cinq ans. La maladie peut
entraîner une paralysie ou un handicap et, dans certains cas, la mort. Bien que
la polio ne puisse pas être guérie, la vaccination contre la maladie est
extrêmement efficace. Depuis la création de l’Initiative mondiale pour
l’éradication de la poliomyélite (GPEI) en 1988, le nombre de cas de
poliomyélite enregistrés dans le monde a chuté de 99 %. Cela a pu se faire
grâce à une action concertée sans précédent impliquant 200 pays et 20 millions
de bénévoles. La polio est actuellement sur le point de devenir la seconde
maladie (après la variole) à être éradiquée de la planète.
(Source : http://www.polioeradication.org/Polioandprevention/Historyofpolio.aspx)
1
http://www.who.int/topics/immunization/en/ http://www.who.int/immunization/diseases/en/ 3
Tariq, L., et al (2015). Modelling the return on investment of preventively vaccinating healthcare workers against pertussis. BMC Infectious Diseases, 15, 75. http://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879‐015‐0800‐8 2
DOSSIER DE PRESSE I 3
VACCINS, VACCINATION ET IMMUNISATION
Les maladies infectieuses sont provoquées par des micro-organismes, tels que les
bactéries, les virus, les parasites ou les champignons microscopiques. Elles sont une cause
majeure de décès, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes.
Il est important de comprendre la différence entre vaccin, vaccination et immunisation :

Un vaccin confère à un individu une protection contre une infection en stimulant la
réponse immunitaire et donc en renforçant les défenses naturelles du corps. Il peut
être administré par injection, par voie orale ou par aérosol.
Un vaccin est une préparation administrée pour générer l’immunité contre une
maladie en stimulant la production d’anticorps. On trouve dans les vaccins des
suspensions de micro-organismes inactivés ou atténués, ou des produits ou dérivés
de micro-organismes.4 La réponse immunitaire induite par les vaccins est essentielle
pour générer la production d’anticorps en quantité suffisante et pour assurer que les
défenses naturelles du corps seront capables de combattre toute infection dans le
futur.

La vaccination est l’injection d’un organisme inactivé ou atténué qui produit
l’immunité dans le corps contre cet organisme.5

L’immunisation est le procédé par lequel une personne devient protégée ou
résistante contre une maladie infectieuse, en particulier par l’administration de
vaccin.6
PRINCIPAUX TYPES DE VACCINS7
Les vaccins vivants atténués
La bactérie ou le virus est atténué. Il ou elle est affaibli au point de ne plus être capable de
provoquer de maladies, soit par passages sur différents milieux de culture, soit par des
traitements physiques ou chimiques, mais le pathogène reste capable d’induire une réponse
immunitaire.
Exemples : Oreillons, rougeole, rubéole, poliomyélite (vaccin oral), fièvre jaune,
tuberculose.
Les vaccins inactivés
Les vaccins inactivés sont produits à partir de micro-organismes entiers ou de leurs
fragments. Les vaccins à germe entier sont constitués de l’agent pathogène dans son
intégralité, qui a été tué par un agent chimique ou par la chaleur sans que son pouvoir
immunogène n’ait été altéré. Les vaccins sous-unitaires ne comportent que les constituants
de l’agent infectieux nécessaires à l’obtention d’une réponse immunitaire (antigènes).
4
http://www.who.int/topics/vaccines/en http://www.vaccines.gov/basics/ 6
http://www.who.int/topics/immunization/en/ 7
https://www.cdc.gov/vaccines/pubs/pinkbook/downloads/prinvac.pdf 5
DOSSIER DE PRESSE I 4
Exemples : Diphtérie, tétanos, coqueluche, Hib, infections à méningocoque,
fièvre typhoïde, infections à pneumocoque, grippe, rage, poliomyélite (vaccin
injectable), hépatite A, encéphalite japonaise.
Les vaccins recombinants
Les antigènes vaccinaux peuvent être produits par génie génétique. Dans ce cas, ces
produits sont définis comme vaccins recombinants.
Exemples : hépatite B, dengue.
LA FABRICATION DES VACCINS
La mise au point d’un vaccin est un processus complexe, qui demande jusqu’à 36 mois pour
la production, le conditionnement et la livraison à ceux qui en ont besoin.
Le procédé complexe de la fabrication de vaccins comprend une phase de test de chaque lot
à chaque étape de son développement, et de nouveaux tests de contrôle qualité des lots par
différentes autorités de santé dans le monde. Environ 70% du temps de production est
consacré au contrôle de qualité. Tout événement imprévisible peut entraîner des retards
dans la distribution des vaccins et par conséquent des pénuries de vaccins dans les
communautés qui en ont besoin.
Le procédé de production affronte des contraintes d’autant plus importantes que la demande
pour certains vaccins, comme les vaccins combinés pédiatriques, augmente, en même
temps que les exigences de la communauté mondiale de santé publique de travailler sur les
menaces nouvelles et émergentes, telles que Zika, se font de plus en plus pressantes.
L’AVENIR DE LA VACCINATION
La vaccination a apporté des bénéfices considérables à la santé publique mondiale, mais il
reste encore beaucoup à accomplir. Il est essentiel de développer de nouveaux vaccins et
des versions améliorées des vaccins existants, et d’accroître l’accès aux vaccins pour
permettre de sauver encore plus de vies.
Il est également important de reconnaître que la vaccination est un défi permanent. L’histoire
montre qu’une baisse de la couverture vaccinale conduit à la réapparition des maladies dans
des populations auparavant protégées. La résurgence de la diphtérie dans les années 1990
dans certains pays d’Europe orientale, avec plus de 125 000 cas et 4 000 décès signalés,
montre qu’une vigilance continue est essentielle pour le contrôle et l’éradication des maladies
infectieuses à l’avenir.
Plus récemment, les États-Unis ont connu un nombre record de cas de rougeole au cours de
l’année 2014, avec 667 cas dans 27 états, signalés au Centre national pour la vaccination et
les maladies respiratoires (National Center for Immunization and Respiratory Diseases,
NCIRD) des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (Centers for
Disease Control and Prevention, CDC). Il s’agit du plus grand nombre de cas depuis que
l’élimination de la rougeole a été documentée aux États-Unis en 2000.8
8
http://www.cdc.gov/measles/cases‐outbreaks.html DOSSIER DE PRESSE I 5
Chez Sanofi Pasteur, nous mettons au point et produisons des vaccins innovants depuis plus
de cent ans et nous nous engageons à collaborer avec les parties prenantes du monde
entier pour concrétiser notre vision d’un monde où personne ne souffre ou ne meurt d’une
maladie évitable par la vaccination.
DOSSIER DE PRESSE I 6
ATTEINDRE NOTRE OBJECTIF : UN MONDE PROTÉGÉ
CONTRE LES MALADIES ÉVITABLES PAR LA
VACCINATION
Chez Sanofi Pasteur, nous croyons à un monde dans lequel personne ne souffre ou ne
meure d’une maladie évitable par la vaccination. Nous avons consacré plus d’un siècle à la
découverte, au développement et à la production de vaccins pour faire de cette ambition une
réalité.
NOTRE ENGAGEMENT :



Améliorer la santé humaine en développant des solutions de vaccination innovantes
et efficaces contre les maladies infectieuses
Fournir à nos clients des vaccins de grande qualité, par des approvisionnements
fiables et réguliers
Apporter notre soutien aux responsables de santé publique pour optimiser l’impact
d’une vaccination durable
Nous fournissons plus d’1 milliard de doses de vaccins chaque année et rendons ainsi
possible chaque année la vaccination de plus de 500 millions de personnes dans le monde
contre des maladies telles que la polio, la grippe et dernièrement la dengue.
Nous offrons une large gamme de vaccins de grande qualité correspondant à nos domaines
de compétence pour un avenir durable :
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
Choléra
Coqueluche
Dengue
Diphtérie
Encéphalite japonaise
Fièvre jaune
Grippe
Hépatite A
Hépatite B
Infections à haemophilus influenzae de type b (Hib)
Infections à méningocoque
Infections à pneumocoque
Oreillons
Poliomyélite
Rage
Rougeole
Rubéole
DOSSIER DE PRESSE I 7



Tétanos
Tuberculose
Typhoïde
Nous produisons également un vaccin contre une maladie éradiquée, la variole (ce vaccin
est produit en réponse à la menace d’une attaque bioterroriste).
NOTRE ENGAGEMENT ENVERS LA SANTÉ PUBLIQUE EST VASTE ET ENGLOBE :







Le lancement du tout premier vaccin contre la dengue : l’aboutissement d’un
engagement de 20 ans pour faire de ce vaccin une réalité
La livraison en 2015 de plus de 220 millions de doses de vaccins contre la grippe
saisonnière
Être le premier fournisseur de vaccins injectables et oraux contre la poliomyélite
Produire une gamme moderne de combinaisons vaccinales à usage pédiatrique pour
tous les enfants du monde
Être le premier
méningocoques
fournisseur
mondial
de
vaccins
contre
les
infections
à
Proposer la plus large gamme de vaccins pour les voyageurs et les populations
vivant dans des régions endémiques
Établir des partenariats avec d’autres acteurs de santé publique tels que l’OMS,
l’UNICEF, Gavi (l’Alliance des vaccins) et la Fondation Bill & Melinda Gates, pour
que les vaccins bénéficient à autant de personnes que possible à travers le monde
DOSSIER DE PRESSE I 8
POLIOMYÉLITE : VERS L’ÉRADICATION TOTALE DE CETTE
MALADIE DEVASTATRICE
La poliomyélite (polio) est une maladie hautement infectieuse causée par le poliovirus. La
majorité des cas de polio se produisent chez des enfants de moins de cinq ans. Les
premiers symptômes sont de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête, des vomissements,
des raideurs de la nuque et des douleurs dans les membres. La maladie peut engendrer une
paralysie ou un handicap et, dans certains cas, la mort. Bien qu’elle ne puisse pas être
soignée, la polio peut être évitée par la vaccination.
Il existe trois sérotypes de poliovirus sauvage : les types 1, 2 et 3. Le poliovirus de type 2 a
été éliminé à l’état sauvage ; le dernier cas a été détecté en Inde en 1999. Les types 1 et 3
de poliovirus sauvages continuent de circuler dans les régions endémiques et doivent être
éradiqués. De nos jours, la polio n’est transmise couramment entre les humains que dans
trois pays : en Afghanistan, au Pakistan et au Nigéria. Il n’y a eu que 74 cas de cette
maladie paralysante en 2015 et seulement 26 jusqu’à présent, au 28 septembre 2016.1
L’Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (GPEI), sous l’égide de
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Rotary International, des Centres pour le
contrôle et la prévention des maladies (CDC) et de l’UNICEF, a été créée en 1988 et
cherche à immuniser tous les enfants contre la polio jusqu’à ce que la transmission s’arrête
et que le monde en soit débarrassé. Depuis la création de la GPEI, les cas de la maladie ont
chuté de 99 %2, évitant la paralysie à plus de 10 millions de personnes.
DEUX VACCINS, UN OBJECTIF : ZÉRO POLIO
Il existe deux types de vaccins contre la polio : le vaccin polio oral (VPO) et le vaccin
poliomyélitique inactivé injectable (VPI).
Vaccin polio oral (VPO) : le vaccin vivant atténué (poliovirus affaibli) a été mis au point en
1957 par Albert Sabin. Le vaccin a joué un rôle clé dans la réduction de 99 % de la charge
de la maladie au niveau mondial. Disponible sous forme de vaccin trivalent, bivalent (types 1
et 3) et de deux monovalents (types 1 et 2) pour répondre à plusieurs besoins de
vaccination.
Vaccin poliomyélitique inactivé injectable (VPI) : un vaccin inactivé (poliovirus tué) a été
mis au point en 1952 par Jonas Salk. Le VPI contient les 3 sérotypes du virus de la
DOSSIER DE PRESSE I 9
poliomyélite et élimine le risque de poliomyélite paralytique associée au vaccin polio oral, qui
se déclare après la vaccination dans de rares cas.
NOTRE ENGAGEMENT DANS LE COMBAT CONTRE LA POLIOMYÉLITE
Sanofi Pasteur est le premier fournisseur de vaccins contre la polio et est associé à la GPEI
depuis plus de 25 ans.
En 1982, notre vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) à potentiel renforcé a été homologué et
est désormais distribué à travers le monde sous forme de vaccin poliovirus autonome ou de
vaccins combinés pédiatriques permettant d’immuniser contre plusieurs maladies en une
seule injection. Depuis, nous avons distribué plus d’un milliard de doses de VPI et de vaccins
contenant le VPI.
Depuis 2013, l’OMS recommande que le VPI remplace progressivement le VPO et soit inclus
dans tous les calendriers vaccinaux des pays.3
En mars 2014, l’UNICEF a annoncé qu’il nous achèterait des quantités significatives de VPI
et qu’il les mettrait à disposition dans plus de 120 pays qui utilisent couramment le vaccin
polio oral (VPO). Pour encourager l’adoption rapide et généralisée du VPI, nous avons
collaboré avec la Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG) afin d’élaborer un mécanisme
conjoint de soutien des prix qui inclut des contributions financières des deux partenaires
(FBMG et Sanofi Pasteur). Ce mécanisme nous permet d’offrir le VPI au plus bas prix
possible à 73 des pays les plus pauvres du monde. Gavi, l’Alliance du vaccin, mettra le VPI à
disposition pour qu’il soit intégré dans les calendriers vaccinaux de ces pays.
Nous sommes également un fournisseur principal de VPO et avons fourni plus de six
milliards de doses de VPO à l’UNICEF ces deux dernières décennies. En avril 2013, nous
avons annoncé que nous fournirions 1,7 milliard de doses de VPO sur la période allant de
2013 à 2017 afin de parvenir à l’objectif d’éradiquer la maladie.
En septembre 2011, nous avons donné à l’OMS une souche du vaccin (souche de semence
de type 3) utilisée pour éradiquer la polio. Avec ce don, l’OMS détient le contrôle total des
trois souches et la distribution aux fabricants du vaccin dans le monde entier.
Références
1. World Health Organization Fact sheet N°110 Updated April 2016 –Disponible à : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/. Consulté en juin 2016 DOSSIER DE PRESSE I 10
2. World Health Organization Fact sheet N°110 Updated April 2016 –Disponible à : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/. Consulté en juin 2016 3. World Health Organization IPV Introduction, OPV withdrawal and Routine Immunization Strengthening. Disponible à : http://www.who.int/immunization/diseases/poliomyelitis/endgame_objective2/en/. Consulté en juin 2016 DOSSIER DE PRESSE I 11
EXPLIQUER LA COMPLEXITE DE LA FABRICATION D’UN
VACCIN
Sanofi Pasteur concentre tous ses efforts pour concrétiser
sa vision qui est celle d’un monde où personne n’a à
souffrir ou à mourir d’une maladie qui peut être évitée par
la vaccination. Cela requiert des vaccins de grande qualité,
sûrs et innovants capables de combattre les maladies
infectieuses, un approvisionnement fiable, et la
collaboration avec la communauté de santé publique pour
garantir l’accès aux vaccins à ceux qui en ont le plus
besoin.
La mise au point d’un vaccin est un processus complexe, qui demande jusqu’à 36 mois pour la
production, le conditionnement et la livraison auprès des populations concernées.
POURQUOI LA FABRICATION D’UN VACCIN EST-ELLE SI COMPLEXE ?
Le procédé de la fabrication de vaccins est long et comprend la phase de test de chaque lot à
chaque étape de son développement, et de nouveaux tests de contrôle qualité des lots par
différentes autorités dans le monde.
En outre, le procédé de production affronte des contraintes d’autant plus importantes que la
demande pour certains vaccins, comme les vaccins combinés pédiatriques, augmente, en
même temps que les exigences de la communauté mondiale de la santé publique de travailler
sur les menaces nouvelles et émergentes, telles que Zika, se font de plus en plus pressantes.
Cela peut entraîner des retards dans la distribution des vaccins et par conséquent des pénuries
de vaccins dans les communautés qui en ont besoin.
Notre priorité absolue est de fournir des vaccins pour protéger la santé des populations et nous
faisons tout notre possible pour résoudre rapidement les problèmes d’approvisionnement qui
ralentissent notre progression vers cet objectif.
PROCÉDER À DES CHANGEMENTS POSITIFS ET DURABLES
Au cours des dernières années, nous avons mis en place un certain nombre de changements
organisationnels pour améliorer notre infrastructure, mettre à jour nos procédés et former nos
employés dans le monde entier, notamment en :
DOSSIER DE PRESSE I 12




Rationalisant les procédés de fabrication : Notre équipe de production et nos
ingénieurs développement continuent de rationaliser de manière proactive les procédés
de fabrication afin réduire la durée du cycle total de fabrication et optimiser les
procédures de contrôle qualité afin que des vaccins de grande qualité et sans danger
soient produits aussi rapidement et efficacement que possible.
Investissant dans notre personnel : Nous investissons dans nos équipes afin de
maximiser leur expertise dans la production de vaccins et de garantir le meilleur
« savoir-faire ».
Augmentant les capacités de production : Nous investissons dans nos sites de
production pour répondre à la demande mondiale croissante de nos vaccins en
augmentant le volume de vaccins produits, en utilisant au mieux nos sites, et en
travaillant 24 heures sur 24 pour optimiser notre temps.
Investissant dans des sites de production : Nous poursuivons nos investissements
dans nos sites de production dans le monde pour garantir qu’ils sont à la pointe,
efficaces et prêts à répondre à la demande mondiale croissante de vaccins.
Parcours en matière d’investissements : presque 3 milliards d’euros au cours des 10
dernières années (2006 - 2015).
Nous avons énormément progressé, mais il reste encore beaucoup à faire.
TRAVAILLER ENSEMBLE POUR UN AVENIR DURABLE
Nous travaillons étroitement avec les décideurs et les organismes de régulation pour
harmoniser les réglementations dans le but de raccourcir les cycles, réduire la complexité et
moderniser notre production et nos méthodes de contrôle et continuons d’établir des
procédures de discussions plus transparentes et régulières.
L’écosystème du vaccin a besoin d’une réforme. Trop d’obstacles retardent la livraison de
nos vaccins de grande qualité à ceux qui en ont le plus besoin. Une véritable collaboration
est indispensable entre l’industrie, les décideurs et les organismes de régulation de la santé
pour mettre sur pieds un processus de production et d’approvisionnement durable pour les
générations à venir.
DOSSIER DE PRESSE I 13
OUVRIR LA VOIE AUX VACCINS DE DEMAIN
A LA POINTE DU DÉVELOPPEMENT VACCINAL
« Le développement et l’adoption généralisée de vaccins ont été
salués comme la grande réussite de la santé publique du
XXe siècle, mais que nous réserve l’avenir? »
Gary Finnegan, Éditeur, Vaccines Today
Sanofi Pasteur est toujours à la pointe de la recherche et du développement et fournit des
solutions immunologiques visant à prévenir et guérir les maladies à chaque étape de la vie.
Nous exploitons en permanence de nouvelles connaissances scientifiques et des
technologies pour concevoir des vaccins sûrs et efficaces contre les maladies complexes.
Nous savons que l’innovation est la clé de l’amélioration de la santé des populations à
travers le monde et de notre réussite. Raison pour laquelle nous investissons chaque jour
plus d’un million d’euros en recherche et développement.
Nous employons tous nos efforts pour rester à la pointe du développement vaccinal. Seuls
ou avec l’appui de partenaires, nous restons à l’affût de toutes les nouvelles approches
pour combattre les maladies infectieuses.
LE DÉFI DE LA R&D
70 maladies infectieuses significatives sont susceptibles d’être évitées grâce aux
vaccins.
25 ont déjà été développés9, mais les objectifs les plus difficiles à atteindre demeurent
pour les industries de R&D. Ils englobent :




La diversité antigénique : par exemple VIH (virus d’immunodéficience
humaine), VHC (virus de l’hépatite C), rhinovirus
La biologie pathogène : par exemple chlamydia, HSV (virus Herpes
simplex)
L’immunité naturelle limitée : par exemple VIH, chlamydia
L’immunogénicité : par exemple SARS (syndrome respiratoire aigu
sévère), VRS (virus respiratoire syncytial)
DÉVELOPPER DE NOUVEAUX VACCINS
Le processus de développement d’un nouveau vaccin peut prendre entre 14 et 25 ans et
représenter un coût total de 300 millions à 1 milliard de dollars.
Seuls ou en partenariat avec des tiers, nous développons des vaccins contre les maladies
pour lesquelles il existe des besoins urgents de santé publique.
9
http://www.who.int/immunization/diseases/en/ DOSSIER DE PRESSE I 14
Douze vaccins sont en cours de développement ou en instance d’approbation. Nous nous
concentrons sur de nouveaux objectifs et des vaccins améliorés pour chaque étape de la
vie :



De nouveaux vaccins contre des maladies endémiques, ou contre les
infections nosocomiales (Clostridium difficile) pour lesquelles il n’existe
pas de vaccin
Des vaccins de nouvelle génération comme le vaccin quadrivalent
conjugué contre la méningite
De nouveaux vaccins combinés et de nouveaux systèmes
d’administration
PHASE I
Streptococcus pneumoniae
Vaccins méningite et pneumonie Virus Herpes simplex de type 2
Vaccin HSV‐2
PHASE II
PHASE III
Men Quad TT
Vaxigrip® VQI IM
Vaccin méningococcique e
conjugué ACYW de 2 génération Vaccin contre la grippe inactivé quadrivalent (3 à 36 mois) Rage VRVg Clostridium difficile Vaccin anatoxine Vaccin rabique purifié sur cellules Vero
Tuberculose Vaccin sous‐unité recombinant
Vaccin pédiatrique pentavalent DTP‐Polio‐Hib
Japon
Fluzone® VQI HD Vaccin quadrivalent inactivé contre la grippe ‐ Haute dose
ENREGISTREMENT
Dengvaxia® Dengue moyenne à sévère PR5i DTP‐HepB‐Polio‐
Hib Vaccin pédiatrique hexavalent Etats‐Unis, EU VaxiGrip® QIV IM Vaccin tetravalent inactivé contre la grippe (3 ans et plus) Voici quelques-unes de nos principales collaborations :

En mars 2014, nous avons conclu un accord de coopération avec SK
Chemicals Co. en Corée du Sud pour co-développper un vaccin
pneumococcique conjugué (VPC) innovant.

En octobre 2013, nous avons annoncé une collaboration avec la
fondation Bill & Melinda Gates pour explorer et développer de nouvelles
plateformes et méthodes visant à accélérer la R&D dans le domaine des
vaccins pour des problématiques de santé au niveau mondial.

En avril 2010, nous nous sommes alliés au Centre de recherches
médicales de la marine américaine (Naval Medical Research Center,
NMRC) pour développer un nouveau vaccin bactérien prometteur contre
DOSSIER DE PRESSE I 15
Escherichia coli entérotoxinogène (Enterotoxigenic Escherichia coli,
ETEC). Chaque année, ETEC est responsable de près de
400 000 décès chez les enfants des pays en développement.
NOS SITES DE R&D
Six de nos sites sont dédiés à la recherche et au développement de nos vaccins :
Toronto
Marcyl’Étoile
Pékin
Swiftwater (PA)
Cambridge (MA)
Orlando (FL)
Hyderabad
EXEMPLES DE RÉUSSITES : VACCIN CONTRE LA DENGUE
La dengue est une maladie douloureuse causée par quatre sérotypes de virus et transmise
par les moustiques. Assez rarement, la dengue peut devenir une maladie potentiellement
mortelle appelée forme sévère de la dengue, ou dengue hémorragique. Il n’existe pas de
traitement spécifique.10
La dengue touche presque 400 millions de personnes chaque année. L’ampleur de la
dengue a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années. Elle est endémique dans
128 pays où vivent actuellement 4 milliards de personnes.
Des épidémies de dengue régulières peuvent perturber les systèmes de santé locaux,
surcharger les hôpitaux et épuiser une partie des ressources de soins de santé. La dengue
coûte dans le monde environ 9 milliards de dollars par an en frais médicaux directs et en
dépenses indirectes.11
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé à un vaccin comme un outil
supplémentaire important pour stimuler les efforts continus de prévention de la dengue et
10
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs117/en/ Shepard DS, Halasa YA, Undurraga EA, Stanaway J. Global economic cost of dengue illness [Le coût économique mondial de la dengue]. Affiche présentée à : American Society of Tropical Medicine and Hygiene Annual Meeting [Réunion annuelle de la Société américaine de médecine et d’hygiène tropicale] ; 25 ‐
29 oct. 2015, Philadelphie, Pennsylvanie, États‐Unis, Affiche 781 11
DOSSIER DE PRESSE I 16
aider les pays où la maladie est endémique à atteindre les objectifs de l’OMS de réduire la
mortalité liée à la dengue de 50 % et la morbidité de 25 % d’ici 2020.12
Sanofi Pasteur a investi dans le développement d’un vaccin contre la dengue il y a plus de
20 ans, dans le but d’apporter le vaccin d’abord dans des pays où la dengue est une priorité
majeure de santé publique afin de maximiser l’impact sur la charge de morbidité de la
maladie. En décembre 2015, le vaccin a obtenu ses premières autorisations de mise sur le
marché au Mexique, aux Philippines et au Brésil. Les premières vaccinations ont commencé
aux Philippines en février 2016.
DÉVELOPPEMENT – PHASE III : LES INFECTIONS NOSOCOMIALES
Les infections nosocomiales représentent un problème de santé publique de plus en plus
préoccupant dans de nombreux pays industrialisés qui entraîne des coûts importants pour
les systèmes de santé.
Clostridium difficile est une bactérie sporulée potentiellement mortelle qui provoque des
affections intestinales. Le risque de contracter Clostridium difficile augmente avec l’âge, les
traitements antibiotiques et la durée des séjours à l’hôpital ou dans les maisons de soins, où
les cas multiples peuvent mener à des épidémies.
Notre vaccin candidat contre les infections à Clostridium difficile, repose sur une approche
fondée sur l’utilisation d’une anatoxine, comme pour d’autres vaccins déjà commercialisés,
par exemple les vaccins contre le tétanos et la diphtérie. En août 2013, nous avons lancé
notre programme clinique de Phase III appelé Cdiffense pour évaluer l’innocuité,
l’immunogénicité et l’efficacité de notre vaccin candidat pour la prévention de l’infection
primaire symptomatique au Clostridium difficile. Notre essai clinique Cdiffense inclut le
recrutement de 15 000 adultes sur 200 sites répartis dans plus de 20 pays.
Aux États-Unis, la FDA a accordé en 2010 une procédure d’évaluation accélérée du vaccin.
DÉVELOPPEMENT – PHASE II : TUBERCULOSE
Plus de 2 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale, sont infectées par
le bacille tuberculeux, bactérie responsable de la tuberculose (TB). Les personnes infectées
par le bacille tuberculeux encourent un risque de 10 % de contracter la tuberculose pendant
toute leur vie. En 2014, 9,6 millions de personnes ont été atteintes de tuberculose, ce qui a
entraîné 1,5 million de décès13.
Le seul vaccin contre la tuberculose (BCG - Bacille Calmette Guérin atténué) utilisé dans le
monde de nos jours a été développé il y a plus de 80 ans. La vaccination contre la
tuberculose est particulièrement importante dans les régions du monde où la maladie est
très répandue et où les risques d’exposition à un cas infectieux pour un nourrisson ou un
jeune enfant sont élevés. Bien que le BCG soit efficace pour protéger les nourrissons contre
12 Organisation mondiale de la Santé. Stratégie mondiale pour la prévention de la dengue 2012 ‐ 2020. Genève : OMS, 2012. Disponible sur : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/75303/1/9789241504034 eng. pdf. 13
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs104/en/ DOSSIER DE PRESSE I 17
les formes infantiles de la maladie, un vaccin plus efficace est nécessaire pour la protection
des adolescents et des adultes contre la tuberculose pulmonaire.
Nous avons signé un accord de collaboration avec le Statens Serum Institut du Danemark
afin développer un nouveau vaccin contre la tuberculose. Les essais de phase II se
déroulent actuellement pour notre vaccin candidat.
DÉVELOPPEMENT – PHASE I : VIRUS HERPES SIMPLEX (HSV) TYPE 2
L’infection par le virus Herpes simplex (HSV), communément connue sous le nom d’herpès,
peut être due soit au virus Herpes simplex de type 1 (HSV-1), soit au virus Herpes simplex
de type 2 (HSV-2).
L’infection HSV-2 est très répandue à travers le monde ; elle est presque exclusivement
transmise sexuellement, provoquant l’herpès génital. L’infection HSV-2 est incurable et à
vie14.
Notre vaccin candidat HSV Type 2 est actuellement en Phase I dans un essai parrainé par
les Instituts américains de la santé (National Institute of Health, NIH), qui implique
60 volontaires pour évaluer le profil de sécurité du vaccin. Le vaccin candidat a démontré
son immunogénicité et sa tolérance au cours d’études en phase préclinique. Les résultats de
ces études ont permis l’entrée en Phase I du développement clinique. L’étude de Phase I est
conçue pour collecter des données de tolérance et d’immunogénicité après trois doses du
vaccin candidat administré sur une période de six mois chez des participants avec et sans
infection HSV. Chacun des participants à l’étude sera suivi pendant un an à partir de la date
de la première immunisation. D’autres informations à propos de l’étude sont disponibles sur
le site www.clinicaltrials.gov
DÉVELOPPEMENT – PHASE I/II : VIRUS D’IMMUNODÉFICIENCE HUMAINE
(VIH)
L’OMS estime qu’à l’heure actuelle, le VIH a coûté la vie à plus de 34 millions de personnes.
En 2014, plus de 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH 15 .
Malgré une mobilisation internationale soutenue contre la pandémie du VIH/SIDA, le VIH
continue de se propager.
Nous participons depuis plus de vingt ans à l’effort mondial pour la mise au point d’un vaccin
contre le VIH, en collaboration avec diverses agences gouvernementales et avec des
partenariats publics-privés de premier plan. Au fil des ans, nous avons développé plusieurs
vaccins candidats qui ont fait l’objet d’études cliniques.
En février 2015, l’Institut américain national de l’Allergie et des Maladies infectieuses
(National Institute of Allergy & Infectious Diseases, NIAID), rattaché au NIH, a annoncé
l’organisation d’un essai clinique pour un vaccin contre le VIH. Cet essai utilise notre vaccin
expérimental ALVAC-VIH comme amorce dans une stratégie primo-vaccination-rappel à
l’étude, dans l’essai dénommé HVTN-100 (HIV Vaccine Trials Network) en Afrique du Sud. Il
s’agit d’une stratégie de vaccination préventive similaire à celle mise en œuvre lors de l’essai
14
15
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs400/en/ http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs360/en/ DOSSIER DE PRESSE I 18
clinique du vaccin VIH mené en Thaïlande durant 6 ans (RV-144), premier essai clinique sur
un vaccin contre le VIH à se révéler efficace.
EN DÉVELOPPEMENT : ZIKA
« Nos collaborations inestimables avec les experts scientifiques et de la
santé publique, que ce soit au niveau international ou dans les régions
touchées par les épidémies du virus Zika, ainsi que notre mobilisation
avec nos meilleurs experts, vont accélérer les efforts de recherche et de
développement d’un vaccin contre cette maladie. »
r
D John Shiver, Responsable mondial R&D, Sanofi Pasteur.
Dernièrement encore, le virus Zika (ZIKV) était considéré comme rare et apparemment
bénin. Cependant, le 1er février 2016, le virus Zika a été déclaré comme une urgence de
santé publique de portée internationale (USPPI) par l’Organisation mondiale de la Santé
(OMS) en raison de la propagation géographique rapide du virus et de la suspicion
d’association à un danger potentiel pour les fœtus.
La désignation du virus Zika comme une USPPI par l’OMS va renforcer la collaboration
internationale en faveur d’une solution de prévention pour ce virus et Sanofi Pasteur va
chercher à tirer profit de cette collaboration pour identifier et développer rapidement un
vaccin candidat contre le virus Zika.
Lors d’une séance d’information au cours du 138e Conseil d’administration de l’OMS le
28 janvier 2016, le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a déclaré que
l’organisation était extrêmement préoccupée par ZIKV pour quatre raisons principales :




L’éventuelle association de l’infection à des malformations congénitales
et des syndromes neurologiques
Le potentiel de propagation internationale compte tenu de la large
répartition géographique du moustique vecteur
L’absence d’immunité de la population dans les zones nouvellement
touchées
L’absence de vaccins, de traitements spécifiques et des tests de
diagnostic rapide
Forts de notre historique de réussites dans le développement de vaccins contre des virus
similaires (Flavivirus) et de l’introduction récente du vaccin Sanofi Pasteur contre la dengue,
nous avons lancé en février 2016 un projet de recherche et développement de vaccin axé
sur la prévention de l’infection et de la maladie causées par le virus Zika.
Il existe encore beaucoup d’inconnues concernant le virus Zika, mais il est clair que la vaste
expérience de Sanofi Pasteur dans le développement de vaccins contre les Flavivirus
pourrait accélérer le développement d’un vaccin contre le virus Zika.
DOSSIER DE PRESSE I 19
ÉTABLIR DES PARTENARIATS SOLIDES POUR NOS
SUCCES FUTURS
LES PARTENARIATS SONT DÉTERMINANTS
A l’échelle mondiale, les vaccins sauvent entre 2 et 3 millions de vies chaque année, mais
l’on estime qu’environ 18,7 millions d’enfants n’ont toujours pas accès à la vaccination de
base16.
Des partenariats et des collaborations entre les différents acteurs de la vaccination sont
essentiels pour assurer l’accès aux vaccins de ceux qui en ont le plus besoin.
Sanofi Pasteur souhaite que les vaccins soient accessibles à tous, n’importe où dans le
monde. Afin d’atteindre cet objectif, nous travaillons en partenariat avec la communauté
de la vaccination, notamment les décideurs, les donateurs et les organisations nongouvernementales (ONG).
DES PARTENARIATS POUR FAVORISER L’ACCÈS À NOS VACCINS
À cause du coût d’administration des vaccins, de systèmes de santé insuffisants et
parfois de conflits, nombreuses sont les populations des pays les plus pauvres du
monde qui n’ont pas accès à aux vaccins.
Grâce à nos partenariats actuels avec un grand nombre d’organismes internationaux,
parmi lesquels l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Gavi (l’Alliance du vaccin),
l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance), et la Croix-Rouge, nous faisons
parvenir des vaccins à ceux qui en ont le plus besoin.
Pour ces organisations, nous avons mis au point des conditionnements spécialement
adaptés et établi une politique de prix différenciés pour favoriser l’accès aux vaccins
dans les pays en développement.
NOS PARTENAIRES PRINCIPAUX : L’ALLIANCE GAVI
Nous soutenons Gavi, l’Alliance du vaccin, à travers un partenariat public-privé qui
cherche à améliorer l’accès aux vaccins des enfants dans les pays pauvres.
Gavi a été créé en 2000 par la Fondation Bill & Melinda Gates, la Banque Mondiale,
l’OMS, l’UNICEF et Sanofi Pasteur. Désireux de sauver la vie des enfants et de
protéger la santé de la population grâce à la généralisation de la vaccination, Gavi s’est
fixé comme priorités la contribution à l’immunisation dans le monde par le soutien des
programmes de vaccination et des systèmes de santé et la mise à disposition rapide de
nouveaux vaccins.
Entre 2000 et 2011, les programmes de Gavi ont permis de vacciner 326 millions
d’enfants et de sauver 5,5 millions de vies.
16
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs378/en/ DOSSIER DE PRESSE I 20
Avec les partenaires de Gavi, nous avons contribué à une initiative majeure pour lutter
contre le risque épidémiologique élevé de fièvre jaune, et nous avons fourni six millions
de doses de vaccins contre la fièvre jaune, tous les ans depuis 2003, afin de constituer
des réserves.
Nous soutenons l’objectif stratégique de Gavi qui vise à renforcer le système de santé
en finançant un programme de formation professionnelle pour les administrateurs de la
santé publique en Afrique de l’Ouest (programme EPIVAC) :




EPIVAC est un programme dont l’objectif est de former des médecins qui
participent à la mise en œuvre de programmes de vaccination dans 11 pays
d’Afrique centrale et occidentale.
Mis en œuvre par l’AMP (Agence pour la Médecine Préventive), le programme a
été élaboré en collaboration avec les gouvernements nationaux de 11 pays
éligibles par Gavi et les universités participantes (Cocody-Abidjan en Côte
d’Ivoire et Paris-Dauphine), en collaboration avec l’OMS, l’UNICEF et d’autres
organisations travaillant en Afrique. Depuis 2002, EPIVAC a formé et certifié
près de 550 médecins. Chaque personne formée par le programme EPIVAC a
aidé entre 30 000 et 200 000 personnes, ce qui signifie que les membres
d’EPIVAC certifiés ont positivement infléchi sur environ 6 millions de vies.
Ce programme EPIVAC a été récompensé par le trophée 2014 de l’innovation
des vaccins de la Fondation Gates, reconnaissant l’intérêt de cette initiative en
faveur de la capacité des pays à se structurer et de l’impact démontré sur la
couverture vaccinale.
Les membres d’EPIVAC certifiés ont eu un effet positif sur environ six millions
de vies en 2012.
NOS PARTENAIRES PRINCIPAUX : GPEI
L’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio (Global Polio Eradication Initiative,
GPEI), menée par des gouvernements, l’OMS, le Rotary International, les centres
américains de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and
Prevention, CDC) et l’UNICEF, est la plus grande initiative de santé publique que le
monde a jamais connue.
Depuis 1988, quelque deux milliards d’enfants dans le monde ont été vaccinés contre la
poliomyélite, grâce à la coopération sans précédent de plus de 200 pays et 20 millions
de bénévoles, soutenue par un investissement international de 3 milliards de dollars.17
En tant que partenaire clé de la GPEI, nous nous engageons à soutenir l’initiative. Nous
sommes la première entreprise donatrice de la GPEI.
Depuis 1988, nous avons fourni plus de 6 milliards de doses de vaccin
antipoliomyélitique oral (VPO) à l’UNICEF et nous fournissons aujourd’hui la grande
majorité des vaccins polio inactivés (IPV) nécessaires dans le cadre du plan stratégique
pour l’éradication de la Polio de l’OMS.
17
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/ DOSSIER DE PRESSE I 21
SANOFI PASTEUR : APERÇU DE L’ENTREPRISE
SIÈGE SOCIAL : Lyon, France
CE QUE NOUS FAISONS



Nous améliorons la santé humaine en développant des solutions de vaccination
innovantes et supérieures contre les maladies infectieuses.
Nous fournissons de manière fiable des vaccins de très haute qualité.
Nous nous engageons dans la communauté de la santé publique pour maximiser l’impact
d’une vaccination durable.
15 CENTRES DE R&D ET DE PRODUCTION INDUSTRIELLE DANS LE MONDE








France (Marcy-l’Étoile, le plus grand site industriel consacré aux vaccins dans le monde,
Neuville-sur-Saône et Val-de-Reuil) États-Unis (Swiftwater, PA; Cambridge and Canton, MA; Rockville, MD; Orlando, FL) Canada (Toronto) Argentine (Pilar) Chine (Shenzhen) Thaïlande (Chachoengsao) Inde (Hyderabad) Mexique (Ocoyoacac) NOS COLLABORATEURS


Président-directeur général : David Loew
Notre effectif s’élève à environ 15 000 collaborateurs dans le monde, profondément
engagés dans leur mission et notre vision, celle d’un monde où personne n’a à souffrir ou
à mourir d’une maladie qui peut être évitée par un vaccin.
DOSSIER DE PRESSE I 22
DES INVESTISSEMENTS
PUBLIQUE




CONTINUS
POUR
UNE
MEILLEURE
SANTÉ
Nous produisons plus d’un milliard de doses de vaccins chaque année pour protéger
des maladies plus de 500 millions de personnes dans le monde. Nos vaccins sont
distribués dans plus de 150 pays.
Notre portefeuille de vaccins de haute qualité, qui correspond à nos domaines d’expertise
et garantit un avenir durable, inclut le tout premier vaccin contre la dengue.
Nous avons investi plus de 1,5 milliard d’euros au cours des cinq dernières années.
Nous avons pris un engagement pour l’avenir, avec 12 vaccins en développement ou
en cours d’approbation (vaccins entièrement nouveaux ou versions améliorées des
vaccins existants).
NOTRE PARCOURS EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENTS





2014 : Nous avons inauguré une nouvelle unité de production du vaccin contre la fièvre
jaune sur notre site industriel de Val-de-Reuil. Notre investissement de 25 millions
d’euros pour doubler les capacités de production du vaccin contre la fièvre jaune
permettra de fournir une part majeure des doses nécessaires aux besoins mondiaux de
santé publique pour la prochaine décennie.
2009 : Nous avons lancé la construction d’un nouveau centre de production à Neuvillesur-Saône, à côté de Lyon. L’investissement s’élève à 300 millions d’euros pour produire
le vaccin contre la dengue. Le site a été ouvert en 2014 et a démarré la production du
premier vaccin autorisé contre la dengue.
2009 : Construction d’usines de production de vaccins en Chine et au Mexique dans le
but de produire le vaccin contre la grippe saisonnière pour les marchés chinois et
mexicain. L’usine mexicaine est opérationnelle depuis fin 2012 et l’usine située à
Shenzhen a été certifiée fin 2013.
2009 : L’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (Food
and Drug Administration, FDA) a homologué un nouveau bâtiment de production de
vaccins contre la grippe à Swiftwater, Pennsylvanie, États-Unis, qui représente un
investissement de 150 millions de dollars.
2009 : 300 millions d’euros investis à Val-de-Reuil pour un nouveau bâtiment de
formulation et de conditionnement principalement dédié aux vaccins contre la grippe.
PARMI LES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS CES CINQ DERNIÈRES ANNÉES, ON
DÉNOMBRE ÉGALEMENT



Afin d’aider les pays ayant éliminé la polio à mettre en place les standards de santé
internationaux et à répondre à la stratégie d’éradication de la polio de l’OMS, nous avons
lourdement investi pour augmenter les capacités de production des vaccins polio
inactivés (VPI).
Nous avons accru les capacités de production du vaccin quadrivalent conjugué contre
quatre types différents de méningite à méningocoques (sérogroupes A, C, Y et W-135).
Nous avons ouvert un nouveau site de production de vaccins pédiatriques (Haemophilus
influenzae type b (Hib)). DOSSIER DE PRESSE I 23
NOTRE HISTOIRE ET HÉRITAGE
QUATRE NOMS, UNE DESTINÉE
L’origine de Sanofi Pasteur remonte à plus d’un siècle et est étroitement liée aux
réalisations de quatre pionniers : Louis Pasteur, la famille Mérieux, John FitzGerald et
Richard Slee. Si chacun a suivi sa propre voie, tous partageaient un même objectif :
protéger l’humanité contre les maladies infectieuses.
LOUIS PASTEUR : UN VISIONNAIRE SCIENTIFIQUE
La carrière de Louis Pasteur est marquée par des découvertes qui ont
révolutionné la médecine moderne et ont posé les bases de la pratique de
la microbiologie. Tout commence par sa « théorie des germes », selon
laquelle les micro-organismes sont à l’origine des maladies infectieuses.
Après avoir développé cette théorie, Pasteur a découvert que l’injection d’un microorganisme atténué pouvait protéger l’organisme des maladies dont il était l’origine. Cette
découverte a conduit au développement de divers vaccins, parmi lesquels le vaccin contre
la rage, administré à un homme pour la première fois en 1885. Louis Pasteur a consacré
les dernières années de sa vie à la création de l’Institut Pasteur, un organisme à but non
lucratif qui continue encore ses travaux sur les maladies infectieuses. Nous avons su
conserver une relation privilégiée avec l’Institut Pasteur.
LA
FAMILLE
MÉRIEUX :
TROIS
GÉNÉRATIONS
D’INNOVATEURS
Profondément influencé par l’enseignement de Louis Pasteur, Marcel
Mérieux a créé l’Institut Biologique Mérieux.
Trois générations de la famille Mérieux, Marcel, son fils Charles et son petit-fils Alain, ont
dédié leur vie à la protection contre les maladies infectieuses. La contribution la plus
importante de l’Institut Mérieux a été le développement de la production des vaccins à
l’échelle industrielle, qui a permis de vacciner un grand nombre de personnes sur une
période relativement courte. En 1974, des techniques mises au point par l’Institut Mérieux
ont permis d’enrayer une épidémie de méningite à méningocoques au Brésil ; 90 millions
de personnes ont été vaccinées en neuf mois.
DOSSIER DE PRESSE I 24
JOHN FITZGERALD : LE PIONNIER DE LA SANTÉ PUBLIQUE
AU CANADA
L’ambition de John Fitzgerald était de fabriquer des produits de santé
publique capables de sauver des vies, à des prix accessibles à tous.
Créés par Fitzgerald en 1914, les laboratoires Connaught se sont développés rapidement,
produisant des vaccins et des sérums contre la diphtérie, la variole, le tétanos et la
méningite. Les laboratoires ont également largement contribué à la lutte contre la
poliomyélite. Après avoir développé le premier vaccin injectable contre la polio, le Docteur
Jonas Salk utilisa les techniques mises au point par les chercheurs de Connaught pour
produire son vaccin à grande échelle et ainsi mettre fin à l’épidémie qui sévissait en
Amérique du Nord dans les années 1950. Notre site canadien est aujourd’hui implanté sur
les lieux mêmes des laboratoires.
RICHARD SLEE : UN PRÉCURSEUR DANS LA PRODUCTION
DES VACCINS
En 1897, Richard Slee fonda les laboratoires biologiques Pocono à
Swiftwater en Pennsylvanie (États-Unis), pour produire des vaccins
contre la variole avec une nouvelle technique.
Plus d’un siècle plus tard, son héritage reste intact. La variole est déclarée officiellement
éradiquée dans le monde depuis 1980. Aujourd’hui, le site américain de Sanofi Pasteur
est implanté sur les lieux qui ont abrité les premiers laboratoires de Richard Slee.
DOSSIER DE PRESSE I 25
DATES CLES
1885 Louis Pasteur invente le vaccin contre la rage.
1897 Profondément marqué par l’enseignement de Louis Pasteur, Marcel Mérieux fonde
l’Institut Biologique Mérieux. De l’autre côté de l’Atlantique, Richard Slee fonde le
« Pocono Biological Laboratories », aujourd’hui devenu notre site aux États-Unis.
1914 John Fitzgerald fonde à Toronto un laboratoire pour la production d’antitoxine
diphtérique. Le site des laboratoires Connaught d’antan est devenu notre site au Canada.
1937 Charles Mérieux succède à son père, Marcel. Il lance la production du vaccin contre la
fièvre aphteuse qui permet de sauver six millions de têtes de bétail lors de la terrible
épidémie de 1952. C’est la naissance de la virologie industrielle, qui sera ensuite
appliquée à la médecine humaine.
1967 Alain Mérieux succède à son père, Charles, et l’Institut Mérieux devient un acteur
mondial dans le domaine de l’immunologie appliquée.
1968 Entrée du groupe Rhône-Poulenc dans le capital de l’Institut Mérieux.
1973 Le site Institut Pasteur Production est créé à Val-de-Reuil en France.
1985 Acquisition par l’Institut Mérieux de l’Institut Pasteur Production.
1989 Acquisition des Laboratoires Connaught par l’Institut Mérieux, qui devient ainsi leader
mondial des vaccins.
1990 L’Institut Mérieux devient Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins.
1994 Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins devient filiale à 100 % du Groupe Rhône-Poulenc.
1994 Fondation de Pasteur Mérieux MSD, aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD, co-entreprise avec
Merck & Co, couvrant 19 pays d’Europe.
1996 Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins et les Laboratoires Connaught adoptent le nom de
Pasteur Mérieux Connaught.
1999 Rhône-Poulenc et Hoechst unissent leurs activités des sciences de la vie (pharmacie,
santé animale et santé végétale) au sein d’une même société, Aventis. Pasteur
Mérieux Connaught devient Aventis Pasteur.
2004 Sanofi-synthélabo acquiert Aventis, donnant naissance au Groupe sanofi-aventis. Aventis
Pasteur devient Sanofi Pasteur.
2008 Sanofi Pasteur acquiert Acambis plc, une société de biotechnologie.
2009 Sanofi Pasteur acquiert Shantha Biotechnics, producteur de vaccins basé en Inde.
2010 Sanofi Pasteur acquiert VaxDesign, une société américaine de biotechnologies.
2011 Sanofi Pasteur acquiert Topaz, une société américaine pharmaceutique.
LES ÉTAPES IMPORTANTES DE NOS VACCINS
Dates d’obtention de la première autorisation pour les principaux produits de Sanofi Pasteur ; après 1966,
les dates correspondent à la première obtention de l’autorisation de mise sur le marché.
1922
Premier vaccin antitétanique
1953
Vaccin contre la fièvre jaune
1955
Premier vaccin (injectable) antipoliomyélitique de Salk (inactivé)
1962
Premier vaccin (oral) antipoliomyélitique de Sabin (atténué)
1968
Vaccin contre la rougeole
1968
Vaccin contre la grippe
1970
Vaccin contre la rubéole (diploïdes humaines)
1974
Premier vaccin contre les infections à méningocoques du groupe A
1975
Premier vaccin contre les infections à méningocoques des groupes A+C
1975
Vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio (injectable)
1977
Premier vaccin contre la rage (diploïdes humaines)
1981
Premier vaccin plasmatique contre l’hépatite B
1986
Vaccin ROR (rougeole/oreillons/rubéole)
1987
Vaccin contre l’hépatite B (fondé sur le génie génétique)
1987
Premier vaccin conjugué contre les infections à Haemophilus influenzae type b
1988
Premier vaccin contre la typhoïde (polysaccharides)
1993 Premier vaccin pentavalent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (germes entiers),
la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae type b (distingué par le prix
Galien en 1994)
1996
Vaccin contre l’hépatite A
2004
Premier vaccin quadrivalent conjugué contre les infections à méningocoques
2007
Vaccin contre la grippe pandémique H5N1 (en prévention d’une éventuelle pandémie)
2008
Vaccin contre la variole (produit dans le cadre d’une réponse aux menaces terroristes)
2009
A(H1N1) vaccin monovalent contre la grippe, dans le cadre d’une pandémie mondiale
2013
Premier vaccin quadrivalent contre la grippe saisonnière
2015
Premier vaccin contre la dengue
SPGLB.SAPAS.16.06.0101 DOSSIER DE PRESSE I 27