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DOSSIER DE PRESSE Sanofi Pasteur – dédiée aux vaccins CONTACT : Communication globale Alain Bernal Tél. +33 4 37 37 50 38 [email protected] www.sanofipasteur.com Octobre 2016 TABLE DES MATIERES PRÉSENTATION DES VACCINS……………………………………………………. 3 ATTEINDRE NOTRE OBJECTIF : UN MONDE PROTÉGÉ CONTRE LES MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION………………………………… 7 POLIOMYÉLITE : VERS L’ÉRADICATION TOTALE DE CETTE MALADIE DEVASTATRICE…………………………………………………………………9 EXPLIQUER LA COMPLEXITE DE LA FABRICATION D’UN VACCIN…………12 OUVRIR LA VOIE AUX VACCINS DE DEMAIN…………………………………… 14 ÉTABLIR DES PARTENARIATS SOLIDES POUR NOS SUCCES FUTURS…. 20 SANOFI PASTEUR : APERÇU DE L’ENTREPRISE……………………………… 22 NOTRE HISTOIRE ET HÉRITAGE………………………………………………….. 24 DATES CLES………………………………………………………………………….. 26 LES ÉTAPES IMPORTANTES DE NOS VACCINS……………………………….. 27 DOSSIER DE PRESSE I 2 PRÉSENTATION DES VACCINS LA VALEUR DU VACCIN « La vaccination a été l’un des grands succès de la santé publique. Elle a permis de sauver la vie de millions d’enfants et de leur donner la perspective d’une vie plus longue en meilleure santé, ainsi que de meilleures chances d’apprendre, de lire, d’écrire et de jouer… La vaccination est un bien pour l’humanité. » Nelson Mandela, Prix Nobel de la Paix en 1993 À l’exception de l’approvisionnement en eau potable et de son assainissement, aucune action humaine n’a un impact comparable à celui de la vaccination dans la lutte contre les maladies infectieuses et la réduction des taux de mortalité. La vaccination permet de sauver plus de 3 millions de vies chaque année1, grâce à l’existence de vaccins contre plus de 26 maladies infectieuses.2 Selon l’OMS, la vaccination est l’un des investissements les plus rentables en matière de santé. Par exemple, une récente analyse a démontré que 1 euro investi3 dans une dose de vaccination pour un adulte permet d’économiser 4 euros en dépenses de santé. ÉTUDE DE CAS : L’éradication de la polio La polio est une maladie infectieuse très contagieuse causée par un virus. Elle touche principalement les enfants de moins de cinq ans. La maladie peut entraîner une paralysie ou un handicap et, dans certains cas, la mort. Bien que la polio ne puisse pas être guérie, la vaccination contre la maladie est extrêmement efficace. Depuis la création de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (GPEI) en 1988, le nombre de cas de poliomyélite enregistrés dans le monde a chuté de 99 %. Cela a pu se faire grâce à une action concertée sans précédent impliquant 200 pays et 20 millions de bénévoles. La polio est actuellement sur le point de devenir la seconde maladie (après la variole) à être éradiquée de la planète. (Source : http://www.polioeradication.org/Polioandprevention/Historyofpolio.aspx) 1 http://www.who.int/topics/immunization/en/ http://www.who.int/immunization/diseases/en/ 3 Tariq, L., et al (2015). Modelling the return on investment of preventively vaccinating healthcare workers against pertussis. BMC Infectious Diseases, 15, 75. http://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879‐015‐0800‐8 2 DOSSIER DE PRESSE I 3 VACCINS, VACCINATION ET IMMUNISATION Les maladies infectieuses sont provoquées par des micro-organismes, tels que les bactéries, les virus, les parasites ou les champignons microscopiques. Elles sont une cause majeure de décès, en particulier chez les enfants et les jeunes adultes. Il est important de comprendre la différence entre vaccin, vaccination et immunisation : Un vaccin confère à un individu une protection contre une infection en stimulant la réponse immunitaire et donc en renforçant les défenses naturelles du corps. Il peut être administré par injection, par voie orale ou par aérosol. Un vaccin est une préparation administrée pour générer l’immunité contre une maladie en stimulant la production d’anticorps. On trouve dans les vaccins des suspensions de micro-organismes inactivés ou atténués, ou des produits ou dérivés de micro-organismes.4 La réponse immunitaire induite par les vaccins est essentielle pour générer la production d’anticorps en quantité suffisante et pour assurer que les défenses naturelles du corps seront capables de combattre toute infection dans le futur. La vaccination est l’injection d’un organisme inactivé ou atténué qui produit l’immunité dans le corps contre cet organisme.5 L’immunisation est le procédé par lequel une personne devient protégée ou résistante contre une maladie infectieuse, en particulier par l’administration de vaccin.6 PRINCIPAUX TYPES DE VACCINS7 Les vaccins vivants atténués La bactérie ou le virus est atténué. Il ou elle est affaibli au point de ne plus être capable de provoquer de maladies, soit par passages sur différents milieux de culture, soit par des traitements physiques ou chimiques, mais le pathogène reste capable d’induire une réponse immunitaire. Exemples : Oreillons, rougeole, rubéole, poliomyélite (vaccin oral), fièvre jaune, tuberculose. Les vaccins inactivés Les vaccins inactivés sont produits à partir de micro-organismes entiers ou de leurs fragments. Les vaccins à germe entier sont constitués de l’agent pathogène dans son intégralité, qui a été tué par un agent chimique ou par la chaleur sans que son pouvoir immunogène n’ait été altéré. Les vaccins sous-unitaires ne comportent que les constituants de l’agent infectieux nécessaires à l’obtention d’une réponse immunitaire (antigènes). 4 http://www.who.int/topics/vaccines/en http://www.vaccines.gov/basics/ 6 http://www.who.int/topics/immunization/en/ 7 https://www.cdc.gov/vaccines/pubs/pinkbook/downloads/prinvac.pdf 5 DOSSIER DE PRESSE I 4 Exemples : Diphtérie, tétanos, coqueluche, Hib, infections à méningocoque, fièvre typhoïde, infections à pneumocoque, grippe, rage, poliomyélite (vaccin injectable), hépatite A, encéphalite japonaise. Les vaccins recombinants Les antigènes vaccinaux peuvent être produits par génie génétique. Dans ce cas, ces produits sont définis comme vaccins recombinants. Exemples : hépatite B, dengue. LA FABRICATION DES VACCINS La mise au point d’un vaccin est un processus complexe, qui demande jusqu’à 36 mois pour la production, le conditionnement et la livraison à ceux qui en ont besoin. Le procédé complexe de la fabrication de vaccins comprend une phase de test de chaque lot à chaque étape de son développement, et de nouveaux tests de contrôle qualité des lots par différentes autorités de santé dans le monde. Environ 70% du temps de production est consacré au contrôle de qualité. Tout événement imprévisible peut entraîner des retards dans la distribution des vaccins et par conséquent des pénuries de vaccins dans les communautés qui en ont besoin. Le procédé de production affronte des contraintes d’autant plus importantes que la demande pour certains vaccins, comme les vaccins combinés pédiatriques, augmente, en même temps que les exigences de la communauté mondiale de santé publique de travailler sur les menaces nouvelles et émergentes, telles que Zika, se font de plus en plus pressantes. L’AVENIR DE LA VACCINATION La vaccination a apporté des bénéfices considérables à la santé publique mondiale, mais il reste encore beaucoup à accomplir. Il est essentiel de développer de nouveaux vaccins et des versions améliorées des vaccins existants, et d’accroître l’accès aux vaccins pour permettre de sauver encore plus de vies. Il est également important de reconnaître que la vaccination est un défi permanent. L’histoire montre qu’une baisse de la couverture vaccinale conduit à la réapparition des maladies dans des populations auparavant protégées. La résurgence de la diphtérie dans les années 1990 dans certains pays d’Europe orientale, avec plus de 125 000 cas et 4 000 décès signalés, montre qu’une vigilance continue est essentielle pour le contrôle et l’éradication des maladies infectieuses à l’avenir. Plus récemment, les États-Unis ont connu un nombre record de cas de rougeole au cours de l’année 2014, avec 667 cas dans 27 états, signalés au Centre national pour la vaccination et les maladies respiratoires (National Center for Immunization and Respiratory Diseases, NCIRD) des centres américains de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC). Il s’agit du plus grand nombre de cas depuis que l’élimination de la rougeole a été documentée aux États-Unis en 2000.8 8 http://www.cdc.gov/measles/cases‐outbreaks.html DOSSIER DE PRESSE I 5 Chez Sanofi Pasteur, nous mettons au point et produisons des vaccins innovants depuis plus de cent ans et nous nous engageons à collaborer avec les parties prenantes du monde entier pour concrétiser notre vision d’un monde où personne ne souffre ou ne meurt d’une maladie évitable par la vaccination. DOSSIER DE PRESSE I 6 ATTEINDRE NOTRE OBJECTIF : UN MONDE PROTÉGÉ CONTRE LES MALADIES ÉVITABLES PAR LA VACCINATION Chez Sanofi Pasteur, nous croyons à un monde dans lequel personne ne souffre ou ne meure d’une maladie évitable par la vaccination. Nous avons consacré plus d’un siècle à la découverte, au développement et à la production de vaccins pour faire de cette ambition une réalité. NOTRE ENGAGEMENT : Améliorer la santé humaine en développant des solutions de vaccination innovantes et efficaces contre les maladies infectieuses Fournir à nos clients des vaccins de grande qualité, par des approvisionnements fiables et réguliers Apporter notre soutien aux responsables de santé publique pour optimiser l’impact d’une vaccination durable Nous fournissons plus d’1 milliard de doses de vaccins chaque année et rendons ainsi possible chaque année la vaccination de plus de 500 millions de personnes dans le monde contre des maladies telles que la polio, la grippe et dernièrement la dengue. Nous offrons une large gamme de vaccins de grande qualité correspondant à nos domaines de compétence pour un avenir durable : Choléra Coqueluche Dengue Diphtérie Encéphalite japonaise Fièvre jaune Grippe Hépatite A Hépatite B Infections à haemophilus influenzae de type b (Hib) Infections à méningocoque Infections à pneumocoque Oreillons Poliomyélite Rage Rougeole Rubéole DOSSIER DE PRESSE I 7 Tétanos Tuberculose Typhoïde Nous produisons également un vaccin contre une maladie éradiquée, la variole (ce vaccin est produit en réponse à la menace d’une attaque bioterroriste). NOTRE ENGAGEMENT ENVERS LA SANTÉ PUBLIQUE EST VASTE ET ENGLOBE : Le lancement du tout premier vaccin contre la dengue : l’aboutissement d’un engagement de 20 ans pour faire de ce vaccin une réalité La livraison en 2015 de plus de 220 millions de doses de vaccins contre la grippe saisonnière Être le premier fournisseur de vaccins injectables et oraux contre la poliomyélite Produire une gamme moderne de combinaisons vaccinales à usage pédiatrique pour tous les enfants du monde Être le premier méningocoques fournisseur mondial de vaccins contre les infections à Proposer la plus large gamme de vaccins pour les voyageurs et les populations vivant dans des régions endémiques Établir des partenariats avec d’autres acteurs de santé publique tels que l’OMS, l’UNICEF, Gavi (l’Alliance des vaccins) et la Fondation Bill & Melinda Gates, pour que les vaccins bénéficient à autant de personnes que possible à travers le monde DOSSIER DE PRESSE I 8 POLIOMYÉLITE : VERS L’ÉRADICATION TOTALE DE CETTE MALADIE DEVASTATRICE La poliomyélite (polio) est une maladie hautement infectieuse causée par le poliovirus. La majorité des cas de polio se produisent chez des enfants de moins de cinq ans. Les premiers symptômes sont de la fièvre, de la fatigue, des maux de tête, des vomissements, des raideurs de la nuque et des douleurs dans les membres. La maladie peut engendrer une paralysie ou un handicap et, dans certains cas, la mort. Bien qu’elle ne puisse pas être soignée, la polio peut être évitée par la vaccination. Il existe trois sérotypes de poliovirus sauvage : les types 1, 2 et 3. Le poliovirus de type 2 a été éliminé à l’état sauvage ; le dernier cas a été détecté en Inde en 1999. Les types 1 et 3 de poliovirus sauvages continuent de circuler dans les régions endémiques et doivent être éradiqués. De nos jours, la polio n’est transmise couramment entre les humains que dans trois pays : en Afghanistan, au Pakistan et au Nigéria. Il n’y a eu que 74 cas de cette maladie paralysante en 2015 et seulement 26 jusqu’à présent, au 28 septembre 2016.1 L’Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (GPEI), sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Rotary International, des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et de l’UNICEF, a été créée en 1988 et cherche à immuniser tous les enfants contre la polio jusqu’à ce que la transmission s’arrête et que le monde en soit débarrassé. Depuis la création de la GPEI, les cas de la maladie ont chuté de 99 %2, évitant la paralysie à plus de 10 millions de personnes. DEUX VACCINS, UN OBJECTIF : ZÉRO POLIO Il existe deux types de vaccins contre la polio : le vaccin polio oral (VPO) et le vaccin poliomyélitique inactivé injectable (VPI). Vaccin polio oral (VPO) : le vaccin vivant atténué (poliovirus affaibli) a été mis au point en 1957 par Albert Sabin. Le vaccin a joué un rôle clé dans la réduction de 99 % de la charge de la maladie au niveau mondial. Disponible sous forme de vaccin trivalent, bivalent (types 1 et 3) et de deux monovalents (types 1 et 2) pour répondre à plusieurs besoins de vaccination. Vaccin poliomyélitique inactivé injectable (VPI) : un vaccin inactivé (poliovirus tué) a été mis au point en 1952 par Jonas Salk. Le VPI contient les 3 sérotypes du virus de la DOSSIER DE PRESSE I 9 poliomyélite et élimine le risque de poliomyélite paralytique associée au vaccin polio oral, qui se déclare après la vaccination dans de rares cas. NOTRE ENGAGEMENT DANS LE COMBAT CONTRE LA POLIOMYÉLITE Sanofi Pasteur est le premier fournisseur de vaccins contre la polio et est associé à la GPEI depuis plus de 25 ans. En 1982, notre vaccin poliomyélitique inactivé (VPI) à potentiel renforcé a été homologué et est désormais distribué à travers le monde sous forme de vaccin poliovirus autonome ou de vaccins combinés pédiatriques permettant d’immuniser contre plusieurs maladies en une seule injection. Depuis, nous avons distribué plus d’un milliard de doses de VPI et de vaccins contenant le VPI. Depuis 2013, l’OMS recommande que le VPI remplace progressivement le VPO et soit inclus dans tous les calendriers vaccinaux des pays.3 En mars 2014, l’UNICEF a annoncé qu’il nous achèterait des quantités significatives de VPI et qu’il les mettrait à disposition dans plus de 120 pays qui utilisent couramment le vaccin polio oral (VPO). Pour encourager l’adoption rapide et généralisée du VPI, nous avons collaboré avec la Fondation Bill et Melinda Gates (FBMG) afin d’élaborer un mécanisme conjoint de soutien des prix qui inclut des contributions financières des deux partenaires (FBMG et Sanofi Pasteur). Ce mécanisme nous permet d’offrir le VPI au plus bas prix possible à 73 des pays les plus pauvres du monde. Gavi, l’Alliance du vaccin, mettra le VPI à disposition pour qu’il soit intégré dans les calendriers vaccinaux de ces pays. Nous sommes également un fournisseur principal de VPO et avons fourni plus de six milliards de doses de VPO à l’UNICEF ces deux dernières décennies. En avril 2013, nous avons annoncé que nous fournirions 1,7 milliard de doses de VPO sur la période allant de 2013 à 2017 afin de parvenir à l’objectif d’éradiquer la maladie. En septembre 2011, nous avons donné à l’OMS une souche du vaccin (souche de semence de type 3) utilisée pour éradiquer la polio. Avec ce don, l’OMS détient le contrôle total des trois souches et la distribution aux fabricants du vaccin dans le monde entier. Références 1. World Health Organization Fact sheet N°110 Updated April 2016 –Disponible à : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/. Consulté en juin 2016 DOSSIER DE PRESSE I 10 2. World Health Organization Fact sheet N°110 Updated April 2016 –Disponible à : http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/. Consulté en juin 2016 3. World Health Organization IPV Introduction, OPV withdrawal and Routine Immunization Strengthening. Disponible à : http://www.who.int/immunization/diseases/poliomyelitis/endgame_objective2/en/. Consulté en juin 2016 DOSSIER DE PRESSE I 11 EXPLIQUER LA COMPLEXITE DE LA FABRICATION D’UN VACCIN Sanofi Pasteur concentre tous ses efforts pour concrétiser sa vision qui est celle d’un monde où personne n’a à souffrir ou à mourir d’une maladie qui peut être évitée par la vaccination. Cela requiert des vaccins de grande qualité, sûrs et innovants capables de combattre les maladies infectieuses, un approvisionnement fiable, et la collaboration avec la communauté de santé publique pour garantir l’accès aux vaccins à ceux qui en ont le plus besoin. La mise au point d’un vaccin est un processus complexe, qui demande jusqu’à 36 mois pour la production, le conditionnement et la livraison auprès des populations concernées. POURQUOI LA FABRICATION D’UN VACCIN EST-ELLE SI COMPLEXE ? Le procédé de la fabrication de vaccins est long et comprend la phase de test de chaque lot à chaque étape de son développement, et de nouveaux tests de contrôle qualité des lots par différentes autorités dans le monde. En outre, le procédé de production affronte des contraintes d’autant plus importantes que la demande pour certains vaccins, comme les vaccins combinés pédiatriques, augmente, en même temps que les exigences de la communauté mondiale de la santé publique de travailler sur les menaces nouvelles et émergentes, telles que Zika, se font de plus en plus pressantes. Cela peut entraîner des retards dans la distribution des vaccins et par conséquent des pénuries de vaccins dans les communautés qui en ont besoin. Notre priorité absolue est de fournir des vaccins pour protéger la santé des populations et nous faisons tout notre possible pour résoudre rapidement les problèmes d’approvisionnement qui ralentissent notre progression vers cet objectif. PROCÉDER À DES CHANGEMENTS POSITIFS ET DURABLES Au cours des dernières années, nous avons mis en place un certain nombre de changements organisationnels pour améliorer notre infrastructure, mettre à jour nos procédés et former nos employés dans le monde entier, notamment en : DOSSIER DE PRESSE I 12 Rationalisant les procédés de fabrication : Notre équipe de production et nos ingénieurs développement continuent de rationaliser de manière proactive les procédés de fabrication afin réduire la durée du cycle total de fabrication et optimiser les procédures de contrôle qualité afin que des vaccins de grande qualité et sans danger soient produits aussi rapidement et efficacement que possible. Investissant dans notre personnel : Nous investissons dans nos équipes afin de maximiser leur expertise dans la production de vaccins et de garantir le meilleur « savoir-faire ». Augmentant les capacités de production : Nous investissons dans nos sites de production pour répondre à la demande mondiale croissante de nos vaccins en augmentant le volume de vaccins produits, en utilisant au mieux nos sites, et en travaillant 24 heures sur 24 pour optimiser notre temps. Investissant dans des sites de production : Nous poursuivons nos investissements dans nos sites de production dans le monde pour garantir qu’ils sont à la pointe, efficaces et prêts à répondre à la demande mondiale croissante de vaccins. Parcours en matière d’investissements : presque 3 milliards d’euros au cours des 10 dernières années (2006 - 2015). Nous avons énormément progressé, mais il reste encore beaucoup à faire. TRAVAILLER ENSEMBLE POUR UN AVENIR DURABLE Nous travaillons étroitement avec les décideurs et les organismes de régulation pour harmoniser les réglementations dans le but de raccourcir les cycles, réduire la complexité et moderniser notre production et nos méthodes de contrôle et continuons d’établir des procédures de discussions plus transparentes et régulières. L’écosystème du vaccin a besoin d’une réforme. Trop d’obstacles retardent la livraison de nos vaccins de grande qualité à ceux qui en ont le plus besoin. Une véritable collaboration est indispensable entre l’industrie, les décideurs et les organismes de régulation de la santé pour mettre sur pieds un processus de production et d’approvisionnement durable pour les générations à venir. DOSSIER DE PRESSE I 13 OUVRIR LA VOIE AUX VACCINS DE DEMAIN A LA POINTE DU DÉVELOPPEMENT VACCINAL « Le développement et l’adoption généralisée de vaccins ont été salués comme la grande réussite de la santé publique du XXe siècle, mais que nous réserve l’avenir? » Gary Finnegan, Éditeur, Vaccines Today Sanofi Pasteur est toujours à la pointe de la recherche et du développement et fournit des solutions immunologiques visant à prévenir et guérir les maladies à chaque étape de la vie. Nous exploitons en permanence de nouvelles connaissances scientifiques et des technologies pour concevoir des vaccins sûrs et efficaces contre les maladies complexes. Nous savons que l’innovation est la clé de l’amélioration de la santé des populations à travers le monde et de notre réussite. Raison pour laquelle nous investissons chaque jour plus d’un million d’euros en recherche et développement. Nous employons tous nos efforts pour rester à la pointe du développement vaccinal. Seuls ou avec l’appui de partenaires, nous restons à l’affût de toutes les nouvelles approches pour combattre les maladies infectieuses. LE DÉFI DE LA R&D 70 maladies infectieuses significatives sont susceptibles d’être évitées grâce aux vaccins. 25 ont déjà été développés9, mais les objectifs les plus difficiles à atteindre demeurent pour les industries de R&D. Ils englobent : La diversité antigénique : par exemple VIH (virus d’immunodéficience humaine), VHC (virus de l’hépatite C), rhinovirus La biologie pathogène : par exemple chlamydia, HSV (virus Herpes simplex) L’immunité naturelle limitée : par exemple VIH, chlamydia L’immunogénicité : par exemple SARS (syndrome respiratoire aigu sévère), VRS (virus respiratoire syncytial) DÉVELOPPER DE NOUVEAUX VACCINS Le processus de développement d’un nouveau vaccin peut prendre entre 14 et 25 ans et représenter un coût total de 300 millions à 1 milliard de dollars. Seuls ou en partenariat avec des tiers, nous développons des vaccins contre les maladies pour lesquelles il existe des besoins urgents de santé publique. 9 http://www.who.int/immunization/diseases/en/ DOSSIER DE PRESSE I 14 Douze vaccins sont en cours de développement ou en instance d’approbation. Nous nous concentrons sur de nouveaux objectifs et des vaccins améliorés pour chaque étape de la vie : De nouveaux vaccins contre des maladies endémiques, ou contre les infections nosocomiales (Clostridium difficile) pour lesquelles il n’existe pas de vaccin Des vaccins de nouvelle génération comme le vaccin quadrivalent conjugué contre la méningite De nouveaux vaccins combinés et de nouveaux systèmes d’administration PHASE I Streptococcus pneumoniae Vaccins méningite et pneumonie Virus Herpes simplex de type 2 Vaccin HSV‐2 PHASE II PHASE III Men Quad TT Vaxigrip® VQI IM Vaccin méningococcique e conjugué ACYW de 2 génération Vaccin contre la grippe inactivé quadrivalent (3 à 36 mois) Rage VRVg Clostridium difficile Vaccin anatoxine Vaccin rabique purifié sur cellules Vero Tuberculose Vaccin sous‐unité recombinant Vaccin pédiatrique pentavalent DTP‐Polio‐Hib Japon Fluzone® VQI HD Vaccin quadrivalent inactivé contre la grippe ‐ Haute dose ENREGISTREMENT Dengvaxia® Dengue moyenne à sévère PR5i DTP‐HepB‐Polio‐ Hib Vaccin pédiatrique hexavalent Etats‐Unis, EU VaxiGrip® QIV IM Vaccin tetravalent inactivé contre la grippe (3 ans et plus) Voici quelques-unes de nos principales collaborations : En mars 2014, nous avons conclu un accord de coopération avec SK Chemicals Co. en Corée du Sud pour co-développper un vaccin pneumococcique conjugué (VPC) innovant. En octobre 2013, nous avons annoncé une collaboration avec la fondation Bill & Melinda Gates pour explorer et développer de nouvelles plateformes et méthodes visant à accélérer la R&D dans le domaine des vaccins pour des problématiques de santé au niveau mondial. En avril 2010, nous nous sommes alliés au Centre de recherches médicales de la marine américaine (Naval Medical Research Center, NMRC) pour développer un nouveau vaccin bactérien prometteur contre DOSSIER DE PRESSE I 15 Escherichia coli entérotoxinogène (Enterotoxigenic Escherichia coli, ETEC). Chaque année, ETEC est responsable de près de 400 000 décès chez les enfants des pays en développement. NOS SITES DE R&D Six de nos sites sont dédiés à la recherche et au développement de nos vaccins : Toronto Marcyl’Étoile Pékin Swiftwater (PA) Cambridge (MA) Orlando (FL) Hyderabad EXEMPLES DE RÉUSSITES : VACCIN CONTRE LA DENGUE La dengue est une maladie douloureuse causée par quatre sérotypes de virus et transmise par les moustiques. Assez rarement, la dengue peut devenir une maladie potentiellement mortelle appelée forme sévère de la dengue, ou dengue hémorragique. Il n’existe pas de traitement spécifique.10 La dengue touche presque 400 millions de personnes chaque année. L’ampleur de la dengue a été multipliée par 30 au cours des 50 dernières années. Elle est endémique dans 128 pays où vivent actuellement 4 milliards de personnes. Des épidémies de dengue régulières peuvent perturber les systèmes de santé locaux, surcharger les hôpitaux et épuiser une partie des ressources de soins de santé. La dengue coûte dans le monde environ 9 milliards de dollars par an en frais médicaux directs et en dépenses indirectes.11 L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé à un vaccin comme un outil supplémentaire important pour stimuler les efforts continus de prévention de la dengue et 10 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs117/en/ Shepard DS, Halasa YA, Undurraga EA, Stanaway J. Global economic cost of dengue illness [Le coût économique mondial de la dengue]. Affiche présentée à : American Society of Tropical Medicine and Hygiene Annual Meeting [Réunion annuelle de la Société américaine de médecine et d’hygiène tropicale] ; 25 ‐ 29 oct. 2015, Philadelphie, Pennsylvanie, États‐Unis, Affiche 781 11 DOSSIER DE PRESSE I 16 aider les pays où la maladie est endémique à atteindre les objectifs de l’OMS de réduire la mortalité liée à la dengue de 50 % et la morbidité de 25 % d’ici 2020.12 Sanofi Pasteur a investi dans le développement d’un vaccin contre la dengue il y a plus de 20 ans, dans le but d’apporter le vaccin d’abord dans des pays où la dengue est une priorité majeure de santé publique afin de maximiser l’impact sur la charge de morbidité de la maladie. En décembre 2015, le vaccin a obtenu ses premières autorisations de mise sur le marché au Mexique, aux Philippines et au Brésil. Les premières vaccinations ont commencé aux Philippines en février 2016. DÉVELOPPEMENT – PHASE III : LES INFECTIONS NOSOCOMIALES Les infections nosocomiales représentent un problème de santé publique de plus en plus préoccupant dans de nombreux pays industrialisés qui entraîne des coûts importants pour les systèmes de santé. Clostridium difficile est une bactérie sporulée potentiellement mortelle qui provoque des affections intestinales. Le risque de contracter Clostridium difficile augmente avec l’âge, les traitements antibiotiques et la durée des séjours à l’hôpital ou dans les maisons de soins, où les cas multiples peuvent mener à des épidémies. Notre vaccin candidat contre les infections à Clostridium difficile, repose sur une approche fondée sur l’utilisation d’une anatoxine, comme pour d’autres vaccins déjà commercialisés, par exemple les vaccins contre le tétanos et la diphtérie. En août 2013, nous avons lancé notre programme clinique de Phase III appelé Cdiffense pour évaluer l’innocuité, l’immunogénicité et l’efficacité de notre vaccin candidat pour la prévention de l’infection primaire symptomatique au Clostridium difficile. Notre essai clinique Cdiffense inclut le recrutement de 15 000 adultes sur 200 sites répartis dans plus de 20 pays. Aux États-Unis, la FDA a accordé en 2010 une procédure d’évaluation accélérée du vaccin. DÉVELOPPEMENT – PHASE II : TUBERCULOSE Plus de 2 milliards de personnes, soit un tiers de la population mondiale, sont infectées par le bacille tuberculeux, bactérie responsable de la tuberculose (TB). Les personnes infectées par le bacille tuberculeux encourent un risque de 10 % de contracter la tuberculose pendant toute leur vie. En 2014, 9,6 millions de personnes ont été atteintes de tuberculose, ce qui a entraîné 1,5 million de décès13. Le seul vaccin contre la tuberculose (BCG - Bacille Calmette Guérin atténué) utilisé dans le monde de nos jours a été développé il y a plus de 80 ans. La vaccination contre la tuberculose est particulièrement importante dans les régions du monde où la maladie est très répandue et où les risques d’exposition à un cas infectieux pour un nourrisson ou un jeune enfant sont élevés. Bien que le BCG soit efficace pour protéger les nourrissons contre 12 Organisation mondiale de la Santé. Stratégie mondiale pour la prévention de la dengue 2012 ‐ 2020. Genève : OMS, 2012. Disponible sur : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/75303/1/9789241504034 eng. pdf. 13 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs104/en/ DOSSIER DE PRESSE I 17 les formes infantiles de la maladie, un vaccin plus efficace est nécessaire pour la protection des adolescents et des adultes contre la tuberculose pulmonaire. Nous avons signé un accord de collaboration avec le Statens Serum Institut du Danemark afin développer un nouveau vaccin contre la tuberculose. Les essais de phase II se déroulent actuellement pour notre vaccin candidat. DÉVELOPPEMENT – PHASE I : VIRUS HERPES SIMPLEX (HSV) TYPE 2 L’infection par le virus Herpes simplex (HSV), communément connue sous le nom d’herpès, peut être due soit au virus Herpes simplex de type 1 (HSV-1), soit au virus Herpes simplex de type 2 (HSV-2). L’infection HSV-2 est très répandue à travers le monde ; elle est presque exclusivement transmise sexuellement, provoquant l’herpès génital. L’infection HSV-2 est incurable et à vie14. Notre vaccin candidat HSV Type 2 est actuellement en Phase I dans un essai parrainé par les Instituts américains de la santé (National Institute of Health, NIH), qui implique 60 volontaires pour évaluer le profil de sécurité du vaccin. Le vaccin candidat a démontré son immunogénicité et sa tolérance au cours d’études en phase préclinique. Les résultats de ces études ont permis l’entrée en Phase I du développement clinique. L’étude de Phase I est conçue pour collecter des données de tolérance et d’immunogénicité après trois doses du vaccin candidat administré sur une période de six mois chez des participants avec et sans infection HSV. Chacun des participants à l’étude sera suivi pendant un an à partir de la date de la première immunisation. D’autres informations à propos de l’étude sont disponibles sur le site www.clinicaltrials.gov DÉVELOPPEMENT – PHASE I/II : VIRUS D’IMMUNODÉFICIENCE HUMAINE (VIH) L’OMS estime qu’à l’heure actuelle, le VIH a coûté la vie à plus de 34 millions de personnes. En 2014, plus de 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH 15 . Malgré une mobilisation internationale soutenue contre la pandémie du VIH/SIDA, le VIH continue de se propager. Nous participons depuis plus de vingt ans à l’effort mondial pour la mise au point d’un vaccin contre le VIH, en collaboration avec diverses agences gouvernementales et avec des partenariats publics-privés de premier plan. Au fil des ans, nous avons développé plusieurs vaccins candidats qui ont fait l’objet d’études cliniques. En février 2015, l’Institut américain national de l’Allergie et des Maladies infectieuses (National Institute of Allergy & Infectious Diseases, NIAID), rattaché au NIH, a annoncé l’organisation d’un essai clinique pour un vaccin contre le VIH. Cet essai utilise notre vaccin expérimental ALVAC-VIH comme amorce dans une stratégie primo-vaccination-rappel à l’étude, dans l’essai dénommé HVTN-100 (HIV Vaccine Trials Network) en Afrique du Sud. Il s’agit d’une stratégie de vaccination préventive similaire à celle mise en œuvre lors de l’essai 14 15 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs400/en/ http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs360/en/ DOSSIER DE PRESSE I 18 clinique du vaccin VIH mené en Thaïlande durant 6 ans (RV-144), premier essai clinique sur un vaccin contre le VIH à se révéler efficace. EN DÉVELOPPEMENT : ZIKA « Nos collaborations inestimables avec les experts scientifiques et de la santé publique, que ce soit au niveau international ou dans les régions touchées par les épidémies du virus Zika, ainsi que notre mobilisation avec nos meilleurs experts, vont accélérer les efforts de recherche et de développement d’un vaccin contre cette maladie. » r D John Shiver, Responsable mondial R&D, Sanofi Pasteur. Dernièrement encore, le virus Zika (ZIKV) était considéré comme rare et apparemment bénin. Cependant, le 1er février 2016, le virus Zika a été déclaré comme une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) en raison de la propagation géographique rapide du virus et de la suspicion d’association à un danger potentiel pour les fœtus. La désignation du virus Zika comme une USPPI par l’OMS va renforcer la collaboration internationale en faveur d’une solution de prévention pour ce virus et Sanofi Pasteur va chercher à tirer profit de cette collaboration pour identifier et développer rapidement un vaccin candidat contre le virus Zika. Lors d’une séance d’information au cours du 138e Conseil d’administration de l’OMS le 28 janvier 2016, le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, a déclaré que l’organisation était extrêmement préoccupée par ZIKV pour quatre raisons principales : L’éventuelle association de l’infection à des malformations congénitales et des syndromes neurologiques Le potentiel de propagation internationale compte tenu de la large répartition géographique du moustique vecteur L’absence d’immunité de la population dans les zones nouvellement touchées L’absence de vaccins, de traitements spécifiques et des tests de diagnostic rapide Forts de notre historique de réussites dans le développement de vaccins contre des virus similaires (Flavivirus) et de l’introduction récente du vaccin Sanofi Pasteur contre la dengue, nous avons lancé en février 2016 un projet de recherche et développement de vaccin axé sur la prévention de l’infection et de la maladie causées par le virus Zika. Il existe encore beaucoup d’inconnues concernant le virus Zika, mais il est clair que la vaste expérience de Sanofi Pasteur dans le développement de vaccins contre les Flavivirus pourrait accélérer le développement d’un vaccin contre le virus Zika. DOSSIER DE PRESSE I 19 ÉTABLIR DES PARTENARIATS SOLIDES POUR NOS SUCCES FUTURS LES PARTENARIATS SONT DÉTERMINANTS A l’échelle mondiale, les vaccins sauvent entre 2 et 3 millions de vies chaque année, mais l’on estime qu’environ 18,7 millions d’enfants n’ont toujours pas accès à la vaccination de base16. Des partenariats et des collaborations entre les différents acteurs de la vaccination sont essentiels pour assurer l’accès aux vaccins de ceux qui en ont le plus besoin. Sanofi Pasteur souhaite que les vaccins soient accessibles à tous, n’importe où dans le monde. Afin d’atteindre cet objectif, nous travaillons en partenariat avec la communauté de la vaccination, notamment les décideurs, les donateurs et les organisations nongouvernementales (ONG). DES PARTENARIATS POUR FAVORISER L’ACCÈS À NOS VACCINS À cause du coût d’administration des vaccins, de systèmes de santé insuffisants et parfois de conflits, nombreuses sont les populations des pays les plus pauvres du monde qui n’ont pas accès à aux vaccins. Grâce à nos partenariats actuels avec un grand nombre d’organismes internationaux, parmi lesquels l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Gavi (l’Alliance du vaccin), l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance), et la Croix-Rouge, nous faisons parvenir des vaccins à ceux qui en ont le plus besoin. Pour ces organisations, nous avons mis au point des conditionnements spécialement adaptés et établi une politique de prix différenciés pour favoriser l’accès aux vaccins dans les pays en développement. NOS PARTENAIRES PRINCIPAUX : L’ALLIANCE GAVI Nous soutenons Gavi, l’Alliance du vaccin, à travers un partenariat public-privé qui cherche à améliorer l’accès aux vaccins des enfants dans les pays pauvres. Gavi a été créé en 2000 par la Fondation Bill & Melinda Gates, la Banque Mondiale, l’OMS, l’UNICEF et Sanofi Pasteur. Désireux de sauver la vie des enfants et de protéger la santé de la population grâce à la généralisation de la vaccination, Gavi s’est fixé comme priorités la contribution à l’immunisation dans le monde par le soutien des programmes de vaccination et des systèmes de santé et la mise à disposition rapide de nouveaux vaccins. Entre 2000 et 2011, les programmes de Gavi ont permis de vacciner 326 millions d’enfants et de sauver 5,5 millions de vies. 16 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs378/en/ DOSSIER DE PRESSE I 20 Avec les partenaires de Gavi, nous avons contribué à une initiative majeure pour lutter contre le risque épidémiologique élevé de fièvre jaune, et nous avons fourni six millions de doses de vaccins contre la fièvre jaune, tous les ans depuis 2003, afin de constituer des réserves. Nous soutenons l’objectif stratégique de Gavi qui vise à renforcer le système de santé en finançant un programme de formation professionnelle pour les administrateurs de la santé publique en Afrique de l’Ouest (programme EPIVAC) : EPIVAC est un programme dont l’objectif est de former des médecins qui participent à la mise en œuvre de programmes de vaccination dans 11 pays d’Afrique centrale et occidentale. Mis en œuvre par l’AMP (Agence pour la Médecine Préventive), le programme a été élaboré en collaboration avec les gouvernements nationaux de 11 pays éligibles par Gavi et les universités participantes (Cocody-Abidjan en Côte d’Ivoire et Paris-Dauphine), en collaboration avec l’OMS, l’UNICEF et d’autres organisations travaillant en Afrique. Depuis 2002, EPIVAC a formé et certifié près de 550 médecins. Chaque personne formée par le programme EPIVAC a aidé entre 30 000 et 200 000 personnes, ce qui signifie que les membres d’EPIVAC certifiés ont positivement infléchi sur environ 6 millions de vies. Ce programme EPIVAC a été récompensé par le trophée 2014 de l’innovation des vaccins de la Fondation Gates, reconnaissant l’intérêt de cette initiative en faveur de la capacité des pays à se structurer et de l’impact démontré sur la couverture vaccinale. Les membres d’EPIVAC certifiés ont eu un effet positif sur environ six millions de vies en 2012. NOS PARTENAIRES PRINCIPAUX : GPEI L’Initiative mondiale pour l’éradication de la polio (Global Polio Eradication Initiative, GPEI), menée par des gouvernements, l’OMS, le Rotary International, les centres américains de contrôle et de prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) et l’UNICEF, est la plus grande initiative de santé publique que le monde a jamais connue. Depuis 1988, quelque deux milliards d’enfants dans le monde ont été vaccinés contre la poliomyélite, grâce à la coopération sans précédent de plus de 200 pays et 20 millions de bénévoles, soutenue par un investissement international de 3 milliards de dollars.17 En tant que partenaire clé de la GPEI, nous nous engageons à soutenir l’initiative. Nous sommes la première entreprise donatrice de la GPEI. Depuis 1988, nous avons fourni plus de 6 milliards de doses de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) à l’UNICEF et nous fournissons aujourd’hui la grande majorité des vaccins polio inactivés (IPV) nécessaires dans le cadre du plan stratégique pour l’éradication de la Polio de l’OMS. 17 http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs114/en/ DOSSIER DE PRESSE I 21 SANOFI PASTEUR : APERÇU DE L’ENTREPRISE SIÈGE SOCIAL : Lyon, France CE QUE NOUS FAISONS Nous améliorons la santé humaine en développant des solutions de vaccination innovantes et supérieures contre les maladies infectieuses. Nous fournissons de manière fiable des vaccins de très haute qualité. Nous nous engageons dans la communauté de la santé publique pour maximiser l’impact d’une vaccination durable. 15 CENTRES DE R&D ET DE PRODUCTION INDUSTRIELLE DANS LE MONDE France (Marcy-l’Étoile, le plus grand site industriel consacré aux vaccins dans le monde, Neuville-sur-Saône et Val-de-Reuil) États-Unis (Swiftwater, PA; Cambridge and Canton, MA; Rockville, MD; Orlando, FL) Canada (Toronto) Argentine (Pilar) Chine (Shenzhen) Thaïlande (Chachoengsao) Inde (Hyderabad) Mexique (Ocoyoacac) NOS COLLABORATEURS Président-directeur général : David Loew Notre effectif s’élève à environ 15 000 collaborateurs dans le monde, profondément engagés dans leur mission et notre vision, celle d’un monde où personne n’a à souffrir ou à mourir d’une maladie qui peut être évitée par un vaccin. DOSSIER DE PRESSE I 22 DES INVESTISSEMENTS PUBLIQUE CONTINUS POUR UNE MEILLEURE SANTÉ Nous produisons plus d’un milliard de doses de vaccins chaque année pour protéger des maladies plus de 500 millions de personnes dans le monde. Nos vaccins sont distribués dans plus de 150 pays. Notre portefeuille de vaccins de haute qualité, qui correspond à nos domaines d’expertise et garantit un avenir durable, inclut le tout premier vaccin contre la dengue. Nous avons investi plus de 1,5 milliard d’euros au cours des cinq dernières années. Nous avons pris un engagement pour l’avenir, avec 12 vaccins en développement ou en cours d’approbation (vaccins entièrement nouveaux ou versions améliorées des vaccins existants). NOTRE PARCOURS EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENTS 2014 : Nous avons inauguré une nouvelle unité de production du vaccin contre la fièvre jaune sur notre site industriel de Val-de-Reuil. Notre investissement de 25 millions d’euros pour doubler les capacités de production du vaccin contre la fièvre jaune permettra de fournir une part majeure des doses nécessaires aux besoins mondiaux de santé publique pour la prochaine décennie. 2009 : Nous avons lancé la construction d’un nouveau centre de production à Neuvillesur-Saône, à côté de Lyon. L’investissement s’élève à 300 millions d’euros pour produire le vaccin contre la dengue. Le site a été ouvert en 2014 et a démarré la production du premier vaccin autorisé contre la dengue. 2009 : Construction d’usines de production de vaccins en Chine et au Mexique dans le but de produire le vaccin contre la grippe saisonnière pour les marchés chinois et mexicain. L’usine mexicaine est opérationnelle depuis fin 2012 et l’usine située à Shenzhen a été certifiée fin 2013. 2009 : L’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments (Food and Drug Administration, FDA) a homologué un nouveau bâtiment de production de vaccins contre la grippe à Swiftwater, Pennsylvanie, États-Unis, qui représente un investissement de 150 millions de dollars. 2009 : 300 millions d’euros investis à Val-de-Reuil pour un nouveau bâtiment de formulation et de conditionnement principalement dédié aux vaccins contre la grippe. PARMI LES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS CES CINQ DERNIÈRES ANNÉES, ON DÉNOMBRE ÉGALEMENT Afin d’aider les pays ayant éliminé la polio à mettre en place les standards de santé internationaux et à répondre à la stratégie d’éradication de la polio de l’OMS, nous avons lourdement investi pour augmenter les capacités de production des vaccins polio inactivés (VPI). Nous avons accru les capacités de production du vaccin quadrivalent conjugué contre quatre types différents de méningite à méningocoques (sérogroupes A, C, Y et W-135). Nous avons ouvert un nouveau site de production de vaccins pédiatriques (Haemophilus influenzae type b (Hib)). DOSSIER DE PRESSE I 23 NOTRE HISTOIRE ET HÉRITAGE QUATRE NOMS, UNE DESTINÉE L’origine de Sanofi Pasteur remonte à plus d’un siècle et est étroitement liée aux réalisations de quatre pionniers : Louis Pasteur, la famille Mérieux, John FitzGerald et Richard Slee. Si chacun a suivi sa propre voie, tous partageaient un même objectif : protéger l’humanité contre les maladies infectieuses. LOUIS PASTEUR : UN VISIONNAIRE SCIENTIFIQUE La carrière de Louis Pasteur est marquée par des découvertes qui ont révolutionné la médecine moderne et ont posé les bases de la pratique de la microbiologie. Tout commence par sa « théorie des germes », selon laquelle les micro-organismes sont à l’origine des maladies infectieuses. Après avoir développé cette théorie, Pasteur a découvert que l’injection d’un microorganisme atténué pouvait protéger l’organisme des maladies dont il était l’origine. Cette découverte a conduit au développement de divers vaccins, parmi lesquels le vaccin contre la rage, administré à un homme pour la première fois en 1885. Louis Pasteur a consacré les dernières années de sa vie à la création de l’Institut Pasteur, un organisme à but non lucratif qui continue encore ses travaux sur les maladies infectieuses. Nous avons su conserver une relation privilégiée avec l’Institut Pasteur. LA FAMILLE MÉRIEUX : TROIS GÉNÉRATIONS D’INNOVATEURS Profondément influencé par l’enseignement de Louis Pasteur, Marcel Mérieux a créé l’Institut Biologique Mérieux. Trois générations de la famille Mérieux, Marcel, son fils Charles et son petit-fils Alain, ont dédié leur vie à la protection contre les maladies infectieuses. La contribution la plus importante de l’Institut Mérieux a été le développement de la production des vaccins à l’échelle industrielle, qui a permis de vacciner un grand nombre de personnes sur une période relativement courte. En 1974, des techniques mises au point par l’Institut Mérieux ont permis d’enrayer une épidémie de méningite à méningocoques au Brésil ; 90 millions de personnes ont été vaccinées en neuf mois. DOSSIER DE PRESSE I 24 JOHN FITZGERALD : LE PIONNIER DE LA SANTÉ PUBLIQUE AU CANADA L’ambition de John Fitzgerald était de fabriquer des produits de santé publique capables de sauver des vies, à des prix accessibles à tous. Créés par Fitzgerald en 1914, les laboratoires Connaught se sont développés rapidement, produisant des vaccins et des sérums contre la diphtérie, la variole, le tétanos et la méningite. Les laboratoires ont également largement contribué à la lutte contre la poliomyélite. Après avoir développé le premier vaccin injectable contre la polio, le Docteur Jonas Salk utilisa les techniques mises au point par les chercheurs de Connaught pour produire son vaccin à grande échelle et ainsi mettre fin à l’épidémie qui sévissait en Amérique du Nord dans les années 1950. Notre site canadien est aujourd’hui implanté sur les lieux mêmes des laboratoires. RICHARD SLEE : UN PRÉCURSEUR DANS LA PRODUCTION DES VACCINS En 1897, Richard Slee fonda les laboratoires biologiques Pocono à Swiftwater en Pennsylvanie (États-Unis), pour produire des vaccins contre la variole avec une nouvelle technique. Plus d’un siècle plus tard, son héritage reste intact. La variole est déclarée officiellement éradiquée dans le monde depuis 1980. Aujourd’hui, le site américain de Sanofi Pasteur est implanté sur les lieux qui ont abrité les premiers laboratoires de Richard Slee. DOSSIER DE PRESSE I 25 DATES CLES 1885 Louis Pasteur invente le vaccin contre la rage. 1897 Profondément marqué par l’enseignement de Louis Pasteur, Marcel Mérieux fonde l’Institut Biologique Mérieux. De l’autre côté de l’Atlantique, Richard Slee fonde le « Pocono Biological Laboratories », aujourd’hui devenu notre site aux États-Unis. 1914 John Fitzgerald fonde à Toronto un laboratoire pour la production d’antitoxine diphtérique. Le site des laboratoires Connaught d’antan est devenu notre site au Canada. 1937 Charles Mérieux succède à son père, Marcel. Il lance la production du vaccin contre la fièvre aphteuse qui permet de sauver six millions de têtes de bétail lors de la terrible épidémie de 1952. C’est la naissance de la virologie industrielle, qui sera ensuite appliquée à la médecine humaine. 1967 Alain Mérieux succède à son père, Charles, et l’Institut Mérieux devient un acteur mondial dans le domaine de l’immunologie appliquée. 1968 Entrée du groupe Rhône-Poulenc dans le capital de l’Institut Mérieux. 1973 Le site Institut Pasteur Production est créé à Val-de-Reuil en France. 1985 Acquisition par l’Institut Mérieux de l’Institut Pasteur Production. 1989 Acquisition des Laboratoires Connaught par l’Institut Mérieux, qui devient ainsi leader mondial des vaccins. 1990 L’Institut Mérieux devient Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins. 1994 Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins devient filiale à 100 % du Groupe Rhône-Poulenc. 1994 Fondation de Pasteur Mérieux MSD, aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD, co-entreprise avec Merck & Co, couvrant 19 pays d’Europe. 1996 Pasteur Mérieux Sérums & Vaccins et les Laboratoires Connaught adoptent le nom de Pasteur Mérieux Connaught. 1999 Rhône-Poulenc et Hoechst unissent leurs activités des sciences de la vie (pharmacie, santé animale et santé végétale) au sein d’une même société, Aventis. Pasteur Mérieux Connaught devient Aventis Pasteur. 2004 Sanofi-synthélabo acquiert Aventis, donnant naissance au Groupe sanofi-aventis. Aventis Pasteur devient Sanofi Pasteur. 2008 Sanofi Pasteur acquiert Acambis plc, une société de biotechnologie. 2009 Sanofi Pasteur acquiert Shantha Biotechnics, producteur de vaccins basé en Inde. 2010 Sanofi Pasteur acquiert VaxDesign, une société américaine de biotechnologies. 2011 Sanofi Pasteur acquiert Topaz, une société américaine pharmaceutique. LES ÉTAPES IMPORTANTES DE NOS VACCINS Dates d’obtention de la première autorisation pour les principaux produits de Sanofi Pasteur ; après 1966, les dates correspondent à la première obtention de l’autorisation de mise sur le marché. 1922 Premier vaccin antitétanique 1953 Vaccin contre la fièvre jaune 1955 Premier vaccin (injectable) antipoliomyélitique de Salk (inactivé) 1962 Premier vaccin (oral) antipoliomyélitique de Sabin (atténué) 1968 Vaccin contre la rougeole 1968 Vaccin contre la grippe 1970 Vaccin contre la rubéole (diploïdes humaines) 1974 Premier vaccin contre les infections à méningocoques du groupe A 1975 Premier vaccin contre les infections à méningocoques des groupes A+C 1975 Vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio (injectable) 1977 Premier vaccin contre la rage (diploïdes humaines) 1981 Premier vaccin plasmatique contre l’hépatite B 1986 Vaccin ROR (rougeole/oreillons/rubéole) 1987 Vaccin contre l’hépatite B (fondé sur le génie génétique) 1987 Premier vaccin conjugué contre les infections à Haemophilus influenzae type b 1988 Premier vaccin contre la typhoïde (polysaccharides) 1993 Premier vaccin pentavalent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche (germes entiers), la poliomyélite et les infections à Haemophilus influenzae type b (distingué par le prix Galien en 1994) 1996 Vaccin contre l’hépatite A 2004 Premier vaccin quadrivalent conjugué contre les infections à méningocoques 2007 Vaccin contre la grippe pandémique H5N1 (en prévention d’une éventuelle pandémie) 2008 Vaccin contre la variole (produit dans le cadre d’une réponse aux menaces terroristes) 2009 A(H1N1) vaccin monovalent contre la grippe, dans le cadre d’une pandémie mondiale 2013 Premier vaccin quadrivalent contre la grippe saisonnière 2015 Premier vaccin contre la dengue SPGLB.SAPAS.16.06.0101 DOSSIER DE PRESSE I 27