11 édition – 2011/2012 Sélection de chroniques rédigées par les

Transcription

11 édition – 2011/2012 Sélection de chroniques rédigées par les
Prix Charles Cros Lycéen
de la nouvelle chanson francophone
11e édition – 2011/2012
Sélection de chroniques rédigées par les lycéens
Titre : Saperl’Hip Hop - Barcella
Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau
Classe : T BMA (=TBACPRO) Bijouterie
Elèves : Angie ABILIO
Chronique :
« Saper l’Hip Hop pète sa mère ! »
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Et même vous les p’tits vieux,
Ecoutez cette chanson clownesque
Aux paroles pittoresques,
Si vous avez de l’humour
Veuillez, s’il vous plaît, y faire un détour.
Babar et Bab’z sont ses surnoms
Mais c’est de son vrai nom
Mathieu Ladevèze
Qu’il revisite la langue française.
Auteur compositeur interprète
Il est contre les rimes classiques
Et nous le montre dans Saper l’Hip Hop (ète)
De son album « La Boîte à musiques ».
« Avec deux L (ailes) pour vous faire voyager »
Barcella m’a tout de suite accroché
Avec sa mélodie aux airs de cirque
Et son ambiance humoristique.
Ses rimes et ses jeux de mots
Font un excellent flow
La reprise du speech du pilote
Rend la chanson plus rigolote.
Il n’a peut-être pas l’expérience et le génie
De Timbaland, Snoop Dogg et Dr Dre,
L’ambiance sur scène n’est certes pas la même
Qu’avec Lil Wayne, T Pain et The Game,
Il ne sera pas considéré comme un mythe
Autant qu’Eminem, P. Diddy ou Xzibit,
Mais il sait parfaitement jouer avec les mots
Comme le groupe Sexion d’Assaut.
M’dames, M’zelles, M’ssieurs, jeunes et vieux
Entendez-moi de vos propres yeux
Merci d’écouter Saper l’Hip Hop
Pour un court instant au top,
En espérant que vous kifferez ce lascar
Je vous souhaite, au sein de ce pays hilare
Une très agréable écoute, avec Babar.
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Mallory DUHAMEL
Chronique :
Avec la crise on voyage quand ? Barcella, un billet à bas prix ! Pour un retour à la verve
française. Les poètes d'antan vont enfin cesser de se retourner dans leur tombe. La langue
française se meurt-elle ? Non, elle change et leurs défenseurs actuels nous épatent avec
des jeux de mots à faire « blondir Larousse »
Ce Troubadour des temps modernes atterrit en 2012 et mélange les styles : Slam, Hip Hop,
Jazz... donnant grâce à la poésie. Tendez l'oreille pour attraper au vol les mélodies pleines
de vie de Barcella. Cette brise aérienne de la clarinette soufflant Nord-Nord-Ouest peut
rendre fou. Les cuivres de cet univers musical battent la mesure en cadence, qui entraine
nos corps dans une danse sans nom. Et quelle délivrance lorsque l'on entend cette voix
chaleureuse. Il sait éveiller en nous le lyrisme qui nous anime et faire vibrer de nouveau nos
cœurs d'enfant. Dans un argot de cette époque et d'une autre, Barcella défend sa
personnalité : imaginaire débridé par des textes entraînants et drôles.
Mais attention, l'aventure auditive peut être semée d'embûches. Les aventuriers de toute
génération trouveront dans ce texte un bon moyen de s'évader.
Un crash ? Barcella Airline offre une sécurité irréprochable et des pilotes talentueux. Mais si
vraiment un doute vous traverse l'esprit n'hésitez pas à acheter une boîte noire (Appellation
Internationale pour dire CD) pour avoir l'historique de ce voyage !
Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel
Classe :Seconde 9 Littérature et Société
Elèves :Dréan Pierre
Chronique :
La seule chanson du CD
Evidemment, lorsque l’on me remet un CD garni de « chansons pour lycéens », je me méfie.
Ma chaîne hifi va-t-elle le supporter ?
Le lecteur avale prudemment le CD. Première piste...
Une image, une seule : les Triplettes de Belleville. Saperl’Hip Hop est une chanson en noir et
blanc, de cette époque disparue et regrettée des années 30, avec son accordéon
enchanteur qui se contorsionne et lance au chanteur des plateformes musicales, sur
lesquelles Barcella prend son élan avant de lancer à son tour des mots qui flottent un instant
dans les oreilles avant de s’imprégner dans le cerveau. La mélodie se rapproche des valses
d’antan, tourbillonnante, puissante et sautillante, et la voix, aux sonorités incontestablement
hip-hop, prend parfois des accents de jadis.
Ses paroles sont simples, entraînantes, distrayantes, dansantes, et très loin des suites de
mots balancées dans le rap d’aujourd’hui. Les phrases contiennent un sujet, un verbe, un
complément, ainsi que quelques subtilités qui font sourire.
Résultat, on se surprend à reprendre le refrain et à dodeliner de la tête, et lorsque la
chanson se termine, on la relance.
Je n’ai soudainement plus du tout envie d’écouter la suite du CD. Mais c’est mon devoir de
lycéen.
Je pense aux soldats qui meurent au combat, aux professeurs qui lisent des centaines de
textes chaque soir, aux innocents qui pleurent dans leur cellule et j’appuie sur Play.
Barcella ne fait pas de la variété française, il fait de la musique...
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Sabrina RINCE ASCOUA
Chronique :
ENVOL MUSICAL
« Mesdames, mesdemoiselles et messieurs » laissez vos oreilles voyager à bord de ce drôle
d’appareil.
Nous voilà embarqués dans un avion musical appartenant à la compagnie Barcella Airlines,
où cohabite poésie et rimes de l’ombre gravées par une plume aiguisée… Bref nous
sommes en première classe, pris en main par un étrange personnage qui grâce à ses deux
« l » nous fait voyager à travers les styles et les époques. Un véritable Brel moderne.
Un timbre de voix envoûtant qui, pendant un « court instant de lévitation » nous incite à
regarder, vertiges ou non, par les fenêtres de notre appareil afin de nous montrer la misère
du monde devant laquelle notre artiste ne peut se résigner. Lors de l’atterrissage notre
capitaine Mathieu Barcella d’un ton ironique nous souhaite « un très agréable séjour » dans
« ce pays merveilleux » et espère nous revoir.
Personnellement, j’ai déjà mon billet ! Son album "La boîte à musiques" est le plus beau, le
plus précieux souvenir de voyage que vous pouvez ramener et qu’on ne peut étiqueter. Il est
parsemé de clins d’œil, d’humour tendre et vache. Le monde ne comporte plus sept
Merveilles mais une, son album !
Etablissement : Unité locale de l'enseignement Maison d'arrêt Mulhouse
Classe : multi niveaux
Elèves : Mehdi
Chronique :
Attachez vos ceintures : décollage immédiat
Barcella, cet artiste original, nous offre un billet pour voyager au pays de ses mots. C’est à
Reims qu’il écrit ses premiers textes. Il a adopté le nom de sa mère, Barcella, comme nom
de scène. Depuis 2004, il est lauréat de plusieurs concours musicaux (Tous pour la musique,
champion France de slam etc.…). Après deux albums de 4 et 3 titres, il sort en 2011 son
nouvel album « La Boite à Musiques » (Ulysse Productions). Dans « Saperl’ Hip Hop »,
l’oreille est immédiatement attirée par une musique originale composée d’un mélange de hip
hop et de musique française traditionnelle. Le tuba, la flûte et l’accordéon nous entraînent
dans un univers de la fête et du cirque. Le clown Barcella nous embarque dans un voyage
d’humour et d’espoir. Entre décollage et atterrissage, « Barcella Airlines » nous emmène au
pays de sa révolte : « Face à la misère du monde, je n’peux me résigner » et dénonce ceux
qui trop facilement critiquent notre société : « Trop de débiles déballent des bols de rimes à
deux balles ». Son flow, en harmonie avec son instrumentation, nous invite à nous élever audelà des contraintes de la vie de tous les jours. Du fond de ma cellule, son flow m’a
embarqué et déconcerté. Il m’a donné envie de mieux connaître l’univers de cet artiste
original !
Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERES
Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie
Elèves :Théo FREDON
Chronique :
Barcella, né en 1981, de son vrai nom Mathieu Ladevèze, est un artiste Rémois (Reims),
représentant de la chanson française, explorateur de courants musicaux, surfeur sur les
mots. Il atterrit récemment dans le monde de la musique avec 2 « vols rapides » en 2005 et
2006 (4 titres puis 3 titres ) et un grand voyage « la boite à musique » qui décolle le 31 mai
2011 pour 14 titres.
Dans « Saperl Hip Hop [ète]», un des morceaux de ce CD, nous sommes embarqués dans
le Hip Hop. Nous retrouvons le coté festif de ce mouvement, les rythmes répétitifs du rap.
Nous sommes touristes avec la voix du steward qui nous invite au voyage mais aussi
spectateur au cirque avec M. Loyal qui présente les numéros. Nous retrouvons l'univers
musical de Java dans « Sexe, accordéon et alcool », de MAP dans « Balle populaire» :
accordéon, tuba, maracas..., de Ridan.
« Barcella avec deux « L » pour vous faire voyager » nous fait explorer les mots de la
chanson française, nous laisse errer dans son flow qui nous balance. Quelle virée ! Il sait
manier les sons sans « bols de rimes à deux balles », jouer avec les mots comme un clown
avec ses balles. Il nous met en garde contre « les clones en manque de style ».
N'hésitez pas, prenez un billet !
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves :David Morcet
Chronique :
Queue de pie et bretelles, Barcella nous ensorcèle !
Bienvenue à bord de cet appareil à nul autre pareil… Imaginaire décalé, nostalgique et
savoureux, les passagers sont invités à voyager à travers des textes fantaisistes, poétiques
et habilement parsemés d’humour. Quelque part, entre slam, hip hop et chanson française,
Barcella joue à nous promener à travers le temps, entremêlant avec finesse la plume des
plus grands. Des mots de Brel à ceux de Bourvil en passant par le rythme de Puccino ou les
sujets de Brassens, ses chansons nous font perdre le pied de notre temporalité. Mélancolie
ou ironie, pas de place aux turbulences acoustiques quand il s’agit de nous transporter en
boite à musique. Une voix sucrée surfe avec simplicité au cœur d’un océan d’abondants
timbres variés. Dans cette forêt de cordes, de cuivres et d’effets qui enivrent, surgissent les
ombres de ce poète à suivre. A l’aube de son deuxième album, envolez-vous vers l’univers
magique de ce défenseur des mots. L’artiste discerne nos ennuis et de son nez rouge nous
ôte nos soucis. Celui qui a à cœur de tous nous réunir, semble que sa langue il ne puisse
tenir. Piano voyageur, accordéon rêveur et violon vagabond, nos sens flirtent ensemble et
avec harmonie sur un flot d’images de conteur de nuit. Gentillet ? Peut-être ! Mais prenez
garde au roi des vers, qui peut vous envoyer dans les airs, dans ses airs…
Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel
Classe :Seconde 9 Littérature et Société
Elèves :Grim Marjorie
Chronique :
Tu l’aimes mais pourtant tu l’as fuie.
Première écoute, première impression, première nostalgie : Saperl’Hip Hop quel désarroi, ce
style musical que les jeunes sont censés apprécier ! Encore un plan Marketing pour
rapporter de l’argent au détriment des jeunes ados d’aujourd’hui en achetant ces disques
bourrés de paroles incompréhensibles, mais qui selon les auteurs doivent montrer le droit
chemin, la bonne direction, souvent la plus mauvaise à mon goût. Deuxième écoute, à mon
grand regret de déjà vu, déjà entendu : j’écoute, je réalise pleinement le double sens de
cette chanson, elle met en place à l’intérieur de moi-même une sensation de splendeur,
d’innovation. Je rencontre à travers cette écoute plusieurs alternances qui ne me sont pas
insensibles, le Hip Hop et la valse raccommodés, l’humour, la nostalgie, l’espoir unis
jusqu’au bout de la séquence musicale me transportent au plus profond de moi dans un
étonnant voyage. Voyez-vous la splendeur, la sensibilité de la langue française dans cette
chanson ? Ne connaissez-vous pas Bénabar ? Barcella devrait l’être bien plus, l’artiste
renoue avec la tradition des chanteurs de cabaret avec un remix et un style étonnant, je
dirais même impressionnant! Je suis littéralement envoûtée, prise au piège, je n’arrive plus à
me sortir ce rythme de la tête. Il est impénétrable en moi, je me crispe, je transpire, j’hurle.
Je suis en manque de cette chanson, je me réveille et réalise alors que je suis en manque
de drogue, j’y suis accro, accro au Hip Hop, accro à tout. Je me rendors, replonge dans mon
sommeil, la musique me trotte dans la tête, elle est mon unique chance de survivre face à
mon combat.
Titre : Le régal – Lisa Portelli
Etablissement : Lycée Notre Dame de Recouvrance - 17100 Saintes
Classe : seconde littérature et société
Elèves : Gonzalez Echevarria Jessica - Mondet Laure
Chronique :
Le Régal
Goûtez l'univers tranquille d'une jeune artiste qui mène la barque de ses 24 ans : Lisa
Portelli. Dans son album plutôt tourné vers le rock figure Le Régal, une gourmandise
amoureuse. On est alors transporté dans l'ivresse de deux amants. Après un début syncopé
et très rock, on est surpris d'entrer subitement dans un monde plus feutré où domine la
sensualité du texte chargé d'érotisme. On peut être emballé par la voix suave de la belle
Lisa, mais elle pourrait avoir un petit côté monotone car ses rimes sont endormeuses... Pour
les images, elle emprunte à Rimbaud son bateau ivre, et à Baudelaire son côté charnel. A
travers la chanson la narratrice dévoile son intimité en nous la laissant entrevoir comme
dans le trou d'une serrure. Son univers nous berce doucement vers une addiction de l'autre,
l'ambiguïté de ses mots nous laisse la liberté d'imaginer quelques extravagances et de nous
laisser aller. Elle est comme affamée et avide de sensations. Chaque fin de vers dans le
refrain paraît couler comme du miel et on se fond dans la mélodie qui colle à la peau : on se
régale !
Etablissement : Lycée Charles le Chauve - 77680 Roissy en Brie
Classe : Première Musique
Elèves : Marine BOUVET
Chronique :
Le Régal, avec un tel titre, ce morceau de Lisa Portelli se doit d'être bon et, il ne nous déçoit
pas : c'est un véritable délice ! Cette artiste énergique et dynamique, à la voix délicieuse et
envoûtante, a commencé la guitare très jeune puis, bien décidée à se faire connaître dans le
monde de la musique, elle participe à de nombreux concerts, sortant régulièrement quelques
titres pour aboutir en 2011 à l'album Le Régal. A travers le titre phare de ce nouveau menu
lui-même intitulé Le Régal, les saveurs rock s'échappent, dès les premières secondes des
rythmes d'une batterie énergique nous plongent dans une ambiance relevée, et finement
mijotée par une ligne de basse et de guitare électrique épicée. A cette savoureuse alchimie
s'ajoute le chant énergique, frais et également sensuel de Lisa Portelli dont on se délecte à
chaque moment. Il nous entraine tout au long de ce rock swingué, irrigué d'une poésie
chantée. Sa plume recherche toujours les mots justes, et assaisonne subtilement les vers
qui évoquent les amours compliqués et les métaphores maritimes qui régalent nos papilles
littéraires. Les couplets nous accrochent et nous mettent l'eau à la bouche jusqu'à l'arrivée
du refrain, soutenu, relevé voir même enlevé ! Ainsi, on ressent à l'intérieur de ce délicieux
menu, quelque peu prévisible mais toujours exquis, les influences de Dominique A, que
l'artiste revendique et de la pop anglaise, le tout nous rappelant les timbres doux et sucrés
de Vanessa Paradis. Il s'agit donc d'un titre à dévorer sans plus attendre.
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Lucie Laval
Chronique :
Vous avez du mal à vous endormir ? Alors écoutez Lisa Portelli, pour qui « l’insomnie est un
régal » a juste titre.
Découverte au Printemps de Bourges en 2006, Lisa Portelli n'a que 19 ans, mais elle a déjà
trouvé un style personnel. Musicienne accomplie, formée au conservatoire, on la voit bien
évoluer dans des climats pop et intimistes, à la manière de Carla Bruni, Keren Ann ou
Clarika. Ses accords aériens et ses mélodies vocales fragiles s'y prêtent particulièrement.
Elle enregistre en 2007 son premier album intitulé « Lisa Portelli », et a sorti son deuxième
album, en 2011, intitulé « Le régal ». Entre cris au commencement et voix douce et sensuel
ensuite, tout en gardant un petit virage rock, elle nous fait ressentir le coté primitif de l’être
humain qu’elle observe a merveille : il n’y a rien de plus beau que de passer la nuit avec
l’être aimé, de la grande nervosité et de la jouissance à fleur de peau. A la fois prise d’amour
et d’envie, avec un brin de solitude, la nuit est longue pour certains. Lisa parvient à utiliser sa
voix tel un instrument, au même titre que sa guitare. Peu d’arrangements, mais cela donne
au total un aspect assez sec et brut. Même s'il n'est pas l'équivalent d'un cinq étoiles au
guide Michelin, Le régal peut se réclamer de certaines des meilleures tables musicales.
Lisa, naturelle et talentueuse nous invite à nous asseoir à sa table pour savourer un vrai
« régal » !
Etablissement : Ecole internationale de Genève – Suisse
Classe : 2ème français langue étrangère
Elèves : Nicolas Ford - Beenish Fatima
Chronique :
Dans Le régal, Lisa Portelli, mélange l’animalité et la douceur, et nous offre un vrai petit bijou
pour une écoute gustative. Un plaisir pour tous les sens ; délicieux pour les oreilles, un vrai
voyage des sens, tour d’horizon des quatre éléments, la chanson de Lisa Portelli, Le Régal,
nourrit aussi bien les émotions que l’esprit.
Depuis sa découverte en 2006, Lisa Portelli n’a cesse de surprendre et de faire rêver. Sa
voix qui mélange tendresse et sauvagerie nous fait flotter sur un petit nuage à chaque
écoute. Connue pour sa présence incroyable et son aisance impressionnante sur scène,
nous voyons clairement en cette jeune chanteuse une nouvelle rock star. Passionnée,
sensible et sensuelle, Lisa Portelli nous emmène dans un monde de rêve.
Le Régal a ce même effet euphorique et est un véritable chef d’œuvre mélangeant
percussions, foule sentimentale et talent incommensurable. Lisa Portelli nous offre une belle
chanson, et alterne les ballades, pop/ou blues et d’autres plus expérimentales, où sa voix est
réellement utilisée comme un instrument à part entière, au même titre que sa guitare. Munie
d’une âme poétique et un premier prix de guitare sous la main, Lisa Portelli débarque dans le
paysage de la pop et ne ressemble à aucune autre. Vivacité, sensualité, qualité littéraire,
rythmique et musicale, voix à nulle autre pareille… Le thème également fait rêver. En gros
Lisa nous chante qu’il n’y a rien de plus beau que de passer la nuit avec quelqu’un qui vous
aime « mon amour quand tu dors, moi je mène la barque, jusqu’au petit matin l’insomnie
m’est égale, quand je garde ton corps, le régal c’est ta peau ». Lisa Portelli nous montre une
sensualité brute et sauvage, changeant énormément de ces débuts de jeune adolescente
timide et elle ne cesse d’impressionner et de faire fantasmer les critiques, qui ne peuvent se
passer du jeune prodige et de ses paroles sentimentales. Derrière cette sensualité
indiscutable se cache une âme sensible et tourmentée comme le démontre ces vers
poétiques. Elle nous charme avec « C’est l’amour qui nous mène » ou nous hypnotise
avec « le sommeil, animal, si naïf, fœtal », mais elle ne cesse de se transformer et de se
métamorphoser à chacun de ses titres, en nous montrant une nouvelle face de son âme
d’artiste. Le Régal est un vrai succès qui mérite d’être dégusté par tous. Éperdument
amoureuse, éternellement tourmentée ou amante passionnée, Lisa Portelli surprend
constamment avec sa créativité et sa sensibilité que nul autre ne peut imiter.
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Julien Spadotti
Chronique :
Dégustez, c'est un « régal » !
Tout d'abord les cris de souffrance des chœurs nous accueillent. On est surpris, voire
interpelé. Que signifie ce titre, « Le régal » ? Est-ce pour nous inciter à l'écouter ? Est-ce
tromperie ? Nos oreilles souffrent … Un régal ? Que nenni ! Mais … le rythme devient
entrainant, lancinant, plaisant, fort et le morceau nous envoûte, nous transporte dans un
monde pétri d'amour et de volupté. La bouche de Lisa Portelli nous fait savourer avec elle ce
désir, ses baisers légers sur le corps … mais de qui ? Pourquoi ne se réveille-t-il pas ? On a
besoin de savoir la suite et la batterie nous incite, la guitare nous emmène …
On se retrouve avec elle sur la mer de son rêve, sur son océan de chair où elle « mène sa
barque » et à la lueur de l'aube, on a envie de rester éveillé dans la douceur des petits
matins à regarder l'autre, détendu, innocent, apaisé … La chanteuse joue avec les mots,
susurre et nous offre un vrai délice. On est emporté avec elle dans son rêve « naïf et
foetal ». Lisa, avec sa voix mi-femme, mi-enfant, nous attrape, nous retient, dans son songe
amoureux. Puis le réveil est brutal et l'amour animal nous surprend au détour d'un couplet et
le déchainement musical va alors crescendo avec les paroles. Lisa nous conduit à travers
ces courants tumultueux dans une vraie aventure nocturne, la sienne, sa nuit d'amour où elle
se donne à l'être aimé et se livre sans tabou. Pas d'impudeur, non, mais un ton léger et très
imagé. Cette aventure d'une nuit vous laissera sans doute au cœur « un désert » ... mais
cela en vaut la peine !
Alors oui ! Lisa Portelli nous régale avec le « régal » ! Une pincée de batterie, un doigt de
guitare, une voix délicieusement sucrée, voici sa recette. Vous dégusterez ses mots tendres
avec la gourmandise d'un gastronome de la chanson française. N'hésitez plus, goûtez-la !
Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau
Classe :T BMA (=TBACPRO) Bijouterie
Elèves :Léa SAGOT
Chronique :
Un régal de Lisa
Le régal de Lisa, je ferme les yeux et je me plonge dans ce monde sensuel, je m’imagine
sexy, sûre de moi, et je décide de tout tenter sentimentalement, et même l’impossible.
Lisa Portelli est une jeune artiste de chanson française au timbre de voix étrangement
ressemblant à celui de Vanessa Paradis. Quel plaisir d’écouter cette chanson gourmande et
rock dès le matin. Un coup de fouet gratuit au réveil, qui me donne envie de voyager, de
courir, de crier, de rêver, d’oublier… Écoutez les paroles de cette chanson c'est comme
mordre dans un macaron à la framboise, tout en restant sexy et charnelle en regardant votre
partenaire. A écouter à tous moments ; avant un rendez vous important, dans son appart
pour se lâcher, en hurlant, en dansant, en sautant partout et pourquoi pas en faisant l’amour
pour donner du pep’s et de la gourmandise à vos relations !
Bref, un timbre de voix envoûtant, une composition rock et boostante, des paroles prenantes,
ce régal de Lisa a donc tout pour nous plaire !
Etablissement : Lycée français de Tamatave - Madagascar
Classe : Classe de Seconde
Elèves : Duncan Lohner
Chronique :
Dans son album "Le Régal", Lisa Portelli, qui mêle animalité et douceur, nous offre un
véritable petit bijou pour une écoute quasi gustative. Un plaisir pour tous les sens.
Lisa Portelli, jeune prodige de 13 ans, enregistre neuf titres sous forme de maquette, mais
encore trop jeune et sans expérience, le projet ne voit pas le jour. Deux ans plus tard, elle
fait son premier concert sur une scène ouverte du quartier de la Goutte d'Or, à Paris. C'est le
déclic : elle sera chanteuse. Cinq ans plus tard, en 2007, elle fait paraître un premier album.
Sa rencontre avec la guitare électrique et sa voix qui n'est pas sans rappeler celle de la
chanteuse Vanessa Paradis ont fait le reste. En mai 2011, elle sort son deuxième album, "Le
Régal", un titre profond et harmonieux qui éveille tous les sens. Cette chanson régale les
oreilles, les papilles, et dresse presque sous nos yeux les contours d'un tableau vivant aux
images poétiques sur un fond de guitares pop rock.
Il y a quelque chose d'animal dans "Le Régal" avec lequel Lisa Portelli dépasse la séduction
pour aller sans agression nous chercher au plus profond de nous même. La chanteuse
explore tous les recoins de sa puissante voix accompagnée de ses musiciens Yann Féry à la
guitare lead et basse et Benjamin Fairon à la batterie. La chaleur de sa voix, accompagnée
par le rythme soutenu de la guitare, accroche l'auditeur dès les premières paroles qui
s'enchaînent parfaitement, certaines savoureuses, d'autres exquise. La chanson est colorée,
intense, les paroles rythmées, presque mystiques et la voix éthérée de Lisa Portelli
embarque tous nos sens haut dans les sphères du désir qui restent longtemps en tête, et en
bouche, un vrai délice.
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Clément HUBERT
Chronique :
Une voix, puissante et cadencée ici, plus douce et mesurée là, Lisa Portelli, jeune femme
montante de la chanson rock française, c'est tout ça à la fois. À 24 ans, cette nouvelle venue
cisèle sa voix depuis ses 13 ans. Issue du conservatoire de Reims, elle est découverte au
Printemps de Bourges et s’invite aux Francofolies. Dans sa musique, elle mène la barque,
les instruments complices : une guitare acérée, une batterie énergique et une basse
vagabonde, dessinent le paysage. Sur des textes travaillés, souvent engagés, on respire la
poésie, on évite les contraintes. Les mots s'égrainent, tels des gouttes d'eau sur le corps.
Tout est naturel, animal, naïf, fœtal. Influences déclarées, Alain Bashung n’est pas tout à fait
mort, Jeff Buckley toujours vivant !
Dès les premiers mots, « Le régal », tiré de l’album éponyme, nous emporte. Ce voyage des
sens nous saisit au plus profond de nous-mêmes. Féminité et jeunesse, voilà la recette. Les
ingrédients, une voix chaude, humaine, un texte amoureux, un instrumental
fougueux forment un tout délicieux. Comme une cerise en invite une autre, « Le régal »
nous invite à déguster tout l’album de Lisa Portelli. Surprise… de la chair, sans noyau.
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Richard Manoury
Chronique :
Batterie tonique, voix fragile, guitare agressive. Une partie instrumentale simple permettant
d’appuyer la voix si fragile de Lisa Portelli. Un timbre aérien, cristallin. Le courant véhiculé
par ses paroles nous emporte jusqu’à la mer. L’allégorie de l’amour représentée par ce
bateau perdu dans l’océan va nous emmener très loin. Un texte profond, plein d’émotions,
l’amour pour le corps nous emporte dans son lit. L’insomnie de Lisa nous raconte un
érotisme déroutant, une histoire d’amour entre mer et désert.
La guitare de Lisa prédomine, tout le long du morceau. Une sonorité rock, agressive dans les
aiguës, accompagnant la voix dans les graves. Une sorte de question réponse entre voix et
guitare, haussant le ton tout au long de cette histoire d’amour. Le timbre de voix évolue au fil
du temps jusqu’à l’orgasme final. Un rythme construit sous les ordres du cœur de Lisa. La
batterie appuie la guitare comme la voix, tout au long du morceau. Ce bel ensemble évolue
au diapason des humeurs de Lisa.
La guitare et l’appui de la batterie dégagent l’érotisme des paroles. Une voix pour chanter les
émotions, une partie instrumentale pour la sublimer. Une histoire d’amour racontée en une
nuit aussi mouvementée qu’un bateau naviguant… perdu dans l’océan.
Etablissement : Lycée André Maurois - 67242 Bischwiller
Classe : 2de Option littérature et Société Littérature et société
Elèves : RODRIGUES Camille
Chronique :
OUI ! Un régal ! Sa musique est un vrai régal !
A travers les paroles de sa chanson "Le régal", Lisa Portelli nous fait vivre et découvrir
l'histoire charnelle d'un couple...en décalage...y aurait-il de l'eau dans le gaz ? Non, juste une
insomnie !
Le style musical assez "Rockn'roll" pourait faire ressortir l'envie acharnée de reconquérir son
homme qui semble indfférent, à distance... non, il dort, lui !
Un timbre de voix, une présence vocale qui se mêle à la perfection à un air de guitare,
batterie et basse envoutante.
Le champ lexical de la mer dénonce un sentiment amer, une énergie, une frénésie, un
amour peu ordinaire.
Elle canalise son énergie à travers un rythme très mesuré, une voix qui devient rauque, ce
mec elle l'a dans la peau ! Mes baisers sur ton corps ne te réveillent pas, tout est dit !
Des musiciens qui jouent un style "old rock" et du bon vieux rock "britisch", mélange explosif
entre le bon vieux rock des années 70-80 et un rock cru bien frais, bien de son temps avec
un merveillex solo de guitare s'accordant à la perfection à la voix de Lisa.
La jeune interprète et compositrice à la voix légère évoque une aventure sensuelle, une nuit
blanche qui devient festin. Un régal auditif à dévorer sans modération...
Etablissement : Lycée Joffre - 34000 Montpellier
Classe : option facultative musique 2des et 1ères musique
Elèves : Guilbaud-Greffié Pénélope & Rhatay Sofia
Chronique :
Le régal c'est ta voix Lisa, si sucrée, elle grésille et nous émoustille en douceur. Laisse nous
entrer dans ton univers déjanté, raconte nous tes "étranges" histoires d'amour de rockeuse,
enflamme-nous de tes exclamations d'extase... C'est sûr, on ne s'en lassera pas. Tu nous
emmènes dans un monde aux couleurs explosives, où gourmandise et sensualité sont
omniprésentes. Ta chanson est le mix parfait entre ton tonus sauvage et ta pudeur. On flotte
au dessus des instruments déchainés, stimulés par une énergie nouvelle, motivés pour
commencer la journée.
Lisa Portelli : sûrement la plus "étrange lueur" d'espoir de la scène française actuelle. "Pas
un bruit, pas un souffle, pas un mot" : on s'est pris un grand coup de jus.
Titre : Madiba – Pep’s
Etablissement : Lycée Marie Curie - 60180 Nogent sur Oise
Classe : Première scientifique
Elèves : Canovas Hélène - Bagavathsingh Sandrine
Chronique :
Un Petit homme qui parle de grand !
Petit éloge à un homme qui deviendra grand. Pep's, de nom Florian Peppuy, connu pour sa
chanson « Liberta » (2001), rend hommage à Nelson Mandela avec « Madiba », paru dans
Équilibre Sauvage en 2011. Cette chanson engagée raconte l'histoire de Mandela, huitième
président de la République d'Afrique du Sud, qui a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix.
Pep's nous fait redécouvrir, encore, son talent dans une mélodie douce, émouvante et
nostalgique dans laquelle sa signature est toujours présente. Sa structure est recherchée :
anaphore, métaphore, rimes embrassées, et j'en passe ! On retrouve cette mixité des
langues, comme dans « Liberta », un mélange anglais-français rappelant deux langues
parlées en Afrique du Sud. « S'il y a un homme c'est toi »/« But what have you done guys? »
Ses paroles nous touchent en plein cœur s'adressant à Madiba et à nous. Pep's nous
empoigne le cœur en chantant, déclenchant un ras de marée, un tourbillon de sentiments.
De même avec cette mélodie, cet air aux accords de guitares entêtant, le cœur est déjà pris.
Ces accords récurrents et les percussions rappellent la vie et sa perpétuelle rengaine. À cela
vient s'ajouter, cassant le quotidien, l'innocence du piano. Vers la fin du morceau, un
grondement sourd apparaît, nous serre le cœur et nous fait tourner la tête : le violoncelle.
Cette chanson douce et poignante est un plaisir pur et raffiné à nos oreilles, pour notre cœur.
À coup sûr, Pep's deviendra grand !
Etablissement : Lycée Emile Duclaux - 15000 Aurillac
Classe : Seconde Enseignement de Littérature et Société
Elèves : Marion Duthuel
Chronique :
Une étoile naissante qui ne cesse de nous émouvoir.
Après un début de carrière difficile avec son premier album, Au Sourire De L’âme, sorti en
2003, Pep’s (alias Florian Peppuy) perce le cœur de ses auditeurs et entre dans la lumière
en 2007 grâce à son titre Liberta. Aujourd’hui il brille avec son nouvel album, Equilibre
Sauvage, dont est extrait Madiba, un fabuleux récit de la vie de Nelson Mandela. Pep’s écrit
cette chanson comme s’il adressait un hommage à Madiba. Avec une mélodie lente mais
rythmée, Pep’s et sa guitare réussissent à nous plonger dans un profond respect pour
Madiba dès les premières notes de musique. En effet la mélodie souligne fortement ses
paroles et impose le silence en nous faisant comprendre l’intensité émotionnelle de la vie de
Nelson Mandela. Les paroles sont intenses et fortes en émotions : «A toi qui donnes pardon
après torture», «Coupant la soif de sang, donnant l’espoir au temps ». Elles nous content la
vie de Nelson Mandela, d’une voix claire et distinguée dont la tonalité se marie
merveilleusement bien avec la mélodie. Le contraste entre le chant rapide et la mélodie lente
et douce finit par majestueusement s’accorder pour le refrain ainsi que la dernière phrase
des couplets : « S’il y a un homme, c’est toi ».
Florian Peppuy, une étoile montante à l’avenir très prometteur, nous fait vivre son admiration
pour Nelson Mandela avec une grande sensibilité.
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex
Classe : première SES
Elèves : Charlotte Provost
Chronique :
Pep’s, la voix de la Liberté
Dès la première écoute, on reconnaît cette voix râpeuse, cette voix qui nous emmène
ailleurs. Celle de Pep’s, le chanteur qui nous a fait voyager jusqu’à l’autre bout du monde
avec son hit « Liberta ». Sorti en février 2012, son nouvel album s’intitule Équilibre sauvage.
D’après Pep’s, ce nouveau disque, écrit sur les routes de ses voyages, a pour but de « faire
transparaître à travers les mots, les émotions ».
La chanson qui nous fait le plus vibrer est sans aucun doute « Madiba ». Pourquoi ce titre ?
Pour rendre hommage à l’homme qui, dans son clan en Afrique du Sud, s’appelle Nelson
Madiba Mandela. Cet avocat qui a participé à la lutte non violente contre l’apartheid et qui
est devenu président de « la nation de l'arc en ciel ». Cet homme, le seul, le vrai – d’après
les paroles de la chanson – qui a donné tout son être afin de lutter contre la ségrégation
raciale.
Pep’s a choisi d’écrire ce texte profond en mélangeant le français et l’anglais. Était-ce un
moyen d’appuyer les propos de Nelson Mandela ? De montrer que les genres peuvent se
mélanger, que cela soit au niveau des mots ou de la couleur de peau ? Peut-être. En
écoutant la mélodie, les quelques arpèges de guitare, la voix calme et posée de Florian
Peppuy, on ressent la douleur. La douleur à la fois sourde dans les couplets et aiguë dans le
refrain. Les mots tranchants nous font frémir et la mélodie en background nous donne une
sensation de sérénité.
Dans cette chanson, Pep’s raconte Nelson Mandela, sa personnalité, ses motivations, son
courage, sa force, tout ce qui a fait de cette personne remarquable, un homme.
« Madiba », un titre dont le refrain reste en tête pour la journée, à écouter sur la route en
solitaire.
Etablissement : Lycée français de Tamatave - Madagascar
Classe : Classe de Seconde
Elèves : Allan RALAY LEONG
Chronique :
Florian Peppuy est né en 1981. C’est un auteur, interprète et compositeur. Avec sa chanson
nommée Madiba, l’artiste nous offre ici un merveilleux morceau rempli d’espoir. Dès les
premières secondes, les premières notes de guitare, accompagnées de la voix envoûtante et
chaleureuse de Pep’s créent une parfaite alchimie qui nous transportent dans son univers.
Comment rester indifférent à l’écoute de cette voix qui vibre d’émotion, tellement douce mais
forte à la fois ? Le tout dégage un parfum de liberté, et d’une envie de paix après un combat
difficile et épuisant. Mais quel combat ? Celui de la lutte anti-raciale. Pep’s y chante ici un
hommage à la figure héroïque de Nelson « Madiba » Mandela, symbole emblématique d ce
combat engagé. Le refrain écrit en langue anglaise, nous fait voyager en Afrique du Sud, et
évoque quelques effluves de ce passé trop douloureux et que l’on peut encore ressentir
dans la mélancolie qui enveloppe les sonorités profondes échappées de cette guitare. Cette
chanson n’est pas uniquement un hommage à cet homme exemplaire, mais aussi un
message d’encouragement pour cette nouvelle génération qui écoute ce morceau, c’est une
mélodie qui fait réagir. La phrase « s’il y a un homme, c’est toi » ne s’adresse pas
uniquement à ce grand homme qui a su changer les mentalités. Globalement, c’est frais, on
se laisserait volontiers bercer par cette mélodie entrainante et on aurait nous aussi envie de
répondre présent à l’appel du chanteur pour un avenir de paix.
Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar - 72007 Le Mans
Classe : seconde
Elèves : Lecourbe Kilian - Chouteau Chloé
Chronique :
Quand ça vous donne le Pep's !
Vous voulez voyager? Allumez votre lecteur, montez le son, fermez les yeux, et décollez
pour l'univers éclectique de Florian Peppuy.
Pep's c'est d'abord une passion pour la musique qui a réuni, en 2001, Philipe Berruyer
(bassiste), Alexandre Combeau (batteur), Guillaume Diederichs (saxophone) et Dan-Luc
Bicrame (dj et multi-instrumentaliste).
Avec son titre «Madiba», il vous transportera dans un monde où « la vie n'est que combat
contre son diable ». Ces paroles reflétant la réalité entraînent une réflexion sur la vie entre
les barreaux. Être à la fois porté par cette mélodie et compatir pour son mal-être. Pep's a su
nous faire naître un sentiment de solitude lancinante. Cette musique est un hommage à
Nelson Mandela, le refrain est issu des paroles qu'il a prononcé à sa sortie de prison.
Pep's nous emmène faire un longue balade mélancolique aux accords doux de sa guitare.
Une chanson sentimentale qui nous touche par ces mots, mais aussi contagieuse qui nous
donne l'envie de se battre et de ne rien laisser tomber. On est loin d'une vie paisible et sans
frontière mais plus proche d'une vie réaliste où il faut combattre seul et ne pas retourner en
arrière. Dès les premières paroles il nous transmet toute la pureté de son univers musical
vaste et varié.
Les paroles sont recherchées ; on peut y trouver une grande richesse émotionnelle qui à la
première écoute nous fait vibrer laissant ce sentiment perdurer dans les autres écoutes. On
peut y entendre une instrumentation bien choisie qui en plus d'accentuer les émotions va
porter les paroles avec légèreté.
Cette musique a su nous faire frissonner. En écoutant ces paroles, on fait preuve de
compassion pour le personnage clé de l'histoire qui fait référence à Nelson Mandela.
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex
Classe : première SES
Elèves : Mariette Garault
Chronique :
Mais qui se cache derrière Pep’s ?
De son vrai nom Florian Peppuy, Pep’s est un auteur compositeur interprète, né en 1980.
Très tôt passionné de musique, à ses 18 ans, il fonde le groupe du même nom dont les
inspirations sont diverses : du rock au funk en passant par le jazz. Il fait partie de ces
chanteurs qui n’ont pas connu un succès immédiat, mais à force de persévérance, il a su
convaincre le public de son talent.
Ainsi, en 2003, Pep’s sort son premier album « Au sourire de l’âme », où figure le titre «
Liberta », qui ne connaîtra un réel succès qu’en 2009, lors de sa réédition. Durant deux
semaines, « Liberta » se classe n°1 des ventes de s ingles en France et devient un vrai
phénomène.
Deux ans après, la mélodie nous reste en tête, mais Pep’s ne s’arrête pas là : il sort l’album
« Équilibre sauvage » où figure le titre « Madiba », plus engagé que jamais, et consacré à un
homme : l’immense Nelson Mandela. C’est le film Invictus, réalisé par Clint Eastwood, qui a
inspiré l’auteur. « Madiba », c’est ainsi que les Sud-africains appellent leur leader. Cette
chanson apparaît comme un bel hommage à celui qui a passé sa vie à lutter contre le
racisme. « S’il y a un homme c’est toi », voici ce que déclare Pep’s, avec une certaine
émotion, qu’il nous transmet d’une façon admirable. Derrière un texte riche, il nous offre une
grande performance en s’accompagnant lui-même à la guitare, unique instrument de fond.
Pep’s nous emporte avec une mélodie douce, un brin mélancolique, qui se superpose à
merveille à sa voix haut-perchée. « J’aime que la musique apporte de la valeur au texte »,
affirme le chanteur. C’est un pari réussi : cette admirable interaction entre les paroles et la
guitare fait de Pep’s un artiste à part entière et tout nous incite à penser que son univers à la
fois poétique et moderne n’a pas fini de nous envoûter !
Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON
Classe : seconde
Elèves : Louis
Chronique :
Un hymne à Mandela. Voilà comment nous pourrions qualifier cette chanson de Pep’s, de
son vrai nom Florian Peppuy, Pep’s, auteur-compositeur-interprète grenoblois et leader du
groupe portant son nom.
"Madiba" a été composée en hommage à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela,
Madiba étant son surnom. Dans cette chanson, Pep’s rend hommage à l’homme, mais aussi
à son œuvre. Dans le premier couplet, il fait allusion à son emprisonnement pour sa lutte
contre l’apartheid.
Le texte de cette chanson est touchant et très poétique, Pep’s utilisant beaucoup la
métaphore. La mélodie s’appuie largement sur la guitare, omniprésente. Dans le refrain, des
percussions viennent rythmer l’ensemble et une mélodie de piano vient compléter le fond
musical.
Le cinquième couplet marque une rupture dans le morceau. En effet, ce moment est le seul
où la guitare disparait totalement, laissant une place exclusive au piano. C’est pourquoi cette
absence soudaine de guitare attire l’oreille, et crée une sorte de « choc ».
Madiba est donc une ballade touchante, bien construite et agréable à l’oreille. Pep’s rend
magnifiquement hommage à Mandela dans cette chanson et prouve que s’il y a un homme,
c’est lui.
Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex
Classe : seconde
Elèves : Aurélie Bodson, Tiffanie Lécuyer, Améline Lagneau
Chronique :
Vous rappelez-vous « Liberta », ce titre que Pep’s a gravé dans nos mémoires ? Et bien,
aujourd’hui, ce même Pep’s revient avec « Madiba ». Faites comme Nelson Mandela, « jetez
les armes à la mer » et laissez-vous emporter par cette mélodie nostalgique. Les paroles,
certes, ne se comprennent pas d’emblée, mais le message passe, doucement délivré par les
accents suaves de la voix délicate de l’interprète. La combinaison de l’anglais et du français
rend évidente l’universalité de ce titre.
Bercer : voilà le verbe qui définit avec bonheur l’effet de cette chanson… « La vie n’est que
combat contre son diable » : comme Pep’s excelle à transmettre son enthousiasme pour la
vie héroïque et pleine de rebondissements du grand leader que fut Mandela ! La tristesse et
la souffrance au crépuscule de la paix…La berceuse est mélancolique, mais comme des
enfants rassurés, nous nous endormons à ses accents, confiants dans le jour qui, demain,
sera forcément plus radieux.
Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan
Classe : seconde
Elèves : Videaud Marion - Peres Pauline - Galois Caroline
Chronique :
Après avoir été révélé au grand public avec sa fameuse chanson "Liberta", Pep's nous fait
voyager vers les chemins de la liberté grace à "Madiba".
"Nous ne sommes pas libres, nous avons seulement atteint la liberté d'étre libre", tel est le
point de vue de Neslon Mandela. Quelques accords de guitare, une ou deux notes de piano,
une voix éraillée, qui donne du caractère et de la profondeur à cette mélodie douce et
mélancolique, avec une touche d'espoir. Au son des rimes, nous sommes irrésistiblement
emportés dans l'univers de cet homme qui fut confronté à tant de souffrances: Pep's connaît
les cléfs du succès. Tout en marquant un public de tous âges, il raconte la vie, de l'un des
hommes les plus influents du vingtième siècle et nous ramène quelques années en arrière
en Afrique du Sud. Pep's a su instaurer un contraste entre les paroles, dures, et la mélodie,
légère. La première émotion qu'elle fait naître en nous, est l'admiration pour un homme qui
dans "l'Enfer" a su trouver la force du pardon et qui a donné l'espoir à tout un peuple. Cet
homme s'est bien lui, comme nous le répète Pep's dans sa chanson.
Titre : Mon époque – Cyril Mokaïesh
Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS
Classe : 2nde
Elèves : Déchamps Clémence
Chronique :
Quand Cyril pleure son époque …
Rares sont ceux qui, parmi le grand public, ont entendu parler de ce Français de vingt-six
ans, Cyril Mokaïesh. Pourtant, depuis 2007, il a prêté sa plume et sa voix au groupe
Mokaïesh : quatre garçons, amoureux de la langue française, épris de vérité et de liberté et
qui ont choisi pour exprimer leur révolte la musique rock, façon Noir Désir.
En 2010, Cyril se lance dans une carrière solo. « Mon époque », un des titres de son dernier
album Du rouge et des passions, résonne à la manière d'une chanson engagée qui critique
la société moderne et de consommation ; on apprécie ces textes qui s'inscrivent dans la
tradition de ceux de Brel, Ferré, ou Saez. Comme l'a si bien dit Didier Varrod, chroniqueur
musical de France Inter, « ces chansons font souffler un vent de révolte et de passion dans
la chanson française ». « Mon époque » est un texte travaillé : Cyril sait manier l'ironie, jouer
avec les mots et cultiver une vraie poésie pour transmettre ses sentiments. En outre, une
riche mélodie porte les paroles : une musique rock, héritage du groupe Mokaïesh. A la
guitare, Cyril s'appuie sur un orchestre symphonique qui enfle ou murmure au fil de la
chanson, épouse les contrastes entre les couplets, pour, enfin, jaillir en feu d'artifice ; tous
les instruments nous entraînent, crescendo, dans l'univers intime de Cyril et nous font
partager sa vision du monde.
Ce jeune talent dénonce avec force et sans détours les travers de notre société sans pour
autant exciter ni haine ni violence... C'est ce qu'on aime chez cet interprète, qui, en moins de
trois minutes, nous charme et nous réveille.
Souhaitons à Cyril de conserver sincérité, poésie et lucidité qui manquent parfois
cruellement dans le monde de la chanson d'aujourd'hui.
Etablissement : Lycée Gilles Jamain - 17300 Rochefort
Classe : Terminale Bac pro Métiers de la Mode et du vêtement
Elèves : Juanpere Mégane
Chronique :
Contrairement à ce qu'il nous proposait, que ce soit avec son groupe ou avec son premier
album solo, Cyril Mokaïesh a dépouillé sa musique pour laisser exploser ses textes. Ce
morceau commence donc avec quatre accords de guitare très simples, même discrets, puis
s'ajoutent les autres instruments et enfin les cuivres qui donnent plus d'ampleur à ce rythme
qui n'est pas sans rappeler une marche militaire. La puissance de la musique augmente
avec l'analyse et la colère que l'auteur porte à son époque, qu'il voit comme une femme
libertine et gourmande de nos richesses. C'est ici la voix et son message qui sont mis en
avant avec des paroles qui raisonnent et la musique semble presque hypnotisante avec ses
gammes qui montent puis redescendent. On pourrait voir à travers ce morceau un Brel ou
même un Noir Désir où l’intensité va crescendo. C'est donc une critique enragée et engagée
de notre époque que nous offre ici Cyril Mokaïesh.
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Léo Guibert
Chronique :
Mon Époque de Cyril Mokaïesh est un dur retour à la réalité
Du monde qui est le nôtre, fait d'illusions trop peu critiquées.
Durant cette avalanche d'octosyllabes lâchés avec justesse
Violence et vérité nous font l'effet d'une baffe, bien loin d'une caresse.
Cyril critique avec force voix les problèmes d'une société de consommation.
Rien ne lui échappe, aucune de ses aberrations.
Mokaïesh, dès le premier couplet, commence à dénoncer
Cette société qui ne vit que par et pour le paraître : terrible vérité.
Il joue habilement sur les mots : ici, le mascara
Est judicieusement comparé au noir que l'on broie.
Ensuite, Cyril s'attaque à cet univers où l'argent est prédominant.
Il dénonce furieusement que le compte en banque est déterminant.
Les paroles de Cyril s'attaquent à ce monde matérialiste.
Par l'anaphore « Mon époque », sur l'actualité du problème, il insiste.
Cyril Mokaïesh est donc un chanteur engagé aux paroles enragées
Il s'implique pour changer cette société qu'il ne peut supporter.
En chantant des paroles criantes de vérité
Sur une musique rythmée bien loin du rock avant pratiqué.
Il en devient le roi du contraste
Dont la portée des paroles est vaste.
Mokaïesh, par sa chanson Mon Époque
Pour changer notre époque, nous donne l'électrochoc.
Etablissement : Ecole internationale de Genève - Suisse
Classe : 2ème français langue étrangère
Elèves : Tess Martineau
Chronique :
Ça commence avec une guitare. Le son suivant; une voix, pleine de passion et de révolte.
C’est la voix de Cyril Mokaiesh dans sa nouvelle chanson, Mon Époque. Il peint une image
de désespoir et de noirceur, mais Cyril Mokaiesh était, en premier, un champion de tennis
junior de France. Avec cette chanson, sortie en 2011 dans le CD intitulé « Du Rouge et des
Passions », il critique la société avec un ton d’exaspération et de regret, et se lamente de
son époque. Le chanteur de 26 ans a commencé sa carrière dans le groupe de rock
Mokaiesh, avant de se détacher et de continuer seul en 2010 avec un single qui s’appelle
Communiste. Il est connu pour sa « forte tête » et pour ses « forts textes », et a certainement
continué cette tendance dans Mon Époque. Avec sa voix puissante et passionnée, il
remarque que son époque « avale la fumée » et « a le style freedom business ». Avec des
tambours de bataille dans le fond, une mélodie captivante et féroce, et des paroles
désespérées, la chanson entre dans votre tête et joue avec vos émotions. Cyril critique la
société, l’environnement, l’économie, ceux qui sont au pouvoir et ceux qui n’affrontent pas
leurs problèmes. Mon Époque est capable de remuer nos émotions, et nous voulons crier «
Oui ! » quand nous l’écoutons. Les paroles sont intelligentes. Ça fait du bien d’écouter
quelque chose d’original et de pertinent, et pas l’énième chanson d’amour à l’eau de rose
guimauvante. C’est le genre de chanson qui vous donne envie de courir, ou de prendre une
épée et de partir à la guerre (la fleur au fusil). Vraiment une chanson de révolte, et de
réflexion. « Promis, promis ça va changer » . . . notre époque peut-être, mais Mokaiesh, s’il
te plait, ne change pas !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : Seconde arts appliqués
Elèves : Louise Denis
Chronique :
Des textes poignants, une voix vibrante d'émotion, une musique recherchée, comment ne
pas vouloir suivre Cyril Mokaiesh dans son indignation ? Champion junior de France de
tennis à l'âge de 18 ans, c'est une toute autre direction qu'il prend en 2007 en créant un
groupe de rock, puis en sortant en 2010 son premier album « Du rouge et des passions ».
Basé sur un style où percent les influences incontestables de Brel et Ferré, il joue avec les
mots, parfois crus et provocants, imaginant dans cette chanson une malicieuse métaphore
où l'époque actuelle serait une femme fatale, avide de pouvoir. Puisant l'inspiration dans un
écrasant besoin de liberté et de justice, il nous entraine dans un tourbillon d'émotions, à
grands renforts de violons et de percussions. Puis un changement dans la musique, une
note d'espoir, et on a presque envie de croire que rien n'est encore perdu pour cette société
trop matérielle, cette époque tant critiquée. Ainsi, peut-être, Cyril Mokaiesh n'est-il pas un
incorrigible pessimiste, peut-être qu'au milieu de cet univers de révolte, il existe une place
pour le rêve et l'espérance... Après nous avoir présenté le côté pervers de notre époque, il
nous laisse entendre qu'il existe probablement une échappatoire. Et en attendant cette
nouvelle aire, il nous reste toujours la liberté d'écouter cette musique, puissante et
bouleversante.
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Laura Lavertu
Chronique :
Avec des textes lourds de sens et une voix puissante, Cyril Mokaïesh nous emporte dans
son univers où souffle un vent de révolte. D'abord chanteur du groupe « Mokaiesh » en
2008, il se lance ensuite dans une carrière solo en 2010 avec son album « Du rouge et des
passions ». On sent qu'il est marqué par la chanson à textes, par Brel pour le souffle inspiré
et par Ferré pour la révolte brûlante mais il réussit à tracer sa propre voie (x!) grâce à une
écriture moderne, insurgée et poétique.
Avec des paroles fortes et sans détour, il évoque notre époque qui « broie du noir »,
oppressée par une société consumériste omniprésente et qui profite, s'enrichit sur le dos des
pauvres gens. Il s'oppose à l'aspect matérialiste, individualiste et ambitieux de notre monde.
L'orchestre qui l'accompagne avec orgues et clavecin donne de l'ampleur à la rage rock qui
l'habite. Loin d'être une opposition entre la formation classique et le chant plus écorché, c'est
une symbiose réussie. Cette chanson est à l'image d'une génération perdue et compliquée
mais avec des artistes talentueux comme Cyril Mokaiesh, notre « époque » a encore un bel
avenir devant elle ! « Encore un verre copain, allez ! »
Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle
Classe : 2de Bac Pro Secrétariat
Elèves : Camille Castellon et Marine Freslon
Chronique :
Cyril Mokaïesh est issu d'un groupe de rock français mêlant guitares et textes engagés. Très
vite, il y eut un premier album prometteur, mais l'artiste avait d'autres envies, et il quitta le
groupe... Son deuxième album solo est à l'opposé du premier, ses textes sont plus profonds
et plus engagés.
Le premier essai avec la chanson "Mon époque" se situe entre les anarchistes Léo Ferré,
Noir Désir et la valse à mille temps de Brel... Au bout de plusieurs arrangements, le résultat
est à la hauteur du talent de Cyril Mokaïesh : le texte est engagé, fort et la musique
puissante... Le jeune artiste accorde une vingtaine de musiciens, de guitares acoustiques et
d'instruments baroques pour apporter une clarté romantique aux paroles décapantes et
réalistes de cette chanson... Le texte est violent, politique et terriblement lucide : il est un cri,
une critique de la vie d'aujourd'hui. Cyril Mokaïesh a mal à son époque et il épingle ici toutes
les formes d'injustice et de mal-être qui peuvent être ressentis par tout le monde dans une
société basée sur la consommation dans laquelle l'homme a oublié de vivre. Egoïste et
bassement matérialiste, ce dernier ne sait plus réfléchir, et ne sait plus dire non. Cette
chanson nous interpelle, nous réveille. La mélodie nous prend et ne nous lâche plus. Elle
reste dans nos mémoires par son intensité et sa poésie.
Cyril Mokaïesh, jeune artiste mais déjà grand par son talent, a su nous entraîner dans un
univers et un style bien à lui, Sa chanson est un véritable coup de poing, un cri de colère
pour réveiller les consciences. Un appel que l'on a entendu...Pour sûr, cet artiste révolté ne
ressemble à aucun autre, un bel artiste en devenir qui nous booste et nous désarme...
Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS
Classe : 2nde TMD (techniques musique et danse)
Elèves : Nathan Bonin
Chronique :
Cyril Mokaïesh, auteur de « Mon époque », est un jeune compositeur français avec déjà
quelques titres et même un album nommé « Du rouge et des passions » à son actif.
En 2008, le groupe Mokaïesh écrivait des chansons avec ardeur et conviction, mais
aujourd’hui, Cyril Mokaïesh est le seul auteur de ce rock lettré. Ses chansons font part de
ses idéaux, qu’ils soient politiques ou sentimentaux.
Dans « Mon époque », Cyril nous donne son avis sur la société actuelle. Sa chanson est en
fait une sorte de critique. Son titre nous montre tous les aspects négatifs de notre époque et
la désigne comme une ère noire et cruelle. Cette idée est sans cesse reprise et adaptée
dans des sujets variés. Son texte évoque aussi bien la société de consommation que le
paraître.
« Mon époque » dénonce cette société, qui est prête à se servir des gens pour réussir, au
détriment de leur bonheur. A travers les paroles de la chanson, on comprend que chaque
personne de la société actuelle est visée.
Cyril utilise beaucoup d’images et de métaphores dans sa chanson, chaque phrase à un
double sens. Même si la thématique est sombre, elle s’achève par une note d’espoir,
« promis, promis, ça va changer » en effet, le monde appartient à la jeunesse !
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Camille BERRUYER
Chronique :
Noir Désir, Léo Ferré, Jaques Brel. Cyril Mokaïesh est un magnifique patchwork de la
chanson française. Il rassemble la force de texte des uns, la voix de certains, la complexité
rythmique des autres, tout en gardant une interprétation qui lui est propre. Il puise dans tout
ces Grands Noms une force qui appuie à merveille le constat qu'il fait d'une époque, de SON
époque, NOTRE époque. Tout au long de sa chanson sa colère monte crescendo, par
l'accumulation progressive de ses instruments et sa voix de plus en plus forte, puissante,
pour retomber, le temps d’apercevoir son quotidien, et ensuite repartir de plus belle et
atteindre son apothéose. Tout se terminera enfin dans un dernier sursaut...
Comme un Romain Duris de la chanson française, il critique son époque à la Pollock ; il
dénonce avec force mais toujours avec style. Sa musique se compose de jet de violence et
de douceur qui forment ensemble, un esprit et une critique aux échos presque
révolutionnaire.
Son phrasé ternaire nous emporte. Ne reste qu'une envie ; le suivre. Alors écoutez et
laissez-vous porter. Jusqu'où irez-vous ?
Titre : Jalouse - L
Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON
Classe : seconde
Elèves : Nine
Chronique :
« Jalouses », oui nous le sommes en écoutant ce titre.
L s'est essayée a beaucoup de styles musicaux : musiques tzigane, corse, bulgare ou
encore brésilienne avant de se tourner vers la chanson française et ses grands auteurs tels
que Barbara, Piaf, Brel…
Sa chanson phare « Jalouse » nous éclaire sur les sentiments de la chanteuse. Cette
attirance qu’elle éprouve envers la nature s’exprime à travers quelques termes comme
« goélands », « fleurs », « vent », « oiseau ». L’atmosphère est brumeuse, comme à l’aube
du printemps.
(El)L(e) semble être perdue dans ce décor, avec les images de « la foule » et le fait que sans
l’être aimé, elle se sent « nue ». Elle énonce par ailleurs la jalousie qu’elle ressent pour les
femmes qui « maquent », ou lancent des « regards amoureux » à son compagnon. Elle se
montre en femme possessive. Malgré le sujet, sa chanson est planante.
La musique est composée de deux mélodies : une aux percussions et une aux instruments à
cordes. Elles se superposent, s'enroulent pour créer un effet sonore remarquable. Cette
technique fait penser à deux êtres enlacés, voulant se séparer mais ne le pouvant pas.
Les textes viennent en premier et la musique sert d’habillage aux mots et aux images. Est-ce
la même magie qui nous enveloppe de vapeurs d’ivresse et de mélancolie quand on écoute
ce titre ?
Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan
Classe : seconde
Elèves : Dumontier Oriane - Risser Léa
Chronique :
L et Jalouse !
D'un battement de cils, L fait rimer jalousie avec poésie, pour nous parler d'amour.De sa voix
douce et légère se dégage une puissante pensée exprimée sans retenue, et des rêves
incompris. Ses paroles riches en émotions ont permis à la chanteuse d'être remarquée par
des auteurs compositeurs francais reconnus tels que Mathieu Chédid et Brigitte Fontaine. Sa
musique envoûtante s'inspire, entre autres, de ses collaborations avec de nombreux artistes
comme Julien Lefevre ou encore David Babin, dit Babx, compagnon de longue date.
Dans "Jalouse", L partage ses sentiments de solitude, d'errance, ainsi que ses pensées les
plus profondes. Une chanson tirée d'un second album "Initiale", où Raphaële Lannadère, de
son nom d'origine, exprime avec honnêteté, pureté et force, ses sensations qui nous font
nous sentir proche d'elle. Avec un style bien défini, par des textes clairs, nets, et néanmoins
très imagés, L signe le renouveau de la chanson française.
Etablissement : Lycée Leclerc - 67703 Saverne
Classe : 2de2
Elèves : Marion Brisac - Claire Spada
Chronique :
Jalousie, nom féminin : sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a
pas ou ce que l'on voudrait avoir. Sentiment souvent accompagné d'hostilité et de dépit. La
chanteuse Raphaële Lannadère, plus connue sous les le pseudonyme de « L », connaît bien
ce sentiment. Sa chanson « Jalouse » est tirée de son premier album « Initiale » sorti en
2011. De sa voix à part, à la fois rauque et douce, cette jeune femme de 31 ans nous fait
entrer de plain-pied dans l'émotion, renouant avec la tradition de la chanson française à la
fois profonde et poétique. Elle raconte l'histoire d'un amour non partagé, un amour
impossible. Elle observe, vibre, souffre, fantasme et fait de nous ses confidents. Il n'est pas
étonnant qu'elle ait été nommée aux victoires de la musique 2012 dans la catégorie
« Groupe ou Artiste révélation du public ». Certes, elle n'a pas été récompensée, mais nous
sommes prêtes à parier que cette initiale « L » que la chanteuse dit « empreinte de
féminité », n'a pas fini de faire parler d' « elle ».
Etablissement : Lycée La Fontaine - 02400 CHATEAU-THIERRY
Classe : 2DE littérature et société
Elèves : Camille PETIT
Chronique :
Se cachant sous le pseudonyme de « L », Raphaële Lannadère est une jeune
auteur/compositeur/interprète d’origine française. Son premier album « Initiale » est
particulièrement prometteur. Déjà récompensée par le prix Félix-Leclerc de la chanson en
2011, cette jeune chanteuse à la voix délicate et mélodieuse nous transporte dans un
univers qui nous semble éloigné et imaginaire et pourtant bien familier. Un univers où la
poésie domine et où l’amour n'est dit qu’à demi-mot. « Jalouse » possède un rythme entêtant
mis en valeur par un texte poétique que L déclame de sa voix douce et de sa sonorité un
peu traînante. C’est justement ce contraste entre le rythme rapide et entraînant de la
musique et la voix toujours douce, voir paresseuse de L qui donne à cette musique un petit
quelque chose supplémentaire. Un petit quelque chose qui fait rêver, et dont les paroles qui
parlent secrètement d’amour ne font qu’accentuer cette impression. Jalouse est une
chanson qui, pour finir, est joliment écrite et dont le rythme continue de trotter dans la tête de
ceux qui l’écoutent.
Etablissement : Lycée du Bois d'amour - 86000 Poitiers
Classe : 2e
Elèves : Bruneteau Eloïse
Chronique :
La chanteuse Raphaële Lannadére est une auteur-compositeur française née le 23 février
1981. Influencée par de grands artistes tels Piaf, Brel ou encore Barbara, L nous transporte
dans son univers décalé et enchanteur. Nous savourons tout le talent de cette artiste
accomplie dans la petite bulle de L.
C'est une artiste complète qui associe une voix grandiose: sulfureuse et envoûtante, un brin
cassée, à des textes originaux et légers qui traduisent des émotions fortes telle la jalousie.
La jalousie : un sentiment peu commun, difficile à expliquer, que l'on ressent tous pour des
raisons différentes, qu'elle réussit à réunir avec brio en lui donnant toute la légèreté et la
puissance qu'il mérite. Tout en pudeur et humilité, elle nous emporte dans son monde peu
commun telle une vague qui emporte tout sur son passage. Elle délave sa musique et lui
donne un côté de folie et l'accompagne de toute son élégance et sa délicatesse. Une artiste
hors du commun, unique en son genre qui contient une grande force intérieure et beaucoup
de puissance qu'elle exprime avec beaucoup de volupté et de souplesse. L est un tout
harmonieux dont l'avenir lui réserve de grandes promesses, un grand merci et un immense
respect pour cette jeune interprète qui fait déjà partie des plus grands.
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Lucille Delpy
Chronique :
Qui est-L ?
Issu de son album « Initiale », sorti courant 2011, le titre « Jalouse » de Raphaële L a déjà
l'audace d'aborder un thème délicat et rarement traité comme sentiment amoureux
pleinement assumé. Dans un monde où le cœur et ses déboires sont caricaturés ou exilés,
cette chanson souffle de façon lancinante et subtile une brise nouvelle. L'écriture fait preuve
d'une infinie délicatesse, la voix est fragile et assurée à la fois et la partie instrumentale
s'enivre et s'envole avec les violons. Trois minutes quinze de pure douceur, de promenade
aérienne dans un univers féminin, sensible, passionné marqué par la douleur poétique. L est
une chanteuse entière et habitée, ce qui lui vaut la reconnaissance du métier qui lui trouve
des airs de la grande dame brune et cela est justifié.
Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS
Classe : 2nde TMD (techniques musique et danse)
Elèves : Hombeline CHAUVET
Chronique :
Son premier album, « Initiale » sorti en avril 2011, ne reçoit que des louanges. A 30 ans,
Raphaële Lannadère alias L, commence bien après dix années de vagabondage de scène
en scène. Ses débuts sont timides, mais « L » ne manque pas de talent ! C’est encore une
voix française exceptionnelle. Cette voix n’a d’ailleurs pas échappé à la sélection du jury du
prix Constantin 2011 aux côtés d’artistes tels que Selah Sue (lauréate du prix), Brigitte, the
Shoes ou encore Lisa Portelli.
Avec des rythmes et un timbre de voix atypiques, les titres que Raphaële Lannadère offre
dans cet album ont un goût différent de ce que l’on entend aujourd’hui. A la fois douce et
sombre dans son titre Jalouse, « L » nous emporte dans son univers rempli de sensibilité
avec ce texte écrit tout en subtilité et en poésie. On y perçoit également une certaine
séduction à travers ce grain de voix particulier et ce rythme légèrement nonchalant. Les
cordes, les percussions…, toute la partie instrumentale est parfaitement coordonnée et
accordée avec la partie vocale. Le violoncelle et ses rythmes carrés, presque lourds, font
contre-poids, contraste avec la voix légère de la chanteuse. Malgré sa faible popularité et sa
discrétion « L » a le potentiel de faire une grande carrière. On attend le prochain album avec
impatience et qui sait, un nouveau et grand succès !
Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex
Classe : seconde
Elèves : Paul MARECHAL
Chronique :
Jalouse, L n’a pas à l’être face aux autres chanteurs français ! Laissez-vous emporter par ce
doux rêve auquel L nous convie, berçant nos cœurs de sa voix ronde et langoureuse, à
l’envoûtante sensualité. Découverte au Printemps de Bourges en 2010, L fait maintenant
partie intégrante de la scène rock, sur laquelle elle fait souffler un vent de fraîcheur, vivifiant
une chanson française quelque peu empoussiérée…De son vrai nom Raphaële Lannadère,
L chante : « jalouse, jalouse, des fleurs, et du vent, jalouse, jalouse comme les enfants »…
et nous devenons les confidents de son aspiration à un bonheur simple mais qui se heurte
pourtant à la complexité de la vie. Et si cette très jolie chanson ne vous fait pas réfléchir,
soyez-en assurés, elle ne vous laissera pas indifférents !
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : Elisa Casson
Chronique :
L’envol de L
L de son vrai nom Raphaële Lannadère est née le 23 février 1981 C’est une auteurcompositeur-interprète française qui s’est trouvée une place dans la chanson française.
Pleine de ressource, elle se faisait passer pour son attaché de presse au téléphone pour
pouvoir percer. Avant de sortir son premier album « Initiale » en 2011, elle a écrit pour
Camélia Jordana. Et c’est directement sur scène que nous l’avons découverte puisqu’elle a
préféré se faire un nom sur scène avant de publier un disque. Son titre « Jalouse » est d’une
rare poésie : autant les paroles, la musique, la voix que la mélodie. On est vraiment
transporté dans un univers de légèreté et d’ivresse enchanteresse. Cette mélodie rythmée
est d’une grande modernité et profondeur. On l’a compare même à Barbara pour la
solennité, à Brel pour l’intensité et Bashung pour les climats étranges. Ses textes sont
recherchés et savoureux. L arrive à faire danser les mots, il y a une vraie musicalité làdedans. On pourrait même dire que les mots peuvent se passer de musique comme le faisait
si bien le très grand Gainsbourg, ou pour aller plus loin Verlaine. C’est la naissance d’une
véritable poétesse, qui donne un nouvel élan à la chanson française. On ne peut qu’être
jalouse face à l’immense talent de cette jeune artiste. À écouter sans modération mais
attention, vous ne pourrez plus vous passer d’L.
Titre : oh la la - Brigitte
Etablissement : Lycée André Malraux - 27600 GAILLON
Classe : Seconde générale
Elèves : Rojek Céline
Chronique :
Oh la la, Brigitte te fait valser, bouger, chanter ! Des musiques rythmées, du son rétro pop,
avec des paroles sensuelles. Elles ont tout pour réussir, le sourire et le sens du rythme. Fan
d' Abba et de Marilyn Monroe, le groupe s'est inspiré de ces deux phénomènes, ont mis
leurs sauces, ont mélangé le tout pour nous donner un univers frivole, drôle, fou et amusant.
Ces deux femmes hors du commun, la brune et la blonde se sont bien trouvées.
Amoureuses des années 70, Aurélie Maggiori et Sylvie Haorau font beaucoup attention à
leur image, mais ne suivent pas la mode à la lettre. Elles trouvent de nouveaux vêtements
dans des boutiques vintages. Leur duo de pétroleuses rend hommage aux Brigittes qui ont
plus ou moins fait scandale et qui ont un côté rétro. La chanson française change, elle se
développe et s'améliore. Brigitte en est la preuve. Ces deux petits bouts de femme seront,
pourquoi pas, bientôt, un groupe connu. Comme diraient les filles «Et vous, tu m'aimes? ».
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Lejay Nicolas
Chronique :
Brigitte, une brune et une blonde, deux mamans hippies, aussi décalées que culottées qui
vont enfin vous réconcilier avec la pop française.
Une ligne de basse affutée, une mélodie harmonieuse et quelques percussions rythment le
tout. La musique de Brigitte baigne dans le rétro des années 70. Fêtardes, à la limite du
kitsch tout en restant chiques et sexys, elles dégagent une sensualité dégoulinante et un
groove à l'image de leur amour pour le Hip-hop.
Ces deux féministes, fan de Marilyne Monroe, qui ne mâchent pas leurs mots, réussissent
leurs pari : nous faire danser et "Oh La La" que la difficulté est grande de ne pas bouger les
hanches sur une chanson aux sonorités disco, véritable appel à la danse, au rapprochement
et à l'amour. L'amour est d'ailleurs le sujet prépondérant du premier album de ces deux
femmes décidemment bien extravagantes. Oubliez les Bardot, les Fontaine, toutes ces
Brigitte que l'on finirait par confondre !... Aujourd'hui, il y a Brigitte et seulement Brigitte, c'est
simple, sans prise de tête et ça sonne tout autant.
Etablissement : Lycée La Fontaine - 02400 CHATEAU-THIERRY
Classe : 2DE littérature et société
Elèves : Jacquesson Claire
Chronique :
« Oh la la » que c'est fou ! Brigitte est un duo français constitué par Sylvie Hoarau et Aurélie
Maggiori. Ce groupe créé en 2008 enregistre fin 2010 son premier album intitulé "Et vous, tu
m'aimes?". Dans cet album on peut retrouver différents styles, psychédélique, oriental ou
encore hip-hop. C'est une réussite, l'album est disque de platine en 2011 et elles ont reçu la
récompense "Groupe ou artiste révélation du public" aux Victoires de la Musique 2012. De
plus elles ont acquis une certaine notoriété grâce à la publicité "Rouge in Love" de Lancôme.
En effet, la chanson interprétée dans ce clip publicitaire est une reprise de "Oh la la" en
anglais. Cette chanson, au texte provocateur, à double sens, est une ode à la séduction
servie par des répétitions proférées par la voix acidulée des chanteuses et par la musique
très captivante. Le rythme, bien qu'il joue aussi de la répétition, grâce à la percussion est
entrainant et amène une touche colorée de pop. On peut également y retrouver un air de
disco qui nous donne envie de bouger. Il y a un parallèle entre la musique et les paroles : les
paroles nous incitent à danser et le rythme nous pousse à le faire. Une bonne coordination a
été mise en place dans ce morceau. Ces artistes françaises ont réussi à imposer leur propre
style, unique en son genre, comme on peut le remarquer dans ce morceau et on leur dit
bravo!
Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau
Classe : T BMA (=TBACPRO) Bijouterie
Elèves : Eva GRESSET
Chronique :
Je me promenais dans les rues de ma ville, le temps était vraiment déprimant, les gens
autour de moi l'étaient tout autant, le trafic était bouché, j'étais donc contrainte de rentrer à
pieds. Bref une journée bien pourri(t)e parmi tant d'autres, quand, tout à coup, une p… de
musique à l'influence pop pleine de couleurs m'a redonné le sourire, pas mal pour un début
non ?
Ensuite il s'est passé un truc de malade, devinez quoi ? Quand les Brigitte ont commencé à
chanter, ma démarche s’est modifiée pour donner quelque chose de carrément étrange,
comme si mes jambes étaient envoutées par la musique en toute indépendance de ma
volonté ! D'un coup elles se sont mises à avancer au rythme de la chanson, un pas à
gauche, un pas en arrière, un pas en avant, stop, pas à droite… une vraie chorégraphie, je
ne pouvais plus m'arrêter :"ça fait boum je craque !" Et en moins de temps qu'il ne fallait pour
le dire je marchais à la manière d'un Funky Cops !
Les nuages se sont dégagés pour laisser filtrer le soleil, qui m’est apparu comme une boule
à facette luisante et attirante, j'aurais pu croiser Kool and the Gang au coin de la rue je
n'aurais pas été surprise, c'était é-norme ! Je ne trainais plus des pieds, j'avais LA
démarche, LE truc cool, imaginez, ressentez la funk vous envahir petit à petit...
Pour nous (mes jambes et moi-même) ça a été une vraie révélation, "Oh la la" et plus
j'avançais, et plus les gens se retournaient sur mon passage, peut- être parce que j'étais la
seule personne à avoir le sourire, ou parce qu'ils me trouvaient surement très originale, ça je
ne saurai jamais !
Dans tous les cas on est tellement transporté par la musique et les paroles sensuelles de
Brigitte que rien ne peut nous démotiver, comme elles le disent si bien « ce beat qui cogne,
je perds la tête... et surtout je m'en moque » ! Bref, j'étais Invincible !
Cette musique est destinée à toute catégorie de personnes, à son écoute les gens "mous"
deviendront speed, les intellos sortiront la tête de leurs bouquins, les pré-pubères se
sentiront envahis par un élan d'assurance et craqueront sur les paroles explicitement
sensuelles, vieux et vieilles se lèveront de leurs fauteuils, bref, tous se retrouveront pour
danser la funk sur la place publique !
Tout semblait vraiment me réussir, quand tout à coup, mon Ipod décida que c'était le
moment pour lui aussi de se relaxer, et rendit l’âme ! Violent retour à la réalité, j'étais
redevenue blasée !
Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE
Classe : SECONDE
Elèves : ROELS Camille, DESTRAS Océane
Chronique :
Oh la la, sauvez moi de ce bla bla !!
Avec leur semblant de texte travaillé, assonances et allitérations, elles pensaient duper leur
public en lui faisant croire à une recherche artistique, mais leurs nombreuses redondances
n'ont fait que l'agacer. Leur chanson "Oh la la" vide et sans sens, n'a pour but que de
s'immiscer dans la tête des auditeurs afin de vendre beaucoup un produit sans grand intérêt.
En effet, purement commerciale, cette musique n'est bonne qu'à passer à la radio et à être
entendue par des personnes n'ayant aucune culture musicale. Les Brigittes, avec leurs
chansons faciles d'accès et manipulatrices, ne seraient douées que pour chanter dans un
cabaret si elles n'avaient pas ce certain style musical entraînant qui, au delà de leur voix
monotone, nous donne envie de nous "accrocher". Cet air paradoxal, enivrant et doux à la
fois, nous permet d'oublier le manque de recherche des paroles, caractéristique des
chansons faciles. Après tout, les auditeurs ne demandent-ils rien de plus qu'un chant
"superficiel et léger" à la "Michel Berger" qui met de bonne humeur et optimise la journée ?
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : Clara Santamaria
Chronique :
Oh la la ! Quelle sensualité. Brigitte c'est du rétro, de la pop : c'est les Années 70. Nous voilà
donc face à deux hippies fans du groupe ABBA et de Marylin Monroe. L'une blonde, l'autre
brune, elles nous racontent des histoires de gangsters et de filles faciles. Ce duo français,
composé de Sylvie Hoarau et Aurelie Maggiori, nous transporte dans un monde loufoque et
sensuel. Le côté « aguicheuse » et l'harmonie vocale de ces deux jeunes femmes sont les
marques de fabrique de ce groupe. Le titre « Oh la la » nous le montre très bien avec son
rythme disco et ces paroles voluptueuses. Ce morceau est frais et décalé mais surtout : nous
fait danser !! Mais Brigitte ne fait pas danser que la France avec ce morceau, en effet les
deux amies nous étonnent en reprenant le titre « Oh la la » en version anglaise pour la pub
d'un rouge à lèvre de la marque Lancôme ! Comme elles disent : « Brigitte c'est ta mère, ta
tante, ta voisine, ta boulangère, ta banquière... Brigitte c'est aussi une des icônes françaises,
donc Brigitte ça plaît aussi aux hommes mais surtout Brigitte c'est nous toutes ! » Un concert
de Brigitte fait chanter, hurler et « Oh la la » danser ! Cette musique nous transporte au cœur
d'une soirée, d'une boite de nuit où la séduction est de la partie. Le fond est porté par de la
guitare, de la batterie ... mais reste tout de même discret, l'instrument principal est la voix de
Sylvie et Aurelie qui se marie à la perfection. Et vous ? Dansez sur ce tube déjanté ! Oh la la
vous dansez...
Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence
Classe : 2°
Elèves : Mineiro Myriam
Chronique :
Brigitte est un de ces albums qui ne laissent aucun répit, dont les titres de qualité
s’enchaînent. « Et vous, tu m’aimes ? » dépasse cette évaluation : c’est un véritable repas,
où les différents mets se succèdent intelligemment, de l’apéritif au dessert, les chansons
glissent les unes après les autres sur le palais sans faire disparaître les notes et le charme
acidulé des précédentes. Eclectique, harmonique et unique, Brigitte est surtout sexuelle.
Vous trouverez sur n’importe quel site que Brigitte est une fille hors du commun, un peu hiphop, un peu hippie, un peu hindou, triste et forte, érotique et jalouse, romantique et
séductrice, que Brigitte est complexe, car elle est deux femmes, Sylvie et Aurélie, décalées
et malicieuses. Si les paroles ne sont pas toujours des plus fines, elles s’affirment, s’agitent
telles des marionnettes entre les pinces des deux femmes, dansent avec exubérance et
ironie sur des planches aux odeurs rétro, vintage, et hippies. Deux artistes qui construisent
un personnage, qui marient leur talent et leur voix à l’instar d’un Simon and Garfunkel, pour
produire une femme croqueuse d’hommes ou une femme fidèle et jalouse, à travers des
titres exquis. Lancôme sort son nouveau rouge à lèvres « Rouge in Love » et a fait appel au
duo glamour Brigitte pour réinterpréter leur titre : « Oh La La ». Cet musique croise des
ambiances disco, et plaît à plusieurs générations. Des thèmes et des héroïnes qui en font un
album très féminin, mais l’autodérision, l’humour et l’ironie (parfois amère) qui imprègnent les
textes feront qu’il pourra plaire tout autant aux garçons.
Titre : L’autobus – Presque Oui
Etablissement : Lycée Carcouët - 44184 NANTES
Classe : 2de
Elèves : Rémi AUDRAIN
Chronique :
Partir sur la route, quitter la vie routinière, ennuyante… Et bien pourquoi pas ? Du moins,
c’est ce que tente de faire Thibaud Defever qui nous donne une nouvelle déclinaison du «
road again » par l’intermédiaire de « l’autobus ». Et on le comprend…
Dans un monde qu’il compare à un « trou », il exprime sa fatigue du quotidien avec ses «
surplaces » qui ont transformé sa vie en « rafiot ». Nous sentons qu’il n’en peut plus et qu’il a
besoin de s’envoler avant de « prendre la poussière ». Il irait même jusqu’à se strapontiner
dans la soute, tant son besoin de liberté est grand. En tout cas, ce n’est pas lui qui nous
attendra… au contraire, il nous « laisse à nos us » sans aucune hésitation !
Alors si vous êtes intéressez, préparez vos affaires car le temps file… Et embarquez avec
Thibaud Defever dans son autobus. Laissez vous porter par ses métaphores, comiques pour
certaines, qui réchauffent l’atmosphère et qui vous redonneront le sourire et la joie de vivre !
Alors, tous à vos sièges, bouclez vos ceintures et en route !
Etablissement : Lycée les Iris - 33305 Lormont
Classe : 1ère S1 S.S.I.
Elèves : Quemerais Laurie
Chronique :
On dit TOTALEMENT OUI pour cette chanson ! Depuis 1998, le groupe Presque oui nous
fait vibrer à travers ses chansons. Encore une fois, c'est avec " L'autobus " et son air de
guitare entraînant que le groupe Presque oui nous fait voyager l'espace d'une chanson. Une
mélodie et des rimes chantants, des paroles légères, cette chanson nous transporte vers un
autre monde. L'autobus c'est aussi un refrain qui reste en tête, c'est une chanson qui fait
rêver de liberté, de voyages à travers le monde. On est littéralement transporté durant ces
quelques minutes de mélodies.
Ainsi, le groupe Presque oui nous fait partager sa passion pour le voyage grâce à cette
chanson. On dit un grand OUI pour une place pour nos fesses dans cet autobus ! Qu'importe
la direction de celui-ci, seul compte le plaisir du voyage.
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle
Classe : seconde
Elèves : Claire Chubilleau
Chronique :
Entrez dans l'univers de Presque Oui, et vous aurez la garantie de ne pas vous sentir à
l'étroit ! Après une savoureuse recette d'amour avec Les perroquets du Périgord, L'autobus
est une échappée chaleureuse et joyeuse. Voyage dans un univers musical automobile,
L'autobus est à la frontière entre ciel et terre. Musique parfumée de saveurs étrangères et
épicées, accompagnée de paroles exquises à croquer à pleines dents. Cet hymne au
voyage, guidé par des rimes libres, nous ouvre de nouveaux horizons musicaux. Le désir
d'évasion et de nouveaux paysages qui rythment cette romance nous donne l'envie de partir
vers un monde sans fausse note ! Bref, un conseil : trouvez une place pour vos fesses dans
un autobus et savourez pendant deux minutes quarante-six une croisière routière
ensorcelante !
Etablissement : Lycée Jean Macé - 56600 LANESTER
Classe : 2nde Littérature & société
Elèves : Jonathan Bretonnier
Chronique :
« L'autobus » est une chanson de l'album « Ma bande Originale » de Thibaud Defever, de
son nom de scène : Presque Oui. Presque Oui était avant un duo composé de Thibaud
Defever et de Marie-Hélène Picard qui est décédée en 2006. Presque Oui est un chanteur
tendrement persuasif et guitariste virtuose, accompagné, soutenu, sublimé par un
violoncelliste-flûtiste rêveur et non moins virtuose dans le reste de son album.
Dans cette chanson Presque Oui cherche à nous raconter une histoire drôle et tragique en
même temps, l'air de rien à la façon de Souchon sur une mélodie légère et variée. Pourtant il
donne l'impression qu'il cherche à changer de vie, comme il le dit dans ses paroles, il
cherche une place dans l'autobus. Cela peut laisser penser qu'il veut quitter la routine mais
en même temps qu'il éprouve une certaine tristesse à s'évader du quotidien. Encore une fois
comme dans ses précédentes chansons il raconte qu'il aimerait voyager. Cette fois-ci dans
un autobus trans-frontalier, il dit dans cette chanson « où qu'il aille je me taille ». Il parle
aussi vaguement d'une destination particulière comme le Japon et tout cela à l’intérieur de
l'autobus.
En fin de compte pour lui sa vie est ennuyeuse. À l'écoute on remarque qu'il se répète
beaucoup et surtout une phrase en particulier. Pour conclure, cette chanson est un éloge
mélancolique sur la vie d'un homme un peu triste mais qui reste pour autant heureux.
Etablissement : Lycée Audouin Dubreuil - 17415 Saint Jean d'Angély
Classe : 2de enseignement d'exploration:littérature et société
Elèves : BOURICHON Murielle & COUVREUX Lola
Chronique :
Presque Oui, c'est d'abord une passion commune entre deux musiciens. L'un s'appelle
Thibaud Defever, l'autre Sylvain Berthe (celui-ci ayant pris la place de l'ancienne membre et
chanteuse, Marie-Hélène Picard, qu'un cancer emporta en 2006). Un album de six titres est
paru en 2001, «J’aime Pas La Dentelle». Il est suivi d’un album en 2005, «Sauvez Les
Meubles», dans lequel sont évoqués sans chichis la vie et le couple, dans tous ses états. Le
nouvel album de Presque Oui, s’intitule «Ma Bande Originale». C'est de cet album que la
chanson «L'autobus» est tirée. A la première écoute, la chanson nous laisse plutôt perplexe.
Mais au bout de plusieurs écoutes, on se rend compte que les paroles ont de la profondeur
(même si au premier abord, elles paraissent très simples) et du message que ce groupe
cherche à faire passer. Nous avons eu la chance de pouvoir découvrir ce groupe très
intéressant qui mériterait d'être bien plus connu. Non seulement pour la mélodie que nous
offrent les instruments, domptés pas les musiciens mais aussi pour les voix qui nous
emportent dans d'autres univers. Nous pensons aussi que Presque Oui est un groupe à aller
voir en concert. Si sur scène, les deux mélomanes ont la même énergie que dans leur
album, leurs concerts doivent vraiment valoir le coup. Pour nous, ce groupe fut une vraie
bonne découverte.
Etablissement : Lycée Leclerc - 67703 Saverne
Classe : 2de2
Elèves : Zakaria Daham
Chronique :
Thibaud Defever, jeune chanteur et guitariste pétillant, unique membre du groupe français
« Presque oui » propose dans ses chansons des tranches de vie racontées avec subtilité sur
des musiques qui restent en tête. Sa chanson « L'autobus » répond parfaitement à ces
caractéristiques qui permettent de parler d'un « style Defever ». Il y aborde la question de la
difficile adaptation d'un étranger à une société qui ne veut pas forcément de lui. Les paroles
sont finement travaillées et son constat est sans concessions. La dureté des mots, la
tristesse qui en émane contrastent avec une musique amusante, facile à retenir. Sans doute
une astuce de Thibaud Defever pour mieux entraîner son public dans son univers un peu
décalé.
L'autobus représente la société actuelle et la difficulté pour un étranger d'y trouver une place
assise et confortable. Le personnage fait pourtant preuve de combativité, bien décidé d'aller
de l'avant. A l'heure où l'exclusion et la peur de l'autre traversent notre société, il faut écouter
cette chanson à message. Vous l'avez compris, nous avons aimé cette chanson qui sait à la
fois divertir et faire réfléchir.
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Chloé CASSIN et Sophie RODRIGUEZ--SARDEING
Chronique :
Entrez dans cet autobus et rejoignez ce groupe s'inspirant beaucoup de Georges Brassens
et de Gilbert Lafaille et au nom très original, « Presque Oui » qui est aujourd'hui composé de
Thibault Defever, l'auteur de la chanson « L'Autobus », et de Sylvain Berthe. Depuis 2006, le
groupe s'est réduit à deux personnes suite à la mort tragique de l'une des leurs. Cette
chanson, extraite de leur troisième album « Ma bande originale » après « Sauvez les
meubles » et « Peau neuve » , est une véritable métaphore : l'autobus représente la vie avec
ses arrêts, ses rencontres, ses surprises mais qui suit inéluctablement sa route. Sur une
mélodie plutôt cocasse, un personnage cherche désespérément sa place dans la société
avant de n'être plus que poussière, On ressent de la sympathie pour ce représentant humain
ballotté dans l'autobus par les péripéties existentielles de la vie. La voix assez banale de
l'interprète est agréablement mise en valeur par la rythmique de la guitare et de fabuleuses
notes de violoncelles. Maintenant, à vous de trouver une place pour vos fesses dans cette
autobus de la vie...
Etablissement : Lycée Alain - 61014 Alençon
Classe : Seconde 1 Seconde générale
Elèves : Louise ANFRAY
Chronique :
Thibaud DEFEVER, jeune et beau garçon, interprète en 2011 la chanson « L’autobus ». A
l'origine, il faisait parti d'un groupe mais malheureusement sa partenaire est décédée.
Aujourd'hui, il interprète ce titre seul avec sa guitare. Il a été remarqué en remportant le
2éme Prix (Prix Sacem) du concours National de chanson Française de Vesoul, dans le
cadre du Festival Jacques Brel. Musique rythmée, son jazzy, il nous transmet son envie
d'aventure. Difficile de ne pas nous entrainer dans son voyage, on a presque envie de partir
avec lui. Il dépeint le quotidien de beaucoup d'entre nous et nous sommes transportés. On
peut espérer le voir un jour à Alençon, au « Carnet de Route » et certainement le public
entonnerait le refrain avec frénésie. Le bus afficherait complet car nous serions cinquante
voyageurs à ses côtés. Liberté, voyage, découvertes sont le leitmotiv de cette très jolie
chanson. On adore ! On pourrait presque croire qu'on écoute Bénabar. Même registre,
même style, même gueule. Si ces deux là se rencontraient, on pourrait espérer un duo
sensationnel. A suivre...
Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan
Classe : seconde
Elèves : Duvigneau Rémy
Chronique :
Venez prendre L'autobus, direction "Presque Oui" !
On pourrait parfois être mû par le désir déraisonnable de clamer haut et fort que tout ce que
vous entendez ici est peut-être joli, mais pas franchement quiet, car conséquence de la
disparition tragique de Marie-Hélène Picard, emportée par un cancer du poumon, mère d'un
petit garçon, et compagne de Thibaud Defever, guitariste émérite et chanteur tendre.
Disparition qui, de fait fit passer le duo "Presque Oui" au format solo. « L'Autobus » est une
chanson à forte dominance acoustique : une guitare virtuose en mine de rien, un peu de
piano au fond du couloir, parfois une flûte et un violoncelle toujours aptes à faire écraser une
larme aux gros bêtas de critiques, d'ailleurs c'est Sylvain Berthe qui tient les deux pupitres
pré-cités sans compter les percussions et parcimonieusement illuminée d'une voix en
douceur et clair-obscur.
Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence
Classe : 2°
Elèves : Kerbiriou Marie
Chronique :
Sous ses dehors drôles et légers, « L’autobus », de Presque Oui est en réalité un vrai
drame. Drame qui commence avec la mort de Marie-Hélène Picard, chanteuse de Presque
oui. Son partenaire Thibaud Defever, chanteur-guitariste, réussit toutefois à sauver le
groupe, qu’il reforme avec Sylvain Berthe, un violoncelliste-flûtiste. Ensemble, ils racontent
leur histoire à la fois farfelue et bouleversante. Lorsqu’on entend pour la première fois
« L’autobus », on sourit, on croit que la chanson est gaie, son rythme léger et ses paroles
saccadées nous induisent en erreur. Car en réalité, cette chanson révèle le mal-être d’une
personne qui ne se sent pas à sa place, qui est rejetée à cause de son décalage avec les
autres, qui s’ennuie dans notre monde. Elle se cache « dans la soute », cherche à se
protéger. De la méchanceté des autres qui ne l’acceptent pas ? « L’autobus » est le récit
d’une fuite, le personnage « se taille » vers la liberté, peu importe où, car « où qu’il aille », ce
sera mieux. Quoi qu’on lui dise, il est décidé à partir. Il veut aller vers l’avant, plus vite,
« avant la rouille, avant l’hiver, avant de prendre la poussière », avant d’être vieux et d’avoir
raté sa vie. Il n’a « plus le temps » d’attendre quelque chose qui le sauvera, il doit se sauver
lui-même, peu importe comment. C’est vital pour lui, il répète sans cesse, jusqu’à la
ressasser, comme une priorité qu’il ne faut pas oublier, la phrase suivante : « il faut
qu’j’m’envole », et, du début à la fin, cherche à trouver sa place. Le rythme évoque une
course vers la liberté. Cette place, tout le monde ne la trouve pas, et cette chanson nous
rappelle qu’il faut rester ouverts aux autres, et leur accorder le droit de vivre heureux parmi
nous.
Titre : Les passants - Balabagui
Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle
Classe : seconde théâtre, arts plastiques
Elèves : Naïs Favre Faurre
Chronique :
Nostalgie passagère
2010. Une aventure commence. Le groupe Balabagui sort son album « En passant».
Mélange de chanson française et de musique semblant venir d'ailleurs, hors des sentiers
battus, entre Jazz et musique du monde. Sur ce merveilleux album, « Les passants » est de
loin l'un des plus beaux morceaux. Cette musique, qui au premier abord, nous laisse
indifférents, se caractérise par son originalité : un balafon, instrument peu ordinaire dans la
chanson française, vient rythmer la chanson et deux guitares (électrique et classique)
l'accompagnent tout au long de cette douce mélodie.
Au début, Benoît Meylan, de sa voix paisible, fait vibrer la musique en nous exposant la vie
habituelle des gens, ceux qui se pressent dans le métro, dans la rue... Puis il parle de cette
foule qui nous submerge, de la monotonie de la vie, à travers la mélodie lente et les paroles
répétitives. Mais cette chanson peut aussi nous faire rêver car on entrevoit l'espoir de se
démarquer, de quitter ce rituel monotone en partant loin d'ici.
Alors, peu à peu, la mélancolie nous envoûte et nous transporte sur une terre inconnue,
distante de toute habitude. Avez-vous déjà ressenti un tel bonheur ?
Etablissement : Ecole internationale de Genève – Suisse
Classe : 2ème français langue étrangère
Elèves : Edward Mckenzie - Momme Rickmers - Mac Nelson
Chronique :
Un trio, venu d'un pays froid, qui ne manque pas de chaleur et de chocolat. Mais de quel
pays parle-t-on ? De Séchry en Suisse bien sûr ! Mesdames et Messieurs, voici voilà le trio
de Balabagui !
Les membres Benoit Meylan, Claude Luisier et Olivier Gumy jouent une musique onirique et
la chanson « Les Passants » parle des rêves...
Avec seulement deux guitares et un balafon, cette chanson est simple et simplement
géniale. La mélodie est tranquille et a un bon rythme. En 2011, le trio a gagné le "prix du
public" du festival Voix de Fête, à Genève ; ils étaient également invités par de nombreuses
stations radio. En 2010, ils ont sillonné la Suisse pour leurs concerts : Genève, Lausanne,
Lutry. Vous avez de la chance, ils vont revenir en 2012 ! Quelle bonne nouvelle ! Prendre le
temps de respirer, de se laisser flotter ici et ailleurs, ça vous prend au coeur. Le son du
balafon apaisant et le son de la guitare rythmique donnent un air un brin africain et l'absence
des percussions crée une sensation de tranquillité. La mélodie est langoureuse comme les
vagues qui viennent caresser la plage, tout est joyeux et paisible. Ils ont beaucoup de talent,
ils sont exceptionnels ! C'est de la MUSIQUE, de la vraie ! Vive Balabagui !
Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand
Classe : seconde arts du son
Elèves : Samuel Delhommeau
Chronique :
Le texte de la chanson « Les Passants » joue beaucoup sur les sonorités des mots. La
superposition des deux voix donne un effet de profondeur et une dimension presque
mélancolique. La musique est faite par trois instruments, deux guitares, une folk et une
électrique qui effectuent la rythmique, et un balafon qui donne l’impression d’improviser sur
une gamme pentatonique. Mais l’ensemble reste très « sage », très « gentil », et ne se
démarque pas de la variété pop diffusée.
Etablissement : Lycée Jules Renard - 58002 Nevers
Classe : seconde
Elèves : Alix Jolivet
Chronique :
Trio talentueux encore trop méconnu, Balabagui mérite pourtant toutes les attentions.
Olivier, Claude et Benoit nous offrent ici un titre mélodieux et bourré de chame, autant par
ses paroles simples et efficaces que par son instru' tranquille et paisible. Il en faut peu pour
être heureux, et ici, deux guitares, un balafon et quelques percus suffisent à nous faire rêver.
« Les passants » est un délice pour les oreilles, et n'en finit donc pas de nous surprendre.
Bercé par les influences de Tryo et Sinsemilia ce petit groupe Suisse s'en sort vraiment bien.
« Les passants » est à la fois une envie de rêver et d'échapper à toute cette foule, et l'on
peut dire que le résultat est franchement réussi. Avis aux amateurs, régalez vous !
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : Agathe Primard
Chronique :
Mélange d'un quotidien Parisien et d'un voyage réuni en 3 minutes... Voici de quoi agrandir
vos journées. La musicalité composée d'une guitare, d'un balafon et quelques percussions,
nous partage dans deux univers différents : imaginez un mélange urbain et méditérannéen
puis vous voyagerez dans un monde utopique où douceurs et pétillement ne font qu'un.
D'un côté l'agitation de la foule mais qui instantanément, grâce à cette légèreté musicale,
vous ramene à quelque chose de délicat et reposant. La sensation d'une promenade plutôt
qu'une marche avec la foule. Une rapide présence de paroles comblée par la musique qui
nous laisse voyager là où on le désir. Les paroles laissent place à une agitation mais en
aucun cas, une agitation étouffante.
Balabagui vous donne la possibilité de vivre quelque chose par l'imaginaire. Une escale dans
la ville de vos rêves vous est offerte en quelques minutes. Il n'est pas imposer de partir loin
pour s'en mettre plein la vue et Balabagui vous le prouve avec son titre. Laissez-vous guider
vers votre Utopie...
Etablissement : Lycée Fredrika Bremer – Haninge - Suède
Classe : niveau 5
Elèves : Lisa Hellerström - Mathias Krylborn
Chronique :
Nous avons choisi la chanson "Les passants" interprétée par le groupe suisse, Balabagui. Ils
disent qu'ils veulent écrire de la musique calme et c’est ce que nous aimons. Le groupe a été
fondé par deux jeunes amis, Benoit et Oliver à Le Séchey. Ils jouaient de la guitare mais ils
avaient besoin de quelque chose d'extraordinaire. Ils ont recontré un ami de leurs parents,
Claude, qui joue du balafon. Ensemble ils forment le groupe Balabagui.
C'était difficile de trouver de l'information parce que le groupe est le plus petit groupe en
Suisse, et peut-être en Europe. Il y a 86 personnes qui l'aiment sur Facebook !... Mais bon,
nous pouvons dire notre avis de la chanson, "Les Passants". Quand nous avons écouté la
chanson le matin, nous étions trés fatigués. Nous avons apprécié qu'elle soit calme et
paisible. Le groupe veut dire avec la chanson qu'il ne faut pas être pressé tout le temps. Par
exemple le texte dit "Et toi, tu cours, tu cours, un peu plus vite chaque jour". C'est
simplement une chanson très agréable.
Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel
Classe : Seconde 9 Littérature et Société
Elèves : Houeix Guillaume
Chronique :
Passés passants passés passants.
Alors que j’attendais patiemment ma sœur sur un banc, une mélodie douce, reposante se
propageait dans la rue. Elle me permettait de sortir de cet ennui, de cette attente. Ce son
envoûtant était joué par un groupe installé au coin de la rue. Sont-ce ces personnes qui
jouent de la musique pas par passion mais pour l’argent ? Ainsi je me rapprochai de ce
groupe discrètement car à ma grande surprise personne n’approchait le groupe. Pas un
passant ne prenait le temps d’apprécier le fameux refrain que j’ai encore en tête « passés
passants, passés passants ». Une personne a même pris le temps de leur déposer une fiche
d’inscription à Pôle Emploi à mon grand regret. Je restai alors éloigné pour paraitre
indifférent à la chanson. Mais je tendais une oreille pour cette musique sacrée. La mélodie
s’arrêta, le temps que les chanteurs et les musiciens reprennent des forces. Je vis un
panneau avec inscrit dessus « Balabagui ». Je retins donc ce nom jusqu'à ce que ma sœur
arrive. Elle arriva enfin et j’allai rapidement à la grande surface de l’autre coté de la rue.
Arrivé aux rayons CD, il n’y avait pas la présence de « Balabagui ». Quel dommage que
cette musique ne soit pas reconnue !
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Théo Tisseuil
Chronique :
Peintre de nos rêves, Balabagui nous émerveille. Les passants passent. Les notes du
balafon trépassent. La batterie est frottée, caressée. Elle nous réchauffe le cœur telles les
voix qui planent sur cette douce atmosphère. Les mots sont soufflés, presque murmurés. La
guitare, elle, marque un rythme familier, tranquille, comme celui des habitants d’un pays
exotique.
Leur palette de saveurs sonores émoustille notre oreille et au-delà, tous nos organes
sensoriels. Le cocktail est composé de chanson française, jazz et musique du monde. Le
potage coloré de Bala(fon)ba(tterie)gui(tare) sent la nostalgie. La foule semble les oppresser,
seraient-ils agoraphobes ? Ils ne trouvent pas leur place dans notre société où l’on court, on
court, on court, on court. Forcément les passants sont … pressés. Le trio se sent étranger et
rêve de voyages pour se créer une nouvelle vie. Dans un groupe où deux visions du monde
se croisent, jeunesse et vieillesse, Balabagui offre un regard à la fois évasif et mature. Partir
ou survivre ?
D’avantage musicale que textuelle, la mélodie des passants passe et repasse jusqu’à
l’inexorable fin. Laissez-vous porter, inspirer, comme je l’ai été par la fraîcheur de nos trois
helvètes.
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Camille Barthès
Chronique :
Une balade simple au rythme délicat, ne vous pressez pas en passant par là. Quelques
minutes s’égrainent séduites par l'adresse de la guitare et du balafon. Les cordes grattent et
les percussions bercent. L'air est familier et la voix caressée, pas besoin de grands airs pour
adhérer.
La musique du monde les a inspirés et c'est en français qu'ils vont la chanter. Dans des
textes courts, ils parlent de tous ces gens qui courent. Tous issus d'un univers musical, ils
composent et interprètent d'une façon «jazzy» bien à eux. Voici Balabagui, un trio un peu
Balablabla. Un bala qui balade et un blabla qui apaise. Offrez vous une promenade bercée
au rythme d'une ballade. Attendez, regardez, écoutez. «En route la foule t'enroule » disentils. Le voyage dure autant que la musique s'engage. Il remonte à 2011 lors de la création de
l'album «en passant». Leur univers acoustique décompresse. «Pressant, pressé» le
quotidien se retrouve dans leur CD. Le calme est au rendez vous, il n'y aura pas d'ennui.
Pas d'inquiétude, c'est juste l'histoire de partir en balade et de laisser le temps s'écouler.
Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel
Classe : Seconde aéronautique
Elèves : Océane Stassin
Chronique :
Trois personnes, trois musiciens, trois talents.
Faire le tour du monde en 3 minutes environ ça vous tente ? Avec "Les passants", un
morceaux nous faisant voyager vers d'autres horizons.
Cette chanson sympathique avec des paroles douces et paisibles, nous entraîne ailleurs tout
en restant sur place. Mélodie française aux sonorités africaines je conseille aux passants qui
liront cette chronique de vous précipiter à côté de cette musique afin de passer un bon
moment de légèreté dans ce monde de brute ! Faire le tour du monde en 3 minutes c'est
possible !! il suffit d'écouter c'est trois personnes, c'est trois musiciens, c'est trois talents.
Titre : Passer la frontière – Eté 67
Etablissement : Lycée leclerc - 67703 Saverne
Classe : 2de2
Elèves : Aurélien Gili - Léa Leconte
Chronique :
Eté 67 est un jeune groupe formé de six rockeurs belges, originaires de la région liégeoise
qui s'est formé en 1998. Il se définit lui-même comme un groupe folk-rock francophone. La
chanson « Passer la frontière » est extraite de leur album éponyme datant de 2010. Au son
de la guitare, de l'harmonica et de la batterie, le groupe nous transporte dans un monde
limité par des frontières. Mais quelles frontières ? A nous de les interpréter. La frontière qui
sépare deux pays, la frontière qui sépare l'adolescence de l'âge adulte, la frontière qu'il faut
repousser pour aller toujours plus loin... Vous l'avez compris, les frontières d'Eté 67 peuvent
être virtuelles ou réelles. Cette chanson raconte l'avenir et l'espoir dans une ballade folk.
Passer une frontière c'est avoir le courage de s'en aller sans savoir si on va réussir, mais
avec l'espoir de cette réussite. Le personnage de la chanson est confronté à un amour limité
par des frontières. Ces six jeunes musiciens passionnés de musique et collectionnant des
instruments insolites nous ont séduits. La formation poursuit actuellement sa tournée,
continue à passer des frontières. Nous leur souhaitons bonne route et invitons tous ceux qui
les croisent à prendre le temps de les écouter.
Etablissement : LYCEE HORTICOLE - 26100 ROMANS sur ISERE
Classe : seconde, première et Terminale professionnelles horticulture
Elèves :Mourier Julie
Chronique :
Apres leur succès en 2006, Eté 67 revient avec son deuxième album « Passer la frontière »,
semi-acoustique aux accents folk-rock americana. Après quelques années d’absence et de
silence, le groupe été 67 réapparaît sur les ondes avec un nouvel opus, d’un nouveau
registre, cette fois-ci plus personnel. En effet, le chanteur décidera de parler de ses
émotions, de son ressenti sur la vie, de son passage entre deux frontières : l’adolescence et
la vie adulte. Les paroles simples de la chanson « Passer la frontière » donnent de la
légèreté au texte. La détresse, le coté poétique font naître une belle histoire. On perçoit dans
cette chanson une certaine dichotomie : l’artiste pose un texte fondé sur le champ lexical de
la tristesse, du remords, du ressenti, de la nostalgie sur une mélodie joyeuse, entraînante.
Etablissement : Lycée henri Queuille - 19160 NEUVIC
Classe :1ère STAV (bac techno)
Elèves :Stella Noiret
Chronique :
"Passer la frontière" sans encombres... "Passer la frontière" du groupe Eté 67 rappelle les
vacances, son rythme tranquille comme l'eau qui coule, détend et nous plonge dans nos
souvenirs. Elle nous entraine dans des rêveries vers le grand ouest américain, l'harmonica et
la guitare sèche font songer au cowboy solitaire des plaines. La mélodie douce et rythmée
nous montre un paysage de nature, de vastes espaces. Les paroles calmes, parlant d'une
histoire d'amour improbable qui pousse un jeune homme à partir loin pour oublier, m'ont
touché car beaucoup de relations amoureuses sont impossibles, et quand la tristesse s'abat
sur nous, on aimerait pouvoir tout plaquer et s'en aller loin, passer la frontière et voyager à
travers le monde...
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle
Classe :seconde
Elèves :Claire Lepoutre
Chronique :
Alors, prêts à partir ? Comment, vous n'avez pas encore bouclé votre valise ?! Ne vous
inquiétez pas, accrochez vos oreilles et la musique fera le reste. En effet, Passer la frontière
emporte loin du rivage. Un petit rythme balançant, une voix vibrato touchante à souhait, et
vous voilà marchant au côté d’Été 67, au-delà des impasses de l'existence. Accompagné de
son harmonica, fidèle ami de voyage, le chanteur évoque une rupture qui le fait souffrir. Bien
qu'il raconte sa détresse avec l'air indifférent d'un baroudeur averti, on comprend cependant
qu'elle est bien réelle. Reconvertis en nomade, il vous faudra combattre « les démons qui
[nous] gouvernent » et admettre qu'il faut « croire en l'avenir », même si l'errance semble
être la seule issue possible. Offrant un final ébouriffant, les instruments finiront alors par
vous ramener sur la berge plein d'espérance à notre plus grande surprise, déposant des
petits grains de gaieté au fond de vos poches. En somme, Passer la frontière est une jolie
petite chanson émouvante, qui mérite bien de faire le détour. Amateurs d'évasions, soyez au
rendez-vous !
Etablissement : Collège et Lycée La Malgrange - 54140 Jarville
Classe : Première Littéraire et économique
Elèves : Marion Lemaître et Can Gunduz
Chronique :
Groupe de musiciens confirmés et passionnés de musique, 6 amis décident de créer Eté 67.
Ils jouent de la guitare, du clavier en passant par le saxophone, la clarinette, l’harmonica ou
encore la flûte traversière, le groupe nous offre une musique douce et sans artifice. « Passer
la frontière » nous conforte dans cette idée en nous emmenant en balade, tel un chanteur
itinérant. La musique et les paroles se complètent parfaitement, le rythme marque les pas du
voyageur et les paroles nous invitent à la liberté : « Passer la frontière sans encombre […] Et
croire en l’avenir ». Musique légère, voix presque nonchalante du chanteur, ce morceau est
très agréable à écouter. La présence peu banale de l’harmonica et le changement progressif
de la country vers le rock nous amène un paysage aux multiples facettes. C’est une musique
simple et authentique que nous présente Eté 67.
Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau
Classe :
T BMA (=TBACPRO) Bijouterie
Elèves : Amélie PORTAL
Chronique :
« Laisse-moi oublier aujourd'hui jusqu'à demain. » (Bob Dylan)
Imaginez-vous sur une route déserte, poussiéreuse. Vieille bagnole, pensées occupées,
isolé sans un monde rempli de problèmes. Je pense que là, maintenant, je peux entrer dans
votre tête, et en déduire la musique qui sort de votre vieil autoradio déglingué. Le groupe que
vous avez en tête est sûrement Été 67, j'ai juste ? Je me disais bien. Quoi ? le titre ?
« Passer la frontière ». Je sais, ça vous épate. Non, ne croyez pas que je peux me glisser
dans l'esprit des fans de road-movies, moi je peux juste ressentir ce voyage bohème,
mélange d'un folk-rock, à la limite de la country, que nous présente ce groupe Belge, tout
droit venu de Liège (pas vraiment les lieux préférés de Kerouac pourtant…). Fondé en 1998,
Été 67 nous offre avec cette chanson, une bouffée de mémoire, une volonté d'engagement
et une échappatoire. De mémoire premièrement, avec des influences folk, rock, country, qui
nous rappellent Bob Dylan sur l'album « Desire » ou la période « Dylan and the dead ».
L'harmonica nous remet en tête les folk-songs du début des années 60, et plus
particulièrement les protests-songs aux rythmes simples mais efficaces. C'est aussi une
chanson d'engagement pour personnes engagées. Paroles poétiques qui rappellent de loin
l'écriture de Noir Désir, cachant sous une belle rime une réalité dissimulée. On y comprend
le rappel de la Révolution Arabe qui a touché le monde cette dernière année. Une critique
sur l'immigration, le mal d'une société autoritaire. Quitter un pays, son pays, le retrouver.
Quel changement ? Été 67 nous questionne. « Passer la frontière », enfin, une échappatoire.
Une chanson qui traite un sujet grave, sérieux, mais qui a su prendre la distance qu'il fallait.
Elle nous fait réfléchir certes, mais en même temps espérer, aimer. Les mots travaillés, une
poésie raffinée, pour parler d'une révolution meurtrière. Le solo de guitare (magnifique) nous
laisse une impression de calme et d'avancement. Alors oui, vous êtes peut-être sur une
route déserte, mais non, vous n'êtes pas coupé du monde. Vous vous échappez, tout en
ressentant l'instant. Sur votre vieil autoradio, vous écoutez Été 67, et, pour citer une fois de
plus Jack Kerouac qui définit si bien cette chanson, on pourrait décrire ce moment musical
en une phrase : « Une fois de plus, nos valises cabossées s'empilaient sur le trottoir; on avait
du chemin devant nous. Mais qu'importe : la route, c'est la vie. »
Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE
Classe : SECONDE
Elèves : Hector Bonte - Thibault Gras
Chronique :
Ete 67... A cette époque, des petits jeunes nommés Beatles sortent Sgt Pepper's Lonely
Heart Club Band, monument de l'histoire du rock. Ainsi, il est clair que le groupe voue un
culte à cet été 67, au cours duquel d'autres évènements majeurs de l'histoire du rock se sont
déroulés. Dans cette chanson "Passer la frontière", les musiciens et chanteurs honorent fort
bien la musique de leurs idoles. Tel un groupe de hippies jouant au coin du feu, ils adoptent
une instrumentale épurée ainsi qu'un rythme peu nerveux. La simplicité de la mélodie à
laquelle s'ajoutent une guitare sèche, une batterie discrète et un harmonica, bercent nos
oreilles d'un air entêtant et posé, sans jamais être ennuyeux. Le groupe, continuant son
voyage dans le temps, ajoute une décennie aux sixties et nous amène à la rencontre de
Supertramp. En effet, les sonorités mélodieuses, simples et cuivrées nous rappellent sans
peine la pop-rock de la formation américaine. Le chant accompagne sans heurts
l'instrumentale, bannissant la brutalité, et s'imposant avec légèreté à nos oreilles. La voix
douce narre une histoire nostalgique, une histoire d'amour, une histoire de solitude, de vie et
de mort, qui finit malgré tout sur une touche d'espoir. La mélodie nous berce et s'écoule,
comme les flots d'un long fleuve tranquille, peut-être à l'image de cette frontière qu'il nous
faudra tous passer un jour ou l'autre ... Road movie de la vie : éternelle (re)commencement ?
Quand le bateau accoste, on quitte avec regrets le quatuor belge, qui a rythmé de son
western rock ce voyage sur le fleuve des souvenirs.
Etablissement : Lycée Fredrika Bremer – Haninge – Suède
Classe :niveau 5
Elèves : Alexander Holmskär - Didrik Prohorenko - Jonna Oukili
Chronique :
Passer la frontière ! Eté 67 avec sa mélodie ensorcelante de country et jazz. Le groupe Été
67 utilise la chanson « Passer la frontière » pour décrire les sentiments d'un amour écrasé.
Par sa chanson, Nicolas Michaux essaie de se détacher de sa chérie et s'échapper de
l'ambiance mélancolique. Dans « Passer la frontière » il parle du départ entre deux
personnes amoureuses : "Nous nous sommes quittés au mois de septembre (...) et se
résoudre aux adieux". Malgré les démons d'amour qui le hante, malgré la misère, malgré la
solitude sur l'eau et malgré les efforts, il a gardé des séquelles mais finalement il se rend
compte des choses qui arrivent. On apprend à vivre avec les cicatrices après une rupture.
"Voir l'herbe grasse sous les décombres et croire en l'avenir. Croire en l'avenir...". Été 67, un
groupe francophone qui vient de Liège en Belgique, se compose de cinq garçons et le
chanteur, le leader, Nicolas Michaux. Le groupe a commencé comme un groupe de live et il
a fait seulement des concerts acoustiques au début. Lentement Été 67, qui a été inspiré par
l’été d’amour 1967, a grandi et aujourd’hui il est l’un des groupes les plus populaires du live
en Belgique avec plus de 200 concerts. Leur musique est répresentée par beaucoup
d‘instruments comme par example des guitares, des mandolins, des ukulélés, des banjos,
des harmonicas, des batteries etc. Cela permet de faire des chants émouvants et apaise
l’auditeur à tous les niveaux. Enrichir la vie avec de l’amour et savourer le bonheur, la source
de la vie, plutôt que se noyer dans la douleur. Il faut seulement Passer la frontière.
Etablissement : Lycée des chassagnes - 69600 OULLINS
Classe :2de
Elèves : Stecy Lacour - Alexia Brilhaut
Chronique :
"Passer la frontière", avec un tel titre on pouvait s'attendre à une chanson engagée mais ils
arrivent malgré tout à nous faire voyager. Ce groupe francophone composé de 6 musiciens
va nous transporter à travers leur univers à la frontière du folk et du rock. Leur rythme doux,
inspiré de la country américaine, nous fait voyager et nous donne justement envie de
dépasser nos limites. Leurs paroles, à la fois mélancoliques et romantiques, mais aussi
porteuses d'espoir nous montre que rien n'est jamais fini, qu'il faut toujours se relever et
espérer. Ces paroles sauront toucher les âmes les plus sensibles et surtout nous prouver
que l'espoir n'a pas de frontière.
Titre : Sens ma fatigue - Melissmell
Etablissement : Lycée de la céramique Henry Moisand - 21110 Longchamp
Classe : Seconde Brevet Technicien Arts appliqués
Elèves : Estelle Chevalier Daï
Chronique :
ROCK
High way to rock ! Peu de texte mais riche en émotions, « Sens ma fatigue » dénonce une
société hyper-active, qui va trop vite au goût de Mélanie Coulet, la chanteuse du groupe.
Sans pour autant être explicite, Melissmell laisse entendre qu'aujourd'hui nous ne prenons
plus le temps de vivre posément : et oui, la fatigue nous pèse ! En s'adressant à un
interlocuteur inconnu, la chanteuse demande à ce que l'on s'intéresse à elle sans faire de
simagrées. Mélanie joue sur les homophones et les anaphores pour insister sur sa lassitude
récurrente. Grâce à ces sonorités répétitives, le texte reste imprimé dans notre mémoire et
l'on se surprend à fredonner cet air.
Melissmell est un groupe français qui s'est formé en avril 2007 : il associe dans ses
chansons, des textes poétiques et révoltés à la fois, le tout sur des rythmes rock. Mélanie
Coulet crée un sublime contraste entre la musique lancinante et sa voix rauque et poussée,
qui nous ouvre les portes de son univers. Un véritable méli-mélo de sonorités ! On ne peut
écouter Melissmell sans se rappeler, avec nostalgie, les mélodies de Noir Désir.
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : BERTORELLO Matthieu
Chronique :
« Sens la réussite »
Mené par la puissante Mélanie Coulet, le groupe Melissmell entre avec fracas sur le devant
de la scène musicale française. Reflétant une société où la jeunesse peine à se faire
entendre -et dont les maux/mots ne sont pas toujours compris- le groupe entremêlant rage,
militantisme mais aussi grande diversité instrumentale, parvient à affirmer tout haut ce que
tout le monde pense tout bas. C’est après un premier EP intitulé « "Fleur 2πR" que leur
premier album « Ecoute s’il pleut » a vu le jour. Défendu par le très engagé « Sens ma
fatigue », premier single de l’album, dévoilant une société qui appelle à la liberté et au besoin
de s’assumer, le premier opus tient toute ses promesses. Par sa voix, tour à tour écorchée
parfois même fébrile, mais dont la puissance est assurée, Mélanie Coulet apporte une
touche décadente à Melissmell rendant la palette musicale du groupe véritablement unique.
Sans faire de signe indécent, Sans souvenir du récent ce groupe réinterprète un nouveau
monde. Ainsi dans le magnifique « Aux Armes » il dénonce la disparition des valeurs comme
l’égalité ou la fraternité. A l’heure où beaucoup tentent avec peine de chanter le « vrai»
monde, Melissmell par sa simplicité et ses convictions remplit avec brio le challenge. Ce
mélange musical, où textes poétiques, violoncelle et mélodies rocks se côtoient permettent à
la nouvelle étoile du rock de briller. Sans grande fatigue, tout en prenant son temps, sans
grande fatigue tout en restant décadent ; Melissmell a su suivre le bon vent. Vent que l’on
sent, vent que l’on entend. Nous menant tout directement, à la pyramide du succès que
Melissmell n’a pas encore fini de gravir et ça, pour un bon bout de temps, au premier plan.
Etablissement : Lycée henri Queuille - 19160 NEUVIC
Classe : 1ère STAV (bac techno)
Elèves : Marion Naulin
Chronique :
Le début d'une belle histoire. Entre rock alternatif et chanson française, poésie et mélancolie,
la voix cassée de Mélanie Coulet crie des vérités et nous transporte dans un univers où Brel
et Janis Joplin se serait rencontrés.
La chanson "Sens ma fatigue" illustre des petits moments de notre vie avec des paroles
pleine de vérité et un rythme mettant en valeur la voix de Melissmell. Ce morceau donne
envie d'écouter l'album entier et fait espérer le début d'une longue et belle histoire.
Etablissement : Lycée Léon Blum - 66103 PERPIGNAN
Classe : CAP Cuisine -restaurant
Elèves : Marechaux Wendy
Chronique :
Melissmell dans tous les sens. Melissmell est un groupe français, crée en 2005, mêlant des
textes poétiques et révoltés à des mélodies rock. Le nom du groupe est surprenant :
Melissmell est le surnom de la chanteuse du groupe, en référence à son prénom Mélanie.
Mais il évoque aussi la chanson « Smells like teen spirit » de Nirvana, la mélisse et la
technique vocale du mélisme. Tout un programme ! Les chansons de ce groupe de rock
alternatif traitent des problèmes de notre société : exclusions, injustices, futilités de
l'existence, environnement, crise économique... Leur single « Sens ma fatigue » est extrait
de leur album « Ecoute s'il pleut » sorti en 2012. Il explique l'envie de certaines personnes
qui rêvent d'une vie plus palpitante avec plus d'émotions et qui essayent de donner un sens
à leur vie. Le timbre de voix de la chanteuse provoque des émotions, elle nous donne envie
de sortir de notre coin et de profiter de tous les instants avant d'être fatigué de la vie. Ses
chansons sont caractérisées par une rage et un militantisme comme Noir Désir ou encore
Mano Solo. Sa musique et ses textes abrupts la rapproche de Nirvana, Léo Ferré et Jacques
Brel. Sa voix puissante, et écorchée, évoque Janis Joplin. Un CD plein d'émotion qui va
affoler vos sens, à découvrir rapidement !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Colette Janiak
Chronique :
Peut-être est-elle fatiguée Melissmell, mais ce qui ressort de ce titre, ce n'est ni de la
lassitude ni une quelconque forme d'épuisement ! Il suffit seulement d'entendre la voix
envoûtante de Mélanie Coulet accompagnée du violoncelle de Thomas Nicol, de la guitare
de Stephano Bonnacci ainsi que de tout un tas de musiciens bien sympas et vous êtes
immédiatement transportés dans un monde où les références sont les grands de la chanson
française, j'ai nommé Léo Ferré, Noir Désir et Jaques Brel, mais aussi, pour mettre un peu
de féminin dans ce monde d'hommes, la terrible et fatale Janis Joplin. Il n'en ressort pas
moins de cet album, «Écoute s'il pleut» un sacré vent de jeunesse et d'actualité. Mélanie
Coulet, néophyte dans ce milieu ne s'en tire pas mal, voire carrément bien ! Et c'est avec un
peu de rage et de colère, au moyen d'un texte qui nous laisse pensifs et de sa puissante voix
qu'elle pousse jusqu'à la brisure, qu'elle chante, qu'elle crie, pour nous envoyer à la tête son
titre «Sens ma fatigue». Elle nous donne juste envie de l'écouter jusqu'au bout, le volume à
fond, et de nous laisser envahir par cette multitude de notes qui nous laisse sans voix. Parce
qu'elle est libre, parce qu'elle est Rock, elle mérite qu'on l'écoute, elle mérite qu'on devienne
addict.
Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS
Classe : 2nde
Elèves : SANCHEZ Ann-Sophy
Chronique :
Tu chantes ou tu cries ? Melissmell est un groupe français de rock alternatif, découvert en
2005. Avec le titre « Sens ma fatigue » extrait de l’album « Ecoute s’il pleut », Mélanie Coulet
nous parle de la vie qui épuise, dévaste, détruit. Mais pas question de renoncer ! Mélanie
Coulet nous le chante, nous le crie. Côté musique la bonne surprise c’est le violoncelle qui
trouve tout à fait sa place dans ce groupe Rock et qui assure la rythmique avec la basse et la
batterie. C’est prégnant, pesant. Un bémol cependant, la voix de Mélanie Coulet est certes
puissante et écorchée mais cela fait-il d’elle une chanteuse rock ? On pense à Janis Joplin
… mais, ça manque un peu de coffre sur la longueur.
Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERES
Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie
Elèves : Alexy SERTILLANGE
Chronique :
Je suis mitigé. Après quatre écoutes, je ne peux m'empêcher de percevoir Bertrand Cantat.
Les jeux de mots subtils, cette ambiance glauque, révoltée, tout y est. Mais soit le groupe
idolâtre Noir Désir, soit il le prend à la dérision. Les jeux de mots sont bien construits mais
n'ont aucun sens les uns après les autres. Une sorte d'inspiration de la chanson « Des
Visages des Figures », mal tournée, se fait ressentir...
Cependant, musicalement, les membres du groupe sont performants. La voix, très difficile à
maîtriser, est superbe ; une puissance vocale, rauque, se promène sur différents octaves,
puis d'un coup, un cri perçant saisit mes intestins, les tourne et les relâche quand le son
s'atténue. La rythmique, à l'air romanisé, bien que commune dans la jeune chanson
française, nous fait toujours autant plaisir. »
Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERE
Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie
Elèves : Silas COOPER
Chronique :
On retrouve sur ce titre, qui est à mon avis le moins formaté de la compilation, une masse
d'énergies sombres personnifiées par des cordes plaintives, une guitare rock'ab, une batterie
décidément rock, amplifiée par une voix rauque et torturée. Nous sommes ici dans la veine
de Noir Désir et de Patti Smith mais cette ressemblance tourne vite à la comparaison et
Melissmell n'a pas su, malgré un bon morceau, me «retourner les tripes» comme ses idoles
d'antan. Cependant «Sens ma fatigue» est pour moi le morceau le plus cru et le plus original
d'une compilation qui nous noie dans une soupe commerciale où on entend presque entre
deux morceaux les ricanements des producteurs avares qui polluent de plus en plus nos
ondes radio. Comme on dit, «C'était mieux avant...»
Etablissement : Lycée Hersby Gymnasium – Lidingö – Suède
Classe : 3 classes de niveau 4 et 2 classes de niveau 5
Elèves : Matilda Hägglund - Emma Ericsson
Chronique :
Le prèmiere chose à quoi on pense quand on écoute Melissmell est la spontanéité et la
mélodie différente. Ce n’est pas quelque chose qu’on a entendu avant. C’est exactement ce
que le nom Melissmell signifie. Le nom est un mélange entre une plante médicinale et une
mélodie différente. Le groupe veut inspirer et influencer avec sa musique. La chanson
« Sens ma fatigue » de Melissmell reflète ses sentiments envers la société et la vie. La
chanson parle des injustices de la société, c’est facile de se reconnaître dans cette chanson.
Sa voix est colèreuse et rauque et on comprend son insatisfaction. La chanson est touchante
et n’est pas contagieuse mais à la fin on s’en lasse. Le texte perd signification et Mellismell
perd son message. On peut comprendre l’anxiété de Melissmell mais on ne peut pas la
sentir. Cela fait que la voix criante de Melissmell nous fatigue et le texte devient ennuyant.
Pourtant c’est un vrai mariage entre la musique et la parole. Bien que nous n’aimons pas la
chanson nous trouvons que c’est très bien qu’il y ait une artiste qui ne chante pas juste de
l’amour et du chagrin. Elle parle beaucoup des problèmes dans la société. Écoute Melissmell
! Elle a un message important...
Titre : Marche ou crève - Nevchehirlian
Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle.
Classe : 2de Bac Pro Secrétariat
Elèves : classe de 2S1
Chronique :
Frédéric Nevchehirlian, ancien professeur de lettres et artiste confirmé, est un chanteur
"poète-performeur" de la scène française qui, dans son deuxième album intitulé "Le soleil
brille pour tout le monde ?", met en musique des textes inédits de Jacques Prévert confiés
par la petite fille de celui-ci.Très vite repéré au festival des Francofolies de La Rochelle, une
carrière prometteuse s'ouvre dès lors à lui ... Le premier essai pour sa chanson "Marche ou
crève" est un succès. Dans cette poésie décapante, Frédéric Nevchehirlian nous fait
découvrir un Prévert méconnu du grand public : un homme engagé, révolté, qui dénonce la
pauvreté des ouvriers, leur dure condition de vie et leur désespoir mêlés... C'est un texte à
deux voix, puisque Nevchehirlian se fait l'écho du poète et crie à l'injustice... La musique met
en valeur les paroles magnifiques de Prévert, qui se sert de son art pour dénoncer la misère
des ouvriers... La voix du chanteur nous envoûte, le refrain nous prend, le texte nous "parle"
d'un thème encore terriblement actuel : la grève, seul moyen d'expression du
mécontentement des travailleurs, qui est devenue aujourd'hui un droit mais qui souvent a été
réprimée ... Mais "Marche ou crève" est aussi un formidable chant d'espoir, un appel à la
solidarité et à l'engagement... La voix de Frédéric Nevchehirlian, le texte, le refrain martelant
et dur ne nous laisse pas indifférents, et chacun de nous se sent ici interpelé. La sensibilité
de l'artiste nous touche dans cette chanson. Loin d'être un donneur de leçon, il se veut un
artiste qui dénonce, qui fait appel à notre part d'humanité, qui nous fait nous interroger et
souffrir avec lui... "Marche ou crève", scandé par Nevchehirlian , nous donne envie de croire
en un monde meilleur, nous dit qu'il ne faut pas perdre espoir, nous parle de réconciliation et
de désobéissance .Cette chanson forte est le résultat d'un mélange d'intelligence et de talent
de deux artistes qui unissent leur voix dans ce monde de brutes pour nous toucher au cœur
et à l'âme...
Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle
Classe : 2de Bac Pro Secrétariat
Elèves : Sandra Couto et Océane Meunier
Chronique :
Frédéric Nevchehirlian, auteur slameur marseillais, a un univers et un style musical bien à
lui. Dans son deuxième album, intitulé "Le soleil brille pour tout le monde ?", il met en
musique des poèmes inédits de Jacques Prévert que la petite fille de ce dernier lui a
confiés...
Frédéric Nevchehirlian se retrouve dans les textes de Prévert : comme lui, c'est un homme
engagé, révolté... A travers ses poésies, il défend les ouvriers. Dans la chanson "Marche ou
crève", il parle de la révolte des travailleurs, de la pauvreté, de la grève réprimée, et de la
dure condition des ouvriers qui n'ont pas d'autres choix pour se faire entendre... Il nous
délivre un message, qui est celui de ne pas perdre espoir, de continuer à vivre et de ne rien
lâcher. Il en appelle à la solidarité, à la conscience des hommes, en refusant de tirer sur ses
frères...
Les paroles de Prévert sont touchantes, fortes, intenses, et parlent d'un thème encore
terriblement actuel: la misère des travailleurs et des exclus. Le texte est sublimé par la force
de la musique qui nous entraîne dans un pas de danse rythmé, où l'on voudrait ne plus
s'arrêter...
Frédéric Nevchehirlian dans cette chanson mêle sa voix à celui du poète, avec un talent et
une sincérité qui nous touchent au coeur. Ce sont deux beaux artistes, que l'on découvre
pour l'un, et redécouvre pour l'autre, qui se donnent la réplique pour nous interpeler... Une
belle leçon d'humanité ! Frédéric Nevchehirlian est un bel artiste, un artiste vrai, qui ne triche
pas et pour sûr, lorsqu'il chante, lorsqu'on l'écoute,...il se passe quelque chose...
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : Ambre Poumaroux
Chronique :
Une chanson ? Chanson qui nous plonge dans un univers où le Nord de la France est
mobilisé par des grèves, où la bourgeoisie fait venir des travailleurs du Sud, armés, afin
d'inciter ces travailleurs à lever les grèves. « Marche ou crève » a été écrit par un grand
poète français, appelé Jacques Prévert. C'est avec une voix grave et posée, peu
d'arrangements musicaux et un style dénué que le musicien Frédéric Nevchehirlian
interprète et nous transmet en musique toute la puissance des textes de ce poète français.
Jacques Prévert, dans ce texte, parle des travailleurs du Sud et du Finistère se rendant dans
le Nord de la France. Ces paroles illustrent la révolte, l'insoumission et le sentiment
d'incompréhension de l'auteur envers le monde qui l'entoure. Pourquoi doivent-ils tirer sur
ces travailleurs du Nord alors que tous les travailleurs sont des frères ? Pour lui, il ne faut
pas se laisser posséder. Son texte se base sur deux grands thèmes qui sont la liberté et la
justice sociale. Prévert et Nevchehirlian nous font réfléchir sur la société par le biais de la
musique, passant de la poésie au slam. Sous un rythme musical cadencé, une marche
militaire se dessine, accompagnée d'un son de guitare électrique, soutenue par une basse,
une guitare sèche, une batterie et un violoncelle. Toute cette luminosité musicale donne du
mouvement à la chanson militante et engagée. La musique s'articule avec le texte sans le
couvrir. Alors écoutez cet hymne à l'insoumission marqué par l'actualité.
Etablissement : Lycée Agricole du Bourbonnais - 03017 MOULINS NEUVY
Classe : 1ère Baccalauréat Technologique et Terminale S Sciences et Agronomie du Vivant
Productions Animales et Aménagement Paysager
Elèves : Gaëlle ROBERT
Chronique :
La société chante
Dans ce disque des Chroniques Lycéennes, je suis restée accrochée à une chanson en
particulier, celle de Nevchehirlian titrée « Marche ou crève ». Ce texte fut écrit par Jacques
Prévert. Le précurseur du slam en France a décidé de donner une deuxième jeunesse aux
chansons qui accompagnaient les sketches et les pièces contestataires d’agit-prop
qu'écrivait Prévert dans les années 30 pour la troupe de théâtre Octobre.
La chanson est composée de 4 couplets, de vers très courts scandés sur un rythme qui
blesse. Elle nous ramène à notre société actuelle avec ses problèmes et à l'obligation qui
nous est faite de suivre le mouvement de cette société qui n'attend personne.
La musique arrachée et les voix du chanteur déchirent chaque mot et entraînent dans cette
vie faite de courants d'air, de sang, de maladies, de guerres totales lointaines mais pourtant
si proches. Notre condition de vie est remise en question et même bien plus encore.
A travers ce texte et cette interprétation, on retrouve le mal être qui règne dans notre monde
depuis trop longtemps. C'est une nouvelle ère, un nouvel air.
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle
Classe : seconde
Elèves : Fédora DONADEL
Chronique :
Les paroles de cette musique de Frédéric Nevchehirlian nous interpellent. Peut-être parce
que le texte nous semble familier, même avant de savoir qu'il s'agit d'une adaptation d'un
poème de Jacques Prévert. Poète et musicien, Frédéric Nevchehirlian enseigne aussi le
français dans un collège des quartiers nord de Marseille, ce qui peut expliquer pourquoi il a
choisi d'adapter un texte moins connu de Prévert qui met en valeur son côté insoumis et
révolté et aussi son incompréhension du monde qui l'entoure :
« Moi, j'suis pêcheur dans l'Finistère,
Explique-moi pourquoi j'tirerais sur un mineur du Pas d'Calais
Tous les travailleurs sont des frères
Faut pas nous laisser posséder.
Marche ou crève»
Au début du morceau, des sons métalliques de percussions surprennent, puis la mélodie de
la guitare se fait plus douce et répétitive, pour mettre en valeur les paroles. Ce n'est pas en
effet la musique ni la voix qui sont remarquables et soulignées dans l'interprétation de ce
morceau, mais le poème. L'atmosphère nettement rock au début du morceau se dilue peu à
peu, ce qui pourra en décevoir certains qui auraient attendu un accompagnement plus
tonique pour illustrer la force des paroles, mais le parti-pris de Nevchehirlian, qui a choisi
d'interpeller son public au début du morceau puis de le laisser se concentrer sur l'aspect
revendicatif, encore très actuel, des paroles, est remarquable.
Etablissement : LP REAUMUR - 86000 POITIERS
Classe : seconde professionnelle Structures métalliques et maintenance
Elèves : Laura Debenest
Chronique :
Ecoutez cette chanson, les soldats vous en remercieront et vous comprendrez enfin ce qu'ils
vivent chaque jour sur le terrain.
Frédéric Nevchehirlian est né à Marseille en 1973. C'est un ancien chanteur slameur du
groupe Vibrion, il enseigne le français et quand il n'est pas occupé à donner des cours, il
enregistre des disques. Il est autodidacte, il a fait une formation à la fac de lettres et a
commencé dans des soirées micros ouverts puis il a fait des concerts avec son groupe
d'origine les Vibrion.
Il a pris le texte de Jacques Prevert pour le remettre au goût du jour. Si vous aimez Jacques
Prévert écoutez cette chanson et encore plus si vous aimez le slam. En arrière plan, vous
entendrez une guitare séche et un piano et quelque bruits aigus. Cette chanson est
émouvante : on se met à la place de ces soldats envoyés à pieds du Sud de la France vers
le Nord pour une mission bien particulière : « mater » les mineurs grévistes. Et vous...
mettez-vous à la place de ces militaires, auriez-vous tiré sur vos frères ou auriez-vous
déserté ? Imaginez ce qui devait se passer dans leur tête pendant ce long voyage pendant
lequel il devait affronter le froid et la chaleur. Nous, on se plaint de nos problèmes ! Que dire
alors de nos soldats du poème de Prévert. « Ils titubent un p'tit peu mais là haut dans le ciel
la lune veille sur eux « comme dirait Prevert dans son poème « Chanson des escargots qui
vont a l'enterrement ».
Etablissement : Lycée Agricole du Bourbonnais - 03017 MOULINS NEUVY
Classe : 1ère Baccalauréat Technologique et Terminale S Sciences et Agronomie du Vivant
Productions Animales et Aménagement Paysager
Elèves : Gaëlle ROBERT
Chronique :
La société chante
Dans ce disque des Chroniques Lycéennes, je suis restée accrochée à une chanson en
particulier, celle de Nevchehirlian titrée « Marche ou crève ». Ce texte fut écrit par Jacques
Prévert, d'ailleurs le précurseur du slam en France a décidé de donner une deuxième
jeunesse aux chansons qui accompagnaient les sketches et les pièces contestataires d’agitprop qu'écrivait Prévert dans les années 30 pour la troupe de théâtre Octobre. La chanson
est composée de 4 couplets, de vers très courts scandés sur un rythme qui blesse. Elle nous
ramène à notre société actuelle avec ses problèmes et à l'obligation qui nous est faite de
suivre le mouvement de cette société qui n'attend personne. La musique arrachée et les voix
du chanteur déchirent chaque mot et entraînent dans cette vie faite de courants d'air, de
sang, de maladies, de guerres totales lointaines mais pourtant si proches. Notre condition de
vie est remise en question et même bien plus encore. A travers ce texte et cette
interprétation, on retrouve le mal être qui règne dans notre monde depuis trop longtemps.
C'est une nouvelle ère, un nouvel air.
Etablissement : Collège et Lycée La Malgrange - 54140 Jarville
Classe : Première Littéraire et économique
Elèves : LEBRUN Pierre
Chronique :
Prévert revit à travers la voix de Nevchehirlian ! Ce jeune artiste a mis en musique des
poèmes politiques de l’ami Jacques, dans son album « Le Soleil brille, pour tout le monde ?
». C’est le Prévert insoumis, le révolté, méconnu du grand public qui renaît de ses cendres,
avec des textes comme « Citroën » ou « Le Cancre ». Sur fond de blues, de folk,
Nevchehirlian restitue la beauté des textes de son aîné, mais surtout leur engagement et leur
dimension politique ! « Marche ou Crève », un titre de l’album, résonne comme un coup de
massue ! Le jeune poète ne chante pas ce texte, il le dit, à la manière d’un slam,
accompagné de sa guitare. Derrière cette très belle orchestration, une batterie bat un rythme
à l’allure militaire… « Marche ou Crève » nous bouleverse intérieurement en nous
communiquant une puissante rage de vaincre : « Les pieds en sang, marchons gaiement » !
« Tous les travailleurs sont des frères » ne l’oublions pas ! « Faut pas nous laisser posséder
», soyons forts et agissons la tête haute, c’est ce que nous transmet Prévert dans son texte.
Cet album nous fait du bien à l’âme, c’est un pas de plus vers l’indignation ! Comment ne
pas aimer ?! Nevchehirlian, quel talent !
Titre : Tout ceci ne vous rendra pas le Congo - Baloji
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes
Classe : première SES
Elèves : Alexandre Cherel
Chronique :
« Le sang du Congo »
Baloji, né au Zaïre en 1978 dans la province riche du Kantanga, rejoint à l'âge de trois ans la
Belgique où se trouve son père. Après avoir formé un groupe (les Starflam), il entame une
aventure solitaire et l'écriture d'un album personnel, Hôtel Impala. Grâce à des influences
très variées et à une expérience riche, Baloji nous plonge dans l'histoire de son pays natal,
depuis l'époque de la colonisation sous le règne sanglant de Léopold II, roi des Belges au
XIXème siècle, jusqu'à aujourd'hui. Par son écriture forte et contestataire, Baloji nous
entraîne au cœur du colonialisme belge, qui asservit la population congolaise, exploita les
mines au seul profit de la métropole, laissant un pays saigné à blanc. Il nous raconte à
travers ses mots et son rythme, les années de souffrance qu'a traversées son pays, ravagé
par les guerres ethniques et religieuses, dans lesquelles des enfants d'à peine quatorze ans
prennent les armes pour devenir malgré eux des soldats. Ce pays du tiers monde, que les
grandes délégations internationales ont oublié, se préoccupant uniquement des « pays
cartes postales ». Pourtant, à travers cette écriture grave, Baloji veut croire au renouveau de
son pays natal qu'il aime tant. Sa mélodie, rythmée par un tempo afro-soul combine à la fois
un univers musical entraînant et dansant et une musique dont Baloji se sert comme support
et porte-étendard de son message.
Etablissement : Lycée Pape Clément - 33605 Pessac
Classe : 2° sciences de l'ingénieur
Elèves : Djena Sekat - Christophe Ruggia
Chronique :
Baloji, c'est l'histoire d'un homme de 33 ans aussi connu sous le nom de Mc Balo, rappeur
Belge à ses heures, mais d'origine Congolaise. Son genre musical vacille entre le rap, la
soul, en passant par le jazz et le hip-hop. Issu de son premier album solo intitulé "Hotel
Impala" sorti en 2007, "Tout ceci ne vous rendra pas le Congo" est une œuvre qui nous
inflige une claque en plein visage et nous oblige à garder les yeux ouverts sur la situation du
Congo. Il exprime à sa façon par le biais de ses sentiments à quel point les problèmes de
son pays ne le laissent pas indifférent. Il donne le fond de sa pensée, en criant sa douleur,
nous laissant ainsi entrer dans son intimité. Sortie tout droit du cœur, cette chanson nous
permet d'avoir une prise de conscience sur les problèmes d'un pays qu'on ne connait pas et
dont on parle peu. Sur un rythme musical vif avec des sons africains, latino-américains, du
djembé au saxophone, la diversité des instruments étonne. Baloji pousse un véritable coup
de gueule où il nous montre son attachement à son pays natal. En deux mots, sa musique
est autobiographique et engagée.
Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence
Classe : 2°
Elèves : Lepetit Louise
Chronique :
Baloji est un jeune rappeur belge d’origine congolaise qui nous fait découvrir son nouveau
titre intitulé Tout ceci ne vous rendra pas le Congo. Les pieds en Belgique mais la tête en
Afrique, Baloji aborde à travers sa chanson des thèmes qui lui sont chers, il chante sans
mélodramatiser une part pourtant sanglante de l’histoire congolaise. Le texte, de facture
poétique transmet un message très émouvant. Il se veut à la fois une description de la
cruelle misère qui étrangle le Congo et les conditions déshumanisantes dans lesquelles
vivent les étrangers en Occident. Cette chanson est un cri de guerre. Parole franche,
regardant les choses en face, sans essayer de détourner le regard de la réalité même si elle
n’est pas toujours facile. Sa musique, un mélange de rythmes passionnés où l’on sent les
influences africaines qui se marient à merveille avec un texte en français d’une rare qualité.
Le grain de voix de ce jeune artiste porte de riches mélodies avec une grande sensibilité.
Jeune artiste engagé, Baloji est tout simplement époustouflant !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Mathilde Clout
Chronique :
Cri du cœur ? Cri d’horreur ? On ne sait pas, peut-être les deux ? Dans tous les cas le
message passe. « La terreur vue d’ici c’est comme la terre vue du ciel, ça paraît loin de
nous, ça paraît irréel ». A travers ces vers, sur fond de gospel, percussions africaines et
musique européenne, Baloji nous rappelle l’absurdité du Congo. Les massacres, les viols,
les guerres civiles, ethniques et religieuses du temps colonial, tout cela doit-il rester le
quotidien d’un Congolais ? Non ! Le temps des colonies est fini même si cette période a fait
des dégâts, il est temps de reconstruire le Congo. La solidarité, l’union, l’oubli des
différences sont les seuls moyens de réexister. Cet appel au redressement du Congo
provient sûrement des origines de Baloji. Né au Congo en 1978, il grandi en Wallonie, ce qui
le fait tituber entre ses deux cultures. « Là-bas, tu ne te sens pas tout à fait congolais, ici tu
ne te sens pas vraiment belge ». Ce mélange culturel et son admiration pour la musique
congolaise apparaissent dès ses deux premiers albums « Hotel Impala » et « Kinshasa
Succursale ». Mais atteignent leur apogée dans «Tout ceci ne vous rendra pas le Congo» où
Baloji du fond de son cœur crie à l’horreur mais c’est surtout un cri d’honneur.
Etablissement : Lycée Charles le Chauve - 77680 Roissy en Brie
Classe : Première Musique
Elèves : Léandre LLORET
Chronique :
Des germes de mots sur le terreau de la misère
Baloji c'est l'histoire d'un belge originaire du Congo qui quitte son pays natal à 3 ans avec
son père, laissant derrière lui ses racines et sa mère. C'est une lettre de cette dernière et un
concours de poésie qui le pousseront à revêtir son masque d'interprète. Le sorcier aux
multiples facettes Baloji ("sorciers" en tchiluba, nommé ainsi par son père en raison du
guérisseur qui le sauva étant jeune) sort en 2011 la suite de Hôtel Impala ; Kinshasa
Succursale.
Un titre emblématique figure sur ces deux opus que l'artiste décline en plusieurs versions :
« Tout ceci ne vous rendra pas le Congo ». Véritable rite incantatoire prônant un Congo
émancipé et fier sur fond de mélodies et rythmes traditionnels, ce titre s'apparente à un vent
frais artistique et dénonciateur. Le maître de cérémonies nous captive avec sa voix
ensorcelée, captivante par sa puissance déclamatoire. Cette intensité sert un texte dur,
réaliste, critique mais poétique. Baloji exorcise le spectre vampirisateur de la mondialisation
et du colonialisme qui paralyse le Congo d'un paludisme économique le réduisant en "nègre
de l'Afrique". Sorcier de la rime et du mot, Baloji concocte un breuvage d'allitérations et de
métaphores nous touchant dans notre humanité et nous emportant dans sa réalité.
L'orchestration transcendante hisse la parole de Baloji et la figure : on danse au rythme du
Congo. Entre l'hypnotisante rythmique des percussions traditionnelles (clave, xylophone,
congas), les acquiescements mélodiques des cuivres et des choeurs et l'obnubilante ligne
mélodique de la guitare aux influences ; le cercle mystique instrumental est posé/en marche.
L'effervescence spirituelle qui émane du sorcier est sublimée par des mises en place, des
pauses et autres crescendos : marches sur lesquelles Baloji entame sa danse endiablé. Le
refrain scandé est empreint de sentences éloquentes telles « l'horreur est humaine » et «
tout ça ne vous rendra pas le Congo » qui prennent tout leur sens grâce à des couplets
toujours plus incisifs. Témoin de son temps Baloji se fait la voix dissidente et cathartique du
Congo « nègre de l'Afrique ». Prestidigitateur intemporel, il mixe avec brio une
instrumentation traditionnelle et un rap engagé éminemment moderne se revendiquant de
Ferrer. Le fugitif guérisseur de Kinshasa avec cette potion médicinale fait germer en nous
des graines d'espoirs déposées sur le terreau de la misère.
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Essid Hakim
Chronique :
Autrefois en quête d'identité dans « Hotel Impala », Baloji nous est revenu avec un nouvel
album le 21 novembre 2010 et beaucoup de choses à dénoncer. Notamment dans « Tout
ceci ne vous rendra pas le Congo » où, sur un instrumental électrique et cuivré, MC Balo fait
bouillir en nous un désir de révolte, une envie de crier ce qui nous indigne. L'enfant de Kin
nous décrit l'état actuel de son pays : la pauvreté de la population souvent dans « l'attente de
chèque de la Western Union » des proches partis en Europe dans le seul but de permettre
une meilleure situation à la famille restée au pays, les gisements de ressources exploités
pendant la colonisation belge, « au temps de Léopold », maintenant désolés et qui dévastent
la nature Congolaise par leur manque d'entretien. C'est une visite de l'histoire du Congo où
le long de ce sentier escarpé par les crises, l'éclat de l'Europe actuelle laisse place à la
rouille de son passé colonial. « Tout ceci ne nous rendra pas le Congo » : Baloji qui a grandi
dans une dure Wallonie a dut l'entendre nombre de fois à l'occasion de lamentations de
Belges sur leur pays qui va mal, et il y répond que cela est vrai et relativise très fortement le
malheur de la Belgique. Seul regret, l'artiste délaisse la technique pour l'emploi de mots
forts, un vide qui est tout de même compensé par une musique entraînante qui bouscule dès
les premières mesures. En bref, Baloji est un artiste engagé aux textes bruts et qui regorgent
de pépites qu'on aimerait entendre plus.
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes
Classe : première SES
Elèves : Gabriella Tanvé
Chronique :
Tout ceci vous donnera envie d'écouter Baloji : Ce serait un peu court que de décrire « Tout
ceci ne vous rendra pas le Congo » comme une très bonne chanson. Court mais également
dommage : Baloji a réalisé une œuvre complète, une chanson multifonction, un rap à
personnalité multiple qui mérite d'être écouté avec attention. Ainsi, chaque oreille peut y
trouver son compte. Celle du voyageur s'exaltera devant la diversité instrumentale mise en
place. Un mélange de musique traditionnelle africaine et de Jazz/Soul qui nous entraîne
aussi bien dans une rue congolaise en pleine effervescence qu'au milieu de danseurs
déchaînés dans un bar de la Nouvelle-Orléans. C'est un morceau dépaysant et original. Il
traduit la variété des influences qui ont joué sur son auteur-compositeur. Né au Congo belge
en 1978, Baloji est emmené en Belgique par son père à l'âge de 3 ans. Loin de son pays
natal et ses conflits, l'existence du jeune garçon n'en reste pas moins difficile, il parvient à
s'évader dans le rap.
Ce douloureux passé, Baloji le partage dans ses textes. Les paroles
pourront séduire le plus exigeant des poètes comme le plus paumé des adolescents, la
légèreté des rimes et le rythme des phrases faisant de leur écoute un véritable plaisir. Celuici est néanmoins freiné par la gravité des propos de l'auteur qui dénonce l'horreur de la
guerre et l'indifférence de l'Occident face à la situation, pas si démocratique, de la RDC.
Présenté comme une lettre ouverte à sa mère dont il n'a plus de nouvelles depuis 1981, le
texte de Baloji divertit, indigne et émeut. La voix, puissante et profonde du chanteur réussit
quant-à-elle à faire vibrer un large public. Cette chanson ne rendra peut-être pas le Congo
aux Belges, mais elle ne laissera personne indifférent. Baloji est un artiste engagé qui lutte
pour son pays natal, comme ont pu le faire Senghor ou Camus, avec la musique en plus, ce
qui nous donne tout de suite envie de danser, chanter... et agir !
Etablissement : LPP Poutrain - 05260 St-Jean-St-Nicolas
Classe : 2de Bac Pro SEN
Elèves : Motte Antoine - Boix Alexandre
Chronique :
L’artiste que nous avons choisi se nomme Baloji, il est né le 12 septembre 1978 à
Lubumbashi au Congo. Il part à trois ans du Congo avec son père pour rejoindre Ostende en
Belgique, vers seize ans il part en maison pour jeunes et rencontre d’autre rappeur, ils
formeront le groupe Starflam. Cependant Baloji tourne le dos à la musique, ce n’est que
après avoir gagner un concours de poésie a Paris et après avoir reçu une lettre de sa mère
qu’il n’a pas revue depuis 1981 que Baloji décide de faire son premier album solo Hôtel
Impala qui est une réponse en chansons à la lettre de sa mère. Dans cette album se trouve
la chanson que nous avons choisit « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo ». Dans cette
musique Baloji raconte la souffrance de son pays natal, des jeunes qui ont des M16 pour se
sentir fort, la douleur du peuple sans eau courante en plus de toutes les maladies qui
saisissent à cause du manque d’hygiène. Mais personne ne les aide, au contraire les pays
voisins deviennent rivaux ce qui empire la situation du pays. Baloji n’a pas connu son pays et
il le regrette, il éprouve ses souffrances et celle de son pays dans ses musiques, il les écrit
avec son cœur, ses pensées. C’est un compositeur, chanteur doué dans le slam, il n’écrit
pas de textes violents, haineux ou hostiles mais des textes émouvants. C’est un Grand
Artiste !!
Etablissement : Lycée Jean Macé - 56600 LANESTER
Classe : 1ere STL
Elèves : Aurélie Gouiffès
Chronique :
Un artiste ensorcelant
Comment présenter en quelques phrases cet artiste ? Baloji, signifiant sorcier en swahili, est
un jeune homme né au Congo en 1978, puis emmener de force en Belgique par son père
dans une famille de sept enfants. Il ne se sentait le frère de personne et c'est donc avec la
musique qu'il créa des liens. Il grandit dans la rue et fréquenta les foyers pour délinquants.
Le théâtre, la danse, le tag et le rap lui firent prendre confiance en lui et il décida alors de
débuter sa carrière. Écorché par la vie, Baloji a beaucoup de chose à dire, notamment à sa
mère qui, à ce moment, vient de reprendre contact avec lui en lui écrivant une lettre. C'est à
cette instant que naît « Tout ceci ne nous rendra pas le Congo ». Cette musique réunissant
deux ethnies, le hip-hop et un rythme africain accrocheur, nous offre un voyage dans son
pays, le Congo. On s'imagine volontiers là-bas, au bord de la plage, sirotant un cocktail
bercé par le bruit de la mer et de cette instrumentale. Plein de rage dans le cœur, c'est avec
de la finesse et sans agressivité que Baloji raconte dans ce texte percutant adressé à sa
mère l'histoire de sa vie « J'ai reçu ta lettre, fin juin enfin elle m'a laissé mal en point ». Il
évoque dans ses paroles les heures sombres que vit le Congo « Au lieu de s'affairer aux
affaires courantes, Car un tiers du pays est sans courant, ni eau courante ». Dans le dernier
couplet, il fait passer une belle leçon de solidarité dans cette phrase: « Laissons nos
différends à part, on a un pays à remonter ». C'est avec cette chanson que débute la carrière
d'un artiste dont on n'a pas finit d'entendre parler.
Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON
Classe : seconde
Elèves : Myriam
Chronique :
Simple chanson ou dénonciation bien précise ? « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo »
est une œuvre hors du commun, témoignant de toutes les horreurs qu’a subi le Congo et
que peuvent faire les hommes. Elle ne peut que vous toucher, au plus profond de vousmême. C’est en fait un vrai combat que Baloji nous fait partager par le biais de cette
chanson. Il nous parle de la misère de tout un peuple, son peuple, et de son pays. Toutes
sortes d’insinuations peuvent y être décelées, comme lorsqu’il évoque le « règne du
Maréchal », période horrible qui a suivi l’indépendance du Congo, ou le « temps de
Léopold », pendant lequel le Zaire, si cher à ses yeux, était détenu comme une colonie.
Chercher et comprendre à quels moments de l’histoire il fait référence tout au long des vers
qu’il a lui-même écrits, ne peut que vous sensibiliser plus quant à l’horreur de celle-ci. Ce pur
chef d’œuvre mêlant rap et hip-hop français est en ce sens une sorte d’épanchement de
l’artiste. Si donc, vous détestez l’horreur de la guerre et de la maltraitance, écoutez cette
chanson, jugez par vous-même et passez sans aucun doute un merveilleux moment !
Titre : Où va Lila Jane ? – Daphné
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Maureen Chéreau
Chronique :
Un rêve sans fin
Daphné s’offre une virée en gondole à travers les canaux de Venise. Pour ensuite naviguer
sur le Grand Canal et débarquer sous le pont du Rialto. Elle penche sa tête en arrière et
devine un brin de ciel bleu qui traverse un joli laurier rose. Daphné est partie, elle rêve à
présent : un long voyage prend place. Après le chemin de l’Emeraude et celui du Carmin,
Bleu Venise peut en être la fin.
Premières notes, premières émotions. Lila est là. Dans un rythme paisible où les guitares
s’imposent. Les cordes indiquent la route pour Venise. Bleu azur, « herbes folles », là « où la
beauté nous console ». Un soleil qui inonde, une pluie qui sèche. Daphné sait faire rêver. Sa
voix aiguë est une magnifique découverte : la voie sûre pour Lila. Un court chemin, ce qu’elle
ignore. Cette lumière intense qu’elle aperçoit à l’horizon semble s’éloigner. Daphné ne peut
donc que la faire valser à travers plaine et fraîcheur.
"Lila Jane" nous dit Daphné, mais Lila reste à penser. Une question reste présente : « Mais
où va Lila Jane ? » écoutez ... et vous le saurez !
Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex
Classe : seconde
Elèves : Sandra Mernier
Chronique :
Installez-vous sur votre canapé, relaxez-vous, fermez les yeux et écoutez… « Où va Lila
Jane ? » est un vrai régal ! Auréolée des feux d’un soleil rougeoyant, Daphné chante de sa
voix douce et chaleureuse, parfaitement accompagnée d’une musique mélodieuse. Le
rythme de ce titre, ainsi que ses paroles, nous entraînent dans un monde paisible et
merveilleux. L’orchestration pop et les instruments classiques laissent bien deviner la
rêveuse personnalité de notre chanteuse…
Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 5903 LILLE
Classe : SECONDE
Elèves : Omar Haddar - François Butel - Baptiste Gorre
Chronique :
Une poésie frivole, un hymne à la simplicité, qui fait pourtant le charme d'une artiste
partagée. Après la fougue de «L’homme à la peau musicale» qui tendait à révéler le côté
sauvageonne et sensuel de la - pas si jeune - artiste, on s’attendait très probablement à un
autre titre qui prendrait la même tournure endiablée. Seulement voilà, si «Où va Lila Jane ?»
signe le retour de la chanteuse dans les bacs français, sa lassitude exaspère. Sa chanson
déçoit par une monotonie des refrains et une musique peu convaincante, tant sur
l’accompagnement stérile et assoupissant que sur les paroles redondantes. Ainsi le refrain
s’étire aux couplets, le « Où va Lila Jane ?» devenant très vite insupportable et ce dès la
première écoute. Ce titre qu’on aurait pu attendre comme un renouveau artistique, comme
bien des chanteuses tel que Mylène Farmer à plus grande échelle et son « Dis moi oui, mais
non» ne changera définitivement pas le monde. Une romance traitée avec passion sur un
fond cependant trop las. On en resterait là si on ne tenait pas en compte l’énergie que la
chanteuse déploie à composer ses musiques et à les interpréter de façon plus ou moins
légère pour le plus grand bonheur de ses fans, d’une large tranche d’âge. Daphné possède
en effet cet entrain qui plaît autant aux nostalgiques de vinyles qu’à la génération POP/Rock
moderne. La mélodie reste entraînante et les variations d’un timbre de voix qui a tout de
même du potentiel illustrent à merveille ces sensations que l’artiste décrit comme « ses
pensées ». Quand aux sources où Daphné puise son inspiration, l’artiste déclare sur son site
que c’est son «coeur qui l’a menée à Venise » - On y comprend ainsi mieux les autres titres
de l’album Bleu Venise qui subjuguent les plus mélomanes d’entre-nous, mais qui
n’alimentera pas le marché mondial du disque de si tôt. «Où va Lila Jane ?» n’est donc ni un
tube planétaire ni un flop musical mais correspond tout à fait à cet univers qui lui est propre
fait d’insousiance et de légereté. Ainsi cette poésie frivole, cet hymne à la simplicité fait
pourtant le charme d’une artiste passionnée. Espérons tout de même que les prochains titres
de Daphné trouvent une inspiration plus profonde afin de mettre en avant l’intégralité de son
talent. « Où va Lila Jane ? » délivré avec l’album voluptueux Bleu Venise est disponible dans
les bacs depuis février 2011.
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Sarah Julhe
Chronique :
« La musique est un autre moyen de locomotion », et elle a bien raison ! Dans son troisième
album « Bleu Venise », Daphné nous fait voyager, non pas dans la ville immergée, mais vers
son univers doux et lyrique. Nous avions déjà traversé le sable et la brume, volé dans les
airs sur le dos d'un oiseau dans les albums précédents « Emeraude » et « Carmin ». Ici nous
embarquons à bord d'un bateau sur des fleuves inconnus (peut être vers l'est d'Eden ?).
Partir... Dans le monde où nous vivons, ceci est plus qu'une simple envie, nous avons besoin
de nous évader. Comme le personnage de Lila dans son single, nous partons à la recherche
d'un paysage idyllique sur un chemin incertain, guidés par sa voix cristalline. Elle écrit elle
même ses textes mais elle n'est pas seule pour autant : Larry Klein a fait les arrangements.
L'ajout des cordes ne fait qu'approfondir le travail sur l'émotion de Daphné, toujours dans la
même direction et si l'on ne sait pas où va Lila Jane, on peut être sûr que Daphné poursuit
son chemin de gloire.
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Mariolina Groc
Chronique :
Où va Daphné ? C’est dans un décor Italien aux couleurs de Venise que Daphné nous
présente sa toute dernière chanson. En effet, la jeune chanteuse définie « comme l’une des
plus douées et des plus marquantes de sa génération » par le magazine Télérama est de
retour avec un nouvel album intitulé « Bleu Venise », le 3ème de la jolie italienne. La
lauréate du prix Constantin qui est actuellement en tournée dans toute la France fait donc
son grand retour avec cet album enregistré entre Paris et Los Angeles et nous fait découvrir
le premier extrait de son come-back : « Où va Lila Jane ? », question qu’on ne pourra
d’ailleurs pas oublier après avoir écouté la chanson : c’est simple le titre est répété une
dizaine de fois sur une chanson qui n’atteint même pas les trois minutes. Oublions, où va
Lila Jane et demandons-nous d’abord : Qui est Lila Jane ? Mystère. Suspense.
Incompréhension. La question reste sans réponse, sur cette femme qui « va au soleil, qui
marche au soleil, qui est au soleil » … On tente tout de même d’apprécier l’instrumentation
agréable et quelque peu attristante qui accompagne des paroles dénuées de sens, que l’on
confondrait presque avec un point météorologique du temps parisien. Cependant le rythme
reste entraînant et après les avoir écoutés une unique fois, le refrain et la question de savoir
« Où va Lila Jane ? » ne nous quittent plus de la journée… Question qui reste comme toutes
les autres un mystère ! Alors même si la voix de la Clermontoise reste mélodieuse et
agréable, on préfèrerait, s’il vous plait, mettre la version instrumentale dans nos
écouteurs !
Etablissement : Lycée Valin - 17023 La Rochelle
Classe : 2nde Groupe issu de classes différentes
Elèves : Mëlle Moinet - Manon Larchet
Chronique :
Aujourd'hui, la chanson qui nous intéresse, c'est une chanson douce que nous chante
Daphné, « Où va Lila Jane ». La voix de Daphné est comme un filet d'eau douce, proche de
celle de Vanessa Paradis, de ces voix qu'on écoute comme une caresse. Sans histoire qu'on
pourrait raconter, on se promène avec Lila Jane, un peu perdus, comme elle semble l'être,
en manque de repères. On plonge avec elle dans un bain de nature et de soleil, avec une
grande simplicité, peu de texte, simple et poétique. Ce soupçon de mélancolie nous fait
passer par tous les chemins et fait de nous les compagnons de fortune ou d'infortune, on ne
sait pas vraiment d'une Lila Jane que l'on prend en tout cas du plaisir à accompagner. Faites
donc le voyage !
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Marina GABILLAUD-LAMY
Chronique :
Départ... ou arrivée? Avec... ou sans soleil ? Après une teinte « Emeraude » et « Carmin »,
Daphné est désormais « Bleu Venise », quand elle se demande « Où va Lila Jane ? ». C'est
un nouveau départ que nous offre la chanteuse, auteure et compositrice, après 4 ans
d'absence. Elle propose une balade (ou ballade) sur un air de guitare, signé Sébastien Hoog,
avec un souffle doux, sucré, limite cassé. Mais, pas d'inquiétude, notre bientôt quarantenaire
reste jeune et fraîche. Cette chanson est une traversée légère vers une destination
printanière au soleil couchant. Compagnons de route de Lila Jane, nous prenons le temps de
voyager, découvrir la nature, et d’errer sans nous poser de question. Notre humeur se voit
tantôt rayonnante, tantôt ruisselante. Y a-t-il réellement un départ et une arrivée ? Ou est-ce
seulement une longue envolée bercée par le temps d'une journée : celui de la pluie et du
beau temps ou celui qui passe ? Finalement, ce temps : ne serait-il pas la vie de Daphné et
celui de son voyage à travers la France, depuis presque un an ? Ce morceau est une
promenade au cœur des terres vertes, où l’on décèle l’influence de Fiona Apple ou encore
Nina Simone. Cette voix prometteuse à la Barbara ou à la Émilie Simon a déjà remporté
deux prix depuis la sortie de son album. Fermez les yeux et laissez-vous transporter.
Daphné et sa compagnie vous souhaite un agréable voyage...
Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar - 72007 Le Mans
Classe : seconde
Elèves : Alison Renou et Aline Rambaud
Chronique :
Mais où va Daphné ? Elle est partie en Italie ! C'est là bas qu'elle est allée chercher dans
son bac à jouets Lila Jane, héroïne éponyme de sa chanson qui s'en va « par tous les
chemins ». La lauréate du prix Constantin 2007 nous a étonnées avec cette chanson,
quelque peu... POETIQUE ! Les rimes du texte bercent la chanson, dommage que les
paroles ne soit pas plus recherchées. Trop de répétitions TUENT les répétitions, au bout de
huit fois nous avons tous compris que la jeune fille se nomme « Lila ». Malgré l'air mignon et
entraînant de cette chanson, les paroles ont du mal à se fondre avec cet arrangement
ensoleillé en l'écoutant. On se demande même si la chanteuse aime ce quelle chante
tellement sa chanson est bâclée. Comme elle le dit si bien, on s'endort « au soleil » en
écoutant cette chanson... Euh... pardon, berceuse pour une classe de maternelle. BONNE
NUIT LES PETITS. Papa est là-haut, il fait des gâteaux. Maman est en bas, elle fait du
chocolat (« au soleil », ça fond). Et oui, les paroles auraient été mieux destinées à ce genre
de mélodie. Et en enfourchant son trotteur, elle poursuit son chemin dans les profondeurs de
la niaiserie extrême.
Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes
Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière
Elèves : Victorine Charlie Zoia
Chronique :
On ne sait pas vraiment où elle va, mais nous l'avons suivi volontiers. De Venise aux îles du
nord, dans une ballade fraîche et rythmée, la voix claire rebondit sur la grosse caisse ronde
comme autant de farandoles sur des collines fleuries. Et elle nous a entraîné dans un
voyage spontané au gré de ses envies. Fragile et sur le fil, le chant de Daphné rappelle
délicatement l'univers d'Emily Loizeau. La voix se transforme sans cesse : pointue et tenue
comme mille gouttelettes de pluie ; fraîche et vivifiante comme les premiers rayons du soleil
après l'averse. Du côté des instruments, les sonorités pincées de la guitare rehaussent le
chant et contrastent avec les percussions. Après le rouge et le vert, Daphné continue avec
ce troisième album de chanter l'arc-en-ciel et décline le spectre chromatique de ses
sentiments. Elle chante à présent un bleu translucide et aérien à l'ambiance un peu blues.
Elle nous conte le voyage, le songe, une utopie d'amour libre. Avec un texte léger, cette
chanson est un périple sensoriel où la mélodie nous porte. Alors, vous aussi, fermez les
yeux et laissez Daphné vous emmener à la recherche de Lila Jane dans une quête western
à la Poirier, pop et délicieusement édulcorée.
Titre : Annabelle – Jimmy Hunt
Etablissement : Lycée Joffre - 34000 Montpellier
Classe :option facultative musique 2des et 1ères musique
Elèves : Blaise Capucine - Devaux Lemonnier – Mona Seguin - Duplaix Flora
Chronique :
Mais qui est Annabelle ? Une jolie fille dont notre chanteur est follement amoureux ? Une
femme qui a gardé son âme d'enfant ? Ou une petite fille, qui ne grandira jamais ? Cette
Annabelle qui parle à l'envers, qui s'est cognée la tête, et qui possède de magnifiques yeux
verts. Cette jeune fille qu'on a du mal à cerner, mais qu'on aimerait connaître. L'ambiance
cotonneuse de la chanson, nous fait valser dans un autre univers, un monde farfelu, étrange
et surréaliste. Un joli mélange de folk et de pop : on se croirait dans un rocking-chair, lors
d'une longue soirée d'été. Une soirée où l'on a qu'une envie : se détendre. Jimmy Hunt, un
chanteur, un compositeur, un homme qui nous embrouille mais qui nous donne à entendre
son amour loufoque pour cette mystérieuse Annabelle. Depuis 2004, avec sa bande d'amis,
sûrement aussi dérangée que lui, il compose, chante, et se fait plaisir.
Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand
Classe : seconde arts du son
Elèves : Samuel Delhommeau
Chronique :
La chanson dans son ensemble est très originale, autant par le texte que par son aspect un
peu « déjanté ». Elle se détache complètement des textes habituels de la variété française
par la voix très particulière du chanteur qui est paisible et langoureuse avec un accent
marqué… et aussi par l’accompagnement instrumental répétitif, construit sur un ostinato à
quatre temps et quatre accords. On remarque une accélération à la fin qui surprend
l’auditeur. Je n’aime pas particulièrement l’atmosphère de cette chanson mais j’admire le fait
qu’elle se démarque autant par son originalité.
Titre : L’horloge – Moussu T e lei Jovents
Etablissement : Unité locale de l'enseignement maison d'arrêt Mulhouse
Classe : multi niveaux
Elèves : Mehdi
Chronique :
Temps perdu, la roue tourne ! Les plus anciens se souviennent sans doute du groupe «
Massilia Sound System » dont le leader Tatou est à l’origine du projet « Moussu T e lei
Jovents » groupe basé entre Marseille, La Ciotat et Recife au Brésil. Ce nouveau groupe
s’inspire du Marseille des années 1920-1930, symbole de toutes les libertés musicales. Ce
désir de liberté se retrouve dans l’album « Putan De Cançon » (putain de titre !!!) sorti en
2011 et dont est extraite la chanson ‘’L’horloge’’. Ce morceau, (comme tous les autres de
l’album), emmené par l’accent marseillais du chanteur à la tchatche communicative, est
vraiment agréable à écouter et à faire écouter. La musique rappelle le meilleur de Manu
Chao (mélange de rythmes sud-américains et de riff de guitare emprunté au Rock). Ce
mélange réussi produit un véritable envoûtement qui donne envie de l’écouter encore et
encore. Le sample (morceau de musique mis en boucle dans la chanson), amplifie le thème
du temps qui passe et on est pris dans la spirale ! Le texte, entêtante ritournelle, est construit
autour de l’antithèse superflue de nos existences : « On perd notre temps à s’enfuir, On perd
notre temps à ramer, On perd notre temps à courirPour être en tète a l’arrivée » et nous
invite à revenir à des valeurs essentielles : Rire, aimer, écrire … Le refrain comporte des
paroles en occitan ce qui lui donne une forte identité culturelle … Quand on l’écoute, on part
en vacances…A notre époque, on n’a plus le temps de rien, prendre son temps est le plus
grand des luxes… A la fin des 3.54 mn on est convaincu qu’il faut arrêter l’horloge et profiter
de la vie. Quand on est privé de liberté, c’est notre vœu le plus cher !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : HIJLKEMA August
Chronique :
L’horloge tourne pour “Moussu T e lei Jovents”, le groupe qui a su se ré-approprier la
musique marseillaise traditionnelle. Les paroles évoquent en rythme la société dans laquelle
nous vivons et le temps qui passe, passe et repasse, comme gaspillé et dont personne ne
profite réellement. Grâce à une utilisation accrue du banjo, nos artistes Tatou, Blu, Deli k et
Janilson Da Silva ont réussi un brassage des peuples au coeur d’un morceau plein de
culture occitane, entre tradition et modernité, entre local et international. Leur mixte musical
est le reflet du folklore portuaire propice à une société multi-culturelle qui passe par les bars
du port phocéen. On ne prend plus le temps d’attendre : déjà depuis 2004, le groupe basé à
La Ciotat ( à l’est de Marseille ) s’inspire des musiques noires des année 1930 et utilise un
rythme rapide avec de nombreuses répétitions dans un style blues, jazz et une pointe de
musique occitane. Le titre incarne une véritable ouverture sur le monde qui nous laisse là, à
réfléchir sur les valeurs universelles. Le temps passe mais l’on ne sait pas en profiter, c’est
le temps qu'on gaspille pour être en tête à l'arrivée. Alors on se noie dans une suractivité
pragmatique pour oublier qu’on ne sait plus rêver et exister. Nous pouvons tous nous
reconnaître à travers cet indéfini ”on” en quête du bonheur pour quelques secondes.
Ronsard nous avait déjà dit : « N’attendons à demain, cueillons dès aujourd'hui les roses de
la vie » dans une place secrète avant que l’horloge ne s'arrête.
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Julia Pontdemé
Chronique :
Mignonne, prenons le temps d'écouter ! Le groupe Moussu T e lei Jovents est composé de
quatre musiciens et d'un chanteur originaire de la région PACA. Il nous entraîne dans une
musique festive et originale. Dans la chanson intitulée « L'horloge », le carpe diem prend des
accents du sud et nous livre une leçon de vie ! Oui, cette musique nous fait comprendre que
le bonheur de vivre est la chose la plus importante au monde, ce que le rythme effréné de
notre vie moderne contredit par ailleurs chaque jour ! L'accent occitan, les percussions, tout
cela évoque la chaleur provençale et la vie plus détendue et conviviale des quartiers
marseillais. Il y a un mariage parfait entre ce tempo rapide, le mélange de langue française
et occitane et les voix rocailleuses : le cocktail est métissé, détonnant et détendant. On
danse, on chante, on plaisante, on cueille le jour quoi !
Titre : Le Daron – Les Ogres de Barback
Etablissement : Lycée Jacques Monod - 45800 St Jean de Braye
Classe : lycée (2nde/1ère/Term)
Elèves : Killian ZIRKOV
Chronique :
Mettez-vous à table, Les Ogres de Barback vous croquent à pleines dents ! Tiré du nouvel
album « Comment je suis devenu voyageur », Le Daron est une chanson sur un papa bidon
qui n’a jamais été là pour son fiston. Une enfance marquée par l’absence et l’attitude
médiocre d’un homme égoïste et lâche vis à vis de son fils. Ce père de mauvaise foi qui
glorifie tous ses défauts fait pourtant l’objet de l’attention de son rejeton, qui tourne cela en
dérision. Sur fond de rock musette, cette histoire pourtant malheureuse est chantée avec
humour et provoquera votre sourire. Inutile de résister, laissez vous dévorer par les Ogres !
Etablissement : Lycée de la Venise Verte - 79012 Niort
Classe : seconde
Elèves :Nathan Picaud - Vincent Raybois
Chronique :
En route avec le daron
Les Ogres de Barback « Comment je suis devenu voyageur » est le douzième album des
Ogres de Barback (qui sont quatre frères et sœurs : Fred, Sam, Alice et Mathilde). Tiré de ce
nouvel album, « Le daron » est édité par Irfan, le label de leur propre maison de disques.
Cette chanson raconte l'histoire d'un fils issu d'une famille populaire. Il ne connaît pas une
enfance extrêmement joyeuse. Son père le délaisse et préfère boire ou « mendier son
salaire ». Comme un refrain, la phrase « Plus tard, tu comprendras En attendant… chante ta
colère ! » revient très souvent dans la chanson et évoque la paresse du père et la révolte de
l'enfant. Il préfère lui laisser découvrir le monde. « Le daron » est une chanson rythmée
pleine de surprises. Le langage familier est accrocheur (« Toujours le cul entre deux
chaises »). Les paroles sont simples mais néanmoins efficaces et facile à retenir. « En
attendant… chante ta colère ! » trotte longtemps dans notre tête. Entre vivacité et fraîcheur
musicale, cette famille de chanteurs/musiciens montre son envie de voyage et de nouveauté.
Alors, En route !
Etablissement : LP de l'Yser - 59470 WORMHOUT
Classe : classe de seconde Bac Pro ASSP aide à la personne
Elèves : Gillian Lamoitte
Chronique :
Hop hop hop ne vous fiez pas à leur allure déjantée car l'apparence ne fait pas la voix ! Les
Ogres de Barback est un groupe qu'on ne peut qu'apprécier. C'est presque énervant. Des
gens tellement sympathiques et simples qui ne se prennent pas la tête qui passent d'un
instrument à un autre avec une aisance insultante pour tous musiciens amateurs et qui
arrivent encore à nous pondre des chansons qui nous touchent ! On va finir par les détester
tellement ils sont parfaits! Leur différence? Ils préfèrent exprimer leurs sentiments dans une
chanson qui bouge plutôt que dans une chanson qui pourrait nous endormir et par là-même
endormir nos consciences. Que veulent-ils? Chanter leur gentille colère grâce à ce père
peut-être pas très recommandable mais qui leur a appris à chanter leur colère pour une
société plus solidaire. Ils ne sont pas méchants pour deux sous ces ogres là, c'est tout le
contraire. Inspirés par Brassens, Ferré, Perret, la culture tzigane ou encore des Béruriers
Noirs, les Ogres de Barback font partie des héritiers de la chanson française réaliste, de ces
chansons qui parlent de la vie, de vous, de nous. « Le daron » est une chanson entraînante,
au rythme d'orgues de barbarie qui auraient avalé tout cru un groupe de rock. Alors laissez
tomber Renaud et mettez-vous aux Ogres de Barback.
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Maeva Clair
Chronique :
Des rebelles dans l'âme …Mathilde, Sam, Fred et Alice ou les Ogres de Barback, forment un
quatuor de frères et soeurs originaires d'Ariège. Musiciens d'un groupe nomade et atypique,
ils enchainent les albums depuis 1994 dont le dernier sorti en 2011 qui raconte « Comment
je suis devenu voyageur ». Par leur maitrise parfaite de plusieurs instruments, ils nous
offrent un musique ska-rock aux influences tziganes et musettes, accompagnée de textes
engagés aux divers thèmes comme l'amour des peuples, la mélancolie, les femmes ou
encore la famille. Le « Daron » justement évoque la vie d'un père de famille fortement
imparfait et victime du « toxiboom » des années hippies, ses coups de gueule et son
intransigeance. Son histoire est contée sur un rythme violent, un ton ironique, une énergie
incroyable. La mélodie entrainante et joyeuse s'oppose aux paroles touchantes mais tout
cela réussit à s'incarner dans la voix rocailleuse et fabuleuse de Fred qui sait si bien
« chanter sa colère » !
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle cedex 01
Classe : seconde
Elèves : Delamarre Rémi
Chronique :
Les Ogres de Barback, c’est déjà une longue histoire qui a commencé en 1994 et qui ne
compte pas s’achever de si tôt. Les quatre frères et sœurs puisent leurs sources dans la
chanson typiquement française des années 60 (comme Brassens ou Brel), mais aussi dans
les années 90 (comme Manau ou Bérrurier Noir). C’est une surprise totale au niveau de la
mélodie car les Ogres nous avaient habitués au style tzigane avec des rythmes plutôt reggae
alors que, dans leur chanson « Le Daron », on goûte a un style Pop Rock, Grunge voir Punk
aussi bien pour les instruments que pour les paroles. En effet, le chanteur en met plein la
figure aux pères fumistes et irresponsables et c’est délicieusement piquant voire coupant
pour nos pauvres papas. Bref, « Le Daron » des Ogres de Barback est une réussite.
Etablissement : Lycée romain Rolland - 94200 IVRY SUR SEINE
Classe : 2nde 2nde générale et technologique
Elèves : Alexandra Féval
Chronique :
Une chanson d’un nouveau genre mérite t-elle en soit une chronique ? Je pence que oui !
On avait été secoué par les précédentes chansons comme : « Salut à vous » ou encore «
L’air bête ». Mais « Le Daron » est bien l’une des chansons qui caractérise le mieux l’humour
et la vivacité des Ogres de Barback. Ce groupe est composé depuis les années 90 de frères
et de sœurs aux talents multiples de musicien. Ils ne sont pas nés de la dernière pluie, ils ont
toujours pris grand soin de produire leur propre musique. Mais aussi également réputés par
ailleurs pour leur qualité de travail. Ces paroles dérangées comme « Toujours le cul entre
deux chaises » qui sont interprétées par Fred Bruguière, plongent l’esprit dans une
plénitude. Ce texte est moqueur vis-à-vis d’un homme qui est sensé représenter la dureté et
l’exemple, or à travers cette chanson, « le daron » représente l’opposé d’un père exemplaire.
Ils ont su nous faire vibrer sur ce rythme endiablé accompagné de paroles délirantes qui
donne à cette musique, un air de folie et de liberté où tout semble permis ! Ce parfait
assemblage d’instruments électriques et acoustiques donne un tempo saccadé. De quoi faire
vibrer les plus fines oreilles. Ce morceau s’écoute de bout en bout sans aucun déplaisir. On
en conclut que cette œuvre réussie, confirme le talent musical des Ogres de Barback. Un
unique conseil à donner : L’ECOUTER SANS MODERATION !
Etablissement : Lycée L.S.SENGHOR - 27000 Evreux
Classe : 2nde Littérature et société
Elèves : Manon Daniel
Chronique :
Papa, on part en voyage ! "Le Daron" est un hymne aux relations père enfant. Il suffit de
l'écouter pour être de bonne humeur et penser que nous vivons dans le plus beau des
mondes. A écouter sans modération ! Cette chanson est interprétée par les Ogres de
Barback. Ce groupe, formé en 1994, est une bande de quatre frères et sœurs français
d'origine arménienne. Ils ont été influencés par les chansons françaises, la musique tzigane
ou encore les années 80. "Le Daron", tirée de l'un des douze albums du groupe "Comment je
suis devenu voyageur", est une chanson gitane ponctuée d'élans rock avec quelques
instruments de base tels que la batterie, le piano et la guitare électrique. Elle montre le point
de vue d'un enfant sur son père. Mélange bien dosé d'admiration, de critique, d'amour et de
bonheur. Rien à voir avec "Mon Vieux" de Daniel Guichard : la chanson des Ogres est une
vraie dose de joie et d'allégresse. Sur un ton ironique, le narrateur dénonce les actions peu
catholiques de son paternel, tout en le complimentant. Il s'attache à sa "connerie" : "mon
père, mon papa" inlassablement répété pour prouver le lien. Une chanson bien sympathique
à écouter sur la route des vacances !
Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON
Classe : seconde
Elèves : E.K.
Chronique :
C'est sur un rythme effréné que Les Ogres de Barback, ce groupe français créé en 1994 et
composé de 4 frères et sœurs, nous entraîne dans la vie décadente d'un père de famille.
Tous les sujets les plus tabous et choquants s'y trouvent, allant de l'alcoolisme aux
problèmes d'argent en passant par le manque de logement, la violence, la prostitution et
l'abandon. L'album « Comment je suis devenu voyageur » est sorti en 2011. Le titre « Le
daron » traite des relations père/fils. Résumer la chanson en quelques mots est impossible
sans gâcher le travail d'écriture. L'accompagnement musical en contraste avec le thème de
la chanson, sublime les paroles et les émotions. Comment parler de ces problèmes sans
susciter de tristesse ? Eh bien Les Ogres donnent envie de les écouter en donnant un
rythme entraînant à des paroles si frappantes. Ce groupe talentueux parvient à aborder un
thème douloureux sans provoquer ni pitié ni dégoût, ce n'est pas le but. Ils veulent
sensibiliser, faire comprendre, toucher ceux qui prendront la peine d'écouter cette chanson
de leur douzième album. Avec leurs textes engagés et leurs rythmes endiablés, les ogres
n'ont pas fini de nous faire rêver.
Titre : Debout – Jérôme van den Hole (avec Camille)
Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE
Classe : SECONDE
Elèves : Oulkadi Sarah-Martinot Clémence-Leclerc Judith
Chronique :
Soyons Fous !!!
C’est le conseil que nous donne Jérôme Van den Hole, dans son premier album sorti en mai
2011, accompagné de la déjantée Camille lors de leur fantastique et dynamique duo :
Debout !
Debout ! Voix désordonnées, cris de récréation, rythme entêtant et paroles sociétales entrent
dans votre chambre pour vous réveiller… Grâce à son coté festif et entraînant, l’artiste pop
vous maintiendra en éveil. Malgré l'apparence légère du texte, Camille et Jérôme dénoncent
le véritable cauchemar de la société (monotonie de la vie, autoritarisme, ascension
sociale,…) en alliant ironie et humour à l’aide de procédés (notamment la polysémie des
vers) qui vous envoleront, enlèveront, élèveront ! Debout ! Faites fonctionner votre intellect
mais rêvez encore à un monde meilleur ! 3 minutes 40 de délire, en particulier avec le refrain
des « grands enfants », sur le tic-tac incessant du rituel matinal où l’originalité est poussée à
son maximum. Finalement, la façon la plus sûre d’être debout est de ne pas vous lever au
réveil mais plutôt de vous laisser aller, de vous abandonner, d’obéir au Roi Sommeil et de
profiter de votre paresse, pour laisser l'imagination et le rythme vous envahir. Debout : osez
aller à l’encontre des règles ! Debout : devenez, à votre tour, des cigales... Debout, les
artistes ! Un monde nouveau vous attend ! Un monde nouveau nous attend !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Livia JOUAN
Chronique :
Marre de la routine, du train-train de tous les matins ? Révoltez-vous aux cotés du duo
pimpant de Camille et Jérôme Van Den Hole, les deux gamins qui clament leur ras-le-bol sur
un ton provocateur assez juvénile. Avec deux voix qui s'accordent sur un piano omniprésent,
la chanson pop nous balance et nous entraîne dans une désobéissance au réveille-matin.
Mais Jérôme n'est pas un endormi, le trentenaire malicieux formé au chant lyrique nous livre
un premier album plein d'humour et de cynisme. Être debout, ce n'est pas rentrer dans le
moule des aspirations de tout le monde mais être à l'écoute de soi et savoir s'affirmer contre
toutes les sollicitations de la société. Alors rassurez-vous, votre heure viendra !
Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse
Classe : secondes arts appliqués
Elèves : Audrey Gombert
Chronique :
Réveil difficile ? Laissez-vous donc entraîner par ce duo enjoué qui vous incite à danser !
Jérôme Van Den Hole nous fait découvrir un univers jovial, relatant le quotidien avec
légèreté, dans lequel la talentueuse Camille apporte son légendaire petit grain de folie, tout
en féminité. Jérôme est un jeune trentenaire, qui au court de son premier album éponyme,
se dévoile à travers des jeux de mots dont lui seul a le secret. Il affirme ainsi sa fierté,
revendique une forte personnalité et se révèle être un homme à part entière, unique en son
genre et allant à contre-courant de la société. Ce chanteur de formation classique se livre
ainsi sur une mélodie pleine de gaieté, apportant un véritable vent de fraicheur à la chanson
française. Si vous aussi, comme Jérôme Van Den Hole, vous haïssez ce fameux réveil qui
sonne toujours trop fort et trop tôt, si vous aussi vous ne voyez pas la nécessité de vous
lever le matin alors que la fatalité de la vie nous rattrapera tous un jour ou l’autre mais, que
vous aussi vous ne tenez plus en place à l’écoute de cette chanson, que vous commencez à
tapoter du pied, que vous esquissez un petit déhanché et hochez la tête sur ce morceau,
alors debout ! Debout, dansez, que vous soyez jeunes ou vieux, joyeux ou tristes, et entrez
dans l’univers merveilleux des songes.
Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle
Classe : seconde théâtre, arts plastiques
Elèves : Léna Aubouin
Chronique :
Une chanson qui donne la pêche dès le matin! Messieurs, Mesdames, il s'appelle Jérôme
Van Den Hole, un nom à consonance Hollandaise mais c'est bien un artiste Français ! S'il
est peu connu comme interprète, des artistes comme Julien Doré ont déjà fait appel à lui
pour ses talents d'auteur. En s'accompagnant de Camille, il réalise « Debout », un duo plein
de fraîcheur et de bonne humeur. Les voix douces et puissantes des deux artistes
s'entremêlent pour former une mélodie incroyablement originale. Cette chanson est rythmée
par la répétition de « debout » et par une énumération de noms comme : «Les oiseaux de
nuits, la cigale, le chanteur, les filles en résilles, les chômeurs, et même ceux qui ne
marchent pas». l'artiste évoque différentes classes sociales, personnes, métiers ou encore
animaux, tout y passe ! N'ayant que son piano comme instrument, il réussit à créer une
mélodie frappante, entraînante et même amusante! Quant aux paroles, elles peuvent
paraître simplistes mais elles sont explicites, il cherche seulement à nous faire partager ses
idées grâce à des paroles « sociétales ». Ce qui fait le succès de cette chanson, c'est le
refrain qui claque ! C'est comme si les choristes représentaient la population, comme si nous
râlions tous le matin après le réveil parce qu'il faut se lever, et affronter une nouvelle journée.
Alors demain, n'hésitez pas, dites à vos parents ou votre réveil: « je sais, je sais, mais
foutez-moi la paix et de toute façon c'est pas l'heure ! ».
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Elie Long
Chronique :
"Deux bouts " de génie pour une chanson qui réveille ! Dit de la sorte on aurait plutôt
tendance, comme le fait si judicieusement remarquer la fiche biographique de son site
officiel, à penser au nom d'un sprinteur hollandais ! Mais non : il s'agit d'un chanteur
trentenaire qui ne tardera pas d'ici peu à se faire un nom dans le milieu de la pop française.
Mélodies brillantes, refrains qui claquent, voix puissante et paroles ne manquant nullement
d'humour et de dérision, on peut dire qu'il sait faire preuve d'une certaine efficacité. Il sait
aussi très bien s'entourer ! La preuve avec ce duo revitalisant de la chanson « Debout » sur
laquelle on retrouve la très talentueuse et célèbre Camille. Résultat ? Presque 4 minutes
d'une énergie débordante avec un refrain tonitruant sur un rythme entrainant aux accents
pop et disco. Ambiance pour le moins paradoxale face à un texte qui nous incite à renier
notre réveil-matin. Ce réveil en qui l'on peut facilement voir la métaphore de cette société qui
nous incite à rester perpétuellement en mouvement sans prendre le temps de la réflexion sur
le monde qui nous entoure. « We are the show mans, show womans » disait il y a plus de
vingt ans déjà Jacques Higelin. Et que dire de Paul Simon qui dans « The Sound of Silence
» dénonçait le monde moderne comme étant la cause de l'incommunicabilité de plus en plus
croissante entre les êtres. Sans aller aussi loin, on retombe ici, dans un registre certes plus
léger, sur le même type de message idéologique, avec une critique de cette société (ici le
réveil allégorique !) qui s'autorise le jugement à tout bout de champ et la violation de nos
droits individuels les plus fondamentaux (ici dormir !). Enfin la qualité de cette chanson ne
serait pas complète sans la performance vocale de Camille qui ajoute à l'œuvre son grain de
folie, imitant ainsi les sonneries stridentes qui nous font ouvrir quotidiennement les yeux. Pari
réussi, nous sommes debouts !
Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix
Classe : 1ère L Littéraire
Elèves : Benjamin Caceres
Chronique :
Un coup de boost au réveil ! Jérome Van Den Hole débarque sur la scène musicale avec
une musique qui a du pep's et qui renouvèle la chanson française. Issue de son album
éponyme, la chanson « Debout » est interprétée de façon bondissante avec Camille. Cela
pourrait bien devenir un remède pour les « lève-tard » : rien de tel qu'un instrumental
dynamique, du piano et des percussions efficaces, des voix musclées et des textes drôles
pour sauter du lit ! Les paroles humoristiques aux liaisons osées et ingénieuses peuvent
amuser ou choquer la France qui se lève tôt … Pourtant il y a bien plus qu'une provocation
dans la chanson, c'est un appel à se lever, se redresser, à résister pour tous. Ce refrain qui
claque, qui pénètre en vous comme une décharge électrique exprime un ras le bol. Je vous
partage mon coup de coeur pour cette phrase qui résume tout : « Quelquefois désobéir à
son réveille-matin, c'est la façon la plus sûre d'être debout » ! Ce beau paradoxe est un clin
d'œil à tous les paresseux grands travailleurs, à tous ceux qui doivent livrer une bataille
épique chaque matin !
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes
Classe : première SES
Elèves : Romance Porrot
Chronique :
Get up ! D comme dynamique, déjanté. Dynamique d'entrée de jeu grâce à un rythme au
piano à la Scissor Sisters (« I Don't Feel Like Dancin' »)... Et déjanté grâce au grain de folie
des deux chanteurs (de Camille notamment), qui vont jusqu'à pousser un cri de Tarzan
inattendu en enchaînant sur une partie de beatboxing délirante et loufoque...
E comme énervé et écoutez-la ! Enervée, Camille l'est, transfigurant la nature même de ce
véritable « coup de gueule » en criant que « de toute façon, c'est pas l'heure !!! ». Et
écoutez-la, car c'est une chanson pour le moins surprenante (dans le bon sens !) … et
libératoire.
B comme Bob Marley : un message tel qu'on le trouve dans « Get Up Stand Up », qui nous
invite à nous relever pour nos droits ? Ou au contraire, l'impression que se lever tôt ne vaut
pas le coup ? Un peu des deux, sans doute ; en tout cas, c'est une chanson qui sonne la
révolte intérieure...
O comme originale, grâce à la mélodie qui brille et au refrain qui claque ! La voix incroyable
de Camille (qui passe des graves aux aigus en moins de trois secondes) s'allie ici avec celle
de Jérôme Van Den Hole pour un duo unique et réussi.
U comme utile et utopique. Utile pour exprimer une révolte générale, et utopique car n'est-ce
pas illusoire de vouloir réveiller tout le monde quand on n'en a pas soi-même l'envie ?
T comme très pop ! Entraînante, rythmée par le piano et la batterie, plutôt destinée à un
public jeune, un morceau aux paroles entêtantes... Une vraie bulle pop.
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Chevalier Lucile (212)
Chronique :
C'est en sortant de sa nuit, au réveil des utopies populaires, que Jérôme Van Den Hole nous
conte son désir de désobéir. Dans sa chanson « Debout », il scande avec l'énergique
Camille une hymne à l'anticonformisme pendant que des notes syncopées de piano se
répètent, à l'instar des Scissors Sisters. Avec humour, il refuse d'être dirigé par son réveil,
comme tous ces gens qui courent pour ne pas rater « le train-train du bonheur ». Tel un
mauvais élève, ce pétillant parisien mène tous ses camarades à la rébellion. Et on se laisse
délicieusement convaincre de crier nous aussi « foutez-moi la paix » à notre réveil. Plein de
vie, le titre « Debout » fera un parfait anti-réveil-matin. Pas de doute, ce faux paresseux s'est
levé du bon pied. Et ça se voit dans tout son album éponyme, plébiscité par la critique et
dont le succès est amplement mérité pour cet artiste repéré lors d'une interprétation dans un
café parisien. Bref, une révolution de la chanson à écouter de toute urgence, et... debout !
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle
Classe : seconde
Elèves : Julia Coutant
Chronique :
Une pincée de pep’s, un zeste de malice, une louche de talent, une cuillerée de mélodie
rythmée et pour finir, une bonne dose de paroles pétillantes. Voilà la recette miracle de
Jérôme Van Den Hole (Interprète de Ketchup) et de Camille (Ta douleur) qui donnent
naissance à une petite bombe : « Debout ». Sur un fond de piano nerveux, ce morceau rend
hommage à tous les rêveurs, les marginaux et petites gens qui détestent sortir trop tôt du lit
et qui voudraient juste qu’on leur « foute la paix ». Ces lève-tard avaient grand besoin d’une
chanson porte-parole détonante. C’est chose faite grâce à un refrain endiablé que l’on a
envie de reprendre à tue-tête et au duo Jérôme Van Den Hole-Camille ; deux artistes de la
nouvelle scène française qu’il faut absolument surveiller de près. L’interprète du Sac des
Filles sera d’ailleurs au festival des Francofolies de La Rochelle pour entonner nos tubes
préférés. Bref, un titre pour les « chômeurs », les « poètes », les « filles en résilles » et
autres oiseaux de nuit, qui donne envie de se remuer même à six heures du matin.
Définitivement adopté en sonnerie de réveil.
Titre : L’intrus - Archimède
Etablissement : Lycée Debordes - 69006 Lyon
Classe : Terminale spécialité musique
Elèves : Baba Ali - Turqui Neïla - Bessard Alice - Drame Amine - Labouesse Camille Laichaoui Myriam - Tetrel Alexandre.
Chronique :
Que dire … ? Dans le marasme musical et intellectuel qui sévit au sein de la musique pop et
plus particulièrement du « rock français » depuis quelques temps, on peut dire que le groupe
Archimède tire son épingle du jeu. Rythme et structure simpliste, style « gochau-bobo »
pseudo rock, ce groupe possède tous les atouts pour briller dans le hit parade actuel. Mais
au delà du caractère entrainant, on peut douter de la longévité d’un tube comme « L’intrus ».
Effectivement en se plaçant en ersatz des BB Brunes ou autres groupes de rock français
actuels, on peut malgré tout remettre en question la popularité de ce genre de groupe visant
un public prépubère et cherchant encore sa place dans ce milieu impitoyable qu’est la
chanson commerciale. De plus, il est aussi étonnant qu’après tant d’années, autant de
groupes français cherchent à imiter le « génie rock » des anglais. N’est pas Beatles qui le
veut ! Ce rôle de vendeur de « soupe », comme l’aurait dit Gainsbourg, ne peut donc
prétendre qu’à un succès éphémère.
Etablissement : Lycée Jacques Monod - 45800 St Jean de Braye
Classe : lycée (2nde/1ère/Term)
Elèves : Jeanne ALBA
Chronique :
« Que n'ai-je eu la chance de connaître ce groupe avant ! » Voilà ce que vous vous direz
après avoir écouté ce titre d'Archimède. Les frères Boisnard et leur bande d'amis originaires
de Laval (Mayenne) nous transportent dans un univers pop-rock français très personnel. Ces
cinq jeunes semblent ne jamais avoir quitté leur adolescence et l'expriment parfaitement bien
au travers de paroles pourtant simples mais avec des jeux de mots subtils et drôles.
Archimède évoque dans cette chanson le sentiment d’être né au mauvais endroit, dans le
mauvais milieu, l’impression d’être seul et incompris par son entourage. Un bon nombre
d’entre vous se reconnaîtront certainement à travers « L’intrus ». Ce groupe a trouvé LE
thème qui touche beaucoup de jeunes, ce qui rend cette chanson encore plus touchante,
ainsi que le sont également toutes les autres chansons de l’album Trafalgar, excentriques
mais réalistes. Sur le chemin de l’école ou installés tranquillement dans un canapé, ouvrez
vos oreilles, appréciez ! A consommer sans modération…
Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel
Classe : Seconde 9 Littérature et Société
Elèves : Anne Le Gal
Chronique :
La poussée d'Archimède ! Direction salle 11. Je pars m'enfermer pour une heure et demie au
« labo ». Derrière sa paillasse, tout sourire, le prof nous attend et claironne : au programme
de ce matin, la poussée d'Archimède. Sourires blasés, mines interrogatives : Poussée
d'Archimède ? Rien de très réjouissant. Je me prends à rêvasser en regardant par la fenêtre.
Archimède? Mais c'est aussi le nom du groupe et le titre du premier album des frères
Boisnard alias les frères Gallagher de la chanson française. Je me plonge alors dans une
atmosphère Pop and Rock. Dès l'entrée en matière, la musique, dynamique et tonitruante,
plante rapidement l'ambiance de ce nouvel opus «L'intrus». Un texte judicieux servi par la
voix éraillée du chanteur où l'ironie et l'humour se mêlent pour renforcer la dérision de la
situation. Je redécouvre alors la vie de cet adolescent à l'âme de poète, incompris dans sa
propre famille de beauf ! Lui ne rêve que de Poésie à la Edgar Poe, d'Art à la Picasso, aux
Tapisseries d'Aubusson quand sa famille ne pense que tunning, bodybuilding, joint de
culasse et j'en passe... Seul, à contre-courant, il livre son combat contre la bêtise ambiante.
Impossible d'oublier cette musique au tempo endiablé et son refrain « j'suis l'Intrus, l'intello
du sérail ». Sans nul doute, un cocktail qui permet de retrouver la bonne humeur et donne au
rock français un air de jeunesse. Archimède ne renierait sûrement pas une telle création et
lui donnerait volontiers un coup de pouce !
Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex
Classe : première SES
Elèves : Anne-Lise Gorieux
Chronique :
A la théorie, Archimède préfère la pratiqueLes nouveaux nés du Rock, c'est bien eux ! Un
nom de scène qui ne passe pas inaperçu, un look des plus rafraîchissants, qu'on pourrait
presque assimiler aux Beatles, et une entrée pour le moins fracassante dans le rock français
: c'est Archimède, pas de doute ! Des paroles ironiques et un son de guitare, voilà ce qui fait
tout le charme de ce groupe. Après une sélection aux Victoires de la musique en 2010, les
deux frères cartonnent avec leur chanson qui a fait le buzz sur internet « Le bonheur » et
avec un clip loin d'être artisanal, puisqu’il a été réalisé par Sony, avec qui le groupe a déjà
signé il y a quelques mois. Sony va alors les montrer au grand public et leur donner
l'opportunité de sortir un album intitulé Trafalgar, d'une dizaine de chansons. Parmi elles,
"L'Intrus", avec une intro rythmée, une intrigue claquante et une façon toujours aussi
amusante de faire rimer les mots, nous donne l'envie d'aller acheter l'album en vitesse ! Des
vannes bien senties, de la dérision et un sens affiné de l'observation : toutes les qualités sont
réunies pour faire de cette chanson un remède à la grisaille du temps. Le scénario ? Un
Kévin pas comme les autres, mal dans sa peau à cause d'une famille pas très cultivée.
Archimède lance encore une déconnade engagée qui sonne comme un écho. Seul petit
bémol : un manque d'innovation, une impression de répétition des autres chansons. Mais le
public est toujours là, fidèle, à un groupe très prometteur qui marquera sûrement la chanson
française.
Etablissement : Lycée romain Rolland - 94200 IVRY SUR SEINE
Classe : 2nde générale et technologique
Elèves : Lola Borrero
Chronique :
On ne s’en lasse pas ! Dès les premières secondes l’intro rythmée, les mains claquantes
nous intriguent, on ne peux qu’attendre la suite ! Le groupe français des deux frères
Boisnard, Archimède, nous dévoile, « L’intrus », le portrait de Kevin, petit canard « intello »
de la famille aux parents « pas très finauds » va nous emporter totalement dans son univers.
Ce titre garde toujours leur style rock français percutant aux allures de pop british. Après un
ancien album un poil cynique, avec « L’intrus », les deux frères occupent 2.47 mn de
musique par une langue bien pendue et bien tenue. Des paroles qui nous font sourire, on
retrouve la voix du groupe avec des rimes de fin de phrases bien prononcées. Vous pourrez
retrouver Archimède à la Cigale le 24 mai 2012, le groupe qui donne un coup d’air frais à la
pop française qui est trop souvent dénigrée.
Etablissement : Lycée des métiers de la céramique Henry Moisand - 21110 LONGCHAMP
Classe : 1 BMA (Brevet des Métiers d'Art) Tournage et décoration en céramique
Elèves : Adrien WALEZAK
Chronique :
Bonne poussée
C’est avec une voix timbrée à la Dutronc/Gallagher et un style rythmique anglo-saxon
qu’Archimède nous révèle la vie de Kévin, jeune intellectuel désabusé par ses parents pas
vraiment finauds. « L’intrus » est un mélange dramatico-comique sur un fond énergique, un
texte à la 1ère personne 100% français qui met en avant un vocabulaire riche, plein
d’originalité et évidemment teinté d’ironie qui se marie parfaitement à un accompagnement
musical entrainant. Congratulations aux frères Boisnard, qui à ce jour, savent faire vivre le
rock français (à leur façon).
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : PRUVOST Fanny
Chronique :
Eurêka ! Ca serait pas plutôt Archimède ? Ce groupe français, est formé à l'origine par les
deux frères Frédéric et Nicolas Boisnard, de Laval, en 2004. Dernièrement, ils ont été
nominés aux Victoires de la Musique de 2012 dans la catégorie Album Rock de l'Année
qu'ils n'ont pas remporté. Ici, nous avons la chance d'entendre leur titre « L'intrus », dans
lequel on retrouve à la batterie Tess (David Tessier), Cord' (Thomas Cordé) à la basse,
Guillaume Payen à la guitare ainsi que Fred qui fait aussi les chœurs dans les refrains.
Quelques frappes de mains apportent un certain pep’s à la mélodie. Tirée de leur deuxième
album Trafalgar, sorti en septembre, cette chanson est dans leur style habituel. Dans ces
paroles, écrites par le chanteur, l'humour est de mise ! En effet, Nico joue à Kévin l'intello né
dans une famille fan de bodybulding et de tuning. Lors d'une interview accordée au journal
Libération, les deux frères disent se sentir comme "Dutronc de Liverpool", leurs inspirations
étant des deux côtés de la Manche : Jacques Dutronc, Nino Ferrer, Paul McCartney… Pas
étonnant que leur musique fasse penser à la pop anglaise ! Tout en gardant ce côté frenchy
que l'on adore. Actuellement en tournée à travers la France, c'est ce savant mélange que
vous pourrez retrouver lors d'un de leurs concerts. Ca pétille, c'est entraînant, ça donne le
sourire, on écouterait cette chanson (et tout leur album) en boucle pendant des heures !
Alors qu'est-ce que vous attendez pour vous laisser charmer ?
Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand cedex
Classe : seconde arts du son
Elèves : Delhommeau Samuel
Chronique :
Archimède est un groupe qui s'est fait connaître par le biais d'internet. Musicalement, on
découvre un bon rock, ce qui est de plus en plus rare, avec quelques bruitages électroniques
et une introduction à la guitare accompagnée de claquements de mains, à la manière du
rock des années 60. Le texte est original et très drôle : un jeune rejeté de son milieu à cause
de sa culture excessive, ça change ! . "On connaîtrait le Coup de Sirocco si Rocco en était le
héros": magnifique ! La voix du chanteur, accompagnée par le guitariste sur le refrain, un
peu voilée et monotone colle parfaitement avec le contexte de la chanson. Tout y est ! Le
groupe gagne à être connu. Il se démarque de la pop et variété française. Les deux
membres du groupe ont à leur actif pas mal de chansons similaires, aux textes un peu
déjantés. Ils ont un regard neuf sur le monde, ça fait du bien.
Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes
Classe : Seconde
Elèves : Chloé BOULEAU
Chronique :
Pas de doute possible : Archimède, talentueux groupe de rock français, poursuit son chemin
en sortant son deuxième album nommé TRAFALGAR. Un album qui a le pouvoir durant son
écoute de nous ôter tous nos soucis pour laisser place à un sentiment de liberté. La
première chanson de l'album, " L'intrus " met en scène Kévin né "de parents pas très
finauds". Cet ado malchanceux n'a visiblement pas les mêmes goûts que son ignare de
famille, au style grossier dont nous pouvons facilement imaginer l'allure. Ceci Archimède
nous le montre avec une intro très rythmée et énergique, prolongée par guitare, basse et
batterie accompagnées par les deux séduisantes voix des frères Boisnard qui s'expriment
avec de nombreuses rimes. Avec eux pas de prise de tête, juste les bons mots placés là où il
faut pour nous raconter l'histoire de Kévin qui au fond veut juste grandir et "fuir l'enclos"
comme chacun de nous à l'adolescence.
Titre : T’avances - Iaross
Etablissement : Lycée hôtelier - 17030 La Rochelle
Classe : Mention complémentaire Barman
Elèves : PARISOT François
Chronique :
« T’avances »... et même très bien ! Voilà une chanson où la noirceur et un véritable
dynamisme instrumental se mélangent pour notre plus grand plaisir ! On suit les
interpellations du groupe Iaross et on « avance avec » eux ! Autres mélanges réussis :
l’acoustique d’une guitare sèche avec l’énergie d’une « gratte » électrique et des couplets
entraînants s’opposant au refrain plus posé. On retrouve le calme également avec le solo où
l’on perçoit l’instrument de prédilection du leader Nicolas Iarossi (tiens, influence sur le nom
du groupe?! ), le violoncelle. Issu de l’album « Ventre », ce morceau, bien que peu joyeux,
réjouit tout de même par son intensité musicale et les paroles, quoique rébarbatives,
retranscrivent bien la situation actuelle en France : On souffre, mais on avance... L’envie de
s’en sortir, ou seulement de survivre, malgré toutes les difficultés, domine toujours. Ici, le
style n’est pas sans rappeler Trust, groupe de Heavy-Metal des années 80. Bernard
Bonvoisin mêlait déjà les « parlés » saccadés ; rappel également perceptible dans
l’instrumental où les riffs endiablés laissaient parfois place à un apaisement de clavier, et
tout cela dans une parfaite harmonie. Autre point commun, « T’avances » porte un regard
peu optimiste sur le pays et ceux qui le dirigent... Mais tellement vrai !
Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE
Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires
Elèves : Baptiste Guarry Petit
Chronique :
La passion, l'émotion, la violence de l'effort, ce sont tous ces élans qui, du lyrisme à la
fureur, viennent mener de morceau en morceau l'album concept Ventre, véritable
démonstration de l'appétit de vivre du Montpelliérain Iaross. Groupe parti en 2008 du projet
solo du violoncelliste, guitariste et chanteur Nicolas Iarossi, mais bientôt élargi par l'arrivée
du percussionniste Germain Lebot et du guitariste-claviériste Colin Vincent, ce trio parvient à
faire rejaillir les ressentis les plus profonds, ceux qui nous viennent droit des tripes, à travers
un travail instrumental plein de métissages, allant des envols passionnés du violoncelle aux
rythmiques tribales et exotiques, doublé des déclamations haletantes de Iarossi. Mais quand
vient le temps d'exprimer l'intensité de l'effort, toute la violence qui anime et contraint
l'homme dans sa marche frénétique, c'est Vincent qui nous emporte avec ses riffs dopés
jusqu'à l'overdrive, lançant la cadence saccadée de « T'avances ». Libérant le cri intérieur,
celui que l'on ravale sans cesse, il mène sa course folle, avec à son côté Nicolas, scandant à
travers l'effort toute la grandeur de notre progression implacable, si intense. Malgré les
coups, « avec le sourire en face et le poitrail ouvert », nous avançons, et c'est un violoncelle
lancinant qui vient nous rappeler, avec une certaine amertume, la misère de notre condition.
Et pourtant, nous repartons, encore et sans cesse, « T'avances », accompagné par cet
hymne à l'acharnement.
Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE
Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires
Elèves : Morgane Pottier
Chronique :
« Ventre ». Tel est le titre choisi par le jeune compositeur interprète et multi instrumentiste
Nicolas Iarossi, dit Iaross, pour son premier album sorti en 2011. Désormais accompagné
par Germain Lebot aux percus et par Colin Vincent à la guitare et au clavier, Iaross laisse
découvrir actuellement sa chanson brassée entre sonorités rock, musique contemporaine et
instruments traditionnels. « Il y a un moment où il faut aller au charbon, comme on le dit chez
nous, il faut mettre la tête dans le guidon », ce sera dans cette optique-là que le
Montpelliérain quittera ses études en musicologie pour toucher au vif de la musique, se
lancer dans la création musicale. Une belle voix, piano et guitare maîtrisés, et pourquoi pas
le violoncelle ? Ainsi naît de cette rencontre musicale : « T’avances ». Deux couplets, un
refrain, chargés de mots poignants, des riffs de guitare électrique semblables à des cris,
presque plaintifs, composent une musique élancée, entraînante puis soudainement plus
larmoyante. Le tout sur le rythme d’une marche comme pressée, des paroles profondes
s’enchaînent. La peine, ça oui, il n’y a pas là de difficulté à la ressentir « Avec le cœur en
miettes ». Des tourments exprimés par une voix déterminée, qui se déclare mais qui reste
toutefois sensible « Comme si ça souffle et ça souffre ». Et pourtant, tu ne t’accables pas
devant ces souffrances, ces brûlures intérieures, non, puisque « t’avances ». Relève la tête,
sois persévérant et reprends ton souffle avec Iaross…
Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon
Classe : Seconde Européeenne
Elèves : Lucie Heim
Chronique :
T’avances, une chanson qui sort du « Ventre » « T'avances », le nouveau titre extrait de
l'album « Ventre » du jeune groupe montpelliérain Iaross nous offre un texte à la fois
émouvant, sensible et puissant. Bercée par la mélodie du violoncelle, la voix grave de
Nicolas Iarossi nous plonge dans la violence de la vie, le spleen, la souffrance. La guitare
électrique de Colin Vincent ajoute de la force à cette chanson en créant une mélodie forte et
rapide, quasi obsessionnelle, tout comme la batterie et les percussions de Germain Lebot
qui rappellent les détonations d'un champ de bataille. Les paroles sont répétitives, comme
pour marteler les coups aux corps et à l'âme, comme pour affirmer la noirceur de la vie.
« T’avances » est un texte engagé qui dénonce une société conditionnée qui ne réfléchit
plus, qui ne se pose plus de questions. Le refrain, plus doux et plus lent, est une parenthèse
dans le blues évoqué dans les couplets et on se laisse alors emporter par ce mélange
envoûtant de sons et de rythmes. « T'avances », ce titre à la fois rock et poétique sort
véritablement des tripes d'un artiste tourmenté et talentueux. A écouter de toute urgence !
Etablissement : Lycée Nicolas Appert - 44700 ORVAULT
Classe : 2nde
Elèves : MARAVAL Joshua
Chronique :
Iaross, c'est un voyage au plus proche de notre société. Une vision différente des ténèbres
du cœur humain transmise par une voixappuyée par un violoncelle, le tout rythmé par des
percussions. La voix de Nicolas Iarossi, souvent rauque, parfois rock, est superbe.
Captivante, presque hypnotique, comme une caresse qui nous prend aux tripes. Son
violoncelle, lui, reprend, attaque, rétorque et enfin relâche son étreinte qui nous tient en
haleine pour le plus grand plaisir. Germain Lebot emploie ses percussions pour nous
dévoiler le paysage ainsi qu'une facette onirique de la musique. Et sous leur travail
talentueux se dessine une mélodie. Mélodie qui nous emporte dans un monde qui semble
s'effondrer avec une décadence mélodique. Dans ce monde, elle avance, et on la suit dans
un enfer féerique où la mort se mêle à la lumière. Et sans se laisser réfréner par tous ces
obstacles, quelque chose d'autre avance, alors on l'accompagne. Ce faisant, c'est une
véritable fresque de la vie que le groupe nous dévoile, derrière le nom : « T'avances ».
Pourtant, ils ne se sont croisés qu'en 2009 or ils parviennent à ne faire qu'un à travers la
musique, à ne nous présenter qu'une image, un seul message pour que l'auditeur ait la
liberté du reste. Toutefois, on ressent quand même une critique du monde actuel qui oublie
certaines personnes défavorisées. De surcroît,« T'avances » s'annonce comme une bouffée
d'espoir et de courage : à écouter absolument !
Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon Cédex
Classe : Seconde Européeenne
Elèves : Orane Piat
Chronique :
Vous serez prêt à avancer encore plus loin que vous ne le pensiez. Après un EP nommé «
LAZARE » sorti en 2009, ce groupe issu de Montpellier nous propose aujourd’hui son
premier album « VENTRE » qui nous prend aux tripes. Avec Nicolas Iarossi au chant, au
violoncelle et à la guitare, Germain Lebot à la batterie et aux percussions et Colin Vincent à
la guitare électrique et au clavier, le trio nous emmène dans leur univers torturé avec un style
musical non sans rappeler Noir Désir. Ces trois musiciens gardent néanmoins leur propre
personnalité. Dans leur morceau ‘’ T’avances‘’, leur musique répétitive nous sort de l’habituel
couplet/refrain. En passant du rock à des morceaux de violoncelle accompagnés de légères
percussions, en ajoutant du slam sans que ça en soit vraiment, ils nous font voyager, quitter
notre univers et ils affirment le leur. Quant aux paroles tout aussi répétitives que la musique,
puisque 12 phrases arrivent à nous retenir pendant 3 minutes, elles sont empreintes d’un
véritable but, d’une idée qui ne nous lâche plus : avancer quelques soient les difficultés.
Iarossi ne mâche pas ses mots, la vie ne le fait pas non plus, mais le morceau garde tout de
même une certaine poésie dans ses paroles intemporelles. Bref, malgré cet étonnant
mélange des genres, le texte se fond à merveille dans l’accompagnement et l’ensemble est
hypnotique. On en ressort gonflé d’énergie et prêt à tout affronter, à faire le tour du monde.
Iaross nous offre une belle leçon de courage, mais en l’écoutant, on y croit.
Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan
Classe : seconde
Elèves : Chaumon Aurélie - Delengaigne Pauline
Chronique :
Comme si Iaross voulais nous faire avancer
De la guitare envoûtante, du clavier hypnotique, des percussions vibrantes, de la batterie, et
pour accompagner le tout, une belle voix avec des paroles bien inspirées. « Comme si »
Iaross, de son vrai nom Nicolas Iarossi voulait nous emporter dans ses émotions et nous
emmener dans ses chansons d’amour. Avec ses textes à tripes qui nous dessinent la
personnalité tourmentée du chanteur, il nous fait découvrir de la musique métissée, inspirée
du Grand Léon, de Miossec ou encore de Noir Désir, tout ça dans un univers très rock.
Grâce à ses paroles à textes et sa voix si sensible, nous ressentons de la colère et même de
la tristesse à l’écoute du morceau « T’avances ». Aidé de Colin Vincent et Germain Lebot,
leur musique est différente grâce à un mélange de styles peu connus et d’une voix très rock
mais si calme à la fois ! En attendant son premier album « Ventre » qui sortira d’ici peu
écoutez ce titre qui vous en donnera un avant goût assez positif ! Une chanson à écouter
avec attention et un chanteur à découvrir sans attendre !
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle
Classe : seconde
Elèves : LE LAMER Lora
Chronique :
Le trio montpelliérain Iaross composé de Nicolas Iarossi, le chanteur, Germain Lebot, le
batteur, et Colin Vincent le guitariste et pianiste, nous entraîne dans son univers original et
personnel avec le titre « T’avances », extrait de son premier album « Ventre » sorti en 2011.
On peut dire que l’album porte bien son nom ; l’auteur et compositeur du groupe, Nicolas
Iarossi, nous captive avec l'énergie qui sort de ses tripes et sa personnalité tourmentée !
L'artiste engagé nous présente ce titre fort, tant au niveau des paroles qu'au niveau de la
musique. A la première écoute on pourrait trouver les paroles quelque peu abstraites, mais
on ressent finalement bien la volonté de s’exprimer et l'envie de révolte. La voix écorchée et
sensible du chanteur nous emmène dans un monde musical proche du rock qui nous
rappelle Noir Désir. Musique prenante, répétitive et profonde dans laquelle le chanteur nous
impose son style particulier et sa liberté de ton. Le rythme énergique donné par la batterie, la
guitare électrique et quelques percussions, est par moment entrecoupé et apaisé par le
violoncelle joué par Nicolas Iarossi. Le style entraîne et séduit ! Il nous invite à l'écouter
sans relâche. Le groupe vient de débuter une tournée en France et, grâce à son talent, on
est presque sûr qu’il trouvera sa place parmi les « grands » de la chanson française
prochainement !
Etablissement : LP Blaise Pascal - 17415 Saint Jean d'Angély
Classe : 1ère année CAP agents de sécuité
Elèves : Remi Mienne
Chronique :
J’avance dans le rythme qui avance en cadence ! Par le froid qu’il fait la musique me
réchauffe profondément et en quelques instants nous voyageons à travers le monde.
Lorsque l’on est malade le seul remède c’est ‘’ T’avances ‘’, IAROSS utilise plein de rimes ,
de comparaisons, de phrases sanglantes et tristes. Une certaine nostalgie se dégage des
haut-parleurs lorsque l’on passe ce CD ! (de IAROSS) ! Bref, magnifique musique, subtil
cocktail de batterie, de guitare bravo ! « ça bouge, c’est cool, voilà ce que j’éprouve lorsque
j’écoute cette musique. Si ça t’prend et ça t’foule. Ecoute T’avances et no-problem !’’
Etablissement : Lycée Robert Garnier - 72400 La Ferté Bernard
Classe : seconde enseignement exploration Littérature et société
Elèves : Saskia GRIMBERG
Chronique :
La détermination en chanson. Une guitare, des percussions, un violoncelle, et le naturel de
la voix du chanteur; une mélodie simple, entraînante et des paroles pleines de volonté.
"T'avances" du trio Iaross est une chanson à écouter à tout moment. Des paroles réfléchies
sur une mélodie quelque peu allègre, le groupe a su trouver l'équilibre: apporter la
détermination sans plomber le moral. Il montre par cette chanson qu'il ne faut jamais
abandonner et toujours garder espoir.
Titre : Utopie – Les Vieilles Pies
Etablissement : Lycée Robert Garnier - 72400 La Ferté Bernard
Classe : seconde enseignement exploration Littérature et société
Elèves : Manon DEBARRE
Chronique :
Chacun à sa manière croit à sa propre Utopie. Grâce à leur rythme entraînant et leurs
paroles attrayantes, Les Vieilles Pies nous captivent et le retour à la réalité en devient
presque difficile. L'envie nous prend alors d'écouter cette chanson en boucle. Quant à la
partie instrumentale, elle nous plonge davantage dans nos pensées, avec une profonde
envie d'y rester, de rester loin de ce "brouhaha" comme le dit si bien le chanteur à la voix
charismatique. Ce dernier nous entraîne d'ailleurs avec lui et nous transmet sa certitude de
trouver cette Utopie, certitude que l'on partage dès l'instant où l'on écoute les paroles
profondes de cette chanson. Croyons-le, cette Utopie existe et cette chanson ne nous donne
que l'envie d'y croire davantage et de la trouver pour enfin " croire en chaque instant à la
beauté de la vie ". Très belle phrase qui ne fait qu'ajouter du charme à cette chanson pleine
d'optimisme et d'enthousiasme, sentiments que le chanteur réussit d'ailleurs à nous
transmettre avec facilité.
Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle
Classe : seconde théâtre, arts plastiques
Elèves : Marie Voisin
Chronique :
Les Vieilles Pies : des oiseaux de bon augure
Sur une très belle mélodie, « Utopie » nous fait sortir de notre monde. Aux paroles pleines
d'espoir, s'oppose une mélancolie qui s'adresse au monde d'aujourd'hui. Ce morceau
pourtant long et pessimiste captive l'auditeur. La musique est un voyage à elle toute seule,
parce que ces artistes de différentes origines mélangent leurs cultures. Ils nous font
découvrir des paysages variés. Avec sa belle voix cassée, tel Mano Solo, Gabriel Saglio ne
nous laisse pas insensibles. Il chante avec passion, à nous en donner des frissons. Les
Vieilles Pies savent nous charmer : sans frime et avec émotion.
Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon
Classe : Seconde Européeenne
Elèves : Victor Bouscavet
Chronique :
« Utopie » est une des chansons du dernier album du groupe Les Vielles Pies, «Une vie
formidable », sorti en 2011. Cette chanson est une rencontre entre la musique et la poésie.
Elle nous emporte entre la réalité et l’utopie. Le groupe Les Vieilles Pies a été fondé en 2003
à Rennes. Il est composé de six musiciens de différentes origines musicales qui nous
proposent un métissage entre le jazz, la musique klezmer (musique juive de l’Europe de
l’est) et la musique populaire. Le meneur est Gabriel Saglio, qui est clarinettiste et chanteur.
Son interprétation apporte du caractère et de l’émotion à la musique du groupe. Ayant connu
un succès rapide, les musiciens de Rennes ont déjà vendu 12000 disques de leurs trois
albums. Les Vieilles Pies sont aussi très présents sur scène. A ce jour ils ont déjà réalisé
plus de 400 concerts dans toute la France. « Utopie » est une de leur meilleure chanson et
aussi une des plus connues. Chantée par la voix cassée de Gabriel, elle associe
délicatement musique et poésie, et nous entraîne dans les univers de Brel et de Rimbaud.
Cette poésie partiellement rimée nous transporte entre la réalité de l’instant et l’espoir d’un
futur meilleur et d’une utopie cachée. Gabriel chante d’une voix mélancolique : « Il est temps,
grand temps, que s’installent des étoiles ». Cela nous fait donc voyager, et nous berce,
grâce au talent des acolytes de Saglio, particulièrement présents dans cette chanson, avec
cette douce et lente mélodie faite principalement d’une guitare, d’un accordéon, de cordes
frottées produisant des émotions fortes. « Utopie » est une chanson qui touche chacun
d’entre nous parce qu’elle évoque une question universelle : comment dépasser et
enchanter notre quotidien ? Quant au rythme entraînant de la musique, il nous laisse espérer
que l’utopie est accessible…
Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil
Classe : Terminale Littéraire
Elèves : Boyadjis Claire
Chronique :
Alors ce serait ça la vie ? Une existence monotone, où l’on ne « s’ennuie pourtant point », à
défaut de « s’affairer sans fin » ; une belle image, mais qui ne fait pas vibrer ? Songer à un
autre horizon serait peut-être une idée ? «Une utopie m’attend, une de celles qui, font croire
à chaque instant à la beauté de la vie » nous répondent en cœur les Vielles Pies. Une voix
rauque, pour de douces paroles porteuses d’espoir, tout droit sorties d’une imagination
débridée… Cette voix, c’est celle de Gabriel Saglio, chanteur des Vielles Pies ;
accompagnée de quelques gouttes de guitare d’une douce mélancolie, elle bercera les
temps perdus où se rêve la fantaisie d’une vie meilleure. La plume de Saglio n’est pas avare
de critiques sur la société actuelle, qu’il décrit comme « un brouhaha », où la place pour «
l’émoi et l’oreille tendue » n’a plus lieu d’exister. D’influences diverses, cette ballade
musicale véritablement humaniste, est empreinte d’une musicalité jazzy et de poésie à la
Paul Eluard. La symbiose de la musique de ce groupe atypique avec les notes valsantes du
Quatuor Elyss, formé de violons, alto et violoncelle, est littéralement enivrante. « Utopie » est
le véritable succès de l’album « Une vie formidable », sorti en 2010, dans le prolongement
de leur précédent album, « Samedi soir ». A notre portée, un texte, ou devrais-je dire une
immense plaine infinie, assortie d’une musique entraînante tel un étalon fougueux. Alors
profitons-en pour nous évader vers de nouveaux horizons !
Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE
Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires
Elèves : Juliette Coste
Chronique :
Un accordéon, une guitare. Une voix qui arrive et qui chamboule tout. Issues d’un métissage
entre Mano Solo et la Rue Kétanou, les Vieilles Pies sont une belle surprise ! Entre chanson
française et reggae, ils nous invitent à un grand bal populaire. Après des débuts rennais en
2003, et notamment les premières partie d’Olivia Ruiz, H-F Thiéfaine ou encore Matmatah,
les six musiciens poursuivent leurs aventures à Toulouse. Dans cette ville en 2009, 15000
personnes leur font confiance lors de la Fête de la Musique et c’est dans cette ambiance
qu’ils enregistrent leur troisième album « Une vie formidable » en 2010. Avec un titre
emprunté à Jacques Brel, ce nouvel opus est chargé de références : les clins d’œil à
Rimbaud et Eluard sont nombreux. Et cette invitation permanente aux petits bonheurs avec
« Utopie », en dit long sur leur volonté de profiter de l’instant présent tout en se disant que le
meilleur reste à venir. Il y a cette mélodie qui sert parfaitement le texte et qui révèle sa
grandeur où le mot d’ordre est de ne « rien rater, rien ». La batterie, le violon et la
contrebasse se joignent à cette ambiance festive qui aboutit à un bel hommage à la chanson
française où le rêve est encore permis. Fermez les yeux et laissez-vous transporter. Vous
sentez le soleil sur votre peau ? C’est les Vieilles Pies qui passent au-dessus de vous… Il ne
reste plus qu’à leur souhaiter un long vol…
Etablissement : Lycée Henri Martin - 02100 Saint-Quentin
Classe : 1ère littéraire
Elèves : Julie GORET
Chronique :
Rayon de soleil…
« Utopie » est une chanson des Vieilles Pies, groupe de six musiciens français d’excellente
formation. Tandis que Gabriel SAGLIO s’adonne au chant, ses camarades l’accompagnent
au violon, à l’accordéon, à la batterie, à la guitare, ainsi qu’à la contrebasse. Ces six
musiciens réussissent avec talent à entremêler leurs origines musicales pourtant bien
différentes. Leurs pièces sont chargées d’émotion, de mélancolie et nous enivrent de doux
paysages, que l’on rencontre au cours de voyages musicaux, portant beauté et espoir. Dans
cette « Utopie », ils nous font part de leur vie rêvée, avec un ton onirique. Leur vie actuelle
ne leur suffit plus. Nous le remarquons par une antithèse présente au cours de toute la
chanson. En effet, nous ressentons une opposition entre la banalité de leur quotidien,
d’ailleurs évoqué avec un vocabulaire courant, sans procédé de langue, et l’évocation de
leur vie future, utopique et trépidante, décrite à l’aide de multiples métaphores, comme les «
étoiles » qui s’installeront au fond de leurs yeux. En outre, nous remarquons un contraste
musical renforçant cette antithèse, notamment entre les couplets et le refrain. Ce dernier est
d’une plus forte intensité, d’un plus grand effectif et le ton de la voix cassée de Gabriel
SAGLIO se veut plus engagé. De plus, le mélange des sonorités de l’accordéon et de l’alto
est très harmonieux, apportant une paisible douceur à cette chanson, renouvelant l’espoir
dans chacun de nos cœurs.
Etablissement : Lycée Jules Renard - 58002 Nevers
Classe : seconde
Elèves : Laura GUIHARD
Chronique :
"Utopie" est un morceau du groupe Les Vieilles Pies extrait de leur troisième album "Une vie
formidable". Six musiciens qui arrivent parfaitement à s'accorder dans un style jazzy,
guinguette populaire ... Son texte poétique et sa mélodie attachante donnent à ce morceau
une teneur mélancolique, ténébreuse ...
De plus, la voix unique du chanteur Gabriel Saglio envoie une émotion intense qui nous
transperce le coeur et nous fait vibrer de l'intérieur. Ce titre nous fait tout simplement
voyager, rêver à cette utopie qui nous attend et qui nous fait croire à la beauté de la vie.
Attendons le prochain extrait pour confirmer cette magie ...