11 édition – 2011/2012 Sélection de chroniques rédigées par les
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11 édition – 2011/2012 Sélection de chroniques rédigées par les
Prix Charles Cros Lycéen de la nouvelle chanson francophone 11e édition – 2011/2012 Sélection de chroniques rédigées par les lycéens Titre : Saperl’Hip Hop - Barcella Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau Classe : T BMA (=TBACPRO) Bijouterie Elèves : Angie ABILIO Chronique : « Saper l’Hip Hop pète sa mère ! » Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Et même vous les p’tits vieux, Ecoutez cette chanson clownesque Aux paroles pittoresques, Si vous avez de l’humour Veuillez, s’il vous plaît, y faire un détour. Babar et Bab’z sont ses surnoms Mais c’est de son vrai nom Mathieu Ladevèze Qu’il revisite la langue française. Auteur compositeur interprète Il est contre les rimes classiques Et nous le montre dans Saper l’Hip Hop (ète) De son album « La Boîte à musiques ». « Avec deux L (ailes) pour vous faire voyager » Barcella m’a tout de suite accroché Avec sa mélodie aux airs de cirque Et son ambiance humoristique. Ses rimes et ses jeux de mots Font un excellent flow La reprise du speech du pilote Rend la chanson plus rigolote. Il n’a peut-être pas l’expérience et le génie De Timbaland, Snoop Dogg et Dr Dre, L’ambiance sur scène n’est certes pas la même Qu’avec Lil Wayne, T Pain et The Game, Il ne sera pas considéré comme un mythe Autant qu’Eminem, P. Diddy ou Xzibit, Mais il sait parfaitement jouer avec les mots Comme le groupe Sexion d’Assaut. M’dames, M’zelles, M’ssieurs, jeunes et vieux Entendez-moi de vos propres yeux Merci d’écouter Saper l’Hip Hop Pour un court instant au top, En espérant que vous kifferez ce lascar Je vous souhaite, au sein de ce pays hilare Une très agréable écoute, avec Babar. Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Mallory DUHAMEL Chronique : Avec la crise on voyage quand ? Barcella, un billet à bas prix ! Pour un retour à la verve française. Les poètes d'antan vont enfin cesser de se retourner dans leur tombe. La langue française se meurt-elle ? Non, elle change et leurs défenseurs actuels nous épatent avec des jeux de mots à faire « blondir Larousse » Ce Troubadour des temps modernes atterrit en 2012 et mélange les styles : Slam, Hip Hop, Jazz... donnant grâce à la poésie. Tendez l'oreille pour attraper au vol les mélodies pleines de vie de Barcella. Cette brise aérienne de la clarinette soufflant Nord-Nord-Ouest peut rendre fou. Les cuivres de cet univers musical battent la mesure en cadence, qui entraine nos corps dans une danse sans nom. Et quelle délivrance lorsque l'on entend cette voix chaleureuse. Il sait éveiller en nous le lyrisme qui nous anime et faire vibrer de nouveau nos cœurs d'enfant. Dans un argot de cette époque et d'une autre, Barcella défend sa personnalité : imaginaire débridé par des textes entraînants et drôles. Mais attention, l'aventure auditive peut être semée d'embûches. Les aventuriers de toute génération trouveront dans ce texte un bon moyen de s'évader. Un crash ? Barcella Airline offre une sécurité irréprochable et des pilotes talentueux. Mais si vraiment un doute vous traverse l'esprit n'hésitez pas à acheter une boîte noire (Appellation Internationale pour dire CD) pour avoir l'historique de ce voyage ! Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel Classe :Seconde 9 Littérature et Société Elèves :Dréan Pierre Chronique : La seule chanson du CD Evidemment, lorsque l’on me remet un CD garni de « chansons pour lycéens », je me méfie. Ma chaîne hifi va-t-elle le supporter ? Le lecteur avale prudemment le CD. Première piste... Une image, une seule : les Triplettes de Belleville. Saperl’Hip Hop est une chanson en noir et blanc, de cette époque disparue et regrettée des années 30, avec son accordéon enchanteur qui se contorsionne et lance au chanteur des plateformes musicales, sur lesquelles Barcella prend son élan avant de lancer à son tour des mots qui flottent un instant dans les oreilles avant de s’imprégner dans le cerveau. La mélodie se rapproche des valses d’antan, tourbillonnante, puissante et sautillante, et la voix, aux sonorités incontestablement hip-hop, prend parfois des accents de jadis. Ses paroles sont simples, entraînantes, distrayantes, dansantes, et très loin des suites de mots balancées dans le rap d’aujourd’hui. Les phrases contiennent un sujet, un verbe, un complément, ainsi que quelques subtilités qui font sourire. Résultat, on se surprend à reprendre le refrain et à dodeliner de la tête, et lorsque la chanson se termine, on la relance. Je n’ai soudainement plus du tout envie d’écouter la suite du CD. Mais c’est mon devoir de lycéen. Je pense aux soldats qui meurent au combat, aux professeurs qui lisent des centaines de textes chaque soir, aux innocents qui pleurent dans leur cellule et j’appuie sur Play. Barcella ne fait pas de la variété française, il fait de la musique... Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Sabrina RINCE ASCOUA Chronique : ENVOL MUSICAL « Mesdames, mesdemoiselles et messieurs » laissez vos oreilles voyager à bord de ce drôle d’appareil. Nous voilà embarqués dans un avion musical appartenant à la compagnie Barcella Airlines, où cohabite poésie et rimes de l’ombre gravées par une plume aiguisée… Bref nous sommes en première classe, pris en main par un étrange personnage qui grâce à ses deux « l » nous fait voyager à travers les styles et les époques. Un véritable Brel moderne. Un timbre de voix envoûtant qui, pendant un « court instant de lévitation » nous incite à regarder, vertiges ou non, par les fenêtres de notre appareil afin de nous montrer la misère du monde devant laquelle notre artiste ne peut se résigner. Lors de l’atterrissage notre capitaine Mathieu Barcella d’un ton ironique nous souhaite « un très agréable séjour » dans « ce pays merveilleux » et espère nous revoir. Personnellement, j’ai déjà mon billet ! Son album "La boîte à musiques" est le plus beau, le plus précieux souvenir de voyage que vous pouvez ramener et qu’on ne peut étiqueter. Il est parsemé de clins d’œil, d’humour tendre et vache. Le monde ne comporte plus sept Merveilles mais une, son album ! Etablissement : Unité locale de l'enseignement Maison d'arrêt Mulhouse Classe : multi niveaux Elèves : Mehdi Chronique : Attachez vos ceintures : décollage immédiat Barcella, cet artiste original, nous offre un billet pour voyager au pays de ses mots. C’est à Reims qu’il écrit ses premiers textes. Il a adopté le nom de sa mère, Barcella, comme nom de scène. Depuis 2004, il est lauréat de plusieurs concours musicaux (Tous pour la musique, champion France de slam etc.…). Après deux albums de 4 et 3 titres, il sort en 2011 son nouvel album « La Boite à Musiques » (Ulysse Productions). Dans « Saperl’ Hip Hop », l’oreille est immédiatement attirée par une musique originale composée d’un mélange de hip hop et de musique française traditionnelle. Le tuba, la flûte et l’accordéon nous entraînent dans un univers de la fête et du cirque. Le clown Barcella nous embarque dans un voyage d’humour et d’espoir. Entre décollage et atterrissage, « Barcella Airlines » nous emmène au pays de sa révolte : « Face à la misère du monde, je n’peux me résigner » et dénonce ceux qui trop facilement critiquent notre société : « Trop de débiles déballent des bols de rimes à deux balles ». Son flow, en harmonie avec son instrumentation, nous invite à nous élever audelà des contraintes de la vie de tous les jours. Du fond de ma cellule, son flow m’a embarqué et déconcerté. Il m’a donné envie de mieux connaître l’univers de cet artiste original ! Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERES Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie Elèves :Théo FREDON Chronique : Barcella, né en 1981, de son vrai nom Mathieu Ladevèze, est un artiste Rémois (Reims), représentant de la chanson française, explorateur de courants musicaux, surfeur sur les mots. Il atterrit récemment dans le monde de la musique avec 2 « vols rapides » en 2005 et 2006 (4 titres puis 3 titres ) et un grand voyage « la boite à musique » qui décolle le 31 mai 2011 pour 14 titres. Dans « Saperl Hip Hop [ète]», un des morceaux de ce CD, nous sommes embarqués dans le Hip Hop. Nous retrouvons le coté festif de ce mouvement, les rythmes répétitifs du rap. Nous sommes touristes avec la voix du steward qui nous invite au voyage mais aussi spectateur au cirque avec M. Loyal qui présente les numéros. Nous retrouvons l'univers musical de Java dans « Sexe, accordéon et alcool », de MAP dans « Balle populaire» : accordéon, tuba, maracas..., de Ridan. « Barcella avec deux « L » pour vous faire voyager » nous fait explorer les mots de la chanson française, nous laisse errer dans son flow qui nous balance. Quelle virée ! Il sait manier les sons sans « bols de rimes à deux balles », jouer avec les mots comme un clown avec ses balles. Il nous met en garde contre « les clones en manque de style ». N'hésitez pas, prenez un billet ! Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves :David Morcet Chronique : Queue de pie et bretelles, Barcella nous ensorcèle ! Bienvenue à bord de cet appareil à nul autre pareil… Imaginaire décalé, nostalgique et savoureux, les passagers sont invités à voyager à travers des textes fantaisistes, poétiques et habilement parsemés d’humour. Quelque part, entre slam, hip hop et chanson française, Barcella joue à nous promener à travers le temps, entremêlant avec finesse la plume des plus grands. Des mots de Brel à ceux de Bourvil en passant par le rythme de Puccino ou les sujets de Brassens, ses chansons nous font perdre le pied de notre temporalité. Mélancolie ou ironie, pas de place aux turbulences acoustiques quand il s’agit de nous transporter en boite à musique. Une voix sucrée surfe avec simplicité au cœur d’un océan d’abondants timbres variés. Dans cette forêt de cordes, de cuivres et d’effets qui enivrent, surgissent les ombres de ce poète à suivre. A l’aube de son deuxième album, envolez-vous vers l’univers magique de ce défenseur des mots. L’artiste discerne nos ennuis et de son nez rouge nous ôte nos soucis. Celui qui a à cœur de tous nous réunir, semble que sa langue il ne puisse tenir. Piano voyageur, accordéon rêveur et violon vagabond, nos sens flirtent ensemble et avec harmonie sur un flot d’images de conteur de nuit. Gentillet ? Peut-être ! Mais prenez garde au roi des vers, qui peut vous envoyer dans les airs, dans ses airs… Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel Classe :Seconde 9 Littérature et Société Elèves :Grim Marjorie Chronique : Tu l’aimes mais pourtant tu l’as fuie. Première écoute, première impression, première nostalgie : Saperl’Hip Hop quel désarroi, ce style musical que les jeunes sont censés apprécier ! Encore un plan Marketing pour rapporter de l’argent au détriment des jeunes ados d’aujourd’hui en achetant ces disques bourrés de paroles incompréhensibles, mais qui selon les auteurs doivent montrer le droit chemin, la bonne direction, souvent la plus mauvaise à mon goût. Deuxième écoute, à mon grand regret de déjà vu, déjà entendu : j’écoute, je réalise pleinement le double sens de cette chanson, elle met en place à l’intérieur de moi-même une sensation de splendeur, d’innovation. Je rencontre à travers cette écoute plusieurs alternances qui ne me sont pas insensibles, le Hip Hop et la valse raccommodés, l’humour, la nostalgie, l’espoir unis jusqu’au bout de la séquence musicale me transportent au plus profond de moi dans un étonnant voyage. Voyez-vous la splendeur, la sensibilité de la langue française dans cette chanson ? Ne connaissez-vous pas Bénabar ? Barcella devrait l’être bien plus, l’artiste renoue avec la tradition des chanteurs de cabaret avec un remix et un style étonnant, je dirais même impressionnant! Je suis littéralement envoûtée, prise au piège, je n’arrive plus à me sortir ce rythme de la tête. Il est impénétrable en moi, je me crispe, je transpire, j’hurle. Je suis en manque de cette chanson, je me réveille et réalise alors que je suis en manque de drogue, j’y suis accro, accro au Hip Hop, accro à tout. Je me rendors, replonge dans mon sommeil, la musique me trotte dans la tête, elle est mon unique chance de survivre face à mon combat. Titre : Le régal – Lisa Portelli Etablissement : Lycée Notre Dame de Recouvrance - 17100 Saintes Classe : seconde littérature et société Elèves : Gonzalez Echevarria Jessica - Mondet Laure Chronique : Le Régal Goûtez l'univers tranquille d'une jeune artiste qui mène la barque de ses 24 ans : Lisa Portelli. Dans son album plutôt tourné vers le rock figure Le Régal, une gourmandise amoureuse. On est alors transporté dans l'ivresse de deux amants. Après un début syncopé et très rock, on est surpris d'entrer subitement dans un monde plus feutré où domine la sensualité du texte chargé d'érotisme. On peut être emballé par la voix suave de la belle Lisa, mais elle pourrait avoir un petit côté monotone car ses rimes sont endormeuses... Pour les images, elle emprunte à Rimbaud son bateau ivre, et à Baudelaire son côté charnel. A travers la chanson la narratrice dévoile son intimité en nous la laissant entrevoir comme dans le trou d'une serrure. Son univers nous berce doucement vers une addiction de l'autre, l'ambiguïté de ses mots nous laisse la liberté d'imaginer quelques extravagances et de nous laisser aller. Elle est comme affamée et avide de sensations. Chaque fin de vers dans le refrain paraît couler comme du miel et on se fond dans la mélodie qui colle à la peau : on se régale ! Etablissement : Lycée Charles le Chauve - 77680 Roissy en Brie Classe : Première Musique Elèves : Marine BOUVET Chronique : Le Régal, avec un tel titre, ce morceau de Lisa Portelli se doit d'être bon et, il ne nous déçoit pas : c'est un véritable délice ! Cette artiste énergique et dynamique, à la voix délicieuse et envoûtante, a commencé la guitare très jeune puis, bien décidée à se faire connaître dans le monde de la musique, elle participe à de nombreux concerts, sortant régulièrement quelques titres pour aboutir en 2011 à l'album Le Régal. A travers le titre phare de ce nouveau menu lui-même intitulé Le Régal, les saveurs rock s'échappent, dès les premières secondes des rythmes d'une batterie énergique nous plongent dans une ambiance relevée, et finement mijotée par une ligne de basse et de guitare électrique épicée. A cette savoureuse alchimie s'ajoute le chant énergique, frais et également sensuel de Lisa Portelli dont on se délecte à chaque moment. Il nous entraine tout au long de ce rock swingué, irrigué d'une poésie chantée. Sa plume recherche toujours les mots justes, et assaisonne subtilement les vers qui évoquent les amours compliqués et les métaphores maritimes qui régalent nos papilles littéraires. Les couplets nous accrochent et nous mettent l'eau à la bouche jusqu'à l'arrivée du refrain, soutenu, relevé voir même enlevé ! Ainsi, on ressent à l'intérieur de ce délicieux menu, quelque peu prévisible mais toujours exquis, les influences de Dominique A, que l'artiste revendique et de la pop anglaise, le tout nous rappelant les timbres doux et sucrés de Vanessa Paradis. Il s'agit donc d'un titre à dévorer sans plus attendre. Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Lucie Laval Chronique : Vous avez du mal à vous endormir ? Alors écoutez Lisa Portelli, pour qui « l’insomnie est un régal » a juste titre. Découverte au Printemps de Bourges en 2006, Lisa Portelli n'a que 19 ans, mais elle a déjà trouvé un style personnel. Musicienne accomplie, formée au conservatoire, on la voit bien évoluer dans des climats pop et intimistes, à la manière de Carla Bruni, Keren Ann ou Clarika. Ses accords aériens et ses mélodies vocales fragiles s'y prêtent particulièrement. Elle enregistre en 2007 son premier album intitulé « Lisa Portelli », et a sorti son deuxième album, en 2011, intitulé « Le régal ». Entre cris au commencement et voix douce et sensuel ensuite, tout en gardant un petit virage rock, elle nous fait ressentir le coté primitif de l’être humain qu’elle observe a merveille : il n’y a rien de plus beau que de passer la nuit avec l’être aimé, de la grande nervosité et de la jouissance à fleur de peau. A la fois prise d’amour et d’envie, avec un brin de solitude, la nuit est longue pour certains. Lisa parvient à utiliser sa voix tel un instrument, au même titre que sa guitare. Peu d’arrangements, mais cela donne au total un aspect assez sec et brut. Même s'il n'est pas l'équivalent d'un cinq étoiles au guide Michelin, Le régal peut se réclamer de certaines des meilleures tables musicales. Lisa, naturelle et talentueuse nous invite à nous asseoir à sa table pour savourer un vrai « régal » ! Etablissement : Ecole internationale de Genève – Suisse Classe : 2ème français langue étrangère Elèves : Nicolas Ford - Beenish Fatima Chronique : Dans Le régal, Lisa Portelli, mélange l’animalité et la douceur, et nous offre un vrai petit bijou pour une écoute gustative. Un plaisir pour tous les sens ; délicieux pour les oreilles, un vrai voyage des sens, tour d’horizon des quatre éléments, la chanson de Lisa Portelli, Le Régal, nourrit aussi bien les émotions que l’esprit. Depuis sa découverte en 2006, Lisa Portelli n’a cesse de surprendre et de faire rêver. Sa voix qui mélange tendresse et sauvagerie nous fait flotter sur un petit nuage à chaque écoute. Connue pour sa présence incroyable et son aisance impressionnante sur scène, nous voyons clairement en cette jeune chanteuse une nouvelle rock star. Passionnée, sensible et sensuelle, Lisa Portelli nous emmène dans un monde de rêve. Le Régal a ce même effet euphorique et est un véritable chef d’œuvre mélangeant percussions, foule sentimentale et talent incommensurable. Lisa Portelli nous offre une belle chanson, et alterne les ballades, pop/ou blues et d’autres plus expérimentales, où sa voix est réellement utilisée comme un instrument à part entière, au même titre que sa guitare. Munie d’une âme poétique et un premier prix de guitare sous la main, Lisa Portelli débarque dans le paysage de la pop et ne ressemble à aucune autre. Vivacité, sensualité, qualité littéraire, rythmique et musicale, voix à nulle autre pareille… Le thème également fait rêver. En gros Lisa nous chante qu’il n’y a rien de plus beau que de passer la nuit avec quelqu’un qui vous aime « mon amour quand tu dors, moi je mène la barque, jusqu’au petit matin l’insomnie m’est égale, quand je garde ton corps, le régal c’est ta peau ». Lisa Portelli nous montre une sensualité brute et sauvage, changeant énormément de ces débuts de jeune adolescente timide et elle ne cesse d’impressionner et de faire fantasmer les critiques, qui ne peuvent se passer du jeune prodige et de ses paroles sentimentales. Derrière cette sensualité indiscutable se cache une âme sensible et tourmentée comme le démontre ces vers poétiques. Elle nous charme avec « C’est l’amour qui nous mène » ou nous hypnotise avec « le sommeil, animal, si naïf, fœtal », mais elle ne cesse de se transformer et de se métamorphoser à chacun de ses titres, en nous montrant une nouvelle face de son âme d’artiste. Le Régal est un vrai succès qui mérite d’être dégusté par tous. Éperdument amoureuse, éternellement tourmentée ou amante passionnée, Lisa Portelli surprend constamment avec sa créativité et sa sensibilité que nul autre ne peut imiter. Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Julien Spadotti Chronique : Dégustez, c'est un « régal » ! Tout d'abord les cris de souffrance des chœurs nous accueillent. On est surpris, voire interpelé. Que signifie ce titre, « Le régal » ? Est-ce pour nous inciter à l'écouter ? Est-ce tromperie ? Nos oreilles souffrent … Un régal ? Que nenni ! Mais … le rythme devient entrainant, lancinant, plaisant, fort et le morceau nous envoûte, nous transporte dans un monde pétri d'amour et de volupté. La bouche de Lisa Portelli nous fait savourer avec elle ce désir, ses baisers légers sur le corps … mais de qui ? Pourquoi ne se réveille-t-il pas ? On a besoin de savoir la suite et la batterie nous incite, la guitare nous emmène … On se retrouve avec elle sur la mer de son rêve, sur son océan de chair où elle « mène sa barque » et à la lueur de l'aube, on a envie de rester éveillé dans la douceur des petits matins à regarder l'autre, détendu, innocent, apaisé … La chanteuse joue avec les mots, susurre et nous offre un vrai délice. On est emporté avec elle dans son rêve « naïf et foetal ». Lisa, avec sa voix mi-femme, mi-enfant, nous attrape, nous retient, dans son songe amoureux. Puis le réveil est brutal et l'amour animal nous surprend au détour d'un couplet et le déchainement musical va alors crescendo avec les paroles. Lisa nous conduit à travers ces courants tumultueux dans une vraie aventure nocturne, la sienne, sa nuit d'amour où elle se donne à l'être aimé et se livre sans tabou. Pas d'impudeur, non, mais un ton léger et très imagé. Cette aventure d'une nuit vous laissera sans doute au cœur « un désert » ... mais cela en vaut la peine ! Alors oui ! Lisa Portelli nous régale avec le « régal » ! Une pincée de batterie, un doigt de guitare, une voix délicieusement sucrée, voici sa recette. Vous dégusterez ses mots tendres avec la gourmandise d'un gastronome de la chanson française. N'hésitez plus, goûtez-la ! Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau Classe :T BMA (=TBACPRO) Bijouterie Elèves :Léa SAGOT Chronique : Un régal de Lisa Le régal de Lisa, je ferme les yeux et je me plonge dans ce monde sensuel, je m’imagine sexy, sûre de moi, et je décide de tout tenter sentimentalement, et même l’impossible. Lisa Portelli est une jeune artiste de chanson française au timbre de voix étrangement ressemblant à celui de Vanessa Paradis. Quel plaisir d’écouter cette chanson gourmande et rock dès le matin. Un coup de fouet gratuit au réveil, qui me donne envie de voyager, de courir, de crier, de rêver, d’oublier… Écoutez les paroles de cette chanson c'est comme mordre dans un macaron à la framboise, tout en restant sexy et charnelle en regardant votre partenaire. A écouter à tous moments ; avant un rendez vous important, dans son appart pour se lâcher, en hurlant, en dansant, en sautant partout et pourquoi pas en faisant l’amour pour donner du pep’s et de la gourmandise à vos relations ! Bref, un timbre de voix envoûtant, une composition rock et boostante, des paroles prenantes, ce régal de Lisa a donc tout pour nous plaire ! Etablissement : Lycée français de Tamatave - Madagascar Classe : Classe de Seconde Elèves : Duncan Lohner Chronique : Dans son album "Le Régal", Lisa Portelli, qui mêle animalité et douceur, nous offre un véritable petit bijou pour une écoute quasi gustative. Un plaisir pour tous les sens. Lisa Portelli, jeune prodige de 13 ans, enregistre neuf titres sous forme de maquette, mais encore trop jeune et sans expérience, le projet ne voit pas le jour. Deux ans plus tard, elle fait son premier concert sur une scène ouverte du quartier de la Goutte d'Or, à Paris. C'est le déclic : elle sera chanteuse. Cinq ans plus tard, en 2007, elle fait paraître un premier album. Sa rencontre avec la guitare électrique et sa voix qui n'est pas sans rappeler celle de la chanteuse Vanessa Paradis ont fait le reste. En mai 2011, elle sort son deuxième album, "Le Régal", un titre profond et harmonieux qui éveille tous les sens. Cette chanson régale les oreilles, les papilles, et dresse presque sous nos yeux les contours d'un tableau vivant aux images poétiques sur un fond de guitares pop rock. Il y a quelque chose d'animal dans "Le Régal" avec lequel Lisa Portelli dépasse la séduction pour aller sans agression nous chercher au plus profond de nous même. La chanteuse explore tous les recoins de sa puissante voix accompagnée de ses musiciens Yann Féry à la guitare lead et basse et Benjamin Fairon à la batterie. La chaleur de sa voix, accompagnée par le rythme soutenu de la guitare, accroche l'auditeur dès les premières paroles qui s'enchaînent parfaitement, certaines savoureuses, d'autres exquise. La chanson est colorée, intense, les paroles rythmées, presque mystiques et la voix éthérée de Lisa Portelli embarque tous nos sens haut dans les sphères du désir qui restent longtemps en tête, et en bouche, un vrai délice. Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Clément HUBERT Chronique : Une voix, puissante et cadencée ici, plus douce et mesurée là, Lisa Portelli, jeune femme montante de la chanson rock française, c'est tout ça à la fois. À 24 ans, cette nouvelle venue cisèle sa voix depuis ses 13 ans. Issue du conservatoire de Reims, elle est découverte au Printemps de Bourges et s’invite aux Francofolies. Dans sa musique, elle mène la barque, les instruments complices : une guitare acérée, une batterie énergique et une basse vagabonde, dessinent le paysage. Sur des textes travaillés, souvent engagés, on respire la poésie, on évite les contraintes. Les mots s'égrainent, tels des gouttes d'eau sur le corps. Tout est naturel, animal, naïf, fœtal. Influences déclarées, Alain Bashung n’est pas tout à fait mort, Jeff Buckley toujours vivant ! Dès les premiers mots, « Le régal », tiré de l’album éponyme, nous emporte. Ce voyage des sens nous saisit au plus profond de nous-mêmes. Féminité et jeunesse, voilà la recette. Les ingrédients, une voix chaude, humaine, un texte amoureux, un instrumental fougueux forment un tout délicieux. Comme une cerise en invite une autre, « Le régal » nous invite à déguster tout l’album de Lisa Portelli. Surprise… de la chair, sans noyau. Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Richard Manoury Chronique : Batterie tonique, voix fragile, guitare agressive. Une partie instrumentale simple permettant d’appuyer la voix si fragile de Lisa Portelli. Un timbre aérien, cristallin. Le courant véhiculé par ses paroles nous emporte jusqu’à la mer. L’allégorie de l’amour représentée par ce bateau perdu dans l’océan va nous emmener très loin. Un texte profond, plein d’émotions, l’amour pour le corps nous emporte dans son lit. L’insomnie de Lisa nous raconte un érotisme déroutant, une histoire d’amour entre mer et désert. La guitare de Lisa prédomine, tout le long du morceau. Une sonorité rock, agressive dans les aiguës, accompagnant la voix dans les graves. Une sorte de question réponse entre voix et guitare, haussant le ton tout au long de cette histoire d’amour. Le timbre de voix évolue au fil du temps jusqu’à l’orgasme final. Un rythme construit sous les ordres du cœur de Lisa. La batterie appuie la guitare comme la voix, tout au long du morceau. Ce bel ensemble évolue au diapason des humeurs de Lisa. La guitare et l’appui de la batterie dégagent l’érotisme des paroles. Une voix pour chanter les émotions, une partie instrumentale pour la sublimer. Une histoire d’amour racontée en une nuit aussi mouvementée qu’un bateau naviguant… perdu dans l’océan. Etablissement : Lycée André Maurois - 67242 Bischwiller Classe : 2de Option littérature et Société Littérature et société Elèves : RODRIGUES Camille Chronique : OUI ! Un régal ! Sa musique est un vrai régal ! A travers les paroles de sa chanson "Le régal", Lisa Portelli nous fait vivre et découvrir l'histoire charnelle d'un couple...en décalage...y aurait-il de l'eau dans le gaz ? Non, juste une insomnie ! Le style musical assez "Rockn'roll" pourait faire ressortir l'envie acharnée de reconquérir son homme qui semble indfférent, à distance... non, il dort, lui ! Un timbre de voix, une présence vocale qui se mêle à la perfection à un air de guitare, batterie et basse envoutante. Le champ lexical de la mer dénonce un sentiment amer, une énergie, une frénésie, un amour peu ordinaire. Elle canalise son énergie à travers un rythme très mesuré, une voix qui devient rauque, ce mec elle l'a dans la peau ! Mes baisers sur ton corps ne te réveillent pas, tout est dit ! Des musiciens qui jouent un style "old rock" et du bon vieux rock "britisch", mélange explosif entre le bon vieux rock des années 70-80 et un rock cru bien frais, bien de son temps avec un merveillex solo de guitare s'accordant à la perfection à la voix de Lisa. La jeune interprète et compositrice à la voix légère évoque une aventure sensuelle, une nuit blanche qui devient festin. Un régal auditif à dévorer sans modération... Etablissement : Lycée Joffre - 34000 Montpellier Classe : option facultative musique 2des et 1ères musique Elèves : Guilbaud-Greffié Pénélope & Rhatay Sofia Chronique : Le régal c'est ta voix Lisa, si sucrée, elle grésille et nous émoustille en douceur. Laisse nous entrer dans ton univers déjanté, raconte nous tes "étranges" histoires d'amour de rockeuse, enflamme-nous de tes exclamations d'extase... C'est sûr, on ne s'en lassera pas. Tu nous emmènes dans un monde aux couleurs explosives, où gourmandise et sensualité sont omniprésentes. Ta chanson est le mix parfait entre ton tonus sauvage et ta pudeur. On flotte au dessus des instruments déchainés, stimulés par une énergie nouvelle, motivés pour commencer la journée. Lisa Portelli : sûrement la plus "étrange lueur" d'espoir de la scène française actuelle. "Pas un bruit, pas un souffle, pas un mot" : on s'est pris un grand coup de jus. Titre : Madiba – Pep’s Etablissement : Lycée Marie Curie - 60180 Nogent sur Oise Classe : Première scientifique Elèves : Canovas Hélène - Bagavathsingh Sandrine Chronique : Un Petit homme qui parle de grand ! Petit éloge à un homme qui deviendra grand. Pep's, de nom Florian Peppuy, connu pour sa chanson « Liberta » (2001), rend hommage à Nelson Mandela avec « Madiba », paru dans Équilibre Sauvage en 2011. Cette chanson engagée raconte l'histoire de Mandela, huitième président de la République d'Afrique du Sud, qui a reçu en 1993 le prix Nobel de la paix. Pep's nous fait redécouvrir, encore, son talent dans une mélodie douce, émouvante et nostalgique dans laquelle sa signature est toujours présente. Sa structure est recherchée : anaphore, métaphore, rimes embrassées, et j'en passe ! On retrouve cette mixité des langues, comme dans « Liberta », un mélange anglais-français rappelant deux langues parlées en Afrique du Sud. « S'il y a un homme c'est toi »/« But what have you done guys? » Ses paroles nous touchent en plein cœur s'adressant à Madiba et à nous. Pep's nous empoigne le cœur en chantant, déclenchant un ras de marée, un tourbillon de sentiments. De même avec cette mélodie, cet air aux accords de guitares entêtant, le cœur est déjà pris. Ces accords récurrents et les percussions rappellent la vie et sa perpétuelle rengaine. À cela vient s'ajouter, cassant le quotidien, l'innocence du piano. Vers la fin du morceau, un grondement sourd apparaît, nous serre le cœur et nous fait tourner la tête : le violoncelle. Cette chanson douce et poignante est un plaisir pur et raffiné à nos oreilles, pour notre cœur. À coup sûr, Pep's deviendra grand ! Etablissement : Lycée Emile Duclaux - 15000 Aurillac Classe : Seconde Enseignement de Littérature et Société Elèves : Marion Duthuel Chronique : Une étoile naissante qui ne cesse de nous émouvoir. Après un début de carrière difficile avec son premier album, Au Sourire De L’âme, sorti en 2003, Pep’s (alias Florian Peppuy) perce le cœur de ses auditeurs et entre dans la lumière en 2007 grâce à son titre Liberta. Aujourd’hui il brille avec son nouvel album, Equilibre Sauvage, dont est extrait Madiba, un fabuleux récit de la vie de Nelson Mandela. Pep’s écrit cette chanson comme s’il adressait un hommage à Madiba. Avec une mélodie lente mais rythmée, Pep’s et sa guitare réussissent à nous plonger dans un profond respect pour Madiba dès les premières notes de musique. En effet la mélodie souligne fortement ses paroles et impose le silence en nous faisant comprendre l’intensité émotionnelle de la vie de Nelson Mandela. Les paroles sont intenses et fortes en émotions : «A toi qui donnes pardon après torture», «Coupant la soif de sang, donnant l’espoir au temps ». Elles nous content la vie de Nelson Mandela, d’une voix claire et distinguée dont la tonalité se marie merveilleusement bien avec la mélodie. Le contraste entre le chant rapide et la mélodie lente et douce finit par majestueusement s’accorder pour le refrain ainsi que la dernière phrase des couplets : « S’il y a un homme, c’est toi ». Florian Peppuy, une étoile montante à l’avenir très prometteur, nous fait vivre son admiration pour Nelson Mandela avec une grande sensibilité. Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex Classe : première SES Elèves : Charlotte Provost Chronique : Pep’s, la voix de la Liberté Dès la première écoute, on reconnaît cette voix râpeuse, cette voix qui nous emmène ailleurs. Celle de Pep’s, le chanteur qui nous a fait voyager jusqu’à l’autre bout du monde avec son hit « Liberta ». Sorti en février 2012, son nouvel album s’intitule Équilibre sauvage. D’après Pep’s, ce nouveau disque, écrit sur les routes de ses voyages, a pour but de « faire transparaître à travers les mots, les émotions ». La chanson qui nous fait le plus vibrer est sans aucun doute « Madiba ». Pourquoi ce titre ? Pour rendre hommage à l’homme qui, dans son clan en Afrique du Sud, s’appelle Nelson Madiba Mandela. Cet avocat qui a participé à la lutte non violente contre l’apartheid et qui est devenu président de « la nation de l'arc en ciel ». Cet homme, le seul, le vrai – d’après les paroles de la chanson – qui a donné tout son être afin de lutter contre la ségrégation raciale. Pep’s a choisi d’écrire ce texte profond en mélangeant le français et l’anglais. Était-ce un moyen d’appuyer les propos de Nelson Mandela ? De montrer que les genres peuvent se mélanger, que cela soit au niveau des mots ou de la couleur de peau ? Peut-être. En écoutant la mélodie, les quelques arpèges de guitare, la voix calme et posée de Florian Peppuy, on ressent la douleur. La douleur à la fois sourde dans les couplets et aiguë dans le refrain. Les mots tranchants nous font frémir et la mélodie en background nous donne une sensation de sérénité. Dans cette chanson, Pep’s raconte Nelson Mandela, sa personnalité, ses motivations, son courage, sa force, tout ce qui a fait de cette personne remarquable, un homme. « Madiba », un titre dont le refrain reste en tête pour la journée, à écouter sur la route en solitaire. Etablissement : Lycée français de Tamatave - Madagascar Classe : Classe de Seconde Elèves : Allan RALAY LEONG Chronique : Florian Peppuy est né en 1981. C’est un auteur, interprète et compositeur. Avec sa chanson nommée Madiba, l’artiste nous offre ici un merveilleux morceau rempli d’espoir. Dès les premières secondes, les premières notes de guitare, accompagnées de la voix envoûtante et chaleureuse de Pep’s créent une parfaite alchimie qui nous transportent dans son univers. Comment rester indifférent à l’écoute de cette voix qui vibre d’émotion, tellement douce mais forte à la fois ? Le tout dégage un parfum de liberté, et d’une envie de paix après un combat difficile et épuisant. Mais quel combat ? Celui de la lutte anti-raciale. Pep’s y chante ici un hommage à la figure héroïque de Nelson « Madiba » Mandela, symbole emblématique d ce combat engagé. Le refrain écrit en langue anglaise, nous fait voyager en Afrique du Sud, et évoque quelques effluves de ce passé trop douloureux et que l’on peut encore ressentir dans la mélancolie qui enveloppe les sonorités profondes échappées de cette guitare. Cette chanson n’est pas uniquement un hommage à cet homme exemplaire, mais aussi un message d’encouragement pour cette nouvelle génération qui écoute ce morceau, c’est une mélodie qui fait réagir. La phrase « s’il y a un homme, c’est toi » ne s’adresse pas uniquement à ce grand homme qui a su changer les mentalités. Globalement, c’est frais, on se laisserait volontiers bercer par cette mélodie entrainante et on aurait nous aussi envie de répondre présent à l’appel du chanteur pour un avenir de paix. Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar - 72007 Le Mans Classe : seconde Elèves : Lecourbe Kilian - Chouteau Chloé Chronique : Quand ça vous donne le Pep's ! Vous voulez voyager? Allumez votre lecteur, montez le son, fermez les yeux, et décollez pour l'univers éclectique de Florian Peppuy. Pep's c'est d'abord une passion pour la musique qui a réuni, en 2001, Philipe Berruyer (bassiste), Alexandre Combeau (batteur), Guillaume Diederichs (saxophone) et Dan-Luc Bicrame (dj et multi-instrumentaliste). Avec son titre «Madiba», il vous transportera dans un monde où « la vie n'est que combat contre son diable ». Ces paroles reflétant la réalité entraînent une réflexion sur la vie entre les barreaux. Être à la fois porté par cette mélodie et compatir pour son mal-être. Pep's a su nous faire naître un sentiment de solitude lancinante. Cette musique est un hommage à Nelson Mandela, le refrain est issu des paroles qu'il a prononcé à sa sortie de prison. Pep's nous emmène faire un longue balade mélancolique aux accords doux de sa guitare. Une chanson sentimentale qui nous touche par ces mots, mais aussi contagieuse qui nous donne l'envie de se battre et de ne rien laisser tomber. On est loin d'une vie paisible et sans frontière mais plus proche d'une vie réaliste où il faut combattre seul et ne pas retourner en arrière. Dès les premières paroles il nous transmet toute la pureté de son univers musical vaste et varié. Les paroles sont recherchées ; on peut y trouver une grande richesse émotionnelle qui à la première écoute nous fait vibrer laissant ce sentiment perdurer dans les autres écoutes. On peut y entendre une instrumentation bien choisie qui en plus d'accentuer les émotions va porter les paroles avec légèreté. Cette musique a su nous faire frissonner. En écoutant ces paroles, on fait preuve de compassion pour le personnage clé de l'histoire qui fait référence à Nelson Mandela. Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex Classe : première SES Elèves : Mariette Garault Chronique : Mais qui se cache derrière Pep’s ? De son vrai nom Florian Peppuy, Pep’s est un auteur compositeur interprète, né en 1980. Très tôt passionné de musique, à ses 18 ans, il fonde le groupe du même nom dont les inspirations sont diverses : du rock au funk en passant par le jazz. Il fait partie de ces chanteurs qui n’ont pas connu un succès immédiat, mais à force de persévérance, il a su convaincre le public de son talent. Ainsi, en 2003, Pep’s sort son premier album « Au sourire de l’âme », où figure le titre « Liberta », qui ne connaîtra un réel succès qu’en 2009, lors de sa réédition. Durant deux semaines, « Liberta » se classe n°1 des ventes de s ingles en France et devient un vrai phénomène. Deux ans après, la mélodie nous reste en tête, mais Pep’s ne s’arrête pas là : il sort l’album « Équilibre sauvage » où figure le titre « Madiba », plus engagé que jamais, et consacré à un homme : l’immense Nelson Mandela. C’est le film Invictus, réalisé par Clint Eastwood, qui a inspiré l’auteur. « Madiba », c’est ainsi que les Sud-africains appellent leur leader. Cette chanson apparaît comme un bel hommage à celui qui a passé sa vie à lutter contre le racisme. « S’il y a un homme c’est toi », voici ce que déclare Pep’s, avec une certaine émotion, qu’il nous transmet d’une façon admirable. Derrière un texte riche, il nous offre une grande performance en s’accompagnant lui-même à la guitare, unique instrument de fond. Pep’s nous emporte avec une mélodie douce, un brin mélancolique, qui se superpose à merveille à sa voix haut-perchée. « J’aime que la musique apporte de la valeur au texte », affirme le chanteur. C’est un pari réussi : cette admirable interaction entre les paroles et la guitare fait de Pep’s un artiste à part entière et tout nous incite à penser que son univers à la fois poétique et moderne n’a pas fini de nous envoûter ! Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON Classe : seconde Elèves : Louis Chronique : Un hymne à Mandela. Voilà comment nous pourrions qualifier cette chanson de Pep’s, de son vrai nom Florian Peppuy, Pep’s, auteur-compositeur-interprète grenoblois et leader du groupe portant son nom. "Madiba" a été composée en hommage à l’ex-président sud-africain Nelson Mandela, Madiba étant son surnom. Dans cette chanson, Pep’s rend hommage à l’homme, mais aussi à son œuvre. Dans le premier couplet, il fait allusion à son emprisonnement pour sa lutte contre l’apartheid. Le texte de cette chanson est touchant et très poétique, Pep’s utilisant beaucoup la métaphore. La mélodie s’appuie largement sur la guitare, omniprésente. Dans le refrain, des percussions viennent rythmer l’ensemble et une mélodie de piano vient compléter le fond musical. Le cinquième couplet marque une rupture dans le morceau. En effet, ce moment est le seul où la guitare disparait totalement, laissant une place exclusive au piano. C’est pourquoi cette absence soudaine de guitare attire l’oreille, et crée une sorte de « choc ». Madiba est donc une ballade touchante, bien construite et agréable à l’oreille. Pep’s rend magnifiquement hommage à Mandela dans cette chanson et prouve que s’il y a un homme, c’est lui. Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex Classe : seconde Elèves : Aurélie Bodson, Tiffanie Lécuyer, Améline Lagneau Chronique : Vous rappelez-vous « Liberta », ce titre que Pep’s a gravé dans nos mémoires ? Et bien, aujourd’hui, ce même Pep’s revient avec « Madiba ». Faites comme Nelson Mandela, « jetez les armes à la mer » et laissez-vous emporter par cette mélodie nostalgique. Les paroles, certes, ne se comprennent pas d’emblée, mais le message passe, doucement délivré par les accents suaves de la voix délicate de l’interprète. La combinaison de l’anglais et du français rend évidente l’universalité de ce titre. Bercer : voilà le verbe qui définit avec bonheur l’effet de cette chanson… « La vie n’est que combat contre son diable » : comme Pep’s excelle à transmettre son enthousiasme pour la vie héroïque et pleine de rebondissements du grand leader que fut Mandela ! La tristesse et la souffrance au crépuscule de la paix…La berceuse est mélancolique, mais comme des enfants rassurés, nous nous endormons à ses accents, confiants dans le jour qui, demain, sera forcément plus radieux. Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan Classe : seconde Elèves : Videaud Marion - Peres Pauline - Galois Caroline Chronique : Après avoir été révélé au grand public avec sa fameuse chanson "Liberta", Pep's nous fait voyager vers les chemins de la liberté grace à "Madiba". "Nous ne sommes pas libres, nous avons seulement atteint la liberté d'étre libre", tel est le point de vue de Neslon Mandela. Quelques accords de guitare, une ou deux notes de piano, une voix éraillée, qui donne du caractère et de la profondeur à cette mélodie douce et mélancolique, avec une touche d'espoir. Au son des rimes, nous sommes irrésistiblement emportés dans l'univers de cet homme qui fut confronté à tant de souffrances: Pep's connaît les cléfs du succès. Tout en marquant un public de tous âges, il raconte la vie, de l'un des hommes les plus influents du vingtième siècle et nous ramène quelques années en arrière en Afrique du Sud. Pep's a su instaurer un contraste entre les paroles, dures, et la mélodie, légère. La première émotion qu'elle fait naître en nous, est l'admiration pour un homme qui dans "l'Enfer" a su trouver la force du pardon et qui a donné l'espoir à tout un peuple. Cet homme s'est bien lui, comme nous le répète Pep's dans sa chanson. Titre : Mon époque – Cyril Mokaïesh Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS Classe : 2nde Elèves : Déchamps Clémence Chronique : Quand Cyril pleure son époque … Rares sont ceux qui, parmi le grand public, ont entendu parler de ce Français de vingt-six ans, Cyril Mokaïesh. Pourtant, depuis 2007, il a prêté sa plume et sa voix au groupe Mokaïesh : quatre garçons, amoureux de la langue française, épris de vérité et de liberté et qui ont choisi pour exprimer leur révolte la musique rock, façon Noir Désir. En 2010, Cyril se lance dans une carrière solo. « Mon époque », un des titres de son dernier album Du rouge et des passions, résonne à la manière d'une chanson engagée qui critique la société moderne et de consommation ; on apprécie ces textes qui s'inscrivent dans la tradition de ceux de Brel, Ferré, ou Saez. Comme l'a si bien dit Didier Varrod, chroniqueur musical de France Inter, « ces chansons font souffler un vent de révolte et de passion dans la chanson française ». « Mon époque » est un texte travaillé : Cyril sait manier l'ironie, jouer avec les mots et cultiver une vraie poésie pour transmettre ses sentiments. En outre, une riche mélodie porte les paroles : une musique rock, héritage du groupe Mokaïesh. A la guitare, Cyril s'appuie sur un orchestre symphonique qui enfle ou murmure au fil de la chanson, épouse les contrastes entre les couplets, pour, enfin, jaillir en feu d'artifice ; tous les instruments nous entraînent, crescendo, dans l'univers intime de Cyril et nous font partager sa vision du monde. Ce jeune talent dénonce avec force et sans détours les travers de notre société sans pour autant exciter ni haine ni violence... C'est ce qu'on aime chez cet interprète, qui, en moins de trois minutes, nous charme et nous réveille. Souhaitons à Cyril de conserver sincérité, poésie et lucidité qui manquent parfois cruellement dans le monde de la chanson d'aujourd'hui. Etablissement : Lycée Gilles Jamain - 17300 Rochefort Classe : Terminale Bac pro Métiers de la Mode et du vêtement Elèves : Juanpere Mégane Chronique : Contrairement à ce qu'il nous proposait, que ce soit avec son groupe ou avec son premier album solo, Cyril Mokaïesh a dépouillé sa musique pour laisser exploser ses textes. Ce morceau commence donc avec quatre accords de guitare très simples, même discrets, puis s'ajoutent les autres instruments et enfin les cuivres qui donnent plus d'ampleur à ce rythme qui n'est pas sans rappeler une marche militaire. La puissance de la musique augmente avec l'analyse et la colère que l'auteur porte à son époque, qu'il voit comme une femme libertine et gourmande de nos richesses. C'est ici la voix et son message qui sont mis en avant avec des paroles qui raisonnent et la musique semble presque hypnotisante avec ses gammes qui montent puis redescendent. On pourrait voir à travers ce morceau un Brel ou même un Noir Désir où l’intensité va crescendo. C'est donc une critique enragée et engagée de notre époque que nous offre ici Cyril Mokaïesh. Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Léo Guibert Chronique : Mon Époque de Cyril Mokaïesh est un dur retour à la réalité Du monde qui est le nôtre, fait d'illusions trop peu critiquées. Durant cette avalanche d'octosyllabes lâchés avec justesse Violence et vérité nous font l'effet d'une baffe, bien loin d'une caresse. Cyril critique avec force voix les problèmes d'une société de consommation. Rien ne lui échappe, aucune de ses aberrations. Mokaïesh, dès le premier couplet, commence à dénoncer Cette société qui ne vit que par et pour le paraître : terrible vérité. Il joue habilement sur les mots : ici, le mascara Est judicieusement comparé au noir que l'on broie. Ensuite, Cyril s'attaque à cet univers où l'argent est prédominant. Il dénonce furieusement que le compte en banque est déterminant. Les paroles de Cyril s'attaquent à ce monde matérialiste. Par l'anaphore « Mon époque », sur l'actualité du problème, il insiste. Cyril Mokaïesh est donc un chanteur engagé aux paroles enragées Il s'implique pour changer cette société qu'il ne peut supporter. En chantant des paroles criantes de vérité Sur une musique rythmée bien loin du rock avant pratiqué. Il en devient le roi du contraste Dont la portée des paroles est vaste. Mokaïesh, par sa chanson Mon Époque Pour changer notre époque, nous donne l'électrochoc. Etablissement : Ecole internationale de Genève - Suisse Classe : 2ème français langue étrangère Elèves : Tess Martineau Chronique : Ça commence avec une guitare. Le son suivant; une voix, pleine de passion et de révolte. C’est la voix de Cyril Mokaiesh dans sa nouvelle chanson, Mon Époque. Il peint une image de désespoir et de noirceur, mais Cyril Mokaiesh était, en premier, un champion de tennis junior de France. Avec cette chanson, sortie en 2011 dans le CD intitulé « Du Rouge et des Passions », il critique la société avec un ton d’exaspération et de regret, et se lamente de son époque. Le chanteur de 26 ans a commencé sa carrière dans le groupe de rock Mokaiesh, avant de se détacher et de continuer seul en 2010 avec un single qui s’appelle Communiste. Il est connu pour sa « forte tête » et pour ses « forts textes », et a certainement continué cette tendance dans Mon Époque. Avec sa voix puissante et passionnée, il remarque que son époque « avale la fumée » et « a le style freedom business ». Avec des tambours de bataille dans le fond, une mélodie captivante et féroce, et des paroles désespérées, la chanson entre dans votre tête et joue avec vos émotions. Cyril critique la société, l’environnement, l’économie, ceux qui sont au pouvoir et ceux qui n’affrontent pas leurs problèmes. Mon Époque est capable de remuer nos émotions, et nous voulons crier « Oui ! » quand nous l’écoutons. Les paroles sont intelligentes. Ça fait du bien d’écouter quelque chose d’original et de pertinent, et pas l’énième chanson d’amour à l’eau de rose guimauvante. C’est le genre de chanson qui vous donne envie de courir, ou de prendre une épée et de partir à la guerre (la fleur au fusil). Vraiment une chanson de révolte, et de réflexion. « Promis, promis ça va changer » . . . notre époque peut-être, mais Mokaiesh, s’il te plait, ne change pas ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : Seconde arts appliqués Elèves : Louise Denis Chronique : Des textes poignants, une voix vibrante d'émotion, une musique recherchée, comment ne pas vouloir suivre Cyril Mokaiesh dans son indignation ? Champion junior de France de tennis à l'âge de 18 ans, c'est une toute autre direction qu'il prend en 2007 en créant un groupe de rock, puis en sortant en 2010 son premier album « Du rouge et des passions ». Basé sur un style où percent les influences incontestables de Brel et Ferré, il joue avec les mots, parfois crus et provocants, imaginant dans cette chanson une malicieuse métaphore où l'époque actuelle serait une femme fatale, avide de pouvoir. Puisant l'inspiration dans un écrasant besoin de liberté et de justice, il nous entraine dans un tourbillon d'émotions, à grands renforts de violons et de percussions. Puis un changement dans la musique, une note d'espoir, et on a presque envie de croire que rien n'est encore perdu pour cette société trop matérielle, cette époque tant critiquée. Ainsi, peut-être, Cyril Mokaiesh n'est-il pas un incorrigible pessimiste, peut-être qu'au milieu de cet univers de révolte, il existe une place pour le rêve et l'espérance... Après nous avoir présenté le côté pervers de notre époque, il nous laisse entendre qu'il existe probablement une échappatoire. Et en attendant cette nouvelle aire, il nous reste toujours la liberté d'écouter cette musique, puissante et bouleversante. Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Laura Lavertu Chronique : Avec des textes lourds de sens et une voix puissante, Cyril Mokaïesh nous emporte dans son univers où souffle un vent de révolte. D'abord chanteur du groupe « Mokaiesh » en 2008, il se lance ensuite dans une carrière solo en 2010 avec son album « Du rouge et des passions ». On sent qu'il est marqué par la chanson à textes, par Brel pour le souffle inspiré et par Ferré pour la révolte brûlante mais il réussit à tracer sa propre voie (x!) grâce à une écriture moderne, insurgée et poétique. Avec des paroles fortes et sans détour, il évoque notre époque qui « broie du noir », oppressée par une société consumériste omniprésente et qui profite, s'enrichit sur le dos des pauvres gens. Il s'oppose à l'aspect matérialiste, individualiste et ambitieux de notre monde. L'orchestre qui l'accompagne avec orgues et clavecin donne de l'ampleur à la rage rock qui l'habite. Loin d'être une opposition entre la formation classique et le chant plus écorché, c'est une symbiose réussie. Cette chanson est à l'image d'une génération perdue et compliquée mais avec des artistes talentueux comme Cyril Mokaiesh, notre « époque » a encore un bel avenir devant elle ! « Encore un verre copain, allez ! » Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle Classe : 2de Bac Pro Secrétariat Elèves : Camille Castellon et Marine Freslon Chronique : Cyril Mokaïesh est issu d'un groupe de rock français mêlant guitares et textes engagés. Très vite, il y eut un premier album prometteur, mais l'artiste avait d'autres envies, et il quitta le groupe... Son deuxième album solo est à l'opposé du premier, ses textes sont plus profonds et plus engagés. Le premier essai avec la chanson "Mon époque" se situe entre les anarchistes Léo Ferré, Noir Désir et la valse à mille temps de Brel... Au bout de plusieurs arrangements, le résultat est à la hauteur du talent de Cyril Mokaïesh : le texte est engagé, fort et la musique puissante... Le jeune artiste accorde une vingtaine de musiciens, de guitares acoustiques et d'instruments baroques pour apporter une clarté romantique aux paroles décapantes et réalistes de cette chanson... Le texte est violent, politique et terriblement lucide : il est un cri, une critique de la vie d'aujourd'hui. Cyril Mokaïesh a mal à son époque et il épingle ici toutes les formes d'injustice et de mal-être qui peuvent être ressentis par tout le monde dans une société basée sur la consommation dans laquelle l'homme a oublié de vivre. Egoïste et bassement matérialiste, ce dernier ne sait plus réfléchir, et ne sait plus dire non. Cette chanson nous interpelle, nous réveille. La mélodie nous prend et ne nous lâche plus. Elle reste dans nos mémoires par son intensité et sa poésie. Cyril Mokaïesh, jeune artiste mais déjà grand par son talent, a su nous entraîner dans un univers et un style bien à lui, Sa chanson est un véritable coup de poing, un cri de colère pour réveiller les consciences. Un appel que l'on a entendu...Pour sûr, cet artiste révolté ne ressemble à aucun autre, un bel artiste en devenir qui nous booste et nous désarme... Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS Classe : 2nde TMD (techniques musique et danse) Elèves : Nathan Bonin Chronique : Cyril Mokaïesh, auteur de « Mon époque », est un jeune compositeur français avec déjà quelques titres et même un album nommé « Du rouge et des passions » à son actif. En 2008, le groupe Mokaïesh écrivait des chansons avec ardeur et conviction, mais aujourd’hui, Cyril Mokaïesh est le seul auteur de ce rock lettré. Ses chansons font part de ses idéaux, qu’ils soient politiques ou sentimentaux. Dans « Mon époque », Cyril nous donne son avis sur la société actuelle. Sa chanson est en fait une sorte de critique. Son titre nous montre tous les aspects négatifs de notre époque et la désigne comme une ère noire et cruelle. Cette idée est sans cesse reprise et adaptée dans des sujets variés. Son texte évoque aussi bien la société de consommation que le paraître. « Mon époque » dénonce cette société, qui est prête à se servir des gens pour réussir, au détriment de leur bonheur. A travers les paroles de la chanson, on comprend que chaque personne de la société actuelle est visée. Cyril utilise beaucoup d’images et de métaphores dans sa chanson, chaque phrase à un double sens. Même si la thématique est sombre, elle s’achève par une note d’espoir, « promis, promis, ça va changer » en effet, le monde appartient à la jeunesse ! Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Camille BERRUYER Chronique : Noir Désir, Léo Ferré, Jaques Brel. Cyril Mokaïesh est un magnifique patchwork de la chanson française. Il rassemble la force de texte des uns, la voix de certains, la complexité rythmique des autres, tout en gardant une interprétation qui lui est propre. Il puise dans tout ces Grands Noms une force qui appuie à merveille le constat qu'il fait d'une époque, de SON époque, NOTRE époque. Tout au long de sa chanson sa colère monte crescendo, par l'accumulation progressive de ses instruments et sa voix de plus en plus forte, puissante, pour retomber, le temps d’apercevoir son quotidien, et ensuite repartir de plus belle et atteindre son apothéose. Tout se terminera enfin dans un dernier sursaut... Comme un Romain Duris de la chanson française, il critique son époque à la Pollock ; il dénonce avec force mais toujours avec style. Sa musique se compose de jet de violence et de douceur qui forment ensemble, un esprit et une critique aux échos presque révolutionnaire. Son phrasé ternaire nous emporte. Ne reste qu'une envie ; le suivre. Alors écoutez et laissez-vous porter. Jusqu'où irez-vous ? Titre : Jalouse - L Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON Classe : seconde Elèves : Nine Chronique : « Jalouses », oui nous le sommes en écoutant ce titre. L s'est essayée a beaucoup de styles musicaux : musiques tzigane, corse, bulgare ou encore brésilienne avant de se tourner vers la chanson française et ses grands auteurs tels que Barbara, Piaf, Brel… Sa chanson phare « Jalouse » nous éclaire sur les sentiments de la chanteuse. Cette attirance qu’elle éprouve envers la nature s’exprime à travers quelques termes comme « goélands », « fleurs », « vent », « oiseau ». L’atmosphère est brumeuse, comme à l’aube du printemps. (El)L(e) semble être perdue dans ce décor, avec les images de « la foule » et le fait que sans l’être aimé, elle se sent « nue ». Elle énonce par ailleurs la jalousie qu’elle ressent pour les femmes qui « maquent », ou lancent des « regards amoureux » à son compagnon. Elle se montre en femme possessive. Malgré le sujet, sa chanson est planante. La musique est composée de deux mélodies : une aux percussions et une aux instruments à cordes. Elles se superposent, s'enroulent pour créer un effet sonore remarquable. Cette technique fait penser à deux êtres enlacés, voulant se séparer mais ne le pouvant pas. Les textes viennent en premier et la musique sert d’habillage aux mots et aux images. Est-ce la même magie qui nous enveloppe de vapeurs d’ivresse et de mélancolie quand on écoute ce titre ? Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan Classe : seconde Elèves : Dumontier Oriane - Risser Léa Chronique : L et Jalouse ! D'un battement de cils, L fait rimer jalousie avec poésie, pour nous parler d'amour.De sa voix douce et légère se dégage une puissante pensée exprimée sans retenue, et des rêves incompris. Ses paroles riches en émotions ont permis à la chanteuse d'être remarquée par des auteurs compositeurs francais reconnus tels que Mathieu Chédid et Brigitte Fontaine. Sa musique envoûtante s'inspire, entre autres, de ses collaborations avec de nombreux artistes comme Julien Lefevre ou encore David Babin, dit Babx, compagnon de longue date. Dans "Jalouse", L partage ses sentiments de solitude, d'errance, ainsi que ses pensées les plus profondes. Une chanson tirée d'un second album "Initiale", où Raphaële Lannadère, de son nom d'origine, exprime avec honnêteté, pureté et force, ses sensations qui nous font nous sentir proche d'elle. Avec un style bien défini, par des textes clairs, nets, et néanmoins très imagés, L signe le renouveau de la chanson française. Etablissement : Lycée Leclerc - 67703 Saverne Classe : 2de2 Elèves : Marion Brisac - Claire Spada Chronique : Jalousie, nom féminin : sentiment d'envie à l'égard de quelqu'un qui possède ce que l'on n'a pas ou ce que l'on voudrait avoir. Sentiment souvent accompagné d'hostilité et de dépit. La chanteuse Raphaële Lannadère, plus connue sous les le pseudonyme de « L », connaît bien ce sentiment. Sa chanson « Jalouse » est tirée de son premier album « Initiale » sorti en 2011. De sa voix à part, à la fois rauque et douce, cette jeune femme de 31 ans nous fait entrer de plain-pied dans l'émotion, renouant avec la tradition de la chanson française à la fois profonde et poétique. Elle raconte l'histoire d'un amour non partagé, un amour impossible. Elle observe, vibre, souffre, fantasme et fait de nous ses confidents. Il n'est pas étonnant qu'elle ait été nommée aux victoires de la musique 2012 dans la catégorie « Groupe ou Artiste révélation du public ». Certes, elle n'a pas été récompensée, mais nous sommes prêtes à parier que cette initiale « L » que la chanteuse dit « empreinte de féminité », n'a pas fini de faire parler d' « elle ». Etablissement : Lycée La Fontaine - 02400 CHATEAU-THIERRY Classe : 2DE littérature et société Elèves : Camille PETIT Chronique : Se cachant sous le pseudonyme de « L », Raphaële Lannadère est une jeune auteur/compositeur/interprète d’origine française. Son premier album « Initiale » est particulièrement prometteur. Déjà récompensée par le prix Félix-Leclerc de la chanson en 2011, cette jeune chanteuse à la voix délicate et mélodieuse nous transporte dans un univers qui nous semble éloigné et imaginaire et pourtant bien familier. Un univers où la poésie domine et où l’amour n'est dit qu’à demi-mot. « Jalouse » possède un rythme entêtant mis en valeur par un texte poétique que L déclame de sa voix douce et de sa sonorité un peu traînante. C’est justement ce contraste entre le rythme rapide et entraînant de la musique et la voix toujours douce, voir paresseuse de L qui donne à cette musique un petit quelque chose supplémentaire. Un petit quelque chose qui fait rêver, et dont les paroles qui parlent secrètement d’amour ne font qu’accentuer cette impression. Jalouse est une chanson qui, pour finir, est joliment écrite et dont le rythme continue de trotter dans la tête de ceux qui l’écoutent. Etablissement : Lycée du Bois d'amour - 86000 Poitiers Classe : 2e Elèves : Bruneteau Eloïse Chronique : La chanteuse Raphaële Lannadére est une auteur-compositeur française née le 23 février 1981. Influencée par de grands artistes tels Piaf, Brel ou encore Barbara, L nous transporte dans son univers décalé et enchanteur. Nous savourons tout le talent de cette artiste accomplie dans la petite bulle de L. C'est une artiste complète qui associe une voix grandiose: sulfureuse et envoûtante, un brin cassée, à des textes originaux et légers qui traduisent des émotions fortes telle la jalousie. La jalousie : un sentiment peu commun, difficile à expliquer, que l'on ressent tous pour des raisons différentes, qu'elle réussit à réunir avec brio en lui donnant toute la légèreté et la puissance qu'il mérite. Tout en pudeur et humilité, elle nous emporte dans son monde peu commun telle une vague qui emporte tout sur son passage. Elle délave sa musique et lui donne un côté de folie et l'accompagne de toute son élégance et sa délicatesse. Une artiste hors du commun, unique en son genre qui contient une grande force intérieure et beaucoup de puissance qu'elle exprime avec beaucoup de volupté et de souplesse. L est un tout harmonieux dont l'avenir lui réserve de grandes promesses, un grand merci et un immense respect pour cette jeune interprète qui fait déjà partie des plus grands. Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Lucille Delpy Chronique : Qui est-L ? Issu de son album « Initiale », sorti courant 2011, le titre « Jalouse » de Raphaële L a déjà l'audace d'aborder un thème délicat et rarement traité comme sentiment amoureux pleinement assumé. Dans un monde où le cœur et ses déboires sont caricaturés ou exilés, cette chanson souffle de façon lancinante et subtile une brise nouvelle. L'écriture fait preuve d'une infinie délicatesse, la voix est fragile et assurée à la fois et la partie instrumentale s'enivre et s'envole avec les violons. Trois minutes quinze de pure douceur, de promenade aérienne dans un univers féminin, sensible, passionné marqué par la douleur poétique. L est une chanteuse entière et habitée, ce qui lui vaut la reconnaissance du métier qui lui trouve des airs de la grande dame brune et cela est justifié. Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS Classe : 2nde TMD (techniques musique et danse) Elèves : Hombeline CHAUVET Chronique : Son premier album, « Initiale » sorti en avril 2011, ne reçoit que des louanges. A 30 ans, Raphaële Lannadère alias L, commence bien après dix années de vagabondage de scène en scène. Ses débuts sont timides, mais « L » ne manque pas de talent ! C’est encore une voix française exceptionnelle. Cette voix n’a d’ailleurs pas échappé à la sélection du jury du prix Constantin 2011 aux côtés d’artistes tels que Selah Sue (lauréate du prix), Brigitte, the Shoes ou encore Lisa Portelli. Avec des rythmes et un timbre de voix atypiques, les titres que Raphaële Lannadère offre dans cet album ont un goût différent de ce que l’on entend aujourd’hui. A la fois douce et sombre dans son titre Jalouse, « L » nous emporte dans son univers rempli de sensibilité avec ce texte écrit tout en subtilité et en poésie. On y perçoit également une certaine séduction à travers ce grain de voix particulier et ce rythme légèrement nonchalant. Les cordes, les percussions…, toute la partie instrumentale est parfaitement coordonnée et accordée avec la partie vocale. Le violoncelle et ses rythmes carrés, presque lourds, font contre-poids, contraste avec la voix légère de la chanteuse. Malgré sa faible popularité et sa discrétion « L » a le potentiel de faire une grande carrière. On attend le prochain album avec impatience et qui sait, un nouveau et grand succès ! Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex Classe : seconde Elèves : Paul MARECHAL Chronique : Jalouse, L n’a pas à l’être face aux autres chanteurs français ! Laissez-vous emporter par ce doux rêve auquel L nous convie, berçant nos cœurs de sa voix ronde et langoureuse, à l’envoûtante sensualité. Découverte au Printemps de Bourges en 2010, L fait maintenant partie intégrante de la scène rock, sur laquelle elle fait souffler un vent de fraîcheur, vivifiant une chanson française quelque peu empoussiérée…De son vrai nom Raphaële Lannadère, L chante : « jalouse, jalouse, des fleurs, et du vent, jalouse, jalouse comme les enfants »… et nous devenons les confidents de son aspiration à un bonheur simple mais qui se heurte pourtant à la complexité de la vie. Et si cette très jolie chanson ne vous fait pas réfléchir, soyez-en assurés, elle ne vous laissera pas indifférents ! Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : Elisa Casson Chronique : L’envol de L L de son vrai nom Raphaële Lannadère est née le 23 février 1981 C’est une auteurcompositeur-interprète française qui s’est trouvée une place dans la chanson française. Pleine de ressource, elle se faisait passer pour son attaché de presse au téléphone pour pouvoir percer. Avant de sortir son premier album « Initiale » en 2011, elle a écrit pour Camélia Jordana. Et c’est directement sur scène que nous l’avons découverte puisqu’elle a préféré se faire un nom sur scène avant de publier un disque. Son titre « Jalouse » est d’une rare poésie : autant les paroles, la musique, la voix que la mélodie. On est vraiment transporté dans un univers de légèreté et d’ivresse enchanteresse. Cette mélodie rythmée est d’une grande modernité et profondeur. On l’a compare même à Barbara pour la solennité, à Brel pour l’intensité et Bashung pour les climats étranges. Ses textes sont recherchés et savoureux. L arrive à faire danser les mots, il y a une vraie musicalité làdedans. On pourrait même dire que les mots peuvent se passer de musique comme le faisait si bien le très grand Gainsbourg, ou pour aller plus loin Verlaine. C’est la naissance d’une véritable poétesse, qui donne un nouvel élan à la chanson française. On ne peut qu’être jalouse face à l’immense talent de cette jeune artiste. À écouter sans modération mais attention, vous ne pourrez plus vous passer d’L. Titre : oh la la - Brigitte Etablissement : Lycée André Malraux - 27600 GAILLON Classe : Seconde générale Elèves : Rojek Céline Chronique : Oh la la, Brigitte te fait valser, bouger, chanter ! Des musiques rythmées, du son rétro pop, avec des paroles sensuelles. Elles ont tout pour réussir, le sourire et le sens du rythme. Fan d' Abba et de Marilyn Monroe, le groupe s'est inspiré de ces deux phénomènes, ont mis leurs sauces, ont mélangé le tout pour nous donner un univers frivole, drôle, fou et amusant. Ces deux femmes hors du commun, la brune et la blonde se sont bien trouvées. Amoureuses des années 70, Aurélie Maggiori et Sylvie Haorau font beaucoup attention à leur image, mais ne suivent pas la mode à la lettre. Elles trouvent de nouveaux vêtements dans des boutiques vintages. Leur duo de pétroleuses rend hommage aux Brigittes qui ont plus ou moins fait scandale et qui ont un côté rétro. La chanson française change, elle se développe et s'améliore. Brigitte en est la preuve. Ces deux petits bouts de femme seront, pourquoi pas, bientôt, un groupe connu. Comme diraient les filles «Et vous, tu m'aimes? ». Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Lejay Nicolas Chronique : Brigitte, une brune et une blonde, deux mamans hippies, aussi décalées que culottées qui vont enfin vous réconcilier avec la pop française. Une ligne de basse affutée, une mélodie harmonieuse et quelques percussions rythment le tout. La musique de Brigitte baigne dans le rétro des années 70. Fêtardes, à la limite du kitsch tout en restant chiques et sexys, elles dégagent une sensualité dégoulinante et un groove à l'image de leur amour pour le Hip-hop. Ces deux féministes, fan de Marilyne Monroe, qui ne mâchent pas leurs mots, réussissent leurs pari : nous faire danser et "Oh La La" que la difficulté est grande de ne pas bouger les hanches sur une chanson aux sonorités disco, véritable appel à la danse, au rapprochement et à l'amour. L'amour est d'ailleurs le sujet prépondérant du premier album de ces deux femmes décidemment bien extravagantes. Oubliez les Bardot, les Fontaine, toutes ces Brigitte que l'on finirait par confondre !... Aujourd'hui, il y a Brigitte et seulement Brigitte, c'est simple, sans prise de tête et ça sonne tout autant. Etablissement : Lycée La Fontaine - 02400 CHATEAU-THIERRY Classe : 2DE littérature et société Elèves : Jacquesson Claire Chronique : « Oh la la » que c'est fou ! Brigitte est un duo français constitué par Sylvie Hoarau et Aurélie Maggiori. Ce groupe créé en 2008 enregistre fin 2010 son premier album intitulé "Et vous, tu m'aimes?". Dans cet album on peut retrouver différents styles, psychédélique, oriental ou encore hip-hop. C'est une réussite, l'album est disque de platine en 2011 et elles ont reçu la récompense "Groupe ou artiste révélation du public" aux Victoires de la Musique 2012. De plus elles ont acquis une certaine notoriété grâce à la publicité "Rouge in Love" de Lancôme. En effet, la chanson interprétée dans ce clip publicitaire est une reprise de "Oh la la" en anglais. Cette chanson, au texte provocateur, à double sens, est une ode à la séduction servie par des répétitions proférées par la voix acidulée des chanteuses et par la musique très captivante. Le rythme, bien qu'il joue aussi de la répétition, grâce à la percussion est entrainant et amène une touche colorée de pop. On peut également y retrouver un air de disco qui nous donne envie de bouger. Il y a un parallèle entre la musique et les paroles : les paroles nous incitent à danser et le rythme nous pousse à le faire. Une bonne coordination a été mise en place dans ce morceau. Ces artistes françaises ont réussi à imposer leur propre style, unique en son genre, comme on peut le remarquer dans ce morceau et on leur dit bravo! Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau Classe : T BMA (=TBACPRO) Bijouterie Elèves : Eva GRESSET Chronique : Je me promenais dans les rues de ma ville, le temps était vraiment déprimant, les gens autour de moi l'étaient tout autant, le trafic était bouché, j'étais donc contrainte de rentrer à pieds. Bref une journée bien pourri(t)e parmi tant d'autres, quand, tout à coup, une p… de musique à l'influence pop pleine de couleurs m'a redonné le sourire, pas mal pour un début non ? Ensuite il s'est passé un truc de malade, devinez quoi ? Quand les Brigitte ont commencé à chanter, ma démarche s’est modifiée pour donner quelque chose de carrément étrange, comme si mes jambes étaient envoutées par la musique en toute indépendance de ma volonté ! D'un coup elles se sont mises à avancer au rythme de la chanson, un pas à gauche, un pas en arrière, un pas en avant, stop, pas à droite… une vraie chorégraphie, je ne pouvais plus m'arrêter :"ça fait boum je craque !" Et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire je marchais à la manière d'un Funky Cops ! Les nuages se sont dégagés pour laisser filtrer le soleil, qui m’est apparu comme une boule à facette luisante et attirante, j'aurais pu croiser Kool and the Gang au coin de la rue je n'aurais pas été surprise, c'était é-norme ! Je ne trainais plus des pieds, j'avais LA démarche, LE truc cool, imaginez, ressentez la funk vous envahir petit à petit... Pour nous (mes jambes et moi-même) ça a été une vraie révélation, "Oh la la" et plus j'avançais, et plus les gens se retournaient sur mon passage, peut- être parce que j'étais la seule personne à avoir le sourire, ou parce qu'ils me trouvaient surement très originale, ça je ne saurai jamais ! Dans tous les cas on est tellement transporté par la musique et les paroles sensuelles de Brigitte que rien ne peut nous démotiver, comme elles le disent si bien « ce beat qui cogne, je perds la tête... et surtout je m'en moque » ! Bref, j'étais Invincible ! Cette musique est destinée à toute catégorie de personnes, à son écoute les gens "mous" deviendront speed, les intellos sortiront la tête de leurs bouquins, les pré-pubères se sentiront envahis par un élan d'assurance et craqueront sur les paroles explicitement sensuelles, vieux et vieilles se lèveront de leurs fauteuils, bref, tous se retrouveront pour danser la funk sur la place publique ! Tout semblait vraiment me réussir, quand tout à coup, mon Ipod décida que c'était le moment pour lui aussi de se relaxer, et rendit l’âme ! Violent retour à la réalité, j'étais redevenue blasée ! Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE Classe : SECONDE Elèves : ROELS Camille, DESTRAS Océane Chronique : Oh la la, sauvez moi de ce bla bla !! Avec leur semblant de texte travaillé, assonances et allitérations, elles pensaient duper leur public en lui faisant croire à une recherche artistique, mais leurs nombreuses redondances n'ont fait que l'agacer. Leur chanson "Oh la la" vide et sans sens, n'a pour but que de s'immiscer dans la tête des auditeurs afin de vendre beaucoup un produit sans grand intérêt. En effet, purement commerciale, cette musique n'est bonne qu'à passer à la radio et à être entendue par des personnes n'ayant aucune culture musicale. Les Brigittes, avec leurs chansons faciles d'accès et manipulatrices, ne seraient douées que pour chanter dans un cabaret si elles n'avaient pas ce certain style musical entraînant qui, au delà de leur voix monotone, nous donne envie de nous "accrocher". Cet air paradoxal, enivrant et doux à la fois, nous permet d'oublier le manque de recherche des paroles, caractéristique des chansons faciles. Après tout, les auditeurs ne demandent-ils rien de plus qu'un chant "superficiel et léger" à la "Michel Berger" qui met de bonne humeur et optimise la journée ? Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : Clara Santamaria Chronique : Oh la la ! Quelle sensualité. Brigitte c'est du rétro, de la pop : c'est les Années 70. Nous voilà donc face à deux hippies fans du groupe ABBA et de Marylin Monroe. L'une blonde, l'autre brune, elles nous racontent des histoires de gangsters et de filles faciles. Ce duo français, composé de Sylvie Hoarau et Aurelie Maggiori, nous transporte dans un monde loufoque et sensuel. Le côté « aguicheuse » et l'harmonie vocale de ces deux jeunes femmes sont les marques de fabrique de ce groupe. Le titre « Oh la la » nous le montre très bien avec son rythme disco et ces paroles voluptueuses. Ce morceau est frais et décalé mais surtout : nous fait danser !! Mais Brigitte ne fait pas danser que la France avec ce morceau, en effet les deux amies nous étonnent en reprenant le titre « Oh la la » en version anglaise pour la pub d'un rouge à lèvre de la marque Lancôme ! Comme elles disent : « Brigitte c'est ta mère, ta tante, ta voisine, ta boulangère, ta banquière... Brigitte c'est aussi une des icônes françaises, donc Brigitte ça plaît aussi aux hommes mais surtout Brigitte c'est nous toutes ! » Un concert de Brigitte fait chanter, hurler et « Oh la la » danser ! Cette musique nous transporte au cœur d'une soirée, d'une boite de nuit où la séduction est de la partie. Le fond est porté par de la guitare, de la batterie ... mais reste tout de même discret, l'instrument principal est la voix de Sylvie et Aurelie qui se marie à la perfection. Et vous ? Dansez sur ce tube déjanté ! Oh la la vous dansez... Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence Classe : 2° Elèves : Mineiro Myriam Chronique : Brigitte est un de ces albums qui ne laissent aucun répit, dont les titres de qualité s’enchaînent. « Et vous, tu m’aimes ? » dépasse cette évaluation : c’est un véritable repas, où les différents mets se succèdent intelligemment, de l’apéritif au dessert, les chansons glissent les unes après les autres sur le palais sans faire disparaître les notes et le charme acidulé des précédentes. Eclectique, harmonique et unique, Brigitte est surtout sexuelle. Vous trouverez sur n’importe quel site que Brigitte est une fille hors du commun, un peu hiphop, un peu hippie, un peu hindou, triste et forte, érotique et jalouse, romantique et séductrice, que Brigitte est complexe, car elle est deux femmes, Sylvie et Aurélie, décalées et malicieuses. Si les paroles ne sont pas toujours des plus fines, elles s’affirment, s’agitent telles des marionnettes entre les pinces des deux femmes, dansent avec exubérance et ironie sur des planches aux odeurs rétro, vintage, et hippies. Deux artistes qui construisent un personnage, qui marient leur talent et leur voix à l’instar d’un Simon and Garfunkel, pour produire une femme croqueuse d’hommes ou une femme fidèle et jalouse, à travers des titres exquis. Lancôme sort son nouveau rouge à lèvres « Rouge in Love » et a fait appel au duo glamour Brigitte pour réinterpréter leur titre : « Oh La La ». Cet musique croise des ambiances disco, et plaît à plusieurs générations. Des thèmes et des héroïnes qui en font un album très féminin, mais l’autodérision, l’humour et l’ironie (parfois amère) qui imprègnent les textes feront qu’il pourra plaire tout autant aux garçons. Titre : L’autobus – Presque Oui Etablissement : Lycée Carcouët - 44184 NANTES Classe : 2de Elèves : Rémi AUDRAIN Chronique : Partir sur la route, quitter la vie routinière, ennuyante… Et bien pourquoi pas ? Du moins, c’est ce que tente de faire Thibaud Defever qui nous donne une nouvelle déclinaison du « road again » par l’intermédiaire de « l’autobus ». Et on le comprend… Dans un monde qu’il compare à un « trou », il exprime sa fatigue du quotidien avec ses « surplaces » qui ont transformé sa vie en « rafiot ». Nous sentons qu’il n’en peut plus et qu’il a besoin de s’envoler avant de « prendre la poussière ». Il irait même jusqu’à se strapontiner dans la soute, tant son besoin de liberté est grand. En tout cas, ce n’est pas lui qui nous attendra… au contraire, il nous « laisse à nos us » sans aucune hésitation ! Alors si vous êtes intéressez, préparez vos affaires car le temps file… Et embarquez avec Thibaud Defever dans son autobus. Laissez vous porter par ses métaphores, comiques pour certaines, qui réchauffent l’atmosphère et qui vous redonneront le sourire et la joie de vivre ! Alors, tous à vos sièges, bouclez vos ceintures et en route ! Etablissement : Lycée les Iris - 33305 Lormont Classe : 1ère S1 S.S.I. Elèves : Quemerais Laurie Chronique : On dit TOTALEMENT OUI pour cette chanson ! Depuis 1998, le groupe Presque oui nous fait vibrer à travers ses chansons. Encore une fois, c'est avec " L'autobus " et son air de guitare entraînant que le groupe Presque oui nous fait voyager l'espace d'une chanson. Une mélodie et des rimes chantants, des paroles légères, cette chanson nous transporte vers un autre monde. L'autobus c'est aussi un refrain qui reste en tête, c'est une chanson qui fait rêver de liberté, de voyages à travers le monde. On est littéralement transporté durant ces quelques minutes de mélodies. Ainsi, le groupe Presque oui nous fait partager sa passion pour le voyage grâce à cette chanson. On dit un grand OUI pour une place pour nos fesses dans cet autobus ! Qu'importe la direction de celui-ci, seul compte le plaisir du voyage. Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle Classe : seconde Elèves : Claire Chubilleau Chronique : Entrez dans l'univers de Presque Oui, et vous aurez la garantie de ne pas vous sentir à l'étroit ! Après une savoureuse recette d'amour avec Les perroquets du Périgord, L'autobus est une échappée chaleureuse et joyeuse. Voyage dans un univers musical automobile, L'autobus est à la frontière entre ciel et terre. Musique parfumée de saveurs étrangères et épicées, accompagnée de paroles exquises à croquer à pleines dents. Cet hymne au voyage, guidé par des rimes libres, nous ouvre de nouveaux horizons musicaux. Le désir d'évasion et de nouveaux paysages qui rythment cette romance nous donne l'envie de partir vers un monde sans fausse note ! Bref, un conseil : trouvez une place pour vos fesses dans un autobus et savourez pendant deux minutes quarante-six une croisière routière ensorcelante ! Etablissement : Lycée Jean Macé - 56600 LANESTER Classe : 2nde Littérature & société Elèves : Jonathan Bretonnier Chronique : « L'autobus » est une chanson de l'album « Ma bande Originale » de Thibaud Defever, de son nom de scène : Presque Oui. Presque Oui était avant un duo composé de Thibaud Defever et de Marie-Hélène Picard qui est décédée en 2006. Presque Oui est un chanteur tendrement persuasif et guitariste virtuose, accompagné, soutenu, sublimé par un violoncelliste-flûtiste rêveur et non moins virtuose dans le reste de son album. Dans cette chanson Presque Oui cherche à nous raconter une histoire drôle et tragique en même temps, l'air de rien à la façon de Souchon sur une mélodie légère et variée. Pourtant il donne l'impression qu'il cherche à changer de vie, comme il le dit dans ses paroles, il cherche une place dans l'autobus. Cela peut laisser penser qu'il veut quitter la routine mais en même temps qu'il éprouve une certaine tristesse à s'évader du quotidien. Encore une fois comme dans ses précédentes chansons il raconte qu'il aimerait voyager. Cette fois-ci dans un autobus trans-frontalier, il dit dans cette chanson « où qu'il aille je me taille ». Il parle aussi vaguement d'une destination particulière comme le Japon et tout cela à l’intérieur de l'autobus. En fin de compte pour lui sa vie est ennuyeuse. À l'écoute on remarque qu'il se répète beaucoup et surtout une phrase en particulier. Pour conclure, cette chanson est un éloge mélancolique sur la vie d'un homme un peu triste mais qui reste pour autant heureux. Etablissement : Lycée Audouin Dubreuil - 17415 Saint Jean d'Angély Classe : 2de enseignement d'exploration:littérature et société Elèves : BOURICHON Murielle & COUVREUX Lola Chronique : Presque Oui, c'est d'abord une passion commune entre deux musiciens. L'un s'appelle Thibaud Defever, l'autre Sylvain Berthe (celui-ci ayant pris la place de l'ancienne membre et chanteuse, Marie-Hélène Picard, qu'un cancer emporta en 2006). Un album de six titres est paru en 2001, «J’aime Pas La Dentelle». Il est suivi d’un album en 2005, «Sauvez Les Meubles», dans lequel sont évoqués sans chichis la vie et le couple, dans tous ses états. Le nouvel album de Presque Oui, s’intitule «Ma Bande Originale». C'est de cet album que la chanson «L'autobus» est tirée. A la première écoute, la chanson nous laisse plutôt perplexe. Mais au bout de plusieurs écoutes, on se rend compte que les paroles ont de la profondeur (même si au premier abord, elles paraissent très simples) et du message que ce groupe cherche à faire passer. Nous avons eu la chance de pouvoir découvrir ce groupe très intéressant qui mériterait d'être bien plus connu. Non seulement pour la mélodie que nous offrent les instruments, domptés pas les musiciens mais aussi pour les voix qui nous emportent dans d'autres univers. Nous pensons aussi que Presque Oui est un groupe à aller voir en concert. Si sur scène, les deux mélomanes ont la même énergie que dans leur album, leurs concerts doivent vraiment valoir le coup. Pour nous, ce groupe fut une vraie bonne découverte. Etablissement : Lycée Leclerc - 67703 Saverne Classe : 2de2 Elèves : Zakaria Daham Chronique : Thibaud Defever, jeune chanteur et guitariste pétillant, unique membre du groupe français « Presque oui » propose dans ses chansons des tranches de vie racontées avec subtilité sur des musiques qui restent en tête. Sa chanson « L'autobus » répond parfaitement à ces caractéristiques qui permettent de parler d'un « style Defever ». Il y aborde la question de la difficile adaptation d'un étranger à une société qui ne veut pas forcément de lui. Les paroles sont finement travaillées et son constat est sans concessions. La dureté des mots, la tristesse qui en émane contrastent avec une musique amusante, facile à retenir. Sans doute une astuce de Thibaud Defever pour mieux entraîner son public dans son univers un peu décalé. L'autobus représente la société actuelle et la difficulté pour un étranger d'y trouver une place assise et confortable. Le personnage fait pourtant preuve de combativité, bien décidé d'aller de l'avant. A l'heure où l'exclusion et la peur de l'autre traversent notre société, il faut écouter cette chanson à message. Vous l'avez compris, nous avons aimé cette chanson qui sait à la fois divertir et faire réfléchir. Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Chloé CASSIN et Sophie RODRIGUEZ--SARDEING Chronique : Entrez dans cet autobus et rejoignez ce groupe s'inspirant beaucoup de Georges Brassens et de Gilbert Lafaille et au nom très original, « Presque Oui » qui est aujourd'hui composé de Thibault Defever, l'auteur de la chanson « L'Autobus », et de Sylvain Berthe. Depuis 2006, le groupe s'est réduit à deux personnes suite à la mort tragique de l'une des leurs. Cette chanson, extraite de leur troisième album « Ma bande originale » après « Sauvez les meubles » et « Peau neuve » , est une véritable métaphore : l'autobus représente la vie avec ses arrêts, ses rencontres, ses surprises mais qui suit inéluctablement sa route. Sur une mélodie plutôt cocasse, un personnage cherche désespérément sa place dans la société avant de n'être plus que poussière, On ressent de la sympathie pour ce représentant humain ballotté dans l'autobus par les péripéties existentielles de la vie. La voix assez banale de l'interprète est agréablement mise en valeur par la rythmique de la guitare et de fabuleuses notes de violoncelles. Maintenant, à vous de trouver une place pour vos fesses dans cette autobus de la vie... Etablissement : Lycée Alain - 61014 Alençon Classe : Seconde 1 Seconde générale Elèves : Louise ANFRAY Chronique : Thibaud DEFEVER, jeune et beau garçon, interprète en 2011 la chanson « L’autobus ». A l'origine, il faisait parti d'un groupe mais malheureusement sa partenaire est décédée. Aujourd'hui, il interprète ce titre seul avec sa guitare. Il a été remarqué en remportant le 2éme Prix (Prix Sacem) du concours National de chanson Française de Vesoul, dans le cadre du Festival Jacques Brel. Musique rythmée, son jazzy, il nous transmet son envie d'aventure. Difficile de ne pas nous entrainer dans son voyage, on a presque envie de partir avec lui. Il dépeint le quotidien de beaucoup d'entre nous et nous sommes transportés. On peut espérer le voir un jour à Alençon, au « Carnet de Route » et certainement le public entonnerait le refrain avec frénésie. Le bus afficherait complet car nous serions cinquante voyageurs à ses côtés. Liberté, voyage, découvertes sont le leitmotiv de cette très jolie chanson. On adore ! On pourrait presque croire qu'on écoute Bénabar. Même registre, même style, même gueule. Si ces deux là se rencontraient, on pourrait espérer un duo sensationnel. A suivre... Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan Classe : seconde Elèves : Duvigneau Rémy Chronique : Venez prendre L'autobus, direction "Presque Oui" ! On pourrait parfois être mû par le désir déraisonnable de clamer haut et fort que tout ce que vous entendez ici est peut-être joli, mais pas franchement quiet, car conséquence de la disparition tragique de Marie-Hélène Picard, emportée par un cancer du poumon, mère d'un petit garçon, et compagne de Thibaud Defever, guitariste émérite et chanteur tendre. Disparition qui, de fait fit passer le duo "Presque Oui" au format solo. « L'Autobus » est une chanson à forte dominance acoustique : une guitare virtuose en mine de rien, un peu de piano au fond du couloir, parfois une flûte et un violoncelle toujours aptes à faire écraser une larme aux gros bêtas de critiques, d'ailleurs c'est Sylvain Berthe qui tient les deux pupitres pré-cités sans compter les percussions et parcimonieusement illuminée d'une voix en douceur et clair-obscur. Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence Classe : 2° Elèves : Kerbiriou Marie Chronique : Sous ses dehors drôles et légers, « L’autobus », de Presque Oui est en réalité un vrai drame. Drame qui commence avec la mort de Marie-Hélène Picard, chanteuse de Presque oui. Son partenaire Thibaud Defever, chanteur-guitariste, réussit toutefois à sauver le groupe, qu’il reforme avec Sylvain Berthe, un violoncelliste-flûtiste. Ensemble, ils racontent leur histoire à la fois farfelue et bouleversante. Lorsqu’on entend pour la première fois « L’autobus », on sourit, on croit que la chanson est gaie, son rythme léger et ses paroles saccadées nous induisent en erreur. Car en réalité, cette chanson révèle le mal-être d’une personne qui ne se sent pas à sa place, qui est rejetée à cause de son décalage avec les autres, qui s’ennuie dans notre monde. Elle se cache « dans la soute », cherche à se protéger. De la méchanceté des autres qui ne l’acceptent pas ? « L’autobus » est le récit d’une fuite, le personnage « se taille » vers la liberté, peu importe où, car « où qu’il aille », ce sera mieux. Quoi qu’on lui dise, il est décidé à partir. Il veut aller vers l’avant, plus vite, « avant la rouille, avant l’hiver, avant de prendre la poussière », avant d’être vieux et d’avoir raté sa vie. Il n’a « plus le temps » d’attendre quelque chose qui le sauvera, il doit se sauver lui-même, peu importe comment. C’est vital pour lui, il répète sans cesse, jusqu’à la ressasser, comme une priorité qu’il ne faut pas oublier, la phrase suivante : « il faut qu’j’m’envole », et, du début à la fin, cherche à trouver sa place. Le rythme évoque une course vers la liberté. Cette place, tout le monde ne la trouve pas, et cette chanson nous rappelle qu’il faut rester ouverts aux autres, et leur accorder le droit de vivre heureux parmi nous. Titre : Les passants - Balabagui Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle Classe : seconde théâtre, arts plastiques Elèves : Naïs Favre Faurre Chronique : Nostalgie passagère 2010. Une aventure commence. Le groupe Balabagui sort son album « En passant». Mélange de chanson française et de musique semblant venir d'ailleurs, hors des sentiers battus, entre Jazz et musique du monde. Sur ce merveilleux album, « Les passants » est de loin l'un des plus beaux morceaux. Cette musique, qui au premier abord, nous laisse indifférents, se caractérise par son originalité : un balafon, instrument peu ordinaire dans la chanson française, vient rythmer la chanson et deux guitares (électrique et classique) l'accompagnent tout au long de cette douce mélodie. Au début, Benoît Meylan, de sa voix paisible, fait vibrer la musique en nous exposant la vie habituelle des gens, ceux qui se pressent dans le métro, dans la rue... Puis il parle de cette foule qui nous submerge, de la monotonie de la vie, à travers la mélodie lente et les paroles répétitives. Mais cette chanson peut aussi nous faire rêver car on entrevoit l'espoir de se démarquer, de quitter ce rituel monotone en partant loin d'ici. Alors, peu à peu, la mélancolie nous envoûte et nous transporte sur une terre inconnue, distante de toute habitude. Avez-vous déjà ressenti un tel bonheur ? Etablissement : Ecole internationale de Genève – Suisse Classe : 2ème français langue étrangère Elèves : Edward Mckenzie - Momme Rickmers - Mac Nelson Chronique : Un trio, venu d'un pays froid, qui ne manque pas de chaleur et de chocolat. Mais de quel pays parle-t-on ? De Séchry en Suisse bien sûr ! Mesdames et Messieurs, voici voilà le trio de Balabagui ! Les membres Benoit Meylan, Claude Luisier et Olivier Gumy jouent une musique onirique et la chanson « Les Passants » parle des rêves... Avec seulement deux guitares et un balafon, cette chanson est simple et simplement géniale. La mélodie est tranquille et a un bon rythme. En 2011, le trio a gagné le "prix du public" du festival Voix de Fête, à Genève ; ils étaient également invités par de nombreuses stations radio. En 2010, ils ont sillonné la Suisse pour leurs concerts : Genève, Lausanne, Lutry. Vous avez de la chance, ils vont revenir en 2012 ! Quelle bonne nouvelle ! Prendre le temps de respirer, de se laisser flotter ici et ailleurs, ça vous prend au coeur. Le son du balafon apaisant et le son de la guitare rythmique donnent un air un brin africain et l'absence des percussions crée une sensation de tranquillité. La mélodie est langoureuse comme les vagues qui viennent caresser la plage, tout est joyeux et paisible. Ils ont beaucoup de talent, ils sont exceptionnels ! C'est de la MUSIQUE, de la vraie ! Vive Balabagui ! Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand Classe : seconde arts du son Elèves : Samuel Delhommeau Chronique : Le texte de la chanson « Les Passants » joue beaucoup sur les sonorités des mots. La superposition des deux voix donne un effet de profondeur et une dimension presque mélancolique. La musique est faite par trois instruments, deux guitares, une folk et une électrique qui effectuent la rythmique, et un balafon qui donne l’impression d’improviser sur une gamme pentatonique. Mais l’ensemble reste très « sage », très « gentil », et ne se démarque pas de la variété pop diffusée. Etablissement : Lycée Jules Renard - 58002 Nevers Classe : seconde Elèves : Alix Jolivet Chronique : Trio talentueux encore trop méconnu, Balabagui mérite pourtant toutes les attentions. Olivier, Claude et Benoit nous offrent ici un titre mélodieux et bourré de chame, autant par ses paroles simples et efficaces que par son instru' tranquille et paisible. Il en faut peu pour être heureux, et ici, deux guitares, un balafon et quelques percus suffisent à nous faire rêver. « Les passants » est un délice pour les oreilles, et n'en finit donc pas de nous surprendre. Bercé par les influences de Tryo et Sinsemilia ce petit groupe Suisse s'en sort vraiment bien. « Les passants » est à la fois une envie de rêver et d'échapper à toute cette foule, et l'on peut dire que le résultat est franchement réussi. Avis aux amateurs, régalez vous ! Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : Agathe Primard Chronique : Mélange d'un quotidien Parisien et d'un voyage réuni en 3 minutes... Voici de quoi agrandir vos journées. La musicalité composée d'une guitare, d'un balafon et quelques percussions, nous partage dans deux univers différents : imaginez un mélange urbain et méditérannéen puis vous voyagerez dans un monde utopique où douceurs et pétillement ne font qu'un. D'un côté l'agitation de la foule mais qui instantanément, grâce à cette légèreté musicale, vous ramene à quelque chose de délicat et reposant. La sensation d'une promenade plutôt qu'une marche avec la foule. Une rapide présence de paroles comblée par la musique qui nous laisse voyager là où on le désir. Les paroles laissent place à une agitation mais en aucun cas, une agitation étouffante. Balabagui vous donne la possibilité de vivre quelque chose par l'imaginaire. Une escale dans la ville de vos rêves vous est offerte en quelques minutes. Il n'est pas imposer de partir loin pour s'en mettre plein la vue et Balabagui vous le prouve avec son titre. Laissez-vous guider vers votre Utopie... Etablissement : Lycée Fredrika Bremer – Haninge - Suède Classe : niveau 5 Elèves : Lisa Hellerström - Mathias Krylborn Chronique : Nous avons choisi la chanson "Les passants" interprétée par le groupe suisse, Balabagui. Ils disent qu'ils veulent écrire de la musique calme et c’est ce que nous aimons. Le groupe a été fondé par deux jeunes amis, Benoit et Oliver à Le Séchey. Ils jouaient de la guitare mais ils avaient besoin de quelque chose d'extraordinaire. Ils ont recontré un ami de leurs parents, Claude, qui joue du balafon. Ensemble ils forment le groupe Balabagui. C'était difficile de trouver de l'information parce que le groupe est le plus petit groupe en Suisse, et peut-être en Europe. Il y a 86 personnes qui l'aiment sur Facebook !... Mais bon, nous pouvons dire notre avis de la chanson, "Les Passants". Quand nous avons écouté la chanson le matin, nous étions trés fatigués. Nous avons apprécié qu'elle soit calme et paisible. Le groupe veut dire avec la chanson qu'il ne faut pas être pressé tout le temps. Par exemple le texte dit "Et toi, tu cours, tu cours, un peu plus vite chaque jour". C'est simplement une chanson très agréable. Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel Classe : Seconde 9 Littérature et Société Elèves : Houeix Guillaume Chronique : Passés passants passés passants. Alors que j’attendais patiemment ma sœur sur un banc, une mélodie douce, reposante se propageait dans la rue. Elle me permettait de sortir de cet ennui, de cette attente. Ce son envoûtant était joué par un groupe installé au coin de la rue. Sont-ce ces personnes qui jouent de la musique pas par passion mais pour l’argent ? Ainsi je me rapprochai de ce groupe discrètement car à ma grande surprise personne n’approchait le groupe. Pas un passant ne prenait le temps d’apprécier le fameux refrain que j’ai encore en tête « passés passants, passés passants ». Une personne a même pris le temps de leur déposer une fiche d’inscription à Pôle Emploi à mon grand regret. Je restai alors éloigné pour paraitre indifférent à la chanson. Mais je tendais une oreille pour cette musique sacrée. La mélodie s’arrêta, le temps que les chanteurs et les musiciens reprennent des forces. Je vis un panneau avec inscrit dessus « Balabagui ». Je retins donc ce nom jusqu'à ce que ma sœur arrive. Elle arriva enfin et j’allai rapidement à la grande surface de l’autre coté de la rue. Arrivé aux rayons CD, il n’y avait pas la présence de « Balabagui ». Quel dommage que cette musique ne soit pas reconnue ! Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Théo Tisseuil Chronique : Peintre de nos rêves, Balabagui nous émerveille. Les passants passent. Les notes du balafon trépassent. La batterie est frottée, caressée. Elle nous réchauffe le cœur telles les voix qui planent sur cette douce atmosphère. Les mots sont soufflés, presque murmurés. La guitare, elle, marque un rythme familier, tranquille, comme celui des habitants d’un pays exotique. Leur palette de saveurs sonores émoustille notre oreille et au-delà, tous nos organes sensoriels. Le cocktail est composé de chanson française, jazz et musique du monde. Le potage coloré de Bala(fon)ba(tterie)gui(tare) sent la nostalgie. La foule semble les oppresser, seraient-ils agoraphobes ? Ils ne trouvent pas leur place dans notre société où l’on court, on court, on court, on court. Forcément les passants sont … pressés. Le trio se sent étranger et rêve de voyages pour se créer une nouvelle vie. Dans un groupe où deux visions du monde se croisent, jeunesse et vieillesse, Balabagui offre un regard à la fois évasif et mature. Partir ou survivre ? D’avantage musicale que textuelle, la mélodie des passants passe et repasse jusqu’à l’inexorable fin. Laissez-vous porter, inspirer, comme je l’ai été par la fraîcheur de nos trois helvètes. Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Camille Barthès Chronique : Une balade simple au rythme délicat, ne vous pressez pas en passant par là. Quelques minutes s’égrainent séduites par l'adresse de la guitare et du balafon. Les cordes grattent et les percussions bercent. L'air est familier et la voix caressée, pas besoin de grands airs pour adhérer. La musique du monde les a inspirés et c'est en français qu'ils vont la chanter. Dans des textes courts, ils parlent de tous ces gens qui courent. Tous issus d'un univers musical, ils composent et interprètent d'une façon «jazzy» bien à eux. Voici Balabagui, un trio un peu Balablabla. Un bala qui balade et un blabla qui apaise. Offrez vous une promenade bercée au rythme d'une ballade. Attendez, regardez, écoutez. «En route la foule t'enroule » disentils. Le voyage dure autant que la musique s'engage. Il remonte à 2011 lors de la création de l'album «en passant». Leur univers acoustique décompresse. «Pressant, pressé» le quotidien se retrouve dans leur CD. Le calme est au rendez vous, il n'y aura pas d'ennui. Pas d'inquiétude, c'est juste l'histoire de partir en balade et de laisser le temps s'écouler. Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel Classe : Seconde aéronautique Elèves : Océane Stassin Chronique : Trois personnes, trois musiciens, trois talents. Faire le tour du monde en 3 minutes environ ça vous tente ? Avec "Les passants", un morceaux nous faisant voyager vers d'autres horizons. Cette chanson sympathique avec des paroles douces et paisibles, nous entraîne ailleurs tout en restant sur place. Mélodie française aux sonorités africaines je conseille aux passants qui liront cette chronique de vous précipiter à côté de cette musique afin de passer un bon moment de légèreté dans ce monde de brute ! Faire le tour du monde en 3 minutes c'est possible !! il suffit d'écouter c'est trois personnes, c'est trois musiciens, c'est trois talents. Titre : Passer la frontière – Eté 67 Etablissement : Lycée leclerc - 67703 Saverne Classe : 2de2 Elèves : Aurélien Gili - Léa Leconte Chronique : Eté 67 est un jeune groupe formé de six rockeurs belges, originaires de la région liégeoise qui s'est formé en 1998. Il se définit lui-même comme un groupe folk-rock francophone. La chanson « Passer la frontière » est extraite de leur album éponyme datant de 2010. Au son de la guitare, de l'harmonica et de la batterie, le groupe nous transporte dans un monde limité par des frontières. Mais quelles frontières ? A nous de les interpréter. La frontière qui sépare deux pays, la frontière qui sépare l'adolescence de l'âge adulte, la frontière qu'il faut repousser pour aller toujours plus loin... Vous l'avez compris, les frontières d'Eté 67 peuvent être virtuelles ou réelles. Cette chanson raconte l'avenir et l'espoir dans une ballade folk. Passer une frontière c'est avoir le courage de s'en aller sans savoir si on va réussir, mais avec l'espoir de cette réussite. Le personnage de la chanson est confronté à un amour limité par des frontières. Ces six jeunes musiciens passionnés de musique et collectionnant des instruments insolites nous ont séduits. La formation poursuit actuellement sa tournée, continue à passer des frontières. Nous leur souhaitons bonne route et invitons tous ceux qui les croisent à prendre le temps de les écouter. Etablissement : LYCEE HORTICOLE - 26100 ROMANS sur ISERE Classe : seconde, première et Terminale professionnelles horticulture Elèves :Mourier Julie Chronique : Apres leur succès en 2006, Eté 67 revient avec son deuxième album « Passer la frontière », semi-acoustique aux accents folk-rock americana. Après quelques années d’absence et de silence, le groupe été 67 réapparaît sur les ondes avec un nouvel opus, d’un nouveau registre, cette fois-ci plus personnel. En effet, le chanteur décidera de parler de ses émotions, de son ressenti sur la vie, de son passage entre deux frontières : l’adolescence et la vie adulte. Les paroles simples de la chanson « Passer la frontière » donnent de la légèreté au texte. La détresse, le coté poétique font naître une belle histoire. On perçoit dans cette chanson une certaine dichotomie : l’artiste pose un texte fondé sur le champ lexical de la tristesse, du remords, du ressenti, de la nostalgie sur une mélodie joyeuse, entraînante. Etablissement : Lycée henri Queuille - 19160 NEUVIC Classe :1ère STAV (bac techno) Elèves :Stella Noiret Chronique : "Passer la frontière" sans encombres... "Passer la frontière" du groupe Eté 67 rappelle les vacances, son rythme tranquille comme l'eau qui coule, détend et nous plonge dans nos souvenirs. Elle nous entraine dans des rêveries vers le grand ouest américain, l'harmonica et la guitare sèche font songer au cowboy solitaire des plaines. La mélodie douce et rythmée nous montre un paysage de nature, de vastes espaces. Les paroles calmes, parlant d'une histoire d'amour improbable qui pousse un jeune homme à partir loin pour oublier, m'ont touché car beaucoup de relations amoureuses sont impossibles, et quand la tristesse s'abat sur nous, on aimerait pouvoir tout plaquer et s'en aller loin, passer la frontière et voyager à travers le monde... Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle Classe :seconde Elèves :Claire Lepoutre Chronique : Alors, prêts à partir ? Comment, vous n'avez pas encore bouclé votre valise ?! Ne vous inquiétez pas, accrochez vos oreilles et la musique fera le reste. En effet, Passer la frontière emporte loin du rivage. Un petit rythme balançant, une voix vibrato touchante à souhait, et vous voilà marchant au côté d’Été 67, au-delà des impasses de l'existence. Accompagné de son harmonica, fidèle ami de voyage, le chanteur évoque une rupture qui le fait souffrir. Bien qu'il raconte sa détresse avec l'air indifférent d'un baroudeur averti, on comprend cependant qu'elle est bien réelle. Reconvertis en nomade, il vous faudra combattre « les démons qui [nous] gouvernent » et admettre qu'il faut « croire en l'avenir », même si l'errance semble être la seule issue possible. Offrant un final ébouriffant, les instruments finiront alors par vous ramener sur la berge plein d'espérance à notre plus grande surprise, déposant des petits grains de gaieté au fond de vos poches. En somme, Passer la frontière est une jolie petite chanson émouvante, qui mérite bien de faire le détour. Amateurs d'évasions, soyez au rendez-vous ! Etablissement : Collège et Lycée La Malgrange - 54140 Jarville Classe : Première Littéraire et économique Elèves : Marion Lemaître et Can Gunduz Chronique : Groupe de musiciens confirmés et passionnés de musique, 6 amis décident de créer Eté 67. Ils jouent de la guitare, du clavier en passant par le saxophone, la clarinette, l’harmonica ou encore la flûte traversière, le groupe nous offre une musique douce et sans artifice. « Passer la frontière » nous conforte dans cette idée en nous emmenant en balade, tel un chanteur itinérant. La musique et les paroles se complètent parfaitement, le rythme marque les pas du voyageur et les paroles nous invitent à la liberté : « Passer la frontière sans encombre […] Et croire en l’avenir ». Musique légère, voix presque nonchalante du chanteur, ce morceau est très agréable à écouter. La présence peu banale de l’harmonica et le changement progressif de la country vers le rock nous amène un paysage aux multiples facettes. C’est une musique simple et authentique que nous présente Eté 67. Etablissement : SEP Edgar Faure - 25503 Morteau Classe : T BMA (=TBACPRO) Bijouterie Elèves : Amélie PORTAL Chronique : « Laisse-moi oublier aujourd'hui jusqu'à demain. » (Bob Dylan) Imaginez-vous sur une route déserte, poussiéreuse. Vieille bagnole, pensées occupées, isolé sans un monde rempli de problèmes. Je pense que là, maintenant, je peux entrer dans votre tête, et en déduire la musique qui sort de votre vieil autoradio déglingué. Le groupe que vous avez en tête est sûrement Été 67, j'ai juste ? Je me disais bien. Quoi ? le titre ? « Passer la frontière ». Je sais, ça vous épate. Non, ne croyez pas que je peux me glisser dans l'esprit des fans de road-movies, moi je peux juste ressentir ce voyage bohème, mélange d'un folk-rock, à la limite de la country, que nous présente ce groupe Belge, tout droit venu de Liège (pas vraiment les lieux préférés de Kerouac pourtant…). Fondé en 1998, Été 67 nous offre avec cette chanson, une bouffée de mémoire, une volonté d'engagement et une échappatoire. De mémoire premièrement, avec des influences folk, rock, country, qui nous rappellent Bob Dylan sur l'album « Desire » ou la période « Dylan and the dead ». L'harmonica nous remet en tête les folk-songs du début des années 60, et plus particulièrement les protests-songs aux rythmes simples mais efficaces. C'est aussi une chanson d'engagement pour personnes engagées. Paroles poétiques qui rappellent de loin l'écriture de Noir Désir, cachant sous une belle rime une réalité dissimulée. On y comprend le rappel de la Révolution Arabe qui a touché le monde cette dernière année. Une critique sur l'immigration, le mal d'une société autoritaire. Quitter un pays, son pays, le retrouver. Quel changement ? Été 67 nous questionne. « Passer la frontière », enfin, une échappatoire. Une chanson qui traite un sujet grave, sérieux, mais qui a su prendre la distance qu'il fallait. Elle nous fait réfléchir certes, mais en même temps espérer, aimer. Les mots travaillés, une poésie raffinée, pour parler d'une révolution meurtrière. Le solo de guitare (magnifique) nous laisse une impression de calme et d'avancement. Alors oui, vous êtes peut-être sur une route déserte, mais non, vous n'êtes pas coupé du monde. Vous vous échappez, tout en ressentant l'instant. Sur votre vieil autoradio, vous écoutez Été 67, et, pour citer une fois de plus Jack Kerouac qui définit si bien cette chanson, on pourrait décrire ce moment musical en une phrase : « Une fois de plus, nos valises cabossées s'empilaient sur le trottoir; on avait du chemin devant nous. Mais qu'importe : la route, c'est la vie. » Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE Classe : SECONDE Elèves : Hector Bonte - Thibault Gras Chronique : Ete 67... A cette époque, des petits jeunes nommés Beatles sortent Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band, monument de l'histoire du rock. Ainsi, il est clair que le groupe voue un culte à cet été 67, au cours duquel d'autres évènements majeurs de l'histoire du rock se sont déroulés. Dans cette chanson "Passer la frontière", les musiciens et chanteurs honorent fort bien la musique de leurs idoles. Tel un groupe de hippies jouant au coin du feu, ils adoptent une instrumentale épurée ainsi qu'un rythme peu nerveux. La simplicité de la mélodie à laquelle s'ajoutent une guitare sèche, une batterie discrète et un harmonica, bercent nos oreilles d'un air entêtant et posé, sans jamais être ennuyeux. Le groupe, continuant son voyage dans le temps, ajoute une décennie aux sixties et nous amène à la rencontre de Supertramp. En effet, les sonorités mélodieuses, simples et cuivrées nous rappellent sans peine la pop-rock de la formation américaine. Le chant accompagne sans heurts l'instrumentale, bannissant la brutalité, et s'imposant avec légèreté à nos oreilles. La voix douce narre une histoire nostalgique, une histoire d'amour, une histoire de solitude, de vie et de mort, qui finit malgré tout sur une touche d'espoir. La mélodie nous berce et s'écoule, comme les flots d'un long fleuve tranquille, peut-être à l'image de cette frontière qu'il nous faudra tous passer un jour ou l'autre ... Road movie de la vie : éternelle (re)commencement ? Quand le bateau accoste, on quitte avec regrets le quatuor belge, qui a rythmé de son western rock ce voyage sur le fleuve des souvenirs. Etablissement : Lycée Fredrika Bremer – Haninge – Suède Classe :niveau 5 Elèves : Alexander Holmskär - Didrik Prohorenko - Jonna Oukili Chronique : Passer la frontière ! Eté 67 avec sa mélodie ensorcelante de country et jazz. Le groupe Été 67 utilise la chanson « Passer la frontière » pour décrire les sentiments d'un amour écrasé. Par sa chanson, Nicolas Michaux essaie de se détacher de sa chérie et s'échapper de l'ambiance mélancolique. Dans « Passer la frontière » il parle du départ entre deux personnes amoureuses : "Nous nous sommes quittés au mois de septembre (...) et se résoudre aux adieux". Malgré les démons d'amour qui le hante, malgré la misère, malgré la solitude sur l'eau et malgré les efforts, il a gardé des séquelles mais finalement il se rend compte des choses qui arrivent. On apprend à vivre avec les cicatrices après une rupture. "Voir l'herbe grasse sous les décombres et croire en l'avenir. Croire en l'avenir...". Été 67, un groupe francophone qui vient de Liège en Belgique, se compose de cinq garçons et le chanteur, le leader, Nicolas Michaux. Le groupe a commencé comme un groupe de live et il a fait seulement des concerts acoustiques au début. Lentement Été 67, qui a été inspiré par l’été d’amour 1967, a grandi et aujourd’hui il est l’un des groupes les plus populaires du live en Belgique avec plus de 200 concerts. Leur musique est répresentée par beaucoup d‘instruments comme par example des guitares, des mandolins, des ukulélés, des banjos, des harmonicas, des batteries etc. Cela permet de faire des chants émouvants et apaise l’auditeur à tous les niveaux. Enrichir la vie avec de l’amour et savourer le bonheur, la source de la vie, plutôt que se noyer dans la douleur. Il faut seulement Passer la frontière. Etablissement : Lycée des chassagnes - 69600 OULLINS Classe :2de Elèves : Stecy Lacour - Alexia Brilhaut Chronique : "Passer la frontière", avec un tel titre on pouvait s'attendre à une chanson engagée mais ils arrivent malgré tout à nous faire voyager. Ce groupe francophone composé de 6 musiciens va nous transporter à travers leur univers à la frontière du folk et du rock. Leur rythme doux, inspiré de la country américaine, nous fait voyager et nous donne justement envie de dépasser nos limites. Leurs paroles, à la fois mélancoliques et romantiques, mais aussi porteuses d'espoir nous montre que rien n'est jamais fini, qu'il faut toujours se relever et espérer. Ces paroles sauront toucher les âmes les plus sensibles et surtout nous prouver que l'espoir n'a pas de frontière. Titre : Sens ma fatigue - Melissmell Etablissement : Lycée de la céramique Henry Moisand - 21110 Longchamp Classe : Seconde Brevet Technicien Arts appliqués Elèves : Estelle Chevalier Daï Chronique : ROCK High way to rock ! Peu de texte mais riche en émotions, « Sens ma fatigue » dénonce une société hyper-active, qui va trop vite au goût de Mélanie Coulet, la chanteuse du groupe. Sans pour autant être explicite, Melissmell laisse entendre qu'aujourd'hui nous ne prenons plus le temps de vivre posément : et oui, la fatigue nous pèse ! En s'adressant à un interlocuteur inconnu, la chanteuse demande à ce que l'on s'intéresse à elle sans faire de simagrées. Mélanie joue sur les homophones et les anaphores pour insister sur sa lassitude récurrente. Grâce à ces sonorités répétitives, le texte reste imprimé dans notre mémoire et l'on se surprend à fredonner cet air. Melissmell est un groupe français qui s'est formé en avril 2007 : il associe dans ses chansons, des textes poétiques et révoltés à la fois, le tout sur des rythmes rock. Mélanie Coulet crée un sublime contraste entre la musique lancinante et sa voix rauque et poussée, qui nous ouvre les portes de son univers. Un véritable méli-mélo de sonorités ! On ne peut écouter Melissmell sans se rappeler, avec nostalgie, les mélodies de Noir Désir. Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : BERTORELLO Matthieu Chronique : « Sens la réussite » Mené par la puissante Mélanie Coulet, le groupe Melissmell entre avec fracas sur le devant de la scène musicale française. Reflétant une société où la jeunesse peine à se faire entendre -et dont les maux/mots ne sont pas toujours compris- le groupe entremêlant rage, militantisme mais aussi grande diversité instrumentale, parvient à affirmer tout haut ce que tout le monde pense tout bas. C’est après un premier EP intitulé « "Fleur 2πR" que leur premier album « Ecoute s’il pleut » a vu le jour. Défendu par le très engagé « Sens ma fatigue », premier single de l’album, dévoilant une société qui appelle à la liberté et au besoin de s’assumer, le premier opus tient toute ses promesses. Par sa voix, tour à tour écorchée parfois même fébrile, mais dont la puissance est assurée, Mélanie Coulet apporte une touche décadente à Melissmell rendant la palette musicale du groupe véritablement unique. Sans faire de signe indécent, Sans souvenir du récent ce groupe réinterprète un nouveau monde. Ainsi dans le magnifique « Aux Armes » il dénonce la disparition des valeurs comme l’égalité ou la fraternité. A l’heure où beaucoup tentent avec peine de chanter le « vrai» monde, Melissmell par sa simplicité et ses convictions remplit avec brio le challenge. Ce mélange musical, où textes poétiques, violoncelle et mélodies rocks se côtoient permettent à la nouvelle étoile du rock de briller. Sans grande fatigue, tout en prenant son temps, sans grande fatigue tout en restant décadent ; Melissmell a su suivre le bon vent. Vent que l’on sent, vent que l’on entend. Nous menant tout directement, à la pyramide du succès que Melissmell n’a pas encore fini de gravir et ça, pour un bon bout de temps, au premier plan. Etablissement : Lycée henri Queuille - 19160 NEUVIC Classe : 1ère STAV (bac techno) Elèves : Marion Naulin Chronique : Le début d'une belle histoire. Entre rock alternatif et chanson française, poésie et mélancolie, la voix cassée de Mélanie Coulet crie des vérités et nous transporte dans un univers où Brel et Janis Joplin se serait rencontrés. La chanson "Sens ma fatigue" illustre des petits moments de notre vie avec des paroles pleine de vérité et un rythme mettant en valeur la voix de Melissmell. Ce morceau donne envie d'écouter l'album entier et fait espérer le début d'une longue et belle histoire. Etablissement : Lycée Léon Blum - 66103 PERPIGNAN Classe : CAP Cuisine -restaurant Elèves : Marechaux Wendy Chronique : Melissmell dans tous les sens. Melissmell est un groupe français, crée en 2005, mêlant des textes poétiques et révoltés à des mélodies rock. Le nom du groupe est surprenant : Melissmell est le surnom de la chanteuse du groupe, en référence à son prénom Mélanie. Mais il évoque aussi la chanson « Smells like teen spirit » de Nirvana, la mélisse et la technique vocale du mélisme. Tout un programme ! Les chansons de ce groupe de rock alternatif traitent des problèmes de notre société : exclusions, injustices, futilités de l'existence, environnement, crise économique... Leur single « Sens ma fatigue » est extrait de leur album « Ecoute s'il pleut » sorti en 2012. Il explique l'envie de certaines personnes qui rêvent d'une vie plus palpitante avec plus d'émotions et qui essayent de donner un sens à leur vie. Le timbre de voix de la chanteuse provoque des émotions, elle nous donne envie de sortir de notre coin et de profiter de tous les instants avant d'être fatigué de la vie. Ses chansons sont caractérisées par une rage et un militantisme comme Noir Désir ou encore Mano Solo. Sa musique et ses textes abrupts la rapproche de Nirvana, Léo Ferré et Jacques Brel. Sa voix puissante, et écorchée, évoque Janis Joplin. Un CD plein d'émotion qui va affoler vos sens, à découvrir rapidement ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Colette Janiak Chronique : Peut-être est-elle fatiguée Melissmell, mais ce qui ressort de ce titre, ce n'est ni de la lassitude ni une quelconque forme d'épuisement ! Il suffit seulement d'entendre la voix envoûtante de Mélanie Coulet accompagnée du violoncelle de Thomas Nicol, de la guitare de Stephano Bonnacci ainsi que de tout un tas de musiciens bien sympas et vous êtes immédiatement transportés dans un monde où les références sont les grands de la chanson française, j'ai nommé Léo Ferré, Noir Désir et Jaques Brel, mais aussi, pour mettre un peu de féminin dans ce monde d'hommes, la terrible et fatale Janis Joplin. Il n'en ressort pas moins de cet album, «Écoute s'il pleut» un sacré vent de jeunesse et d'actualité. Mélanie Coulet, néophyte dans ce milieu ne s'en tire pas mal, voire carrément bien ! Et c'est avec un peu de rage et de colère, au moyen d'un texte qui nous laisse pensifs et de sa puissante voix qu'elle pousse jusqu'à la brisure, qu'elle chante, qu'elle crie, pour nous envoyer à la tête son titre «Sens ma fatigue». Elle nous donne juste envie de l'écouter jusqu'au bout, le volume à fond, et de nous laisser envahir par cette multitude de notes qui nous laisse sans voix. Parce qu'elle est libre, parce qu'elle est Rock, elle mérite qu'on l'écoute, elle mérite qu'on devienne addict. Etablissement : LYCEE JEAN JAURES - 51062 REIMS Classe : 2nde Elèves : SANCHEZ Ann-Sophy Chronique : Tu chantes ou tu cries ? Melissmell est un groupe français de rock alternatif, découvert en 2005. Avec le titre « Sens ma fatigue » extrait de l’album « Ecoute s’il pleut », Mélanie Coulet nous parle de la vie qui épuise, dévaste, détruit. Mais pas question de renoncer ! Mélanie Coulet nous le chante, nous le crie. Côté musique la bonne surprise c’est le violoncelle qui trouve tout à fait sa place dans ce groupe Rock et qui assure la rythmique avec la basse et la batterie. C’est prégnant, pesant. Un bémol cependant, la voix de Mélanie Coulet est certes puissante et écorchée mais cela fait-il d’elle une chanteuse rock ? On pense à Janis Joplin … mais, ça manque un peu de coffre sur la longueur. Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERES Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie Elèves : Alexy SERTILLANGE Chronique : Je suis mitigé. Après quatre écoutes, je ne peux m'empêcher de percevoir Bertrand Cantat. Les jeux de mots subtils, cette ambiance glauque, révoltée, tout y est. Mais soit le groupe idolâtre Noir Désir, soit il le prend à la dérision. Les jeux de mots sont bien construits mais n'ont aucun sens les uns après les autres. Une sorte d'inspiration de la chanson « Des Visages des Figures », mal tournée, se fait ressentir... Cependant, musicalement, les membres du groupe sont performants. La voix, très difficile à maîtriser, est superbe ; une puissance vocale, rauque, se promène sur différents octaves, puis d'un coup, un cri perçant saisit mes intestins, les tourne et les relâche quand le son s'atténue. La rythmique, à l'air romanisé, bien que commune dans la jeune chanson française, nous fait toujours autant plaisir. » Etablissement : LYCEE DU PAYS D'AUNIS - 17700 SURGERE Classe : Terminale CAP Menuiserie-ébénisterie Elèves : Silas COOPER Chronique : On retrouve sur ce titre, qui est à mon avis le moins formaté de la compilation, une masse d'énergies sombres personnifiées par des cordes plaintives, une guitare rock'ab, une batterie décidément rock, amplifiée par une voix rauque et torturée. Nous sommes ici dans la veine de Noir Désir et de Patti Smith mais cette ressemblance tourne vite à la comparaison et Melissmell n'a pas su, malgré un bon morceau, me «retourner les tripes» comme ses idoles d'antan. Cependant «Sens ma fatigue» est pour moi le morceau le plus cru et le plus original d'une compilation qui nous noie dans une soupe commerciale où on entend presque entre deux morceaux les ricanements des producteurs avares qui polluent de plus en plus nos ondes radio. Comme on dit, «C'était mieux avant...» Etablissement : Lycée Hersby Gymnasium – Lidingö – Suède Classe : 3 classes de niveau 4 et 2 classes de niveau 5 Elèves : Matilda Hägglund - Emma Ericsson Chronique : Le prèmiere chose à quoi on pense quand on écoute Melissmell est la spontanéité et la mélodie différente. Ce n’est pas quelque chose qu’on a entendu avant. C’est exactement ce que le nom Melissmell signifie. Le nom est un mélange entre une plante médicinale et une mélodie différente. Le groupe veut inspirer et influencer avec sa musique. La chanson « Sens ma fatigue » de Melissmell reflète ses sentiments envers la société et la vie. La chanson parle des injustices de la société, c’est facile de se reconnaître dans cette chanson. Sa voix est colèreuse et rauque et on comprend son insatisfaction. La chanson est touchante et n’est pas contagieuse mais à la fin on s’en lasse. Le texte perd signification et Mellismell perd son message. On peut comprendre l’anxiété de Melissmell mais on ne peut pas la sentir. Cela fait que la voix criante de Melissmell nous fatigue et le texte devient ennuyant. Pourtant c’est un vrai mariage entre la musique et la parole. Bien que nous n’aimons pas la chanson nous trouvons que c’est très bien qu’il y ait une artiste qui ne chante pas juste de l’amour et du chagrin. Elle parle beaucoup des problèmes dans la société. Écoute Melissmell ! Elle a un message important... Titre : Marche ou crève - Nevchehirlian Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle. Classe : 2de Bac Pro Secrétariat Elèves : classe de 2S1 Chronique : Frédéric Nevchehirlian, ancien professeur de lettres et artiste confirmé, est un chanteur "poète-performeur" de la scène française qui, dans son deuxième album intitulé "Le soleil brille pour tout le monde ?", met en musique des textes inédits de Jacques Prévert confiés par la petite fille de celui-ci.Très vite repéré au festival des Francofolies de La Rochelle, une carrière prometteuse s'ouvre dès lors à lui ... Le premier essai pour sa chanson "Marche ou crève" est un succès. Dans cette poésie décapante, Frédéric Nevchehirlian nous fait découvrir un Prévert méconnu du grand public : un homme engagé, révolté, qui dénonce la pauvreté des ouvriers, leur dure condition de vie et leur désespoir mêlés... C'est un texte à deux voix, puisque Nevchehirlian se fait l'écho du poète et crie à l'injustice... La musique met en valeur les paroles magnifiques de Prévert, qui se sert de son art pour dénoncer la misère des ouvriers... La voix du chanteur nous envoûte, le refrain nous prend, le texte nous "parle" d'un thème encore terriblement actuel : la grève, seul moyen d'expression du mécontentement des travailleurs, qui est devenue aujourd'hui un droit mais qui souvent a été réprimée ... Mais "Marche ou crève" est aussi un formidable chant d'espoir, un appel à la solidarité et à l'engagement... La voix de Frédéric Nevchehirlian, le texte, le refrain martelant et dur ne nous laisse pas indifférents, et chacun de nous se sent ici interpelé. La sensibilité de l'artiste nous touche dans cette chanson. Loin d'être un donneur de leçon, il se veut un artiste qui dénonce, qui fait appel à notre part d'humanité, qui nous fait nous interroger et souffrir avec lui... "Marche ou crève", scandé par Nevchehirlian , nous donne envie de croire en un monde meilleur, nous dit qu'il ne faut pas perdre espoir, nous parle de réconciliation et de désobéissance .Cette chanson forte est le résultat d'un mélange d'intelligence et de talent de deux artistes qui unissent leur voix dans ce monde de brutes pour nous toucher au cœur et à l'âme... Etablissement : Lycée des Métiers Pierre Doriole - 17012 La Rochelle Classe : 2de Bac Pro Secrétariat Elèves : Sandra Couto et Océane Meunier Chronique : Frédéric Nevchehirlian, auteur slameur marseillais, a un univers et un style musical bien à lui. Dans son deuxième album, intitulé "Le soleil brille pour tout le monde ?", il met en musique des poèmes inédits de Jacques Prévert que la petite fille de ce dernier lui a confiés... Frédéric Nevchehirlian se retrouve dans les textes de Prévert : comme lui, c'est un homme engagé, révolté... A travers ses poésies, il défend les ouvriers. Dans la chanson "Marche ou crève", il parle de la révolte des travailleurs, de la pauvreté, de la grève réprimée, et de la dure condition des ouvriers qui n'ont pas d'autres choix pour se faire entendre... Il nous délivre un message, qui est celui de ne pas perdre espoir, de continuer à vivre et de ne rien lâcher. Il en appelle à la solidarité, à la conscience des hommes, en refusant de tirer sur ses frères... Les paroles de Prévert sont touchantes, fortes, intenses, et parlent d'un thème encore terriblement actuel: la misère des travailleurs et des exclus. Le texte est sublimé par la force de la musique qui nous entraîne dans un pas de danse rythmé, où l'on voudrait ne plus s'arrêter... Frédéric Nevchehirlian dans cette chanson mêle sa voix à celui du poète, avec un talent et une sincérité qui nous touchent au coeur. Ce sont deux beaux artistes, que l'on découvre pour l'un, et redécouvre pour l'autre, qui se donnent la réplique pour nous interpeler... Une belle leçon d'humanité ! Frédéric Nevchehirlian est un bel artiste, un artiste vrai, qui ne triche pas et pour sûr, lorsqu'il chante, lorsqu'on l'écoute,...il se passe quelque chose... Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : Ambre Poumaroux Chronique : Une chanson ? Chanson qui nous plonge dans un univers où le Nord de la France est mobilisé par des grèves, où la bourgeoisie fait venir des travailleurs du Sud, armés, afin d'inciter ces travailleurs à lever les grèves. « Marche ou crève » a été écrit par un grand poète français, appelé Jacques Prévert. C'est avec une voix grave et posée, peu d'arrangements musicaux et un style dénué que le musicien Frédéric Nevchehirlian interprète et nous transmet en musique toute la puissance des textes de ce poète français. Jacques Prévert, dans ce texte, parle des travailleurs du Sud et du Finistère se rendant dans le Nord de la France. Ces paroles illustrent la révolte, l'insoumission et le sentiment d'incompréhension de l'auteur envers le monde qui l'entoure. Pourquoi doivent-ils tirer sur ces travailleurs du Nord alors que tous les travailleurs sont des frères ? Pour lui, il ne faut pas se laisser posséder. Son texte se base sur deux grands thèmes qui sont la liberté et la justice sociale. Prévert et Nevchehirlian nous font réfléchir sur la société par le biais de la musique, passant de la poésie au slam. Sous un rythme musical cadencé, une marche militaire se dessine, accompagnée d'un son de guitare électrique, soutenue par une basse, une guitare sèche, une batterie et un violoncelle. Toute cette luminosité musicale donne du mouvement à la chanson militante et engagée. La musique s'articule avec le texte sans le couvrir. Alors écoutez cet hymne à l'insoumission marqué par l'actualité. Etablissement : Lycée Agricole du Bourbonnais - 03017 MOULINS NEUVY Classe : 1ère Baccalauréat Technologique et Terminale S Sciences et Agronomie du Vivant Productions Animales et Aménagement Paysager Elèves : Gaëlle ROBERT Chronique : La société chante Dans ce disque des Chroniques Lycéennes, je suis restée accrochée à une chanson en particulier, celle de Nevchehirlian titrée « Marche ou crève ». Ce texte fut écrit par Jacques Prévert. Le précurseur du slam en France a décidé de donner une deuxième jeunesse aux chansons qui accompagnaient les sketches et les pièces contestataires d’agit-prop qu'écrivait Prévert dans les années 30 pour la troupe de théâtre Octobre. La chanson est composée de 4 couplets, de vers très courts scandés sur un rythme qui blesse. Elle nous ramène à notre société actuelle avec ses problèmes et à l'obligation qui nous est faite de suivre le mouvement de cette société qui n'attend personne. La musique arrachée et les voix du chanteur déchirent chaque mot et entraînent dans cette vie faite de courants d'air, de sang, de maladies, de guerres totales lointaines mais pourtant si proches. Notre condition de vie est remise en question et même bien plus encore. A travers ce texte et cette interprétation, on retrouve le mal être qui règne dans notre monde depuis trop longtemps. C'est une nouvelle ère, un nouvel air. Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle Classe : seconde Elèves : Fédora DONADEL Chronique : Les paroles de cette musique de Frédéric Nevchehirlian nous interpellent. Peut-être parce que le texte nous semble familier, même avant de savoir qu'il s'agit d'une adaptation d'un poème de Jacques Prévert. Poète et musicien, Frédéric Nevchehirlian enseigne aussi le français dans un collège des quartiers nord de Marseille, ce qui peut expliquer pourquoi il a choisi d'adapter un texte moins connu de Prévert qui met en valeur son côté insoumis et révolté et aussi son incompréhension du monde qui l'entoure : « Moi, j'suis pêcheur dans l'Finistère, Explique-moi pourquoi j'tirerais sur un mineur du Pas d'Calais Tous les travailleurs sont des frères Faut pas nous laisser posséder. Marche ou crève» Au début du morceau, des sons métalliques de percussions surprennent, puis la mélodie de la guitare se fait plus douce et répétitive, pour mettre en valeur les paroles. Ce n'est pas en effet la musique ni la voix qui sont remarquables et soulignées dans l'interprétation de ce morceau, mais le poème. L'atmosphère nettement rock au début du morceau se dilue peu à peu, ce qui pourra en décevoir certains qui auraient attendu un accompagnement plus tonique pour illustrer la force des paroles, mais le parti-pris de Nevchehirlian, qui a choisi d'interpeller son public au début du morceau puis de le laisser se concentrer sur l'aspect revendicatif, encore très actuel, des paroles, est remarquable. Etablissement : LP REAUMUR - 86000 POITIERS Classe : seconde professionnelle Structures métalliques et maintenance Elèves : Laura Debenest Chronique : Ecoutez cette chanson, les soldats vous en remercieront et vous comprendrez enfin ce qu'ils vivent chaque jour sur le terrain. Frédéric Nevchehirlian est né à Marseille en 1973. C'est un ancien chanteur slameur du groupe Vibrion, il enseigne le français et quand il n'est pas occupé à donner des cours, il enregistre des disques. Il est autodidacte, il a fait une formation à la fac de lettres et a commencé dans des soirées micros ouverts puis il a fait des concerts avec son groupe d'origine les Vibrion. Il a pris le texte de Jacques Prevert pour le remettre au goût du jour. Si vous aimez Jacques Prévert écoutez cette chanson et encore plus si vous aimez le slam. En arrière plan, vous entendrez une guitare séche et un piano et quelque bruits aigus. Cette chanson est émouvante : on se met à la place de ces soldats envoyés à pieds du Sud de la France vers le Nord pour une mission bien particulière : « mater » les mineurs grévistes. Et vous... mettez-vous à la place de ces militaires, auriez-vous tiré sur vos frères ou auriez-vous déserté ? Imaginez ce qui devait se passer dans leur tête pendant ce long voyage pendant lequel il devait affronter le froid et la chaleur. Nous, on se plaint de nos problèmes ! Que dire alors de nos soldats du poème de Prévert. « Ils titubent un p'tit peu mais là haut dans le ciel la lune veille sur eux « comme dirait Prevert dans son poème « Chanson des escargots qui vont a l'enterrement ». Etablissement : Lycée Agricole du Bourbonnais - 03017 MOULINS NEUVY Classe : 1ère Baccalauréat Technologique et Terminale S Sciences et Agronomie du Vivant Productions Animales et Aménagement Paysager Elèves : Gaëlle ROBERT Chronique : La société chante Dans ce disque des Chroniques Lycéennes, je suis restée accrochée à une chanson en particulier, celle de Nevchehirlian titrée « Marche ou crève ». Ce texte fut écrit par Jacques Prévert, d'ailleurs le précurseur du slam en France a décidé de donner une deuxième jeunesse aux chansons qui accompagnaient les sketches et les pièces contestataires d’agitprop qu'écrivait Prévert dans les années 30 pour la troupe de théâtre Octobre. La chanson est composée de 4 couplets, de vers très courts scandés sur un rythme qui blesse. Elle nous ramène à notre société actuelle avec ses problèmes et à l'obligation qui nous est faite de suivre le mouvement de cette société qui n'attend personne. La musique arrachée et les voix du chanteur déchirent chaque mot et entraînent dans cette vie faite de courants d'air, de sang, de maladies, de guerres totales lointaines mais pourtant si proches. Notre condition de vie est remise en question et même bien plus encore. A travers ce texte et cette interprétation, on retrouve le mal être qui règne dans notre monde depuis trop longtemps. C'est une nouvelle ère, un nouvel air. Etablissement : Collège et Lycée La Malgrange - 54140 Jarville Classe : Première Littéraire et économique Elèves : LEBRUN Pierre Chronique : Prévert revit à travers la voix de Nevchehirlian ! Ce jeune artiste a mis en musique des poèmes politiques de l’ami Jacques, dans son album « Le Soleil brille, pour tout le monde ? ». C’est le Prévert insoumis, le révolté, méconnu du grand public qui renaît de ses cendres, avec des textes comme « Citroën » ou « Le Cancre ». Sur fond de blues, de folk, Nevchehirlian restitue la beauté des textes de son aîné, mais surtout leur engagement et leur dimension politique ! « Marche ou Crève », un titre de l’album, résonne comme un coup de massue ! Le jeune poète ne chante pas ce texte, il le dit, à la manière d’un slam, accompagné de sa guitare. Derrière cette très belle orchestration, une batterie bat un rythme à l’allure militaire… « Marche ou Crève » nous bouleverse intérieurement en nous communiquant une puissante rage de vaincre : « Les pieds en sang, marchons gaiement » ! « Tous les travailleurs sont des frères » ne l’oublions pas ! « Faut pas nous laisser posséder », soyons forts et agissons la tête haute, c’est ce que nous transmet Prévert dans son texte. Cet album nous fait du bien à l’âme, c’est un pas de plus vers l’indignation ! Comment ne pas aimer ?! Nevchehirlian, quel talent ! Titre : Tout ceci ne vous rendra pas le Congo - Baloji Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Classe : première SES Elèves : Alexandre Cherel Chronique : « Le sang du Congo » Baloji, né au Zaïre en 1978 dans la province riche du Kantanga, rejoint à l'âge de trois ans la Belgique où se trouve son père. Après avoir formé un groupe (les Starflam), il entame une aventure solitaire et l'écriture d'un album personnel, Hôtel Impala. Grâce à des influences très variées et à une expérience riche, Baloji nous plonge dans l'histoire de son pays natal, depuis l'époque de la colonisation sous le règne sanglant de Léopold II, roi des Belges au XIXème siècle, jusqu'à aujourd'hui. Par son écriture forte et contestataire, Baloji nous entraîne au cœur du colonialisme belge, qui asservit la population congolaise, exploita les mines au seul profit de la métropole, laissant un pays saigné à blanc. Il nous raconte à travers ses mots et son rythme, les années de souffrance qu'a traversées son pays, ravagé par les guerres ethniques et religieuses, dans lesquelles des enfants d'à peine quatorze ans prennent les armes pour devenir malgré eux des soldats. Ce pays du tiers monde, que les grandes délégations internationales ont oublié, se préoccupant uniquement des « pays cartes postales ». Pourtant, à travers cette écriture grave, Baloji veut croire au renouveau de son pays natal qu'il aime tant. Sa mélodie, rythmée par un tempo afro-soul combine à la fois un univers musical entraînant et dansant et une musique dont Baloji se sert comme support et porte-étendard de son message. Etablissement : Lycée Pape Clément - 33605 Pessac Classe : 2° sciences de l'ingénieur Elèves : Djena Sekat - Christophe Ruggia Chronique : Baloji, c'est l'histoire d'un homme de 33 ans aussi connu sous le nom de Mc Balo, rappeur Belge à ses heures, mais d'origine Congolaise. Son genre musical vacille entre le rap, la soul, en passant par le jazz et le hip-hop. Issu de son premier album solo intitulé "Hotel Impala" sorti en 2007, "Tout ceci ne vous rendra pas le Congo" est une œuvre qui nous inflige une claque en plein visage et nous oblige à garder les yeux ouverts sur la situation du Congo. Il exprime à sa façon par le biais de ses sentiments à quel point les problèmes de son pays ne le laissent pas indifférent. Il donne le fond de sa pensée, en criant sa douleur, nous laissant ainsi entrer dans son intimité. Sortie tout droit du cœur, cette chanson nous permet d'avoir une prise de conscience sur les problèmes d'un pays qu'on ne connait pas et dont on parle peu. Sur un rythme musical vif avec des sons africains, latino-américains, du djembé au saxophone, la diversité des instruments étonne. Baloji pousse un véritable coup de gueule où il nous montre son attachement à son pays natal. En deux mots, sa musique est autobiographique et engagée. Etablissement : Lycée LOUBET - 26000 Valence Classe : 2° Elèves : Lepetit Louise Chronique : Baloji est un jeune rappeur belge d’origine congolaise qui nous fait découvrir son nouveau titre intitulé Tout ceci ne vous rendra pas le Congo. Les pieds en Belgique mais la tête en Afrique, Baloji aborde à travers sa chanson des thèmes qui lui sont chers, il chante sans mélodramatiser une part pourtant sanglante de l’histoire congolaise. Le texte, de facture poétique transmet un message très émouvant. Il se veut à la fois une description de la cruelle misère qui étrangle le Congo et les conditions déshumanisantes dans lesquelles vivent les étrangers en Occident. Cette chanson est un cri de guerre. Parole franche, regardant les choses en face, sans essayer de détourner le regard de la réalité même si elle n’est pas toujours facile. Sa musique, un mélange de rythmes passionnés où l’on sent les influences africaines qui se marient à merveille avec un texte en français d’une rare qualité. Le grain de voix de ce jeune artiste porte de riches mélodies avec une grande sensibilité. Jeune artiste engagé, Baloji est tout simplement époustouflant ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Mathilde Clout Chronique : Cri du cœur ? Cri d’horreur ? On ne sait pas, peut-être les deux ? Dans tous les cas le message passe. « La terreur vue d’ici c’est comme la terre vue du ciel, ça paraît loin de nous, ça paraît irréel ». A travers ces vers, sur fond de gospel, percussions africaines et musique européenne, Baloji nous rappelle l’absurdité du Congo. Les massacres, les viols, les guerres civiles, ethniques et religieuses du temps colonial, tout cela doit-il rester le quotidien d’un Congolais ? Non ! Le temps des colonies est fini même si cette période a fait des dégâts, il est temps de reconstruire le Congo. La solidarité, l’union, l’oubli des différences sont les seuls moyens de réexister. Cet appel au redressement du Congo provient sûrement des origines de Baloji. Né au Congo en 1978, il grandi en Wallonie, ce qui le fait tituber entre ses deux cultures. « Là-bas, tu ne te sens pas tout à fait congolais, ici tu ne te sens pas vraiment belge ». Ce mélange culturel et son admiration pour la musique congolaise apparaissent dès ses deux premiers albums « Hotel Impala » et « Kinshasa Succursale ». Mais atteignent leur apogée dans «Tout ceci ne vous rendra pas le Congo» où Baloji du fond de son cœur crie à l’horreur mais c’est surtout un cri d’honneur. Etablissement : Lycée Charles le Chauve - 77680 Roissy en Brie Classe : Première Musique Elèves : Léandre LLORET Chronique : Des germes de mots sur le terreau de la misère Baloji c'est l'histoire d'un belge originaire du Congo qui quitte son pays natal à 3 ans avec son père, laissant derrière lui ses racines et sa mère. C'est une lettre de cette dernière et un concours de poésie qui le pousseront à revêtir son masque d'interprète. Le sorcier aux multiples facettes Baloji ("sorciers" en tchiluba, nommé ainsi par son père en raison du guérisseur qui le sauva étant jeune) sort en 2011 la suite de Hôtel Impala ; Kinshasa Succursale. Un titre emblématique figure sur ces deux opus que l'artiste décline en plusieurs versions : « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo ». Véritable rite incantatoire prônant un Congo émancipé et fier sur fond de mélodies et rythmes traditionnels, ce titre s'apparente à un vent frais artistique et dénonciateur. Le maître de cérémonies nous captive avec sa voix ensorcelée, captivante par sa puissance déclamatoire. Cette intensité sert un texte dur, réaliste, critique mais poétique. Baloji exorcise le spectre vampirisateur de la mondialisation et du colonialisme qui paralyse le Congo d'un paludisme économique le réduisant en "nègre de l'Afrique". Sorcier de la rime et du mot, Baloji concocte un breuvage d'allitérations et de métaphores nous touchant dans notre humanité et nous emportant dans sa réalité. L'orchestration transcendante hisse la parole de Baloji et la figure : on danse au rythme du Congo. Entre l'hypnotisante rythmique des percussions traditionnelles (clave, xylophone, congas), les acquiescements mélodiques des cuivres et des choeurs et l'obnubilante ligne mélodique de la guitare aux influences ; le cercle mystique instrumental est posé/en marche. L'effervescence spirituelle qui émane du sorcier est sublimée par des mises en place, des pauses et autres crescendos : marches sur lesquelles Baloji entame sa danse endiablé. Le refrain scandé est empreint de sentences éloquentes telles « l'horreur est humaine » et « tout ça ne vous rendra pas le Congo » qui prennent tout leur sens grâce à des couplets toujours plus incisifs. Témoin de son temps Baloji se fait la voix dissidente et cathartique du Congo « nègre de l'Afrique ». Prestidigitateur intemporel, il mixe avec brio une instrumentation traditionnelle et un rap engagé éminemment moderne se revendiquant de Ferrer. Le fugitif guérisseur de Kinshasa avec cette potion médicinale fait germer en nous des graines d'espoirs déposées sur le terreau de la misère. Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Essid Hakim Chronique : Autrefois en quête d'identité dans « Hotel Impala », Baloji nous est revenu avec un nouvel album le 21 novembre 2010 et beaucoup de choses à dénoncer. Notamment dans « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo » où, sur un instrumental électrique et cuivré, MC Balo fait bouillir en nous un désir de révolte, une envie de crier ce qui nous indigne. L'enfant de Kin nous décrit l'état actuel de son pays : la pauvreté de la population souvent dans « l'attente de chèque de la Western Union » des proches partis en Europe dans le seul but de permettre une meilleure situation à la famille restée au pays, les gisements de ressources exploités pendant la colonisation belge, « au temps de Léopold », maintenant désolés et qui dévastent la nature Congolaise par leur manque d'entretien. C'est une visite de l'histoire du Congo où le long de ce sentier escarpé par les crises, l'éclat de l'Europe actuelle laisse place à la rouille de son passé colonial. « Tout ceci ne nous rendra pas le Congo » : Baloji qui a grandi dans une dure Wallonie a dut l'entendre nombre de fois à l'occasion de lamentations de Belges sur leur pays qui va mal, et il y répond que cela est vrai et relativise très fortement le malheur de la Belgique. Seul regret, l'artiste délaisse la technique pour l'emploi de mots forts, un vide qui est tout de même compensé par une musique entraînante qui bouscule dès les premières mesures. En bref, Baloji est un artiste engagé aux textes bruts et qui regorgent de pépites qu'on aimerait entendre plus. Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Classe : première SES Elèves : Gabriella Tanvé Chronique : Tout ceci vous donnera envie d'écouter Baloji : Ce serait un peu court que de décrire « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo » comme une très bonne chanson. Court mais également dommage : Baloji a réalisé une œuvre complète, une chanson multifonction, un rap à personnalité multiple qui mérite d'être écouté avec attention. Ainsi, chaque oreille peut y trouver son compte. Celle du voyageur s'exaltera devant la diversité instrumentale mise en place. Un mélange de musique traditionnelle africaine et de Jazz/Soul qui nous entraîne aussi bien dans une rue congolaise en pleine effervescence qu'au milieu de danseurs déchaînés dans un bar de la Nouvelle-Orléans. C'est un morceau dépaysant et original. Il traduit la variété des influences qui ont joué sur son auteur-compositeur. Né au Congo belge en 1978, Baloji est emmené en Belgique par son père à l'âge de 3 ans. Loin de son pays natal et ses conflits, l'existence du jeune garçon n'en reste pas moins difficile, il parvient à s'évader dans le rap. Ce douloureux passé, Baloji le partage dans ses textes. Les paroles pourront séduire le plus exigeant des poètes comme le plus paumé des adolescents, la légèreté des rimes et le rythme des phrases faisant de leur écoute un véritable plaisir. Celuici est néanmoins freiné par la gravité des propos de l'auteur qui dénonce l'horreur de la guerre et l'indifférence de l'Occident face à la situation, pas si démocratique, de la RDC. Présenté comme une lettre ouverte à sa mère dont il n'a plus de nouvelles depuis 1981, le texte de Baloji divertit, indigne et émeut. La voix, puissante et profonde du chanteur réussit quant-à-elle à faire vibrer un large public. Cette chanson ne rendra peut-être pas le Congo aux Belges, mais elle ne laissera personne indifférent. Baloji est un artiste engagé qui lutte pour son pays natal, comme ont pu le faire Senghor ou Camus, avec la musique en plus, ce qui nous donne tout de suite envie de danser, chanter... et agir ! Etablissement : LPP Poutrain - 05260 St-Jean-St-Nicolas Classe : 2de Bac Pro SEN Elèves : Motte Antoine - Boix Alexandre Chronique : L’artiste que nous avons choisi se nomme Baloji, il est né le 12 septembre 1978 à Lubumbashi au Congo. Il part à trois ans du Congo avec son père pour rejoindre Ostende en Belgique, vers seize ans il part en maison pour jeunes et rencontre d’autre rappeur, ils formeront le groupe Starflam. Cependant Baloji tourne le dos à la musique, ce n’est que après avoir gagner un concours de poésie a Paris et après avoir reçu une lettre de sa mère qu’il n’a pas revue depuis 1981 que Baloji décide de faire son premier album solo Hôtel Impala qui est une réponse en chansons à la lettre de sa mère. Dans cette album se trouve la chanson que nous avons choisit « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo ». Dans cette musique Baloji raconte la souffrance de son pays natal, des jeunes qui ont des M16 pour se sentir fort, la douleur du peuple sans eau courante en plus de toutes les maladies qui saisissent à cause du manque d’hygiène. Mais personne ne les aide, au contraire les pays voisins deviennent rivaux ce qui empire la situation du pays. Baloji n’a pas connu son pays et il le regrette, il éprouve ses souffrances et celle de son pays dans ses musiques, il les écrit avec son cœur, ses pensées. C’est un compositeur, chanteur doué dans le slam, il n’écrit pas de textes violents, haineux ou hostiles mais des textes émouvants. C’est un Grand Artiste !! Etablissement : Lycée Jean Macé - 56600 LANESTER Classe : 1ere STL Elèves : Aurélie Gouiffès Chronique : Un artiste ensorcelant Comment présenter en quelques phrases cet artiste ? Baloji, signifiant sorcier en swahili, est un jeune homme né au Congo en 1978, puis emmener de force en Belgique par son père dans une famille de sept enfants. Il ne se sentait le frère de personne et c'est donc avec la musique qu'il créa des liens. Il grandit dans la rue et fréquenta les foyers pour délinquants. Le théâtre, la danse, le tag et le rap lui firent prendre confiance en lui et il décida alors de débuter sa carrière. Écorché par la vie, Baloji a beaucoup de chose à dire, notamment à sa mère qui, à ce moment, vient de reprendre contact avec lui en lui écrivant une lettre. C'est à cette instant que naît « Tout ceci ne nous rendra pas le Congo ». Cette musique réunissant deux ethnies, le hip-hop et un rythme africain accrocheur, nous offre un voyage dans son pays, le Congo. On s'imagine volontiers là-bas, au bord de la plage, sirotant un cocktail bercé par le bruit de la mer et de cette instrumentale. Plein de rage dans le cœur, c'est avec de la finesse et sans agressivité que Baloji raconte dans ce texte percutant adressé à sa mère l'histoire de sa vie « J'ai reçu ta lettre, fin juin enfin elle m'a laissé mal en point ». Il évoque dans ses paroles les heures sombres que vit le Congo « Au lieu de s'affairer aux affaires courantes, Car un tiers du pays est sans courant, ni eau courante ». Dans le dernier couplet, il fait passer une belle leçon de solidarité dans cette phrase: « Laissons nos différends à part, on a un pays à remonter ». C'est avec cette chanson que débute la carrière d'un artiste dont on n'a pas finit d'entendre parler. Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON Classe : seconde Elèves : Myriam Chronique : Simple chanson ou dénonciation bien précise ? « Tout ceci ne vous rendra pas le Congo » est une œuvre hors du commun, témoignant de toutes les horreurs qu’a subi le Congo et que peuvent faire les hommes. Elle ne peut que vous toucher, au plus profond de vousmême. C’est en fait un vrai combat que Baloji nous fait partager par le biais de cette chanson. Il nous parle de la misère de tout un peuple, son peuple, et de son pays. Toutes sortes d’insinuations peuvent y être décelées, comme lorsqu’il évoque le « règne du Maréchal », période horrible qui a suivi l’indépendance du Congo, ou le « temps de Léopold », pendant lequel le Zaire, si cher à ses yeux, était détenu comme une colonie. Chercher et comprendre à quels moments de l’histoire il fait référence tout au long des vers qu’il a lui-même écrits, ne peut que vous sensibiliser plus quant à l’horreur de celle-ci. Ce pur chef d’œuvre mêlant rap et hip-hop français est en ce sens une sorte d’épanchement de l’artiste. Si donc, vous détestez l’horreur de la guerre et de la maltraitance, écoutez cette chanson, jugez par vous-même et passez sans aucun doute un merveilleux moment ! Titre : Où va Lila Jane ? – Daphné Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Maureen Chéreau Chronique : Un rêve sans fin Daphné s’offre une virée en gondole à travers les canaux de Venise. Pour ensuite naviguer sur le Grand Canal et débarquer sous le pont du Rialto. Elle penche sa tête en arrière et devine un brin de ciel bleu qui traverse un joli laurier rose. Daphné est partie, elle rêve à présent : un long voyage prend place. Après le chemin de l’Emeraude et celui du Carmin, Bleu Venise peut en être la fin. Premières notes, premières émotions. Lila est là. Dans un rythme paisible où les guitares s’imposent. Les cordes indiquent la route pour Venise. Bleu azur, « herbes folles », là « où la beauté nous console ». Un soleil qui inonde, une pluie qui sèche. Daphné sait faire rêver. Sa voix aiguë est une magnifique découverte : la voie sûre pour Lila. Un court chemin, ce qu’elle ignore. Cette lumière intense qu’elle aperçoit à l’horizon semble s’éloigner. Daphné ne peut donc que la faire valser à travers plaine et fraîcheur. "Lila Jane" nous dit Daphné, mais Lila reste à penser. Une question reste présente : « Mais où va Lila Jane ? » écoutez ... et vous le saurez ! Etablissement : Lycée Libergier - 51095 REIMS Cedex Classe : seconde Elèves : Sandra Mernier Chronique : Installez-vous sur votre canapé, relaxez-vous, fermez les yeux et écoutez… « Où va Lila Jane ? » est un vrai régal ! Auréolée des feux d’un soleil rougeoyant, Daphné chante de sa voix douce et chaleureuse, parfaitement accompagnée d’une musique mélodieuse. Le rythme de ce titre, ainsi que ses paroles, nous entraînent dans un monde paisible et merveilleux. L’orchestration pop et les instruments classiques laissent bien deviner la rêveuse personnalité de notre chanteuse… Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 5903 LILLE Classe : SECONDE Elèves : Omar Haddar - François Butel - Baptiste Gorre Chronique : Une poésie frivole, un hymne à la simplicité, qui fait pourtant le charme d'une artiste partagée. Après la fougue de «L’homme à la peau musicale» qui tendait à révéler le côté sauvageonne et sensuel de la - pas si jeune - artiste, on s’attendait très probablement à un autre titre qui prendrait la même tournure endiablée. Seulement voilà, si «Où va Lila Jane ?» signe le retour de la chanteuse dans les bacs français, sa lassitude exaspère. Sa chanson déçoit par une monotonie des refrains et une musique peu convaincante, tant sur l’accompagnement stérile et assoupissant que sur les paroles redondantes. Ainsi le refrain s’étire aux couplets, le « Où va Lila Jane ?» devenant très vite insupportable et ce dès la première écoute. Ce titre qu’on aurait pu attendre comme un renouveau artistique, comme bien des chanteuses tel que Mylène Farmer à plus grande échelle et son « Dis moi oui, mais non» ne changera définitivement pas le monde. Une romance traitée avec passion sur un fond cependant trop las. On en resterait là si on ne tenait pas en compte l’énergie que la chanteuse déploie à composer ses musiques et à les interpréter de façon plus ou moins légère pour le plus grand bonheur de ses fans, d’une large tranche d’âge. Daphné possède en effet cet entrain qui plaît autant aux nostalgiques de vinyles qu’à la génération POP/Rock moderne. La mélodie reste entraînante et les variations d’un timbre de voix qui a tout de même du potentiel illustrent à merveille ces sensations que l’artiste décrit comme « ses pensées ». Quand aux sources où Daphné puise son inspiration, l’artiste déclare sur son site que c’est son «coeur qui l’a menée à Venise » - On y comprend ainsi mieux les autres titres de l’album Bleu Venise qui subjuguent les plus mélomanes d’entre-nous, mais qui n’alimentera pas le marché mondial du disque de si tôt. «Où va Lila Jane ?» n’est donc ni un tube planétaire ni un flop musical mais correspond tout à fait à cet univers qui lui est propre fait d’insousiance et de légereté. Ainsi cette poésie frivole, cet hymne à la simplicité fait pourtant le charme d’une artiste passionnée. Espérons tout de même que les prochains titres de Daphné trouvent une inspiration plus profonde afin de mettre en avant l’intégralité de son talent. « Où va Lila Jane ? » délivré avec l’album voluptueux Bleu Venise est disponible dans les bacs depuis février 2011. Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Sarah Julhe Chronique : « La musique est un autre moyen de locomotion », et elle a bien raison ! Dans son troisième album « Bleu Venise », Daphné nous fait voyager, non pas dans la ville immergée, mais vers son univers doux et lyrique. Nous avions déjà traversé le sable et la brume, volé dans les airs sur le dos d'un oiseau dans les albums précédents « Emeraude » et « Carmin ». Ici nous embarquons à bord d'un bateau sur des fleuves inconnus (peut être vers l'est d'Eden ?). Partir... Dans le monde où nous vivons, ceci est plus qu'une simple envie, nous avons besoin de nous évader. Comme le personnage de Lila dans son single, nous partons à la recherche d'un paysage idyllique sur un chemin incertain, guidés par sa voix cristalline. Elle écrit elle même ses textes mais elle n'est pas seule pour autant : Larry Klein a fait les arrangements. L'ajout des cordes ne fait qu'approfondir le travail sur l'émotion de Daphné, toujours dans la même direction et si l'on ne sait pas où va Lila Jane, on peut être sûr que Daphné poursuit son chemin de gloire. Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Mariolina Groc Chronique : Où va Daphné ? C’est dans un décor Italien aux couleurs de Venise que Daphné nous présente sa toute dernière chanson. En effet, la jeune chanteuse définie « comme l’une des plus douées et des plus marquantes de sa génération » par le magazine Télérama est de retour avec un nouvel album intitulé « Bleu Venise », le 3ème de la jolie italienne. La lauréate du prix Constantin qui est actuellement en tournée dans toute la France fait donc son grand retour avec cet album enregistré entre Paris et Los Angeles et nous fait découvrir le premier extrait de son come-back : « Où va Lila Jane ? », question qu’on ne pourra d’ailleurs pas oublier après avoir écouté la chanson : c’est simple le titre est répété une dizaine de fois sur une chanson qui n’atteint même pas les trois minutes. Oublions, où va Lila Jane et demandons-nous d’abord : Qui est Lila Jane ? Mystère. Suspense. Incompréhension. La question reste sans réponse, sur cette femme qui « va au soleil, qui marche au soleil, qui est au soleil » … On tente tout de même d’apprécier l’instrumentation agréable et quelque peu attristante qui accompagne des paroles dénuées de sens, que l’on confondrait presque avec un point météorologique du temps parisien. Cependant le rythme reste entraînant et après les avoir écoutés une unique fois, le refrain et la question de savoir « Où va Lila Jane ? » ne nous quittent plus de la journée… Question qui reste comme toutes les autres un mystère ! Alors même si la voix de la Clermontoise reste mélodieuse et agréable, on préfèrerait, s’il vous plait, mettre la version instrumentale dans nos écouteurs ! Etablissement : Lycée Valin - 17023 La Rochelle Classe : 2nde Groupe issu de classes différentes Elèves : Mëlle Moinet - Manon Larchet Chronique : Aujourd'hui, la chanson qui nous intéresse, c'est une chanson douce que nous chante Daphné, « Où va Lila Jane ». La voix de Daphné est comme un filet d'eau douce, proche de celle de Vanessa Paradis, de ces voix qu'on écoute comme une caresse. Sans histoire qu'on pourrait raconter, on se promène avec Lila Jane, un peu perdus, comme elle semble l'être, en manque de repères. On plonge avec elle dans un bain de nature et de soleil, avec une grande simplicité, peu de texte, simple et poétique. Ce soupçon de mélancolie nous fait passer par tous les chemins et fait de nous les compagnons de fortune ou d'infortune, on ne sait pas vraiment d'une Lila Jane que l'on prend en tout cas du plaisir à accompagner. Faites donc le voyage ! Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Marina GABILLAUD-LAMY Chronique : Départ... ou arrivée? Avec... ou sans soleil ? Après une teinte « Emeraude » et « Carmin », Daphné est désormais « Bleu Venise », quand elle se demande « Où va Lila Jane ? ». C'est un nouveau départ que nous offre la chanteuse, auteure et compositrice, après 4 ans d'absence. Elle propose une balade (ou ballade) sur un air de guitare, signé Sébastien Hoog, avec un souffle doux, sucré, limite cassé. Mais, pas d'inquiétude, notre bientôt quarantenaire reste jeune et fraîche. Cette chanson est une traversée légère vers une destination printanière au soleil couchant. Compagnons de route de Lila Jane, nous prenons le temps de voyager, découvrir la nature, et d’errer sans nous poser de question. Notre humeur se voit tantôt rayonnante, tantôt ruisselante. Y a-t-il réellement un départ et une arrivée ? Ou est-ce seulement une longue envolée bercée par le temps d'une journée : celui de la pluie et du beau temps ou celui qui passe ? Finalement, ce temps : ne serait-il pas la vie de Daphné et celui de son voyage à travers la France, depuis presque un an ? Ce morceau est une promenade au cœur des terres vertes, où l’on décèle l’influence de Fiona Apple ou encore Nina Simone. Cette voix prometteuse à la Barbara ou à la Émilie Simon a déjà remporté deux prix depuis la sortie de son album. Fermez les yeux et laissez-vous transporter. Daphné et sa compagnie vous souhaite un agréable voyage... Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar - 72007 Le Mans Classe : seconde Elèves : Alison Renou et Aline Rambaud Chronique : Mais où va Daphné ? Elle est partie en Italie ! C'est là bas qu'elle est allée chercher dans son bac à jouets Lila Jane, héroïne éponyme de sa chanson qui s'en va « par tous les chemins ». La lauréate du prix Constantin 2007 nous a étonnées avec cette chanson, quelque peu... POETIQUE ! Les rimes du texte bercent la chanson, dommage que les paroles ne soit pas plus recherchées. Trop de répétitions TUENT les répétitions, au bout de huit fois nous avons tous compris que la jeune fille se nomme « Lila ». Malgré l'air mignon et entraînant de cette chanson, les paroles ont du mal à se fondre avec cet arrangement ensoleillé en l'écoutant. On se demande même si la chanteuse aime ce quelle chante tellement sa chanson est bâclée. Comme elle le dit si bien, on s'endort « au soleil » en écoutant cette chanson... Euh... pardon, berceuse pour une classe de maternelle. BONNE NUIT LES PETITS. Papa est là-haut, il fait des gâteaux. Maman est en bas, elle fait du chocolat (« au soleil », ça fond). Et oui, les paroles auraient été mieux destinées à ce genre de mélodie. Et en enfourchant son trotteur, elle poursuit son chemin dans les profondeurs de la niaiserie extrême. Etablissement : Lycée Guist'hau - 44000 Nantes Classe : DMA Ière année régie son et lumière régie son et lumière Elèves : Victorine Charlie Zoia Chronique : On ne sait pas vraiment où elle va, mais nous l'avons suivi volontiers. De Venise aux îles du nord, dans une ballade fraîche et rythmée, la voix claire rebondit sur la grosse caisse ronde comme autant de farandoles sur des collines fleuries. Et elle nous a entraîné dans un voyage spontané au gré de ses envies. Fragile et sur le fil, le chant de Daphné rappelle délicatement l'univers d'Emily Loizeau. La voix se transforme sans cesse : pointue et tenue comme mille gouttelettes de pluie ; fraîche et vivifiante comme les premiers rayons du soleil après l'averse. Du côté des instruments, les sonorités pincées de la guitare rehaussent le chant et contrastent avec les percussions. Après le rouge et le vert, Daphné continue avec ce troisième album de chanter l'arc-en-ciel et décline le spectre chromatique de ses sentiments. Elle chante à présent un bleu translucide et aérien à l'ambiance un peu blues. Elle nous conte le voyage, le songe, une utopie d'amour libre. Avec un texte léger, cette chanson est un périple sensoriel où la mélodie nous porte. Alors, vous aussi, fermez les yeux et laissez Daphné vous emmener à la recherche de Lila Jane dans une quête western à la Poirier, pop et délicieusement édulcorée. Titre : Annabelle – Jimmy Hunt Etablissement : Lycée Joffre - 34000 Montpellier Classe :option facultative musique 2des et 1ères musique Elèves : Blaise Capucine - Devaux Lemonnier – Mona Seguin - Duplaix Flora Chronique : Mais qui est Annabelle ? Une jolie fille dont notre chanteur est follement amoureux ? Une femme qui a gardé son âme d'enfant ? Ou une petite fille, qui ne grandira jamais ? Cette Annabelle qui parle à l'envers, qui s'est cognée la tête, et qui possède de magnifiques yeux verts. Cette jeune fille qu'on a du mal à cerner, mais qu'on aimerait connaître. L'ambiance cotonneuse de la chanson, nous fait valser dans un autre univers, un monde farfelu, étrange et surréaliste. Un joli mélange de folk et de pop : on se croirait dans un rocking-chair, lors d'une longue soirée d'été. Une soirée où l'on a qu'une envie : se détendre. Jimmy Hunt, un chanteur, un compositeur, un homme qui nous embrouille mais qui nous donne à entendre son amour loufoque pour cette mystérieuse Annabelle. Depuis 2004, avec sa bande d'amis, sûrement aussi dérangée que lui, il compose, chante, et se fait plaisir. Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand Classe : seconde arts du son Elèves : Samuel Delhommeau Chronique : La chanson dans son ensemble est très originale, autant par le texte que par son aspect un peu « déjanté ». Elle se détache complètement des textes habituels de la variété française par la voix très particulière du chanteur qui est paisible et langoureuse avec un accent marqué… et aussi par l’accompagnement instrumental répétitif, construit sur un ostinato à quatre temps et quatre accords. On remarque une accélération à la fin qui surprend l’auditeur. Je n’aime pas particulièrement l’atmosphère de cette chanson mais j’admire le fait qu’elle se démarque autant par son originalité. Titre : L’horloge – Moussu T e lei Jovents Etablissement : Unité locale de l'enseignement maison d'arrêt Mulhouse Classe : multi niveaux Elèves : Mehdi Chronique : Temps perdu, la roue tourne ! Les plus anciens se souviennent sans doute du groupe « Massilia Sound System » dont le leader Tatou est à l’origine du projet « Moussu T e lei Jovents » groupe basé entre Marseille, La Ciotat et Recife au Brésil. Ce nouveau groupe s’inspire du Marseille des années 1920-1930, symbole de toutes les libertés musicales. Ce désir de liberté se retrouve dans l’album « Putan De Cançon » (putain de titre !!!) sorti en 2011 et dont est extraite la chanson ‘’L’horloge’’. Ce morceau, (comme tous les autres de l’album), emmené par l’accent marseillais du chanteur à la tchatche communicative, est vraiment agréable à écouter et à faire écouter. La musique rappelle le meilleur de Manu Chao (mélange de rythmes sud-américains et de riff de guitare emprunté au Rock). Ce mélange réussi produit un véritable envoûtement qui donne envie de l’écouter encore et encore. Le sample (morceau de musique mis en boucle dans la chanson), amplifie le thème du temps qui passe et on est pris dans la spirale ! Le texte, entêtante ritournelle, est construit autour de l’antithèse superflue de nos existences : « On perd notre temps à s’enfuir, On perd notre temps à ramer, On perd notre temps à courirPour être en tète a l’arrivée » et nous invite à revenir à des valeurs essentielles : Rire, aimer, écrire … Le refrain comporte des paroles en occitan ce qui lui donne une forte identité culturelle … Quand on l’écoute, on part en vacances…A notre époque, on n’a plus le temps de rien, prendre son temps est le plus grand des luxes… A la fin des 3.54 mn on est convaincu qu’il faut arrêter l’horloge et profiter de la vie. Quand on est privé de liberté, c’est notre vœu le plus cher ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : HIJLKEMA August Chronique : L’horloge tourne pour “Moussu T e lei Jovents”, le groupe qui a su se ré-approprier la musique marseillaise traditionnelle. Les paroles évoquent en rythme la société dans laquelle nous vivons et le temps qui passe, passe et repasse, comme gaspillé et dont personne ne profite réellement. Grâce à une utilisation accrue du banjo, nos artistes Tatou, Blu, Deli k et Janilson Da Silva ont réussi un brassage des peuples au coeur d’un morceau plein de culture occitane, entre tradition et modernité, entre local et international. Leur mixte musical est le reflet du folklore portuaire propice à une société multi-culturelle qui passe par les bars du port phocéen. On ne prend plus le temps d’attendre : déjà depuis 2004, le groupe basé à La Ciotat ( à l’est de Marseille ) s’inspire des musiques noires des année 1930 et utilise un rythme rapide avec de nombreuses répétitions dans un style blues, jazz et une pointe de musique occitane. Le titre incarne une véritable ouverture sur le monde qui nous laisse là, à réfléchir sur les valeurs universelles. Le temps passe mais l’on ne sait pas en profiter, c’est le temps qu'on gaspille pour être en tête à l'arrivée. Alors on se noie dans une suractivité pragmatique pour oublier qu’on ne sait plus rêver et exister. Nous pouvons tous nous reconnaître à travers cet indéfini ”on” en quête du bonheur pour quelques secondes. Ronsard nous avait déjà dit : « N’attendons à demain, cueillons dès aujourd'hui les roses de la vie » dans une place secrète avant que l’horloge ne s'arrête. Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Julia Pontdemé Chronique : Mignonne, prenons le temps d'écouter ! Le groupe Moussu T e lei Jovents est composé de quatre musiciens et d'un chanteur originaire de la région PACA. Il nous entraîne dans une musique festive et originale. Dans la chanson intitulée « L'horloge », le carpe diem prend des accents du sud et nous livre une leçon de vie ! Oui, cette musique nous fait comprendre que le bonheur de vivre est la chose la plus importante au monde, ce que le rythme effréné de notre vie moderne contredit par ailleurs chaque jour ! L'accent occitan, les percussions, tout cela évoque la chaleur provençale et la vie plus détendue et conviviale des quartiers marseillais. Il y a un mariage parfait entre ce tempo rapide, le mélange de langue française et occitane et les voix rocailleuses : le cocktail est métissé, détonnant et détendant. On danse, on chante, on plaisante, on cueille le jour quoi ! Titre : Le Daron – Les Ogres de Barback Etablissement : Lycée Jacques Monod - 45800 St Jean de Braye Classe : lycée (2nde/1ère/Term) Elèves : Killian ZIRKOV Chronique : Mettez-vous à table, Les Ogres de Barback vous croquent à pleines dents ! Tiré du nouvel album « Comment je suis devenu voyageur », Le Daron est une chanson sur un papa bidon qui n’a jamais été là pour son fiston. Une enfance marquée par l’absence et l’attitude médiocre d’un homme égoïste et lâche vis à vis de son fils. Ce père de mauvaise foi qui glorifie tous ses défauts fait pourtant l’objet de l’attention de son rejeton, qui tourne cela en dérision. Sur fond de rock musette, cette histoire pourtant malheureuse est chantée avec humour et provoquera votre sourire. Inutile de résister, laissez vous dévorer par les Ogres ! Etablissement : Lycée de la Venise Verte - 79012 Niort Classe : seconde Elèves :Nathan Picaud - Vincent Raybois Chronique : En route avec le daron Les Ogres de Barback « Comment je suis devenu voyageur » est le douzième album des Ogres de Barback (qui sont quatre frères et sœurs : Fred, Sam, Alice et Mathilde). Tiré de ce nouvel album, « Le daron » est édité par Irfan, le label de leur propre maison de disques. Cette chanson raconte l'histoire d'un fils issu d'une famille populaire. Il ne connaît pas une enfance extrêmement joyeuse. Son père le délaisse et préfère boire ou « mendier son salaire ». Comme un refrain, la phrase « Plus tard, tu comprendras En attendant… chante ta colère ! » revient très souvent dans la chanson et évoque la paresse du père et la révolte de l'enfant. Il préfère lui laisser découvrir le monde. « Le daron » est une chanson rythmée pleine de surprises. Le langage familier est accrocheur (« Toujours le cul entre deux chaises »). Les paroles sont simples mais néanmoins efficaces et facile à retenir. « En attendant… chante ta colère ! » trotte longtemps dans notre tête. Entre vivacité et fraîcheur musicale, cette famille de chanteurs/musiciens montre son envie de voyage et de nouveauté. Alors, En route ! Etablissement : LP de l'Yser - 59470 WORMHOUT Classe : classe de seconde Bac Pro ASSP aide à la personne Elèves : Gillian Lamoitte Chronique : Hop hop hop ne vous fiez pas à leur allure déjantée car l'apparence ne fait pas la voix ! Les Ogres de Barback est un groupe qu'on ne peut qu'apprécier. C'est presque énervant. Des gens tellement sympathiques et simples qui ne se prennent pas la tête qui passent d'un instrument à un autre avec une aisance insultante pour tous musiciens amateurs et qui arrivent encore à nous pondre des chansons qui nous touchent ! On va finir par les détester tellement ils sont parfaits! Leur différence? Ils préfèrent exprimer leurs sentiments dans une chanson qui bouge plutôt que dans une chanson qui pourrait nous endormir et par là-même endormir nos consciences. Que veulent-ils? Chanter leur gentille colère grâce à ce père peut-être pas très recommandable mais qui leur a appris à chanter leur colère pour une société plus solidaire. Ils ne sont pas méchants pour deux sous ces ogres là, c'est tout le contraire. Inspirés par Brassens, Ferré, Perret, la culture tzigane ou encore des Béruriers Noirs, les Ogres de Barback font partie des héritiers de la chanson française réaliste, de ces chansons qui parlent de la vie, de vous, de nous. « Le daron » est une chanson entraînante, au rythme d'orgues de barbarie qui auraient avalé tout cru un groupe de rock. Alors laissez tomber Renaud et mettez-vous aux Ogres de Barback. Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Maeva Clair Chronique : Des rebelles dans l'âme …Mathilde, Sam, Fred et Alice ou les Ogres de Barback, forment un quatuor de frères et soeurs originaires d'Ariège. Musiciens d'un groupe nomade et atypique, ils enchainent les albums depuis 1994 dont le dernier sorti en 2011 qui raconte « Comment je suis devenu voyageur ». Par leur maitrise parfaite de plusieurs instruments, ils nous offrent un musique ska-rock aux influences tziganes et musettes, accompagnée de textes engagés aux divers thèmes comme l'amour des peuples, la mélancolie, les femmes ou encore la famille. Le « Daron » justement évoque la vie d'un père de famille fortement imparfait et victime du « toxiboom » des années hippies, ses coups de gueule et son intransigeance. Son histoire est contée sur un rythme violent, un ton ironique, une énergie incroyable. La mélodie entrainante et joyeuse s'oppose aux paroles touchantes mais tout cela réussit à s'incarner dans la voix rocailleuse et fabuleuse de Fred qui sait si bien « chanter sa colère » ! Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle cedex 01 Classe : seconde Elèves : Delamarre Rémi Chronique : Les Ogres de Barback, c’est déjà une longue histoire qui a commencé en 1994 et qui ne compte pas s’achever de si tôt. Les quatre frères et sœurs puisent leurs sources dans la chanson typiquement française des années 60 (comme Brassens ou Brel), mais aussi dans les années 90 (comme Manau ou Bérrurier Noir). C’est une surprise totale au niveau de la mélodie car les Ogres nous avaient habitués au style tzigane avec des rythmes plutôt reggae alors que, dans leur chanson « Le Daron », on goûte a un style Pop Rock, Grunge voir Punk aussi bien pour les instruments que pour les paroles. En effet, le chanteur en met plein la figure aux pères fumistes et irresponsables et c’est délicieusement piquant voire coupant pour nos pauvres papas. Bref, « Le Daron » des Ogres de Barback est une réussite. Etablissement : Lycée romain Rolland - 94200 IVRY SUR SEINE Classe : 2nde 2nde générale et technologique Elèves : Alexandra Féval Chronique : Une chanson d’un nouveau genre mérite t-elle en soit une chronique ? Je pence que oui ! On avait été secoué par les précédentes chansons comme : « Salut à vous » ou encore « L’air bête ». Mais « Le Daron » est bien l’une des chansons qui caractérise le mieux l’humour et la vivacité des Ogres de Barback. Ce groupe est composé depuis les années 90 de frères et de sœurs aux talents multiples de musicien. Ils ne sont pas nés de la dernière pluie, ils ont toujours pris grand soin de produire leur propre musique. Mais aussi également réputés par ailleurs pour leur qualité de travail. Ces paroles dérangées comme « Toujours le cul entre deux chaises » qui sont interprétées par Fred Bruguière, plongent l’esprit dans une plénitude. Ce texte est moqueur vis-à-vis d’un homme qui est sensé représenter la dureté et l’exemple, or à travers cette chanson, « le daron » représente l’opposé d’un père exemplaire. Ils ont su nous faire vibrer sur ce rythme endiablé accompagné de paroles délirantes qui donne à cette musique, un air de folie et de liberté où tout semble permis ! Ce parfait assemblage d’instruments électriques et acoustiques donne un tempo saccadé. De quoi faire vibrer les plus fines oreilles. Ce morceau s’écoute de bout en bout sans aucun déplaisir. On en conclut que cette œuvre réussie, confirme le talent musical des Ogres de Barback. Un unique conseil à donner : L’ECOUTER SANS MODERATION ! Etablissement : Lycée L.S.SENGHOR - 27000 Evreux Classe : 2nde Littérature et société Elèves : Manon Daniel Chronique : Papa, on part en voyage ! "Le Daron" est un hymne aux relations père enfant. Il suffit de l'écouter pour être de bonne humeur et penser que nous vivons dans le plus beau des mondes. A écouter sans modération ! Cette chanson est interprétée par les Ogres de Barback. Ce groupe, formé en 1994, est une bande de quatre frères et sœurs français d'origine arménienne. Ils ont été influencés par les chansons françaises, la musique tzigane ou encore les années 80. "Le Daron", tirée de l'un des douze albums du groupe "Comment je suis devenu voyageur", est une chanson gitane ponctuée d'élans rock avec quelques instruments de base tels que la batterie, le piano et la guitare électrique. Elle montre le point de vue d'un enfant sur son père. Mélange bien dosé d'admiration, de critique, d'amour et de bonheur. Rien à voir avec "Mon Vieux" de Daniel Guichard : la chanson des Ogres est une vraie dose de joie et d'allégresse. Sur un ton ironique, le narrateur dénonce les actions peu catholiques de son paternel, tout en le complimentant. Il s'attache à sa "connerie" : "mon père, mon papa" inlassablement répété pour prouver le lien. Une chanson bien sympathique à écouter sur la route des vacances ! Etablissement : Lycée Jean Moulin - 33210 LANGON Classe : seconde Elèves : E.K. Chronique : C'est sur un rythme effréné que Les Ogres de Barback, ce groupe français créé en 1994 et composé de 4 frères et sœurs, nous entraîne dans la vie décadente d'un père de famille. Tous les sujets les plus tabous et choquants s'y trouvent, allant de l'alcoolisme aux problèmes d'argent en passant par le manque de logement, la violence, la prostitution et l'abandon. L'album « Comment je suis devenu voyageur » est sorti en 2011. Le titre « Le daron » traite des relations père/fils. Résumer la chanson en quelques mots est impossible sans gâcher le travail d'écriture. L'accompagnement musical en contraste avec le thème de la chanson, sublime les paroles et les émotions. Comment parler de ces problèmes sans susciter de tristesse ? Eh bien Les Ogres donnent envie de les écouter en donnant un rythme entraînant à des paroles si frappantes. Ce groupe talentueux parvient à aborder un thème douloureux sans provoquer ni pitié ni dégoût, ce n'est pas le but. Ils veulent sensibiliser, faire comprendre, toucher ceux qui prendront la peine d'écouter cette chanson de leur douzième album. Avec leurs textes engagés et leurs rythmes endiablés, les ogres n'ont pas fini de nous faire rêver. Titre : Debout – Jérôme van den Hole (avec Camille) Etablissement : Lycée Européen Thérèse d'Avila - 59003 LILLE Classe : SECONDE Elèves : Oulkadi Sarah-Martinot Clémence-Leclerc Judith Chronique : Soyons Fous !!! C’est le conseil que nous donne Jérôme Van den Hole, dans son premier album sorti en mai 2011, accompagné de la déjantée Camille lors de leur fantastique et dynamique duo : Debout ! Debout ! Voix désordonnées, cris de récréation, rythme entêtant et paroles sociétales entrent dans votre chambre pour vous réveiller… Grâce à son coté festif et entraînant, l’artiste pop vous maintiendra en éveil. Malgré l'apparence légère du texte, Camille et Jérôme dénoncent le véritable cauchemar de la société (monotonie de la vie, autoritarisme, ascension sociale,…) en alliant ironie et humour à l’aide de procédés (notamment la polysémie des vers) qui vous envoleront, enlèveront, élèveront ! Debout ! Faites fonctionner votre intellect mais rêvez encore à un monde meilleur ! 3 minutes 40 de délire, en particulier avec le refrain des « grands enfants », sur le tic-tac incessant du rituel matinal où l’originalité est poussée à son maximum. Finalement, la façon la plus sûre d’être debout est de ne pas vous lever au réveil mais plutôt de vous laisser aller, de vous abandonner, d’obéir au Roi Sommeil et de profiter de votre paresse, pour laisser l'imagination et le rythme vous envahir. Debout : osez aller à l’encontre des règles ! Debout : devenez, à votre tour, des cigales... Debout, les artistes ! Un monde nouveau vous attend ! Un monde nouveau nous attend ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Livia JOUAN Chronique : Marre de la routine, du train-train de tous les matins ? Révoltez-vous aux cotés du duo pimpant de Camille et Jérôme Van Den Hole, les deux gamins qui clament leur ras-le-bol sur un ton provocateur assez juvénile. Avec deux voix qui s'accordent sur un piano omniprésent, la chanson pop nous balance et nous entraîne dans une désobéissance au réveille-matin. Mais Jérôme n'est pas un endormi, le trentenaire malicieux formé au chant lyrique nous livre un premier album plein d'humour et de cynisme. Être debout, ce n'est pas rentrer dans le moule des aspirations de tout le monde mais être à l'écoute de soi et savoir s'affirmer contre toutes les sollicitations de la société. Alors rassurez-vous, votre heure viendra ! Etablissement : Lycée des Arènes - 31024 Toulouse Classe : secondes arts appliqués Elèves : Audrey Gombert Chronique : Réveil difficile ? Laissez-vous donc entraîner par ce duo enjoué qui vous incite à danser ! Jérôme Van Den Hole nous fait découvrir un univers jovial, relatant le quotidien avec légèreté, dans lequel la talentueuse Camille apporte son légendaire petit grain de folie, tout en féminité. Jérôme est un jeune trentenaire, qui au court de son premier album éponyme, se dévoile à travers des jeux de mots dont lui seul a le secret. Il affirme ainsi sa fierté, revendique une forte personnalité et se révèle être un homme à part entière, unique en son genre et allant à contre-courant de la société. Ce chanteur de formation classique se livre ainsi sur une mélodie pleine de gaieté, apportant un véritable vent de fraicheur à la chanson française. Si vous aussi, comme Jérôme Van Den Hole, vous haïssez ce fameux réveil qui sonne toujours trop fort et trop tôt, si vous aussi vous ne voyez pas la nécessité de vous lever le matin alors que la fatalité de la vie nous rattrapera tous un jour ou l’autre mais, que vous aussi vous ne tenez plus en place à l’écoute de cette chanson, que vous commencez à tapoter du pied, que vous esquissez un petit déhanché et hochez la tête sur ce morceau, alors debout ! Debout, dansez, que vous soyez jeunes ou vieux, joyeux ou tristes, et entrez dans l’univers merveilleux des songes. Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle Classe : seconde théâtre, arts plastiques Elèves : Léna Aubouin Chronique : Une chanson qui donne la pêche dès le matin! Messieurs, Mesdames, il s'appelle Jérôme Van Den Hole, un nom à consonance Hollandaise mais c'est bien un artiste Français ! S'il est peu connu comme interprète, des artistes comme Julien Doré ont déjà fait appel à lui pour ses talents d'auteur. En s'accompagnant de Camille, il réalise « Debout », un duo plein de fraîcheur et de bonne humeur. Les voix douces et puissantes des deux artistes s'entremêlent pour former une mélodie incroyablement originale. Cette chanson est rythmée par la répétition de « debout » et par une énumération de noms comme : «Les oiseaux de nuits, la cigale, le chanteur, les filles en résilles, les chômeurs, et même ceux qui ne marchent pas». l'artiste évoque différentes classes sociales, personnes, métiers ou encore animaux, tout y passe ! N'ayant que son piano comme instrument, il réussit à créer une mélodie frappante, entraînante et même amusante! Quant aux paroles, elles peuvent paraître simplistes mais elles sont explicites, il cherche seulement à nous faire partager ses idées grâce à des paroles « sociétales ». Ce qui fait le succès de cette chanson, c'est le refrain qui claque ! C'est comme si les choristes représentaient la population, comme si nous râlions tous le matin après le réveil parce qu'il faut se lever, et affronter une nouvelle journée. Alors demain, n'hésitez pas, dites à vos parents ou votre réveil: « je sais, je sais, mais foutez-moi la paix et de toute façon c'est pas l'heure ! ». Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Elie Long Chronique : "Deux bouts " de génie pour une chanson qui réveille ! Dit de la sorte on aurait plutôt tendance, comme le fait si judicieusement remarquer la fiche biographique de son site officiel, à penser au nom d'un sprinteur hollandais ! Mais non : il s'agit d'un chanteur trentenaire qui ne tardera pas d'ici peu à se faire un nom dans le milieu de la pop française. Mélodies brillantes, refrains qui claquent, voix puissante et paroles ne manquant nullement d'humour et de dérision, on peut dire qu'il sait faire preuve d'une certaine efficacité. Il sait aussi très bien s'entourer ! La preuve avec ce duo revitalisant de la chanson « Debout » sur laquelle on retrouve la très talentueuse et célèbre Camille. Résultat ? Presque 4 minutes d'une énergie débordante avec un refrain tonitruant sur un rythme entrainant aux accents pop et disco. Ambiance pour le moins paradoxale face à un texte qui nous incite à renier notre réveil-matin. Ce réveil en qui l'on peut facilement voir la métaphore de cette société qui nous incite à rester perpétuellement en mouvement sans prendre le temps de la réflexion sur le monde qui nous entoure. « We are the show mans, show womans » disait il y a plus de vingt ans déjà Jacques Higelin. Et que dire de Paul Simon qui dans « The Sound of Silence » dénonçait le monde moderne comme étant la cause de l'incommunicabilité de plus en plus croissante entre les êtres. Sans aller aussi loin, on retombe ici, dans un registre certes plus léger, sur le même type de message idéologique, avec une critique de cette société (ici le réveil allégorique !) qui s'autorise le jugement à tout bout de champ et la violation de nos droits individuels les plus fondamentaux (ici dormir !). Enfin la qualité de cette chanson ne serait pas complète sans la performance vocale de Camille qui ajoute à l'œuvre son grain de folie, imitant ainsi les sonneries stridentes qui nous font ouvrir quotidiennement les yeux. Pari réussi, nous sommes debouts ! Etablissement : Lycée de Mirepoix - 09500 Mirepoix Classe : 1ère L Littéraire Elèves : Benjamin Caceres Chronique : Un coup de boost au réveil ! Jérome Van Den Hole débarque sur la scène musicale avec une musique qui a du pep's et qui renouvèle la chanson française. Issue de son album éponyme, la chanson « Debout » est interprétée de façon bondissante avec Camille. Cela pourrait bien devenir un remède pour les « lève-tard » : rien de tel qu'un instrumental dynamique, du piano et des percussions efficaces, des voix musclées et des textes drôles pour sauter du lit ! Les paroles humoristiques aux liaisons osées et ingénieuses peuvent amuser ou choquer la France qui se lève tôt … Pourtant il y a bien plus qu'une provocation dans la chanson, c'est un appel à se lever, se redresser, à résister pour tous. Ce refrain qui claque, qui pénètre en vous comme une décharge électrique exprime un ras le bol. Je vous partage mon coup de coeur pour cette phrase qui résume tout : « Quelquefois désobéir à son réveille-matin, c'est la façon la plus sûre d'être debout » ! Ce beau paradoxe est un clin d'œil à tous les paresseux grands travailleurs, à tous ceux qui doivent livrer une bataille épique chaque matin ! Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Classe : première SES Elèves : Romance Porrot Chronique : Get up ! D comme dynamique, déjanté. Dynamique d'entrée de jeu grâce à un rythme au piano à la Scissor Sisters (« I Don't Feel Like Dancin' »)... Et déjanté grâce au grain de folie des deux chanteurs (de Camille notamment), qui vont jusqu'à pousser un cri de Tarzan inattendu en enchaînant sur une partie de beatboxing délirante et loufoque... E comme énervé et écoutez-la ! Enervée, Camille l'est, transfigurant la nature même de ce véritable « coup de gueule » en criant que « de toute façon, c'est pas l'heure !!! ». Et écoutez-la, car c'est une chanson pour le moins surprenante (dans le bon sens !) … et libératoire. B comme Bob Marley : un message tel qu'on le trouve dans « Get Up Stand Up », qui nous invite à nous relever pour nos droits ? Ou au contraire, l'impression que se lever tôt ne vaut pas le coup ? Un peu des deux, sans doute ; en tout cas, c'est une chanson qui sonne la révolte intérieure... O comme originale, grâce à la mélodie qui brille et au refrain qui claque ! La voix incroyable de Camille (qui passe des graves aux aigus en moins de trois secondes) s'allie ici avec celle de Jérôme Van Den Hole pour un duo unique et réussi. U comme utile et utopique. Utile pour exprimer une révolte générale, et utopique car n'est-ce pas illusoire de vouloir réveiller tout le monde quand on n'en a pas soi-même l'envie ? T comme très pop ! Entraînante, rythmée par le piano et la batterie, plutôt destinée à un public jeune, un morceau aux paroles entêtantes... Une vraie bulle pop. Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Chevalier Lucile (212) Chronique : C'est en sortant de sa nuit, au réveil des utopies populaires, que Jérôme Van Den Hole nous conte son désir de désobéir. Dans sa chanson « Debout », il scande avec l'énergique Camille une hymne à l'anticonformisme pendant que des notes syncopées de piano se répètent, à l'instar des Scissors Sisters. Avec humour, il refuse d'être dirigé par son réveil, comme tous ces gens qui courent pour ne pas rater « le train-train du bonheur ». Tel un mauvais élève, ce pétillant parisien mène tous ses camarades à la rébellion. Et on se laisse délicieusement convaincre de crier nous aussi « foutez-moi la paix » à notre réveil. Plein de vie, le titre « Debout » fera un parfait anti-réveil-matin. Pas de doute, ce faux paresseux s'est levé du bon pied. Et ça se voit dans tout son album éponyme, plébiscité par la critique et dont le succès est amplement mérité pour cet artiste repéré lors d'une interprétation dans un café parisien. Bref, une révolution de la chanson à écouter de toute urgence, et... debout ! Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle Classe : seconde Elèves : Julia Coutant Chronique : Une pincée de pep’s, un zeste de malice, une louche de talent, une cuillerée de mélodie rythmée et pour finir, une bonne dose de paroles pétillantes. Voilà la recette miracle de Jérôme Van Den Hole (Interprète de Ketchup) et de Camille (Ta douleur) qui donnent naissance à une petite bombe : « Debout ». Sur un fond de piano nerveux, ce morceau rend hommage à tous les rêveurs, les marginaux et petites gens qui détestent sortir trop tôt du lit et qui voudraient juste qu’on leur « foute la paix ». Ces lève-tard avaient grand besoin d’une chanson porte-parole détonante. C’est chose faite grâce à un refrain endiablé que l’on a envie de reprendre à tue-tête et au duo Jérôme Van Den Hole-Camille ; deux artistes de la nouvelle scène française qu’il faut absolument surveiller de près. L’interprète du Sac des Filles sera d’ailleurs au festival des Francofolies de La Rochelle pour entonner nos tubes préférés. Bref, un titre pour les « chômeurs », les « poètes », les « filles en résilles » et autres oiseaux de nuit, qui donne envie de se remuer même à six heures du matin. Définitivement adopté en sonnerie de réveil. Titre : L’intrus - Archimède Etablissement : Lycée Debordes - 69006 Lyon Classe : Terminale spécialité musique Elèves : Baba Ali - Turqui Neïla - Bessard Alice - Drame Amine - Labouesse Camille Laichaoui Myriam - Tetrel Alexandre. Chronique : Que dire … ? Dans le marasme musical et intellectuel qui sévit au sein de la musique pop et plus particulièrement du « rock français » depuis quelques temps, on peut dire que le groupe Archimède tire son épingle du jeu. Rythme et structure simpliste, style « gochau-bobo » pseudo rock, ce groupe possède tous les atouts pour briller dans le hit parade actuel. Mais au delà du caractère entrainant, on peut douter de la longévité d’un tube comme « L’intrus ». Effectivement en se plaçant en ersatz des BB Brunes ou autres groupes de rock français actuels, on peut malgré tout remettre en question la popularité de ce genre de groupe visant un public prépubère et cherchant encore sa place dans ce milieu impitoyable qu’est la chanson commerciale. De plus, il est aussi étonnant qu’après tant d’années, autant de groupes français cherchent à imiter le « génie rock » des anglais. N’est pas Beatles qui le veut ! Ce rôle de vendeur de « soupe », comme l’aurait dit Gainsbourg, ne peut donc prétendre qu’à un succès éphémère. Etablissement : Lycée Jacques Monod - 45800 St Jean de Braye Classe : lycée (2nde/1ère/Term) Elèves : Jeanne ALBA Chronique : « Que n'ai-je eu la chance de connaître ce groupe avant ! » Voilà ce que vous vous direz après avoir écouté ce titre d'Archimède. Les frères Boisnard et leur bande d'amis originaires de Laval (Mayenne) nous transportent dans un univers pop-rock français très personnel. Ces cinq jeunes semblent ne jamais avoir quitté leur adolescence et l'expriment parfaitement bien au travers de paroles pourtant simples mais avec des jeux de mots subtils et drôles. Archimède évoque dans cette chanson le sentiment d’être né au mauvais endroit, dans le mauvais milieu, l’impression d’être seul et incompris par son entourage. Un bon nombre d’entre vous se reconnaîtront certainement à travers « L’intrus ». Ce groupe a trouvé LE thème qui touche beaucoup de jeunes, ce qui rend cette chanson encore plus touchante, ainsi que le sont également toutes les autres chansons de l’album Trafalgar, excentriques mais réalistes. Sur le chemin de l’école ou installés tranquillement dans un canapé, ouvrez vos oreilles, appréciez ! A consommer sans modération… Etablissement : Lycée La Mennais - 56800 Ploërmel Classe : Seconde 9 Littérature et Société Elèves : Anne Le Gal Chronique : La poussée d'Archimède ! Direction salle 11. Je pars m'enfermer pour une heure et demie au « labo ». Derrière sa paillasse, tout sourire, le prof nous attend et claironne : au programme de ce matin, la poussée d'Archimède. Sourires blasés, mines interrogatives : Poussée d'Archimède ? Rien de très réjouissant. Je me prends à rêvasser en regardant par la fenêtre. Archimède? Mais c'est aussi le nom du groupe et le titre du premier album des frères Boisnard alias les frères Gallagher de la chanson française. Je me plonge alors dans une atmosphère Pop and Rock. Dès l'entrée en matière, la musique, dynamique et tonitruante, plante rapidement l'ambiance de ce nouvel opus «L'intrus». Un texte judicieux servi par la voix éraillée du chanteur où l'ironie et l'humour se mêlent pour renforcer la dérision de la situation. Je redécouvre alors la vie de cet adolescent à l'âme de poète, incompris dans sa propre famille de beauf ! Lui ne rêve que de Poésie à la Edgar Poe, d'Art à la Picasso, aux Tapisseries d'Aubusson quand sa famille ne pense que tunning, bodybuilding, joint de culasse et j'en passe... Seul, à contre-courant, il livre son combat contre la bêtise ambiante. Impossible d'oublier cette musique au tempo endiablé et son refrain « j'suis l'Intrus, l'intello du sérail ». Sans nul doute, un cocktail qui permet de retrouver la bonne humeur et donne au rock français un air de jeunesse. Archimède ne renierait sûrement pas une telle création et lui donnerait volontiers un coup de pouce ! Etablissement : Lycée Victor et Hélène Basch - 35083 Rennes Cedex Classe : première SES Elèves : Anne-Lise Gorieux Chronique : A la théorie, Archimède préfère la pratiqueLes nouveaux nés du Rock, c'est bien eux ! Un nom de scène qui ne passe pas inaperçu, un look des plus rafraîchissants, qu'on pourrait presque assimiler aux Beatles, et une entrée pour le moins fracassante dans le rock français : c'est Archimède, pas de doute ! Des paroles ironiques et un son de guitare, voilà ce qui fait tout le charme de ce groupe. Après une sélection aux Victoires de la musique en 2010, les deux frères cartonnent avec leur chanson qui a fait le buzz sur internet « Le bonheur » et avec un clip loin d'être artisanal, puisqu’il a été réalisé par Sony, avec qui le groupe a déjà signé il y a quelques mois. Sony va alors les montrer au grand public et leur donner l'opportunité de sortir un album intitulé Trafalgar, d'une dizaine de chansons. Parmi elles, "L'Intrus", avec une intro rythmée, une intrigue claquante et une façon toujours aussi amusante de faire rimer les mots, nous donne l'envie d'aller acheter l'album en vitesse ! Des vannes bien senties, de la dérision et un sens affiné de l'observation : toutes les qualités sont réunies pour faire de cette chanson un remède à la grisaille du temps. Le scénario ? Un Kévin pas comme les autres, mal dans sa peau à cause d'une famille pas très cultivée. Archimède lance encore une déconnade engagée qui sonne comme un écho. Seul petit bémol : un manque d'innovation, une impression de répétition des autres chansons. Mais le public est toujours là, fidèle, à un groupe très prometteur qui marquera sûrement la chanson française. Etablissement : Lycée romain Rolland - 94200 IVRY SUR SEINE Classe : 2nde générale et technologique Elèves : Lola Borrero Chronique : On ne s’en lasse pas ! Dès les premières secondes l’intro rythmée, les mains claquantes nous intriguent, on ne peux qu’attendre la suite ! Le groupe français des deux frères Boisnard, Archimède, nous dévoile, « L’intrus », le portrait de Kevin, petit canard « intello » de la famille aux parents « pas très finauds » va nous emporter totalement dans son univers. Ce titre garde toujours leur style rock français percutant aux allures de pop british. Après un ancien album un poil cynique, avec « L’intrus », les deux frères occupent 2.47 mn de musique par une langue bien pendue et bien tenue. Des paroles qui nous font sourire, on retrouve la voix du groupe avec des rimes de fin de phrases bien prononcées. Vous pourrez retrouver Archimède à la Cigale le 24 mai 2012, le groupe qui donne un coup d’air frais à la pop française qui est trop souvent dénigrée. Etablissement : Lycée des métiers de la céramique Henry Moisand - 21110 LONGCHAMP Classe : 1 BMA (Brevet des Métiers d'Art) Tournage et décoration en céramique Elèves : Adrien WALEZAK Chronique : Bonne poussée C’est avec une voix timbrée à la Dutronc/Gallagher et un style rythmique anglo-saxon qu’Archimède nous révèle la vie de Kévin, jeune intellectuel désabusé par ses parents pas vraiment finauds. « L’intrus » est un mélange dramatico-comique sur un fond énergique, un texte à la 1ère personne 100% français qui met en avant un vocabulaire riche, plein d’originalité et évidemment teinté d’ironie qui se marie parfaitement à un accompagnement musical entrainant. Congratulations aux frères Boisnard, qui à ce jour, savent faire vivre le rock français (à leur façon). Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : PRUVOST Fanny Chronique : Eurêka ! Ca serait pas plutôt Archimède ? Ce groupe français, est formé à l'origine par les deux frères Frédéric et Nicolas Boisnard, de Laval, en 2004. Dernièrement, ils ont été nominés aux Victoires de la Musique de 2012 dans la catégorie Album Rock de l'Année qu'ils n'ont pas remporté. Ici, nous avons la chance d'entendre leur titre « L'intrus », dans lequel on retrouve à la batterie Tess (David Tessier), Cord' (Thomas Cordé) à la basse, Guillaume Payen à la guitare ainsi que Fred qui fait aussi les chœurs dans les refrains. Quelques frappes de mains apportent un certain pep’s à la mélodie. Tirée de leur deuxième album Trafalgar, sorti en septembre, cette chanson est dans leur style habituel. Dans ces paroles, écrites par le chanteur, l'humour est de mise ! En effet, Nico joue à Kévin l'intello né dans une famille fan de bodybulding et de tuning. Lors d'une interview accordée au journal Libération, les deux frères disent se sentir comme "Dutronc de Liverpool", leurs inspirations étant des deux côtés de la Manche : Jacques Dutronc, Nino Ferrer, Paul McCartney… Pas étonnant que leur musique fasse penser à la pop anglaise ! Tout en gardant ce côté frenchy que l'on adore. Actuellement en tournée à travers la France, c'est ce savant mélange que vous pourrez retrouver lors d'un de leurs concerts. Ca pétille, c'est entraînant, ça donne le sourire, on écouterait cette chanson (et tout leur album) en boucle pendant des heures ! Alors qu'est-ce que vous attendez pour vous laisser charmer ? Etablissement : Lycee Jeanne d'Arc - 63037 Clermont Ferrand cedex Classe : seconde arts du son Elèves : Delhommeau Samuel Chronique : Archimède est un groupe qui s'est fait connaître par le biais d'internet. Musicalement, on découvre un bon rock, ce qui est de plus en plus rare, avec quelques bruitages électroniques et une introduction à la guitare accompagnée de claquements de mains, à la manière du rock des années 60. Le texte est original et très drôle : un jeune rejeté de son milieu à cause de sa culture excessive, ça change ! . "On connaîtrait le Coup de Sirocco si Rocco en était le héros": magnifique ! La voix du chanteur, accompagnée par le guitariste sur le refrain, un peu voilée et monotone colle parfaitement avec le contexte de la chanson. Tout y est ! Le groupe gagne à être connu. Il se démarque de la pop et variété française. Les deux membres du groupe ont à leur actif pas mal de chansons similaires, aux textes un peu déjantés. Ils ont un regard neuf sur le monde, ça fait du bien. Etablissement : Lycée La Colinière - 44319 Nantes Classe : Seconde Elèves : Chloé BOULEAU Chronique : Pas de doute possible : Archimède, talentueux groupe de rock français, poursuit son chemin en sortant son deuxième album nommé TRAFALGAR. Un album qui a le pouvoir durant son écoute de nous ôter tous nos soucis pour laisser place à un sentiment de liberté. La première chanson de l'album, " L'intrus " met en scène Kévin né "de parents pas très finauds". Cet ado malchanceux n'a visiblement pas les mêmes goûts que son ignare de famille, au style grossier dont nous pouvons facilement imaginer l'allure. Ceci Archimède nous le montre avec une intro très rythmée et énergique, prolongée par guitare, basse et batterie accompagnées par les deux séduisantes voix des frères Boisnard qui s'expriment avec de nombreuses rimes. Avec eux pas de prise de tête, juste les bons mots placés là où il faut pour nous raconter l'histoire de Kévin qui au fond veut juste grandir et "fuir l'enclos" comme chacun de nous à l'adolescence. Titre : T’avances - Iaross Etablissement : Lycée hôtelier - 17030 La Rochelle Classe : Mention complémentaire Barman Elèves : PARISOT François Chronique : « T’avances »... et même très bien ! Voilà une chanson où la noirceur et un véritable dynamisme instrumental se mélangent pour notre plus grand plaisir ! On suit les interpellations du groupe Iaross et on « avance avec » eux ! Autres mélanges réussis : l’acoustique d’une guitare sèche avec l’énergie d’une « gratte » électrique et des couplets entraînants s’opposant au refrain plus posé. On retrouve le calme également avec le solo où l’on perçoit l’instrument de prédilection du leader Nicolas Iarossi (tiens, influence sur le nom du groupe?! ), le violoncelle. Issu de l’album « Ventre », ce morceau, bien que peu joyeux, réjouit tout de même par son intensité musicale et les paroles, quoique rébarbatives, retranscrivent bien la situation actuelle en France : On souffre, mais on avance... L’envie de s’en sortir, ou seulement de survivre, malgré toutes les difficultés, domine toujours. Ici, le style n’est pas sans rappeler Trust, groupe de Heavy-Metal des années 80. Bernard Bonvoisin mêlait déjà les « parlés » saccadés ; rappel également perceptible dans l’instrumental où les riffs endiablés laissaient parfois place à un apaisement de clavier, et tout cela dans une parfaite harmonie. Autre point commun, « T’avances » porte un regard peu optimiste sur le pays et ceux qui le dirigent... Mais tellement vrai ! Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires Elèves : Baptiste Guarry Petit Chronique : La passion, l'émotion, la violence de l'effort, ce sont tous ces élans qui, du lyrisme à la fureur, viennent mener de morceau en morceau l'album concept Ventre, véritable démonstration de l'appétit de vivre du Montpelliérain Iaross. Groupe parti en 2008 du projet solo du violoncelliste, guitariste et chanteur Nicolas Iarossi, mais bientôt élargi par l'arrivée du percussionniste Germain Lebot et du guitariste-claviériste Colin Vincent, ce trio parvient à faire rejaillir les ressentis les plus profonds, ceux qui nous viennent droit des tripes, à travers un travail instrumental plein de métissages, allant des envols passionnés du violoncelle aux rythmiques tribales et exotiques, doublé des déclamations haletantes de Iarossi. Mais quand vient le temps d'exprimer l'intensité de l'effort, toute la violence qui anime et contraint l'homme dans sa marche frénétique, c'est Vincent qui nous emporte avec ses riffs dopés jusqu'à l'overdrive, lançant la cadence saccadée de « T'avances ». Libérant le cri intérieur, celui que l'on ravale sans cesse, il mène sa course folle, avec à son côté Nicolas, scandant à travers l'effort toute la grandeur de notre progression implacable, si intense. Malgré les coups, « avec le sourire en face et le poitrail ouvert », nous avançons, et c'est un violoncelle lancinant qui vient nous rappeler, avec une certaine amertume, la misère de notre condition. Et pourtant, nous repartons, encore et sans cesse, « T'avances », accompagné par cet hymne à l'acharnement. Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires Elèves : Morgane Pottier Chronique : « Ventre ». Tel est le titre choisi par le jeune compositeur interprète et multi instrumentiste Nicolas Iarossi, dit Iaross, pour son premier album sorti en 2011. Désormais accompagné par Germain Lebot aux percus et par Colin Vincent à la guitare et au clavier, Iaross laisse découvrir actuellement sa chanson brassée entre sonorités rock, musique contemporaine et instruments traditionnels. « Il y a un moment où il faut aller au charbon, comme on le dit chez nous, il faut mettre la tête dans le guidon », ce sera dans cette optique-là que le Montpelliérain quittera ses études en musicologie pour toucher au vif de la musique, se lancer dans la création musicale. Une belle voix, piano et guitare maîtrisés, et pourquoi pas le violoncelle ? Ainsi naît de cette rencontre musicale : « T’avances ». Deux couplets, un refrain, chargés de mots poignants, des riffs de guitare électrique semblables à des cris, presque plaintifs, composent une musique élancée, entraînante puis soudainement plus larmoyante. Le tout sur le rythme d’une marche comme pressée, des paroles profondes s’enchaînent. La peine, ça oui, il n’y a pas là de difficulté à la ressentir « Avec le cœur en miettes ». Des tourments exprimés par une voix déterminée, qui se déclare mais qui reste toutefois sensible « Comme si ça souffle et ça souffre ». Et pourtant, tu ne t’accables pas devant ces souffrances, ces brûlures intérieures, non, puisque « t’avances ». Relève la tête, sois persévérant et reprends ton souffle avec Iaross… Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon Classe : Seconde Européeenne Elèves : Lucie Heim Chronique : T’avances, une chanson qui sort du « Ventre » « T'avances », le nouveau titre extrait de l'album « Ventre » du jeune groupe montpelliérain Iaross nous offre un texte à la fois émouvant, sensible et puissant. Bercée par la mélodie du violoncelle, la voix grave de Nicolas Iarossi nous plonge dans la violence de la vie, le spleen, la souffrance. La guitare électrique de Colin Vincent ajoute de la force à cette chanson en créant une mélodie forte et rapide, quasi obsessionnelle, tout comme la batterie et les percussions de Germain Lebot qui rappellent les détonations d'un champ de bataille. Les paroles sont répétitives, comme pour marteler les coups aux corps et à l'âme, comme pour affirmer la noirceur de la vie. « T’avances » est un texte engagé qui dénonce une société conditionnée qui ne réfléchit plus, qui ne se pose plus de questions. Le refrain, plus doux et plus lent, est une parenthèse dans le blues évoqué dans les couplets et on se laisse alors emporter par ce mélange envoûtant de sons et de rythmes. « T'avances », ce titre à la fois rock et poétique sort véritablement des tripes d'un artiste tourmenté et talentueux. A écouter de toute urgence ! Etablissement : Lycée Nicolas Appert - 44700 ORVAULT Classe : 2nde Elèves : MARAVAL Joshua Chronique : Iaross, c'est un voyage au plus proche de notre société. Une vision différente des ténèbres du cœur humain transmise par une voixappuyée par un violoncelle, le tout rythmé par des percussions. La voix de Nicolas Iarossi, souvent rauque, parfois rock, est superbe. Captivante, presque hypnotique, comme une caresse qui nous prend aux tripes. Son violoncelle, lui, reprend, attaque, rétorque et enfin relâche son étreinte qui nous tient en haleine pour le plus grand plaisir. Germain Lebot emploie ses percussions pour nous dévoiler le paysage ainsi qu'une facette onirique de la musique. Et sous leur travail talentueux se dessine une mélodie. Mélodie qui nous emporte dans un monde qui semble s'effondrer avec une décadence mélodique. Dans ce monde, elle avance, et on la suit dans un enfer féerique où la mort se mêle à la lumière. Et sans se laisser réfréner par tous ces obstacles, quelque chose d'autre avance, alors on l'accompagne. Ce faisant, c'est une véritable fresque de la vie que le groupe nous dévoile, derrière le nom : « T'avances ». Pourtant, ils ne se sont croisés qu'en 2009 or ils parviennent à ne faire qu'un à travers la musique, à ne nous présenter qu'une image, un seul message pour que l'auditeur ait la liberté du reste. Toutefois, on ressent quand même une critique du monde actuel qui oublie certaines personnes défavorisées. De surcroît,« T'avances » s'annonce comme une bouffée d'espoir et de courage : à écouter absolument ! Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon Cédex Classe : Seconde Européeenne Elèves : Orane Piat Chronique : Vous serez prêt à avancer encore plus loin que vous ne le pensiez. Après un EP nommé « LAZARE » sorti en 2009, ce groupe issu de Montpellier nous propose aujourd’hui son premier album « VENTRE » qui nous prend aux tripes. Avec Nicolas Iarossi au chant, au violoncelle et à la guitare, Germain Lebot à la batterie et aux percussions et Colin Vincent à la guitare électrique et au clavier, le trio nous emmène dans leur univers torturé avec un style musical non sans rappeler Noir Désir. Ces trois musiciens gardent néanmoins leur propre personnalité. Dans leur morceau ‘’ T’avances‘’, leur musique répétitive nous sort de l’habituel couplet/refrain. En passant du rock à des morceaux de violoncelle accompagnés de légères percussions, en ajoutant du slam sans que ça en soit vraiment, ils nous font voyager, quitter notre univers et ils affirment le leur. Quant aux paroles tout aussi répétitives que la musique, puisque 12 phrases arrivent à nous retenir pendant 3 minutes, elles sont empreintes d’un véritable but, d’une idée qui ne nous lâche plus : avancer quelques soient les difficultés. Iarossi ne mâche pas ses mots, la vie ne le fait pas non plus, mais le morceau garde tout de même une certaine poésie dans ses paroles intemporelles. Bref, malgré cet étonnant mélange des genres, le texte se fond à merveille dans l’accompagnement et l’ensemble est hypnotique. On en ressort gonflé d’énergie et prêt à tout affronter, à faire le tour du monde. Iaross nous offre une belle leçon de courage, mais en l’écoutant, on y croit. Etablissement : Lycée des Graves - 33173 Gradignan Classe : seconde Elèves : Chaumon Aurélie - Delengaigne Pauline Chronique : Comme si Iaross voulais nous faire avancer De la guitare envoûtante, du clavier hypnotique, des percussions vibrantes, de la batterie, et pour accompagner le tout, une belle voix avec des paroles bien inspirées. « Comme si » Iaross, de son vrai nom Nicolas Iarossi voulait nous emporter dans ses émotions et nous emmener dans ses chansons d’amour. Avec ses textes à tripes qui nous dessinent la personnalité tourmentée du chanteur, il nous fait découvrir de la musique métissée, inspirée du Grand Léon, de Miossec ou encore de Noir Désir, tout ça dans un univers très rock. Grâce à ses paroles à textes et sa voix si sensible, nous ressentons de la colère et même de la tristesse à l’écoute du morceau « T’avances ». Aidé de Colin Vincent et Germain Lebot, leur musique est différente grâce à un mélange de styles peu connus et d’une voix très rock mais si calme à la fois ! En attendant son premier album « Ventre » qui sortira d’ici peu écoutez ce titre qui vous en donnera un avant goût assez positif ! Une chanson à écouter avec attention et un chanteur à découvrir sans attendre ! Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux - 17026 La Rochelle Classe : seconde Elèves : LE LAMER Lora Chronique : Le trio montpelliérain Iaross composé de Nicolas Iarossi, le chanteur, Germain Lebot, le batteur, et Colin Vincent le guitariste et pianiste, nous entraîne dans son univers original et personnel avec le titre « T’avances », extrait de son premier album « Ventre » sorti en 2011. On peut dire que l’album porte bien son nom ; l’auteur et compositeur du groupe, Nicolas Iarossi, nous captive avec l'énergie qui sort de ses tripes et sa personnalité tourmentée ! L'artiste engagé nous présente ce titre fort, tant au niveau des paroles qu'au niveau de la musique. A la première écoute on pourrait trouver les paroles quelque peu abstraites, mais on ressent finalement bien la volonté de s’exprimer et l'envie de révolte. La voix écorchée et sensible du chanteur nous emmène dans un monde musical proche du rock qui nous rappelle Noir Désir. Musique prenante, répétitive et profonde dans laquelle le chanteur nous impose son style particulier et sa liberté de ton. Le rythme énergique donné par la batterie, la guitare électrique et quelques percussions, est par moment entrecoupé et apaisé par le violoncelle joué par Nicolas Iarossi. Le style entraîne et séduit ! Il nous invite à l'écouter sans relâche. Le groupe vient de débuter une tournée en France et, grâce à son talent, on est presque sûr qu’il trouvera sa place parmi les « grands » de la chanson française prochainement ! Etablissement : LP Blaise Pascal - 17415 Saint Jean d'Angély Classe : 1ère année CAP agents de sécuité Elèves : Remi Mienne Chronique : J’avance dans le rythme qui avance en cadence ! Par le froid qu’il fait la musique me réchauffe profondément et en quelques instants nous voyageons à travers le monde. Lorsque l’on est malade le seul remède c’est ‘’ T’avances ‘’, IAROSS utilise plein de rimes , de comparaisons, de phrases sanglantes et tristes. Une certaine nostalgie se dégage des haut-parleurs lorsque l’on passe ce CD ! (de IAROSS) ! Bref, magnifique musique, subtil cocktail de batterie, de guitare bravo ! « ça bouge, c’est cool, voilà ce que j’éprouve lorsque j’écoute cette musique. Si ça t’prend et ça t’foule. Ecoute T’avances et no-problem !’’ Etablissement : Lycée Robert Garnier - 72400 La Ferté Bernard Classe : seconde enseignement exploration Littérature et société Elèves : Saskia GRIMBERG Chronique : La détermination en chanson. Une guitare, des percussions, un violoncelle, et le naturel de la voix du chanteur; une mélodie simple, entraînante et des paroles pleines de volonté. "T'avances" du trio Iaross est une chanson à écouter à tout moment. Des paroles réfléchies sur une mélodie quelque peu allègre, le groupe a su trouver l'équilibre: apporter la détermination sans plomber le moral. Il montre par cette chanson qu'il ne faut jamais abandonner et toujours garder espoir. Titre : Utopie – Les Vieilles Pies Etablissement : Lycée Robert Garnier - 72400 La Ferté Bernard Classe : seconde enseignement exploration Littérature et société Elèves : Manon DEBARRE Chronique : Chacun à sa manière croit à sa propre Utopie. Grâce à leur rythme entraînant et leurs paroles attrayantes, Les Vieilles Pies nous captivent et le retour à la réalité en devient presque difficile. L'envie nous prend alors d'écouter cette chanson en boucle. Quant à la partie instrumentale, elle nous plonge davantage dans nos pensées, avec une profonde envie d'y rester, de rester loin de ce "brouhaha" comme le dit si bien le chanteur à la voix charismatique. Ce dernier nous entraîne d'ailleurs avec lui et nous transmet sa certitude de trouver cette Utopie, certitude que l'on partage dès l'instant où l'on écoute les paroles profondes de cette chanson. Croyons-le, cette Utopie existe et cette chanson ne nous donne que l'envie d'y croire davantage et de la trouver pour enfin " croire en chaque instant à la beauté de la vie ". Très belle phrase qui ne fait qu'ajouter du charme à cette chanson pleine d'optimisme et d'enthousiasme, sentiments que le chanteur réussit d'ailleurs à nous transmettre avec facilité. Etablissement : Lycée René-Josué Valin - 17000 La Rochelle Classe : seconde théâtre, arts plastiques Elèves : Marie Voisin Chronique : Les Vieilles Pies : des oiseaux de bon augure Sur une très belle mélodie, « Utopie » nous fait sortir de notre monde. Aux paroles pleines d'espoir, s'oppose une mélancolie qui s'adresse au monde d'aujourd'hui. Ce morceau pourtant long et pessimiste captive l'auditeur. La musique est un voyage à elle toute seule, parce que ces artistes de différentes origines mélangent leurs cultures. Ils nous font découvrir des paysages variés. Avec sa belle voix cassée, tel Mano Solo, Gabriel Saglio ne nous laisse pas insensibles. Il chante avec passion, à nous en donner des frissons. Les Vieilles Pies savent nous charmer : sans frime et avec émotion. Etablissement : Lycée Louis Pergaud - 25022 Besançon Classe : Seconde Européeenne Elèves : Victor Bouscavet Chronique : « Utopie » est une des chansons du dernier album du groupe Les Vielles Pies, «Une vie formidable », sorti en 2011. Cette chanson est une rencontre entre la musique et la poésie. Elle nous emporte entre la réalité et l’utopie. Le groupe Les Vieilles Pies a été fondé en 2003 à Rennes. Il est composé de six musiciens de différentes origines musicales qui nous proposent un métissage entre le jazz, la musique klezmer (musique juive de l’Europe de l’est) et la musique populaire. Le meneur est Gabriel Saglio, qui est clarinettiste et chanteur. Son interprétation apporte du caractère et de l’émotion à la musique du groupe. Ayant connu un succès rapide, les musiciens de Rennes ont déjà vendu 12000 disques de leurs trois albums. Les Vieilles Pies sont aussi très présents sur scène. A ce jour ils ont déjà réalisé plus de 400 concerts dans toute la France. « Utopie » est une de leur meilleure chanson et aussi une des plus connues. Chantée par la voix cassée de Gabriel, elle associe délicatement musique et poésie, et nous entraîne dans les univers de Brel et de Rimbaud. Cette poésie partiellement rimée nous transporte entre la réalité de l’instant et l’espoir d’un futur meilleur et d’une utopie cachée. Gabriel chante d’une voix mélancolique : « Il est temps, grand temps, que s’installent des étoiles ». Cela nous fait donc voyager, et nous berce, grâce au talent des acolytes de Saglio, particulièrement présents dans cette chanson, avec cette douce et lente mélodie faite principalement d’une guitare, d’un accordéon, de cordes frottées produisant des émotions fortes. « Utopie » est une chanson qui touche chacun d’entre nous parce qu’elle évoque une question universelle : comment dépasser et enchanter notre quotidien ? Quant au rythme entraînant de la musique, il nous laisse espérer que l’utopie est accessible… Etablissement : Lycée Simone Signoret - 77000 Vaux-le-Pénil Classe : Terminale Littéraire Elèves : Boyadjis Claire Chronique : Alors ce serait ça la vie ? Une existence monotone, où l’on ne « s’ennuie pourtant point », à défaut de « s’affairer sans fin » ; une belle image, mais qui ne fait pas vibrer ? Songer à un autre horizon serait peut-être une idée ? «Une utopie m’attend, une de celles qui, font croire à chaque instant à la beauté de la vie » nous répondent en cœur les Vielles Pies. Une voix rauque, pour de douces paroles porteuses d’espoir, tout droit sorties d’une imagination débridée… Cette voix, c’est celle de Gabriel Saglio, chanteur des Vielles Pies ; accompagnée de quelques gouttes de guitare d’une douce mélancolie, elle bercera les temps perdus où se rêve la fantaisie d’une vie meilleure. La plume de Saglio n’est pas avare de critiques sur la société actuelle, qu’il décrit comme « un brouhaha », où la place pour « l’émoi et l’oreille tendue » n’a plus lieu d’exister. D’influences diverses, cette ballade musicale véritablement humaniste, est empreinte d’une musicalité jazzy et de poésie à la Paul Eluard. La symbiose de la musique de ce groupe atypique avec les notes valsantes du Quatuor Elyss, formé de violons, alto et violoncelle, est littéralement enivrante. « Utopie » est le véritable succès de l’album « Une vie formidable », sorti en 2010, dans le prolongement de leur précédent album, « Samedi soir ». A notre portée, un texte, ou devrais-je dire une immense plaine infinie, assortie d’une musique entraînante tel un étalon fougueux. Alors profitons-en pour nous évader vers de nouveaux horizons ! Etablissement : Lycée Edmond Perrier - 19000 TULLE Classe : 1ère et Tle groupe élèves volontaires Elèves : Juliette Coste Chronique : Un accordéon, une guitare. Une voix qui arrive et qui chamboule tout. Issues d’un métissage entre Mano Solo et la Rue Kétanou, les Vieilles Pies sont une belle surprise ! Entre chanson française et reggae, ils nous invitent à un grand bal populaire. Après des débuts rennais en 2003, et notamment les premières partie d’Olivia Ruiz, H-F Thiéfaine ou encore Matmatah, les six musiciens poursuivent leurs aventures à Toulouse. Dans cette ville en 2009, 15000 personnes leur font confiance lors de la Fête de la Musique et c’est dans cette ambiance qu’ils enregistrent leur troisième album « Une vie formidable » en 2010. Avec un titre emprunté à Jacques Brel, ce nouvel opus est chargé de références : les clins d’œil à Rimbaud et Eluard sont nombreux. Et cette invitation permanente aux petits bonheurs avec « Utopie », en dit long sur leur volonté de profiter de l’instant présent tout en se disant que le meilleur reste à venir. Il y a cette mélodie qui sert parfaitement le texte et qui révèle sa grandeur où le mot d’ordre est de ne « rien rater, rien ». La batterie, le violon et la contrebasse se joignent à cette ambiance festive qui aboutit à un bel hommage à la chanson française où le rêve est encore permis. Fermez les yeux et laissez-vous transporter. Vous sentez le soleil sur votre peau ? C’est les Vieilles Pies qui passent au-dessus de vous… Il ne reste plus qu’à leur souhaiter un long vol… Etablissement : Lycée Henri Martin - 02100 Saint-Quentin Classe : 1ère littéraire Elèves : Julie GORET Chronique : Rayon de soleil… « Utopie » est une chanson des Vieilles Pies, groupe de six musiciens français d’excellente formation. Tandis que Gabriel SAGLIO s’adonne au chant, ses camarades l’accompagnent au violon, à l’accordéon, à la batterie, à la guitare, ainsi qu’à la contrebasse. Ces six musiciens réussissent avec talent à entremêler leurs origines musicales pourtant bien différentes. Leurs pièces sont chargées d’émotion, de mélancolie et nous enivrent de doux paysages, que l’on rencontre au cours de voyages musicaux, portant beauté et espoir. Dans cette « Utopie », ils nous font part de leur vie rêvée, avec un ton onirique. Leur vie actuelle ne leur suffit plus. Nous le remarquons par une antithèse présente au cours de toute la chanson. En effet, nous ressentons une opposition entre la banalité de leur quotidien, d’ailleurs évoqué avec un vocabulaire courant, sans procédé de langue, et l’évocation de leur vie future, utopique et trépidante, décrite à l’aide de multiples métaphores, comme les « étoiles » qui s’installeront au fond de leurs yeux. En outre, nous remarquons un contraste musical renforçant cette antithèse, notamment entre les couplets et le refrain. Ce dernier est d’une plus forte intensité, d’un plus grand effectif et le ton de la voix cassée de Gabriel SAGLIO se veut plus engagé. De plus, le mélange des sonorités de l’accordéon et de l’alto est très harmonieux, apportant une paisible douceur à cette chanson, renouvelant l’espoir dans chacun de nos cœurs. Etablissement : Lycée Jules Renard - 58002 Nevers Classe : seconde Elèves : Laura GUIHARD Chronique : "Utopie" est un morceau du groupe Les Vieilles Pies extrait de leur troisième album "Une vie formidable". Six musiciens qui arrivent parfaitement à s'accorder dans un style jazzy, guinguette populaire ... Son texte poétique et sa mélodie attachante donnent à ce morceau une teneur mélancolique, ténébreuse ... De plus, la voix unique du chanteur Gabriel Saglio envoie une émotion intense qui nous transperce le coeur et nous fait vibrer de l'intérieur. Ce titre nous fait tout simplement voyager, rêver à cette utopie qui nous attend et qui nous fait croire à la beauté de la vie. Attendons le prochain extrait pour confirmer cette magie ...