Marché de l`art

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Marché de l`art
Veille d’actualité
Groupe 5
VEILLE D’ACTUALITE :
- LE MARCHE DE L’ART EXTRA EUROPEEN (Asie = Cécilia, hors Asie =
Mathilde)
- LE MARCHE DU LIVRE ANCIEN (Anne Sophie)
- LE MARCHE DE L'ART EN FRANCE (Romain)
- LES FOIRES D'ART (Romain et Simona)
- LE SECTEUR DES GALERIES D'ART CONTEMPORAIN (Julien)
- LE MARCHE DE L'ART SUR INTERNET (Romain et Hortense)
- LES ACQUISITIONS MUSEALES (Hélène)
- ACTUALITES HOTEL DE VENTE DROUOT (Natasha)
LE MARCHE DE L’ART EXTRA EUROPEEN :
 Les Arts extra-européens (Hors Asie)
« Vente à succès d’art pré-colombien pour Binoche et Giquello »
Drouot.com / avril 2013
Le 24 avril 2013, la salle 4 de l’Hôtel Drouot accueillait un programme prestigieux d’art
précolombien sélectionné par la Maison de Ventes Binoche et Giquello, qui a enregistré
plusieurs enchères de haut niveau.
Réunissant 90 pièces d’une grande diversité, provenant de six collections européennes
et à divers, la vacation proposait des objets rituels ou usuels méso-américains et sudaméricains : céramiques, sculptures, bijoux et orfévrerie, provenant de cultures qui
s’épanouirent entre la période préclassique (1150-100 ans av. J.-C.) et les périodes
mixtèque et aztèque du XVIe siècle.
L’une des enchères phare a été portée sur une terre cuite creuse à engobe rouge, brun et
beige, adjugée 400 000 € frais inclus. Cet Homme assis jambes croisées est issu de la
culture Jalisco qui a prospéré au Mexique occidental et date de la période protoclassique
(entre 100 avant J.-C. et 250 après J.-C.). Le personnage est présenté dans une attitude de
repos, sa nudité agrémentée de quelques accessoires, et bénéficie d’un rendu très
soigné. Cette pièce provenait d’une collection privée genevoise. (Lot n° 52)
Quelques minutes plus tard, était proposée une statuette en serpentine de la culture
Teotihuacan, appartenant au même collectionneur éclairé. Cette figure masculine
hiératique était estimée 250 000 / 280 000 €, mais plusieurs enchérisseurs concurrents
ont porté l’adjudication jusqu’à 400 000 € frais compris.
La statuaire Teotihuacan présente fréquemment des figurations anthropomorphes
massives et géométrisantes sculptées dans la pierre dure. Ces caractéristiques
s’incarnent ici dans le tronc rectangulaire absent de bras, le visage traité en largeur, les
paupières incisées encadrant un nez droit et large. (Lot n° 53)
Une troisième pièce de cette collection suisse, ayant précédemment appartenu à la
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collection Guy Joussemet, a enregistré un beau résultat : il s’agit d’une Vénus Chupicuaro
acquise 175 000 € frais inclus. En céramique creuse à engobe rouge brique et ponctuée
de décorations crème soulignées au trait noir, la déesse est représentée nue, les mains
posées sur les hanches. (Lot n° 50)
Pour clore le chapitre de la sculpture anthropomorphe, une tête de dignitaire de la
culture Maya, exécutée à la période classique, fut adjugée 125 000 € frais inclus. (…)
Cette belle pièce faisait partie d’une collection privée française. (Lot n° 28)
Enfin, 237 500 € récompensaient un vase maya tétrapode avec couvercle. (Lot n° 55)
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3318
« Vente d’art aborigène et océanien » Art Media Agency / 15 mai 2013
Le 28 mai 2013 à Melbourne, Sotheby’s propose une vente aux enchères d’art
océanien et aborigène datant du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui.
http://www.artmediaagency.com
« Guéant et l’art africain » L’Humanité / 16 mai 2013
Par Théophile Kouamouo
Claude Guéant, n’est pas loin de penser que les peintres contemporains africains ne
sont pas suffisamment entrés dans… l’histoire de l’art. Tout est parti d’un tableau de
l’artiste abidjanais James Kadjo Houra offert en novembre 2011 par Alassane
Ouattara au ministre dans le cadre de ses fonctions. Un tableau que Guéant l’avocat,
spécialisé dans des missions d’influence auprès des dirigeants africains, a récupéré
pour son profit personnel. En violation totale d’une circulaire rédigée le 16 mai
2007 par François Fillon, disposant que des biens de ce type relèvent du Mobilier
national. Pour se défendre, Guéant dénie au cadeau toute valeur financière. En dépit
des critiques qui considèrent Houra comme l’une des figures du marché local. Mais
l’art
contemporain
africain
est-il
de
l’art
?
« L'art africain contemporain aux enchères à Londres » Yahoo.fr – 20
minutes.fr / 21 mai 2013
L'intérêt du marché de l'art pour les oeuvres africaines contemporaines a grandi
depuis quelques années, et une maison de ventes aux enchères londonienne a
organisé lundi 20 mai une vente de tableaux nigérians, kényans et d'autres pays
africains.
http://fr.news.yahoo.com/video/lart-africain-contemporain-aux-ench184100549.html
http://www.20minutes.fr/tv/afp-actus/72613-l-art-africain-contemporain-auxencheres-a-londres
« Francisco Zuniga chez Jack Rutberg Fine Arts » Art Media Agency / 27 mai
2013
Du 1er juin au 31 juillet 2013 la galerie Jack Rutberg Fine Arts présente le travail de
l’artiste mexicain Francisco Zúñiga.
http://www.artmediaagency.com
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« Vente d’Art Océanien et Africain chez Native » Art Media Agency / 30 mai
2013
Le 8 juin 2013 la maison de ventes Native organise à Bruxelles une vente d’objets
africains et océaniens.
Parmi les lots majeurs, les amateurs pourront découvrir un élément d’autel dogon du
XVIe siècle provenant du Mali et estimé entre 20.000 et 30.000 €, une sculpture
féminine Senofu, originaire de Côte-d’Ivoire, et collectée avant 1940 est également
estimée entre 20.000 et 30.000 €, des masques dan de Côte-d’Ivoire estimés de 2.000 à
10.000 € selon les modèles, ou un fleuron Kanak qui se plaçait sur la tombe du chef,
estimé entre 10.000 et 15.000 €.
http://www.artmediaagency.com
« Art et Collection : Paris capitale de l’art africain » Les Echos.fr / 07 juin
2013
Par Judith Benhamou-Huet
Une série importante de ventes a lieu à Paris dans le contexte d’un resserrement du
marché des arts primitifs.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/marche-art/0202808013998paris-capitale-de-l-art-africain-573164.php
« Vente d’art aborigène australien chez Castor-Hara » Art Media Agency /
10 juin 2013
La manifestation a lieu le 22 juin 2013, avec le concours de Marc Jallon, expert
renommé dans ce domaine. Elle est organisée par la maison de ventes Castor-Harra,
et se déroulera sous le marteau de Laurent Hara, à l’hôtel des ventes Drouot.
http://www.artmediaagency.com/73436/vente-dart-aborigene-australien-chezcastor-hara/
« Jours de fête à Bruxelles en juin » Connaissances des arts / 5 juin 2013
Par Marie Maertens
Trois « foires » organisées dans les galeries du quartier des Sablons montrent la
vitalité du marché des arts premiers et des antiquités à Bruxelles. Pour le marchand
Pierre Loos, à l'initiative de Bruneaf (pour Brussels Non European Ancien Art Fair)
dès 1983, cette « foire » des arts primitifs organisée dans les galeries est devenue
indispensable pour contrer les maisons de ventes et les habitudes transformées des
acheteurs. À la Baaf (pour Brussels Ancien Art Fair), spécialisée dans l'archéologie,
les exposants, qui sont une quinzaine, sont les mêmes que l'an passé. Mais la grande
nouveauté réside dans le programme de conférences.
http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/actus/jours-de-fete-a-bruxellesen-juin-102166.php
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« Depuis aujourd’hui, le tapis le plus cher du monde vaut 33,76
millions de dollars » artwithoutskin.com / 5 juin 2013
Par Pierrick Moritz
Livré aujourd’hui aux enchères par Sotheby’s à New York, le Clark Sickle-Leaf Carpet,
un tapis persan du début du XVIIe siècle réputé pour être l’un des plus beaux du
monde, a été échangé contre la somme astronomique de 33,76 millions de dollars. Il
s’agit du prix le plus important jamais payé pour un tapis de collection et un objet
d’art islamique vendus aux enchères.
« Paris capitale de l’art africain » Les Echos.fr / 07 juin 2013
Par Judith Benhamou-Huet
Une série importante de ventes a lieu à Paris dans le contexte d’un resserrement du
marché des arts primitifs. Moins d’œuvres offertes mais une demande accrue pour
les pièces exceptionnelles. La chose est assez rare pour être soulignée : à l’approche
des prochaines ventes importantes d’art primitif chez Sotheby’s et Christie’s, les
experts n’hésitent pas à le dire. Ils refusent désormais certaines catégories d’objets,
les plus courants et les moins aboutis dans leurs catégories.
« A map of Australian Aboriginal Art Exibitions Oceania » The Art News
Paper / juin 2013
Par Christina Ruiz
« See Australia from the rooftops of Paris » The art News Paper / juin 2013
Par Wang Jialin
Le Musée du Quai Branly met l’art indigène au-dessus de tout.
« Les ventes d’art contemporain latino-américain confirment la montée
des artistes continentaux » Le Journal des Arts / 31 mai 2013
Par David Robert
En obtenant respectivement 19 et 21 millions de dollars à New York fin mai, avec
quelques records d’artistes à la clé, Sotheby’s et Christie’s ont confirmé la bonne
tendance des artistes latino-américains.
C’est une donnée structurelle, le continent latino-américain a le vent en poupe sur la
scène artistique. Le Brésil voit s’installer des institutions pointues, comme la Casa
Daros a Rio (voir JDA n°389) et des lieux de niveau mondial comme Inhotim (voir
JDA n°387). La foire de Mexico confirme la présence assidue de collectionneurs
locaux. Les artistes colombiens (Doris Salcedo, Oscar Munoz, Miguel Angel Rojas…)
rayonnent dans le monde entier. Le baromètre des ventes new-yorkaises, fin mai, a
confirmé la tendance.
Les ventes publiques illustrent également l’émergence de têtes de pont très
identifiées. Ainsi, les mexicains Rufino Tamayo et Diego Rivera, largement
représentés chez Sotheby’s, suivent l’omniprésent Fernando Botero. Les peintures
(Arcangel San Miguel) et sculptures (Homme avec une canne) du colombien, toutes
deux de 1932, ont dépassé respectivement 800 000 et 600 000 US $, frais inclus (600
000 et 450 000 €). La composition constructiviste de l’uruguayen Joaquin Torres-
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Garcia a survolé la vente de Sotheby’s à hauteur de 1,4M$ (1M€).
C’est exactement au même prix que les Enfants au cerf-volant de Candido Portinari
ont trouvé preneur chez Christie’s, établissant un nouveau record pour le moderniste
brésilien. Les artistes brésiliens ont par ailleurs constitué les principales enchères
chez Christie’s, dont 3 toiles d’Alfredo Volpi adjugées entre 400 000 et 600 000 €.
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L’art Asiatique et le marché de l’art en Asie:
« Artprice s’allie au chinois Artron » 20 février 2013
Artprice, numéro un mondial des données sur le marché de l'art, a conclu une
"alliance stratégique" avec Artron, conglomérat qui gère notamment les statistiques
et les données du marché de l'art chinois, annonce la société française.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/02/20/97002-20130220FILWWW00645artprice-s-allie-au-chinois-artron.php
« La Chine, maître mondial du marché de l'art » 27 Février 2013
C'est le fait majeur dans le monde de l'art: avec un produit de vente global de 4,9
milliards de dollars (monnaie de référence) en 2011, la Chine concrétise sa place de
leader mondial devant les Etats unis (2,72 milliards) et la Grande Bretagne (2,4
milliards), une place qu'elle n'occupe que depuis l'an passé, les pays anglo-saxons se
partageant jusqu'alors le haut du podium, sur lequel, la France (521 millions) a perdu
la troisième place il y a déjà trois ans, devancée également par Hong Kong,
quatrième.
http://www.huffingtonpost.fr/jerome-stern/chine-march-art_b_1303618.html
« Marché de l'art: la Chine détrônée par les Etats-Unis » 15 Mars 2013
Après avoir connu une ascension spectaculaire, l'empire du Milieu a marqué le pas
l'an dernier. Est-ce un nouveau tournant pour le marché de l'art? Alors que The
European Fine Art Fair (Tefaf) ouvre ses portes à Maastricht ce vendredi 15 mars,
Clare McAndrews, analyste et consultante, vient d e publier son fameux rapport
annuel sur le marché de l'art. Son constat? La Chine a connu un sérieux revers en
2012.
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/03/15/0301620130315ARTFIG00262-marche-de-l-art-la-chine-detronee-par-les-etats-unis.php
« Un cachet impérial chinois facturé 3,4 millions de dollars » 21 Mars
2013
Estimé 1/1,5 millions de dollars, un cachet en jade offert à l’empereur Qianlong
(1711-1799) à l’occasion de son 70ème anniversaire a été facturé 3,4 millions de
dollars chez Sotheby’s, hier, à New York.
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http://artwithoutskin.com/2013/03/21/un-cachet-imperial-chinois-facture-34millions-de-dollars/
« Un bol acheté 3 dollars revendu plus de 2 millions » 22 Mars 2013
Le récipient en céramique acheté dans un vide-greniers était en fait une pièce
millénaire.
C'est le rêve inespéré de tout chineur: acquérir pour une bouchée de pain - ou en
l'occurrence une pincée de riz - un objet banal en apparence. Finalement, c'est un vrai
trésor, précieux au-delà de toute espérance.
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/03/22/0301620130322ARTFIG00330-un-bol-achete-3-dollars-revendu-plus-de-2-millions.php
« Art chinois : 9 millions de dollars pour un meuble ; 3,8 millions pour
un vase » 22 Mars 2013
Aujourd’hui, à New York, une longue console chinoise en huanghuali, datée des
XVIIème-XVIIIème siècles, a été facturée quelque 9 millions de dollars au cours de la
seconde session d’une vente aux enchères de céramiques et d’objets d’art chinois
proposée par Christie’s.
http://artwithoutskin.com/2013/03/22/art-chinois-9-millions-de-dollars-pour-unmeuble-38-millions-pour-un-vase/
« En Chine, la foire de Maastricht s'allie à Sotheby's » 29 Mars 2013
Les foires d'antiquités se multiplient. La Tefaf veut être la première en Chine. La
bataille s'intensifie donc au plan mondial entre les foires d'art, comme en témoigne
l'incroyable alliance en négociation entre la Tefaf, premier Salon d'antiquités
mondial, et la multinationale des ventes aux enchères Sotheby's, via le joint-venture
qui unit cette dernière à la société d'Etat chinoise GeHua, afin d'organiser une Tefaf à
Pékin dès l'an prochain. Autrement dit, les galeries sont en passe de conclure un
accord avec l'un de leurs concurrents majeurs...
http://www.lesechos.fr/journal20130329/lec2_industrie_et_services/0202671193930
-en-chine-la-foire-de-maastricht-s-allie-a-sotheby-s-553689.php
« Christie's s'installe en Chine » 11 Avril 2013
Christie's va devenir la première maison de ventes aux enchères internationale à
opérer de façon indépendante en Chine continentale, leader mondial du marché de
l'art, a rapporté jeudi la presse à Pékin.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/04/11/97002-20130411FILWWW00341christie-s-s-installe-en-chine.php
« Une bulle dans le marché de l’art chinois ? » 13 Avril 2013
Les Chinois sont à présent les premiers acheteurs d’art dans le monde. Tendance de
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fond ou bulle spéculative : quelle est la véritable nature de ce marché ?
http://www.chine-plus.com/eco_business/2013/0513/1084.shtml
« La Chine s'éveille en province » 18 Avril 2013
Une rare peinture à l'encre et couleurs sur soie du XVIIème siècle sera vendue à
Bordeaux le 27 avril. Régulièrement, des objets chinois réapparaissent ainsi en
région.
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/04/18/0301620130418ARTFIG00357-la-chine-s-eveille-en-province.php
« La France restitue des trésors à la Chine » 26 Avril 2013
Lors de la visite de François Hollande en Chine, François-Henri Pinault, président du
groupe PPR, a annoncé la restitution des deux bronzes chinois de la collection Bergé Saint Laurent, provenant du sac du Palais d'été.
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/03/22/0301620130322ARTFIG00330-un-bol-achete-3-dollars-revendu-plus-de-2-millions.php
« Ventes de printemps d’art moderne et contemporain asiatique chez
Ravenel » 25 avril 2013
Les deux ventes présentent ainsi plus de 190 travaux, pour un total approximatif de
16.120.000 $. La vente organisée à Taipei propose des travaux provenant de Chine,
Japon et Corée. Parallèlement, une vente est dédiée à l’artiste Shiy De-jinn à
l’occasion de son 90e anniversaire et propose ainsi 26 superbes travaux dont 23 de
l’artiste et 3 œuvres issues de sa collection personnelle ou qu’il a recommandées.
Sont présentés notamment 10 travaux de Chu Teh-chun réalisés entre 1960 et 2000.
De même des pièces maîtresses sont proposées dont Sister Flower de Zhou Chunya,
28.4.75 de Zao Wou-ki, Self-Portrait de Shiy De-jinn, la série Stone de Zhou Chunya
ou encore Nara O.T de Yoshitomo.
http://www.artmediaagency.com/70755/ventes-de-printemps-dart-moderne-etcontemporain-asiatique-chez-ravenel/
« Annonce des dates d’Art Stage Singapore 2014 » 30 avril 2013
Lorenzo Rudolf, fondateur et directeur de l’Art Stage Singapore annonce que
l’édition 2014 se tiendra du 16 au 19 janvier 2014. La manifestation veut permettre
aux artistes contemporains asiatiques et plus spécifiquement originaires du sud-est
de l’Asie d’obtenir une importante visibilité internationale. Lors des cinq jours
d’ouverture de l’édition 2013, 40.500 visiteurs avaient arpenté les allées de la foire.
131 galeries avaient participé à l’édition précédente, dont 75 % originaires d’Asie.
http://www.artmediaagency.com/70906/annonce-des-dates-dart-stage-singapore2014/
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« Vue de Singapour avec l’Art Plural Gallery » 1er Mai 2013
Art Plural Gallery est une galerie dédiée à l’art moderne, contemporain et au Design,
située dans le cœur du quartier culturel de Singapour. Fondée par le négociant d’art
Frédéric de Sernaclens, cette plate-forme innovante présente des solos shows,
expositions groupées, installations, projets publics d’art, conférences ou encore des
publications artistiques. Art Media Agency a interviewé le fondateur, Frédéric de
Senarclens.
http://www.artmediaagency.com/71007/vue-de-singapour-avec-lart-pluralgallery/
« Focus sur le Japon » 7 mai 2013
Alors que la vitalité du marché chinois et la position de leader mondial qu’elle
dispute avec les États-Unis attirent toute la lumière, l’activité de son voisin japonais
est moins médiatisée. Mais quel est concrètement l’état du marché de l’art nippon ?
http://www.artmediaagency.com/70468/focus-sur-le-japon/
« Un tableau de Gaintonde pour mener la vente d’art moderne et
contemporain sud asiatique chez Sotheby’s à Londres » 21 mai 2013
Le 11 juin 2013, la maison de ventes va présenter une oeuvre inédite du peintre
indien le plus important Vasuedo S. Gaitonde. En effet, ce tableau, intitulé Painting
No.1 (1962), va être offert pour la première fois depuis cinquante ans aux enchères.
L’oeuvre aurait été acquise dans les années 1960 à New York, et aurait auparavant
été dans la collection de John D. Rockefeller III, un des mécènes le plus important en
matière d’art moderne indien. Estimé entre 250.000 et 450.000 £, le tableau a été
découvert dans un grenier par un spécialiste de Sotheby’s à New York, le
propriétaire ne sachant pas l’importance de cette oeuvre.
http://www.artmediaagency.com/72090/un-tableau-de-gaintonde-pour-mener-lavente-dart-moderne-et-contemporain-sud-asiatique-chez-sothebys-a-londres/
« Hong Kong, nouvel astre montant dans la galaxie de l’art
contemporain » 24 Mai 2013
Même si les produits des ventes organisées par Christie’s et Sotheby’s à Hong Kong
ont connu un fléchissement en 2012, Hong Kong peut bomber le torse. L’ancienne
colonie britannique s’est imposée comme la troisième place pour les maisons de
ventes occidentales, après New York et Londres. “Le marché de Hong Kong grossit
et a de beaux jours devant lui. Ce n’est évidemment pas la ville elle-même qui
constitue un marché mais le hub qu’il représente avec la Chine continentale”,
observe le marchand Jean-Marc Decrop, qui y a ouvert la galerie Yallay l’an dernier.
http://www.lenouveleconomiste.fr/art-et-culture/hong-kong-nouvel-astremontant-dans-la-galaxie-de-lart-contemporain-18666/
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« Le Discoveries Prize d’Art Basel Hong Kong pour Navid Nuur et Adrian
Ghenie » 24 mai 2013
Art Basel a annoncé les lauréats du Discoveries Prize, remis à l’occasion de la
première édition d’Art Basel Hong Kong. Navid Nuur et Adrian Ghenie, représentés
par la Galeria Plan B, ont été récompensés.
http://www.artmediaagency.com/72421/le-discoveries-prize-dart-basel-hongkong-pour-navid-nuur-et-adrian-ghenie/
« Art/ Basel Hong Kong : la fragilité du marché de l’art chinois » 24 Mai 2013
Depuis plusieurs années déjà on entend partout que la Chine et son extension
hongkongaise plus libérale, sont des plateformes majeures du marché de l’art
mondial. La réalité est plus complexe.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/marche-art/0202783748628-artbasel-hong-kong-la-fragilite-du-marche-de-l-art-chinois-569214.php
« Le meilleur de Hong Kong » 24 Mai 2013
Si les plus gros succès en salles se jouent encore entre les capitales historiques de
New York et de Londres, le développement sans précédent de Hong Kong lui a
permis, en quelques années, de s'imposer dans le trio de tête des places fortes du
marché de l'art mondial.
http://www.artmarketinsight.com/fr/13/05/24/Le+meilleur+de+Hong+Kong
« Résultat de la vente d’Art Asiatique du XXe siècle et d’Art Contemporain chez
Christie’s Hong Kong » 27 mai 2013
La vente d’Art Asiatique du XXème siècle et d’Art Contemporain organisée le 25 mai
2013 chez Christie’s Hong Kong, a permis de réaliser un total de 53,7 millions de
dollars, avec la vente de 90 % des lots et de 91 % de la valeur estimée. Cette vente a
accueilli quatre nouveaux records, en effet Nudes on Horseback de l’artiste sinoaméricain Yun Gee (Zhu Yuanzhi) a été vendu pour 1,48 M$, Still Life with Tropical
Fruits de l’artiste singapourien Georgette Chen pour 656.565 $, La marchande de riz
(The Rice Seller) de l’artiste vietnamien Nguyen Phan Chanh a été acquise pour
392.385 $ tandis que PixCell-Coyote#3, de l’artiste japonais Kohei Nawa était acheté
pour 361.305 $.
http://www.artmediaagency.com/72501/resultat-de-la-vente-dart-asiatique-duxxe-siecle-et-dart-contemporain-chez-christies-hong-kong/
« Résultats probants pour l’Asia Contemporary Art Show » 27 mai 2013
La foire d’art contemporain asiatique qui s’est tenue du 23 au 26 mai 2013 à l’hôtel
Mariott situé à Hong Kong, a rassemblé quelque 8.000 visiteurs. Les ventes ont
atteint des taux records avec un total approximatif de 2,34 M $ pour la vente de
travaux originaux, d’éditions limitées, de sculptures et de photographies.
http://www.artmediaagency.com/72511/resultats-probants-pour-lasiacontemporary-art-show/
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Hong Kong, une montagne d'art » 31 Mai 2013
La première édition de Art Basel Hong Kong, qui s'est achevée le 26 mai, a confirmé
la troisième place de l'ancienne colonie britannique sur le marché de l'art, derrière
New York et Londres.
http://www.lefigaro.fr/culture/2013/05/31/03004-20130531ARTFIG00417-hongkong-une-montagne-d-art.php
« Résultat de la vente d’art moderne et contemporain asiatique chez Ravenel
Taipei » 3 juin 2013
La vente consacrée à l’art moderne et contemporain asiatique organisée par la
maison de ventes Ravenel le 2 juin 2013 a totalisé un montant d’enchères de 14
millions de dollars. 100 % des lots appartenant à cette vente intitulée « Special
Auction of Works by Shiy De-jinn From His Close Friend’s Collection of 30 Years »
ont trouvé preneurs.
http://www.artmediaagency.com/73001/resultat-de-la-vente-dart-moderne-etcontemporain-asiatique-chez-ravenel-taipei/
« Vente d’art asiatique, australien et de design d’art européen chez Sotheby’s
Australie » 6 juin 2013
Sotheby’s Australie annonce une vente consacrée à l’art asiatique, australien et au
design et à l’art européen le 18 juin 2013. Les 230 lots sont estimés entre 1,3 et 1,9
millions de dollars.
http://www.artmediaagency.com/73269/vente-dart-asiatique-australien-et-dedesign-dart-europeen-chez-sothebys-australie/
« Art Basel Hongkong : une percée sur l'Asie » 10 Juin 2013
Art Basel Hongkong est aujourd'hui la troisième place forte du marché de l'art,
derrière New York et Londres.
Malgré les trombes d'eau qui tombent sur Hongkong en ce mois de mai, Marc
Spiegler est souriant. Près de deux cents journalistes du monde entier ont fait le
voyage dans ce petit bout de Chine, pour couvrir la première foire d'art
contemporain sous l'estampille d'Art Basel, dont Marc Spiegler est le directeur. Dix
ans après avoir conquis l'Amérique du Nord et du Sud avec Miami Beach, la célèbre
foire suisse est à l'assaut de l'Est.
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/06/10/0301520130610ARTFIG00277-art-basel-hongkong-une-percee-sur-l-asie.php
« En France le marché des arts asiatiques est toujours aussi fort mais il manque les
lots stars » 14 juin 2013
La vente d’arts d’Asie de Sotheby’s France du 12 juin a totalisé 7,7 millions d’euros
frais compris. C’est au-delà de son estimation initiale de 3 à 4 millions d’euros mais
ce résultat est le plus bas depuis juin 2009. Avec 7,7 millions d’euros engrangés, c’est
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Veille d’actualité
Groupe 5
mieux qu’en 2009 mais c’est loin derrière le record de juin 2011 qui s’élevait à 17,4
millions d’euros. Et pour cette vacation, contrairement aux deux années précédentes,
pas d’enchère millionnaire. Pour Caroline Schulten, directrice du département Arts
d’Asie, « le marché ne va pas moins bien, il est toujours aussi fort. Avec des prix plus
juste. Les lots « stars » dont nous avons besoin pour ce genre de vente ne sont pas sur
le marché en ce moment. Avec la crise, les collectionneurs préfèrent attendre ».
Quant aux 30 % d’invendus, « c’est une moyenne normale pour les arts d’Asie »,
poursuit-elle.
La plus haute enchère revient à un vase en porcelaine à décor rouge de cuivre
yuhuchunping, Chine, dynastie Qing, époque Yongzheng (1723-1735), adjugé 961 000
euros (est. 30 à 40 000 euros). Les pièces en jade ont été plébiscitées : la plus belle
surprise revient à un animal fabuleux en jade jaune et rouille, Chine, dynastie Song,
adjugé 781 500 euros, pulvérisant littéralement son estimation de départ de 12 000 à
15 000 euros. Parmi les autres objets en jade, un rare livre en jade céladon et bois de
santal, Chine, dynastie Qing, époque Qianlong daté 1746 a triplé son estimation
haute de 120 000 euros, en obtenant 361 500 euros ; une statuette de Bodhisattva en
jade partiellement doré parée de bijoux en or incrustés de pierres dures, de même
époque, a été adjugée 253 500 euros (est.30 000 à 40 000 euros).
Puis ce sont les sculptures bouddhistes qui ont été également très convoitées : une
statuette d’Avalokitesvara en bronze doré, Dynastie Ming, époque Xuande, a obtenu
289 500 euros (est.80 à 120 000 euros) ; une sculpture d’Avalokitesvara Padmapani,
Népal, de la fin du XVIIe siècle et de même estimation s’est vendue 217 500 euros.
Chez Christie’s, la vente du 13 juin totalise une somme similaire de 7,1 millions
d’euros et confirme les constatations faites chez sa concurrente. Les lots les plus chers
payés sont deux emblèmes d’autel en bronze doré du XVIIIe siècle adjugés 385 500
euros, plus de quinze fois leur estimation basse, et un vase couvert en bronze doré
vendu 337 500 euros (est.100 à 150 000).
Marie Potard dans le Journal des Arts
LE MARCHE DU LIVRE ANCIEN
« Salon International du Livre Ancien au Grand Palais à Paris »
Du 26 au 28 Avril 2013 Vernissage sur invitation le 25 Avril 2013 La bibliothèque du
Muséum national d’Histoire naturelle
En transformant le Jardin des Plantes créé par Louis XIII en Muséum d’histoire
naturelle, la Convention le dota d’une bibliothèque, dont elle précisa la constitution
du fonds initial : les livres et papiers scientifiques qui se trouvaient déjà dans le
Cabinet du roi, les doubles des livres d’histoire naturelle de la bibliothèque royale
devenue nationale et les livres d’histoire naturelle provenant des confiscations des
biens ecclésiastiques et de ceux des émigrés et des condamnés.
http://www.salondulivreancienparis.fr/articles.php?artID=63&PHPSESSID=807120
41ffe8796b59ad05f2b5b54967
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Appel au mécénat d’entreprise pour l’acquisition des archives de
Michel Foucault » AMA / 8 mai 2013
Le ministère de la Culture Français lance un appel aux entreprises soumises à
l’impôt sur les sociétés, afin d’acquérir les archives de Michel Foucault. Les archives
du philosophe français comportent près de 37.000 documents manuscrits ou
dactylographiés. La Bibliothèque Nationale de France (BNF) a déclaré son intention
de se porter acquéreur de ce document, classé trésor national depuis un an.
http://www.artmediaagency.com/71498/appel-au-mecenat-dentreprise-pourlacquisition-des-archives-de-michel-foucault/
« Achat conjoint d’un manuscrit par l’Israel Museum et le Met » AMA /
30 avril 2013
L’Israel Museum de Jerusalem et le Metropolitan Museum of Art ont annoncé
l’acquisition conjointe d’un manuscrit Hébreu datant de 1457. Le manuscrit enluminé
est une rare copie du Mishneh Torah par Maimonides, l’un des plus importants
rabbins du Moyen-Age. Le manuscrit était précédemment dans la collection de Judy
et Michael Steinhardt à New York et sera partagé entre les deux musées sur la base
d’une rotation.
http://www.artmediaagency.com/70954/achat-conjoint-dun-manuscrit-par-lisraelmuseum-et-le-met/
« Lancement de la London Book Art Fair » AMA / 23 avril 2013
Du 8 au 16 juin 2013, a lieu dans la capitale britannique la réunion de sept foires aux
livres en un seul événement. Elle permet ainsi la tenue de la London Book Fair Week,
qui célèbre sa première édition. Parmi les pièces proposées au public, des antiquités,
des livres rares, cartes, manuscrits, estampes, affiches, éphémères et des
photographies. La foire rassemble en un seul événement les anciennes London
International Antiquarian Book Fair, PBFA London International Summer
Antiquarian Book Fair, London Map Fair, Ephemera Society London Fair,
Bloomsbury Summer Book Fair, Bloomsbury Summer Ephemera Fair et London
Photograph Fair.
http://www.artmediaagency.com/70362/lancement-de-la-london-book-fair-week/
« Vente de manuscrits: l'étrange système Aristophil » L’Express / 7 mai 2013
Par Jérôme Dupuis
Gérard Lhéritier est l'un des plus gros acheteurs d'autographes du monde. Verlaine,
Einstein, Napoléon, Hemingway... Il aurait accumulé pour près de 500 millions
d'euros de joyaux, que sa société Aristophil revend ensuite au prix fort à de petits
épargnants. Enquête sur un étrange empire de papier.
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Veille d’actualité
Groupe 5
http://www.lexpress.fr/culture/livre/vente-de-manuscrits-l-etrange-systemearistophil_1247044.html
« Salon du Livre Ancien, de l’Estampe et du Dessin 2013 » 30 avril 2013.
Une exposition de livres rares, manuscrits originaux et estampes anciennes est mise
en lumière sous la verrière du Grand Palais. La 25e édition du salon se déroule en
2013 les 26, 27 et 28 avril. Le Salon international du Livre Ancien, de l’Estampe et du
Dessin bénéficie d’un rayonnement international et représente la plus grande
manifestation
au
monde
dans
sa
spécialité.
Il met en lumière des oeuvres d’une grande valeur et d’une grande diversité à travers
deux événements organisés conjointement : Le Salon International du Livre Ancien
et le Salon International de l’Estampe et du Dessin.
http://www.evous.fr/Salon-du-Livre-Ancien-de-l-Estampe-et-du-DessinParis,1147716.html
« Lettres et manuscrits (caméra cachée) Des méthodes de vente à
revoir » 3 mai 2013
Les témoignages reçus sur la société Finestim, qui commercialise les placements dans
les lettres et manuscrits de la société Aristophil, nous ont conduits à réaliser un
entretien en caméra cachée. Instructif.
http://www.quechoisir.org/argent-assurance/epargne-fiscalite/placementfinancier/actualite-lettres-et-manuscrits-camera-cachee-des-methodes-de-vente-arevoir
« Aristophil gavé en lettres d’or » 1 février 2013
Par Vincent Noce
Spécialisée dans l’achat et la vente de manuscrits, la société propose d’acquérir
des autographes en indivision. Un marché juteux qui profite du flou juridique. La
société Aristophil est-elle en train de s’imposer dans le monde de la culture ? En tout
cas, le leader de l’achat-vente des autographes est porté par une vague montante.
http://www.liberation.fr/societe/2013/02/01/aristophil-gave-en-lettres-dor_878630
« 457.500 euros pour la lettre de Dreyfus » 31 mai 2013
Un acheteur anonyme a acquis une lettre émouvante du capitaine, mise aux enchères
chez Sotheby's mercredi 29 mai. Estimée 100.000 à 150.000 euros, mise à prix 70.000
euros, elle s'est finalement envolée à 457.500 euros. Dans cette lettre datée du 26
janvier 1895, un mois après sa condamnation pour trahison, depuis sa prison sur l'Île
de Ré, le capitaine Alfred Dreyfus écrivait au ministre de l'Intérieur Georges
Leygues: «J'ai été condamné pour le crime le plus infâme qu'un soldat puisse
commettre et je suis innocent (…) Je ne viens vous demander, monsieur le Ministre,
ni grâce ni pitié, mais justice seulement.»
http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2013/05/31/0301620130531ARTFIG00363-457500-euros-pour-la-lettre-de-dreyfus.php
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Un manuscrit du Coran retiré d'une vente chez Osenat » Le Journal des
Arts / 7 juin 2013
La maison de ventes Osenat a annoncé sa décision de retirer de sa vente du 9 juin, un
manuscrit de début de Coran rapporté du Caire par Napoléon Bonaparte, en raison
de « l'émotion » qu’elle a provoqué en Egypte.
http://www.lejournaldesarts.fr/site/archives/docs_article/111369/un-manuscritdu-coran-retire-dune-vente-chez-osenat.php
« Aristophil : nouveau chapitre pour Gérard Lhéritier, le roi du
manuscrit » Le Figaro Economie / 12 avril 2013
Année d’accélération pour le très discret entrepreneur Gérard Lhéritier. Le patron de
la société Aristophil, spécialisée dans l’achat et la vente de lettres et manuscrits, a
racheté aux enchères mardi, pour 14 000 euros, une interview de Charles de Gaulle
expliquant son appel historique du 18 juin. Regard malicieux, visage rond et écharpe
blanche, cet autodidacte de la culture s’en frotte les mains. Une jolie conquête alors
qu’il prépare aussi l’inauguration le 24 avril de son nouveau siège dans le prestigieux
hôtel parisien de La Salle racheté l’été dernier à l’américain Carlyle pour « 28,5
millions d’euros hors taxes »
« Des livres anciens au Grand Palais » Le Parisien / 26 avril 2013
Avis aux amateurs de vieux papiers : le Salon des livres anciens, des estampes et des
dessins s’ouvre ce matin au Grand Palais (VIIIe). Le thème : « Connaissance du
cosmos, de la biodiversité et de l’homme dans son environnement ». Invitée
d’honneur de cette 25e édition, la bibliothèque du Muséum d’histoire naturelle (Ve)
exposera une sélection de ses chefs-d’œuvre.
Des premiers dessins de crocodiles ou d’éléphants au XVe siècle aux bestiaires
illustrés de Raoul Dufy ou Salvador Dalí, il y en aura pour tous les goûts! Les
amateurs apprécieront le « Traité sur l’intelligence des bêtes » (1739) ou « l’Art de
découper les viandes » (1729)… Sur son stand, la librairie Henri Vignes présentera les
archives de Madeleine Chapsal. Sera aussi diffusé un entretien réalisé en 1962 avec
l’écrivain Georges Bataille.
http://www.leparisien.fr/espace-premium/paris-75/des-livres-anciens-au-grandpalais-26-04-2013-2758883.php
« La bibliothèque des ducs de Luynes aux enchères chez Sotheby’s »
Publié le 6 avril 2013 L'AFP a relayé l'annonce faite par Sotheby's, en date de
vendredi dernier, de la prochaine mise en vente de l'une des plus importantes
bibliothèques privées de France, celle des ducs de Luynes. Jusqu'alors conservée au
sein du château de Dampierre, la collection exceptionnelle sera mise aux enchères
dans les locaux parisiens de Sotheby's, à l'occasion de deux ventes : la première au
cours du mois d'avril et la seconde courant automne. Avis aux amateurs de livres
anciens et autres bibliophiles.
http://le-bibliomane.blogspot.fr/2013/04/on-ne-prete-quaux-riches-la.html
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Nouvelle destruction de manuscrits historiques maliens »
Tombouctou, le 30 janvier 2013, Art Media Agency (AMA). The Guardian rapporte
dans son édition du 28 janvier 2013 que des insurgés islamistes, qui avaient pris la
fuite à l’approche des troupes françaises de Tombouctou, auraient détruit à nouveau
des milliers de manuscrits historiques. Selon le Maire de Tombouctou, ils auraient
incendié plusieurs bâtiments dimanche dernier, dont la mairie et deux bibliothèques
qui abritaient des rouleaux exceptionnels, dont certains datant du XIII esiècle. L’un
des deux bâtiments incendiés serait l’Institut Ahmad Babu, un nouveau centre de
recherche dédié aux études sahariennes et équipé en 2009 pour l’étude et la
conservation des fragiles manuscrits.
http://www.artmediaagency.com/62088/nouvelle-destruction-de-manuscritshistoriques-maliens/
LE MARCHE DE L’ART EN FRANCE
« Marché de l'art: la France grenier du monde » Huffington Post / 5 janvier
2013
Le bilan de l'année 2012 du marché de l'art tricolore est mitigé. Si certaines maisons
de ventes ont vu leur chiffre d'affaire progresser, d'autres, Drouot notamment, voient
leurs résultats stagner. Avec une constante pour tous: les deux-tiers des
adjudications ont été le fait d'acheteurs étrangers.
La France reste le premier grenier d'art du monde, que l'on continue de vider. Avec
un chiffre d'affaire de 231,4 millions d'euros en 2012 (+ 12,7%), Christie's France
maintient sa place de première société de ventes volontaires aux enchères (SVV)
tricolore, devant sa rivale Sotheby's France (182 millions, - 4%), Artcurial (144
millions, +13,5%), Tajan (40,2 millions, + 1,7%) et Piasa (27,3 millions, + 19%). Pour sa
part, Holding Drouot qui regroupe près de 70 SVV, a réalisé 430 millions de chiffre
d'affaire annuel, 52 millions de moins que l'année précédente (-10,8%), revenant aux
résultats d'il y a cinq-six ans, eux mêmes en recul de la décennie précédente. Autre
regroupement, Ivoire, qui réunit une dizaine de SVV provinciales, atteint 77,2
millions d'euros, un bon score pour une corporation jusque là très individualiste .
Et cette année, une fois encore les commissaires-priseurs parlent surtout de prix
records: Christie's a adjugé une sculpture chinoise de Guanyin en bois du XIIIe siècle
(voir photo) estimée 200 000 à 300 000 euros mais vendue 9 025 000 euros , l'enchère
la plus élevée de l'année.
Drouot a vendu un album impérial sur soie d'époque Qianlong (1736-1795) 7 806 960
euros et Sotheby's a cédé un portrait de Dora Maar par Picasso 6 336 750 euros. Mais
ces prix élevés dissimulent une réalité moins euphorique pour un marché de l'art
français en plein changement, dans un environnement de crise générale: à part l'Asie,
surtout la Chine, et dans une moindre mesure les États-Unis, c'est l'ensemble de la
planète artistique qui connait une évidente pause tarifaire, d'autant plus évidente
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Veille d’actualité
Groupe 5
que la crise économique est bien réelle et que le marché de l'art a jusque là connu une
provocante explosion de prix devenus trop souvent spéculatifs.
Du mobilier ancien moins cher que le neuf :
Car derrière ces chiffres se cachent plusieurs réalités que les professionnels, parfois
figés sur leurs certitudes, ont parfois du mal à intégrer. D'autant que si certains
secteurs sont attractifs à Paris (peinture moderne, bibliophilie, photographie, art
primitif, oenologie, BD), d'autres hier encore porteurs, sont de plus en plus délaissés:
orfèvrerie, mobilier ancien, design. Seul l'exceptionnel fait recette, car tout objet de
qualité moyenne est totalement rejeté: une commode de style du XIXème vaut moins,
beaucoup moins, qu'un bureau suédois à monter (difficilement) soi-même! On assiste
donc à un marché à plusieurs vitesses, avec des enchérisseurs plus jeunes, plus
informés, plus exigeants.
Si le monde regorge de (nouveaux) millionnaires, ceux-ci sont aujourd'hui plus
séléctifs dans leurs acquisitions qui demeurent le reflet de leur statut social. En
Chine, moteur du marché, on préfère les artistes locaux, un peu actuels, beaucoup
anciens, et aux États-Unis, on table désormais sur les valeurs sûres (Rothko, Picasso,
Warhol mais aussi Münch dont un "Cri" a été emporté pour 119 millions de dollars
ou Raphaël dont un dessin a été adjugé 36,6 millions d'euros), délaissant les trop
contemporains (Hirst, Fontana, Murakami) dont les cotes, toujours élevées ne
grimpent plus. Parallèlement, on assiste au rôle grandissant des intermédiaires,
notamment les agents des peintres et les spécialistes que les plus fortunés chargent
de leur dénicher "le" bon tableau de "la" bonne époque d'"un" artiste précis. C'est
ainsi que les ventes de gré à gré prennent de plus en plus d'importance (37,9 millions
rien que pour Christie's France en 2012), au détriment des enchères publiques.
Le rôle dominant d'Internet
Autre changement, la dématérialisation de l'offre: désormais, nombre de galeries
présentent à leurs meilleurs clients des expositions en 3D, quelques foires exposent
virtuellement et d'innombrables ventes et vacations se déroulent via Internet avec
plus ou moins de contrôles. Ici encore Christie's France réalise une belle performance
avec 7,5 millions d'euros d'adjudications via ordinateur (+ 53%) et 2,3% des acheteurs
d'Artcurial sont des internautes...Et si le marché est totalement international, il reste
régional: Soulages recueille ses meilleures adjudications dans l'hexagone quand Sam
Francis obtient ses prix les plus élevés outre-Atlantique.
Enfin, et c'est la caractéristique essentielle de ce bilan tricolore plutôt mitigé, entre 65
et 75% des acheteurs -surtout pour les lots dépassant les 50.000 euros- sont des
étrangers fortunés. Si la France représente encore environ 25% du marché, l'Europe
30%, l'Amérique du Nord 25%, l'Asie concerne désormais 15 % des acquéreurs,
essentiellement Chine et Japon. Ce n'est pas par hasard si depuis trois-quatre ans, ce
sont des objets anciens chinois qui réalisent les plus importantes adjudications, toutes
millionnaires en euros: après avoir cédé des décennies durant nombre de meubles
estampillés, de toiles signées, de bronzes décoratifs, d'objets d'art primitif coloniaux,
de faïences régionales ou d'incunables royaux, ce sont des statuettes, des porcelaines,
des sceaux, des jades anciens qui retournent désormais en Orient. Pour le marché de
l'art, la France est le grenier du monde. Où l'on puise allègrement et pour pas trop
cher. Il n'y a pas que les comédiens ou les chefs d'entreprises à passer les frontières...
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Groupe 5
« Marché de l'art : la France au quatrième rang mondial ! » 14 mars 2013
Véritable référence dans le secteur, le rapport annuel Tefaf sur le marché de l'art
vient de livrer ses conclusions pour 2012. Publié à l'occasion du salon d'art et
d'antiquités de Maastricht, le document souligne notamment que la France est restée
l'an passé au quatrième rang mondial du marché de l'art.
En un an, les ventes ont chuté de 13% en valeur dans l'Hexagone, faisant reculer de
6% à 5% la part de marché du pays à l'échelon mondial. La France, qui avait perdu sa
troisième place en 2007 au profit de la Chine, reste malgré tout loin devant
l'Allemagne qui ne représente pas plus de 2% du marché mondial. Mais elle demeure
encore plus loin de la troisième marche du podium, occupée par le Royaume-Uni
avec une part de marché de 23%. A lui seul, le Royaume-Uni regroupe les deux-tiers
des transactions réalisées sur le Vieux continent.
http://www.boursier.com/actualites/macroeconomie/marche-de-l-art-la-france-auquatrieme-rang-mondial-522449.html
« Ventes publiques d’art contemporain : Paris monte le niveau » 4 juin
2013
Christie’s et Sotheby’s mettent en première ligne Basquiat et Bacon lors de leurs
ventes parisiennes des mardi 4 et mercredi 5 juin, pour des estimations bien
supérieures à 2012. Elles espèrent s’inscrire dans le sillage des vacations réussies de
Londres et New York.
Paris gagnerait-il du galon pour les ventes d’art contemporain ? Certes, la capitale
reste encore très loin des chiffres de Londres ou de New York : alors que la première
a connu de très bons résultats en février dernier, la seconde a aligné les records en
mai dans une saison historique. Aussi Paris entend bien profiter de ce vent favorable.
« La tendance est très bonne pour l’art contemporain » confirme Edmond Francey
expert chez Christie’s. Les deux têtes d’affiche parisiennes des maisons anglosaxonnes, Francis Bacon pour Christie’s et Jean-Michel Basquiat pour Sotheby’s, sont
d’ailleurs dignes de grandes ventes londoniennes ou new-yorkaises. Côté vendeurs,
il peut être intéressant de proposer ses œuvres à Paris plutôt que de les voir traverser
la Manche ou l’Atlantique sans créer l’événement. « Certaines œuvres en highlight à
Paris ne l’auraient peut-être pas été à Londres ou New York » explique Edmond
Francey.
Christie’s vise 15,7 à 21,5 millions d’euros pour sa vente du soir du 4 juin (45 lots),
dépassant nettement son estimation de l’an passé. Vedette de cette vacation, Painting
March 1985 de Francis Bacon, (est. 4 à 6 millions d’euros) évoque la trilogie de
l’Orestie d’Eschyle, un sujet cher au peintre, dans un tableau où figure une créature
saignante dans une cage flottant au-dessus de la mer. L’œuvre est un don de l’artiste
à son ami, marchand et critique Jacques Dupin, dont une partie de la collection vient
d’être dispersée en mai par la maison de ventes. Second prix le plus haut, l’œuvre
monumentale de Joan Mitchell Before, Again III (1985), caractérisée par une
explosion de traits de peinture jaune, est estimée 1,5 à 2 millions d’euros. Un portrait
de Jackie Kennedy par Andy Warhol, exécuté à partir d’une photo de la first lady à
l’enterrement du président assassiné, témoigne de la fascination pour le traitement
17
Veille d’actualité
Groupe 5
médiatique de l’événement par l’artiste (est. 500 000-700 000 euros). À côté de cette «
série d’œuvres ayant un vrai contexte international », dixit Edmond Francey, figurent
des œuvres de l’Ecole de Paris : Rouge et noir de Nicolas de Staël (est. 600 000-800
000 euros), ou une peinture de Pierre Soulages (est. 450 000-650 000). La vente
comprend encore des oeuvres de la collection du galeriste Rodolphe Stadler, pionnier
dans la reconnaissance des artistes Gutaï, bien représentés avec une œuvre de Kazuo
Shiraga de 1961 (est 450 000-650 000). Une sélection plus contemporaine comprend
Damien Hirst, Giuseppe Penone ou Anselm Kiefer, dont est proposé Merkaba,
estimée 600 000 à 800 000 euros, et acquise auprès de la maison en 2008 pour 517 000
euros hors frais.
Sotheby’s emboîte le pas de Christie’s le 5 juin avec une vente également plus
ambitieuse qu’en 2012, et espère un montant identique à sa consoeur (15 à 21 millions
d’euros) pour un total moindre de 29 lots. Star de cette vacation, Crown Hotel (Mona
Lisa Black Background) de Jean-Michel Basquiat fait apparaître une monumentale
figure féminine autour de laquelle gravitent des têtes, symboles ou mots, double
référence à la Mona Lisa de Léonard de Vinci et à L’Olympia de Manet. Estimée 5 à 7
millions d’euros, la peinture a été exécutée en 1982, alors que l’artiste, âgé de 22 ans,
est le plus jeune invité de la Documenta de Kassel. L’œuvre est vendue par la
comtesse Viviane de Witt, ancien commissaire-priseur à Drouot, devenue
aujourd’hui femme d’affaires. Au sein de cette collection, se détache un dessin à la
mine de plomb de Willem de Kooning de 1952 (est. 400 000-600 000 euros). Sotheby’s
compte également sur Les riches fruits de l’erreur de Jean Dubuffet (1963, est. 1 à 1,5
millions d’euros), du cycle de l’Hourloupe, qui connaît sa source dans les dessins
tracés pendant les conversations téléphoniques de l’artiste. Est aussi de la partie une
toile de Nicolas de Staël, Marseille, (est. 1,2-1,8 millions d’euros) issue de la collection
Alex et Elisabeth Lewyt dont Les Pommes de Cézanne sont parties début mai chez
Sotheby’s New York pour 41,6 millions de dollars. On recense encore une belle toile
de Zao Wou Ki et parmi les œuvres les plus récentes, des sculptures de Jean-Michel
Othoniel ou Joana Vasconcelos.
Eléonore Thery dans le Journal des Arts
« Art contemporain : une vente solide chez Christie’s France » 5 juin 2013
En obtenant 19,6 millions d’euros pour sa vente du soir à Paris, Christie’s a offert un
beau résultat à l’art contemporain, et pratiquement doublé son total de l’an dernier,
malgré une petite déception pour le Bacon de la collection Dupin.
Dans une salle presque comble, Christie’s proposait mardi 4 juin 44 lots pour sa
vente d’art contemporain. Avec un total de 19,6 millions d’euros (frais compris) et un
taux d’invendus de 20%, la vacation se situe dans la fourchette de son estimation de
15,7 à 21, 5 millions d’euros (hors frais) et double pratiquement le chiffre de 10,3
millions d’euros obtenu l’an dernier.
Star de la vente issue de la collection du poète Jacques Dupin, Painting March 1985
de Francis Bacon, est cependant resté en-deçà de son estimation basse (4-6 millions
d’euros hors frais, env. 5,2-7,9 millions d’euros frais compris). Le tableau a été acquis
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Veille d’actualité
Groupe 5
3,6 millions d’euros par un marchand européen au téléphone. Before, Again III de
Joan Mitchell a effectué un beau score de 2,1 millions d’euros, dans la fourchette
haute de son estimation de 1,5 à 2 millions d’euros (hors frais, env. 1,7 à 2,4 millions
d’euros frais compris).
La surprise est venue d’une peinture de Pierre Soulages de 1965 qui a presque
multiplié par 4 son estimation basse en obtenant 2,1 millions d’euros (frais compris).
Ont également réalisé de beaux prix, une toile de l’artiste Gutaï Kazuo Shiraga issue
de la collection du galeriste Rodolphe Stadler, qui a totalisé 1,6 million d’euros (est.
450 000, 650 000 hors frais, env. 558 000-806 000 euros frais compris) et la Femme sur
un cheval de Fernando Botero remportée pour 1,2 million d’euros (est. 700 000-900
000 euros hors frais, env. 849 000-964 000).
Eléonore Thery dans le Journal des Arts
« Sotheby’s confirme la bonne tenue des ventes d’art contemporain à
Paris » 6 juin 2013
En doublant le chiffre d’affaires réalisé l’an dernier Sotheby’s France affiche la bonne
santé du segment supérieur des ventes d’art contemporain et s’offre une courte
victoire sur Christie’s qui elle aussi a enregistré de bons résultats.
Quelques heures à peine après sa session du soir d’art contemporain, Sotheby’s
France ne pouvait s’empêcher d’envoyer un communiqué de victoire saluant la vente
réalisée qui venait d’atteindre 21,6 millions d’euros (frais compris) soit plus que sa
rivale Christie’s qui la veille avait récolté 19,6 millions d’euros.
Fidèle à sa stratégie la SVV présentait une sélection plus resserrée (29 lots au lieu de
44 pour Christie’s) comprenant des lots plus chers, à l’instar d’une toile montée sur
un châssis en croix de Jean-Michel Basquiat, Crown Hotel (Mona Lisa Background),
adjugée (hors frais) au téléphone 5 millions d’euros dans la fourchette basse de son
estimation, au terme d’une courte bataille qui avait démarré à 4,2 millions d’euros.
« Nous essayons de montrer qu’il est possible de vendre à Paris des lots entre 5 et 10
millions d’euros » se félicitait à l’issue de la vente Guillaume Cerutti, le pdg de
Sotheby’s qui avait réussi à convaincre la propriétaire suisse de l’œuvre, Viviane de
Witt de présenter cette pièce à Paris. Les résultats sont cependant plus significatifs
dans la tranche inférieure (entre 1 et 2 millions d’euros) où 4 lots, dont 2 tableaux de
Nicolas de Staël ont franchi la barre du million (frais compris).
Alors que Christie’s avait dû ravaler 6 lots, 1 seule pièce n’a pas trouvé preneur rue
du Faubourg Saint-Honoré, une abeille (Néfertiti) de Joana Vasconcelos, estimée 50
000 / 70 000 euros.
En doublant l’une et l’autre leurs ventes de l’an passé les deux maisons de vente
surfent sur la vague de l’art contemporain nettement plus vigoureuse que les autres
catégories, confirmant encore une fois un clivage très net dans le marché de l’art.
D’ailleurs la salle était pleine mercredi soir, même si les spectateurs faisaient de la
19
Veille d’actualité
Groupe 5
figuration, l’essentiel des enchères étant portées au téléphone et un peu sur internet.
Jean-Christophe Castelain dans le Journal des Arts
« Sotheby’s France sur une bonne passe » 7 juin 2013
Dans le sillage de sa vente réussie de la veille en art contemporain, Sotheby’s France
flirte avec les millions d’euros pour sa vente d’art moderne, sans toutefois battre le
record de l’an dernier.
C’est sur un rythme lent, très lent, que Sotheby’s a dispersé jeudi 6 juin à 18 heures,
63 des 86 lots de sa grande vente de printemps d’art impressionniste et moderne (où
il n’y avait que de l’art moderne). L’enjeu était moins de dépasser sa rivale Christie’s,
qui avait perdu d’avance avec une vacation n’ayant pas atteint 6 millions d’euros le
28 mai dernier, que de dépasser le chiffre de l’an dernier. C’est raté, il manque un
peu plus d’1 million d’euros (19,59 millions d’euros, frais compris), pour être au
niveau de la vacation record de 2012 (20,7 millions d’euros).
Pourtant la maison de ventes avait gonflé le catalogue avec 86 lots contre 65 l’an
dernier. Surtout, elle comptait sur deux Picasso cédés par la petite fille du maitre
espagnol, Marina Picasso, qui destine le produit de cette vente à des causes
humanitaires. Avec un prix de départ de 800 000 euros, Palette et Tête de taureau a
été adjugée peu de temps après 1,16 million d’euros (hors frais) au téléphone juste au
dessus de son estimation basse, tandis que Femme assise (Femme assise en robe
grise), une huile sur toile de 1943, est montée à 3,35 millions d’euros plus près cette
fois de l’estimation haute (3,5 millions d’euros).
À l'issue de la vacation, Marina Picasso s'est dite heureuse de ces deux résultats qui,
s'ils sont raisonnables, n'ont toutefois pas déclenché l'enthousiasme attendu. « Je ne
suis pas une habituée des ventes aux enchères auxquelles je n'ai jamais participé,
mais j'espérais que les enchères s'envolent davantage. Je ne suis pas déçue, mais
j'aime quand les gens sont très généreux. Et, ce soir, je n'ai pas ressenti l'emballement
que j'attendais », a déclaré l'héritière du peintre, tout en admettant que « nous vivons
une période difficile ». Marina Picasso, fortement engagée dans la cause des enfants
et des adolescents en souffrance, réfléchit désormais aux associations qu'elle décidera
d'aider, tout en confiant qu'il sera, cette fois, sans doute « plus utile de compléter un
projet existant que d'en créer un nouveau ».
Chez Sotheby's, outre les deux Picasso, trois autres enchères ont dépassé le seuil
symbolique du million d’euros, dont une toute petite figurine en bronze de
Giacometti emportée après des enchères plus animées au téléphone, 2,3 millions
d’euros (hors frais) dépassant cette fois l’estimation haute de 1,5 million d’euros.
Mais 19,59 millions d’euros (frais compris), cela reste un joli score pour la place
parisienne. Ainsi en une seule vacation, Sotheby’s réalise le même CA que la 10ième
SVV française en une année complète. Reste un paradoxe, comment la France, terre
d’élection de l’art moderne, s’est-elle laissée déposséder par New York (175 millions
d’euros chez Sotheby’s le 7 mai dernier) et même Londres (entre 88 et 125 millions
d’euros, attendus le 19 juin) ?
Jean-Christophe Castelain dans le Journal des Arts
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Marché de l'art: Les records de Paris » Framat info / 15 juin 2013
Au début du mois de juin 2013, Christie's et Sotheby's affichaient une sélection
d'artistes et d'œuvres dignes des grandes ventes de Londres et New York : Francis
Bacon, Joan Mitchell, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Pablo Picasso, Zao Wou-ki,
Andy Warhol, Anselm Kiefer, Alexander Calder et quelques autres se disputant la
vedette.
La France n'est certes pas l'épicentre du marché de l'art très haut de gamme, qui
préfère s'exprimer à Londres et à New York. Mais il n'en demeure pas moins que la
richesse extraordinaire des collections modernes et d'après-guerre permet de distiller
chaque année quelques chefs-d'œuvre dans les salles parisiennes.
On constate par ailleurs que la flambée générale des prix de l'art sur la décennie a
aussi considérablement profité à la place de marché parisienne. Si l'on se penche sur
les records qui furent signés depuis 2000.
Tout commence cette fameuse année avec l'adjudication d'un maître ancien rarissime
sur le marché, Lucas Cranach, à hauteur de 2,62 m€ (Vénus et l'amour voleur de miel,
4 décembre 2000, Rieunier-Bailly-Pommery Paris, adjudication équivalente à 3 m$).
Les années qui suivent sont chiches pour le marché de l'art français haut de gamme.
Puis le rythme des enchères millionnaires parisiennes s'accélère à partir de 2006,
stimulé par le travail des mastodontes mondiaux Christie's et Sotheby's.
À quelques exceptions près, ce sont ces deux maisons de ventes qui ont enregistré les
50 plus grandes enchères parisiennes de la décennie (elles enregistrent 80 % des
enchères records). Après un cru 2009 exceptionnel pour le marché parisien haut de
gamme (grâce à la vente historique et Pierre Bergé qui plantait 7 des 10 meilleures
adjudications de la décennie) suit un fort ralentissement du marché les deux années
suivantes.
Il faut attendre l'année 2012 pour que l'ambition des maisons de ventes soit
regonflée, grâce à huit adjudications faisant partie des meilleurs coups de marteau
signés en France depuis 2000 (2012 : 16 % des meilleures enchères de la décennie).
Au début du mois de juin 2013, Christie's et Sotheby's affichaient une sélection
d'artistes et d'œuvres dignes des grandes ventes de Londres et New York : Francis
Bacon, Joan Mitchell, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Pablo Picasso, Zao Wou-ki,
Andy Warhol, Anselm Kiefer, Alexander Calder et quelques autres se disputant la
vedette.
Christie's, qui ouvrait le bal le 4 juin enregistrait tout de même cinq enchères
millionnaires (pour Francis Bacon, Joan Mitchell, Pierre Soulages, Kazuo Shiraga et
Fernando Botero). La dispersion du lot phare de la vacation, Painting March 1985 de
Francis Bacon, à hauteur de 3,2 m€ (4,1 m$ hors frais) est néanmoins un résultat
décevant pour la société, qui espérait voir grimper cette toile entre 4 m€ et 6 m€.
Painting March 1985 est une œuvre de belle dimension (près de 2m de haut), dont
Bacon fit don à Jacques Dupin en 1987.
Cette provenance de choix (Jacques Dupin, décédé le 27 octobre 2012, était à la fois
poète, critique, directeur de la galerie Maeght et ami des plus grands artistes) n'a pas
suffit aux ambitions de l'estimation. L'œuvre manquait de puissance, notamment par
rapport au petit chef-d'oeuvre de 1954 adjugé l'équivalent de 5,1 m€ en février
dernier à Londres (Man in Blue VI, adjugé 4,4 m£, près de 6,9 m$, le 13 février 2013,
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Veille d’actualité
Groupe 5
Christie's Londres). Par ailleurs, Painting March 1985 est loin d'être la plus
intéressante des pièces de Bacon proposée sur le marché français des enchères. Sa
plus belle réussite aux enchères en France remonte à 2007, avec la dispersion du
Portrait of Muriel Belcher (1961) cédée 12,2 m€ et dépassant alors de 2,2 m€ son
estimation haute (équivalent à 17,9 m$ hors frais, 12 décembre 2007, Sotheby's).
La vente du Portrait of Muriel Belcher est l'un des plus beau coup de marteau de la
décennie, et l'une des rares œuvres à passer le seuil des 10 m€. En effet, la place de
marché parisienne a planté seulement sept enchères au-delà de ce seuil depuis 2000.
À titre de comparaison, l'antenne new-yorkaise de Christie's enregistrait huit
enchères à plus de 10 m€... Non pas en 13 ans mais en un soir ! (vente Post-War &
Contemporary Art Evening Sale du 15 mai 2013 au Rockfeller Plaza).
Le 5 juin au soir, Sotheby's savourait sa réussite, vendant pour 5,7 m€ frais inclus le
Crown Hotel, 1982 de Jean-Michel Basquiat et signant quatre records d'artistes sur le
sol français (pour Basquiat, 14.7.71 de Zao Wou Ki, Five Women de Willem de
Kooning et un collier multicolore de Jean-Michel Othoniel).
Paris capable d'enchères millionnaires : oui, mais rarement au niveau des deux places
de marché leader en Occident, qui jonglent avec des dizaines de millions pour les
oeuvres majeures.
A Paris, seuls deux résultats de cet acabit ont marqué une décennie de ventes, si on
exclu le cas particulier de la collection Pierre Bergé en 2009. La Tête d'Amédéo
Modigliani, cédée 38,5 m€ chez Christie's le 14 juin 2010 (soit 46,6 m$ hors frais et
52,3 m$ frais inclus), reste « Le » record en France depuis 13 ans.
LES FOIRES D’ART
« Ouverture d'Art Dubai, plus grande foire d'art contemporain du
Moyen-Orient » leparisien.fr / 21 mars 2013
En 2012, les ventes d'Art Dubai ont atteint quelque 40 millions de dollars.
L'an dernier, quatre oeuvres, dont deux inspirées du Printemps arabe, ont été retirées
par la censure, mais aucune mesure de ce genre n'a été prise cette année.
Dubaï, qui se veut un pôle culturel dans le Golfe, avait annoncé l'an dernier qu'il
allait se doter d'un musée d'art moderne et d'un opéra, premiers projets annoncés
depuis la crise qui a secoué en 2009 l'émirat surendetté.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/ouverture-d-art-dubai-plusgrande-foire-d-art-contemporain-du-moyen-orient-21-03-2013-2659091.php
« Lille Art Fair, une foire d’art contemporain qui marche, malgré la
crise » 7 mars 2013
L'édition précédente de la foire de Lille s'était soldée par une hausse de 25% aussi
bien du nombre de visiteurs (20.500) que de celui des exposants et des transactions, a
souligné à l'AFP le directeur de la manifestation annuelle, Didier Vesse. Cette fois,
avec un nombre sans précédent de 129 galeries, dont une trentaine de 11 pays
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Veille d’actualité
Groupe 5
étrangers et une quarantaine de Paris, il espère bien que la "Lille Art Fair" devienne
"un rendez-vous installé".
http://nord-pas-de-calais.france3.fr/2013/03/07/lille-art-fair-une-foire-d-artcontemporain-qui-marche-malgre-la-crise-211999.html
« ZOOM SUR LES FOIRES : NOUVEAUX CARREFOURS
STRATEGIQUES ENTRE ART & BUSINESS » fineart-leblog.com /29 mars
2013
Les banques organisent alors des évènements privatisés au sein de ces
manifestations. A titre d’exemple, la banque HSBC est partenaire du PAD (Pavillon
des Arts et du Design) depuis 8 années consécutive. De même, la banque
d’investissements State Street est partenaire de Art Paris Art Fair. Une manière pour
elles d’adoucir leur image grâce à ces rendez-vous « arty ».
http://finart-leblog.com/2013/03/29/zoom-sur-les-foires-nouveaux-carrefoursstrategiques-entre-art-business/
« Art Paris Art Fair : à l'Est, du nouveau ! » lefigaro.fr / 29 mars 2013
Aux commandes de la manifestation pour la deuxième année consécutive, Guillaume
Piens affine sa stratégie. Face à une Fiac qui a pris du galon, l'ancien directeur
de Paris Photo a délibérément changé de cour et choisi la complémentarité au lieu de
la concurrence. En revoyant le casting et en misant sur les scènes locales d'une
Europe élargie. Bref, en puisant plus loin, vers l'Est. «Aujourd'hui seuls 35 % des
exposants sont des clients historiques d'Art Paris», explique-t-il.
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/03/29/0301520130329ARTFIG00707-art-paris-art-fair-a-l-est-du-nouveau.php
« Hausse de 11% de la fréquentation d'Art Paris Art Fair »
lejournaldesarts.fr / 4 avril 2013
La foire Art Paris Art Fair, qui s'est tenue au Grand Palais du 27 mars au 1er avril
2013, a enregistré cette année une hausse de 11% de sa fréquentation, avec 53 257
visiteurs. 144 galeries de 20 pays étaient présentes.
Art Paris Art Fair s'affirme progressivement : 53 257 visiteurs, contre près de 48 000
en 2012, ce qui se traduit par une hausse de 11% de la fréquentation, si l'on en croit
les organisateurs de la foire. Un chiffre honorable compte tenu du week-end pascal.
Un sommet a été atteint le 27 mars, jour du vernissage, avec 13 847 visiteurs. Ouverte
au public jusqu'au soir du 1er avril, la foire, qui mettait cette année la Russie à
l'honneur, a reçu 144 galeries de 20 pays différents.
Selon les organisateurs, le bilan commercial est également positif : les ventes ont été «
globalement satisfaisantes », et cette édition 2013, qualifiée de « réussie et dynamique
» fait de Art Paris « le grand rendez-vous du printemps pour l'art contemporain, une
foire européenne qui ose sortir des sentiers battus et regarde l'Est ». En 2014, Art
Paris Art Fair réinvestira le Grand Palais du 27 au 30 mars, et mettra l'art chinois en
valeur.
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Art/ Basel Hong Kong : la fragilité du marché de l’art chinois »
Lesechos.fr /24 mai 2013
L’année dernière a été marquée, en Chine continentale par une suite de contrôles
fiscaux relatifs aux œuvres d’art. Trois des plus gros acheteurs du marché de l’art,
collectionneurs privés et institutionnels – les boosters des cotes depuis 2008- ont été
personnellement inquiétés et punis, au point de devoir payer des amandes qui se
monteraient jusqu’à, semble-t-il 5 millions d’euros. La raison ? Ils n’avaient pas payé
les taxes à l’import pour leurs achats d’œuvres d’art. Il s’en suit un climat
d’insécurité pour les milliardaires collectionneurs Chinois, souvent oublieux du
paiement de ce genre de taxe. En outre la Chine est soumise à une crise sévère.
L’étude de marché fournie par la foire Tefaf de Maastricht parle d’un recul des
transactions de 16% en un an.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/marche-art/0202783748628-artbasel-hong-kong-la-fragilite-du-marche-de-l-art-chinois-569214.php
« Le directeur du Gallery Weekend de Berlin et de la foire ABC
démissionne » Le Journal des Arts / 11 juin 2013
Par Isabelle Spicer.
Le Français Cédric Aurelle quitte son poste de directeur de la société organisatrice du
Gallery Weekend et de la foire ABC à Berlin « pour des raisons personnelles ». Esther
Schipper et Tim Neuger partiraient également du comité organisateur.
Le Français Cédric Aurelle a annoncé le 10 juin dans un communiqué de presse sa
démission « pour raisons personnelles » du poste de directeur de la société ABC
Veranstaltung. Celle-ci assure l’organisation du Gallery Weekend en mai et de la
foire d’art contemporain ABC en septembre à Berlin. Christiane Rhein (anciennement
Christiane von der Osten) assurera l’intérim, tandis que Maike Cruse conserve son
poste de directrice artistique de la foire ABC.
Cédric Aurelle conserve toutefois un poste dans la structure, et s’occupera depuis
Paris des relations internationales de l’entreprise dans l’espace francophone. Il avait
pris ses fonctions en novembre dernier, dans un poste créé sur mesure, avec comme
mission de professionnaliser ces deux événements. Auparavant, deux des neuf
galeries du comité organisateur en assuraient l’organisation en alternance, sur leur
temps libre. Après son départ, la structure devrait être revue et il n’est pas certain
que le poste de directeur commun des deux événements soit reconduit, selon le
service de presse de l’entreprise.
L’organisation du dernier Gallery Weekend sous la houlette de Cédric Aurelle s’était
révélée un franc succès en avril dernier. Les collectionneurs internationaux avaient
répondu présent, les ventes étaient au rendez-vous, aussi bien dans les grandes
galeries que dans de jeunes galeries qui se trouvaient à proximité du parcours
officiel, telle que LSD, fondée par un collectif d’artiste en septembre dernier. Ce
succès avait été également souligné dans la presse allemande, à l’instar du Berliner
Morgenpost qui avait adoubé Cédric Aurelle « Le seigneur des galeries ».
Autre changement important, selon nos sources Esther Schipper et Tim Neuger de la
galerie Neugerriemschneider auraient quitté le comité organisateur composé de neuf
galeries après le dernier Gallery Weekend. Contacté, le service de presse de ABC
Veranstaltung n’était pas en mesure de confirmer officiellement l’information.
Traditionnellement, les départs des galeries ne sont annoncés qu’une fois les
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Veille d’actualité
Groupe 5
successeurs nommés.
« Art Basel maintient le cap » Le Journal des Arts / 14 juin 2013
Par Frédéric Bonnet.
Avec une très belle qualité générale et des prix à tous les niveaux la foire suisse
connaît des débuts prometteurs dans une ambiance optimiste. « Liste » et «
Unlimited » s’avèrent moins excitants. Demandez à des marchands comment se
porte le commerce sur Art Basel, dont la 44e édition se tient jusqu’au 16 juin ? Ils
vous répondront assez invariablement que tout se passe bien et que les achats se font
assez tranquillement.
Il y a moins d’effets de foule et plus d’amateurs qui se répartissent autant dans les
allées que sur la durée. Des transactions qui parfois prennent un peu de temps pour
se conclure mais rien de déraisonnable ni d’excessif. Les participants, affichaient au
soir du 11 juin, au terme d’une première journée d’inauguration réservée aux
porteurs de cartes vip, une mine satisfaite.
« Nous avons vu passer beaucoup de monde, rencontré beaucoup de clients, tous les
collectionneurs qui comptent sont là, les gens prennent un peu de temps pour
réfléchir mais pas trop, c’est un bon début », relatait ainsi Cécile Barrault sur le stand
de Nelson-Freeman (Paris) / Peter Freeman, Inc. (New York), qui exposait
notamment une belle peinture de Matt Mullican (très présent sur le salon en raison
de sa présence à la Biennale de Venise et d’une immanquable peinture monumentale
en ouverture de la section « Unlimited »), une belle installation de Robert Filliou ou
encore Christian Marclay.
Au terme de cette première journée, c’est donc un bel optimisme qui règne sur les
stands, la semaine étant loin d’être terminée. À peu près toutes les catégories
d’œuvres semblent trouver leur public, d’autant que les effets de seuils sur les prix,
parfois très marqués sur certains salons, semblent ici inexistants. Même les gros prix
ne font ici pas peur dans une période toujours dominée par l’instabilité économique.
Thaddaeus Ropac (Paris, Salzburg) s’est ainsi défait d’un remarquable tableau de
James Rosenquist en quatre panneaux de 1977 pour un prix annoncé à 2 millions de
dollars.
Le rez-de-chaussée de la foire n’est d’ailleurs pas avare en œuvres poids lourds, de
très bonne qualité. Ici des Bacon (Marlborough, Londres), Dominique Lévy (New
York), là des Rothko (un chez Pace, New York et deux chez Helly Nahmad, New
York), qui a réuni également sept Concetto spaziale blancs de Lucio Fontana dans un
cabinet séparé, ou encore la divine surprise d’une huile sur toile d’Oskar Schlemmer
figurant deux visages féminins dans une composition dynamique et audacieuse
(Dream Encounter, 1928) proposée par Richard Nagy (Londres). Dans leurs
accrochages, les galeries ont mis les petits plats dans les grands, sans emphase
excessive mais en mêlant à la rigueur une très belle qualité des œuvres. C’est
toujours bien pour Art Basel, à Bâle, que sont conservées les meilleures pièces.
Au premier étage, c’est incontestablement Gavin Brown’s Enterprise (New York) qui
remporte la palme du plus beau stand, remarquablement conçu et unifié par une
moquette en carreaux de couleurs pensée par Martin Creed donnant une unité au
tout ; on y retrouve également une formidable suite de 145 panneaux figurant des
pandas tout en paillettes de Rob Pruitt ou un beau tableau de Laura Owens orné de
25
Veille d’actualité
Groupe 5
roues de bicyclettes.
L’accrochage de Jan Mot (Bruxelles) a belle allure également qui mêle David Lamelas
et Ian Wilson tout en faisant redécouvrir le travail de Philippe Thomas. Chez
Bortolami (New York) le sol est signé Daniel Buren, tandis que Thomas Dane
(Londres) a de nouveau réussi un très bel accrochage portant pour beaucoup sur la
figure et la mémoire, avec des pièces de Michel François, Akram Zaatari, Jean-Luc
Moulène ou Steve McQueen.
La très belle tenue du salon est parvenue à presque faire oublier les déceptions du
début de la semaine, avec lundi l’inauguration d’une édition de Liste, la principale
foire off, particulièrement médiocre, n’était-ce la belle présence de Meris Angioletti
chez Schleicher/Lange (Berlin), ou les territoires poétiquement explorés par Regina
de Miguel chez Maisterravalbuena (Madrid).
Quelques heures plus tard, le dévoilement d’une version agrandie de « Unlimited »
n’était pas des plus palpitant, avec d’entrée une interprétation ratée d’un Bicho
monumental de Lygia Clark. Alison Jacques (Londres) semble s’être fourvoyée dans
la réalisation de cette sculpture toujours restée à l’état de projet (sans doute pas sans
raison). La réalisation ici, en plus d’être laide à regarder (massive, épaisse, à
l’opposée de la sensualité de la sculpture de Clark) semble être un non sens puisque
nécessitant deux énormes chaines afin d’être arrimée en hauteur, ce qui interdit donc
son installation en extérieur et la condamne, si tant est qu’elle trouve preneur, à
rester dans un hangar !
Des 79 propositions exposées là, le dernier film de Pierre Huyghe (Marian Goodman,
New York ; Esther Schipper, Berlin) s’imposait haut la main avec son univers clos et
étrange. Avec une installation laissant de l’eau en provenance de la morgue s’écouler
et s’évaporer sur des plaques de métal chaude, Teresa Margolles (Peter Kilchmann,
Zürich) évoquait avec Plancha (2010) la disparition de manière touchante. Tandis que
l’Atelier Van Lieshout invite avec son Hagioscop à repenser nos modes de vie avec
un habitat à l’apparence troglodyte à l’intérieur, où sont distribuées toutes les
fonctions nécessaires (Krinzinger, Vienne ; Grimm, Amsterdam ; Jousse Entreprise,
Paris), Marc Camille Chaimowicz (Cabinet, Londres) redonnait vie à une installation
de 1972, Enough Tiranny, où le faible éclairage, les fontaines en action et les divers
objets abandonnés là plongeaient le visiteur dans une certaine mélancolie, loin de
l’agitation ambiante.
« La Fiac dévoile sa liste des participants de l’édition 2013 » Le Journal des
Arts / 11 juin 2013
La liste des 178 galeries qui participent à la Fiac 2013, arrêtée au 30 mai, a été
dévoilée par les organisateurs de la foire lundi 10 juin. Cette prochaine édition aura
lieu au Grand Palais, à Paris, du 24 au 27 octobre.
Les galeristes de Paris (une quarantaine), New York (près de trente), Berlin (près de
vingt), Londres (une dizaine) et São Paulo (cinq dont trois nouveaux), sont parmi les
plus représentés. Les galeries parisiennes Dominique Fiat, Jérôme de Noirmont qui a
fermé ses portes début 2013, Polaris, ou Xippas font parties des absentes de cette
nouvelle édition. Parmi les galeries qui font leur retour, notons la présence de
Lehmann Maupin (New York, Hong Kong) ou de la galerie Pace (New York,
Londres, Pékin).
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Veille d’actualité
Groupe 5
Les nouveaux exposants 2013 sont :
A Arte Studio Invernizzi (Milan) / Algus Greenspon (New York) / Fortes Vilaça (São
Paulo) / Carl Freedman (Londres) / François Ghebaly (Los Angeles) / Hunt Kastner
(Prague) / Catriona Jeffries (Vancouver) / JGM Galerie (Paris) / Juliette Jongma
(Amsterdam) / David Kordansky (Los Angeles) / Kraupa-Tuskany Zeidler (Berlin) /
Labor (Mexico) / Lehmann Maupin (New York, Hongkong) / Gio Marconi (Milan) /
McKee Gallery (New York) / Mendes Wood (São Paulo) / Mother’s Tankstation
(Dublin) / Neugerriemschneider (Berlin) / Overduin and Kite (Los Angeles) / Pace
(New York, Londres, Pékin) / Parra & Romero (Madrid) / Jérôme Poggi (Paris) /
PSM (Berlin) / Ramiken Crucible (New York) / Nara Roesler (São Paulo) / Andrea
Rosen (New York) / Gabriele Senn (Vienne) / Martin van Zomeren (Amsterdam) /
Vilma Gold (Londres) / Jonathan Viner (Londres) / Vitamin Creative Space (Pékin,
Canton) / Waddington Custot (Londres)
« SLICK art fair Paris déménage » lejournaldesarts.fr / 14 juin 2013
Pour sa huitième édition, qui se déroulera du 24 au 27 octobre 2013, la foire SLICK
Paris prendra ses quartiers en bord de Seine, sous le Pont Alexandre III.
La foire d’art contemporain Slick va installer sa tente à seulement quelques pas du
Grand Palais qui accueillera la FIAC (du 24 au 27 octobre 2013) sous le Pont
Alexandre III (où se déroulait auparavant le Show Off Paris art fair).
Accueillant des galeries émergentes et des galeries plus établies sur le marché de l’art
contemporain, Slick tend à révéler pour cette nouvelle édition la vitalité de la scène
artistique contemporaine internationale. Rencontres, échanges et convivialité sont
attendus au sein d’une sélection qui se veut majoritairement européenne. Cette
sélection a pourtant été resserrée autour 50 galeries. La majorité d’entre elles est
implantée en Europe et près de la moitié des galeries représentées seront française.
En attendant de connaître la liste des galeries sélectionnées, divulguée à la fin du
mois de juillet, les organisateurs ont évoqué une nouveauté pour cette édition : 15 «
SLICK Projects » ont été réalisés spécialement pour l’occasion par un artiste et sa
galerie. Ces SLICK Projects seront, comme pour l’édition de SLICK Brussels en avril
dernier, présentés au milieu des stands pour dynamiser et aérer la scénographie de
cette édition.
« Art Basel, la foire d'art contemporain qui a conquis le monde »
Lefigaro.fr / 10 juin 2013
«Bâle, comme les autres foires, est un complément pour suivre la trajectoire des
artistes, une opportunité pour découvrir de nouveaux mondes qui sont étrangers à
nos habitudes visuelles, garder son esprit curieux en éveil», explique Suzanne Pagé,
ancienne directrice du Musée d'art moderne de la Ville de Paris, qui préside aux
achats de la Fondation Louis Vuitton.
http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2013/06/10/0301520130610ARTFIG00275-art-basel-la-foire-d-art-contemporain-qui-a-conquis-lemonde.php
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Bono, Benedict and Whoopi among secret offerings at Affordable Art
Fair » Guardian.uk /12 juin 2013
To call the postcard-sized creation by Whoopi Goldberg a work of art, might be
pushing it, but it is still expected to spark keen interest among buyers. The work will
appear along with equally distinguished ones by Bono, Benedict Cumberbatch, and
Julian Lennon in a silent auction to raise funds for a primary school in
north London at the annual Affordable Art Fair.
http://www.guardian.co.uk/artanddesign/2013/jun/12/bono-benedictcumberbatch-whoopi-goldberg-affordable-art-fair
« Les galeries moyennes exclues des grandes foires » les echos.fr / 12 juin
2013
Balayées par la puissance de tir de ces industriels de l’art, les galeries moyennes,
souvent exclues des foires majeures, sont en difficulté. Pourtant, ce sont elles qui
découvrent les artistes, les font grandir. C’est ainsi qu’elles sont censées récupérer
leur investissement. Sauf que ce retour est désormais confisquée par les grands
marchands, une cannibalisation accélérée par le succès des foires.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/marche-art/0202821046595-lesgaleries-moyennes-exclues-des-grandes-foires-574632.php
LE SECTEUR DES GALERIES D’ART
CONTEMPORAIN
« Nouveaux enjeux, nouveaux modèles » L’observatoire de l'art contemporain /
21 février 2013
Après avoir dirigé la galerie Thaddaeus Ropac Paris, puis le département Art
contemporain chez Christies, Caroline Smulders repense en pionnière, dès 2008, le
modèle de la galerie en s'appuyant sur une structure légère de galerie nomade.
Spécialiste du marché de haut niveau, elle insuffle un esprit d'entreprise à la
découverte et la promotion de jeunes artistes à travers l'organisation et production
d'événements d'envergure dans des lieux prestigieux en France ou à l'étranger tout
au long de l'année. A chacune de ses expositions, cette historienne de l'art dixneuvièmiste réinscrit dans l'universalité de l'art une nouvelle génération d'artistes
(« Unlimited Bodies » en 2012, « Pearls of north » en 2011 au Palais d'Iena...);
l'efficacité d'une structure légère comme I love my job relève en premier lieu d'une
capacité à mobiliser régulièrement un réseau réel de collectionneurs internationaux
et d'une stratégie d'action & communication toujours en mouvement.
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Veille d’actualité
Groupe 5
« Le marché de l'art en crise ou en mutation ? » Lemonde.fr / 28 mars 2013
Le marché de l'art est pourri, merdique et tout, et on va tous mourir", dit Patrick
Bongers, pour rire. Directeur de la galerie Louis Carré & Cie, fondée en 1938, des
crises, il en a vu quelques-unes. Son jeune confrère Georges-Philippe Vallois,
président du Comité des galeries d'art, aussi : "On a entendu la même chose dans les
années 1990. Quelques galeries ont fermé à l'époque, mais pas tant que ça. Or , la
crise, celle du marché de l'art tout du moins, était autrement plus sévère
qu'aujourd'hui."
« A New York, le combat des titans de l'art » Lesechos.fr / 14 mai 2013
Par Judith Benhamou-Huet
Au pays de la surenchère le monde de l’art joue dans la cour des grands. C’est
impressionnant. Ils veulent tous être plus. Plus grand, plus fort plus puissants, plus
chers, plus riches. Artistes, galeristes. La folie des grandeurs. Comme l’écrivait déjà
l’homme de lettres Dada Jacques Rigaut en 1923 ( merci à Jean-Luc Bitton qui
prépare sa biographie) au peintre Jacques –Emile Blanche : « Vous aimeriez New
York. Du matin au soir, c’est un spectacle. Tout est plus ( mot souligné) ». Plus c’est
d’abord les galeries. On connaissait le mastodonte Larry Gagosian multinationale de
l’art. Il est largement concurrencé à New York par deux autres : David Zwirner,
l’allemand et Hauser&Wirth le suisse. On a du mal à réaliser l‘ampleur de l’espace
de la galerie Hauser & Wirth inaugurée il y a quelques mois à Chelsea.
« Thaddaeus Ropac à Pantin » lefigaro.fr / 8 mars 2013
Cet Autrichien du Marais a osé s'aventurer en banlieue pour y montrer de l'art. En
six mois, sa galerie de Pantin est devenue un lieu de rendez-vous exotique et vivant.
Il nous livre sa vision de ce «Grand Paris».
http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2013/04/08/30004-20130408ARTFIG00568thaddaeus-ropac-a-pantin.php
« Fermeture de la galerie d'art contemporain Jérôme de Noirmont : un
choix d'anticipation ? » Franceculture.fr / 22 mars 2013
La nouvelle faite hier peut surprendre car depuis sa création il y a vingt ans, la
galerie a pris une place importante à Paris et ses finances se portent bien. Mais à
Paris uniquement, et aujourd'hui s'étendre est trop risqué, juge le couple de
Noirmont. Du statut de galeriste en vue, il passerait donc dans l'ombre active du
mécénat.
http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-culture-fermeture-de-lagalerie-d-art-contemporain-jerome-de-noirmont%C2%A0-un-
« Gagosian s’agrandit (encore) » 14 mai 2013
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Veille d’actualité
Groupe 5
Larry Gagosian a annoncé qu’il ouvrirait sa 13ème galerie d’ici deux ans. Non pas au
Brésil, comme certains le prédisaient, mais à Londres. Le galeriste a signé un bail de
20 ans pour un espace de plus de 2 000 m2 au 20 Grosvenor Hill, dans le quartier de
Mayfair. Larry Gagosian est déjà propriétaire de deux galeries dans la capitale
anglaise, une sur Britannia Street et l’autre sur Davies Street.
http://newsoftheartworld.com/gagosian-sagrandit-encore/
« Les galeries moyennes exclues des grandes foires » lesechos.fr / 12 juin
2013
Par Martine Robert
Balayées par la puissance de tir de ces industriels de l’art, les galeries moyennes,
souvent exclues des foires majeures, sont en difficulté. Pourtant, ce sont elles qui
découvrent les artistes, les font grandir. C’est ainsi qu’elles sont censées récupérer
leur investissement. Sauf que ce retour est désormais confisqué par les grands
marchands, une cannibalisation accélérée par le succès des foires. « A Bâle, je prends
le pouls de l’art contemporain. Je suis très attentif aux galeries qui sortent de la foire,
à celles qui restent, mais surtout à celles qui entrent. J’observe les mêmes
mouvements chez les artistes », note Arnaud Dubois, pour qui certains cas sont
spectaculaires, comme celui de l’artiste Walead ­Beshty. « Lorsqu’il quitte, en 2009, la
galerie new-yorkaise Wallspace qui l’a découvert, c’est pour intégrer de puissantes
galeries internationales : Rodolphe Janssen à Bruxelles, Regen Projects à Los Angeles,
Thomas Dane à Londres et Monique Meloche à Chicago [ toutes impliquées à un
moment ou un autre dans Art Basel ou sa déclinaison à Miami, NDLR]. Des
stratégies de marketing sont alors mises en place, les expositions marchandes et
institutionnelles se multiplient, la demande des collectionneurs se manifeste et les
galeries organisent la rareté, les prix sont décuplés. Ces éléments sont déclencheurs
de placements pour mes clients. » Les photographies de Walead Beshty, vendues
quelques milliers de dollars chez Wallspace, partent aujourd’hui pour plusieurs
dizaines de milliers de dollars.
http://www.lesechos.fr/patrimoine/art-collection/marche-art/0202821046595-lesgaleries-moyennes-exclues-des-grandes-foires-574632.php
« À Belleville, quartier pop de l’art » exponaute.fr / 8 juin 2013
Elles sont aujourd'hui une petite douzaine à s'être installées là, non loin du
Plateau/FRAC Île-de-France, avec pour première motivation le faible niveau des
loyers. Si nombre de collectionneurs ont encore du mal à sortir du sacro-saint Marais,
quartier traditionnel des galeries d'art contemporain à Paris, l'effet de mode a depuis
fait son effet – faisant parfois grimper de manière quelque peu présomptueuse la cote
de certains très jeunes artistes. Au point que certains ne se voient pas changer de
code postal et s'accrochent vaille que vaille à leurs 10e et 19e arrondissements.
http://www.exponaute.com/magazine/2012/06/08/a-belleville-quartier-pop-de-lart/
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Veille d’actualité
Groupe 5
MARCHE DE L’ART SUR INTERNET :
« Une étude met en évidence la hausse des achats d’œuvres en ligne »
Le journal des arts / 6 juin 2013
Par Stefan Cornic
Une étude commandée par la société d’assurance Hiscox, menée entre 2012 et 2013,
sur un panel de 101 acheteurs occasionnels, 130 collectionneurs, et 58 galeries, tous
actifs à l’échelle internationale sur le marché de l’art contemporain, indique que 64 %
des sondés ont effectué des achats d’œuvres d’art sur Internet.
La société Hiscox, spécialisée dans l’assurance d’œuvres d’art, a publié, mardi 4 juin,
un rapport sur l’achat d’œuvres d’art en ligne, effectué sur un panel de 289 acteurs
du marché de l’art contemporain international, commandé à ArtTactic, un cabinet
d’étude et d’analyse du marché de l’art basé à Londres.
Principale information de ce rapport réalisé entre décembre 2012 et février 2013 : « 64
% des collectionneurs interrogés dans le cadre de l’enquête ont acheté des œuvres
d’art (sur description), par l’intermédiaire d’un site Internet ».
Acheter une œuvre d’art sans l’avoir vue physiquement - et donc « sur la seule foi
d’une image numérique », est un phénomène qui prendrait de l’importance, puisque
71 % des sondés auraient déjà acheté dans ces conditions. Les principaux freins ou
méfiances concernant l’achat en ligne restent (naturellement) la confiance : 80 % des
craintes portent sur la provenance et l’authenticité d’une œuvre, 65 % sur la
réputation du vendeur.
Vers une « interchangeabilité des deux circuits » ?
43 % des 25-29 ans interrogés ont acquis des œuvres d’art en ligne, ce qui, selon les
auteurs du rapport, « laisse supposer qu’une nouvelle génération d’acheteurs d’art
disposés à recourir aux canaux en ligne est en train d’émerger ». Même si la tranche
d’âge des plus de 65 ans compte également : 55 % des sondés de cette catégorie
déclarent avoir acheté des œuvres d’art directement en ligne.
Par ailleurs, les acheteurs d’art européens et américains apparaissent « plus confiants
à l’égard de l’achat en ligne » que les acheteurs asiatiques, qui eux, seraient «
toutefois enclins à investir des montants plus élevés : 38 % seraient disposés à
débourser 50 000 euros ou davantage pour acquérir une seule œuvre d’art, contre 20
% des américains et 15 % des européens ».
Dans cette étude, sont considérés comme « collectionneurs », les 130 personnes ayant
investi plus de 75 000 euros dans l’art en une année, les 101 autres « acheteurs d’art »
pris en compte ont été « sélectionnés via le fichier de clients d’ArtTactic, Twitter et
Facebook ».
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Veille d’actualité
Groupe 5
« 64 % des collectionneurs ont acheté des oeuvres directement en
ligne» Le quotidien de l’art / 4 juin 2013
L’étude sur le marché de l’art en ligne commandée par l’assureur Hiscox à ArtTactic
est surprenante. Alors que l’on imagine souvent les collectionneurs encore rétifs à
l’achat sur Internet, cette enquête - menée auprès de 130 collectionneurs avertis
dépensant plus de 75 000 euros par an, 101 acheteurs occasionnels et 58 galeries
basées en Europe, États-Unis et Asie - révèle que 64 % des sondés ont acheté des
oeuvres d’art en ligne sans les avoir vues physiquement, sur la seule foi d’une image
numérique. Jean-Baptiste Costa de Beauregard, expert marché Fine Art chez Hiscox,
décrypte les résultats de ce rapport.
R. A. Votre étude montre que la résistance à Internet a disparu, puisque 64 % des
collectionneurs ont acheté des oeuvres directement en ligne et 71 % sur la base d’une
image numérique. Vous attendiez-vous à ces chiffres ?
J.-B. C. de B. Nous avons été surpris. Nous étions sur le mythe du collectionneur qui
a besoin de voir physiquement les œuvres. Mais les collectionneurs font confiance à
Internet dans beaucoup de domaines, et ils commencent à le faire aussi dans le
marché de l’art. La confiance dans le vendeur est très importante. Les collectionneurs
n’achètent pas à des gens qu’ils ne connaissent pas. Pour 86 % des acheteurs, il est
important que le vendeur soit réputé, tout comme il est essentiel d’avoir des
garanties pour le paiement et l’expédition. Un deuxième point nous a surpris : les
achats concernent principalement les tableaux (45 %), les pièces uniques, là où nous
nous attendions à trouver une majorité de multiples. Le marché de l’art a opéré une
mutation et est entré pleinement dans l’ère d’Internet. Les collectionneurs ont changé
d’état d’esprit, alors qu’on les pensait immuables depuis cent ans. Internet est
devenu un outil comme un autre, et les acheteurs ont confiance, y compris pour des
montants importants. Plus d’un quart des collectionneurs établis sont prêts à acheter
des oeuvres dont la valeur dépasse 50 000 euros, mais la majorité (30 % des sondés)
achète pour des montants inférieurs, entre 1 000 et 10 000 euros.
R. A. Au vu de cette étude, comment expliquez-vous l’échec de la foire VIP Art Fair,
qui pourtant offrait à la fois un panel de galeries réputées et des garanties sur le
paiement et le transport ?
J.-B. C. de B. Pour les collectionneurs, la galerie en ligne est l’équivalent immédiat
de la galerie d’art physique. On sait qui est le vendeur et le passage est évident. La
foire en ligne, c’était peut-être un peut tôt. Le marché de l’art assimile les évolutions
un peu après le reste du marché de la consommation.
R. A. L’autre donnée surprenante tient à l’âge des acheteurs sur Internet, qui ne sont
pas aussi jeunes qu’on le croit.
J.-B. C. de B. Oui, les galeries pensent que 2 % de leurs acheteurs sur Internet ont
plus de 60 ans. Or, quand on regarde les tranches d’âge, 55 % des plus de 65 ans
achètent des œuvres d’art en ligne. C’est plus que la tranche d’âge la plus jeune des
20-24 ans, dont 43 % achètent en ligne. Les collectionneurs d’un certain âge ont déjà
un carnet d’adresse établi de galeries, alors que les jeunes collectionneurs qui
débutent voudraient davantage un rapport avec les galeries, contrairement à d’autres
domaines de leurs achats.
R. A. Sur quelle base ArtTactic évalue-t-elle à 2,1 milliards de dollars [1,6 milliard
d’euros] le montant des ventes en ligne en 2017, soit un taux de croissance de 19 %
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Veille d’actualité
Groupe 5
par rapport à 2012 ?
J.-B. C. de B. La projection nous a surpris à la première lecture, mais en lisant le
rapport, il est normal qu’Internet prenne une place aussi importante. Nos clients
galeristes doivent prendre en compte cette question. Or, 41 % des galeristes déclarent
n’avoir pas réfléchi à une stratégie Internet. Les acheteurs ont pris les devants.
R. A. Pourtant, 38 % des galeries imaginent que les ventes en ligne représenteront
entre 10 et 30 % de leurs chiffres d’affaires dans trois ans. J.-B. C. de B. Absolument,
et un peu moins de 20 % d’entre elles imaginent que cela représentera plus de la
moitié de leur chiffre d’affaires. Les galeries prennent conscience que les choses
changent, elles voient l’évolution, qu’elles aient ou non la volonté de mettre en place
une stratégie de e-commerce. Ce rapport va contribuer à leur prise de conscience.
R. A. En quoi ces résultats vous intéressent-ils et influentils sur les produits
d’assurance que vous proposez ?
J.-B. C. de B. Nos produits doivent être adaptés au travail de nos clients. De la même
manière que nous devons imaginer le métier de galeriste de demain, de la même
manière nous devons faire en sorte que nos produits d’assurance leur correspondent.
Il faudra imaginer des adaptations. Une galerie assure son stock, mais il est probable
qu’avec le développement des ventes en ligne, le stock soit moinsimportant, que les
oeuvres soient chez l’artiste, ou chezle vendeur s’il s’agit d’une galerie de second
marché. Les garanties pour les transports d’oeuvres d’art seront de plus en plus
importantes, les montants et la fréquence d’envoi aussi. Il y a toute une série de
risques sur Internet contre lesquels il faut se prémunir, au niveau de l’authenticité,
du paiement. Nous n’avons pas en tant qu’assureurs à garantir ces risques, mais à les
prévenir. Dans un autre domaine d’activité, nous proposons le produit Data Risque
qui garantit une entreprise si sa base de données se fait pirater. Nous colmatons la
brèche, remboursons les clients lésés… Ce produit pourra peut à peu devenir
nécessaire pour les galeries.
R. A. Comment voyez-vous l’avenir des galeries par rapport aux sites de e-commerce
?
J.-B. C. de B. Le rapport ne dit pas que les collectionneurs n’achètent plus que sur
Internet, ce n’est pas un canal exclusif. La réputation et la confiance repose encore sur
la rencontre avec la personne. Mais le métier évolue, c’est évident. Il y a beaucoup de
scénarios possibles. La galerie pourra créer son propre site. Les galeries pourront
utiliser aussi des sites de marché en ligne existants, un peu sur le modèle de ce qui
est possible actuellement sur Amazon, où l’on peut créer sa boutique pour vendre
des disques ou des livres d’occasion. Une autre tendance pourrait être la vente de
particulier à particulier. Deux sites, ArtViatic [http://artviatic.fr] et Artbanc
[www.artbanc.com], proposent actuellement une mise en relation directe des
collectionneurs.
Propos recueillis par Roxana Azimi
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Veille d’actualité
Groupe 5
LES ACQUISITIONS MUSEALES
(Nationales et internationales)
Source : La Tribune
Marché international :
Mai :
- Le Musée Plantin Moretus d’Anvers a acquis dix dessins de Vrancx, dont on
connaît 65 feuilles racontant les péripéties de l’Enéide. Une grande partie de celles-ci
(59) étaient rassemblées dans une collection privée, dispersée le 9 octobre 1981 à
Drouot. Certaines de ces feuilles sont désormais visibles au Fogg Art Museum, à la
Yale University Art Gallery, au Pierpont Morgan Museum, au Metropolitan Museum
ou même au Louvre. Des pièces de cette série de dessins sont toujours présentes sur
le marché, notamment à la galerie KD Art Lowet.
- Le Conty Museum of Art de Los Angeles a acquis deux grands tableaux italiens, le
premier est une réalisation de Daniele Crespi intitulé « La dérision du Christ »,
anciennement exposé à la Galerie G.Sarti. L’œuvre de Daniele Crespi, élève de
Giovanni Battista Crespi, dit il Cerano, témoigne à la fois de du réalisme et du goût
du clair obscur de Caravage et de la sinuosité du baroque italien. La seconde
acquisition, présentée dans un premier temps à Maastricht par la galerie Adam
Williams, est une huile sur cuivre représentant une Pieta, par Francesco Trevisani,
peintre vénitien de la fin du XVIIe, mais qui effectua toute sa carrière à Rome.
- L’Ashmolean Museum d’Oxford a acquis le portrait de John Ruskin par Jon Everett
Millais présenté lors de l’exposition des préraphaélites à la Tate de Londres. Le
tableau rejoint donc une collection riche de deux autres peintures du mouvement
préraphaélite, soit « Le retour de la colombe à l’arche », du même artiste, et « Les
pensées du couvent » par Charles Allston Collins. Le portrait de John Ruskin aurait
du être exposé à la Royal Academy en 1854, mais entra finalement dans une
collection particulière, dans laquelle il demeura jusqu’à sa vente record chez
Christie’s en 1965.
- Le Getty Museum de Los Angeles vient de faire l’acquisition d’un tableau
redécouvert de Rembrandt (passé en vente en octobre 2007 et présenté comme un
suiveur de Rembrandt, et authentifié par le Rembrandt Research Institute l’année
suivante). Le « Rembrandt riant » (huile sur toile , 23,7x17cm) doit maintenant
obtenir le droit de sortir du territoire anglais sur lequel il est actuellement, dès lors le
tableau viendra enrichir une collection riche de quatre tableaux du maître hollandais.
L’autre acquisition du musée est une « Vue du grand canal » (huile sur toile,
47x77,8cm) du Canaletto. L’achat de toile fait suite à un prêt de longue durée par une
galerie new-yorkaise.
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Veille d’actualité
Groupe 5
- L’Amon Carter Museum of American Art vient d’acquérir une toile de Robert
Seldon Duncanson, intitulée « Les Grottes » (huile sur toile, 1869). L’artiste est
considéré comme le premier artiste afro-américain ayant connu une renommée à
l’international. Le tableau est resté dans la famille de son premier propriétaire, le
révérend Sutton Rust, jusqu’en 2012.
Juin :
-Le Museum of Art d’Indianapolis a acquis le Rêve de printemps, 1901
(Huile sur toile - 185 x 127 cm), peinture tardive de Bouguereau. Celle-ci appartenait
autrefois à Bren Simon et à son mari Malvin (mort en 2009) ; et vient enrichir les
collections du musée, qui ne conservait qu’un dessin de l’artiste et un tableau
d’Elizabeth Jane Garner Bouguereau, son épouse.
- Le Meadows Mudeum de Dallas a reçu en don de Jo Ann Geurin Thetford, l’unique
terre cuite connue du sculpteur Juan Alonso Villabrille y Ron. Le buste en terre cuite
représenterait saint Paul tenant un crâne.
Marché français :
Mai :
- Le Musée des Beaux-Arts de la Rochelle a acquis pour un peu moins de 30 000$
(frais inclus), lors d’une vente Sotheby’s à New York, « Un Arabe à cheval portant un
fou» (huile sur toile, 63,5 x 52cm) du peintre orientaliste Eugène Fromentin.
L’acquisition de cette toile semble des plus pertinentes, en effet Eugène Fromentin est
un artiste rochelais, et les orientalistes attirent toujours d’avantage d’amateurs.
- Le musée du Château de Versailles à acquis par préemption à l’Hôtel des ventes de
Metz, une pendule Louis XVI décorée de figures de bronzes (« Offrande à l’amour »).
Ce sublime travail d’orfèvrerie et d’horlogerie est attribué à la dynastie Leroy. Sa
provenance n’ayant pu être établi, l’enchère finale n’a pas dépassé les 4 000€,
cependant elle correspondrai à une description d’un inventaire de 1787. Il est
particulièrement émouvant de penser que cette pendule va retrouver sa place
initiale, dans la bibliothèque de Versailles.
- Le musée du Louvre a récemment reçu en dation une représentation de « Ruth et
Nomi », par Ary Scheffer en 1855. Cette peinture est le prototype de cette illustration
(en effet le peintre avait l’habitude de peindre plusieurs versions d’un même thème).
Exposé en 1859, soit un an après la mort de l’artiste, le tableau était avant tout une
commande de la baronne Berry de Rothschild, ainsi il demeura chez les descendants
de celle-ci jusqu’à aujourd’hui.
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Veille d’actualité
Groupe 5
Juin :
- Le musée Malraux du Havre commence l’exposition d’un tableau de Raoul Duffy et
de son esquisse, intitulé Fin de journée au Havre, 1901 (Huile sur toile - 99 x 135 cm).
Longtemps restée dans la famille de Duffy, la peinture a été achetée en 2012 pour 80
000 euros, suivie de son esquisse en 2013 pour 20 000 euros, à la galerie parisienne de
Fanny Guillon-Laffaille, grâce au financement des Amis du musée, de la Ville du
Havre et du FRAM. La toile vient compléter le fonds du musée, riche de soixante-dix
œuvres léguées en 1963 par l’épouse de Raoul Dufy.
- Le musée des Beaux-Arts de Rennes a acquis quatre tableaux et trois dessins du
XVIIIe siècle français, issus d’une collection particulière, dont une première toile de
Lubin Baugin, représentant un Christ en croix et seulement réapparue après la
rétrospective organisée à Orléans en 2002 par Jacques Thuillier. Cette œuvre vient
compléter la collection débutée par la donation de Lubin Baugin, la seule avec celle
du Louvre qui témoigne de l’artiste comme un peintre de nature morte et de scènes
religieuses. Autre acquisition, un petit tableau sur cuivre de Jean Tassel, originaire de
Langres et actif dans cette ville après un séjour romain. En 1999, Rennes avait déjà
fait l’acquisition d’un tableau de Tassel figurant La Fuite en Égypte. Le troisième
tableau acheté par le musée, est Une Mise au tombeau d’Antoine Bouzonnet-Stella,
neveu de Jacques Stella. Les œuvres de l’artiste étant très rares, on ne sait pas
exactement s’il s’agit d’une esquisse préparatoire, ou d’une réplique autographe
d’une toile peinte pour la chapelle de l’hôpital d’Angers (aujourd’hui conservée au
Musée des Beaux-Arts d’Angers).
La quatrième et dernière peinture de cette
acquisition, est de la main de Sébastien Bourdon, intitulée L’Annonciation. Le musée
de Rennes avait par ailleurs acquis une esquisse de l’artiste n 1998. Parmi les trois
dessins, on trouve aussi un Nicolas Loir présentant La Vierge à l’enfant avec saint JeanBaptiste, anciennement dans la collection Dezallier d’Argenville dont il porte le
paraphe. L’artisteest désormais très représenté dans le musée, qui possédait déjà
deux peintures et deux dessins de son corpus. Les autres dessins sont de la main de
Claude Simpol, élève de Louis de Boulogne et dont on ne connaît que deux grands
tableaux. A ce grand ensemble, le Musée des Beaux-Arts de Rennes a ajouté une
esquisse de Charles Meynier (marquée d’une fausse signature Prud’hon) achetée à la
galerie Aaron grâce à la contribution de la Société des Amis du Musée. Cette
esquisse représente-. un Alexandre le Grand cédant Campaspe à Apelle et est donc
préparatoire au tableau conservé dans le musée, commandé à l’artiste en 1822 par
l’École de Peinture et de Sculpture de Rennes.
- Acquisition du coffre de Mazarin par le Rijksmuseum d’Amsterdam pour 7,3
millions d’euros.
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Veille d’actualité
Groupe 5
ACTUALITES HOTEL DE VENTE DROUOT
« Préemption d’une œuvre à Drouot, Artemisia Auctions »
Dans la vente du 25 janvier de la SVV Artemisia consacrée à la période napoléonienne, la
plus belle enchère fut remportée par le Portrait en pied du capitaine des chasseurs à
cheval de la garde impériale, Jean-Baptiste Isidore Martin de Laborde, adjugé 54 761 €
frais inclus, préempté par le musée national du château de Fontainebleau pour le musée
Napoléon.
Ce tableau peint par Alexandre Benoît Jean Dufay CASANOVA en 1805, aurait été offert
par l’empereur au baron de Laborde pour fait d’arme. Celui-ci est représenté avant la
campagne d’Austerlitz, en capitaine des chasseurs à cheval de la garde impériale, debout
devant un paysage du Danube (lot n°34).
Un autre très beau résultat a été obtenu par un dessin d’Adrien Louis Marie CAVELIER
(1785-1867), décrit d’abord comme étant La Psyché de table de la princesse Pauline
Borghèse, mais représentant en réalité de La Grande Glace pour la chambre de
l’Impératrice Marie-Louise à Fontainebleau. Estimé 8 000 à 12 000 €, il fut adjugé 40 115
€ frais inclus. Ce miroir a été exécuté peu après le mariage de Marie-Louise d’Autriche
avec Napoléon, par l’orfèvre Jean-Baptiste Claude Odiot, chez qui travaillait Cavelier (lot
n°32).
Un autre dessin figurant Le service à thé de la reine Hortense de Hollande fut adjugé
quant à lui 14 645 € frais inclus, faisant plus que doubler son estimation (lot n°33).
Le reste de la vacation était constitué de lettres et manuscrits autographes parmi
lesquels nous pouvons citer la lettre autographe signée Marie Caroline Régente de
France, adressée à Mr de La Rochemacé, ayant pour particularité d’être écrite à l’encre
sympathique. Estimée 2 000 à 3 000 €, elle fut acquise pour 2 500 € (lot n°148).
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&page=archives&mois=1&anne
e=2013&lang=fr
« Record mondial pour une œuvre de Van Bree »
Le mercredi 27 février en salle 5, les Sociétés de Ventes Volontaires Daguerre et
Brissonneau dispersaient un ensemble de tableaux, mobilier et objets d’art de grande
qualité parmi lesquels une huile sur toile intitulée Vue de l’atelier de Jan Franz Van Dael à
la Sorbonne, signée Philippe Jacques Van Bree qui créa la surprise au cours de cette
vacation.
Estimée entre 20 000 et 30 000 €, et adjugée 112 500 €, elle obtint en effet le titre de
record mondial ! La chapelle de la Sorbonne dévalisée lors des événements
révolutionnaires, servit d’atelier à de nombreux artistes parmi lequel Jan Franz Van
Dael. Van Bree représente donc ici l’atelier de son confrère et ami dans un fourmillement
de détails, soulignant avec charme l’univers féminin qui était le sien. (Lot n°51)
Une œuvre attribuée à Antoine Watteau faisait elle aussi l’objet d’une très belle enchère.
Assis auprès de toi figure l’artiste, palette et pinceaux à la main, aux côtés de son ami Jean
de Julienne jouant de la viole dans un paysage champêtre. Malgré des restaurations
anciennes et un piètre état de conservation, les enchères montèrent jusqu’à 87 500 €.
(Lot n°39)
Au chapitre religieux, notons Le Voile de Sainte Véronique peint dans les années 16601670 par Daniel Halle et adjugé 18 750 €. Ce tableau représente avec un puissant
réalisme le visage du Christ, resté apparent sur le linge prêté par la Sainte pour essuyer
37
Veille d’actualité
Groupe 5
son front lors du portement de Croix. (Lot n°30)
De belles pièces d’orfèvrerie figuraient également dans cette vente comme ce service à
thé et café par Puiforcat emporté à 25 000 €. Ce modèle à pans coupés et moulures
godronnées allie l’éclat de l’argent vermeillé avec la douceur des prises en ivoire. (Lot
n°118)
Le mobilier concluait cette vacation avec les honneurs comme l’attestent une élégante
commode par Jean-François Hache adjugée 15 625 € (lot n°196), toute en sobriété et un
petit canapé estampillé Nicolas Heurtaut, en bois naturel sculpté, vendu 12 500 € (lot
n°197). Parfois, la simplicité n’a pas de prix…
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&page=archives&mois=2&anne
e=2013&lang=fr
« Prix record pour un splendide ouvrage d’Eluard illustré par Max
Ernst »
Lundi 25 février en salle 6, la SVV Binoche et Giquello dispersait un important ensemble
illustrant le foisonnement créatif et protéiforme du dadaïsme et de la première période
surréaliste, réunissant manuscrits, livres, photographies, revues, dessins et tableaux.
Un rarissime ouvrage de Paul ÉLUARD, Chanson complète, illustré par Max ERNST et
publié en 1939, a suscité l’intérêt des bibliophiles jusqu’ à 74 400 € frais inclus. Il s’agit
de l’un des cinq premiers exemplaires numérotés sur Japon nacré, signé par le poète et
l’artiste, dont elle comporte les quatre lithographies originales, qui ont agrémenté
seulement les vingt premiers exemplaires. (Lot n° 43)
Au cours du même programme, l’exemplaire n° 1/38 de l’édition de luxe du numéro 4-5
de la revue Dada, signé par Tristan TZARA, a été adjugé 37 200 € frais compris. Cette
anthologie Dada, publiée sous la direction du chef de file du mouvement, comporte
quatre gravures originales sur bois, deux par Jean ARP et deux par Christian SCHAD.
(Lot n° 152)
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3264
« Importants résultats pour la société Daguerre »
La Société de Ventes Volontaires Daguerre en collaboration avec la Société de Ventes
Volontaires Brissonneau, dispersait une collection européenne classique, composée de
tableaux anciens, mobilier et objets d’art, archéologie et art d’Extrême-Orient. Cette
vacation a été marquée par quelques résultats significatifs.
Ainsi, une paire d’huile sur toiles intitulées La ruche aux Amours et La nichée d’Amours
par Jean-Frédéric SCHALL (1752-1825) a remporté l’enchère de 106 250 € frais inclus.
Ces deux toiles ont figuré dans la collection du Prince Anatole Damidoff, qui fut vendue à
Florence en 1870 ; elles furent acquises par l’amateur anglais William Renton, puis
passèrent par succession à M.J. Hall Renton. (Lot n° 31)
La partie réservée aux arts d’Asie a révélé de belles surprises ; Une verseuse tripode en
bronze, Jue, datant de la fin de la dynastie Shang, XIe siècle avant J.-C., a largement
dépassé son estimation de 35 000 / 45 000 €, atteignant 168 750 € frais inclus. Ce
bronze chinois est agrémenté d’un décor finement sculpté de grands masques de taotie
sur fond de leiwen. Les verseuses Jue servaient à chauffer des boissons fermentées avant
de les verser dans des coupes comme les vases Gu ou des gobelets comme les Zhi dans
un cadre rituel. (Lot n° 97)
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Veille d’actualité
Groupe 5
Par ailleurs, un bol chinois de la dynastie Ming a suscité une bataille d’enchères jusqu’à
101 250 € frais inclus. Ce bol en porcelaine monochrome jaune porte la marque à six
caractères Jiajing (1522-1566) sous la base. (Lot n° 48)
Quelques minutes plus tôt, un vase rituel chinois en bronze, zhi, faisait l’objet d'un vif
intérêt jusqu'à 102 500 € frais compris. Daté de la fin de la dynastie Shang, début des
Zhou de l’Ouest, XIIe-XIe siècle av. J.-C., ce vase de section ovale et forme balustre est
décoré d’une frise de dragons gui stylisés encadrant une tête d’animal. (Lot n°96)
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3288
« L’art russe en pleine expansion, exemple d’une œuvre de Vladimir
Davidovic »
Mercredi 17 avril en salle 7, dans la vente d’art moderne et contemporain organisée par
Aponem Deburaux
Une huile sur toile du peintre russe Vladimir Davidovic BARANOFF-ROSSINÉ (18881944), estimée 50 000 / 70 000 €, a atteint l’enchère de 316 200 €. Il s’agit d’un record
français pour l’artiste.
Cet Hommage à Lindbergh, 1927-28, avait notamment été exposé au Musée National
d'Art Moderne de Paris en 1972-73 sous le n° 35 ; il enrichissait jusqu’à ce jour
une collection particulière, l’ancien propriétaire l’ayant directement acquis auprès de
Madame Baranoff-Rossiné vers 1970. (Lot n° 113)
Vladimir Baranoff-Rossiné est né en Ukraine en 1888. Après des études aux Beaux-arts
de Saint-Pétersbourg, sa première exposition a lieu en 1908 à Kiev, avec Burliuk.
Il découvre Paris en 1910 et fréquente La Ruche aux côtés d’Alexander Archipenko,
Sonia Delaunay-Terk, Mikhail Larionov, Natalia Goncharova, Alexandra Exter et d'autres
artistes russes. De retour en 1914 à Moscou, il rejoint le groupe « World of Art » et
participe à de nombreuses expositions. Il est l'une des plus éminentes figures du FuturoCubisme russe. Son goût de l'invention le rend célèbre en 1924 grâce au « piano optophonique », qui associe le son et la couleur. À partir de 1925 et de son retour en France,
son travail s’oriente davantage vers le surréalisme. En 1943, Baranoff-Rossiné, du fait de
son origine juive, est déporté et meurt à Auschwitz en 1944. Présent dans de nombreux
musées, il est sans aucun doute l’un des artistes majeurs de l'avant-garde russe.
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3309
« Exceptionnel portrait du Fayoum chez Pierre Bergé »
Jeudi 30 mai en salle 1, un délicat portrait dit « du Fayoum », La Dame en bleu a été
adjugé 1 467 324 € frais inclus par la Société de Ventes Volontaires Pierre Bergé &
Associés.
Exécuté sur un fin panneau de bois au sommet arrondi, l’œuvre dépeint une jeune
patricienne, légèrement tournée vers la droite, les épaules couvertes d’un manteau bleu
clair, parée de boucles d’oreilles et d’un pendentif en or.
Le style de la coiffure, directement calquée sur celles d’Agrippine la Jeune et de Claudia
Octavia, permet de dater l’œuvre du règne de Néron (54-68). Cette œuvre remarquable a
fait partie de deux collections particulières européennes ; elle a également figuré dans
des expositions, à la Schirn Kunsthalle de Francfort en 1999 et à la Bibliothèque
Nationale Autrichienne en 2004. (Lot n° 114)
L’Antiquité classique européenne a remporté un vif succès avec notamment un torse
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Groupe 5
romain du dieu Apollon représenté nu, debout, dans un seul bloc de marbre blanc de
Thassos, qui a atteint la belle enchère de 375 000 € frais inclus.
Cette sculpture grandeur nature, datant du IIe siècle, a été réalisée d’après un modèle
grec créé vers 370 av. J.-C. Elle appartient à un petit groupe de statues, de bustes et de
têtes seules, interprétant un original perdu, en le modifiant librement. Ce type est appelé
« Apollon Chigi » d’après l’œuvre conservée au Musée des Thermes de Dioclétien à
Rome. Aujourd’hui, seules six autres statues sont référencées, toutes restaurées au
niveau des membres, auxquelles s’ajoutent quatre torses et trois têtes. Ce torse, qui a fait
partie de la collection suisse Gustav Zumsteg (1915-2005), a été acquis en 1972 sur le
marché de l’art londonien. (Lot n° 208)
Une déesse Vénus a, quant à elle, été acquise à 125 000 € frais inclus. La représentation
de la déesse accroupie, apparue vers 200-150 av. J.-C, fut l’un des sujets de prédilection
des artistes hellénistiques, souvent repris ensuite par les copistes romains pour
l’ornementation des jardins et thermes. L’exemple présenté ici date du Ier ou du IIe
siècle. L’œuvre a figuré dans l’ancienne collection Pierre & Claude Vérité. Acquise en
2007 à l’Hôtel Drouot, elle est depuis restée en mains privées. (Lot n° 216)
Enfin, une coupe hémisphérique historiée, en argent partiellement doré et ornée sous la
base d’un Éros ailé jouant de l’aulos s’est vendue 125 000 € frais compris. Datée du IVe
siècle, elle provenait d’une ancienne collection new-yorkaise des années 1960. (Lot n°
238)
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« Résultat significatif pour une toile d’Alfred Sisley pour la maison de
vente Oger et Blanchet »
La Société de Ventes Volontaires Oger & Blanchet dispersait en salle 7 un élégant
ensemble de tableaux et dessins modernes.
Une toile du maître impressionniste Alfred SISLEY (1839-1899), Les moulins du pont de
Moret, a été adjugée 235 000 € frais inclus. Provenant d’une collection particulière, cette
huile sur toile, signée et datée en bas à gauche « Sisley 89 » met en avant un sujet peu
traité par le peintre et par les impressionnistes : les effets de neige. (Lot n° 44)
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3364
« Un succès pour une œuvre peinte de Boldini, maison de vente Eve »
En salle 10, la Maison de Ventes Eve organisait une vente de tableaux, mobilier et objets
d’art, au cours de laquelle une petite huile sur panneau de Giovanni BOLDINI (18421931) intitulée Nu devant un miroir (psyché Empire), 1906, a été adjugée 99 136 € frais
inclus.
L’arrière du panneau présente une étude d'homme de dos sur laquelle figure
l’inscription : « N° 35B atelier Boldini, Emilia Boldini Cardona ». (Lot n° 238)
http://www.drouot.com/?bpage=articles.Communiques&id=3365
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