Ministère de l`enseignement supérieur et de la - Cnam
Transcription
Ministère de l`enseignement supérieur et de la - Cnam
Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 121 – CONTRÔLE DE GESTION 2010-2011 N° de repère Séances Application 1211AC0110 1à4 1 Application de la série 04 du cours à distance CORRIGES Le contrôle de gestion : outil de décision Introduction à la comptabilité analytique Le modèle traditionnel des centres d’analyse L’imputation rationnelle des charges fixes Auteurs : Stéphanie CHATELAIN-PONROY, Bernard MOISY, Marc RIQUIN, Olivier VIDAL Institut National des Techniques Économiques et Comptables 40, rue des Jeûneurs 75002 PARIS htpp://intec.cnam.fr Accueil pédagogique : 01.58.80.83.34 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 SOMMAIRE Séance 1 : De la comptabilité financière à la comptabilité analytique Séance 2 : Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse Séance 3 : Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse : approfondissements Séance 4 : Imputation rationnelle des charges fixes Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 1 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 1 Séance Le contrôle de gestion : outil de décision De la comptabilité financière à la comptabilité analytique Auteurs : Stéphanie Chatelain-Ponroy, Bernard Moisy et Marc Riquin, Olivier Vidal Remarques liminaires : - Dans le cadre du DCG, les étudiants découvrent le contrôle de gestion avec cet enseignement. - Préciser que les questions rédactionnelles représenteront une part importante de la note aux examens de l’État et de l’Intec. Que ces questions nécessitent d’apprendre le cours (importance de faire des fiches de synthèse…). - Informer les étudiants que les séances 2 et 13 nécessiteront de savoir exploiter les fonctions statistiques d’une calculatrice. - Informer les étudiants qu’ils ont accès au forum de l’UE 121 sur le site http://www.cnamintec.fr ainsi qu’à des exercices auto-corrigés, des devoirs, des sujets d’examens… N’hésitez pas à proposer des améliorations aux applications proposées et à signaler les erreurs et coquilles rencontrées (courriel : [email protected]). Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 2 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 UE 121 DGC 2008 Inscrits Présents Admis Admis sans bonif Admis avec bonif Remarques 2001 1306 (65%) 319 (24%) 1 UE a un taux < ; 3 UE ont un taux ≈ ; 3 UE ont un taux meilleur mais <50% ; 5 UE ont un taux >50% 2009 Examen d’état épreuve 11 DCG 2008 2009 Inscrits Présents Admis Admis sans bonif Admis avec bonif Remarques 2010 2109 1429 (68%) 637 (45%) 590 47 8 UE ont un taux de réussite inférieur ; 4 UE ont un taux supérieur 2010 8213 6679 (81%) 1464 (22%) C’est le taux de réussite le plus faible ; 7 autres épreuves ont des taux proches (<32% ) ; 5 épreuves sont entre 40 et 50% ; une seule est >50% EXERCICE 1 : LE COUT DE REVIENT (Stéphanie Chatelain Ponroy) En préface au document édité par la CEGOS en 1937, Une méthode uniforme de calcul des « prix » de revient, pourquoi ? Comment ? Auguste Detœuf, ancien élève de l'École polytechnique (1902), ingénieur du corps des Ponts, présidentdirecteur général fondateur d'Alsthom et président de la CEGOS, présentait un apologue resté célèbre que nous avons utilisé (et un peu transformé) pour cet exercice. (…) À chaque décision de gestion importante (déterminer un prix de vente, produire en interne ou sous-traiter, embaucher ou licencier, supprimer ou lancer une gamme de produits, etc.) correspond un coût pertinent, c’est-à-dire un coût capable de fournir une information susceptible d’apporter une aide à la décision. Il existe donc de nombreuses manières de calculer des coûts puisqu’il existe de multiples usages de ces coûts. En 1989, Anthony indiquait ainsi que l’objet principal du management accounting était de fournir « des constructions de coûts différentes pour des usages différents ». En outre, et même si l’on a parfaitement défini l’usage du coût que l’on souhaite obtenir, le calcul de celui-ci nécessite de faire un certain nombre de choix pour rattacher les charges aux objets de coûts. Dans l’exemple proposé, Auguste Detœuf veut déterminer le coût de revient de ses produits pour en déduire un prix de vente. Pourtant, même avec un objectif précis et un objet Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 3 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 de coût simple, la détermination du coût va nécessiter la mise en œuvre de conventions de rattachement. C’est l’objet de cet exercice que de faire réfléchir les étudiants à ces aspects. Il ne s’agit donc pas de délivrer un corrigé mais de susciter des réponses variées et multiples et d’en discuter collectivement pour commencer l’année par un exercice de réflexion. Nous espérons aussi que le souvenir de cet exercice encouragera les étudiants à examiner avec une distance critique les différentes techniques de comptabilité de gestion qui vont leur être enseignées cette année. 1- Quel est le prix de revient des carottes ; quel est celui des choux ? Coûts d’achat = des charges directes (qui ne concernent qu’un objet de coût) affectées sans difficulté aux objets de coût. Difficulté : imputation des charges indirectes. Dois-je répartir mes frais de transport à raison de 1/3 aux choux et 2/3 aux carottes ? C'est raisonnable, puisque après tout mon prix global de 30 francs a été augmenté de 3 francs, c'est-à-dire que mes frais totaux ont été accrus de 10 %. Dois-je les appliquer à égalité aux choux et aux carottes ? C'est raisonnable aussi, puisque j'ai acheté le même poids des uns et des autres et qu'ainsi ils ont exigé le même transport. Mais si la seule chose que j'avais le désir d'acheter était un lot de choux, et si j'ai acheté les carottes en plus parce qu'elles m'ont paru une occasion avantageuse, ne dois-je pas attribuer aux choux le total de mes dépenses d'autobus ? Après tout, c'est bien sur ce prix total que j'avais compté, au moment où je partais au marché avec la seule intention d'acheter des choux. Voilà trois façons également raisonnables de répartir mes frais généraux. Selon la méthode que j'adopterai, les choux me reviendront 2 F 20 ou 2 F 30 ou 2 F 60 le kg et les carottes 4 F 40 ou 4 F 30 ou seulement 4 francs le kg. Quel est le prix réel de chaque kilo de légumes ? Je peux choisir. 2- Quels prix de vente allons nous proposer ? Que vont faire nos clients qui veulent acheter 10 kg de choux et 10 kg de carottes ? Quelles seront les conséquences sur nos bénéfices ? Et si Pierre et moi avions adopté la même méthode de répartition des charges de transport ? Imaginons que Pierre choisisse de répartir les frais de transport en fonction de la valeur des achats, alors que je préfère ne faire peser les frais de transports que sur les choux (objets de ma venue au marché). Pierre choisit la première méthode, il offrira ses choux pour 2 F 42 et ses carottes pour 4 F 84 ; je choisis la dernière, j'offrirai donc mes choux pour 2 F 86 et mes carottes pour 4 F 40. Personne ne voudra ni de mes choux ni des carottes de Pierre. En fin de compte, nous vendrons tous les deux nos carottes à mon prix et nos choux au prix de Pierre. Les 10 kg de choux seront vendus 24 francs et 20 centimes, les 10 kg de carottes 44 francs, au total 68 francs et 20 centimes. Nous avons dépensé tous les deux 33x2=66 francs. Nous avons 3 % de bénéfice. Si nous avions adopté la même méthode, quelle qu'elle fût, nous aurions vendu le tout avec 10 % de bénéfice. Pourtant, ni intellectuellement, ni pratiquement, ni moralement, aucune de ces méthodes n'est supérieure aux autres. Personne ne peut dire qui a raison de Pierre ou de moi. La seule chose sûre, c'est que nous nous nuisons l'un à l'autre parce que nos méthodes de calcul sont différentes, tandis que nous ne nous serions pas nuis si nous avions adopté la même. Ce n'est donc pas parce que l'un calcule bien, et que l'autre calcule mal son prix de revient que la concurrence est faussée, c'est parce que le prix de revient n'a aucun sens précis.(...) Il y a plus grave encore. (...) Supposons que j'entreprenne une fabrication nouvelle dans une usine bien alimentée. Je puis considérer que tous les frais généraux de mon usine sont déjà couverts par mes fabrications antérieures. Ainsi délestée des charges qu'elle aurait si je la traitais sur le même pied que les autres, ma fabrication nouvelle va m'apparaître comme très économique. J'estimerai gagner de l'argent, si je la vends avec 10 % de bénéfices sur mon prix de revient. Mes concurrents (qui n'ont pas les mêmes raisons que moi de faire supporter ces charges Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 4 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 par des fabrications anciennes) constateront que leur prix de revient est supérieur à mon prix de vente. Et ils seront cependant obligés de vendre à mon prix, et de se ruiner, non parce qu'ils travaillent mal, non parce que j'ai eu tort d'entreprendre cette fabrication nouvelle, mais parce que je ne calcule pas mon prix de revient de la même façon qu'eux.". 3- Le marché actuel qui s’élève à 10 kg de choux est-il rentable ? Ai-je intérêt à accepter la proposition d’un nouveau client qui propose de m’acheter 15 kg de choux à 2 F 25 le kilo ? Ou bien ai-je intérêt à accepter plutôt la proposition d’un autre client qui offre de m’acheter 17 kg de choux à 2 F 25 le kilo ? 10 kg de choux me reviennent à 20 F + 3 F de transport = 23 F, soit 2F30 le kg. Je ne gagne ni ne perds d’argent en réalisant cette opération. 15 kg me reviennent à 30 F + 3 F de transport = 33 F, soit 2F20 le kg. J’ai donc intérêt (sur le plan financier) à accepter la proposition de ce nouveau client puisque mes coûts sont inférieurs à mes revenus. Degré d’absorption des charges fixes. 17 kg me reviennent à 34 F + 6 F de transport (mon billet de bus et celui de mon ami) = 40 F, soit 2F35 le kg. Je n’ai donc pas intérêt (sur le plan financier) à accepter la proposition de cet autre client puisque mes coûts sont supérieurs à mes revenus. Il est donc important de s’interroger également sur le comportement des coûts, de modéliser les lois qu’ils suivent afin d’être en mesure de simuler des décisions pour examiner le résultat probable de différents choix envisageables. Une des grandes distinctions : coûts « fixes » vs coûts « variables ». Évidemment, cet exemple très simple ne reflète pas l’ensemble des questions qui se posent en comptabilité de gestion qui vise, plus largement, à connaître les coûts utiles aux décisions. Henri Bouquin souligne ainsi que quatre questions sur les coûts doivent être examinées pour prendre une décision : - Quels coûts sont touchés par la décision à prendre ? - A quoi renonce-t-on si l’on choisit telle solution plutôt que telle autre ? - Comment les coûts qu’entraîne le choix envisagé se comportent-ils ? Quelle logique, quelle loi suivent-ils ? -Comment peut-on agir sur eux ? 4- Quel peut être l’intérêt de vouloir normaliser la comptabilité analytique (et les techniques de calcul de coût de revient) ? Au niveau macro-économique, normaliser la comptabilité analytique et donc le calcul du coût de revient permet aux entreprises de fixer leur prix sur une base de calcul identique. Cela améliore donc l’information véhiculée auprès des consommateurs via le prix, et améliorer le fonctionnement des marchés. Cela évite une allocation sous-optimale des ressources. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 5 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 2 : COMPTABILITE FINANCIERE ET COMPTABILITE DE GESTION (Bernard Moisy, Marc Riquin, Olivier Vidal) La société BIL fabrique du mobilier de bureau sur deux sites (…) La direction générale dispose du compte de résultat de la société pour le mois d’octobre N (valeurs en €) : DÉBIT Achats de matières premières Variation des stocks Services extérieurs Autres services extérieurs Frais de personnel Frais financiers (escomptes commerciaux accordés) Pertes exceptionnelles Dotations aux amortissements d'exploitation IS Résultat Totaux Montants (€) CRÉDIT 600 000 Ventes de produits finis - 90 000 Production stockée 210 000 Produits financiers (gains de change) 140 000 Produits exceptionnels 750 000 Montants (€) 2 100 000 150 000 40 000 110 000 30 000 30 000 180 000 90 000 460 000 2 400 000 Totaux 2 400 000 Le gérant s’octroie une rémunération annuelle de 30 000 €. Question 1 : Pouvez-vous aider le directeur à répondre à toutes (ou certaines de) ces questions à partir du compte de résultat qui vous est communiqué ? Expliquez. Que faudrait-il faire pour répondre davantage ? Le compte de résultat fourni ne permet de répondre à aucune de ces questions. Il est important de souligner ainsi l’intérêt et les limites de la comptabilité financière : - outil de communication tourné vers l’extérieur de l’entreprise, elle donne une vision synthétique et exhaustive des opérations effectuées par l’entreprise. - Mais elle n’est en aucun cas (ou rarement) un outil de gestion, c'est-à-dire un outil utile aux dirigeants/managers pour prendre des décisions. Il peut être utile de reprendre chacun des points et de le commenter : - Les trois centres (usine bois, usine métal, bureau de vente) sont-ils rentables ? La comptabilité financière fournit le compte de résultat de l’entité juridique (la société) sans tenir compte de son organisation interne (ici, trois centres indépendants = trois centres de responsabilité). - Il souhaite instaurer une prime pour les commerciaux calculée sur les variations des ventes par catégorie de produits. La comptabilité financière classe les charges et les produits par nature. - Il souhaite savoir si les charges du service administratif ont évolué depuis la restructuration et la redéfinition des postes qu’il a mises en place. La comptabilité financière classe les charges et les produits par nature. Les charges du service administratif ne sont pas isolées. On ne peut pas les suivre ni les analyser. - Il souhaite également connaître le coût de revient du nouveau modèle de chaise ergonomique que son bureau d’études vient de mettre au point, et dont la production est prévue pour décembre. Le dirigeant demande des informations prospectives… que ne donne pas le compte de résultat. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 6 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 - Enfin, plusieurs clients s’étant plaints des délais de livraison jugés trop longs, le directeur aimerait savoir si les délais se sont réduits en octobre, et si la satisfaction des clients s’est améliorée. Les informations demandées ici sont de nature qualitative, ou quantitative mais pas en valeur monétaire (délais, satisfaction). La comptabilité financière ne fournit pas ces informations. En conclusion, on insistera sur le fait que la comptabilité analytique utilise les informations fournies par la comptabilité financière, mais elle ne se contente pas de ces informations. Les dirigeants peuvent être amenés à compléter par des informations qualitatives, prospectives, etc. Il n’y a pas une seule comptabilité analytique ; celle-ci doit s’adapter aux besoins du moment. Elle doit fournir une information adaptée à une prise de décision. Question 2 : Définir puis dégager les charges incorporables, les charges non incorporables, les charges supplétives, les charges incorporées, les produits non incorporés en comptabilité de gestion (ou comptabilité analytique). Calculer le résultat analytique. Charges incorporables : 510 000 + 210 000 +140 000 + 750 000 + 30 000 + 180 000 = 1 820 000 Charges non incorporables : 30 000 + 90 000 = 120 000 Charges supplétives : 30 000/12 = 2 500 Charges incorporées : 1 820 000 + 2 500 = 1 822 500 Produits non incorporés : 40 000 + 110 000 = 150 000 Produits incorporés : 2 100 000 + 150 000 = 2 250 000 Résultat analytique : 2 250 000 -1 822 500 = 427 500 Question 3 : Effectuer la concordance entre le résultat de la comptabilité de gestion et le résultat de la comptabilité financière. Résultat analytique Charges non incorporables Éléments supplétifs Produits non incorporés Résultat comptabilité financière 427 500 - 120 000 + 2 500 + 150 000 460 000 EXERCICE 3 : TYPOLOGIE DES COUTS (Olivier Vidal) Monsieur Boa était informaticien, salarié d’une grande entreprise. Ayant bénéficié d’un héritage, il est tenté de réaliser un ancien rêve : se mettre à son propre compte. (…) Question 1 : Lister les principaux coûts générés par l’activité de l’entreprise. Question 2 : Préciser pour chacun des coûts identifiés, la (ou les) catégorie (s) à laquelle (auxquelles) il peut être rattaché (coût variable, coût fixe, coût d’opportunité, coût perdu, coût direct, coût indirect, coût opérationnel, coût de structure…). compte d’épargne qui lui rapportait 4% par an studio était inoccupé, mais aurait pu être loué coût d’opportunité (ce coût n’apparaît pas dans les comptes de l’entreprise) coût d’opportunité (ce coût n’apparaît pas dans les comptes de l’entreprise) Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 7 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Est-ce un coût ? Ce n’est pas un coût dans la mesure où il peut être revendu (en comptabilité financière, c’est un actif). Sa perte de valeur serait un coût. Le seul coût, c’est le coût d’opportunité généré par son acquisition. Atelier en location coût fixe/ de structure L’entreprise emploie deux salariés coût fixe (à très long terme, si heures supplémentaires ou si embauche d’un troisième salarié, alors coût variable par palier) / opérationnel l’achat de carreaux de faïence coût variable/ opérationnel divers outils coût fixe (sans doute variable par palier) / coût opérationnel des consommables (plâtre, joints..) coût variable / opérationnel Monsieur Boa envisage l’achat d’une camionnette coût fixe (il es possible qu’il y ait une relation entre l’activité et l’usure du camion… mais difficile à établir ?) / de structure Le nouveau modèle, plus grand, consommera davantage coût variable / opérationnel de carburant Un expert comptable lui facture ses services selon un coût fixe à court terme (variable par palier à tarif forfaitaire dont le barème par tranche dépend de son long terme) / de structure chiffre d’affaires annuel Campagne de publicité Coût fixe discrétionnaire (Ce coût sera perdu une fois engagé) Acquisition du fonds de commerce EXERCICE 4 : L’EVALUATION DES SORTIES DES COMPTES DE STOCKS (Bernard Moisy et Marc Riquin) 1- Présentez les fiches de stocks (annexes à compléter) selon les méthodes PEPS (ou FIFO), puis DEPS (ou LIFO), CMUP après chaque entrée et CMUP de fin de période. PEPS Entrées Q 1/3 15/3 3 000 CU 2,05 Montant 4000 5 000 2,2 Sorties CU Montant 6 150 20/3 28/3 Q 11 000 2 8 000 Q 5 000 5 000 3 000 8 000 1 000 3 000 4 000 1 000 3 000 5 000 9 000 Stocks CU Montant 2 10 000 2 10 000 2,05 6 150 16 150 2 2 000 2,05 6 150 8 150 2 2 000 2,05 6 150 2,2 11 000 19 150 3 000*1,80 + 750 = 6 150 d'où PU = 6 150/3 000 = 2,05 5 000 * 1,90 + 1 500 = 11 000 d'où PU = 2,2 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 8 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 DEPS Entrées Q 1/3 15/3 CU 3 000 2,05 Montant Q 3 000 1 000 4 000 5 000 2,2 Montant 6 150 20/3 28/3 Sorties CU 2,05 2 6 150 2 000 8 150 11 000 20/3 28/3 Q Sorties CU 4 000 2,01875 5 000 2,2 Stocks CU Montant 2 10 000 2 10 000 2,05 6 150 16 150 2 8 000 4 000 5 000 9 000 Montant CUMP après chaque entrée Entrées Q CU Montant 1/3 15/3 3 000 2,05 6 150 Q 5 000 5 000 3 000 8 000 4 000 8 075 11 000 Q 5 000 5 000 3 000 8 000 4 000 4 000 5 000 9 000 2 2,2 8 000 11 000 19 000 Stocks CU Montant 2 10 000 2 10 000 2,05 6 150 2,01875 16 150 2,01875 8 075 2,01875 8 075 2,2 11 000 2,11944 19 075 CUMP en fin de période Q Sorties Stock final Sorties CU 4 000 2,08846 9 000 13 000 Montant 8 353,84 18 796,16 27 150 1/3 15/3 28/3 Entrées Q CU Montant 5 000 2 10 000 3 000 2,05 6 150 5 000 2,2 11 000 13 000 2,08846 27 150 2- Citer d’autres valorisations possibles. - Valeur de remplacement (NIFO), - Coût approché, - Coût préétabli. LES MOTS CLEFS A CONNAITRE Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? •Comptabilité •Comptabilité analytique / Comptabilité de gestion •Comptabilité financière / Comptabilité générale •Produit / Charge •Prix / Coût •Charge directe / Charge indirecte •Charge fixe / Charge variable •Charge de structure / Charge opérationnelle Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 9 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 •Charge supplétive / Charge non incorporable •Rémunération des capitaux propres / Rémunération du travail de l’exploitant •Contrôle / vérification / incitation •Contrôle de gestion / Contrôleur de gestion •Contrôle interne •Coût d’opportunité / coût perdu / coût discrétionnaire •Marge / Résultat •Profit / Bénéfice / Perte / Déficit •Résultat analytique •Cybernétique / Rétroaction •Normalisation QCM SUR LA COMPTABILITE ANALYTIQUE (Olivier Vidal) Question 1 - Un coût… a. …est une opinion. b. …est une somme de charges. c. …est pénalisant pour les entreprises. Question 2 - Un coût direct... a. …peut être variable. b. …peut être indirect. c. …peut être fixe. Question 3 - Un coût variable... a. …est un coût complet. b. …est un coût discrétionnaire. c. …est un coût perdu. Question 4 - Une charge non incorporable... a. …n’apparaît pas en comptabilité financière. b. …n’apparaît pas en comptabilité analytique. c. …n’apparaît pas en comptabilité générale. Question 5 - La comptabilité analytique est un outil utile... a. …à la comptabilité financière. b. …au contrôle de gestion. c. …à la comptabilité nationale. Question 6 - La comptabilité analytique... a. …ne s’intéresse qu’à des informations quantifiables en unité monétaire. b. …n’a de comptable que le nom. c. …se confond avec le contrôle de gestion. Question 7 - Les deux dimensions du contrôle sont... a. …la modélisation et la motivation. b. …la planification et la prévision. c. …la vérification et l’incitation. Question 8 - Un coût direct... a. …est un coût de direction. b. …est attribuable à un objet de coût sans difficulté. c. …est variable. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 10 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Question 9 - Un coût fixe... a. …varie par paliers. b. …est toujours indirect. c. …est inclus dans le coût de production. Question 10 - Un coût d’approvisionnement... a. …est un coût de production. b. …est un coût complet. c. …est un coût de revient. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 11 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS 2 Séance Le contrôle de gestion : outil de décision Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse Auteurs : Bernard MOISY et Marc RIQUIN Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 12 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 1 : REPARTITION DES CHARGES INDIRECTES (METHODE DES CENTRES D’ANALYSE) (Bernard Moisy et Marc Riquin) La Société Montalbanaise de Textile (…) 1- Achever le tableau de répartition des charges indirectes en complétant l’annexe suivante : Totaux Totaux primaires Administration Entretien Totaux secondaires Unités - d’œuvre Nombre d’UO Coût d’une UO Centres Auxiliaires Centres principaux Administration Entretien Achats Coupage Couture Finition Distribution 140 420 25 000 8 000 13 950 28 900 36 300 15 700 12 570 - 25 000 2 500 5 000 5 000 5 000 5 000 2 500 - 10 500 1 050 2 100 4 200 2 100 1 050 20 000 36 000 45 500 22 800 16 120 M2 Vêteme 1 € CA coupé HMOD nt terminé 18 000 1300 7 600 403 000 2 35 3 2- Déterminer les coûts pour chacune des étapes de la production ainsi que les résultats analytiques par produit. Calcul du coût d’achat : 20 000 * 15 + 20 000 = 320 000 soit 16 €/M2. Vestes Pantalons Qtés CU Montants Qtés CU Montants Coût du tissu utilisé 10 000 16 160 000 8 000 16 128 000 MOD (1) 200 8 1 600 160 8 1 280 Frais de coupage 10 000 2 20 000 8 000 2 16 000 Coût du tissu coupé 10 000 18,16 181 600 8 000 18,16 145 280 Coût du tissu coupé utilisé en couture 9 000 18,16 163 440 7 200 18,16 130 752 MOD ( 2) 900 10 9 000 400 10 4 000 Frais de l 'atelier couture 900 35 31 500 400 35 14 000 Coût des vêtements cousus 4 500 45,32 203 940 4 000 37,188 148 752 Coûts vêtements cousus utilisés dans 4 000 45,32 181 280 3 600 37,188 133 876,8 l'atelier Finition MOD 800 8 6 400 360 8 2 880 Frais d'atelier 4 000 3 12 000 3 600 3 10 800 Coût des vêtements finis 4 000 49,92 199 680 3 600 40,988 147 556,8 Coût des vêtements vendus 3 800 49,92 189 696 3 500 40,988 143 458 Frais de distribution 228 000 0,04 9 120 175 000 0,04 7 000 Coût de revient 3 800 52,32 198 816 3 500 42,988 150 458 Chiffre d'affaires 3 800 60 228 000 3 500 50 175 000 Résultats 3 800 7,68 29 184 3 500 7,012 24 542 (1) 360 heures pour 18 000 m2 : 200 heures pour 10 000 m2 et 160 heures pour 8 000 m2 (2) 4 500 * 12/60 = 900 ; 4 000 * 6/60 = 400 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 13 sur 32 0,04 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 3- Établir le compte de résultat de la comptabilité financière en complétant l’annexe suivante : DÉBIT Prix des achats ∆ stocks tissus (1) Charges indirectes Charges directes : - coupage - couture - finition Résultat Total Montants CRÉDIT 300 000 Ventes vestes - 32 000 Ventes pantalons 140 420 Production stockée : - tissu coupé (2) 2 880 - vestes cousues (3) 13 000 - pantalons cousus (4) 9 280 - vestes finies (5) 53 726 - pantalons finis (6) 487 306 Total Montants 228 000 175 000 32 688 22 660 14 875,2 9 984 4 098,8 487 306 (1) il reste : 20 000 - (10 000 + 8 000) = 2 000 m2 en stock à 16 €/m2 (2) il reste : 18 000 - (9 000 + 7 200) = 1 800 m2 en stock à 18,16 €/m2 (3) il reste : 4 500 - 4 000 = 500 vestes cousues à 45,32 € la veste (4) il reste : 4 000 - 3 600 = 400 pantalons cousus à 37,188 € le pantalon (5) il reste : 4 000 - 3 800 = 200 vestes finies à 49,92 € la veste (6) il reste : 3 600 - 3 500 = 100 pantalons finis à 40,988 € le pantalon EXERCICE 2 : PRESTATIONS RECIPROQUES (Bernard Moisy et Marc Riquin) Établir le tableau de répartition des charges indirectes (annexes à compléter) ainsi que le coût des unités d’œuvre de la SOMAG. A- Calcul préalable des pourcentages de transfert : Totaux primaires Énergie Entretien Totaux Centres auxiliaires Centres principaux Énergie Entretien Approvisionnements Préparation Finition Distribution 423 000 71 000 40 000 42 000 110 000 90 000 70 000 - 100 % (1) 25 % (1) 2 % (1) 40 % (1) 29 % (2) 15 % - 100 % (2) 10 % (2) 25 % (2) 45 % (1) l'activité du centre énergie a été de 150 000 KWH, dont : (1) 4 % (2) 5 % 37 500 pour l'entretien ⇒ taux d'activité = 37 500 / 150 000 = 25 % 3 000 pour les approvisionnements ⇒ taux d'activité = 3 000 / 150 000 = 2 % etc. (2) de la même manière l'activité du centre entretien se montait à 6 000 heures, dont : 900 pour l'énergie ⇒ taux d'activité = 900 / 6 000 = 15 % Soit X et Y, les charges d'énergie et d'entretien à répartir : X = 71 000 + 15 % Y Y = 40 000 + 25 % X X = 80 000 Y = 60 000 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 14 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 B- Répartition secondaire et calcul du coût des unités d’œuvre Centres Centres principaux auxiliaires Énergie Entretien Approvisionnements Préparation Finition Distribution Totaux primaires 423 000 71 000 40 000 42 000 110 000 90 000 70 000 Énergie - 80 000 20 000 1 600 32 000 23 200 3 200 Entretien 9 000 - 60 000 6 000 15 000 27 000 3 000 Totaux 0 0 49 600 157 000 140 200 76 200 secondaires Unités d'œuvre Kg matière achetée HMOD heure 100 € CA machine Nombre d'UO 150 000 6 000 9 920 7 850 14 020 50 800 Coût UO 5 20 10 1,5 Totaux EXERCICE 3 : UNITES D’ŒUVRE (Bernard Moisy et Marc Riquin) Années N-5 N-4 N-3 N-2 N-1 Charges indirectes d’approvisionnement (euros) 20 000 25 000 22 000 22 500 24 000 Tonnes consommées 100 90 85 85 90 Prix d’achat (euros) 50 000 70 000 65 000 50 000 85 000 Nombre de commandes 30 40 35 35 40 Justifier l’unité d’œuvre à retenir pour le centre gestion des approvisionnements. La justification se fait par l’étude de la corrélation entre les charges indirectes et les trois unités d’œuvre possibles : Y Charges indirectes d’approvisionnement Charges indirectes d’approvisionnement Charges indirectes d’approvisionnement X Tonnes consommées Prix d’achat Nombre de commandes Coefficient de corrélation -0,4775359 0,71382957 0,97865738 La corrélation entre les charges indirectes et le nombre de commandes étant à la fois très forte et la meilleure des trois conduit au choix de cette unité d’œuvre. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 15 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 4 : EN COURS DE PRODUCTION (Bernard Moisy et Marc Riquin) Une entreprise fabrique des banquettes de bois et désire analyser ses coûts pour le mois de Janvier N. Pour cette période, les renseignements suivants sont communiqués : 1- Établir les coûts de production et de revient ainsi que le résultat analytique. Débit Stocks initiaux Achats Totaux Qtés PU Montants Crédit 6 000 7 42 000 Consommations 10 000 7,8 78 000 Stocks finaux 16 000 7,5 120 000 Totaux Matières premières : Fournitures : Main-d’œuvre directe : Frais d'atelier : Charges de production de la période : en-cours initiaux : en-cours finaux : Coût de production des banquettes terminées : Qtés PU Montants 12 000 7,5 90 000 4 000 7,5 30 000 16 000 7,5 120 000 90 000 45 000 80 000 60 000 275 000 + 25 000 - 30 000 270 000 Stocks de banquettes terminées : Débit Qtés PU Montants Crédit Stocks initiaux 35 17 700 Ventes Fabrication 650 270 000 Stocks finaux Totaux 685 420 287 700 Totaux Qtés PU Montants 600 420 252 000 85 420 35 700 685 420 287 700 Calcul du coût de revient : Coût de production des produits vendus : Frais de distribution : 5 % * 600 * 500 = Coût de revient : Chiffre d'affaires : Résultat : 252 000 15 000 267 000 300 000 33 000 2- Établir le compte de résultat de la comptabilité financière en complétant l’annexe suivante : Débit Achats : 78 000 + 35 000 Variation des stocks (42 000 - 30 000) + (20 000 - 10 000) Frais de personnel Frais d'atelier et de distribution Résultat Totaux Montants Crédit 113 000 Ventes Production stockée : 22 000 (35 700 - 17 700) + (30 000 - 25 000) 80 000 75 000 33 000 323 000 Totaux Montants 300 000 23 000 323 000 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 16 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 LES MOTS CLEFS A CONNAITRE Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • • Coût complet / Coût de revient Méthode des sections homogènes Affectation / Imputation / Répartition Répartition primaire / Répartition secondaire / Tableau de répartition Centre homogène / Centre d'analyse Centre auxiliaire / Centre principal Prestations réciproques Coûts de distribution / Coûts de production / Coûts de revient / Coût d’approvisionnement • • • • Clé de répartition / Unité d’œuvre Taux de frais Ajustement linéaire / Coefficient de corrélation linéaire Écart type / Variance • • Inventaire permanent DEPS / LIFO / CUMP / FIFO / PEPS / NIFO / Valeur de remplacement • • • Produit principal / Produit-joint / Co-produit / sous-produit Rebuts / Déchet / Chute En-cours de production QCM SUR LES CENTRES D’ANALYSE (Marc Riquin et Olivier Vidal) Question 1 - Le contrôle se limite aux actions de surveillance ou de vérification. a. Vrai b. Faux : dans un sens plus large, le contrôle fait référence à la maîtrise des processus. Question 2 - Le "système Sloan-Brown" est le nom donné au système classique de contrôle à distance par les chiffres développé dans les grandes entreprises nord-américaines dans les années 30. a. Vrai b. Faux Question 3 - Il existe en France une longue tradition de réflexion originale en matière de comptabilité de gestion, illustrée par exemple par les travaux de Rimailho. a. Vrai b. Faux Question 4 - On assiste actuellement à l'émergence d'une normalisation des outils du contrôle de gestion. a. Vrai b. Faux : Le PCG 1999 abandonne toute référence à la comptabilité analytique. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 17 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Question 5 - Une stratégie de diversification suppose un système de contrôle par centres de profit. a. Vrai b. Faux : Un contrôle par centres de profit favorise une stratégie de diversification, mais n’en est pas pour autant une condition. Question 6 - Les "facteurs-clés de succès" pris en compte dans la définition des indicateurs d'un tableau de bord sont liés … a. … à la stratégie générique (au sens de Porter) suivie par l'entreprise. b. … au résultat d’exploitation (au sens du PCG) publié par l’entreprise. c. … aux coûts de revient (au sens de Detoeuf) calculés par l’entreprise. Question 7 - Un système cybernétique est un système… a. … construit à partir de composants électronique. b. … possédant un mécanisme de "feed-back". c. … capable d'atteindre un objectif. Question 8 - Le contrôle budgétaire… a. … est un outil de benchmarking. b. … est un instrument cybernétique. c. … est une finalité du contrôle de gestion. Question 9 - L'approche "contingente" consiste à affirmer l'existence d'un "one best way" unique. a. Vrai b. Faux : c'est le contraire Question 10 - "Contrôle interne" et "contrôle de gestion" désignent les mêmes procédures. a. Vrai b. Faux : le contrôle interne concerne l'organisation du système comptable permettant d'assurer la fiabilité des états financiers et de sauvegarder certains actifs (stocks ou espèces en caisse). Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 18 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS Séance 3 Le contrôle de gestion : outil de décision Coûts complets selon la méthode des centres d’analyse : approfondissements Auteur : Bernard Moisy Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 19 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 1 : COUT COMPLET – CENTRES D’ANALYSE – CAS R.S. (Bernard Moisy) L’entreprise R.S. fabrique un produit unique R et un sous - produit S. (…) 1) Calculez (avec trois décimales) les coûts successifs. Coûts d'achats : Matière première M 110 Achats Frais d'approvisionnement 43132,5 1 290 141 900,000 Matière première N 130 787,5 102 375,000 0,25 10 783,125 10 783,125 152 683,125 113 158,125 Comptes de stock : Matière M Stock initial 10 1 200 12 000 Sorties 90 1372,359 123 512,344 Achats 110 152 683,125 Stock final 30 41 170,781 120 1372,359 164 683,125 120 164 683,125 ∆ stock = - 29 170,781 Matière N Stock initial 25 762 19 050 Sorties 140 852,956 119 413,790 Achats 130 113 158,125 Stock final 15 12 794,335 155 852,956 132 208,125 155 132 208,125 ∆ stock = + 6 255,665 Coût de production de P : Matière première M Main-d’œuvre directe Frais d'atelier A Charges de la période En-cours initiaux En–cours finaux Coût de production de S (1) Coût de production de P (1) Coût de production de S : Chiffre d’affaires potentiel sur la production fabriquée : Main-d’œuvre directe : 1 441,5 Frais d'atelier C : 8 962,5 Total : 3 096 123 512,344 285 000,000 127 920,000 536 432,344 54 000,000 -67 500,000 -3 096,000 519 836,344 9*1 500 = 13 500 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 20 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Coût de production de R : Coût de production de P Matière N Main-d’œuvre directe Frais d'atelier B Charges de la période En-cours finaux Magasin Coût de production de R 519 836,344 119 413,790 217 500,000 148 477,500 1 005 227,634 -18 000,000 21 566,250 1 008 793,884 Stock R 5 4 797 23 985,000 Production vendue 200 1 008 793,884 Stock final 205 5037,946 1 032 778,884 ∆ stock = + 51 584,187 Stock initial Production 190 5037,946 957 209,697 15 75 569,187 205 1 032 778,884 Coût de revient et résultat sur R : Coût de la production vendue Frais de distribution Coût de revient Chiffre d'affaires Résultat 957 209,697 115 747,500 1 072 957,197 1 140 000,000 67 042,803 2) Quel sera le résultat de la comptabilité financière ? Sachant qu’il y a 6 750 € de charges supplétives, nous devons obtenir : 67 042,803 + 6 750 = 73 792,803 3) Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière en justifiant les montants de l’annexe suivante : Achats 141 900 + 102 375 + 18 000 Variation des stocks : 12 000 - 41 170,781 19 050 - 12 794,335 6 750 - 6 000 Main-d’œuvre directe 285 000 + 217 500 + 1 441,5 Charges indirectes Résultat Total 262 275,00 Chiffre d'affaires R : 1 140 000 S : 8 * 1 500 = 12 000 -29 170,78 Production stockée 6 255,67 R 750,00 S 503 941,50 EC : 67 500 + 18 000 - 54 000 418 740,00 73 792,80 1 236 584,19 Total 1 152 000,00 51 584,19 1 500,00 31 500,00 1 236 584,19 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 21 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 2 : COUT COMPLET – CENTRES D’ANALYSE – CAS MAÏKY (Bernard Moisy) L’entreprise Maïky fabrique 2 catégories de chaussures (…) 1. Poser et résoudre le système qui permet d’obtenir le tableau de répartition des charges indirectes après répartition secondaire (annexe 1). Schéma descriptif du processus de production cuir semelles cuir semelles plastique Approvisionnements cuir semelles cuir découpage semelles plastique montage dessus finition chaussures courantes chaussures luxe distribution A = 94 000 + 20 %*E = 110 000 E = 69 000 + 10 %*A = 80 000 ANNEXE 1 : tableau de répartition des charges indirectes après répartition secondaire. administration entretien achats découpage montage finition distribution Totaux primaires 94 000 69 000 8 000 45 000 65 800 58 200 7 500 Administration - 110 000 11 000 22 000 11 000 11 000 33 000 22 000 Entretien 16 000 - 80 000 16 000 24 000 24 000 Totaux secondaires 30 000 72 000 100 800 115 200 29 500 Nombre d 'UO 7 200 28 800(1) 28 800 5 900 Coût UO 10 3,5 4 5 (1) 1M2 découpé donne 4 dessus ; 7 200 * 4 = 28 800 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 22 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 2. Calculez les coûts successifs (annexe 2 A : stocks à compléter) et le résultat analytique (annexe 2 B). Calcul des coûts d'achat : cuir : prix d'achat : 7 500 * 7,5 = 56 250 frais d'achat : 50%*30 000 = 15 000 total : 7 500 M2*9,50 = 71 250 semelles cuir : prix d'achat : 10 000*3,20 frais d'achat : 25%*30 000 = 7 500 total : 10 000*3,95 = 39 500 = 32 000 semelles plastique : prix d'achat : 16 000*1,40 frais d'achat : = 7 500 total : 16 000*1,86875 = 29 900 = 22 400 Comptes de stocks : Cuir Stock initial Achats 1 200 7 500 Total 8 700 1 200 6 000 1 490 10 8 700 8 9 600 9,50 57 000 9,50 14 155 9,50 95 80 850 semelles cuir 3,50 17 500 Consommations(1) 5 000 3,50 17 500 3,95 39 500 6 520 3,95 25 754 3,95 79 Stock final 3 500 3,95 13 825 57 079 Total 15 020 57 079 Stock initial 5 000 Achats 10 000 Différence d'inv 20 Total 15 020 (1) 40% * 28 800 = 11 520 8 9 600 Consommations 9,50 71 250 Stock final Différence d'inv. 80 850 Total semelles plastique Stock initial 12 000 1,50 18 000 Consommations(1) 12 000 1,50 Achats 16 000 1,86875 29 900 5 280 1,86875 Stock final 10 720 1,86875 Total 28 000 47 900 28 000 (1) 60% * 28 800 = 17 280 coût du cuir découpé : cuir consommé 9 600 + 57 000 main - d'œuvre directe 50 * 60 frais d ' atelier coût de la période en - cours initiaux en - cours finaux coût de production du cuir découpé 18 000 9 867 20 033 47 900 66 600 3 000 72 000 141 600 + 13 760 - 20 000 135 360 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 23 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 coût des dessus : coût de production du cuir découpé main d'œuvre directe 120 * 60 frais d 'atelier coût de production 28 800 * 8,45 135 360 7 200 100 800 243 360 coût de production des chaussures : chaussures de luxe chaussures courantes semelles 17 500 + 25 754 43 254 18 000 + 9 867 27 867 dessus 11 520 * 8,45 97 344 17 280 * 8,45 146 016 main - d'œuvre directe 180 * 70 * 1/2 6 300 6 300 frais d'atelier 11 520 * 4 46 080 17 280 * 4 69 120 coût de la période 192 978 249 303 en - cours initiaux + 7 000 + 8 000 en - cours finaux - 8 746 - 8 471 coût de production (1)5 760 * 33,2 191 232 (1)8 640 * 28,8 248 832 (1) 11 520 dessus donnent 11 520 chaussures et 5 760 paires 17 280 dessus donnent 17 280 chaussures et 8 640 paires Stock initial Production Total Stock initial Production 2 000 4 000 1 760 7 760 34 68 000 33,2 132 800 33,2 58 432 259 232 Stocks de chaussures courantes 3 000 28 84 000 Ventes 8 640 28,8 248 832 Stock final 11 640 332 832 Total 3 000 7 000 1 640 11 640 28 84 000 28,8 201 600 28,8 47 232 332 832 Total stocks de chaussures de luxe 34 68 000 Ventes 33,2 191 232 Stock final 7 760 259 232 Total 2 000 5 760 Coût de production Coût de distribution Coût de revient Chiffres d'affaires Résultats coûts de revient et résultats Chaussures luxe Chaussures courantes Qtés PU Total Qtés PU Total 6 000 200 800 10 000 285 600 2 700 5 13 500 3 200 5 16 000 6 000 35,72 214 300 10 000 30,16 301 600 6 000 45 270 000 10 000 32 320 000 6 000 9,28 55 700 10 000 1,84 18 400 Résultat total : 55 700 + 18 400 = 74 100 Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 24 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 3. Quel sera le résultat de la comptabilité financière ? Résultat analytique Charges non incorporables Éléments supplétifs Différences d'inventaire : - 95 + 79 Résultat comptabilité financière 74 100 - 5 000 + 10 000 - 16 79 084 4. Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière en justifiant les montants de l’annexe 3 : ANNEXE 3 Montants Crédit Montants 56 250+32 000+ 110 650 Chiffre d'affaires 270 000+320 000 590 000 22 400 Variation des stocks - 2 913 Production stockée - 37 879 9 600-14 155 58 432 - 68 000 17 500-13 825 47 232 - 84 000 18 000-20 033 20 000-13 760 Main - d'œuvre 3 000+7 200+6 22 800 8 746 - 7 000 directe 300 + 6 300 8 471 - 8 000 Charges indirectes 342 500 94 000+69 000 +8 000+45 000 + 65 800+58 200+ 7 500-10 000+ 5 000 Résultat 79 084 Total 552 121 Total 552 121 Débit Achats LES MOTS CLEFS A CONNAITRE Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • • • • • • • Théorie de droits de propriété Théorie de l’agence Théorie des coûts de transaction Système d’information Contingence Audit / Audit interne / Audit externe Benchmark / Benchmarking externe / Benchmarking interne Contrôle organisationnel / Contrôle social Gestion / Management / Sciences de gestion Management control / Manager Pertinence Économie d’échelle Efficacité / Efficience Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 25 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 QCM SUR LES CENTRES D’ANALYSE (APPROFONDISSEMENTS) (Marc Riquin et Olivier Vidal) Question 1 - Quand un sous-produit est récupéré et vendu… a. …on peut calculer le coût du sous-produit forfaitairement. b. …on peut considérer le produit de la vente comme venant minorer le coût de production du produit principal. c. …on peut estimer le coût de revient du sous-produit à son coût de production. Question 2 - On peut écrire : Valeur de l’encours initial + Charges de la période = … a. …= Coût de production de la période + Coût de distribution de la période. b. …= Coût de production des produits terminés - valeur de l’encours final. c. …= Coût de production des produits terminés + valeur de l’encours final. Question 3 - La méthode classique des sections homogènes… d. …vise à calculer un coût complet. e. …vise à calculer un prix de vente. f. …vise à calculer la valeur des stocks. Question 4 - Les comptes réfléchis permettent d'articuler la comptabilité générale et la comptabilité analytique. c. Vrai d. Faux Question 5 - Si un centre n’est pas homogène, on peut... a. …tenter de trouver une nouvelle unité d’œuvre. b. …tenter d’appliquer un taux de frais. c. …tenter de subdiviser ce centre en plusieurs sections homogènes. Question 6 - La structure du calcul de la méthode des sections homogènes… a. …est particulièrement adaptée aux entreprises industrielles ayant des stocks de matières premières, et des stocks de produits finis. b. …est particulièrement adaptée aux entreprises de service. c. …est particulièrement adaptée aux entreprises dont les modes de production sont en permanente évolution. Question 7 - La méthode des sections homogènes... a. … peut également s’appeler méthode du PCG 82. b. … peut également s’appeler méthode des centres d’analyse. c. … peut également s’appeler méthode de l’imputation rationnelle. Question 8 - Les "différences de traitement comptables" sont enregistrées dans le compte 97. a. Vrai b. Faux Question 9 - L'informatisation pousse… a. …à l’exploitation de la comptabilité analytique par l’Etat dans le cadre de la comptabilité nationale. b. …à l'intégration de la comptabilité générale et de la comptabilité analytique, avec une saisie unique dans une seule base de données. c. …à la standardisation des comptabilités analytiques dans toutes les entreprises. Question 10 - Dans certains systèmes comptables informatisés en partie multiple, le Trébit désigne l'imputation analytique. a. Vrai b. Faux Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 26 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche INSTITUT NATIONAL DES TECHNIQUES ECONOMIQUES ET COMPTABLES APPLICATIONS - COURS ORAUX DE PARIS Séance 4 Le contrôle de gestion : outil de décision Imputation rationnelle des charges fixes Auteurs : Bernard MOISY et Marc RIQUIN Coefficient d’imputation rationnelle = Activité réelle Activité normale Si < 1 mali de sous-activité > 1 boni de suractivité Remarque: ne pas confondre activité et production. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 27 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 EXERCICE 1 : IRCF – SOCIETE X (Bernard Moisy et Marc Riquin) La société X produit et commercialise un produit unique. 1- Les variations du résultat traduisent-elles une dégradation des conditions de production ? Pour répondre à cette question, les tableaux suivants seront utilisés : A- Exprimer sous forme d’équation la relation entre coût complet total et activité, et la relation entre coût complet unitaire et activité: Coût complet avec distinction des charges variables et des charges de structure : Période Activité Charges variables Charges de structure Coût complet Coût unitaire Dont variable Dont fixe Chiffre d’affaires Résultat Résultat unitaire Janvier 1 000 40 000 80 000 120 000 120 40 80 150 000 30 000 30 Expression du coût total en fonction de l’activité : Février 1 200 48 000 80 000 128 000 106,67 40 66,67 180 000 52 000 43,33 Mars 800 32 000 80 000 112 000 140 40 100 120 000 8 000 10 Y = 40 X + 80 000 Expression du coût unitaire en fonction de l’activité : Y = 40 + 80 000 / X L’exemple montre que les variations de résultat sont liées aux variations de coûts, et que ces dernières sont dues au fait que les charges fixes unitaires décroissent avec l’activité. B- Exprimer sous forme d’équation la relation entre coût complet unitaire avec IRCF et activité. Calcul des coûts avec imputation rationnelle (activité normale = 1 000 uo) Période Activité Coefficient d’imputation rationnelle Charges variables Charges de structure imputées Coût avec imputation rationnelle Coût unitaire Dont variable Dont fixe Chiffre d’affaires Résultat avec imputation rationnelle Résultat unitaire Janvier 1 000 1 40 000 80 000 120 000 120 40 80 150 000 30 000 30 Février 1 200 1,2 48 000 96 000 144 000 120 40 80 180 000 36 000 30 Mars 800 0,8 32 000 64 000 96 000 120 40 80 120 000 24 000 30 Différence d’imputation rationnelle 0 - 16 000 + 16 000 Coût fixe avec imputation rationnelle des charges fixes : Y = 80 X Coût complet avec imputation rationnelle des charges fixes : Y = 120 X ⇒ L’intégralité des charges est proportionnelle à l’activité. Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 28 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 2- Mettre en évidence : a. Le lien entre coût complet avec IRCF, coût complet et différence d’imputation. b. Le lien entre résultat avec IRCF, résultat sans IRCF et différence d’imputation Activité Coût avec imputation rationnelle + Différence d’imputation rationnelle Coût sans imputation rationnelle 1 000 120 000 0 120 000 1 200 144 000 - 16 000 128 000 800 96 000 + 16 000 112 000 Résultat avec imputation rationnelle Résultat sans imputation rationnelle 30 000 30 000 36 000 52 000 24 000 8 000 3- Présenter sur un même graphique les équations du coût complet et du coût d’imputation rationnelle. Coûts 250000 Coût d'IR y = 120 x 200000 Bonus 150000 Coût complet y = 40 x + 80 000 100000 Malus 50000 0 Activité 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 EXERCICE 2 : COUT COMPLET AVEC ET SANS IRCF – CAS PIPZ (Bernard Moisy et Marc Riquin) L’entreprise PIPZ fabrique 2 produits P1 et P2 (…) Question 1- Calculez les coûts et résultats complets sans imputation rationnelle. Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière. MP1 Achats 45 000 Frais d’achat 45 000 Coûts d’achat 90 000 P1 Coût d’achat des matières consommées 58 500 (1) Charges spécifiques 30 000 Charges indirectes 45 000 Coût de production 133 500 Coût de la production vendue 120 150 Frais de distribution 8 100 Coût de revient 128 250 Chiffre d’affaires 129 600 Résultat 1 350 MP2 36 000 24 000 60 000 P2 66 000 Total 81 000 69 000 150 000 124 500 24 000 45 000 135 000 121 500 5 400 126 900 135 000 8 100 54 000 90 000 268 500 241 650 13 500 255 150 264 600 9 450 (1) P1 : [(90 000/4 500)*2*900] + [(60 000/2 400)*1*900] P2 : [(90 000/4 500)*3*600] + [(60 000/2 400)*2*600] Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 29 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Compte de résultat de la comptabilité financière Achats de matières premières 81 000 Production vendue - 25 500 Variation des stocks Production stockée 172 500 Charges indirectes 54 000 Charges spécifiques 9 450 Résultat Total 291 450 Total 264 600 26 850 291 450 Question 2- Calculez les coûts et résultats complets avec imputation rationnelle, sachant que : - la quantité d’achat normale se monte à 8 100 KG. - le nombre d’heure-machine normal se monte à 2 050. - les productions et ventes normales se montent à 1 000 P1 et 700 P2. Présentez le compte de résultat de la comptabilité financière. a) Calcul de l’imputation rationnelle des charges indirectes : Approvisionnement Production Totaux secondaires 69 000 90 000 Coefficient d’IR 6 900/8 100 = 23/27 1 800/2 050 = 36/41 Charges imputées 58 778 79 024 Coût d’unité d’œuvre 8,51855 43,90222 Mali 10 222 10 976 Total des malis sur charges indirectes : 23 977 b) Mali sur les charges spécifiques : Sur P1 : 30 000 – 30 000*900/1 000= Sur P2 : 24 000 – 24 000*600/700 = Distribution 13 500 1 350/1 700= 27/34 10 721 7,94 2 779 6 429 3 000 3 429 Total des malis : 23 977 + 6 429 = 30 406 c) Calcul du résultat MP1 MP2 Achats 45 000 36 000 Frais d’achat 38 333 20 445 Coûts d’achat 83 333 56 445 P1 P2 Coût d’achat des matières consommées (1) 54 500 61 556 Charges spécifiques 27 000 20 571 Charges indirectes 39 512 39 512 Coût de production 121 012 121 639 Coût de la production vendue 108 911 109 475 Frais de distribution 6 433 4 288 Coût de revient 115 344 113 763 Chiffre d’affaires 129 600 135 000 Résultat analytique avec IR 14 256 21 237 Malis d’imputation rationnelle Résultat de la comptabilité financière Total 81 000 58 778 139 778 116 056 47 571 79 024 242 651 218 386 10 721 229 107 264 600 35 493 - 30 406 5 087 (1) P1 : [(83 333/4 500)*2*900] + [(56 445/2 400)*1*900] P2 : [(83 333/4 500)*3*600] + [(56 445/2 400)*2*600] Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 30 sur 32 121 – Contrôle de gestion – Séances 1 à 4 – année 2010/2011 Compte de résultat de la comptabilité financière Achats de matières premières 81 000 Production vendue - 23 722 Variation des stocks Production stockée 172 500 Charges indirectes 54 000 Charges spécifiques 5 087 Résultat Total 288 865 Total 264 600 24 265 288 865 Question 3- Quelle solution retenir en comptabilité financière ? En cas de sous-activité, l’application du principe de prudence conduit à pratiquer l’imputation rationnelle des charges fixes afin de ne pas augmenter le coût des stocks. La part des charges fixes non imputées se trouve ainsi rattachée à l’exercice dans lequel est constatée la sous-activité. LES MOTS CLEFS A CONNAITRE Testez vos connaissances : pouvez-vous donner, pour chacun des termes ci-dessous, une définition, ou soulever un problème de gestion lié à ce terme ? • • • • • • • • Coefficient d’activité Coefficient d’imputation rationnelle Différence d’imputation rationnelle (DIR) Niveau d’activité / Sous-activité / Suractivité Imputation rationnelle et évaluation des stocks Adhocratie Bureaucratie mécaniste / Bureaucratie professionnelle Structure « hybride » / Structure divisionnalisée LES AUTEURS A CONNAITRE Pouvez-vous rattacher chacun de ces auteurs à une théorie ou un concept important ayant des conséquences en contrôle de gestion ? - Alchian & Demetz Coase Jensen & Meckling Maslow Mayo McGregor Mintzberg Williamson Document de travail réservé aux professeurs de l’Intec ; Toute reproduction sans autorisation est interdite ; page 31 sur 32