consomment au moins cinq fruits et légumes par jour et réduisent
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consomment au moins cinq fruits et légumes par jour et réduisent
FRUITS ET LÉGUMES QUEBEC EN FORME.org POUR QUE LES JEUNES consomment au moins cinq fruits et légumes par jour et réduisent leur consommation d’aliments provenant de commerces de restauration rapide Les jeunes devraient manger au moins cinq portions de fruits et de légumes par jour. Or, plus de la moitié des 4 à 18 ans ne le font pas. C’est aussi le cas de la presque totalité des jeunes de certaines régions, ce qui démontre l’impact de l’environnement sur leurs choix alimentaires. Pourquoi agir ? Parce que les fruits et les légumes sont essentiels au bon fonctionnement de l’organisme, au développement et à la santé des jeunes ! Consommés en quantité suffisante, ils peuvent réduire le risque d’être atteint d’une maladie chronique comme les maladies cardiovasculaires, l’obésité et le diabète. Parce que les aliments de la restauration rapide peuvent nuire à la santé Près de la moitié des jeunes de 6 à 16 ans consomment occasionnellement de tels aliments (1-2 fois par semaine). Environ 10 % en mangent régulièrement (3 fois et plus par semaine), mais ce pourcentage est plus élevé à l’adolescence. La situation est inquiétante. En effet, ce type d’alimentation comporte des risques pour la santé, car il est une source importante d’apports énergétiques trop élevés, d’aliments gras et sucrés et de boissons sucrées. Il est également associé à une faible consommation de fruits, de légumes, de fibres et de lait. Plusieurs facteurs influencent les choix alimentaires des jeunes Les facteurs qui empêchent les jeunes de manger des fruits et des légumes : • le goût des aliments; malheureusement, les jeunes semblent avoir une préférence innée pour les aliments sucrés, salés et gras; • la qualité des fruits et des légumes disponibles; • l’accès facile à la malbouffe. Un ménage canadien sur quatre affirme qu’il n’y a pas assez de supermarchés dans son quartier qui vendent des fruits et des légumes frais. Selon près la moitié des Québécois, trop de restaurants-minute n’offrent pas de « choix santé », et les restaurants ne proposent pas assez de plats à base de fruits et de légumes. Pour environ 40 % des Québécois, c’est le prix élevé des fruits et des légumes frais qui les empêche de manger sainement. Un obstacle auquel les personnes à faible revenu et celles vivant dans des quartiers défavorisés sont plus susceptibles d’être confrontées. Les facteurs qui favorisent la consommation d’aliments de malbouffe : • le goût : perception que la malbouffe goûte « meilleur » que les aliments sains; • l’accès facile : géographiquement et économiquement. Au Québec, il y a un restaurant-minute à 10-15 minutes de marche du tiers des écoles. Ce taux est plus élevé près des écoles secondaires et dans les milieux défavorisés. En milieu urbain, la probabilité de voir des restaurants-minute près des écoles secondaires est 30 fois plus grande dans les quartiers défavorisés. Une situation préoccupante. Exemples d’actions CPE et milieux de garde • Former les intervenants pour qu’ils transmettent les bons messages, organisent des activités éducatives et plaisantes et soient des modèles de saine alimentation. • Offrir régulièrement des activités éducatives et ludiques pour favoriser la consommation de fruits et de légumes. • Offrir une alimentation qui met en valeur les fruits et les légumes. Écoles et services de garde • S’assurer de l’application de la Politique-cadre « Pour un virage santé à l’école ». • Offrir des ateliers sur la saine alimentation. • Former les intervenants pour qu’ils transmettent les bons messages, organisent des activités éducatives et plaisantes et soient des modèles de saine alimentation. milieux Communautaires et associatifs • Se doter de politiques ou de mesures axées sur une offre alimentaire saine et la réduction de la présence de malbouffe. • Offrir des activités éducatives sur la saine alimentation qui mettent en valeur les fruits et les légumes. • Former les intervenants pour qu’ils transmettent les bons messages, organisent des activités éducatives et plaisantes et soient des modèles de saine alimentation. Municipalités • Se doter de politiques ou de mesures qui, pour améliorer l’offre alimentaire dans les organismes municipaux et lors d’évènements, favorisent l’offre en fruits et légumes frais et limitent la présence de malbouffe. • Intégrer dans les schémas d’aménagement ou les plans d’urbanisme, la mise en place de circuits courts, de routes d’agrotourisme, etc. • Revoir les règlements de zonage pour restreindre l’implantation de restaurants–minute près des écoles et réglementer leur nombre. Pour en savoir plus sur cette thématique, consultez la version plus détaillée quebecenforme.org Pour échanger avec nous sur le sujet Et sur notre blogue : blogue.quebecenforme.org • Utiliser les règlements de zonage pour restreindre l’affichage de panneaux publicitaires annonçant de la malbouffe. • Réserver ou protéger des terrains pour des jardins communautaires. • Mettre à la disposition de la population des lieux de vente d’aliments frais (marchés publics, comptoirs maraîchers).