CP Gwalaz-retour d`expérience 28 06_V4
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CP Gwalaz-retour d`expérience 28 06_V4
Trimaran Gwalaz : des champs aux océans, un grand pas pour les biomatériaux A l’initiative de Kaïros, avec le soutien financier de la Région Bretagne, Gwalaz est le premier trimaran (7,11 m) écoconçu à partir de fibre de lin, de liège et de balsa, et de résine partiellement biosourcée. Une vraie rupture technologique, en termes d’écoconception, grâce aux matériaux issus directement de la biomasse pour s’affranchir des ressources fossiles et penser les filières de recyclage dès la conception du produit. Mis à l’eau avec succès fin mai, Gwalaz est un grand pas vers l’économie circulaire à l’actif du monde nautique, un pari gagné sur l’avenir par Roland Jourdain et son équipe. Retours d’expériences sur sa construction et sa première navigation, un tour de Bretagne rondement mené par Lost In The Swell. Gwalaz a choisi pour marraines IFREMER et LIMAT B, les deux institutions scientifiques qui se sont impliquées dans les recherches pour cette écoconstruction en biocomposites : " Le début de notre collaboration avec Roland Jourdain, son équipe et Lost In The Swell remonte à 2009. Des centaines d’essais ont été réalisés sur divers matériaux biocomposites et biosandwich avant de retenir ceux qui présentaient toutes les propriétés et qualités nécessaires aux matériels de sport nautique. Dans un second temps, avec Antoine Houdet du chantier Tricat, Gwalaz nous a aussi permis de passer du laboratoire au chantier et d’étudier les comportements de ces matériaux en conditions de fabrication industrielle. La suite : l’évaluation des matériaux en situation réelle et l’étude du vieillissement en service. » Peter Davies, Chercheur au laboratoire comportement des structures en mer, Ifremer Institut Carnot EDROME Brest « Les activités du LIMAT B convergent vers de nouveaux modèles de production qui sont amenés à évoluer pour développer un système d’économie circulaire, économe en ressources et respectueux de l’environnement. Les bateaux en matériaux composites classiques sont fait à base de pétrole, aucune filière de recyclage n’est prévue en fin de vie et la plupart du temps ils sont abandonnés au fond des criques, des hangars ou des barges. Avec Gwalaz, la fin de vie n’est plus une problématique : elle a été pensée dès sa conception selon les principes de santé environnementale, et les coques sont entièrement valorisables en fin de vie. » Yves Grohens, Directeur Adjoint LIMAT B, laboratoire d’Ingénierie des matériaux de Bretagne Un tour de Bretagne rondement mené « Avec Aurélien et Ewen, on sort d’un mois de navigation plein sur Gwalaz : un tour de Bretagne rondement mené: départ d’Arradon en passant par Bréhat, les 7 îles, Saint-‐Malo et le canal de la Manche Océan pour un rallier à Arradon. Une redécouverte de la côte bretonne vue de la mer qui nous a permis de surfer de nouvelles vagues et d’éprouver Gwalaz en situation réelle : le trimaran tient parfaitement la mer, on a même battu un record de vitesse par rapport au modèle initial, jusqu'à 19 noeuds ! Gwalaz est léger sur les vagues, vif et rapide. De bonnes vibrations et sensations pour les navigateurs amateurs que nous sommes. » Ronan Gladu de Lost in the Swell. A travers photos et films, les trois surfeurs ont compilé leurs souvenirs et réalisé des vidéos de leur tour de Bretagne sous forme d’une web-‐série diffusée sur www.lostintheswell.com. De nouvelles voies navigables « J’ai eu l’impression pendant la construction de Gwalaz de me retrouver à l’époque des premières utilisations des fibres de carbone : tester, rechercher, améliorer, tester à nouveau...A une grande différence près : avec l’écoconstruction de Gwalaz, nous faisons un pas de plus pour relever les défis environnementaux tout en gardant l’objectif de performance. C’est passionnant. Gwalaz a la force du symbole : aujourd’hui nous avons conscience de notre force à protéger le monde naturel qui nous maintient en vie. A nous d’explorer de nouvelles voies navigables pour prendre les meilleures décisions possible. A nous de choisir ce que nous voulons protéger ou perdre. A nous d’être inspirés en pensant l’avenir dans son ensemble. Notre action, aujourd’hui, va avoir un impact sur des années et des années à venir. Il y a aujourd’hui 7 milliards de cerveaux connectés et une planète vivante, tout autant de possibilités d’être ingénieux ! Naviguer sur le Gwalaz, c’est naviguer sur le réseau des possibles.» Roland Jourdain Pour plus d’informations : http://www.kairos-‐jourdain.com/fr http://www.explore-‐jourdain.com Roland Jourdain, dit Bilou, navig’acteur pour la planète Il est l'un des navigateurs français les plus populaires.« Bilou » parle à l'ensemble du monde de la voile et à tous les passionnés. Cette popularité ne s'explique pas seulement par un palmarès exceptionnel. Aussi à l'aise face caméra que devant un micro, les médias adorent ce capitaine qui parle avec humour (« La mer ? ... c'est une bonne copine ») et dit, joliment, mais fermement, ce qu'il pense : « L'océan est un peu le tapis qu'on soulève pour y cacher la poussière ». Car ce « solitaire qui aime les autres » s'est engagé pour la planète, à sa manière. Surtout pas en donneur de leçons, mais en acteur, concret et décidé. Kairos est l’écurie de course de Roland Jourdain située à Concarneau dans le Finistère sud. Bilou, saison 2013 : coéquipier de Jean-‐Pierre Dick à bord du VIRBAC-‐PAPREC 70 • du 5 au 30 juin : La Route des Princes. • durant l'été et l'automne : Entraînements avant le départ de la Transat Jacques-‐Vabre. • 3 novembre : départ de la Transat Jacques Vabre Lost In The Swell : Ewen, Aurélien et Ronan, un trio qui aime l’aventure Ils ont fait leurs armes en réalisant Barravel, le premier film de surf en Bretagne (1er prix au Nauticofilm en 2009 et meilleure vente de DVD surf en France). Dans leur tête de jeunes surfeurs les idées fusent et les amènent en Indonésie en mai 2010. Partis avec le strict minimum, ils partent s’isoler sur une île dans le seul but de survivre et de surfer. Leur aventure est d’abord une désillusion : pluie, manque de nourriture, blessures, et temps insuffisant pour surfer. Avec du recul, cette histoire est surtout une grande leçon de vie qui les a fait grandir et concevoir de nouveaux projets toujours plus fous. De cette expédition ils en ont fait une web-‐série qui collectionne déjà 300 000 vues (www.desilesusions-‐ lefilm.com). Avec Lost In The swell, ils reviennent sur leur terre d'origine : la Bretagne et ses 2700 km de côtes à revisiter. Contact Presse : E POMETAN et AK JOUAN Emmapom/ L’Agence Nouvelle Culture Emmanuelle Pometan [email protected] 06 11 34 04 88 ou 09 50 99 39 84 Laurent Cayeux [email protected] 06 80 84 57 72 ou 09 50 99 39 84