Les problèmes des réseaux électriques - ETH E
Transcription
Les problèmes des réseaux électriques - ETH E
No de Prom. 2056 Les problèmes des réseaux électriques maillés et leur solution à l'aide des tables de calcul Thèse présentée à l'École Polytechnique Fédérale, Zurich pour l'obtention du grade de Docteur es Sciences Techniques par MANSOUR AZIZ HOBEIKA d'Alexandrie (Egypte) Rapporteur: Prof. Dr. B. BAUER Corapporteur : Prof. E. DONNER ZURICH IMPRIMERIE 19: ASCHMANN & SCHEI.I.ER S. \. Leer - Vide - Empty Je dédie à mon à mes à mon père ce et ma maîtres pays travail mère Leer - Vide - Empty Table des matières Pages Présentation de la thèse 1 PREMIERE PARTIE Les difficultés rencontrées dans la solution mathé¬ des réseaux matique des problèmes électriques maillés Chapitre 1 : 5 Les difficultés présentées par la solution réseaux électriques maillés exacte des en A. 7 Représentation d'un complexe réseau par — 0. D. Chapitre — — — 2: 7 Équations générales du circuit maillé B. C. — — — Méthodes de solution Les difficultés approximatives présentées par le E. — — Difficultés rencontrées Méthodes symétrique Courts-circuits G. — Solution dans la B. C. D. E. — — — — et courants dyssymétriqne . 31 — de court-circuit 36 détermination exacte des 39 symétrique 43 dyssymétriques 46 47 approximative en parallèle Équation générale 48 31 41 Le calcul de la stabilité d'un chrones A. et approximatives Solution exacte — 22 générales Equations générales des courants et tensions symétrique dans un réseau complexe — 3: 19 des réseaux maillés... Considérations F. Chapitre équivalent équations générales calcul des tensions et courants de court-circnit D. 11 Difficultés présentées par la solution des tensions de court-circuit A. 30 circuit maillé un équivalent B. 69 mathématique régime normal équilibré — — et ses système de machines syn¬ 49 difficultés du mouvement des machines Expression générale de synchrone appartenant la puissance électrique à un — 69 49 d'une machine réseau maillé 52 Equations générales de la stabilité dynamique Solution des équations générales Les difficultés et inconvénients d'une analyse purement mathématique de la stabilité d'un réseau complexe par la 58 méthode de pas-à-pas 67 63 DEUXIEME PARTIE 71—113 La table de calcul à courant continu Aperçu historique et description quelques de tables im¬ 73— 80 portantes 73 Introduction 73 Historique Description de 74 quelques tables 79 Caractéristiques générales Erreurs commises dans l'évaluation des courants de courtcircuit au moyen de la table de calcul à courant continu Les différentes Étude des sources illustrative 81 —102 81 d'erreur sur un circuit élémentaire discussion avec 85 erreurs Champ d'application de la table de calcul à courant 103 continu Application principale Répartition des courants — 113 103 et chutes de tension dans un réseau 104 de distribution Limites du champ 112 d'application TROISIÈME PARTIE La table de calcul à courant alternatif 115 —139 Historique 117 des modèles à courant alternatif Caractéristiques principales — des tables de calcul à courant 125 alternatif Échelle de la table; coefficients de réduction Quelques considérations de tension et de sur courant 125 le choix des valeurs nominales et sur le dimensionnement des impédances 127 Exigences auxquelles doit satisfaire une table de calcul à 132 courant alternatif Etude des parties constitutives de la table courant alternatif Matériel de représentation des réseaux I. Les groupes générateurs IL Les transformateurs III. Les 124 lignes IV. Les charges V. Les compensateurs synchrones de calcul à 140 — 174 140 140 147 149 158 161 Appareils d'alimentation Dispositifs de mesure 164 162 Choix de la fréquence 171 Chapitre A. B. 4: — — Description de Technology, États-Unis Manufacturing Co., États-Unis Co., États-Unis Massachusetts Institute of Westinghouse Electric and C. — General Electric D. — Siemens-Schuckert-Werke, Berlin E. F. G. Chapitre — — — 5: 1 quelques tables Associated Electrical Industries Ltd., Londres Électricité Iowa State de France, Paris Collège (10000 Hz), États-Unis Champ d'application de la table de calcnl à courant alternatif A. B. — — Applications diverses Marche à suivre pour l'étude d'un réseau table Limites du Bibliographie. champ d'application .. électrique sur la Présentation de la thèse La mise service et en bution de l'énergie électrique posent nombreux problèmes, les uns présentant jusqu'à présent Du côté de la tension des la électrique, avec Pour résoudre quelle ces du Ce de la charge, prodigieux étoiles étaient qu'ils production producteur au début, le réglage économique d'extension et d'inter¬ des plus fréquentes en angles ingénieurs. définitive, de pouvoir de phase chaque en de fonctionnement a été marqué et de l'utilisation de une et le ils se par un développe¬ l'énergie électrique. un enchevêtrement distribution, qui forment le lien extension et consommateur; de simples réseaux sont transformés, avec de maillés couvrant des territoires systèmes complexes en les autres du réseau. intenses des réseaux de transport et de entre le distribution n'importe quel régime pour s'est traduit par indispensable techniciens de aux court-circuit, projets leurs vient de s'écouler qui la nécessaire, et configuration de la développement les il est courant réseau, et pratique courante, des courants de préoccupations problèmes, que soit la Or le demi-siècle ment à la et de distri¬ transport caractère de recherche. question tension, le point important et un ingénieurs actives et réactives et les puissances la aux appartenant la variation connexion forment les déterminer des réseaux de l'exploitation les plus années, en plus vastes. En conséquence, quoique problèmes posés fondamentalement les mêmes mathématiquement En les particulier, et se posèrent, la tendance en poussée — aux devinrent même vers ardus à résoudre l'interconnexion hydrauliques éloignées à fond des de des courants de court-circuit et grandeur plus — temps, de façon plus urgente. l'exploitation ressources ingénieurs d'exploitation l'importance des réseaux et ont accru d'une l'ordre protection 1 sélective efficace, et ont mis qui appartenait jadis De là, basées naquit le sur simples et au premier plan de similitude, et problème de permettant de la stabilité, électriques, par de remplacer sinon laborieuse très mathématique solution une le des tables de calcul l'usage propagea se principe mesures au domaine de la recherche. im¬ possible. Simples et répandirent niques premières, dans but le court-circuit d'un réseau et déterminer la Par suite des joncteurs. du réseau duction ne De qu'approximatifs. sont à courant plus, pas l'étude de la stabilité et de la Aussi, 1929, en surtout et régulation des après Durant deux ces En Europe, plusieurs possèdent d'une table est nique la à a obtenus permet ne réseaux. grands la construction de la pre¬ première table à courant monde, tables de calcul précieux de façon élégante, rapide à courant l'ingénieur, et précise, en les assimilables à des circuits pays équivalents. (France, Angleterre, Allemagne, Autriche,...) propres. En Suisse, par l'industrie Zurich, de possibilité de réalisation électrique, et l'École Polytech¬ la côté, s'y intéresse, son ce qui a conduit à étude. pour but courant les résultats mentionnés, ainsi que d'autres problèmes élec¬ envisagée Fédérale à présente Elle tables leurs les auxiliaire un d'une résoudre non-électriques, et de coupure des dis¬ ont été construites dans le en décades, être ci-dessus problèmes triques dernières avérées sont se permettant de divers trentaine une de Amérique. en alternatif lui depuis, courants admises dans la repro¬ continu, mière table à courant continu, était réalisée la alternatif, les mesurer puissance se d'institutions tech¬ et la table à courant continu douzaine d'années une de hypothèses simplificatrices la table sur calcul à courant continu de de firmes beaucoup et l'acquisition firent en tables les coûteuses, peu les d'exposer alternatif, ainsi la nécessité et l'utilité de la table de calcul que différents aspects d'avant-projet et de construction. Elle comprend La première mathématique 2 trois parties: partie analyse des réseaux les maillés difficultés rencontrées dans la solution en fonctionnement normal, en court- circuit et exact est en généralement impossible, duit à des erreurs et ses une Les durant partie de l'étude, de livres sont assez quelques et et solution excessivement qu'un calcul approximative longs con¬ et ennuyeux. de calcul à courant continu pratique, avec de en revues, une alternatif, multiples applications ses tables américaines et d'articles sur ressort en la table de calcul à courant réunis à la fin complète Il champ d'application. sur aspects théorique description noms son s'étend partie divers d'une façon qu'une traite de la table et les limites de La troisième avec et développements algébriques La seconde ses transitoire de stabilité. régime européennes. auxquels il est référé bibliographie, qui renseigne la littérature relative aux tables de calcul électriques. 3 Leer - Vide - Empty PREMIÈRE PARTIE Les difficultés rencontrées dans la solution mathématique des réseaux des électriques problèmes maillés Leer - Vide - Empty CHAPITRE PREMIER Les difficultés en — régime Représentation normal Constitution d'un réseau. électrique se électriques équilibré d'un réseau maillé de force par la solution exacte des réseaux mathématique A. présentées — complexe équivalent Dans sa compose de trois plus simple, parties (fig. 1): 2° centre un sur un système T 1 constitué par communes dans une un ou plusieurs alternateurs centrale ; de transmission L, simple ou double, avec ou sans trans¬ d'arrivée, opérant à une tension plus ou moins départ élevée suivant la distance à franchir et la puissance à transporter; 3° un centre récepteur R, constitué par un ou plusieurs appareils con¬ sommateurs d'énergie, statiques ou rotatifs, ou plus généralement par un centre de distribution avec ses transformateurs, ses appareils de réglage, son réseau de lignes à basse tension et ses récepteurs. une ligne Fig- générateur G, des barres circuit rlH-TR T 1° un forme la (G/T-ll-i débitant par maillés formateurs T de et système, au lieu d'un centre générateur et d'un centre récep¬ teur, en possède plusieurs, la ligne de transmission se métamorphose en un réseau plus ou moins enchevêtré, composé d'un ensemble de lignes aériennes et souterraines servant au transport de l'énergie depuis les générateurs jusqu'aux récepteurs, à travers des sous-stations et postes de transformation, de connexion, de compensation et de distribution. Lorsque le 7 Par extension, le terme réseau Quelque complexe qu'il soit, indique la totalité du système électrique. il est essentiellement constitué par des centres générateurs et récepteurs de puissance active et réactive, reliés entre eux par des lignes et des transformateurs. Dans ce qui suit, nous envisageons des réseaux dont les phases sont par¬ tout géométriquement équilibrées, y compris les charges, et nos considéra¬ tions se rapportent au schéma unifilaire ou bien phase-neutre. Appelons nœuds ou sommets les points de jonction de deux ou plusieurs circuits différents. Ainsi, dans le réseau de la figure 1, il y a quatre nœuds, pris au sens strict. Si un transformateur ne comporte pas de prises de réglage et qu'il n'y a pas nécessité de le considérer comme un circuit indépendant, on peut l'agglomérer avec le centre ou la ligne voisine et réduire ainsi le nombre de nœuds à considérer dans une étude. Le réseau de la figure 1, par exemple, pourrait être ramené à trois ou deux nœuds utiles. Dans une étude de fonctionnement normal où les régulateurs des cen¬ trales ont le temps de s'adapter aux changements de régime, ce sont les tensions et les puissances aux bornes des centres générateurs et récepteurs qui conditionnent les valeurs des courants, tensions et déphasages dans les différents circuits du réseau, formés de lignes et de transformateurs. On arrive alors à la schématisation suivante : les lignes avec leurs trans¬ formateurs forment, dans leur ensemble, un tracé polygonal en certains nœuds duquel sont injectées ou absorbées des puissances actives et réactives. Ce sont les nœuds actifs; les autres seront dits passifs. Entre deux nœuds, on pourra avoir une ligne simple ou double, un trans¬ formateur, ou plus généralement, une combinaison quelconque de lignes et de transformateurs série, dérivation latérale ; cette combinaison sup¬ pose, bien entendu, que seules les propriétés terminales nous intéressent. Grâce à la théorie du quadripôle et des circuits équivalents, nous pouvons remplacer chaque en sans côté du tracé polygonal joignant deux nœuds utiles, quelle circuit équivalent en tt, tenant compte de la constitution, par capacité des lignes et des courants magnétisants des transformateurs. La théorie du quadripôle dit que le fonctionnement d'un groupement quel¬ conque d'impédances ayant deux bornes d'entrée et deux bornes de sortie est défini par les équations suivantes : que soit sa liant entre A, B, C un eux la tension = Tt = AK + BI2 CV2 Dl2 + {l) et le courant à l'entrée et D étant des coefficients la constitution du 8 V1 quadripôle. complexes (fig. 2); dépend de et à la sortie dont la valeur Lorsque le quadripôle ne renferme pas de source interne d'énergie, dans notre cas, les quatre coefficients sont liés par la relation: AD S'il est BC — comme 1 = (2) symétrique: A D = -^wvw— A'eu/re Fig. D'autre part, qui (fig. 3) ayant en ce A, B, C, de constantes quadripôle tout concerne Fig. 2 les conditions terminales, les valeurs suivantes en un 3 D peut être converti, circuit équiTalent en n : Zj, = F, _ B -5 1 B A (3) 1 — B Z12 étant une impédance joignant tances branchées en les bornes suit que: et le circuit Cas d'une est en r est lui-même ligne seule. quadripôle — un a B ^ L Zl , par 2 A deux admit- = D, il s'en¬ _ ri réparties extrêmes; F,, F2 dérivation à chacune des bornes. Si = y2 symétrique. Ainsi, une ligne à constantes uniformément de constantes: = = = d ZL v ïl = chyiï fZ ^JZlYl iz\YL shfZL YL 1ZL YL (4) — -——-—_ Yh étant respectivement l'impédance et l'admittance totales de la ligne phase. 9 Le circuit en Z„ r. correspondant — B = a pour constantes: shYZz, Zl YL 1Z\YL izLYL tgh F, = F, B Cas d'un (5) 2 Un transformateur à deux enroulements transformateur. circuit un en T, généralement dyssymetrique, en remplacé par peut série avec un transformateur fictif parfait, dont le rapport de transformation est égal au rapport des nombres de spires des deux enroulements. Le circuit en T est formé de deux impédances en série impédance primaire et impé¬ dance secondaire entre lesquelles se trouve branchée l'admittance Yt que — être — — traverse le courant à vide du transformateur. Comme les essais donnent pas les valeurs une exactitude suffisante: ne séparées impédance primaire Zt étant La l'impédance figure = des deux formateur fictif est alors placé secondaire impédance mesurée par l'essai 4 montre le circuit en équivalent sur impédances, on ordinaires prend avec Zt = -~— court-circuit. ramené au primaire; le trans¬ le côté secondaire. Transformateur (a) parfait 1*1 -wwwww- - •' B* . ? 'Y, disposition symétrique en T (fig. 4 a), on passe facilement à la dis¬ position en n (fig. 4b) par la transfiguration étoile-triangle, qui donne: De la 10 Zn Y, Coefficients + 1 ' <6> 2Yr Y„ = T TA [ zt = = ZtYt + 4 du transformateur considéré complexes ^ = B = C = fl= 1 Zrll + comme quadripôle: ZiT Y T + 2 (7) ZT Yt \ YT Si plusieurs lignes et trans¬ peut les ramener à un à un circuit équivalent réduit ensuite quadripôle équivalent unique que l'on Ce circuit en n ne sera pas, en général, en n au moyen des relations (3). Lignes transformateurs et formateurs en en série. — on série entre deux nœuds utiles, a on symétrique. définitive, En formateurs par aura on un circuit remplacé le réseau entier de lignes et de trans¬ maillé équivalent formé d'impédances joignant les nœuds deux à deux, et d'admittances branchées entre nœud et neutre, réel ou fictif. Pour supprimer impédances les transformateurs fictifs et les admittances à une parfaits, on ramènera toutes les unique, en multi¬ rapports de nombres tension de référence ou en divisant par le carré du produit des pliant de spires des divers transformateurs qui séparent l'élément considéré l'élément de référence ; il n'est pas tout à fait correct de prendre, comme — — le fait, rapport de le carré du Les transformateurs fictif t égal à l'unité en changement de prises régime nominal et donné rapport B. — un nombre quelconque en en n. n de sommets Le nombre de d'un ou ces rapport spires spires du circuit maillé représentatif un toute circonstance par actuel des nombres de circuit maillé à deux par des circuits conserveront nominal des nombres de Équations générales Considérons le possédant la tension de référence à la tension locale. à rapport _ de on équivalent réseau électrique, et nœuds utiles, reliés deux circuits en n peut varier 11 entre minimum de un 5 a) (fig. ou série (n 5 (fig. b), dans le 1) — et sommets sont reliés de toutes les C'est ce dernier cas, les est le qui Numérotons les nœuds puissances apparentes qui les courants 1 ^81 • • de que nous à n, et injectées •> (n— 1) lorsque les -„- possibles (fig. plus général, y sont *2> correspondants, manières sommets de ou •M? maximum un réseau purement étoile d'un cas 'k> ou • j 5 c). voulons considérer. désignons par absorbées, par *n et par vlt v2, v3,..., vk, ...,vn les tensions. Pour la généralité connectés à S = centre calcul, nous allons supposer que tous les nœuds sont générateur ou récepteur, quittes ensuite à mettre 0 là où le nœud est Chaque reçue un du ou quantités un simple croisement de lignes. V, une puissance S le courant correspondant /, ces trois l'expression: nœud est donc caractérisé par fournie par le réseau, et complexes étant liées par s où /* est la Découpons quantité conjugée = une tension vr- (8) du courant /. dans notre circuit maillé l'étoile formée par les 1) quelconque, à un par exemple (fig. 7). Pour la simplicité d'écriture, les impédances Z12, Z13, Z\n joignant le nœud 1 aux autres nœuds «ont remplacées par leurs inverses, les admittances Y12, Y1S, Yi„. circuits autour d'un nœud rayonnant centre générateur, . . ., . 12 (n — soit le nœud 1 rattaché . ., D'après rateur la loi de première nœud 1 est au égal KiRCHHOFi,J le à la rayonnantes, soit dans nœud soit dans les branches neutre branchées S- h ~ VI D'après au + M2 MS h, = (m Iik = (m Les doubles indices servent à qu'ils désignent admittances o 1 au neutre m F10 VATio au neutre ; + (V, la décomposition Iw l'équation (9) + f12 + en n somme des des circuits Y10. valeurs prises est le courant absorbé par F2) 7i2 - Yw indique aux l'admittance neutre, c'est-à-dire la courants dans + = Ym les courants et les admittances et le provenant de 1 ; Vn) — réfère (10) Vu) F,fc - rapporter ; l'indice autour du nœud Remplaçons les équations (10): = (9) VjYlt - (^ = totale branchée entre le nœud ~V\ + hn + hk + + *\ MO ~~ hn rayonnant au la loi d'Ohm: mo nœuds admittances les 1. point + MO courant fourni par le centre géné¬ vectorielle des courants partant du somme (vt rm + + - (_M par leurs - Vs) Y1S + + + vk) ru ... ~VsYn- + flfc - ... + ... ._.. VkYlk + aux .._. {v, - vn) yln Fln)-F2f12 - - ... V, Ym 13 En posant: F, tvkYk k - l'équation F10 = + V2 Y12 = F12 F13 + + V., F18 + 4- .. . + ... F« + + F* Flfc • • + • + Yln ... + Vn YXn 2 du nœud 1 est abrégée la forme: sous §,= V,Yi-tvkYlk V\ d'un L'équation k nœud rattaché à exemple, aura le terme affecté du -=^- - -fi- V2 F2 = centre un 5* (11) 2 = de consommation, 2 par signe négatif: t - y 2 *; = Vk Y2k (12) i fc * 2 D'une façon générale, l'équation d'un nœud quelconque k + 4£- + 14 y* 2 — Vk fc= v* y** = est donné par: (13) o i fe * k Yk Yko = FfcO 4" 1*1 + Yk2 + = somme totale des admittances et les autres vers somme = . . . + Y/ch + . . . + Ykn partant du nœud k le vers neutre nœuds; des admittances branchées entre k et le neutre, et prove¬ décomposition en n des circuits rayonnant autour du nœud A; ; nant de la Fjti, Fm, .. -, Ykh, . ., Ykn — admittances reliant directement le nœud k aux n y h 2j Ykh = autres nœuds; des termes de même forme obtenus donnant à en h toutes les valeurs de 1 à n, sauf k. £=i Le somme signe de teur, négatif -=^Vk est positif s'il est réuni à un si le nœud est pourvu d'un centre centre Ykh Pour = générateur. Notons que récep- : Yhk chaque nœud, on peut établir une équation analogue à (14) basée sur première loi de Kiechhofp, ce qui fait en tout n équations, simul¬ tanées et indépendantes, de même forme. Pour un réseau donné, ces équations contiennent 2 n paramètres vectoriels : la 14 n et n que l'on tensions Vx, V2, V3, Vn puissances apparentes Sj, S2, 53, ..., peut exprimer ^1 = V2 = ' notation en w î ui * VI VI V-n ,/ W»! n Vn l .., S„, complexe: v2 + vi + ; "1 . ou = vi = v2 — — — Vn i «i ; u2 / Un et Sj S2 = = an qui ce n 2n An tout: Nous pouvons origine des rielles J Çn SI ri ^n p*— j qt j q2 Pn J Qn =px— = le cet axe. paramètres algébriques. prendre phases; le nombre de Or ~T B puissances actives plt p2, ...,p„; puissances réactives qu q2, ...,qn; composantes rectangulaires de tensions: n composantes (vlt v2, ...,vn) en phase avec l'axe origine des argu¬ ments et n composantes (itj, u2, ...,un) en quadrature avec et Pn ^r «u fait: n en p2 j Qi + j q2 Pi + soit l'une Vu quelconque des tensions du système comme tension; nous pouvons alors écrire: cette vk = \vk: Uk = 0 paramètres algébriques fonctionnement du simultanées que l'on réseau se est trouve défini ainsi réduit à par n (An équations — 1). vecto¬ peut dédoubler, par séparation des parties parties imaginaires, en 2n équations algébriques. Pour con¬ système comme déterminé, il faut que le nombre d'inconnues ne dépasse pas 2«+ ; comme il y a en tout (An 1) paramètres algébriques, il est nécessaire, par conséquent, d'en connaître: réelles et des sidérer ce — (An— 1) + Si — 2n = In— 1 d'inconnues correspondant à un certain régime est inférieur à d'équations distinctes est réduit en conséquence; on aura autant d'équa¬ tions indépendantes que d'inconnues. Par contre, s'il y a plus de 2w inconnues, le système est indéterminé algébriquement. 2», le nombre le nombre 15 En passifs, qui ne servent pas à la réception ou à la fourniture d'énergie, la puissance S avec ses deux composantes p et q est nulle, ce qui fait deux inconnues en moins, de sorte qu'on pourrait dire plus simplement que le régime d'un réseau est défini entièrement par (2n'— 1) paramètres algébriques, n' étant le nombre de nœuds actifs. Ce résultat signifie, théoriquement, que l'on peut choisir d'une façon arbitraire les valeurs de (2n'— 1) paramètres et tensions, puissances de des solu¬ des le les au ou obtenir, nœuds, équations systèmes moyen tions correspondantes; on exprime cela en disant que le réseau possède (2/T 1) degrés de liberté. réalité, aux nœuds — — — Lorsque nombre de le réseau comporte des appareils de réglage de tension, paramètres croît le conséquence. en i \AAAAA/W- b (b) Pig.7 nœuds, k Si dans la liaison entre deux dans la comme égal y'k à en figure k, en nous parfait exemple, à trouve, rapport variable 7b: Ikh ' vi VI = Vh + Ikh Ikh = Ykh vh + se pouvons transférer l'admittance la divisant par tkh, et écrire pour le circuit Kl 16 h par et transformateur un tkh fois le rapport nominal, de k' de la figure 7 a, tkh tkh ' II kh kh Kl tkh équivalent d'où: ff /~ kh * 'k — kh Ikh xt ' 2 h tkh tkh du nœud k l'équation générale et + _**_ + Vk Y* VI ?i = F,o + Yko somme = ou £ Alk * = h =b k + k en JjlJ*L. = ... + -% (t= tkn au après 1 neutre branchées directement ou^l), nœud k au division par tkh', une Âlk_ + tkl + . + .. ÂI*5_ tk2 (t = 1 ou j= 1). tkn Bien entendu, dans les circuits où il prises de (14) 0 = /kh fc + A: des admittances tkh } ^^- 2 ~ ticZ transférées la forme: * -1 ^-+ -% tkl prend n'y a de point transformateur à réglage, prend réglables, le nombre total de paramètres algébriques passe de 1 -\- s), et comme on ne dispose que de 2/i équations, 1) à (4« {An il faudra connaître la valeur de (2n -f- s 1) paramètres pour que le soit entièrement défini. système la valeur unité. S'il y t a tout en s transforma¬ teurs — — — Le nombre de degrés de liberté du réseau 2n + ou, si certains nœuds restent passifs, 2 n' + n nœuds, étant le nombre total de s s — est alors égal à: 1 à: 1 — n' le nombre de d'entre ceux eux qui sont actifs. Données régime de pratiques. — Les fonctionnement paramètres d'un réseau nécessaires à la détermination du se recrutent, en pratique, parmi trois groupes de données: 1 ° et les D'après les courbes de statistiques charge précédentes, la nature de la d'accroissement de la consommation, peut estimer les puissances actives et les <ç des centres actives réactives on connaît charge ou on bien les puissances et ou récepteurs. Lorsqu'un compensateur est branché en parallèle avec un récepteur, la puissance réactive empruntée au réseau ne correspond plus au cos <p de la charge ; par contre, le com¬ pensateur maintient au nœud une tension connue en grandeur. 2 cos 17 Du côté de la 2 gories différentes courbe de a) trales production, les centrales se répartissent en trois d'après leur mode de contribution à la fourniture charge du réseau caté¬ de la (fig. 8) : les centrales de au fil de base, dont celles à production obligée comme les cen¬ l'eau, produisent d'une façon ininterrompue et plus ou moins uniforme ; elles fournissent la base du diagramme de charge. La d'une usine au fil de l'eau subit une variation saisonnière mais considérée comme constante durant même une À / fi /f j! r^. 0 J. !___. 4 8 v J puissance peut être journée; Ï K l i l N. l_ L 12 20 16 24 heures Yig. 8 b) les centrales à programme préétabli ont à fournir le corps du dia¬ assigne d'avance une certaine courbe de production. A cette catégorie appartiennent les centrales à vapeur, les centrales hydrau¬ liques à faible capacité d'accumulation et les fournitures d'énergie par des réseaux étrangers, qui sont basées sur des accords passés à l'avance entre les sociétés; gramme. On leur c) les centrales de pointe ont à faire face à tous les excédents de puissance que les centrales précédentes n'ont pas fournis: pointe, varia¬ tions rapides et imprévisibles de la charge, pertes dans les lignes; en même temps, elles servent à régler la fréquence du réseau. Pour ce double rôle, s'apprêtent les centrales hydrauliques à réservoir et canal d'amenée charge, en Bref, les installations réversibles d'accumulation par pompage, connaîtra les on centrales du centrale de 3° Enfin, puissances actives débitées par les etc. différentes réseau, sauf la (ou les) centrale régulatrice de fréquence ou pointe. plusieurs importants, la tension est réglée à une grandeur, pour servir de base à la régulation du réseau. Tel est le cas des bornes des centrales et des points où agissent des compensateurs synchrones ou des transformateurs à changement de prises. valeur fixe, 18 en connue donc nœuds en C. — Difficultés présentées par la solution des Le régime équations générales de fonctionnement normal d'un réseau à défini par les n équations + sr vectorielles suivantes Ê V,Y,~ + - /i si + V2 Y2 + = -t = Vh Ylh = 0 Vh Y2h = 0 nœuds est donc t pour — 1): 2 - h n (écrites I h + 2 (15) si + F,, + Vk VI Vn h On voit tout de suite que -— des cas est Vh Ykh = 0 VhYnh = 0 fc = i h 4, k -§-+ VnY„-^ + S* -t - lorsque = 1 la tension inconnue, l'équation correspondante dénominateur du terme au n'est linéaire. plus En outre, paramètres vectoriels, l'on connaît tantôt le module, comme dans le réglées, tantôt l'une des composantes, comme les com¬ des tensions posantes actives des puissances apparentes injectées par les centrales. convient, dans ces conditions, de dédoubler les équations vectorielles équations algébriques en Il en mettant: Y=a + jb V=v+ju S p+jq V*=v—ju S* = Considérons l'équation générale 4V + Vk + Vu = (16) p—jq du nœud k: Yk—t h = Vh Yuh = 0 1 h * k et remplaçons en quadrature: les + vectoriels par leurs termes J>k~}qk vk — j + composantes en phase et (vk + j uk) (ak + j bu) uk n — H (Vh + j Uh) (auh + j buh) = 0 h= 1 h i* k 19 Faisons + {Pk — H — (vk le dénominateur disparaître ; qi) + (vk + (vh + j uh) (vk — j uk) uk) {vk ; — — j uk) (ak + j bk) j uk) (akh + j bkh) = 0 ft= i h * k séparons Effectuons et les parties + Pk + réelles des {vl + ul) parties imaginaires ; il vient : ak n Yi — h (vk + Vh akh uk uh akh vk uh — bkh + vh uk bkh) = 0 î - h * k + qk + (vl + (17) ul) bk n I] — (vk vh bkh + Uk Uh bkh + Vk uh akh — vh uk akh) = 0 h= 1 h * k n La somme 2] porte sur tous les nœuds reliés directement au nœud k. h— 1 h * k Pour 2re de degré chaque régime de fonctionnement, il faudrait résoudre équations algébriques analogues, à In inconnues, et en et v en La système second du u. Première difficulté: Les tions un équations première et grande difficulté à laquelle est qu'elles ne sont pas linéaires, de ne se sont pas linéaires bute la solution des sorte que l'élégante équa¬ méthode des déterminants pour calculer les inconnues ne peut être appliquée. On doit recourir à l'élimination, qui est le procédé général pour résoudre système d'équations algébriques simultanées. Le but de l'élimination l'équation finale, dont les racines concourent avec des valeurs correspondantes des autres inconnues, à former les systèmes de solutions des équations proposées. Lorsque ces dernières sont du premier degré, l'équation finale est aussi du premier degré. Mais lorsque les équations proposées sont d'un degré supérieur au premier, l'équation finale peut atteindre un degré bien plus élevé. un est la formation de Théorème de Bezout. — Soient: /", =0, F8 n équations contenant 20 n algébriques inconnues. de = 0, ..., F. = 0 dn respectivement et degrés dt, d2, de ces équations est la plus générale Chacune ..., possible. Bezout [B. 5] * 1) (n nom de — duit des a établi, le premier, le théorème suivant « Le d dénote le s'exprime degré son de » l'équation finale, le théorème de Bezoct par; d Remarque. — = dy x d., x tion finale ds Dans le passage d'un système d'équations particulières un de de degré leurs coefficients demeurent indéterminés. Si connu l'équation finale qui résulte de l'élimination inconnues entre n équations à n inconnues est égal au pro¬ degrés de ces équations, lorsque celles-ci sont complètes et que : x x ... dn ('8) système d'équations générales à degrés, le degré de l'équa¬ de mêmes peut s'abaisser, soit par l'évanouissement de quelques termes, soit par la suppression Or il est démontré d'un facteur. Algèbre Supérieure, dans la théorie des équa¬ impossible de résoudre algébriquement les équations de degré supérieur au quatrième. Il y a bien des méthodes de solution approximatives, comme celle de Newton qui permet d'atteindre toute la précision que l'on veut, mais elles sont longues et laborieuses. D'ailleurs l'obtention même de l'équa¬ tion finale n'est pas exempte de difficultés, et requiert l'application de la théorie des équations, vu que la procédure usuelle par éliminations successives n'est applicable qu'aux équations du premier degré [B. 5], tions, qu'il en est Deuxième difficulté: Les équations sont pas rationnelles ne Une seconde difficulté est que les équations du réseau maillé ne sont pas, bien souvent, rationnelles mais contiennent des radicaux. En effet, des tensions scalaires aux nœuds seulement, ne sont connues, en pratique, que les valeurs c'est-à-dire: \v\= l^Tû" L'une des composantes v2 = devra être écrite yw^iî* ou fonction de l'autre en u* = sous la forme : yyt^v* qui introduira dans les équations de nombreux radicaux. Pour les éliminer, il faudra élever au carré plusieurs fois successivement, ce qui donnera des équations de degré supérieur, déjà avant le procédé d'élimi¬ ce nation des inconnues. Jusqu'ici, t L'initiale nous avons majuscule B. supposé placée que toutes les admittances entre crochets renvoie à la Y12, YVi, . .., bibliographie. 21 Yin, . Ffcft, ., . étaient connues, une miner les valeurs les en a et et, par b représentant . qui ce lorsqu'on projette • . n'est pas nouvelle plus toujours extension favorables. Il Toutes comme, par cas liaison dont exemple, veut déter¬ on résulte de nouvelles inconnues en de tables de calcul à recourir à des méthodes D. — graphique électrique. équa¬ des équations, des réseaux maillés pratiques qui alternatif, on cas courant à le début. la théorie exacte b. est présentent. est obligé de se approximatives. proposées approximatives sont employées en par des auteurs pour la solution des réseaux maillés, Ces par — Méthodes de solution approximatives des réseaux maillés Plusieurs méthodes été transformateurs t2 s'introduisent dans les degré depuis ces défaut des réglage de t et considérations, appuyées montrent qu'une solution mathématique impossible dans la grande majorité des ou transformateurs qu'il faut compenser par des tensions et des puissances conséquent, des équations du troisième degré en u, v et a ou en tions du circuit maillé et élèvent leur ont le ou les et — Enfin, faut-il déterminer la zone changement de prises, les termes en A lignes les lorsqu'on méthodes sont basées dispose ne sur divers pratique courante mathématique et pas de table à calcul théorèmes dérivés des de Kirchhoït, tels que le théorème de superposition, le théorème de Thévenin, les théorèmes de transfiguration de Rosen et de lois d'OaM et Kennelly. Nous citons les méthodes suivantes. Méthode de proche théorèmes de Exemple illustratif. R2 (fig. 9). Les centrales teurs à une bornes des ^i au Deux centrales G, et G3 des alimentent deux sous- moyen d'une boucle d'interconnexion à haute tension stations e^ — proche avec application superposition et de Thévenin en règlent la tension aux bornes de leurs transforma¬ valeur constante et laissent varier librement la tension aux sous-stations; celles-ci ont des appareils de réglage distincts qui compensent les fluctuations de tension dues aux variations de régime du réseau. Gt est une centrale au fil de l'eau qui fournit la base du diagramme de charge avec une puissance active constante pv La centrale G3 fournit le reste de la demande en réglant la fréquence. 22 s'agit Il 1 ° de déterminer: Vt aux bornes des sous-stations, distribution des puissances actives et réactives dans la boucle, puissance fournie par la centrale G3 (active et réactive), V2 les tensions 2° la 3° la tout cela pour un et état de © H2 i d i) 2 b 3 Fig. peut considérer paramètres nous actifs, réunis par 4 lignes à haute et 4 quadripôles — 4 circuits ou en n. 4 = nécessaires pour déterminer le 2n En effet ® 9 comme n Nombre de q4)- K v, — comporte 4 nœuds utiles tension que l'on q2; p4, p*.?« />lt y, fli 9i La boucle (p2, donné des sous-stations charge 1 = système: 7 connaissons: Pi Vu V, Nous prendrons Vl comme Pi, 92 ?4, qt origine des V\, Équations phases "î : 0 de la boucle: --^+ + -§-+ (Vt F12 V4 Yu) = 0 Vt?t-(V1Ytl+ F3F23) = 0 = 0 Vx F, - -^-+VBY9- (V2 "3 + -^ r + F32 + + V4 Yu) F4F4-(F1F41+ F3F43' 0 4 23 nœuds, 4 équations vectorielles algébriques en écrivant: 4 Sl V\ = Pi—J9i> 52 = +M> ^2 = jU], vi = vi = F*= Vl En — remarquant que l'on & V3 Ps—jqa> v, + ju2, JU2, V2 V\ peut dédoubler Jl3> +jus, v3 vs—jus, =P»— = = en 8 équations St= qi—jq*, K vt +jut, V*4 Vi—jtti. = = que: 0 t>3 on tout 8 inconnues en a Les 8 équations, liées à une 2 2 4 Solution position : solution exacte, consistent de: équations équations équations du premier degré; degré; irrationnelles qui, par élimination radicaux, passent au quatrième degré... ! approximative du second application par des des théorèmes de super¬ de Thévenin et A y/y © fi'J R» 1 a H, 1 ° Supprimons résulte que —- ligne la ,2 «b» connectant les nœuds 2 et 3 p2'a qL : = = quadripôle, considéré isolément, mètres algébriques. La ligne «a», Un minée et sa solution nous donne pu Les lignes c et possibilité La seule 24 « » « d », considérées en q2 entièrement est avec on Pi Il p2 {pô.a, 920, (p{a, qL, ^2); = (fig. 10). — défini par 3 para¬ ^1) est donc déter¬ en déduit: pu isolément, est de tâtonner. On suppose ne sont pas déterminées. une certaine valeur pour exemple, et on résout sur cette base la ligne d (avec Vl, Vl, pu) puis la ligne «c» (avec V\, p4c, <74'c). On obtient alors, pour le nœud 3, une tension V'3 très probablement différente de la tension réelle Vy On autre valeur pour V4, et on recommence la procédure. On une suppose tâtonne ainsi plusieurs fois et on trace une courbe des valeurs trouvées pour V3 en fonction des valeurs supposées pour V'4 (fig. 11); de cette courbe, on déduit la valeur de V'4 correspondant à la vraie tension Vy La boucle est ensuite achevée normalement, ligne «d» puis ligne «c». Vî, par Fig.11 2° Remettons la rence de ligne potentiel V3 — «b» V'v en un place (fig. 12). courant circuler dans la va dans le réseau pour s'y superposer au Une détermination exacte du régime de répartir culé. Fig. Sous l'action de la diffé¬ ligne et se régime précédemment cal¬ superposition devrait tenir 12 capacités, ainsi que des générateurs et récepteurs. équivalentes Pour éviter de très longs calculs, on ignore en pratique les admittances dérivation et on considère simplement les impédances en série du en compte des impédances des lignes admittances circuit. Le théorème de de tous de Thévenin et les de leurs centres permet alors d'écrire pour le courant superposition: h 3 V3- V'2 = Zb + Z 23 (19) 25 Zr étant l'impédance du réseau des deux vu = —= = =: ^12 ~t~ ^23 peut être exprimé régime préexistant 2 et 3, d'où : F3-F2 r lg Ce courant points = ^34 + forme de sous pour donner 1 Zi 41 puissance et combiné au régime première approximation effet, la superposition du régime de Thévenin pourra affecter certaines grandeurs connues, telles que les tensions aux bornes des cen¬ trales, ce qui nécessitera des retouches. total; du une en Lorsque le réseau étudier à de plusieurs boucles, on les ouvre toutes d'abord, puis on les ferme une à une en appliquant chaque fois le théorème de Thévenin. Autant de boucles, autant de régimes de superposition dont la somme, ajoutée au régime premier, approchera plus moins le régime réel de fonctionnement du réseau. Ainsi pour un ou réseau maillé comme celui de la figure (13), on superposera le régime créé par l'introduction de la ligne aux régimes étudiés de la manière e précédente. se compose « » Pig. 13 On voit que cette méthode 1 des ° approximative tâtonnements, lorsqu'on paramètres algébriques requis pour de proche en proche comporte : s'arrête à pouvoir le résoudre directement. Pour un circuit qui n'a pas les raccourcir les tâtonnements, il convient de disposer des abaques des diffé¬ rents circuits joignant 2° des les approximations, vation dans le calcul des rigueur, perdrait de son compte, yeuse, à la 3° des tensions A retouches, ou charges mesure ments et les 26 tend à cause régimes de l'omission des admittances en déri¬ de en tenir superposition. mais la méthode, intérêt pour en On pourrait devenant très longue et ennu¬ pratique; ramener que la que la calculs approximations régime réel. nœuds; réglées régimes aura à leurs valeurs composition des ou données lés modifiées. configuration du réseau se complique, les tâtonne¬ augmentent considérablement, et la répétition des à éloigner, de plus en plus, le régime final du Méthode générale proposée La méthode consiste à deux nœuds seulement, étant pression dont chacune la envisage on obtenue se Le basant S1} S2, .. ., nœuds à un (n-2) sommets, suppression de (n-2) transfigurations moyen mailles transfiguration de Rosen S0Sa, ...,S0Sn, peut -~- n rayonnant ont été du autour développées réseau de cette sup¬ successives sommet dont par M. Lavanchy les théorèmes de Kennelly et de Rosen. sur théorème constitué par au réseau à le de par la s'applique aux suppression. Les formules de en ramener Lavanchy [B. 4] par M. n (ra-1) qu'une étoile remplacée par un dit être conducteurs joignant S„ (S0 étant éliminé). Lavanchy sidérant que l'étoile à n à n branches circuit S0S,, S0S2, polygonal équivalent deux à généralise deux les ce sommets théorème branches est pourvue d'une dérivation supprimer. L'étoile est ensuite en S0, avec un ensemble de n dériva¬ polygonal sans tions (Y1, Y2, S„. Ces n déri¬ Yn) attachées aux sommets Sx, S2, vations remplacent la dérivation Y0 supprimée. Chaque transfiguration élimine un nœud du réseau original, le nœud qui forme le centre de l'étoile que l'on transfigure. Par éliminations suc¬ cessives, le réseau original est réduit à un réseau simple à deux sommets sur lequel les calculs peuvent être facilement effectués; on revient ensuite au réseau réel en calculant de proche en proche les tensions aux nœuds supprimés, par les formules développées à cette fin. La méthode de Lavanchy a le mérite d'éviter les longs tâtonnements, de prendre en considération tous les éléments du réseau, les admittances en dérivation aussi bien que celles en série, et d'être simple et générale. au sommet central que l'on veut en con¬ Y0 attachée transfigurée réseau le sommet ..., ..., 27 Cependant, elle qui, appliquée aux comporte un point faible, une approximation initiale équations de fonctionnement des réseaux maillés, les permet ainsi rend linéaires et solution directe par déterminants. une transfigurations, il est nécessaire, pour les des admittances équivalentes les centres calcul, remplacer par générateurs et récepteurs attachés aux nœuds que l'on veut supprimer. En effet, avant d'effectuer les besoins du Les de lignes et les transformateurs sont remplacés récepteur puissance par des circuits équi¬ valents. Un centre est remplacé par une consommant simple une p -f- jq à la tension V admittance donnée par: F=-^De même, centre générateur (20) remplacé par signe négatif. admittance ayant expression Or, en pratique, la tension aux nœuds connectés à des centres récep¬ teurs (P. 39) de même que la puissance réactive fournie par une centrale appartiennent justement aux inconnues qu'il faut déterminer. Pour pouvoir toutefois représenter les centres générateurs et récepteurs par des admit¬ tances équivalentes, il faut faire au début l'hypothèse provisoire des valeurs scalaires qui manquent à l'expression (20): pour un centre récep¬ teur dont on connaît p et q, ce sera V; pour une centrale, dont on con¬ naît p et V, on fera l'hypothèse du cos ç aux bornes, d'où q. un sera mais affectée du même une permettrait de corriger les valeurs supposées d'atteindre une précision plus grande; par corrections successives, pourrait atteindre toute la précision désirée. Un Mais premier dans calcul ces conditions, au lieu de de recourir de calculs reconstitution de à réseau, tant et on de simplification puis transfiguration serait-il pas préférable de résoudre directement les équations de fonctionne¬ ment, rendues linéaires au préalable par la même approximation dont fait et de ne usage M. Lavanchy? Reprenons l'équation générale ± 4§- + Vu d'un nœud Vk Vk t - fc = quelconque Vh Yuk = k: 0 1 h * k §" C'est le terme +^=7- Multiplions-le 28 en qui haut et est en responsable de rendre bas par la tension l'équation Vu; il vient: non-linéaire. 4- ^ X Vk , ~± _ ±~~nVfi~ (Pk~- j gfc) h Yku étant l'admittance équivalente du teur Vky _,y ~±Ykk y terme remplaçant ainsi dans équivalent Ykk Vk, on ± Vi Yn les toutes obtient le le terme équations système +V1Y1-liVh (21) générateur (—) centre (+). En (OU Vk ou ^ _^ réceppar le linéaire suivant: Ylh = 0 £ p, f2h = o = 0 h ± vï f22 + ± Vn Ynn+ f2 r2 _ VnYn-Z Vh Ynh h ou plus simplement: Vx (Y, ± Fu) - I FA Flk = 0 = 0 h V2(Y2±Yi2)-YlYhY2h (22) h K(Yn± Ynn)~YiVhYnh=0 h équations on pourrait n vectorielles simultanées à n inconnues Vx, V2, ..., V„ dont solution, au moyen des déterminants, première solution pourrait servir à valeurs scalaires les ajuster supposées et améliorer ainsi la précision des la méthode résultats; comme pour par transfiguration, un ajustement répété des valeurs supposées permet d'atteindre la précision désirée, au prix de la révision des calculs chaque fois. Cette méthode de solution d'un réseau, qu'elle soit par transfigura¬ tion ou par équations rendues linéaires, peut sembler paradoxale, car elle est basée sur l'hypothèse provisoire des quantités que l'on ignore et que l'on veut justement déterminer par la suite. Aussi, l'hypothèse sera souvent arbitraire et donnera lieu à des résultats grossièrement approchés après le premier calcul, qu'il faudra améliorer pas des corrections suc¬ sans besoin écrire directement la de les dédoubler. Une cessives. Conclusion Récapitulant l'exposé des paragraphes précédents, nous arrivons aux conclusions suivantes: 29 algébrique exacte des réseaux maillés s'arrête à deux le procédé d'élimination des inconnues entre des équa¬ tions généralement de degré supérieur au premier et souvent irration¬ nelles; ensuite, la solution de l'équation finale lorsque celle-ci est de degré supérieur au quatrième. Ces deux obstacles empêchent, dans la grand majorité des cas pratiques, une résolution directe des équations de a) solution une obstacles : d'abord, fonctionnement ; b) une solution de par la méthode de superposition, la méthode ou par les équations de fonctionnement rendues liné¬ possible. Mais elle comporte forcément des tâtonne¬ d'approche transfiguration est toujours ments et des approximations, aires amélioration des résultats calculs et lorsque nœuds pour En la à et nécessite considérer chaque s'accroît. condition de reproduisant à à courant alternatif une obtenue En 30 des retouches. Une de maintes au outre, il doit être entièrement refait charge. échelle réduite le réseau réel, la table de calcul épargne tous ces permet d'obtenir par de simples équations algébriques. et ensuite répétitions de prix retouches. Ce travail d'approche devient long et fastidieux configuration du réseau se complique et que le nombre de est calculs, dispense des approximations mesures la solution exacte des 2n DEUXIÈME CHAPITRE Les difficultés présentées par le calcul des courants et tensions de court-circuit symétrique A. Lorsqu'on ferme résistance R — et dyssymétrique Considérations brusquement, générales lui-même, sur un circuit d'une self-inductance L, et soumis à et composé une force d'une électro¬ motrice sinusoïdale e = \2 E sin {tôt + insmL oril R 15 Fig. le courant de court-circuit est par l'équation donné, à chaque instant complète de cette = \2Esm(wt équation + (1) est: -1< ' = \/R2 a fixe la comme 0 est fermeture, a) ][2E i la après différentielle: Ri + L~ La solution a) sin + L*w* valeur de origine l'argument des de la f. é. (w m. + t e a — 0) sin — à l'instant t = (a 0 — 0) de e (2) fermeture, pris temps; l'impédance Z = R + jLco = Z [â_. 31 du courant de court-circuit L'expression VU F ia « = sin —^— (wt-{-a composante alternative \2E le = suivant dit « une loi la est (a 0) — à VU F accuse avec Son ». —y— est e exponentielle, première période, une ; —= lorsque a constante de = dyssymétrie une a — symétrique 0, et courant transitoire un k 0 +_ -~- ; temps T = l'angle de dans ce s'amortit qui il est -p- ; a ; elle est cas, l'onde de peut atteindre, durant composante alternative (fig. 16 a). maximum et presque le double de la contre, lorsque courant i est permanent, dit E amplitude dépend Fig. Par courant sinusoïdal un --§-' sin égale courant total i 6) de valeur efficace », composante continue maximum et — compose de deux termes: se 16 exponentiel n'apparaît pas, et l'onde de réduit à la composante alternative ia (fig. 16b). le terme se composante continue s'éteint très rapidement, le tableau suivant, qui donne la constante de temps T, Il est à remarquer que la comme le montre secondes et en R T = en périodes, pour quelques valeurs usuelles de -j—. 1/20 1/10 1/4 1/2 1 -fr sec. 0,0637 0,0318 0,0127 0,0063 0,00318 périodes 3,1 1,6 0,63 0,31 0,16 Lco T en Plus la résistance du circuit est relativement rapide. interrupteur, qui agirait après courant efficace égale à: grande, plus l'amortisse¬ ment est Un 32 un temps t, aurait à couper un / in = + n EV2 + = —y— * (a sin — 0) e ->f< Le courant de rapport du -j— temps t Exemple: 1 + 2 sin2 {a + 2 sin2 (a (3) 6) — e rupture dépend donc de l'instant de court-circuit a, du du circuit joignant s'écoule qui a 6)e — 6 = jusqu'à m. 1/20 t 314 X ~20~ continue, ces conditions courant valeur efficace de la pointe initial particulièrement de rupture composante n'est que un (imax) qu'il synchrone symétrique. - favorables pour la composante de 8,4 °/o plus grand que la électrodynamiques, c'est le courant Passons maintenant au synchrone. bornes duquel on établit brusquement — Composante continue 17 compose d'une composante quelques périodes, et d'une compo¬ De nouveau, le courant de court-circuit exponentielle, qui (fig. 17); alternative 1,084 aux Pig. sante X Courant de court-circuit total - continue sec. faut considérer. d'un alternateur court-circuit 0,08 alternative seule. Court-circuit d'un alternateur cas et disjoncteurs. = /„ = Par contre, dans le calcul des efforts de court-circuit, 0,°8 /=/Bn +2c le de rupture "2 X Ainsi, dans point au l'intervention des RILu) y Courant efficace de la f. é. s'éteint mais en cette se dernière, au lieu d'être constante 33 comme progressif une dû à la réaction valeur constante de dépend de la variation des flux à l'intérieur de la un amortissement où elle fixe à se cet amortissement machine, qui, en vertu peut pas se faire brusquement. Il s'ensuit que la machine, qui entre dans le calcul de la compo¬ apparente fonction du temps [B. 6, p. 64—72]. Si l'on varie en alternative, de la loi de Lenz, ne de la reactance sante précédemment étudié, subit d'induit, jusqu'au moment régime permanent. L'allure de dans le circuit fictif initial, c'est la reactance des fuites totales calcule le courant teur, amortisseur et induit ramenées à qu'il prend la machine l'induit, ou reactance «subtransi¬ Quelques périodes plus tard, faut considérer. toire », la valeur dite « entre induc¬ la reactance de transitoire », très voisine de la reactance induit, ramenées à l'induit. Elle croît exponentielle jusqu'à la valeur synchrone, qui intervient dans le calcul du courant de court-circuit permanent. Le temps qui s'écoule jusqu'à l'établissement du courant permanent peut être de l'ordre de une seconde ou davantage. Comme les relais agissent en considérablement moins de temps, le courant que coupent les disjoncteurs est intermédiaire entre le courant initial et le courant perma¬ nent, étant beaucoup plus rapproché du premier que du second. A cela, il faut ajouter l'action des régulateurs automatiques d'excitation qui, pour renforcer la stabilité de marche en parallèle des machines synchrones en de court circuit, interviennent rapidement pour compenser l'action cas démagnétisante de l'induit, ce qui a pour effet d'accroître la composante alternative du courant de rupture à une valeur voisine de son amplitude initiale. des fuites totales entre inducteur et ensuite suivant une loi - Pour connaître exactement le courant de il faudrait connaître la loi de machine, compte tenu induit, des coefficients de la des variation différents rupture exacte à un instant donné, des flux à l'intérieur de circuits inducteur, amortisseur et mutuelle inductance variables entre ces circuits, de la saturation et de l'influence des régulateurs d'excitation. Un traite¬ ment rigoureux du problème dans le cas général d'un court-circuit éloigné des bornes d'un alternateur en charge est très complexe. En le et pratique, pouvoir on de calcule les courants coupure de court-circuit dans les réseaux des disjoncteurs sur la base de la reactance correspondante des machines. La reac¬ bien la rapidité d'intervention des disjoncteurs transitoire et de la tension interne tance transitoire reflète des assez compensation mutuelle régulateurs d'excitation. actuels, et la de la réaction d'induit et de l'action impédance Z, constituée par sa reactance transitoire et par la résistance de l'induit, et alimentée à l'origine par une force électromotrice E égale à : La 34 machine est alors assimilée à une E=-V+IZ V et I désignant perturbation. la tension et le courant (4) aux bornes de la machine juste avant la Remarque. Cette assimilation est quasi correcte lorsque le courtnégligeant la résistance de l'induit, la réac¬ tion de l'induit s'exerce alors le long de l'axe des pôles inducteurs seule¬ ment; elle est purement démagnétisante et peu! être représentée par une réactance unique. Il n'en est pas de même lorsque le court-circuit a lieu à quelque dis¬ tance d'un alternateur en charge; la réaction d'induit peut être alors suivant deux axes électriquement en quadrature: l'axe des pôles analysée circuit — lieu a aux bornes : en et l'axe transversal. Dans l'axe des s'il y en la avec Dans se trouvent les bobines de polaires: l'axe du court-circuit cas transversal, dans le nous ces la force symétrique réagissent magnétomotrice d'induit inductif seulement avons les amortisseurs, champ, circuits fermés tous composante longitudinale de dans le comme polaire a, pôles, les noyaux et la aux masse bornes. de la roue des turbo-alternateurs, l'espace interpolaire dans le pôles saillants. Il s'ensuit qu'en régime transitoire, les variations de flux suivant les deux axes ont des constantes de temps différentes, cette différence étant plus marquée pour les machines à pôles saillants, où la composante trans¬ cas cas des machines à versale de la f. m. m. Il serait donc tances en plus quadrature. d'induit rencontre l'espace interpolaire. représenter la machine par deux réacdiscrimination complique les calculs, chacune correct Cette de des réactances étant attachée à l'une des composantes du courant d'induit. Elle perd, néanmoins, de son importance dans les réseaux maillés, lorsque les machines sont séparées du point de défaut par des impédances externes relativement grandes. Dans les équations qui suivent, on n'en tient pas compte, conformément à la pratique générale. Sources d'alimentation du court-circuit. déclare dans un réseau, ment par les alternateurs des centrales, Un court-circuit, qui se période initiale, non seule¬ — est alimenté durant la mais aussi par les machines syn¬ asynchrones des centres générateurs et récepteurs. Toutes ces remplacées, pour le calcul des courants de rupture des dis¬ leurs impédances transitoires. A la composante alternative joncteurs, par chrones et machines sont ainsi lure calculée, peut toujours exponentielle, se superposer dont la constante de une temps composante continue d'al¬ chaque machine varie pour 35 développements qui défaut. Les alternative B. — — sinusoïdale — Équations générales symétrique suivent rapportent se de l'endroit du à la composante machine la l'impédance équivalente qui sépare suivant des courants de court-circuit. des tensions dans un et courants réseau de court-circuit complexe Reprenons le circuit maillé à n nœuds représentatif du réseau général équilibré, étudié au premier chapitre, et supposons qu'en un point quel¬ conque x se produise un court-circuit symétrique. Le réseau étant luimême, par hypothèse, géométriquement équilibré, il suffit de considérer une phase et le neutre. Fig. (a) (b) 18 capables de débiter dans le court-circuit (centrales, asynchrones, commutatrices) sont remplacées par synchrones leurs impédances équivalentes alimentées à l'origine par les forces électro¬ motrices E, définies à la page 35, et aboutissant de l'autre côté aux nœuds du réseau; pour le calcul du courant de rupture des disjoncteurs, on prendra, comme déjà dit, les réactances transitoires des machines tour¬ Toutes les sources et moteurs nantes. Les récepteurs et charges statiques sont remplacés par de simples admittances entre nœud et neutre. Le défaut ou x finie buons 36 court-circuit est suivant la à représenté par une dérivation entre le point de (ou la terre) ; son impédance aura une valeur nulle nature du défaut. Pour la généralité du calcul, attri¬ et le neutre la dérivation une impédance Zxx ou admittance Yxx = -s— £xx L'effet du court-circuit est donc d'introduire necté par une admittance Yxx au (n -f- l)ième nœud un x con¬ comme tous les nœuds attachés (2 1 neutre, récepteurs statiques. à des Bien entendu, le réseau est défini par conditions briques se rapportant à ses avant l'apparition du défaut. Équations générales conque k attaché à — -f- s) paramètres algé¬ juste Considérons un nœud court-circuit dans le débitant source — de fonctionnement normal de court-circuit. une n quel¬ (fig. 18), et soit: Y/cic Ek Vk D'après donné par = — = équivalente de la source, correspondante, au nœud k après l'apparition l'admittance la f. é. m. la tension la loi d'O-Hii, l'expression le égal première loi à la Ce courant est d'après /* = Vk Yko + (Vk + = - (Ëk = au nœud est somme Vk) Ykk - des (5) courants qui partent du nœud k, de Kirchhoff: Vx) Yki + (Vk ( Vk_-_Vh) Ykh + VkYk-ZVh source : /* la fourni par la courant du court-circuit. ... - + Pj) Yk2 + ( Vu - ._1. Vn) Ykn +(Vk- Vx) Ykx Ykh (6) h signification qu'au premier chapitre, nœuds, y compris x, reliés directement Tous les termes conservent la même la somme 2j portant sur tous les h _ _ _ _ Vn, Vx se rapportant au réseau k, et les tensions aux nœuds Vu V2, à doubles indices égaux, Les admittances du défaut. après l'apparition introduites ici, représentent les sources ou les récepteurs. Éliminant le courant Ik entre les expressions (5) et (6), nous obtenons à ..., l'équation générale (Ëk du nœud k: - Vk) Ykk — = _ Ek Ykk Vk Yk _ ~ - £ Vh YkK A_ _ — Vk ( Yk + Ykk) — __ Zj Vh Ykh h Êk Ykk = Vk gk - 2 Vh Ykh (7) h somme de toutes les admittances rayonnant de k, source et lignes. LJk Appliquée aux (n + 1) nœuds du circuit maillé, y compris le point de défaut, la loi de Kirchhoff permet d'écrire (n + 1) équations vectorielles de même forme générale: = 37 h E% Y22 ~ ^2 (^2 Zj Vh Yïh h Ek Ykk un *nn = ' Vk l)k ^n - ^/n £ Vh Ykh £j 'h (8) *nh h Ex Yxx = }_, Vh Yxh Vx Ljx h remarquant qu'aux en nœuds où attachées des sont pas ne court-circuit, ainsi qu'au point de défaut courant de le x, sources terme en de E s'annule. (n + 1): Vlt V2, ..., Vn, Vx. On a donc (n + 1) équations indépendantes à (rc + 1) inconnues vectorielles. Ces équations étant linéaires, on peut directement calculer les inconnues au Le nombre d'inconnues est moyen des déterminants. Connaissant les tensions aux nœuds, on peut en déduire les courants dans les différentes branches après l'apparition du défaut par la formule: Ikh où k et h l'admittance Cas a) (Vk-Vh)Ykh deux nœuds (9) quelconques reliés directement par particuliers: Si le court-circuit survient à l'un des nœuds la tension (8) peuvent être Yku. = Vx se est réduit à confond n avec l'une des tensions équations vectorielles distinctes b) Si le court-circuit est franc figurative Zxx est nulle (Yxx infinie), vx L'équation du nœud x d'équations disponibles en moins {Vx). et que on = 1, 2, Vlt V2, par à . n ..., .., Vn du réseau, et le système n inconnues. conséquent l'impédance a: 0 contient alors des termes indéterminés ; le nombre mais on a aussi une inconnue est diminué de un; c) Enfin, si un court-circuit franc se produit à l'un des nœuds utiles réseau, la tension en ce point tombe à zéro, et l'on a en définitive (ra 1) équations vectorielles distinctes à (n, 1) inconnues, qui sont les tensions aux n nœuds, excepté celui qui est le siège du court-circuit. du — 38 — C. — Difficultés rencontrées dans la détermination tensions et courants de court-circuit moyen du au la détermination en système grandeur et en débitant sources des symétrique. Le calcul des tensions et courants de court-circuit d'équations (8) requiert, au préalable, phase des forces électromotrices E des exacte dans le court- circuit, ainsi que la connaissance des admittances équivalentes des récep¬ teurs statiques. Détermination des forces électromotrices. à de f. é. simples impédances m. E sont données, Z ou admittances durant la — Y En assimilant les initiale période sources (valeurs transitoires), de les conservation des flux, par l'expression: E= V + IZ= /, V, S où respectivement sont bornes des machines le P+-1—4f* (10) y courant, la tension et la puissance aux avant le court-circuit. juste £yy)—vwv\aa Fig. 19 Pour les connaître, il est nécessaire de résoudre le réseau normal, immédiatement du en fonctionne¬ court-circuit, en partant l'apparition connus. (2 s) paramètres algébriques Ce problème, traité au premier chapitre, comporte la solution d'un système non linéaire de n équations vectorielles ou 2 n équations algé¬ briques, dont la solution exacte est généralement impossible et la solution approximative est excessivement longue et laborieuse. ment des n — avant 1 + Admittances appareils remplacés par les Les charges statiques et équivalentes des récepteurs. débitent dans le court-circuit sont ne qui pas — d'utilisation leurs admittances 1 p, q étant les puissances équivalentes y* données par l'expression: v*-' y* active et réactive prises au réseau, V la tension du nœud de fourniture. 39 Les centres de consommation connectés ordinairement sont réseau au de distribution à haute tension par l'intermédiaire de transformateurs à variable et autres appareils de réglage dont le rôle est de sous¬ rapport traire les bornes —Lt» " récepteur _,. r,n Fig. 20 est la c'est-à-dire moins ou admittance ou au de maintenant à leurs par le tension fluctuations aux en figurées constante que soit la plus réseau, — tension £riuut récepteurs du tension point peu — une variable, quelle primaire nœud. Dans b au ces point a, conditions, absorbée par le centrede la tension primaire V, tandis puissance (p, q) indépendante équivalente Y, vue du point a, dépend de V conformé¬ l'expression (11). Lorsqu'un court-circuit se produit dans le réseau, il en résulte aux bornes des centres récepteurs un abaissement général de tension, d'autant que son ment à sensible que le défaut est plus rapproché. Dans le cas extrême d'un court-circuit franc aux bornes, la tension tombe brusquement à zéro. plus L'intervalle de temps qui s'écoule entre l'apparition du défaut et l'inter¬ de l'ordre de quelques dixièmes disjoncteurs étant très court vention des — de seconde pour séquence, à p', q', tension le transformateur de réglage T n'a pas le temps d'agir la tension secondaire à la valeur normale prescrite. En con¬ — ramener la et puissance son nœud V au consommée par le centre récepteur tombe de p, q équivalente devient par rapport à la nouvelle admittance : v, Pour que l'admittance valeur avant et après _ équivalente le p' du centre _ v* conserve la même P' — jq' Y'i : pL p la récepteur court-circuit, il faudrait que: p—jq c'est-à-dire i q' — puissance absorbée = .21 = q devrait varier -(£ (12) proportionnellement tension. Or cette condition n'est pas généralement satisfaite différents par les appareils récepteurs. au — carré de la à des degrés — La variation des dépend 40 de la puissances active et réactive composition de la charge : éclairage, en fonction de la tension force motrice, chauffage, chimie. En particulier, puissance active dans le cas des moteurs d'induction, la variation en tout cas, moins rapide que couple opposé par la machine entraînée est indépendant de la vitesse ou lui est proportionnel. Un abaisse¬ ment soudain de la tension aux nœuds de fourniture signifie, dans ces con¬ ditions, une augmentation momentanée de l'admittance équivalente des de la carré le de la très faible ou, est tension, suivant le que récepteurs. Pour de une représentation court-circuit, récepteurs dans le calcul des courants f (tension), caractéristiques p tension aux nœuds qui les alimentent, après Or, justement, avant le calcul du système en exacte des il faudrait connaître leurs (tension), ainsi que la l'apparition du court-circuit. q = f = point cette tension. pratique à cette difficulté est d'opérer le système d'équa¬ tions (8) avec les valeurs des admittances équivalentes des récepteurs avant le défaut, et de refaire ensuite les calculs après avoir corrigé les défaut, on ne connaît La solution qu'une utilité limitée à cause caractéristiques des récepteurs et admittances. Ce second calcul n'a toutefois de l'incertitude qui règne déjà de leur influence réduite sur sur les la distribution des courants de court-circuit. Résumons : Le fonctionnement du réseau en court-circuit est défini par équations (8) qui, étant linéaires, ne présentent par ellesthéorique, une fois connues les f. é. m. E et les admittances des récepteurs. Or la détermination exacte des f. é. m., étant liée à la solution du réseau préalablement au court-circuit, s'arrête aux le système mêmes mêmes C'est des aucune difficulté obstacles là, que le calcul la difficulté essentielle et tensions de défaut dans les des réseaux qui s'oppose en au fonctionnement normal. calcul exact des courants réseaux maillés. D'autre des ment de valeur que subissent les admittances au moment du court-circuit culté est peut, au d'importance contraire, empêche une secondaire. La table de calcul à courant alternatif fournir une solution les admittances des de la procédure ristique puissance-tension. cours D. le change¬ récepteurs équivalentes solution directe, mais cette diffi¬ part, — Méthodes permet d'ajuster au récepteurs d'après leur caracté¬ exacte et approximatives première méthode serait de résoudre le réseau en charge normale précédant le court-circuit, par l'un des procédés approximatifs exposés au chapitre précédent, et de déterminer ensuite les f. é. m. E agissant en court-circuit, ainsi que les admittances des récepteurs avant le défaut. On Une 4 41 passe ensuite aux équations (8) qui, étant linéaires, permettent directe quoique laborieuse. Cette méthode n'est pas employée Une seconde méthode de On Thévenin. comme est basée les théorèmes de sur une en solution pratique. superposition et effet, envisager le régime de court-circuit la superposition de deux régimes [B. 2, vol. I, p. 365—367] : le et un peut, en régime de charge normal précédant le court-circuit, régime de superposition introduit par le défaut. Pour calculer régime de superposition, on supprime toutes les f. é. m. applique à l'origine de la dérivation schématisant le défaut une f. é. m. Ex égale et de signe contraire à la tension Vx au point de défaut avant l'apparition de ce dernier (fig. 21). préexistantes, Ex du ce et on est maintenant régime de l'unique f. é. m. appliquée au réseau, et les équations superposition s'obtiennent des équations (8) en y mettant: E1 = E2 — Ep Ex et d'où le système = ... ^ = En = 0 Vx suivant: 1: 0= VlLfi nœud 2: 0= V2LJ2 nœud n : 0 = VnLJn de défaut x : Ex Yxx = V'xLjx nœud — — —^KY\h - £ K Y* (13) — Yi^hYnh h point — Yi V'h Xxh h Findice 42 prime indiquant les tensions de superposition. On a V[, V'2, minants. . (n + 1) équations linéaires simultanées à (n + 1) inconnues Vn, Va que l'on peut résoudre directement au moyen des déter¬ Mais il faut pour cela connaître ou supposer au préalable la , Vx. tension En la prenant vecteur de référence du comme EX Il suffit absolue alors tel que les barres d'une de réglage Quant ou de défaut si le a: (14) approximativement prendre simplement égale évité tâtonnement est on ~VX = d'évaluer de la ou système (13), la lieu à a Vx tension en grandeur à la tension de service. un de tension point Ce réglée, les nœuds pourvus de transformateurs centrale, compensateurs. régime de charge normal, dont le calcul exact est générale¬ ment impossible et le calcul approximatif est long et fastidieux, il n'est pas pris en considération dans les calculs ordinaires de courants de courtcircuit où l'on se contente de résultats approximatifs; cette omission est au justifiée par le fait que dans les circuits où venir, les courants de charge sont faibles rapport aux courants de superposition. les et disjoncteurs doivent inter¬ amplement déphasés par simplifier d'avantage les calculs, on néglige totalement les capacilignes et les courants magnétisants des transformateurs, tous deux étant remplacés simplement par des dipôles. De plus, lorsque le réseau est à réactance prépondérante, les résistances sont aussi négligées, ce qui permet d'éviter le calcul avec des quantités complexes et d'abréger considérablement le temps de travail, aux dépens évidemment de l'exacti¬ Pour des tances tude des résultats. C'est continu, que nous E. Le — Foetescub Dans sa Engineers, partie. dyssymétriques d'un courants Stovkis, réseau en court-circuit dys- composantes symétriques, ébauchée par et généralisée et mise au point par C. L. [B. 7]. communication en 1918, C. L. quelconques peut symétriques, dont l'un autres et utilise la théorie des A. Blondel et L. G. teurs Courts-circuits calcul des tensions symétrique que fait d'ailleurs la table de calcul à courant ce étudions dans la seconde présentée Fobtescue être remplacé consiste de sont formés chacun de m m à l'American Institute a of Electrical prouvé qu'un système par un ensemble de de m m vec¬ systèmes équipolents et les (m— 1) égaux mais déphasés successive- vecteurs vecteurs 43 ment de (m 1) — 2 X (m — 1), r. —- homopolaire et 2 premier système, dans le dernier. On X —- donc a un dans le systèmes polyphasés symétriques systèmes de m vecteurs chacun. m second, . système monophasé (m— 1) tout en le dans —- d'ordre 1, 2, 3, .., ou .. ., Fig. 22 Appliqué aux chacune des déséquilibrées Va, Vb, Vc entre le neutre et b, c en un point quelconque d'un réseau triphasé, tensions phases a, permet d'écrire le théorème de Fobtescue f l K = Vb = Vc + a2 Vj Vo + . où a est vectoriel l'opérateur Vo, Vo, Vo Vi, a2Vi, aVi libre, dont les le sens Les positif équilibré, le sens à vecteurs du (15) Vj + a2 Vu 2jr e =11120 °. système monophasé ou homopolaire. constituent un premier système triphasé équi- se succèdent à intervalles de 2?r —~- = 120° dans ou c'est le système original déséquilibré: a Vu, intervalles positif, Vu a o Vu, vecteurs Vj a Vu + forment le Les vecteurs Les vecteurs Vt+ Vo + = : a2 Vu constituent angulaires de 120° dans le un successifs sens second de inverse; système direct. système triphasé 2tt 2 X —^- = aussi est-il 240° dans appelé sys¬ tème inverse. système triphasé déséquilibré Va, Vb, Vc peut être remplacé systèmes triphasés équilibrés, direct et inverse, et par un sys¬ tème homopolaire. Il en est de même pour les courants /„, Ib, Ic circulant dans les trois phases : | Ta /„ + // + /// Ainsi, le par deux = \ 44 /»=/„ + a2I, Ic I0+ ah = + a lu + a*lu (16) phases d'un réseau sont géométriquement équilibrées, l'appli¬ cation d'un système de tensions symétriques direct, inverse ou homoproduit une circulation de courants symétriques de même nom polaire seulement, et les impédances offertes par les éléments du réseau au passage de chaque système de courants sont appelées respectivement impédance directe, impédance inverse et impédance homopolaire. Au moyen des trois catégories d'impédances, on peut constituer trois réseaux fictifs qui dans le cas, que nous considérons, de phases normale¬ sont indépendants l'un de l'autre. ment équilibrées Le réseau réel est ainsi remplacé par trois réseaux fictifs indépendants : Lorsque les — — — — impédances directes des différents triphasés équilibrés à suc¬ cession de phases directe : c'est le réseau direct, identique au réseau réel ; un second réseau formé avec les impédances inverses des appareils et circuits du réseau réel, et parcouru seulement par des courants triphasés équilibrés à succession déphasés inverse: c'est le réseau fictif inverse; enfin un réseau homopolaire dont les 3 phases sont parcourues par des courants identiques. un réseau formé premier avec les éléments et où circulent seulement des courants Les forces électromotrices des machines tournantes sont considérées équilibrées et n'apparaissent donc que dans le réseau direct. Il n'y a pas, par conséquent, de sources de f. é. m. dans les réseaux inverse et homopolaire, mais uniquement des chutes de tension. Aussi, en régime équilibré, seul le réseau direct est parcouru par des courants, qui sont les courants de charge normaux, ou bien les courants de court-circuit symétrique. Lors d'un court-circuit dyssymétrique, prend naissance au point de défaut un système de tensions déséquilibrées décomposables en composantes sy¬ métriques qui déterminent dans les réseaux fictifs correspondants des comme courants de même nom. la théorie des pliquant appropriée des neutre [B. 8]. trois Cette distribution de courants est composantes symétriques, réseaux fictifs vus entre le par une point donnée, en ap¬ interconnexion de défaut et le représente le mode d'interconnexion pour les trois sortes dyssymétriques. Chaque réseau est représenté par un rectangle avec deux bornes, l'une figurant le point de défaut x, l'autre le neutre ou la terre o. Chacun des réseaux fictifs étant complètement équilibré, la représentation se réfère à une phase. L'impédance propre du court-circuit est supposée nulle; sinon, il est facile d'en tenir compte dans La de figure 23 courts-circuits le schéma d'interconnexion [B. 8, ch. 4]. Lorsque les réseaux fictifs sont connectés comme le montre la figure 23, 45 la distribution des courants dans le défaut réseau direct donne la dans les différentes directe des courants de bution dans le réseau inverse donne la correspondante et de même pour le réseau composante branches; la distri¬ composante homopolaire. Court-circuit entre deux Court-circuit entre et le neutre ou une inverse ; phases. Court-circuit entre deux phases phase et le neutre ou la terre. la terre. Fig. 23 qui circule dans le réseau direct peut être considéré comme superposition du courant de charge normal In préexistant au défaut, et de la composante directe // du courant introduit par le défaut. En qui circulent désignant par lu et J0 les autres composantes symétriques le courant réel de court-circuit dans les réseaux inverse et homopolaire dans les phases a, b, c d'une branche quelconque est donné par: Le courant la — — h = 7» = h = (In + a«(/„ a{IN + F. — + /// //) + «/// /7)4-a2/7/ Ii) + Solution + I0 /0 + J0 + (17) exacte Les réseaux inverse et homopolaire ne contiennent pas de forces électro¬ d'un motrices ; ils sont formés groupement plus ou moins complexe d'impé¬ dances et d'admittances représentant les machines, les transformateurs, les lignes et les charges. Vus entre le neutre et le point de défaut, ils peuvent être réduits chacun à une impédance équivalente unique, par des transfigurations successives par exemple. 46 Soient Z0 : l'impédance = du réseau homopolaire vu entre le point de défaut et le neutre; Z//= l'impédance du réseau inverse vu le entre point de défaut et le neutre. L'application de équilibrés circuits la théorie des composantes symétriques au calcul des d'une faute affectés dyssymetrique conduit au résultat dyssymetrique peut être représenté, sur le réseau triphasé direct, par une impédance symétrique connectée à l'endroit du défaut entre phases et neutre. Appelons-la «impédance équi¬ intéressant suivant: valente de court-circuit»; le court-circuit sa valeur Zxx est donnée par le tableau suivant: Nature du court-circuit Entre une phase Zxx Zn + Zo et le neutre Zu Entre deux phases Za et le neutre x Zo .... Zu + Zo 0 N. B. L'impédance propre du court-circuit est supposée Ainsi, l'étude du réseau fictif direct, pour et courants de même nom, est ramenée avec Zxx Une impédance comme solution nulle. la détermination des tensions au cas de la dérivation du court-circuit au bute point symétrique, de défaut x. difficultés, par conséquent principalement la détermination, en grandeur et en phase, des f. é. m. qui agissent sur le réseau direct au moment du court-circuit. En d'autres exacte termes, l'obstacle préalablement au de méthodes la solution aux du réseau en mêmes fonctionnement normal défaut subsiste. G. Les se — Solution approximative approximatives utilisées pour le cas du court symétrique s'appliquent de nouveau au réseau direct auquel on a au point de défaut l'impédance équivalente de court-circuit Zxx. En partant du courant injecté dans la dérivation Zxx, on peut - circuit attaché recons¬ tituer la distribution des courants et tensions dans les réseaux inverse et 47 homopolaire, au que l'on moyen des Cette écrivant chacun linéaires d'après superpose ensuite au régime dans le réseau direct expressions (17). reconstitution faire soit bornes de Zxx. de proche proche, soit en la première loi de Kirchhoff aux nœuds, ce qui donne, pour des réseaux inverse et homopolaire, un système d'équations simultanées, dans lequel la tension au point de défaut est connue, les conditions peut aux se en La solution des réseaux inverse et même aucun le réseau homopolaire ne présente par elleajoute au travail demandé par mathématique, travail de réduction en une impédance équivalente long obstacle direct, un mais ZXx puis de reconstitution des composantes inverses et tensions et courants dans les différentes branches. Pour homopolaires des abréger ce travail, on a recours, comme déjà mentionné, à diverses hypothèses simplificatrices telles que l'omission des admittances de charges, l'omission des capacités de lignes et des courants magnétisants des transformateurs, l'assimilation de toutes les impédances à de simples réactances. Autant de sources d'erreur que nous examinerons dans la seconde partie en relation avec la table de calcul à courant continu. 48 CHAPITRE TROISIÈME Le calcul de la stabilité d'un système de machines et A. ses Équation générale — synchrones en parallèle difficultés du mouvement des machines à quelconque d'un réseau complexe marchant en parallèle synchrone. La roue polaire est soumise, en régime établi, à l'action opposés qui se font équilibre: Considérons une machine m machines à la vitesse 1 ou ° le couple mécanique Cm, exercé entraînée; couple électromagnétique Ce, à l'arbre par la de 2 couples machine motrice la machine 2° le exercé par l'induit sur les pôles inducteurs. L'équation de mouvement correspondante J-^T=C„ + «J 0 = moment d'inertie de la = décalage Le le signe sens CB = (1) Q partie tournante, pôles inducteurs par rapport à avant, dans le cas d'un générateur, relatif des marche à vide, dans le est: cas de en la position et en de arrière, d'un moteur. Cm, Ce de rotation du sera, par convention, positif rotor, négatif dans le sens si le couple agit dans contraire. variation unilatérale dans l'un des deux couples antago¬ un couple polaire résultant qui lui communique une accélération initiale, positive ou néga¬ tive. Sa vitesse s'écarte alors de la valeur synchrone: le rotor glisse par rapport au champ tournant de l'induit, et des courants sont engendrés Survient une nistes, l'équilibre est rompu et la roue est sollicitée par 49 dans l'amortisseur et les polaires masses de l'inducteur et dans le stator, produisant un couple d'amortissement C&. L'équation du mouvement relatif de la champ d'induit est donnée, dans J Pour passer des couples («>), qui de la machine (<w0) et de la vitesse = -~- les deux membres de plier ces puissance alors la est dO/dt au de la vitesse normale somme faut multi¬ instantanée synchrone du mouvement relatif: = dO „0 + /Q. (3) ^j l'équation générale de la machine en termes de : En réalité, d'équilibre, la vitesse rapport (2) puissances correspondantes, il l'équation par la vitesse angulaire Jco-^~^PM de machine normale constant des (4) + PE + PA perdre son synchronisme ou de regagner l'état s'écarte très peu de sa vitesse synchrone, même oscillations, de sorte que l'on prend habituellement la avant grandes pour de par Cm + Ce + Ca . obtient polaire aux a, On roue conditions, par: <o0, au puissances lieu aux de la vitesse couples, J<o0-Sj^- = variable w, comme rapport et l'on écrit: Pm + Pe + Pa plus simplement: ou M = 3 io0 est = PM -\- PE + Pa âP appelé d>0 AP de M constante d'inertie de la machine ; est la puissance accélératrice, qui varie à chaque instant. Puissance mécanique à l'arbre Les variations de régime (Pu)auxquelles est soumis un réseau et qui mettent à l'épreuve sa stabilité dynamique sont de nature plus ou moins brusque: variations soudaines de charge, courts-circuits, ouverture d'une ligne ou d'une section de ligne. Ces différentes perturbations, en modifiant les constantes électriques du réseau considéré faire 50 changer dans son ensemble, soudainement la — ont un résultat puissance électrique aux commun: celui de bornes des machines. Par contre, les pas régulateurs de vitesse des groupes électrogènes n'agissent instantanément; ils attendent un changement de vitesse pour inter¬ venir et machine De mettent motrice lenteur de cette certain un puissance mécanique répondre réglage, résulte régler l'admission de relatif fluide à la nouvelles conditions électriques. déséquilibre temporaire entre la la puissance électrique dans l'induit, qui de la roue polaire suivant l'équation aux à l'arbre et déplacement provoque le différentielle : à temps de afin le d20 AP _ ~ d? M puissance mécanique Pm0, qui détermine la puissance accélératrice égale à la puissance électrique Pe0 développée par la machine juste avant la perturbation, en vertu de l'équation d'équilibre (1). Durant les courts instants qui suivent et qui doivent décider de la stabilité, on admet, dans les études ordinaires, que le régulateur de vitesse n'a pas le temps de modifier l'admission du fluide moteur et que la puis¬ sance mécanique conserve sa valeur initiale. On considère, en effet, dans ces études, la première oscillation comme critérium de la stabilité; si au La initiale est bout de (dO/dt) s'annule et que celui-ci initie un mouvement oscillatoire, la machine est jugée stable. On ignore ainsi la possibilité de décrochage après quelques oscillations, mais S. Cbaey a montré par une série d'essais qu'avec un régulateur d'excitation automatique normal, ce cas d'instabilité est improbable et qu'il suffit de vérifier la première oscillation [B. 10, vol. II, ch. 10, p. 247]. Toutefois, connaissant la caractéristique puissance-vitesse du régulateur et son cette délai mécanique oscillation la vitesse relative du rotor d'action, on peut tenir compte de la variation de la puissance à l'arbre des alternateurs. cas des moteurs, la charge constituée par la machine entraînée simplement par les pertes mécaniques (compensateurs synchrones) dépend de la vitesse du moteur, mais est insensible aux perturbations Dans le ou f électriques du réseau. Pour de faibles fluctuations de vitesse peut être considérée trique active initiale Pe„. elle Couple machine comme d'amortissement (Ca)- asynchrone, le couple est difficile à calculer d'une constante — et égale à la Quoique analogue J a (-y- \ < puissance au (w0), élec¬ couple d'une synchrone d'amortissement d'une machine complète à cause du carac¬ et de la position relatives du rotor répartition des circuits amortis- façon précise tère essentiellement variable de la vitesse durant le mouvement oscillatoire, de la et 51 de la déformation des seurs, saillants, surtout dans les champs machines à pôles etc. Des études détaillées de l'amortissement ont été cependant entreprises obtenues, expri- et des formules ont été [B. 11, 12] par différents auteurs 3 a couple d'amortissement l'écart angulaire: mant le de c* B. en = fonction de la vitesse relative -7— f(4f- ") et <6> Expression générale de la puissance électrique synchrone appartenant à un réseau maillé d'une machine Reprenons le circuit n nœuds auxquels sont récepteurs asynchrones milées à des forces maillé attachés et électromotrices impédances simplement remplacés neutre, t Enfin les circuits par lignes équivalents en des et les représentant soit des statiques. transitoires. Les les direct machines Les machines E agissant sur réseau général à synchrones, soit des synchrones sont assi¬ un les nœuds à travers récepteurs asynchrones et statiques sont admittances équivalentes entre nœud et transformateurs sont représentés par leurs n. FfO Nous avons et courants par le vu, dans le second système suivant t En toute ou un des 52 chapitre, dans le circuit maillé est que la distribution des tensions donnée, en fonction des f. simultanées: générales d'équations é. m. E, rigueur, durant la période d'adaptation des flux suivant un court-circuit brusque changement de régime, les machines asynchrones constituent elles aussi sources de courant. £i Yn ^V.Ui-HVh Ylh h Ë, F22 F2 y, = - £ vh Y2h h (7) •C<n in« — ' n 2mJ \Jn h ^nh h que l'on tension écrire peut en ordonnant par colonnes les termes de même V: -VU +¥_,¥,, + V}1^ ~VJS + ^731 +V_2YS2 + V1Yil +V2Yi2 + ViYnl + V2Yn2 +VjY_13 +V?h* ViY_u.. +^4^24- + Vn Y\n = + Vn Y211 = -VU +VsYiS +V.Y,,. -VU + Vn Yzn = + + V3Yn3 + + Vn Yin ViYni —Vnyn = = —E1 Yn —E% y22 —E3 Ym —E± Yu (8) —EnY„n vectorielles linéaires à n inconnues V„ V%, ..., Vn, dont la peut être écrite, sous forme concise, en appliquant la théorie des déterminants. Ainsi, la tension V1 est donnée, en fonction des f. é. m. et n équations solution des admittances du système, -EjYn e% iii +Y13 y2 + ^23 ^32 Us +Y4 42 L43 + -E,YU Vi +Y,2 -~ ^3^33 par: + YU + Ydi . + Ym + Y2n . + Y3n + Yin -y* = *^H O _i_ ~r F V £-2ï 22 + 12 ~= © F V * 33 "Dis ai ÈJti^ &n 1 nn —-— (10) 53 © étant le déterminant formé les coefficients Y des avec tensions V et Yhk, est symétrique par rapport à sa diagonale qui, en notant que Ykh principale ; ©in étant les mineurs de © relatifs à —LJ1, F12, ©n, ©i2> ©13, Par Yi„. F13, exemple, ©u égale: = ••., . .., -t/2 + Ï82 1% + F„2 + ©11 It, qui Le courant connectée = nœud au + Fn3 7, en remplaçant V1 {E\ = + Yn4 . (11) + F(n -i/« transitoire de la machine Fx) Fu - l'expression (10): valeur tirée de sa ©12 par . l'impédance +Y2n +Y3n . ^12 ou, .. . à: égal est + + circule dans 1, YU YU -y* ^23 + 7i = ^ Yn — ^i ^ii = fr Fn — ^ Yn ©11 i F v r-c'2-f22 © 1 + ^2 [ + Si la f. é. m. et le courant injecté au • seule E§ = sur le l~ ~ ©m V F 4••• dnJ-n © ^= • • Il *-'« l*ii -* (12) i réseau, ==...— nœud 1 £n = 0 serait: Y11[l Ei i ^= <£>i. L83 £j agissait £2 ^22 Ml ^13 V ©13 F £3*11 Jp V ^3 -133 ^^ + F„ ©„ © De même: + E2 sont les E3, qui ..., ©12 l22 [YuYt £3 rn envoyés dans En agissant isolément. courants circule dans l'admittance seraient si l'on électromotrices 54 © f 33 ©13 © ©i« ,•••,±£» F„F„n- l'admittance Fn respectivement par En d'autres termes, le courant total Fu, est la somme des courants appliquait successivement au circuit maillé En prise séparément. Ex, E2, E%, . .., © qui 2s2, /,, la traver¬ chacune des forces C'est le principe à chacune des branches d'un réseau à superposition, applicable de impé¬ dances linéaires. Posons : Le courant M Le In = El hi = #2 1+ ^11 ^22 4 = ^a il« = -E4nl Iv débité par la machine = Al = Ex flu Fn m. du courant On In dû à .. ., — 1 =_ ^2/^12 = £3 Â, — M3 -*14 E% fln E4 flu (13) En flln • • *1» • 712, 713, (14) En flln ... 7in, envoyés ..., comptés positivement sont le même raisonnement à façon générale pour un lkk 'kl Ikl Ek flkk El flkl E2 flk2 = = 1, peut alors s'écrire: que les courants En, ri n -Cfi en sens par inverse Et. pourrait répéter = ^ ) *nn Ml E2 fl12 maillé et écrire d'une Ik IL -M2 E2, £"3, — (- Fu ?„ -&-) signe négatif signifie les f. é. 1 + chaque nœud du circuit quelconque k: nœud Ikn ... .. _. En flkn ... Le double indice kh pour les courants désigne la composante de courant envoyée dans l'admittance Ykk attachée au nœud k, par la f. é. m. Eh appliquée nœud h. au Les_admittances flu, fin, fini, fln2, posantes de • • •, flnn, qui flin, fin, fhi, fin, -, -L-, fhn, relient les forces électromotrices E et les courants débités flkk aux nœuds =~~ Ek ) -, com¬ : flkh Ikh — Ek transfer admittances (impé¬ appelés dans la littérature américaine : dances) lorsque les deux indices sont différents et driving-point admit¬ tances (impédances) » lorsque les deux indices sont identiques. En français, sont « » « 55 les premières sont traduites par « admittances de transfert de liaison ou » , les autres par «admittances d'entrée». Les admittances /3 peuvent être déterminées: a) calcul, en formant les déterminants nécessaires à partir du système (8), puis en les substituant dans les égalités analogues à (13), exactement comme nous avons opéré avec le nœud 1 ; par le b) par directe mesure le réseau réel. Pour origines de Ykk, puis on applique neutre les réseau artificiel un sur reproduisant, /Q\u, par exemple, mesurer échelle, à réunit ensemble on au toutes les impédances figurant les machines, sauf entre l'origine de Yuu et le neutre une tension sinusoïdale connue. Le quotient du courant traversant l'admittance Yn par la tension que nous avons appliquée correspond à l'admittance de trans¬ fert /Qlk. Enfin, comme: M2 le déterminant des ou lignes en en <D21 == ne -*21> M8 == * 31 • » • diffère du déterminant colonnes et par Ykh •> <D12 Yhk = changement que par le conséquent: ©21 = <Dl2 /^21 = /3l2 &ku = fihk général: résultat qui exprime le théorème de (16) réciprocité. La puissance élec¬ Expression générale de la puissance électrique. dans l'induit de la machine attachée à un nœud quel¬ trique apparente conque Je est donnée par l'expression complexe: — Pk + jQk Ekï'k = (17) d'où: Pk-jQk Soient = Et Ik = Ek( Ikk = El (Ek/Qkk -Ei/Qki -E2/Qk2 0t, 02, rapport à une ..., — Ik\ — Ik2 -•• de phases commune, Écrivons l'expression (18) en • • notations -, -••• -Eh/Qkh 0n les déphasages des f. é. origine arguments des admittances fQki, /Qui, 56 Ikh —.— et m. -••• Ikn ) — -En/Qkn) E1, E2, ak\, ak2, . • • . En par ., ., (18) a* /Qkn- polaire puis cartésienne: les Pk—jQk Ek\iïk(Ek\6k/Qkk\akk = — E2^/Qk2\a^ En |#n f3kn |«fcn) — ... ... El/Qkk l«fct EkExfik\ \0X -âk + Cfci EkE2/3k2 \V2 -Ok + ak2-... = - - £fc £ft /3fcfc Pfe = \0X iQk\ak\ Ek \Ojc /3hh \ttkh Ej — El fikk (cos - - - akk + - #fc + ttfcfe - . . £fc E1 /QkX [cos (^! 0k + aki) + j (01 -0k + am)] Ek Eh/Qkh [cos (0h ~dk + akh) + ;' sin (dh -dk + akh)] Ek En /3kn [cos (0n -0k + akn) + j (0n -0k + akn)] = E\fîkk cos akk - - sin sin EkE2/Qk2 - Ek Ex /?m cos cos nous (0k -02- ak2) Ek En /Qkn cos (0k - 0n - obtenons -... - ... (19) l'expres¬ (0k -d1- akl) - ... -EkEhiQkhcos(dk-6h- akh)- + Bien j sin akk) Séparant la partie réelle de la partie imaginaire, sion générale de la puissance électrique active: Pk Ek En flkn \On ~Ok - . ... akn) n Pk E% /3kk = cos akk — 2 Ek Eh fikh cos (0kh — akh) (20) h= 1 h + k n 2 porte * = 1 h+ k Okh tous les sur nœuds, autres que k, où agissent des forces électro- motrices E ;' = ok-oh Ainsi, la puissance électrique produite appartenant à un réseau toutes les machines du ou reçue par une machine synchrone des forces électromotrices de complexe dépend réseau, de leurs déphasages relatifs ainsi que des électriques de tous les éléments. L'expression (20) est valable aussi bien en régime de charge normal qu'en régime de court-circuit, symétrique ou dyssymetrique, l'effet de ce dernier étant simplement de connecter le point de défaut du réseau direct au neutre, par une dérivation dont l'impédance dépend de la nature du défaut; dans le cas général d'un court-circuit dyssymetrique, elle est une fonction simple des impédances des réseaux inverse et homopolaire vus entre point de défaut et neutre (p. 47). Il est vrai qu'en régime déséquilibré, la puissance active ne se limite pas au réseau direct mais est la somme algébrique des puissances actives dans les réseaux direct, inverse et homopolaire. Cependant, les forces électroconstantes s 57 motrices induites leurs dans les machines étant considérées inverses et homopolaires des produits de composantes comme sont nulles. équilibrées, Or tous les termes f. é. m. E et d'admittances. l'expression (20) sont Appliquée par conséquent aux réseaux inverse et homopolaire, l'expres¬ sion (20) s'annule pour toutes les machines; ce qui n'empêche qu'aux bornes et aux autres points de ces 2 réseaux fictifs, il y ait circulation de puissance active. Dans le mouvement relatif de la roue polaire, c'est la puissance active interne, dont nous avons développé l'expression générale (20), qui contrebalance la puissance mécanique à l'arbre et détermine le couple de accélérateur. Or elle n'a pas de composantes dans les réseaux inverse et homopolaire. C'est pourquoi, dans l'étude de la stabilité, c'est le réseau direct qui importe en premier lieu, en tenant compte bien entendu d'un court-circuit éventuel par une impédance appropriée branchée au point de défaut. C. Une variation ligne signifient Equations générales soudaine une de modification réseau considéré dans son Dans de ces l'expression générale machines charge, un court-circuit, l'ouverture d'une brusque des caractéristiques électriques du ensemble, d'où d'entrée et de transfert offertes de la stabilité aux une modification des admittances différentes machines marchant de la puissance électrique de l'une parallèle. quelconque en : n Pk = El /Qkk cos akk — £ Ek Eh flkh cos (0k — 6h— akh) (20) h= 1 h * k /3kk, ftk\, /?«,..., /3kn varient à l'instant de la perturbation, faisant régulateur de vitesse est incapable de s'adapter instantanément à ce changement de puissance si c'est un alternateur et que la charge mécanique est électrique si c'est un moteur synchrone presque insensible à la perturbation il en résulte un déséquilibre entre les couples électrique et mécanique agissant sur la roue polaire en sens opposés, et celle-ci oscille par rapport au champ de l'induit suivant l'équation: varier en même temps la puissance Pk. — Comme le — — Mk^W= APk En même Ek, se la réaction 58 temps, trouve = — P^ + P^ + le flux résultant dans soumis à deux causes (21) l'entrefer, qui induit la f. é. m. opposées: d'une part compensatrice du système d'exci- de variation d'induit, d'autre part l'action Pak tation avec dispositif de réglage automatique; à ces actions s'ajoute engendrés dans les circuits amortisseurs. Il s'ensuit varie avec le flux de l'entrefer durant la période troublée perturbation. son l'effet des courants que la f. é. m. succédant à la Cependant, traversant des circuits fermés inducteur, amortisseur, masses polaires), le varier instantanément en vertu sur de de la loi eux-mêmes flux résultant Lenz: il ne (enroulement pourra pas passera de la ne valeur initiale à la valeur finale déterminée par les nouvelles conditions de l'induit et de l'inducteur, qu'avec une certaine constante de temps, qui est de Tordre d'une Durant la ou première secondes. plusieurs oscillation qui suit la ralement décisive pour la stabilité (p. temps de varier sensiblement, d'abord compensation tation. Aussi, dans par 51), en perturbation et qui est géné¬ le flux de l'entrefer n'a pas le vertu de la loi de Lenz, ensuite régulateur d'exci¬ plusieurs machines, mutuelle de la réaction d'induit et du les études de stabilité d'un système l'hypothèse simplificatrice que le vecteur Ek se conserve grandeur durant les premiers instants et se déplace solidairement avec à fait souvent on en les pôles inducteurs. hypothèse s'éloigne moins de la réalité pour les machines syn¬ chrones à rotor cylindrique que pour les machines à pôles saillants. Con¬ sidérons, en effet, le diagramme à deux réactions de Blondel (fig. 25), qui peut s'appliquer aux deux types de machines. Cette bornes, V est la tension I est le courant débité par induit, R est la résistance de Xa est la réactance de aux l'induit, fuites, yp(e sont les ampèretours de l'inducteur. j\4 sont les ampèretours de l'induit. 59 Ek, induite par composantes : La force électromotrice est la 1 ° de deux somme résultante des 2 > (cl l/Pl courant d'induit Ç) ; sin transversale Et > induite par le flux 0T dû aux de la composante wattée du courant d'induit (ct JM cos •£). composante une ampèretours coefficients Les du ampèretours posante déwattée du ° induite par le flux <PL dû à la courant d'excitation (yPte) et de la com¬ composante longitudinale El une l'entrefer, le flux résultant dans et cl tenir à servent Ct compte de la variation de réluctance de l'entrefer. Pour le turbo-alternateur Ci, machine à pôles saillants, les deux Ct = 1 ; = coefficients sont différents pour la (cl > Ct) et inférieurs à l'unité. types de machines, la composante longitudinale du flux l'enroulement inducteur, les noyaux polaires et l'amortisseur, Dans les deux 0l traverse produit, s'il y en a. Lorsqu'une perturbation se à s'opposer à toute variation de $l ces circuits fermés tendent et, par suite, de El — — d'après la loi fondamentale: où i et e sont le courant et la respectivement circuits fermés. Dans le cas extrême où R 4^ En ce entre les qui se deux constitue aussi — et, la concerne types Machines à rotor qui conserver une avec de machines elle, ET — 0, chacun des on a: transversale du flux il faut distinguer : cylindrique: 1>t de e = indéfiniment. composante infinité dans m. 0 = dt et le flux tend à f. é. 0 et = circuits traverse la fermés, et tend quoique pendant de la masse un à se roue polaire, conserver elle temps plus bref. Ainsi, durant les premiers instants de la perturbation, la f. é. m. Ek (~ El + Et) se maintient et oscille solidairement avec le rotor. Dans les expressions (20) l'origine commune (21), 0k phases. et des est le Notons que les circuits fermés de la déphasage de Eu par rapport à ont une résistance masse polaire beaucoup plus grande, en d'autres termes une constante de temps beaucoup plus courte que l'enroulement inducteur, de sorte que <J>t se conserve moins longtemps que <Pl et l'extrémité du vecteur Ek tend à se déplacer sur la ligne GH. Certains auteurs explicitent ce fait en relativement , 60 donnant à la deux machine impédance une transitoire différente suivant les axes. Machines à pôles saillants: La conservation du flux transversal <I>t — ne peut plus être retenue à cause de l'espace suite, de Et Par la réactance transversale Xt de la machine reste contre, interpolaire. à peu près constante, du fait que le flux 0>T effectue un important trajet dans l'air; et la f. é. m. ET, qui n'est autre que la chute de tension réactive j Xt I cos -f, varie donc avec le courant dès le début de la per¬ et, par — turbation. Seule la composante El se conserve durant les oscille avec le rotor. Mais le fait de la considérer duit à plus pouvoir qui complique les calculs. assimiler la machine à ne Une façon de tourner la difficulté est de une instants et premiers au de Eu lieu con¬ impédance unique, représenter la ce machine par l'impédance R +j(Xa + Xt) et d'opérer avec la f. é. m. fictive OL (fig. 25); l'angle 6k dans les expressions (20) et (21) est alors le déphasage de El par rapport à l'origine commune des phases. Il ne faut pas perdre de vue dans se conditions que le vecteur ces conserve pas comme OL, qui égale El + I Xt sin ^, ne El durant les premiers instants mais varie cons¬ /; lorsqu'on emploie chaque pas, de façon à tamment avec corriger exemple. à Dans les études de réseaux rées du point de le procédé «pas-à-pas», maintenir la constance complexes, lorsque perturbation par des quadrature, chap. 6], tout a en une influence négligeable le augmentant travail, supposer la conservation du vecteur Eu et sur calculs, grâce à des méthode «pas-à-pas» retouches des qu'il artifices sépa¬ réactances différentes [B. 10, contente types de de machines. des variations de caractère II, vol. souvent El essentiel qui vient d'être mentionné; prête particulièrement aux corrections comme se se par machine suivant l'axe pour les deux Cependant une étude plus précise, tenant compte de Et-, est toujours possible, sans changer au El relativement externes les résultats l'on de faut le les machines sont réactances grandes, la discrimination entre les réactions de la des pôles et de l'axe transversal, en considérant 2 en il celui et des la et faut constamment effectuer. Équations générales déséquilibre puissance électrique puissance mécanique dans l'induit, une perturbation brusque dans un réseau complexe déclenche un mouvement relatif général d'oscillation de tous les rotors des machines synchrones. momentané entre la de la stabilité. — En provoquant un à l'arbre et la 61 Pour juger si le système est stable, il est nécessaire de tracer, pour la courbe du déplacement relatif angulaire 6 en fonction machine, chaque du temps t. Il est donc nécessaire de résoudre le tions différentielles de second ordre: d*0l Ml n m en PEi + PAl Pm, + Pe% + Pa2 dt2 —TFT*— ou — Puk + Peu + Pau ~~jyi tout = â Px d P2 (22) d*0k Autant de machines tions, soit + die2 M9 Mk PMl système suivant d'équa¬ Mn ~ ~^~ En An — de groupes de machines (ro < àPk — == n synchrones, autant d'équa¬ n). Le terme Pe est donné par: Pe\ E\ /Qu E1 E2 /312 cos (d1 02 a12) Ei Es /318 cos (01 63 a13) Ei En /3i„ cos (d1 0n ai„) 0h E\ /?22 cos «22 a2h) L E2 Eh /Qih cos (02 = cos an — — — — — — — ... — Pez = — — — — — (23) h Peu El /Qnn cos = ann — 2] En Eh /Qnh cos {dn — 0h — anh) h Le terme Pm est donné par les formules PE, E, 6, /3, remplace perturbation. où l'on les diatement la Le terme Pa, toutefois peut en étant développées à position, d'après la par p Pa exemple, _rC« ^ où les coefficients (0k 62 — en puissance électrique précédant immé¬ + Ck2 Ck\, Ck2, âj), (6k — d2), . au d(dk~62) ^ .., ..., est souvent utilisant l'une des formules pour la machine attachée relatifs de la négligé. On approxima¬ compte cet effet et en lui appliquant le principe de super¬ proposition de Dahl [B. 9, vol. II, chap. 19]. On a, diOk-OJ - (23) par leurs valeurs d'importance secondaire, tenir tives a Ckn (6k sont — nœud k: + des ... + Ckn fonctions d{6k-0n) (24) ^ des 0n) respectivement. déphasages D. Solution des — Une solution des mathématique exacte synchrones n'est relatif des machines pas plus simple d'une machine connectée (fig. 26) et en supposant que : Pm constante Pa 0 EV X de la stabilité équations à sin 0 équations (22) du mouvement possible. Même dans le cas le réseau de puissance infinie un (résistance nulle) V ~&-\ h En 26 EV »%" une (25) sin X intégrale elliptique. dd les deux membres par ~TT effet, multiplions M infinie -d- Fig. conduit à d20 dd dt* dt dÔ d2d dt di Pm _ = JX puissance -fh l'équation Réseau de dd EV dt X '• de sin i dt En notant que: JL A dd_ dt 2 dt il vient: dJL 2 Intégrons dt . , de membre à membre M I de V = 2 c ev de D PM^û-^rsm0-dT dt \ dt P M . EV H y^~ cos n 0 (26) étant la constante d'intégration. Quand t 0,6 = 0O, de ^— et t = 0; d'oùou: 63 Remplaçons c 0 = c = par \ dt La vitesse -\ — „ = angulaire dO Le membre de en vitesse s'annule Pu (o droite 00 C08 X c l'équation (26): „. EV . M- + (cos 0 - cos 00) - e0) ~^ (cos + e - cos o0) (27) calculer la vitesse angulaire relative déplacement angulaire relatif 0. Si cette première oscillation, la machine est jugée permet de fonction de son bout de la au EV_ Pm0o ,„ O0 + cos relative de la machine est donnée donc par: M de la machine EV —y- Pm(0- 0o) 2_ dt + valeur dans sa M i d0\2 2 PM00 Cependant il est nécessaire de connaître la relation entre 6 et le temps t afin de pouvoir prendre en considération l'action des disjoncteurs au stable. moment de l'élimination d'une faute intervention ayant Pour obtenir 0 de l'ouverture d'un ou circuit; cette pour effet de modifier la valeur de X. fonction de t, en les variables de séparons l'équation (27) intégrons: et d0 dt 2_ P(8- 0o) M + -J~ (cos 6 - cos do) (28) dO n Une solution formelle de le on plus simple, recourt à la Méthode de la de puissance comme 00) - l'intégrale pour les méthode cas — EV ^j- (cos 0 -- cos 0O) de droite n'existe pas. Pour ce cas complexes à m machines, de réseaux approximative «pas-à-pas». + mais générale de «pas-à-pas». Elle consiste ordinairement à supposer que pendant de petits intervalles accélératrice A P reste constante temps successifs. Pendant l'un de 64 P{d- ces intervalles : d'Û âP 'dt1 M = constante (29) Intégrons deux fois de suite: dO âP dt M 6 étant 0o a)0 et de la machine Il y a améliorer basique, 1 AP_ 2 M t'+ w0t + 00 la vitesse et la (31) relatives position angulaire début de l'intervalle. plusieurs variantes de méthodes de la précision des résultats [B. 9, vol. II, la valeur de J P calculée conserve se respectivement au (30) + (00 t au pas-à-pas », tendant à ch. 13]. Dans la méthode commencement de chaque intervalle « durant cet intervalle. APQ AJ?, AP, -Wi M.2 0 12 A*.-. 3 b-2 -At~At~ Af~- 43* fe k-i ~At~At — Fig. 27 Considérons indiquons les intervalles Par application 0k-\ Jt = de successifs quelconques (k— 1) et 1 les k, et 1) quantités à la fin de l'intervalle (k quantités à la fin de l'intervalle k (fig. 27). l'équation (31) aux deux intervalles, nous obtenons: par l'indice k et par l'indice k les — = 0fc_i + «fc_i â t + = #fc-2 + <»k-t A t — âPu-ï 2M Jt2 ^f^Jt2 = ek^ + âok = ek^ + J6^ durée de l'intervalle. A0k, Adk-\ = accroissements de l'écart les intervalles k et (k — angulaire relatif du 1 ) respectivement. rotor durant 65 Adk -A£gLdt2 <0k_ljt + = -7T2 A6k - A0^ (ait-, -«,_2) J« - + (4Pk-x - "2^ JPfc_2) (32) Or, d'après l'équation (30): a OJfc-! (Ufc_2 = p -\ Accroissement de la vitesse â t jj~- = (Mft-2 durant l'intervalle angulaire a A tufc_i Substituons dans J0fc - = <ufc_i — + i COfc_i a>k-2 p --= n— (k — 1): A t (32): Adk-X APk-2 = ~^P~ M 2M Al2 2M -TZ2 At' jn ,,„ , (2JPfc_2 + ( J Pfc_2 + J , At 2 Pfc_2) *"' v(JPk^-A + ' "^ 2M JP^-JPfc_2) P*_,) Ainsi, l'accroissement de l'angle 0 durant le fcième intervalle est donné par la formule: A dk A P/t_i = -J P/t—2 = A dk—\ = puissance puissance = A 0k_x + -^~ {A Pfe_, + A (33) Pk^2) accélératrice durant le kiime intervalle, accélératrice durant le accroissement de l'angle (A; l)^me intervalle, (k— l)ième intervalle. — 0 durant le Au moyen des formules: Awk = AL -tt- A P*., M â °k = 4w{A Pk-X + JPk~z) + exprimant respectivement les accroissements de œ valle quelconque k, il est possible de suivre pas 66 à dk-1 et de d durant un inter¬ à pas l'évolution de la déplacement angulaires relatifs de chaque système quelconque, après une perturbation. On peut, en vitesse du et machine même introduire toutes les modifications nécessaires dans les valeurs des d'un temps, f.é.m., impédances, puissances mécaniques, etc. pour tenir compte des diverses influences qui entrent en jeu dans la stabilité du système (déclenchement et réenclenchement des disjoncteurs, régulateurs d'excitation, effet des pôles saillants, saturation des machines, régulateurs de vitesse). E. Les difficultés — et inconvénients d'une de la stabilité d'un réseau mathématique de méthode La de analyse purement complexe par la méthode pas-â-pas. «pas-à-pas», qui est la seule disponible actuellement pour analyser la stabilité d'un réseau quelconque troublé, revient à remplacer le régime transitoire des machines par une succession de régimes station¬ nâmes séparés Chacun de par des intervalles de temps â t. ces régimes est caractérisé par une relative diffé¬ et par une distribution correspondante des courants et dans les branches du réseau. Dans les induits des machines, la des rotors rente tensions puissance électrique varie à chaque régime en relatifs des forces électromotrices, solidaires avec figuration Chaque il position fonction des déphasages les rotors, et de la con¬ du réseau. représente donc un nouveau régime de fonctionnement, dont puissances électriques développées dans les machines pouvoir déterminer la puissance accélératrice â P et, par suite, les pas faut calculer les pour accroissements â co et â 0. Autant de pas, autant de régimes à calculer. régimes successifs de la période troublée, toutefois commencer par calculer le régime de fonctionnement préexistant à la perturbation dans le double but de : Avant de calculer les il faut normal 1° déterminer les valeurs initiales des forces électromotrices E les impédances rapport à tion de transitoires des Là, n le nous (derrière déphasages 6 par origine de phases commune, afin de suivre déphasages par accroissements successifs; calcul avons nœuds à dans la leurs une ces 2D déterminer la où machines) ainsi que se vu puissance mécanique bute aux ensuite l'évolu¬ initiale à l'arbre. déjà discutés au premier chapitre, algébrique exacte d'un réseau maillé à paramètres connus n'est pas possible pratiques. obstacles que la solution des (2n~l+s) partir grande majorité des cas 67 . Ainsi, le calcul de stabilité la rencontre le depuis début la même difficulté que rencontre le calcul des réseaux en court-circuit, c'est-à-dire la solution du réseau préalablement à la perturbation. longue est toutefois possible. Une fois connus ou donnés les f.é.m. et leurs déphasages à l'instant t=0, avec plus ou moins de précision, on peut passer au calcul des régimes Une solution approximative mais laborieuse et période troublée. Le calcul de ces régimes ne présente aucune difficulté proprement dite, car il s'agit chaque fois de calculer les expressions des puissances élec¬ triques (23) en tenant compte des variations des angles 0 et des modifi¬ cations possibles subites par les forces électromotrices et par les admittances d'entrée et de transfert. Si l'amortissement est pris en considération, il faut aussi calculer les expressions correspondantes. Ce travail de calcul est cependant excessivement long pour les raisons successifs de la suivantes t; a) Les admittances d'entrée et de transfert offertes aux machines mar¬ parallèle varient une première fois lors de la perturbation, une lorsque les disjoncteurs interviennent si c'est un court-circuit, une troisième fois lorsque la faute est éliminée, si elle est passagère, et que les disjoncteurs réenclenchent. Chaque fois, le calcul des admittances exige un temps considérable qui augmente très vite à mesure que le réseau se complique. chant en deuxième fois b) Chaque expression de puissance électrique comprend autant de termes qu'il y a de machines ou de groupes de machines synchrones. S'il y a en tout m f.é.m. en jeu, il faudra calculer, à chaque intervalle de temps ât, m expressions de m termes, donc m2 termes de la forme : Ek Eh /3kh En réalité, = fihk le nombre de termes différents se sièrement que le travail s'accroît ou groupes de machines. juger de par S. CHAR Y dans la son éléments et perturbation. 68 — akh) se et | dkh | = réduit à comme | dhk j = . On peut dire gros¬ le carré du nombre de machines longueur des calculs, on peut voir l'exemple numérique traité [B. 10, vol. II, ch. 5] sur la stabilité d'un système à 4 groupes livre de machines ; pourtant l'auteur les (dkh comme: /3kh t Pour cos donne les néglige les capacités des lignes, les résistances de tous conditions de fonctionnement normal préexistant à la c) La précision des résultats dans la méthode de pas-à-pas dépend de temps choisi à t. Pour réduire l'erreur, il faut adopter des l'intervalle de intervalles plus courts, ce qui augmente le nombre de régimes successifs à calculer. Les considérations précédentes font que le calcul de la stabilité, sans l'aide d'une table à calcul, prend une très grande ampleur dès que le système comporte plus de 3 ou 4 centres de machines, même si l'on a recours à des hypothèses implificatrices comme l'omission des capacités des lignes et des courants magnétisants des transformateurs. D'ailleurs, la nécessité de résoudre le réseau préalablement à la perturbation constitue déjà une difficulté essentielle. Après avoir analysé les difficultés relatives au calcul des réseaux élec¬ triques maillés en fonctionnement normal, en court-circuit et dans le cas de stabilité dynamique, nous passons maintenant à l'étude des réseaux artificiels appelés tables de calcul, grâce auxquelles l'ingénieur peut résoudre les problèmes précédents sans difficulté et en un minimum de temps. Nous commençons par les modestes tables à courant continu pour passer au dispositif perfectionné et précis que constitue la table de cal¬ ensuite cul à courant alternatif. 69 Leer - Vide - Empty DEUXIÈME PARTIE La table de calcul à courant continu Leer - Vide - Empty CHAPITRE PREMIER Aperçu historique de description et quelques A. tables importantes Introduction — électrique de calcul à courant continu a été conçue déterminer approximativement, avec un matériel simple La table but de et en peuvent se produire un de minimum coûteux temps, les différents aux points courants représenter, d'une façon et peu de court-circuit qui d'un réseau maillé. résistances Elle est constituée essentiellement par des nées à dans le les proportionnelle, ohmiques impédances desti¬ scalaires ou les réactances des divers éléments d'un réseau. peuvent être fixes, correspondant à un réseau donné, bien réglables et en nombre suffisant, permettant de représenter un Ces résistances ou réseau quelconque nexion avec un et d'étudier l'effet d'une extension autre réseau sur se avec une source de potentiel La première General Electric table fut avec au d'accu¬ alternatif de distri¬ réseau Historique — construite en 1916 société américaine la par réalisation, l'usage de la table huit sociétés 1920, rique. y comptait possédant des tables [B. 14], modèles perfectionnés originale de 1916. 6 piles ohmiques ou Company [B. 13]. A la suite de cette En les résistances continu: batterie de mulateurs, groupe convertisseur raccordé bution, etc. B. d'une intercon¬ les courants de court-circuit. L'alimentation du réseau artificiel constitué fait ou on et répandit en Amé¬ techniques agrandis de la table se institutions et 73 En Europe, on reconnut aussi l'intérêt que présentait la table à courant continu pour une détermination rapide et de précision jugée suffisante des courants de court-circuit dans les réseaux de distribution et de transport; les publications s'y Mais [B. 15, 16]. techniques importantes [B. 20, 21, 28, référant datent de 1919 à notre connaissance firmes et institutions tard que n'est que plus plusieurs l'acquisition de tables plus ou moins 29, 30, 31]. A part les tables mentionnées dans la presse technique, il existe un grand nombre d'autres tables, grandes et petites, dans les différents pays. De construction simple, de maniement facile et de prix réduit, la table à courant continu s'est, en effet, répandu chez les constructeurs de matériel électrique, dans les sociétés de production et de distribution de l'énergie électrique et dans les laboratoires, et sert encore actuellement dans le but essentiel de déterminer expérimentalement et rapidement les courants de court-circuit, symétrique et dyssymétrique, lorsqu'une solution approchée est jugée suffisante. La table de calcul à courant continu permet d'épargner les longs calculs nécessités par les réseaux complexes. Néanmoins, étant basée sur des hypothèses simplificatrices mais non exactes, elle ne peut donner que des résultats approximatifs et de précision variable suivant la constitution du réseau, l'état de charge et les conditions du court-circuit. Le chapitre suivant est consacré à une discussion sommaire des erreurs auxquelles de défaut au moyen d'une on est exposé dans l'évaluation des courants ce firent table à courant continu. C. — Description de quelques Table de l'Alsthom La table de L'ALSTHOM d'un panneau vertical sur se présente lequel tables [fi. 28] pupitre la forme d'un sous sont montés les résistances incliné Celles-ci sont constituées chacune par deux rhéostats à décade associés comportant 10 éléments de 1000 ohms réaliser tous les multiples de 100 ohms de construction est de + 1 Les en vue compris de ce en série et qui permet de entre 100 et 11 000 ohms. La tolérance %. extrémités de chaque résistance fiches. Toutes les fiches 10 éléments de 100 ohms, et surmonté réglables (fig. 28). sont assemblées construire le réseau reliées par des sont sur figuratif, le on pupitre. enfonce Pour ces cordons souples à deux associer les résistances fiches dans les jacks du panneau vertical. Chaque jack comporte deux contacts reliés respectivement à l'un des contacts des deux jacks avoisinants. Deux fiches introduites dans deux jacks contigus sont donc reliées élec¬ triquement, alors que deux fiches placées dans deux jacks non contigus restent isolées. 74 0© ©@ 0© @© ©@ Tableau e Pupitre • • 0® ©® ©0 ©© © ©0 © Rhéostats © ©© e© 0© ®© ©0 ©© ©© 0© @© 0© • ® * ®Jacks ^interconnexion \'ttéfi C*33^\ C3£ê£> -y incline. Valants de commande d excitation, m Fig. 28 Vue d'ensemble jacks d'intercommunication se trouvent deux négatif d'une génératrice à courant continu. La série de jacks auxquels on relie les origines de toutes Près des positif une et centres générateurs jacks permettant un et récepteurs. La barre négative reliées positive les résistances pôles aux est reliée à figurant les est reliée à deux fiches et à deux n'importe quel point de la raccorder à barres barre du réseau où l'on désire établir court-circuit. Mesures. moyen de avec un — Dans le circuit de laquelle ampèremètre. Alimentation. (fig. 29) résistance se trouve Toutes les clés sont assemblées à la droite du Le — chaque peut raccorder la résistance à deux barres de on tension de 100 volts par continu courant un groupe l'extérieur de la table. Sa mise en est fourni convertisseur, route et son à clé une au liaison mesure en pupitre. la monté à rJBjp arrêt sont commandés à distance à l'aide de boutons-poussoirs, places gauche du pupitre. Les rhéostats d'excitation de la génératrice et le potentiomètre, servant à maintenir cons¬ Rhéostats â décade à la tante la tension sur les barres, sont placés dans un pupitre. Ainsi, toutes les manœuvres de mise en service réglage de la tension s'effectuent depuis pupitre. sous le du groupe et de le La table Béseaux de a l_J coffre Clé de mesure Fiches Clé de coupure Barres de mesure été réalisée par l'Office d'Etudes des Grands Transport d'Énergie (Alsthom) Table de la « Siemens-Schuckert Fig. » 29 [B. 29] La table de la Siemens-Schuckert se distingue par un tableau Aspect extérieur. quadrillé dont les 98 nœuds sont pourvus chacun de 5 jacks. Sur ce tableau est tracé schématiquement le réseau à étudier, les nœuds du tableau correspondant aux nœuds du réseau. Le tableau est porté sur un meuble contenant, dans la moitié avant, le groupe d'alimentation, les appareils de réglage et les instruments, et dans la moitié — 75 b ci 1 d t h e k m n ( — jacks Tableau [les connexions sont faites la lace du tableau sur arrière] Meuble Face avant - 5 — 6 — 7 —- pour te schéma et les mesures -» Imoitié arrière réservée aux résistances] Fig. 30 arrière, tableau, font à l'arrière du se réglables. Résistances connexions entre Les réglables. résistances les résistances Au nombre — afin de ce unes 0,5 20 comprend 100, de plots de 50 ohms qui permet d'avoir des rapports de 100 résistance ne jacks les du tableau et les pas affecter la clarté du schéma. elles sont du type chacun et 10 ohms à un ohm du réseau à 100 ohms 0,5 des résistances sont aussi échelonnées de à plots. Chaque plots de 1000 ohms chacun, réel. Quelques à des intervalles de ohm. La tolérance de construction est de + Alimentation. placé et les mètre placé Mesures. dans les un le à table simple; mais effectuées dispose sens enfonçant en ces pour et lue mesures shunt peut directement les fiches réglée être sur des un volt¬ instruments de deux instruments montés du courant; ayant au une consommation propre moyen de résistances 1, 2, 4, 10, 40, installé les du valeurs série forme tableau permet d'avoir l'opérateur en 0,000052 de appropriées, A lorsque sa déflexion graduation peut sa cor¬ 100 volts. la Siemens-Schuckert de son simultanément côté des une un vue tout par constante des instruments résistances et observer directement l'effet d'une modification 76 génératrice rhéostats, de précision (10 Q) avec des shunts pour 2,5; 7,5; 15; 37,5; 0,15; 0,375; 0,75; 1,5; 3,75 A; la graduation est à zéro au milieu pour voltmètre respondre La les pupitre: maximum; est On sur de 400 W moteur-générateur trouvent les rhéostats d'excitation ampèremètre indiquer est sont mesures du tableau. jacks 75 mA et un Les — agissant du pupitre. en milieu au milieu du au volts, groupe se La tension de la de commande. dispositifs un meuble, à droite ; au-dessus à l'intérieur du entre 5 et 100 0,5 %• Le courant est fourni par — les et elle-même; sur le du schéma son maniement schéma du ne peut réseau, pas vérifier connexions, placées derrière, quelconque sur le courant. ou Table de la «A.E.G.» Aspect extérieur. grand tableau servant une Siemens, Comme la table de la — schématique tracé au [B. 30] celle de la A. E. G. du réseau et aux mesures possède (iig. 31); un c'est caractéristique des tables allemandes. Elle a, de plus, l'avantage et les connexions aide à éviter les en de donner à même temps, ce Pour atteindre erreurs. les 96 nœuds du tableau sont dédoublés. partie supérieure nœud est est réservée constitué par tracé au cinq jacks d'antre part à la partie inférieure à l'opérateur une vue complète sur le schéma facilite le contrôle du réseau miniature et qui ce but nuire à la netteté du schéma, comprend ainsi deux parties: la sans Le tableau schématique deux nœuds où les du réseau et aux sont mesures; d'une part connectés contacts, reproduits chaque ensemble, pour l'insertion des fiches. Fig. Celles-ci sont disposées reliées par des cordons qui met en réglables, poignées de charges chacun deux tiroirs sur un pupitre horizontal au réglables, à travers résistances communication le tableau Les résistances (les aux à plots, avec bas du une canalisation souterraine tableau; elles présentant de commande pour les deux rhéostats à décade associés en ont sont l'armoire à résistances située vis-à-vis. sont montées dans des tiroirs amovibles en série trois). Le troisième meuble de la table est le 2 rhéostats de 31 pupitre de mesure, où sont assemblés: de la tension de la génératrice shunt; 2 appareils de mesure de la tension et du courant de la génératrice; un voltmètre à grande résistance interne (3000 Q, 120 V) et 2 ampèremètres 20 Q, 60 mA) pour la mesure de la tension et précision à 12 sensibilités (2 champ pour le réglage ... de du courant dans le réseau miniature. 77 L'assemblage des appareils de réglage et de mesure sur un même pupitre permet surveiller, pendant les mesures, la tension appliquée au réseau. Les mesures s'effec¬ tuent en introduisant les fiches des instruments dans les jacks du tableau supérieur, de où est tracé le schéma. disposition d'ensemble" des trois meubles de la table est donnée table, étant plus élaborée, est évidemment plus coûteuse. par la La La réglables. Résistances trois groupes Elles forment — de tiroirs: a) le groupe d'en décades en (deux série); du milieu groupe glables de 100 c) 72 résistances comprend à 10000 Q par échelons de 100 ré¬ Q; le groupe d'en bas est formé de résistances entre 10000 et 106 Q destinées à la réglables représentation des Pupilre de charges. La tolérance + 3%, construction de celle des résistances de résistances des A, à 10e fois est de valeur entre une les résistances du réseau miniature sont de 10* Alimentation. — Fig. 32 que les résistances du réseau réel. plus grandes Elle est assurée par un mesure 5°/o. de + charge Pour réduire le courant de la table à 0 et 2 à résistances 36 résistances ré¬ comprend haut entre 10 et 1000 Q par échelons de 10 Q le Armoire mesurp el de connexions glables b) Tableau de 32. figure moteur-générateur qui peut fournir groupe courant de 2 A à une tension de 50 à 150 V. un La revue entreprendre 1 * de la A. E. G. donne une une description étude de court-circuit construction d'un schéma unifilaire du réseau transformateurs, centrales et 3° choix des coefficients de on passe alors à un avec comporte les avec plan complet plan des lignes, les réactances réelles des éléments; réduction; du tableau de la figure 31 schéma du réseau ainsi que les numéros et les valeurs des résistances les divers éléments. Ce les pas suivants: caractéristiques récepteurs; 2" construction d'un second schéma 4° détaillée de la procédure à suivre pour la table. Elle sur où l'on porte le qui doivent figurer sert de base pour la construction du réseau miniature. l'Energie Électrique [B. 31] Table du Laboratoire de Transmission et Distribution de de l'Université Libre de Bruxelles Elle consiste en un grand tableau subdivisé ment des réseaux miniatures et en trois panneaux destinés à l'établisse¬ d'alimentation, de réglage et de mesure. dyssymétriques, les trois panneaux sont affectés à la représentation des réseaux direct, inverse et homopolaire. Cette disposition, avantageuse pour les cas de courts-circuits dyssymétriques, est la principale caractéristique de la table belge. Dans le réseau direct, agit une f. é. m. réglable empruntée à une batterie, et les un Lorsqu'il s'agit de déterminer trois réseaux fictifs sont reliés panneau les l'un à courants défauts l'autre par des combinaison des valeurs des composantes symétriques la valeur du courant réel dans les différentes 78 de phases. câbles de du courant, raccordement. on Par peut déterminer Les résistances, du type à curseur, forment avec leurs planchettes de bakélite, des éléments amovibles que l'on introdoit facilement dans les panneaux pour la constitution du réseau artificiel. Elles sont munies de fiches pour l'interconnexion — et de D. jacks — que l'on enfonce dans les panneaux à deux contacts servant aux mesures de courant. Caractéristiques générales — Coefficients de réduction. la tension, le courant et réseau réel, et par v, i, r En — désignant respectivement par V, I, X, (ou l'impédance) des éléments du correspondantes de la table, on peut la réactance les valeurs définir les coefficients de réduction suivants: r i 0 v Ils sont connectés par la relation: T Avant de ces point réduction; ce mettre coefficients de deux coefficients le au est, en = X a réseau seront miniature, ordinairement principe, par la tension et les résistances dont p il faut a et y. adopter arbitraire. En réalité, il est on dispose et doit deux Le choix de guidé tendre à limiter le courant de la table à la valeur nominale. Au sujet de la tension et des résistances ainsi que d'autres la table à courant caractéristiques continu, suivantes descriptions précédentes aspects de font ressortir les : Tension d'alimentation. 100 à 150 volts les — La tension d'alimentation d'assurer la sécurité du ne dépasse pas durant les mani¬ personnel pulations sur la table. Mais au-dessous de ce maximum, elle peut être variée amplement, afin de permettre la représentation d'une grande variété de réseaux, tout en maintenant le courant du réseau miniature dans les limites prescrites. en vue Valeurs des résistances reur Pour rendre insignifiante l'er¬ réglables. résistances supplémentaires qu'introduisent les fils de — causée par les les points' de contact et connexion, de la table sont beaucoup plus l'ampèremètre, les valeurs des résistances élevées que celles des réactances du réseau ; dans la table de la A. E. G., par 104 à 106. exemple, le coefficient a peut aller de 79 Un fort coefficient la relation une (3 : = a —. permet, Or faible consommation Mesures. Les — en outre, d'abaisser le coefficient /? faible courant nominal un d'énergie mesures se et une puissance font directement précision, munis de shunts (pour (pour les voltmètres), afin de faciliter sur toute la graduation. série — pour la table, d'alimentation réduite. moyen d'instruments les ampèremètres) et de résistances de Aspects constructifs. signifie, d'après au les lectures en les étendant Les constructeurs des tables s'efforcent d'at¬ teindre les buts suivants: a) Simplicité des de commande mesures, réglage. dans le maniement: Ainsi le mesure sur teur de « se même cet égard, retrouver les » d'alimentation pupitre facilite la tâche de facilement et des et résistances, prise des rhéostats allemandes permet à l'opéra¬ contrôler, sans confusion, les d'où diminution du risque d'erreur. sont particulièrement avantageuses qui permet une corres¬ schéma et de connexion facile entre le réseau et les résistances sation saine devant être 80 et l'opérateur. représentatives. c) Evidemment, le côté économique n'est pas perdu de vue, pratiques, de de et les résistances ; tables à leur tableau de grâce pondance point nette et claire du réseau miniature: elle connexions, les fiches A groupe au groupement des dispositifs de commande, de réglage un b) Disposition du mise un d'une part, et la compromis question prix entre les et une réali¬ exigences techniques et encombrement, d'autre part. CHAPITRE DEUXIÈME Erreurs commises dans l'évaluation des courants de court-circuit au moyen de la table de calcul à courant continu A. Principe — Les différentes sources de fonctionnement de la table. — d'erreur Nous 1° le indiqué dans envisagé comme avons première partie que le régime de court-circuit peut être la somme de deux régimes: la régime de charge normal existant immédiatement courants, supposés équilibrés, ne circulent que et dont les avant le défaut dans le réseau direct ; régime de superposition introduit par le défaut et ayant, général, des composantes symétriques de courants dans les réseaux direct, inverse et homopolaire. 2° le un cas Le régime de superposition s'obtient dans trois appliquant entre le point de avec l'impédance équivalente de court-circuit, une force électromotrice Ex égale et de signe contraire à la tension normale au point de défaut, après avoir supprimé au préalable toutes les forces électromotrices des centres générateurs. défaut et le neutre du réseau Dans le cas général direct, d'un défaut de court-circuit est formée avec en en série dyssymétrique, l'impédance équivalente homopolaire, con¬ les réseaux inverse et venablement interconnectés. En d'autres comme dû à régime de superposition peut être envisagé unique d'impédance nulle et de f. é. m. EX) inverse et homopolaire reliés ensemble les réseaux sur direct, agissant suivant la nature du défaut. C'est ce que représente la figure 33, où chaque réseau est indiqué par un rectangle avec 2 bornes : l'une (x) cor¬ respondant au point de défaut, l'autre (o) au neutre ou à la terre. termes, un le alternateur 81 ** [7^7 *I Court-circuit lDC X 0 0 Court-circuit entre deux triphasé Z. /* phases J4 -»x <? 4 M 1° - 4 4 £ -- i. zr v 0 // z„ 4, o 4 z. £ r Court-circuit entre et le neutre Ixj, Ixjj, Ix0 = ou phase une Court-circuit entre deux phases la terre et le neutre composantes symétriques du Fig. Sous l'action distribution de de ou la terre injecté dant le défaut 33 fictif, s'établit dans chaque symétriques de même nom: ce sont régime de superposition (fig. 34 a). l'alternateur courants symétriques santes courant du réseau une les compo¬ ajoutant vectoriellement les courants équilibrés du régime précédant le défaut (fig. 34 b), on obtient les courants réels de court-circuit (fig. 34 c). En leur normal Les trois aux constructions géométriques de la figure (34 c) correspondent équations: h = (In + //) + In + h h= «2(^ +J/)+ «///+ h h a(IN + h) + a2In + I0 = pour la pour la pour la phase phase phase a b c désignant l'opérateur eil20', In le courant normal, //, ///, I0 posantes symétriques du courant de superposition. a les com¬ Remarquons que le courant de défaut proprement dit n'a évidemment pas de composante normale et se réduit par conséquent aux composantes symétriques du régime de superposition. 82 c Système Système Système direct inverse homopolaire a) Composantes symétriques Phase c) du courant de a superposition dans Phase b Courants de court-circuit dans les trois Phase phases une branche du réseau c de la branche considérée d) Le système triphasé dyssymétrique de conrante de court-circuit dans la branche considérée (En trait interrompu: le système de courants de superposition) Fig. 34 83 Mesure ficiel. — faisant appel aucune la du régime Le calcul du superposition au régime de superposition moyen d'un modèle arti¬ (p. 42), vectorielles linéaires unique, présente alternateur avec son équations particulière, dès des à difficulté grandeur de que l'on connaît ou que l'on de la tension normale au point de défaut. ne peut évaluer Cependant, lorsque le réseau comporte un grand nombre de nœuds et de branches et qu'il faut déterminer les courants de court-circuit pour plusieurs positions du point de défaut, les calculs deviennent longs et ennuyeux. Us sont encore bien plus longs lorsqu'il s'agit de défauts dyssymétriques et qu'il faut déterminer la distribution de courants dans deux ou trois réseaux interconnectés, avant d'effectuer la composition vectorielle. On peut éviter ces longs calculs en construisant avec des éléments de résistances, inductances et capacités un réseau artificiel reproduisant en points, tous des réseaux il suffit de mais à une direct, représenter autre inverse et échelle de grandeur homopolaire. chacun par une préférable, chacun étant équilibrés, si Ces réseaux seule phase. On applique ensuite, de la façon appropriée (fig. 33), une source de tension alternative, et on mesure la distribution correspondante de tensions et de courants. Les coefficients de réduction entre le réseau et le modèle du régime de permettent facteurs de ou enfin de passer proportionalité valeurs réelles superposition. Bien entendu, pour branche quelconque, il de charge normal. avoir faut le courant ajouter au réel de courant court-circuit de dans ainsi mesuré le Ce que fait la table de calcul à courant continu. régime aux — une courant L'avantage du réseau artificiel superposition que sa reproduction sur un requiert qu'une seule source de tension, tandis que la reproduction du régime total nécessite plusieurs sources de f. é. m. réglables en grandeur et en phase. est ne La table de calcul à courant continu cherche à superposition, représentation 1 ° elle tout simplifiant encore des circuits, à l'aide des néglige leur influence en sur entièrement les bien, elle suppose approximations capacités que toutes les régime suivantes de : lignes, en supposant reste faible; éléments devant leurs impédances ont le reproduit simplement leurs valeurs scalaires. Dans ments de représentation peuvent être constitués par 84 le des la distribution des courants 2° elle omet les résistances des reproduire considérablement le matériel de réactances; ou même argument et les deux cas, de que simples les élé¬ résistances ohmiques, fictif par il et une alors est Les bobines de de possible remplacer l'alternateur unique et d'alimentation à courant continu. source réactance, qui forment une part importante du coût des alternatif, sont ainsi évitées. tables de calcul à courant Trois d'erreur. sources De — l'aperçu précédent, détermination des courants de court-circuit continu 1 ° trois comporte au juste 2° l'omission des ° avant tances avec équilibrés de fonctionnement normal, l'apparition du défaut; capacités l'assimilation des des lignes impédances omission de leurs que la d'erreur essentielles: l'omission des courants dans le réseau 3 sources constate on moyen de la table à courant aériennes et circulant souterraines; de tous les éléments soit à leurs réac- résistances, soit à des de même impédances argument. A ces trois de erreurs principe, s'ajoute évidemment l'erreur matérielle dépend de la fidélité de reproduction de la précision des mesures. qui provient de la table elle-même et des valeurs ohmiques B. — et Étude illustrative avec Les erreurs nation des réseaux sur un discussion des circuit élémentaire erreurs commises par la table à courant courants maillés, de ses continu circuit, qui peuvent grandeur éléments, l'état varient la constitution de court - en suivant la de charge, se détermi¬ dans la produire configuration dans les du réseau, l'endroit et la nature du défaut. Ces différents facteurs rendent très malaisée, sinon impossible, une évaluation mathématique des erreurs, ayant un caractère d'applicabilité générale. On doit se borner à traiter des circuits simples représentatifs, qui puissent refléter plus ou moins l'ordre de grandeur des erreurs sus¬ ceptibles de se produire dans les réseaux complexes à plusieurs centres générateurs et récepteurs. Pour pouvoir apprécier la grandeur et l'allure des trois catégories d'erreurs commises par la table à courant continu, nous avons choisi le basique centre de consommation ou de figure 35, composé circuit la au moyen d'une d'une ligne centrale alimentant un de transmission aérienne souterraine. La figure 35 b montre le circuit équivalent phase-neutre de ce réseau élémentaire. 85 h R wûû^ zn F( i? *i Y, r\i M 7 2 Kg. 35 Zg = \ug ^g Zr = de la centrale impédance — transformateur élévateur de (valeur transitoire) et de son tension; impédance équivalente du centre récepteur et de transforma¬ son teur abaisseur de a0 b b0 l'impédance a tension; circuit équivalent = en V posée E avec l'unité, et la Z\aj±= = tension à l'extrémité et Yl sont est sup¬ izLYL perditance négligée; RL + j XL ; constante à toute réceptrice charge; b b0 de la force électromotrice de la centrale derrière Un court-circuit la Zl cofficients izLYL = = où et iz\fL Zl ligne, ligne, les tgh j^ZlJl étant confondus de la n susceptance totales de la et la ligne, coupant triphasé toute est supposé fourniture se son produire d'énergie au ligne ; elle impédance transitoire. à l'extrémité b centre récepteur. b0 de Nous proposons de calculer les erreurs commises par la table à courant continu sur les courants de la centrale et de la ligne, pour différents nous rapports -y-\, Les culs 1° 2° égal ca charge charge à 5 fois Comme les 86 prenant en seront nulle (Zr aL comme variable et Yl effectués pour les = deux comme états de paramètre. charge suivants: oo); normale simulée par impédance Z/e, ayant un module un argument correspondant à un cos Zg <p de 0,8. générateurs ont une résistance négligeable et que les transet une formateurs ont un adopté pour Zg rapport RjX généralement inférieur à 0,2, nous avons argument de 90°; Zg est donc une réactance pure. un rapport Rl/Xl variable suivant le type de ligne un lignes ont (aérienne ou souterraine), la section des conducteurs. Valeurs courantes du rapport Rl/Xl [B. 1, p. 99]. Les Aussi Lignes aériennes: 0,22 (aL = 78°) à Lignes 0,8 (aL = 51°) à 5 souterraines: avons-nous aL comme variable pris aL = 0° du 1,1 {aL = (aL = 42°) 11°) problème: 90° .... Valeurs de Yl'- Pour les lignes aériennes, le produit de l'inductance l par la capacitance linéique c égale, dans les systèmes direct et linéique inverse, pour un kilomètre de le Pour 5 totale kilomètres, Yl sera: produit le ZlYl = = = = = ligne: = de 1,11 10-11 X l'impédance totale ZL par la (Rl+JXl)(JcoCl) (RL + jsw l) (;' s co c) jscol\\ — j Ri -j^-j jscoc fw*le(\-j^)s* -1,1 (l_;^) X 10^2 Le tableau suivant donne le module du terme longueurs de ligne quelques rapports et susceptance usuels y "y différentes —^— pour RlIXl : I ZL Yl \ s Rl Xl 200 100 500 '4 1,42 x 10-3 5,68 X 10-3 2,27 x 10-2 0,142 !i 1,538 X 10-3 6,15 x 10-3 2,46 x 10-2 0,154 1,94 x 10-3 7,76 x 10-3 3,11 x 10-2 0,194 Xl Xl 50 km 1 87 Pour les câbles souterrains, le produit l le s étant le inducteur pouvoir produit le a = ZlYl et: spécifique = — = kilomètre, un à de l'isolation. Avec s 3,5 le = 10-u 10-6 s2 1 ('-'-£-) 50 100 2,72 x 10-4 1,088 x 10-3 6,8 x 10-3 2,72 X 10-2 = 2 4,33 x 10-4 1,73 x 10-3 1,08 x 10-2 4,33 X 10-2 = 3 6,08 x 10-4 2,43 x 10-3 1,52 x 10-2 6,08 x = 4 7,92 x 10-4 3,17 x 10-3 1,98 x 10-2 7,92 X 10-2 = 5 9,82 x 10-4 3,92 x 10-3 2,46 x 10-2 9,82 x Xl Rl Xl Rl Xl Rl Xl Nous basant calcul des l°f = 6g Zl X" aL = 1; oL = 2; aL = de précédentes, pour les trois groupes de 0,5; chaque régime les considérations sur erreurs A= Pour 20 1 Rl cas, nous 0° 90°; 0° 90°; 0° 90°: avons charge (nulle ou cas nous 10-2 10-2 effectué le avons suivants: 1 YlZl 1 = 0; 0,01; 0,1 = 0; 0,01; 0,1 = 0; 0,01; 0,1 2 | YlZl 1 2 \ YlZl \ considéré les deux régimes normale), préexistant au suivants: défaut (fig. 36 a) ; régime de superposition, dû à une f. é. m. fictive égale à V, appli¬ quée au point de défaut, c'est-à-dire à l'extrémité b b0 de la ligne, la f. é. m. de la centrale étant supprimée (fig. 36 b). le 88 : 10-n£ = Xl le x x 10 km Rl O pour Zh Yl s Q 3,9 3,85 d'où: 3 X égal, pour valeur: le 2° 1,11 est c — 4» 4, -TJlrW- rOT- ,0 (a) <-& Régime normal le défaut précédant '; wm- r-w- -L r^ (b) Oj w Régime de superposition introduit k O par le défaut s\ùm^ rW(c) ta «» 4= Régime total de court-circuit v^7 (AP) k, </ca) -OMlr i^m^n O («0 Réseau de la table à courant continu Fig. 36 Par combinaison des courants dans les deux les courants exacts de court-circuit 7 (fig. 36 régimes, nous avons obtenu c). 89 Les courants de la table position les ont été obtenus du régime résistances en — de super¬ Ir1 = /,), = = Erreur commise par la table pourcentage sur d) (courants 1^ négligeant différences d'arguments (courants Iq^ I2). Ir2 en tantôt les 36 (fig. tantôt résistances, exprimée omettant les en du courant exact: le courant du générateur: <-(V)M=(f,)w sur le courant d'arrivée de la L'erreur est ligne: positive lorsqu'elle par défaut. Erreur commise par la table impédances, exprimées en en est par représentant le courant du sur le courant d'arrivée de la les valeurs symboles Qx et l'alternateur fonctionne prime lorsque Pour la abréger, ligne seront à vide capacité nous Qz de la allons : table utilisant des résistances tances affectés du avant ligne le défaut est prise en 1 suffixe (Zr = 100 o dans les œ), considération et IZ cas où de l'indice Y —~— =/= \ 0). appeler: «Méthode à réactance» le «Méthode à scalaires des générateur: lR2 Les est du courant exact: pourcentage sur excès, négative lorsqu'elle mode de représentation du réseau proportionnelles aux réactances ; impédance» le mode de représentation proportionnelles aux impédances scalaires. sur la utilisant des résis¬ Passons maintenant à la discussion des courbes d'erreurs calculées pour les différentes conditions précitées, et réunies sur les figures 38 à 41. 90 Discussion des erreurs 1° commises le courant de la centrale sur Capacité nulle (Yi L'alternateur fonctionne à vide avant le 0) = défaut (ZR= za) (fig. 38).— L'omission de la résistance vis-à-vis de la réactance conduit à par excès du étant d'autant plus tion courant grande y que le rapport court-circuit l'argument que du de aL plus grand (courbes est -^— de évalua¬ une générateur, l'erreur x0 la ligne est plus petit et d'erreur x0, fig- 38). L'erreur reste faible la lorsque la ligne, ou le réseau qu'elle représente, prépondérante (XL > RL), surtout quand l'impédance de à réactance est ligne de l'ordre est de grandeur centrale. Pour = 2 Au = > Zg. Pour tension l'erreur moyenne, 2 ZgZl devient °/o lorsque = est à résis¬ importante, surtout 2 d'un câble souterrain 17,5 °/o lorsque Zl une sans les réactances, le calcul = Zg et 38 %- évaluation par défaut plus grand (courbes Pour un rapport et diminue ensuite croissantes nous ou Rl -~^- X-l donné, le d'erreur l'erreur rapport courant de court-circuit plus grande, en valeur plus petit, ou que le rapport z0, fig. 38). z0 -^- est maximum quand Zl = Zg s'écarte de l'unité par des valeurs décroissantes. comparons la méthode à réactance et la méthode à constatons que pour des zq est, que soit est y quand du est d'autant l'erreur est valeurs les avec considération des différences entre les argu¬ générateur,négative z0 absolue, que l'argument de la ligne du l'erreur 2 le réseau de transmission l'erreur atteint avec impédances, ments, conduit à nous moins de et — scalaires des Si Zg = aérienne à haute ten¬ ligne rapport typique -y— un A l'inverse du calcul Rl de la Zg- lorsque Zl lorsque d'une -j- % lorsque Zl contraire, quand la ligne ou prépondérante (RL > X£), tance à 1 tombe à inférieure à la réactance ou 1 rapport typique —jp— un l'erreur sion, Al d en l'argument rapports -=- voisins et impédance, supérieurs à l'unité, absolue, toujours inférieure à l'erreur Gxoi quel de la ligne. En particulier, lorsque la ligne est à valeur aL 91 résistance de Gzo» prépondérante que impédance dépasse son = zo l'erreur 38 %. La &e est excessive et, par L'alternateur méthode réactance à fonctionne charge en normal et du courant de Igc Sa valeur scalaire est Ioe 0 étant le déphasage Nous référant à la cercle Cj avant = le Igc = ]/ll + IGn figure 37 et une du tandis une ll et le + défaut (Zr = 5 Zg)- — vectorielle du courant de introduit par le défaut. 2IGnIGaooV0 Ig3- : de l'extrémité B du vecteur IGs pour 6 variable et 0° < que: de charge " , = | d \ <M01L normal constant; la différence superposition Ig dans — algébrique . cas des centrales d'erreur par défaut. Cette erreur déphasage du courant de superposition plus entre le courant total l'omission du — l'évaluation du courant de source normal. Elle est d'autant 92 2 Ïg„ + géométrique lieu segment AB représente courant Ïgk = à: entre le est et le courant de Tant est Igc 2Zg, = marge de marge peut devenir assure cette somme superposition égale _ OB = -^— disjoncteurs, suite, augmenter inutilement les dépenses. mais Le courant réel de court-circuit est la charge 13% lorsque Zl — dans le choix des sécurité Le sensiblement celle contraire, demeure très modérée. Ainsi pour l'exemple au plus haut, + Gxo cité et que centrale, l'erreur -Gxo prend des valeurs importantes tandis que la réduite dépend par rapport que la centrale est court-circuit de la au grandeur courant plus approchée £% iz..y,.i 90 ^ 80 $> 70 2 -0,1 % / 70 • e;. 60 / 60 / / 50 40 i»0 / / 30 20 10 l^ni- 30 / \ e;„ » * 1 r -10 S 2r ^ 3 0,01 10 £,. / -0,01 — D* o;> p-'jj t-* O'T r» r 9 1ÇjJ"2[V 3 0' iiT JK3iP—7T~~ir 9 O* -0 » -10 6,^ y S. -30 'é*. 0,1 / S £• / <£*L 20 _/ 2 y y / *n' -20 te^ 50 / / -20 -30 » -HO -W 1-1-1=0,5 11 —1' Zc = 1 e* 120 110 100 90 80 Fig. Erreur sur 38 de la centrale normal à \\ \\ \ \ 70 le courant de court-circuit (Kégime i \ » ^\ 60 50 vide) §'«. H0 £',. 30 ~~L £^ 20 _I\ZlYl\ ^ y | ' y / 10 ' 0,01 1 0- <$/i v / -10 • -20 2 <> n ï<* r-^î ri r 8 0" 1 cl «0 H> < -30 i^'=2 93 IGa du électriquement de défaut et que, par point le suite, rapport -y-^- plus grand. (point M), 180° — Pour un et diminue ensuite à cos~' Ig ^ n valeurs croissantes de /G Les courbes par Qx * , et tances (x), se (point L). — \ cos~' IG Tn I 0 f^s 3 = Iq , MOLL Ç.z de la figure 39 donnent les charge normal, O! L Pour = des et une rapproche se I 99,6 °. = commises erreurs négligeant d'arguments (z). Il y a donc deux sources d'erreur. L'omission du courant normal étant s'ensuit que l'erreur de M 0° = \ pour IG soit les différences 0 lorsque rapproche valeur cette (180° l'angle , exemple omettant le courant de en que 0 mesure / lGn quadrature ; elle est maximum , T pour s'annuler à j 8 de la " rapport donné est 1g» IGa en soit les résis¬ d'erreur négative, il ligne négative, particulièrement source omettant la résistance de la commise en positive réduite, peut s'annuler et devenir lorsque la ligne est prépondéramment inductive. C'est ce que montrent les courbes d'erreur x, qui sont toutes situées au-dessous des courbes trouve se x0; l'omission du courant partiel ou total au-dessous de normal Quant à l'erreur négative commise ments la entre ligne et la donc a provoqué un déplacement l'axe horizontal des coordonnées. centrale, en négligeant elle demeure la différence négative normal. Ainsi, dans et d'argu¬ s'accroît les courbes ce sens, par suite de l'omission du courant d'erreur z sont déplacées vers le bas, au-dessous des courbes zoIl est intéressant de remarquer, que le est plus grand sensiblement dans le premier pour = „ A; 2 vertical des courbes Z que pour = £g 0,5 car plus éloignée électriquement du point superposition est relativement plus faible et, par courant normal est plus sensible. cas, la centrale est de défaut ; le courant de conséquent, déplacement 7 l'omission du Exemple: aL = ^ Zg = 45° 05 ' -6,2»/o =-24,5% Zr = co Gza= Zr = 5Zg Qz Zh Zg ~l0 -6,7% % -39 Avec l'omission des courants de fonctionnement normal, la méthode à impédance perd 94 sa supériorité sur la méthode à réactance et peut donner 40 30 20 e; / 10 -,*~ ' • ^ M 3|0" 4|0" 5|0- 6^)" - W W 90 10 -20 -30 £, I -f- I = 0,5 Fig. Erreur sur 39 le courant de court-circuit de la centrale (Régime normal en charge) 95 des tance, l'omission des courants des Au contraire, dans la méthode à réac- négatives importantes. erreurs d'erreur de sources Suivant que l'une l'erreur finale est 2° normaux l'autre des deux ou négative Capacité ou des L'alternateur fonctionne L'alternateur fonctionne sont générale situées toutes causes lignes prise préalablement résistances, étant d'erreur est ou moins. prépondérante, Ç.'x en considération à vide: et préalablement courbes d'erreur Tendance des compensent plus se positive. courbes d'erreur Ç.' L'examen des courbes et l'omission signes contraires, L, fig. 38. en et charge: Ç.'z, fig. 39, permet d'écrire les remarques suivantes: des courbes. au-dessus — des L Les courbes d'erreur pour courbes d'erreur correspondant =f= 0 à une capacité nulle, lorsque l'alternateur fonctionne normalement à vide charge qu'en (-'x, ^). Ainsi, l'omission de la capacité est ('Xo, -GL) aussi bien d'erreur source une calculé en positive. Le courant de court-circuit du omettant la de la capacité, est supérieur au courant réel capacité, toutes choses égales ailleurs. compte En outre, les courbes d'erreur tenant pour l'alternateur plus espacées que les courbes d'erreur pour charge; ainsi, l'omission du courant capacitif sont en cas de fonctionnement à vide Influence quantitative ou à faible de la générateur, calculé normalement à en vide l'alternateur normalement est plus marquée dans le charge. Tandis que le courant de capacité. comme ligne peuvent être plusieurs fois plus grands de court-circuit qu'en régime normal, le courant de capacité en régime baisse à l'apparition du défaut, par suite de l'abaissement de tension dans le réseau. C'est pourquoi le courant de superposition est, pour les condensateurs comme pour le récepteur, opposé et inférieur (ou égal) au — celui de la la centrale courant normal. En court-circuit pas certaines Yl, = Z Y 0 —n— 96 et = triphasé, limites, Z capacité, tant qu'elle ne dépasse reste donc minime. Aussi les courbes d'erreur pour Y —^— l'effet de la = 0,01 0,01 représente sont-elles environ très rapprochées. 140 kilomètres de ligne Notons que aérienne à fc% 6i 80 |z..ni 70 = 2 *" «- 0,1 70 / ' 60 • 60 V 50 / S. 50 40 40 \*L*l\ / / s? 10 _ 1 )" S» s~ 2 )° 3 (r> -10 M »*^- c^r 10 » r^ »^e r7 )' 8 IL9 0* «4 6*. V 0 nry^r -10 / / -20 "i- s. -30 -30 0,01 » 0,01 * 0,1 ^ 20 20 = 2 -~ 30 30 -20 % 5Jp^-6Îo*--7irr"8r 4D- 30° 0 = or ^^'^ c -40 ! ^,-- 4-1 =W l-^-l e% 130 120 \ 110 w 100 90 Fig. l Y 80 40 70 Erreur snr le conrant de court-circuit débité par la ligne \ l\ \\1 \e; 60 ^ 50 (Régime normal à vide) 40 ^\ 6^ \ V ^ 30 s 20 ^ ^x- 10 IZtV.I 0,1 ^ ' ^ 1 r -10 ^ -20 ^ -30 = 2 y z D>3 ^ '%\ » ÏVS 3=^« r"7 )• 8 9'9 0" -0.01 = 0 haute tension Si près ou de 50 kilomètres câble souterrain à rapport Y Z 0 et 0,01, comparons l'écart vertical entre les courbes Yl Z Y Y 0 et 0,1, d'autre part, nous constatons que, h part, nous d'une = —=— — dans le second cas, il est proportionnel au représente qu'un 7 par de Y —jr— capacité, = carré de la plus peu 0,01. = = moins 10 fois au —~— de longueur que 3 fois plus grand. la la ligne, et de longueur C'est dire que l'erreur Or Z Z Y —=— Y —~— = 0,1 est ne ligne représentée due à l'omission de la positive d'abord très faible, augmente Elle est, qui ont une plus grande en outre, plus sensible faible réactance mais que celle des rapidement avec la longueur de la ligne. lorsqu'il s'agit de câbles souterrains, 20 à 40 fois une capacitance linéique lignes aériennes. Erreurs commises sur le courant de court-circuit à l'arrivée de la 1° Capacité L'alternateur fonctionne à vide avant courbes d'erreur ' L'alternateur est en charge Discussion des courbes. nulle l'apparition et £' ; Q'x fig. 'z, fig. et du défaut: 40. du défaut: l'apparition avant courbes d'erreur ligne 41. capacité est nulle, le courant de la ligne est égal au courant de la centrale, les deux éléments étant en série sans dérivation latérale. Les courbes d'erreur sont, par conséquent, deux les la éléments faite discussion et au sujet de la identiques pour centrale s'applique aussi à la ligne. 2° — Lorsque Capacité prise en la considération L'alternateur fonctionne à vide avant le défaut: courbes L'alternateur est en charge courbes 98 -GXq et Ç.'Zç>, fig. 40. avant le défaut: Ç.'x et Q'z, fig. 41. X 10 & 30 % Z4yt 20 n 1 "-1 2 .-- 20 ^" 10 30 N 4 10 _,^ & <*i J 1>^2 -10 %3 0' 4 )* 5 )• 6 0* 7 )• £-<!0 ;=- » -0,01 » -0 --^." —" & -30 3r"î^-5 -W l #/. i-n: ,-g-, 6D* 7-ET SZ^Ï r-> ÏL< 0,1 -'' -20 ei ^ \ s- » > ^0,01 ~-0 ' É1 y -ko )" -—-' -10 -30 6. <..-' <Xl >^3 r 8» 9 7^ J -50 r. ^ ~ 1 - 1 G fc% 60 50 10 30 Pig. 41 20 Erreur snr le courant de court-circuit débité par la (Régime normal ligne en charge) 10 ^ \ \ ^ \\ 6x\ l )• 2 -10 \ fv «i )• sN -20 c -10 £-' i" S !• 9 m N |Z.T,.| *^L -30 -50 5 r 6 0» 7 r g J •"' 2 * = 0,1 *0,01 = i: Zc 99 0 -^-v-o j\ihm- ]?. i4= X, *M *A 2 Fig. La capacité étant en 42 réalité uniformément effet est de modifier constamment le son répartie courant le long dans la de la ligne, ligne depuis génératrice jusqu'à l'extrémité réceptrice. Ainsi le courant de court-circuit varie de point en point le long de la ligne. Le circuit équi¬ valent en k permet de localiser la capacité aux deux extrémités et de reproduire les conditions terminales. A l'extrémité réceptrice, le condensateur est court-circuité par le défaut et son courant en régime de court-circuit est nul (le courant de superposi¬ tion et le courant normal à travers le condensateur sont égaux et opposés). l'extrémité Le condensateur capacitif, lui fait la tension U à aux bornes de la débiter ses centrale, semblable courant AB un == I'c en ligne = IGc = récepteur un quadrature avant courant départ sur bornes. Courant de court-circuit débité par la centrale la à Ô~B = = au de ÔA + ÂB. _ __ Courant débité par la ligne dans le défaut OA. IL Le courant mesuré sur la table à courant continu est le même pour la ligne et pour la centrale. = Le seul facteur différence AB la est est rence qui différencie négligeable les entre 7 pour les confondent presque. Elle est se pour une un argument erreur aL nul = —=— ou 0,01 exacts plus marquée faible, inférieure à celle de la résultats obtenus exposés 1 ° à trois causes IRc > IGc, d'erreur l'omission négative (par défaut). et TGc. correspondantes 0,1. Sauf pour ce Cette diffé- qui signifie pour la ligne centrale, comptée algébriquement. la table de L'omission des résistances positive (par excès), 100 sur d'erreur de Ir et les courbes Résumé et considérations Les d'erreur des deux éléments courbes courants Y = générales calcul à courant continu sont principe: est des ordinairement différences une source d'argument une d'erreur source Exception: quand deux circuits d'arguments différents se trouvent en cas qui se présente parallèle dans le réseau alimentant le court-circuit dans les réseaux maillés de distribution comportant des lignes aériennes — et souterraines erreur — par excès dans l'un des circuits (ligne aérienne). ments l'omission des résistances conduit sont très donne des L'erreur une dans ces à une défaut dans l'autre deux argu¬ les conditions la méthode à impédance plus modérées. 2° L'omission de la soumise à généralement et par peut devenir excessive lorsque différents; erreurs (câble) capacité tension V des lignes: est parcourue par On sait un qu'une capacité C courant Ic=2k/CV Cette simple formule montre que lignes acquièrent de l'importance les courants dérivés par la dans deux des capacité cas: a) lorsque les lignes ont une forte capacitance linéique (cas des câbles souterrains) ou lorsqu'elles sont longues (cas des lignes aériennes à grande distance et des réseaux étendus); b) lorsque Quand la tension du réseau est élevée. ces appréciables conditions sont relativement réalisées, les capacitifs courants courants utiles et modifient deviennent conséquence puissances réactives et les tensions dans le réseau, leur influence étant plus sensible par faible charge. En cas de court-circuit triphasé, il se produit dans le réseau un abaisse¬ ment général de tension, qui peut tomber à zéro au point de défaut. Tandis que les courants de ligne augmentent considérablement dans les circuits voisins du point de défaut, les courants capacitifs, au contraire, baissent et modifient, encore moins qu'en régime normal, la distribution générale des courants de court-circuit. En cas de défaut dyssymétrique à la terre, la capacité des lignes est susceptible de jouer un rôle plus important, et il serait intéressant d'étendre l'étude précédente du circuit élémentaire au cas de mise à la terre d'une phase au point b. aux en la distribution des 3° L'omission des courants de charge positive ou négative, qui varie grandeur et le déphasage du courant reur courant normal une est source d'er¬ chaque branche suivant superposition I3 par rapport /„. Un grand rapport -=?- et la au grand déphasage un 0 faible erreur, et inversement. Pour les centrales, fonctionnant normalement reur une pour de In donnent est normaux négative, en c'est-à-dire que le courant de charge inductive, l'er¬ superposition est plus 101 petit que le courant de court-circuit total, et l'erreur est d'autant faible que la centrale est plus rapprochée du point de défaut. Pour les peut De de lignes, effet en l'erreur renverser façon générale, défaut, à le peut être négative sens mesure plus positive. Le court-circuit de circulation de l'énergie. que l'on s'éloigne électriquement du point l'effet du court-circuit s'amortit, ou et la composante Is du courant de défaut total: le tend à devenir de l'ordre de sante /„. In ~T grandeur *8 ou même inférieure à la compo¬ L'omission du courant normal donne alors des résultats de la réalité. proche z=z avec le Au contraire, de défaut point l'erreur est faible dans les éléments en connexion et alimentés par des centres éloignés directe ou générateurs, négligeable. l'importance relative des trois causes d'erreur susmentionnées, nous avons en définitive, pour chaque branche, une erreur résultante plus ou moins grande, négative ou positive, et qui varie avec la position et la ou Suivant nature du défaut, de sorte que les résultats obtenus continu sont entachés de de du d'incertitude. sur la table à courant d'imprécision figures 38 à 41 ont permis d'avoir une idée de l'ordre grandeur que peut prendre Terreur résultante pour différentes valeurs charge, de capacité, d'impédance et d'argument de ligne, dans le cas réseau basique: centre générateur-ligne de transmission-centre récepteur. Les courbes des 102 et CHAPITRE TROISIÈME Champ d'application de la table de calcul à courant continu A. — Application principale L'application principale de la table de calcul à courant continu est la rapide et approximative des courants de court-circuit, symé¬ trique et dyssymétrique, dans les réseaux bouclés et maillés, en vue du choix des disjoncteurs et du réglage des relais, lorsque des valeurs pré¬ cises ne sont pas jugées nécessaires. Elle a l'avantage d'être un dispositif peu coûteux, de construction facile et de maniement simple et permet d'obtenir des résultats rapides. Lorsqu'il s'agit d'un court-circuit dyssymétrique, on reproduit sur la table les réseaux direct, inverse et homopolaire, avec des résistances pro¬ portionnelles aux réactances ou aux impédances scalaires des trois sys¬ tèmes, puis on les connecte l'un à l'autre selon la nature du défaut. Nous avons discuté dans le chapitre précédent les diverses sources d'er¬ reur qui affectent les résultats et les entachent d'une atmosphère d'incerti¬ tude ; l'erreur peut être par excès ou par défaut, grande ou faible, suivant les conditions et le mode de représentation du réseau. Lorsqu'une con¬ naissance exacte des courants de court-circuit et de leurs déphasages avec les tensions respectives est requise, il faut s'adresser à la table de calcul à courant alternatif qui, elle, tient compte des courants de charge normaux, des capacités des lignes et des impédances de tous les éléments en gran¬ détermination deur et en argument. 103 B. Répartition — en des courants régime de et charge chutes de tension normal Étant constituée uniquement par des résistances ohmiques, la table de calcul à courant continu ne peut pas reproduire les déphasages des tensions et des courants et, par suite, le fonctionnement normal des réseaux, qui sont teurs, lignes aériennes et susceptible Si elle est arguments sont différents: transforma¬ souterraines, récepteurs. d'éléments dont les composés de rendre service en régime de court-circuit, c'est régime et celui de charge y a une différence essentielle entre ce normale. En court-circuit, les récepteurs statiques ont qu'il daire répartition la sur d'impédance nulle ou des courants, vis-à-vis du très faible formé par le défaut une influence récepteur lui-même; secon¬ accidentel la distri¬ courants est alors conditionnée principalement par les impé¬ lignes qui, dans l'ensemble, ont un caractère prépondéramment inductif: tandis qu'en fonctionnement normal, les valeurs des tensions et des courants aux divers points d'un réseau dépendent surtout des conditions de charge du réseau, c'est-à-dire des impédances équivalentes des récepteurs. Comme ces derniers ont un cos <p qui varie entre 0,7 et l'unité, le rapport RfX de leurs impédances équivalentes est égal à: bution des dances des centrales, des transformateurs et des COS (f RjX 0,7 0,8 0,9 0,95 1 1,34 2,05 3 Si l'on tente de représenter le régime normal sur la table à courant continu, on obligé soit d'omettre la résistance ohmique de tous les éléments, soit d'opérer avec les valeurs scalaires des impédances des éléments, en ignorant leur rapport R/X ou en le supposant constant. est Comme les récepteurs sont ordinairement à caractère prépondéramment ohmique, la méthode à impédance est la seule admissible. Mais pour l'appliquer sans erreur appréciable, il faut que les lignes et les récepteurs aient le même ou à peu près le même rapport R/X. ou fortement Cette condition peut être réalisée par les lignes aériennes à moyenne et à haute tension dont le rapport R/X est ordinairement inférieur à l'unité et tombe à moins de V* aux très hautes tensions. Elle peut être réalisée, par contre, dans le cas des réseaux de distribution à basse tension où les lignes 104 ne aériennes et souterraines, surtout souterraines, ont un rapport R\X de 1 à 3 ; dans de la ce répartition cas, étude approximative des chutes de tension et peut être entreprise sur la table à courant courants capacitifs ne jouent pas un rôle appréciable. une des courants continu, pourvu que les Considérons la ligne AB -\-j X joignant une cen¬ trale en A à un récepteur de cos 9 en B (fig. 43 a), ou plus généralement deux nœuds A et B d'un réseau de distribution (fig. 43 b), et soit / le courant parcourant la ligne. Z d'impédance — R / Z-R '/X (a) (b) Z-R'JX 43 Fig. Équation référence VA de fonctionnement de la (diagramme de la VB + IZ = VB + I(R = fig. 43 c) ligne avec Vb comme de vecteur : VB+ /(cos <p—j sin <p) (R + j X) = cos 9 + -3Tsin 9) + jI(Xcos 9) -\- j 9 — R sin 9) jR sin 9) Chute de tension vectorielle: Va Vb — = I (R cos chute de tension I (X cos 9 comporte composante une — jv2 + vï = La 9 + X sin en phase fonctionnement composante en quadrature vv Pour que le puisse être reproduit exactement sur la table, Vb soient en phase, c'est-à-dire que: *2 / ou : ce qui donne la condition (X cos déjà 9 correspondre puissance aux — faudrait que et une laligne VA et 0 R sin 9) = 0 mentionnée: tg<? Le facteur de = il v1 de X R du courant fourni par constantes R et X de la une ligne. ligne quelconque Dans ces doit conditions: 105 Va—Vb comme retard de X/i? = comme résistance Le courant mesuré phase. <p + Xsin cos tg ç> comporte se R, lieu de KR la condition Lorsque le réseau = ç) ilR -^- + X-|-) satisfaite pour toutes les réseau à courant continu avec un est Les tensions apparente. sur = Z, nœuds sont I, le courant réel représente la table aux lignes, au en en pratique, on a de faibles déphasages de distribution, et les résultats ne exacts être mais approchés de la réalité. Le fait que le pourront pas centrales des très est faible et ne correspond pas au cos <p R/X rapport des récepteurs n'est pas un obstacle, car c'est la tension aux bornes qui compte. l'angle de tension Une autre <p sur la tension. En nœuds aux d'un réseau possibilité d'emploi de la table s'offre dans le de distribution où les centres de près le même cos <p entre les tensions Considérons, en effet, la figure 43 c Ox; il vient en F' (OF' de référence chute de tension étant la algébrique projection de F peut écrire suivantes 1 OF). lignes, nœuds restent faibles. aux Si point l'angle 0 F sur est approximativement égale l'axe petit, la CD, D à = I(Rcosç + Xam<f) = vl la forme: sous v1 On pourra donc rapport à peu ou R/X des rabattons le et = des réseaux Ox: sur CF'^ë CD que l'on CF' est cas même ont le et que celui-ci diffère du déphasages pourvu que les consommation I = reproduire cos (p (R + Xtg (p) la chute de tension vl aux deux conditions : ° représenter chaque ligne sur la table par une résistance proportion¬ à (R + Xtg<pL), où <pL correspond au facteur de puissance du courant, pris simplement égal au cos <p moyen des récepteurs ; nelle 2° régler les rhéostats faire débiter actifs des au R3 les réseau miniature des courants une centrale — Gt Un réseau de distribution alimentant deux moyen d'une boucle à 11 kV boucle ont les impédances suivantes: et 10G au récepteurs de façon à proportionnels aux courants centres charges. Exemple numérique. titué par représentant centres (fig. 44). triphasé est cons¬ de consommation Les trois lignes R2 de la Zn Z23 Z31 = récepteurs R2 Les deux centres et 900 kW à = = ohms 2 + y 3 ohms ohms 1800 kW i?3 consomment respectivement de puissance cos <p 0,8. et même facteur un 2 + 7 4 1 + y 2 = Fig. 44 Pour permettre tension au bornes de la tension comme connue au nous de lieu avons la pris tension la aux soit donc: centrale; V2 mathématique exacte, solution une nœud 2 10400 ,J! = = 6000 V (valeur étoilée) n Tous les calculs rapportent se à une du phase Solution relative à la table de calcul à port X\R seront soit, des lignes représentées en étant prenant différent du système, supposé équilibré. courant tg <p des ohmiques de 0,75, tg <pL par des résistances çl — cos-10,8 ou — Le rap¬ récepteurs, lignes valeur (R + XtgÇL), les = r12 = 2 + 4 X 0,75 r23 = 1 + 2 x r31 = 0,75 0,75 2 + 3 X continu. = = = 5 ohms 2,5 4,25 ohms ohms Courants actifs débités par la boucle: au au nœuda o : 2 nœud 6 1800 i2 = —q 900 : is = x 5 o 103 ac\c\r\— y X X = 100 ampères 103 ^ ampères K3 107 t. Appliquons les lois de Kirchhoff: hz + hi 10° = 300000 t32 Solution 300000 Vs 6000 + 2,5182 : tj2 ^^ ' A. 24,65 À i18 = 74,15 A V.A = 6061,6 ''32 Courants dans les t),00 lignes: 75,35 94,18 A 0,8 /», '32 = 244^ ces résultats = 30,81 A = 92,69 0,8 74,15 '13 Pour comparer V 0,8 avec A les valeurs exactes, nous avons résolu mathématiquement (à défaut de table de calcul à courant alter¬ transformant le triangle en étoile et en partant des données au natif), 2. La connaissance de la tension F2 a permis un calcul exact. Le point tableau suivant permet de comparer les résultats qu'auraient donnés, d'une part, la table à courant continu, d'autre part, la table à courant le réseau en alternatif: 108 Courants Table à courant Table à courant alternatif continu 92,5139° 33,1 | 29° 20' I32 /,3 94,4134" 10' Tensions + 1,8% -6,9% -1,8% 94,18 30,81 92,69 58' (volts) 6000 72 6000 Vi 6379,611 6061,5(0° 31 » v3 de les modules (ampères) la Chutes Erreur sur ' 6376,8 23' 6061,6 tension algé¬ briques depuis la centrale jusqu'aux centres récepteurs V-Vs -0,91% -0,74% 315,2 376,8 318,1 379,6 7,-72 On voit que les déphasages relatifs des tensions faibles et l'erreur est partout négligeable, quoique aux nœuds sont très plus sensible dans le circuit de liaison 2—3. Il n'en est plus de même lorsque les facteurs de puissance des centres de consommation diffèrent sensiblement. l'exemple numérique précédent en donnant cette fois-ci au récepteur i?2 un facteur de puissance égal à l'unité. Pour calculer les résistances représentatives des lignes, posons un cos Çj-, moyen égal à 0,9; Revenons à nous avons alors : 0,484 0,484 3,936 1,968 0,484 3,452 0,484 tg (pL Par application 2 + 4 X = r12 = r23 = 1 + 2 X r81 = 2 + 3 x des lois de = ohms = ohms = ohms Kiechhoit, obtenons nous les valeurs suivantes que la table à courant continu aurait données: i12 = iS2 = 13 76,22 A d'où Il2 23,78 A d'où J32 73,39 A d'où /is 76,22 = = 84,7 A = 26,4 0,9 23,78 0,9 73,39 = = 0,9 A 81,5 A 109 Chutes de tension dans les Vl Vx — — Vz Vs = = lignes: ila rla ils r18 76,22 73,39 = = x 3,936 = 300 V x 3,452 = 253,3 V Le tableau suivant permet de comparer ces résultats approximatifs avec les valeurs exactes, obtenues sous forme complexe, avec V2 comme vecteur de référence: Courants Table à courant Table à courant alternatif continu (ampères) h 74,8112° 31,3131° 80,2115» I32 fn Tensions 30' 24' 84,7 26,4 5' 81,5 6000 1,6% - 6000 6217 6300 |2°24' 5994,810° 40' de + 13,2% -15,7% (volts) % Chutes Erreur les modules sur tension briques depuis 6047,1 algé¬ la centrale jusqu'aux centres récepteurs V,—Va Vt-V, 217 300 + 38,2»/» 222,2 253,3 + 13,8% Malgré erreurs avec <Pl que les déphasages relatifs des tensions soient très faibles, les commises sur les courants et les tensions sont importantes (comparer le tableau pris Cela et dû précédent). réalité, particulièrement dans le en sur la tension, figurative est, dans avance tance tel ce Ainsi, lorsque les un centres de r de la = R — Xtg ç>z, puissance s'écarte de la au courant est de la résis¬ lieu de R + X tg <pL = puissance des figuratives lignes ligne 2—3, dont le courant capacitif; la formule cas cas, r ont des facteurs de fait que le facteur de au résistances pour calculer les consommation d'un réseau de distribution sensiblement différents, l'emploi de la table régime normal, d'après les grandes erreurs dans la distri¬ de calcul à courant continu pour étudier le méthodes bution stations précédentes, peut des — Pour des 110 courants — conduire à de dans les surtout circuits de liaison entre ainsi que dans la détermination des chutes de tension. cas pareils, Hahn a imaginé la méthode suivante. sous- Méthode de [B. 23]. Hahn — suivante pour l'étude d'un réseau rapport R/X le pour les courants miniature I); la seconde pour les courants (réseau miniature La méthode la somme appelant c2, a1} base se blt sur clt ... en phase avec quadrature + ; la un avec de référence vecteur le vecteur de référence à nœud un composantes en loi de Kibchboff première courants les composantes (ax en II). vectorielle des les ... méthode continu, lorsque du réseau: répliques première (réseau la proposé a la table à courant est différent pour les divers éléments. Elle consiste à faire deux la W. C. Hahn sur quadrature, que est nulle. En quelconque de phase en exprimant courants, a2, ces fe2, pouvons écrire: nous o2) + (&i + J h) + (Cj + c2) + jf . . . = 0 d'où: «i + a2 + A &i b2 + Cj + + c2 + • . = 0 = 0 . ... nœud quelconque, la somme algébrique des composantes et celle des composantes en quadrature sont séparément nulles. La résistance représentative d'un élément est différente pour un réseaux miniatures. Sa valeur est obtenue R + soient: ~t~ h vx + ilf jX l'impédance de l'élément considéré, Jh Ie courant parcourant l'élément, j v2 la chute de tension correspondante ; la loi d'OHM: vi + Jv2 = = (R + JX) (h + ji2) (R^ XiJ + (Ri2 + Xi,) — qui donne: fl, v2 Désignons la = — Rit Ri% — + Xi2 Xix par: résistance miniature r2 les deux suit: composantes en phase avec un vecteur de référence; i2, composantes en quadrature avec ce vecteur. D'après rj phase «j étant les v2 les ce comme en représentative de l'élément considéré dans le réseau I, la résistance représentative de l'élément dans le réseau miniature II. 111 Les résistances rl et r2 doivent être telles que i, et v, soient reproduits dans le réseau I et i2, v2 dans le réseau IL Ceci eist réalisé si: d'où les formules: [ t 12 R~~X r^= ii r2 ^- R+ = X En constituant les deux réseaux miniatures tances données par phase et en ces quadrature deux formules, avec des tensions et courants Mais les formules contiennent les valeurs de résis¬ détermine les composantes on chaque point ii, i2 que de puissance les inconnues justement en du réseau. en l'on veut dans les déterminer. Il faudra donc supposer les facteurs différentes branches, et approcher par corrections successives les valeurs exactes; chaque fois, il faut calculer de nouveau les valeurs des résis¬ conséquence les réseaux de la table. complexe et comprend des récepteurs à cos çp différents, les tâtonnements deviennent plus longs. Pour représenter une résistance négative, il faut, à l'aide de rhéostats auxiliaires, y inverser le courant de façon à produire l'effet d'une chute de tension négative; les résistances négatives augmentent considérablement le travail et doivent être évitées autant que possible; l'auteur indique quelques artifices dans figuratives Lorsque le réseau tances ce et réajuster à étudier est en but. La méthode de Hahn est une tâtonnements ; elle suppose et absorbés convenir ainsi au aux qu'aux réseau en méritoire de tirer tentative profit de la comporte des calculs et des la connaissance préalable des courants injectés phase et en quadrature. Néanmoins, elle peut table de calcul à courant continu. Mais réseaux de distribution elle avec un ou deux centres générateurs études de court-circuit. Conclusion L'application principale de la table à nation des courants de court-circuit courant lorsqu'on t Cette formule n'est antre que celle de la page le réseau I négligé et seconde formule. 112 le réseau II, dont il est ne 106, continu où l'on tenu est la détermi¬ recherche pas des résul- a simplement compte ici au considéré moyen de la tats précis. Elle peut servir également au calcul approché de la répartition des courants et des chutes de tension dans les réseaux de distribution par les méthodes ci-dessus. Elle été employée pour certaines études particulières où le problème pouvait représenté par un réseau électrique équivalent de résistances ohmiques [B. 52]. Mais étant constituée uniquement par des résistances ohmiques, elle est incapable de reproduire les déphasages des forces électromotrices des a aussi être alternateurs et des courants et tensions daDS le donc réseau, convient pas rôle essentiel comme la stabilité études où le et ne déphasage joue un parallèle des centrales, la répartition des puissances actives et réactives dans les réseaux complexes à plusieurs centres générateurs, la régulation des grands réseaux de transport à haute tension. Pour résoudre expérimentalement ces problèmes, qui exigent des résul¬ tats précis et ne tolèrent pas les tâtonnements et l'incertitude, de même aux de marche que pour en une détermination exacte des courants de défaut, il faut recourir à la table de calcul à courant alternatif. 113 Leer - Vide - Empty TROISIÈME PARTIE La table de calcul à courant alternatif Leer - Vide - Empty CHAPITRE Historique L'histoire des modèles à courant alternatif des modèles réduits à courant alternatif demi-siècle, un PREMIER avec les simples lignes décades, les deux dernières aux artificielles tables de calcul commencé, il y a pour aboutir, durant a électriques modernes. Les premières lignes artificielles furent construites pour l'étude de la propagation des ondes de courant et de tension le long des lignes télé¬ graphiques et téléphoniques [B. 32J. Les efforts des investigateurs tendaient alors à reproduire sur leurs modèles la répartition uniforme des constantes de lignes (résistance, induc¬ tance, capacité), pour éviter les réflexions d'ondes provoquées par des éléments localisés. Pppin tube [B. 32] imagina d'enrouler cylindrique séparé en plaçant un fil en plusieurs couches entre les couches successives du papier sur un d'étain de l'enroulement par du papier isolant. En choisissant des dimen¬ le tube, il fallait arriver à représenter appropriées pour uniforme de résistance, inductance et capacité. n'importe quelle répartition sions le fil Il suffisait alors de connecter représenter par Pupin la longueur de et un certain nombre de bobines en série pour ligne désirée. La grande difficulté rencontrée était de calculer les dimensions de fil et de tube correspondant des constantes données. En outre, les bobines ainsi conçues ne possé¬ daient pas assez de rigidité diélectrique, de sorte qu'elles cédaient souvent à sous l'action de la tension. Après la télégraphie et la téléphonie, les efforts de construction des lignes artificielles se tournèrent vers la transmission de l'énergie électrique par courants alternatifs et l'étude du fonctionnement des lignes électriques tant en régime établi qu'en régime transitoire [B. 33 à 39]. Aldrich et Rediteld [B. 33] construisirent une ligne triphasée à cons¬ tantes localisées, comme le montre la figure 46. La réactance était 117 concentrée à une extrémité dans des bobines à noyau d'air; celles-ci furent choisies pour garantir une inductance constante à toutes les valeurs de courant. La résistance de la ligne, en partie dans les bobines, fut complétée avec du fil de maillechort enroulé non-inductivement. La capa¬ cité fut représentée par six condensateurs connectés deux à deux en étoile aux points milieux des résistances. Remarquons que les circuits équivalent en jt et en T n'étaient pas encore <?«W» • WP ?&" MAr 2&' m . connus. ligne artificielle d'ÀLDBiCH et de Redpield alimentée, à travers un transformateur, par un alternateur triphasé de 10 kW, 64 périodes —j_ T. "."'mi' à la seconde, 410 volts. À l'extrémité réceptrice de la ligne, la puissance transmise était absorbée «Jsfc,, _} par un moteur synchrone entraînant un générateur avec une charge de lampes. Les essais, effectués pig- 46 à l'Université de l'illinois au printemps 1901, eurent pour but d'étudier le fonctionnement de la ligne en régime équilibré, à vide et en charge, pour différents états d'excitation des machines synchrones. Plus tard, le Union Collège d'Amérique, en collaboration avec le savant Steinmetz, reprit l'idée de Pupin pour l'appliquer à l'étude de la transmission de l'énergie électrique [B. 34]. Le but proposé était de reproduire à une échelle réduite le fonctionne¬ ment d'une ligne à haute tension et à grande distance, afin d'étudier particulièrement les phénomènes transitoires provoqués par la fermeture et l'ouverture de la ligne, la mise sous tension, le brusque changement de charge, etc. •—w—m- W -VM La » Mr fut « On enroula une » seule couche de fil de cuivre autour de de verre, qui furent recouverts longitudinalement pour ne pas avoir un secondaire court-circuité et trans¬ versalement pour réduire les couiants de représenter 0,8 les conducteurs, R == kilomètre de et 0,25 FoucAri/r). Chaque tube devait 1,5 à 1,8 m d'espacement avoir par conséquent les constantes suivantes: ligne L Q = de 0,001 h Par des calculs et des considérations de suivantes pour les tubes en longueur épaisseur du prix, on arriva verre = 150 mm = 1360 mm = entre C= 0,007 ju F verre: diamètre 118 grands tubes (fendues intérieurement de feuilles d'étain 3,1 mm aux dimensions Chaque tube 18 400 tubes portait 240 tours de fil de cuivre et avait un poids total de kg. pareils furent construits et connectés en série pour représenter une ligne monophasée de 209 km. Ils furent placés sur des chevalets comportant chacun 10 étagères de 10 tubes chacune. Les dimen¬ sions d'un chevalet étaient de 2,70 m de longueur par 2,40 m de hauteur de ! m par 1,30 largeur ... Tube bobiné o jjssmsi | . jk&xii jyws/ jfficsa > S N Feuilles d'étain 0 Transformateur Fig. 47 Comparée à la construction de Popin, celle de l'Union Collège présentait grande rigidité diélectrique et ne cédait pas sous l'application de la tension. Mais elle présentait plusieurs inconvénients: une les tubes avaient de a) ment b) faible, la car capacité grandes il y avait une s'est avérée dimensions pour une inductance relative¬ seule couche de fil; beaucoup plus faible que ne l'avaient prévu les calculs pour plusieurs causes: l'épaisseur des tubes n'était pas uniforme, les feuilles d'étain n'étaient pas suffisamment bien appliquées contre l'intérieur tubes, malgré l'emploi de bagues-ressorts des c) La il y eut une casse R = 93,6 opérée à la tension réseau d'éclairage de la de la tension régimes aux acier; de tubes. les constantes totales étaient L Q fut et fréquente ligne artificielle, dont en = 0,3944 h de 2000 volts et la ville. Les C = puissance 1,135 p F, fut empruntée au ligne oscillations du courant dans la deux extrémités furent enregistrées pour différents transitoires. Plusieurs autres communications sujet de lignes artificielles, 36, 37, 38]. parurent dans la presse technique durant la deuxième décade de ce siècle [B. au 35, [B. 35], Kennellt et Tabossi donnent ou description d'une ligne artificielle de 2400 km monophasé 800 km à à est l'Université Elle installée de Harvard. triphasé constantes semi-réparties. Dans leur communication de 1912 la — — — — 119 Les bobines sont réunis sont par 4 solénoïdes à noyau de constituées, chacune, carré pour former en magnétique circuit un diposées perpendiculairement (fig. 48). toute induction mutuelle ligne aérienne (ayant un espacement de 230 pèse 8,4 kg, et mesure 36 centimètres de côté. c== ±c c=- =W fer de en c=- capacité de 0,75 /i 20x5,6x14,2 cm, l'espace vide une a bois, elles cm conducteurs), entre c= ==c = Élévation Fis. 48 condensateur Chaque boîte ==c c== Plan plus, l'une à l'autre pour réduire au minimum Chaque bobine représente 80 kilomètres de J=f fermé. De F et est étant placé dans une rempli de cire de paraffine. Les divers tests effectués servirent à vérifier la théorie hyperbolique des longues lignes. Une communication construit parue par la «Telluride des réseaux de la en décrit 1917 Power un Company» et modèle de laboratoire l'essentiel représentant 800 km à 44 kY avec compagnie: quelque [B. 40]. capacité génératrice Ce modèle constituait un premier pas vers la conception de réseaux miniatures composés de plusieurs lignes artificielles connectées ensemble. Il était triphasé, à 60 périodes à la seconde et opéré à 1000 volts à de l'un de 24000 k"W une des partir 230 volts du formateurs branchés à compagnie. avec l'emplacement par l'intermédiaire des deux centrales de deux principales par des bobines à air lignes étaient représentées résistance, et des condensateurs Les du fil de rentes laboratoire phases ligne. et entre les phases et la terre ; en trans¬ de la série connectés entre les diffé¬ chaque équivalait groupe à 16 km de Les essais effectués pour sur l'époque, puisqu'ils ce modèle étaient d'un genre un peu servirent à déterminer les valeurs et du réseau courants et tensions à différents nouveau phases des était soumis à points lorsqu'il triphasés, phase à phase, phase à la terre, en vue d'étu¬ fonctionnement de certains relais développés par la compagnie. des courts-circuits dier le Avec le passage des années, les réseaux s'étendent; chaque compagnie dispose 120 de électriques se développent et plusieurs centrales en parallèle et alimente de nombreuses sous-stations moyen d'un réseau au plus ou moins bouclé. Les simples lignes lignes expérimentalement, artificielles perdent leur intérêt, réparties a été mise à constantes uniformément sion peut être en prévu peu de temps. D'autres problèmes marche en limites de le fonctionnement et point ligne de sans et vérifiée transmis¬ difficulté et posent: se des centrales; transmissible et courants de défaut et réglage des la théorie au procédés mathématiques, par les parallèle puissance d'une exact car de la tension stabilité; protection sélective; et des puissances actives et réactives, etc. La solution mathématique de ces problèmes requiert des calculs longs et pénibles, et oblige, dans la majorité des cas, à des tâtonnements et des approximations. Aussi l'intérêt se tourne vers une solution expéri¬ mentale de ces problèmes. De là, l'avènement des réseaux miniatures de laboratoire [B. 41, 42], et l'on peut dire que la troisième décade de ce siècle forme ficielles Le 1923 une période et l'ère simples de transition entre l'ère contemporaine réseau miniature, décrit [B. 42], se composait des 2 alternateurs première des lignes par Schubig dans éléments suivants: sa communication 3,75 kVA, 110 V couplés chacun moteur à courant continu de 10 chevaux, 230 V; 6 transformateurs monophasés de 2 kVA, 110/220/440 V ; de triphasés arti¬ des calculateurs modernes. à de un 24 bobines à noyau de fer et entrefer fixe, avec 15 prises permettant d'obtenir 128 valeurs différentes de réactance de 0,2 à 30 ohms; 24 résistances de maillechort enroulé résistance est variable de assez Installé bilités de lignes occupait une allant jusqu'à plusieurs courant au-dessous de défauts, nominal sa ce surface servit à de limitées, s'opposait à ponibles en 9 74 en d'amiante; chaque échelons; permettre la représentation centaines de miles. Company à Schenectady de 6 X 5 '/2 m, ce modèle, quoique de possi¬ nombreux essais sur la répartition de charge, stabilité,... pendant plusieurs années. modèle était de 10 ampères. L'obstable qui laboratoire de la General Electric au les courants de Le des tubes sur à 30 ohms de condensateurs de 2 et 5 p. F pour triphasée où il 0,2 la du réduction était les instruments de Schueig temps-là. 10°/° l'erreur due estimait, à la mise en en mesure ordinaires dis¬ effet, que pour maintenir circuit des instruments de 121 mesure ordinaires, pour un système à 100 volts un courant pour 200 volts 5 ampères [B. 39, 42; voir les fallait il 10 ampères, discussions]. L'emploi des amplificateurs électroniques et compliqué pour des mesures pratiques et répétées. nominal de était encore délicat expérimental de Evans et de Beegvall [B. 43] pour l'étude statique d'une longue ligne de transmission (800 kms.) avec et sans compensateur synchrone au milieu, se distingue par la grande puissance de l'installation : 625 kVA à 2300 volts. La raison en est qu'étant difficile de reproduire sur de petites machines les caractéristiques des grandes machines en service dans les réseaux, les investigateurs eurent recours à un puissant générateur d'essai afin de se rapprocher autant que possible des conditions réelles. Le modèle de la stabilité Moteur Alternateur à courant 625 k va continu 2380v Compensateur synchrone 425 MA Compensateur synchrone réglant la tension à l'extrémité 200k^ Génératrices 200kW réceptrice Fig. Aux résistances de charge 49 Schéma de l'installation employée par EVANS et BEB.GVALL pour statique d'une longue ligne de transmission. qui précède, on premiers constructeurs De les a) ce instruments se rend étudier la stabilité compte des difficultés rencontrées par de réseaux miniatures: de mesure ordinaires causaient, par leur mise en directe, une erreur d'autant plus appréciable que le courant nominal était plus faible, ce qui empêchait la construction d'un modèle de faible Les circuit puissance avec bilité d'avoir b) tous un ses grand avantages faible encombrement, : nombre d'éléments Pour l'étude de la marche sous un prix réduit, possi¬ volume raisonnable. parallèle des centrales ainsi que de la stabilité, il fallait recourir à des machines puissantes afin de se rapprocher des conditions réelles, et encore, il fallait se limiter à des systèmes simples, car l'étude de plusieurs machines tournantes en parallèle aurait présenté des difficultés d'ordre pratique (oscillations, mesures). Trois découvertes et conduit 122 aux en scientifiques et techniques ont éliminé ces tables de calcul à courant alternatif modernes: difficultés 1 ° La méthode des permet de remplacer composantes symétriques de C. L. Foetescue ; elle système triphasé déséquilibré par trois réseaux un monophasés et d'obvier ainsi à la nécessité d'une représentation triphasée; les centres générateurs peuvent être représentés par des en particulier, sources monophasées de f. é. m. réglable en grandeur et en phase, 2 ° La des centres générateurs représentation des sources de f. é. m. par des déphaseurs statiques (régulateurs d'induction); l'idée est due à H. H. Spencee et H. L. Hazen [B. 44] et rend possible, en éliminant les stable et un contrôle adéquat du réseau sources tournantes, une marche miniature quelle que soit sa composition. L'étude de la stabilité dynamique ne peut pas se faire directement, mais le procédé de «pas-à-pas permet de remplacer les phénomènes transitoires par une série de régimes stationnaires que le modèle réduit, avec ses sources statiques, est capable de représenter. — — » 3° La mise ment les au erreurs point des dues aux amplificateurs électroniques dans les dimensions des éléments La avec un encombrement modéré. première table à Technology Institute of combinés des services courant en 1929 alternatif fut installée [B. 45] ; au Massachusetts elle fut le résultat des d'études de la General Electric d'Électrotechnique Professeurs de mesure et permet d'opérer le puissance et de courant, d'où réduction et possibilité de construire de grandes instruments modèle à de très faibles valeurs de tables réduit considérable¬ Company efforts et des du M. I. T. la même A époque, une autre table fut construite par les ingénieurs Westinghouse Electric & Manufacturing Company [B. 46]. Mais, tandis que la table du M. I. T. fonctionne à la fréquence de 60 Hz, celle de la Westinghouse a été calculée pour 440 Hz afin de réduire les dimen¬ sions des réactances et des capacités. de la fréquence supérieure à la fréquence industrielle (400 à Hz) fut jugé plus économique et rallia les suffrages dans la plupart tables qui furent construites par la suite. L'usage 500 des d'une Une université américaine, depuis quelques années, une but expérimental [B. 53]. Aux États-Unis, les tables dues durant ces pour l'étude des nexion et pour le «Iowa State table à la Collège», construisit même, fréquence de 10000 Hz, dans un de calcul à courant alternatif répan¬ décades; leur emploi est devenu courant réseaux existants, des projets d'extension et d'intercon¬ la résolution des problèmes d'exploitation. D'après un se sont deux dernières 123 rapport présenté en 1948, tables de calcul à courant les années 1945 à truction de ces Deux de ces Paris, à Électriques Grands Réseaux 1948, appareils à Conférence Internationale la des [B. 54], États-Unis, vingt alors, alternatif, dont neuf ont été construites durant il existait aux et le ne rapport ajoutait que le programme de satisfaisait pas à la demande. cons¬ tables sont utilisées par deux des plus importantes sociétés de construction de matériel électrique; sept sont installées dans des col¬ lèges et universités techniques; quatre appartiennent à de grands réseaux publics et sept à d'importantes compagnies privées. En Europe, il fallut attendre jusqu'en 1940 pour voir la première table à courant alternatif, construite par la société Siemens-Schuckert [B. 55], qui, chose intéressante, préféra employer la fréquence de 50 Hz, malgré que la fréquence de 400—500 Hz avait rallié la majorité des construc¬ teurs américains. En 1947, Industries un consortium de constructeurs Ltd., installé a une anglais, l'Associated Electrical table de calcul à 500 Hz aux ateliers de Willesden de la British Thomson Houston Co à Londres [B. 56]. France, de son côté, entreprit en 1945 l'étude d'un modèle à la fréquence de 500 Hz, modèle dont la réalisation industrielle s'est échelonnée sur les années 1946 et 1947, et dont le montage et l'essai ont été menés à bien au cours de l'année 1948 [B. 57]. L'Électricité de Dernièrement, wirtschafts-AG. la société autrichienne « Oesterreichische Elektrizitâts- fait l'acquisition d'un modèle à 50 Hz, construit par Siemens & Halske, Vienne [B. 60]. Enfin, dans plusieurs autres pays européens tels que la Suisse, la Belgique [B. 59], la réalisation d'une table de calcul à courant alternatif «st en vue, soit que de grandes entreprises industrielles s'en occupent, ou que des les intéressés: techniques. 124 » a efforts sont sociétés, déployés pour faire collaborer à cette fin tous de matériel électrique, institutions constructeurs DEUXIÈME CHAPITRE Caractéristiques principales des tables de calcul à courant alternatif A. Echelle de la table: Coefficients de réduction — Définition. branches de la du modèles les réduits employés dans d'autres la table de calcul à courant alternatif fait usage de similitude. Elle reproduit le fonctionnement d'un réseau principe donné à Comme — technique, échelle de grandeur aussi bien pour les impédances des éléments que pour les valeurs des tensions, des courants et des puis¬ sances. Seuls les angles de déphasage restent évidemment les mêmes. Entre les valeurs de la table et les valeurs réelles, ramenées à une même donné; ou une base ces autre de référence, rapports coefficients de on figuration. coefficient pour les courants, pour les puissances. a des de similitude Il y un rapports constants pour un réseau appelés coefficients de réduction sont a un coefficient pour les impédances, autre pour les tensions et un un quatrième Ils sont définis par le tableau suivant: Grandeur Grandeur réelle correspondante par Impédance Puissances active et réactive phase sur Coefficient de la table réduction z Z z I i V u P,Q V,1 '-T , U x P q 125 Relations entre les coefficients de réduction. — Les quatre coeffi¬ cients sont connectés ensemble par deux formules Considérons courue (fig. I courant un par qu'il est facile d'établir. quelconque d'un réseau, d'impédance Z, par¬ joignant deux noeuds de tensions Ul et U2 branche une et 50 a). /(L «, <*hu Fig. 50 diagramme vectoriel de la branche considérée (fig. 50 b) et celui de impédance figurative (fig. 50c) sont semblables, ce qui permet d'écrire: Le son O'A' O'B' A'B' OA OB AB u. i u, 2 Tz Ui i z X U = On peut u p i cos _ q, a (1) X aussi écrire: u 9 <p se l X _ "F- t//cos<p u, p, z _ U, "~ ~TF référant uisin<p JL T Q~ à l'une ou i U Ulainy l'autre des deux x extrémités, d'où T la seconde formule: P - J_ o De (1) et (2) S Les formules (1) et (2) autres. 126 y x T /? = a(32 = (2) -£- définissent deux coefficients de réduction En d'autres termes, il coefficients pour avoir tous les le réseau réel. = i X U tire la relation: on fonction des deux u — Q P suffit de rapports de similitude se en fixer deux entre le modèle et Le coefficient de réduction des admittances est égal à l'inverse du coef¬ impédances, qui conséquence suivante; autant les impédances figuratives des lignes seront réduites, autant seront grandes les valeurs des condensateurs représentant leur capacité. ficient de réduction des entraîne la ce principe, le problème est arbitraire, pourvu qu'ils restent invariables dans une représentation donnée. Ainsi, le rapport de l'impédance figurative à l'impédance réelle, ramenée à une tension unique, doit être le même pour tous les éléments du réseau. En pratique, le choix est limité par les possibilités de la table : tension d'alimentation, courant nominal des groupes générateurs et des éléments d'impédances, impédances et capacités disponibles. Le choix final dépendra de la nature du problème et des caractéristiques du réseau. Ainsi, dans l'étude d'un même réseau, on adoptera une échelle de tension plus réduite pour un problème de court-circuit que pour un problème de fonctionne¬ Choix des coefficients pour un donné. problème choix des valeurs des coefficients de réduction pour — En certain un normal, afin de réduire le courant et, par suite, réchauffement des éléments, dans les limites prescrites par le constructeur. ment B. — Quelques considérations le choix des valeurs nominales de tension sur sur le dimensionnement des impédances et de courant et de la table Choix de la tension a) La table de calcul est un appareil d'usage intensif dans les institutions et les firmes où elle est installée. Pour la sécurité du il est personnel qui l'utilise, ne dépas¬ (< 220 V). préférable que la tension de service de la table soit basse, sant pas la tension de distribution dans les locaux et les ménages b) Une faible simplifie tension l'isole¬ des groupes générateurs, des élé¬ ments de circuits, des fils et des jacks ment de connexion. c) Une faible tension est aussi avanta¬ lorsque la table fonctionne à une fréquence élevée, pour réduire les cou¬ rants de capacité parasites à la masse. geuse d) La relation y de réduire = a /3 X proportionnellement montre o qu'un faible coefficient y le courant de la table ou les permet impédances 127 figuratives, ce table. Notons accroissement qui signifie une réduction dans le dimensionnement de la cependant qu'une réduction des impédances entraîne un des capacités destinées à la représentation des lignes. e) D'autre part, de la vue une élévation de la tension dans précision les mesures, car est désirable du point de la chute de tension relative (ampèremètre, bobine de courant du wattmètre; ou amplificateur interposé) devient plus faible. Cependant les progrès de la technique dans le domaine des amplificateurs électroniques, utilisés aux fins de mesure, permettent l'emploi d'assez faibles tensions sans nuire à la précision. dans les instruments mis tensions, Les actuellement alternatif, varient rant l'Iowa State en Collège entre utilise circuit employées 50 et dans les tables de calcul à cou¬ 200 volts. La table à 10000 Hz de tension d'alimentation de 10 volts seule¬ une ment pour réduire les courants de capacité parasites. Choix du courant a) 1 ° Un faible courant nominal* de réduire la a avantages suivants: les puissance et les dimensions générateurs statiques; des appareils d'alimen¬ tation et des groupes 2° de réduire réchauffement et le volume des éléments constitutifs du modèle ; 3° de réduire la consommation b) Le directe d'énergie de la table durant son emploi. doit être, cependant, assez intense pour que l'insertion, indirecte, des instruments de mesure (voltmètre, bobine de courant ou pas sensiblement la distribution des d'autres courants en termes, le courant dérivé par les instruments doit demeurer très faible par rapport aux courants de la table. tension du wattmètre) ne le modèle; modifie dans Avec des instruments de construction ordinaire, branchés directement dans courant nominal de miniature, plusieurs ampères moins, mais avec la mise au point et l'interposition des amplificateurs électroniques, il est devenu possible d'employer des courants bien inférieurs à 1 ampère. La General Electric Company a adopté, par exemple, pour sa table construite en 1937, un courant nominal de 50 mA. le réseau il faudrait un au indique l'ordre de grandeur des courants impédances figurant les lignes principales. Les courants des groupes généra¬ peuvent être plusieurs fois plus grands que le courant nominal des lignes. t Le courant nominal du réseau miniature dans les teurs 128 c) Un autre facteur constitué croissent par qui limite la réduction du courant de la table est susceptances parasites des éléments à la masse, qui fréquence; les courants dérivés par ces susceptances faibles par rapport aux courants utiles. les avec la doivent rester très d) fixé, La relation y le produit a X /? montre que pour un coefficient de tension y des coefficients de courant et d'impédance est aussi fixé. = La réduction de l'un est dépens aux réduction du courant et une contre, les capacités, dérivation en de l'autre ; il faut choisir entre réduction des valeurs des entre phase une impédances. Par neutre, diminuent et en même temps que le courant nominal. Choix des valeurs des a) impédances Les valeurs des impédances figuratives des lignes et des circuits sont exigences opposées; d'une part, elles doivent être suffi¬ grandes vis-à-vis des impédances des fils de connexion et des soumises à deux samment résistances de contact ; d'autre bilité font à appel un valeurs d'inductances et de b) part, l'économie, l'encombrement, la mania¬ petit volume, de poids réduit, de faibles matériel de capacités Le choix des valeurs des des réseaux de surtout. impédances est de distribution, transport et de tension, de puissance et de distance, sentatif de leurs Le choix final sur avec leurs shunt, général étages tableau repré¬ rapports RjX. un examen d'établir en vue série et caractéristiques dépend évidemment basé différents un de leurs des valeurs nominales de tension et de courant de la table. A titre tension, illustratif, considérons les allant de 110 à 380 kV fonctionnement normal le régime réseaux triphasé, à en grande prenant distance et haute comme régime de naturel. Puissance naturelle: Ui Fnp Ze, e C08 s _ Z désignant l'impédance et le déphasage caractéristiques respective¬ prenant pour les lignes aériennes la valeur movenne: ment. En Zc = 400 ohms le courant est donné par: T U P" -. t/coss et le coefficient de réduction des U = Zc impédances 400 est égal, dans ces conditions, à: 129 a ujU = u u j __ Ui d'où le tableau 400 0,0025 400 i ~ i suivant, pour différentes valeurs nominales de tension u et de courant i de la table: i ampère volts u 200 a 0,2 1 2,5 1,25 0,625 0,125 = 50 0,50 0,25 10 0,05 100 Le coefficient de réduction des 0,05 0,1 0,5 5 des capacités 10 2,5 5 1,25 0,25 2,5 0,50 lignes est obtenu en formant l'inverse —des valeurs ci-dessus. a Exemple: Ligne linéiques constantes R Son En = régime prenant aérienne X 0,08 fl/km de charge comme = 100 V i = est et une z = a Z = X \'z susceptance figurative y où : 130 y = — et Y= à .y - '2 &,o chaque tableau, le circuit équivalent à : en n: y = 60 + ; 315 ohms extrémité du circuit en ir: **y tgh 2 ., /s 1 \zy — 1 -^=- 0" 0,01 naturel. y 2,5 [(0,08 + jf 0,42) 300] v' 0,01 fi F/km égal, d'après dans le •z : = 2,5 sh z où les 100 mA = impédances impédance figurative une kV, ayant est a donne 220 supposé identique au régime correspondantes sur la table: le coefficient de réduction des qui C 0,42 fi/km = normal valeurs u ce 300 km, de triphasée suivantes: x 10-6 x 314) 300 = ; 0,377 x 10~3 mhos négligeant en inverse la perditance. Ces valeurs se systèmes direct système homopolaire, plus grande que l'im¬ rapportent Dans le des composantes symétriques. l'impédance des lignes aériennes est environ 3 fois pédance directe; Padmittance capacitive, au contraire, et Dans le transmises sance cas réseaux à moyenne et basse des naturelle. L'ordre de des courants grandeur inférieure. tension, être et sont ordinairement bien peuvent aux puissances supérieures à la puis¬ de ligne, et par suite diffèrent pas beaucoup du coefficient y, de son côté croît à le coefficient de réduction tensions, tandis que le /3, ne tension de transmission baisse. Il en les résulte, d'après la cas des hautes mesure formule que la a r r que le coefficient a croît, lui aussi, et prend des valeurs bien plus élevées que celles indiquées, par le tableau, pour les réseaux haute tension. Par contre, les suite des impédances et les susceptances faibles longueurs de lignes. réelles sont plus modérées, par c) Les impédances figuratives des charges diffèrent des impédances de lignes notamment par le fait qu'elles sont d'un ordre de grandeur plus élevé; en outre, elles sont ordinairement à résistance prépondérante. Considérons, pour fixer les idées, le réseau simple de la figure 52 a composé d'une centrale G ayant une charge à ses bornes (Zx) et alimen¬ tant une autre charge éloignée (Z2) au moyen d'une ligne de transmission (Zl). La capacité de la ligne n'est pas considérée. G r9-= U U, dlIUlr-rWW14 Fig. On a, d'après le diagramme vectoriel /, Zl AB _ OB Posons _ u, OA et: = ~ hZi OB AB OA a (fig. 1% Zl, 2 OA : 52 Z<i 52 b) : Zl _ Z2 X h OA 131 les trois Exprimons tée à la tension £/2 impédances et produite par la chute relative de tension rappor¬ par le courant 72; on a: ZL = 100 Z2 = 100 a °/o z1==^ c Si, par exemple, a = 0,20; b 1,14 = ZL Z2 Zj = et •/. c = 0,10, il vient: 20 % = = °/o 100 °/o 1140 % d'où: Z2 Zx C. Exigences auxquelles — = = 5 Zl 57 Zl doit satisfaire une table de calcul à courant alternatif L'élaboration et la mise nécessitent de au point d'une table de préparatoires puis de calcul à courant alternatif nombreuses constructions, longues études dispositif coûteux. Avant d'en entreprendre le projet, il faut donc bien connaître les exigences techniques et pratiques qui vont se poser à elle dans la solution des problèmes de réseaux. Ensuite, il faut, autant que ces exigences le permettent, chercher la réalisation la plus économique. Exigences d'ordre pratique qui en font un général doit avoir assez d'éléments groupes générateurs, impédances de lignes et de charges, capacités, autotransfor¬ mateurs pour pouvoir représenter des réseaux très variés du point de vue configuration, étendue, caractéristiques. Ainsi, on aura à traiter: 1. Une table d'intérêt — — a) une des réseaux de distribution à moyenne et basse tension desservant zone plus ou moins étendue ou une grande agglomération urbaine. Les caractéristiques de ces réseaux sont: lignes relativement courtes, câbles souterrains à grande capacité, nombre restreint de centrales mais nombreuses sous-stations, puissances modérées; b) des réseaux de transport et d'interconnexion à haute et très haute ten¬ sion couvrant de grandes étendues de territoire, caractérisés par: de longues lignes à fortes impédances et capacités, de nombreuses centrales marchant 132 des compensateurs synchrones, des puissances considérables Ici, le problème de la stabilité prend une importance particulière. parallèle, en transmises. l'ampleur d'une table, il convient d'examiner la carte électriques du pays ou de la région qu'elle va desservir. Le nombre des centres de production d'énergie électrique actuels et à venir fixera à peu près le nombre de générateurs de la table. La densité des lignes électriques et leur développement attendu, ainsi que le nombre des sous-stations serviront à apprécier la quantité nécessaire d'impédances de lignes et de charges. Pour décider de des réseaux majorité des courts-circuits et des épreuves de stabilité est due dyssymétriques, principalement entre phase et neutre. Dans ces conditions, un circuit unique phase-neutre n'est plus suffisant. On a alors deux possibilités: 2. La à des défauts a) faire un montage triphasé; b) appliquer la théorie des composantes symétriques et représenter sur la table les réseaux inverse et homopolaire aussi bien que le réseau direct. Considérons /„, h, h- un circuit triphasé parcouru par des courants Les chutes de tension vectorielles dans les trois Ua Uj> Uc Zaa, Zbb, Zcc les étant les impédances En ~T~ £*ab i-b ^ae \ Zab Ia + Zbb Ib + Zbc le = £ac la impédances r ^bc Ib £ec le T propres des trois comme nous l'avons fait dans la phases géométriquement équilibrées provient uniquement d'un défaut dyssymétrique, et que le sont et les chutes de tension Si l'on non *c = phases et Zab, Zbc, Zac mutuelles. admettant, trois Z/aa la = déséquilibrés phases sont: peuvent s'écrire première partie, que les déséquilibre des courants nous avons : : Ua = Zp la + Zu Ûb = Zp Ib + Zu {h + Ij) le) Uc = ZP Ic + Zu (h + h) (Ij + (1) montage triphasé, il est nécessaire de tenir compte impédances propres, mais aussi des impédances mu¬ qui couplent les trois phases. adopte donc le seulement des tuelles 133 Si l'on adopte la méthode réseaux fictifs trois des composantes symétriques, parcouru par des est courants chacun des d'où pour équilibrés, chacun d'eux: î'a et les équations (1) + 4' /; + = 0 réduisent à: se K uj U'c = = = ï'a (zP I'h (Zp I'c (Zp - - - 4) ZM) Zu) = = = P z J'hZ PeZ Z étant l'impédance cyclique que l'on emploie couramment en régime de charge équilibré. Il suffit alors de considérer pour chacun des trois réseaux fictifs un circuit phase-neutre ayant simplement une impédance Z sans couplage externe. Lorsque la table n'est pas assez fournie en résistances, inductances, capacités, on recourt à une représentation successive des réseaux fictifs, et chaque fois, on mesure l'impédance équivalente entre neutre et point de défaut Une laquelle va servir dans le réseau direct. représentation simultanée des trois réseaux est elle car permet de mesurer directement les différents courants et tensions et de les valeurs des toutefois avantageuse, composantes symétriques des modifier, à volonté, les connexions ou impédances durant la marche d'une étude. Ceci est parti¬ lorsqu'on étudie, par exemple, l'effet d'une exten¬ culièrement intéressant sion et ou que d'une interconnexion l'on les courants de défaut sur cherche à déterminer expérimentalement ou la sur stabilité, la solution la plus avantageuse. Autres exigences pratiques: 3. Les différents circuits de la table doivent rapidement ajustés valeurs aux représentatives pouvoir être facilement et des valeurs réelles. 4. La formation du réseau miniature par l'interconnexion des différents aisée, simple et claire. Il est essentiel de pouvoir se re¬ circuits doit être trouver facilement pondance sur la table et de connaître, entre les éléments de la table et 5. Il doit être aisé d'insérer les instruments quel point du modèle, En outre, la lecture des sans déranger appareils graduations préférablement rapidement amorties. des 134 sans ceux pour cela confusion, la corres¬ du réseau réel. de mesure à n'importe les connexions existantes. doit être reposante pour la vue, l'échelle uniforme et les oscillations de l'aiguille Aisance des connexions, facilité des mesures, clarté et netteté de l'en¬ semble réduisent considérablement le et aident à éviter les erreurs de réseaux doivent service être de une certaine étude que le matériel de représentation manipulation. 6. Aussi bien les instruments de des temps requis par mesure construction robuste capable d'endurer un fréquent. Exigences techniques Les exigences techniques ont pour but d'obtenir des précis que possible en réduisant au minimum les sources résultats aussi d'erreur. 1. Le réglage des différents circuits de la table doit être fin et précis, générateurs et des impédances de lignes. Les forces électromotrices des groupes générateurs doivent pouvoir être réglées finement en phase et en grandeur; cela donne de la souplesse dans le choix du coefficient y et permet de représenter, avec les impé¬ dances dont dispose la table, une grande variété de réseaux. Les impédances représentatives des lignes doivent pouvoir être ajustées de façon à se rapprocher autant que possible des valeurs requises. A cet effet, un réglage doux des unités de résistances, des bobines de réactance et des condensateurs serait le plus approprié. Mais la réalisation industrielle de pareilles unités peut être difficile ou, du moins, coûteuse lorsqu'une construction précise et durable est exigée. Si l'on préfère le système à prises, celles-ci doivent être en nombre suffisant et convenablement agen¬ cées de façon à permettre une précision d'ajustement de l'ordre de 1% celui des groupes particulièrement bien meilleure. Un autre ou les système impédances ou de valeur fixe; là, qui s'impose. consiste à former les admittances voulues par juxtaposition d'éléments judicieux des valeurs de ces éléments Que l'on adopte un système ou l'autre, il ne sert à rien d'assurer une grande finesse de réglage, si les valeurs nominales ne correspondent pas réelles. On sait, en effet, qu'il est pratiquement difficile de aux valeurs réaliser, de prime abord, la valeur de self-inductance ou de capacité pré¬ vue par les formules et les calculs; pour l'obtenir exactement, il faut t⬠tonner. D'autre part, la constante de l'élément construit peut varier avec la température (résistances), le courant (inductances), etc. Pour ne pas accroître considérablement les frais de production, une tolérance de + x°/« c'est un choix est admise. La précision des valeurs marquées sur les éléments dépendra de cette tolérance. Au sujet des lignes, les constructeurs des tables à courant alternatif 135 imposés sont se une tolérance égale ou inférieure l°/o pour à + les ré¬ capacités, et allant jusqu'à + 2 °/o pour les bobines de entendu, les éléments calibrés permettent une évalua¬ sistances et les self-induction. Bien tion de leurs constantes. plus précise La finesse de réglage et la précision requises dans le cas des groupes générateurs et des impédances de lignes ne sont pas nécessaires dans le cas des impédances de charges, sur les valeurs desquelles règne déjà une certaine incertitude. 2. Bobines de réactance: a) Les bobines de réactance à être traversées par des courants d'intensités très sont exposées différentes, suivant leur position dans le modèle et l'étude que l'on fait. Il est indispensable, dans coefficient de self-induction soit indépendant de ces conditions, que leur variation la la présence de courant dans la d'un noyau de fer limitée par le courant nominal. zone permet pas de réaliser ne une Si constance absolue du coefficient de self-induction, il faut la variation reste veiller, néanmoins, à ce que minime ; dans les tables actuelles, elle ne dépasse pas 2 %• b) Les bobines à noyau la zone de saturation pour Les bobines en dehors de pas déformer les courbes de courant et de ne tension et introduire ainsi des c) doivent fonctionner magnétique harmoniques. sont pas des selfs pures: elles présentent forcément capacité propre capacité est indésirable pertes d'énergie. et peut être d'ailleurs réduite à une valeur insignifiante par un enroule¬ ment et une disposition appropriée des spires. Les pertes d'énergie, par contre, sont inévitables et appréciables. Elles sont dues à la résistance ohmique du fil à la fréquence considérée, ainsi qu'aux pertes par hystérésis et par courants de Foucault dans le fer. En ne et une écrivant que la égale Re des perte totale La due à courant I traversant un la bobine est à: est pertes appelée courant en watts = I2 Re la résistance effective de la bobine à la considérés, et le rapport -=— est appelé fréquence et au le coefficient de surten- sion de la bobine. Ainsi, induction gré mal bobine 1° pour chaque correspondante 136 réalité, impédance en série avec une résistance. Cette dernière, gré, entraîne les deux exigences suivantes: une est, en une valeur de réactance réglable de la d'une self- imposée bon formée étant bobine, de la résistance effective doit être connue; la valeur 2° le coefficient de surtension des bobines doit être égal ou supérieur rapports XjR qui peuvent se présenter en pratique. La résistance effective, n'étant pas réglable à volonté, ne doit en aucun cas dépasser la aux valeur de résistance dont on a représentation besoin dans la les des éléments rencontrent dans rapport XfR se alternateurs, les gros transformateurs et les lignes aériennes du réseau réel. Les valeurs maxima du tension et grande non-inductives, si l'on être a) Elles doivent 3. Résistances : qu'elles à haute section. introduisent des inductances supplémentaires ne veut pas dont il faudrait tenir compte. b) Elles doivent avoir un maintenir leurs valeurs nominales de de coefficient malgré température négligeable pour la variation d'échauffement et température. 4. Autotransformateurs: Les autotransformateurs sont utilisés dans la représentation des transformateurs à rapport variable, soit en série avec les impédances de charge. Dans les deux cas, il faut que les prises de réglage permettent de s'adapter, aussi près que possible, au rapport désiré. table à calcul soit dans la En outre, les transformateurs de réseaux ont ordinairement comme une 5 30) prépondéramment inductive (XjR et de faibles pertes wattées à vide (< 1 °/o), les réactances servant à leur représentation doivent posséder un facteur de surtension élevé. D'autre part, il faut s'efforcer de construire les autotransformateurs à prises re¬ impédance de court-circuit présentant la faibles que zone de = ... réglage, possible, pour résistance série totale ne avec que la dépassent pertes actives série des résistance shunt et shunt aussi correspondante et table, celles pas, à l'échelle de la la du transformateur réel. Les restrictions étroites nécessaires dans le imposées des aux pertes actives shunt ne sont shunt, puisqu'en réalité, réactives pertes plus élevées que 3 à 8 °/o). magnétisant cas dernières sont notablement < 1 % j courant ou de la appréciable, résistance 5. Instruments de mesure: la représentation enroulements des n'influent caractéristiques pas, d'une façon ne La condition essentielle à remplir par point quelconque les du est que leur insertion en un modifie pas les conditions de fonctionnement du réseau mesure réseau miniature 10 des les résultats. sur instruments de premières (pertes ces actives = Enfin, de faibles infidélités dans shunt les pas 137 répartition des perturbation, il et la toute Pour courants et des tensions. faut du moins la réduire à une impossible d'éviter valeur minime. il faut que cela, l'impédance série introduite par les dispositifs de du courant soit très faible (d'où chute de tension très faible), et que, mesure part, l'impédance shunt introduite d'autre S'il est grande (d'où tension soit suffisamment par les dispositifs de mesure consommation de courant de la négligeable). de L'interposition d'amplificateurs électroniques le réseau miniature de et satisfaire mesure a permis ces exigences, tout en rendant possible l'emploi de très faibles courants de table. Mais il faut évidemment que le rapport d'amplification depuis l'entrée jusqu'à la sortie du montage amplificateur ainsi que le déphasage de la tension ou du courant amplifiés se conservent, à une faible erreur près, pour toutes con¬ ditions d'opération. entre Le courant de la table d'étude genre que l'on les instruments peut varier dans de grandes limites, suivant le (fonctionnement normal ou court-circuit), fait la position du point de mesure dans le réseau (près d'une source ou sur une ligne légèrement chargée); il est donc indispensable que la précision des mesures soit aussi bonne quel que soit l'ordre de grandeur du courant. 6. Alimentation: Le rôle de aux l'appareillage d'alimentation est de fournir régulateurs-déphaseurs statiques la tension qu'il faut régler en gran¬ deur et Trois phase. en qualités doivent a) Elle doit avoir une de la forme sinusoïdale. le b) Une temps c) réglée à de l'étude, et surtout les Sa cette tension: forme d'onde La se rapprochant présence d'harmoniques des mesures autant que possible dans la tension ou de plusieurs façons t fois l'exécution présentes dans affecte l'exactitude mesuré courant différentes, être une pour erreurs certaine valeur, éviter les elle doit s'y maintenir pendant réglages fréquents, les pertes de inconscientes. fréquence doit aussi se Toute variation de fréquence modifie les valeurs des réactances inductives et capacitives maintenir constante à la valeur nominale. et conduit donc à des erreurs. t On peut consulter, à ce sujet, le livre : «Elektrische MeBgerâte. Genauigkeit und EinfluBgrôBen» du Dr Ing. R LANGBEIN et Dr Ing. G. WERKMEISTER, Akademische Verlagsgesellschaft Becker & Erler Komm.-Ges., Leipzig, 1943. En particulier; Teil 138 B, III. Abschnitt, 2. Kap.: «EinfluB der Kurvenfornu. Exigences économiques La réalisation d'une table de calcul, répondant aux exigences de pré¬ cision et de maniabilité mentionnées ci-dessus et suffisamment fournie matériel de en des réseaux, nécessite l'investissement d'un représentation De plus, vu le grand nombre d'éléments qui la composent, une installation spacieuse, généralement une salle assez grande. grand capital. il lui faut La tâche du réalisateur et de l'ingénieur est de mettre au satisfaisant toutes les conditions techniques et de dépenses, Par un de poids pratiques, point avec la table, le minimum et de dimensions. choix habile de la fréquence et des valeurs nominales de ten¬ sion et de courant, et par la mise à profit des progrès de la technique de construction de matériel, il lui est possible d'arriver à une réalisation plus économique. Il doit s'attacher surtout à réduire les dimensions et le prix des unités lignes et de charges particulièrement des bobines de réactance qui constituent, à cause de leur nombre et des exigences qui leur sont imposées, une bonne partie, sinon la plus grande, de l'investissement total de — — — et du volume de la table. 139 CHAPITRE TROISIÈME Étude des parties constitutives de la table de calcul à courant alternatif La table de calcul A. trales B. C. D. Le matériel — compose de quatre se de représentation parties de réseaux distinctes: réels, depuis les cen¬ jusqu'aux récepteurs; Les appareils d'alimentation; Les dispositifs — — — de mesure; Les meubles servant à loger le matériel de la table et au mon¬ tage du réseau miniature. Nous considérer successivement premières parties en exigences posées esprit chapitre précédent et avec les possibilités industrielles. Dans le chapitre suivant, consacré à la description de quelques tables, nous aurons l'occasion de connaître quelques exemples de disposition générale. allons de conformité A. — avec Matériel de I. Les La représentation différents 1. les les trois dans le représentation des groupes des centrales réseaux générateurs électriques peut se faire par deux moyens : de petits groupes «moteur-générateur» reproduisant à caractéristiques électriques et mécaniques des électrogènes qu'ils représentent; de 140 la par table les l'échelle groupes 2. par des source une quer appareils statiques commune, la règlent qui, empruntant la tension à grandeur et en phase avant de l'appli¬ à induction en réseau miniature. au systèmes répondent à l'exigence d'un réglage fin de la ten¬ grandeur et en phase, ou, ce qui revient au même, de la puis¬ sance active et réactive. Cependant chaque système présente des avanta¬ ges et des inconvénients qui permettent, suivant le cas, de préférer l'un Les sion deux en et d'écarter l'autre. 1. Groupes «moteur-générateur». groupes statiques: les — Ils offrent plusieurs avantages a) ils permettent d'obtenir des résultats plus précis réalité là où les en jeu, comme caractéristiques dans les nale et transversale de b) cas de l'induit, internes des machines défauts, de stabilité saturation du circuit sur et conformes à la synchrones entrent (réactions longitudi¬ magnétique, etc.); pour l'étude de la stabilité où particulièrement avantageux rôle Ils tournantes un joue parties important. permettent de déterminer directement les limites de puissance transmissible et de stabi¬ lité sans recourir au procédé approximatif de pas-à-pas ni aux calculs qu'il nécessite ; ils sont l'inertie des c) ils prêtent bien à l'étude des charges et des défauts dyssymétriapplique directement aux phases du réseau miniature monté triphasé, sans oublier cependant les impédances mutuelles entre phases. se ques que l'on en Malheureusement, plusiers obstacles s'opposent grandes tables de calcul: à l'emploi des groupes tournants dans les a) dès que le modèle comporte plus de en parallèle, l'exécution de l'étude quatre groupes opé¬ prises de mesures de¬ viennent très malaisées à cause des oscillations pendulaires et des pertes de synchronisme. Pour éviter cette difficulté, on pourrait entraîner tous les alternateurs, montés sur un axe commun, par un moteur unique et régler la puissance active en décalant les stators ; mais de cette façon, on perd l'avantage concernant l'étude directe de la stabilité; d'ailleurs d'autres difficultés s'ajoutent; rant trois et ou les pratiquement difficile de reproduire fidèlement dans de petites les propriétés et caractéristiques des grandes machines de ré¬ seaux. De plus, si un groupe miniature arrive à reproduire assez fidèle¬ ment le fonctionnement d'une centrale donnée, il ne sera pas apte à re¬ b) il est machines présenter une autre centrale de caractéristiques différentes; 141 c) si l'on adopte pour la table une fréquence élevée, de l'ordre de 500 par exemple, il esi difficile d'obtenir de très petites machines une forme sinusoïdale de courbe de tension, et uniforme pour toutes; l'exé¬ cution de d) on pareilles est machines serait obligé d'opérer coûteuse; constamment en triphasé et de disposer simul¬ représentation d'une phase, tanément d'au moins trois fois le matériel de même pour les études de régimes équilibrés. Bref, malgré leurs avantages, les groupes rotatifs aux tables de calcul d'intérêt seraient utiles pour réseau donné d'un une recherche ayant Dans les tables courantes, nombre un on a adopté 2. Appareils statiques à induction. les centres deur et en générateurs phase, tandis par des forces que les ne conviennent pas de sources. Ils grand nombre purement scientifique général et à les — Leur principe électromotrices est de Mais parallèle. à induction. représenter réglables en gran¬ réactions de l'induit et les chutes de On voit tout de suite que ce système de représentation duire les réactions complexes de la machine aux régimes parties en appareils statiques tension à l'intérieur des alternateurs sont assimilées à des l'inertie des pour l'étude ou modéré de centrales impédances. peut repro¬ transitoires, ni ne tournantes. il possède un avantage décisif, celui de supprimer les ennuis de parallèle associés à l'emploi des groupes tournants, quel que soit le nombre de centres générateurs représentés sur la table. Il ne né¬ cessite ni entretien ni surveillance, permet d'opérer avec une seule phase et le neutre. De plus, la courbe de tension est produite par un alterna¬ teur unique pour la table entière. marche en Pour l'étude de la stabilité, la méthode de pas-à-pas tient ,compte, par Quoique approximative, elle d'atteindre des résultats aussi bons permet qu'on le désire par un choix des intervalles de temps entre les régimes stationnaires succes¬ approprié sifs. L'effet de la saturation peut être considéré en agissant sur l'impé¬ dance représentative de l'alternateur. de simples calculs, de l'inertie des machines. Diverses variantes de groupes statiques. Les groupes statiques comprennent essentiellement deux réglages: — un et réglage de réglage un Pour l'un 142 la générateurs phase, de la tension. comme pour l'autre, on trouve plusieurs variantes en pratique. Réglage de la phase L'enroulement a) Régulateur d'induction tri-monophasé (fig. 53). primaire triphasé crée dans l'entrefer un champ tournant qui induit dans — Fig. 53 l'enroulement monophasé du secondaire à la tension déphasage, par rapport angulaire du rotor relativement au on peut varier le déphasage de 0° le Pour en une tension fonction de la tension et le le régime de primaire tension primaire uP) alternative us, dépend position de la stator. En variant la vue dont position du rotor, à 360°. up, la tension secondaire us varie charge. En déphasage une de réduire au minimum, légèrement la chute de internes du pleine charge, une régulateur, entre le régime à vide et capacité cx est connectée en série pour compenser l'inductance de fuites des enroulements, une autre c2 est branchée en parallèle pour compenser le courant magnétisant. Le régulateur d'induction tri-monophasé est employé dans les tables américaines ainsi que les tables appelé « déphaseur statique française et anglaise; il est communément ». Barres ri'alimenlation Fig. 54 (b) 143 Dans leur table construite en b) Transformateurs à prises (fig. 54). [B. 55], les «Siemens-Schuckertwerke» ont adopté une autre so¬ lution pour les sources statiques de f. é. m. Chaque source est constituée par deux transformateurs monophasés, dont les primaires sont connectés à deux phases d'une alimentation triphasée — 1939 à 4 fils, et dont les secondaires peuvent être connectés en série à l'aide Cj et C2 (fig. 54 a). Au moyen des prises effectuées sur les de commutateurs enroulements secondaires, il possible d'obtenir, aux bornes, une ten¬ réglable en phase de 0° à 360° et en grandeur de 0 à 100 volts, par des échelons de 0,18 volt et un échelonnement supplémentaire de 0,005 volt sur chaque enroulement (fig. 54 b). est sion OT Réglage de la tension a) Régulateur d'induction mono-monophasé (fig. 55). secondaire du régulateur de phase, il permet de Connecté — au faire varier la valeur efficace de la tension par déplacement angulaire du rotor. Un enroulement court-circuité est disposé en quadrature avec le primaire pour amortir le flux transversal du secondaire, qui causerait autrement une forte chute de tension inductive. La tension décalage aux bornes du secondaire est proportionnelle au sinus de du rotor. Capacité de compensation T i Au réseau^ de la table Alimentation Régulateur de phase Régulateur Kg-55 d'amplitude b) Régulateur d'induction triphasé (fig. 56). ment à l'alimentation phaseur. et passe son débit Alimentation Régulateur d'amplitude Régulateur de phase Fig. 144 56 au — Il est connecté directe¬ régulateur de phase ou dé- OA = tension étoilée de la AB = tension induite source dans secondaire du le phasé. décalage n'importe quelle position sur Suivant le OB tension = AB appliquée OA, = sion s'étend de zéro Comparé phasé le a même au 0 du la au zone au régulateur tri¬ le cercle de centre A et de rayon AB. recueille et règle en phase, réseau de la table. de de la valeur efficace de la ten¬ réglage double de la tension d'alimentation OA. régulateur d'amplitude monophasé (a), désavantage d'induction rotor, le point B peut prendre résultante, que le déphaseur avant d'être Lorsque d'alimentation. suivant: le régulateur tri¬ toute variation de la tension OB cause, variation de son angle de phase AOB. inconvénient, la «Westinghouse Electric and Manufacturing Co.» [B. 51] a utilisé deux régulateurs triphasés montés sur un même axe. Les deux régulateurs sont identiques et leurs secondaires sont connectés en série, donnant ainsi une tension additionnelle (AC, AC',...) qui demeure en phase avec la tension d'alimentation OA (fig. 57). en temps, une Pour remédier à cet Au déphaseur Fig. 57 Cette disposition a, sur la dant de la tension et de la précédente, l'avantage d'un contrôle indépen¬ phase, mais elle est plus coûteuse. c) Réglage de la setts Institute of se faisait au tension par prises. Technology, installée en moyen de — prises disposées Dans la table du Massachu¬ 1929, le réglage de sur la tension l'enroulement secondaire du 145 déphaseur (régulateur d'induction mono-monophasé), l'intervalle des prises de 0,5 volt. Ces prises économisent un régulateur d'induction par source, mais ont l'inconvénient de ne pas permettre un réglage continu étant de la tension. rétrospective Vue dans les sur les 1° La variante américaine comporte le l'un à côté de l'autre dans placés angulaire statiques. — principales sources dispositifs sont position l'extérieur et indiquée sorte que la par des cadrans gradués. Les avantages de la variante américaine sont la facilité de mise rapidité phase, la possibilité de le statiques: Les deux des rotors est commandée directement de la a régulateur d'induction pour le (ou deux) régulateur d'induction tiroir, de telle un En somme, il y de un phase de la tension et un réglage de l'amplitude de la tension. de la réglage pour sources tables actuelles deux variantes manipulation, de la tension et de la contrôle point, séparé réglage continu. A cause de leur entrefer, les régulateurs d'induction absorbent un grand courant magnétisant et ont une réactance de fuites appréciable, mais l'un et l'autre peuvent être compensés au moyen de capacités en série et en parallèle. La chute de tension dans le groupe statique est ainsi réduite à la résistance ohmique. au d'un 2° La variante allemande comporte deux transformateurs monophasés qui règlent en même temps la valeur efficace de la tension et son dé¬ phasage. Avantages: construction ordinaire ne nécessitant pas de calculs spéciaux, d'où coût réduit; absence d'entrefer, d'où faible courant magnétisant et faible dispersion. Par un choix approprié de la densité de flux, on peut éviter la déformation de la courbe de le tension, due à la saturation (dans des machines à rotor, les harmoniques sont engendrées par plu¬ sieurs causes: encoches, disposition des bobinages, etc.). D'autre part, la variante allemande présente plusieurs points d'infério¬ cas rité par la rapport à la variante américaine: manipulation et la mise au sont moins faciles et moins point les contrôles de la tension et de la de l'autre mais interfèrent ensemble formateurs aux le en même phase sont pas toute action temps l'amplitude sur et la rapides; indépendants l'un l'un des deux trans¬ phase de la tension bornes; réglage d'induction. 146 affecte : ne par prises ne vaut pas le réglage continu du régulateur enfin Notons les régulateurs et 400 - que la table allemande fonctionne à 50 Hz, tandis que d'induction ont été éprouvés pour des fréquences des 50—60 500 Hz. Dans les Impédances représentatives des machines synchrones. de fonctionnement normal, répartition de puissances, chutes de tension,... il n'est pas nécessaire de représenter les impédances synchro¬ — études nes des alternateurs. Ce sont les tensions relatifs conditionnent qui aux distribution la déphasages bornes et leurs des tensions et des courants dans le réseau. Par contre, dans les études de stabilité et de compte des courts-circuits, il faut tenir transitoires des machines. impédances qu'on n'ait Il est heureux pratique, de représenter l'im¬ pédance synchrone, d'abord parce qu'elle a un rapport R/X très faible (de l'ordre de 1 à 2%), difficile à obtenir sur les bobines d'inductance, ensuite parce qu'elle est grande. L'impédance transitoire qu'il faut bien à est et inférieure son représenter l'impédance synchrone, rapport R\X est de l'ordre de 5 à 12%. Les bobines représentatives des impédances transitoires des machines sont connectées en série avec les groupes statiques. Il faut veiller à ce que leur courant nominal soit plus grand que celui des bobines de lignes. pas besoin, en — — II. , Les transformateurs équivalent d'un transformateur à deux enroulements est un T (fig. 58). L'admittance en dérivation Y figure le courant à vide du transformateur; elle comporte une résistance R, correspondant réactance X correspondant aux pertes dans le fer, en parallèle avec une au courant magnétisant. Le circuit quadripôle en z ° i/b-W—i—dls-W » #5 y Sx Fig. 58 Pour avoir les données 11/110 une idée de l'ordre de pratiques d'un grandeur transformateur de R et de triphasé de X, considérons 30 000 kVA, kY: 147 chute ohmique =10 à vide pertes absolues ramenées Caractéristiques ~Z= r = m X m x W parallèle en R X Au lieu de ce X 'W 'mx m- Composantes + ^= 4,84+; 40,33 10" x 1 = x 10-5 1 = = 14,87 x 10-5 -'l4-87 ohm» x I0"s mhm Y: de l'admittance 0,992 °/° secondaire: au = circuit 6 = °'m - m % 0,4 °/o = magnétisant courant 1,2 °/° = chute inductive 100 800 ohms 6 720 ohms parallèle, qui requiert une réactance pure, prenons circuit série: un 2' = = T Ô9^-xlO-'-1jl4>87-xlFr = - Avec R un coefficient de réduction 447 Q et = à vide du une réactance X' égal = à l'unité, 44? +j 67°° R' +j X' il faudrait 6700 3 pour une représenter °hmS résistance le courant transformateur, tandis que l'impédance série totale serait de 4,84 + y 40,33 ohms seulement! De plus: Le X' 6700 JR' 440 = 15 à vide est prépondéramment inductif, et de l'ordre de 3 à 8°/o du courant nominal. Sa figuration sur la table requiert des bobines ayant d'abord un facteur de surtension élevé, ensuite une grande réactance. C'est pourquoi on le néglige fréquemment, lorsqu'on estime que son omis¬ courant sion est sans influence sur les résultats de l'étude. Le transformateur est alors par une impédance simplement, s'il a un rapport de transfor¬ mation fixe. S'il est à rapport variable, on adjoint à l'impédance repré¬ représenté sentative zone alors 148 un autotransformateur à de réglage. représenter, Le courant du moins en prises, qui puisse tenir compte de la magnétisant de l'autotransformateur peut partie, celui du transformateur réel, et être complété, au besoin par des réactances branchées en parallèle. Bien en¬ tendu, la résistance série et la réactance des fuites totales de l'autotransformateur feront Pour nous partie l'impédance figurative vide, calculé la chute de tension dans le transformateur de pour les conditions de supposant que l'appareil débite, à 110 kV, de puissance infinie: avec l'exemple pleine charge nominale, en <p égal à 0,8, dans un réseau et de quart un cos Chute de tension algébrique exprimée 100 de la en p. Courant à vide pris En pleine charge En V* L'erreur est Lorsqu'un 7,52% 2,06 % 7,22% 1,75% relativement fonctionne à faible Courant à vide négligé . en p. 100 de la tension de en considération . charge en Errenr Erreur tension de 110 kV de du transformateur réel. l'erreur due à l'omission éventuelle du courant à apprécier avons précédent, de 110 kV de tension dans 0,30% 0,31 % l'appareil 4,15% 14,85 «/o le plus importante lorsque p. 100 de la chute transformateur charge. transformateur est peuvent être série en avec table par ligne une et que les deux représentés équivalent, le de la le et courant se magnétisant ligne capacitif compensent partiellement, et si la capacité de la ligne est prépondérante, il est facile de tenir compte de l'admittance magnétisante du transformateur dans le calcul et la représentation des constantes du circuit unique. sur la un seul circuit courant III. Les par car lignes il évite le tiés. Les en à constantes circuit un mesures dérivation correspondant moitié équivalent partage de de la doivent aux deux lignes capacité de aux réparties peuvent être représentées T. Le circuit exactement n est préférable la résistance et de la réactance en deux moi¬ en se n ou en faire alors extrémités, dehors des en pour en obtenir les capacités branchées valeurs terminales réelles. Dans les anciennes tables de calcul, la toutes les représentée par une seule unité de ce qui obligeait à une correction des Disposition de disposer le lignes Les du matériel de lignes aboutissant à condensateurs lectures faites ligne. matériel des lignes dans en sur un dérivation au l'impédance Il y a deux méthodes une table de calcul: — nœud était neutre, de ligne. principales 149 destinés 1. Les éléments réglables de résistance, inductance et capacité, représentation d'une ligne, sont placés à demeure dans un à la suivant le connectés schéma en it, constituant ainsi une unité tiroir et complète par elle-même, capable de figurer une ligne quelconque. Le réglage se fait de l'extérieur, sans toucher aux connexions intérieures. Chaque élé¬ formé de deux peut être ment doit trois décades ou circuit les représenter un symétrique, égales et il est plus simple de les opérer même commande extérieure; sinon, il faut prévoir sont pour chacune des deux 2. La possède table série. simultanément par une commande une séparée capacités. provision abondante de résistances, selfs et valeurs, fixes ou réglables. Pour représenter une une diverses de Lorsque l'unité capacités en dérivation en deux capacités ligne donnée, on choisit les éléments convenables et on les monte sur une planchette appropriée, que l'on peut insérer comme un tiroir dans le pan¬ de représentation. La planchette doit être construite de telle sorte neau qu'il soit facile d'y insérer les éléments et de les interconnecter. Toutes les valeurs sont ajustées lors du rassemblement sur la planchette; il n'y pas de commande extérieure. a Comparaison mise une deux méthodes. des point rapide au du — problème. Par disposées manettes de commande extérieures peut régler on a leurs y en minimum de un constamment qu'on effectuer mises a toute lorsqu'on projette et que l'on ne La sous au sur le devant des tiroirs, on X et C. De R, plus, grâce à des cadrans gradués, les va¬ un réglage rapide de la main, on peut nécessaire. Ceci a un intérêt particulier temps les valeurs de les yeux, point. Par modification une première méthode permet une manipulation facile des La extension de réseau ou un circuit d'interconnexion connaît pas exactement les impédances correspondantes. méthode est, cependant, plus coûteuse. Chaque unité ou première comprendre la gamme complète de réglage des trois éléments résistance, inductance et capacité; d'où un investissement plus grand de maté¬ riel. De plus, une surface plus grande de panneau de montage est nécessaire. Avec la seconde méthode, la mise au point du réseau miniature est tiroir doit relativement lente: il faut choisir les éléments la planchette, les interconnecter, les appropriés, d'un les insérer endroit à sur l'autre. transporter glisser durant le montage des éléments sur la planchette, sans être ensuite remarquées, car on ne dispose pas d'un cadran indicateur sous les yeux comme dans la première méthode. Toute modification de valeur nécessite une ouverture du tiroir et un réajustage Des erreurs des éléments. 150 peuvent se D'autre du part, la seconde méthode matériel; elle en assure une est plus économique du meilleure utilisation. La de point vue représentation d'un circuit engage seulement les valeurs correspondantes de résistance, inductance et capacité. Tandis que dans la première méthode les unités dans la seconde, chaque élément peut ne sont que partiellement utilisées, contribuer à la représentation d'un circuit. En outre, le système de juxta¬ position ne demande pas des éléments réglables; au contraire, ils seront de préférence de valeur fixe, ce qui simplifie la construction et réduit le prix; grâce à un choix habile des valeurs des éléments, la table aura de grandes possibilités de reproduction des réseaux, avec une fidélité satis¬ faisante. Exemple d'échelonnement : 10 Avec 20 30 40 ohms 12 3 4 ohms 0,1 0,3 0,4 ohm 0,2 pareil système, n'importe quelle valeur entre 0,1 et 111 ohms 0,05 Q près. En ajoutant un élément de 100 Q, on possibilités à 211 Q. Aux hautes fréquences, la première méthode permet une disposition et un blindage plus étudiés à l'intérieur du tiroir contre les champs parasi¬ tes. Dans la seconde méthode, il y a le risque d'influences mutuelles capacitives et inductives entre éléments assemblés, et si chaque élément doit avoir son blindage propre, les frais se trouvent augmentés de ce côté; toutefois, le blindage peut servir aussi de boîtier et de support. Pour une grande table d'intérêt général, qui est destinée à un usage intensif et où le facteur temps a son importance, la première méthode est préférable, malgré son coût plus élevé. En pratique, on retrouve les deux méthodes, la première dans les tables américaines, la seconde dans les tables européennes. un peut être réalisée à étend la gamme de Construction des bobines de réactance Le calcul et l'exécution des bobines de self, en concordance avec les forment l'une des exigences qui imposées, principales préoccu¬ pations dans le projet d'une table de calcul. Grand facteur de surtension (XjR), inductance indépendante du courant, précision, possibilité de régla¬ ge, et avec cela dimensions réduites et prix raisonnable, sont autant de conditions et de restrictions qui compliquent la mise au point de la bo¬ bine et nécessitent du constructeur une étude approfondie. leur sont 151 En regard bobines à air de ces conditions, les bobines possèdent des à noyau différentes. propriétés magnétique et les a) La présence d'un noyau magné¬ magnétique. une produit une concentration des lignes de force (la tique densité est /* plus grande que dans l'air), augmente considérablement le flux et, par suite, le coefficient de self-induction de la bobine; Bobines à noyau dans — bobine au moyen d'un entrefer variable, du coefficient de self-induction; b) nu c) malheureusement, peut réaliser on un réglage conti¬ perméabilité magnétique fi n'est pas constante; proportionnelle au courant qui traverse varie comme l'indique la courbe bien la l'induction dans le fer n'est pas l'enroulement de la bobine, mais connue de magnétisme. Il résulte que le en bobine à noyau de fer n'a certaine valeur de courant. d'une une valeur Ainsi, l'emploi d'un noyau de fer, tout sous volume réduit, présente inductance ductance variable sont exposées le avec courant; et en coefficient de self-induction bien définie offrant l'avantage d'une forte le grave inconvénient d'une in¬ les bobines des tables de calcul — identiques, la bobine plus petit que celui de la A enroulements et dimensions à air a un coefficient de self-induction fi fois bobine à noyau de fer. Autrement dit, à inductances elle requiert plus grand spires, occupe possède, par contre, plusieurs avantages particulièrement dans le cas des tables de calcul électriques : intéres¬ de égales, volume. un Elle sants une à être traversées par des courants très différents! Bobines à air. plus pour que a) son b) les coefficient de self-induction est pertes dans le fer — sistance effective de la bobine — indépendant et, par suite, leur du courant; côte-part sont totalement éliminées. dans la ré¬ Cet avantage devient plus marqué lorsqu'on adopte, pour la table, une fréquence élevée. On sait que les pertes par hystérésis sont proportionnelles à la fréquence et que les pertes par courants de Foucault sont proportionnelles au carré de la fréquence. Remarque. un — La réduction de la résistance effective facteur de surtension aura plus d'où une de plus élevé; mais, d'autre que la bobine à noyau de fer augmentation de la résistance «ohmique» spires permet d'atteindre part, la bobine à air de même inductance, dépens du rap¬ c) l'absence de fer élimine tout risque de distorsion de l'onde sion, par effet de la non-linéarité de la courbe de magnétisme. de ten¬ aux port XjR. 152 En raison des avantages qui viennent d'être mentionnés, la bobine à air plus appropriée que la bobine à noyau de fer pour la table de calcul. Mais son emploi est conditionné par le fait que les valeurs d'inductance requises doivent être suffisamment petites. Un moyen d'at¬ teindre ce but est d'opérer la table à une fréquence supérieure à celle des semble être réseaux. Influence de la fréquence. est égale à: ^ ° f fréquence, L étant la donnée, tionnelle à la De même La _ X de réactance Pour — = 2 réactance T r it f le coefficient de inductive d'une bobine L self-induction. Pour une valeur la self-inductance nécessaire est inversement propor¬ fréquence. Y : — 2 n f C admittance capacitice donnée Y, la capacité nécessaire C est proportionnelle à la fréquence. On voit l'énorme intérêt qu'on a d'adopter une fréquence supérieure à la fréquence industrielle. C'est pourquoi, dès le début de l'ère des tables modernes (1929—1930), on vit des fréquences de 400 à 500 Hz et la majorité des tables construites jusqu'aujourd'hui s'y sont ralliées. La ten¬ tative la plus poussée dans ce domaine est la table expérimentale de l'Iowa State Collège en Amérique qui opère à la fréquence de 10 000 Hz avec des selfs à air et du matériel électronique. Cependant l'augmentation de la fréquence n'est pas sans susciter des difficultés et des complications: une inversement influences capacitives capacités à la masse; réactances et et inductives susceptances Les entre circuits; mutuelles des fils de connexion. précautions prendre pour combattre ces effets parasites (blindage, écrans, câbles coaxiaux) neutralisent partiellement les économies effectuées sur le volume et le prix des capacités et des bobines. à Une autre difficulté est d'obtenir une onde de tension élevée de l'alternateur d'alimentation à faible fréquence sinusoïdale à puissance, régulateurs-déphaseurs statiques. Si l'on emploie un oscillateur comme source d'alimentation, un filtrage de la tension s'impose. Nous reviendrons plus loin sur la question de la fréquence. ensuite de maintenir cette forme d'onde dans les Bobines à noyau sions et le fréquence, ii prix un Pour réduire les dimen¬ magnétique et entrefer. un réactance, moyen est d'augmenter la est d'employer un noyau magnétique. Lorsque la — des bobines de autre 153 fréquence n'est pas assez élevée pour rendre avantageux l'emploi de bo¬ bines à air, on fait usage de bobines à noyau magnétique coupé d'un entrefer. Ce totale 0 = dernier est dimensionné de telle sorte que la f (I) de la et que la bobine opère Considérons tore un fer + bobine, dans cette fer de en entrefer, comporte négliger zone linéaire zone. perméabilité fi, de section 5, entrefer et enroulé d'un certain nombre de un caractéristique une comportant spires (fig. 59). champ uniforme dans les flux de fuites et supposer le Nous allons l'entrefer. Fig. 59 La réluctance totale du circuit la somme magnétique, que parcourt le flux <P, est des réluctances du fer et de l'entrefer: R le suffixe air par / se Rf + Ra = réfère à la (c'est-à-dire à la la longueur partie fer et le suffixe l'entrefer). En désignant par // de l'entrefer, fi Longueur équivalente Le circuit total est S en nous S fer. équivalent à la \ partie du fer et j fl Sortons /t de la un longueur avons : S — réfère à la se a parenthèse : circuit entièrement fer de longueur : Ie= h + fila Exemple: If Longueur équivalente lE Un demi-centimètre = 30 la cm 30 + 4000 d'air 0,5 cm 2030 cm = fi = 4000 fer: en 2000 centimètres de fer. 154 = a une X 0,5 = réluctance aussi grande que celle de Perméabilité magnétique gnant par p.E, nous équivalente du circuit total. — En la dési¬ pouvons écrire: « = tV & *») + /' Z' + la - d'où: If -\- la . 't , Zr étant la longueur totale du circuit magnétique. Si la longueur de l'entrefer est telle que la< If très < la, fi on peut écrire approximativement : fts^fl If + la ^ If H ^ -—j fJ- la —r- la perméabilité équivalente de l'ensemble dante de la perméabilité du fer. Exemple : If 30 = If = r flS = -j- JJ- l'a "a du circuit est presque la cm = 0,5 indépen¬ cm 1° supposons d'abord que le courant dans l'enroulement soit modéré, que le fer se trouve dans la partie rectiligne de sa courbe d'induction et que, dans La Pb r conditions, sa perméabilité fi égale 4000. perméabilité équivalente de l'ensemble du circuit ces = H f !f ? H = If + fila 4000 x Qn 30 3°^n°'5nr + 4000 = 0,5 x sera: 4000 + -j^ = 2030 60,098 —- 2° supposons maintenant que, le courant étant augmenté, le fer entre dans sa zone de saturation et que sa perméabilité tombe à la moitié: fi Dans <" ces = conditions, 200° La formule X la Cet 2000 perméabilité équivalente 30+Q20+00QxO,5 approximative ^ valeur = = aurait donné = lf r 30 = 200° X du circuit devient: W simplement = ^223 pour les deux cas r fin ^5-==^ qui ne s'éloigne pas sensiblement des résultats précédents. exemple fait ressortir d'une façon frappante le rôle joué par l'en¬ trefer. Sans l'entrefer, l'inductance de la bobine aurait changé de: 155 2000 X 4000 Grâce à la ,„ 10° _A = ., ^^ dans la valeur de l'in¬ de l'entrefer, la variation présence ductance de la bobine est réduite à: /60,098-59,223\ \ j 6ÔÔ98 X 10° 0,875 1U° X _ " "6p98" _ " ^-^- faut pas perdre de vue, cependant, que l'introduction de l'entrefer de la bobine. pour effet de réduire considérablement la self-inductance Il ne a eu exemple, elle tombe dans le rapport de 4000 (puis 2000) à mais 60 environ. Cela signifie qu'on ne tire qu'un avantage «maigre» du magnétique! toujours appréciable noyau La question peut se poser s'il ne serait pas avantageux d'augmenter Dans notre — — pulvérulent, à noyau de fer fréquence et d'adopter des bobines à air ou lequel a une perméabilité constante (de l'ordre geables par courants de Foucault. la 10) de et des pertes négli¬ Les condensateurs On trouve, dans l'industrie, plusieurs 1. Les condensateurs à sortes de condensateurs''' papier imprégné se : construisent couramment économiques et bon 10°/o et leurs pertes sont tgS appréciables et augmentent avec la fréquence (facteur de perte 80 X 10~4 à 800 Hz). Ils sont sensibles à l'humidité 50 X 10~4 et à la température (température normale 100°). 50°, maximum pour des marché, capacités de 0,1 à 10 microfarads. Ils sont mais leur limite de tolérance atteint + = = ... = == électrolytiques conviennent pour les grandes va¬ F) et les tensions inférieures à 500 volts. Leur capacité (> grand avantage est le petit volume qu'ils occupent pour des capacités relativement grandes. Mais leur tolérance de construction est très grande et leurs pertes encore bien plus grandes que celles des condensateurs à 2. Les condensateurs leurs de 5 papier. Température de fonctionnement maximum ii 3. Les condensateurs à mica pacité allant normalement de 1 microfarad. Ils sont à d'une picofarads, rarement part, leur tolérance de +_ l°/o, d'autre part, leurs de ca¬ jusqu'à construc¬ pertes sont «Der Kondensator avons consulté, au sujet des condensateurs, le livre: Pernmeldetechnik», de GEORG STRAIMBR, Leipzig, 1939. t Nous der chers, mais, 50°. construisent pour les valeurs 100 à 50 000 peut être réduite facilement tion se = 156 in infimes même kHz). à 1000 aux condensateurs de 4. Les très hautes et à faibles précision de fréquences (facteur Ils conviennent par excellence condensateurs à air: l'air perte tgo = 4x 10^4 tables de calcul aux comme pertes. une a constante diélectrique prati¬ l'unité (mica : 7; papier : 2 2,5) et un facteur de quement égale perte nul, d'où les deux propriétés caractéristiques des condensateurs à air : à — a) grandes dimensions pour de faibles capacités ; b) pertes diélectriques nulles (ou presque nulles). Les condensateurs à air sateurs fixes ces construisent se valeurs, ils faibles peuvent être ont fixes variables. Les conden¬ ou pour les valeurs de 50 à 1000 ff-f-tF] des dimensions acceptables. pour encore Les condensateurs rotatifs variables sont couramment employés en haute capacités allant de 10 à 10 000 p.fiF. Ils permettent capacité finement réglable. Leur construction est coûteuse. On construit encore des condensateurs avec différents diélectriques, tels que le verre, la céramique, etc. pour des capacités inférieures à 0,050 jxF. Bref, chaque catégorie de condensateurs convient mieux pour une cer¬ taine zone de valeurs, et chacune présente des avantages et des inconvé¬ nients, en ce qui concerne le volume, le prix, les pertes, la tolérance de construction. Le choix dépendra, d'une part, des exigences techniques et économiques à satisfaire, d'autre part, des valeurs nominales de tension et de courant de la table ainsi que de la fréquence, qui déterminent en¬ semble les capacités nécessaires au réseau miniature. A la fréquence industrielle de 50 périodes, celles-ci correspondent à la zone de construc¬ pour des fréquence d'obtenir tion une des le mica pacités précision et les pertes peuvent spéciale. Si l'on opte pour il faut se contenter de ca¬ précision, pertes infimes), condensateurs laisser à désirer (très et bonne à papier, nécessiter charges passives résistances des et Les du réseau sont en série donnée. Plusieurs combinaisons sont Résistance P, Q les et réactance puissances sous une choix approprié des coeffi¬ charges représentées réactances, branchées et que l'on connecte un fréquence. IV. neutre, la exécution bien inférieures à 1 microfarad par cients de réduction et de la Les dont une en série sur dérivation parallèle possibles. ou en (fig. 60a). active et réactive par tension étoilée en — phase, la table par des entre phase et charge pour simuler la Soient: absorbées par la charge U; 157 (c) (b) (a) XM 1/ U «IL 1/ I /u/-/j/?;-&4 /irW%-&>ç. 60 Fig. 7 le courant Z = correspondant; R8 + ;X l'impédance équivalente de la charge. Expression complexe de la 5 Valeur puissance apparente: = jQ p + û I* = conjuguée: - - - U U2 Z Z d'où: U* U2 P-jQ qui ce (P + P* + JQ) Q R - , , r donne: #8 Xs = = P U2 P2 + Ç2 <? C/2 P2 + Q° En notant que: 5 cos de = /P2 + P Ç2, = S cos (p étant le facteur de puissance de la encore s'écrire: Ç p, charge, les = expressions Xs peuvent U2 „ Rs v Xa 158 = = cos U2 ç s—— U*sinç ç—1- = "p" U2 = -q „ cosa . ç . sm2 S sin ç, (p de Rs et Comme le appareils récepteurs est ordinairement compris entre 0,95, 0,7 rapport X/R varie en conséquence entre 1 et l/a ; les bo¬ bines de charge peuvent donc être construites avec un faible facteur de surtension, ce qui permet de réduire la section du fil d'enroulement, cos ç des le et d'où réduction de volume et de Résistance et réactance P ce - parallèle (fig. 60 b). en — Soient charge, parallèle équivalant système; nous pouvons écrire: résistance et la réactance tance résultante de poids. jQ à la en U» I = U> U Y = Rp et et Xp la Y l'admit- U2 Y = d'où: Y ce qui donne iQ = 1 U'' Rp xp : = p ces S U2 r„ Pour utiliser U2 u* % ç U2 = S sin <p il faudrait simples expressions, ayant une self-inductance pure ; en parallèle avec la résistance Admittance résultante de cos ce réalité, en R'^ (fig. on 60 a une R* p ' x>* p d'où, en comparant ce système x: + K R' R" + ' p R:2 P + + J R'* p le + ' X'2 p précédent K) r; r; KK r;2 + x;2 + r; r; î K Xp avec x» + X' p K) + r; (R;2 R;2 + x;2 RP + ' — XL jXp X' — K (r;2 + système: R:2 + bobine c). R: R" disposer d'une impédance (R^ K2 P (K>K) Rï* Vt 1 + p (x; < xp) 159 Exemple numérique: P = 10 000 kW/phase 1° Résistance et réactance 5 = ^®- ç cos sin ç U,o R° v As = S 12 500 U* sinç _ ~ 2° Résistance et bobine de réactance Ç Si la bobine était JIL - Kp~ v P tg ç en (60 - 0Q0/V3)2 _ ~~ (60 _ elle = 0,6 „__ ^^ = - ^^ 000/V3)2 possède 19n 0 ±=^- =16()fl 7 500 x 103 Q ÔJ2 — aurait: on lOOOOxlO3 V Supposons, qu'en réalité, kV 7 500 kVAR = ~~ P _ 60/J/3 parallèle: self-inductance pure, une » = 0,8 1Ô1- x (60 000/f3)-' 0,6 "TÏWxTÔ8"" _ S~~ _ /l = (eoooo/ys)2 t/2cos© = = série: en 12 500 kVA = U 0,8 = facteur de surtension un : X' «t= On a dans ce 10 cas: XV = X' fl + (0,l)*l 160 = d'où: K- = et R' 158,4 Q ? = 15,84 .Q p ' • *,= R; (Î5^42 + 158~42) 15,84" + 158,4" + 15,84 #'; d'où: R"n Les valeurs = 128,8 £ système plus simples à ohmiques du série sont plus petites que celles du calculer. Dans le système parallèle, système parallèle, et vectoriellement entre les deux branches: est charge partagé < < bobines de réactance les les et résistances En /• connectant /; 1% l£ le courant de 160 tantôt série, tantôt en plus grande variété des deux systèmes. résistances sieurs les parallèle, suivant d'impédances figuratives en Bien ou charges. on obtient une C'est là l'intérêt d'autres combinaisons comprenant entendu, bobines de besoins, en parallèle peuvent être et sont plu¬ aussi employées. Le calcul de la résistance et de la Emploi d'autotransformateurs. réactance figuratives d'une charge est basé sur la tension aux noeuds de fourniture de cette charge. Or, en pratique, on ne connaît pas souvent — cette tension. On a alors recours Générateur procédé au suivant. Ligne Récepteur -m—w- —«- Groupe statique 1 =J= §—'innnj-w-n Neutre Circuit équivalent de la ligne et la réactance du récepteur 61 apprécie, d'une façon approximative, cule la résistance Impédance figurative mateur Fig. On Autotransfor- en jt sur la tension base de la probable cette et on cal¬ estimation. Puis table, le circuit de charge, ainsi calculé, par l'inter¬ médiaire d'un autotransformateur à prises. Durant la mise au point du problème, on agit sur l'autotransformateur de façon à maintenir sur le on connecte, côté secondaire nées de la la sur la puissances tension exacte. éléments de charge supposée tension active Vus et réactive électriquement Dans les synchrones comme tandis à travers de stabilité représentés suite, les valeurs don¬ qu'au primaire aura on l'autotransformateur, les ohmiques, et n'ont pas manipulations. Les compensateurs études sont et, par — conservent ainsi leurs valeurs besoin d'être modifiés durant les V. — et par des de synchrones courts-circuits, les compensateurs régulateurs-dephaseurs statiques, tout les alternateurs. Dans les études de (répartition de puissances, peuvent être représentés par des condensateurs de la puissance réactive (moteur surexcité), fonctionnement normal chutes de tension, etc.), ils statiques, s'ils fournissent 161 et par des bobines d'induction, s'ils absorbent de la puissance réactive (moteur sous-excité). Aussi bien les condensateurs des valeurs généralement plus élevées que celles B. Le rôle L'alimentation — d'alimentation appareils des est de fournir et réactive déphaseurs statiques la puissance active de la table, la puissance des centrales se que les bobines auront des éléments de lignes. aux régulateursreprésentant, à l'échelle du réseau réel. La fourniture doit faire à des valeurs constantes de tension et de fréquence. d'alimentation doit être suffisante pour pouvoir alimenter simultanément tous les groupes générateurs statiques, le courant nominal La de puissance groupe n'étant pas limité mais pouvant être 2 à 3 fois chaque lignes, Pour la vées, plus grand. fréquences industrielle et des fréquence l'alimentation courant nominal des éléments de au la table de peut se faire modérément plus éle¬ moyen d'un alternateur au synchrone ou un groupe Léonakd. L'avantage du moteur synchrone est qu'il tourne à une vitesse rigou¬ reusement constante, indépendamment de la charge et de la tension à ses bornes ; mais il faut, pour cela, que la fréquence du réseau de distribution entraîné par soit moteur un elle-même constante; fluctuation toute de dernière cette se reflète peut être nécessaire ou, du moins, préférable de groupe électrogène indépendant, muni d'un régulateur dans la vitesse du moteur. Il d'installer vitesse un sensible, pour alimenter du courant continu requiert démarrage. le pour moteur son synchrone. excitation ainsi En outre, celui-ci qu'un dispositif Le groupe Léonard évite ces inconvénients. Un moteur à courant tinu ou asynchrone, branché sur le réseau de distribution, entraîne de con¬ une moteur à courant continu accouplé à l'alternateur. Le contrôle de la vitesse est effectué en agissant sur l'excitation des machines à courant continu; un dispositif automatique peut être employé à cet effet. D'autre part, un régulateur automatique sert à régler la tension fournie par l'alternateur. génératrice qui alimente, Alternateurs à haute à la fréquence l'alternateur aucune la tour, son fréquence. industrielle d'alimentation, difficulté fréquence à une avec une particulière. Lorsque la table de calcul fonctionne fréquence voisine, la construction de — à ou onde de tension satisfaisante, n'offre Il n'en est pas de même si l'on monte au-delà d'une certaine valeur, par les considérations suivantes 162 un : comme on s'en rendra avec compte La à fréquence, produite par un alternateur, ayant 2p pôles minute, est égale à: et tournant tours par n f = 1 En désignant exprimée par: d le par EJL 60 diamètre du rotor, la vitesse tangentielle est , En outre, le pas polaire est égal à: d n Par élimentation de n et de d entre les troix expressions, on obtient la relation suivante: 2/ La vitesse périphérique v est limitée par la force centrifuge à laquelle bobinage du rotor. En admettant une vitesse maximum de par seconde, le pas polaire ne peut pas dépasser les valeurs est soumis le 150 mètres suivantes : f Hz 50 200 500 r cm 150 37,5 15 Sa valeur limite décroît d'une façon faible pas a) polaire suscite plusieurs 1000 2000 5000 7,5 3,75 1,5 proportionnelle à la fréquence. Un difficultés: La réalisation mécanique du rotor et du stator. Il ne faut pas perdre l'espace d'un pas polaire, il faut loger sur le stator que les conducteurs de trois phases. Avec un faible pas polaire, le nombre d'encoches par phase se trouve forcément réduit, ce qui est nuisible à la forme d'onde de la force électromotrice; on sait que pour réduire les harmoniques dans l'onde de tension induite, il faut au moins deux encoches par pôle et par phase. de vue dans b) Le rapport de l'entrefer au pas polaire serait beaucoup plus élevé dans les alternateurs normaux; d'où fuites magnétiques considérables que et réduction de la puissance. c) D'autre part, les pertes dans les tôles de fer croissent très rapide¬ la fréquence; pour les combattre, il faut employer des tôles avec réduite et de résistivité élevée. très d'épaisseur ment 163 Ces difficultés limitent à nateur normal Au delà, on une adéquat peut recourir à certaine fréquence la réalisation électrique. d'un alter¬ table de calcul une à un oscillateur électronique, l'a fait comme Collège pour sa table de 10 000 Hz. Cette université a em¬ oscillateur à quartz produisant 100 000 Hz à 0,005 °/o près; un l'Iowa State ployé un diviseur de fréquence sert ensuite à obtenir les 10 000 Hz. La tension sortie, qui est de quelques volts, est d'abord filtrée pour purifier sa forme d'onde, puis appliquée à des amplificateurs, avant de passer aux groupes statiques. Dans l'établissement du projet d'une table de calcul, la choix de l'ap¬ pareil d'alimentation sera basé sur une étude comparative, au point de vue technique (forme d'onde de la f. é. m., stabilité de la fréquence, réglage de la tension) aussi bien qu'économique (frais d'étude et de cons¬ truction), entre les différentes solutions possibles : alternateur entraîné par un moteur synchrone, alternateur entraîné par un groupe Léonard, géné¬ rateur électronique. Dans ce choix, la fréquence joue un rôle essentiel. de C. — Les dispositifs de Les tables de calcul à courant alternatif groupes principaux mesure. possèdent d'instruments: I. les instruments affectés générateurs statiques aux dispositifs d'alimentation et phase à n'importe quel point 1. Les instruments de des groupes sont aux groupes ; II. les instruments mesurant les courants, tensions, de ordinairement deux puissances et angles du réseau miniature. mesure lisant les conditions aux bornes régulateurs-déphaseurs statiques des instruments à courant alternatif normaux d'une bonne classe de précision (0,5 °/o). Pour faciliter le réglage des divers régimes à étudier, chaque groupe statique possède son propre watt-varmètre, et parfois aussi, dans les grandes tables, un voltmètre et un ampèremètre. Ces instruments peuvent être alors connectés suivant l'un des schémas suivants: Sortie du générateur statique groupe Vers le réseau de la table Secondaire du régulateur d'induction Pig. 62 164 Vers le réseau de la table Dans le schéma de la figure (62 a), le voltmètre est placé après l'am¬ exacte appliquée au réseau; la lecture de ne correspond pas exactement au courant fourni au réseau, mais à ce courant plus le courant absorbé par le voltmètre et le circuit fil fin du wattmètre. Pour que l'erreur de l'ampèremètre et du wattmètre soit minime, il faut que l'impédance du voltmètre soit suffisamment grande pèremètre; il l'ampèremètre lit la tension de même que l'impédance de la bobine de tension du wattmètre. Dans le second schéma (fig. 62 b), la lecture de l'ampèremètre est exacte, tandis que celle du voltmètre correspond à la tension appliquée au réseau la chute de tension dans l'ampèremètre et le circuit gros fil du watt¬ mètre. Il faut donc que cette chute de tension demeure un pourcentage négligeable de la tension appliquée au réseau ; ou bien qu'elle soit corrigée. plus En outre les instruments de doivent être calibrés pour la fréquence fréquence sur les mesures mesure de fonctionnement de la table. L'influence de la s'exerce par: a) l'impédance du circuit dépend directement réactive b) les de fil de la de l'instrument, dont fréquence (cas courants de Foucault induits dans les des la composante voltmètres); parties métalliques de l'ins¬ marché, plusieurs catégories d'instruments à courant trument. Il existe, alternatif t le sur : 1. Les instruments à le courant agit sur une fer doux mobile: pièce en fer doux une bobine fixe traversée par mobile. Les indications en cou¬ rant continu et alternatif, de même que les indications en courants alter¬ natifs de fréquences différentes et de formes différentes, peuvent différer sensiblement par suite de la présence du fer et de l'inductance de la bo¬ bine. En outre, les instruments à fer sont influencés dans leurs mesures champs magnétiques étrangers. ampèremètres et les voltmètres à fer doux mobile se construisent jusqu'à une précision de 0,2 °/o, pour du continu et de l'alternatif jusqu'à 1000 Hz. Mais de couple faible, ils ont une grande consommation propre par les Les et ne conviennent pas pour de très faibles courants et tensions. 2. Les instruments bile et Les t une Sur les caractéristiques construisent se électrodynamomètres sulté: «Elektrische G. électrodynamométriques comportent bobine fixe, et des sans fer ont diverses Meflgerate. Genauigkeit WERKMEISTER, Leipzig, avec un et sans faible une couple, catégories d'instruments, und EinfluBgrôBen» bobine mo¬ fer. mais nous permet- avons con¬ de E. LANGBEIN et 1943. 165 tent d'atteindre plus grande précision (0,2 °/o), régligeable. une fréquence jusqu'à et l'influence de la 500 Hz reste grand couple, mais la présence du fer accentue l'influence de la fréquence et des harmoniques, et ne laisse pas dépasser normalement la précision de 0,5 à l°/o. Les wattmètres sont les plus répandus des instruments électrodynamométriques. Ils servent pour le courant continu et le courant alternatif, mais ils doivent être calibrés pour la fréquence d'utilisation. Les électrodynamomètres fer avec possèdent, au contraire, un électrostatiques s'emploient uniquement comme volt¬ alternatif jusqu'à 107 Hz, et des tensions allant mètres, pour 20 6 Ils à ont 106 V. de X l'avantage d'être indépendants de la fréquence et de ne consommer aucune énergie. Mais ils ne sont pas très précis (maximum 2,5 à 1,5%)3. Les instruments continu et thermiques mesurent la valeur effective indépen¬ fréquence et de la forme d'onde (dans de grandes limites), sont et ne pas sensibles aux champs extérieurs. Ils conviennent comme ampèremètres (60 mA—5 A) et voltmètres (3—300 V). 4. Les instruments damment de la Leurs indications sont lentes ; ils sont sensibles précision dépasse ne pas aux surcharges, 5. Les instruments à thermoéléments permettent de faibles courants faible une jusqu'à — meilleure. L'influence moins. Comme au 1 mA et tensions de inconvénients, ils mesurer IV très de jusqu'à précision de 1 °/» ou encore reste négligeable jusqu'à 105 Hz sont très sensibles aux surcharges et — d'énergie et la fréquence consommation leur, et 1 °/«- + — — avec une leurs indications sont lentes, t Le choix des instruments de la table à satisfaire dépendra des exigences essentielles : a) précision dans les indications, pour la toutes les valeurs de tensions et de courants b) rapidité table et à fréquence de la depuis plus faibles; les d'indication ; c) robustesse de construction. Les instruments thermiques et à thermoéléments ont l'avantage d'avoir une indépendants de la fréquence dans les limites qui nous importent. Au point de vue précision, rapidité d'indication, robustesse, les instruments électromagnétiques sont plus appropriés, pourvu faible consommation et d'être t La table de calcul thermoéléments pour les 166 du M. I. T., construite mesures du réseau. en 1929, a adopté les instruments, à que leur sensibilité s'étende étalonnés à la faibles courants et aux tensions, et soient qu'ils table. Leur grande consommation propre fréquence VA n'est pas un grave obstacle, car elle n'est pas prise directement réseau miniature ; cependant, suivant le schéma de connexion (fig. 62), en au une causée est erreur corriger de la réduire à dans l'une ou dans l'autre des lectures, qu'il prévoir faut une négligeable; on peut aussi statiques pour mettre les instruments hors circuit lors de l'ajustage définitif et supprimer ainsi leur consommation propre; mais on perd de cette façon l'avantage d'une vue et d'un con¬ trôle permanents des conditions aux bornes des groupes générateurs. clé ou une valeur le panneau des groupes sur II. Instruments de Il est essentiel que les de perturbation mesure mesures du réseau miniature du réseau soient une grande précision. électromagnétiques: aimant permanent et cadre mobile fer doux mobile, et effectuées sans causer avec Les instruments instruments à instruments à instruments répondent précision. Les aux pour courant continu, électrodynaniométriques, exigences instruments à permettent d'obtenir de robustesse, aimant rapidité permanent facilement une d'indication et surtout de et cadre précision de mobile, en particulier, 0,2 °/«, possèdent une grande sensibilité et ont une échelle uniforme. Ils constituent d'excel¬ ampèremètres et voltmètres, mais requièrent évidemment un redresseur. De leur côté, les instruments électrodynaniométriques et à fer doux très lents mobile sont caractérisés par une grande consommation en VA. adjoignant aux uns et aux autres des amplificateurs électroniques, les difficultés précitées sont éliminées et les exigences techniques sont pleinement satisfaites. Il faut veiller, toutefois, à ce que les instruments utilisés en conjonction avec les amplificateurs soient calibrés à la fréquence de la table. En effet, le courant redressé, étant une fonction périodique, peut être considéré, d'après Foueiek, comme la superposition d'une com¬ égale à la valeur moyenne pendant une période en¬ posante continue En — tière — et d'une série de composantes sinusoïdales. Tandis que la com¬ continue n'est pas affectée par l'inductance du circuit des instru¬ les ments, composantes sinusoïdales subissent une réduction d'amplitude, posante en fonction de leur rant redressé tend de fréquence, 1,11 vers de sorte que le facteur de forme du l'unité. Cet effet s'accroît avec la cou¬ fréquence du courant redressé. 167 Amplificateurs électroniques [B. 49, 50]. Interposés — et les instruments de mesure, ils ont le rôle de fournir à courant de fonctionnement réseau, pris rapport d'amplification courant un nécessaire, que l'on au différentes gammes de jugera constant mesure en partant entre le réseau ces derniers le ou d'un et ceci avec d'une tension suffisamment faibles, par toutes conditions d'opération. Les obtenues à l'aide de shunts pour le sont courant et de résistances additionnelles pour la tension. La cité reproduit le schéma de France, qui est représentatif figure 63 du du dispositif de mesure de l'Electri¬ système employé, à quelques va¬ près, par de nombreuses tables. Considérons le circuit de mesure du courant. riantes Supposons dépasser Pour que la chute de tension due à l'ampèremètre ne doive pas 10 millivolts pour des courants de ligne allant de 10 à 1000 mA. courant de 10 mA, l'impédance introduite par la mesure un (amplificateur et shunt en parallèle) ne 0,010 0,010 Avec un amplificateur ayant exemple, l'impédance doit pas dépasser: 1 Q impédance d'entrée de 10 000 ohms, par sera pratiquement de t ohm, et le courant une du shunt W-Var / 1 / n—rt Amplificateur Amplificateur de tension de courant T7J Shunts de Diviseur ^-j^v^WVv^wvj-wi])- Fig. 168 -W-o 63 courant d'entrée de c'est-à-dire le wattmètre, pourra être de l'ordre de 100 mA. courant de ligne de 1 ampère, on aura un shunt gros fil du Pour tandis que le courant de sortie, courant de fonctionnement de l'ampèremètre et du circuit microampère, 1 l'amplificateur un -°f°Il y aura, en 0,01 et 1 ohm. Pour la mesure shunts plusieurs outre, des tensions, par l'entremise d'un diviseur de 0,01 = s de valeurs l'amplificateur intermédiaires est tension, constitué par prises (fig. 63). Supposons qu'on veuille limiter de: connecté une au entre réseau résistance très élevée munie de 0,2 mA le à La résistance totale du diviseur est telle égale 0,2 la traverse qui w La chute de tension dans appliquée à l'amplificateur pris au réseau 10 à 100 volts. pour des tensions allant de 100 V, le courant courant une qu'à m la tension maximum de A, c'est-à-dire: 50000° fi = portion 7?t amplifiée. Pour faible pour être de cette résistance est une tension à amplifier 0,4 V, de R> -ôM = = 2000 Q L'impédance d'entrée de l'amplificateur de tension est considérablement plus grande (1 mégohm ou davantage), de sorte que sa connexion en parallèle avec la résistance R^ ne change pas la distribution de courants dans le diviseur. 10 V, la Pour la tension de prise w Il y aura, La ayant en 12 prises placée à: 5000(KQ intermédiaires pour les gammes de tension des puissances est effectuée par un électrodynamomètre, bobine une gros fil en série avec l'ampèremètre et une bobine fil série avec le voltmètre. Pour la mesure des puissances réactives, la mesure tension fice outre, des = le diviseur est 10 et 100 volts. entre fin en sur appliquée suivant: en au circuit fil fin est série avec déphasée le diviseur de de 90° tension, se au moyen de l'arti¬ trouve un circuit 169 accordé composé à l'aide d'un d'une principe en commutateur, on et d'une inductance en série ; capacité peut brancher l'amplificateur capacité, au lieu de la résistance i?x; l'amplificateur est ainsi déphasée de 90°. bornes de la à Mesure de l'angle de A cette fin, d'induction on utilise couramment tri-monophasé que l'on applique à rapport vecteur de référence. un déphaseur statique primaire est connecté un dont le — de référence, et le secondaire fournit réglable, aux appliquée — courant dans le réseau par ou la tension Dans une table à courant alternatif, phase. mesurer pouvoir l'angle de phase de n'importe quelle il est essentiel de tension de tension une — tension ou un régulateur à la source courant, de à l'un des deux circuits de phase l'électrodynamo- mètre; tandis que l'autre circuit reçoit la grandeur dont on veut connaître phase. On déplace le rotor du déphaseur jusqu'à ce que l'aiguille de I'électrodynamomètre passe par un maximum (s'il est branché en wattla mètre); les ou, deux mieux, par zéro (s'il grandeurs sont en directement par le cadran du est branché phase, déphaseur. et Insertion des instruments de Plusieurs jusqu'au systèmes leur mesure varmètre); à phase commune en depuis employés, boutons-poussoirs. sélecteur à moment, indiquée dans le réseau miniature. variant sont ce est l'insertion — manuelle Dans le premier, le panneau servant à la constitution du réseau minia¬ comporte des nœuds de jonction permettant l'interconnexion de plu¬ sieurs circuits, au moyen de jacks ou de contacts appropriés. Par l'entre¬ mise de cordons conducteurs partant du pupitre de mesure et munis de ture fiches spéciales, établit la liaison entre on conque et les instruments de Un autre système un nœud ou un circuit quel¬ mesure. consiste à munir chaque circuit de la table d'un relai téléphonique, que l'on relie à un jack numéroté sur le pupitre de mesure. En insérant une fiche folle dans le jack, le relai entre en action et con¬ necte le circuit ensemble La sur le aux barres de mesure. Les jacks numérotés sont groupés l'aide boutons- pupitre. commande des fait relais peut se faire encore à de un nombre imposant de boutons dans le cas d'une poussoirs, ce qui grande table. Aussi, en 1941, la Westinghouse Co. a incorporé à ce système un perfectionnement technique: un sélecteur à petit nombre de boutons-poussoirs commandant tous les relais [B. 51]. En pressant sur 25 boutons, seulement, on peut connecter aux barres de mesure, condui¬ sant aux instruments, l'un quelconque d'un total de 599 circuits. 170 Le seul se de sélection par relais et boutons-poussoirs d'effectuer les mesures tout en restant à son système opérateur construction une paye par D. Le plus dimensionnement et le prix dépendent principalement: natif du choix de la Nous mais d'une table de calcul à courant alter¬ d'alimentation, du courant impédances figuratives; au second les considérations à faire dans chapitre le choix de la tension, du courant et des maintenant de la synthèse fréquence. une La valeur choisie des impédances de la table. considérations qui interviennent dans la fréquence va se répercuter appareil d'alimentation, réseaux, dispositifs de mesure. pour constitutives de la table: parties présentation des d'alimentation. Appareil être à 1000 soit Hz, A — fréquence normale, la alternateur un spécial, groupe à vitesse un ficateurs, un la table re¬ peut est alternateur de un quelques kVA des générateur électronique s'impose, filtrage de la tension). avec ses auxiliaires est fré¬ (ampli¬ circuit de Inductances et nécessaire est capacités. — Pour une à: égale une pour L portionnelles grande économie la fréquence, de X, l'inductance toutes volume, poids et susceptance donnée Y, la ca¬ «:/ 2 les valeurs d'inductance et de à réactance donnée „ f étant la fréquence. De même, pacité nécessaire est égale à: Ainsi, matériel de pertes normales, et quel prix correspondant. Enfin, au delà d'une certaine l'accroissement de quence, dans toutes les entraîné par un moteur synchrone nécessaire. Il est utile de savoir ici réglable, jusqu'à quelle fréquence peut-on obtenir faible taux d'harmoniques et avec un ou Faisons le choix directement par le réseau de distribution, pourvu que sa stable. A une fréquence supérieure, de l'ordre de 500 alimentée fréquence un fréquence. exposé avons pupitre, fréquence du choix des valeurs nominales de la tension dans les éléments et des à onéreuse. Le choix de la — permet capacitance choses prix égales sont inversement pro¬ ailleurs. réalisée par une C'est là la élévation de 171 d'autant fréquence, et qui est self-induction et les condensateurs la intéressante plus constituent l'encombrement de la table et du De capital qui y le facteur de surtension des bobines plus, que les bobines de part importante une de est investi. nfL 2 Re augmente avec la fréquence, quoique non proportionnellement, en raison pelliculaire dans le fil d'enroulement, résistance effective Re. Ainsi, une augmentation de la dans le fer et de l'effet des pertes qui augmentent la fréquence normale permet d'obtenir aisément des facteurs de surtension élevés. A la fréquence normale, on est obligé d'augmenter la section du fil pour réduire la résistance ohmique, ce qui contribue à accroître le volume des bobines. Si la fréquence des bobines sans élevée, il devient possible d'utiliser suffisamment est fer et d'assurer une constance parfaite du coefficient de self-induction à tous les courants. En face de ces avantages économiques et techniques, surgissent des difficultés qui occasionnent des dépenses supplémentaires et réduisent l'économie escomptée. Ces difficultés proviennent: 1° des influences cités parasites magnétiques et électriques entre circuits et des capa¬ à la masse; d'interconnexion, par suite de leurs impédances propres ainsi de leurs reactances et susceptances mutuelles (lors de la constitution que du réseau miniature, les fils d'interconnexion forment des faisceaux denses 2° des fils des réseaux enchevêtrés de ou conducteurs). Reactances et susceptances augmentent proportionnellement à la fréquence. 60 Hz, et jusqu'à une certaine zone limite, les A la fréquence de 50 — reactances et courants Au delà, susceptances parasites des éléments sont très dérivés par la capacité des fils de connexion des précautions adéquates doivent être prises des capacitance propre, blindage connexion des éléments). 3° Les les circuits pertes dans magnétiques le fer faibles, et les négligeables. (bobinages à faible sont éléments, câbles coaxiaux pour l'intei- augmentent rapidement des bobines (si avec la elles sont à noyau de fréquence: fer) et des autotransformateurs doivent être constituées par des tôles d'acier spécial, très minces, à pertes réduites et opérant à une induction modérée. Dispositifs de mesure. indications des instruments, 172 — La fréquence par suite de exerce l'impédance une influence sur les des enroulements et des courants de Foucault induits dans les nécessiter D'autre le parties conductrices ; ceci peut calibrage spécial fréquence d'utilisation. les part, amplificateurs électroniques, que l'on interpose entre à la un réseau miniature et les instruments de mesure, se laissent construire fréquences, mais ils sont plus difficiles à réaliser à la fréquence courante qu'à des fréquences plus élevées. Au contraire, le domaine de construction des dispositifs à redresseurs vibrants se limite actuellement aux fréquences industrielles [B. 57]. Les considérations précédentes montrent que le choix de la fréquence a une importance fondamentale dans l'établissement du projet d'une table. pour toutes La détermination de la valeur la plus économique requiert comparative des et de pour différents ordres de inductances, des capacités, des dispositifs une étude d'alimentation grandeur de la fréquence ; une pareille accompagnée d'essais sur des prototypes et des maquettes, et basée sur les données de l'industrie et les prix du marché. Une étude effectuée par la Westinghouse Co. en 1930 sur des bobines de réactance pour la gamme de fréquences de 60 à 1000 Hz avait montré que le minimum de prix et de dimensions, en même temps que la meil¬ leure précision, étaient obtenus pour la bande de 400 à 600 Hz [B. 45J. Comparée à des fréquences supérieures, cette bande présentait l'avantage de ne nécessiter encore aucune mesure particulière de blindage contre les effets d'induction mutuelle entre les bobines. De plus, elle permettait l'emploi direct des instruments électrodynamométriques disponibles sur le marché en ce temps [B. 45, discussion par R. C. Bekgvall], l'influence de la fréquence jusqu'à 500 Hz restant négligeable. Finalement, la fréquence de 440 Hz fut adoptée en raison du groupe moteur-générateur d'alimen¬ tation, et la Westinghouse construisit la première table à une fréquence supérieure à celle des réseaux électriques. A l'exemple de cette société, la grande majorité des constructeurs a adopté, par la suite, la fréquence de 400—500 Hz. Sur les 20 tables énumérées dans le rapport américain présenté à la C. I. G. R. E. en 1948, seize opèrent à 440 ou 480 Hz. A part la table du M.I. T. (1929), deux autres seulement ont choisi la fréquence de 60 Hz ; mais il est intéressant de remarquer que ces deux tables appartiennent aux plus petites, n'ayant que 7, 8 générateurs et 185, 133 circuits totaux respectivement tandis que les autres ont, en général, de 10 à 20 générateurs et 200 à 400 circuits totaux [B. 54]. A l'antipode des tables de 50—60 Hz se trouve la table expérimentale de l'Iowa State Collège, installée en 1946 et opérant à la fréquence de 10 000 Hz [B. 53]. La principale difficulté rencontrée par les auteurs a été de réduire, dans les limites tolérées, les chutes de tension réactives mesure étude doit être évidemment 173 dans les conducteurs d'interconnexion ainsi que les courants dérivés dans leurs capacités mutuelles; et il semble que ces facteurs limitent l'emploi des hautes dans les tables de fréquences des éléments doit se faire par de En résumé, trois calcul, tant que l'interconnexion conducteurs allant des tiroirs aux jacks. longs fréquence de zones ont été l'épreuve mises à dans les réalisations antérieures: 1° la zone particulière industrielle de 50—60 Hz: ne nécessite aucune précaution magnétiques et électriques, mais conduit condensateurs de grandes dimensions et, par suite, contre les influences à des bobines et des à table encombrante. une 2° la zone de 400—500 Hz: nécessite effets d'induction mutuelle et les quelques précautions capacités parasites, mais contre les ne soulève difficulté particulière. Les bobines et les condensateurs sont plus économiques qu'à 50—60 Hz, mais les bobines comportent encore des noyaux de fer, pour lesquels il faut pourvoir des tôles à pertes réduites. aucune 3° la zone de 10000 Hz: conduit à de faibles valeurs d'inductances permet d'éliminer le fer et de capacités bines, mais nécessite des elles et les été et ses et à la masse. Avec leurs réactan- susceptances mutuelles, les conducteurs d'interconnexion d'ennui particulière D'après l'expérience acquise, il apparaît qu'avec une inconvénients des bo¬ efficaces contre les inductions mutu¬ précautions capacités parasites mutuelles leurs et ces et source ont pour les constructeurs. la conception actuelle zone construction, représente une limite supérieure au delà de laquelle les difficultés précitées augmentent encore et peuvent finalement nuire à la simplicité de construction et de service, et surtout à la précision recherchée, qui doit être la qualité essentielle relative à la de 10 000 Hz la d'une table à courant alternatif. D'un autre côté, pour une grande table il est plus économique d'aller au-dessus jorité des tables américaines et européennes, de 400—500 Hz. Il est à examiner s'il monter au-dessus de 500 Hz, sans comportant beaucoup d'éléments, Hz, comme l'a fait la ma¬ de 50 ne approcher en adoptant la fréquence serait pas plus avantageux de toutefois la zone de 10 000 Hz difficultés? Pour cela, il faudrait que les précautions à prendre ne sortent pas de l'ordre de grandeur de celles à 500 Hz, et que l'erreur et ses introduite par les câbles d'interconnexion reste dans les limites tolérées. En ce qui concerne le blindage, entre 500 Hz et 1000 ou 2000 Hz, il Par contre, on pourrait à une fréquence supé¬ a pas de différence. rieure à 500 Hz éliminer le fer des bobines ou employer du fer pulvé¬ n'y rulent à 174 perméabilité constante et à pertes négligeables. CHAPITRE Description A. — QUATRIÈME de quelques tables Table du Massachusetts Institute of Technology (Cambridge, Mass., États-Unis) [B. 45] Date d'installation: 1929. Caractéristiques générales : Fréquence = 60 Tension nominale = 200 Courant nominal = 0,5 Hz V A Éléments constitutifs^) : Les différents éléments sont fixés à des châssis métal¬ liques, qui pénètrent dans les compartiments des quatre grands meubles disposés le long de trois côtés d'une salle carrée. Nombre 1. Impédances de lignes (B et X en série) Résistances Réactances 2. Impédances de charges et X en parallèle) 60 Ohms Ohms/ Courant max. échelon limite (80) 25 10 35 100 20 20 40 120 l°/o 1% 0,1 4 A 1 2 A env. 4 A env. 2 A 40 (R t) Sauf indication générateurs la table, fois, 4 000 4 1 A 10 20 000 200 1 A 30 4 000 10 20 000 les chiffres ainsi que les autres données indiquant se % env. 1 A 1% env. 1 1 le rapportent nombre d'éléments A ou de à la date d'installation de susceptibles d'avoir varié par suite d'extensions ultérieures. Toute¬ ajouté, entre parenthèses, les chiffres publiés à la C. I. G. R. É. [B. 54]. Cette remarque s'applique aussi aux descriptions suivantes. et sont nous de 1948 contraire, 30 avons 175 Les résistances sont formées de fil de haute résistivité et faible coefficient de température enroulé sur des tubes de porcelaine ; le nombre de tubes varie de 4 dans l'unité de 10 ohms à 28 dans l'unité de 4000 ohms. La variation de la de résistance cuirassés, le courant et la avec Les bobines ont avec un entrefer dans un de tôles de trale, l'ensemble nicaloi, en chaque forme de E. pèse est très inférieure à température magnétique circuit branche ; La bobine il est constitué par deux est enroulée piles la branche sur cen¬ 16,5 X 18 X 21,5 cm. L'induc¬ tion maximum est de 6000 gauss. Le rapport 5/Z égale 3,5 à 5°/° pour les bobines de lignes et 6 à 7% pour les bobines de charges. La variation de la réactance ne dépasse pas 2% lorsque le courant change dans le rapport de 20 à 1. Le réglage des bobines se fait au moyen de prises. 3. et Capacités: 12 microfarads Il a y environ 11 l°/o- semblable à celui des transformateurs 32 réglables Impédances spéciales, ayant kg mesure (55) unités de condensateurs à papier, ayant chacune par bonds de 0,1 /*F. des machines synchrones: Elles sont 4. les caractéristiques par des bobines représentées suivantes: courant nominal = valeur = ohmique BIX 5. et = 6 A 0—500 Q 3% Autotransformateurs : 4 (12), permettant 0,5%. Courant magnétisant par bonds de de 50 à 500 Q un = réglage de la tension de 0 à + 10 %, à 4 mA. 1,7 Générateurs d'induction mettant de statiques: 8 (plus tard 16) déphaseurs constitués par des régulateurs tri-monophasés, munis de prises sur l'enroulement secondaire, per¬ régler la tension par bonds de 0,5 V. Les harmoniques ont été réduits à moins de 1%, grâce à des enroulements appropriés, de faibles inductions et une source d'alimentation de bonne forme d'onde. Alimentation: tinu, produit Un alternateur tension une triphasé, de 230 entraîné par Un autotransformateur, connecté statiques, permet de réduire cette tension soïdale. un 1% près, à V, ayant, moteur à courant une forme l'alternateur entre à des valeurs de les et 100, d'onde 30 ou pouvoir passer directement d'une étude de fonctionnement normal à de courants de court-circuit sans changer l'échelle des impédances. Instruments de 1. conditions à 2. Les appropriés ses sur circuits d'un a ses les dans réseau le panneaux, ampèremètre, le voltmètie sont du de ont de voltmètre, indiquant son une font se cordons a insertion. Ainsi précision de 1% et en étude permanence les en portable. insérant, souples munis d'un wattmètre. et type à thermoélément qui placées devant groupe d'instruments de réseau. 176 une aux de endroits fiches, L'ampèremètre les et l'avantage de modifier très peu l'ampèremètre produit une chute a une consommation propre de peuvent supporter une courte sur¬ 100%- Chacune des tables un miniature l'aide maximum de 0,12 volt; le voltmètre 0,002 ampère. Ils charge à d'un les conditions du réseau par de tension instruments propres, bornes. Ces instruments sont du type standard mesures déphaseurs 10 V, pour Deux groupes d'instruments: mesure: Chaque déphaseur con¬ sinu¬ les quatre grands meubles de la salle possède B. Westinghouse Table de là — Electric & Manufacturing Co. (East-Pittsburgh, États-Unis) [B. 46] Bote d'installation: 1929. Extension: 1942. Fréquence: L'innovation faite 440 le Hz, prix au lieu de la en l'emploi de est la fréquence de de réduire les dimensions et vue des bobines de self-induction et des condensateurs. Description générale: [B. 46, cette table par fréquence industrielle, 266]. p. C'est La table occupe trois cAtés d'une salle carrée de 6 X 6 métallique constitué meuble un dont dix servent de support m verticaux, par 15 panneaux amovibles, contenant les groupes généra¬ lignes et de charges, et cinq sont destinés à la réalisation du réseau miniature ainsi par un jeu de fiches et de jacks qu'aux mesures. Les extrémités de chaque unité sont reliées, par des cordons isolés, à deux fiches; en enfonçant ces fiches dans les jacks contigus, on réalise teurs statiques aux et les unités tiroirs réglables de — — le schéma désiré. Au milieu de la salle, trouvent se ainsi que des tables servant aux un pupitre portant les de mesure, dispositifs opérateurs. Eléments constitutifs: La majorité des tiroirs amovibles contient deux unités d'impédances formées chacune par une résistance et une réactance réglables. La résistance peut varier de 1 à 399 comporte une bonds de 20 variation une sélection des bobine à entrefer fixe ohms, ainsi qu'une continue bobine de 0 à 20 ohms. effectuées prises, et les sur ohms, par bonds de 1 à prises, réglable de ohm. La réactance 0 à 280 ohms, par entrefer variable permettant d'obtenir à Le réglage résistances de l'entrefer variable et les réactances, et la font se de l'extérieur des tiroirs. Certains tiroirs contiennent par bonds 4,05 juF de des échelons de avec des 0,01 /jF. 300 ohms, unités D'autres de condensateurs contiennent pour simuler les charges ou de 0.01 à réglables des bobines de 2100 ohms, les courants magnéti¬ sants des transformateurs. Après l'extension de 200 1942, la table possédait: impédances réglables; capacités réglables; 60 38 bobines de 2100 £; 33 autotransformateurs à 36 transformateurs de Groupes générateurs : tension cet ensemble phase une tension (0°—360°), montés sur et rapport fixe. statiques, composés chacun d'un régulateur de déphaseur tri-monophasé. On recueille aux bornes de que l'on peut ajuster en grandeur (0—440 V) et en l'on peut lire directement sur des cadrans gradués que les tiroirs. Alimentation : Un groupes à 16 groupes et d'un tri-triphasé prises; couplage statiques du alternateur, triphasé Mesures: Lors de la mise entraîné par un moteur synchrone, fournit aux à 220 V et 440 Hz. en exploitation de la table, les mesures de tension, puissance s'effectuaient à l'aide d'un électrodynamomètre unique, à différentes sensibilités. Un déphaseur statique servait à la mesure des angles de courant et de de phase. 177 C. Table de la General Electric Co. — (Schenectady, États-Unis) [B. 48] Date d'installation: 1937. Caractéristiques générales : Fréquence 480 Hz. = Valeurs nominales: par 100% tension 100% courant 100% impédance conséquent: Les instruments de mesure 50 V, 50 mA, = 1000 Q. impédances réglables et les faciliter le passage des valeurs réelles Description générale: = = aux sont valeurs de la gradués table, en %, pour et vice-versa. disposée symétriquement par rapport à un chaque côté, un panneau d'interconnexion et une aile constituée par quatre panneaux identiques contenant les unités réglables [B. 48, p. 68, fig. 1]. Celles-ci se terminent sur le pupitre hori¬ zontal, au-dessous du panneau d'interconnexion, par des cordons souples munis de fiches. En introduisant ces fiches dans les jacks du panneau vertical, on peut meuble central de La table mesure et est de commande ayant, de réaliser le réseau désiré. La distance entre les deux ailes est de 8 mètres et la largeur près de 3,5 mètres. Éléments constitutifs: Impédances de lignes (B+jZ) Impédances (B + jX en série de ou 150 charges en parallèle) 50 Échelons Gamme Nombre de réglage B = 0—51% X = 0—81 B = X= % 0—1610% 0—1605% de réglage continu 0,2% continu 5% Capacités 30 (04) 0—100% 1% Autotransformateurs 12 (20) ±15% 1% Transformateurs de couplage (rapport 1/1 fixe) 15 Toutes les unités réglables sont montées sur des socles métalliques de 18 X 40 cm qui s'adaptent aux panneaux de la table et portent sur leurs façades des cadrans gradués et des boutons de commande [B. 48, p. 42, fig. 7 et 8]. L'ajustement des valeurs requises est ainsi chose aisée et rapide. Les résistances et les capacités ont une précision de ±1% à toutes les prises. Les bobines ont une précision de +1% pour un courant donné, et la variation de leur coefficient de self-induction avec le courant est limitée à moins de+ 2%. 178 Leur rapport B/X est compris 8% (petites inductances) entre et 3% (grandes inductances). Groupes générateurs: 12, constitués chacun par un régulateur d'induction trimonophasé pour le réglage de la phase et un régulateur mono-monophasé pour le réglage de la tension. Chaque groupe comporte un watt-varmètre pour mesurer la puissance débitée; la tension et son angle de phase sont lus directement sur des cadrans gradués autour des manettes de commande des rotors [B. 48, p. 70, fig. 51. Les groupes de mesure générateurs placés au haut jacks permettant de sont et sont reliés à des des panneaux d'interconnexion et les connecter au réseau de la table. Alimentation: Un groupe moteur-générateur fournit aux régulateurs-déphaseurs statiques du triphasé à 480 Hz et 440 V par l'intermédiaire d'un autotransforma¬ qui permet d'abaisser la tension à 50 ou 25% pour les études de courts-circuits. équilibreur de phases est branché en parallèle avec l'alternateur et tourne avec lui à la vitesse synchrone; son courant magnétisant est compensé par des teur Un capacités. Le groupe et montées d'alimentation sur un socle de comprend 0,5 X 2 m: en tout 4 machines couplées directement le moteur d'entraînement à 60 Hz. l'alternateur à 480 Hz, l'équilibreur de phases, et l'excitatrice. La puissance groupe à distance Une table, depuis analyse a maximum à fournir à la table entière est inférieure à 5 kVA. Le n'est pas installé dans la salle de la table de faite révélé que, plus grand, mais calcul, mais est commandé boutons-poussoirs. statiques, après l'installation de la le meuble central à l'aide de ne aux bornes des sources tension, 1,4%. dans l'onde de la dépassait pas le cinquième harmonique était le Mesures: La particularité de cette table a été, à l'époque de son installation, le système de mesure avec amplificateurs électroniques à rétroaction [B. 50], Mis au point pour la fréquence de 480 Hz, ces amplificateurs étaient garantis pour une précision de 0,2% dans le rapport d'amplification et 20' dans l'angle de phase. La perturbation due aux mesures a été ainsi limitée à une chute de tension de 0,01 V en ligne et un courant de 0,3 mA en dérivation. D. — Table des Siemens-Schuckertwerke, Berlin [B. 55] Date d'installation: 1939. Fréquence: 50 Hz. Les Allemands avaient à choisir entre la par les tables dernière pour fréquence de l'ordre de 500 normale de 50 Hz. Ils ont fréquence américaines, plusieurs raisons, dont ils citent et la les suivantes: a) La Société Siemens & Halske construisait des instruments de sensibles à redresseurs vibrants pour la Hz, adoptée préféré cette fréquence mesure très de 50 Hz. 179 b) La fréquence de 50 Hz magnétiques influences nécessite ne capacitives et contre les précaution spéciale aucune entre les éléments et entre les fils de con¬ nexion. Description générale: nexion de et mesure, la schéma du réseau à étudier caines possèdent ne permanente vue pas et le schéma sur 192 nœuds de présente Il ainsi du à aide réseau et éviter les erreurs dans la mesures. jonction, permettant chacun le branchement de 4 cir¬ de mesure [B. 55, p. 21, fig. 3]. Comme il s'est craie nuit aux contacts, les jacks habituels empruntés poussière de téléphonie ont été remplacés avéré que la à la peut tracer, à la craie, le on instruments des que duquel avant [B. 55, p. 22, fig. 5]. Ce tableau, que les tables améri¬ qui était protégé par un brevet, permet d'avoir une sélection des circuits pour les cuits face est son tableau de con¬ de cette table caractéristique La sur par de robustes mâchoires en cuivre. Tandis que la face avant du tableau est réservée aux mesures et au dessin du réseau à la craie, la face arrière sert aux connexions. Les éléments de circuit sont dans logés un meuble moyen de cordons au les instruments de Enfin, parallèle souples au tableau et sont connectés à ce dernier munis de fiches. mesure sont montés sur un chariot mobile. Éléments constitutifs: Tandis que les tables américaines emploient, pour la repré¬ sentation des lignes et des charges, des unités réglables, complètes par elles-mêmes, la table allemande utilise le système de juxtaposition d'éléments. Elle dispose de 3000 bobines dont les valeurs, échelonnées suivant le principe boîtes des de poids, permettent grand un Les nombre de condensateurs. représentatifs d'un circuit [B. 55, p. 21, fig. 1 éléments appropriée, formant tiroir Sources de phasés, daires, réglable n'importe quelle réactance de 1 à façon. Il y a, de même, d'obtenir Les résistances sont conçues de la même 100 000 ohms. f. é. m. : à branchés connectés en phase assemblés sont et sur une planchette 2]. Chaque source est constituée par deux transformateurs mono¬ phases d'une alimentation triphasé (p. 143). Les secon¬ série, permettent d'obtenir, à l'aide de prises, une tension en grandeur de 0 à 100 volts. deux en et Dispositifs de mesure: Les mesures de galvanomètres très sensibles courant et de tension sont effectuées à au conjonction avec des redresseurs vibrantst, alimentés par des déphaseurs statiques (régulateurs d'induction tri-monophasés). Point n'est besoin de wattmètre ou de phasemètre. L'angle de phase de la quantité mesurée (tension ou courant) est lu directement moyen de sur le cadran gradué du courant continu, en déphaseur. Ce dispositif de mesure à redresseurs vibrants ne permet pas la des puissances actives et réactives. On peut les calculer à partir de l'ampèremètre, du voltmètre et des déphaseurs statiques. Mesure du allemande est courant son de court-circuit initial de court-circuit: dispositif avec sa à oscillographe Une autre particularité de la table destiné à déterminer le courant initial composante transitoire exponentielle aussi bien que t H. PFANNENMULLER : «Der Zungen-Gleichrichter Anwendung». Siemens-Zeitschrift, 1934, t. 14, p. 202. 180 lecture directe des indications sa fur Mefizwecke und seine composante alternative, conformément aux prescriptions du V. D. E. (Verband Deutscher Elektrotechniker) concernant le dimensionnement des disjoncteurs. dispositif en question comprend un petit moteur synchrone portant sur son disque gradué muni d'une came réglable [B. 55, p. 24, fig. 10]. Cette came, en butant contre le déclencheur d'un interrupteur, établit le court-circuit au point désiré, et un oscillographe enregistre les oscillations du courant à n'importe quel point du réseau. Le déclencheur est attiré sur le parcours de la came à l'aide d'un électroaimant commandé par l'oscillographe lui-même. En modifiant la position de la came sur le disque, on peut régler l'instant d'établissement du Le axe un court-circuit par rapport à l'onde de tension. E. — Table de l'Associated Electrical Industries Ltd., Londres [B. 56] Date d'installation: 1947. Caractéristiques générales : Fréquence = 500 Tension nominale = 50 Courant nominal = 50 mA Ce choix permet d'utiliser le matériel de La table anglaise Aspect général: [B. 56, milieu, au à un La table p. 442]. gauche et duquel au-dessus vertical portant les panneau à droite, se un trouve un unités de réseau grands numérotées; cellules de deux aux fiches sont le long de trois murs de com¬ partie une dispositifs de mesure et table, l'opérateur; horizontal pupitre où aboutissent panneau vertical muni de Au-dessus des trois panneaux sont Les pour les connexions des circuits. disposée symétriquement centrale comprend: est La lequel s'assied, à devant V ressemble à celle de la General Electric Co. d'une salle mande, téléphonie Hz logés montées, les groupes avec des fiches, et jacks. générateurs statiques. leurs châssis métalliques, dans les panneaux formant les ailes de la table. Elles sont reliées en introduisant celles-ci dans les jacks appropriés, on réalise le schéma d'interconnexion désiré. Éléments constitutifs : 12 groupes générateurs statiques, lignes, 120 unités de 30 unités de charges, condensateurs, autotransformateurs (+30% 60 unités de 36 14 transformateurs de (12 de rapport 1/1 Avant la mées en représentation p. 100 par ; 2 de 2/1 d'un réseau rapport à une sur un moteur synchrone. la et 2 de table, 1%), est Le groupe j/3/1). toutes les valeurs sont puissance apparente 'Alimentation: L'alimentation à 500 Hz qu'entraîne par échelons de couplage assurée par est expri¬ de base. un alternateur triphasé partir commandé à distance à 181 qu'il fournit du panneau central de la table, et la tension à l'aide d'un régulateur électronique. Une source le soustraire 1 réglée indépendante d'énergie est disponible pour le moteur variations de fréquence du réseau de distribution. et à +0,2°/» permet de aux Mesures: La table comporte, * est pour le groupe d'instruments: l'ordinaire, deux groupes à comme et les sources moteur-générateur statiques, des instruments ordinaires ; miniature, trois instruments essentiels; 2° pour le réseau un à adaptés des amplificateurs voltmètre, un ampèremètre, un watt-varmètre, à et négative, rétroaction alimentés eux-mêmes par l'entremise de shunts et d'un diviseur de tension. La sélection d'un circuit pour les partir commandés à niques Erreurs: La tension et la réglées à ±0,2% mesures fait se au moyen de relais télépho¬ du panneau central. dans les fréquence injectées sources statiques sont des valeurs nominales. avec une tolérance de +1 %, à l'exception des lignes de réactance dont la tolérance est de +2%. Les résistances sont non-inductives, et les bobines ont un rapport RIX de 1/33. En attribuant une précision de+0,5% au dispositif central de mesure, l'erreur maximum affectant les résultats de la table est estimée à + 2%. Tous les éléments sont évalués bobines de F. — Table de l'Électricité de France, Paris [B. 57] Date d'installation: 1948. Caractéristiques générales: Fréquence = 500 Hz. Tension maximum = 170 V, normale Courant nominal des éléments de point point du du de vue de vue précision, 126 échauffement, Courant nominal des sur la prise 170 sur la Description générale: prise 13 m avec 127 V. 250 mA. générateurs: V, 300 mA V, 600 mA. ; Les divers éléments destinés à constituer le réseau sont montés dans des tiroirs et d'une 85 = ligne: mA; châssis, dans un meuble métallique figuratif vertical d'environ long, 2,4 m de haut et 1 m de large, allant d'une extrémité à l'autre grande salle rectangulaire [B. 57, p. 52, fig. 1]. Les générateurs statiques, leurs watt-varmètres, sont disposés en saillie à la partie inférieure du meuble; de au-dessus trouvent les tiroirs d'autotransformateurs et de lignes. Les tiroirs de charge occupent la parte centrale du meuble, de chaque cô é d'un panneau central de jacks, qui partage la surface du meuble symétriquement en deux parties. 182 se meuble, se trouve un pupitre métallique, occupant un parterre de 0,8 m environ, et sur lequel sont rassemblés tous les dispositifs de mesure [B. 57, p. 59, fig. 16]. Les machines, destinées à l'alimentation de la table, sont installées avec leur appareillage dans une salle séparée et commandées à distance à partir du pupitre Vis-à-vis du 2 X de mesure. Connexions: Toutes les connexions entre les éléments du à cet effet, 252 nœuds se font sur la face avant meuble, qui comporte, jonction répartis sur toute longueur. Chaque nœud permet le raccordement de quatre circuits; en outre, deux ou plusieurs nœuds peuvent être couplés ensemble. Des cordons conducteurs, partant des tiroirs, servent à relier les jacks terminaux des éléments aux nœuds de sa de jonction, Mesures: qui permet, pour constituer le réseau miniature. nœud de Chaque jonction comporte par l'introduction d'une fiche une prise mâle fixée reporter toutes les connexions sur le pupitre nœud, pour l'insertion des instruments. de à femelle à d'y reconstituer et mesure cinq directions cinq fils, de câble à un le Éléments constitutifs: a) teurs à phase ; bornes générateurs [B. 57, 53, fig. 5] composés chacun de deux régula¬ premier, tri-monophasé, pour le réglage de la le second mono-monophasé pour le réglage de l'amplitude. On recueille aux du second appareil une tension réglée en phase (0° 360°) et en valeur 16 groupes induction cascade: en p. le — efficace (0—170 V). Chacun des régulateurs de commande. Au moyen muni d'un cadran est gradué solidaire d'engrenages démultiplicateurs, de sa manette le cadran du régulateur une gradua¬ de phase accomplit quatre tours pour un tour du rotor, ce qui donne lisible, avec un espacement de 20 minutes entre divisions. Le cadran du régulateur d'amplitude est gradué directement en volts. Le secondaire fixe de ce dernier est muni de prises permettant, par change¬ ment de couplage des enroulements, d'obtenir trois gammes de réglage, selon tion très l'étude à effectuer: 0—170 V 0— 85 V 42,5 0— Grâce à des condensateurs de V (0—300 mA), (0—600 mA), (0-600 mA). la chute de tension compensation, globale dans appareils, à pleine charge résistante, ne dépasse pas 1 %, et le déphasage global, à pleine charge réactive, ne dépasse pas 30 minutes. Chaque groupe générateur comporte un watt-varmètre, qui sert à régler le débit de puissance, et qui est mis hors circuit lors de l'ajustage définitif, pour ne les deux pas laisser subsister b) 33 sa consommation relativement autotransformateurs: 18 à vide est réglable, transformation autour de l'unité. On s'est court-circuit à des valeurs c) pour 285 réactances à représenter la grande. 30 VA, dont le rapport de 1%, de plus à moins 30% efforcé de réduire les pertes à vide et l'impédance de aussi faibles que possibles. de facteur 15 VA et par échelons de de surtension élevé réactance 15 de de fuites (35-45), totales des de gros 1 à 1000 Q, utilisées transformateurs et la réactance interne des machines tournantes. 183 Ces spéciaux éléments comprimée. Ils lignes mais de d) Éléments ont sont montés dimensions un circuit magnétique toroïdal analogues à ceux poudre en dans des boîtiers de fer des réactances de plus grandes. de lignes: La représentation des lignes se fait à l'aide d'éléments calibrés de résistances, réactances et capacités montés en boîtiers, que l'on groupe, selon les besoins, dans les tiroirs amovibles du meuble de la table. Nombre Valeur unitaire 256 de 1 à 200 Q Résistances 375 de 1 à 300 Q de 100 à 20 000 570 Les résistances sont en constantan et varient, pF maximum, de 0,2% quel au que soit le courant. Les réactances à noyau de fer ont un circuit magnétique cuirassé La variation de la réactance entre 10 et 125 mA est inférieure à ficient de surtension est Les capacités perte à 500 Hz La sont mica 0,005. précision d'ajustement 40 charges argenté noyé de tous les éléments est figuration permettent de réaliser, grâce à variation par échelons consommées. Il y 6 24 des charges charges charges égaux un de la 0,5% lignes actives et inductives constituées par réactances calibrées que l'on branche 10 dans la bakélite. Leur facteur à 15° C. et circuits est de 240. un ensemble de résistances et parallèle à l'aide de combinateurs, et qui choix judicieux des calibres des éléments, une en puissance active et de la puissance réactive a: de 26,27 W (20 Var) de 16,14 W de 8.07 W réglables (16,14 Var) réglables (5,47 Var) réglables par bonds de par bonds de 6,6 W 0,066 W par bonds de 0,066 Autolransformateurs ,10 Eléments de réaclances Fig. 64 184 de est Le nombre de tiroirs pour la e) entrefer. Le coef¬ à 10. égal au avec 1,5%. W Les sont calibrées pour la tension de 127 charges à alimentée elle travers 127 V la tension appliquée, aux un bornes V; aussi, chacune d'elles estprises permettant d'ajuster à la charge, quelle que soit la tension primaire zone de réglage (127 ± 30%). autotransformateur de dans les limites de la à f) 10 chargea inductives et capacitives constituées par des capacités et des réactanees en parallèle: 8 de 4 2 de 10 Dispositifs de mesure: un un un Il y Var, par bonds de 0,066 Var; par bonds de 0,066 Var. Var, a trois instruments de milliampèremètre mesure essentiels: étalon pour les courants, milliampèremètre étalon pour les tensions, électrodynamomètre étalon pour les puissances, trois alimentés par deux amplificateurs électroniques pourvus chacun d'un dispositif de stabilisation à contre-réaction. La précision globale des mesures est comprise entre 0,5 % et 1 %• Pour éviter toute surcharge accidentelle des appareils étalons principaux, les amplificateurs sont normalement fermés chacun sur un milliampèremètre ordinaire de construction robuste dont l'impédance est égale à celle des circuits des appareils étalons; la manœuvre d'un commutateur permet, après vérification des courants, la substitution des étalons aux appareils de sécurité, sans modification sensible de l'impédance de sortie des amplificateurs. tous Vers les groupes statiques Equilibreur de phases compensé. Moteur asynchrone monophasé Génératrice Moteur compound Alternateur Amplidyne 320 V 500 lu Fig. 65 Alimentation de la table triphasé une [B. 57, p. 61, fig. 17]: 220 V à 500 Hz entraîné par un Elle est fournie par un alternateur moteur à courant continu et excité par excitatrice amplidyne. réglée à 0,5 V près par un régulateur automatique électronique le circuit de réglage de l'amplidyne. Le taux d'harmoniques de la de 0,5% à 0,8% entre la marche à vide et la marche à pleine charge. du groupe est réglée par un régulateur automatique à force centri¬ La tension est agissant dans tension varie La vitesse fuge, monté en bout d'arbre, agissant réglage s'effectue à ±1 Hz près. 13 dans le circuit inducteur du moteur; le 185 La tension continue d'alimentation entraînée par à asynchrone. phase, constitué du Un équilibreur de vide, est branché aux en moteur à induction un par depuis pupitre de le outre, les appareils de contrôle de la tension G. Table de Plowa State — génératrice triphasé tournant bornes de l'alternateur. Les groupes sont commandés à distance porte, est fournie par une moteur moteur un Collège, et de la Iowa qui fréquence. mesure, com¬ (États-Unis) [B. 53] Installée 1946 à fonctionnant fréquence de 10000 Hz, la table de Collège expérimental destiné à mettre à l'épreuve les principes originaux qui ont présidé à sa conception. Sa caractéristique principale est l'emploi de la fréquence de 10000 Hz, bien supérieure à la fréquence de l'ordre de 500 Hz jusque là employée. Par cette innovation, les auteurs ont visé plusieurs avantages et bénéfices: en l'iowa State 1 ° et est il devient de mettre à possible la modèle un profit l'expérience, la technique et le matériel domaine de l'électronique et de la radio (générateur à haute appartenant fréquence, instruments de mesure, selfs et capacités), ce qui réduit notablement le prix du matériel de la table, du fait qu'il appartient à un domaine de pro¬ au duction intensive. 2 ° les dimensions et le constituent qui réduits considérablement. à 10000 Hz était prix des bobines de self-induction et des condensateurs, part importante une égal à Ainsi, 15% 3° un avantage technique réactance, d'où: du volume et du de pour 100 ohms prix du de la table prix réactance entière, capacitive, le sont prix à 500 Hz. est l'élimination des noyaux de fer des bobines de a) invariabilité du coefficient de self-induction à tous les courants: b) élimination risque du de distorsion de la forme c) élimination des pertes dans le fer par ( 4° des facteurs de surtension pour les bobines de réactance : ^—1 et en d'onde; hystérésis et courants de Foucault. élevés peuvent être obtenus aisément les bobines de la table ont des facteurs fait, de 25 et 50. Le choix final de la valeur de 10 000 Hz commerciale d'un oscillateur ensuite abaissée à 10000 Hz par L'emploi ont eu d'une fréquence à combattre 1° les influences tances parasites un élevée leur 1-86 à leur été décidé à 100000 diviseur de n'offre pas raison de la en Hz, cette disponibilité fréquence étant fréquence. que des avantages. Les auteurs : magnétiques et capacitives entre les éléments, et les suscep- des éléments à la masse; 2° les chutes de tension dans les fils propre et a économique réactance mutuelle, susceptance mutuelle. d'interconnexion dues à leur ainsi que les courants de impédance capacité dus à première La et par le fils Les d'interconnexion finalement, été combattue par ont donné lieu a blindage soigné un à des été des éléments tension nominale de la table. comme recherches et des essais, et, de câbles coaxiaux. l'emploi de la table la table statiques teurs a la meilleure solution trouvée Composition mental, d'erreur source choix de la faible tension de 10 V ne et : Ayant été construite essentiellement dans un but expéri¬ comprenait, lors de son installation, que quatre groupes généra¬ un nombre restreint d'unités de lignes, de et de condensa¬ charges teurs, d'autotransformateurs et de transformateurs de couplage. La d'alimentation source fréquence est d'abord filtrée pour régulateurs A est un oscillateur à quartz de 100000 est divisée à 10000 Hz. La tension de sortie est de de phase part cela, et Hz, laquelle quelques volts; elle purifier sa forme d'onde, puis amplifiée d'amplitude. la table diffère pas des autres dans ne sa et appliquée constitution aux générale. Les valeurs nominales sont: 100% tension 100% courant 100% impédance Les caractéristiques des 10 = Q : Gamme de Unités de A 100 = unités de réseau sont V 0,1 = Échelons réglage lignes Résistance 0-99 % 1 Réactance 0—99 % 1 (2nfL) Susceptance (2xfC) Unités de (jR et X en série 0- 9,9% % (2 décades) % (2 décades) 0,1% (2 décades) charges ou en parallèle) Résistance 0—9990 Réactance 0—9990 % % 10% (3 décades) 10% (3 décades) Unités de condensateurs Susceptance (2afC) En par conclusion, les l'adoption avoir réalisé d'une une 0-99 % 1 % (2 décades) auteurs disent que leur but réduire les frais de fréquence élevée, a été «partiellement» économie de 40 à 50% par rapport aux atteint. construction, Ils estiment tables de 400—500 Hz. * Signalons contient une enfin que le rapport n° 328 de leurs éléments constitutifs 13* présenté à liste de 20 tables de calcul existant la C. I. G. R. aux États-Unis E., session 1948, avec le nombre [B. 54]. 187 CHAPITRE CINQUIÈME Champ d'application de la table de calcul à courant alternatif A. — Diverses applications de la table de calcul à Avec poussée ces de l'extension vers considérable des courant réseaux alternatif électriques et profit l'interconnexion des centrales et la mise à la nature, la table de la tendance des ressour¬ calcul à courant alternatif est devenue un l'ingénieur dans l'étude et la solution des problèmes courants que posent l'exploitation et la bonne marche des réseaux maillés : régulation, protection, stabilité. De plus, elle a été appliquée, durant ces dernières années, à la solution, par analogie, de maints problèmes d'électrotechnique, de mécanique, etc. susceptibles d'être représentés par des cir¬ cuits électriques équivalents. auxiliaire efficace de D'une façon générale, courant alternatif 1. Étude des se les diverses applications ramènent à quatre domaines de la table de calcul à principaux: réseaux en régime 2. Étude des réseaux en court-circuit, symétrique 3. Étude de 4. Divers la stabilité des de charge normal; et dyssymétrique ; réseaux; problèmes spéciaux électriques et 1. Problèmes de fonctionnement normal. non-électriques. — Les problèmes concer¬ fonctionnement normal et que la table de l'exploitation de calcul permet résoudre sont nombreux. Les principaux sont: nant 188 des réseaux en a) Répartition des courants et des les différents circuits d'un réseau de projetées production puissances maillé, pour des conditions données gammes de et en certains nœuds importants l'amélioration du de vue des prises réglage. c) Puissance réactive des compensateurs synchrones taller à ou et de consommation. b) Réglage de la tension; régimes optima transformateurs de actives et réactives dans et facteur centres de de statiques, et à ins¬ distribution du réseau puissance du et de la réglage tension. d) Etude des pertes et de leur réduction, par l'amélioration du facteur puissance, l'injection de tensions en phase et en quadrature, la modi¬ fication du plan de répartition de la production entre les centrales. de e) Projets d'extension Amélioration des de lignes l'implantation de nouvelles sous-stations nouvelles de l'interconnexion ou des réseaux étrangers sur le comportement des lignes de transport, tension, la circulation de la puissance, les pertes. avec la générales d'exploitation par de l'implantation de nouvelles centrales, etc. conditions liaison, par Effets de et d'interconnexion: f) Influence des grosses charges déséquilibrées rants 2. Problèmes maxima de coupure des b) cou¬ de courts-circuits. court-circuit intervenant — dans a) Détermination des le choix de la courants puissance de disjoncteurs. Détermination des valeurs maxima et minima des tensions et courants de défaut, c) les tensions et sur du réseau. du choix et du en vue Influence de réglage l'interconnexion de des relais de deux protection sélective. réseaux d'exploitation sur l'intensité des courants de défaut. entendu, Bien que soit la nature phase, d) deux 3. phases du peuvent être effectuées court-circuit: triphasé, phase la table quelle terre, phase à à la terre. des différents Problèmes régime établi de et en dispositifs. stabilité. — a) régime troublé; Stabilité et limites de puissance détermination des limites de sta¬ dynamique pour différentes surcharges brusques, défauts; surcharges admissibles. bilité sur à la Etude de la mise à la terre du neutre, et détermination des caracté¬ ristiques en études ces différents types de 189 b) Influence temps de coupure des disjoncteurs types du stabilité ; temps de coupure nécessité par différents sur et la limite de emplacement» de défauts. c) Influence des de tension régulateurs automatiques. Effet du déclenchement et du réenclenchement d) phase lignes trois phases) et sur de transport 4. Problèmes sur spéciaux. En dehors des — la a été conçue à — années que la table pouvait non-électriques, pouvant équivalents. Citons à titre a) d'exemple la détermination des les structures une puissance des être encore encore cours au courantes calcul de à men¬ courant actuellement, de ces son dernières à la solution de maints pro¬ par des circuits électri¬ représentés : efforts et des déformations dans les treillis et statiquement indéterminés, l'écoulement b) il s'est avéré servir blèmes ques applications table lesquelles et qui forment, pour — l'origine principal champ d'application alternatif ultra-rapides (sur limites de les à haute tension. ci-dessus tionnées stabilité, la des compressibles fluides à la vitesse subsonique et supersonique, c) l'étude de certaines vibrations mécaniques, vitesse critique des axes, et la détermination de la d) l'écoulement de la chaleur dans les corps de forme e) la solution de l'équation complexe, de Schrôdinger. De nombreaux autres problèmes d'intérêt particulier, appartenant aux mécanique, électrique, acoustique, thermal, etc. ont pu être étu¬ diés ou approchés à l'aide de la table, et un compte-rendu en a été publié dans la presse technique [B. 52]. Le principe de ces applications est de représenter le problème par un circuit électrique équivalent, dont les tensions, courants, impédances et admittances correspondent aux va¬ riables et paramètres du système à étudier. domaines B. — Marche à suivre pour l'étude d'un réseau sur Elle 1° comprend trois Préparation 190 à la table étapes successives de l'étude. unifilaire du réseau étudier. — Ce électrique On : commence par établir un schéma schéma doit montrer clairement tous les éléments et circuits du réseau stations, appareils des de réglage. enroulements des : centrales, transformateurs, lignes, Il doit indiquer transformateurs et des machines ainsi que les connexions entre les voir tracer, si nécessaire, le sous- aussi le mode de connexion points neutres réseau homopolaire. et la (étoile, triangle) terre, afin de pou¬ Ensuite, on s'occupe de recueillir et de grouper les informations et les données concernant le fonctionnement du réseau et les caractéristiques de «hacun de ses éléments: impédances directe, inverse et homopolaire; puissance active et réactive absorbée par chaque sous-station; plan de répartition de la production entre les centrales; centres et nœuds de tension fixe; rapport de transformation et échelonnement des prises (s'il y en a) des transformateurs ; partie théorique (première partie, chapitre pre¬ régime de fonctionnement d'un réseau à n nœuds est dé¬ 1 paramètres algébriques, qui peuvent être des tensions, des fini par 2ra des courants, puissances actives et réactives. S'il y a, dans le réseau, à rapport variable, le nombre de paramètres nécessaires, transformateurs s Nous avons mier) que dans la vu le — pour que le système soit déterminé, passe de 2ra—1 à 2n—1 + 5. Afin d'éviter les régimes absurdes il faudra connaître les puissances actives débitées par les centrales absorbées les par connues, étant Pour peut à des valeurs nœuds de aux données les compléter être sous-stations. D'autre réglées des centrales et moins une, les nécessaire de faire fixes, puissances actives et réactives part, certaines tensions comme les tensions se rapportant à un au régime à étudier, il sujet de la charge, puissance aux bornes de certaines stations hypothèses seront basées, autant que possible, sur charge de la période d'exploitation précédente. du facteur de Ces à leurs tensions impédances respectives, il unique, qui peut être celle de l'un On passe ensuite au et choix des bituellement, ramener quelconque les à une tension de référence des éléments du réseau. réduction; on est libre même, déterminés. Ha¬ de réduction des tensions, sont, par ce fait par fixer le coefficient à la tension nominale de la table, dans les une tension de feuilles coefficients de on commence qui correspondra de régulation, à et sous-stations. les admittances des différents éléments faut les d'en choisir deux, et les autres seront bornes compensation. quelques hypothèses Connaissant les aux réduite, dans les cas problèmes de courts-circuits. Le 191 second coefficient choisi de telle sorte que les courants et les impé¬ dances du réseau figuratif demeurent dans les limites des valeurs nomi¬ nales et des En sera possibilités partant des caractéristiques du réseau réel évaluées par rapport à calcule, à l'aide des coefficients de réduction, les base commune, on valeurs proportionnelles une Ainsi suivant complète et s'effectue sans Afin de qu'il le termine se stade au de la table. faudra travail préparation importe qu'il minutieuse, pour que perte de temps. pouvoir la la table. sur de l'étude. Il de ajuster mise au des données soit point qui serviront accompli d'une façon du réseau miniature contrôler et vérifier à tout moment les intérêt à disposer de plusieurs copies portant le schéma des et homopolaire, et à y inscrire successivement: inverse a) les données et b) les valeurs évaluées par c) enfin caractéristiques les valeurs recueillies à rapport à représentatives une sur la données, on a direct, réseaux l'origine, base commune, table, calculées à l'aide des coefficients de réduction. Bien entendu, les buts et en utile de questions 2D qu'on faire avant se de propose passer à la table, il faut se fixer clairement d'atteindre, les résultats que l'on veut obtenir, plan ordonné, point par point. A cette fin, il peut être les ingénieurs et les intéressés à des réunions où ces examinées et des décisions prises. un convier seront On met au point les impédances qui doivent représenter les différents éléments du réseau réel. Dans le système à unités indépendantes réglables, il suffit d'ajuster les résistances, les inductances et les capacités en agissant sur les manettes de commande fixées sur le devant des tiroirs. Dans le système par juxta¬ position, il faut réunir, sur les planchettes, les éléments appropriés. Mise au On affecte aux que l'on reporte la mise réseau impédances le sur réseau à la table et Après du point au selon le schéma du des inversement, réseau, des — désignations (un numéro, ce qui permet du réseau, schéma point miniature. sans tiroirs, par exemple) de passer du confusion. on procède à leur interconnexion où débitent les centres points généra¬ régulateurs-déphaseurs statiques. Des autotransfor¬ mateurs sont insérés aux points convenables (en série avec les impédances de charges et les impédances des transformateurs à prises). teurs, On 192 on et aux connecte les peut aussi procéder d'une façon inverse dans le système à unités réglables: d'abord le schéma de connexions, ensuite le réglage des élé¬ ments. charge enfin la table, en ajustant les conditions terminales des gé¬ nérateurs statiques et les tensions connues en certains nœuds, ainsi qu'en 1+s réglant les autotransformateurs des charges, de façon à réaliser les 2re relativement de Cette connus. paramètres opération réglage simple remplace la solution mathématique, si pénible et généralement impossible, des n équations vectorielles ou 2re équations algébriques définissant le fonction¬ nement du réseau. C'est là que résident l'intérêt et l'avantage de la table de On — calcul. Quand cette et pour les opération est terminée, études que l'on veut prête pour les mesures entreprendre (régulation, courts-circuits, la table est stabilité, etc.). 3° Exécution de l'étude proprement dite. a) Etude de il suffit d'un fonctionnement réseau bifilaire constitué conducteur neutre de retour. impédances importe. des normal: Si les alternateurs; par le — charges équilibrées, phase et un de représenter les barres omnibus qui sont circuit d'une Il n'est pas nécessaire c'est la tension à leurs Les valeurs des courants, mesurées soit sous tensions, puissances et angles de phase sont directement au moyen des dispositifs de mesure et enregistrées forme de tableaux, soit sur des copies du schéma unifilaire. Pour étudier pédances Si ou les des un charges charges à trois réseaux régime, il faut modifier les puissances débitées par autre et en conséquence les im¬ générateurs. les groupes déséquilibrées, on recourt à un montage triphasé monophasés interconnectés d'une façon appropriée [B. 8]. sont b) Etude de court-circuit: Les machines débitant dans le court-circuit impédances transitoires, que l'on connecte entre les barres et les sources statiques. On manœuvre les alors pour obtenir les conditions du système avant le défaut, comme pour l'étude du fonctionnement normal; les sources sont réglées de façon à obtenir aux nœuds figurant les barres les conditions terminales données. La f. é. m. fournie par les groupes statiques n'est plus alors la tension sont représentées par nœuds figurant leurs terminale mais la tension interne des machines, derrière l'impédance tran¬ sitoire (et désignée par E dans les équations 8, page 38). Ainsi l'obstacle qui s'oppose à la solution mathématique exacte des problèmes de courts* circuits (détermination des tensions internes des machines, en grandeur et 183 phase, en partant des conditions données du régime défaut), cet obstacle ne se pose pas pour la table; en au ment éliminé par les effectue les on Si le court-circuit est du réseau bifilaire au Si le court-circuit est montage triphasé, soit triques, en de triphasé, du réglage des conditions normales Après l'ajustage le court-circuit et manœuvres système. préalables on établit il suffit de connecter le circuit de phase défaut, au mesures. conducteur neutre de dyssymétrique, préférablement retour, il faut de à la théorie des point au nouveau interconnectant les réseaux direct, inverse, la nature du défaut préexistant automatique¬ normal il est de défaut. recourir soit à un composantes symé¬ homopolaire suivant (p. 46). c) Etude de la stabilité: Les machines synchrones étant représentées par des appareils statiques, la table de calcul n'est pas en mesure de reproduire physiquement les oscillations pendulaires survenant à la suite d'une perturbation. Mais le procédé de «pas-à-pas», exposé au troisième chapitre de la première partie, permet de substituer au régime oscillatoire de régimes stationnaires que la table peut reproduire et une succession l'on que peut mesurer, ce qui épargne des calculs très longs. La procédure est succinctement comme suit: ayant réglé la table aux conditions du système avant la perturbation, en représentant les machines par leurs impédances transitoires et les forces électromotrices internes correspondantes, établit la perturbation (court-circuit, variation de char¬ ge). électrique du réseau entraîne une varia¬ tion des puissances débitées par les générateurs statiques, et la différence avec les débits antérieurs représente la puissance résultante AP qui agit rotors. Connaissant cette puissance AP, on calcule, à l'aide des sur les on Cette modification de l'état formules dans la méthode de pas-à-pas (p. 64), le déplacement angulaire des rotors au bout d'un intervalle de temps A t. La nouvelle position angulaire est ajustée sur la table en réglant le déphasage des f. é. m. des sources statiques. Puis on effectue les mesures relatives à développées l'intervalle suivant. Et ainsi de suite. Au de de la cours l'intervention connectant D'autre (s'il part, procédure «pas-à-pas», on disjoncteurs, éventuelle de y a réenclenchement), connaissant à des rotors, chaque tient compte, en temps dû, déconnectant, puis en re¬ en les circuits pas qu'elle gulaires peut compte tissement, de l'action des régulateurs de vitesse dans sance de l'effet accélératrice. On peut aussi tenir automatiques 194 tenir on de tension en agissant compte sur affecte. la vitesse et l'accélération des m. couples d'amor¬ puis¬ des régulateurs le calcul de la de l'action les f. é. des an¬ sources. Grâce à la table de calcul et procédé simples de peut suivre entre les régimes successifs, le ainsi, à l'aide de quelques calculs développement des oscillations réelles des machines synchrones, jusqu'à ce qu'on puisse établir avec certitude s'il y a stabilité ou instabilité. C. Limites du — au «pas-à-pas», champ d'application on des tables de calcul à courant alternatif La construction et la constitution de la table de calcul à courant alter¬ natif sont caractérisées par les faits suivants: 1° Les machines synchrones sont assimilées à des impédances alimen¬ origine par des forces électromotrices réglables en grandeur et en phase. Les réactions internes, longitudinale et tranversale, aux chan¬ gements de régime, la saturation du circuit magnétique, la déformation de la courbe de tension causée par un déséquilibre, tous ces phénomènes complexes liés intimement à la nature même de la machine ne sont pas physiquement reproduits sur la table. tées à leur 2° Les parties, ou de lignes aériennes représentées sont et sur Ta constantes localisées; capacité varient par rapport souterraines, à constantes uniformément ré¬ la table par des circuits et les valeurs équivalents figuratives à la résistance suivant la en d'inductance iz et fréquence adoptée par la table. Cette représentation est fidèle lorsqu'il s'agit des conditions aux deux extrémités, en régime stationnaire. Elle ne l'est plus, lorsqu'on considère les régimes transitoires avec leurs oscillations amorties à haute fréquence, et leurs ondes mobiles se propageant le long des lignes en s'atténuant suivant des lois exponentielles. On sait oscille qu'un circuit, possédant de la self-inductance et de la capacité, de fonctionnement sa période naturelle, quand ses conditions un changement brusque. La fréquence et l'amortissement de ces avec subissent oscillations libres dépendent l'inductance et de la tition. chaque duire De plus les discontinuité fidèlement artificielles à résistance, de circuit, ainsi que de leur mode de répar¬ des valeurs individuelles de la capacité du ondes mobiles de tension et de courant subissent à une réflexion et une réfraction de propagation phénomène constantes réparties s'imposent. le 3° Les éléments constitutifs des tables tances, ont pratiquement une partielles. Pour repro¬ des ondes, des lignes courantes caractéristique linéaire, : résistances, induc¬ c'est-à-dire qu'ils ont 195 indépendamment des valeurs coustantes Les conséquences de éventuelles des machines des transformateurs et des courants qui les traversent. magnétiques saturation des circuits la sont pas ne prises considération. en sur une f. é. m. alter¬ exemple, à due une composante apé¬ surintensité une accompagnée par riodique amortie (p. 31)-, dans le cas de la mise sous tension brusque d'un transformateur, ou plus généralement d'un enroulement à noyau magnétique, la surintensité est susceptible de prendre une valeur beau¬ du fer. De pareils effets coup plus importante par suite de la saturation que la fermeture d'un circuit On sait, par native est sont ignorés Par sur la table. conception sa et ses caractéristiques constructives, la table de cal¬ cul à courant alternatif est destinée essentiellement à l'étude des régimes permanents ou stationnaires, c'est-à-dire à la détermination des tensionB, courants, puissances, angles de phase aux différents points d'un circuit électrique linéaire, pour des conditions définies et établies de forces électro¬ charges. Elle ne se prête pas, telle qu'elle est, à l'étude des caractéristiques des machines synchrones, des circuits non linéaires, des effets de la saturation, des surtensions d'origine atmosphérique et d'origine interne, des régimes transitoires à oscillaiions libres de fréquence élevée déclenchés par un changement brusque dans l'état électrique du motrices et de réseau. phénomènes transitoires susceptibles de se produire un dispositifs appropriés ont été mis au point en Amé¬ rique, appelés «Transient Network Analyzer»? fB. 52,61], et comportant: étudier Pour — — des lignes artificielles à constantes des transformateurs de saturation et — les réseau, des dans reproduisant d'hystérésis; réparties avec une des résistances et des inductances non ; fidélité suffisante les effets linéaires; interrupteur synchrone, comprenant un système de tambours, de de balais, entraînés par un moteur synchrone, et réalisant les bagues de fermeture ou d'ouverture de circuit, une fois à chaque tour, opérations — un et synchronisme triphasé ; en — un avec la tension d'alimentation fournie par oscillographe cathodique t En de français, tables de calcul de réseaux pour les 196 à régime; grâce phénomènes alternateur servant à l'observation et à la qui accompagnent l'interrupteur synchrone, des oscillations de tension et de courant brusques un électriques transitoires. des les changements ces régimes transitoires, mesure oscillations ou analyseurs transitoires sont répétées à chaque tour des tambours et paraissent sta¬ sur l'écran de l'oscillographe. dispositifs ont aidé à apporter de nombreux éclaircissements sur la nature et la grandeur des surtensions, d'origines diverses, et à mieux étudier les moyens de protection contre ces perturbations. Ces études ont caractère général, et il serait intéressant de les eu jusqu'à présent un poursuivre, de les approfondir par des modèles plus élaborés représentant le fonctionnement transitoire dans un réseau complexe, ce qui fournirait à l'ingénieur un nouvel auxiliaire dans la maîtrise des réseaux électriques. tionnâmes Ces 197 Bibliographie PREMIÈRE PARTIE I Chapitre Circuits à courant alternatif; réseaux 1. — F. CAHEN: électriques Réseaux de transport de distribution et d'énergie électrique; tome I. l'Enseignement Technique, Librairie de 2. 3. — — L. Eyrolles, Paris 1943. Leçons d'électrotechnique. Édition Gauthier-Villars, Paris 1948/49. J. FALLOU : A. BLONDEL Les courants alternatifs. : Édition J.-B. Baillère, Paris 1933. 4. — CH. LAVANCHY: Méthode en régimes équilibrés et générale de calcul des réseaux électriques maillés déséquilibrés. Dunod, Paris 1936. Théorie des 5. — équations algébriques J. A. SERRET premier, Tome : Cours section d'algèbre supérieure. I, chap. 4 : Des équations simultanées et de l'élimi¬ nation ; théorème de Bezout. second, section V, chap. 2 : De l'impossibilité de résoudre algébrique¬ équations générales de degré supérieur au quatrième. Édition Gauthier-Villars, Paris 1928 (7e éd.). Tome ment les r, Chapitre .. . II Courts-circuits 6. — J. FALLOU: Courants de court-circuit. Librairie J.-B. Baillère, Théorie des composantes 7. — symétriques C. L. FORTESCUE: Method of tion of polyphasé 8. symmetrical coordinates applied to the solu¬ networks. A. I. E. E. Transactions — Paris 1933. 1918, t. 37, 2e partie, p. 1027—1140. analysis of A. C. power Systems. Symmetrical and related components. Wiley & Sons, New-York; Chapman & Hall, London; EDITH CLARKE: Circuit Volume I: John 198 1943. Chapitre Stabilité 9. — 0. G. C. DAHL Electric Power Circuits : Volume II: Power — ; System Stability. Company, New York McGraw-Hill Book 10. III theory and applications. and London: 1938. SELDEN B. CRARY: Power System Stability. John Wiley & Sons, New York, Chapman & Hall, London; 1947. Amortissement dans les machines synchrones 11. — A. BLONDEL: phénomènes Application Revue Générale de 12. — de la méthode des deux réactions à l'étude des oscillatoires des alternateurs l'Électricité, R. H. PARK: Two-Reaction Part I: accouplés. 17 fév.—31 Theory of Transactions of the A. I. E. E. Part II: Transactions of the A. I. E. E. 1923, mars p. 235—531. Synchronous Machines. July 1929, p. 716. June 1933, p. 352. DEUXIÈME PARTIE Tables de calcul à courant continu 13. — H. H. DEWEY complex W. W. LEWIS: et A device for calculating in currents networks of Unes. General Electric Review, oct. 1916, p. 901. 14. — W. W.LEWIS: A new short-circuit calculating table. General Electric Review, août 1920, p. 669. 15. — J. BIERMANNS: Ueber den Schutz elektrischer Verteilungsanlagen gegen UeberstrOme. Elektrotechnische Zeitschrift, Berlin, 16. — t. 40, 1919, p. 648—653. J. BIERMANNS: Technische Problème der elektrischen Grosswirtschaft. Elektrotechnische Zeitschrift, t. 42, 1921, p. 25—28, 51—56, Netzmodell: p. 81—84. 17. — O. R. SCHURIG: Expérimental détermination of short-circuit currents in electric power networks. Transactions of the A. I. E. R. E. DOHERTY, G. M. E., t. 42, ARMBRUST, L'article de SCHURIG contient une février 1923, p. 10—21. Discussion par O. R. SCHURIG: p. 22—23. analyse intéressante des erreurs de la table de calcul à courant continu. 18. — SMITH: Short-circuit Electrical 19. — World, E. F. PEARSON Electrical 20. — System calculating t. 85, 1925, p. 723. board. Einige Angaben uber eine Widerstandsschalttafel zur angeBestimmung von Kurzschlussstromstàrken in Verteilungsnetzen. Bulletin S. E. 21. calculating board. 84, 1924, p. 308—311. H. F. ZANGGER: nàherten — : World, t. A. HAMM El. : V., t. 18, 1927, p. 713—715. Ein einfaches Netzmodell. Wirtschaft, t. 29, 1930, p. 196—199. 199 22. — M. P. OSBURN table. calculating The short-circuit : The Electric Journal, t. 27, 1930, p. 200—203. 23. — W. C. HAHN: Load studies General Electric 24. — Review, the direct-current on t. G. W. VAUGHAN: C. W. BOHNER et calculating table. 35, 1932, p. 77-78. calculating board. Electrical World, t. 97, 1931, Phase faults analyzed on direct- current 25. — E. KRONE: Betriebs- und p. 1068—1071. mit den Versuchsergebnisse neuen Niederspannungs- Maschennetzen der Berlinor Stâdtischen Elektrizitatswerke AG. Elektrotechnische Zeitschrift, t. 53, 1932, p. 645—648, 720—723, Netzmodell: p. 721—722. 26. — Short-circuit table. calculating General Electric Review, t. 35, 27. — Calculating Journal, The Electric 28. — p. 77—78. 1932, boards. t. 29, 1932, p. 386. F. CAHEN: Les courants de court-circuit dans les réseaux détermination à l'aide d'une table de calcul Bulletin de la S. F. 29. — W. KOCH E., septembre 1932, R. VOLZING: et triphasés. Leur électrique. p. 924—939. Netzwiderstandsabbild Bestimmung der zur Stromverhâltnisse in Netzen. Siemens-Zeitschrift, 1.14, juin 1934, p. 197—201. 30. — R. JIRETZ: Aufbau und 31. — G. H. MARCHAL: La détermination des courants de défaut dans les réseaux Verwendung von Netznachbildern. A.E.G.-Mitteilungen, novembre 1939, p. 481—487. à l'aide d'une table de calcul électrique. Bulletin de des la Société Belge Électriciens, 57e année, oct—déc. 1941, p. 180-204. TROISIÈME PARTIE Lignes 32. — artificielles M. I. PUPIN : Propagation of long electrical Transactions of the A. I. E. E., t. 16, 33. — 1899, waves. p. 93—142. W. S. ALDRICH and G. W. REDFIELD: Performance of an artificial forty- mile transmission Une. Transactions of the A. I. E. E., t. 18, p. 339—360. 34. — J. H. CUNNINGHAM: Design, construction and test of an artificial trans¬ mission line. Transactions of the A. I. E. E., t. 30, 35. — Electrical 36. - 1911, p. 245-256. A. E. KENNELLY and H. TABOSSI: Artificial power transmission line. World, t. 59, 1912, p. 359. A. KENNELLY and F. W. LIEBKNECHT: current over a long Measurement artificial power-transmission line per second. Transactions of the A. I. E. E., t. 200 31, 1912, p. 1131. of voltage and cycles at 25 and 60 37. — K. W. WAGNER: Eine Telegraphiestromen und Elektrotechnische 38. — neue Zeitschrift, Leitung zur Untersuchung von 33, 1912, p. 1289. An artificial transmission line with line constants. Transactions of the A. I. E. 39. t. MAGNUSSON and S. R. BURBANK: adjustable — kunstliche Schaltvorgângen. E., t. 35, 1916, p. 1137. F. S. DELLENBAUGH: Artificial transmission Unes with distributed constants. Journal of the A. I. E. E., t. 42, 1923, p. 1293—1296. J.F.PETERS, O.R.SCHURIG, D.C.JACKSON, H.W.BUCK, Discussion par F. S. DELLENBAUGH, dans: Journal of the A. I. E. E., t. 42, déc. 1923, p. 1343—1347. Réseaux miniatures 40. — Design, construction and tests of an artificial power Company of Provo (Utah). Transactions of the A. I. E. E., t. 36, 1917, p. 789—831. G. H. GRAY: trans¬ mission line for the Telluride Power 41. — solution of electric power transmission 0. R. SCHURIG: The laboratory by miniature circuits. General Electric Review, t. 26, 1923, problems in the 42. — 0. R. SCHURIG : A p. 611—618. miniature A. C. transmission solution of network and transmission System Transactions of the A. I. E. E., t. 42, 1923, System for the practical problems. p. 831—838. Discussion par G. M. ARMBRUST, V. BUSH, 0. R. SCHURIG, dans: Journal of the A. I. E. E., t. 42, 1923, p. 1347 -1349. 43. — R. D. EVANS and R. C. BERGVALL: Expérimental analysis of and stability power limitations. Transactions of the A. I. E. Tables de calcul 44. — électriques H. H. SIENCER E., t. p. 39—58. 43, 1924, à courant alternatif H. and L. HAZEN: Artificial représentation of power Systems. Journal of the A. I. E. E., t. 45. — 46. — H. H. HAZEN, aiialy/er. 44, 1925, p. 24—31. 0. R. SCHURIG and M. F. GARDNER: The M. I. T. network Transactions of the A. I. E. E., t. 49, 1930, H. A. TRAVERS and W.W.PARKER: p. 1102—1114. An alternating-current calculating board. The Electric Journal, t. 47. — 27, 1930, W. W. PARKER: Power network p. 266-270. problems solved with the A. C. calculating board. The Electric 48. — Electrical 49. — Journal, t. 32, 1935, p. 227. H. P. KUEHNI and R. G. LORRAINE: A New A. C. Network Engineering, Transactions, H. S. BLACK: Stabilized Feedback Electrical Engineering, t. t. 57, février 1938, Analyzer. p. 67—73. Amplifiers. 53, janvier 1934. 201 : A stabilized amplifier for measurement purposes. Engineering, Transactions, t. 57, juillet 1938, p. 379—383. H. A. THOMPSON Electrical W. W. PARKER: The modem A. C. Network Calculator. Electrical Engineering, Transactions, 60, t. H. A. PETERSON and C. CONCORDIA novembre Analyzers for : p. 977. 1941, use in Engineering and scientific problems. General Electric Review, t. 48, septembre 1945, p. 29. La bibliographie qui fait suite à l'article renseigne abondamment sur divers problèmes spéciaux qui ont été étudiés au moyen de la table calcul à courant alternatif et les publications qui s'y rapportent. I. D. RYDER W. B. BOAST and A : new design for the les de A. C. Network Analyzer. Electrical P. 0. Engineering, Transactions, BOBO, calcul à H. A. TRAVERS t. p. 674-680. 65, octobre 1946, E. E. GEORGE: and courant alternatif pour l'étude et Emploi des tables à des réseaux élec¬ l'exploitation triques. Électriques Conférence Internationale des Grands Réseaux Session 1948, Rapport par M.-J. n° 328, t. III du TRIBOT-LASPIÈRE, « Compte-Rendu à Haute Tension, des Travaux » établi Paris. W. KOCH: Das Wechselstromnetzmodell der Siemens-Schuckertwerke. Siemens-Zeitschrift, t. 20, janvier-février 1940, p. 20—24. An A. C. network The analyzer. Engineer, novembre 1947, F. CAHEN : p. 442—444. Une nouvelle table à calcul à courant alternatif. Revue Générale de l'Électricité, t. 58, février 1949, p. 49—61. Ein Wechselstrom-Netzmodell fur Oesterreich. Oesterreichische Zeitschrift fiir G. H. MARCHAL Elektrizitâtswirtschaft, juillet-août 1948, Tables de calcul : Bulletin de la Société Belge W. ERBACHER : Aufbau und des H. A. PETERSON : électriques. Électriciens, juillet-septembre Anwendung Oesterreichische Zeitschrift fiir septembre 1939, 1948. des osterreichischen Netzmodelles. Elektrizitâtswirtschaft, An electric circuit transient General Electric Review, p. 19. t. 3, 1950, n" analyzer. p. 394. 11. Curriculum vitae Né le 21 décembre 1924 à Alexandrie (Egypte), j'ai fait mes section égyptienne du études primaires et secondaires dans la Collège Saint-Marc des Frères des Écoles Chrétiennes. Elles se terminèrent, en juin 1940, par l'obtention du baccalauréat égyptien. Après une année dite d'orientation dans la section de Mathé¬ matiques, je fus admis à la Faculté Polytechnique de l'Université Farouk Ier, inaugurée le 3 janvier 1942, et en juin 3946, j'obtins avec distinction le diplôme d'ingénieur électricien. Sur ce, le Ministère des Travaux Publics envoyé à l'étranger avec la mission de me choisit pour être une thèse de préparer un stage pratique. C'est ainsi que je suis venu à l'École Zurich, Polytechnique Fédérale, où. sous les directives du Professeur Dr. B. Baceb, expert à la commission internatio¬ nale du projet hydroélectrique d'Assouan, j'ai travaillé à la pré¬ doctorat et faire à (années 1947 à 1950). Actuellement, je fais un stage pratique sente thèse werke des Kantons Kraftwerke», Zurich avant de et » rentrer aux en « aux « Elektrizitâts- Nordostschweizerische Egypte au service du gou¬ vernement. Batjeb, qui m'a aidé tout le long de ma mission appris à envisager les problèmes d'une manière claire, humaine, j'exprime ici ma reconnaissance sincère. Au Professeur et qui m'a réaliste et Je tiens aussi à remercier son d'Électrotechnique Appliquée, membres L. de Kessler, Zurich, son principal à la Chaire Oehler, ainsi que les assistant Dr. J. R. bureau, Dr. jur. Gr. Lorenz et Mademoiselle qu'ils m'ont apportée. pour toute l'aide mai 1951. Mansour Aziz Hobeika.