Eugène Onéguine - Opéra
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Eugène Onéguine - Opéra
Eugène Onéguine Opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski | d’après le roman d’Alexandre Pouchkine Ven. 8 avril 2016 - 20 h Dim. 10 avril 2016- 15 h Quelques ouvrages disponibles à la BFM de Limoges En CD Eugène Onégine, avec Yevgeniy Belov et Galina Vichnievskaïa, et l’Orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou dirigé par Boris Khaikine (Melodiya, 1956) En DVD : Eugène Onégine, réalisé par Tiziano Mancini, mis en scène par Mariusz Trelinski, avec Artur Rucinski et Kristine Opolais, et l’Orquestra de la Comunitat Valenciana dirigé par Omer Meir Wellber (C Major, 2011) En livres : Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine (Actes Sud, 2005) Tchaïkovski au miroir de ses écrits, coll. Écrits de musiciens (Fayard, 1996) télévision livres musiques spectacle vivant expositions LE MONDE BOUGE TELERAMA EXPLORE CHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE CONTINUEZ À VIVRE VOTRE PASSION DE LA CULTURE SUR TELERAMA.FR et retrouvez nous sur Conception graphique : Anne Denastas - www.annedenastas.com cinéma Eugène Onéguine Opéra en 3 actes et 7 tableaux de Piotr Ilitch Tchaïkovski Livret de Constantin Chilovsky et Piotr Ilitch Tchaïkovski d’après le roman Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine Créé le 19 mars 1879 au Petit Théâtre du Collège impérial de musique de Moscou Direction : ........................................................................................................ Robert Tuohy Chef de chant : ............................................................................................... Ruta Lenciauskaite Mise en scène et conception vidéo : ......................................................... Marie-Ève Signeyrole Assistant metteur en scène : ...................................................................... Marc Salmon Mouvements chorégraphiques : ................................................................. Julie Compans Scénographie : ................................................................................................ Fabien Teigné Vidéo : .............................................................................................................. Julien Meyer Costumes : ....................................................................................................... Yashi Lumières : ........................................................................................................ Philippe Berthomé Assistant lumières : ....................................................................................... Grégoire de Lafond Coaching langue russe : ............................................................................... Nino Pavlenichvili Eugène Onéguine : ........................................................................................ Tatiana : ............................................................................................................ Olga : ................................................................................................................ Lenski : ............................................................................................................. Gremine : .......................................................................................................... Madame Larina : ............................................................................................ Filipievna : ....................................................................................................... Triquet : ............................................................................................................ David Bizic Anna Kraynikova Lena Belkina Suren Maksutov Mischa Schelomianski Svetlana Lifar Olga Tichina Loïc Felix Un Capitaine / Zaretski : ............................................................................... Gregory Smoliy Danseurs : Damien Bougas, Jean-Gabriel Evrard, Africa Manso Chœur de l’Opéra de Limoges Direction : Jacques Maresch Orchestre de Limoges et du Limousin Création en janvier 2014 Production de l’Opéra Orchestre national de Montpellier Languedoc Roussillon Location costumes : Opéra de Paris ; Piccolo Crédits vidéo : © INA - Institut National de l'Audiovisuel Durée : 3 h avec un entracte Le bar de l’Opéra sera ouvert pendant l'entracte. Audiodescription disponible le dimanche 10 avril 2016 Rencontre avec Robert Tuohy le dimanche 10 avril 2016 à l'issue de la représentation 3 Argument par se disputer violemment, et malgré les refus d’Onéguine, Lenski le provoque en duel. Au petit matin, ils se retrouvent pour s’affronter. En attendant son ami et rival, Lenski chante tristement son amour pour Olga. Onéguine essaie une dernière fois de faire machine arrière, mais Lenski est décidé à se battre, et Onéguine le tue. • ACTE I • Alors que M Larina et sa vieille gouvernante Filipievna discutent de la maison et de la famille, les deux filles de Mme Larina, Tatiana et Olga, chantent un peu plus loin. Personne ne s’occupe réellement ; au loin, des locataires chantent une mélodie champêtre et gaie. Tatiana, rêveuse, est émue par une histoire d’amour qu’elle lit ces temps-ci, mais sa mère lui conseille de ne pas croire en ces romans qui ne ressemblent en rien à la vraie vie. Les voisins se joignent à eux : Vladimir Lenski, jeune poète et fiancé à Olga, et son nouvel ami Eugène Onéguine, un oligarque de Saint‑Pétersbourg. Onéguine impressionne beaucoup les Larina, et Tatiana s’éprend immédiatement de cet homme mystérieux et charismatique. Lui-même est assez surpris que Lenski ait choisi Olga, extravertie et futile, plutôt que sa sœur, discrète et romantique. Le soir-même, Tatiana avoue à Filipievna qu’elle est terriblement amoureuse. Mauvaise idée, lui dit la gouvernante, mais Tatiana est décidée à écrire une lettre passionnée à Onéguine. C’est la fameuse scène de la lettre dans laquelle Tatiana écrit (et lit) la déclaration toute la nuit durant. Quand le jour se lève, elle envoie Filipievna transmettre la lettre à Onéguine. Onéguine a lu la lettre et vient donner sa réponse à Tatiana. Avec une certaine condescendance que Tatiana trouve humiliante, il lui dit qu’il n’est pas fait pour le mariage, qu’il est vain de l’aimer, et qu’il préfère ne pas lui faire de mal. me • entracte • • ACTE III • Les années ont passé. Onéguine revient après un long exil volontaire, toujours rongé par la culpabilité de la mort de Lenski. De l’homme charismatique qu’il était, il est devenu une âme errante. Entre temps, Tatiana a épousé Grémine, un homme riche et puissant. Elle est devenue une femme mûre, importante, sage. Gremine se félicite du bonheur de leur couple. Onéguine reconnaît Tatiana et semble très impressionné par ce qu’elle est devenue ; il s’aperçoit que sa propre existence n’est en fait tournée que vers le but de la reconquérir. Quelques jours plus tard, Tatiana a reçu une lettre enflammée d’Onéguine, qui lui rend visite pour la supplier de le prendre en pitié. Elle croit d’abord que seule sa nouvelle situation l’intéresse, mais réalise peu à peu la sincérité de l’amour qu’il lui porte et la détresse dans laquelle il se trouve. Bouleversée, elle lui reproche d’avoir laissé échapper l’occasion qu’ils avaient eue de connaître le bonheur ; elle avoue qu’elle l’aime encore mais est décidée à ne pas revenir sur son engagement conjugal. Elle lui enjoint de • ACTE II • C’est la fête de Tatiana et Mme Larina a invité tout le monde partir et finit par l’abandonner à son désespoir. chez elle. Onéguine est très irrité, il ne voulait pas venir car des rumeurs circulent sur sa relation avec Tatiana, mais Lenski l’a forcé à l’accompagner... Pour se venger de son ami, il décide de flirter avec Olga et de rendre Lenski jaloux. Olga, qui aime s’amuser et trouve Onéguine séduisant, n’écoute pas les reproches de son fiancé. Lenski et Onéguine finissent 4 Repères par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale Boris Godounov dévoile chez lui une vraie réflexion sur l’histoire de sa patrie. Il ne souhaite pas en être un simple témoin, qui se contenterait de transcrire en mots le folklore et l’histoire, comme le font en musique les tenants du Groupe des Cinq : il réfléchit à ce qu’il veut transmettre. C’est quasiment sous Pierre le Grand (1682-1725) que naît la littérature russe. Jusque-là, l’oralité avait prévalu sur l’écriture, le joug mongol avait annihilé pendant plusieurs siècles toute envie de romans de chevalerie, la complexité du cyrillique favorisait l’analphabétisme, et la barrière entre vieux-russe (slavon) et parler populaire empêchait, de toute façon, toute diffusion écrite. Avec l’introduction soudaine des Lumières dans un pays qui n’a guère évolué depuis le XIIIe siècle, Pierre le Grand offre à son pays la possibilité de construire sa culture. Eugène Onéguine est consacré à ce personnage romantique et sombre dans lequel Pouchkine semble se projeter. En cinq mille cinq cent vingt-trois vers, il dresse le portrait d’une génération errante, regrettant chacune de ses décisions (la mort de Lenski et le dédain de Tatiana) et ne sachant vers quoi se tourner (ni la révolution, ni le tsarisme ; ni l’Europe, ni l’Orient ; ni la modernité, ni le folklore). En l’adaptant pour l’opéra, Tchaïkovski déplace le sujet sur Tatiana : il supprime quasiment la première moitié du roman, consacrée à l’arrivée d’Onéguine à la campagne et à ses états d’âme et attribue le plus grand air à l’écriture de la lettre d’amour de Tatiana. Il met en valeur la victoire de Tatiana face à la défaite d’Onéguine – Tatiana est celle qui a su prendre chaque décision, et qui a su donner un sens à son existence. À la fin du siècle, l’affaire est entendue. L’alphabet cyrillique a été simplifié et universalisé dans tout l’empire. Lomonossov a publié la première Grammaire russe qui mélange slavon et russe parlé, et emprunte aux langues occidentales. Les débats sur l’utilité du roman sont engloutis dans son succès populaire. Les romans d’aventures russes se font prendre de vitesse par les romans amoureux, enfin autorisés par l’Eglise orthodoxe. Le terrain russe est favorable à l’avènement du romantisme. Pouchkine naît à la veille du XIXe siècle. Européanisé, libéral sans être révolutionnaire, il mène une vie dissolue, tant amoureusement que politiquement, qu’on lui fera regretter à plusieurs reprises (exils, menaces de condamnation à mort, censure). Son langage fixe définitivement le russe moderne en rejetant les caractères anciens et le vieux-russe que l’on trouve encore dans la littérature noble (et dont se targuent encore les écrivains reconnus à l’orée du XIXe siècle). LA LITTÉRATURE RUSSE EN QUINZE DATES... 1755 Mikhaïl Lomonossov : Grammaire russe | 1833 Alexandre Pouchkine : La Dame de Pique | 1836 Nicolas Gogol : Tarass Boulba | 1842 Nicolas Gogol : Les Âmes mortes | 1853 Nicolas Gogol : Le Nez | 1865 Léon Tolstoï : Guerre et paix | 1866 Fiodor Dostoïevski : Crime et Châtiment | 1877 Léon Tolstoï : Anna Karénine | 1880 Fiodor Dostoïevski : Les Frères Karamazov | 1878 Anton Tchekhov : Platonov | 1896 Anton Tchekhov : La Mouette | 1939 Mikhaïl Boulgakov : Le Maître et Marguerite | 1957 Boris Pasternak : Le Docteur Jivago | 1962 Alexandre Soljenitsyne : Une journée d’Ivan Dessinovitch | 1973 Alexandre Soljenitsyne : Comme les grands auteurs occidentaux, ses influences sont multiples : Byron, Shakespeare, Lamartine, Chateaubriand. Mais la culture russe n’est pas en reste et il n’hésite pas à puiser dedans pour écrire certaines de ses plus grandes pages. Si le romantisme européen nourrit ses idéaux et son approche littéraire, la Russie reste le cœur de ses préoccupations. Voilà ce en quoi il se détache à la fois des slavophiles et des occidentalistes : s’il s’intéresse à sa patrie, c’est pour avoir sur elle un regard inspiré des Lumières. L’Archipel du goulag 5 Note d’intention deux amoureuses d’Onéguine : Olga voit en lui le moyen de partir, un vent de liberté. Tatiana ne connaît l’amour qu’au travers des romans ; la rencontre avec Onéguine agit sur elle comme une rupture avec le néant. Lorsque j’ai écouté pour la première fois l’opéra, j’ai ressenti une angoisse infinie que j’ai retrouvée encore plus vivace en lisant le roman de Pouchkine. Ces personnages terrassés par l’ennui et contaminés un à un par une oisiveté maladive transpirent le spleen et l’impossibilité d’être heureux de façon presque morbide. Pouchkine consacre à Onéguine plus de quarante pages d’introduction. Nous le souhaitions en scène dès les premières notes. Il est important d’observer sa noirceur solitaire pour comprendre que Tatiana tombe amoureuse d’un homme banal. Collectionneur de femmes, il vit le sexe comme une accoutumance et une provocation qui ne suffit plus à le distraire. On dit de lui qu’il est « le premier des hommes inutiles de la littérature russe ». Je dirais qu’Onéguine est le produit d’une société malade. Rien ne rassasie cette âme devenue sèche : « Plus rien ne pouvait l’émouvoir, il regardait sans plus rien voir » (Pouchkine). Eugène Onéguine est la rencontre de deux solitudes dans un monde où l’ennui agit comme une maladie et que les menus plaisirs ne dupent que momentanément. Le sentiment de toute puissance d’Onéguine et le désir d’aimer de Tatiana agissent sur eux comme une obsession, une assuétude. Ils décident de se nourrir de quelque chose d’extérieur à eux pour distraire leur spleen immense. Ils se servent de l’un et l’autre pour soigner leur vacuité et se sentir vivants. Nous avons situé l’action entre 1999 et 2003 dans une Russie divisée entre opulence et pauvreté extrême. Le désordre économique et politique a plongé une grande partie de la population russe dans la difficulté, excepté une minorité de nouveaux riches, surnommés les nouveaux Russes. Pour nous, Onéguine fait partie de cette classe‑là. De l’autre, les Larina, petits propriétaires, habitent un immeuble vétuste de Saint-Pétersbourg, une Kommunalka, un appartement communautaire. Soviets locaux, aux conditions de vie dégradées, ils condamnent néanmoins les mœurs des occidentaux et s’émerveillent du retour en masse des cosaques qui rêvent du passé. Au milieu de ces êtres de cire qui égrènent le passé, la rencontre avec Tatiana agit sur lui comme une résistance au néant. Puisque le corps n’est vécu que comme un objet de distraction, un mensonge, ne pas s’offrir à elle ressemble à une marque d’amour ultime : « Je vous porte l’amour d’un frère, voire un amour plus grand encore ». Leur amour dialogue pour se dire l'impossible. L’empêchement ne vient pas de l’extérieur. Onéguine ne manque pas d'amour mais de temps et de courage pour répondre à la densité amoureuse de Tatiana. Que rien ne bouge, que rien ne dérange la douceur du quotidien, là est la nature du drame à fuir. Tatiana, Onéguine et Olga sont tous résolus à ne pas souffrir l’angoisse insupportable de la prospérité quotidienne. Et si l'amour partagé ressemblait déjà à la promesse d'un mortel ennui. Et si nos héros s’étaient fait le serment silencieux de ne jamais aimer celui qui les aime. Aimer sans retour, c’est vivre. Pour Lensky, c’est mourir. Il est le point de rupture. Seul à faire le lien entre l’avant et l’après, entre le monde extérieur et celui des Larina, il tue en se donnant la mort, tout espoir de félicité. Mme Larina sous-loue chacune de ces pièces minuscules. Un espace presque vide au bout du compte, réduit strictement à la sidération humaine. Le corps des locataires semble incrusté dans les murs qui ont disparu. Sans intimité, sans recoin pour se cacher, ils sont livrés au public. Jeune entrepreneur, Onéguine est le nouvel acquéreur de l’appartement mitoyen. Quand il possède à lui seul 150 m2, eux se partagent à 20 la même superficie. L’appartement des Larina est le dernier bien de l’immeuble à acquérir : le Prince Grémine partage avec Onéguine le dessein de racheter les murs de la Kommunalka. Souvent définie comme le drame d’un ratage amoureux, cette œuvre me semble au contraire raconter le constat tragique d’une impossibilité à être heureux. Eugène Onéguine, c’est préférer mourir d’amour plutôt que mourir d’ennui, cette œuvre le semble aussi raconter le constat... Figures pâles, les Larina semblent coulés dans du marbre. Ils rappellent les personnages de Beckett en attente de ce qui va venir, et ceux de Gogol qui se plaisait à peindre des fantômes vivants. Une collection de portraits délavés par la nostalgie à qui nous aurions caché la fin de l’ère soviétique. Les deux jeunes filles rêvent chacune à leur façon d’un changement. Tatiana a un rapport inquiet au monde : d’abord sauvage, elle accède à la compréhension par le toucher et l’observation. Olga, quant à elle, a soif de modernité, de vitesse, de permissivité. Elles tombent toutes Marie-Ève Signeyrole 6 Repères biographiques Robert Tuohy Direction Marie-Ève Signeyrole Mise en scène Licenciée de Lettres Modernes à la Sorbonne, et titulaire d’un Master de cinéma à l’Institut international de l’Image, Marie-Ève Signeyrole réalise ses premiers films et poursuit un parcours à deux voies : réalisatrice et auteure-metteure en scène. Dès 2003, elle commence à travailler à l’Opéra national de Paris sur les productions de metteurs en scène tels que Willy Decker, Peter Sellars, Laurent Pelly, Krzysztof Warlikowski… De 2006 À 2012, elle est collaboratrice de Christoph Marthaler, Stanilas Nordey, Jean-Claude Auvray… En 2004, elle est directrice artistique et réalisatrice pour la société de production audiovisuelle Ellios Production puis en 2009, elle tourne son second moyen-métrage Alice au pays s’émerveille, filmé en Serbie et interprété par Emir Kusturica. En mai 2012, elle signe sa première mise en scène d’opéra, La Petite Renarde Rusée de Janacek à l’Opéra national de Montpellier. Depuis, elle a mis en scène Mass de Bernstein pour Radio France, Eugène Onéguine de Tchaïkovski à l’Opéra national de Montpellier, Owen Wingrave de Britten à l’Opéra national de Lorraine et L’Affaire Tailleferre à l’Opéra de Limoges. Elle est auteure du spectacle musical 14+18, qu’elle met en scène à l’Opéra national de Paris, pour Dix mois d’école et d’opéra en co-production avec l’Opéra national de Lorraine, de Montpellier et de Reims. Elle participe à l’Académie Européenne de Musique du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’auteure et metteure en scène et développe son projet d’opéra contemporain Vanilla Pudding. En juillet 2015, elle met en scène The Monster in the Maze, création de Jonathan Dove dirigé par Sir Simon Rattle au Festival d’Aix-en-Provence, repris en 2016/17 à Lille, Montpellier, Lisbonne... Marie-Ève Signeyrole sera artiste en résidence en 2016/2017 à l’Opéra national de Montpellier où elle prépare entre autres Il Tabarro de Puccini et Royal Palace de Kurt Weill en juin 2016, La Soupe Pop, pièce de théâtre musicale dont elle est l’auteure, le Stabat Mater de Dvorak…. Elle participera à l’ouverture de la nouvelle saison de Marc Minkowski à l’Opéra national de Bordeaux en septembre 2016 avec Don Quichotte de Strauss et mettra en scène Carmen à l’Opéra de Riga en janvier 2017. Après avoir étudié au Cleveland Institute of Music, puis auprès de Colin Metters et Sir Colin Davis à la Royal Academy of Music (RAM) de Londres, Robert Tuohy reçoit le Prix de direction Ernest-Read. Il est invité par Kurt Masur à diriger l’Orchestre symphonique de la Manhattan School of Music lors de masterclasses et de concerts. Sélectionné à de nombreuses masterclasses, il a notamment eu l’occasion de diriger le London Symphony Orchestra, avec Sir Colin Davis, et le BBC Scottish Symphony Orchestra, avec le Cours Orkney de direction d’orchestre. Il dirige les orchestres de la RAM dans de prestigieuses salles de Londres (Royal Festival Hall, Southbank Centre…) pour un cycle Schumann et un festival de musique du XXe siècle. Il est pendant deux saisons chef principal du King’s College Symphony Orchestra à Londres. Directeur musical de l’Orchestre de Limoges et du Limousin depuis 2013, Robert Tuohy s’est fait connaître en France comme chef assistant à l’Opéra de Montpellier, où il a notamment dirigé Rusalka, La Chauve-souris, Lakmé et Manon Lescaut, ainsi que plusieurs créations, des concerts symphoniques (Concert du Nouvel An, Opéra royal de Versailles, créations…) et pédagogiques. Dans sa carrière, il a eu l’occasion d’assister Lawrence Foster sur Les Troyens à l’Opéra de Marseille et sur la création mondiale de La Marquise d’O de René Koering à l’Opéra de Monte-Carlo, et de travailler également comme assistant sur la production d’Aïda au Stade de France, de L’Étranger au Festival de Radio France – Montpellier, ainsi que sur des productions du Barbier de Séville, de La Bohème, de La Cantatrice chauve, de La Fille du régiment, des Noces de Figaro, d’Otello, de Rigoletto, de Samson et Dalila et de Semiramide. Robert Tuohy a dirigé à Limoges en 2014/2015 deux concerts symphoniques, « Ravel sur le Marché de Limoges » et « Wagner versus Beethoven », ainsi que deux opéras : Der Freischütz et Così fan tutte ; et cette saison, le concert « Fantaisie écossaise » en octobre dernier. Après Eugène Onéguine, on le retrouvera fin avril 2016 lors du concert symphonique « L’Arbre des Songes » (Dutilleux, Debussy, Berlioz) à Limoges et en tournée. 7 Fabien Teigné Scénographie Étudiant en scénographie à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Fabien Teigné y rencontre et suit l’enseignement du scénographe d’Olivier Py et de Pierre-André Weitz. Pendant dix ans, il va poursuivre sa formation en étant l’assistant de ce dernier. Depuis 2012, il crée les scénographies des projets de Marie‑Ève Signeyrole avec entre autres, La Petite Renarde Rusée, Eugène Onéguine, L’Affaire Tailleferre, Owen Wingrave, Le monstre du Labyrinthe... Il a notamment collaboré avec David Gauchard dans l’opéra Der Freischutz à l’Opéra de Limoges en 2015. Il crée, à l’initiative du Musée des Beaux-Arts de Limoges et de l’Opéra de Limoges, « l’Atelier du scénographe », une installation retraçant dix ans de ses maquettes et de ses recherches qui sera de nouveau exposée et enrichie à l’Opéra national de Montpellier en novembre 2016. Il sera aux côtés de Marie-Ève Signeyrole en résidence à l’Opéra national de Montpellier pour la saison 2016/1017 où ils préparent, entre autres, le Triptyque de Puccini. Julie Compans Chorégraphie Après des études de Lettres en Hypokhâgne puis en Anthropologie du corps et Philosophie de l’art à l’Université de Nice, elle reçoit une formation en Danse-Théâtre au Pays Bas ainsi qu'une formation Scène à Montpellier. Elle poursuit sa carrière de danseuse au sein des Ballets de la Parenthese et enseigne le Yoga sur Paris. Elle rencontre l'Opéra grâce à J.P. Scarpitta en 2006 et danse dans La flûte enchantée, Le chateau de Barbe Bleue, C'était Marie Antoinette, La Traviata à l'Opéra national de Montpellier, puis à l'Opéra de Paris avec Faust de J.C. Martinoti, Russalka de R.Carsen et My fair Lady au Theatre du Châtelet. Parallèlement, elle développe son écriture chorégraphique et rencontre le travail de mise en scène de Marie-Ève Signeyrole. Elles collaborent sur La Petite renarde rusée et Eugène Oneguine à l'Opéra de Montpellier, 14+18 (production "Dix mois d’école et d’opéra") à Paris, Nancy et Reims, et sur L’Affaire Tailleferre à l'Opéra de Limoges. Yashi Costumes Après avoir étudié les costumes et la scénographie à l’Universität der Künste de Berlin dans les classes de Martin Rupprecht et Vivienne Westwood, Yashi rencontre Robert Wilson en 1999 lors d’un séjour au Centre Watermill de New York. Elle intègre alors son équipe en tant que costumière. Elle participe à des productions comme White Raven (New York), Wozzeck (Copenhague), Die Frau ohne Schatten (Paris), Leonce et Lena, L’Opéra de quat’sous et Sonette (Berlin), et crée sous sa direction les costumes de Rumi / ln the blink of the eye, Krapp’s Last Tape et Katia Kabanova. Depuis, elle crée les costumes, décors et/ou scénographies de plusieurs réalisateurs et metteurs en scène. En 2009, elle reçoit le Prix HeinHeckroth des jeunes scénographes. À l’Opéra de Montpellier, en 2012, elle a réalisé les costumes d’Elektra, puis d'Idomeneo, Jetzt/ What Next et Eugène Onéguine. Elle crée les costumes pour la cérémonie des premiers Jeux européens à Bakou en 2015. Philippe Berthomé Lumières Formé à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Philippe Berthomé a contribué à de nombreuses créations théâtrales au Festival d’Avignon, au Théâtre de la Colline et au Théâtre de l’Odéon. A l’opéra, il travaille avec Stanislas Nordey dans des œuvres de Schönberg (Théâtre du Châtelet), de Messiaen (Opéra de Paris), mais aussi Pelléas et Mélisande (Covent Garden) et Lohengrin (Staatsoper de Stuttgart). Pour Jean-François Sivadier, il crée à l’Opéra de Lille les lumières de Madame Butterfly, Wozzeck, Les Noces de Figaro, Carmen et Le Couronnement de Poppée, ainsi que La Traviata au Festival d’Aix. Il a également créé, pour Marie-Ève Signeyrole, les lumières de L’Affaire Tailleferre à Limoges en 2014. 8 David Bizic Anna Kraynikova (baryton) (soprano) Eugène Onéguine Tatiana Diplômée de l’Académie chorale de Moscou, elle se perfectionne à l’Ecole d’opéra du Teatro Comunale de Bologne où elle fait ses débuts en Norina dans Don Pasquale puis en Musetta dans La Bohème, qu’elle reprend au Bolchoï. Dans le prestigieux théâtre moscovite, elle chante également la Comtesse des Noces de Figaro, Fiordiligi de Cosi fan tutte qu’elle a repris par la suite au Teatro Chiabrera de Savone et de Trente, et Liu dans Turandot. À l’Opéra national de Paris, elle a participé à la création mondiale de La Cerisaie de Philippe Fénelon dans le rôle de Varia. Elle a également chanté celui de Ksenia dans Boris Godounov au Teatro Regio de Turin et au Teatro Massimo de Palerme. Dans Eugène Onéguine, elle a incarné Tatiana à de multiples reprises, au Teatro Comunale de Bologne, au Teatro San Carlo de Naples et au Théâtre du Bolchoï. Formé au Centre de Formation Lyrique de l’Opéra de Paris, il obtient le second prix du Concours Operalia de Placido Domingo en 2007. Réinvité plusieurs fois à Bastille, il y chante notamment Masetto puis Leporello dans le Don Giovanni mis en scène par Michael Haneke. Il reprend le premier à Aix et au Teatro Real, le second à Toulouse, Rennes, Montpellier, au Bolchoï, au Deutsche Oper, à Valencia, à Los Angeles, au Staatsoper de Vienne et à Chicago. Il a chanté aussi le rôle-titre en Slovénie et à Rouen, et multiplie les rôles mozartiens. Après ses débuts remarqués au Met de New York dans le rôle d’Albert dans Werther aux côtés de Jonas Kaufmann, il est réinvité dans ce lieu pour reprendre ce rôle, chanter Marcello dans La Bohème, puis Sharpless dans Madama Butterfly. Parmi ses projets citons encore Albert au Covent Garden de Londres, sa prise de rôle de Giorgio Germont dans La Traviata à Bordeaux... Lena Belkina Suren Maksutov (mezzo-soprano) (ténor) Olga Lenski Après avoir étudié à l’Académie Tchaïkovski de Kiev, elle rejoint, à Leipzig, la classe de Roland Schubert à l’Université ainsi que la troupe de l’Opéra. Sa carrière décolle avec le rôle-titre dans une captation filmée et très récompensée de La Cenerentola en 2012. Dans ce même rôle elle se produit cette saison au Théâtre des États de Prague. Invitée plusieurs fois au Rossini Opera Festival, elle se distingue dans de multiples rôles rossiniens, et notamment Rosina au Deutsche Oper am Rhein, mais également mozartiens : elle chante Cherubino au Teatro Real, à Tokyo et au Wiener Staatsoper, et Dorabella à Munich. Dans Tchaïkovski, elle a participé à une production de la Dame de Pique à SaintPétersbourg, mais a surtout pris le rôle d’Olga à Malmö, au Teatro Comunale di Bologna, au Palau de les Arts Valencia et à Leipzig. Son premier enregistrement solo, avec la Radio bavaroise, est signé Sony Classical. Demi-finaliste du concours Operalia en 2011, il rejoint la troupe du Théâtre Mikhailovsky de Saint‑Pétersbourg, après sa formation à l’Académie Tchaïkovski de Kiev dont il était sorti diplômé un an plus tôt. Il y chante notamment Alfredo, dans La Traviata, et le Comte Vaudémont de Iolanta, deux rôles qu’il reprend plus tard au Théâtre du Bolchoï. En France, il fait ses débuts dans le rôle de Lenski à Angers-Nantes Opéra. A l’Opéra national de Lorraine, il chante dans deux opéras de Rachmaninov, Aleko et Francesca da Rimini – compositeur dont il chante également Les Cloches, au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino, sous la direction de Tomas Netopil. On l’a également entendu dans La Bohème, en Rodolfo, au Danemark, mais aussi dans Gianni Schicchi (Rinuccio) et en concert avec l’Orchestre philharmonique national de Kiev. 9 Mischa Schelomianski Svetlana Lifar (basse) (mezzo-soprano) Gremine Paola Diplômé de la Hochschule de Franc for t, il chante en concert avec la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, l’Orchestre de Paris, les Bamberger Symphoniker, le MDR Leipzig, l’Orchestre de Caen, le London Philharmonic… mais également à l’opéra, où il se distingue notamment comme Osmin / L’Enlèvement au Sérail, à Prague, Metz, Brême, au Théâtre des ChampsElysées et au Festival d’Aix-en-Provence. Il a chanté Eugène Onéguine (Grémine) à plusieurs reprises : Lyon, Munich, Berne, Montpellier, et le Festival de Glyndebourne. Sur cette même scène, il chante également La Petite Renarde Rusée, puis le rôle de Vodnik dans Rusalka, qu’il est amené à chanter sur les plus grandes scènes (Vienne, Tokyo, Oslo, Montpellier, etc.). Ses prestations dans de nombreux autres rôles lui ont permis de collaborer avec Christoph Eschenbach, Alan Gilbert, Guennadi Rojdestvenski, Kirill Petrenko, Semyon Bychkov ou encore Tugan Sokhiev. A prè s d e s é tu d e s au x Conservatoires de Moscou et de Paris et au CNIPAL, elle rejoint la troupe de l’Opéra de Lyon ; elle y chante notamment Flora / La Traviata qu’elle reprend à l’Opéra de Paris, où elle avait fait ses débuts dans Rusalka, et où elle participe à la création mondiale de La Cerisaie de Philippe Fénelon. Parmi ses nombreuses prises de rôles, citons dans le répertoire russe, Le Prince Igor (MonteCarlo), Iolanta (Nancy et Metz), Boris Godounov (Lyon, Toulouse, Pleyel, Espagne), Noces et Aleko (Nancy), La Dame de Pique (Lyon, Liège, Monte‑Carlo et ses débuts à la Scala) ; dans le répertoire italien, Nabucco à Toulon, Madame Butterfly à Tours, Besançon, Antibes et Nice, Falstaff à Tours, Medea à Nancy, Otello à Bordeaux, Cavalleria Rusticana à Avignon ; ou encore dans le répertoire français, La Damnation de Faust à Shanghai, Ariane et Barbe-Bleue à Nice, Pelléas et Mélisande à Tours, Carmen à Avignon. Parmi ses projets citons encore La Première Prieure dans Dialogues des Carmélites et Jezibaba dans Rusalka. Olga Tichina Loïc Felix (mezzo-soprano) (ténor) Filipievna Triquet Diplômée du Conservatoire de Minsk en 1977, Olga Tichina fait partie pendant quinze ans de la troupe du Grand Théâtre de Biélorussie. Formé au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), il participe aux masterclasses de Michel Sénéchal, Régine Crespin et Renata Scotto. Elle y incarne Ulrica dans Un ballo in maschera, Maddalena dans Rigoletto, Suzuki dans Madama Butterfly, Carmen, Flora dans Le Medium de Menotti, Marina dans Boris Godounov, La Comtesse dans La Dame de pique, Kontchakovna dans Le Prince Igor de Borodine, Hélène dans Guerre et paix de Prokofiev. L’opérette est son terrain de prédilection : il est régulièrement à l’affiche du Châtelet et de l’Opéra Comique, et a enregistré Vert-vert d’Offenbach pour Opera rara, chez qui il enregistre également des opéras méconnus de Rossini et Donizetti. Mais on l’entend également, entre autres, dans Les Noces, Lakmé, L’Enlèvement au Sérail, Dialogues des Carmélites, Albert Herring dont il est le rôle-titre. Membre permanent des Chœurs de l’Opéra national Montpellier Languedoc-Roussillon, elle participe ainsi à plusieurs productions et interprète notamment les rôles de Dame Marche (Faust), Mamma Lucia (Cavalleria rusticana), La Nourrice (Boris Godounov), Madame Larina (Eugène Onéguine), Wowkle (La Fanciulla del West) ... A Glyndebourne, on l’entend dans Hippolyte et Aricie et dans Carmen ; au Festival d’Aix, il est Monostatos dans La Flûte enchantée ; on l’applaudit également au Capitole, à l’Opéra du Rhin, au Wiener Festwochen, à Baden-Baden, au Grand Théâtre de Genève, au Théâtre des Champs-Elysées, au Palau des Arts de Valencia… 10 Les équipes d’Eugène Onéguine ÉQUIPE TECHNIQUE Direction technique Philippe LAURENT Régie technique Serge JAPAUD Régie Générale Elizabeth KERHERVÉ Régie de scène Camille BIDAULT Ana Belen MONEDERO Chef machiniste Jean-Jacques DEBIAIS Machinerie/ cintres Philippe DEMARS Philippe MARCHERAS Ali OURIACHI Patrice PORTZENEM Didier VERNADE Chef éclairagiste Ludovic PANNETIER Lumières Yann CHOLET Gilles RIVET Édouard SIRE Julien VIGIER Son Pierre PHILIPPON Surtitrage Benjamin LOUIS-LHOMME Technicien audiodesrciption Sébastien HALAS Accessoires Cécile BRÉDÈCHE Chef costumier Joël VIALA Costumière Raymonde MARANAY Habilleuses Julie COUDERT Elodie GAILLARD Sarah VERHAEGHE Emilie RENAUD Chef maquillage / coiffure Crystel DI ROSA Maquillage / coiffure David ANGOT Frédérique DE LOVINFOSSE Sandra LOOK Anaïs LAGRANGE Angès MEYZI Nelly SOULIER ARTISTES DU CHŒUR DE L’OPÉRA DE LIMOGES Soprani Lynda BISCH* Loudmila BOUTKOVA Véronique CHAIGNEAU Natalia KRAVIETS Nathanaëlle LANGLAIS Brissi MANDY* Caroline PRIGENT Alti Agnès DE BUTLER Floriane DUROURE Maria-Cristiana ESO Johanna GIRAUD* Élisabeth JEAN Christine THORON Pauline YON* Ténors Martial ANDRIEU Laurent CABANEL* Jean-Noël CABROL Christophe GATEAU Stéphane LANCELLE Julien OUMI Henri PAULIAT Stéphane RABOT* Barytons Jean-François BULART Christophe DI DOMENICO Pascal GMYREK* Xavier VAN ROSSOM Basses Alain HERRIAUD* Édouard PORTAL Fabien LERICHE* Laurent SEROU* Hryhoriy SMOLIY Chef de chœur Jacques MARESCH Répétiteur Antoine METELIN ARTISTES DE L’ORCHESTRE DE LIMOGES ET DU LIMOUSIN Violon solo supersoliste Elina KUPERMAN Premiers violons Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste Ève-Laure BENOIT Martial BOUDRANT Valérie BRUSSELLE Alexander CARDENAS Hélèna LYDA-MONDÉSIR Nina MILLET Nina SKOPEK Christiane SOUSSI Seconds violons Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque Tatevik BAGHMANIAN Michel FOUGEROL Sylvie MÉRIOT Anaïs PONTY Marijana SIPKA Yves TISON Junko SENZAKI 11 Altos Jean-François SALIES, alto solo Brigitte BORDEDEBAT Francis CHAPEAU Laurent GAUTIÉ Marc LE QUERREC Fatiha ZELMAT Violoncelles Julien LAZIGNAC, violoncelle solo Grégoire CARPENTIER Philippe DEVILLE Éric LYDA Antoine PAYEN Contrebasses Barbara DEGRIMA, contrebasse solo Thierry BARONE Mathieu MARTIN Flûtes Chloé NOBLECOURT, flûte solo Julien VERN Jean-Yves GUY-DUCHE, piccolo solo & flûte Hautbois Jacques ZANNETTACCI, hautbois solo Augustin GORISSE Clarinettes Sergio CASTELLÓ LOPEZ, clarinette solo Gérard TRICONE Bassons Franck VASSALLUCCI, basson solo Maxime DA COSTA Cors Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo Olivier BARRY Éric HULIN Benoît PROST Trompettes Grégoire CURRIT, trompette solo Bruno GORCE, Trombones Hervé FRIEDBLATT, trombone solo Patrick IVAGNÈS Cyril BERNHARD, trombone basse Timbales Pascal BROUILLAUD, timbalier solo Percussions Matthieu DRAUX, 1er percussionniste Harpe Aliènor MANCIP Régie principale d’orchestre David DE CUENCA Bibliothèque musicale Géraldine COLLADANT * Artistes supplémentaires Bientôt... L’Arbre des songes Orchestre de Limoges et du Limousin Debussy | Dutilleux | Berlioz Mar. 26/04/2016 - 20 h puis en tournée en région Boucles magnétiques disponibles à Limoges. Dutilleux à portée de voix (réalisateur du film Henri Dutilleux à portée de voix) avec Jonas Vitaud, piano Ven. 29/04/2016 - 20 h 30 Barber Shop Concert du samedi par les artistes du Chœur de l’Opéra de Limoges en solistes Sam. 30/04/2016 - 17 h au foyer du public www.operalimoges.fr www.orchestrelimogeslimousin.fr Facebook : Operalimoges Twitter : @OperaLimoges Kiosque Billetterie Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption 05 55 45 95 95 Retrouvez l'Opéra de Limoges sur l'Agenda des Orchestres : L’Opéra de Limoges bénéficie du soutien de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes. • Textes et recherches documentaires : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault - Opéra de Limoges | Photo couverture : Fotolia © Khorzhevska / incrustation : AKG-images - Universal Images Group © Sovfot | Mars 2016 Projection et récital En présence de Michel Van Zele