Eugène Onéguine - Opéra

Transcription

Eugène Onéguine - Opéra
Eugène
Onéguine
Opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski | d’après le roman d’Alexandre Pouchkine
Ven. 8 avril 2016 - 20 h
Dim. 10 avril 2016- 15 h
Quelques ouvrages disponibles à la BFM de Limoges
En CD
Eugène Onégine, avec Yevgeniy Belov et Galina Vichnievskaïa, et l’Orchestre du Théâtre du Bolchoï de Moscou dirigé par Boris Khaikine (Melodiya, 1956)
En DVD :
Eugène Onégine, réalisé par Tiziano Mancini, mis en scène par Mariusz Trelinski, avec Artur Rucinski et Kristine Opolais, et l’Orquestra de la Comunitat Valenciana
dirigé par Omer Meir Wellber (C Major, 2011)
En livres :
Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine (Actes Sud, 2005)
Tchaïkovski au miroir de ses écrits, coll. Écrits de musiciens (Fayard, 1996)
télévision
livres
musiques
spectacle vivant
expositions
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cinéma
Eugène Onéguine
Opéra en 3 actes et 7 tableaux de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Livret de Constantin Chilovsky et Piotr Ilitch Tchaïkovski
d’après le roman Eugène Onéguine d’Alexandre Pouchkine
Créé le 19 mars 1879 au Petit Théâtre du Collège impérial de musique de Moscou
Direction : ........................................................................................................ Robert Tuohy
Chef de chant : ............................................................................................... Ruta Lenciauskaite
Mise en scène et conception vidéo : ......................................................... Marie-Ève Signeyrole
Assistant metteur en scène : ...................................................................... Marc Salmon
Mouvements chorégraphiques : ................................................................. Julie Compans
Scénographie : ................................................................................................ Fabien Teigné
Vidéo : .............................................................................................................. Julien Meyer
Costumes : ....................................................................................................... Yashi
Lumières : ........................................................................................................ Philippe Berthomé
Assistant lumières : ....................................................................................... Grégoire de Lafond
Coaching langue russe : ............................................................................... Nino Pavlenichvili
Eugène Onéguine : ........................................................................................
Tatiana : ............................................................................................................
Olga : ................................................................................................................
Lenski : .............................................................................................................
Gremine : ..........................................................................................................
Madame Larina : ............................................................................................
Filipievna : .......................................................................................................
Triquet : ............................................................................................................
David Bizic
Anna Kraynikova
Lena Belkina
Suren Maksutov
Mischa Schelomianski
Svetlana Lifar
Olga Tichina
Loïc Felix
Un Capitaine / Zaretski : ............................................................................... Gregory Smoliy
Danseurs : Damien Bougas, Jean-Gabriel Evrard, Africa Manso
Chœur de l’Opéra de Limoges
Direction : Jacques Maresch
Orchestre de Limoges et du Limousin
Création en janvier 2014
Production de l’Opéra Orchestre national de Montpellier Languedoc Roussillon
Location costumes : Opéra de Paris ; Piccolo
Crédits vidéo : © INA - Institut National de l'Audiovisuel
Durée : 3 h avec un entracte
Le bar de l’Opéra sera ouvert pendant l'entracte.
Audiodescription disponible le dimanche 10 avril 2016
Rencontre avec Robert Tuohy le dimanche 10 avril 2016 à l'issue de la représentation
3
Argument
par se disputer violemment, et malgré les refus d’Onéguine,
Lenski le provoque en duel.
Au petit matin, ils se retrouvent pour s’affronter. En attendant
son ami et rival, Lenski chante tristement son amour pour
Olga. Onéguine essaie une dernière fois de faire machine
arrière, mais Lenski est décidé à se battre, et Onéguine le
tue.
• ACTE I •
Alors que M Larina et sa vieille gouvernante Filipievna
discutent de la maison et de la famille, les deux filles de
Mme Larina, Tatiana et Olga, chantent un peu plus loin.
Personne ne s’occupe réellement ; au loin, des locataires
chantent une mélodie champêtre et gaie. Tatiana, rêveuse,
est émue par une histoire d’amour qu’elle lit ces temps-ci,
mais sa mère lui conseille de ne pas croire en ces romans
qui ne ressemblent en rien à la vraie vie. Les voisins se
joignent à eux : Vladimir Lenski, jeune poète et fiancé à
Olga, et son nouvel ami Eugène Onéguine, un oligarque de
Saint‑Pétersbourg. Onéguine impressionne beaucoup les
Larina, et Tatiana s’éprend immédiatement de cet homme
mystérieux et charismatique. Lui-même est assez surpris
que Lenski ait choisi Olga, extravertie et futile, plutôt que sa
sœur, discrète et romantique.
Le soir-même, Tatiana avoue à Filipievna qu’elle est
terriblement amoureuse. Mauvaise idée, lui dit la
gouvernante, mais Tatiana est décidée à écrire une lettre
passionnée à Onéguine. C’est la fameuse scène de la
lettre dans laquelle Tatiana écrit (et lit) la déclaration toute
la nuit durant. Quand le jour se lève, elle envoie Filipievna
transmettre la lettre à Onéguine.
Onéguine a lu la lettre et vient donner sa réponse à Tatiana.
Avec une certaine condescendance que Tatiana trouve
humiliante, il lui dit qu’il n’est pas fait pour le mariage, qu’il
est vain de l’aimer, et qu’il préfère ne pas lui faire de mal.
me
• entracte •
• ACTE III •
Les années ont passé. Onéguine revient après un long exil
volontaire, toujours rongé par la culpabilité de la mort de
Lenski. De l’homme charismatique qu’il était, il est devenu
une âme errante. Entre temps, Tatiana a épousé Grémine,
un homme riche et puissant. Elle est devenue une femme
mûre, importante, sage. Gremine se félicite du bonheur
de leur couple. Onéguine reconnaît Tatiana et semble très
impressionné par ce qu’elle est devenue ; il s’aperçoit que
sa propre existence n’est en fait tournée que vers le but de
la reconquérir.
Quelques jours plus tard, Tatiana a reçu une lettre enflammée
d’Onéguine, qui lui rend visite pour la supplier de le prendre
en pitié. Elle croit d’abord que seule sa nouvelle situation
l’intéresse, mais réalise peu à peu la sincérité de l’amour
qu’il lui porte et la détresse dans laquelle il se trouve.
Bouleversée, elle lui reproche d’avoir laissé échapper
l’occasion qu’ils avaient eue de connaître le bonheur ;
elle avoue qu’elle l’aime encore mais est décidée à ne pas
revenir sur son engagement conjugal. Elle lui enjoint de
• ACTE II •
C’est la fête de Tatiana et Mme Larina a invité tout le monde
partir et finit par l’abandonner à son désespoir.
chez elle. Onéguine est très irrité, il ne voulait pas venir car
des rumeurs circulent sur sa relation avec Tatiana, mais
Lenski l’a forcé à l’accompagner... Pour se venger de son ami,
il décide de flirter avec Olga et de rendre Lenski jaloux. Olga,
qui aime s’amuser et trouve Onéguine séduisant, n’écoute
pas les reproches de son fiancé. Lenski et Onéguine finissent
4
Repères
par Constance Clara Guibert, dramaturge musicale
Boris Godounov dévoile chez lui une vraie réflexion sur
l’histoire de sa patrie. Il ne souhaite pas en être un simple
témoin, qui se contenterait de transcrire en mots le folklore
et l’histoire, comme le font en musique les tenants du Groupe
des Cinq : il réfléchit à ce qu’il veut transmettre.
C’est quasiment sous Pierre le Grand (1682-1725) que naît
la littérature russe. Jusque-là, l’oralité avait prévalu sur
l’écriture, le joug mongol avait annihilé pendant plusieurs
siècles toute envie de romans de chevalerie, la complexité
du cyrillique favorisait l’analphabétisme, et la barrière entre
vieux-russe (slavon) et parler populaire empêchait, de toute
façon, toute diffusion écrite. Avec l’introduction soudaine
des Lumières dans un pays qui n’a guère évolué depuis le
XIIIe siècle, Pierre le Grand offre à son pays la possibilité de
construire sa culture.
Eugène Onéguine est consacré à ce personnage romantique
et sombre dans lequel Pouchkine semble se projeter. En
cinq mille cinq cent vingt-trois vers, il dresse le portrait d’une
génération errante, regrettant chacune de ses décisions (la
mort de Lenski et le dédain de Tatiana) et ne sachant vers
quoi se tourner (ni la révolution, ni le tsarisme ; ni l’Europe,
ni l’Orient ; ni la modernité, ni le folklore). En l’adaptant pour
l’opéra, Tchaïkovski déplace le sujet sur Tatiana : il supprime
quasiment la première moitié du roman, consacrée à l’arrivée
d’Onéguine à la campagne et à ses états d’âme et attribue
le plus grand air à l’écriture de la lettre d’amour de Tatiana.
Il met en valeur la victoire de Tatiana face à la défaite
d’Onéguine – Tatiana est celle qui a su prendre chaque
décision, et qui a su donner un sens à son existence.
À la fin du siècle, l’affaire est entendue. L’alphabet cyrillique a
été simplifié et universalisé dans tout l’empire. Lomonossov
a publié la première Grammaire russe qui mélange slavon
et russe parlé, et emprunte aux langues occidentales. Les
débats sur l’utilité du roman sont engloutis dans son succès
populaire. Les romans d’aventures russes se font prendre de
vitesse par les romans amoureux, enfin autorisés par l’Eglise
orthodoxe. Le terrain russe est favorable à l’avènement du
romantisme.
Pouchkine naît à la veille du XIXe siècle. Européanisé, libéral
sans être révolutionnaire, il mène une vie dissolue, tant
amoureusement que politiquement, qu’on lui fera regretter à
plusieurs reprises (exils, menaces de condamnation à mort,
censure). Son langage fixe définitivement le russe moderne
en rejetant les caractères anciens et le vieux-russe que l’on
trouve encore dans la littérature noble (et dont se targuent
encore les écrivains reconnus à l’orée du XIXe siècle).
LA LITTÉRATURE RUSSE
EN QUINZE DATES...
1755 Mikhaïl Lomonossov : Grammaire russe |
1833 Alexandre Pouchkine : La Dame de Pique
| 1836 Nicolas Gogol : Tarass Boulba | 1842
Nicolas Gogol : Les Âmes mortes | 1853 Nicolas
Gogol : Le Nez | 1865 Léon Tolstoï : Guerre et paix
| 1866 Fiodor Dostoïevski : Crime et Châtiment |
1877 Léon Tolstoï : Anna Karénine | 1880 Fiodor
Dostoïevski : Les Frères Karamazov | 1878 Anton
Tchekhov : Platonov | 1896 Anton Tchekhov :
La Mouette | 1939 Mikhaïl Boulgakov : Le Maître
et Marguerite | 1957 Boris Pasternak : Le Docteur
Jivago | 1962 Alexandre Soljenitsyne : Une journée
d’Ivan Dessinovitch | 1973 Alexandre Soljenitsyne :
Comme les grands auteurs occidentaux, ses influences sont
multiples : Byron, Shakespeare, Lamartine, Chateaubriand.
Mais la culture russe n’est pas en reste et il n’hésite pas à
puiser dedans pour écrire certaines de ses plus grandes
pages. Si le romantisme européen nourrit ses idéaux et
son approche littéraire, la Russie reste le cœur de ses
préoccupations. Voilà ce en quoi il se détache à la fois des
slavophiles et des occidentalistes : s’il s’intéresse à sa patrie,
c’est pour avoir sur elle un regard inspiré des Lumières.
L’Archipel du goulag
5
Note d’intention
deux amoureuses d’Onéguine : Olga voit en lui le moyen de partir, un
vent de liberté. Tatiana ne connaît l’amour qu’au travers des romans ;
la rencontre avec Onéguine agit sur elle comme une rupture avec le
néant.
Lorsque j’ai écouté pour la première fois l’opéra, j’ai ressenti une
angoisse infinie que j’ai retrouvée encore plus vivace en lisant le
roman de Pouchkine. Ces personnages terrassés par l’ennui et
contaminés un à un par une oisiveté maladive transpirent le spleen et
l’impossibilité d’être heureux de façon presque morbide.
Pouchkine consacre à Onéguine plus de quarante pages
d’introduction. Nous le souhaitions en scène dès les premières notes.
Il est important d’observer sa noirceur solitaire pour comprendre
que Tatiana tombe amoureuse d’un homme banal. Collectionneur de
femmes, il vit le sexe comme une accoutumance et une provocation
qui ne suffit plus à le distraire. On dit de lui qu’il est « le premier des
hommes inutiles de la littérature russe ». Je dirais qu’Onéguine est le
produit d’une société malade. Rien ne rassasie cette âme devenue
sèche : « Plus rien ne pouvait l’émouvoir, il regardait sans plus rien
voir » (Pouchkine).
Eugène Onéguine est la rencontre de deux solitudes dans un
monde où l’ennui agit comme une maladie et que les menus plaisirs
ne dupent que momentanément. Le sentiment de toute puissance
d’Onéguine et le désir d’aimer de Tatiana agissent sur eux comme
une obsession, une assuétude. Ils décident de se nourrir de quelque
chose d’extérieur à eux pour distraire leur spleen immense. Ils se
servent de l’un et l’autre pour soigner leur vacuité et se sentir vivants.
Nous avons situé l’action entre 1999 et 2003 dans une Russie divisée
entre opulence et pauvreté extrême. Le désordre économique et
politique a plongé une grande partie de la population russe dans la
difficulté, excepté une minorité de nouveaux riches, surnommés les
nouveaux Russes. Pour nous, Onéguine fait partie de cette classe‑là.
De l’autre, les Larina, petits propriétaires, habitent un immeuble
vétuste de Saint-Pétersbourg, une Kommunalka, un appartement
communautaire. Soviets locaux, aux conditions de vie dégradées, ils
condamnent néanmoins les mœurs des occidentaux et s’émerveillent
du retour en masse des cosaques qui rêvent du passé.
Au milieu de ces êtres de cire qui égrènent le passé, la rencontre avec
Tatiana agit sur lui comme une résistance au néant. Puisque le corps
n’est vécu que comme un objet de distraction, un mensonge, ne pas
s’offrir à elle ressemble à une marque d’amour ultime : « Je vous porte
l’amour d’un frère, voire un amour plus grand encore ».
Leur amour dialogue pour se dire l'impossible. L’empêchement ne
vient pas de l’extérieur. Onéguine ne manque pas d'amour mais
de temps et de courage pour répondre à la densité amoureuse
de Tatiana. Que rien ne bouge, que rien ne dérange la douceur du
quotidien, là est la nature du drame à fuir. Tatiana, Onéguine et Olga
sont tous résolus à ne pas souffrir l’angoisse insupportable de la
prospérité quotidienne. Et si l'amour partagé ressemblait déjà à la
promesse d'un mortel ennui. Et si nos héros s’étaient fait le serment
silencieux de ne jamais aimer celui qui les aime. Aimer sans retour,
c’est vivre. Pour Lensky, c’est mourir. Il est le point de rupture. Seul à
faire le lien entre l’avant et l’après, entre le monde extérieur et celui
des Larina, il tue en se donnant la mort, tout espoir de félicité.
Mme Larina sous-loue chacune de ces pièces minuscules. Un espace
presque vide au bout du compte, réduit strictement à la sidération
humaine. Le corps des locataires semble incrusté dans les murs qui
ont disparu. Sans intimité, sans recoin pour se cacher, ils sont livrés
au public.
Jeune entrepreneur, Onéguine est le nouvel acquéreur de
l’appartement mitoyen. Quand il possède à lui seul 150 m2, eux se
partagent à 20 la même superficie. L’appartement des Larina est le
dernier bien de l’immeuble à acquérir : le Prince Grémine partage
avec Onéguine le dessein de racheter les murs de la Kommunalka.
Souvent définie comme le drame d’un ratage amoureux, cette
œuvre me semble au contraire raconter le constat tragique d’une
impossibilité à être heureux. Eugène Onéguine, c’est préférer mourir
d’amour plutôt que mourir d’ennui, cette œuvre le semble aussi
raconter le constat...
Figures pâles, les Larina semblent coulés dans du marbre. Ils
rappellent les personnages de Beckett en attente de ce qui va venir,
et ceux de Gogol qui se plaisait à peindre des fantômes vivants. Une
collection de portraits délavés par la nostalgie à qui nous aurions
caché la fin de l’ère soviétique.
Les deux jeunes filles rêvent chacune à leur façon d’un changement.
Tatiana a un rapport inquiet au monde : d’abord sauvage, elle accède
à la compréhension par le toucher et l’observation. Olga, quant à elle,
a soif de modernité, de vitesse, de permissivité. Elles tombent toutes
Marie-Ève Signeyrole
6
Repères biographiques
Robert Tuohy
Direction
Marie-Ève Signeyrole
Mise en scène
Licenciée de Lettres Modernes
à la Sorbonne, et titulaire d’un
Master de cinéma à l’Institut
international de l’Image,
Marie-Ève Signeyrole réalise
ses premiers films et poursuit
un parcours à deux voies : réalisatrice et auteure-metteure
en scène.
Dès 2003, elle commence à travailler à l’Opéra national de
Paris sur les productions de metteurs en scène tels que Willy
Decker, Peter Sellars, Laurent Pelly, Krzysztof Warlikowski…
De 2006 À 2012, elle est collaboratrice de Christoph Marthaler,
Stanilas Nordey, Jean-Claude Auvray…
En 2004, elle est directrice artistique et réalisatrice pour la
société de production audiovisuelle Ellios Production puis en
2009, elle tourne son second moyen-métrage Alice au pays
s’émerveille, filmé en Serbie et interprété par Emir Kusturica.
En mai 2012, elle signe sa première mise en scène d’opéra,
La Petite Renarde Rusée de Janacek à l’Opéra national de
Montpellier. Depuis, elle a mis en scène Mass de Bernstein
pour Radio France, Eugène Onéguine de Tchaïkovski à l’Opéra
national de Montpellier, Owen Wingrave de Britten à l’Opéra
national de Lorraine et L’Affaire Tailleferre à l’Opéra de Limoges.
Elle est auteure du spectacle musical 14+18, qu’elle met en
scène à l’Opéra national de Paris, pour Dix mois d’école et
d’opéra en co-production avec l’Opéra national de Lorraine, de
Montpellier et de Reims. Elle participe à l’Académie Européenne
de Musique du Festival d’Aix-en-Provence en tant qu’auteure
et metteure en scène et développe son projet d’opéra
contemporain Vanilla Pudding.
En juillet 2015, elle met en scène The Monster in the Maze,
création de Jonathan Dove dirigé par Sir Simon Rattle
au Festival d’Aix-en-Provence, repris en 2016/17 à Lille,
Montpellier, Lisbonne...
Marie-Ève Signeyrole sera artiste en résidence en 2016/2017
à l’Opéra national de Montpellier où elle prépare entre autres
Il Tabarro de Puccini et Royal Palace de Kurt Weill en juin 2016,
La Soupe Pop, pièce de théâtre musicale dont elle est l’auteure,
le Stabat Mater de Dvorak….
Elle participera à l’ouverture de la nouvelle saison de
Marc Minkowski à l’Opéra national de Bordeaux en septembre
2016 avec Don Quichotte de Strauss et mettra en scène
Carmen à l’Opéra de Riga en janvier 2017.
Après avoir étudié au Cleveland
Institute of Music, puis auprès
de Colin Metters et Sir Colin
Davis à la Royal Academy of
Music (RAM) de Londres,
Robert Tuohy reçoit le Prix de
direction Ernest-Read. Il est invité par Kurt Masur à diriger
l’Orchestre symphonique de la Manhattan School of Music
lors de masterclasses et de concerts. Sélectionné à de
nombreuses masterclasses, il a notamment eu l’occasion de
diriger le London Symphony Orchestra, avec Sir Colin Davis,
et le BBC Scottish Symphony Orchestra, avec le Cours
Orkney de direction d’orchestre. Il dirige les orchestres
de la RAM dans de prestigieuses salles de Londres (Royal
Festival Hall, Southbank Centre…) pour un cycle Schumann
et un festival de musique du XXe siècle. Il est pendant
deux saisons chef principal du King’s College Symphony
Orchestra à Londres.
Directeur musical de l’Orchestre de Limoges et du Limousin
depuis 2013, Robert Tuohy s’est fait connaître en France
comme chef assistant à l’Opéra de Montpellier, où il a
notamment dirigé Rusalka, La Chauve-souris, Lakmé
et Manon Lescaut, ainsi que plusieurs créations, des
concerts symphoniques (Concert du Nouvel An, Opéra
royal de Versailles, créations…) et pédagogiques. Dans
sa carrière, il a eu l’occasion d’assister Lawrence Foster
sur Les Troyens à l’Opéra de Marseille et sur la création
mondiale de La Marquise d’O de René Koering à l’Opéra de
Monte-Carlo, et de travailler également comme assistant
sur la production d’Aïda au Stade de France, de L’Étranger
au Festival de Radio France – Montpellier, ainsi que sur
des productions du Barbier de Séville, de La Bohème, de
La Cantatrice chauve, de La Fille du régiment, des Noces
de Figaro, d’Otello, de Rigoletto, de Samson et Dalila et de
Semiramide.
Robert Tuohy a dirigé à Limoges en 2014/2015 deux
concerts symphoniques, « Ravel sur le Marché de Limoges »
et « Wagner versus Beethoven », ainsi que deux opéras :
Der Freischütz et Così fan tutte ; et cette saison, le concert
« Fantaisie écossaise » en octobre dernier. Après Eugène
Onéguine, on le retrouvera fin avril 2016 lors du concert
symphonique « L’Arbre des Songes » (Dutilleux, Debussy,
Berlioz) à Limoges et en tournée.
7
Fabien Teigné
Scénographie
Étudiant en scénographie à l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Fabien Teigné y
rencontre et suit l’enseignement du scénographe d’Olivier Py et de Pierre-André Weitz. Pendant dix ans, il
va poursuivre sa formation en étant l’assistant de ce dernier. Depuis 2012, il crée les scénographies des
projets de Marie‑Ève Signeyrole avec entre autres, La Petite Renarde Rusée, Eugène Onéguine, L’Affaire
Tailleferre, Owen Wingrave, Le monstre du Labyrinthe... Il a notamment collaboré avec David Gauchard dans l’opéra Der Freischutz
à l’Opéra de Limoges en 2015.
Il crée, à l’initiative du Musée des Beaux-Arts de Limoges et de l’Opéra de Limoges, « l’Atelier du scénographe », une installation
retraçant dix ans de ses maquettes et de ses recherches qui sera de nouveau exposée et enrichie à l’Opéra national de Montpellier
en novembre 2016. Il sera aux côtés de Marie-Ève Signeyrole en résidence à l’Opéra national de Montpellier pour la saison
2016/1017 où ils préparent, entre autres, le Triptyque de Puccini.
Julie Compans
Chorégraphie
Après des études de Lettres en Hypokhâgne puis en Anthropologie du corps et Philosophie de l’art à
l’Université de Nice, elle reçoit une formation en Danse-Théâtre au Pays Bas ainsi qu'une formation Scène
à Montpellier. Elle poursuit sa carrière de danseuse au sein des Ballets de la Parenthese et enseigne le
Yoga sur Paris. Elle rencontre l'Opéra grâce à J.P. Scarpitta en 2006 et danse dans La flûte enchantée,
Le chateau de Barbe Bleue, C'était Marie Antoinette, La Traviata à l'Opéra national de Montpellier, puis à l'Opéra de Paris avec
Faust de J.C. Martinoti, Russalka de R.Carsen et My fair Lady au Theatre du Châtelet. Parallèlement, elle développe son écriture
chorégraphique et rencontre le travail de mise en scène de Marie-Ève Signeyrole. Elles collaborent sur La Petite renarde rusée
et Eugène Oneguine à l'Opéra de Montpellier, 14+18 (production "Dix mois d’école et d’opéra") à Paris, Nancy et Reims, et sur
L’Affaire Tailleferre à l'Opéra de Limoges.
Yashi
Costumes
Après avoir étudié les costumes et la scénographie à l’Universität der Künste de Berlin dans les classes
de Martin Rupprecht et Vivienne Westwood, Yashi rencontre Robert Wilson en 1999 lors d’un séjour au
Centre Watermill de New York. Elle intègre alors son équipe en tant que costumière. Elle participe à des
productions comme White Raven (New York), Wozzeck (Copenhague), Die Frau ohne Schatten (Paris),
Leonce et Lena, L’Opéra de quat’sous et Sonette (Berlin), et crée sous sa direction les costumes de Rumi / ln the blink of the eye,
Krapp’s Last Tape et Katia Kabanova. Depuis, elle crée les costumes, décors et/ou scénographies de plusieurs réalisateurs et
metteurs en scène. En 2009, elle reçoit le Prix Hein­Heckroth des jeunes scénographes. À l’Opéra de Montpellier, en 2012, elle a
réalisé les costumes d’Elektra, puis d'Idomeneo, Jetzt/ What Next et Eugène Onéguine. Elle crée les costumes pour la cérémonie
des premiers Jeux européens à Bakou en 2015.
Philippe Berthomé
Lumières
Formé à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg, Philippe Berthomé a contribué à de
nombreuses créations théâtrales au Festival d’Avignon, au Théâtre de la Colline et au Théâtre de l’Odéon.
A l’opéra, il travaille avec Stanislas Nordey dans des œuvres de Schönberg (Théâtre du Châtelet), de
Messiaen (Opéra de Paris), mais aussi Pelléas et Mélisande (Covent Garden) et Lohengrin (Staatsoper de
Stuttgart). Pour Jean-François Sivadier, il crée à l’Opéra de Lille les lumières de Madame Butterfly, Wozzeck, Les Noces de Figaro,
Carmen et Le Couronnement de Poppée, ainsi que La Traviata au Festival d’Aix. Il a également créé, pour Marie-Ève Signeyrole, les
lumières de L’Affaire Tailleferre à Limoges en 2014.
8
David Bizic
Anna Kraynikova
(baryton)
(soprano)
Eugène Onéguine
Tatiana
Diplômée de l’Académie chorale
de Moscou, elle se perfectionne
à l’Ecole d’opéra du Teatro
Comunale de Bologne où
elle fait ses débuts en Norina
dans Don Pasquale puis en Musetta dans La Bohème, qu’elle
reprend au Bolchoï. Dans le prestigieux théâtre moscovite, elle
chante également la Comtesse des Noces de Figaro, Fiordiligi
de Cosi fan tutte qu’elle a repris par la suite au Teatro Chiabrera
de Savone et de Trente, et Liu dans Turandot.
À l’Opéra national de Paris, elle a participé à la création
mondiale de La Cerisaie de Philippe Fénelon dans le rôle
de Varia. Elle a également chanté celui de Ksenia dans
Boris Godounov au Teatro Regio de Turin et au Teatro Massimo
de Palerme. Dans Eugène Onéguine, elle a incarné Tatiana à de
multiples reprises, au Teatro Comunale de Bologne, au Teatro
San Carlo de Naples et au Théâtre du Bolchoï.
Formé au Centre de Formation
Lyrique de l’Opéra de Paris,
il obtient le second prix du
Concours Operalia de Placido
Domingo en 2007. Réinvité plusieurs fois à Bastille, il y chante
notamment Masetto puis Leporello dans le Don Giovanni mis en
scène par Michael Haneke. Il reprend le premier à Aix et au Teatro
Real, le second à Toulouse, Rennes, Montpellier, au Bolchoï, au
Deutsche Oper, à Valencia, à Los Angeles, au Staatsoper de
Vienne et à Chicago. Il a chanté aussi le rôle-titre en Slovénie
et à Rouen, et multiplie les rôles mozartiens. Après ses débuts
remarqués au Met de New York dans le rôle d’Albert dans
Werther aux côtés de Jonas Kaufmann, il est réinvité dans ce
lieu pour reprendre ce rôle, chanter Marcello dans La Bohème,
puis Sharpless dans Madama Butterfly. Parmi ses projets citons
encore Albert au Covent Garden de Londres, sa prise de rôle de
Giorgio Germont dans La Traviata à Bordeaux...
Lena Belkina
Suren Maksutov
(mezzo-soprano)
(ténor)
Olga
Lenski
Après avoir étudié à l’Académie
Tchaïkovski de Kiev, elle rejoint,
à Leipzig, la classe de Roland
Schubert à l’Université ainsi que
la troupe de l’Opéra. Sa carrière décolle avec le rôle-titre dans
une captation filmée et très récompensée de La Cenerentola en
2012. Dans ce même rôle elle se produit cette saison au Théâtre
des États de Prague. Invitée plusieurs fois au Rossini Opera
Festival, elle se distingue dans de multiples rôles rossiniens, et
notamment Rosina au Deutsche Oper am Rhein, mais également
mozartiens : elle chante Cherubino au Teatro Real, à Tokyo et
au Wiener Staatsoper, et Dorabella à Munich. Dans Tchaïkovski,
elle a participé à une production de la Dame de Pique à SaintPétersbourg, mais a surtout pris le rôle d’Olga à Malmö, au Teatro
Comunale di Bologna, au Palau de les Arts Valencia et à Leipzig.
Son premier enregistrement solo, avec la Radio bavaroise, est
signé Sony Classical.
Demi-finaliste du concours
Operalia en 2011, il rejoint la
troupe du Théâtre Mikhailovsky
de Saint‑Pétersbourg, après sa
formation à l’Académie Tchaïkovski de Kiev dont il était sorti
diplômé un an plus tôt. Il y chante notamment Alfredo, dans
La Traviata, et le Comte Vaudémont de Iolanta, deux rôles
qu’il reprend plus tard au Théâtre du Bolchoï. En France, il fait
ses débuts dans le rôle de Lenski à Angers-Nantes Opéra. A
l’Opéra national de Lorraine, il chante dans deux opéras de
Rachmaninov, Aleko et Francesca da Rimini – compositeur dont
il chante également Les Cloches, au Teatro del Maggio Musicale
Fiorentino, sous la direction de Tomas Netopil. On l’a également
entendu dans La Bohème, en Rodolfo, au Danemark, mais
aussi dans Gianni Schicchi (Rinuccio) et en concert avec
l’Orchestre philharmonique national de Kiev.
9
Mischa Schelomianski
Svetlana Lifar
(basse)
(mezzo-soprano)
Gremine
Paola
Diplômé de la Hochschule de
Franc for t, il chante en
concert avec la Deutsche
Kammerphilharmonie Bremen,
l’Orchestre de Paris, les
Bamberger Symphoniker, le MDR Leipzig, l’Orchestre de
Caen, le London Philharmonic… mais également à l’opéra,
où il se distingue notamment comme Osmin / L’Enlèvement
au Sérail, à Prague, Metz, Brême, au Théâtre des ChampsElysées et au Festival d’Aix-en-Provence. Il a chanté Eugène
Onéguine (Grémine) à plusieurs reprises : Lyon, Munich, Berne,
Montpellier, et le Festival de Glyndebourne. Sur cette même
scène, il chante également La Petite Renarde Rusée, puis le
rôle de Vodnik dans Rusalka, qu’il est amené à chanter sur les
plus grandes scènes (Vienne, Tokyo, Oslo, Montpellier, etc.). Ses
prestations dans de nombreux autres rôles lui ont permis de
collaborer avec Christoph Eschenbach, Alan Gilbert, Guennadi
Rojdestvenski, Kirill Petrenko, Semyon Bychkov ou encore Tugan
Sokhiev.
A prè s d e s é tu d e s au x
Conservatoires de Moscou et de
Paris et au CNIPAL, elle rejoint
la troupe de l’Opéra de Lyon ;
elle y chante notamment Flora /
La Traviata qu’elle reprend à l’Opéra de Paris, où elle avait fait ses
débuts dans Rusalka, et où elle participe à la création mondiale
de La Cerisaie de Philippe Fénelon. Parmi ses nombreuses prises
de rôles, citons dans le répertoire russe, Le Prince Igor (MonteCarlo), Iolanta (Nancy et Metz), Boris Godounov (Lyon, Toulouse,
Pleyel, Espagne), Noces et Aleko (Nancy), La Dame de Pique
(Lyon, Liège, Monte‑Carlo et ses débuts à la Scala) ; dans le
répertoire italien, Nabucco à Toulon, Madame Butterfly à Tours,
Besançon, Antibes et Nice, Falstaff à Tours, Medea à Nancy,
Otello à Bordeaux, Cavalleria Rusticana à Avignon ; ou encore
dans le répertoire français, La Damnation de Faust à Shanghai,
Ariane et Barbe-Bleue à Nice, Pelléas et Mélisande à Tours,
Carmen à Avignon. Parmi ses projets citons encore La Première
Prieure dans Dialogues des Carmélites et Jezibaba dans Rusalka.
Olga Tichina
Loïc Felix
(mezzo-soprano)
(ténor)
Filipievna
Triquet
Diplômée du Conservatoire de
Minsk en 1977, Olga Tichina fait
partie pendant quinze ans de
la troupe du Grand Théâtre de
Biélorussie.
Formé au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse
de Paris (CNSMDP), il participe aux
masterclasses de Michel Sénéchal,
Régine Crespin et Renata Scotto.
Elle y incarne Ulrica dans Un ballo in maschera, Maddalena dans
Rigoletto, Suzuki dans Madama Butterfly, Carmen, Flora dans Le
Medium de Menotti, Marina dans Boris Godounov, La Comtesse
dans La Dame de pique, Kontchakovna dans Le Prince Igor de
Borodine, Hélène dans Guerre et paix de Prokofiev.
L’opérette est son terrain de prédilection : il est régulièrement
à l’affiche du Châtelet et de l’Opéra Comique, et a enregistré
Vert-vert d’Offenbach pour Opera rara, chez qui il enregistre
également des opéras méconnus de Rossini et Donizetti. Mais
on l’entend également, entre autres, dans Les Noces, Lakmé,
L’Enlèvement au Sérail, Dialogues des Carmélites, Albert Herring
dont il est le rôle-titre.
Membre permanent des Chœurs de l’Opéra national Montpellier
Languedoc-Roussillon, elle participe ainsi à plusieurs
productions et interprète notamment les rôles de Dame Marche
(Faust), Mamma Lucia (Cavalleria rusticana), La Nourrice
(Boris Godounov), Madame Larina (Eugène Onéguine), Wowkle
(La Fanciulla del West) ...
A Glyndebourne, on l’entend dans Hippolyte et Aricie et dans
Carmen ; au Festival d’Aix, il est Monostatos dans La Flûte
enchantée ; on l’applaudit également au Capitole, à l’Opéra du
Rhin, au Wiener Festwochen, à Baden-Baden, au Grand Théâtre
de Genève, au Théâtre des Champs-Elysées, au Palau des Arts
de Valencia…
10
Les équipes
d’Eugène Onéguine
ÉQUIPE TECHNIQUE
Direction technique
Philippe LAURENT
Régie technique
Serge JAPAUD
Régie Générale
Elizabeth KERHERVÉ
Régie de scène
Camille BIDAULT
Ana Belen MONEDERO
Chef machiniste
Jean-Jacques DEBIAIS
Machinerie/ cintres
Philippe DEMARS
Philippe MARCHERAS
Ali OURIACHI
Patrice PORTZENEM
Didier VERNADE
Chef éclairagiste
Ludovic PANNETIER
Lumières
Yann CHOLET
Gilles RIVET
Édouard SIRE
Julien VIGIER
Son
Pierre PHILIPPON
Surtitrage
Benjamin LOUIS-LHOMME
Technicien audiodesrciption
Sébastien HALAS
Accessoires
Cécile BRÉDÈCHE
Chef costumier
Joël VIALA
Costumière
Raymonde MARANAY
Habilleuses
Julie COUDERT
Elodie GAILLARD
Sarah VERHAEGHE
Emilie RENAUD
Chef maquillage / coiffure
Crystel DI ROSA
Maquillage / coiffure
David ANGOT
Frédérique DE LOVINFOSSE
Sandra LOOK
Anaïs LAGRANGE
Angès MEYZI
Nelly SOULIER
ARTISTES DU CHŒUR
DE L’OPÉRA DE LIMOGES
Soprani
Lynda BISCH*
Loudmila BOUTKOVA
Véronique CHAIGNEAU
Natalia KRAVIETS
Nathanaëlle LANGLAIS
Brissi MANDY*
Caroline PRIGENT
Alti
Agnès DE BUTLER
Floriane DUROURE
Maria-Cristiana ESO
Johanna GIRAUD*
Élisabeth JEAN
Christine THORON
Pauline YON*
Ténors
Martial ANDRIEU
Laurent CABANEL*
Jean-Noël CABROL
Christophe GATEAU
Stéphane LANCELLE
Julien OUMI
Henri PAULIAT
Stéphane RABOT*
Barytons
Jean-François BULART
Christophe DI DOMENICO
Pascal GMYREK*
Xavier VAN ROSSOM
Basses
Alain HERRIAUD*
Édouard PORTAL
Fabien LERICHE*
Laurent SEROU*
Hryhoriy SMOLIY
Chef de chœur
Jacques MARESCH
Répétiteur
Antoine METELIN
ARTISTES DE
L’ORCHESTRE DE LIMOGES
ET DU LIMOUSIN
Violon solo supersoliste
Elina KUPERMAN
Premiers violons
Albi BINJAKU, violon solo, co-soliste
Ève-Laure BENOIT
Martial BOUDRANT
Valérie BRUSSELLE
Alexander CARDENAS
Hélèna LYDA-MONDÉSIR
Nina MILLET
Nina SKOPEK
Christiane SOUSSI
Seconds violons
Louis DA SILVA ROSA, chef d’attaque
Tatevik BAGHMANIAN
Michel FOUGEROL
Sylvie MÉRIOT
Anaïs PONTY
Marijana SIPKA
Yves TISON
Junko SENZAKI
11
Altos
Jean-François SALIES, alto solo
Brigitte BORDEDEBAT
Francis CHAPEAU
Laurent GAUTIÉ
Marc LE QUERREC
Fatiha ZELMAT
Violoncelles
Julien LAZIGNAC, violoncelle solo
Grégoire CARPENTIER
Philippe DEVILLE
Éric LYDA
Antoine PAYEN
Contrebasses
Barbara DEGRIMA, contrebasse solo
Thierry BARONE
Mathieu MARTIN
Flûtes
Chloé NOBLECOURT, flûte solo
Julien VERN
Jean-Yves GUY-DUCHE, piccolo solo & flûte
Hautbois
Jacques ZANNETTACCI, hautbois solo
Augustin GORISSE
Clarinettes
Sergio CASTELLÓ LOPEZ, clarinette solo
Gérard TRICONE
Bassons
Franck VASSALLUCCI, basson solo
Maxime DA COSTA
Cors
Pierre-Antoine DELBECQUE, cor solo
Olivier BARRY
Éric HULIN
Benoît PROST
Trompettes
Grégoire CURRIT, trompette solo
Bruno GORCE,
Trombones
Hervé FRIEDBLATT, trombone solo
Patrick IVAGNÈS
Cyril BERNHARD, trombone basse
Timbales
Pascal BROUILLAUD, timbalier solo
Percussions
Matthieu DRAUX, 1er percussionniste
Harpe
Aliènor MANCIP
Régie principale d’orchestre
David DE CUENCA
Bibliothèque musicale
Géraldine COLLADANT
* Artistes supplémentaires
Bientôt...
L’Arbre des songes
Orchestre de Limoges et du Limousin
Debussy | Dutilleux | Berlioz
Mar. 26/04/2016 - 20 h puis en tournée en région
Boucles magnétiques disponibles à Limoges.
Dutilleux à portée de voix
(réalisateur du film Henri Dutilleux à portée de voix)
avec Jonas Vitaud, piano
Ven. 29/04/2016 - 20 h 30
Barber Shop
Concert du samedi par les artistes du Chœur de l’Opéra de Limoges en solistes
Sam. 30/04/2016 - 17 h au foyer du public
www.operalimoges.fr
www.orchestrelimogeslimousin.fr
Facebook : Operalimoges
Twitter : @OperaLimoges
Kiosque Billetterie
Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 19 h sans interruption
05 55 45 95 95
Retrouvez l'Opéra de Limoges sur l'Agenda des Orchestres :
L’Opéra de Limoges bénéficie du soutien de la région Aquitaine Limousin Poitou-Charentes.
• Textes et recherches documentaires : C. C. Guibert | Conception : A. Jouffriault - Opéra de Limoges | Photo couverture : Fotolia © Khorzhevska / incrustation : AKG-images - Universal Images Group © Sovfot | Mars 2016
Projection et récital
En présence de Michel Van Zele