Le Macula Risk, test de prédiction du risque de développer une
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Le Macula Risk, test de prédiction du risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Document-synthèse de veille informationnelle Recherche documentaire Josée Duquette, agente de planification, programmation et recherche Francine Baril, technicienne de documentation Préparation du document Josée Duquette, agente de planification, programmation et recherche Le 8 septembre 2009 Le Macula Risk, test de prédiction du risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Sommaire Le Macula Risk ® est un test qui permet de déterminer le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de stade avancé en cours de vie, à partir de l’analyse d’un échantillon de salive qui teste la présence de variations génétiques fortement associées à la DMLA. Ce test résulte de nombreuses recherches intensives et rigoureuses, menées conjointement par plusieurs Universités, auprès de plus de 20 000 sujets. Il permet apparemment d’identifier avec une précision de 100% les gènes de la DMLA et de dépister 70% des personnes qui développeront une DMLA. Sa fiabilité est toutefois réduite si la personne n’est pas de race blanche. Le Macula Risk s’adresse entre autres aux personnes qui présentent des premiers signes de DMLA ou dont un ou des membres de la famille immédiate ont cette maladie. L’identification des personnes à risque permettrait une surveillance ophtalmologique plus étroite afin de diagnostiquer et traiter plus tôt la DMLA, ce qui aiderait à prévenir ou à retarder la perte de vision. Le fait de se savoir très prédisposé à la DMLA pourrait inciter l’individu à modifier son mode de vie dans le but réduire son niveau de risque, par exemple en cessant de fumer et en mangeant plus sainement. Avant de recommander un test génétique, il est important de se demander si la personne désire vraiment en savoir plus sur ses risques et comment elle réagira aux résultats. Diverses variables devraient également être considérées, comme la validité prédictive du test, sur laquelle nous n’avons pas trouvé d’information, son exactitude, l’impact psychologique des résultats, les conséquences possibles sur le plan de l’emploi et de l’assurabilité de la personne testée, la disponibilité de counseling génétique et des traitements prophylactiques qui pourraient réduire le risque de la maladie. Il est également opportun de se demander si le génotype améliore le diagnostic de la DMLA et si les résultats du test ont la capacité d’influencer la gestion des cas dépistés, d’autant plus que même si la personne a un niveau de risque plus élevé en raison de modifications génétiques, elle ne développera pas nécessairement la maladie. Il est également important de se demander si le profilage génétique est un meilleur prédicteur que les facteurs de risque classiques comme le phénotype pour les drusens mous et les changements pigmentaires, le tabagisme et les antécédents familiaux. Macula Risk_Veille.doc Page 1 Le Macula Risk, test de prédiction du risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge. Contexte du sujet Une compagnie canadienne privée, ArcticDX Inc, a récemment mis sur le marché le test Macula Risk®, lequel permet de dépister les personnes à risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) de stade avancé. Le présent document vise à fournir des informations les plus éclairées possibles sur ce nouveau test. Qu’est-ce que la DMLA ? La DMLA est la cause principale de déficience visuelle chez les personnes de 55 ans et plus dans les pays industrialisés [3]. Cette maladie existe sous deux formes : sèche et humide. Elle semble résulter de réactions vasculaires et inflammatoires anormales dans l’oeil. Un des premiers signes est la présence de drusens, lesquels sont des sédiments sur la rétine. Au fil du temps, leur taille et leur nombre augmentent. Une réaction inflammatoire se produit et peut provoquer une croissance anormale de vaisseaux sanguins sous la macula, une hémorragie sous rétinienne, une exsudation de liquides ainsi que divers autres dommages de la rétine [8]. La DMLA est classifiée selon 5 stades; les stades 4 et 5 correspondent à la forme avancée, caractérisée par la présence d’atrophie géographique et de néovascularisation choroïdienne [4]. Facteurs de risque Les facteurs de risque pour développer une DMLA sont [4, 8] : o Un âge avancé. Le risque augmente avec l’âge, surtout passé la cinquantaine. La prévalence du premier stade de DMLA serait de 8% chez les personnes de 43 à 54 ans et de 30% chez les personnes de 75 ans et plus. La prévalence de la forme avancée de la DMLA passerait de 0,1% à 7,1% chez les personnes de ces deux catégories d’âge [8]. o Une histoire de tabagisme au cours des 20 dernières années. Les fumeurs seraient 2 à 3 fois plus susceptibles que les non fumeurs de développer une DMLA [1, 8]; o L’obésité (indice de masse corporelle élevée); o Une forte consommation de gras végétaux; o Une faible consommation d’antioxydants et de zinc. o Les facteurs génétiques (antécédents familiaux connus de DMLA); o La présence de variantes génétiques spécifiques; o Être de race caucasienne (blanche); Macula Risk_Veille.doc Page 2 o Être de sexe féminin; L’âge, le tabagisme et l’obésité sont les trois facteurs de risque non génétiques les plus importants [13, 14]. Qu’est-ce que le Macula Risk ? Le test Macula Risk ® vise à déterminer le risque de développer une DMLA de stade avancé (catégorie 4 ou 5) en cours de vie. Le calcul est effectué à partir de l’analyse d’un échantillon de salive qui teste la présence de variations génétiques associées à l’augmentation du risque de DMLA. Le rapport d’analyse présente le pourcentage de risque d’obtenir un diagnostic de la forme avancée de DMLA par strates de 5 ans, à partir de 50 ans, comparativement à celui de la population nord-américaine moyenne. Le rapport fait également état du degré de risque (faible, moyen, modéré, élevé et très élevé) de développer la forme avancée de DMLA à l’âge de 80 ans. Le Macula Risk considère les séquences d’ADN dans huit gènes fortement associés à la DMLA, pour en examiner certaines variantes, appelées polymorphismes d’un nucléotide simple (PSN). Les analyses sont centrées sur les gènes suivants [4]: o La région du facteur H du complément (CFH) sur le chromosome 1. Ce gène code pour une protéine impliquée dans l’inflammation, qui peut entraîner des dommages maculaires. Plusieurs séquences de variation (haplotypes) peuvent se produire dans ce gène. Le test Macula Risk distingue huit haplotypes CFH différents. Certains sont hautement protecteurs (risque réduit de DMLA), certains sont neutres et d’autres sont associés à une augmentation significative des risques [10]. Les haplotypes CFH sont les principaux prédicteurs de risque de la DMLA; leur importance clinique varie toutefois selon l’ethnicité [4]. o Le Facteur 3 du complément (C3), lequel se répercute sur les fonctions des protéines activées dans l’inflammation. Les personnes qui ont hérité de l’allèle de risque sont deux fois plus susceptibles de développer une DMLA [4, 14, 17]. o Le gène ARMS2, situé sur le chromosome 10. Il code pour une protéine qui joue un rôle important dans la réponse au stress oxydatif [4]. L’ARMS2 est lié aux formes avancées de la DMLA humide et sèche. Une séquence de variante dans l’ARMS2 est associée jusqu’à sept fois à l’augmentation du risque de développer une DMLA [4]. o Les mutations de l’ADN mitochondrial 4917G. Une séquence de variance d’ADN mitochondrial est associée à un risque deux fois plus élevé de développer une DMLA, via la détérioration de la réponse au stress oxydatif [4]. Le Macula Risk résulterait de nombreuses recherches intensives et rigoureuses, menées conjointement par plusieurs Universités (entre autres, Cambridge, Harvard, Miami, Duke, Michigan et Vanderbilt) auprès de plus de 20 000 sujets [4, 10]. Les données utilisées pour le développement de l’algorithme de prédiction proviendraient de 26 publications indépendantes avec évaluation par les pairs [2]. Tous les marqueurs du Macula Risk auraient été validés dans au moins deux études indépendantes, évaluées par les pairs. Macula Risk_Veille.doc Page 3 Le Macula Risk permettrait d’identifier les gènes de la DMLA avec une précision de 100% et de dépister 70% des personnes qui développeront une DMLA [16]. Sur le site Internet de Macula Risk se trouve l’information suivante (traduction libre) : “Une large étude clinique prospective indépendante, incluant plusieurs (mais pas tous) des gènes du Macula Risk, a démontré une valeur prédictive de 83% lorsque les gènes étaient utilisés en combinaison avec d’autres facteurs, comme l’histoire du tabagisme, pour prédire la perte de vision en DMLA” [15]. Un document produit par ArcticDx indique que le Macula Risk calcule le risque à partir d’un algorithme qui considère les données génétiques de la personne et son histoire de tabagisme [2]. Mentionnons toutefois qu’à l’heure actuelle, l’histoire de tabagisme n’est pas recueillie et que cette variable n’est donc pas considérée dans le calcul du risque*. Par contre, le rapport fait un état général de l’impact potentiel des facteurs non génétiques (tabagisme, obésité, hyperlipidémie, apport alimentaire élevé en matières agresses et/ou en viandes, hypertension) sur les risques de développer une DMLA. Il fournit aussi des conseils sur ce que la personne peut faire pour diminuer les risques de développer une DMLA avancée. Administration du test Un échantillon de salive est prélevé dans le bureau du professionnel de la vision. L’échantillon doit être envoyé dans un laboratoire situé à Hamilton (Ontario) 1, pour une analyse qui permettra de déterminer la présence de gènes associés à la DMLA. Les frais d’analyse, de 750 $, sont à la charge de l’individu testé. Dans un délai de 2 à 4 semaines, le praticien recevra deux copies du rapport, soit l’une pour l’usager et l’autre pour son dossier. Il devra ensuite rencontrer l’usager afin de lui expliquer les résultats. On estime qu’il lui faudra environ 30 minutes pour informer l’usager, lui administrer le test et lui expliquer les résultats 2. Avantages potentiels du test Macula Risk Selon les promoteurs du Macula Risk, ce test s’adresse, entre autres, aux personnes adultes qui ont des premiers signes de la DMLA. Les individus dont un ou des membres de la famille immédiate (père, mère, frère ou sœur) ont une DMLA font également partie de la population cible. En effet, les descendants directs de personnes qui ont cette maladie ont 50% de chance d’hériter de facteurs de risque de leurs parents; parmi eux, 1 sur 5 (20%) perdront apparemment leur vision en vieillissant [2]. Le principal avantage de ce test serait qu’il permet d’identifier la personne à risque de façon à ce qu’elle soit suivie de près, au fur et à mesure que sa maladie progresse. Une détection précoce pourrait potentiellement améliorer de façon significative le 1 Le test Macula Risk ®, développé par ArcticDx Inc, est distribué au Canada par Clarion Medical Technologies (Cambridge, Ontario). 2 Communication personnelle avec madame Brigitte St-Hilaire, directrice de compte, Est du Canada, Clarion Medical Technologies, Divison ophtalmologie, le 20 avril 2009. Macula Risk_Veille.doc Page 4 résultat visuel final de la personne qui va développer une DMLA avancée [7]. L’efficacité des traitements est meilleure chez les individus qui sont détectés plus tôt, qui ont une meilleure acuité visuelle de base et de plus petites lésions. Conséquemment, une personne qui sait, dès le premier stade de la maladie, qu’elle a un fort risque de perdre la vision pourrait décider de consulter plus rapidement un ophtalmologiste. Il est escompté que ce dernier pourrait alors exercer une surveillance plus étroite afin de diagnostiquer et traiter plus tôt la DMLA, aidant ainsi à prévenir ou à retarder la perte de vision [2, 7, 12]. Par ailleurs, le fait de se savoir très prédisposé à la DMLA peut inciter l’individu à modifier son mode et ses habitudes de vie, comme par exemple en cessant de fumer et en mangeant plus sainement, afin de réduire ses risques [7]. Impact potentiel des résultats du test sur la personne Dans un éditorial publié dans la revue Ophthalmology (2006), le Dr Albert O. Edwards ne recommande pas d’emblée l’usage de tests génétiques pour la prédisposition à la DMLA, étant donné que cette pratique pourrait avoir des conséquences importantes pour les usagers [6]. Diverses variables devraient être considérées avant de recommander un test génétique, comme sa validité prédictive, son exactitude, l’impact psychologique des résultats, les conséquences possibles sur le plan de l’emploi et de l’assurabilité de la personne testée, la disponibilité de counseling génétique et des traitements prophylactiques qui pourraient réduire le risque de la maladie. Il est également important de se demander si la personne désire vraiment en savoir plus sur ses risques et comment elle réagira aux résultats. Certains individus ne désirent pas recevoir ce genre d’information car ils craignent de s’inquiéter inutilement. Si tel est leur cas, il est important qu’ils le reconnaissent et que le professionnel respecte ce choix [7]. Par contre, d’autres peuvent considérer important de connaître leur profil de risque (ex. : membre de la famille immédiate ayant une DMLA) et désirer être testés. Par ailleurs, rappelons que des changements sur le plan des habitudes de vie, comme le tabagisme et l’alimentation, peuvent influencer le niveau de risque de développer une DMLA. Dans le cas où la prédiction d’un niveau de risque élevé stimule la personne à modifier positivement ses habitudes de vie et à les maintenir, les bénéfices associés au test pourraient être élevés, tant pour la société que pour l’individu. Par contre, on peut se demander quelles actions poseront l’individu dans le cas où le test génétique lui suggère un risque plus bas que la moyenne de développer une DMLA [9]. Limites du test Macula Risk Le calcul de risque utilisé dans le Macula Risk est fondé sur des études cliniques effectuées auprès de sujets caucasiens [1]. Très peu de données sont disponibles sur les variantes génétiques associées à la DMLA chez les individus non caucasiens, quoiqu’il soit clair que leurs risques sont moins élevés. Si la personne n’est pas de race blanche ou a des antécédents familiaux récents non caucasiens, la fiabilité des résultats du Macula Risk est réduite. Macula Risk_Veille.doc Page 5 On sait également que la prévalence de la DMLA chez les hommes est beaucoup moins élevée que chez les femmes. Or, la littérature consultée ne nous permet pas de savoir si la variable « sexe » est considérée dans le Macula Risk. Dans le cas où elle ne l’est pas, il est probable que la prédiction du risque, de développer une DMLA chez un homme, soit surestimée. Limites des tests génétiques Il est indéniable que l’identification génétique ouvre la voie vers de nouvelles recherches scientifiques. Les découvertes génétiques constituent une avancée importante pour la compréhension de la pathogenèse de la DMLA et peuvent mener vers de nouvelles thérapies, des applications plus dirigées des traitements en fonction du génotype, et des soins améliorés [5, 11]. Toutefois, certaines limites leurs sont inhérentes et conseillent une certaine prudence quant à leur interprétation et leur utilisation clinique. Par exemple, dans la plupart des études où le risque de développer une DMLA est évalué en fonction de certains marqueurs, les estimés sont basés sur la comparaison de phénotypes extrêmes : un groupe de sujets avec DMLA avancée est contrasté avec un groupe contrôle d’individus qui n’ont aucun ou très peu de résultats cliniques [9]. De ce fait, il est fort probable que le résultat prédictif du test surestime le risque relatif et le pouvoir discriminant des individus qui ont des résultats cliniques intermédiaires [9]. Il est donc est important que des études longitudinales soient effectuées afin de permettre d’évaluer plus précisément la valeur potentielle est données génétiques quant à la prédiction de la DMLA en cours de vie. Il est également important de se demander si à l’heure actuelle, ces découvertes génétiques permettent ou non d’améliorer la prédiction du résultat final, c’est-à-dire si elles permettent de discriminer entre les personnes qui vont développer la maladie et celles qui ne le développeront pas. Par exemple, le Macula Risk est basé sur un modèle de calcul de risque. Or, comme dans la majorité des modèles de ce genre, le risque prédit ou estimé ne correspond pas nécessairement au risque réel. Par exemple, un ensemble de marqueurs peut être très fortement associé à un risque mais ne pas être cliniquement valide, c’est-à-dire ne pas bien discriminer les personnes qui ont la maladie de celles qui ne l’ont pas [9]. Les données consultées pour développer le présent document n’ont pas fourni d’indications quant à la validité discriminante du test. Il est également opportun de se demander si les résultats du test ont la capacité d’influencer la gestion des cas dépistés, d’autant plus que même si la personne a un niveau de risque plus élevé en raison de modifications génétiques, elle ne développera pas nécessairement la maladie [6]. Selon Despriet, Klaver, van Duijn & Janssens (2007), il faudrait que le profilage génétique soit un meilleur prédicteur que les facteurs de risque classiques comme le phénotype pour les drusens mous et les changements pigmentaires, le tabagisme et les antécédents familiaux [5]. Au moment de son éditorial (2006), le Dr Edwards indiquait : « En ce moment, le diagnostic de la DMLA demeure donc basé sur l’examen clinique et non sur les résultats génétiques. Par ailleurs, il n’y a pas encore d’évidences qui puissent Macula Risk_Veille.doc Page 6 supporter les thérapies préventives ou la gestion de la néovascularisation en fonction des tests génétiques, non plus qui supporteraient le fait que des facteurs modifiables, tels le tabagisme, sont plus ou moins importants chez les personnes qui ont certains génotypes spécifiques. Le risque de développer des complications n’est pas non plus prédit par les génotypes. » Par ailleurs, selon le D r Alan Cruess, directeur du département d’ophtalmologie et des sciences visuelles de l’Université de Dalhousie (Halifax), les tests de prédisposition génétique à la DMLA en sont seulement au stade initial et ne sont pas encore prêts pour un usage à grande échelle [7]. D’autres progrès sont nécessaires avant de pouvoir choisir les traitements les mieux adaptés au bagage génétique de chaque personne. Conclusion Le Macula Risk ® constitue une avancée scientifique intéressante, en permettant de déterminer le risque de développer une DMLA de stade avancé (catégorie 4 ou 5) en cours de vie. La retombée espérée de cette découverte est que la personne ayant été identifiée à haut risque pourra alors consulter plus tôt un ophtalmologiste afin qu’il exerce une surveillance plus étroite, dans le but, s’il y a lieu, de diagnostiquer et de traiter plus tôt la DMLA, afin de prévenir ou de retarder la perte de vision. Par ailleurs, sur le plan préventif, le fait de se savoir très prédisposé à la DMLA peut inciter l’individu à modifier son mode de vie afin réduire son niveau de risque, par exemple en cessant de fumer et en mangeant plus sainement. On ne sait toutefois pas encore si ce test améliore la capacité de diagnostiquer la DMLA ni si ses résultats ont la capacité d’influencer la gestion des cas dépistés, d’autant plus que même si la personne a un niveau de risque plus élevé en raison de modifications génétiques, elle ne développera pas nécessairement la maladie. Macula Risk_Veille.doc Page 7 Annexe Les articles scientifiques offrent des détails sur les données expérimentales qui appuient les composantes techniques et interprétatives du test Macula Risk (liste tirée du document Renseignements supplémentaires au sujet du rapport Macula Risk [4]). Haplotypes du Facteur H du complément et les risques liés à la DMLA Hageman GS et coll. (2006): Extended haplotypes in the complement factor H (CFH) and CFH-related (CFHR) family of genes protect against age-related macular degeneration: characterization, ethnic distribution and evolutionary implications. Annals of Medicine 38(8):592-604 Maller J et coll. (2006): Common variation in three genes, including a noncoding variant in CFH, strongly influences risk of age-related macular degeneration. Nature Genetics 38:1055-1059 Li M et coll. (2006): CFH haplotypes without the Y402H coding variant show strong association with susceptibility to age-related macular degeneration. Nature Genetics 38:1049-1054 Hughes AE et coll. (2007): Neovascular age-related macular degeneration risk based on CFH, LOC387715/HTRA1, and smoking. PLoS Medicine 4(12):e355 Swaroop A et coll. (2007) : Genetic susceptibility to age-related macular degeneration: a paradigm for dissecting complex disease traits. Human Molecular Genetics 16, Review Issue 2:R174-R182 CF3 et les risques liés à la DMLA Maller JB et coll. (2007): Variation in complement factor 3 is associated with risk of age-related macular degeneration. Nature Genetics 39:1200-1201 Yates JRW et coll. (2007): Complement C3 variant and the risk of age-related macular degeneration. New England Journal Medicine 157:553-561 ARMS2 et les risques liés à la DMLA Kanda A et coll. (2007): A variant of mitochondrial protein LOC387715/ARMS2, not HTRA1, is strongly associated with age-related macular degeneration. Proc National Academy of Sciences (PNAS) 104:16227-16232 Rivera A et coll. (2005): Hypothetical LOC387715 is a second major susceptibility gène for age-related macular degeneration, contributing independently of complement factor H to disease risk. Human Molecular Genetics 14:3227-3236 ADN mitochondrial associés au SNP et les risques liés à la DMLA Canter JA et coll. (2008): Mitochondrial DNA polymorphism A4917G is independently associated with age-related macular degeneration. PLoS ONE 3(5);e2091.doi:10.1371/journal/pone.0002091 12 Macula Risk_Veille.doc Page 8 Références 1. Rapport du test Macula Risk. 2. Arctic Dx Inc. Macula Risk® Prognostic Test for Age Related Macular Degeneration. Retrouvé le 16 juillet 2009 Disponible au http://www.macularisk.com/export/sites/MaculaRisk/en/pdf/Macula_Risk_Overview_ _web.pdf. 3. Association québécoise de la dégénérescence maculaire. Retrouvé le 7 août 2009 Disponible au http://www.degenerescencemaculaire.ca/index.php?id=85. 4. Bay Area Genetic Laboratory (n/d). Renseignements supplémentaires au sujet du rapport Macula Risk. 5. Despriet, D.G., C.W. Klaver, C. van Duijn, & A.C. Janssens (2007). Predictive Value of Multiple Genetic Testing for Age-Related Macular Degeneration. Arch Ophthalmol 125(9): 1270-1271. 6. Edwards, A.O. (2006). Genetic Testing for Age-Related Macular Degeneration – Editorial. Ophtalmology 113(4): 509-10. 7. Institut National Canadien des Aveugles Nouveau test de prédisposition génétique à la DMLA. Retrouvé le 7 juillet 2009 Disponible au http://www.cnib.ca/fr/vosyeux/maladies-oculaires/dmla/diagnostiquer/test_predisposition_genetique/default.aspx. 8. Jager, R.D., W.F. Mieler, & J.W. Miller (2008). Age-Related Macular Degeneration. The New England Journal of Medicine 358: 2606-2617. 9. Jakobsdottir, J., M.B. Gorin, Y.P. Conley, R.E. Ferrell, & D.E. Weeks (2009). Interpretation of Genetic Association Studies: Markers with Replicated Highly Significant Odds Ratios May Be Poor Classifiers. PLoS Genet. 5(2). Disponible au http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=2629574. 10. Li, M., P. Atmaca-Sonmez, M. Othman, K.E.H. Branham, Ritu Khanna, M.S. Wade, Y. Li, L. Liang, S. Zareparsi, A. Swaroop, & G.R. Abecasis (2006). CFH haplotypes without the Y402H coding variant show strong association with susceptibility to agerelated macular degeneration. Nature Genetics 38(9): 1049-1054. 11. Mullins, R.F. (2007). Genetic Insights Into the Pathobiology of Age-related Macular Degeneration. International Ophtalmology Clinics 4(1): 1-14. 12. Opti-Guide (2 avril 2009). Un test génétique révolutionnaire pour déterminer les candidats à la DMLA. Retrouvé le 6 avril 2009 Disponible au http://www.optiguide.com/fr/section_nouvelles_mailing.asp?ID=2448. 13. Richer, S. (2009). Assessing Dry Macular Degeneration. Optometric Management. Janvier 2009. Disponible au http://www.optometric.com/article.aspx?article=102509. 14. Seddon, J.M., R. Reynolds, J. Maller, J.A. Fagerness, M.J. Daly, & B. Rosner (2009). Prediction Model for Prevalence and Incidence of Advanced Age-Related Macular Degeneration Based on Genetic, Demographic, and Environmental Variables. Investigative Ophthalmology and Visual Science 50: 2044-2053. Macula Risk_Veille.doc Page 9 15. Site Internet Macula Risk. Physican section. Retrouvé le 16 juillet 2009 Disponible au http://www.macularisk.com/en/physicians/macularisk_about.html. 16. Visivite.com (n/d). New Genetic Test Determines Risk For Developing Macular Degeneration. Retrouvé le 20 avril 2009 Disponible au http://www.visivite.com/macula-risk.html. 17. Yates JR, S.T., Matharu BK, Khan JC, Thurlby DA, Shahid H, Clayton DG, Hayward C, Morgan J, Wright AF, Armbrecht AM, Dhillon B, Deary IJ, Redmond E, Bird AC, Moore AT; Genetic Factors in AMD Study Group. (2007). Complement C3 variant and the risk of age-related macular degeneration. New England Journal of Medicine 357(6): 553-61. Macula Risk_Veille.doc Page 10
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