LA GAZETTE n°2
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LA GAZETTE n°2
LA GAZETTE n°2 E de l’ COLE FRANCAISE D’ENTRAINEURS AU PROGRAMME DU JOUR Patrick PASSEMARD, CTS de la ligue Aquitaine et responsable du Pôle de Talence débute cette journée en vous présentant une séance sur la relation avec le pivot. Dans la continuité, Pascal LEANDRI et David RUCH, avec leurs joueurs de l’US IVRY, garderont cette relation avec le pivot pour faire attaquer un arrière latéral dans l’espace n°1 / n°2. Pour clore cette matinée, Philippe BERNAT-SALLES, président de la LNH, vous en fera une présentation. Notre après-midi sera féminin puisque les jeunes filles du Pôle Espoir de Chatenay Malabry, sous la houlette d’Eric CALCAGNINI, CTS PIFO puis Laurent BEZEAU et son équipe de LFH, ARVOR 29, nous présenteront une dialectique sur la défense 0-6. Pour terminer, François RONGEOT, Bernard GALLET et Nathalie DELORD, Thierry GAILLARD, feront un point d’informations fédérales. Il sera l’heure, après cette longue journée, de profiter sur place, du buffet concocté par nos talentueuses équipes d’intendances et faire connaissance. SOMMAIRE Editorial Au programme du jour page 1 page 1 Le métier d’entraineur page 2 Handball le film Arvor 29 Pays de Brest page 3 page 3 Vidéo DVD Centrer notre action Le staff EFE page 4 page 4 page 4 jeudi 6 janvier 2011 EDITORIAL PLAISIR… C’est avec un sincère plaisir que je prends la plume afin de rédiger ces quelques lignes. Ce plaisir, c’est avant tout celui de partager avec des entraineurs qui font la fierté du handball. Quelque soit le club (sa région, le fait qu’il y soit développé ou pas un secteur professionnel), quelque soit l’équipe entrainée (son niveau, masculine ou féminine, la catégorie d’âge), chacun a contribué, contribue et contribuera à forger le palmarès, déjà impressionnant, du handball tricolore. Plaisir également de m’adresser à des passionnés qui contribuent chaque jour, et c’est sans doute là le plus important, à la transmission et à la préservation des valeurs du handball, valeurs qu’aujourd’hui beaucoup nous envient. Plaisir enfin que la Ligue Professionnelle, à travers son président, soit conviée à participer à vos échanges. Ce signe fort se conjugue aux interventions d’entraineurs de club professionnels pour démontrer que le handball n’est qu’un, que du partage, des échanges, de la discussion, de la compréhension des enjeux et problématiques de chacun, le handball sort grandit et plus fort. Non sans avoir omis de vous adresser mes meilleurs vœux pour cette année 2011, je vous souhaite d’agréables et passionnants moments au cours de cette 17ème École Française des Entraineurs. Philippe BERNAT-SALLES Président de la LNH LE STAFF DE L’EFE VOUS SOUHAITE DES ETOILES DANS LES YEUX POUR CETTE ANNEE 2011 1 LE METIER D’ENTRAINEUR…une interview de Pierre VILLEPREUX De « pas d’entraîneur » à des « staffs pléthoriques ». Le handball connait depuis quelque temps cette évolution où l’entraîneur n’est plus isolé dans ses tâches. Cela reste néanmoins la règle pour les clubs même si en sélection nationale les staffs deviennent conséquents. Mais le cousin « rugby » connait lui aussi l’inflation en matière d’entraînement. A ce sujet LA GAZETTE a rencontré Pierre VILLEPPREUX, ancien international et sélectionneur de l’Equipe de France, il nous a fait part de son point de vue sur l’évolution du métier d’entraîneur. Pierre, alors c’était comment avant ? D’abord on s’entraînait peu : 2 fois par semaine et il n’y avait pas d’entraîneur. En sélection nationale ce sont les joueurs qui se chargeaient de l’entraînement. Il y avait un comité de sélection qui confiait ensuite la gestion des entraînements aux joueurs, souvent étudiants ou professeurs en éducation physique. Donc toi tu as eu vite cette responsabilité ? Oui et j’y ai beaucoup appris dans la gestion des hommes et je me suis construit des contenus d’entraînement. Et chaque joueur apportait ses compétences, son vécu. Et cette situation a perduré ? Oui, mais cela a évolué vers l’entraîneur responsable du projet de club, du projet de jeu qui devenait l’homme avec un pouvoir fort ; souvent il était directif voire à très directif et quelques uns étaient plus dans le partage du jeu. Il n’y avait pas d’identité et pas de réelle méthode d’entraînement. La prise de pouvoir des profs d’EPS Et comment s’est opérée l’évolution ? On peut dire que ce sont les professeurs d’EPS qui ont pris le pouvoir en imposant une démarche d’entraînement, en introduisant la formation d’entraîneurs quelle soit fédérale ou d’état. Mais surtout les futurs entraîneurs pouvaient ainsi avoir des références pédagogiques et méthodologiques pour appréhender le programme d’entraînement, la gestion de l’entraînement… Mais on était toujours à un entraîneur par équipe ? En effet mais lorsqu’avec Jean Skrela nous avons pris en main l’équipe de France dans les années 1984-1985, nous avons initié la notion de staff. Le rugby étant un sport où le nombre et les particularités sont importants nous étions obligés, si nous voulions progresser, de penser la gestion et l’entraînement des hommes autrement. PIERRE VILLEPREUX Joueur à Brives et au Stade Toulousain International - 34 sélections -, grand chelem en 1968 Entraîneur au Stade Toulousain de 1982 à 1989 Champion de France en 1985, 1986 et 1989 Sélectionneur Entraîneur avec Jean Skrela, il emmène l’Equipe de France en finale de la Coupe du Monde en 1999, et gagne 2 Grands Chelems en 1997 et 1998 Directeur Technique National de 2004 à 2008 Comment cela ? Il faut aussi dire que les britanniques nous montraient la voie car ce sont eux qui ont les premiers composés des « équipes d’entraîneurs ». Donc en Equipe de France et petit à petit en club, au milieu des années 80 il y avait un entraîneur des avants, un entraîneur des arrières et un entraîneur chargé du travail physique. La machine à staff était lancée mais elle s’est aussi emballée. Avec le professionnalisme ? Comme les autres le rugby n’y a pas échappé. Dans les années 90 le rugby s’est non seulement professionnalisé – joueurs mieux préparés, entraîneurs de mieux en mieux formés, - mais surtout l’argent y est arrivé en grande quantité. Si avant nous nous entraînions 2 fois par semaine aujourd’hui c’est 2 fois par jour avec toutes les contraintes que cela comporte. Les dirigeants ont recherché pour constituer leur staff des entraîneurs de plus en plus compétents et cela touchait tous les domaines. C’est ainsi qu’aujourd’hui dans chaque équipe de performance (Top 14, Pro D2) il y a un entraîneur pour les avants, un pour les arrières, un pour la mêlée, un pour les buteurs etc…et aussi un spécialiste vidéo, un préparateur physique. Sans oublier le staff médical. Bien sur, docteurs, kinés, ostéopathe, j’ajouterai aussi un préparateur mental..Mais tout ceci est aussi lié au jeu qui évolue, le joueur est devenu polyvalent, l’arrière peut être amené à jouer comme un avant et vice versa. Le double management Et au-dessus de cela y-a-t-il un patron ? C’est la nouvelle évolution avec le manager général qui doit gérer tout ce monde là. Son rôle devient plus de la gestion des hommes, non seulement de joueurs mais surtout les hommes du staff. Et ce n’est pas facile. Il doit éviter toute frustration des uns par rapport aux autres. Et ce travail de management est très délicat, le fait d’avoir autant d’intervenants auprès des joueurs peut amener ceux-ci à profiter de la situation pour dévier ou se cacher. Cette pléthore d’entraîneurs peut donc être un handicap ? Tout dépend des hommes et il faut un projet fort, s’y tenir. Le manager général doit donc assurer ce double management – joueurs et homme du staff-. Mais c’est vrai qu’il faut peut-être revenir à plus de raison car dans certains cas cela est devenu irrationnel. Et au Stade Toulousain, cher à ton cœur comment cela se passe-t-il ? Comme les autres, ils ont évolué vers ce type de structure mais au Stade l’identité du jeu est forte. Depuis toujours le projet de jeu l’emporte sur le reste. 2 DES BARJOTS AUX EXPERTS…20 ANS DE HANDBALL FRANCAIS Le 31 janvier 2010 à Vienne, l’équipe de France de handball devenait Championne d’Europe et seule équipe dans l’histoire du sport à remporter les trois titres majeurs de sa discipline à la suite, après les JO 2008 et le Mondial 2009. L’idée d’en faire un documentaire a germé lors d’une rencontre amicale entre Nicolas CHARDON et Christophe PICARD. Comment ce documentaire a vu le jour ? La Gazette a rencontré Christophe PICARD, le responsable vidéo de la FFHB pour lui demandé comment, pourquoi ce documentaire a vu le jour. Christophe, d’où est née cette idée de documentaire ? Avec Nicolas CHARDON et comme souvent pour les idées un peu folle, nous étions dans un bar en train de commenter les exploits du handball français et principalement ceux des Experts. Nous avons d’abord évoqué la construction d’une trace vidéo marquant ces 20 ans de 1990 à 2010. 1990, étant pour nous une date marquante par la qualification aux J.O de Barcelone. Et il fallait un scénario. Ce que nous voulions c’est savoir pourquoi ça gagne et que cela continue. Quels rôles ont joué les clubs ? Quels sont les apports des joueurs de l’outre mer ? Quelle force a la formation de cadres dans cette réussite ? Et surtout il fallait axer notre travail sur les hommes de la réussite, joueurs et entraîneurs. Mais pas seulement français ? Sans adversaire il n’y a pas de compétition donc nous avons été aussi a la rencontre des joueurs et entraîneurs étrangers qui ont marqué ces 20 ans. Johannson, l’emblématique entraîneur suédois, Maximov, le coach russe ont accepté de participer à ce film. Balic, Wislander et d’autres ont aussi prêté leur concours. Un beau casting. Stoecklin, Richardson, Volle, Karabatic font bien sur partie de celui-ci et comme nous ne voulions pas seulement un déroulé a travers des extraits de matches, nous sommes allés à la rencontre de ces personnages. C’est un joli tour du monde que nous avons effectué avec Nicolas CHARDON et Didier BARDOU. Ce n’est pas un documentaire pour les seuls initiés. Non pas du tout, il s’adresse au grand public. Et comme je le disais il s’agit d’un document « parlé » avec bien entendu des images de jeu mais fait de beaucoup de rencontres là où les acteurs vivent. Nous sommes allés voir Frédéric VOLLE au Canada, Stéphane STOECKLIN en Tahïlande….et Bert JOAHNSSON en Suéde. Et c’est très agréable de les entendre parler de leur expérience et de ce qu’ils sont devenus après ces moments de gloire. Cela a été un très grand plaisir de faire ce travail. Une fois tous les rushes tournés, comment avez-vous vendu « le produit » et à qui ? C’est une co-production où la FFHB a été partie prenante par son accord et par sa participation financière. Ensuite nous avons démarché les diffuseurs. C’est la télé historique du handball – CANAL PLUS – qui a vraiment joué le jeu. Cette chaine a été très motivée en nous donnant des moyens techniques appréciables. Mais ils ont du avoir des exigences éditoriales ? Pas du tout, tant la FFHB que CANAL PLUS nous ont laissé totale liberté pour faire ce documentaire de 52 mn. Et sa diffusion… La première aura lieu le dimanche a 18h30 juste après le match final du Tournoi de Bercy. Et le « must » c’est qu’il sera diffusé en clair ce qui est une belle opportunité pour le handball. Et ensuite en rediffusion. 50 minutes d’anecdotes rares, de témoignages exclusifs, d’images inédites pour comprendre comment l’Equipe de France s’est imposée comme la référence mondiale du handball. LES DIFFUSIONS DU DOCUMENTAIRE Dimanche 9 janvier en clair à 18h30 CANAL+SPORT Vendredi 14 janvier à 17h00 Dimanche 16 janvier à 17h40 Mercredi 26 janvier à 16h00 Samedi 29 janvier à 15h30 EQUIPE DE FRANCE Le Tournoi FDJ de Paris les 8-9 janvier diffusé sur CANAL+ et CANAL+SPORT Le Championnat du Monde en Suède, du 13 au 30 janvier. Les matchs de l’équipe de France seront diffusés en exclusivité sur CANAL+SPORT et les autres matchs de la compétition sur SPORT+. L'Arvor 29, un club, un avenir, une histoire! Le club de l'Arvor 29 - Pays de Brest, né de la fusion de 2 clubs phares finistériens: Lesneven-Le Folgoët Handball et Brest Penn ar Bed, va entamer sa 3ème saison consécutive au plus haut niveau. Une réussite construite autour des valeurs et de la fierté bretonne, et qui n'a pas fini de grandir. 2004 2004 2008 2009 2010 2010 Création du club HBF Arvor 29, résultant d'une entente entre les clubs de Lesneven-Le Folgoët et Brest Pen-ar-Bed Montée en D2 Montée en D1 Création du club Arvor 29 - Pays de Brest composé d'une section professionnelle (ancienne structure HBF Arvor 29) et d'une section amateur (ancienne structure Brest Pen-ar-Bed) 10ème du championnat de LFH 7ème du championnat de LFH et vainqueurs des playdowns 30 décembre 2010 FINALISTE DE LA COUPE DE LA LIGUE 3 VIDEO DE L’ECOLE FRANCAISE…UNE EQUIPE DE PROS…POUR UN TRIPLE DVD… C haque année ils sont fidèles à l’EFE, les sociétés AXE IMAGE et AMUSIQUONS-NOUS viennent faire tout le reportage des séances. Avec toujours des caméras dans les tribunes et une caméra mobile sur le parquet. Et innovation cette année une caméra –steady cam- qui va permettre d’améliorer le produit : assurer une meilleure qualité de l’image, être au plus près de l’action !!! Ce triple DVD au prix de 25 €…et si vous passez par la boutique vous pourrez ajouter à votre commande les DVD des autres EFE. Les « MATHIEU » aux caméras fixes Jean Michel au son et Philippe à la réalisation Jérôme à la steady cam Centrer notre action sur une cible principale les moins de 9 ans et les moins de 12 ans Vivier de 22 000 enfants de moins de 9 ans, les plus jeunes joueurs doivent être l’objet de toute notre attention. La FFHB a donc créé un outil pédagogique adapté aux enfants. « Handball 1er pas » permet un accueil des plus jeunes. L’objectif ? S’adapter aux évolutions comportementales des enfants de plus en plus précoces a se tourner vers le handball. Les « Labels Ecole de handball » est une valorisation de plus de 1000 écoles pour leur travail tant sur le plan de l’accueil, de la compétence, de la convivialité et de la pratique. Aujourd’hui la FFHB a attribué : 208 « LABEL SIMPLE »,403 « LABEL BRONZE », 435 « LABEL ARGENT » et 191 « LABEL OR » Les moins de 12 ans – environ 87000 joueurs – se voient aussi proposer une pratique adaptée et des évènements spécifiques : « Opération Grands Stades » sur 12 sites où se retrouvent 12000 enfants, la « Fête Sportive Scolaire » au sein de l’école qui est l’occasion de distribuer 5000 ballons et 230 paires de buts de mini hand. Pour de plus amples informations : www.ffhandball.org Le staff de la 17ème Ecole Française d’Entraîneurs et les jeunes de l’AMHANDA Montargis 4