Revue Le Canal - N° 12

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Revue Le Canal - N° 12
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LE CANAL
REVUE EDITEE PAR LE
PERSONNEL DE LA COMPAGNIE
DU CANAL DE SUEZ EN EGYPTE
ADRESSE:
COMPAG NIE DU CANAL DE SUEZ
UNE TROUVA ILLE INTÉRES SANTE
otre camarade Charles SABBAGH, de la 3me. Section, a imaginé et mis au point un procédé pour faciliter le
calcul des heures à pointer au passage des navires.
Ci-dessous photo de l'appareil conçu par M. SABBAGH.
ISMAILIA
Toutes nos félicitations à "l'inventeur". ous espérons
que son exemple sera suivi par beaucoup d'autres.
REDACTE URS:
PARTIE FRANÇAISE
G.M. REBOUL
PARTIE ARABE
M.TOULAN
SOMMAIR E
Page
1
Orronique du Canal . . .. . .. .. .. . . . . . . . . . . . . .
:Le matériel de dragage . . . . . . . . . . . . . . .. . . 2
8
Propos d'un radiesthésiste . . . . . . . . . . . . . . .
'Voyage des Elèves de l'Ecole Nationale
9
des Ponts et Chaussées de Paris . . . . . .
Qu'allons-nous faire de nos fils et de nos
filles! ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . ... . . . . . . 10
l»rofitons de nos vacances intelligemment 12
Mot Croisé - Philatélie . . .. . . . . . . .. . . . . . . 14
Nouveaux clients .. . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . .. . . . 15
.. .. .. . .. . . . .. .. .. .. .. . .. .. 16
Refouleur "27"
Nouvelles de l'Isthme .. .. .. . . .. .. .. . .. .. .. 18
La contribution du Canal dans la vie
économique de I'Egypte .. . .. . .. .. .. . .. 23
Variétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Les Sports .. . . .. . . ... . .. . ... .. . .. . . . . .. . . .. . .. 26
Le pavillon Balnéaire des ouvriers à
.. .. . . .. . .. .. . . . . . .. . .. . .. .. .. 28
Port- Te~fik
COUVERTURE
Côté Français: Le monument de la défense
du Canal à Ismaïl ia.
Côté Arabe: Clair obscure.
(Photo Riso).
SOCIÜÉ OR:tNTAU DE PUilL!ClÉ)
6 AVRIL.
Le benzinier Thorhild, venant chargé
du Sud, prend une embardée avant
d'arriver au pont d'El Ferdan et
jugeant qu'il ne peut le franchir en
toute sécurité, se gare pour attendre
que le Titan qui lui est envoyé le
fasse passer le pont. Cet arrêt a
retardé 19 navires.
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6 AVRIL.
Le benzinier charge Rio Deva tombe
en avarie de barre et s'échoue au
km. 100. Il est déséchoué par le
remorqueur Hercule. En raison des
diverses avaries que le navire a
eues dans la Section Sud du Canal,
il a été assisté par 1' Atlas pour le
passage du pont d'EI-Ferdan. L'assistance de notre remorqueur a
continué jusqu'à Port-Saïd.
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
9 AVRIL.
Tempête de sable sur le Canal. Un
convoi de 13 navires du Sud est
maintenu dans le Grand Lac Amer
pour attendre une accalmie.
Dans le Lac Timsah, le s/s Humf1 ~y
Gale, du Nord, en garant pour manque de vue, est poussé contre le
talus par le vent et s'échoue. Le
Titan envoyé de Port-Saïd le remet à
flot.
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10 AVRIL.
Pendant le mouillage du s/s Vinni
au Grand Lac Amer, le bord décèle
la présence d'une combustion lente
dans un chargement de grains dans
la cale No. 2. Les mesures nécessaires sont prises par le navire pour
combattre le foyer d'incendie. Le
Vinni arrive à Port-Saïd dans la
soirée et les travaux d'extinction se
poursuivent au moyen de gaz carbonique, avec l'assistance de nos
appareils et de notre personnel.
Le foyer est finalement éteint le
20 Avril.
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13 AVRIL.
Le Mikolaj Rej, venant de Suez,
tombe en travers au km. 144,8 à la
suite d'une avarie de machine, et
fausse son gouvernail. Il est déséchoué puis remorqué jusqu'à PortSaïd par 2 de nos gros remorqueurs.
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
21 AVRIL.
La drague Paul Solente prend position dans le Grand Lac Amer pour y
effectuer d'importants dragages en
prévision du passage des navires à
36 pieds de tirant d'eau.
minions est passé au Canal, venant
du Sud.
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11 MAI.
A la suite d'un fort coup de vent la
felouke No. IA. 780 èoule en Asie,
au km. 100, au débouché du Grand
Lac Amer. Son équipage, dont une
femme et 5 enfants, sont sauvés grâce
au dévouement du personnel du
poste à signaux du Déversoir qui
s'était porté à leur secours. La
felouke a été renflouée le 20 Mai.
• • • • • • • • • • • • • • • • • •
15 MAI.
Le Supertanker Bulkpetrol, de 18474
tonnes, ayant subi des avaries
d'hélice et de gouvernail dans le
Golfe Persique, est arrivé à Suez, à
la ren1orque du benzinier Petro
Emperor, et a transité le Canal remorqué et retenu par 2 de nos gro
remorqueurs.
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16 MAI.
30 AVRIL.
Le benzinier Svithiod, venant du Sud,
s'échoue près du poste à signaux du
Déversoir, mais parvient à se dégager
par ses propres moyens.
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• • •
Le Bulkpetrol, au passage du pont
d'EI-Ferdan est surpris par un fort
coup de vent traversier et prend une
embardée; malgré tous les efforts
de nos 2 remorqueurs, le navire
touche légèrement la travée Afrique
du pont. Aucune avarie notable au
pont ni au navire.
1er MAI.
Le nombre record (1136) de navires
transiteurs enregistré en Mars dernier, est dépassé en Avril avec 1175
navires.
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Le s/s Gothie sur lequel S.M. la
reine d'Angleterre a visité les Do-
En Mai, 1129 navires ont franchi
le canal.
•
1er JUIN.
1
du fond le terrain à enlever et d'autre part d'évacuer
ces déblais en dehors du Canal. L'extraction du terrain dépend de sa nature et son évacuation des conditions locales et essentiellement de la proximité
d'une zone où les déblais peuvent être immergés ou
d'une berge sur laquelle ils peuvent être remontés.
Chaque appareil de dragages a des conditions d'en1ploi
bien définies et de l'adaptation du matériel choisi à
la nature des travaux à exécuter dépend le rendemerü et
le prix de revient.
Les conditions d'exécution des travaux de dragages
étant très variables le long du Canal, la Compagnie
a dû donc acquérir un matériel très important:
1. - Pour les chenaux d'accès et une partie des
lacs, une grande drague aspiratric.c porteuse, la "Paul
Solente". En effet, le terrain à draguer dans ces zones
se prête particulièrement bien à l'aspiration directe
car il est constitué de sable fin et de vase en proportions
variables et les déblais peuvent être immergés suffiDrague aspira.trice "P·a u] olente" .
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LE MATERIEL DE DRAGAGE
utilisé par la Com_pagnie
Le percement du Canal a nécessité l'excavation à
sec ou par dragages de 74 millions de rn3 de déblais.
Depuis sa mise en service, 300 millions de rn3 ont
dû être dragués, tant pour améliorer le Canal que
pour l'entretenir. Des améliorations successives ont
eu pour but d'augmenter les dimensions de la cuvette
pour permettre le passage de navires de tonnage
de plus en plus élevé. La cuvette initiale était profonde de 8 mètres et avait une largeur de 22 mètres
à cette profondeur. Elle a actuellement 14 mètres
de profondeur et une largeur moyenne de 36 mètres
à cette profondeur. La section mouillée de la cuvette
est ainsi passée de 370 m2 à 1.200 m2 environ.
Après chaque programme d'amélioration, des
dragages d'entretien ont dû être et sont toujours
entrepris, de manière pratiquement continue, pour
maintenir la profondeur de la cuvette qui diminue
constamment par suite d'apports de terrain. En effet,
le fond de la cuvette s'engraisse car les matériaux des
berges sont mis en suspension et entraînés vers le
fond par les courants naturels et par les courants très
violents créés par le passage des navires. Cet engraissement est en moyenne de l'ordre de 40 centimètres
par an.
D'importants problèmes de dragages sont donc
posés à la Compagnie. Il 'agit d'une part d ~ extraire
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samment loin du chenal de navigation pour que l'on
n'ait pas à craindre leur retour. Cette drague, mise en
service en 1950, a remplacé dans ces fonctions trois
dragues marines à godets qui sont maintenant utilisées
au Canal·
'
2. - Pour le Canal proprement dit, le problème
est plus complexe car le terrain est très différent
suivant les régions considérées: vase, argile, sables
en proportions variables, parfois rocher. En outre,
les conditions de refoulement des déblais sur les berges
ne sont pas partout identiques, parfois, faciles, elle.,
sont souvent délicates par suite de la hauteur des
berges.
Pour l'exécution de ces travaux de dragages, la
Compagnie a choisi le matériel suivant:
Il dragues à godets dont 4 refouleuse et 2 dérocheuses;
2 pontons-pilons dérocheurs;
2 aspirateurs refouleurs;
1 grande drague aspiratrice à désagrégateur, qui a
reçu le nom de "Louis Perrier", ancien Ingénieur en
Chef de la Con1pagnie. Cette drague est actuellement
en cours d'achèvement en Europe et prendra service
à la fin de l'année 1954.
Aux appareils précédents peuvent être adjoints les
engins annexes suivants:
,...
8 porteurs à déblais de 200 à 700 m3 de capacité;
11 remorqueurs de 150 à 300 CV;
20 chala'ld~ à fond fixe de 400 m3 de capacité ;
10 chalands à clapets.
La drague "Paul Solente", les dragues à godets refouleuses et les pontons-pilons travaillent seuls. Un
chantier de dragues à godets comprend en général
deux dragues, un refouleur, trois remorqueurs et
huit chalands de transport. Les dragues à godet
peuvent également, dans certaines zones, être utili ée
avec des porteurs ou des chaland à clapets remorqués.
La drague aspiratrice "Louis Perrier" travaillera
avec seulen1ent un remorqueur de service qui era
utilisé aux monoeuvres de sa conduite flottante.
Examinons maintenant les principales caractéristiques de ce matériel.
Nous aurons l'occasion de publier dans de prochain
numéros du "Canal" un reportage détaillé sur chacune
des deux grandes dragues "Paul Solente" et "Louis
Perrier", examinons maintenant les principales caractéristiques des autres appareils.
Les 11 dragues à godets.
Trois de ces dragues (Nos. 10, 11 et 12) étaient,
avant la mise en service de la "Paul Solente", utilisée
dans le chenal de la rade de Port-Saïd. Elles ont une
coque de forme marine munie de deux hélices, chacune entraînée par une machine à vapeur de 650 CV.
Dans la partie avant de leur coque se place un puits
de 1.220 m3 de capacité, fermé par des portes manoeuvrées par des presses hydrauliques. Ce puits n'est plus
utilisé depuis que ces dragues travaillent au Canal.
Toutes les autres dragues ont une coque de forme
rectangulaire comportant un puit pour l'élingue upportant la chaîne à godets.
La chaîne dragueuse est constituée, suivant les
dragues de 30 à 40 de ces godets réunis entre eux par
des maillons en acier forgé et assemblés par des boulons d'articulation en acier au manganèse. Cette
chaîne sans fin repose sur les rouleaux de l'élingue et
sur les deux tourteaux d'extrémité, qui sont en acier
coulé et sur les plans desquels on a souvent rapporté
par soudure des plaques d'usure en acier au manganèse.
C'est le tourteau supérieur qui entraîne la chaîne
en cours de dragage. Il est lui-même mis en mouvement par une machine à vapeur verticale à plusieur
cylindre placée dans le beffroi central, en général
par l'intermédiaire d'engrenages.
Les dé_placements des dragues en cours de travail
sont assurés par des treuils à vapeur muni de tarn-
bours qui manoeuvrent les six chaînes sur lesquelle
la drague travaille.
Les quatre dragues refouleuses sont, outre le installations précédentes, équipées d' une pompe à déblais
entraînée par une machine à vapeur de 600 CV. Le
déblais ont dilués dans le puisard de la drague par
une pompe de dilution puis aspirés par la pompe à
déblais. Les dragues 19 et 23 vont être inces amment
équipées de pompes modernes du type "Bergeron",
dont le tracé hydraulique e t extrêmement bien étudié
et dont le rendement est très supérieur à celui de~
pompes actuelles. Ces deux dragues pourront donc
être utilisées dans des régions où la hauteur des berges
interdisait jusqu'ici leur emploi.
Le rendement de ces dragues à godets est extrêmement variable. Il est en général compri~ entre 250 et
500 m3/h, uivant le type de drague et la nature du
terrain dragué.
Les pontons - pilons dérocheurs.
Pour dé agréger le rocher particulièrement rési tant,
la Compagnie a choisi la méthode du pilonnage. Les
éléments de rocher sont ensuite ran1assés à la drague
puis immergés avec des porteurs ou chalands à clapets.
La Compagnie dispose de deux pontons-pilons
Nos. 811 et 829. Ils sont sen iblement de caractéristique identiques: 33 tnètres de long, 10,50 mètres
de large.
Cependant, l'un porte le pilon au centre du ponton
Drague marine chargeant un porteur.
et l'autre hors du ponton. Ce pilon pesant 22,5 tonnes
est en acier forgé; il est muni d'une pointe interchangeable en acier trempé et recuit. Il est suspendu à une
bigue par un câble antigirato ire de 55 mm. de diamètre
qui est manoeuvr é par un treuil à 1 tambour avec
embrayage à friction et frei11. Quand on pilonne à
grande profondeu r, on place en outre un guide sousmarin, constitué par un tube d'acier et manoeuvr é par
un treuil spécial. Un troisième treuil à 6 tambours,
assure les déplacements et l'immobil isation du ponton
par l'interméd iaire de chaînes.
Ces treuils et diver~es machines auxiliaires sont
alimentés en vapeur par une chaudière chauffée au
mazout.
Ces deux pontons- pilons peuvent donner 140
coups à l'heure environ, ce qui correspon d suivant la
dureté du rocher à une surface pilonnée de 30 à 50m2
à l'heure sur une épaisseur de lm., à 1,50 m. Ils
peuvent pilonner jusqu'à 18 mètres de profondeu r.
Les aspirateurs-refouleurs.
La Compagn ie dispose de deux aspirateurs-refouleurs dont les caractéristiques sont sensiblement
équivalentes. Ces appareils, auxiliaires des dragues,
vident les chalands qu'elles ont remplis et refoulent
les déblais sur les berges. Examinons les caractéristiques de l'un d'eux, le refouleur 27.
L'apparei l qui a 43,50 m. de long et 9,50 m. de
large, est équipé de deux pompes, chacune entraînée
par une machine à vapeur de 520 CV. Les deux pompes
peuvent être branchées en série pour les refoulements
à grande distance. Pour permettre l'aspiratio n on
dilue le terrain contenu dans le chaland par addition
d'eau, effectuée par une pompe entraînée par une
n1achine à vapeur de 300 CV. En outre, pour les
terrains argileux et collants, on utilise une lance de
brassage alimentée en eau sous pression par une
pompe accouplée à une machine à vapeur.
Ces appareils peuvent refouler 500 m3/h de sable
fin à une hauteur de 9 mètres. Pour améliorer le rendement de l'un d'eux, il va être équipé incessamment de
deux pompes Bergeron spécialement étudiées.
Les appareils annexes.
Les 8 porteurs à déblais de la Compagnie sont des
navires à coque de forn1e marine, propulsés par deux
hélices. Le puits à déblais se trouve à l'avant et les
n1achines à l'arrière. Les deux plus gros de ces porteurs ont 60 m. de long. 12 m. de large et un puits
de 700 tn3 de capacité. Ils déplacent 2.450 tonnes en
charge. La puissance totale de leurs machines de
propulsio n est de 1.000 CV. et ils peuvent atteindre
une vitesse en charge de 14 km/h. Ces machines sont
alimentées en vapeur par deux chaudières timbrées à
12 kilos m3 et chauffées au mazout.
Les 11 remorqueurs de chantier sont de type classique. Tous sont à vapeur, chauffés au mazout, sauf
l'un d'eux qui est équipé d'un moteur diesel. Quatre
d'entre eux, récemment mis en service, ont une machine à vapeur de propulsion, mais tous leurs auxiliaires sont entraînés par moteurs électriques alimentés
par deux turbos-générateurs dont l'un de réserve.
Cinq de ces remorque urs ont une puissance de 300
CV.; l'un a une puissance de 250 CV. et les cinq
autres une puissance de 150 CV.
Les 20 chalands à déblais à fond fixe sont identiques.
Leur longueur est de 51 m., leur largeur de 7, 70
mètres. Le puits à déblais, de section transversale en
forme de trapèze a une capacité de 400 m3.
Les JO chalands à clapets comprenn ent 4 chalands
de 200 m3 de capacité dont la manoeuvr e des portes
est exécutée par un treuil à moteur et 6 chaland de
100 m3 de capacité dont les portes sont manoeuvrées
par des treuils à mains.
Conditions d'exploitation de ce matériel.
L'ensemble de ce matériel est exploité suivant des
programm es précis de dragages. Ces programm es sont
établis en tenant compte d'une part de l'état des fonds
tout le long du Canal et d'autre part des nécessités
d'entretien et de réparation s des appareils.
Le coefficient d'utilisatio n des appareils est réduit par
l'impossibilité, pour la plupart d'entre eux, de con-
l in chantier de dra.gues à godets.
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tinuer leur travail pendant le pa age des convoi~ de
navire : pour libérer le chenal de navigation, il
doivent en effet être garés à la berge et de précautions spéciales doivent être prises pour leur amarrage
car ils sont soumis aux courants très violents engendré
le long des berges par le mouvement de navires.
L'approvisionnement en combustible et en eau de
tous ces appareils, toujours répartis sur des chantiers
souvent éloignés les uns des autres, est assuré par une
flotte de 7 bateaux-citernes à eau et de 7 citernes à
mazout de grande capacité.
Les réparations que doit subir en fin de campagne
ce matériel de dragage sont extrêmement importantes.
La Compagnie le exécute elle-même dans ses atelier
de Port-Fouad, qui sont équipés d'un dock flottant
de 5.000 tonnes, de nombreuses cales et de toutes le
machines-outils nécessaire .
L'importance de ce matériel de dragage et des
moyens mis en oeuvre pour l'exploiter et le maintenir
en parfait état, est tout à fait justifiée car la Compagnie
doit a~surer de manière permanente et dans les meilJeures conditions possible~ le ervice d'intérêt mondial
dont elle a la charge.
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7
PROPOS D'UN RADIESTHESISTE
(. uite de l' article paru dans le No. 11 de cette Rerue)
Mis à part le récit biblique de la
découverte d'une source par Moïse,
on ne trouve dans les textes anciens
aucune allusion précise à l'art du
radiesthésiste. Il semble pourtant
probable que certains initiés l'aient
pratiqué depuis la plus haute antiquité. Sans moyens de conlmunication des temples auraient appris
simultanén1ent certaines nouvelles
par des voies que nous sommes bien
obligés de considérer comme empiriques, et dans quelques sarcophages
de grand prêtres on a retrouvé des
boules de bois que ceux-ci utilisaient
vraisen1blablement comme "pendules".
Les initiés se transmettaient oralement leur art dans le secret des
temples et ceci n'a rien d'étonnant
puisque le travail du radiesthésiste
moderne exige, lui aussi, une détente
et un calme complets.
Chaque individu, qui se sent attiré
par cet art, le traite selon ses tendances et ses conceptions personnelles. On ne peut guère parler de n1éthodes : chacun perfectionne la
ienne propre. Le fervent de la
T.S.F. fera un rapprochement entre
son pendule et un superhétérodyne;
l'ingénieur y verra un chapitre mal
connu de la radioactivité; le phyicien, une détection, l.Ï~n genre
pécial, des spectres; l'ignorant parlera vaguement de son ':fluide".
Peu importe d'ailleurs la croyance
de chacun: il suffit qu'il "croit'~. Les
théories n'ont en commun que leur
obscurité et l'ingéniosité de leurs
hypothèse .
•••
•
Si la Radiesthésie éveille votre
curiosité, vous comprendrez bien
vite que vous ne devrez qu'à vousmême vos succès ... ou vos déboires.
8
Il ne s'agit donc en aucune façon
de vous exposer ici une méthode
mais de vous "donner des conseils"
et de vous faire profiter de remarques
personnelles.
•••
•
Voulez-vous essayer ?
Commencez par couper à un quelconque. buisson une branche triplement fourchue. Le diamètre des
rameaux doit avoir environ 1/2 centimètre. Coupez le rameau central à
25 cm. de la fourche et les deux
rameaux latéraux à 40 cm. Tenezles légèrement dans les mains, paume
en l'air.
En concentrant votre 'esprit, promenez-vous lentement sur l'emplacement à prospecter et vous constaterez que votre baguette s'abaissera
ou s'élèvera.
Il faudra ensuite que vous appreniez à comprendre les indications
recueillies, mais vous devrez construire votre propre dictionnaire
qu'on appelle "la Convention Mentale".
Rafaites le même chemin et découvrez vous-même le sens des
impulsions du détecteur.
N'oubliez jamais que la baguette
n'agit que comme un enregistreur:
c'est vous qui êtes le mécanisme
moteur, car toute impression ou
toute perceptio; L psychique se traduit
par un réflexe neuro-musculaire ou
sensoriel instantané.
Avec un peu d'habitude, et en
suivant un entraînement réfléchi
dont vous fixerez vous-même le
programme, vous vous apercevrez
assez vite que votre sensibilité se
développe.
•••
•
La plupart des radiesthésistes ont
abar~è. onné la baguette pour le
pendule dont les mouvements sont
plus nombreux. Il peut osciller
(longitudinalement,
transversalement ou obliquement) ou tourner
dans deux sens différents.
Le pendule est une masse pesante
suspendue au bout d'un fil. A tous
égards, la forme sphérique est la
n1ei,Ileure. Les proportions du pendule n'ont qu'une importance relative, mais il est préférable d'utiliser
toujours le même, tenu de la même
manière (une bonne méthode est de
le tenir entre le pouce et l'index)
et dont vous aurez déterminé par
expérience (et un peu par sentiment)
les dimensions, le poids, la matière
constituante et la longueur de suspension. Un pendule de bois ou de
laiton de 15 gr. lié à un fil de 35 cm.
est un instrument courant.
Placez-vous en un point quelconque du terrain et fixez des yeux le
centre de l'espace à explorer puis
tendez votre main gauche en antenne et tournez alors sur vos talons
très lentement. Il vous appartiendra
de construire votre "Code". Le
doigt de l'"antenne" désignera la
direction dans laquelle se trouve
l'objet enfoui.
Bien que le code soit personnel,
vous pouvez bénéficier néanmoins
dans une certaine mesure de l'expérience d'un radiesthésiste entraîné.
Baguette et pendule ont leur
partisans. Le pendule est peut-être
un peu trop mobile par instant, mais
il fatigue peu et surtout il laisse une
main libre; considération importante
pour les recherches sur plan, où la
main libre peut tenir un objet utile à
l'opérateur. Seul, le pendule permet
de se livrer à la "Téléradiesthésie",
c'est-à-dire à la radiesthésie en
chambre où l'on opère sur plan, et
de se livrer aux prospections les plus
captivantes, notamment aux sondages mystérieux de la prémonition
radiesthésiq ue.
Roger Cazorla.
VOYAGE DANS 1./ISTHME DE SUEZ
d'une promotion d'Elèves de l'Ecole
Nationale des Ponts et Chaussées de Paris.
On sait que la plus ancienne "Grande .Eë~ e~' de
France et peut-être du monde est l'Ecole Nationale des
Ponts et Chaussées de Paris: cet établissement a
célébré le bicentenaire de sa fondation en 1947. De
cette Ecole sont issus un assez grand nombre d'ingénieurs de la Compagnie du Canal de Suez. Les uns
con1me Dieudonné Mougel-bey, François-Philippe
Voisin-bey, Louis de Montaut, Jules Soiama, Villers, ·
Félix Laroche pendant la période de 1 construction,
Edouard Quellennec et Louis Perrier dans la suite,
MM. Blanquet et Grange de nos jou ,. appartinrent
au Corps des Ponts et Chaussées de F ance. D'autres,
Richard Essayié, MM. Proharam, Koenig, Fils,
Wahba, Goby, de Boysson, Ayoub et Prieur sortirent
de la même Ecole avec le titre d'ingénieur civil.
Aussi fut-ce avec beaucoup de sympathiè que les
dirigeants de la Compagnie apprirent l'initiative des ~
Elèves de l'Ecole actuellement en 3me. ·année qui
eurent l'heureuse idée d'effectuer un ;voyage d'études ,
en Egypte à 1'occasion de leurs v~cances de Pâques. !
1
Ces élèves, sous la conduite du président de leur
association M. Michel Lescail qui organisa le voyage
avec autant de compétence que de dévouement,
débarquèrent à Alexandrie le 14 Avril 1954. llsj
arrivèrent à Ismaïlia vers sept heures du soir et furent
reçus àl a Résidence avant de gagner Port-Said où ils
couchèrent.
Le lendemain ils visitèrent les Ateliers Généraux
sous la conduite de MM. Thiriet et Vial. Ils se rendirent ensuite au Ghamil où M. de Raucourt leur fit
un exposé sur la géographie ~ncienne et moderne de
l'Isthme, sur l'irrigation en f asse-Egypte, puis leur
donna quelques explications d'une part sur les problèmes de la rade de Port-Said et d'autre part sur le
pont du Ghamil et l'emploi du cimœtt fondu. Les
élèv~s . ~~!:Jllinèrent leur matinée a bureau du ROrt
où M. André-Fouet leur fit un ex osé sur le mouvement de l'~tablissement portuaire et la formation dès
d e
convois. L'
·---·
canot dans le ft,.~~
Eaux où M.
.
reuss1e. ·
,
Le 16 Avril1954, les voyageurs furent conduits sur
des chantiers de dragage dans le Canal accompagnés
par MM. Koenig, Khalil, Prieur et ~Imas, ils visitèrent
la drague marine Péluse et le refouleur 31. En visitant
le chantier de rescindement du km 69 ils prirent une
idée de ce qu'étaient naguère les travaux de terrassemel)t~ à s_ec au Canal de Suez. Après déjeuner ils se
rendirent u Monument de la Défense du Canal puis
·allèrent s'c;mbarquer à la Gare <fu 133 sur l'Hercule
qui les conduisit à Port-Tewfik, MM. Goby, Cler et
Ayoub leur donnèrent les explications voulues au
cours de ce .tran·sit partiel.
Après leur débarquement, les élèves reprirent leur
autQCar et furent conduits au Monument édifié à
Port-Tewfik à la mémoire des soldats hindous de
la Guerre de 1914-1919. A la fin du dîner qui leur fut
servi à l'Hôtel Bel-Air, M. Goby leur fit une causerie
sur l'oeuvre des jeunes ingénieurs français venus en
Egypt~ eti 1798 avec le général Bonaparte. Les expli.cations qui leur furent données intéressèrent vivement
les auditeurs car les ingénieurs de Bonaparte étaient
comme eux,t.rès jeunes: certains même de ces ingénieurs
fétaient encore élèves à l'Ecole Polytechnique au moment du départ et subirent en Egypte même leur
examen de sortie. Mais surtout, M. Goby insista ·auprès
de ses auditeurs sur le rôle scientifique et archéologique
des ingénieurs de Bonaparte qui préparèrent en grande
partie la Description de l' Egypte, le 17 Avril 1954 les
félèves de· l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées
de Paris devaient partir pour le Caire pour gagner
ensuite la Haute-Egypte.
•1
Pendant leurs .dernières heures de séjour dans
l'Isthme, c'est-à-dire <;tans la matinée du 17 Avril les
jeunes visiteurs furent conduits à bord de la Paul
Solente o-b MM. Gambier, Givelet, Fayek et le Commandant Guennec leur donnèrent les précisions
voulues sur le fonctionnement de ce bel engin. En rade
de ~uez où travaillait la Paul Solente, la Marseillaise
e. préparait à transiter ce qui permit aux futurs ingénieurs d'apercevoir ce beau navire.
..
est certain que des visites de ce genre ont de
nombreux' avantages; d'abord POtJr les jeunes gens
ui peuvent avoir une vue d'ensemble d'installations
d
fon intéressàn~, ensuite pour les
CQmlJilgJ:lfê"'Ql · s nt appelés à donner
de faite d'utiles
visager d'un oeil
-·~.... " t~us les jours .
.........._ . ... T .
. . . ..~... ·r de semblables
possible.
9
TT
QU'ALLONS-NOUS FAIRE DE NOS FILS
-~
ET DEN
Telle est la question que se posent aujourd'hu i et
avec une certaine anxiété tant de chefs de famille.
L'accroissement continu que connaît le chômage
à l'heure présente, sans pour cela atteindre les chiffres
alarmants d'avant-gu erre souligne davantage combien
il est nécessaire que nos enfants aient un métier en
main s'ils veulent gagner leur vie et avoir la sécurité
de leur emploi.
Un coup d'oeil sur ce qu'il est convenu d'appeler
le marché du travail qui est en quelque sorte l'endroit
théorique où se font les offres et demandes d'emploi,
va vous montrer ce que nous, parents, nous devons
éviter de faire lorsque nous pensons à l'avenir de
nos enfants et nous permettre également d'avoir un
aperçu actuel sur les débouchés qu'offrent certains
métiers.
A l'heure présente, il semble que les plus important s
et les plus sûrs débouchés sont procurés par les
métiers manuels.
Cette appellation de métiers manuels doit du reste
s'entendre dans un sens très large. Si elle concerne
les ouvriers qualifiés, elle se rapporte aussi à un grand
nombre de techniciens.
En général, les métiers non-manuels sont encombrés,
sauf évidemment en ce qui concerne les spécialistes.
Les plus encombrés de métiers non-manuels sont
les emplois de bureaux.
D'une façon générale, il faut s'écarter de tous les
emplois de bureaux, toujours encombrés et qui subissent invariablement le contre-coup du ralentissement
des affaires de la réduction des effectifs dans les
Administrations publiques ou privées ainsi que du
progrès technique par une plus grande utilisation des
machines dans le travail de bureau.
Signalons aussi que les débouchés sont plus restreints pour les jeunes filles débutantes que pour les
Jeunes gens.
Il est facile de tirer une conclusion de cet exposé:
Donnons un n1étier à nos enfants, orientons-les
10
vers les métiers manuels qui offrent des débouchés,
agissons avec prudence et en nous entourant de
conseils si nous voulons leur donner un métier intellectuel. Evitons, autant que possible, d'en faire des
ratés en les orientant vers un métier qui n'est pas
fait pour eux. Il faut avant tout qu'ils gagnent leur
vie et qu'ils aiment le métier qu'ils ont choisi.
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11
P rofitons de nos
Les départs en vacances ont commencé. Chacun
y pensait depuis longtemps, les préparant soigneusement à l'avance, écrivant à telle pension
de fatnille pas chère, envoyant une lettre débordant
de tendre se à telle vieille cousine qui habite une
grande maison à la campagne, alignant d'impressionnantes colonnes de chiffres représentant les dépenses
prévues ...
Toutes ces préoccupations, petites ou grandes,
font peut-être oublier à certains pourquoi ils prennent
de vacances et ce qu'elles doivent leur donner.
On a dit souvent que pendant les vacances il était
bon de faire le contraire de ce que nous faisons le
reste de l'année. Boutade qui ne manque pas de
ages e. Jugez-en.
Que nous travaillions dans un bureau ou dans
un atelier, nous absorbons à longueur d'année un
air qui, 'il manque d'oxygène, est par contre chargé
de pou ière , de microbe quand ce n'e t pas de
fumée et de gaz nocif .
Au i, les vacances doivent-elles être pour nous
l'occasion de remplir no poumons d'oxygène, de
les nettoyer de toute cette crasse dont ils se sont imprégné pendant onze mois.
Pendant les vacances, nous devons également nous
reposer, phy iquement et moralement, de notre
travail, de toutes le fatigues et de tous les souci
qu'il nou procure. Les vacances ont donc l'époque
propice pour nous changer les idée et nous détendre.
Il est bien entendu que repo s ne doit pas signifier que
12
nou s devons passe r les trois-q uaït s de ce précieuses
heure~ de vacance , étendu
ur une chaise longue,
sauf si le médecin nous l'a ordonné.
Les vacances doivent être aussi l'occasion de nous
débarrasser de nos mauvai e habitudes.
Si nous avons tendance à nou irriter pour des
riens, à être grognon , profiton de la détente des
vacances pour calmer no nerf et faire preuvè d'une
humeur plu égale.
J'ai connu un mon ieur qui avait la déplorable
habitude de faire des gra se matinées assez prolongées et qui réu it pendant de vacances en montagne,
avec le soleil qui venait le réveiller de bonne heure
et le plaisir que lui procuraient les ascensions commencées au petit jour, à se débarrasser de sa paresse
n1atinale.
Les vacances doivent marquer une étape dans
l'année. Elles sont trop précieuses aussi bien pour
notre santé que pour notre moral, pour que nous les
gaspillions. Sachons en profiter largement, joyeusement et intelligem1nent. Il faut qu'au dernier jour de
nos vacances nous soyons en m.~ ure d'affronter avec
le maximun1 de moyens une nouvelle année de travail.
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'}canees intelligemment
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PHILATELIE
9 10 Il
A l'intention des amateurs désireux de con1pléter
leurs séries issues de la Révolution du 23 Juillet 1952, voici
la liste de toutes les valeurs qui ont paru à ce jour.
1. -
EMISSION DÉFINITIVE. - Papier filigrané
.
couronne et lettre arabe "F" «u »
a) Poste ordinaire:
millièmes agriculture.
1,2,3,4
défence (ce)
,,
10
défense (se)
,,
10,15,17,20,22
mosquée Stùtan Hassan
,
30,32,40,50
au Caire.
100,200,500
tête de Néfertiti.
,
et 1 L.E.
HORIZONTALEMENT.
}
1. - Expédié au bain. - Pouvait légitimement dire "Caroline chérie".
II. - Il ne faut pas y perdre une
minute.
III. - Sa femme posa pour David. Pronom.
IV. - Personne stupide. - Abréviation
topographique à Paris.
V.- Fleuve. - Appeler à haute voix.
VI. - A une fiancée chaque été. Albigeois.
VII. - Réfléchit. - Pronom.
VIII. - Le brave des braves. - Contracté
à l'envers. - Petite enclume.
IX.- De droite à gauche: Peut être
costumée.- Eut un sérieux pépin.
X. - Conjonction. - Conjonction. Patrie du père de Hulot.
XI. -Se vengea à retardeœent de la
vigilance conjugale d' un héros.Ruminant.
b) Poste aérienne:
5,15 millièmes Quadrimoteur survolant les Barrages du
delta.
2.- EMISSION PROVISOIRE.- Effigie du roi Farouk
surchargée de trois barres noires horizontales.
a) Poste ordinaire simple:
1,3,6 millièmes en civil.
1,2,3,4,10,13,15,17,20,22,
30,50,100,200 milli{mes
50 P.T. et 1 L.E.
l
J
en militaire.
VERTICALEMENT.
Duc de Raguse.- Enfant de tonnerre.
2. - Interjection.
3. - Il coiffa la mitre à Luçon.
4. - De bas en haut: Montra ses lacunes.
- Sur l'Eygues.
5. - Devint Constantza. - Portugaise
aux Indes.
6. - Son roi se fit appeler Personne dans
une circonstance critique.
7. - Vit éclater la révolte des cipayes. Son homme est souvent le bienvenu.
8. - Vit le règlement d'une succession
âprement disputée. - Conjonction.
9.- C'est un départ vers la mer. Arrogance.
10. - N'a en principe que Dieu comme
complément direct. - Rivière.
ll. - Souvent à la fin d'un câble.
l. -
14
SOLUTION DU PROBLEME DE MOTS CROISES D'AVRIL 1934
HORIZONTALEMENT.
I.
II.
III.
IV.
V.
Provision.
VI. Ebn - Ca - Ut.
VU. Eu - Relative.
De - Moue.
Opérations.
VIII. Sièae - Eure.
Xanthippe.
IX. Met - Ouf- La.
X. Sacrilège.
Esse - Nelson.
XI. Travesti - En.
VERTICALEMENT.
6 Satin - Leu.-s.
1 Proxène - Mot.
Ipéca - Fit.
7
2. Pas - Use.
8. Omoplate - Li.
3. Octense · ltsa.
9. Nones - Iule.
4. Vertèbre - Av.
10. Us. - Ouvrage.
S. Ah - Négoce.
11. Re - Antée - En.
Poste aérienne simple:
2,3,5,7,8,10,20,30,40,50, millièmes
b) Poste ordinaire surchargée en arabe:
( ~b~'J ~ dio ))
~
f. _,:.S' ' \ )
3,6 millièmes en civil.
1,2,4,10,13,15,17,20,22,40,200 millièmes en militaire.
Poste aérienne, même surcharge:
2,3,5, 7,8, 10,20,30,40,50, 100,200 millièmes
(
' ' 0 '
3.- EMISSION SURCHARGÉ E. -"PALEST INE"
« ~ » avec l'effigie du roi Farouk barrée de
trois traits noirs horizontaux.
a) Poste ordinaire .\·impie:
3,6,13 millièmes en civiL
1,2,4,5, 10,17,20,22,30,40,50 }
100,200 millièmes
50 P.T. et 1 L.E.
e
•
en militaire.
Poste aérienne simple.
3, 5, 7,8, 10,20,30,40,50, 100,200 millièmes
•
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• ~ J~ ~ ~·T J!..)~i ' ' ~ ~ ~J~ JL:.iJ' ~
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( ~'~~'J ~ dio ))
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.
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•
2,3,5, 10,50,100 millièmes
Jean Boulad,
F. R.P. S. L.
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·Y..L.''~
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•
•
•
NOl}V EAUX CLIENTS •
25 Mars
CHRYSSI, citerne panaméenne, allant de Mina El
•
MARE ADRIACUM , citerne italienne à turbines
allant de Trieste à Mina El Ahmadi sur lest.
gross
: 21.432,87.
armateur : Fratelli d'Ami co.
constructeur: Cantieri Ri uni ti dell'Adriatica
Ahmadi à Land's End p.o.
gross
: 19.130 T.
à Trieste.
Chargement: 26.323 T. crude oil.
Construite aux E.U.A.
11 Avril
WORLD GRATITUD E, citerne libérienne à turbines
allant de Kiel à Mina El Ahmadi sur lest.
25 Mars
ORSO VA, nouveau paquebot anglais appartenant à
l'Orient Lines, allant de Londres à Sydney avec 971
passagers.
gross: 30.849. T.
gross
: 21.245,69.
armateur: International Transport Co.
Construit à Kiel en 1953.
BRITISH ENGINEER, transite pour la Ire fois le
11/5/54. Citerne anglaise de 21.714 T. appartenant à
la British Tanker Co.
15
Poliezo Jaques et M.A. Hamed
J.H. El Sayed
Mahmoud
El
Deridi
et l\fanol1 S ulta.nakis.
"'--' ' ~Jl-~ ~ -4>1
,
cÜJ1 ":"'-"' -'o.aA 0~ : )~1 ji -f.-~1 WA
~S~..!J1 ~~' ~ ' ;;.-"' t~:.:àl1 ~ ~~ '
p-A•
De gauch e à droit ~ : A. ·E l Chamaudi, l'\1. Hassan , S. 1.\lostafa. Saad,
A. Sale h , A. M. H af:saballah.
..U1 ~ ~
M. Abdallah.
M. BadaouJi, Z. El Chal, F. Abdou
1.}* _,; ~-- •
~
~.}*~~ • ~,
G. tefanos et
P. Nicoletos.
~.J.?.JJ,__j'
"'""·~n.i UaJ......,
,) ,~.
JJ; u.,.
v-:o:i~'-' • 1 , ~lilJa.l..., •
"'J~
..r''.r.-''
Espira.s Nicola
r , c.>~J...Ù1 • r , c.> ,~ • 1 : ~ 1 J 1 J~, tJA
De gauche à da·oite: A. Badaoui, L'\1. El Diridi, 1\1.
ulta.nakis, A.
avati s .
li
2 Avril. - Sous les auspices de
l'Alliance Française, M. Jean Alaurent,
conseiller technique au Ministère Français de la Reconstruction et de l'Urbanisme, a donné, vendredi 2 Avril, au
Cercle de la Compagnie du Canal, une
conférence sur l'urbanisme des grandes
villes, en prenant pour exemple la ville
de Paris.
Il a souligné les conséquences désastreuses engendrées par le développement
démesuré de ces " mégalopolis " dans
les domaines économique et social.
La politique de l'Etat, tant en France
qu'ailleurs, tend aujourd'hui à décourager l'accroissement de la population
des grandes cités et à endiguer le mouvement d'émigration vers les capitales
surpeuplées.
Paris, dit Monsieur Alaurent, considérée en tant que capitale intellectuelle
de rayonnement international, ne cesserait pas d'être Paris si on l'amputait
de deux millions de ses habitants. Il n'y
a aucune raison, en effet, pour que l'on
fabrique des autos à Paris plutôt qu'ailleurs, et Paris est la seule ville de France
où, pour se rendre à leur travail, des
ouvriers doivent perdre jusqu'à deux
heures par jour dans le métro, l'autobus
ou le train.
Pour résoudre ces problèmes de
congestionnement qui menacent lourde-
ment l'avenir des grandes villes, l'urbaniste cesse d'être un architecte: il devient médecin.
préoccupés de
d'apporter des
nouvelles de
ainsi la qualité
12 Avril. - Arrivée à Suez du Rallye
automobile Alexandrie-Louxor (aller
par la Mer Rouge, retour par Assiout
Minieh), organisé par le journal "La
Réforme Illustrée" et l'Automobile
Club d'Egypte.
JI a entre autre parlé de la décadence
des films français et italiens dont les
scénarios sont basés sur des sujets en
majeure partie sinistres, lugubres, mélodramatiques, parfois même insipides
et sans intérêt.
Sur le tronçon Alexandrie-Suez, la
voiture qui s'est classée première (épreuve de régularité) est une Peugeot. Elle
était conduite par Monsieur Robert
Antonius, d'Alexandrie.
Quant à d'autres nations comme le
Méxique et le Japon, ils ont fourni
quelques succès mais ce ne sont que des
succès éphémères.
29 Avril. - M. Jean Dufour, Professeur à la Faculté de droit d'Alexandrie,
a donné au cercle de Port-Tewfik, une
conférence intitulée «Le Cinéma devant
sont destin» et dans laquelle il a exposé
avec éloquence, le progrès du cinéma
actuel, tant du point de vue technique
que du point de vue scénario.
Il a démontré que si du point de vue
technique le cinéma actuel est supérieur à celui d'avant-guerre, grâce au
cinémascope, les 3 dimensions, etc ....
par contre, les scénarios actuels laissent
beaucoup à désirer et même sont loin
d'égaler ceux d'avant-guerre.
D'autre part, M. Jean Dufour estime
que la télévision porte atteinte aux
cinémas et leur fait une forte concurrence, mais que par contre, elle pourrait
amener l'amélioration des films à grand
spectacle produit principalement par
les Américains grâce au concours de
capitaux énormes mis à la disposition
de quelques producteurs privilégiés et
permettra à des metteurs en scène moins
finances mais désireux
formules et des idées
s'exprimer, rénovant
des scénarios.
M. Jean Dufour conseille cependant
d'aller voir les films du temps présent
bien qu'ils deviennent de moins en
moins bons, mais ils sont peut-être
mieux que ceux à venir.
1er. Mai. - Un dîner de gala a été
donné au Cercle de Port-Tewfik par
le Rotary Club de Suez, à l'occasion
de l'inauguration de sa fondation dans
cette ville.
M. El-Anouar Président du Rotary
Club de Suez, M. El-Aleyly, Gouverneur de la zone No. 89, M. El Taher
Gouverneur de Suez et Président d'honheur du Rotary Club de Suez et M. le
Délégué du Rotary Club du Caire
prononcèrent des allocutions de circonstance.
Le fameux orchestre Riccardo Credi
accompagné de 2 numéros très intéressants d'attractions M. Georges Naguib
et la jolie danseuse Nadia Gamma]
vivement applaudis, ont contribué au
succès de la soirée qui s'est prolongée
jusqu'aux petites heures du matin.
Le Jeudi 22 Avril 1954 a été célébré
à l'Eglise Ste. Hélène de Port-Tewfik,
le mariage de la toute charmante
Mlle. Yvette Couvidat avec Mr. Giovanni Lazzerini.
Après la cérémonie une réception a
été donnée dans les vastes salons du
Cercle de la Compagnie.
Le Canal profite de cette heureuse
.
.
.
occasiOn pour expnmer aux Jeunes
mariés ses meilleurs voeux de bonheur
et adresser à leurs parents Mr. et Mme.
Convidat ainsi que Mme. Lazzerini ses
sincères félicitations.
Ci-contre la photo des jeunes mariés
à leur sortie de l'Eglise.
18
R.P. Serge de Beaurecueil sur un sujet
émouvant exposé avec éloquence et
clarté.
27 Mars. - Bal costumé au ercle
du Canal, l'ambiance est agréable et
l'organisation parfaite. Cinq prix sont
distribués aux costumes les plus réussis:
Mr. le Nigen en poivrot, reçoit le
prix du costume le plus réaliste, Mlle.
Axelle Roger et Mr. Cabon déguisés
en marquis et marquise obtiennent le
prix du costume le plus riche.
Le prix du costume le plus original
est attribué à M. Abboud en autruche,
et celui du couple le plus assorti à
et M. Yacoub travestis en
.Mlle. Zahar
.
Japonais.
La danseuse orientale Mlle. Françoise
et ses saïdiens MM. Zampuneri, le
Nigen et François décrochent le pnx
du groupe le plus assorti.
5 Avril. - Mr. Jean-André-Laurent
donne au Foyer Paroissial une conférence suivie avec intérêt sur "L'homme
et son espace vital".
10 Avril. - Mr. Poisvilliers, directeur de l'Ecole Centrale des Arts et
Manufactures donne au Foyer Paroissial
une conférence avec projections sur la
"Photogrammétrie et ses applications".
Conférence d'un grand intérêt quoique un peu confuse du point de vue
forme.
13 Avril. - "Matière et esprit aux
Etats-Unis" par le R.P. Ayrout.
23 Avril. -
Mr. Gilles Guilbert,
pianiste au doigté précis mais à la
sensibilité émoussée joue même la
"Danse du feu" de Falls sans faire
vibrer son public.
28 Avril. - conférence de Mr. J.
Dufour sur "Le cinéma devant son
destin' ' .
30 Avril. - "Du Cap Comorin aux
Himalayas. Paysage de l'esprit." Dr.
Roger Godel projette un film en couleurs pris au cours d'un voyage aux
Indes. Le film d'un intérêt incontestable
manque de canevas et de concision.
4 Mai. - "Présence de 1'Enfant dans
l'œuvre de Dostoïewski." Conférence du
8 et 9 Mai. - Sous les auspices de
l'Association des Français Libres d'Ismaïlia, la troupe du Jeune Pigeonnier
donne "Inspecteur Grey" pièce policière
en 3 actes de MM. A. Gragnon et
Viterbe.
A tout Seigneur, tout honneur ... et
une fois de plus M. René Schmitt
(Grey) rallie tous les suffrages.
Dans le rôle de Monique Jeffries)
Mme. Chailley ravit, par son jeu nuancé,
émeut par son accent sincère, et charme
son public par sa sensibilité. Plus de
présence dans la première scène, plus
de volume dans la voix et Mme. Chailley aurait satisfait tout son public.
Mr. A. Arcache (Dupré) a pour un
coup d'essai...
Mr. Gibier au langage clair, campe
un Poussin amusant, bon enfant et tel
qu 'il doit être.
Le rôle de Brown est dur à rendre,
Mr. M. Lafont s'en acquitte honorablement et nous fait oublier par moment
la différence d'âge qui existe entre
l'acteur et son personnage.
Mme. de Boysson (Victoire) réalise
un vrai tour de force en prenant l'accent
bourguignon et l'allure d'une vraie
bonne de grande maison.
Mme. Denise Schmitt (Armandine)
déchaîne l'hilarité générale par ses
mimes, et force un peu son personnage
au dernier acte.
Mme. B. Crozet (Hélène) ne donne
pas à son rôle de meurtrière le relief
qui convient. Elle joue d'une façon un
peu trop détachée son premier acte,
et sans conviction suffisante sa scène
finale des aveux. Mme. Crozet fait
mieux d'habitude.
Mlle. Zahaa· et M. Yacoub travestis
en ja.ponais.
MM. Hussenot et Chailley ont bien
rendu les rôles du Chef de la Sûreté et
de Victor.
M r. Lan drieu a assuré la mise en
scène dans un temps peut-être trop
court. Les décors dus à Roger Bauchet
ont encore une fois fait merveille.
Une mention spéciale à ceux qui
travaillent dans l'ombre: Mme. R.
Langlois a fourni le très dur labeur de
souffler, Mr. J. de Boysson s'est occupé
de la régie, de la lumière et de tous les
accessoires indispensables à la bonr:e
marche d'une représentation.
L. H.
9 Mai. - L'inauguration de la nouvelle piste d'athlétisme au Sporting
Club de Port-Fouad sous la présidence
de M. Le Gouverneur du Canal a
remporté un éclatant succès. Elle donna
lieu à une émulation sportive qui est
de meilleure augure pour le développement de l'Athlétisme à Port-Saïd.
9 Mai. - Après une messe solennelle
célébrée à la Cathédrale "Marie Reine
du Monde", Monsieur le Consul de
France et Mme. Brénac, recevaient dans
leurs salons, les Français et amis de la
France à l'occasion de la fête de Sainte
Jeanne d'Arc. Les héros de DienBien-Phu ne furent pas oubliés et une
minute de silence fut observée après
l'allocution très sentie de M. le Consul .
12 Mai. - Comme chaque année,
la kermesse organisée par les Scouts
Italiens de la ville sous le patronage du
marquis Georges Serafini Consul
d'Italie, remporta un franc succès.
13 Mai. - M. Mohamed Riad,
Gouverneur du Canal, a reçu, jeudi
matin, dans son cabinet, au Gouvernorat, M. René Zuber, le grand cinéaste
français.
M. Zuber est spécialement venu en
Egypte pour prendre des vues qui serviront au documentaire qu'il a l'intention de réaliser et qui a pour thème
"Le Route des Indes".
19
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M. Zuber a déjà pris plusieurs scènes
sur Je vif, notamment: l'entrée des
navires dans Je Canal de Suez,ainsi que
les "Bumboatmen" qui assaillent tout
navire jetant l'ancre dans notre port,
etc ....
14 Mai. - Grâce à J'initiative de
quelques personnes, J'Association des
Anciens Elèves du Lycée Français, qui
avait cessé ses activités en 1939, vient
d'être reco:1stituée.
Voici la constitution du Bureau, qui
nous a été communiquée à J'issue des
élections qui furent suivies par un
vin d'honneur: M. Gaston Roux, président; M . Léon Lepelletier, vicePrésident; M. Gabriel Diab, secrétaire;
Mlle. Renée Simhon, secrétaire-adjointe ; M. François Filetti, trésorier; M.
François Papagno, trésorier-adjoint;
M. Solon Douros, bibliothécaire ;
Drsse. Awatef Hamza et MM.
Armand Domergue, Albert Borloz,
Antoine Polovineo, conseillers; M .
Mohamed Asfouri , censeur.
Une réunion des plus réussies avait
lieu chez l'Agent Principal du Transit à
Port-Saïd et Mme. Jean Raillard. Les
maîtres de céans se dépensèrent sans
compter auprès de chacun de leurs
invités.
16 Mai. - Placée sous le patronage
de M. Mohamed Riad , Gouverneur du
Canal, de J'Automobile Club et les
20
auspices du marquis Georges Serafini,
Consul d' Italie à Port-Saïd. Le gymkhana automobile organisé pour la
troisième fois par J' A.S.J. "Virtus" fut
l'évènement de la saison.
Le classement général donna les
résultats suivants: lers. ex-aequo M.A.
Sinigaglia et Mlle. L. Canepa, ainsi
que M. A. Brénac et Mlle. F. Brénac
avec 80 points à leur actif; 3mes. exaequo M. J. Risgallah et Mme. U.
Zanni , ainsi que M. et Mme. de Courteville avec 50 points ; 5mes. M. Joseph
Abi Chahine et Mlle. Simone Noujaim
avec 45 points.
Vers 9h. du soir, tout ce monde se
retrouva dans la belle salle d'hiver du
Casino Palace Hotel. C'est au cours de
la soirée dansante que la marquise
Georges Serafini remit les divers prix
aux différents vainqueurs.
17 Mai. - M. Dallas, expert de
l'apprentissage professionnel, vient
d'effectuer une tournée de trois jours
à Port-Saïd et Ismaïlia.
Accompagné de MM. Ibrahim Abdel
Kader, Maher Heneine et Vagez notre
hôte eut l'occasion de visiter les entreprises de la Compagnie du Cana 1
de Suez, ainsi que ses ateliers généraux
de Port-Fouad et l'école d'apprentissage que la Compagnie a créée depuis
voilà trois années. Il visita également
les chantiers de certaines compagmes
de navigation de la ville.
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DE L'EGYPTE
Lorsque Ferdinand de Lesseps donna
le premier coup de pioche aux travaux
de creusement du Canal, le Lundi
de Pâques 25 Avril 1859, à PortSuez - bourgade endormie - la population sédentaire de l'Isthme était
d'environ 150 personnes logées sous
des tentes à l'emplacement de ce
qui devait être plus tard Port-Saïd.
Depuis, Suez a quintuplé, quatre
villes sont · nées et ont grandi, des
cultures ont surgi, des routes ont été
tracées, des voies ferrées posées. La
Compagnie du Canal a édifié ou créé
des bâtiments, des installations portuaires, des ateliers, des magasins, des
usines des eaux, des logements, des
hôpitaux et des services d'urbanisme.
A côté de cela, le transit annuel de
milliers de navires a provoqué l'installation de multiples activités annexes
et, avec elles, tout ce que demande
de nos jours l'existence d'une agglomération humaine; une Administration, du gouverneur au douanier et au
chaouiche; un Commerce, depuis les
Banques jusqu'aux vendeurs de cicigarettes; une Industrie, usines d'électricité, d'engrais chimiques, de raffinerie
de pétrole, ~ans oublier la fa bricatior
de l'inévitable coca-cola.
En quatre-vingt-quinze ans, le
désert a fait place à une riche province
dont la population, qui dépasse actuellement 400.000 habitants, augmente sans cesse.
Quand un pays s'enrichit amst
d'une nouvel~e région productive, il
est bien difficile d'évaluer même approximativement dans quelle proportion le revenu national s'en est accru. Et si, comme dans le cas présent, une
initiative privée est à l'origine de cet
enrichissement, il est illusoire de
cherch~r à fixer sa contdbution dans
le développement d'une prospérité
où tant d'éléments entrent en jeu et
interfèrent au cours des années.
Il est, par contre, possible d'évaluer les avantages que l'économie de
I'Egypte tire directement de la Compagnie du Canal:
- La Compagnie verse directement au Trésor près de 4 millions et
demi de livres Egyptiennes chaque
année comme impôts ou allocation.
Elle met en circulation en
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Egypte plus de huit millions et demi
de livres Egyptiennes procurées par
les bateaux qui transitent le Canal
et dépensées par elle pour payer son
personnel et les entreprises qu'elle
emploie et pour régler une partie
de sa dette obligataire.
-elle met à la disposition de
I'Egypte les devises étrangères qu'eJJe
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reçoit des navires transitant le Canal
qui paient leurs droits de passage
dans la monnaie du pays où se trouve
domicilié leur armateur. La balance
des paiements de I'Egypte reçoit
de ce fait un appoint substantiel de
huit millions et demi de dollars et de
devises rares, en plus des paiements
en Sterlings.
B. Schmitt.
23
l
La donation de la Compagnie
du Canal de Suez pour la
lutte contre la tuberculose
SAVIEZ-VOUS QUE ...
L'animal le pîu vorace est la taupe ? Une abstinence de 24 heures
suffit pour causer sa rnort.
Par contre l'araignée peut vivre toute une année sans se nourrir.
A Valparaiso tous les traml·vays sont conduits par des femmes ?
Il existe un lac de mercure au Méxique dans les environs de VERA
CRUZ?
L'alouette est le seul oiseau qui chante en volant ?
JOHAN lV STRAUSS a composé cinq cent six valses?
En multipliant 526.315.789.473.684.210 par n'importe quel chiffre
allant de 1 à 10 vous retrouverez toujours les chiffres originaux dans le
résultat ?
La rouille ronge, annuellement, 2.900.000 tonnes de fer ?
Le Président du Conseil
des Ministres, le Bikbachi
Gamal Abdel Nasser a adressé
une lettre à M. 1'Agent Supérieur pour le remercier du
chèque d' un montant de Cinq
Mille Livres offert par la
Compagnie à l'occasion de
la semaine de la tuberculose.
ll l'a informé que son désir
d'affecter ce montant à la
lutte contre cette maladie
dans la Zone du Canal ou les
régions avoisinantes fera l'objet de l'attention du Gouvernement.
La mouche meut ses ailes TROIS CENT TRENTE fois à la seconde ?
Le premier film de cinéma fut fabriqué par les frères LUMIERE le
22 Mars 1895 ?
Christofides
Les ten1ps sont durs
Un brave paysan d'chez nou réfléchit avec une certaine amertun1e
sur la dureté des temps.
Contre la chute des cheveux
"faut que je fasse des éconon1ies, se dit-il. Sur quoi que j'pourrais
bien en faire ? Ah, ben j 'ai trouvé: j'vas supprimer l'chien. J'a boirai
moi-même ! "
5 gr. ammoniaque
25 gr. essence de térébenthine
125 gr. alcool camphré.
(Extrai t
du bulletin de
' Liai s on')
Saignement de nez
Ces
per ~ onnage s
ne s ont ·pas une création de "Walt Dis ney" . Cc sont quelques
œ ufs cie Pâques exécutés par )t.adam e Cu cca r o du
ervice du Transit.
Retournez les bras derrière les
épaules et croisez-les de manière
que la main droite aille reposer
sur le coude gauche et la gauche
sur le coude droit.
Le sang se trouvera ainsi vite
arrêté.
Pour Arrêter le hoquet
Croquez un morceau de sucre
trempé dans du vinaigre.
24
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Les Sports •
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BASKET -BALL.
) REGATES NATIONALES A
1er Mai. - Sur Je terrain du Foyer
Paroissial Catholique une rencontre
de basket-baH a eu lieu entre les
équipes féminine et masculine du
Keravnos du Caire et du F.P.C.
L'équipe féminine du Keravnos remportait la victoire par 55 à 16.
Ensuite les équipes masculines se
livrèrent un match égal et très disputé.
La première mi-temps se terminait
par le score de 1 l à 10 en faveur du
F.P.C. Dès Je début de la reprise, Je
Keravnos prenait J'avance et à 5 minutes
de la fin menait par 24 à 20. Par suite
'
les joueurs du F.P.C. complètement
déchaînés réussirent à égaliser et sur
un coup franc, Je F.P.C. remportait
finalement la victoire par le score
de 25-24.
Relevant un défit lancé par les
joueurs vétérans du F.P.C. en J'occurence R. Borloz, S. Edouard T.
Grande, L. Triolo, H. Wahba et A.
Nafaa, les jeunes organisaient contre
ceux-ci une rencontre de basket-baH.
Bien que handicapés par J'aJJure
endiablée de leurs poulains, les vétérans réussirent à leur donner du fil
à retordre.
A la . mi-temps, les jeunes menaient
le jeu par le score 2 J-13 et la fin du
match était sifflée en leur faveur sur
le score de 40-34. Le match fut très
agréable à suivre.
Félicitons les anciens pour leur
courage.
Robert Aziz
~-G.
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FOOT-BALL
16 Avril. - L'E.S. Railways bat
l'Olympie du Canal par 1 à O.
30 Avril. - L'Arsenal du Caire bat
l'Olympie du Canal par 4 à 1.
9 Mai. - L'Olympie du Canal bat
Zamalek par 2 à O.
16 Mai. - L'Equipe Nationale du
Caire bat l'Olympie du Canal par 2 à 1.
30 Mai.- Le National bat l'Olympie
par 3 à 1. - Zamalek bat Ismaïlia
par 1 à O.
26
L'AVIRON SUR LE LAC TIMSAH
Les Régates Nationales à l'aviron
organisées le 2 Mai 1953 par le Cercle
de l'Aviron d 'Ismaïlia sous les auspices
de la Fédération Egyptienne de J' Aviron ont donné des résultats satisfaisants
malgré l'absence des deux clubs égyp-
tiens du Caire, Je Cairo University
Rowing Club et J'Egyptian Rowing
Club, dont les rameurs n'ont pu se
déplacer à cause de leurs examens
annuels .
Le départ de la 1re. course a été
donné à IOh. par le Juge-Arbitre
FI. Mandaloufas. Parmi le Jury se
trouvait Me. Mostafa El Saïd, VicePrésident et Je Dr. Hans Walter,
ConseiJJer Technique de la Fédération
Intèrnationale invité de la Fédération
Egyptienne.
La révélation de ces courses fut le
jeune S. Alexandrou du C.N. H.A .
qui a enlevé Je canoe débutant et le
canoe championnat, tandis que Je
Cercle Nautique de Port-Saïd s'adjugeait le championnat de la Yole
à deux avec son équipage Abi Chahine
et Ibrahim Moussa et le barreur
Schmitt.
Il est regrettable de constater l'absence de nouveaux équipages des
Clubs Nautiques de la Zone du Canal,
qui, autrefois, ne perdaient aucune
course. Il est temps que les dirigeants
se mettent à l'oeuvre et fassent revivre
ce beau sport qu'est l'aviron.
13 Mai. - Le Comité du Cercle
Nautique offrait à ses rameurs un
petit vin d'honneur pour fêter la victoire de son équipe aux régates d'Ismaïlia qui virent le Championnat
de Y ole à deux remporté par MM .
Moussa et Abi Chahine, barrés par
Mr. Schmidt.
"The Jump " Dalizo du S.I~ .c. e t Abde l
G haff.a.r du Ram s è-s .
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"Attitude'' Mohamed Abdallah de
l ' Ol~· mpi<~ du Canal.
JCAS1 ~_,f. .Ut ~ ~
GALAS NAUTIQUES.
Le Cercle de l'Aviron d'Ismaïlia
nous communique qu'à partir du
mois de Mai et jusqu'au mois de
Septembre un gala de natation et de
waterpolo aura lieu chaque fin de
mots.
Tout membre au C.A.L (sans distinction d'âge ou de sexe) est autorisé
à prendre part aux compétitions.
Les inscriptions pour natation et
water-polo se feront auprès des Capitaines Paul Bichara et Vasso Papavassiliou au plus tard 48 heures avant
la date fixée pour le gala.
Un droit de P.T. 5 sera perçu par
inscription. Médailles et pnx aux
vainqueurs .
Les Clubs Amis pourront s'inscrire
uniquement aux courses relais et Matchs
de water-polo.
Premier Gala Dimanche 30 Mai 1954.
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27
Le pavillon
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balnéaire des ouvr1ers
à Port- T ewfik
Je t'adore, soleil .. ,
Jusqu'à la fin de 1951, le ouvriers de Port- ewfik n'avaient eu qu'une
toute petite portion de mer, une toute petite étendue de plage au sable
rare et caillouteux, et douze cabines en bois qui tombaient de vétu té.
Et c'est pourquoi, en été, faute de plage, ils allaient au café.
Mais une partie de tric-trac ne vaut pa les plaisir de la mer.
os ouvrier le savaient parfaitement.
Il
savaient surtout que leurs camarades d'Ismaïlia et de Port-Saïd
se livraient aux joies balnéaires grâce à de
uperbes casinos construit
à leur intention par la Compagnie.
Mais, pouvaient-ils décemment e plaindre, alor que la guerre fai ait
rage?
Ils patientèrent donc, rongeant
leurs freins, jusqu'au jour où, la
colombe au rameau d'olivier s'étant décidée à prendre son vol, ils résolurent
d'agir.
Amorcées le 11 Juillet 1945, leurs démarches devaient aboutir en
n1ars 1947.
28
Avant l'élan ...
• •• .)1~1
On avait soumi
pour une
à la Direction un plan de con truction
valeur totale de 5.000 livre . Elle en donna 7.500.
Oui, le pavillon balnéaire des ouvrier de la Compagnie du Canal
à Port-Tewfik, qui 'élève aujourd'hui
12 cabine
ur l'emplacement de
de boi démolies, n 'a pa coüté moin de 7.529 livre et 601 millièmes.
Mai au i, quelle petite merveille ... Le moderni m.., et Je confort s'y
allient partout, depui la jolie porte d'entrée au fronton angulaire, ju qu aux
fenêtres métalliques, depui
transforn1e en deux
la
alle de théâtre qu'une porte couli sante
alons, ju qu'aux élégante
balustrades en fer forgé,
depui le plongeoir digne des piscine olympiques jusqu'aux balançoires,
ju qu'aux douches, ju qu'aux vestiaire ... Tout e t si beau,
i agréable.
Commencé le 20 Juin 1948, le travaux prirent fin en epten1bre 1951.
Aujourd'hui, le ouvrier de Port-Tewfik ont leur pavillon balnéaire.
Leur salle dt. théâtre a vu jouer, tout récemment, KMX LABRADOR,
interprétée pour eux par les "Baladins de Port-Tewfik".
Sous la présidence de Monsieur Justin Couvidat, l'infatigable et dévoué
ouvrier de la première heure, efficacement assisté par M. Zaki Rabie,
les 500 membres du pavillon balnéaire y trouvent, hiver comme été,
un lieu de réunion économique et agréable, une source de joie et de santé.
NICOLA
AADA
Le
petits
. l R 1... \ BALANÇOIRE
La jolie porte d' entrée au fronton angulaire. J,>A~ ~..JÂ~ ~S.lJI ~1 ~l:J1 1-lAJ
J .. es
grands
29
An bar ...
•••
n est resté seul ...
quel' sombre chagrin,
dans l'alcool, veut-il noyer?
••• ~l>J ~
A la
recherche
de beaux
coquillages
.
o~W1
~~..l.J,s'~1 ~
...s~.
44~ ~J
• 0\,o=-... 1'
JLJ
vaS.;J
Kamel Wahba alama fait danser les
jolies baigneuses ur les airs des plus
beaux tangos.
Le modernisme et le confort s'allient
a.dmirabfementl
dans
le
pavillon
balnéaire des ouvriers à Port-Tewfik.
30
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ou\'idat, l"âme et le créateur
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le bain, une partie de pêche
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Cinq de no ouvriers, MM. Ali M. Kenaoui, Alfred Toma,
Mohamed Tarbouch, Abdel Rahman Hassaballah, Abdallah
Zeidan, ayant obtenu le diplôme de fin d'études des cours français
à 1' Alliance Française se voient offrir par la Compagnie un voyage
comportant les frai de transport et une tournée organi ée de 30
jours en France. "Le Canal" leur adresse ses félicitations.
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