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LES BOISSONS ÉNERGISANTES
DE L’
DE L’
Les boissons énergisantes
Qu’est-ce les boissons énergisantes?
Les boissons énergisantes sont des produits fort populaires qui, selon les affirmations des fabricants, apportent différents bienfaits, tels
qu’une vigilance accrue, un état d’éveil et une attention accrus, une endurance et un rendement physiques accrus. Parmi les marques
populaires, on trouve Red Bull, Rockstar, Full Throttle, Amp Energy et Monster, pour n’en nommer que quelques-unes.
La caféine, stimulant du système nerveux central (SNC), est le principal ingrédient dans les boissons énergisantes.4 La teneur en caféine
de ces boissons varie en fonction de la marque et de la taille du récipient, allant de 50 mg à 505 mg. Par comparaison, la teneur en
caféine des boissons suivantes se présente comme suit: une tasse de café – entre 76 et 179 mg; une canette de Cola de 355 ml – entre
36 et 46 mg; 20 grammes de chocolat foncé – entre 19 et 58 mg.5 Certaines boissons énergisantes à forte teneur en caféine peuvent
présenter une teneur en caféine équivalente à celle de 7 à 12 canettes de Cola ou de 4 à 5 tasses de café.
Les boissons énergisantes peuvent aussi contenir d’autres ingrédients qui sont des sources naturelles de caféine (le guarana et la yerba
mate), ce qui porte la teneur en caféine de la boisson à des niveaux encore plus élevés. De plus, il est possible que d’autres additifs,
comme la taurine, le glucuronolactone, le ginseng, le gingko biloba, les vitamines B et la carnitine, soient présents dans certaines
marques de boissons énergisantes.3, 6 (ces ingrédients et additifs sont décrits à la page 2.)
Importée d’Autriche, le produit Red Bull est devenu en 1997 la première boisson énergisante à s’implanter sur le marché américain.
Dès lors, la consommation et les ventes du produit ont connu un essor fulgurant.2 En 2006, on a assisté au lancement de quelque 500
nouvelles marques de boissons énergisantes à l’échelle mondiale en guise de réaction à la popularisation de ces boissons.1
Nota: On n’a pu conclure à partir des études effectuées jusqu’à ce jour que les influences combinées des ingrédients présents dans les
boissons énergisantes contribuent aux effets éventuels prônés par les fabricants. Au lieu, il est probable que le principal ingrédient, la
caféine7, 8, 9, 10, est à l’origine des effets indiqués, dont il sera question dans le présent feuillet d’information.
Usage à des fins médicales
Les boissons énergisantes ne servent à aucune fin médicale, mais
de nombreux ingrédients qui y sont présents se sont révélés utiles
du point de vue médical (quoi que l’on ne recommande pas la
consommation de boissons énergisantes pour retirer les bienfaits
des ingrédients à valeur nutritive). Par exemple, le ginseng (Panax
ginseng), herbe indienne, est reconnu comme ingrédient utile
dans le traitement du diabète de type 2 et de certaines anomalies
cardiovasculaires ainsi que comme agent de renforcement
du système immunitaire.11 Par ailleurs, il existe des preuves
scientifiques à l’appui de l’efficacité du gingko biloba, autre herbe,
comme traitement de la claudication (boiterie/douleur et faiblesse
des jambes) et de la démence.12
Prévalence de l’usage
Les fabricants de boissons énergisantes réussissent à atteindre
leur marché-cible: les jeunes consommateurs, plus précisément
les adolescents et jeunes adultes âgés de 12 à 24 ans, qui forment
le noyau de ce groupe de consommateurs.2, 13 En particulier, les
études de marché indiquent que 31% des jeunes âgés de 12 à
17 ans de même que 34% des personnes âgées de 18 à 24 ans
sont des consommateurs réguliers de boissons énergisantes. Les
taux de consommation régulière baissent rapidement avec l’âge;
soulignons que seulement 3% des personnes âgées de 65 ans et
plus déclarent qu’elles consomment des boissons énergisantes.2
Des données révèlent qu’en général, l’on commence à consommer
des boissons énergisantes dès un jeune âge: 28% des jeunes âgés
de 12 à 14 ans en boivent régulièrement. De plus, de 2002 à 2006,
les taux de consommation sont passés de 18% à 31% chez les
jeunes âgés de 12 à 18 ans.2 La prévalence de la consommation
de boissons énergisantes est assez élevée chez les étudiants
universitaires/collégiaux. En effet, deux études révélaient que
39% et 51% des étudiants interrogés avaient consommé des
boissons énergisantes, en moyenne, plus de une fois par mois
respectivement.13, 14
En plus d’affirmer que leurs produits permettront au consommateur
de se sentir instantanément énergisé et capable d’exceller, les
fabricants de boissons énergisantes font appel à des stratégies de
marketing agressives, comme en témoignent les noms de marque
plutôt décapants attribués aux produits (p. ex., Daredevil, Rip It,
SoBe Adrelanine Rush) et les graphiques vifs qui figurent sur les
étiquettes.1, 2 Les fabricants emploient également des méthodes
non traditionnelles de promotion afin de séduire les jeunes
consommateurs. Ainsi, il peut s’agir de promouvoir leurs produits
dans des milieux orientés vers la jeunesse, tels les événements
de sports extrêmes et les concerts, ou encore de confier à des
chefs de marque étudiants dans le campus de faire la promotion
des boissons en question.2, 15 On s’inquiète que le recours à des
thèmes et à des stratégies s’adressant aux jeunes dans le but
de promouvoir et de vendre des boissons énergisantes ait pour
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Boissons énergisantes comme sources naturelles
de caféine
Les boissons énergisantes contiennent de la caféine pure, dont
la teneur doit figurer sur l’étiquette. Il est toutefois possible que
la teneur réelle en caféine de la boisson soit supérieure à celle
indiquée, car l’on n’est pas tenu d’indiquer séparément la teneur
en caféine des ingrédients naturels suivants:
JJ Le guarana est un extrait des graines de la paullinia cupana,
plante indigène du Brésil.3, 5 Il présente une teneur en caféine
entre deux à trois fois celle des fèves de café ordinaires.16
JJ La yerba mate est une herbe naturelle contenant de la caféine
qui est originaire d’Amérique du Sud. Elle présente une teneur
en caféine inférieure à celle des fèves de café.5
JJ On peut trouver dans les boissons énergisantes d’autres
ingrédients naturels contenant de la caféine, entre autres, la
noix de kola, le thé et le cacao.3
effet d’associer ces produits à des caractéristiques propres aux
adolescents, comme le désir de prendre des risques et de se
montrer rebelles ainsi que le goût de l’aventure.2
Chose étonnante, certains fabricants associent leurs produits à la
consommation de drogues illégales en leur attribuant des noms
comme Cocaine et Blow.1
La pharmacocinétique
La caféine s’absorbe rapidement et complètement par la voie de
l’appareil gastro-intestinal et atteint sa concentration maximale
dans le plasma dans les 40 à 60 minutes après l’ingestion.3, 17 Elle
a une demi-vie de trois à cinq heures et traverse facilement la
barrière hémato-encéphalique et le placenta.17
La pharmacodynamique
La caféine appartient à la famille des méthylxanthines et exerce ses
effets en neutralisant de façon non sélective l’adénosine, substance
chimique du système nerveux central (SNC), ce qui inhibe ainsi
l’activité des récepteurs adénosiniques.3, 17 On sait que le processus
de neurotransmission au niveau du SNC est modulé par l’adénosine.
Soulignons par ailleurs que celle-ci exerce des effets vasodilatateurs,
provoque une diminution du taux de sécrétion des catécholamines
(qui ont pour fonction de réguler la réponse sympathique), en plus de
freiner la décomposition des lipides.
La caféine peut aussi inhiber l’activité phosphodiestérase, ce qui
entraîne une augmentation de la protéine CAP et une accélération
de la réponse adrénergique.3
Effets à court terme
La caféine provoque une hausse du rythme cardiaque et de la
tension artérielle, en plus de causer des effets sur l’appareil
respiratoire, entre autres, la bronchodilatation, la relaxation des
muscles lisses des poumons et l’accélération du rythme respiratoire.3
La consommation de petites doses (p. ex., une à deux tasses
de café) peut: provoquer une légère amélioration de l’humeur;
réduire la fatigue et la somnolence; accentuer l’état de conscience,
favoriser la concentration mentale et la vigilance chez les adultes;
et améliorer la capacité de faire un travail physique. Selon
certaines études, la caféine peut même améliorer la mémoire et le
temps de réaction.2, 3, 18, 19, 20
Des études révèlent que, chez les personnes privées de sommeil,
la caféine peut améliorer le rendement dans les activités axées sur
l’endurance, tels que le cyclisme et la course, plutôt que dans les
activités vives de forte intensité. Ces effets sont plus manifestes chez
les non-consommateurs de caféine comparativement aux personnes
qui en consomment régulièrement.1, 17 Parmi les effets à court
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Autres additifs contenus dans les boissons énergisantes
Les fabricants de boissons énergisantes affirment que les
additifs contenus dans leurs produits ont des effets positifs,
pourtant non fondés. Pour la plupart, les ingrédients dont il s’agit
ne se sont pas révélés préoccupants pour la santé.21, 22
JJ La taurine est un acide aminé connu pour réguler la contraction
musculaire.3, 23, 24 Toutefois, il est peu probable qu’une hausse
marquée du niveau de taurine dans les cellules musculaires
se produise après l’ingestion.23 Une autre affirmation –toujours
non fondée – laisse entendre que l’ingestion de taurine pourrait
améliorer le fonctionnement cognitif.
JJ Le glucuronolactone est un glucide et un sous-produit
métabolique du glucose.24, 25 Les fabricants de boissons
énergisantes prônent ses qualités de détoxification, sa
capacité d’éliminer les déchets corporels et son grand apport
en énergie.26, 27 Rappelons toutefois qu’il n’existe pas de
preuves scientifiques à l’appui de ces affirmations.
JJ Les vitamines B sont connues pour le rôle important qu’elles
jouent dans le métabolisme cellulaire, le bon fonctionnement
des cellules et le maintien en bon état du système nerveux.24
Les affirmations des fabricants selon lesquelles les boissons
énergisantes additionnées de vitamine B apportent un regain
d’énergie aux consommateurs ne sont pas fondées.
JJ Quant à la carnitine, dérivé d’un acide aminé, on met en
valeur ses bienfaits en ce sens qu’elle favorise l’endurance,
l’amélioration du rendement et la perte de graisse. Rappelons
cependant que ces bienfaits n’ont pas encore été prouvés.3
JJ Le ginseng (Panax ginseng) est une herbe indienne que
consomment certaines personnes pour améliorer la mémoire
et l’endurance, mais il existe peu de preuves à l’appui de cette
affirmation.3 Le ginseng peut aussi altérer la coagulation; la
prudence est donc de mise pour les personnes qui prennent
des médicaments pour des troubles sanguins.11
JJ Il existe des preuves à l’appui de l’efficacité de l’herbe gingko
biloba ou gingko tout court comme traitement de la démence
et de la boiterie. Il n’est toujours pas clair si cette herbe
contribue à l’amélioration de la mémoire chez les personnes
en bonne santé.12 Il n’existe pas non plus de preuves que
cette herbe a pour effet d’améliorer le rendement ou qu’elle
apporte davantage d’énergie. Bien que le gingko soit bien
toléré, il risque néanmoins de causer des hémorragies.
On déconseille donc aux personnes atteintes de troubles
sanguins de consommer cette herbe.12
terme, que l’on observe le plus fréquemment chez les personnes
intolérantes à la caféine de même que chez ceux qui consomment
de fortes doses et/ou les consommateurs habituels, mentionnons
la diurèse, une diminution de l’appétit, des tremblements de main,
l’altération de la motricité fine, une hausse de la température
corporelle et l’insomnie.1, 18
Consommé à fortes doses, la caféine peut provoquer une
intoxication à la caféine, qui se caractérise par des nausées, de la
nervosité, de l’inquiétude, de l’agitation, de l’irritabilité, des maux
de tête, une accélération du rythme cardiaque, voire le délire.3, 18
Effets à long terme
Santé Canada a confirmé qu’une consommation modérée de caféine
(400 mg par jour, soit deux à quatre tasses de café) n’entraînera
pas d’effets néfastes pour la plupart des personnes. Il faut toutefois
veiller à ce que l’alimentation quotidienne ait une teneur adéquate
en calcium afin de compenser les effets à long terme de la
consommation régulière de caféine: perte osseuse accélérée.28
Une consommation régulière de caféine en doses de plus de
600 mg par jour peut provoquer une anxiété et une dépression
persistantes, une insomnie chronique et des maux d’estomac.18
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Effets toxiques
Chez les adultes, la dose mortelle de caféine se situe entre 5 et 10
grammes lorsqu’elle est prise par voie buccale; la dose mortelle
prise par voie intraveineuse est de 3,5 grammes.18 Chez les
enfants, la dose mortelle est nettement moins élevée. Il en est de
même chez les personnes aux prises avec des crises d’épilepsie ou
de troubles cardiaques, fait attribuable aux effets stimulants de la
caféine sur le SNC et le cœur.3, 18
Tolérance et dépendance
Les personnes qui consomment régulièrement de la caféine
peuvent développer une tolérance à cette drogue. La tolérance
prend racine car, chez les consommateurs réguliers, la régulation
positive des récepteurs adénosiniques se produit comme
phénomène naturel.17 La caféine peut entraîner une dépendance
physique chez les personnes dont la consommation quotidienne se
chiffre à au moins 350 mg.3, 18
Symptômes de sevrage
Il est fort probable que l’abandon soudain de la consommation
régulière d’environ 350 mg ou plus de caféine par jour provoquera
des symptômes de sevrage, tels que des maux de tête intenses,
de la fatigue, de l’irritabilité et, chez les enfants, une diminution
de l’attention.3, 18 Ces symptômes se manifestent habituellement
dans les 12 à 24 heures suivant l’abandon de la consommation et
n’atteindront leur intensité maximale qu’au bout d’un délai de 20
à 48 heures. Chez certaines personnes, les symptômes peuvent
durer jusqu’à une semaine.3
Boissons énergisantes et alcool
De nombreuses études révèlent que la consommation de boissons
énergisantes avec de l’alcool (p. ex., une boisson Red Bull
prise avec de la vodka), constitue une pratique de plus en plus
généralisée, surtout chez les jeunes.1, 13, 29, 15, 14 Il existe un mythe
voulant que la caféine contenue dans les boissons énergisantes
neutralise les effets de l’alcool, donnant ainsi au consommateur
l’énergie dont il a besoin pour rester éveillé plus longtemps sans
pour autant se sentir ivre.30 Toutefois, même si le consommateur
peut se sentir plus alerte, des recherches indiquent qu’aucune
variation du taux d’alcoolémie n’a été signalée lorsque l’alcool se
consomme avec des boissons énergisantes.31, 32
On a découvert que les jeunes qui mélangent de l’alcool à des
boissons énergisantes sont plus susceptibles de consommer plus
d’alcool au cours d’un épisode de consommation et de boire de
l’alcool en quantité excessive plus souvent que ceux qui boivent de
l’alcool sans boisson énergisante.15
Par ailleurs, ceux qui mélangent de l’alcool avec des boissons
énergisantes sont davantage à risque de subir plus de répercussions
liées à l’alcool, y compris une promiscuité accrue, le fait d’être ivre
au volant ou d’être passager dans une automobile conduite par une
personne en état d’ébriété, ou encore des lésions corporelles.15, 33
Risques et autres méfaits
Les enfants qui ingèrent des quantités excessives de caféine sont
davantage à risque de présenter des effets comportementaux,
comme l’anxiété, des sautes d’humeur et une diminution de
l’attention.28 Selon la taille de l’enfant, Santé Canada recommande
une consommation quotidienne se situant entre 45 et 85 mg
(l’équivalent de une ou de deux récipients de Cola de taille
ordinaire),5 soit une teneur en caféine nettement inférieure à celle
d’un grand nombre de boissons énergisantes.
La personne qui a l’habitude d’obtenir sa dose de caféine en
buvant du café et des boissons gazeuses s’expose davantage
au risque de ressentir les effets nocifs de cette drogue si elle
consomme également une boisson énergisante.
Les non-consommateurs de caféine et les personnes sensibles à la
caféine sont particulièrement vulnérables à une surdose de caféine
s’ils consomment des boissons énergisantes.
La teneur élevée en caféine des boissons énergisantes pourrait
présenter un risque pour la santé des personnes atteintes
d’hypertension ou d’une maladie cardiaque.34
Dans une étude réalisée en 2008, on a observé une association entre
la consommation de boissons énergisantes et des comportements
dangereux, le tabagisme, la consommation d’alcool, les problèmes
d’alcool et la consommation illégale de drogues sur ordonnance.14
Une autre étude révélait que la consommation de boissons
énergisantes est un indicateur de la consommation future de
stimulants prescrits à des fins non médicaux.35
À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales, il
existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans juridique,
financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner
le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des
comportements dangereux sous l’influence de boissons énergisantes.
Questions juridiques
Stimulant légal du SNC, la caféine se classe comme une drogue
puisqu’elle n’a aucune valeur nutritive.5, 17 La caféine pure, principal
ingrédient dans les boissons énergisantes, est réglementée
comme additif alimentaire par Santé Canada. Tandis que l’addition
de caféine dans les aliments est interdite, les boissons de type
Cola, elles, peuvent être additionnées de caféine; soulignons
d’ailleurs que la caféine doit figurer dans la liste des ingrédients
sur l’étiquette du produit.5 La caféine présente dans les ingrédients
alimentaires naturels, les arômes naturels et les extraits bruts
(p. ex., le guarana, la yerba mate, la noix de kola, le thé3) n’est
assujettie à une aucune réglementation lorsqu’elle est ajoutée à
un produit alimentaire ou à une boisson et n’est pas tenue d’être
inscrite comme ingrédient distinct.5, 28 Il est donc possible que la
teneur réelle en caféine d’une boisson énergisante quelconque soit
supérieure à celle indiquée sur l’étiquette.
Au Canada, Red Bull est la seule boisson énergisante à être
réglementée comme produit de santé naturel (PSN). Ainsi, son
étiquette doit faire état des conditions d’utilisation recommandées
et des mises en garde nécessaires. Aucune autre marque de
boisson énergisante au Canada n’a été réglementée comme
PSN. Ainsi, il y a lieu de s’inquiéter, car les marques concurrentes
se composent d’ingrédients semblables et contiennent des
concentrations plus élevées de caféine que Red Bull.36
Au Canada, on peut se procurer facilement aux dépanneurs et aux
épiceries des boissons énergisantes, qui sont ainsi très accessibles
aux personnes de tous âges, y compris les jeunes.3
En raison des préoccupations que suscite la consommation excessive
de caféine présente dans les boissons énergisantes, certains pays ont
imposé des restrictions, voire des interdictions, à leur consommation.
Au Danemark, la vente de ces boissons est interdite, tandis qu’en
Norvège, ce produit ne peut être vendu que dans des pharmacies. En
Suède, il est interdit de vendre des boissons énergisantes aux enfants
âgés de moins de 15 ans. En Argentine, on a proposé une interdiction
des boissons énergisantes dans les boîtes de nuit.37
Aux États-Unis, il est interdit de confectionner des prémélanges
composés d’alcool et de boissons énergisantes.
Grossesse et lactation
Il existe un lien entre la consommation de caféine chez les
femmes en âge d’avoir des enfants et le risque accru de d’effets
reproducteurs possibles, comme la diminution de la fertilité.28
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Voilà pourquoi Santé Canada recommande une consommation
quotidienne de caféine d’au plus 300 mg, soit l’équivalent d’environ
deux à trois tasses de café.5
Même si l’on sait que la caféine traverse le placenta3, une
consommation modérée de caféine par les femmes enceintes ne
semble pas nuire au fœtus. Il existe toutefois des données indiquant
que les bébés à faible poids à la naissance et l’avortement spontané
sont associés à la consommation quotidienne de plus de 150 mg de
caféine par les femmes enceintes.38, 39, 40
Bien que la caféine s’infiltre dans le lait maternel, il n’y a pas lieu de
s’inquiéter de la santé des enfants de mères qui allaitent car il s’agit
de très faibles quantités. Cependant, s’il se produit une accumulation
de caféine après une exposition répétée à la drogue, le bébé peut se
montrer irritable et présenter des troubles du sommeil.4
Consommation de drogues et santé mentale
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Les problèmes de santé mentale et de consommation de
drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce
que l’on appelle couramment un trouble concomitant.
Sources
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ca.rockstarenergy.com/?pdt=10 (consulté le 19 décembre 2013) (en anglais seulement)
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La consommation de drogues peut augmenter le risque de
problèmes de santé mentale.
Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent
un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie:
–– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme
moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux.
–– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool
et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les
symptômes et risque même de les aggraver.
N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue
quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici
quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer
l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue
consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur
de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le
sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences
antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée
seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux
de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps.
I., Tobback, P., Verguieva, T. & Woutersen, R. A. Scientific Opinion: The use of taurine and D-glucurono-lactone as
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La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement
pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les
Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence.
Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca.
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