NEA Say ...111 - EU

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NEA Say ...111
L'OEDT, lObservatoire européen des drogues et toxicomanies, met en
garde contre lusage des drogues.
LObservatoire a publié le 4 juillet une mise en garde dont la consommation croissante inquiète car suscitant des
problèmes de santé. Il sagit dune drogue illégale pour 15 des 27 Etats membres de lUnion européenne.
LObservatoire a publié le 4 juillet une mise en garde dont la consommation croissante inquiète car suscitant des
problèmes de santé. Il sagit dune drogue illégale pour 15 des 27 Etats membres de lUnion européenne.   Le
marché du khat, une plante mâchée pour ses effets euphorisants, "semble se développer en Europe", où elle est
surtout consommée par les immigrés de première génération originaires d'Afrique subsaharienne, selon
l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies (OEDT). Seulement 15 des 27 Etats de l'Union européenne
et la Norvège imposent des contrôles du khat en tant que stupéfiant illégal, précise l'OEDT dans sa lettre "Objectif
drogues". A l'inverse, le Royaume-Uni et les Pays-Bas autorisent l'importation, le commerce et la consommation de
khat et dans 10 autres pays de l'UE la plante ne fait l'objet d'aucun contrôle.   Les feuilles de khat se
cultivent dans les régions montagneuses de la Corne de l'Afrique, le sud de l'Arabie et le long de la côte est de
l'Afrique et sont principalement mâchées par les populations d'Ethiopie, du Kenya, de la Somalie et du Yémen.Mais
"la migration massive des populations de la Corne de l'Afrique s'est accompagnée de la propagation de l'usage du
khat aux pays voisins, à l'Europe et au reste du monde", explique l'OEDT, qui souligne qu'il n'existe "aucune
information fiable sur les importations de khat dans l'Union européenne".   Londres, "avec près de 300
tonnes annuelles de khat", et Amsterdam "s'imposent comme les deux principales portes d'entrée", explique
l'Observatoire, qui remarque que "dans certains pays, les quantités de khat saisies ont pratiquement doublé au
cours des dernières années". Au sein de l'UE, la consommation de khat est "limitée aux immigrés originaires des
pays de la corne de l'Afrique", et "peu d'éléments indiquent que la pratique se serait propagée à d'autres
communautés". "En raison de sa consistance, des écarts de son principe actif (qui agit environ une heure après la
consommation) et des modes d'administration, le khat ne satisfait pas les exigences des consommateurs habituels
de drogue en Europe", note l'OEDT.   Les consommateurs les plus réguliers ont contracté cette habitude
avant leur arrivée en Europe, et les immigrés de la deuxième génération sont moins enclins à en consommer,
ajoute-t-il. D'autant que si certains affirment que le khat favorise la cohésion culturelle, d'autres le rejettent pour des
raisons religieuses: ainsi, "l'apparition du fondamentalisme islamique a donné naissance à un climat d'intolérance à
l'égard de cette pratique".   Texte du rapport dans les 25 langues
http://www.emcdda.europa.eu/publications/searchresults?action=list&type=PUBLICATIONS&SERIES_PUB=w7
  Communiqué de presse  (EN)
http://www.emcdda.europa.eu/attachements.cfm/att_137654_EN_News3_Khat_EN_Final2.pdf