FICHE DE SYNTHESE : CHAPITRE 102 – LA MONDIALISATION DE

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FICHE DE SYNTHESE : CHAPITRE 102 – LA MONDIALISATION DE
FICHE DE SYNTHESE : CHAPITRE 102 – LA MONDIALISATION DE LA
PRODUCTION
1 – LES NOTIONS
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Internationalisation de la production = Le processus de production d’un produit implique plusieurs pays qui
sont spécialisés dans une étape de ce processus.
La décomposition internationale des processus productifs = Elle consiste pour une entreprise à établir dans
différents pays du monde, en fonction des avantages spécifiques apportés par chacun, les différentes étapes
du processus de production.
Firmes multinationales = Société résidente dans un pays détenant au moins 10% du capital dans une autre
société résidente dans un autre pays.
Firmes transnationales = Société qui possède au moins une unité de production à l’étranger et produit grâce à
elle hors de son territoire d’origine.
Firmes globales = Entreprise conduisant une stratégie mondiale unique fondée sur l’exploitation des
avantages comparatifs des différents pays dans lesquels elle est implantée et des synergies entre ces
différentes activités. La firme globale s’affranchit des frontières nationales, est dirigés par des personnes de
nationalités différentes parlant l’anglais. Elle conçoit un produit pour le marché mondial.
Filiales = Sociétés détenues à plus de 50% par un groupe.
Sociétés affiliées = Sociétés détenues à 10% et plus et à moins 50% par le groupe.
Filiale relais = Filiale qui produit les mêmes biens que la maison-mère à l’étranger tout en adaptant ses
produits à la demande locale.
Filiale atelier = Filiale qui se contente de l’assemblage d’un produit à partir des composants qui lui sont
envoyés par d’autres filiales ou par la maison-mère.
Filiale commune = Société contrôlée à égalité par deux ou trois groupes (Joint venture).
Firmes en réseaux = Firmes qui contrôle la production et la distribution de ses produits à partir d’un réseau de
filiales, de sous-traitants et de franchisés.
Externalisation = L’entreprise transfère une partie de ses tâches à une entreprise indépendante ou à un soustraitant ou à un franchisé (Outsourcing).
Investissement direct à l’étranger = prise de contrôle de sociétés implantées à l'étranger soit par une création
d’une filiale, soit par l’achat d’au moins 10% d’une société existante, soit par le réinvestissement des profits
réalisés sur place, soit par un prêt de la maison mère à sa filiale.
Flux d’IDE = Montant des investissements étrangers entrés sur le territoire national ou des capitaux nationaux
sortis pour prendre le contrôle d’une filiale à l’étranger (le réinvestissement et le prêt aux filiales y sont inclus).
Stocks d’IDE = Ils correspondent à la valeur des actifs détenus par les FTN.
Sous-traitance = Opération par laquelle un donneur d’ordre confie, par contrat, une partie de la production à
une entreprise sous-traitante aux conditions fixées par le contrat.
Licence ou franchise = Elle consiste à vendre le droit d’utilisation d’un savoir faire sous la forme de la location
de licences d’un brevet ou sous la forme d’un contrat de franchise.
Commerce intra-firmes = Le commerce intra-firme est un commerce entre des entreprises qui appartiennent à
un même groupe, mais qui sont localisés dans des pays différents.
Délocalisation au sens strict = Une délocalisation, au sens strict, est réalisée lorsqu’une firme ferme l’une de
ses unités de production sur le sol national pour en ouvrir une équivalente à l’étranger.
Délocalisation au sens large = Une délocalisation, au sens large, concerne l’ouverture d’unités de production
nouvelle à l’étranger sans fermeture équivalente sur le sol national. De même, on emploie aussi parfois le
terme de délocalisation au sens large lorsqu’une firme décide de stopper son activité sur le sol national pour
sous-traiter à une entreprise étrangère ne lui appartenant pas la production en question.
Compétitivité = Capacité pour une entreprise à maintenir ou accroître ses parts de marché sur le marché
domestique (compétitivité interne) et sur les marchés extérieurs (compétitivité externe).
Compétitivité-prix = La compétitivité-prix correspond à une situation où la compétition entre les entreprises
porte sur des produits homogènes dont la seule variable de différentiation est le prix.
Compétitivité hors-prix ou structurelle = Elle dépend quand à elle des caractéristiques du produit mis en vente.
Dans ce cas, il y a hétérogénéité des produits : sur un même marché, les produits vendus par les différentes
entreprises ne sont pas identiques et ils doivent adaptés à la demande locale ou mondiale.
Différenciation des produits = La différentiation des produits de la part des entreprises correspond pour elle à
une recherche de démarcation, en cherchant à montrer aux consommateurs que le produit proposé est
« unique », alors même qu’il est en concurrence avec des produits équivalents proposés par d’autres
entreprises.
Prix de cessions internes ou prix de transfert = Prix utilisés dans les échanges internes au groupe qui
permettent de faire apparaître les profits dans les paradis fiscaux.
Effets d’agglomération = Les économies d’agglomération, ou externalités d’agglomération, sont les avantages
dont bénéficient gratuitement les entreprises qui viennent s’implanter dans « l’agglomération » déjà constituée
par les autres entreprises déjà implantées.
2 – LES INDICATEURS
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Coût de production unitaire = Coût total de production/Quantités produites
Coût salarial unitaire = Salaire horaire/Productivité horaire
Parts de marché = Ventes des entreprises/total des ventes sur le marché domestique ou mondial x 100
3 – LES FAITS
Trente glorieuses

Essor des firmes
multinationales américaines et
européennes

Consolidation des firmes
primaires ;
Montée des FTN industrielles ;
Essor des FTN
Structure par produits

Trente piteuses

Essor des firmes globales des
pays occidentaux et apparition
des firmes transnationales des
pays émergents.

Consolidation des FTN
industrielles
Développement des FTN de
services, en particulier les FTN
financières



Structure par pays

Domination des FTN du Nord
qui s’orientent vers les pays du
Nord ;
Développement des filiales
relais


Domination des FTN du Nord
qui s’orientent de plus en plus
vers le Sud (Les pays
émergents) ;
Apparition et développement
des FTN du Sud ;
Développement des filiales
ateliers et de la sous-traitance.
Les firmes se constituent en
réseaux.
4 – LES CAUSES

Les facteurs de la multinationalisation
Choix de localisation territoriale des firmes multinationales
Stratégie
d’approvisionnement
Stratégie de
rationalisation
Stratégie de
conquête des
marchés
Contrôle des
produits
primaires
Réduction des
coûts pour
être compétitif
Produire sur
place pour
contrôler le
marché
Filiale
primaire
Filiale atelier
Paradis
fiscaux
Pays en développement et pays émergents
Soustraitance
Filiale relais
Stratégie
technofinancière
Passer des
contrats pour
contrôler des
firmes
Franchise,
licence
Pays développés et pays
émergents
5 – LES CONSEQUENCES POUR LES PAYS D’ACCUEIL

Les aspects positifs
Amélioration de
l’image du pays
d’accueil
(Effet vitrine)
Création directe
d’emplois sur le lieu
d’implantation
Multiplication
d’investissements
publics annexes
(Routes, ports…)
FLUX D’IDE
Création indirecte
d’emplois liés à la
sous-traitance et aux
relations
commerciales

Développement des
échanges liés au
commerce intra-firme
et à la spécialisation
Transferts de
technologie et gains
de productivité
Les aspects positifs et négatifs
Aspects positifs
Pays d’accueil
Pays d’origine
Aspects négatifs
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Création d’emplois
Formation de la main-d’œuvre
Transferts de technologie
Apport de capitaux
Hausse des exportations
Recettes fiscales
Nouvelles infrastructures
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Diminution des coûts de
production
Economies d’échelle
Profits rapatriés
Hausse de la qualification de la
main-d’œuvre
Spécialisation dans le haut de
gamme et la recherche
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Concurrence trop forte pour les
entreprises locales
Dépendance vis-à-vis des FMN
Mauvaise spécialisation
Normes fiscales, sociales et
environnementales tirées vers
le bas
Perte d’emplois à court terme
pour les non qualifiés
Risque de désindustrialisation
Risque de remise en cause de
la protection sociale
Risque de pillage des
technologies et du savoir faire