L`eau - Geberit

Aqua
Times
Super star
L’eau à 360°
Que serait notre quotidien sans eau ?
Sans eau, pas de propreté
Nouvelle de Thomas Meyer
Le havre de paix de Daniel
L’eau est
le principe
de toutes
choses.
Thales de Milet
(vers 625-545 av. J.-C.)
philosophe et mathématicien grec
Editorial
Chère lectrice,
cher lecteur,
Jeune, je partais souvent en montagne faire
des randonnées et de l’escalade. Durant ces
circuits, j’ai souvent passé la nuit dans des
refuges alpestres rudimentaires, sans le
­
moindre confort ni la moindre salle de bains.
Redescendu dans la vallée, j’étais tellement
en sueur que je ne souhaitais qu’une chose :
trouver le ruisseau le plus proche, me débarrasser de mes vêtements de randonnée et me
plonger dans l’eau. Après les efforts de l’escalade, c’était une sensation merveilleuse que
de sentir l’eau glisser sur ma peau. Et une récompense à la fois agréable, rafraîchissante
et apaisante de me laver avec soin dans l’eau
cristalline de ce torrent.
Des années plus tard, j’ai vécu une expérience
qui m’a rappelé mes balades en montagne.
Pas dans la nature mais dans une salle de
bains équipée d’un W.-C.-douche. La toilette à
l’eau courante s’est avérée aussi agréable,
propre et bienfaisante que ce bain rafraîchissant dans un torrent des Alpes. Depuis ce
jour, je ne renoncerais pour rien au monde à
mon W.-C.-douche.
Albert M. Baehny
Directeur général (CEO) et président du
conseil d’administration du groupe Geberit
4
Sommaire
6
26
360°Aqua
AquaStory
Génie aux multiples talents,
bête de travail, muse
Faits d’eau
Le havre de paix de Daniel
10
AquaHero
Mister Gherkin
12
AquaClean
D’Hygie à Splish Splash
Mieux avec moins
La propreté passe par l’eau
Sans eau, pas de propreté
22
30
AquaTrends
Un p’tit coin tendance
32
AquaTalk
Deux derrières en conversation
34
Impressum
AquaExperience
Essai à haut risque (d’accoutumance) !
Du premier flirt au grand amour
5
360°Aqua
Génie aux multiples
talents, bête de
travail, muse
Un élément dans son élément.
L’eau est un petit génie. On ne pourrait – et ne voudrait pas – vivre sans elle. Sans eau, le monde serait
bien ennuyeux.
Des quatre éléments, l’eau est le plus doué dans toutes
les catégories. La star parmi les stars. Un petit miracle
naturel du génie chimique. Son art légendaire de la
transformation remonte à la nuit des temps. Trop
froide, elle se fige. Trop chaude, elle devient gaz. Mais
sous le vocable « eau », le commun des mortels pense
d’abord aux océans ou au liquide qui jaillit des yeux
des lauréats lors de la remise des Oscars, au moment
où, la voix tremblante, ils ânonnent quelques mots de
remerciements.
Chameaux et traînées de condensation
L’eau n’est pas une solitaire, parfois elle se rassemble
en une meute incroyablement dense et volumineuse.
Le Grand Glacier d’Aletsch, dans le Valais suisse, pèse
ainsi l’équivalent d’environ 72,5 millions de jumbos.
Difficile d’imaginer qu’il existe un lien de parenté direct
entre deux glaçons flottant dans un verre de limonade
et un géant de la nature comme ce glacier. Une goutte
de pluie moyenne mesure à peine 1 à 2 millimètres.
Combien en faut-il pour remplir un seul bac de récupération des eaux de pluie ? Et pourtant cela peut prendre
parfois 15 petites minutes. Un laps de temps qui suffit à
un chameau assoiffé pour boire jusqu’à 200 litres.
Un monde sans eau est en soi inimaginable. Car sans
eau, cela est un fait établi, il n’y a pas de vie. Même en
faisant abstraction de sa nécessité existentielle, sans
elle, la Terre serait une planète bien ennuyeuse. Pourrait-on se consoler de la perte des vacances à la mer ou
au bord d’un lac ? Ces agréments seraient à classer
6
dans les reliques du passé, à l’instar des plongées
dans les mystérieuses épaves de navires. Comme les
traînées de condensation dans le ciel. Ou encore le
rugissement des cascades ou la colère éruptive des
geysers. Quant aux essuie-glaces, ils seraient réduits
au chômage, les pistolets à eau perdraient leur utilité
et les bains à remous seraient orphelins.
Une source d’inspiration relaxante
L’héritage historique de l’eau subsisterait, celui-là
même qui jadis, avec l’arrivée de la machine à vapeur,
a posé les jalons de notre monde moderne. Cette eau
laborieuse qui alimentait les moulins, les centrales
thermiques, les locomotives, les navires … Et que dire
de son inlassable inspiration créative pour l’Homme,
depuis Johann Strauss jusqu’à Guns N’ Roses. « November Rain », « Purple Rain » ou encore « It’s Raining
Again » : d’innombrables chansons anglo-saxonnes
comportent le mot « pluie » sont là pour nous le rappeler
(ne serait-ce que par leur titre). Il y a bien sûr le légendaire numéro de « Singin’ in the Rain », où Gene Kelly est
arrosé d’eau et de lait. Du lait fut mélangé à l’eau pour
que l’effet de la pluie soit plus visible sur la pellicule. Ce
que la légende ne dit pas, mais que l’on peut aisément
supposer, c’est que Gene Kelly dut se laver à grande
eau après le tournage.
Des quatre éléments,
l’eau est le plus doué
dans toutes les catégories.
La star parmi les stars.
Il est également un domaine où l’eau allie nécessité et
plaisir : l’hygiène corporelle. Se relaxer dans un bain de
mousse est un plaisir sans égal pour beaucoup d’entre
nous. Et que dire de la bonne douche après le sport,
celle qui nettoie et détend tout à la fois ? Pour finir,
quelques petites minutes de répit supplémentaire au
petit coin apaisent l’âme et donnent parfois naissance
à de grandes idées.
Urs Arnold
7
360°Aqua
Faits d’eau
Record du monde de ricochets
L’Américain Russell Byars est recordman
du monde de ricochets. Il a réussi
à faire rebondir une pierre à 51 reprises
sur la surface de l’eau.
%
En pourcentage
L’être humain est composé en moyenne de
65% d’eau, une pomme de terre de 75%,
une pastèque de 90% et une source d’eau
douce de 99%.
Vapeur versus feu
Le feu s’éteint non pas grâce à l’eau mais grâce à la vapeur d’eau qui se
forme. Celle-ci enveloppe le foyer de l’incendie, empêchant l’oxygène
d’alimenter le feu. Plus l’eau est chaude, plus elle s’évapore rapidement
et meilleure est la maîtrise du feu.
L’eau en bouteille
Chaque année, 89 milliards de litres d’eau sont
embouteillés dans des bouteilles en plastique.
Sur Mars aussi …
… il y a de l’eau. En 2013, Curiosity, une astromobile
de la NASA, a découvert de l’eau dans le sol de
la planète rouge. On estime que son sol en contient
environ 2%.
MARS
Une gorgée après l’autre
Pour se sentir vraiment bien, il faudrait
boire au moins 8 gobelets d’eau par jour.
Tout au long de sa vie, un être humain
boit de 25 000 à 30 000 litres d’eau.
L’eau dans les rêves
Dans l’interprétation des rêves,
l’eau symbolise la féminité et
les émotions.
1000 litres dans un cactus
Le cactus Saguaro pousse en Amérique du Nord et peut stocker
plusieurs milliers de litres d’eau, soit l’équivalent de six baignoires.
Grâce à ces réserves, il peut survivre jusqu’à deux ans.
Vous avez soif ?
La soif ne vient que lorsqu’on a perdu environ
1% de la teneur en eau de son poids.
8
Papier/eau
280
Il faut environ 280 litres
d’eau pour la fabrication
d’1 kg de papier.
« L’eau » saviez-vous ?
Histoires d’eau insolites
25 millions d’années
Quelles histoires pourrait bien conter le lac d’eau
douce le plus ancien et le plus profond du monde ?
Le lac Baïkal a quelque 25 millions d’années et une
profondeur de 1642 mètres. Ce spécimen remarquable
est situé au sud-est de la Sibérie. Il renferme plus d’eau
douce que n’importe quel cours d’eau, soit pas moins
de 23 000 mètres cubes, l’équivalent de 700 milliards
de camions-citernes. A peine croyable, non ?
Migration moléculaire
Les molécules d’eau aiment voyager. En l’espace de
cent ans, une molécule d’eau parcourt quelques
étapes. Une grande partie séjourne en mer (quelque
98 ans), puis près de 20 mois dans la glace, suivis
par environ deux semaines dans de l’eau douce
(fleuves ou lacs) et seulement moins d’une semaine
dans l’atmosphère.
Baignade déconseillée
Sur l’île de la Dominique (petites Antilles, Caraïbes), le Lac Bouillant est
déconseillé, même pour les bains chauds. Il est si chaud que les températures
ne peuvent être prises qu’au bord : de 82 à 92 °C. On ne peut que tenter de
deviner les températures qui règnent à son point le plus chaud. Pour renforcer
l’effet de mystère, le lac est entouré en permanence d’un nuage de vapeur.
Du sang dans des veines de glace
Le glacier Taylor, situé dans l’Antarctique, semble rejetter du
sang. Il porte en effet le nom de « Blood Falls », cascades de sang.
Ce phénomène naturel est constitué d’eau salée enrichie d’oxyde
de fer. Peut-être cette couche de glace de 400 mètres d’épaisseur recouvre-t-elle un lac rouge aux dimensions inconnues ?
Blood Falls, glacier Taylor, (CC-BY-SA, Mike Martoccia)
92˚
Déjà entendu parler des glaciers sexués ?
Pour un glacier réussi et exploitable par
l’homme, il faut deux sortes de glaces, une
mâle et une femelle. La glace mâle et ses
très nombreux débris ne se déplacent
quasiment pas. La glace femelle se déplace
rapidement et est presque exempte de toute
impureté, et donc blanche. Leur alliance
donne un glacier parfait. Dans le nord-ouest
du Pakistan, ce principe permet d’aménager
des glaciers artificiels pour stocker l’eau à
4000-5000 mètres d’altitude.
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
9
AquaHero
Mister
Gherkin
Les plus belles façades de Londres sous
la raclette de Ross Day.
Son but est clair : une « propreté impeccable ». Une
exigence élevée au sens « propre » du terme et
des chiffres qui donnent le vertige : 744 fenêtres
sur 40 étages et 24 000 m2 de surface à nettoyer,
perché à 180 mètres au-dessus du sol.
Ross, vous êtes chargé du nettoyage de la façade
de verre du « Gherkin », sans doute le plus impressionnant des immeubles de la City. Il s’agit d’une
mission pour le moins atypique, non ?
En effet, c’est particulier, on ne peut pas le nier. Depuis
cinq ans, je suis entièrement affecté à cet immeuble.
J’ai tout Londres sous mes pieds, mais en contrepartie,
cela demande quelques contraintes peu courantes.
Répondre aux questions de la presse, par exemple.
On vous a vu récemment à la TV dans un reportage
intitulé « Dirty Britain ». Selon vous, qu’est-ce que
les gens trouvent fascinant dans votre travail ?
Beaucoup ont une idée très vague du nettoyage de
­façades. Ils pensent que ce sont des machines qui font
le boulot. Mais nos gestes sont plus ou moins les
mêmes que n’importe quel gardien d’immeuble : on
prend une éponge, de l’eau, du produit et une raclette,
et on se retrousse les manches.
Quand on se dit qu’il va falloir nettoyer toutes ces
vitres, on ne fait pas des cauchemars la nuit ?
(rires) Non, certainement pas. Ce n’est pas comme si on
devait tout laver d’un coup. C’est une tâche qui mobilise
six hommes sur presque toute une année. 72 sauts sont
nécessaires pour …
Quoi, vous « sautez » ?
Pas vraiment, mais on appelle ça ainsi. A partir du 36e
étage, on descend à l’aide d’ascenseurs fixés à des
câbles qui glissent le long de poulies. Pour les quatre
étages supérieurs plus la coupole de verre, en revanche,
on utilise une plate-forme.
Vous avez une idée de la quantité d’eau nécessaire
pour laver toute la tour ?
J’ai fait mon estimation. Si on multiplie 72 sauts par
20 litres – c’est la contenance du seau que l’on
emporte à chaque descente –, on arrive à peu près
à 1600 litres d’eau.
Martin Kamber
A cette différence près qu’on n’a pas intérêt à
laisser tomber son éponge …
(rires) C’est vrai. Par chance, cela ne m’est encore j­ amais
arrivé.
Quel est le plus grand défi pour un laveur de vitres
sur le « Gherkin » ?
Sans hésiter, la météo. Le vent notamment, qui peut
tourner brusquement. Deux mois avec une météo parfaite suffisent théoriquement pour laver tout l’immeuble
de haut en bas. Mais vous avez déjà vu deux mois de
grand beau temps d’affilée à Londres ?
10
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
AquaClean
D’Hygie à
Splish Splash
Réalités, mythes et air du temps.
Sans hygiène point de salut, affirme la croyance
populaire. Dès lors, il est clair comme de l’eau de
roche que la propreté, l’hygiène corporelle et les
mythes qui entourent l’eau ont contribué à écrire
l’histoire de l’humanité au même titre que l’eau
bénite pour l’Eglise.
Hygie, la déesse grecque de la santé et de l’hygiène,
terme auquel elle a donné son nom, inspira déjà
Hippocrate dans son Serment. Il y a 4000 ans, Babylone
la pécheresse attachait déjà une grande importance à
la pureté : « Accoutre-toi d’habits bien propres, lave-toi
[la tête], baigne-toi [dans l’eau] », peut-on lire dans
l’Épopée de Gilgamesh. Ses préceptes ont traversé
les siècles jusqu’aux chansons à l’eau de rose des années 1950, comme « Splish Splash » où Bobby Darin
fredonne son laconique : « Rub-a-dub just relaxing in
the tub ». L’eau donne des ailes et imprègne les
dogmes – hier comme aujourd’hui.
L’eau potable a une âme !
Le saviez-vous ? A côté de l’eau du robinet, l’offre commerciale d’eaux potables comprend près de 1900
marques homologuées par l’UE ! Un chiffre étonnant
pour ce petit remède miracle incolore qui contribue à la
dépuration de l’organisme et à l’élimination des toxines.
Incroyable, mais vrai : le rein, cet organe en forme de
haricot, filtre chaque jour près de 180 litres d’eau ! Cela
mérite bien une petite réflexion sur nos choix de
consommation d’eau. Tandis que certains optent pour
une eau « sacrée », d’autres jettent leur dévolu sur une
eau « vivifiante » ou « énergisante » – qu’elle soit « gazéifiée », enrichie en cristaux ou bien qu’elle jaillisse
d’un appareil de distillation. Certes, aucune preuve
scientifique ne permet de confirmer le surplus de qualité gustative qu’offriraient de tels procédés. L’important,
c’est d’y croire.
12
La toilette dans le tourbillon du temps
A certaines époques, les questions d’hygiène n’étaient
pas la priorité des priorités et les odeurs ambiantes
n’étaient sûrement pas aussi flatteuses pour les narines
que de nos jours. Contrairement à la règle contemporaine, le lien entre la toilette corporelle et l’eau ne s’est
pas toujours imposé comme une évidence au cours
de l’histoire humaine. Pendant près de trois siècles
(du XVe au XVIIe siècle), en effet, l’eau fut même considérée comme porteuse de maladies. Les bains publics
furent fermés, les plus superstitieux affirmant que l’eau
et la vapeur ouvraient les pores de la peau, laissant
la voie libre aux bactéries.
Bref : l’eau fut bannie de l’hygiène corporelle, ce qui
laisse au lecteur le soin d’imaginer les conséquences
olfactives d’une telle décision.
Roja Nikzad
13
AquaClean
Mieux avec moins
Sens et non-sens de l’hygiène.
Déodorants, gels douche, bains moussants, huiles
de bain, shampooings, soins revitalisants, lotions
pour le visage, laits pour le corps, baumes pour les
pieds, parfums, eaux de toilette, sprays, lingettes et
lotions intimes … Pour ne citer qu’un tout petit
extrait de la gamme de produits du rayon h
­ ygiène
d’un magasin de taille moyenne.
Pourquoi un tel arsenal ? L’efficacité de la douche estelle sous-évaluée au point d’imposer tant de mesures
d’hygiène complémentaires avant, pendant et après ?
Ou bien faut-il comprendre que les teintures et autres
onguents aux emballages luxueux sont censés remplacer la toilette à grande eau ? Le fait est que le quidam se
sent sale lorsqu’il n’est pas entouré d’une montagne de
senteurs artificielles. Bien sûr, les parfums « enveloppent » le corps au même titre que les vêtements – et
tout le monde préfère avoir un homme ou une femme
soigné dans son périmètre olfactif, sans compter qu’un
parfum formulé avec raffinement met le cœur des
hommes – et des femmes – en émoi.
Point de toilette sans finesse
Mais attention : l'organe le plus important du corps au regard de sa surface et de sa masse, la peau, est un paysage sensible qui demande à être traité avec une infinie
délicatesse. Le film hydrolipidique protecteur de la peau
n’est pas imperméable et ne saurait réduire les effets néfastes de la totalité des produits cosmétiques à base
d’alcool et d’acides et aux adjuvants chimiques. Autre sujet délicat à aborder : les fesses préfèrent elles aussi les
caresses. Les méthodes peu orthodoxes comme le nettoyage à l’aide d’épis de maïs rongés comme jadis en
Amérique du Sud ou avec du sable comme chez les
peuples nomades de l’Orient ne sont pas vraiment en
phase avec notre représentation d’une hygiène protectrice. Heureusement, grâce à l’eau, nul besoin dans nos
contrées de recourir à ces rites pour le moins exotiques.
Roja Nikzad
14
La propreté
passe par l’eau
Alexander Herold, professeur en médecine.
L’eau est une évidence dans
l’hygiène corporelle générale.
Pourquoi n’en va-t-il pas de
même pour l’hygiène intime ?
L’eau est aussi importante pour
l’hygiène de cette partie du corps
que pour le reste. Autrefois, on
l’utilisait avec parcimonie pour
les soins du corps en général.
Chose difficilement concevable
de nos jours, où les douches sont devenues quasiment
quotidiennes. Nous sommes à la traîne en matière
­d’hygiène intime.
Quelle forme de nettoyage recommanderiez-vous ?
Je répondrai sans ambages : l’eau pure, chaude ou froide,
reste la méthode la plus minutieuse et la plus douce.
Le papier chloré, parfumé ou de couleur est à éviter en
raison des risques d’allergie. Je déconseillerais le papier
toilette humide. Les réactions allergiques aux conservateurs assurant la conservation du papier et aux substances garantissant son humidité sont nombreuses.
Quels sont les risques d’une toilette intime inappropriée ?
Une toilette intime inappropriée peut provoquer des
allergies, des irritations cutanées ou des eczémas, parfois accompagnés de démangeaisons insupportables.
Un nettoyage insuffisant ou une absence de nettoyage
déclencheront les mêmes symptômes. Ces risques
s’accroissent en cas de selles plus molles car il est
alors d'autant plus difficile de se nettoyer correctement
et d'être parfaitement propre.
Quels sont les inconvénients du nettoyage à l’eau ?
Il n’y en a absolument aucun. L’eau permet un bon nettoyage de la zone intime, qui plus est tout en douceur.
Elle est aussi le nettoyant le plus hygiénique.
Comment expliquez-vous que le nettoyage papier
soit un usage majoritaire en Europe centrale ?
Je dirais que c’est en lien avec le développement historique des toilettes. Autrefois, elles n’avaient pas de
chasse et, par conséquent, pas d’eau, de sorte que la
toilette intime se faisait sans eau. Ne restait que le
papier journal pour se nettoyer. Cette méthode s’est
enracinée et perdure de nos jours, bien que ce ne soit
pas la plus minutieuse.
Que conseillez-vous pour la toilette intime pendant
les voyages ?
Même en voyage, le nettoyage à l’eau est la meilleure
méthode. Si c’est impossible, je recommande une solution intermédiaire : passer des mouchoirs sous le robinet d’eau, nettoyer la zone intime, puis tamponner avec
un mouchoir sec.
Le professeur Alexander Herold est spécialiste en
coloproctologie à l’EDZ de Mannheim, un centre de
renommée internationale. Pour les experts, une chose
est sûre : seule la toilette à l’eau permet un nettoyage
minutieux.
Roja Nikzad
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
15
Sans eau, nous
sommes tous
dans le pétrin.
Sans eau, la cuisine
est un enfer.
Sans eau, maman
en voit de toutes
les couleurs.
AquaExperience
Essai à haut risque
(d’accoutumance) !
Une nouvelle expérience du bonheur : le W.-C.-douche Geberit.
Pourquoi accorde-t-on aussi peu d’importance au
rituel du petit coin ? La fréquence normale d’utilisation des toilettes se situe entre 8 et 10 visites par
jour. Vraiment ? Ce chiffre à lui seul me laisse pantoise (il est vrai que je ne m’étais jamais amusée à
compter). Combien de fois dans la journée suis-je
disposée à savourer cette retraite intime ? A vrai
dire aucune.
Toujours le même rituel : s’enfermer, tourner la clé,
allumer la lumière, ajuster son postérieur sur le siège,
faire sa commission, s’essuyer, remonter le pantalon,
tirer la chasse d’eau, rabattre le couvercle, se laver les
mains, ouvrir la serrure, refermer la porte, et voilà. Et
tout ça en moins d’une minute pour la petite commission, peut-être cinq minutes pour la grosse commission, et toujours dans le même ordre, jour après jour,
depuis le tout premier instant où je pense par moimême et me rends aux toilettes de mon propre chef.
Quand s'asseoir sur cuvette devient un jeu
Mais hier tout a changé. Après des décennies d’un rituel
ennuyeux, mon instinct ludique s’est soudain réveillé.
Un mode d’emploi succinct sur le mur, une télécommande à côté, quelques boutons sur le côté du siège de
W.-C. Etait-ce le moment d’essayer le W.-C.-douche
AquaClean de Geberit ? Après quelques instants d’hésitation, je ne pus résister à la folle envie d’actionner chacun des boutons, bien décidée à explorer toutes les facettes des progrès technologiques réalisés en matière
de « commission ».
Une simple pression sur une touche … et c’est parti
Presque en apnée, je me lance : sans écouter mon cerveau, mon pouce appuie sur la touche principal, celle
avec la vague stylisée. Un « WWW » tonique et vivifiant
résonne dans la pièce, annonçant l’arrivée d’un jet d’eau
bien tempéré – « hop-là », fais-je dans un léger sautille-
ment. Intéressant. Une sensation ma foi fort agréable.
J’ajuste encore un peu le jet avec « + » et « - » et positionne mon postérieur en dessous d’un mouvement du
bassin. Puis le doux bruissement de l'eau fait place au
silence.
Encore plus de fonctions
Mais attention, je vois qu’il est également question d’un
système d’aspiration des odeurs et de séchage à l’air
chaud. Alors, allons-y : on pourrait presque s’habituer à
la brise chaude qui vous caresse par-dessous. Bon,
maintenant ça doit être fini … D’un air hésitant, je jette un
coup d’œil dans la cuvette Geberit AquaClean et
déclare ma commission du jour accomplie. Pour que ma
prochaine visite dans ces lieux me procure le même
plaisir anticipé, je retiens le bouton avec le symbole
de la femme pour la prochaine fois. C’est décidé, je
reviendrai … !
Roja Nikzad
Souhaitez-vous tester
un W.-C.-douche Geberit
AquaClean ?
Rendez-vous sur notre site www.geberit-aquaclean.be
et trouvez en quelques clics un partenaire Geberit
AquaClean près de chez vous.
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
23
AquaExperience
Du premier flirt
au grand amour
Testé … et adopté.
« C’est sûr, la première fois cela surprend. Mais dès la fois suivante, on est réellement
conquis ! »
Karolien (29 ans), Hasselt
Karolien a fait placer un siège de W.-C.-douche Geberit AquaClean dans l’appartement qu’elle loue. Toute la famille
l’utilise au quotidien.
« De ma vie, je n’avais jamais eu affaire à un W.-C. équipé de touches. Et finalement,
c’est tellement simple à utiliser. »
Luc (65 ans), Waterloo
Maintenant que Luc utilise un W.-C.-douche de Geberit, il ne peut plus s’en passer et ne comprend pas comment
on peut se satisfaire d’un W.-C. classique.
« Mon W.-C.-douche est équipé de fonctions additionnelles que chacun utilise ‹ à la
carte › et différemment. »
Catherine (50 ans), Merchtem
Catherine prend volontiers le temps d’expliquer les bienfaits et le fonctionnement de son appareil Geberit
AquaClean 8000plus. Elle sait comment l’utilisation des fonctions du W.-C.-douche peut varier d’une personne à
l’autre. Tout n’est que question de préférences, même aux toilettes !
Une hygiène irréprochable.
La buse de la douchette est
rincée à l’eau fraîche avant et
après usage.
Actionnement de la douchette.
Le bras de douchette intégré
s’avance d’une simple pression
sur la touche dédiée à la fonction
douche. Le nettoyage commence.
Réglage de la douchette.
Trop forte ou trop faible ?
L’intensité du jet peut être
adaptée individuellement.
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
24
Geberit AquaClean Sela
designed by Matteo Thun
AquaStory
Le havre de paix
de Daniel
Daniel, 44 ans, cadre moyen de taille moyenne, était
confortablement installé au volant de sa berline sport
bleu marine et rentrait chez lui après une journée de
travail éprouvante au bureau. La soirée s'annonçait pénible.
Les mots de son CEO, M. Wildberger, à propos de la
stratégie paneuropéenne, ou plutôt de la stratégie
paneuropéenne de Daniel, car cette tâche lui avait été
confiée par son supérieur, résonnaient encore dans
sa tête. M. Wildberger n’avait pas apprécié le travail
que Daniel lui avait fourni jusqu’ici. Pas même la
septième version.
« A refaire », avait-il dit à l’issue de la réunion de onze
heures, à laquelle il avait fait son apparition à onze
heures vingt.
« A refaire » était une expression que M. Wildberger
affectionnait tout particulièrement. Il appliquait une
méthode de management très appréciée des supérieurs hiérarchiques : la motivation par la démotivation.
Il en était convaincu : c’est seulement après avoir démoli
quelqu’un qu’on pouvait enfin en tirer le meilleur.
Il n’y avait naturellement plus grand-chose à tirer des
personnes à ce moment-là, mais c’est précisément ce
petit reliquat, ce sursaut de survie, que M. Wildberger
considérait comme l’essence de la force de travail.
Les sept premiers jets de la stratégie paneuropéenne
ne pouvaient tout simplement pas donner concrètement satisfaction à ses yeux. Il s’agissait purement
et simplement d’échauffements. De stretching intellectuel, tout au plus.
Voilà pourquoi Daniel devait en rédiger la huitième
version ce week-end, alors qu’il avait envisagé d’emmener les enfants au zoo.
« Au zoo ? », s’était enquis M. Wildberger. « Vous pourrez
encore vous y rendre le mois prochain. Les animaux ne
s’échapperont pas. D’ailleurs, ils ne peuvent pas ! Haha ! »
Il avait ri de bon cœur de sa propre blague, mis une tape
sur l’épaule de Daniel, avait disparu pour le déjeuner et
n’était pas réapparu. Et tandis que la voix de M. Wildberger, une voix désagréable qui n’avait sans doute jamais
formulé un mot gentil, s’effaçait progressivement de
la mémoire de Daniel, celle de son épouse, Claudia,
commençait à y retentir.
La conception du couple de Claudia était similaire au
style de gouvernance de M. Wildberger. Elle en était
convaincue : dès lors qu’un homme pensait que son
épouse était satisfaite, il ne faisait plus aucun effort
pour elle.
Lorsque la vague des manifestations d’insatisfaction
déferle sur un homme, celui-ci ne recèle plus qu’une
infime parcelle d’envie de bien faire, et c’est justement
dans cette once de volonté, débarrassée de tout superflu, que Claudia détectait le substrat d’une relation.
Il n’y avait donc aucune chance pour que Claudia ne prît
les sept premières tentatives de justification de Daniel
au sérieux. Selon elle, ce n’était qu’au huitième effort
que son cœur dévoilerait enfin la vérité.
Quant aux enfants, eh bien … Kendra avait quinze ans
et le trouvait ringard, et Shane, douze ans, avait largement repris le point de vue de sa grande sœur à
son compte, dans la mesure où il n’était pas en train de
faire corps avec son smartphone, rendant impossible
tout contact humain.
Claudia était à l’origine des prénoms à la mode des
enfants, ou disons que les trente-six suggestions de
27
AquaStory
prénoms de Daniel ne pouvaient pas être prises au
sérieux.
lation. Jamais il ne se rendait aux toilettes sans emporter de la lecture.
Daniel leva le pied de l’accélérateur. Il avait fait le calcul :
conduire à 100 au lieu de 120 km/heure lui permettait
de gagner exactement deux minutes. Deux minutes de
moins de M. Wildberger à l’aller, et deux minutes de
moins de Claudia sur le trajet du retour, qui durait ­environ
trente-quatre minutes lorsque les conditions de circulation étaient normales, c’est-à-dire quarante-cinq
minutes lorsque les conditions étaient satisfaisantes
selon la définition de Daniel.
Dans un livre écrit par un homme qui avait tenté de réunir spiritualité et univers du management, ce à quoi il
n’était, ma foi, pas trop mal parvenu à coup d’aphorismes, Daniel avait lu, aux toilettes, naturellement, que
les effets du remède s’annulaient quand il était détourné
de l’usage prévu.
La veille, il avait entendu à la radio que le réseau routier
était arrivé aux limites de ce qu’il pouvait contenir en
termes de circulation. Des nouvelles réjouissantes pour
Daniel. Même s’il se sentait comme le réseau routier.
Hormis la voiture, les toilettes lui permettaient également de se déconnecter totalement de son environnement hostile. Daniel s’y rendait matin et soir pour un
quart d’heure, parfois vingt minutes, après les repas.
Et aussi l’après-midi au bureau, sans qu’un réel besoin
corporel ne se fasse ressentir.
Daniel appelait ses pauses « des vacances assises »,
lorsqu’il s’adressait à son meilleur ami Gery. Lorsqu’il
avait voulu lui expliquer de quoi il retournait, Gary avait
fait un signe de la main en disant « Te fatigue pas, je sais. »
Pour Daniel, le niveau de détente obtenu n’était pas le
même en voiture qu’aux toilettes, où il se concentrait
sur le journal ou un magazine en lieu et place de la circu-
28
Le gourou des affaires avait illustré son point de vue au
moyen d’un exemple : la bière que l’on boit pour oublier
ses soucis n’est jamais aussi goûteuse que la bière que
l’on boit pour la bière. Elle rend patraque au lieu de nous
rendre joyeux.
Daniel s’était alors demandé s’il était assis sur la cuvette
des toilettes parce qu’il s’y sentait bien ou bien parce
qu’il allait mal ailleurs. Il hésitait.
Aujourd’hui, la réponse lui parut évidente. A peine avaitt-il ouvert la porte de l’appartement que Claudia
l’accueillit par un flot de questions. Elle voulait savoir
s’il avait enfin indiqué ses dates de congés. Il ne l’avait
pas fait, car M. Wildberger ne lui en avait pas laissé
l’occasion. Est-ce qu’il s’était occupé du cadeau de sa
maman, qui allait fêter ses septante ans ? Non, car
M. Wildberger ne lui en avait pas laissé l’occasion. Elle
se demandait à quoi il pouvait bien être utile. Il n’en
savait rien. C’est ce qu’il lui dit. Typique, lâcha-t-elle.
S’il te plaît Claudia, je t’en prie, dit-il en expliquant qu’il
avait eu une journée laborieuse au bureau et qu’il avait
besoin d’un peu de repos à présent. Elle lui répondit
qu’elle avait aussi eu une journée laborieuse à la maison,
à nettoyer, faire les courses, repasser ses sempiternelles chemises, préparer à manger, n’avoir personne à
qui parler, tandis que lui, son mari, évitait soigneusement de communiquer, ce qui relevait d’une caractéristique typiquement masculine. Typique pour lui et tous
les autres. Cela faisait d’ailleurs aussi un moment qu’il
n’avait pas apporté de fleurs !
Découvrez sur notre site www.geberit-aquaclean.be,
la suite des mésaventures de Daniel, comment ses
relations avec sa femme Claudia et M. Wildberger
vont s'envenimer et pourquoi les toilettes vont plus
que jamais représenter pour notre personnage un
havre de paix et de bien-être.
Non, mais l’argent pour financer tout cela, répondit
Daniel, tandis qu’il retirait sa cravate et cherchait de
la lecture sur l’élégant meuble modulaire de l’entrée.
Il décida d’avancer l’heure de sa visite aux toilettes.
Son téléphone cellulaire se mit à sonner. Il le sortit
précipitamment de la poche de son veston. C’était
M. Wildberger. Il mit l’appareil sur silencieux, le rangea,
retira sa veste et se rendit dans la salle de bains, où il
enleva sa ceinture et laissa glisser son pantalon de
flanelle le long de ses jambes avant de prendre place
en émettant un son similaire à celui que font les hommes
âgés lorsqu’ils s’installent.
Claudia abattit son poing fermé contre la porte. Est-ce
qu’il la fuyait ? Daniel ne répondit pas. Pas de réponse.
Classique, entendit-il. Puis, on l’informa que le dîner
allait bientôt être servi.
Il avait malencontreusement déjà lu le magazine automobile qu’il avait emporté aux toilettes. Tant pis, se
dit-il en l’ouvrant.
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
Thomas Meyer
Thomas Meyer est l’étoile montante du firmament littéraire suisse. Son premier roman intitulé « Wolkenbruchs
Reise in die Arme einer Schickse »*, paru en 2012, a immédiatement été nominé pour le Schweizer Buchpreis.
En 2015, le film sera adapté au cinéma. Le prochain
roman de Thomas Meyer paraîtra en automne 2014.
*Le roman n'a pas été traduit en Français.
29
AquaTrends
Un p’tit coin
tendance
Les W.-C. de demain.
Il y a longtemps, dans la Rome antique, le « petit
coin » n’était pas vraiment ce lieu de tranquillité
intime que l’on connaît aujourd’hui. On y papotait,
on y palabrait, on y concluait des affaires (d’où
l’expression « petite commission »). Puis les tabous
apparurent : désormais, la commission se réglait à
« huis clos » et en solitaire, s’il vous plaît. Pas question d’insister : quand c’est « occupé », c’est « occupé » ! Mais tout finit par changer. C’est ce qu’affirment les chasseurs de tendance.
Quand il s’agit de s'interroger sur les tendances de
demain, un nom s’impose : Andreas Steinle, chasseur de
tendance, aurait-il une ligne directe avec le futur ?
Pas vraiment. A 43 ans, le directeur du Zukunftsinstitut
(« Institut du futur ») de Francfort s’appuie sur les « tendances lourdes » révélées par un sondage récent. Ces
dernières livrent d’ores et déjà des indices sur le cours
de l’histoire.
De nouveaux concepts de vie
Selon Steinle, trois évolutions « méga tendance » se
dégagent actuellement pour le « petit coin » de demain,
jadis lieu d’échanges animé : elles concernent la prise
de pouvoir par les femmes (ce qu’on appelle le « Female
Shift »), le vieillissement de la population (ou « Silver
Society ») et, plus simplement, la santé. En d'autres
termes : le pouvoir sur le monde glisse de plus en plus
entre les mains des femmes, le pourcentage de seniors
augmente et la santé – notamment le maintien en
bonne santé – devient la priorité numéro un. Quelques
exemples : les hommes restent à la maison à la place
de leurs épouses aux revenus élevés et les couples de
retraités, hostiles à l’idée d’abandonner la vie « active »,
entendent redéfinir la notion « d’espérance de vie », à
savoir non seulement prolonger leur « troisième âge »,
mais aussi jouir pleinement de l’existence et rester
actifs le plus longtemps possible.
30
Le domicile comme poste de commande
Qu’on ne s’y trompe pas : tout cela implique bien sûr du
changement entre les quatre murs de la maison. Steinle :
« L’évolution en cours est en train d’effacer les fonctions
autrefois figées des différentes pièces à vivre. L’exemple
le plus éloquent est la cuisine utilisée comme Home
­Office. » A cet égard, la salle de bains n’est pas en reste.
« Elle est devenue un lieu de ressourcement de l’âme. »
Andreas Steinle ne serait pas chasseur de tendance s’il
s’en tenait à cette seule vision d’avenir : « Des enquêtes*
montrent l’ambivalence de la salle de bains dans la perception qu’en ont les gens. Elle n’est pas seulement un
lieu de refuge où l’on se dépouille des soucis du quotidien, mais elle sert aussi de plus en plus souvent de lieu
d’interaction. » Pas le temps de se retrouver le matin autour d’un café chaud ? Tant pis : c’est dans la salle de bains,
carrefour incontournable du foyer, que l’on échangera
quelques mots sur le programme de la journée, que l’on
interrogera la météo, l’état de la circulation et le cours de
la bourse …
L’eau redécouverte
Peut-on imaginer lieu plus adapté pour joindre l’utile à
l’agréable ? La salle de bains d’aujourd’hui (et plus encore
celle de demain) est un lieu où se côtoient soin du corps
et ambiance « lumière tamisée », Wifi et petits moments
de plaisirs et de bien-être. Le dénominateur commun est
l’eau, la chose la plus naturelle du monde. Une évolution
logique. Le point de vue du chasseur de tendance
Andreas Steinle : « Rien n’est plus efficace et plus doux
que la toilette à grande eau. Il s’agit là d’une évidence,
mais l’Homme semble l’avoir oublié. »
« La salle de bains n’est pas qu’un lieu de retraite
et d’intimité […], c’est aussi de plus en plus un lieu
d’interaction. »
* Le Zukunftsinstitut de Francfort a réalisé en 2013 une enquête en ligne
représentative auprès du public allemand. Elle constitue l’un des piliers de
l’étude « La conscience du corps face à la mutation du concept d’hygiène –
l’avenir du W.-C.-douche », commandée par Geberit Allemagne.
Martin Kamber
AquaTalk
Deux derrières
en conversation
Nous avons épié deux derrières en conversation. Le premier se fait nettoyer avec du papier,
l’autre avec de l’eau du W.-C.-douche – cela n’a rien à voir.
Lundi
Mais que t’arrive-t-il ?
Oh … je suis complètement irrité.
Pourquoi donc ?
Il m’a encore fallu vingt feuilles de papier ce matin.
Ouille !
En effet. Et je vais passer sept heures sur mon siège de bureau maintenant.
Ca va s’arranger.
Jeudi
Alors, ça va mieux ?
Ne m’en parle pas. Regarde-moi !
Fais voir … En effet ! Tu es tout rouge.
Oui.
Et pas tout à fait propre, si je peux me permettre.
Je sais. On peut frotter autant qu’on veut !
On n’est tout simplement jamais vraiment propre avec du papier.
Que puis-je donc utiliser d’autre ?
De l’eau bien sûr. Comme moi.
De l’eau ?
De l’eau. Rien d’autre.
C’est une plaisanterie ?
Non. Je ne jure que par l’eau. Je n’ai jamais été plus propre.
Je n’en crois pas un mot. Fais voir.
Eh bien regarde.
En effet … Impressionnant …
Essaie aussi.
32
Vendredi
Alors, comment ça va ?
Mal ! C’était une très mauvaise idée ! Ça brûle !
Pourquoi ? Qu’as-tu donc fait ?
J’ai utilisé une lingette humide comme tu me l’avais conseillé.
Ce n’est pas ce que j’avais dit. J’avais dit de l’eau.
C’est pareil.
Non. La lingette humide contient des composants chimiques.
Oui, de la camomille. Elle a un effet apaisant, non ?
Je ne sais pas, elle apaise ?
Jusqu’à présent, non.
Justement.
D’accord, je vais refaire un essai. Avec de l’eau.
Mardi
Salut ! Tu as l’air en forme !
Merci. Je viens de prendre une douche.
Tu utilises de l’eau maintenant ?
Exclusivement.
Fantastique. Alors ?
Je ne me suis jamais senti aussi bien.
C’est ce que je disais.
J’étais tellement bête … Tous ces arbres … Abattus, puis évacués dans les toilettes …
C’est à chacun de trouver par lui-même.
Thomas Meyer
33
Impressum
Editeur
Geberit sa
Beaulieustraat 6
B-1830 Machelen
Tél. : 02 252 01 11
www.geberit-aquaclean.be
Rédaction Urs Arnold, Martin Kamber, Roja Nikzad, Thomas Meyer
Conception Daniela Koch, Sylvia Petrick (Geberit International AG),
Lisa Steger (3C Corporate Communications Consulting)
Création et réalisation Y&R Group Switzerland
Photos
Couverture, pages 16 à 21 : Jonathan Heyer Fotografie
Page 2 : Francesco Carrozzini
Pages 4, 25, 33, 35 : Geberit
Pages 6/7 : Photocase
Page 9 : CC-BY-SA Mike Martoccia
Page 11 : Zoe Bührer
Pages 12/13, 26 : Shutterstock
Pages 14, 22, 30 : Getty Images
Page 31 : Keystone
Page 32 : iStock. By Getty Images
Mentions légales Tous droits réservés. La reproduction, même partielle,
d’extraits n’est autorisée qu’avec l’accord de la rédaction.
www.geberit-aquaclean.be/aquatimes
34
Geberit AquaClean
Le W.-C. qui vous nettoie à l’eau.
Nouveau
bien-être
Etre propre et se sentir frais grâce au W.-C.-douche
Geberit AquaClean : un jet dʼeau à la température du corps
vous nettoie tout en douceur après chaque passage aux
toilettes. Hygiène parfaite et bien-être inégalé.
→ www.geberit-aquaclean.be