Volume 34 no 3 - Centre de généalogie francophone d`Amérique
Transcription
Volume 34 no 3 - Centre de généalogie francophone d`Amérique
VOLUME 34, NUMÉRO 3 2013 Octobre 2000 Les Filles du Roy à Sorel le 16 août 2013 Trente six femmes d’aujourd’hui ont fait revivre l’odyssée des trente-six filles du roy arrivées en 1663 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Données de catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada Cahier d’histoire La Vigilante Rédaction : Nicole Poulin Informatisation des données : Nicole Poulin Mise en page et infographie : Jean-Jacques Galipeau Révision des textes : Pierre Couture – Pierre Lamonde Édition : Nicole Poulin Impression : Copicom Imprimé au Québec 2013 - les Éditions de la Société d'histoire du Haut-Richelieu ISSN : 0841-9043 ISBN 2- 922 546 Dépôts légaux: 4e trimestre 2013 Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada : no 329930 Library of Congress, Washington DC, USA La Société d’histoire du Haut-Richelieu est accréditée par : l’Assemblée des évêques du Québec depuis 1992 et la Direction de l’état civil du Québec _______________________________________ Pour en savoir davantage sur nos publications Site web : www.genealogie.org/club/shhr ________________________________________ Société d'histoire du Haut-Richelieu 203, rue Jacques-Cartier Nord Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 6T3 Case postale 212 Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 6Z4 Téléphone : 450-358-5220 Adresse électronique : [email protected] Adresse web : www.genealogie.org/club/shhr Adresse Facebook : www.facebook.com/pages/Societe-dhistoire-du-Haut-Richelieu Adresse Cybercarnet : http://histoirehautrichelieu.blogspot.ca Numéro : Les Filles du Roy en 2013 © Copyright Tous droits réservés Page 2 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Louis XIV et les filles à marier Sa politique de peuplement et de natalité Nous sommes en 1660. Le point de départ, c’est le roi Louis XIV et son ministre Jean-Baptiste Colbert, qui en vertu du grand dessein, ont conçu et préparé une politique de peuplement. Quelles mesures entendent-ils mettre en œuvre pour peupler la Nouvelle-France ? Ils envisagent l’envoi d’hommes et de femmes dans cette colonie qui, soit dit en passant, est fortement subventionnée. Tout sera gratuit. Le roi paiera le passage des émigrants. Ils vivront un certain temps au moyen d’aides financières de Sa Majesté quels que soient l’état et le métier de chacun. Louis XIV dépêchera des charpentiers de navires, des fondeurs, des agriculteurs sous la supervision d’un seigneur, des domestiques, catégorie de travailleurs en forte demande, « des hommes propres à toutes les professions de guerre, de marine et de pêche et dont les corps sont capables de toutes sortes de travaux »; ainsi s’exprimait Jean Talon dans une de ses lettres1. Les soldats du régiment de Carignan-Salières, envoyés en 1665 et licenciés en 1668, recevront aussi une contribution royale pour favoriser leur installation au pays. Puis, il faut frapper un autre grand coup. Le roi et son ministre décident de l’envoi des filles à marier dans le but évident de combler le déséquilibre démographique sévissant là-bas et ainsi répondre aux exigences minimales du grand dessein dont ils viennent de tracer les lignes. Sous la protection royale, ces filles vogueront à partir de La Rochelle, du Havre de Grâce et de Dieppe. La Compagnie des Indes occidentales établie au Havre de Grâce a pour mandat de peupler la colonie avec l’aide des marchands de la Compagnie de Rouen. Colbert fait aussi appel aux curés des paroisses environnantes, tel le curé de la paroisse de Saint-Sulpice et à son bon ami de Bretonvilliers, supérieur du séminaire de Saint-Sulpice. Talon dit d’eux qu’ils y recrutent des filles bien qualifiées. Ainsi, entre 800 et 1000 femmes se sont présentées entre 1658 et 1674, à des ports d’embarquement, les unes de leur plein gré, d’autres sollicitées, quelques unes, contraintes. Ces convois de filles font l’objet d’un contingentement. Suivant la recommandation de l’intendant Jean Talon, le Roi et JeanBaptiste Colbert déterminent le nombre d’émigrantes appelées à traverser en Nouvelle-France à chaque année, tenant compte de l’état financier prévisionnel préparé par le ministre, bien entendu2. De l’avis de l’historien et démographe Yves Landry : « Envoyées par le roi Louis XIV pour peupler sa colonie canadienne, ces [...] immigrantes ont en effet joué un rôle notoire dans l’histoire du peuplement de la NouvelleFrance. Leur importance s’explique d’abord par leur nombre. Elles représentent environ 8 pour cent de tous les immigrants qui se sont établis au Canada sous le régime français. Et elles ont totalisé, en seulement onze ans, de 1663 à 1673, près de la moitié des femmes qui ont traversé l’Atlantique en cent cinquante ans3.» En 1671, Talon ne se fera pas de faute de rappeler «qu’on a pas toujours secondé le roi dans le choix de ces filles». Pour lui, une fille « qualifiée doit être jolie et habile de ses mains »4. 1 Archives de la province de Québec, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1930-1931, Mémoire au Roi sur les besoins du Canada, 1673, p.175. 2 Louis XIV, Mémoires pour l’année 1661, page 43. 3 Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Leméac, 1992, 436 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi, p. 12. Page 3 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 La demoiselle Élisabeth Estienne est l’accompagnatrice qui doit conduire les filles qu’on enverra en 1671 « si Sa Majesté a la bonté d’en faire passer.» Talon recommande fortement «que celles qui seront destinées pour ce pays ne soient aucunement disgraciées de la nature, qu’elles n’aient rien de rebutant à l’extérieur, qu’elles soient saines et fortes pour le travail de la campagne ou du moins qu’elles aient quelques industries pour les ouvrages de mains. J’en écris dans ce sens à Messieurs les Directeurs de l’hôpital général.5 » En 1673, Talon ajoute dans son mémoire : « Si le roi désire faire passer dans la présente année des filles au Canada, il est temps de les préparer6.» Un conseil qui ne sera pas écouté et ce sera la fin des envois de filles à marier. Qui sont-elles ces filles envoyées par le roi ? Qu’ont-elles fait pour susciter la malveillance de leurs détracteurs qui leur reprochent de répondre rarement aux attentes formulées à leur endroit et de ne pouvoir s’adapter au pays ? Celui qui répand ces rumeurs est le baron de La Hontan, un officier prétendant avoir eu l’honneur de « bien servir Sa Majesté Très-Chrétienne au Canada »; il est en fait un déserteur passé au service de Frédéric IV du Danemark. Selon ses dires, « c’étaient des filles publiques.» En vérité, le baron réglait ainsi ses comptes avec le ministère de la Marine et les Pontchartrain7. Ces filles à marier auraient été des putains ? La rumeur née et entretenue en France avait la vie dure. Déjà en 1663, année du premier contingent de filles, Pierre Boucher a tenté de lui « tordre le cou ». Qu’en était-il des «filles mal-vivantes » ? Il écrivait : « Il n’est pas vrai qu’il vienne ici de ces sortes de filles, et ceux qui en parlent de la façon se sont grandement mépris et ont pris les îles de Saint-Christophe et de la Martinique pour la Nouvelle-France. » Selon Pierre Boucher, celles qui prêtaient flanc à des soupçons de libertinage étaient renvoyées aussitôt en France8. Enfin, je cite Louis Gagnon, auteur du volume Louis XIV et le Canada qui termine son exposé en écrivant : « Ce qui suit relève de la petite histoire; ces anecdotes visent à démythifier et contrer une certaine hagiographie trop souvent portée sur le misérabilisme9. » A-t-on fait la vie dure aux émigrantes ? Leur situation dépendait moins de la volonté du roi que des infrastructures en place et des intermédiaires chargés du transport, de l’accompagnement, de l’accueil et de l’établissement des filles dans le pays. Très tôt, des accompagnatrices encadrent les filles envoyées par le roi, Anne Gasnier, épouse Bourdon, n’avait peut-être pas les qualités nécessaires pour prendre en charge cent cinquante jeunes femmes qui lui ont fait la traversée longue et dure. Une autre, Catherine-Françoise Desnaguer-Desnoyers, s’attira le courroux et l’agressivité des passagères qui l’ont accusée de « friponner leurs effets personnels. » Talon entendit leurs plaintes et suggéra qu’à l’avenir, on leur fournisse «un conducteur sage et autorisé.» Il s’engageait non sans humour à faire tout en son pouvoir « pour charmer leur chagrin.10» D’autres filles se sont plaintes tantôt du mauvais traitement des messieurs de la Compagnie de Rouen en rade de Dieppe, tantôt de l’inhumanité des officiers à bord pendant la traversée. 4 Archives de la province de Québec, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1930-1931, Mémoire au Roi sur les besoins du Canada, 9 mars 1673, p.172. 5 Archives de la province de Québec, op.cit., 10 novembre 1671, page 125. 6 Collection des manuscrits, Mémoire de M. Talon au Roy, 1673. 7 Baron de La Hontan, Nouveaux voyages de Mr. le baron de La Hontan dans l’Amérique septentrionale, tome 1, lettre 2, intitulé : «Envoi des filles publiques de France en ce pays-là, page 9. 8 Pierre Boucher, Histoire véritable et naturelle des mœurs et productions du pays de la Nouvelle-France, vulgairement dite Canada, op.cit., page 158. 9 Louis Gagnon, Louis XIV et le Canada, 1654-1674, pages 181-183. 10 Archives de la province de Québec, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1930-1931, Lettre de Talon au ministre, 27 octobre 1667, page 77. Page 4 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Finalement, l’Hôpital général assigne la demoiselle Estienne pour gouvernante depuis Paris jusqu’à Québec. Elle ne retournera en France que lorsque la dernière fille aura trouvé mari. Elle a reçu pour sa conduite, après recommandation de Talon, une généreuse gratification. Débarquées à Québec, les filles étaient reçues dans des maisons d’accueil. Anne Gasnier en a hébergé dans son manoir de Monceaux, au Cap-Rouge, près de Québec. Les ursulines ont eu leur lot de filles qu’elles ont logées dans une maison de deux étages cédée par la fondatrice, Madame de la Peltrie. L’hôpital général de Québec vue sur glace Aquarelle, James Pattison Cockburn, 1880 En 1692, dans l’ancien monastère des Récollets, situé près de la rivière Saint-Charles, a été fondé l’Hôpital général de Québec pour venir en aide aux pauvres de la colonie. Une des quatre fondatrices, fut Marguerite Bourdon, dite mère Saint-Jean-Baptiste, belle-fille d’Anne Gasnier qui accueillit les Filles du roi. En 1668, les jeunes émigrantes l’habitaient : « Depuis deux ou trois ans de ça, ce sont le filles que l’on a fait venir de France qui l’ont occupée et l’occupent encore à présent11.» Quant à lui, Talon s’interroge sur l’opportunité d’achever la construction d’une maison pour ces filles de passage. Ce brouhaha et cette agitation laissent entrevoir une improvisation certaine et l’empressement des autorités à marier au plus tôt des filles qui n’avaient rien de touristes. Que faut-il retenir ? Malgré des infrastructures déficientes, le personnel administratif, depuis Talon jusqu’aux infatigables gouvernantes improvisées ou compétentes, a entrepris dès l’arrivée des bateaux à Québec, un travail remarquable pour accommoder et parfois raccommoder, les futurs mariés. On retrouve leurs noms sur des centaines de contrats de mariage comme témoins, Il leur fallait faire vite sans forcer le destin. Néanmoins, les filles qui cherchent un compagnon négocient souvent avec âpreté. Le plus surprenant et peut-être le plus important à retenir, c’est que ces ententes ont tenu bon et ont défié le temps. Les filles envoyées par le roi, si l’on veut résumer la procédure adoptée pour peupler le Canada, ont eu tôt fait de « s’habituer au pays » heureuses sans doute d’avoir échappé à l’assistance publique et aux villes insalubres comme Paris à l’époque, de s’être éloignées des ports côtiers tels La Rochelle, le Havre ou Dieppe, d’avoir quitté une campagne aux horizons bornés pour découvrir après une traversée presque toujours sans histoire, une terre d’avenir12. Elles sont venues pour se marier Le coffre des filles à marier : Que contenait ce coffre d’espérance ? Selon Gustave Lanctôt, la majorité n’apportait outre leurs habits et vêtements que les articles suivants : une cassette – une coiffe – un mouchoir de taffetas – un ruban à souliers – 100 aiguilles – un peigne – un fil blanc – une paire de bas – une paire de gants – une paire de ciseaux – deux couteaux – un millier 13 d’épingles – un bonnet – quatre lacets – deux livres en argent. De quoi survivre ? 11 Marie de Saint-André, Lettre XXX, 29 octobre 1668, page 1007 dans Marie Guyart de l’Incarnation, Correspondance, Solesme, Abbaye Saint-Pierre, 1971, 1075 pages. 12 Louis Gagnon, op.cit., page 183. 13 Yves Landry, 1992, op.cit., pages 71-72. Page 5 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ************* Note de la rédaction : Marguerite Bourgeoys en la ferme Saint-Gabriel à Montréal était tout aussi accueillante que les ursulines de Québec. Qu’en serait-il si les religieuses Marie Guyard et Marguerite Bourgeois n’avaient pas accueilli les Filles de Louis XIV à marier. Les infrastructures des communautés religieuses ont certes grandement contribué au développement de notre pays. Hommages à toutes ces femmes – filles à marier – religieuses – bienfaitrices – accompagnatrices – qui ont écrit cette page d’histoire. Notre pays leur doit hommage et reconnaissance, ce qui souvent fut oublié sinon ignoré par l’histoire. Un devoir de mémoire ! Madame de la Peltrie, fondatrice des ursulines de Québec P.S. Louis Gagnon, auteur de Louis XIV et le Canada, a lu toute la correspondance, toutes les lettres de l’intendant Talon concernant le Canada avant d’écrire son ouvrage, un ouvrage de référence. Il planche actuellement sur Louis XV et le Canada. Lectures conseillées La plupart de ces ouvrages sont disponibles à la consultation à notre société d’histoire Ouvrages La Hontan, Louis-Armand de Lom D’Arce, baron de, Nouveaux voyages de Mr, le baron de Lahontan dans l’Amérique septentrionale, La Haye, Frères l’Honoré, 1703, 267 pages. Boucher, Pierre, Histoire véritable et naturelle des mœurs et productions du pays de la Nouvelle-France, vulgairement dite Canada, Montréal, Imprimerie F. Bastien et cie, 1882, 164 pages. Dumas, Sylvio, Les filles du roi en Nouvelle-France, Québec, Société historique de Québec, 1972, 381 pages. Gagnon, Louis, Louis XIV et le Canada, 1654-1674, Québec, Septentrion, 2011, 200 pages. Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Leméac, 1992, 436 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2013, 277 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. Marie Guyart de l’Incarnation, Correspondance, Solesme, Abbaye Saint-Pierre, 1971, 1075 pages. Marie de Saint-André Lettre XXX, 29 octobre 1668, page 1007 dans Guyart. Page 6 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Collection de manuscrits, contenant Lettres, Mémoires et autres documents historiques relatifs à la Nouvelle-France, volume 1, Québec, Imprimerie A. Côté et cie, 1863, 637 pages. Documents Archives de la province de Québec, Rapport de l’Archiviste de la province de Québec pour 1930-1931, Québec, Rédempti Paradis, 1931, 182 pages. Articles Revue L’Ancêtre, Société généalogique de Québec, numéro 282, volume 34, printemps 2008, pages 197203. Irène Belleau : Les filles du roi – nos ancêtres-femmes 1663-1673 ; numéro 288, volume 36, automne 2009, pages 45-46. Irène Belleau : La Salpêtrière de Paris. Internet Mémoires vives , bulletin no 32, juin 2011 Commission franco-québécoise sur les lieux de mémoire communs Article : Les Filles du Roy - Des bords de la Seine aux rives du Saint-Laurent, par Maud Sirois-Belle, Paris, mars 2011. Tableau : Calendrier annuel de l’arrivée des filles du Roy selon Yves Landry14 Année Nombre 1663 36 1664 15 1665 89 1666 24 1667 90 1668 80 1669 130 1670 118 1671 115 1672 14 1673 53 Total 764 La traversée de 1663 Embarquées au port de La Rochelle, qui fut le seul départ effectué de cet endroit, le voyage transatlantique sur l’Aigle d’Or, un navire royal de 300 tonneaux, est commandé par le capitaine Nicolas Gargot de la Rochette, dit «Jambe-de-Bois» fut pénible. S’entassent sur ce bateau environ 150 passagers et parmi eux, se trouvent les plus hauts dirigeants de la Nouvelle-France, notamment le nouveau gouverneur Augustin Saffray de Mézy et l’évêque François de Laval. Les filles du roi qui constituent le premier contingent de «filles à marier» voyagent également sur l’Aigle d’Or qui mouille dans le port de Québec le samedi 22 septembre 1663. 14 Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2013, 277 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. Yves Landry, 2013, op.cit., page 10. Page 7 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Quelques bateaux sur lesquels les filles du roi sont venues en Nouvelle-France L’Aigle d’or contingent de 1663 - parti de La Rochelle le seul départ de La Rochelle vers la Nouvelle –France Le Saint-Sébastien contingent de 1665 - parti de Dieppe Le Saint-Sébastien contingent de 1666 - parti de Dieppe Le Saint-Jean-Baptiste contingent de 1669 - parti du Havre Les accompagnatrices des filles du roy Catherine-Françoise Desnaguer Desnoyers est du voyage de 1667 Anne Gasnier, madame Bourdon, héberge des filles dans son manoir de Monceaux en 1669 Mademoiselle Estienne, gouvernante de Paris jusqu’à Québec, contingent de 1671 Une dame accompagnatrice Les dames bienfaitrices des filles du roy Marie de Vignerot – nièce de Richelieu, duchesse d’Aiguillon, fondatrice de l’Hôtel-Dieu de Québec Marie-Claude de Bauffremont, marquise de Senneçay, dame d’honneur de la reine-mère, bienfaitrice des Ursulines et des Hospitalières Caroline de Maupeou, épouse de François Fouquet, comte de Vaux, actionnaire de la Compagnie des CentAssociés et de la Compagnie de Beaupré et de l’Île d’Orléans Madame de Bretonvilliers, richissime veuve d’un magistrat, Mère supérieure du Séminaire Saint-Sulpice de Paris. Par son soutien financier, les sulpiciens ont racheté les dettes de la Société Notre-Dame de Montréal pour devenir les seigneurs de l’Îe de Montréal Madame de Miramion, riche nièce du financier Bonneau qui traitait avec le roi. Marguerite Bourgeois la consultera pour donner une règle aux filles de la Congrégation de Notre-Dame Page 8 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 La présence protestante en Nouvelle-France Les Filles du Roy n’étaient toutes de religion catholique Cette catégorie d’ancêtres n’a pas échappé à la réalité qu’un certain nombre d’émigrantes surtout venues de la Rochelle, bastion du protestantisme, étaient des adhérantes de l’église réformée. Plusieurs des femmes venues de La Rochelle ont été baptisées au temple protestant de la Villeneuve, ville de La Rochelle. Marc-André Bédard dans son article, sur la présence des protestants en Nouvelle-France, protestants qu’on appelait huguenots ou calvinistes, dit que l’armée comptait toujours dans ses rangs des soldats qui appartenaient à la réforme, que les marchands qui faisaient le commerce en Nouvelle-France étaient pour la plupart des protestants. Il dit qu’il n’entrait pas dans les préoccupations des grandes entreprises qui recrutaient des colons, habitants et hommes de métier de filter l’arrivée des protestants. Pour rémédier à la faiblesse numérique de l’élément féminin de la colonie à ses débuts, la carence fut comblée par la venue des Filles du Roy. Dumas relève deux protestantes : Catherine Basset et Marthe Quinel ; le père Archange Godbout en retrace onze: Catherine Barré, Madeleine De Launay, Isabelle ou Élisabeth Doucinet, *Madeleine Dutault, Marie Léonard, Anne Lépine, Marie Mazoué, Barbe Ménard, Marguerite Navarre, Marie Targer, Marie Valade ; Yves Landry identifie Catherine Fièvre Marc-André Bédard ajoute Marguerite Doucinet, Isabelle Targer, Barbe Valade. soeurs des précédemment nommées. Le nombre des filles protestantes s’établirait donc à seize ou dix-sept. Le cas de Marie Mazoué, protestante, est encore discuté si elle était une fille du roi. Tableau des Filles du Roy de religion protestante Nom Arrivée Catherine Barré 1663 *Catherine Fièvre 1663 Anne Lépine 1663 *Marie Targer 1663 *Marie Valade 1663 Marthe Quitel 1665 Élisabeth Doucinet 1666 *Marie Léonard 1666 *Catherine Basset 1667 *Barbe Ménard 1669 *Marguerite Navarre 1669 *Madeleine De Launay 1670 Mariage Ancêtre Enfants 22 octobre 1663 10 novembre 1663 21 avril 1664 22 novembre 1663 26 novembre 1663 22 septembre 1665 4 octobre 1666 24 janvier 1667 17 octobre 1667 26 août 1669 26 août 1669 11 octobre 1670 Nicolas Roy Charles Allaire François Boucher Jean Royer Jean Cadieux Barthélémy Verreau Jacques Bédard Rémy Champagne Pierre Bourgouin. Antoine Vermet Étienne Roy Pierre Guillet aucun treize sept treize treize neuf dix-sept aucun huit huit six aucun L’astérique* identifie les orphelines selon Yves Landry. Dans son article, Maud Sirois-Belle signale que le groupe de 1663 fut le seul recruté à La Rochelle et le seul à quitter ce port. Pour éviter la venue de protestantes de l’Ouest, Colbert exigera que les contingents de filles à marier soient dorénavant levés à Paris. Treize protestantes dont onze, sans doute bien « converties » au Couvent de la Providence de La Rochelle, sont tout de même venues en Nouvelle-France en 1663 et 1666 dont Catherine Fièvre et Marie Valade. ... Malgré les lettres de recommandation de Mgr de Laval ! Page 9 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 La Salpêtrière – La Pitié à Paris Tiré d’un article d’Irène Belleau, présidente fondatrice de la Société d’histoire des Filles du Roy instituée à Québec en 2008. À maintes reprises, les écrits d’histoire disent que plusieurs filles du roi venaient de la Salpêtrière. L’auteure trace les origines et la fonction de ce réservoir de filles à marier pour la Nouvelle-France. La Salpêtrière à Paris Source : H. Gourdon de Genouillac. Paris à travers les siècles. Paris, 1882. Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, fonds ancien. La Salpêtrière a une longue histoire entamée à l’époque de Marie de Médicis (1573-1642), épouse de Henri IV et donc reine de France. En 1612, elle a fondé l’hôpital de la Pitié pour les milliers de mendiants qui envahissaient les rues de Paris. Puis, son fils Louis XIII (1601-1643) fait de cet emplacement un arsenal pour la fabrique de poudre à canon à base de salpêtre15. Et Louis XIV, en 1653, offre terrain et bâtiments à la DUCHESSE D’AIGUILLON16 pour en faire un hospice avec le soutien de VINCENT DE PAUL17. C’est ainsi qu’en 1656 l’hôpital de la Pitié devient la Salpêtrière. La même année, le jeune Louis XIV crée l’ « Hôpital Général pour le Renfermement des Pauvres de Paris », un établissement réparti en 3 lieux : la Pitié pour les enfants, Bicêtre pour les hommes et la Salpêtrière pour les femmes et les fillettes. C’est de cette dernière que nous sont venues plus du tiers des Filles du Roy. 15 Salpêtre : Nitrate de potassium se présentant sous la forme de petits cristaux blanchâtres présents principalement sur les murs humides, certaines roches, certains sols, et que l'on utilise comme oxydant (dans les explosifs notamment), comme engrais ou comme conservateur de produits alimentaires. 16 La duchesse d’Aiguillon (1604-1675), était la nièce du cardinal de Richelieu, évêque de Luçon, et premier ministre de Louis XIII. Elle a été la bienfaitrice des missions en Nouvelle-France. 17 En 1625, Vincent de Paul (1581-1660) a mis sur pied, pour le fonctionnement de cet hospice, deux ordres laïques : les Filles de la Charité et les Messieurs du Saint-Sacrement. Page 10 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Au XVIIe siècle, la Pitié-Salpêtrière n’est pas un véritable hôpital – même si le langage le désigne ainsi. C’est plutôt un hospice divisé en trois grandes sections : 1.- L’HÔPITAL : 2000 femmes de tous âges, mendiantes, errantes, malades, infirmes vivent dans la promiscuité; des jeunes et des vieilles, couchées à quatre ou cinq par lit, attaquées par la gale, la teigne, les écrouelles, et des filles-mères durant leur grossesse et le temps nécessaire au sevrage de l’enfant, des femmes à revers de fortune; environ 1500 enfants à qui on apprend à lire, à écrire et à compter dans les écoles et des couples de vieux isolés, hors d’état de gagner leur vie, dans deux dortoirs de 250 petites chambres chacun; c’étaient des bons pauvres, des cas sociaux. 2.- La CORRECTION : 150 adolescentes en cours de redressement, 450 femmes internées à la suite de mesures administratives et 250 femmes emprisonnées par décision de justice. 3.- Le COMMUN : 400 prostituées et des aliénées pour qui le cachot et les chaînes sont un milieu de vie. On les déportait souvent à la Nouvelle-Orléans. C’est à cette époque que le ministre Jean-Baptiste Colbert destine aux colonies d’Amérique des orphelines de la Salpêtrière : à la Martinique, à Saint-Domingue et à la Louisiane d’abord, puis en Nouvelle-France sous l’intendant Jean Talon. Un grand nombre de Filles du roi sont venues de la Salpêtrière; en 1670, Colbert et Jean Talon en font le réservoir d’immigrantes destinées au Canada. Ensuite, il y a eu la période révolutionnaire dont on connaît une des conséquences : remplacer les religieuses qui «sauvaient» la Salpêtrière par leurs bonnes œuvres, par des effectifs laïques soignants, administratifs et médicaux qui seront payés. Toujours au XVIIIe siècle, le célèbre Philippe Pinel18 (1745-1826), le médecin des Lumières, oriente la vie de la Salpêtrière vers des mesures de douceur plutôt que de violence. Il y mourra à 81 ans. Maximilien Vessier dit de lui qu’il fut « un chercheur toujours en éveil ». Puis la France crée en 1850 l’Assistance publique, prenant en charge ce que des individus et des sociétés de bonne volonté ont tenu à bout de bras pendant des années. Malgré tout, son statut ne la protège pas adéquatement car, en 1871, les Allemands la bombardent. Elle y survit et maintient le cap jusqu’en 1964, alors qu’elle devient ce qu’elle est encore de nos jours, c’està-dire la Faculté de médecine de Paris. Plusieurs filles du roi, venues en Nouvelle-France de 1663 à 1673 y sont sélectionnées parce qu’elles étaient à la charge du roi. Gratifiées d’une petite dot pour le transport et le début de leur installation, elles étaient dépêchées outremer pour se marier et pour peupler la colonie en manque de femmes. Combien d’entre elles viennent de la Salpêtrière ? Avaient-elles vécu dans un des trois lieux décrits plus avant ? À L’HÔPITAL, à la CORRECTION, au COMMUN ? Il n’existe aucune étude, aucune donnée statistique là-dessus. Ce que l’on sait et comment on l’a su L’histoire de l’établissement même ne pourra jamais satisfaire notre curiosité. Ce que l’on sait est peu. Approximativement, le tiers des Filles du Roy est originaire de la Salpêtrière, « une sorte de refuge pour les pauvres et une maison d’internement pour les exclus de la société comme les mendiants, les prostituées », dit le chercheur Yves Landry19. 18 19 L’institut Philippe Pinel, de Montréal, honore ce grand humaniste et réformateur. Conférence d’Yves Landry publiée dans les actes du Colloque sur les Filles du Roy tenu à Québec en juin 2008 Page 11 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les conditions de vie dans les trois sections nous sont passablement connues puisqu’on a pu reconstituer le régime alimentaire des pensionnaires de cette époque, précise Landry : un déficit de 800 calories par jour comparativement à l’hôpital général de Caen; un déficit en lipides, en glucides, en calcium, en vitamines A, C et D, et une grande dépendance à l’égard du pain. Comment ces filles se sont-elles retrouvées à la Salpêtrière ? Colette Pilat20 présente les circonstances de cette époque : « Ce sont des jeunes filles ramassées dans Paris, et Louis XIV, le monarque qui régnait alors, voulait un Paris propre... Les archers du roi passaient dans les rues et dès qu’ils voyaient quelqu’un qui n’était pas un bourgeois vivant de ses rentes... ils les amenaient à la Salpêtrière; des enfants abandonnés. des filles rejetées par leurs familles ou leur beau-père; on leur donnait du pain et un peu de soupe, tous vivant dans une promiscuité que l’on peut deviner. » «Voilà dit-elle ce que j’ai lu et vu de ce qui reste à la Salpêtrière. Pour celles qui ont été choisies pour l’Amérique, les chanceuses, dit toujours madame Piat, même si la traversée ne se faisait pas toujours dans de bonnes conditions, les promesses d’avoir un mari facilement, une terre à cultiver, une maison et des enfants à aimer : voilà des éléments de rêve capables de faire oublier la Salpêtrière! » « Aujourd’hui la Salpêtrière est sortie de deux siècles d’immobilisme, dit Vessier; deux siècles durant lesquels Pinel le géant a transformé les folles; la Salpêtrière a donné vie à l’École neurologique qui n’a pas fini d’étonner le monde. » Si les Filles du roi qui ont passé à la Salpêtrière revenaient aujourd’hui, elles diraient probablement le mot de Léo Larguier : «... à chaque pas que l’on fait à travers la Salpêtrière, on rencontre un fantôme et l’on marche sur l’Histoire...» Références : Belleau, Irène, Revue l’Ancêtre, Société généalogique de Québec, numéro 282, volume 34, printemps 2008, pages 9-10. Pilat, Colette, avocate et écrivaine, a écrit deux volumes sur les filles du roi. Vessier, Maximilien, La Pitié- La Salpêtrière, Quatre siècles d’Histoire et d’histoires, Hôpitaux de Paris, 1999. Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2013, 277 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. Note de l’édition Vincent de Paul et Philippe Pinel, de l’époque des Filles du roi en France, sont éminemment actuels au Québec par les oeuvres auxquelles leurs noms sont attachés. La princesse Diana d’Angleterre, est décédée à la Salpétrière à la suite de son accident survenu au pont de l’Alma à Paris, le 30 août 1997. 20 Le texte de la conférence de Colette Pilat a paru dans les actes du Colloque sur les Filles du Roy tenu à Québec en juin 2008. Page 12 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Marguerite Bourgeoys recevait les Filles du Roy à Montréal à la Maison Saint-Gabriel La maison Saint-Gabriel Marguerite Bourgeoys fait figure de proue dans l’histoire de la NouvelleFrance. Dès 1657, elle encourage la construction de la chapelle Notre-Damede-Bon-Secours, première église en pierre de l’île de Montréal. En 1658, elle ouvre une première école à Ville-Marie et jette les bases de la Congrégation de Notre-Dame. Rapidement, l’enseignement s’impose comme la mission dominante de cette communauté. Or, cet engagement est coûteux et Marguerite Bourgeoys doit activement assurer la sécurité financière de son groupe. Dès 1662, Paul Chomedey de Maisonneuve, fondateur et premier dirigeant de Montréal, lui concède deux terrains à la Pointe-Saint-Charles. Par la suite, cette propriété est augmentée par divers achats et devient une ferme importante. Louis XIV, dans les lettres patentes de la communauté, la qualifie de « métairie garnie de toutes choses nécessaires. » En 1668, François Le Ber, père de la recluse Jeanne Le Ber, vend à Marguerite Bourgeoys sa terre et sa maison. Celle-ci devient le centre des activités à « la Pointe » comme on désigne la ferme à l’époque. Le corps principal du bâtiment remonte à 1698 et repose sur les fondations de la maison Le Ber, détruite par un incendie en 1693. Avec sa façade principale sur le fleuve, ses murs blanchis à la chaux et son toit de bardeaux surmonté d’un clocheton et de deux cheminées, cet édifice impose le calme et la confiance. À l’est, un appentis, au toit galbé, terminé par une aiguille, abrite la laiterie. L’allonge du côté ouest date, elle, de 1826. Voilà la Maison Saint-Gabriel. Pendant que progressent les travaux agricoles, les sœurs supervisent les opérations, préparent les repas du personnel et entretiennent la maison. Elles veillent aussi à l’école : pour aider les filles moins fortunées de la colonie, Marguerite Bourgeoys crée l’ouvroir de la Providence, la première école ménagère du pays. Marguerite Bourgeoys et les Filles du Roy à la Ferme Saint-Gabriel En cette communauté se combinent milieu agricole, milieu scolaire, mais aussi milieu d’accueil puisqu’on y héberge les Filles du roy destinées à fonder des familles. Là, ces futures épouses trouvent un abri, mais aussi une initiation à la vie dans ce pays neuf. Plusieurs y rencontrent leur futur époux, dans un contexte singulièrement différent de la réputation malfamée accolée à ces « filles à marier.» Page 13 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Voilà une histoire à découvrir. Aujourd’hui, la ferme a cessé ses activités, mais le visiteur peut toujours y revivre le passé. Après l’ère des filles du roy, l’œuvre de l’école ménagère subsiste pour les jeunes filles de Montréal. Puis, après 1853, l’intégrité du domaine est sacrifiée aux exigences de l’éducation. Malgré les pratiques modernes, le rétrécissement des espaces cultivables force la ferme à se spécialiser dans la culture potagère et dans l’élevage des volailles. Encore en 1950, des gens frappent à la porte de la maison pour acheter des œufs. Mais depuis, l’agriculture a disparu de la Maison Saint-Gabriel. En 1958, le Conseil général de la Congrégation de Notre-Dame approuve un projet de restauration et décide d’ouvrir au public, une des plus anciennes maisons de Montréal afin de poursuivre par un musée la vocation d’éducation léguée par Marguerite Bourgois. Les travaux de restauration débutent en 1965. La même année, la maison et le domaine sont classés monument d’intérêt national par la Commission des monuments historiques du Québec. Puis, en mars 1966, la maison-musée ouvre ses portes. La maison Saint-Gabriel présente un modèle typique de l’architecture québécoise d’inspiration française du XVIIe siècle. L’intérieur a été restauré et aménagé en conformité avec les inventaires dressés en 1722 et 1766. La maison Saint-Gabriel d’après le photographe Edgar Gariépy en 1915 (Archives nationales du Québec à Québec, collection initiale) Doté d’un ameublement artisanal du XVIIIe siècle et de diverses collections d’ustensiles et d’art ancien, l’ensemble représente un bijou patrimonial et plonge le visiteur dans l’ambiance de la Nouvelle-France. La salle commune, à l’entrée, servait de réfectoire, de salle de travail et de réception. Avec son foyer et sa taque, son évier en pierre, son mobilier d’inspiration Louis XIII, son plafond à caisse et ses poutres en bois, cette pièce nous transporte directement dans le passé. Chaque pièce forme une partie de l’exposition permanente. La cuisine avec sa cheminée imposante et son immense évier est décorée de collections d’étain, de faïence, de fers à repasser et de poteries. Au rez-de-chaussée de l’allonge de 1826, une salle a été aménagée avec diverses pièces provenant de la communauté. On y trouve le secrétaire utilisé par Marguerite Bourgeoys au couvent de Sainte-Famille à l’Île d’Orléans. À l’étage, la chapelle est reconstituée pratiquement telle que décrite en 1722. De même, le dortoir, avec ses lits à rideaux de droguet, ses bancs et sa table ainsi que son prie-Dieu, son crucifix et sa statue de la Vierge témoigne de la vie spirituelle des habitants de l’époque. Au sous-sol, dans la partie la plus ancienne de la maison, celle des fondations datant de 1668, on trouve une impressionnante collection d’orfèvrerie, de peintures et de sculptures. La maison Saint-Gabriel est située à Pointe-Saint-Charles, au 2146, place Dublin, à proximité du parc Marguerite-Bourgeoys. François Drouin, Revue Cap-aux-Diamants, numéro 23, automne 1990, page 82. Note de la rédaction Le 17 août 2013, pour rappeler l’arrivée symbolique des 36 filles du Roi en 1663, a été tenu un bal des prétendants à la Maison Saint-Gabriel. Cérémonie symbolique et mémorielle Page 14 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 Elles arrivent ! Elles viennent mettre au monde le nouveau monde Page 15 2013 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les pages qui suivent sont consacrées à douze familles de la région dont les descendants après plusieurs générations portent le patronyme de l’ancêtre qui a épousé une fille du Roy Références Les ascendances ont été dressées à partir des sources suivantes 1.- Beauregard, Denis, Généalogie des Français d’Amérique, Cédérom, Sainte-Julie, 2006-2012. 2.- Fonds Drouin numérisé 3.- Desjardins, Bertrand, Dictionnaire généalogique du Québec ancien, des origines à 1765, Cédérom. Éditions de la Chenelière, 2006. 4.- Université de Montréal, Banque de données du Programme en recherches de démographie historique 5.- Jetté, René, Dictionnaire généalogique des familles du Québec, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 1983, pages 6.- Landry, Yves, Les Filles du Roi au XVIIe siècle, orphelines en France, pionnières au Canada, Montréal, Bibliothèque québécoise, 2013, 277 pages suivi d’un répertoire biographique des Filles du roi. 7.- Langlois, Michel, Dictionnaire biographique des ancêtres québécois 1608-1700, tomes I-II. II –IV, Drummondville, La Maison l’Ancêtre, 1990, pages 1 à 1000. 8.- Langlois, Michel, Carignan-Salière 1665-1668, Drummondville, La Maison de l’Ancêtre, 2004, 517 pages. 9.- Bédard, Marc-André, La présence protestante en Nouvelle-France, Bibliothèque de la Législature, Assemblée nationale du Québec, Revue d’histoire de l’Amérique française, volume 31, no 3, décembre 1977. 10.- Les Associations des familles du Québec ont des sites web, particulièrement intéressants. Crédits photographiques Les photos qui illustrent les ascendances sont des photographies des femmes du Québec qui ont personnifié une fille du roy lors des cérémonies tenues en France en juin 2013 pour commémorer le 350e anniversaire de la venue du premier contingent en Nouvelle-France en 1663. Nos hommages ! Page 16 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les trente-six filles du roy arrivées en 1663 *Marie-Anne Agathe Marie Albert **Marguerite Ardion Catherine Barré *Catherine Boisandré Françoise Brunet *Louise Charrier *Madeleine Chevrainville Suzanne de Licerace *Jeanne Dodier Boisandré *Hélène Dufiguier Catherine Dupuis *Marie Faucon *Catherine Fièvre Louise Gargottin Anne Gendreau Catherine Guillot **Anne Labbé *Marie Lafaye *Joachine Lafleur Jacqueline Lauvergnat Anne Lemaître **Anne Lépine Louise Menacier *Françoise Moisan *Catherine Moitié *Marguerite Moitié *Catherine Paulo Marguerite Peuvrier Catherine Pillat Marthe Ragot *Jeanne Repoche *Marie Repoche **Marie Targer *Mathurine Thibault **Marie Valade de Paris de l’île d’Oléron de La Rochelle de La Rochelle de Caen de Quimper du Poitou de Paris de Bordeaux du Perche de Caen de Paris de Paris de Saintonge de Niort de La Rochelle des Sables d’Olonne de La Rochelle de Blois de Saintes du Poitou d’Orléans de Dieppe de l’Aunis de Bourgogne de La Rochelle de La Rochelle de La Rochelle de La Rochelle de Paris de La Rochelle de Loizé de La Rochelle de La Rochelle de La Rochelle de Saumur de La Rochelle aucun enfant onze enfants huit enfants aucun enfant aucun enfant un enfant neuf enfants neuf enfants neuf enfants six enfants aucun enfant cinq enfants dix enfants onze enfants treize enfants six enfants dix enfants onze enfants un enfant dix enfants six enfants un enfant aucun enfant sept enfants dix enfants huit enfants dix enfants douze enfants quinze enfants dix enfants douze enfants trois enfants quatre enfants six enfants sept enfants six enfants dix enfants Laurent Armand Jean Chauveau Jean Rabouin Nicolas Roy Antoine Gobelin Théodore Sureau Guillaume Baret J. Isaac Lamy Michel Bisson Adrien Joliet Catherine Antoine Gobelin Jacques Fournier Charles Martin Guillaume Chartier Charles Allaire Daniel Perron René Leduc Jacques Jacquereau Marc Girard René Émond Pierre Martin Pierre Gaulin Adrien Blanquet François Boucher Toussiant Ledran Antoine Brunet Désiré Viger J. Élie Gauthier Étienne Campeau Jacques Meneux Pierre Charron Louis Samson Jérôme Bilodeau Julien Jamin Jean Royer Jean Milot Jean Cadieux Madeleine de Chevrainville et Joseph Isaac Lamy se sont établis à Sorel Page 17 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les Bérubé de la région de Stanbridge DAMIEN BÉRUBÉ, fils de Robert Bérubé et de Catherine Ferrecoq, est baptisé le 2 février 1647 dans l'ancienne église de Rocquefort, canton de Fauville-en-Caux, département de la SeineMaritime. C'est une petite commune d'environ 270 habitants, située sur le plateau de Caux, à 40 kilomètres au nord de Rouen. Transcription de l'acte du baptême de Damien « Le 2 de febvrier 1647 a esté bapt. Damian fils de Rober berubé et Catherine Fercoq - nommé par Jehan bapt. deschamps Sr deboishéber et Catherine henry » Ancienne église de Rocquefort Enfants de Robert Bérubé et de Catherine Ferrecoq 1. Jean-Baptiste, b. 1627 (1) m. Anne Jourdain (2) m. Suzanne Troudet 12-11-1647 à Rocquefort 08-07-1670 à Rocquefort 31-03-1687 2. Pierre-Robert «Pisotte», m. Marthe «Masette» Varin 3. Marie, m. Nicolas Basselin 4. Nicolas, 5. Catherine, 6. Adrien, 7. Damien, m. Jeanne Savonnet b. 1630 (?) avant 1691 en 1654 à Envronville b. 18-04-1637; 07-07-1705; en 1655 à Flamanville; b. 12-11-1639; b. 14-10-1641; 14-08-1649; b. 05-09-1644; b. 02-02-1647; 07-03-1688; 22-08-1679 à L'Islet au Québec DAMIEN quitte Rocquefort pour la Nouvelle-France en compagnie de Jean-Baptiste-François des Champs, sieur de la Bouteillerie et cousin de son parrain. Arrivé au pays vers 1640, il s’établit dans la seigneurie de la Bouteillerie à Rivière-Ouelle. Habitant et maçon, il épouse Jeanne Savonnet le 22 août 1679. C’est à Rivière-Ouelle qu’il sera inhumé le 7 mars 1688 laissant à Jeanne six enfants JEANNE SAVONNET fille de feu JACQUES SAVONNET et ANTOINETTE BABILETTE est née vers 1649 1650 dans le quarrtier du Marais du Temple à Paris, Île de France. Elle serait arrivée au pays à bord de la Nouvelle-France le 31 juillet 1670 faisant partie d'un contingent de 120 filles du Roy. C’est à Cap Saint-Ignace qu’elle s’établit avec son premier mari, Jean Soucy dit Lavigne, avec qui elle aura quatre enfants. Le 22 août 1679, JEANNE épouse DAMIEN BÉRUBÉ de Rivière-Ouelle alors âgé de 32 ans. L'acte de mariage est enregistré à la paroisse Notre-Dame-de-Bonsecours de L'Islet-sur-Mer, mais la cérémonie a probablement eu lieu à l'Isle-aux-Grues. Les témoins sont le seigneur Paul Dupuis, Noël Langlois, Guillaume Lemieux et Jean Pelletier, tous des insulaires. Damien Bérubé lui donne six enfants. Page 18 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 De FRANÇOIS MIVILLE DIT LE SUISSE, habitant, menuisier et seigneur de Rivière-Ouelle, elle aura un onzième enfant. Jeanne meurt le 12 mars 1721 à l'âge de 70 ans; elle repose avec Damien Bérubé dans le cimetière paroissial de Rivière-Ouelle. Jeanne Savonnet donnera six enfants à Damien Bérubé Jeanne-Marguerite - née le 27 octobre et baptisée le 15 décembre 1680 à L’Islet - décédée le 24 – inhumée le 26 février 1709 à Rivière-Ouelle - épouse le 26 août 1697 à Rivière-Ouelle - René Plourde – François et Janne Grémillon Pierre - né le 4 janvier et baptisé le 11 février 1682 à Cap-Saint-Ignace - décédé le 4 – inhumé le 5 octobre 1736 à Rivière-Ouelle - épouse le 8 janvier 1706 à Rivière-Ouelle - Marie-Geneviève Dancosse – Pierre et Madeleine Bouchard Ignace - né en 1683 en un lieu indéterminé au Québec - décédé le 7 – inhumé le 9 mars 1709 à Rivière-Ouelle - épouse le 16 août 1707 à Rivière-Ouelle - Angélique Marguerite Ouellet - René et Thérèse Migneault/Chatillon Marie-Josephe - née le 28 octobre 1684 et baptisée le 6 janvier 1685 à Rivière-Ouelle - décédée le 7 – inhumée le 8 mars 1688 à Rivière-Ouelle - née en 1686 en un lieu indéterminé au Québec - décédée le 7 – inhumée le 8 mars 1688 à Rivière-Ouelle Thérèse Mathurin Enfant posthume - né le 17 octobre et baptisé le 21 novembre 1688 à Rivière-Ouelle - décédé et inhumé 20 novembre 1741 à Rivière-Ouelle - épouse le 6 avril 1712 à Rivière-Ouelle - Marie-Angélique Miville-Deschênes – Jean et Madeleine Dubé Le 7 mars 1688, Jeanne enterre son mari et, le lendemain, deux de ses filles, Marie et Thérèse, dans des circonstances encore inconnues. Après le mariage de sa fille Anne, elle assumera seule la charge de 8 enfants pendant 3 ans. Page 19 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance DAMIEN BÉRUBÉ ET JEANNE SAVONNET Mariage à Notre-Dame-de-Bonsecours-de-L’Islet-sur-Mer, le 22 août 1679 Jeanne Savonnet, fille de feu Jacques Savonnet et Antoinette Babillette PIERRE BÉRUBÉ ET GENEVIÈVE DANCOSSE Mariage à Notre-Dame-de-Liesse de-la-Rivière-Ouelle, le 8 janvier 1706 Geneviève Dancosse, fille de feu Pierre Dancosse et Marie-Madeleine Bouchard ANDRÉ BERUBÉ ET JOSETTE VÉSINA Mariage à L’Ange-Gardien, le 21 janvier 1737 Josette Vésina , fille de Pierre Vésina et Marie-Jeanne Le Tarte ANDRÉ BERUBÉ ET EUPHROSINE MICHAUD Mariage Saint-Louis-de-Kamouraska, le 15 juillet 1771 Euphrosine Michaud, fille d’Étienne Michaud et Marie Nadeau JEAN-BAPTISTE BERUBÉ ET ROSE RAYMOND Mariage Saint-Louis-de-Kamouraska, le 20 janvier 1806 Rose Raymond, fille de Michel Raymond et Marie-Madeleine Morais JEAN-BAPTISTE BERUBÉ ET MARCELLINE DIONNE Mariage à Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle, le 5 février 1839 Marcelline Dionne, fille d’Alexandre Dionne et Félécité Pelletier SINAÏ BERUBÉ ET MATHILDE BOUCHARD Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 22 janvier 1877 Mathilde Bouchard, fille de Jean-Baptiste Bouchard et Céleste Thuot CHARLES BERUBÉ ET ANNA CAMPBELL Mariage à Sainte-Sabine, le 12 septembre 1904 Anna Campbell, fille de Michel Campbell et Arthémise Surprenant LÉONTIEN BERUBÉ ET DIANA DUHAMEL Mariage à Saint-Ignace-de-Stanbridge, le 10 septembre 1936 Diana Duhamel, fille d’Henri Duhamel et Marie Lapierre RITA BÉRUBÉ L’église Saint-Ignace-de-Stanbridge Page 20 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Alfred Bessette le saint frère André a pour ancêtre une fille du Roy JEAN BESSET DIT BRISETOUT 1642-1707 – ANNE LE SEIGNEUR 1649-1733 JEAN BESSETTE, originaire du diocèse de Cahors en Guyenne comme on nous apprend son acte de confirmation au fort Chambly le 20 mai 1668 serait né vers 1642. Il est venu en Nouvelle-France avec le régiment de Carignan en 1665. Devant le notaire Antoine Adhémar, le 3 juillet 1668, il contracte mariage avec ANNE LE SEIGNEUR, Le couple habite le fort Chambly. Jean devait être un soldat robuste car ses compagnons lui avaient donné le surnom de «BRISE-TOUT». ANNE LE SEIGNEUR, fille de Guillaume Le Seigneur et Madeleine Sauvé est baptisée le premier mars 1649 en l’église de Saint-Maclou de Rouen en Normandie. Elle arrive en 1668 sur le bateau. et épouse bientôt JEAN BESSET, habitant et soldat, qui lui donnera neuf enfants. Elle sera inhumée le 4 juillet 1733 à Chambly. Le vieux fort de Chambly Les enfants de Jean Bessette et Anne Le Seigneur Marie - née – baptisée vers 1669 en un lieu indéterminé au Québec - décédée le 18 – inhumée le 19 mai 1714 à La Prairie - épouse le 26 novembre 1690 en un lieu indéterminé au Québec - Laurent Olivier Perrier – Laurent et Marie Françoise Chauvin/Guyard Jacqueline - née le 15 – baptisée le 18 février 1671 à Sainte-Famille-de-Boucherville Jean - né le 27 décembre 1672 – baptisé le premier janvier 1673 à Boucherville - décédé et inhumé le 8 mai 1751 à Pointe-Olivier/Saint-Mathias - épouse le 16 mai 1695 à La Nativité-de-La Prairie - Marie-Anne Benoît/Livernois – Paul et Élizabeth Gobinet - épouse le 17 septembre 1700 à La Nativité-de-La Prairie - Madeleine Plamondon/Lafleur – Philippe et Marguerite Jacquette Clément /Lapointe Simon - né – baptisé le 13 janvier 1676 à Montréal Marie-Anne - née – baptisée vers 1679 en un lieu indéterminé au Québec - décédée le 24 – inhumée le 25 août 1741 à Montréal - épouse le 15 septembre 1708 à Saint-Joseph de Chambly - Louis Haguenier – Paul et Barbe Deslestre /Levalon Page 21 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Marguerite - née – baptisée vers 1681 en un lieu indéterminé au Québec - décédée - inhumée le 8 juillet 1760 à l’Hôpital général de Montréal - épouse avant le 20 juillet 1700 en un lieu inconnu - Jacques Poissant/La Saline Pierre - né le 7 septembre – baptisé le 2 août 1682 à Contrecoeur - décédé le 16 – inhumé le 17 novembre 1687 à Sorel François - né le 26 juillet – baptisé le 29 septembre 1685 à Contrecoeur - décédé le 3 – inhumé le 4 juin 1764 à Chambly - épouse le 9 février 1716 à Saint-Joseph de Chambly - Marie-Claude Dubois – Antoine et Marie-Marthe Moral/Cantin Thérèse-Charlotte – née – baptisée le premier février 1690 à Montréal - décédée – inhumée le 3 avril 1707 à Chambly ASCENDANCE JEAN BESSETTE ET ANNE LE SEIGNEUR Mariage au fort Chambly, le 3 juillet 1668 Anne Le Seigneur, fille de Guillaume Le Seigneur et Madeleine Sauvé JEAN BESSETTE ET MARIE MARIE-ANNE BENOÎT Mariage à Ville-Marie, le 16 mai 1695 Marie-Anne Benoît, fille de Paul Benoît et Élisabeth Gobinet veuve de Jean Bourdon JEAN BESSETTE ET MADELEINE PLAMONDON/LAFLEUR Mariage en La Nativité-de-Laprairie, le 8 septembre 1700 Madeleine Plamondon, fille de Philippe Plamondon et Jacquette Marguerite Clément/Lapointe JEAN-FRANCOIS BESSETTE ET MARIE LEGRAIN Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 7 janvier 1738 Marie Legrain, fille du capitaine Adrien-Charles Legrain et Louise-Thérèse Stébenne JEAN-FRANCOIS BESSETTE ET JOSETTE GIRARD Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 4 mai 1751 Josette Girard, fille d’Étienne Girard et Geneviève Brunel JOSEPH-FRANCE BESSETTE ET MARIE-FRANCOISE BARRIERE Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 25 octobre 1773 Marie-Françoise Barrière, fille René Barrière et Agathe Laporte JOSEPH BESSETTE ET JOSETTE CYR Mariage à Saint-Mathias-de-Rouville, le 7 octobre 1799 Josette Cyr, fille de Jean-Baptiste Cyr et Marguerite Arpin JOSEPH BESSETTE ET ANGÉLIQUE GEORGES Mariage à Saint-Mathias-de-Rouville, le 8 août 1803 Angélique Georges, fille de Pierre-Amable Georges et Thérèse Demers ISAAC BESSETTE ET CLOTHILDE FOISY Mariage à Saint-Mathias-de-Rouville, le 27 septembre 1831 Clothilde Foisy, fille de Claude Foisy et Marie-Ursule Barsalou Isaac est menuisier. Marié à 24 ans, il se fixe à Mont-Saint-Grégoire au coin du Grand-Bois. Isaac et Clothilde auront 12 enfants, en ordre : Clothilde, Léocadie, Isaïe, Léon, Joseph, Claude, Rosalie, Alfred, Alphonsine, Joséphine, Virginie, Elisa. Il est à noter qu’aucun des frères et des soeurs d’Alfred Bessette ont eu une descendance au Québec. Ils ont tous quitté le pays pour les États-Unis. Page 22 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 ALFRED BESSETTE, LE FRERE ANDRE Il est né le 9 août 1845, à Saint-Grégoire-le-Grand, comté d'Iberville. Apprenti-boulanger, garçon de ferme, apprenti-menuisier, apprentiforgeron, portier au collège Notre-Dame seront ses humbles tâches. Certains prétendent que c'est à Farnham que le jeune Alfred Bessette demeurera le plus longtemps avant de devenir religieux de SainteCroix. Il meurt le 6 janvier 1937 en l’hôpital de Saint-Laurent à Ville SaintLaurent. Sur la tombe qui garde les restes vénérés de l'apôtre de Saint-Joseph, on peut lire trois mots: Pauper, Servus, Humilis : «pauvre, serviteur, humble». La première chapelle sur la montagne où le frère André aimait aller prier Le frère André, bâtisseur de l’Oratoire Saint-Joseph sur le Mont-Royal Alfred Bessette devenu vénérable le 12 juin 1978 par le pape Paul VI Béatifié le 23 mai 1982 par Jean-Paul II Canonisé le 17 octobre 2010 par Benoît XVI Références Boucher, Laurent, Sainte-Croix – les parents du frère André. Benoît, Rosaire, Isaac Bessette et Clothilde Foisy. Page 23 2013 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance de Pierre-Bernard Cadieux – historien JEAN CADIEUX 1629-1681 et MARIE VALADE 1647-1719 JEAN CADIEUX, originaire du Maine en France, est baptisé le 29 août 1629. Arrivé en Nouvelle-France, le 16 novembre 1653, il s’établit à Montréal. où il décède le 30 septembre 1681. Habitant, laboureur et serrurier, JEAN CADIEUX épouse une fille du Roy à Notre-Dame de Montréal le 26 novembre 1663; son nom est MARIE VALADE. Elle lui donnera dix beaux enfants. MARIE VALADE, originaire de la paroisse Saint-Nicolas de La Rochelle, arrive au pays en 1663. Fille d’André, voiturier ou messager, et de Sarah Cousseau dite Laviolette, elle est née en 1647 et baptisée à l’église réformée. Elle sera inhumée à Montréal le 9 janvier 1719. Ne savait pas signer. Elle sera rejointe au pays par ses frères Guillaume et Jean Valade. Marie Valade est citée par Marc-André Bédard comme une des filles du roy protestantes avec Marie Targer et Isabelle Doucinet La famille de Jean Cadieux et Marie Valade Marie-Jeanne - née – baptisée le 15 octobre 1664 à Notre-Dame de Montréal - décédée – inhumée le 26 juin 1680 à Montréal Pierre - né – baptisé le 7 avril 1666 à Montréal - décédé – inhumé le 8 octobre 1727 à Rivière-de-Prairies - épouse le 11 février 1697 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Marguerite Ménard – Jacques et Catherine Forestier - épouse le 29 mai 1702 à Pointe-aux-Trembles - Jeanne Marsan/Lapierre – Pierre et Marie-Françoise Bizelan Madeleine - née – baptisée le 27 octobre 1667 à Montréal - inhumée le 17 janvier 1693 à Montréal Marie-Geneviève - née – baptisée le 21 juillet 1667 à Montréal - décédée et inhumée le 5 août 1689 à Lachine - épouse le 27 juillet 1688 à Lachine - André Canaple Valtagagne – André et Marie Édet Jean - né – baptisé le 12 mars 1671 à Montréal - épouse le 30 mai 1695 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Marie Bourdon – Jacques et Marie Ménard/Lafontaine Marie Thérèse Catherine - née – baptisée le 23 novembre 1672 à Montréal - décédée – inhumée le 12 juillet 1756 à Repentigny - épouse le 26 septembre 1696 à Repentigny - Jean-Baptiste Thouin – Rock et Denise Colin Marie Nicole - née – baptisée le 17 septembre 1674 à Montréal - décédée – inhumée le 23 décembre 1677 à Montréal Marguerite - née – baptisée le 26 juillet 1676 à Montréal - décédée le 21 – inhumée le 22 novembre 1740 à Montréal - épouse le 26 septembre 1696 à Notre-Dame de Montréal - Jean Bouvier – Michel et Mathurine Desbordes - épouse le 5 mars 1726 à Montréal - François Leboeuf /Desjardins - Claude et Antoinette Desbordes Beaumont Page 24 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 Jeanne Marie Anne - baptisée le 16 juillet 1678 à Montréal - décédée 15 – inhumé le 16mai 1742 à Terrebonne - épouse le 16 juin 1698 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Michel Charles Lajeunesse – Étienne et Madeleine Niel - épouse le 14 mai 1704 à L’Île Jésus - André Colin Laliberté – Mathias et Jacqueline Labbé Marie Catherine - née – baptisée le 4 mars 1680 à Montréal - décédée le 4 – inhumée le 5 février 1755 à Saint-Laurent - épouse le premier décembre 1696 à Notre-Dame de Montréal - Robert Fache – Nicolas et Catherine Suret ASCENDANCE JEAN CADIEUX ET MARIE VALADE Mariage en l’église Notre-Dame de Montréal, le 26 novembre 1663 Contrat de mariage passé devant le notaire Bénigne Basset le 15 novembre 1663 JEAN CADIEUX ET MARIE BOURDON Mariage en l’église Sainte-Famille-de-Boucherville, le 30 mai 1695 Marie Bourdon, fille de Jacques Bourdon et Marie Ménard JEAN-BAPTISTE CADIEUX ET MARIE GAUDRY Mariage à Sainte-Anne-de-Varennes, le 3 février 1717 Marie Gaudry, fille de Jacques Gaudry et Jeanne Guillory LOUIS CADIEUX ET MARIE CLAVEAU-LANGEVIN Mariage en lieu encore inconnu avant le 9 juillet 1750 Marie Claveau, fille de Joseph Claveau et Marie Maillot JOSEPH CADIEUX ET MARGUERITE BROUILLET Mariage à Saint-Mathias-de-Rouville, le 20 janvier 1794 Marguerite Brouillet, fille d’Antoine Brouillet et Marguerite Bazinet ÉLOI CADIEUX ET DOMITHILDE MONAST Mariage à Saint-Mathias-de-Rouville, le 3 février 1845 Domithilde Monast, fille de Pierre Monast et Agathe Daigneault ÉLOI CADIEUX ET MÉLANISE BENOÎST Mariage à Ange-Gardien-de-Rouville, le 16 février 1885 Mélanise Benoist, fille de Louis Benoist et Josette Dion ISRAEL CADIEUX ET NOÉMIE LAPORTE Mariage à Saint-Alexandre d’Iberville, le 4 septembre 1916 Noémie Laporte, fille d’Olivier Laporte et Victoria Brais JEAN CADIEUX ET RITA CHOINIÈRE Mariage à Notre-Dame-de-Stanbridge, le 22 septembre 1947 Rita Choinière, fille de Théodore Choinière et Marie-Louise Patenaude PIERRE-BERNARD CADIEUX ET LOUISE LANCIAULT Mariage en l’église Sacré-Coeur à Iberville, le 15 août 1970 Louise Lanciault, fille de Marcel Lanciault et Hélène Dubois Page 25 2013 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendances paternelle et maternelle d’Andrée Choquette NICOLAS CHOQUET 1644-1722 ET ANNE JULIEN 1651-1714 NICOLAS CHOQUET, est le nommé Champagne de la compagnie du colonel de Salière du régiment de Carignan. Arrivé le 18 août 1665 à bord du navire l’Aigle d’Or, il épouse à Montréal le 12 novembre 1668, ANNE JULIEN, fille du Roy. L’acte de mariage nous apprend qu’il est le fils de Nicolas Choquet et Claudine Groët et qu’il a été baptisé le dimanche 14 février 1644 en l’église Saint-Firmin-à-la-Porte de la ville d’Amiens en Picardie. Le soldat devenu habitant, termine ses jours à Varennes et y sera inhumé le 25 février 1722. ANNE JULIEN, fille du roi, est née vers 1651. Elle est la fille du Sieur Pierre Julien et Marie Pépien, résidants de la paroisse Saint-Germain-de-l’Auxerrois à Paris. Arrivée avec le contingent de 1668, elle épouse NICOLAS CHOQUET DIT CHAMPAGNE. Elle prédécéde son mari vers le 21 juillet 1714. ANNE JULIEN donnera naissance à dix enfants. Après un court séjour à Québec où naît un premier enfant, en 1670, le couple s’établit d’abord sur une terre de deux arpents de front par vingt arpents de profondeur reçue du Sieur Pierre Sidrac Dugré, dans l’île Sainte-Thérèse, près de Montréal, en face de Varennes. Le sieur Sidrac Dugué lui concède une deuxième terre, cette fois, de trois arpents de front par quinze de profondeur dans sa seigneurie. Puis Marguerite Messier, épouse de Pierre Lesueur, seigneur de SainteMarguerite, lui concède à son tour une terre de cent soixante arpents de superficie, le 27 janvier 1701. C’est là qu’il finira ses jours. Mais c’est à Varennes qu’il est inhumé le 25 février 1722. Les dix enfants de Nicolas Choquet et Anne Julien dont cinq assurent la descendance Julien - né le 14 – baptisé le 16 septembre 1669 à Québec - décédé – inhumé le 7 février 1733 à Varennes - épouse le premier février 1694 à Pointe-aux-Trembles - Marie-Madeleine Lauzon – Gilles et Marie Archambault - épouse le 23 juillet 1714 en l’église Sainte-Anne-de-Varennes, -Marie-Françoise Daudelin, René et Marguerite Collet Pierre - né – baptisé le 12 novembre 1671 à Montréal - décédé – inhumé le 23 novembre 1671 à Montréal Catherine - née – baptisée le 13 décembre 1672 à Montréal - décédée – inhumée le 30 octobre 1687 à Pointe-aux-Trembles Jeanne Marie - née – baptisée le 16 août 1675 à Montréal - décédée le 27– inhumée le 28 mars 1706 à Varennes - épouse le 2 septembre 1698 à Sainte-Anne-de-Varennes - Yves-Pierre Godu – Pierre et Jeanne Sansoucy/Percy Marie-Thérèse - née le 31 août – baptisée le premier septembre 1678 à Pointe-aux-Trembles - décédée le 14– inhumée le 16 mars 1734 à Montréal - épouse le 10 mai 1700 à Sainte-Anne-de-Varennes - Ignace Hébert – Augustin et Adrienne Vivier Nicolas - né – baptisé le 13 novembre 1681 à Pointe-aux-Trembles - décédé le 18 – inhumé le 19 mars 1762 à Varennes - épouse le 23 novembre 1705 à Sainte-Anne-de-Varennes - Marie-Marguerite Hébert – Ignace et Jeanne Messier/Saint-Michel - épouse le 21 novembre 1729 à Saint-François-Xavier-de-Verchères - Marie-Anne Casavant/Ladébauche – Jean et Jeanne Carpentier/Lapaille Page 26 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 Marguerite - née – baptisée le 4 février 1685 à Pointe-aux-Trembles - décédée – inhumée le 9 février 1685 à Pointe-aux-Trembles Marie Madeleine - née – baptisée le 22 juillet 1686 - décédée – inhumée Pierre - né – baptisé le 10 avril 1689 à Pointe-aux-Trembles - décédé – inhumé le premier octobre 1689 à Pointe-aux-Trembles Marie-Catherine - née et baptisée le 31 juillet 1694 à Varennes - décédée le 4– inhumée le 5 avril 1763 à Varennes - épouse le 5 août 1717 à Sainte-Anne-de-Varennes - Gabriel Mongeau – Jacques et Catherine Milot/Laval - épouse le 8 septembre 1728 à Sainte-Anne-de-Varennes - Jacques Gauthier – Jacques et Élisabeth Ursule Brantigny/Boisvert 2013 ASCENDANCE MATERNELLE D’ANDRÉE CHOQUETTE NICOLAS CHOQUET ET ANNE JULIEN Mariage en l’église Notre-Dame de Montréal, le 12 novembre 1668 Contrat de mariage passé devant le notaire Bénigne Basset, le 20 novembre 1670 Anne Julien, fille de Pierre Julien et Marie Pépien JULIEN CHOQUET ET FRANÇOISE DAUDELIN Mariage en l’église Sainte-Anne-de-Varennes, le 27 juillet 1714 Françoise Daudelin, fille de René Daudelin et Marguerite Collet JULIEN CHOQUET ET MARGUERITE-URSULE HÉBERT Mariage en l’église Sainte-Anne-de-Varennes, le 14 janvier 1743 Marguerite Ursule Hébert, fille de Joseph Hébert et Marguerite Girard JULIEN CHOQUET ET MARIE-LOUISE CADIEUX Mariage en l’église Saint-Denis-sur-Richelieu, le 29 avril 1765 Marie-Louise Cadieux, fille d’Augustin Cadieux et Marie-Catherine Lalouette FRANCIS CHOQUET ET MARIE-ANGÉLIQUE BEAUVAIS Mariage en l’église Saint-Joseph de Chambly, le 2 février 1807 Marie-Angélique Beauvais, fille de François-Xavier Beauvais et Marie-Angélique Harbeck ÉDOUARD CHOQUET ET ÉMÉRISE MESSIER Mariage en l’église Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 8 novembre 1831 Émérise Messier, fille de Jean-Baptiste Messier et Julie Boulais ISAÏE CHOQUETTE ET VICTOIRE MEUNIER Mariage en l’église Saint-Athanase d’Iberville, le 4 février 1873 Victoire Meunier, fille de Moïse Meunier et Geneviève Boulet SAUL CHOQUETTE ET MARIE-LOUISE DUPUIS Mariage en l’église Saint-Athanase d’Iberville, le 15 avril 1902 Marie-Louise Dupuis, fille de Louis Dupuis et Denise Patenaude RENÉ CHOQUETTE ET LUCIENNE DESMARAIS Mariage en l’église Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean, le 5 juillet 1930 Lucienne Desmarais, fille de Joseph Desmarais et Rose-Emma Daunais DENISE CHOQUETTE ET JACQUES CHOQUETTE Mariage en l’église Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean, le 28 décembre 1957 Jacques Choquette, fils de Bernard Choquette et Eugénie Labelle ANDRÉE CHOQUETTE Page 27 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ASCENDANCE PATERNELLE D’ANDRÉE CHOQUETTE NICOLAS CHOQUET ET CLAUDE GROET Saint-Firmin-à-la-Porte, ville d’Amiens en Picardie NICOLAS CHOQUET ET ANNE JULIEN Mariage en l’église Notre-Dame de Montréal, le 12 novembre 1668 Contrat de mariage passé devant le notaire Bénigne Basset, le 20 novembre 1670 Anne Julien, fille de Pierre Julien et Marie Pépien JULIEN CHOQUET ET FRANÇOISE DAUDELIN Mariage en l’église Sainte-Anne-de-Varennes, le 27 juillet 1714 Françoise Daudelin, fille de René Daudelin et Marguerite Collet JULIEN CHOQUET ET MARGUERITE-URSULE HÉBERT Mariage en l’église Sainte-Anne-de-Varennes, le 14 janvier 1743 Marguerite -Ursule Hébert, fille de Joseph Hébert et Marguerite Girard JULIEN CHOQUET ET MARIE-LOUISE CADIEUX Mariage en l’église Saint-Denis-sur-Richelieu, le 29 avril 1765 Marie-Louise Cadieux, fille d’Augustin Cadieux et Marie-Catherine Lalouette FRANCIS CHOQUET ET MARIE-ANGÉLIQUE BEAUVAIS Mariage en l’église Saint-Joseph de Chambly, le 2 février 1807 Marie-Angélique Beauvais, fille de François-Xavier Beauvais et Marie-Angélique Harbeck CÉLESTIN CHOQUET ET CÉLINA JUDITH ARBEC Mariage en l’église Saint-Joseph de Chambly, le 21 juin 1858 Célina Judith Arbec, fille de Charles Arbec et Judith Lefebvre CÉLESTIN JOSEPH CHOQUETTE ET HENRIETTE BARRY Mariage en l’église Saint-Georges d’Henryville, le 1er juillet 1884 Henriette Barry, fille de Michel Barry et Phélice Fardin ÉDOUARD DAVID CHOQUETTE ET BLANCHE ROSE DE LIMA GAMACHE Mariage en l’église Saint-Alexandre d’Iberville, le 24 septembre 1907 Blanche Rose de Lima Gamache, fille d’Isaïe Gamache et Herminie Trépanier BERNARD CHOQUETTE ET EUGÉNIE LABELLE Mariage en l’église de L’Immaculée-Conception à Montréal, le 25 novembre 1933 Eugénie Labelle, fille d’Omer Labelle et Dorina Brisebois JACQUES CHOQUETTE ET DENISE CHOQUETTE Mariage en l’église Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean, le 28 décembre 1957 Denise Choquette, fille René Choquette et Lucienne Desmarais ANDRÉE CHOQUETTE Page 28 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance de Nicole Daudelin NICOLAS DODELIN 1636-1699 ET ANNE GIRARD 1630-1710 NICOLAS DAUDELAIN DE CHAMPAGNE, habitant et fermier, fils de JACQUES DAUDELAIN et JEANNE LÉPINE est né et baptisé en 1636 en la paroisse de Saint-Paul, faubourg de Martinville à Rouen en Normandie. Arrivé au pays en 1664. Le couple a vécu à L’AngeGardien, Sainte-Anne-de-La Pérade et Varennes. Nicolas décède le 25 août 1699 à Sainte Anne-de-la-Pérade. ANNE GIRARD, fille de JEAN-MICHEL GIRARD, laboureur et FRANÇOISE GRAFFARD est baptisée le 3 février 1630 en l‘église de Saint-Cyr-du-Vaudreuil, évêché de Rouen en Normandie. Arrivée en 1665. Elle décède le 22 août 1710 à Varennes après avoir donné quatre enfants à Nicolas Daudelin LA FAMILLE DE NICOLAS DAUDELIN ET ANNE GIRARD Quatre enfants sont nés de ce couple et baptisés à Château-Richer : MARIE-ANNE : née et baptisée le 28 avril 1667. Elle épouse le 9 janvier 1684 à Sainte-Anne-de-La Pérade, RENÉ PROVOST, né vers 1652 à Saint-Laurent près de Paris, fils de Nicolas Provost et Anne Saint-Amand. Ce dernier décède le 31 mai et est inhumé le premier juin 1735 à Varennes. Marie-Anne le prédécède le premier juillet 1733. Elle sera inhumée à Varennes le lendemain laissant une descendance de dix enfants. Jumelle de René. RENÉ : jumeau de Marie-Anne. Né et baptisé le 28 avril 1667 à Château-Richer, il épouse le 7 janvier 1687 à Batiscan, MARGUERITE COLLET, baptisée à Sorel le 13 février 1669, fille de Jean Collet et Jeanne Béchard. René décédera le 13 mai 1719 à Varennes. C’est par lui que sera assurée la perennité du patronyme DAUDELIN MARGUERITE COLLET décède le 8 avril 1703 et est inhumée deux jours plus tard à Varennes après avoir donné naissance à sept enfants. René se remarie le premier décembre 1703, avec MARIE- MADELEINE ABEROUX, née le 15 et baptisée le 18 janvier 1680 à Boucherville. Fille de Pierre Aberoux dit Larose et Marie-Anne Desperne, elle ajoute sept autres enfants à la famille de René Daudelin. Il décède le 11 et sera inhumé le 12 mai 1719 à Varennes. MADELEINE : Baptisée le 11 mai 1669 à Château-Richer, elle est décédée avant le recensement de 1681. Jumelle de Marie. MARIE : jumelle de Madeleine, baptisée le 11 mai 1669 à Château-Richer. Elle épousera le 8 février 1684 à Sainte-Anne-de-la-Pérade, JEAN ROUGEAU DIT BERGER, né vers 1652 à Notre-Dame de la Riche, archevêché de Tours en Touraine, fils de Pierre Rougeau et Catherine Berger. Jean Rougeau décède le 27 janvier 1718 et est inhumé le lendemain à Boucherville. Marie a déjà donné naissance à sept enfants. MARIE se remarie avec ANTOINE BERTHELET dit SAVOYARD, fils de François Berthelet et Françoise Ravier, le 30 juin 1732 à Montréal. Né vers 1676 à Notre-Dame de Héry, évêché de Genève, en Savoie, aujourd’hui Ugine, près d’Alberville, il décède le 15 avril 1755, et inhumé le lendemain à Montréal. Marie Daudelin le prédécède le 26 avril 1750; elle sera inhumée le lendemain à Varennes. Ce second couple ne laissera pas de descendance. Page 29 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 ASCENDANCE DE NICOLE 2013 DAUDELIN NICOLAS DAUDELIN ET ANNE GIRARD Mariage à La Visitation-de-Château-Richer, le 22 octobre 1665 Contrat de mariage passé devant le notaire Claude Auber, le 21 octobre 1665 | RENÉ DAUDELIN ET MARGUERITE COLLET Mariage à Saint-François-Xavier-de-Bastican, le 7 janvier 1687 Marguerite Collet, fille de Jean Collet et Jeanne Déchard RENÉ DAUDELIN ET MARIE-MADELEINE ABIROU Mariage à Sainte-Anne-de-Varennes, le 1 décembre 1703 Madeleine Abirou, fille de Pierre Abirou et Marie-Anne Desperne | PIERRE (RENÉ) DAUDELIN ET MARIE-FRANÇOISE GUERTIN Mariage à la Trinité-de-Contrecoeur, le 7 juin 1724 Marie-Françoise Guertin, fille de Pierre Guertin et Marie-Anne Girard PIERRE (RENÉ) DAUDELIN ET MARGUERITE MONTREUIL /MONTEIL Mariage à Saint-François-Xavier-de-Verchères, le 11 janvier 1734 Marguerite Monteil, fille de René Montreuil et Marie Marguerite Chicoine | JEAN BAPTISTE DAUDELIN ET MARIE ANNE FAVREAU Mariage à Saint-Antoine-de-Padoue-sur-Richelieu, le 12 janvier 1767 Contrat de mariage passé devant le notaire Pierre-Jacques Crevier-Duvernay, le 9 janvier 1767 Marie-Anne Favreau, fille de Richard Favreau et Madeleine Languedoc - contrat JEAN BAPTISTE DAUDELIN ET MARIE JOSÈPHE LACOSTE Mariage à Notre-Dame-du-Rosaire à Saint-Hyacinthe, le 12 février 1787 Marie-Josèphe Lacoste, fille de Jean-Baptiste Lacoste et Marguerite Sinot | JOSEPH DAUDELIN ET MARIE ANNE DYON /YON DIT LEMOINE Mariage à Saint-Marc-de-Cournoyer-sur-Richelieu, le 15 septembre 1794 Marie-Anne Yon, fille d’Augustin Yon et Marie-Anne Casavant | JEAN BAPTISTE DAUDELIN ET CÉSARIE THERRIEN Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 11 janvier 1842 Césarie Therrien, fille de Jean-Baptiste Therrien et Josèphe Chartier JEAN BAPTISTE DAUDELIN ET ADÉLAÏDE VIEN Mariage à Saint-Alexandre d’Iberville, le 7 mars 1859 Adélaïde Vien, fille d’Antonin Vien et Louise Tétreau DAMASE DAUDELIN ET MÉDÉRISE QUINTIN Mariage à Saint-Alexandre d’Iberville, le 24 janvier 1881 Médérise Quintin, fille de Jean-Baptiste Quintin et Angèle Chartier | DAMASE DAUDELIN ET IRÈNE CADIEUX Mariage à Saint-Alexandre d’Iberville, le 21 août 1917 Irène Cadieux, fille de Jean-Baptiste Cadieux et Hermine Trahan | LÉONARD DAUDELIN ET MARIE ANGE DEXTRADEUR Mariage à Saint-Grégoire-le-Grand d’Iberville, le 24 mai 1947 Marie-Ange Dextradeur, fille de Joseph Dextradeur et Dorilla Guillet | NICOLE DAUDELIN Page 30 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance d’Etienne Geoffrion dit Saint-Jean Pierre Joffrion 1638-1704 et Marie Priault 1645-1699 PIERRE JOFFRION/SAINT-JEAN est né vers 1638. On ignore la filiation de cet ancêtre qui venait de Fontenay-le-Comte, évêché de La Rochelle au Poitou. Au recensement de 1667, Pierre est domestique chez Jean Aubuchon à Montréal. Il est âgé de 33 ans. Le 26 août 1668, les sulpiciens lui concède une terre à la Côte Sainte-Anne. Le 1 février 1669, Pierre vend sa terre et part s’établir à Verchères où le seigneur du lieu lui concède une terre. Maçon, il conserve un lien avec les sulpiciens; il entreprend des travaux de maçonnerie pour eux en 1692. Le 4 février 1698, Pierre vend sa terre de Verchères pour aller à Montréal où il décède le 17 octobre 1704. Pierre Joffrion savait signer de même que sa femme Marie Priault. MARIE PRIAULT, une fille du roi d’origine inconnue, arrive en 1668. Née vers 1645, elle épouse en 1668 ou 1669 à Verchères, Pierre Joffrion. Marie donne naissance à neuf enfants dont plusieurs perpétueront le patronyme Geoffrion sur douze générations à ce jour. Elle décède à l’Hôtel-Dieu de Montréal, le 24 février 1699. Enfants de Pierre Joffrion et Marie Priault André - né vers 1669 en un lieu indéterminé au Québec - décédé hors Québec Jean-Baptiste - né vers 1670 en un lieu indéterminé au Québec - décédé – inhumé le 8 janvier 1740 à Varennes - épouse le 17 avril 1698 à Sainte-Anne-de-Varennes - Catherine Milot/Laval – Jacques et Jeanne Marie Hébert - épouse le 19 mars 1709 à Sainte-Anne-de-Varennes - Marie-Charlotte Lepage/Lefrançois –Pierre-Charles et Madeleine Gaumond Marie - née le 25 mars – baptisée le 27 avril 1672 à Sainte-Famille-de-Boucherville - décédée le 10 – inhumée le 11 mars 1756 à Montréal - épouse avant le 16 septembre 1691 en un lieu inconnu - Pierre Jean De Varennes/Lespérance - épouse le 7 avril 1698 à Notre-Dame de Montréal - Jacques Richer/Louveteau – Jacques et Jacqueline Piri Toussaint - né le 25 décembre 1675 – baptisé le 14 janvier 1676 à Boucherville Michel - né – baptisé le 26 octobre 1677 à Sainte-Famille-de-Boucherville Françoise - née vers 1679 en un lieu indéterminé au Québec - décédée le 25 – inhumée le 26 mars 1740 à Montréal - épouse le 5 mars 1696 à Notre-Dame de Montréal - Louis Rouleau– Michel et Renée Bouquière Anne - née le 19 février – baptisée le 9 mars 1681 à Sainte-Trinité-de-Contrecoeur Pierre - né le 10 – baptisé le 20 avril 1683 à Contrecoeur - décédé – inhumé le 3 décembre 1686 à Contrecoeur Hélène - née le 20 – baptisée le 28 mars 1685 à Contrecoeur Page 31 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance PIERRE JOFFRION ET MARIE PRIAULT Mariage à Saint-François-Xavier-de-Verchères, vers 1669 Marie Priault, d’origine inconnue JEAN JOFFRION ET MARIE CHARLOTTE LEPAGE Mariage à Sainte-Anne-de-Varennes, le 19 mars 1709 Marie Charlotte Lepage, fille de Pierre Lepage et Madeleine Gaumond GABRIEL JOFFRION ET MARGUERITE FONTAINE Mariage à Sainte-Anne-de-Varennes, le 24 juillet 1741 Marguerite Fontaine, fille de Pierre Fontaine et Marguerite Gentès JOSEPH JOFFRION ET JOSEPHTE QUINTIN Mariage à Sainte-Anne-de-Varennes, le 11 novembre 1776 Josephte Quintin, fille de Joseph Quintin et Josephte Brunelle GABRIEL JOFFRION ET AMABLE PILET Mariage à Sainte-Famille-de-Boucherville, le 30 septembre 1805 Amable Pilet, fille de Michel Pilet et Amable Aubertin JOSEPH SAINT-JEAN ET SOPHIE FAVREAU Mariage à Sainte-Famille-de-Boucherville, le 13 février 1844 Sophie Favreau, fille de Pierre Favreau et Desanges Gauthier dit Saint-Germain FERDINAND SAINT-JEAN ET ROSE ANNA LUSSIER Mariage à Sainte-Famille-de-Boucherville, le 8 juillet 1872 Rose Anna Lussier, fille de Louis Lussier et Zoé Gauthier ADÉLARD SAINT-JEAN ET GEORGIANNA GAUTHIER Mariage à Saint-Bruno-de-Montarville, le 2 juillet 1901 Georgianna Gauthier, fille de Charles Gauthier et Caroline Vinette LÉO SAINT-JEAN ET ISABELLE DUQUETTE Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 24 mai 1930 Isabelle Duquette, fille de Wilfrid Duquette et Rose-Emma Boucher MARCEL SAINT-JEAN ET LUCILLE DEXTRAZE Mariage à Notre-Dame-Auxiliatrice à Saint-Jean, le 11 décembre 1954 Lucille Dextraze, fille de Gérard Dextraze et Marie-Louise Laroche GÉRARD SAINT-JEAN ET LISE LACOSTE Mariage à Saint-Alexandre d’Iberville, le 17 juillet 1976 Lise Lacoste, fille de Jean-Louis Lacoste et Lucie Gervais MAXIME SAINT-JEAN ET KATERINE GAGNÉ Katerine Gagné, fille de Guy Gagné et Nathalie Villeneuve ETIENNE SAINT-JEAN Page 32 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les Lareau de la Vallée du Richelieu FRANÇOIS LAREAU 1652-1736 ET ANNE DEQUAIN 1650-1734 FRANÇOIS LAREAU, fils de Jacques Lareau et Anne Fossé est né à Dieppe en Normandie. Arrivé avec ses parents en 1662, il est confirmé à Québec le 23 mars 1664; il est alors inscrit qu’il a douze ans, et fait assez rare, François sait signer. François Lareau sera menuisier comme son père. Il prend pour épouse ANNE DEQUAIN qui lui donnera six enfants. Le mariage est célébré à Notre-Dame de Québec, le 28 octobre 1669. François Lareau semble assez à l’aise financièrement. Au recensement de 1681, il demeure dans la HauteVille de Québec dans la maison délaissée par sa mère, Anne Fossé. En 1699, il versera en dot à sa fille Anne à son mariage, la terre de deux arpents de front par trente-deux de profondeur sur la rivière Saint-Charles, que lui avait concédée les hospitalières. Le couple transmettra au fils François, terre et maison, qui s’engage à prendre soin d’eux leur vie durant. Il décède à Québec et y sera inhumé le 30 juin 1726. ANNE DEQUAIN, baptisée à Saint-Hilaire d’Usseau, ville voisine de Niort, évêché de Poitiers, Poitou, était la fille de feu Florimond Dequain, sieur de Davaille et de Henriette De Mellis. Orpheline de père comme une grande majorité de filles du roi, elle arrive à Québec en 1669. Anne Dequain décèdera à Québec le 6 février 1734. Enfants du couple, tous nés à Québec Marie-Anne - née le 10 - baptisée le 11 avril 1674 à Québec - épouse le 2 janvier 1699 à L’Ancienne-Lorette - Simon Hubert – René et Françoise Lacroix François - né et baptisé le 29 mars 1676 à Québec - décédé le 16 – inhumé le 17 avril 1744 à l’Hôtel-Dieu de Québec - épouse le 30 avril 1703 à Notre-Dame de Québec - Marie-Angélique Pinguet Laglardière – Pierre et Anne Chevalier Jacques - né le 7 – baptisé le 8 décembre 1677 à Québec - décédé le 23 – inhumé le 24 octobre 1715 à Québec - épouse le 21 novembre 1712 à Notre-Dame de Québec - Marie-Françoise Legris/Lépine – Adrien et Françoise Branche Madeleine Marie-Anne - née le 2 – baptisée le 3 mars 1680 à Québec - décédée le 26 – inhumée le 27 février 1733 à Québec - épouse le 14 mars 1703 à Notre-Dame de Québec - Nicolas Martin/Jolicoeur – Jacques et Marguerite Billot Noël - né le 6 – baptisé le 7 février 1682 à Québec - décédé le 7 – inhumé le 8 décembre 1718 à Québec - épouse le premier février 1712 à Notre-Dame de Québec - Marie-Agnès Pilotte -Jean et Marie-Françoise Gaudry/Bourbonnière Pierre - né le 6 – baptisé le 7 novembre 1683 à Québec Page 33 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance FRANÇOIS LAREAU ET ANNE DEQUAIN Mariage à Notre-Dame de Québec, le 28 octobre 1669 Anne Dequain, fille de Florimond Dequain, sieur de Davaille et Henriette de Mellis NOËL LAREAU ET MARIE PILOTE Mariage à Notre-Dame de Québec, le premier février 1712 Marie Pilote, fille de Pierre Pilote et Marie-Françoise Gaudry NOËL LAREAU ET MARIE MÉNARD Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 22 janvier 1753 Marie Ménard, fille d’Antoine Ménard et Marie Huet FRANÇOIS LAREAU ET VICTORIA SACHET Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 5 juin 1780 Victoria Sachet, fille de Jacques Sachet et Madeleine Boileau JOSEPH LAREAU ET URSULE TÉTREAU Mariage à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 19 octobre 1812 Ursule Tétreau, fille de Jean-Baptiste Tétreau et Geneviève Barsalou JOSEPH LAREAU ET MARCELLINE BESSETTE Mariage à Saint-Grégoire-le-Grand, le 11 juin 1844 Marcelline Bessette, fille d’Édouard Bessette et Marguerite Dubois ANDRÉ LAREAU ET MARIE-ARZÉLIE NADEAU Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 15 juin 1885 Marie-Arzélie Nadeau, fille Louis Nadeau et Athalie Benoît JEAN-BAPTISTE LAREAU ET ROSE-ALMA BOULAIS Mariage à Sainte-Marie de Marieville, le 25 août 1932 Rose-Alma Boulais, fille de Frédéric Boulais et Antonia Rocheleau ANDRÉE LAREAU Page 34 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance des familles Lebeau du Haut-Richelieu Jean-Baptiste Lebeau-Lalouette 1654-1728 et Étiennette Loret 1649-1733 JEAN-BAPTISTE LEBEAU-LALOUETTE, fils de Mathurin Bau et Louise Garatte, est né et baptisé vers 1654 en la paroisse Saint-Jean-des-Monts des Sables d’Olonne au Poitou en France. Habitant à Chambly en 1672, il devient maître d’école à Boucherville en 1695. Son union à ÉTIENNETTE LORET sera inscrite dans les registres de la paroisse Sainte Famille de Boucherville, le 15 mai 1672. Le couple passera par la suite un contrat de mariage devant le notaire Antoine Adhémar de Montréal, le 17 juillet 1678. Jean-Baptiste Lebeau décède le 15 novembre 1728 à Boucherville. ÉTIENNETTE LORET/LORY, fille de Jean Loret et Françoise Lefroy, de la paroisse et du faubourg SaintLaurent, ville de Paris en Île de France, serait née vers 1649. Elle arrive avec le contingent de 1671, apportant des biens estimés à 100 livres. Femme certes de forte constitution, elle mettra au monde dix enfants Lebeau. À son décès, elle sera inhumée le 29 mars 1733 à Boucherville à côté de son mari. Enfants de Jean Bau/Lebeau et Étiennette Loret René - né à Chambly – baptisé le 9 février 1673 à Contrecoeur - décédé le 17 – inhumé le 18 décembre 1726 à Montréal – 53 ans - épouse le 11 février 1694 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Madeleine Guertin – Louis et Madeleine Lecamus Jean-Baptiste maître-menuisier - né – baptisé le 12 févier 1675 à Chambly - décédé le 30 juin 1762 à Montréal - épouse le premier avril 1704 à Sainte-Anne-de-Beaupré - Marguerite Giguère – Robert et Aimée Miville - épouse 24 février 1729 à Notre-Dame de Montréal - Marguerite Celle /Duclos - Gabriel et Anne Messier Louis menuisier - née en 1677 - décédé le 26 février 1713 à Montréal – 36 ans - épouse le 8 février 1705 à Notre-Dame de Montréal - Geneviève Brunet – Antoine et Françoise Moisan - épouse le 14 juin 1707 à Notre-Dame de Montréal - Christine Otis - Richard et Madeleine Warren Pierre - né vers 1679 - décédé Jeanne - née le 13 septembre 1681 à Chambly - décédée – inhumée le 8 mai 1706 à Montréal Mathurin habitant - né le 30 avril à Chambly – baptisé le 2 juillet 1684 à Contrecoeur - décédé et inhumé 11 janvier 1757 à Chambly – 73 ans - épouse le 30 octobre 1708 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Catherine Noëlle Martimbeau - Jacques et Hélène Valiquette - épouse le 20 février 1713 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Marie Catherine Le Sueur – Charles et Marie Drouet/Grandmaison Page 35 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Marie - née en 1686 - décédée et inhumée le 9 juin 1714 à Boucherville - épouse le 9 novembre 1706 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Simon Séguin dit Ladéroute – François et Jeanne Petit Thérèse - née - baptisée le 2 novembre 1689 à Boucherville - décédée le 7 septembre 1757 à Chambly – 68 ans - épouse le 11 janvier 1712 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Jean Gareau/Saint-Onge – Jean et Anne Talbot Marien - né – baptisé le 11 juin 1692 à Boucherville - décédé – inhumé le 26 janvier 1758 à Longue-Pointe - épouse le 26 avril 1719 à Sainte-Famille-de-Boucherville - Suzanne Lory - François et Marie-Anne Beaulne Marie-Françoise - née – baptisée le 12 juin 1694 à Boucherville - décédée le 18 juillet 1759 à Chambly – 65 ans - épouse le 3 février 1722 à Notre-Dame de Montréal - Jean-Baptiste Ménard dit Lafontaine – Louis et Marie-Anne Février Cathédrale Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean-sur-Richelieu Page 36 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 Ascendance des familles Lebeau du Haut-Richelieu MATHURIN BEAU ET LOUISE GARATTE de la paroisse Saint-Jean-des-Monts, Les Sables d’Olonne au Poitou en France JEAN-BAPTISTE LEBEAU-LALOUETTE ET ÉTIENNETTE LORET/LORY Contrat de mariage passé devant le notaire Antoine Adhémar, le 17 juillet 1678 Mariage à Sainte-Famille-de-Boucherville, le 15 mai 1672 Étiennette Loret/Lory fille de Jean Loret et Françoise Lefroy MATHURIN BEAU/LEBEAU ET MARIE-CATHERINE LESUEUR Mariage à Sainte-Famille-de-Boucherville, le 20 février 1713 Marie-Catherine Lesueur, fille de Charles Lesueur et Marie Drouet LOUIS LEBEAU ET ANGÉLIQUE BESSETTE Mariage à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 24 novembre 1739 Angélique Bessette, fille de François Bessette et Marie-Claude Dubois LOUIS LEBEAU ET MARIE-ANNE NEVEU Mariage à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 25 juillet 1763 Marie-Anne Neveu, fille de Louis Neveu et Marie-Anne Bourdette JEAN-BAPTISTE LEBEAU ET JOSÈPHE HACHÉ Mariage à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 20 août 1804 Josèphe Haché, fille de Pierre Haché et Louise Joubert PRUDENT LEBEAU ET ÉMÉRENCE CORRIVEAU Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 19 février 1844 Émérence Corriveau, fille de Charles Corriveau et Angélique Giasson PRUDENT LEBEAU ET ÉMÉLIE RENAUD Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 7 août 1855 Émélie Renaud, fille de Charles Renaud et Josèphe Vadnais PRUDENT LEBEAU ET ÉMÉRENCE DUPUIS Mariage à Saint-Georges d’Henryville, le 28 juillet 1868 Émérence Dupuis, fille de Narcisse Dupuis et Désanges Houle LUDGER LEBEAU ET LOUISIANE TREMBLAY Mariage à Saint-Jean-l’Évangéliste à Saint-Jean, le 30 septembre 1901 Louisiane Tremblay, fille de Cléophas Tremblay et Marie-Louise Girard MOÏSE LEBEAU ET LUCIENNE BOUDREAU Mariage à Notre-Dame-Auxiliatrice à Saint-Jean, le 20 mai 1925 Lucienne Boudreau, fille d’Arthur Boudreau et Joséphine Moquin ANDRÉ LEBEAU ET HUGUETTE BARRÉ Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 2 août 1952 Huguette Barré, fille de Fabien Barré et Anita Choquette NATHALIE LEBEAU Page 37 2013 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Les Molleur de la Vallée du Richelieu Pierre Molleur 1651-1729 et Jeanne Quenneville 1641-1717 PIERRE MOLLEUR, fils de Joseph Molleur et Catherine Joseph est né vers 1651 à Scalissau, Ulm près de Baden en Allemagne. Avant son mariage à JEANNE QUENNEVILLE, célébré à Québec, le 3 novembre 1671, PIERRE MOLLEUR est déjà installé dans la seigneurie de La Durantaye. Au recensement de 1681, la famille demeure à Beaumont où Pierre décéde. Il y sera inhumé le 26 janvier 1729 à l’âge de 88 ans laissant une descendance de cinq enfants. Pratique courante à l’époque, le 2 novembre 1696, Pierre et Jeanne font don à leurs fils Joachim et Michel, de tous leurs biens meubles et immeubles et de leurs animaux, à condition qu’ils les logent, nourrissent et prennent soin d’eux jusqu’à leur décès. JEANNE QUENNEVILLE, née vers 1641 à Saint-Chéron près de Chartres en Beauce, fille de feu Mathurin Quenneville et Jeanne La Touche. Arrivée à Québec en 1671, elle emporte avec elle des biens estimés à 300 livres et une dot du roi de 50 livres. Elle sera inhumée à Saint-Étienne-de-Beaumont, le 16 août 1717. Les cinq enfants de Pierre Molleur dit Lallemand et Jeanne Quenneville Joachim - né – baptisé le 12 août 1672 à Québec - décédé – inhumé le 14 août 1752 à Saint-Étienne-de-Beaumont - épouse le 14 septembre 1693 à Saint-Laurent, Île d’Orléans - Marie-Jeanne Civadier - Louis et Agnès Olivier Michel - né – baptisé le 12 août 1673 à Québec - décédé – inhumé le 19 mai 1728 à Québec - épouse le 19 juillet 1694 à Saint-Laurent, Île d’Orléans - Marie Françoise Civadier - Louis et Agnès Olivier Pierre - né – baptisé le 26 avril 1675 Anne Catherine Marie - nées – baptisées le 8 juin 1676 à Québec - jumelles Page 38 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance PIERRE MOLLEUR DIT LALLEMANT ET JEANNE QUENNEVILLE Mariage à Notre-Dame de Québec, le 3 novembre 1671 Contrat de mariage passé à Québec devant le notaire Becquet, le premier novembre 1671 Jeanne Quenneville, fille de feu Mathurin Quenneville et Jeanne La Touche PIERRE MOLLEUR DIT LALLEMANT ET ÉLISABETH MARANDA Mariage à Saint-Étienne-de-Beaumont, le 15 août 1718 Élisabeth Maranda, veuve de Zacharie Lis Élisabeth Maranda, fille de Jean Maranda et Jeanne Cousin MICHEL MOLLEUR ET MARIE-FRANÇOISE CIVADIER Mariage à Saint-Laurent, Île d’Orléans, le 19 juillet 1694 Marie Françoise Civadier, fille de Louis Civadier et Agnès Olivier JEAN-BAPTISTE MOLLEUR ET MARIE-JOSÈPHE TESSIER Mariage à Saint-Charles-Borromée-de-Charlesbourg, le 6 juin 1730 Marie-Josèphe Tessier, fille de Pierre Tessier et Marie-Anne Vivier JEAN-BAPTISTE MOLLEUR DIT LALEMANT ET MARIE-HÉLÈNE MEUNIER/LAPÎERRE Mariage à Sainte-Trinité-de-Contrecoeur, le 30 avril 1764 Marie-Hélène Meunier, fille de François Meunier et Marie-Anne Giard FRANÇOIS MOLLEUR ET ARCHANGE DUBUC Mariage à Saint-Joseph de Chambly, le 14 octobre 1793 Archange Dubuc, fille de Pascal Dubuc et Hélène Renaud JOSEPH MOLLEUR ET FLAVIE PARADIS Mariage à Saint-Valentin, le 30 avril 1839 Flavie Paradis, fille de Jean-Baptiste Paradis et Archange Dalpé veuve de François Desplaines ALFRED MOLLEUR ET MARIE GIROUX Mariage à Notre-Dame-du-Mont-Carmel à Lacolle, le 29 janvier 1872 Marie Giroux, fille de Julien Giroux et Cécile Pinsonnault JOSEPH AVILA MOLLEUR ET ALICE BROSSEAU Mariage à Saint-Louis-de-France à Montréal, le 8 septembre 1909 Alice Brosseau, fille de Casimir Brosseau et Sophronie Giroux GASTON MOLLEUR ET JACQUELINE PATENAUDE Mariage à Sainte-Martine, le 9 septembre 1943 Jacqueline Patenaude, fille d’Armand Patenaude et Albina Tétreault MIREILLE MOLLEUR et SUZANNE MOLLEUR ARTISTES ET PEINTRES Page 39 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance d’Agathe Senécal Jean Senécal 1646-1723 et Marguerite De Senne 1650-1735 JEAN SENÉCAL, habitant, fermier et laboureur, Fils de MARTIN SENÉCAL et JEANNE LAPPERT de Saint-Martin de Paluel, près de Dieppe en Normandie est né et baptisé le 20 septembre 1646. Il vient au pays comme engagé chez Charles Dailleboust. Le contrat de mariage devant le notaire Bénigne Basset passé le 15 octobre 1672 le lie à Marguerite De Senne. Le couple s’établit à Montréal et leur union leur donnera sept enfants. Jean Senécal décède à Montréal le 11 février 1723. CATHERINE MARGUERITE DE SENNE, fille de PIERRE DE SENNE, potier d’étain et MARGUERITE LÉGER de la paroisse Notre-Dame- du-Chemin, rue des Potiers proche de la porte de Bourgogne, ville d’Orléans. Née vers 1651, arrivée en 1672. Annule son contrat de mariage avec Julien Hautbois, passé devant le notaire Bénigne Basset, le 22 septembre 1672. Elle décède à Montréal le 24 mai 1735. Les enfants du couple Senécal-De Senne Pierre - né- baptisé le 16 août 1673 à Montréal - décédé le 16 – inhumé le 17 juin 1734 à La Prairie - épouse le 4 novembre 1698 à Notre-Dame de Montréal - Marie-Marguerite Pinsonneault/Lafleur – François et Anne Leperé Marie-Thérèse - née – baptisée le 30 décembre 1674 à Montréal - décédée– inhumée le 17 mars 1703 à Montréal Mathurin - né – baptisé le 17 décembre 1678 à Montréal - décédé hors Québec Joseph - né– baptisé le premier mars 1681 à Montréal - décédé le 17- inhumé le 18 novembre 1741 à Montréal - épouse le 24 novembre 1712 à Notre-Dame de Montréal - Marie-Anne Foucher/Faucher – Louis et Hélène Damour André - né – baptisé le 18 février 1683 à Montréal - décédé le 12 – inhumé le 13 octobre 1754 à Montréal - épouse le 28 octobre 1710 à Notre-Dame de Montréal - Marie Marguerite Boyer – Nicolas et Marguerite Maclin Marguerite-Catherine - née – baptisée le 19 janvier 1685 à Montréal - décédée - inhumée le 6 décembre 1721 à Montréal Anne-Marie - née – baptisée le 26 juillet 1687 à Montréal - décédée le 20– inhumée le 31 mars 1759 à Pointe-aux-Trembles - épouse le 28 avril 1710 à Notre-Dame de Montréal - Joseph Bazinet/Tourblanche – Antoine et Françoise Janot/Lachapelle Page 40 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ASCENDANCE D’AGATHE SENÉCAL BIENFAITRICE DE LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DU HAUT-RICHELIEU JEAN SENÉCAL ET CATHERINE DE SENNE Mariage à Notre-Dame de Montréal, le 15 octobre 1672 Catherine De Senne, fille de Pierre De Senne et Marguerite Léger PIERRE SENÉCAL ET MARGUERITE PINSONNEAU DIT LAFLEUR Mariage à Notre-Dame de Montréal, le 4 novembre 1698 Marguerite Pinsonneau, fille de François Pinsonneau et Anne Lepéré ANTOINE SENÉCAL ET ANNE CATHERINE BOURDEAU Mariage à La Nativité de La Prairie, le 12 janvier 1733 Catherine Bourdeau, fille de Pierre Bourdeau et Marguerite Lefebvre JEAN-BAPTISTE SENÉCAL ET CATHERINE BABEUX Mariage à Saint-Jean-François-Régis – Saint-Philippe-de-Laprairie, le 11 février 1765 Catherine Babeux, fille de Louis Babeux et Geneviève Deniger JEAN-BAPTISTE SENÉCAL ET ANNE CATHERINE PERRIER Mariage à Saint-Jean-François-Régis – Saint-Philippe-de-Laprairie, le 30 juin 1794 Catherine Perrier, fille de Jean Perrier et Catherine Poissant JEAN-BAPTISTE SENÉCAL e ET MARIE LAPLANTE Mariage à Saint-Jean-François-Régis –Saint-Philippe-de-Laprairie, le premier octobre 1821 Marie Laplante, fille de François Lériger dit Laplante et Josephte Gervais ÉMILIEN SENÉCAL ET DOMITHILDE LAMOUREUX Mariage à Saint-Étienne-de-Bolton, le 18 février 1873 Domithilde Lamoureux, fille de Médard Lamoureux et Marie Gagnon ARSÈNE SENÉCAL ET LÉONILLE LANDRY Mariage à Saint-Damien-de-Bedford, le 6 février 1912 Léonille Landry, fille d’Isaïe Landry et Adèle Campbell BERNADETTE – CÉCILE – AGATHE SENÉCAL MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DU HAUT-RICHELIEU Église paroissiale de Saint-Blaise-sur-Richelieu où les demoiselles Senécal ont été baptisées Page 41 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance de deux familles Surprenant du Haut-Richelieu Jacques Surprenant 1645-1710 et Jeanne Denot 1647-1692 JACQUES SURPRENANT, habitant, fils de JACQUES SURPRENANT dit et DE LOUISE ROQUET, soldat de la compagnie du sieur de Contrecoeur au régiment de Carignan-Salière serait arrivé en Nouvelle-France sur le navire La Paix, le 17 août 1665. Licencié en 1668, il choisit de demeurer au pays. Né vers 1645 de Saint-Martin au Perche, à son décès, il possédait une terre de quarante arpents en superficie dans le Saint-Lambert d’aujourd’hui. Il sera inhumé à La Prairie le 16 juillet 1710 SANSSOUCY JEANNE DENOT, fille d’Antoine Denot et Catherine Leduc, est née vers 1647 en la paroisse de Saint-Germain de l’Auxerrois de Paris. Jeanne fait partie du contingent de 1666. Elle épouse ANDRÉ ROBIDOUX dit L’ESPAGNOL à Québec le 7 juin 1667. Ce premier mari qui lui donne cinq enfants baptisés à La Prairie, y décède le premier avril 1678. Elle remarie JACQUES SURPRENANT à La Nativité de La Prairie, le 16 août 1678. Et de cette deuxième union naissent huit enfants. Jeanne Denot décède entre le 20 janvier 1692 et le 11 juin 1696 laissant une progéniture de treize enfants. Les enfants de Jacques Surprenant et Jeanne Denot Jean - né- baptisé le 4 décembre 1679 à La Prairie - décédé – inhumé le 4 juin 1680 à La Prairie Marguerite Marie - née– baptisée le 6 juin 1681 à La Prairie - décédée – inhumée le 26 juillet 1684 à La Prairie Pierre - né le 19 – baptisé le 21 janvier 1683 à La Prairie - décédé le 2 - inhumé le 3 juin 1739 à Montréal - épouse le 27 novembre 1702 à La Nativité de La Prairie - Anne-Marie Larivière– Jacques et Marguerite Beauvais/St-Gemme Laurent - né– baptisé vers 1685 en un lieu indéterminé au Québec - décédé le 2- inhumé le 3 décembre 1752 à Montréal - épouse le 20 mai 1711 à Notre-Dame de Montréal - Marie-Jeanne Beauvais/St-Gemme –Raphaël et Élisabeth Turpin/Sandrille Marie-Catherine - née le 28 – baptisée le 29 juillet 1686 à La Prairie - décédée le 26 - inhumée le 28 février 1762 à Saint-Jean-François-Régis - épouse le 4 novembre 1705 à La Nativité de La Prairie - Jean-Baptiste Deniger/Sansoucy – Bernard et Marguerite Raisin - épouse le 12 avril 1717 à La Nativité de La Prairie - Julien Bariteau /Lamarche - Louis et Marie Vara - épouse le 9 septembre 1737 à La Nativité de La Prairie - Antoine Boyer – Charles et Marguerite Ténard Claude - né le 19 – baptisé le 21 septembre 1688 à La Prairie - décédé le 9 –inhumé le 10 septembre 1689 à La Prairie Marie - née – baptisée vers 1690 en un lieu indéterminé au Québec - décédée – inhumée le 20 février 1717 à La Prairie - épouse le 13 novembre 1712 à La Nativité de La Prairie - François Lefebvre – Pierre et Marguerite Marie Gagné Anne - née le 20 – baptisée le 21 janvier 1692 à La Prairie - décédée – inhumée le premier février 1692 à La Prairie Page 42 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ASCENDANCE DE PAUL SURPRENANT JACQUES SURPRENANT ET JEANNE DENOT Mariage à La Nativité de La Prairie, le 16 août 1678 Jeanne Denot, fille d’Antoine Denot et Catherine Leduc PIERRE SURPRENANT ET ANNE –MARIE LARIVIÈRE dit TESTU Mariage à La Nativité de la Prairie, le 27 novembre 1702 Anne-Marie Larivière dit Testu, fille de Jacques Testu et Marguerite Beauvais ANTOINE SURPRENANT ET MARIE-JEANNE GERVAIS Mariage à Saint-Antoine-de-Pade de Longueuil, le 7 février 1735 Marie-Jeanne Gervais, fille de Jean-Baptiste Gervais et Françoise Roncery JACQUES SURPRENANT/SANSOUSSY ET JOSÈPHE BEAUDIN Mariage à Saint-Philippe-de-Laprairie, le 30 octobre 1780 Josèphe Beaudin, fille de Joseph Lebeau et Marie Mény LOUIS SURPRENANT ET MARTHE LEBEAU Mariage à Saint-Mathias-sur-Richelieu, le 17 juin 1806 Marthe Lebeau, fille de Joseph Lebeau et Louise Haché CHARLES SURPRENANT ET JOSEPHTE LEBEAU Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 12 février 1844 Josephte Lebeau, fille de François Lebeau et Adeline Labatte ÉDOUARD SURPRENANT ET MARIE BERGER Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 20 février 1882 Marie Berger, fille de Joseph Berger et Édesse Ménard ÉDOUARD SURPRENANT ET DORA AURORE BELOIN Mariage à Sainte-Clothilde à Montréal, le 26 septembre 1914 Dora Aurore Beloin, fille de Philias Beloin et C. Savoie HERVÉ SURPRENANT ET MARIE-PAULE BESSETTE Mariage à Saint-Athanase d’Iberville, le 31 août 1943 Marie-Paule Bessette, fille d’Henri Bessette et Éva Poulin PAUL SURPRENANT ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-ATHANASE D’IBERVILLE Page 43 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ASCENDANCE DE GUILLAUME SURPRENANT JACQUES SURPRENANT ET JEANNE DENOT Mariage en l’église de la Nativité-de-La Prairie, le 16 août 1678 Jeanne Denot, fille d’Antoine Denot et Catherine Leduc PIERRE SURPRENANT ET ANNE -MARIE LARIVIÈRE dit TESTU Mariage en l’église de La-Nativité-de-La Prairie, le 27 novembre 1702 Anne-Marie Larivière dit Testu, fille de Jacques Testu et Marguerite Beauvais JOSEPH SURPRENANT ET MARIE GENEVIÈVE LAMARRE Mariage en l’église de la Nativité-de-La Prairie, le 19 mai 1749 Geneviève Lamarre, fille de Jean-Philippe Lamarre et Françoise Jolivet JOSEPH LÉON SURPRENANT ET MARIE-JOSÈPHE LABERGE Mariage à Saint-Philippe-de-Laprairie, le 22 octobre 1787 Marie-Josèphe Laberge, fille de Guillaume Laberge et Marie Phaneuf PIERRE SURPRENANT ET JOSÈPHE TREMBLAY Mariage à Saint-Cyprien-de-Napierville, le 30 octobre 1832 Josèphe Tremblay, fille de Geoffroid Tremblay et Marguerite Baillargeon veuve de Joseph Coupal JÉRÉMIE SURPRENANT ET SOPHRONIE GIROUX Mariage à Saint-Jacques-le-Mineur, le 5 octobre 1852 Sophronie Giroux, fille de Toussaint Giroux et Euphrosine Dumont HENRI SURPRENANT ET HERMINIE BOISVERT Mariage à Enfield, Connecticut, le 23 février 1892 Herminie Boisvert, fille d’Alphée Boivert et Desanges Blais de Lotbinière GEORGES SURPRENANT ET LAURA DUMESNIL Mariage à Saint-Bernard-de-Lacolle, le 9 novembre 1921 Aurore Dumesnil, fille de Joseph Dumesnil et Virignie Daignault ARMAND SURPRENANT ET ROLLANDE ÉTHIER Mariage à Saint-Valentin, le 12 décembre 1957 Rollande Éthier, fille de Raoul Éthier et Ida Thibodeau JOËL SURPRENANT ET MARTINE SOUCY Mariage à Saint-Cyprien-de-Napierville, le 10 juillet 1993 Martine Soucy, fille de Jacques Soucy et Marguerite Grégoire GUILLAUME SURPRENANT Église Saint-Cyprien de Napierville Page 44 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Ascendance des familles Verdon de la région JEAN VERDON 1642-1679 ET MARGUERITE RICHER 1650-1689 JEAN VERDON, habitant et laboureur, fils de FRANCOIS VERDON et ANNE MATHIEU est né et baptisé vers 1642 en la paroisse de Souvigné, évêché d’Angoulème en Angoumois. Il est domestique de Jacques Leber à Montréal lors du recensement de 1667 Il contracte mariage avec MARGUERITE RICHER devant le notaire Duquet le samedi 10 septembre 1672. Mariage religieux à Notre-Dame de Québec, le 19 septembre 1672. Le couple s’établira à La Prairie. MARGUERITE RICHER, fille de PIERRE RICHER, habitant et tailleur d’habits, et ANNE MARICOURT de Saint-Martin-sur-Renelle, à Rouen en Normandie. Arrivée en 1672, elle apporte avec elle des biens estimés à 200 livres. Après la mort de son époux en 1679, elle repasse en France où elle décède avant le 14 février 1689 après avoir donné naissance à trois enfants de JEAN VERDON. Ses trois enfants sont : François - né le 5 – baptisé le 6 mars 1674 à La Prairie - décédé et inhumé le premier avril 1674 Marie-Marguerite - née et baptisée le 10 janvier 1677 à La Prairie - décédée le 17- inhumée le 18 février 1757 à l’hôpital général de Montréal Pierre - né – baptisé le 28 novembre 1678 à La Prairie - décédé le 17 – inhumé le 18 février 1763 à Saint-Laurent - épouse le 6 novembre 1702 en l’église des Saints-Anges de Lachine - Marie-Anne Laverti – fille de Maurice et Marie Churlot/Desmoulins LA DESCENDANCE VERDON EST ASSURÉE PAR LE SEUL FILS - PIERRE VERDON Page 45 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 ASCENDANCE DE FRANCOIS VERDON JEAN VERDON ET MARGUERITE RICHER Mariage en l’église Notre-Dame de Québec, le 19 septembre 1672 Contrat de mariage passé devant le notaire Duquet, le 10 septembre 1672 Marguerite Richer, fille de Pierre Richer et Anne Maricourt PIERRE VERDON ET ANNE MARGUERITE LAVERTI/LÉGER Mariage aux Saints-Anges-de-Lachine, le 6 novembre 1702 Anne Laverti, fille de Jean Maurice Laverti et Marie Churlot Desmoulins PIERRE VERDON ET MARGUERITE GROULX Mariage à Saint-Laurent à Montréal, le 11 janvier 1745 Marguerite Groulx, fille de Jean-Baptiste Groulx et Marie-Jeanne Cousineau LAURENT VERDON ET ANGÉLIQUE COURTIN Mariage à Notre-Dame de Montréal, le 3 mars 1783 Angélique Courtin, fille de Louis Courtin et Angélique Monty LUC VERDON ET MARIE-REINE NADON Mariage à Sainte-Rose de Laval, le 4 mai 1824 Marie-Reine Nadon, fille d’Antoine Nadon et Madeleine Beaulieux ANTOINE VERDON ET MARIE ODILE BEAUDIN Mariage à Saint-Patrice-de-Sherrington, le 4 février 1862 Marie-Odile Beaudin, fille de Josaphat Beaudin et Suzanne Dussault ANTOINE VERDON ET ROSE ANNA TALLARD Mariage à Saint-Édouard-de-Napierville, le 17 novembre 1885 Rose-Anna Tallard, fille de François Tallard et Malvina Rougeau ARISTIDE VERDON ET ALBINA BISAILLON Mariage à Saint-Édouard-de-Napierville, le 24 septembre 1924 Albina Bisaillon, fille de Dieudonné Bisaillon et Flavie Lestage LIONEL VERDON ET JEANNE CLÉMENT Mariage à Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix, le 11 novembre 1961 Jeanne Clément, fille d’Émile Clément et Berthe Langlois FRANCOIS VERDON Page 46 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 Il a été tiré de cet ouvrage trois cents copies sur papier sans acide long grain couverture carton fini velum format 22 cm sur 28 cm carton - impression couleur laser haut de gamme Achevé d'imprimer sur les presses de Copicom à Saint-Jean-sur-Richelieu le 30 décembre 2013 Page 47 2013 L’Aigle d’or mouille dans le port de Québec le 22 septembre 1663 LA VIGILANTE VOLUME 34, NO 3 2013 Page 48