Jeudi 8 octobre 2015

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Jeudi 8 octobre 2015
Jeudi 8 octobre 2015
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46
71/021 36 34 09/ 021 36 77
38/021 36 88 85
Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 3
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Nouvelles mesures liées à l’investissement : Le patronat satisfait (El Watan) ........... 3
Complexe sidérurgique d’El Hadjar : Bouchouareb annonce sa reprise par des
sociétés algériennes (El Moudjahid) ........................................................................... 4
El-Hadjar redevient à 100% propriété de l'Etat (Le quotidien d’Oran) ...................... 6
Investissement étranger et droit de préemption par l’état ........................................... 7
L’Exécutif finit par céder ............................................................................................ 7
.................................................................................................................................... 7
Aït-Laoussine à Algeriepatriotique : «Les réserves de change pourraient s’épuiser
dans deux ou trois ans» (Algérie patriotique) ............................................................. 8
Mr Hachemi Siagh sur Radio M: «La fin de l’opulence de l’Etat créé des
circonstances favorables à la relance du marché financier» (Maghreb Emergent) ... 10
Matériaux de construction : Baisse de la facture des importations sur les 8 premiers
mois ........................................................................................................................... 13
Ooredoo, Sponsor exclusif de l’événement pour la 4e année consécutive : Injaz ElDjazaïr dévoile les projets lauréats de la 4e Compétition annuelle des jeunes
entrepreneurs (Liberté) .............................................................................................. 14
PÔLE UNIVERSITAIRE D’AMIZOUR : La commune organise un colloque
méditerranéen (Liberté)............................................................................................. 15
Nécessité de s'orienter vers une agriculture "contractuelle" (APS) .......................... 16
Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 17

Elle a levé 3,92 milliards de DA grâce à un emprunt obligataire : Un Pari réussi pour
la Société Nationale de Leasing (L’Econews) .......................................................... 17
Commerce ............................................................................................................................................................ 18
Coopération ......................................................................................................................................................... 18
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Visite du secrétaire d’État hongrois au commerce extérieur : Les Hongrois veulent
renouer avec le marché algérien (Liberté) ................................................................ 18
Signature d'un accord définissant les activités du Réseau mixte algéro-français des
écoles d'ingénieur et de commerce (APS) ................................................................ 19
Veille ..................................................................................................................................................................... 20


Le Président Bouteflika opère un mouvement partiel dans le corps des chefs de daïra
(APS)......................................................................................................................... 20
La liste complète des nominations ............................................................................ 21
2
Synthèse
Le reprise à 100% du complexe d’El Hadjar par l’Etat fait la une de l’actualité
économique d’aujourd’hui. En effet, la quasi-titalité de la presse a repris
l’annonce du Ministre de l’Industrie et des Mines, Mr Abdessalem
Bouchouareb confirmant ’l’accord final entre le groupe algérien Imetal et
le groupe ArcelorMittal pour la restructuration de l’actionnariat des
sociétés ArcelorMittal Algérie et Pipes
et Tubes Algérie et
ArcelorMittal Tébessa.»
Par ailleurs, les conclusions de la Réunion du Conseil des Ministres ont été
largement commentées.
L’on apprend également que la facture d'importation des matériaux de
construction s'est établie à 1,7 milliard de dollars (md usd) sur les huit
premiers mois de 2015, contre 2,38 mds usd à la même période de 2014,
en baisse de 28,66%, selon le bilan communiqué par le CNIS.
A la une
Nouvelles mesures liées à l’investissement : Le patronat satisfait
(El Watan)
Les mesures en faveur de l’impulsion des investissements nationaux et
étrangers dans le cadre du nouveau code des investissements et de la loi
de finances 2016, adoptées mardi par le Conseil des ministres, suscitent
d’ores et déjà la satisfaction des organisations patronales.
Contactées hier, plusieurs d’entre elles estiment que le gouvernement a pris
la mesure de la gravité de la situation et a répercuté, à travers ces
décisions, des revendications exprimées de longue date par le patronat. Les
patrons contactés disent avoir noté l’importance de l’intervention du
président de la République qui a mis en exergue, lors du Conseil des
ministres, la gravité de la situation actuelle, recommandant aux pouvoirs
publics «d’ expliquer davantage» à la population la «gravité de la
conjoncture financière» et notant que «c’est grâce à une parfaite
compréhension de la situation que notre peuple adhérera aux efforts
3
nécessaires pour préserver l’indépendance de décision économique du
pays».
Pour les patrons, cette intervention est un signal fort qui permettra
d’enclencher une réelle dynamique de sauvetage de l’économie nationale.
Habib Yousfi, président de la Confédération générale des entrepreneurs et
opérateurs économiques algériens (CGEOA), déclare notamment : «A la
lecture des premières mesures annoncées, je me réjouis de ces
informations concernant les nouvelles procédures relatives à la facilitation
des investissements nationaux et étrangers.» Il ajoute que son organisation
a toujours réclamé cet allégement des procédures et l’assouplissement des
règles régissant les investissements directs étrangers (IDE).
«Cela va servir notre économie», déclare M. Yousfi, ajoutant : «Nous
attendions depuis longtemps ces mesures, tant mieux si elles sont enfin
prises aujourd’hui, au vu de la conjoncture de crise qui s’installe, face à
laquelle nous devons avoir les moyens adéquats pour encourager
l’investissement et booster l’économie.»
Pour sa part, M. Naït Abdelaziz, président de la Confédération algérienne du
patronat (CNPA), estime que les décisions prises par le Conseil des ministres
sont une juste réponse à la crise et s’inscrivent en droite ligne des
revendications du patronat. Il ajoute que l’amélioration du climat des
affaires et l’allégement des procédures répondent aux préoccupations des
entreprises, telles qu’elles ont été répercutées par le document contenant
les propositions remis récemment par le FCE au gouvernement. «Il est
temps que la machine commence à bouger, surtout que la conjoncture ne
laisse pas une large marge de manœuvre au gouvernement», clame le chef
du CNPA, qui estime toutefois que «la crise n’est pas uniquement l’affaire
de l’Exécutif mais aussi celle de touts les Algériens qui peuvent contribuer
à la dépasser».
Pour Naït Abdelaziz, la prochaine tripartite sera l’occasion pour la CNPA
d’exposer une feuille de route basée notamment sur l’impératif d’un
«rapprochement nécessaire entre le public et le privé pour briser tous les
tabous et permettre une relance de l’économie qui se fera d’abord grâce
aux Algériens, bien avant un appel aux étrangers». Le Forum des chefs
d’entreprises (FCE) pour sa part attend de connaître plus explicitement
quelles mesures ont été prises pour commenter les décisions du Conseil des
ministres.
Complexe sidérurgique d’El Hadjar : Bouchouareb annonce sa
reprise par des sociétés algériennes (El Moudjahid)
Imetal désormais propriétaire à 100% des parts d’ArcelorMittal Algérie,
d’AMPTA et d’Arcelor Mittal Tébessa.
4
D.R
Il convient de préciser que cette cession n’a pas donné lieu à une transaction
financière. La session des actions a été effectuée à titre gratuit.
«Les parts d’ArcelorMittal Algérie, Arcelormittal Pipes&Tubes Algérie
(AMPTA) et ArcelorMittal de Tébessa sont désormais une propriété publique.
Elles sont rattachées actuellement au groupe algérien Imetal. Les étrangers
restent pour poursuivre l’assistance technique afin de faire réussir le
plan
de
développement
du
complexe
d’El
Hadjar.
Lors de sa visite de travail et d’inspection, hier, dans la wilaya d’Annaba,
Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines, a annoncé
’’l’accord
final
entre le
groupe algérien Imetal
et le groupe
ArcelorMittal
pour
la
restructuration
de
l’actionnariat
des
sociétés ArcelorMittal Algérie et Pipes
et Tubes Algérie et
ArcelorMittal Tébessa.» Dans cette configuration, a précisé le ministre,
« ArcelorMittal
transférera ses participations minoritaires dans les
deux sociétés ArcelorMittal Algérie et ArcelorMittal Tébessa ainsi que sa
participation majoritaire dans ArcelorMittal Pipes et Tubes Algérie à la
partie algérienne qui contrôlera de ce fait pleinement ces sociétés. » Il
convient de préciser que cette cession n’a pas donné lieu à une transaction
financière. La session des actions a été effectuée à titre gratuit.
« Je suis venu aujourd’hui à El Hadjar et ce n’était pas prévu, parce que
j’avais décidé de ne pas venir jusqu'à ce que les objectifs soient fixés. Il
s’agit en premier lieu du financement de ce complexe pour sa réhabilitation.
Nous avons réuni les conditions en juillet 2014, mais il y avait encore des
entraves qui ont retardé le financement. Dieu merci ! Nous sommes
arrivés aujourd’hui à la résolution totale de ce problème », a-t-il indiqué.
Cette restructuration s’inscrit a fait savoir le ministre « dans le cadre de la
volonté du gouvernement
algérien d’assurer la promotion
et le
développement
de
l’industrie
sidérurgique
nationale
et
contribuer positivement à son objectif de promouvoir l’autosuffisance en
acier, » cette reconfiguration s’inscrit également dans le cadre de
«
l’optimisation
du
portefeuille
d’actif
d’ArcelorMittal.
»
S’agissant de la capacité de production, le ministre a fait savoir qu’ « en
première étape nous allons augmenter la production à 1.2 million de tonnes
par an et en deuxième étape nous atteindrons les 2 millions de tonnes par
an, avant de relever que d’ici 2017 l’Algérie n’importera plus d’acier, comme
le ciment d’ici fin 2016. S’adressant aux syndicats et aux travailleurs de ce
complexe le ministre leur a dit que « toutes vos revendications ont été
5
prise
en
charge
par
le
gouvernement.
»
A la question de savoir si la récupération et le transfert de toute les
participations détenues par le géant mondial de l’acier, à la société publics
Imetal est une renationalisation, le ministre a indiqué qu’ « en 2015
l’économie mondiale est ouverte. Aujourd’hui on est associé à un partenaire
et demain à un autre partenaire,
mais notre objectif ce n’est pas
pour renationaliser, le but est de trouver un meilleur moyen afin d’atteindre
nos objectifs. « Renationalisation est un mot utilisé durant le socialisme,
mais aujourd’hui nous sommes dans l’économie de marché », a-t-il
expliqué. Concernant la gestion du groupe, le ministre a fait savoir que la
gestion sera transférée d’une manière progressive, et qu’à partir du 1er
décembre, « nous allons créer une nouvelle entreprise qui intégrera
l’ensemble
des
sociétés
du
groupe
».
Sur un autre chapitre, le ministre a mis l’accent sur le nouveau code des
investissements en indiquant que « ce dernier a donné la priorité pour le
partenariat avec les étrangers. »
D’ailleurs, il annoncera que son
département est actuellement en négociations avec un grand constructeur
italien
de
motos
qui
veut
s’implanter
en
Algérie.
Pour sa part, M. Dvinder Chugh, membre de la direction générale du groupe
ArcelorMittal, a tenu à exprimer la position de son groupe par rapport à la
décision prise, de restructurer le complexe d’El Hadjar : « Nous sommes
satisfaits de la conclusion de cet accord avec le gouvernement algérien avec
qui nous entretenons d’excellents rapports de collaboration. Cet accord
permet à ArcelorMittal Algérie et Pipes and Tubes et ArcelorMittal Tébessa
de jouer un rôle clé dans le développement de l’industrie sidérurgique et
minière
»,
a-t-il
déclaré.
El-Hadjar redevient à 100% propriété de l'Etat (Le quotidien
d’Oran)
Depuis hier, les parts d'ArcelorMittal Algérie, d'ArcelorMittal Tébessa et
d'AMPTA (ArcelorMittal Pipes et Tubes Annaba) ont été transférées au
groupe public «Industries métallurgiques et sidérurgiques» (IMETAL).
L'annonce a été faite depuis Annaba par le ministre de l'Industrie et des
Mines, Abdeslam Bouchouareb. Ce transfert du capital signe la fin du
partenariat avec le groupe sidérurgique international ArcelorMittal. Cette
décision a été prise «dans le cadre de la recherche, par l'Algérie, de la
meilleure voie pour relancer la sidérurgie» et constitue «le moyen
d'atteindre les objectifs fixés qui sont de porter la production annuelle de
produits sidérurgiques à 10 millions de tonnes, d'assurer l'autosuffisance de
l'Algérie et, partant, de mettre fin aux importations d'ici à 2017", a précisé
le ministre lors d'un point de presse au complexe d'El-Hadjar.
Il reste que le partenariat avec le groupe mondial ArcelorMittal restera
«purement technique» en attendant que le groupe public IMETAL
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n'annonce, d'ici à décembre prochain, la dénomination de la nouvelle
entreprise sidérurgique dont l'Algérie détiendra la totalité des parts.
Cette reprise des parts du partenaire indien s'inscrit dans le cadre «d'un
schéma d'accord pour la restructuration de l'actionnariat des 3 sociétés
ArcelorMittal Algérie, ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria et ArcelorMittal
Tébessa», a indiqué le ministère de l'Industrie et des Mines. Une
restructuration qui «s'inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement
algérien d'assurer la promotion et le développement de l'industrie
sidérurgique nationale et de contribuer positivement à son objectif de
promouvoir l'autosuffisance en acier», explique un communiqué du
département
de
M.
Bouchouareb.
ASSISTANCE TECHNIQUE
En outre, ArcelorMittal va poursuivre son assistance technique pour réussir
le plan de développement du complexe d'El-Hadjar. Les parties visent à
finaliser cet accord dans les prochaines semaines, indique le communiqué
qui précise que cet accord vient renforcer le plan de développement des
trois plateformes industrielles: complexe El-Hadjar, la tuberie et
l'exploitation minière à Tébessa et leur pérennité sur le long terme. «Nous
sommes satisfaits de cet accord conclu avec le gouvernement algérien avec
qui nous entretenons d'excellents rapports de collaboration. Cet accord
permet à ArcelorMittal Algérie, ArcelorMittal Pipes and Tubes Algeria et
ArcelorMittal Tebessa de jouer un rôle-clé dans le développement de
l'industrie sidérurgique et minière. Nous sommes heureux de pouvoir
soutenir le gouvernement algérien à réaliser ce plan dans l'intérêt de la
société et du pays», a déclaré Davinder Chugh, membre de la direction
générale du Groupe ArcelorMittal et directeur Monde ACIS.
Pour sa part, le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Abdeslam
Bouchouareb, a affirmé, à cette occasion, que «cet accord permettra à la
partie algérienne d'avoir le contrôle total des 3 sociétés AMA, AMPTA et
AMT. Ce qui facilitera la prise de décision et la mobilisation des moyens,
notamment financiers, pour assurer le succès de l'opération de revamping
des installations industrielles et leur redémarrage dans de bonnes
conditions».
Selon le ministre, cet accord permettra également «de stabiliser le climat
social au niveau de ces 3 sociétés, pour améliorer leur rentabilité et
préserver les emplois».
Investissement étranger et droit de préemption par l’état
L’Exécutif finit par céder
7
La conjoncture économique difficile que traverse le pays semble avoir eu
raison de l’intransigeance du gouvernement sur certains aspects de sa
gestion du cadre juridique des investissements étrangers.
En adoptant, hier, un nouveau code des investissements, le Conseil des
ministres a ouvert la voie à un assouplissement de certaines mesures afin
d’améliorer «l’attractivité de la législature sur l’investissement» en faveur
des investissements étrangers (IDE), selon les termes du communiqué du
Conseil des ministres. Même si le communiqué de la présidence de la
République, repris par l’APS, ne donne pas tous les détails des changements
qui seront introduits prochainement, certains «tabous» pourraient tomber,
à en croire la version succincte des dispositions énoncées hier dans le
communiqué adopté à l’issue du Conseil des ministres.
Ainsi, l’avant-projet de loi relatif à l’investissement, préparé par le
département de l’Industrie, permet d’annuler certaines mesures législatives
jugées coercitives pour attirer les IDE, plus que jamais nécessaires pour
impulser l’économie dans la situation de crise qui s’annonce et qui risque
de s’aggraver dans le sillage de la baisse des recettes en devises tirées des
hydrocarbures.
Le texte adopté hier propose précisément l’abrogation de l’exigence de
bilans excédentaires en devises pour les investisseurs étrangers, de sorte à
encourager les partenariats devant contribuer à la réduction des
importations. Il abroge aussi la disposition soumettant les investissements
étrangers réalisés avant 2009 à la règle de la majorité nationale (51/49%)
en cas de changement de registre du commerce. Une disposition qui ne
remet pas en cause dans le fond la mesure décriée depuis des années par
les partenaires étrangers, pour les blocages qu’elle constituerait pour les
investisseurs potentiels, mais qui s’apparente à un recul de l’Exécutif sur un
volet au moins de la disposition.
Par ailleurs, l’obligation de financement local de l’apport de l’investissement
étranger est à son tour abrogée. Les dispositions du projet de texte
proposent en outre un assouplissement dans l’exercice par l’Etat de son
droit de préemption, en cas de cession à l’étranger par un investisseur de
ses actions dans un projet localisé en Algérie. «L’avant-projet de loi
canalisera les soutiens publics à l’investissement vers un nouveau palier de
transparence et d’efficacité des intervenants et vers la satisfaction des
besoins réels de l’économie nationale», indique le communiqué.
Aït-Laoussine à Algeriepatriotique : «Les réserves de change
pourraient s’épuiser dans deux ou trois ans» (Algérie patriotique)
8
Nordine Aït-Laoussine : «Notre croissance économique est toujours soumise
aux aléas de la conjoncture pétrolière.»
Algeriepatriotique : Les prix du pétrole sont orientés vers la baisse
depuis une année. Pouvez-vous nous en expliquer les causes de
cette baisse et son impact sur l'économie algérienne, basée
essentiellement
sur
l'exportation
des
hydrocarbures
?
Nordine Aït-Laoussine : Les causes de la baisse sont connues. La production
pétrolière mondiale dépasse de loin la demande. Il y a donc un surplus
d’offre qui, l’an dernier, provenait essentiellement des Etats-Unis, du
Canada et de la Russie, mais qui est alimenté, cette année, par l’Opep et
notamment les pays du Golfe. Son impact est particulièrement dramatique
pour notre pays, non seulement parce que les prix ont chuté de plus de
50% depuis juillet 2014, mais aussi parce que notre production est en
déclin, et que les prix et les exportations de gaz diminuent également. Tout
compte fait, nos revenus d’exportation vont diminuer de moitié (de 60 à 30
millions de dollars en moyenne annuelle).
L'Algérie a-t-elle les moyens de résister à une baisse durable des
cours de pétrole ? Si non, quelles en seront les conséquences
immédiates
sur
le
quotidien
des
Algériens
?
La majorité des pays exportateurs de pétrole et de gaz sont confrontés à
de graves difficultés financières. Pour le moment, certains, dont l’Algérie,
s’en sortent mieux que d’autres grâce à leurs réserves financières. Si la
chute du prix du pétrole devait perdurer, ces réserves s’épuiseront
fatalement après un délai plus ou moins long en fonction des réformes qui
seront décidées pour rationaliser les dépenses et limiter les importations.
Ce délai est déjà consommé au Venezuela. Il peut s’étendre à quatre ou
cinq ans dans les pays «riches» du Golfe et, selon mes estimations, l’Algérie
en a pour deux à trois ans. Les conséquences pour le citoyen algérien ne se
feront donc pas sentir dans l’immédiat, mais il faut se préparer à se «serrer
la ceinture» dès à présent.
L'endettement serait-il envisageable dans le cas où les moyens
financiers de l'Algérie ne suffiront plus pour répondre aux besoins
du développement et à ceux de la vie quotidienne des Algériens ?
Oui, l’endettement est possible, car nous n’avons pratiquement plus de
dettes, mais son coût, en termes de taux d’intérêt, sera de plus en plus
élevé en fonction de la baisse prévisible de nos réserves de change.
L'ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, a averti qu'une
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intensification de l'exploitation des hydrocarbures n'est pas une
solution.
Etes-vous
du
même
avis
?
Pourquoi
?
L’intensification de l’exploitation, c’est-à-dire «pomper plus» de nos
gisements actuels, n’est pas souhaitable étant donné le degré de vétusté
de certains de nos champs. De toute façon, cette intensification ne
donnerait pas de résultats immédiats et réclamerait d’énormes capitaux. A
plus long terme, on peut, en effet, espérer des gains de productivité dont
l’ampleur dépendra d’une multitude de considérations propres à chaque
gisement, à son environnement géologique et au prix de revient du baril
supplémentaire produit.
Malgré la chute des cours de pétrole, l'Opep maintient sa
production. Pourquoi ? Si cette instance de régulation du marché
pétrolier décidait de réduire sa production, cela aiderait-il à
résorber
la
surcapacité
du
marché
?
L’Opep est en crise parce qu’il y a un désaccord profond entre ses membres.
Pour simplifier, le nœud du problème réside dans le clivage qui a toujours
existé au sein de l’Organisation entre, d’un côté, les pays soi-disant
«riches» (ceux du Golfe) et, de l’autre, les pays réellement «pauvres». Les
premiers sont particulièrement préoccupés par le long terme, compte tenu
de l’ampleur de leurs réserves pétrolières, alors que les autres sont
davantage concernés par les incidences à court terme et la protection
immédiate de leurs revenus. Il est clair que si cette «instance de
régulation», comme vous dites, jouait correctement son rôle et acceptait de
réduire l’excédent de production, on pourrait effectivement espérer un
redressement des prix.
Selon vous, quels seront les choix macroéconomiques immédiats
que l’Algérie doit prendre pour éviter le retour à la crise de 1986 ?
Les choix sont connus, le diagnostic est posé, nous sommes tous d’accord
sur ce qu’il faut faire et de nombreux experts algériens ont même suggéré
une thérapie. En dépit des revenus considérables que nous avons
accumulés, nous avons réalisé des performances décevantes en termes de
croissance économique du secteur «hors hydrocarbures», malgré les
nombreuses mesures d’incitation dont il a fait l’objet. De ce fait, notre
croissance économique est toujours soumise aux aléas de la conjoncture
pétrolière, parce que nous ne sommes toujours pas en mesure de nous
affranchir de notre dépendance excessive à l’égard des revenus pétroliers.
Mr Hachemi Siagh sur Radio M: «La fin de l’opulence de l’Etat créé
des circonstances favorables à la relance du marché financier»
(Maghreb Emergent)
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Hachemi Siagh, qui était hier l’invité du Direct de Radio M, la webradio de
Maghreb Émergent connait bien le marché financier algérien dont il a été
un des acteurs du développement .
Pour lui , avec la fin de la période d’opulence des finances publiques
nationales qui s’annonce ,les circonstances vont devenir plus favorables
pour une relance tout azimuts des instruments de financements par le
marché .Selon l’expert algérien qui plaide en faveur d’une dynamisation du
marché financier national , il y a aujourd’hui de la place pour tout le
monde ; aussi bien pour la finance islamique que pour le développement
des marchés obligataires ou boursiers
Un tiers des épargnants algériens potentiellement clients de la
finance islamique
Hachemi Siagh estime que « près d’un tiers des épargnants algériens
pourraient être potentiellement intéressés par des instruments de finance
islamique » .En attendant, il affirme qu’en Algérie ,celle ci « n’existe pas
encore . Pour accueillir la finance islamique, il faudrait qu’il y ait un cadre
réglementaire. Les banques islamiques en tant que telles ne sont pas des
banques, les normes s’appliquant aux banques conventionnelles ne le sont
pas en ce qui concerne les banques islamiques, tient-il à préciser expliquant
que les banques islamiques ne sont que des simples fonds. Malgré
ces contraintes estime l’expert algérien : « deux opérateurs islamiques
font actuellement du bon business en Algérie , il s’agit des banques Al
Baraka et Al Salam ». Elles utilisent principalement « le leasing qui ne
comporte pas de taux d’intérêt mais est plutôt basé sur le paiement d’un
loyer » et Al Musharaka en prenant des participations directes «alors
qu’aujourd’hui, une banque conventionnelle ne peut pas prendre des
participations pendant longtemps dans une entreprise car c’est interdit par
la Banque centrale.
Pour Hachemi Siagh le développement sur une plus grande échelle du
« gisement de la finance islamique » en Algérie passe donc par une reforme
du cadre juridique : « il y a deux choses qu’il faut faire : des amendements
dans le cadre légal et des amendements dans le cadre fiscal. Car, les
transactions islamiques ce sont des opérations commerciales de vente et
d’achat, ce n’est pas à proprement parler du financement ». Et d’expliciter
son propos en disant : « Si vous vous présentez à une banque islamique et
demandez un prêt, elle ne va pas vous le donner, mais elle va vous proposer
11
une opération de murabaha : c'est-à-dire qu’elle va acheter le produit que
vous voulez et vous le revendre immédiatement ».
Le marché obligataire détruit par la politique de subvention du
crédit
C’est surtout le développement
du marché obligataire qui retient
aujourd’hui l’attention de l’expert algérien .Un marché dont « l’âge d’or
s’est situé entre 2003 et 2010 »avec les premières émissions réalisées par
des acteurs économiques publics de premier plan .Hachemi Siagh
cite « Sonatrach , Sonelgaz , Air Algérie ou Algérie Télécom mais aussi des
entreprises privées parmi les plus dynamiques comme Cévital ». Au total
au cours de cette période : « des émetteurs publics et privés à égalité
d’effectif et des opérations volontaristes ».Mais aussi des conditions de
financement très avantageuses pour les entreprises concernées .Hachemi
Siagh mentionne l’exemple de l’émission réalisée par Cévital dont le coût
na pas dépassé, tous frais compris, un taux de 3,8% alors que les taux
d’intérêt bancaires étaient voisins de 7% ».
Une dynamique qui malheureusement a été rapidement enrayée en raison
de la politique mise en œuvre par les autorités financières algériennes elles
mêmes .Explication : « A partir de janvier 2010 les cours pétroliers sont en
hausse très sensible et les banques algériennes se retrouvent rapidement
en situation de surliquidité .Le ministère des finances , sous l’autorité de
M .Karim Djoudi , décide alors de mettre en place un système de subvention
des taux d’intérêt basé sur des bonifications très nombreuses et
généralisées. Cette subvention massive du crédit va provoquer d’abord une
réduction sensible du programme d’émission obligataires de la place
d’Alger « prévu en 2003 à 32 émissions et ramené rapidement à seulement
une quinzaine ».Un programme qui n’a pas cessé de se rétrécir depuis cette
date avant d’être réduit aujourd’hui à sa plus simple expression.
La nouvelle conjoncture favorable à la relance le marché financier
Pour Hachemi Siagh , les conditions macroéconomiques sont désormais
favorables à la relance du marché financier algérien. La surliquidité des
banques algériennes appartient au passé et les ressources du budget de
l’Etat sont en chute libre ce qui devrait conduire , c’est du moins le souhait
qu’il exprime, à une remise en cause rapide des politiques de subvention du
crédit .La voie sera alors libre pour le retour sur le marché obligataire des
«
entreprises
algériennes publiques et privées les plus
performantes ».Commentant les déclarations récentes du ministre des
finances sur le recours prochain au marché obligataire de plusieurs
entreprises publiques ,Sonelgaz en tête, l’expert algérien estime que les
entreprises qui doivent s’orienter
vers le marché sont les bonnes
entreprises . Ce qui n’exclut pas les entreprises publiques à condition
qu’elles soient bien gérées c'est-à-dire qu’elles assurent clairement la
séparation entre la propriété du capital et la gestion de l’entreprise ».
Le fonctionnement du FNI doit être transformé complètement
12
Autre piste suggérée par Hachemi Siagh : « la redéfinition des missions du
Fonds National d’investissement(FNI) »dont le fonctionnement depuis sa
création a contribué à la quasi extinction du marché financier auquel il s’est
substitué partiellement en accordant des prêts à long terme et très
fortement bonifiés à de nombreuses entreprises publiques potentiellement
candidates au financement par le marché .Le FNI, estime Hachemi Siagh
, « doit être transformé complètement ; Il doit devenir un teneur de marché
, acheter des actions et des obligations à la manière d’institutions
financières comme la caisse des dépôts et consignation française ou la CDG
marocaine pour
permettre à de nombreuses entreprises publiques
comme privées de grandir et se développer ».
Matériaux de construction : Baisse de la facture des importations
sur les 8 premiers mois
La facture d'importation des matériaux de construction s'est établie à 1,7
milliard de dollars (md usd) sur les huit premiers mois de 2015, contre 2,38
mds usd à la même période de 2014, en baisse de 28,66%, a appris
mercredi l'APS auprès des Douanes algériennes.
Mais les quantités importées ont légèrement reculé en s'établissant à 7,29
millions de tonnes contre 7,47 millions de tonnes (-3,8%), soit une baisse
de moindre ampleur par rapport à celle du montant.
La baisse du montant des importations en valeur a continué à toucher
l'ensemble de la composante des importations de ces matériaux: Ciments,
bois, produits en céramique, fer et acier, note encore la même source.
Ainsi, la facture des importations des ciments (portland, alumineux,
hydraulique...) a atteint 326,36 millions usd contre 394,87 millions usd (17,35%) en dépit d'une hausse des quantités importées, note le Centre
national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
En effet, les quantités des ciments importées ont enregistré une
augmentation de 3,6% pour totaliser 4,461 millions de tonnes contre 4,306
millions de tonnes.
Les importations du bois ont reculé en valeur et en quantités: La facture est
passée à 431,1 millions usd (937.269 tonnes) contre 595,45 millions usd
(1,05 millions de tonnes), soit des baisses de -27,60% en valeur et de
10,71% en volume.
Les importations de fer et d'acier ont enregistré également un important
recul en se chiffrant à 911,13 millions usd contre près de 1,34 milliard usd
(-31,90%).
13
Les quantités importées ont chuté de 10,27% passant à 1,86 million de
tonnes contre 2,073 millions de tonnes.
La baisse de la facture du fer et de l'acier s'explique essentiellement par
une chute des prix mondiaux de ces produits puisque ce secteur enregistre
une surabondance de l'offre mondiale couplée à une baisse de la demande
chinoise.
Concernant les importations des produits en céramique (briques, dalles,
carreaux et autres articles similaires), elles ont connu une baisse plus
prononcée en valeur (-41,78%) pour atteindre 33,76 millions usd (36.128
tonnes) contre plus de 58 millions usd (40.018 tonnes).
En somme, cette tendance baissière de la facture des importations des
matériaux de construction, entamée depuis le début de l'année 2015
s'explique, essentiellement, par la baisse des cours mondiaux de ces
produits ainsi que par le fait que les pouvoirs publics encouragent
l'utilisation des matériaux de construction fabriqués localement afin
d'encourager la production nationale et de freiner l'accroissement des
importations.
Les promoteurs, chargés de la réalisation des différents projets financés
totalement ou partiellement par l'Etat, ont été interdits, depuis la fin 2014,
de recourir aux matériaux importés si le même produit est fabriqué
localement et présente une qualité égale.
En 2014, les importations des matériaux de construction avaient atteint
3,65 milliards de dollars contre 3,43 milliards de dollars en 2013 (+6,4%).
Ooredoo, Sponsor exclusif de l’événement pour la 4e année
consécutive : Injaz El-Djazaïr dévoile les projets lauréats de la 4e
Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs (Liberté)
Sponsorisée exclusivement par Ooredoo depuis quatre années
consécutives, Injaz El-Djazaïr a organisé, ce lundi 5 octobre 2015, à l’hôtel
Sheraton – Club des Pins — à Alger, une cérémonie de remise des prix aux
lauréats de sa 4e Compétition annuelle des jeunes entrepreneurs de l’année
2015.
Cette quatrième édition de la Compétition annuelle des jeunes
entrepreneurs, organisée par le club Care – Cercle d’action et de réflexion
autour de l’entreprise et Injaz El-Djazaïr, sous le haut patronage du
ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et
avec le soutien de Ooredoo en tant que sponsor exclusif, a vu la présence
de nombreux officiels et des personnalités du monde de l’entreprise et de
l’enseignement supérieur ainsi que des cadres de Ooredoo et des
représentants
des
médias.
Pour cette édition 2015, 1 000 étudiants ont été approchés par Injaz ElDjazaïr, durant plusieurs mois de travail et de proximité avec le milieu
universitaire et pas moins de 17 grandes écoles et universités algériennes
(informatique, commerce, architecture, polytechnique, électronique,
technologique, sciences, etc), ont été sollicitées. Ces étudiants ont été
accompagnés par une trentaine de cadres bénévoles du secteur privé pour
14
conduire ce projet en vue de développer auprès d’eux l’esprit
entrepreneurial et leur faire découvrir le monde de l’entreprise. Les
étudiants ont bénéficié de l’expérience de ces cadres et leur challenge
quotidien
dans
la
gestion
de
leur
entreprise.
Lors de la demi-finale, 20 équipes ont présenté et exposé leurs projets
d’entreprise ainsi que leurs rapports de fin d’activité devant un jury de
professionnels, qui a examiné et évalué les rapports de gestion préparés
par les candidats. Ces derniers ont répondu aux questions du jury sur les
différents aspects en rapport avec leurs projets et produits.
PÔLE UNIVERSITAIRE D’AMIZOUR : La commune organise un
colloque méditerranéen (Liberté)
La commune d’Amizour abritera désormais un pôle universitaire. Aussi, le
maire et l’exécutif ont décidé de célébrer l’événement par l’organisation
d’un colloque méditerranéen sur le développement local. L’idée, née dans
la tête d’un confrère, a d’emblée intéressé l’édile local, l’Assemblée
communale et les opérateurs économiques de la région à l’instar de Cevital,
Général Emballage, de Tchin-Lait-Candia, de Ramdy, de Toudja et les
pouvoirs publics, le ministère de l’Industrie et le Premier ministère.
Les membres de l’exécutif communal et du conseil consultatif espèrent à
travers cet événement “accueillir comme il se doit, dira le maire d’Amizour,
M. Bouzidi, l’accession de la commune au statut de ville universitaire”. En
effet, durant cinq jours, la commune accueillera “les Journées
méditerranéennes d’Amizour”. Il s’agit, a-t-on indiqué, d’une série de
programmes à caractère socioéconomique, couplé à un colloque
international sur le développement local. Y sont prévues des expositions
professionnelles dans lesquelles les entreprises sont invitées à participer.
Une quinzaine économique et des expositions d’artisanat. Des concours
culinaires et des meilleurs produits du terroir seront également organisés,
en parallèle avec des activités sportives et des galas artistiques. L’objectif
de ces manifestations est de faire connaître Amizour auprès des opérateurs
économiques
ou
sociaux.
Les espaces publics, les stades sportifs, le Centre culturel deviendront, pour
l’occasion, des lieux de fêtes durant ces journées baptisées Amimed. Et le
nouveau pôle universitaire abritera le premier colloque sur le
développement local. Il s’agit d’une rencontre scientifique, organisée en
collaboration avec l’université de Béjaïa. Si les pouvoirs politiques ont sauté
sur l’occasion pour parrainer cette manifestation quasi citoyenne, c’est
parce que la problématique porte sur le développement local ; elle tombe
ainsi à point nommé en cette conjoncture économique difficile. Et le
développement
local
renvoie
nécessairement
à
l’entreprise.
D’où l’adhésion de certaines entreprises dont les patrons n’ont pas hésité à
mettre la main dans la poche. Et après avoir intéressé le ministère de
l’Industrie, les services du Premier ministre ont décidé d’apporter l’aide
souhaitée par les organisateurs. “Notre idée au début était de marquer cette
ouverture du nouveau campus à l’échelle de la commune, peut-être de la
wilaya. Voilà que la manifestation est inscrite à l’échelle nationale et
15
méditerranéenne”, a confié
manifestation.
l’une
des chevilles ouvrières de
cette
Nécessité de s'orienter vers une agriculture "contractuelle" (APS)
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid
Ahmed Ferroukhi a insisté, mercredi à Mostaganem, sur la nécessité de
s’orienter vers une agriculture "contractuelle" basée sur des contrats entre
l'agriculteur et l’acheteur.
Ces contrats comporteront les délais de vente et les prix pour préserver
l’intérêt de chaque partie, a indiqué le ministre lors d'une rencontre avec
des agriculteurs de la région, dans le cadre de sa visite de l’exposition sur
l’agriculture "Mosta Agro".
M. Ferroukhi a ajouté, dans ce contexte, que les agriculteurs bénéficieront,
dans de telles opérations, d'avantages dont un soutien, une dotation en
matériel et l'approvisionnement en semences et engrais.
Par ailleurs, il a exhorté les opérateurs économiques privés activant dans le
secteur agricole à élargir le champ de leurs activités, à accompagner les
agriculteurs à travers des programmes de formation et de vulgarisation.
Le ministre a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de rapprocher les
agriculteurs des banques à travers des sorties aux exploitations agricoles
en collaboration avec la chambre d'agriculture, pour faire connaitre les
prestations et offres des établissements bancaires et des dispositifs
d’accompagnement.
D'autre part, il a sommé les responsables de la chambre agricole de la
wilaya de Mostaganem d'achever l’opération de distribution de la carte de
fellah avant la fin de l’année en cours.
L’exposition "Mosta Agro", ouverte mardi sous le slogan "Développer
l’agriculture pour accroitre la production", enregistre la participation de 40
exposants de différentes filières agricoles outre des opérateurs dans des
domaines liés au secteur.
Cette manifestation de trois jours est initiée par la chambre d'agriculture de
la wilaya, la direction des services agricoles (DSA) de Mostaganem et la
société spécialisée en expositions techniques "Effectif".
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche poursuit
sa visite d’inspection dans la wilaya par la visite d'un nombre de structures
relevant de son secteur, notamment un abattoir avicole et de
transformation de viandes blanches à Hassiane, la ferme "El Boustane" (312
hectares) à Fornaka, inscrite dans le cadre du partenariat entre une ferme
et un investisseur privé.
16
Il inspectera, dans la commune de Ouled Boughalem, un périmètre agricole
irrigué à partir du barrage "Kramis" dans sa première tranche s’étendant
sur une superficie de 1.120 ha.
M. Ferroukhi procèdera, aussi, à l’inauguration d’une poissonnerie au port
de pêche et de plaisance de Salamandre.
Finance/Banque/bourse
Elle a levé 3,92 milliards de DA grâce à un emprunt obligataire :
Un Pari réussi pour la Société Nationale de Leasing (L’Econews)
La Société nationale de leasing (SNL) a levé, hier mardi, un emprunt
obligataire institutionnel d’un montant de deux (2) milliards de dinars, a
indiqué mercredi à l'APS le directeur général de cet établissement financier,
Samir Medjkane. Cet emprunt a été souscrit entièrement par des banques
et des compagnies d'assurances publiques (BDL, BNA, CPA, BEA, CNEP,
BADR, SAA et CAAT).
La demande globale sur le titre SNL a été arrêtée à 3,92 milliards de dinars,
soit un taux de participation de 196%: "Ce qui est très appréciable
comparant avec les précédents emprunts obligataires institutionnels",
observe le même responsable. Selon lui, cette opération est destinée
exclusivement au financement des opérations de crédit-bail mobilier et
immobilier à usage professionnel.
Réalisé avec le concours de la Banque de Développement Local (BDL), en
qualité de chef de file, et la Banque Nationale d’Algérie (BNA) comme cochef de file, cet emprunt est remboursable sur cinq ans pour un rendement
de 3,5%.
Opérationnelle depuis 2011, la SNL ambitionne de devenir "un acteur
majeur dans le financement des investissements productifs, un des
supports de développement des PME/PMI en Algérie, et de contribuer à la
création de l’emploi, de la richesse et à la diversification de l’économie
nationale", explique-t-il.
Pour rappel, d’autres sociétés publiques et privées algériennes ont déjà eu
recours à des opérations d’emprunt obligataire comme moyen de
financement notamment pour la réalisation de grands projets
d'investissements y compris l’acquisition d’équipements à l’instar du groupe
SONELGAZ (6 fois), la société DAHLI, la société Maghreb Leasing Algérie
17
(MLA). Ces opérations eu lieu par deux voies : institutionnelle (destinée aux
institutions/entreprises) et grand public.
Il y a lieu de signaler que l’Algérie peine à amorcer une réelle dynamisation
du marché financier et boursier en particulier depuis la création de la
Commission d’Organisation et de Surveillance des Opérations de Bourse
(COSOB). A ce jour, peu d’entreprises sont en effet cotées auprès de cette
institution. Très peu sont celles aussi qui ont levé des emprunts obligataires
jusque-là.
Commerce
Coopération
Visite du secrétaire d’État hongrois au commerce extérieur : Les
Hongrois veulent renouer avec le marché algérien (Liberté)
La Hongrie veut renouer avec le marché algérien. C’est du moins ce qu’a
indiqué, avant-hier, Levente Magyar, secrétaire d’État responsable pour le
commerce extérieur au ministère hongrois des Affaires étrangères et du
Commerce, lors d’une conférence de presse organisée au consulat de
Hongrie à El-Mouradia (Alger). M. Magyar a indiqué que “l’Algérie et la
Hongrie partagent une histoire commune”, rappelant la forte communauté
hongroise qui vivait en Algérie dans les années 1970 à l’époque où la
Hongrie était sous le régime communiste. “160 infrastructures, dont le
stade du 5-Juillet, ont été réalisées par les entreprises hongroises”, a
souligné
le
secrétaire
hongrois.
Les deux pays se sont, par la suite, perdus de vue durant les années 1990.
Aujourd’hui, les deux pays veulent donner un nouveau souffle à leur
coopération. “Les Algériens se souviennent du savoir-faire hongrois”, a
indiqué M. Magyar, estimant que “les relations amicales liant les deux pays”
peuvent constituer une base solide pour relancer le partenariat.
Le secrétaire d’État hongrois souligne que son pays “est extrêmement
dévoué à ce travail”, annonçant le lancement par la Hongrie d’une politique
“d’ouverture vers l’Est”, en recherchant à nouer des liens avec les pays
arabes et musulmans. Pendant plusieurs années, la Hongrie s’est
concentrée sur son processus d’adhésion à l’Union européenne et à
l’Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan). Aujourd’hui, elle
souhaite conquérir d’autres marchés en Afrique et en Asie. Le secrétaire
d’État a indiqué qu’il a rencontré, durant son séjour en Algérie, les ministres
de l’Agriculture et de la Pêche, de l’Habitat et des Travaux publics, ainsi que
le
secrétaire
général
du
ministère
des
Affaires
étrangères.
M. Magyar a rappelé la tenue de la commission mixte, les 7 et 8 septembre
2015, à Budapest. Le secrétaire d’État hongrois a révélé que le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal, devait effectuer une visite en Hongrie le mois
courant, mais elle été reportée. M. Magyar a indiqué que des comités mixtes
18
algéro-hongrois seront mis en place très prochainement, pour identifier les
projets de partenariat, notamment dans l’Agriculture, l’Habitat, les
infrastructures et les technologies d’information et de communication (TIC).
Des forums économiques seront également organisés. “Je suis optimiste.
D’ici à la fin de l’année, on pourra présenter des résultats concrets”, a-t-il
annoncé.
La conseillère commerciale auprès de l’ambassade de Hongrie a évoqué,
dans ce cadre, le partenariat engagé entre la société de gestion des
participations Production Animales et la société hongroise Balbona Tetra
pour la production des grands parentaux avicoles.
Signature d'un accord définissant les activités du Réseau mixte
algéro-français des écoles d'ingénieur et de commerce (APS)
Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et
l'ambassade de France en Algérie ont signé, mardi à Alger, l'accord
définissant les activités du Réseau mixte des écoles (RME) pour l'année
2015, annonce les deux parties dans un communiqué commun.
"Cet accord signé sur la base de la convention-cadre qui a créé le RME en
janvier 2014, intervient pour formaliser les nombreuses activités qui ont
déjà été menées et programmées conjointement tout au long de l'année",
explique la même source qui précise que la répartition des financements de
ces activités a été établie "sur une base paritaire".
Le RME compte parmi ses membres 16 écoles nationales supérieures
algériennes, 15 écoles préparatoires algériennes et 7 écoles françaises
d'ingénieurs. Il a pour objectif principal la professionnalisation des écoles
nationales supérieures algériennes grâce à la mise en réseau avec des
écoles d'ingénieur françaises sur la base de 9 axes d'orientation.
Il s'agit de la formation de formateurs et de personnels administratifs en
lien avec la professionnalisation des formations des écoles, de l'ouverture
et la pérennisation de la filière ingénieur entreprendre (FIE) dans les écoles
en vue de la formation à la création d' entreprise, et l'équipement en
plateformes technologiques pour la formation pratique initiale et continue
et pour le développement d'activités d'études, de recherche et de
développement.
Les axes d'orientation retenus dans le cadre des activités du RME portent
également sur la création de filiales par les écoles pour valoriser les activités
des écoles (formation continue, gestion et mise en valeur des plateformes
technologiques, prestations en Recherche et Développement, transfert
technologique), la systématisation et la formalisation de la pratique du
stage long en entreprise et le renforcement du service des stages dans les
écoles, ajoute-t-on.
D'autres axes liés, notamment au développement de nouvelles formations
en lien avec l'entreprise via la formation d'ingénieurs en alternance,
l'introduction de référentiels de compétences dans les diplômes des écoles
et la conception de cursus professionnalisant, la transformation des écoles
préparatoires en écoles nationales supérieures, et la capitalisation et la
19
généralisation des bonnes pratiques par essaimage, figurent sur la feuille
de route des activités du RME.
"Trois moyens d'action ont été définis à partir de ces orientations:
les mobilités étudiantes en France, les formations en Algérie et les
formations en France des formateurs", souligne le communiqué.
Des bourses d'études au niveau Master ont été mises en place pour que les
étudiants algériens puissent se perfectionner en France et effectuer des
stages en laboratoire ou en entreprise.
Des séminaires sont organisés dans les écoles algériennes afin d'essaimer
des méthodes d'enseignement et d'apprentissage adaptées en vue de la
professionnalisation des étudiants et afin de soutenir des projets innovants
dans le cadre d'un rapprochement entre écoles et entreprises.
Des formations destinées aux formateurs et aux techniciens des écoles
algériennes sont également dispensées dans les écoles françaises membres
du réseau.
Neuf formations ont été programmées en 2015 dans des domaines ciblés
et variés, tels que la mise en place de plateformes technologiques ou le
développement
de
la
"filière
ingénieur
entreprendre"
pour
l'accompagnement des projets de création d'entreprise des étudiants des
écoles nationales supérieures algériennes.
Fin novembre 2015, les deux parties se réuniront à nouveau pour dresser
le bilan des activités du réseau et définir les perspectives d'action en 2016,
conclut le communiqué.
Veille
Le Président Bouteflika opère un mouvement partiel dans le corps
des chefs de daïra (APS)
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a opéré, dimanche
dernier, un mouvement partiel dans le corps des chefs de daïra qui a touché
182 chefs de daira dont 92 nouveaux parmi lesquels 7 femmes, a indiqué
mercredi un communiqué du ministère de l'Intérieur et des
Collectivités locales.
Ce mouvement partiel est intervenu à la suite de la mise à la retraite de
31 chefs de daïra outre les postes demeurés vacants après la promotion
de chefs de daïra à des postes supérieurs (wali,wali délégué, secrétaire
général de wilaya), d'une part, et pour préserver la stabilité et la perennité
de la dynamique de développement à travers l'ensemble du territoire
national.
Selon le communiqué, les 48 wilayas du pays ont été touchées par
ce mouvement qui a pour objectif la "promotion des ressources humaines,
le rajeunissement des cadres, la promotion des compétences au niveau
local (secrétaires généraux de daïra, chefs de services, inspecteurs,
attachés au cabinet....).
20
Des femmes ont également été nommées chefs de daïra en vue de soutenir
l'élément féminin et promouvoir les femmes à des postes de
responsabilité", conclut le communiqué.
La liste complète des nominations
Daira
Wilaya
Nom et prénom
Adrar
GUETTAI Salah
Adrar
BOUDOUR Chérif
Fenoughil
Adrar
BARKA Mohamed
Charouine
Adrar
LAALAM Rida
Reggane
Adrar
BENDJIMA Abdelkader
Ténés
Chlef
GHOUL Slimane
El Karimia
Chlef
BOUCHAREB Abdelaziz
Zaouiet
Kounta
Adrar
Ouled Farés Chlef
BELOUFA LAKEHAL Kouider
Hassi R’mel Laghouat
Gueltat Sidi
Laghouat
Saad
Laghouat
Laghouat
BENGAMOU Mohamed Saïd
Ain Madhi Laghouat
Ain
O.E.Bouaghi
Babouche
O.E.Bouaghi O.E.Bouaghi
DOGHA Laribi
AMAMRA
Saliha
BOULAHRAF
REZAIMIA Zohir
Ain Kercha O.E.Bouaghi
BENOUDINA Lemnouar
N’gaous
Batna
BAKACHE Mohamed
Seggana
Batna
KENIOUA Messaoud
HAMDI Nour Eddine
BENBELGACEM Mohamed
Ain Djasser Batna
Ouled
Si
Batna
Slimane
Darguina
Béjaia
KACHA Ahmed
Kherrata
Béjaia
BOUCHAREB Mehdi
Barbacha
Béjaia
MERDJAOUI Amar
El Kseur
Béjaia
BOULIL Ahmed
Tolga
Biskra
Zeribet
El
Biskra
Oued
Foughala
Biskra
épouse
KOUCHIT Abdelkrim
TOUATI Djamila épouse AIMEUR
HADJ KADDOUR Ahmed
OUADI Brahim
GUENDOUZI Mohamed
21
Tabelbala
Béchar
BAKBAK Abderrahmane
Abadla
Béchar
SACI Ali
Taghit
Béchar
DJAMAI
Hamdi
Béni Ounif
Ouled
Khodeir
Blida
Béchar
AKSEUR
El Mahdi
Béchar
AISSAOUI Zine Eddine
Blida
MEBARKI Ahmed
Ouled Yaich
Blida
SAILA Boudjemaa
El Affroun
Blida
ZIBOUCHE Fatiha
Bougara
Blida
BENSAHA Djelloul
Bordj Okhriss Bouira
ABDI Ahmed
Kadiria
MESMI Kheir Eddine
Bouira
M’chedellah
Bouira
Sour
El
Bouira
Ghozlane
Bouira
Bouira
BOUZIANE Edderradji
AMMI Mohamed
TOUCHENE Kamel
Tamanrasset
TamanrassetMOUDDENE Abderabi
Tazrouk
TamanrassetBOUCENNA Abdelhak
Silet Abalessa TamanrassetCHOUITER Fatma Zohra
Tin Zouatine
TamanrassetBOUCHOUIT Ahmed
Negrine
Tébessa
BOULEKNAFED Achour
El Ma Labiodh Tébessa
SELMI Abdelkader
Bir Mokadem
Tébessa
Cheria
Tébessa
AZEB Slimane
BEN CHOUR El Yamine
El Kouif
Marsat
M’hidi
Honaine
Tébessa
Ben
Tlemcen
SOLTANI Brahim
NEDJADI Bouziane
Tlemcen
BEDJKINA Slimane
Ghazaouet
Tlemcen
BOUANINI Abdallah
Mansourah
Tlemcen
GUESMIA Djamel
Remchi
Tlemcen
SMAIL Maamar
Tlemcen
Tlemcen
BENADANE Kouider
Sidi Djillali
Tlemcen
TOUHAMI Mourad
Chetouane
Tlemcen
SAFI Salah
Béni Boussaid Tlemcen
HATTAB Nour Eddine
Ain Tallout
LATFI Ahmed
Tlemcen
22
Tiaret
Tiaret
GACEMI Mohamed
Ksar Chellala
Tiaret
BENKOUIDER Abdelkrim
Rahouia
Tiaret
HADJOU Djamel Eddine
Ain Kermès
Tiaret
MEKKI Kaddour
Dahmouni
Tiaret
LAMRI Amar
Mechraa Sfa
Tiaret
TAIBI Laid
Draa El Mizan Tizi Ouzou
Draa
Ben
Tizi Ouzou
Khedda
Azzefoun
Tizi Ouzou
THABET Abdelmadjid
Ouaguenoun
Tizi Ouzou
KAOUKA Touhami
Azzazga
Tizi Ouzou
MENIA Djamel
ZOUAOUI Abderrahmane
MAMMERI Mahrez
Makouda
Tizi Ouzou
Larbaa
Nath
Tizi Ouzou
Irathen
El Idrissia
Djelfa
MOUSSAOUI Mohand Arezki
Ain Oussera
Djelfa
CHERGUI Djamel Eddine
Ain El Ibel
Djelfa
MAHIEDDINE Othmene
Charef
Djelfa
MAHDJOUBI Salah
Sidi Ladjel
Djelfa
BELKENADIL Kaddour
Had Sahary
Djelfa
BRAHMI Salah
Djelfa
Djelfa
TAHAR KOUADRI Bouabdellah
Taher
Jijel
GASMI Ahmed
Settara
Jijel
SAHRAOUI
Bouandas
Sétif
BOUHOUN Youcef
El Eulma
Sétif
TERRAF Ahmed
Sétif
Sétif
BENKHEZNADJI Rachid
Maoklane
Sétif
MELOUK Amar
Babor
Sétif
BENGHIDA El Hadef
Amoucha
Sétif
KENOUCHE Nour Eddine
Youb
Saida
MERINE Maamar
Ain El Hadjar
Saida
KADRI Boulenouar
El Hassasna
Saida
CHOUIKHI Mustapha
Skikda
Skikda
ANTRI Azzedine
Oum Toub
Skikda
BEHLOULI Brahim
Ouled Atia
Skikda
DJEFAFLIA Othmene
KHALFAOUI Hamid
BAYA Ahmed
Nacer Eddine
23
Ain Kechera
Skikda
Skikda
Sidi
Sidi Bel Abbés
Abbés
Sidi
Tenira
Abbés
Sidi
Tessala
Abbés
Sidi
Ben Badis
Abbés
Sidi
Ain El Berd
Abbés
Sidi
Telagh
Abbés
Annaba
Annaba
MAOUI
Benazouz
Ryadh
BENAHMED Riad
Bel
Bel
Bel
Bel
Bel
Bel
SAADI Abdelkader
MERABTI Abdelhak
ZEMALI Fouzia épouse ARAB
TEBBAL
Rabiaa
SADEG Menouar
KHELOUI Rachid
MAATOUG Kamel
Berrahal
Annaba
ZERIBIT Mohamed Seghir
El Hadjar
Hammam
Debagh
Ain Hsainia
Annaba
AMRANI Farida
Guelma
MESSAOUDI Amar
Guelma
KAMECHE Ahmed
Khroub
Constantine BOUTARA Azzedine
Constantine
Constantine TALEB Mohamed
Guelb El Kebir Médéa
BENAHMED Tayeb
Sidi Naamane Médéa
NEFRADJI Belkacem
El Omaria
Médéa
REHOUMA Bachir
Ouamri
Médéa
BOUZERTIT Mahfoud
Ouled Antar
Médéa
KHIDER Rédha
Berrouaghia
Médéa
BENKADA Miloud
Chahbounia
Médéa
BOUAICHE Abdelkader
Sidi Ali
Mostaganem CHELLALI Boualem
Achacha
Mostaganem AZEB Belkacem
Masra
Mostaganem LAOUFI Moussa
Sidi Lakhdar
Mostaganem MOUSSA
Chellal
Hammam
Dhalaa
Magra
M’sila
TELLI
M’sila
BENZINE Yahia
M’sila
BENSAHA Said
Zahana
Mascara
El Bordj
Mascara
HADJ ALI Zakia
AOUNI Sarah Fatima
épouse MOKHTARI
Ahmed
Amar
Zohra
24
Taibet
Ouargla
MOULAY Abdelkader
Ouargla
Hassi
Messaoud
Temacine
Ouargla
SEFFAR Farid
Ouargla
KHOUAZEM Mehdi
Ouargla
BENMALEK Ahmed
Béthioua
Oran
BENZERGA Yamina
Es senia
Oran
BOUHAIT Lamri
Gdyel
Oran
DAOUDI Adel
Oued Tlelat
Oran
LAHOUEL Boudali
BoussemghounEl Bayadh
KHELIFA Amine Mohamed
Bougtob
Labiodh
Cheikh
Brezina
El Bayadh
BENABDELLI Kouider
El Bayadh
HARFOUCHE Ben arar
El Bayadh
HADJAJDJ Yahia
Sidi
Illizi
Bordj
Arreridj
Illizi
DAHIMI Abderrahmane
BouBordj
Bou
AKSOUM Rachid
Arreridj
Bordj
Bou
Ras El Oued
BAKLI Zine Eddine
Arreridj
Bordj
Bou
Bir Kasdali
BOUDJELLAL Zitouni
Arreridj
Boumerdés
Boumerdés TLEMCANI Ahmed
Naciria
Boumerdés BRIBI Mohand Ali
Bordj Ménael
Boumerdés BOUAMAR Mohamed
Dréan
Tarf
AHMED SAID Karim
Bésbés
Tarf
BOUAITA Tahar
Tindouf
Tindouf
KISSALI
Lazharia
Tissemsilt
LALMI Mohamed
Ammari
Tissemsilt
Bayadha
El Oued
HADJ KADDOUR Abdelhadi
LEFKIR Ali Salem
Robbah
El Oued
ABD EL HALIM Azzedine
Debila
El Oued
BELOUAAR Kaddour
Djamaa
El Oued
BAKADI Mohamed Abdelkader
Merahna
Souk Ahras DALI
Taoura
Souk Ahras ATIK Nour Eddine
Sidi Amar
Tipaza
ZERGAT Cheikh
Cherchell
Tipaza
AKHROUF Saïd
Mekki
Allaoua
25
Koléa
Tipaza
KHELIFA Redouane
Damous
Tipaza
GUEMAMA Messaoud
Fouka
Tipaza
ABDELAZIZ Athmane
Ahmar El Ain
Tipaza
SALEM Tahar
Ferdjioua
Mila
BOUDEMAGH Tahar
Rouina
Ain Defla
NAKIB Rabie
Miliana
Ain Defla
MAHIOUT Youcef
Boumedfaa
Ain Defla
Bordj
Emir
Ain Defla
Khaled
Ain Defla
Ain Defla
MANSOURI Djamel
El Amra
Mekmen
Amar
Sfissifa
Ain Defla
CHIKHI Azzedine
Naama
TANFAR
Naama
ZEINI Abd El wahhab
Ben
Asla
Hammam
Bouhadjar
Ain
Témouchent
Ain Larbaa
El Malah
LEGRA Djamel
BOUMEZBEUR Mohamed
Mohamed
Naama
CHABAB Benyahia
Ain
KERDAH Mohamed
Témouchent
Ain
BENALI Sadek
Témouchent
Ain
GUERRICHE Mustapha
Témouchent
Ain
EZINE Mohamed
Témouchent
Dhayat
Ben
Ghardaia
Dhahoua
El Guerrara
Ghardaia
MEDDOUH Djemoui
NEHILA
Laredj
Bounoura
Ghardaia
KECHETOULI Djamel
Mansourah
Ghardaia
KOUIDRI Tahar
Mazouna
Relizane
MAHMOUDI Ahmed
El Matmar
Relizane
MEBAREK Mansour
El H’madna
Relizane
GHEBRINI Abdelkader
Relizane
Relizane
BENTATA Mohamed
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