Ci-après un exemple pour une croisière à bord du grand voilier

Ci-après un exemple pour une croisière à bord du grand voilier traditionnel La Nébuleuse, 5 journées (avec
arrivée la veille au soir) et escale à Douarnenez, pour une capacité de 18 participants maxi (12 en single et
capacité maximale à la journée sur ce navire = 28 participants).
La Nébuleuse est l'un des grands voiliers traditionnels de Bretagne (19 m de coque et 32 m hors tout) ; elle
peut accueillir 28 participants à la journée (18 en croisière) et comporte un équipement de grande qualité
(menuiserie, grand carré de réunion, vidéoprojecteur, home-cinéma, 230 volts, 2 wc, 3 douches, chauffage,
lave-vaisselle, etc.).
D'autre part, nous participons aux rassemblements maritimes (Brest, Douarnenez, Golfe du Morbihan, Route
du Rhum, etc.) et organisons des croisières, des pêches aux thons blancs (La Nébuleuse est homologuée pour
toutes les mers du monde...).
Vous souhaitant bonne réception de ce courriel, je vous prie d’agréer mes salutations distinguées,
22 Brezel Nevez 22470 Plouézec - tél.: 02 96 55 44 33 - [email protected]
www.voilestraditions.fr - fax : 02 96 55 44 34
SARL au Capital de 9000 Euros - Siret 39500333800039 - APE 3315 Z
N° TVA intracommunautaire FR 20 395 003 338
Cédric LAGRIFOUL
TOUR DE BRETAGNE, D’ÎLE EN ÎLE
EXEMPLE 5 JOURS ET 5 NUITS
LA VEILLE EN SOIRÉE
Vers 19 h (autre horaire possible) : à Concarneau, en Bretagne,
dans le port de pêche, vous découvrez le voilier La Nébuleuse.
Vous embarquez sans plus tarder, l'accueil est chaleureux.
L'équipage présente le navire. La soirée à quai permet aux
équipiers de mieux se connaître autour du dîner, chacun à apporter
une spécialité de sa région (ou qu’il apprécie) et explique en se
présentant. Le site est sympathique. Une visite dans la ville close
s'impose. Puis, chacun va prendre un repos mérité à bord (4
bannettes doubles, 2 bannettes twins, 6 bannettes singles) avec
tout le confort de La Nébuleuse.
En effet, chaque bannette traditionnelle est bien plus confortable
que celle des marins d'autrefois (vrai sommier à lattes et matelas).
L'équipement du bord est très complet : 2 wc, 3 douches avec eau
chaude, lave-vaisselle (... pas de "corvée de plonge" !), four,
plaques de cuisson, frigo, congélo, home-cinéma, etc.
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1ER JOUR : CAP SUR L'ILE DE SEIN
(suivant la météo)
Petit-déjeuner convivial ; les grandes tartines sont là, ainsi que les gâteaux bretons,
bien entendu !
Nous quittons le quai, les équipiers sont prêts à donner toute sa vie au navire : il s'agit
de hisser les voiles, guidés par l’équipage, ils hissent sans difficulté la voilure du
thonier. Nous traversons le Passage (entre la terre et la ville close fortifiée) et passons
au pied de l’école de Marine Marchande, La Nébuleuse y a laissé des souvenirs et
même quelques bordés… C’est le sujet d’une discussion passionnante à bord !
Bientôt les Glénan sont en vue ; nous laissons sur bâbord (à gauche) les îlots pour faire
cap à l’ouest (ou presque).
La Nébuleuse se sent pousser des ailes, nous sommes dans les eaux qu'elle a si
longtemps connues : celle de l'Atlantique. De plus nous sommes au pays des thoniers.
En effet, toute cette partie de la Bretagne a longtemps armé des voiliers rapides : les dundées thoniers.
Camaret, où est née La Nébuleuse, est la limite nord de cette pêche. Des ports comme Concarneau, Lorient et
surtout Groix représentaient le gros de cette flotte : des centaines de thoniers ! En plein pays Bigouden, nous
passons le port du Guilvinec ; les chalutiers sont en pêche à cette période de la marée (morte-eaux), l'équipage
explique… puis Penmarc’h (la tête du cheval en breton) marqué par le phare d’Eckmühl et le port de Saint
Guénolé. Le sel des embruns et les discussions ont asséché les gosiers... le Capitaine décide de faire servir un
apéritif, pour éviter une « mutinerie »…
1ER JOUR (SUITE)
En fin d’après-midi, l’île de Sein se dessine, les co-équipiers ont hâte de découvrir cette île dont les parages,
devant la Pointe du Raz, sont réputés spectaculaires lors des tempêtes. La pêche au bar, pratiquée à la ligne,
est impressionnante. Nous passons sous voiles le mythique raz de sein accompagnés de dauphins et faisons
route vers Sein. L'île de Sein est peu élevée et soumise aux vents et aux courants, elle est donc peu fournie en
végétation. Cette faible hauteur la rend fragile et les défis écologiques de demain prennent ici toutes leurs
dimensions, encore un sujet de débat et de discussion à bord…
Ses habitants sont célèbres pour avoir, les premiers, rallié
l'Angleterre après l’appel du 18 juin 1940, notamment sur la gabare
Ar Zenith, le Corbeau des Mers…
Ce site riche impose une visite sans oublier la baignade. Une partie
de boule est même organisée, c’est vrai que nous pénétrons dans le
sud de la Bretagne (« peuchère ! »)
En soirée, vite une petite équipe se forme pour poser un casier qui
sera relevé le lendemain matin, une autre équipe prépare le repas
avec un des membres d’équipage (pourvu qu’il soit bon… le repas !) et une dernière équipe ne fait rien ou
plutôt pêche les poissons du lendemain, tranquille sur le pont.
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LE 2EME JOUR : CAP SUR DOUARNENEZ
Avant de partir, ne pas oublier de relever le casier !
Après l’appareillage, accompagnés par des dauphins, toujours aussi joyeux, nous
continuons la traversée de l’Iroise, cap à l’est. L’îlot lugubre de Tevennec est en vue
avec son phare carré. Il y a pas mal de légendes sombres autour de ce phare … Nous
atteignons la pointe du Van, entrons en Baie de Douarnenez et longeons la côte
découpée. Ce site est riche d'un patrimoine fort : grande pêche à la langouste, pêche
à la sardine, conserveries, lutte ouvrière de femmes, légendes, etc.
Douarnenez est une ville qui possède 4 ports, nous entrons dans le port
historique du Rosmeur et nous nous amarrons au quai
de la Honte (encore une histoire à raconter). Là
quelques amis, marins pour la plupart, viennent dire
bonjour et nous raconter que la Baie est la plus belle
du monde avec un accent douarneniste inoubliable…
Le groupe débarque pour une visite.
LE 3EME JOUR : CAP SUR L’ILE DE MOLENE
OU SUR UN ABER (sorte de fjord breton)
Nous sortons de la Baie de Douarnenez, cap sur le Cap de la Chèvre. La distance à parcourir est faible, nous
pourrons profiter de Molène. Sur notre tribord les Tas de Pois (rochers culminants à plus de 50 mètres), la
Pointe du Toulinguet. Nous passons non loin de Camaret sur Mer (lieu de naissance de La Nébuleuse et haut
lieu de la construction navale européenne en bois). Le goulet et la rade de Brest sont laissés sur notre tribord.
Au droit du Goulet de Brest, on ne peut s’empêcher de songer aux attaques répétées lancées jadis par la flotte
anglaise et toujours repoussées par une défense impitoyable menée depuis les six fortifications érigées par
Vauban. Seul, au cours de la seconde guerre mondiale, le bombardement intensif de l’été 1944 (après un siège
de 43 jours) aura laminé la ville dans sa quasi-totalité.
La Nébuleuse poursuit sa route vers Molène. Le chenal du
Four est laissé à tribord, nous préférons le petit chenal de la
Chimère (tout un programme…). Avec un peu de chance,
nous apercevons des phoques près du phare des Pierres
Noires. En milieu d’après-midi, nous mouillons l’ancre dans
le port de Molène et débarquons pour une visite de cette
petite, mais néanmoins jolie, île.
Une baignade dans les “lagons” du nord est au programme.
La joyeuse équipe au retour prépare le repas.
La nuit venue, la kyrielle de phares qui jalonnent l'entrée du Four ou de La Manche ajoute à la magie du ciel
étoilé, les carrosses se transforment en citrouille et les derniers fêtards vont se coucher.
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LE 4EME JOUR : CAP SUR L’ILE DE BATZ
Nous quittons Molène de bon matin au milieu de toute une flottille en quête de homards, lieux, mulets, lottes
et toutes sortes de poissons de roches et laissons Ouessant -"la sentinelle de la Manche" - à bâbord. Cette
grande île sauvage et dénudée, ceinturée de rochers superbes possède des grottes marines où viennent se
réfugier les oiseaux et parfois même des phoques. Jadis, on la surnommait l’ »Ile des Tempêtes », car elle
s’ouvre sur le large et est toute proche des violents courants, de l’Iroise et du Fromveur, qui marquent le
passage de l’Atlantique à la Manche.
Après avoir longé la Cote des Légendes et la région des Abers, ces fjords qui s’enfoncent profondément dans
les terres, nous passons devant l’île Vierge et son phare à 5 éclats. Les cotes sont toujours très découpées et
nous imaginons sans peine le travail des goémoniers d’autrefois qui allaient cueillir les algues sur les rochers.
La Nébuleuse croise maintenant des bateaux de pêche retour de
leur campagne de crabes et qui se dirigent vers Primel, Roscoff,
Mogueriec ou Loquivy. Tous ces ports de la Bretagne Nord qui,
dès le milieu du XIXe siècle, n’hésitèrent pas à envoyer leurs
navires pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve ou
d’Islande dans d’interminables campagnes de dix mois Là
encore que de choses à raconter...
Arrivés en fin d’après-midi à Batz, nous pouvons débarquer
avant de dîner et entreprendre la visite. L'île de Batz est
intéressante car elle possède une économie agricole singulière : beaucoup de parcelles sont encore exploitées
avec des chevaux de trait.
Comme toutes les îles bretonnes le climat y est doux (1 jardin tropical fut planté au siècle dernier).
LE 5EME JOUR : CAP SUR L’ARCHIPEL DE BRÉHAT ET PAIMPOL
La Nébuleuse quitte l’île de Batz et s’engage devant la baie de Morlaix,
passe la Méloine, les trépieds (rochers hérissés), etc.… Décidément, la
Bretagne pullule de roches plus ou moins accueillantes…et de granit. Nous
imaginons sans peine le dur labeur des marins d’autrefois qui, à la voile
seule, naviguaient dans ces parages hostiles et soumis aux forts courants !
La Nébuleuse file droit vers l'est, passe non loin des Triagoz (petit groupe
d’îlots balisés par un puissant phare).
Devant l’île Rouzig, sur l’archipel des Sept-Îles, les équipiers sont
impressionnés par l’ampleur de la colonie de fous de Bassan, le plus grand
des oiseaux de mer vivant en France métropolitaine : la moitié de l’île est blanche d’oiseaux. Leur odeur et
leurs cris nous taraudent la gorge et les oreilles. Avec un peu de chance, nous croisons quelques phoques
Puis nous taillons notre route en passant la passe aux Anglais, la Gaine, le phare des Héaux de Bréhat, le
chenal de la Moisie…, tous ces chemins ponctués de sculptures rocheuses, voire d’eaux turquoises.
Nous passons devant l’archipel de Bréhat, sans conteste
le plus beau site îlien de Bretagne, avec ses 96 îles et
îlots, ses champs d'algues, ses sites historiques. Le site
est paradisiaque, sans cesse changeant sous l'effet de la
marée et des humeurs du soleil...
Comme chaque jour, l'équipage partage sa passion pour
la voile traditionnelle ou l'histoire des sites et émaille
ses explications d'anecdotes sur la vie d'autrefois à bord.
Il nous faut ensuite remonter l’estuaire du Trieux… La
croisière prend fin, en aval du joli pont suspendu de
Lézardrieux.
Les équipiers se séparent après un dernier pot à bord, tous ont des souvenirs plein les yeux : les rives, les
oiseaux de mer suivis aux jumelles, les élans du voilier sur l’eau, les soirées conviviales, les récits de
l’équipage, la diversité des sites rencontrés...
Il ne reste plus qu’à rendre une visite au port tout proche de Paimpol : le « Port des Islandais ».
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Itinéraires et durées donnés à titre d'exemple et modifiables en fonction des contraintes : météo, marée…