Nouveau principe de recherche et de création
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Nouveau principe de recherche et de création
Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) 144 Avenue de Flandre, Escalier C 75019 Paris Mobile : +33 (0)6 88 39 69 87 [email protected] www.lesgensduterpan.com >dossier de presse: http://www.lesgensduterpan.com/pictures/revue_de_presse.pdf Nouveau principe de recherche et de création Sommaire Nouveau principe de recherche et de création Scène à l’italienne Uchronie Production Anthropométrie Biographies Partenaires Le travail d’Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) questionne les normes et les conventions qui régissent l’exposition et le spectacle vivant. En s’appuyant sur les mécanismes d’ajustement de l’individu, du corps et de la création à ces contextes, les artistes constituent une œuvre critique à partir d’une pratique initiale de chorégraphes. De façon méthodique, leur réflexion opère par le déplacement et la recontextualisation de procédés d’action ou de monstration propres au champ des arts plastiques et au spectacle vivant. Ils incluent dans leur œuvre les paramètres d’approche, de communication et d’archive ainsi que la dimension économique et la situation institutionnelle de sa réalisation. Ils traitent chacune des étapes constituant la pratique de l’artiste et renvoient une responsabilité au visiteur, au commanditaire et à l’institution dans leur travail. Nouveau principe de recherche et de création Suite à l'inscription du cycle X-Event puis au déploiement du processus re|action, nous inaugurons depuis 2014/2015 un axe de recherche incluant des logiques de délégation. Cette évolution porte la marque des expériences réalisées précédemment et prolonge la question des cadres et des conventions attachées à la danse et à la performance, dans notre travail. Orientée vers une relecture des postures passives, les créations issues de ce nouveau principe se constituent à travers l’élaboration de vocabulaires spécifiques appliqués au corps et au mouvement autant que dans la réalisation de dispositifs induisant une contribution de la part des usagers ou des témoins. http://www.lesgensduterpan.com/projets_nouveau.html Scène à l’italienne Photos : Salle Principale Courtesy : Salle Principale Espace sacré, dédié, socle, podium, une scène délimite l’aire vis-à-vis de laquelle se disposent ou sont disposés des spectateurs. Cet espace soustrait à l’usage banal a été inscrit en Grèce sous la forme d’un cercle au pied d’un cirque naturel. Devenu à Rome un rectangle de pierre surélevé bornant un hémicycle, il prend l’aspect d’un plancher posé sur des tréteaux au centre de la place publique au Moyen-Âge, puis d’une estrade charpentée adossée au mur d’une cour surplombée de galeries à la Renaissance. Cet espace s’inscrit à l’époque classique dans un théâtre dit à l’italienne, que nous fréquentons encore aujourd’hui et qui sépare une salle unique en deux zones qui se font face (s’affrontent). L’histoire de la scène reflète l’histoire de la représentation du pouvoir (des conflits des hommes et des dieux à la place publique représentée face au roi entouré de la cour, au produit de divertissement imposé par le système culturel et l’exploitation économique du public). La fonctionnalité de la salle de spectacle a progressivement déséquilibré les forces en présence (orateur/auditeur) pour institutionnaliser la domination de la salle sur la scène où ce qui s’y déroule va être jugé, apprécié ou rejeté par un public rangé, éduqué et rentable. Conçu en outil optique, un théâtre doit permettre au spectateur de concentrer son attention vers la scène qui, avec les règles de la perspective élaborées au XVème siècle, est construite en pente pour permettre à la vision une meilleure pénétration, utilisant l’illusion de la profondeur pour accroître l’expérience esthétique du spectateur. Cette scène à l’italienne ordonne et hiérarchise les protagonistes du drame ainsi que leurs actions (dans la salle, une hiérarchisation identique se fait à partir de la place du roi et ensuite par le prix des places, plus ou moins élevé selon leur proximité à la scène). À l’intérieur de cet outil optique, danseurs, chanteurs et acteurs versent littéralement leurs faits vers le public. On sait la difficulté technique supplémentaire encore réclamée au danseur pour circuler sur une telle scène (la scène de l’Opéra Garnier est une pente à 5 %). Scène à l’italienne exploite l’idée mondaine du lieu d’exposition (galerie, espace d’exposition) comme scène artistique, lieu où l’on se montre, lieu où l’on est vu. Scène à l’italienne n’est pas une performance ni une scénographie, c’est une expérience de la scène qui met proprement en jeu l’espace et procure une expérience physique aux personnes qui y entrent, exhibe son contenu ainsi que son activité (sociale, artistique, commerciale et logistique) face à la rue. Création : galerie Salle Principale, Paris, France du 28 novembre 2014 au 7 février 2015 directrice : Maryline Brustolin Uchronie* *Mot inventé par Charles Renouvier, qui s’en sert pour intituler son livre Uchronie, l’utopie dans l’histoire, publié en 1857. Uchronie est composé d’un « u » privatif et de « chronos » (temps). Étymologiquement, le mot désigne un « non-temps », un temps qui n’existe pas. Courtesy : les gens d’Uterpan La danse représente un système codifié et hiérarchisé qui confronté à l’espace public, oppose à l’imprécision du quotidien, la rigueur et l’exactitude synchronisée du geste. A partir de l’observation des comportements rencontrés dans la ville, Uchronie consiste à créer puis répéter et faire exécuter plusieurs protocoles gestuels issus de ces comportements, par les participants, dans l’espace public. Ces protocoles gestuels se composent de séries organisées de gestes simples, coordonnés dans des déplacements et des attitudes collectives précises et synchronisées. Ils sont exécutées dans le contexte quotidien de différents quartiers d’une ville donnée (rues, magasins, parcs, lieux publics, sites culturels). Références Uchronie approfondit les recherches sur l’espace public menées avec le projet Topologie et élargit son champ de référence en prolongeant les travaux de la chorégraphe française Odile Duboc avec les Fernands et en ouvrant un lien aux travaux de Rudolf Von Laban. Les protocoles gestuels font références autant aux formes chorégraphiques inconscientes réalisées par les forces de l’ordre qu’à celles créées par les nouveaux phénomènes populaire du Flash mob ou du Lip Dub. Créations: Ville de Paris, micadanses, Paris, France du 11 au 15 janvier 2016 Commanditée par Emanuele Quinz Ville de Paris, Salle Principale, Paris, France Du 12 décembre 2015 au 24 janvier 2016 Commanditée par Maryline Brustolin Ville de Besançon, ISBA Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon/ Franche-Comté, France du 1er au 4 décembre 2015 Commanditée par Rainer Oldendorf Ville de Concepción, REVUELO Dispositivo Móvil Coreográfico, Concepción, Chili du 2 au 14 novembre 2015 Commanditée par Luis Corvalan Ville de Valence, Ecole Supérieure d’Art et de Design de Grenoble-Valence, France du 13 au 16 octobre 2015 Commanditée par Dean Inskter Ville de Noisy-le-sec, La Galerie, centre d’art contemporain, France du 25 septembre au 12 décembre 2015 Commanditée par Emilie Renard Ville de Paris, micadanses Paris, France du 1 au 4 juillet 2015 Commanditée par Christophe Martin Ville de Versailles, Ecole Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, France du 20 au 22 mai 2015 Commanditée par Olivier Marty Ville de Paris, micadanses, Paris, France du 23 au 27 février 2015 Commanditée par Christophe Martin Ville de Paris, micadanses, Paris, France du 3 au 6 février 2015 Commanditée par Christophe Martin et Emanuele Quinz Partenaires spécifiques : Université Paris 8 / IDEFI CréaTIC / micadanses / Institut Français du Chili / Mairie du 19ème arrondissement de Paris. Production du 6 février au 8 mai 2016 - Production exposition collective Légende, Fonds régional d'art contemporain de FrancheComté, Besançon, France Photo : Blaise Adilon Production spécule sur l’activité et la ressource que représente une œuvre pour l’artiste. Deux marqueurs temporels correspondent ici à la disparition des deux artistes. La durée de la pièce est établie d’après le montant alloué à sa production. Ce montant, divisé en deux parts égales, est converti en allocation journalière indexée au revenu mensuel perçu par les artistes l’année précédente. Entre les dates mentionnées, les artistes abandonnent leur domicile et leur lieu de travail ; ils n’entretiennent plus aucun contact avec l’équipe des gens d’Uterpan. Ils s’adonnent à une activité dont personne ne sait rien, dans un endroit qui n’est pas dévoilé. La pièce est référencée dans l’exposition par les dates de son accomplissement (jour/mois/année), la mention des noms des artistes et la mention du producteur de l’exposition. Création : exposition collective Légende, Fonds régional d'art contemporain de Franche-Comté, Besançon, France du 6 février au 8 mai 2016 commissaire : Laurent Buffet Anthropométrie du 13 avril au 13 juin 2016 Anthropométrie exposition collective Encounters with Pompidou, dans le cadre de l’exposition Museum on/off Centre Pompidou, Paris, France Courtesy : les gens d’Uterpan A chaque occurrence, la mise en œuvre d’Anthropométrie est signifiée aux visiteurs par la présence du texte « Plusieurs personnes infiltrent le flux des visiteurs et les espaces du musée en anticipant et en réalisant leurs déplacements et leurs pauses, uniquement en réponse aux caractéristiques architecturales du lieu et à la scénographie des espaces d'exposition. » inscrit à la main sur un des murs/cimaises de l’exposition. Création : Exposition collective Encounters with Pompidou, dans le cadre de l’exposition Museum on/off, Centre Pompidou, Paris, France du 13 avril au 13 juin 2016 commissaire : Biljana Ciric un projet en collaboration avec Alicia Knock Biographie Annie Vigier est née en 1965, elle vit à Paris. Gymnaste de haut niveau, elle assimile les techniques du yoga et oriente sa carrière vers la danse. Interprète pour plusieurs chorégraphes, elle est également diplômée du conservatoire d’art dramatique de Chambéry. Franck Apertet est né en 1966, il vit à Paris. Interrompt des études de Lettres pour suivre une formation de danseur tout en s’initiant parallèlement au théâtre. Sa carrière alors partagée entre danse et théâtre oscille d’interprète à concepteur. Annie Vigier et Franck Apertet sont associés depuis 1994 sous le générique les gens d’Uterpan. Ils composent plusieurs pièces qui révèlent progressivement leur intérêt pour l’expérimentation. Ils sont également invités à réactiver des pièces historiques. Activation du Paragraphe 5 de The Great Learning (1970) de Cornelius Cardew: Culturgest, Cornélius Cardew et la liberté de l’écoute, Porto, Portugal 29 mai 2010 commissaires : Dean Inkster, Jean-Jacques Palix, Pierre Bal-Blanc, Lore Gablier Kunstlerhaus, Stuttgart, Allemagne 21 novembre 2009 CAC Brétigny, Brétigny-sur-Orge, France 16 mai 2009 Huddle (dance construction) (1961) de Simone Forti: Exposition La Monnaie Vivante commissaire : Pierre Bal-Blanc Activations : BB6 Berlin, Berlin, Allemagne 17-19 juin 2010 CAC Brétigny, Brétigny-sur-Orge, France 1-3 et 5 juin 2010 Partenaires Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) ont été en résidence au CAC Brétigny de 2009 à 2014 www.cacbretigny.com et sont subventionnés par le Département de l’Essonne Pour développer le projet Uchronie, les gens d'Uterpan sont en résidence à micadanses Paris de septembre 2014 à août 2015. Ils ont été accueillis en résidence du 8 au 14 juillet 2013 à Pikene på Broen, Kirkenes, Norvège dans le cadre de BAR International artist-in-residence program www.pikene.no Ils ont été accueillis en résidence en 2012 au Baltic Art Center, Visby (Suède) www.balticartcenter.com Ils ont été accueillis en résidence du 1er au 12 octobre 2011 à Iaspis, Stockholm (Suède) www.konstnarsnamnden.se Ils sont soutenus par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France — Ministère de la culture et de la communication - Aide au projet 2008, Aide à la compagnie chorégraphique 2009-2010, Aide au projet 2011, Aide au projet 2012, Résidence de diffusion territoriale 2012, 2013 et 2014, Aide à la compagnie chorégraphique 2013-2014, Aide à la compagnie chorégraphique 2015-2017. Annie Vigier & Franck Apertet ont obtenu une bourse d’aide à l’écriture chorégraphique, décernée par le Ministère de la Culture et de la Communication-DMDTS, département de la musique, de la danse, du théâtre et des spectacles en 2009. Ils ont reçu en 2009 une Bourse d’écriture attribuée par l’association Beaumarchais-SACD. L’association les gens d’Uterpan est en convention de permanence artistique et culturelle avec la Région Ile-de-France. Les projets sont soutenus par l’Institut Français pour les tournées à l’étranger. Annie Vigier et Franck Apertet (les gens d’Uterpan) 144 Avenue de Flandre, Escalier C 75019 Paris Mobile : +33 (0)6 88 39 69 87 [email protected] www.lesgensduterpan.com Ils sont représentés par Salle Principale | la galerie (Paris) www.salleprincipale.com
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