sommaire - Mairie de Saint
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Recueil des textes officiels de la Ville • décembre 2014/n°166 SOMMAIRE Conseil municipal - Compte-rendu analytique du 20 novembre 2014 pages 1 à 14 Conseil communautaire Compte-rendu analytique du 14 octobre 2014 pages 15 à 18 Actes d’urbanisme État civil Qualité de l’eau page 19 page 20 page 21 à 23 CONSEIL MUNICIPAL, RÉUNION DU 20 NOVEMBRE 2014 sous la présidence d’Éric Berdoati, maire COMPTE-RENDU ANALYTIQUE Appel : 28 élus sont présents. 7 élus ont donné pouvoir : Éric SEYNAVE, Delphine RENAUDIN, Clémence JOMIER, Anne COVO, Diane DOMAS, Céline MARTIN, Pierre CAZENEUVE respectivement à Éric BERDOATI, Caroline CHAFFARD-LUÇON, Olivier BERTHET, Brigitte PINAULDT, Nicolas PORTEIX, Damien RICHARD, Agathe BONNIN. ADOPTION DU PROCÈS-VERBAL Le procès-verbal de la séance du Conseil municipal du 29 septembre 2014 est adopté à l’unanimité. Damien RICHARD est élu à l’unanimité secrétaire de séance. (Délibération n° 150) DÉCLARATIONS LIMINAIRES Sur la demande des membres de la liste majoritaire, Éric BERDOATI, maire, fait la déclaration suivante : « Le lundi 27 octobre 2014, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a rendu par lecture publique deux jugements suite à la protestation électorale que j’avais moi-même initiée et ce malgré la victoire de notre liste. Contrairement à ce que j’ai pu entendre, il ne s’agissait pour moi nullement de remettre en cause l’expression démocratique des Clodoaldiens, mais bien de sanctionner des pratiques et des comportements inédits dans notre commune qui ne sont pas à la hauteur du débat démocratique. Que disent ces deux jugements ? Le premier jugement rejette ma contestation. Le tribunal acte cependant que la liste « Saint-Cloud, c’est vous », et plus particulièrement son tête de liste, ont commis des violations au Code électoral et notamment de l’article L. 52-1 : « que s’il n’est pas contesté que ce procédé de publicité a été utilisé en violation des dispositions précitées (article L. 52-1 du Code électoral), il ne résulte toutefois pas de l’instruction que cette irrégularité aurait été, eu égard à l’écart de voix entre les candidats, de nature à altérer la sincérité du scrutin ». Autrement dit, le juge considère que la liste « Saint-Cloud, c’est vous » a bien commis des irrégularités en violation du Code électoral, mais sans effet, puisque la liste que je conduisais l’a emporté. Cette violation de l’article L. 52-1 du Code électoral est au surplus constitutive d’une infraction pénale en application des dispositions de l’article L. 113-1 du même code qui précise « sera puni d’une amende de 3 750 euros et d’un emprisonnement d’un an, ou de l’une de ces deux peines seulement, tout candidat tête de liste en cas de scrutin de liste ». Le second jugement est beaucoup plus sévère. Il acte le rejet des comptes de campagne de la liste « Saint-Cloud, c’est vous », il annule l’élection de monsieur Aymeric Lhermitte et le condamne à 18 mois d’inéligibilité. Cette décision est motivée sur la base de l’article L. 118-3 du Code électoral qui : « prononce également l’inéligibilité du candidat dont le compte de campagne a été rejeté à bon droit en cas de volonté de fraude ou de manquement d’une particulière gravité aux règles relatives au financement des campagnes électorales… ». Cette lourde condamnation est sans précédent dans notre commune. Maintenant que la justice a rendu son verdict, chacun pourra désormais apprécier « à leur juste valeur » les déclarations des membres de la liste « Saint-Cloud, c’est vous » et plus particulièrement de sa tête de liste. Ce dernier, depuis le dépôt des comptes de campagne, s’était de fait exclu de son équipe, agissant seul, sans concertation ni transparence. Il a démissionné le 13 octobre 2014, anticipant la décision inéluctable du tribunal, suivi par Denis Hébert. Ils estimeront tous les deux inutile de nous en informer préalablement, pas plus que de nous prévenir de leur absence au Conseil du 29 septembre. Les erreurs commises par la tête de liste ne sont imputables qu’à lui seul. De ce fait l’équipe de « Saint-Cloud, c’est vous » a décidé de se désolidariser totalement de ces deux ex-élus. Fidèles aux 27 % des Clodoaldiens qui nous ont soutenus et portés au Conseil municipal, nous continuerons à exprimer nos opinions et les choix des habitants, comme des élus responsables. Nous exprimons notre souhait de travailler collégialement avec tous les autres élus, afin de participer aux actions menées pour le bien de nos concitoyens. Mes chers collègues, croyez bien que je ne puisse me réjouir d’une telle condamnation. Elle vient ternir l’image de notre commune. Pour autant, je ne pouvais laisser sans réaction de tels agissements. Si notre ville est entrée dans l’histoire de France par la vie exemplaire d’un célèbre ermite, Clodoald, ce n’est pas un Lhermitte qui en ternira son image. » En démocratie, pardon de le rappeler, mais, non, tous les moyens ne sont pas bons pour emporter le suffrage des électeurs. Xavier BRUNSCHVICG, représentant la liste « SaintCloud Rive-Gauche » intervient à son tour : Je pense profondément que la grandeur du débat démocratique puise sa légitimité dans la seule et unique confrontation des idées ». La première est que les faits reprochés sont relativement graves, et vous l’avez rappelé, ils ternissent l’image de la commune. Alors, je pense qu’il faut que nous nous en souvenions. Sophie MICHAUD, représentant la liste « Saint-Cloud, c’est vous » souhaite s’exprimer : « Merci monsieur le maire, de me donner la parole quelques instants. Deux nouveaux élus intègrent notre équipe et je leur souhaite la bienvenue dans un contexte inhabituel. Le 27 octobre 2014, le tribunal administratif de Cergy-Pontoise rendait deux jugements concernant la ville de Saint-Cloud : Le 1er jugement rejetait la protestation électorale intentée par le maire à l’encontre des cinq élus de la liste menée par Aymeric Lhermitte. 2 Le 2e jugement invalidait les comptes de campagne de la liste « Saint-Cloud, c’est vous » et prononçait l’inéligibilité de sa tête de liste : Aymeric Lhermitte. « J’ai deux réflexions, quant à cet épilogue : La deuxième réflexion : on a un peu le sentiment que c’était votre guerre et que nous, cela ne nous concernait pas. C’est un sentiment qu’il faut arriver à dépasser, parce que si, cela nous concerne. C’est-à-dire que la démocratie et l’exemplarité dans la vie publique, c’est quelque chose qui doit tous nous concerner. Alors, pendant un moment, nous nous sommes dits, allons-nous continuer à compter les points et rester extérieurs à ce débat ? Effectivement, nous sommes restés en retrait dans ce débat ; malgré tout, cela nous concerne. Et de cette condamnation, nous en tirons plusieurs enseignements : - Le premier - et je dirais cela sous forme de boutade - est qu’à la lecture du dernier éditorial de la tribune des minorités dans le Saint-Cloud Magazine nous avons appris, Catherine et moi, que nous étions prêts à rejoindre l’équipe municipale… tellement nous étions proches de la majorité actuelle ! Donc, nous sommes ravis de cette nouvelle, mais je dois avouer qu’elle nous surprend ! - Le second enseignement : quand on donne des leçons de morale, il faut s’assurer d’être exemplaires, et c’est ce que nous essayons de faire en ce qui nous concerne. - Troisièmement : que le surréalisme, mouvement artistique éminemment respectable, était encore d’actualité puisqu’à la lecture des différentes communications, et notamment le blog de « SaintCloud, c’est vous », je n’ai pas eu le sentiment d’avoir un récit fidèle de ce qui s’était véritablement produit. Et j’avoue que vous vous désolidarisiez d’Aymeric LHERMITTE, soit, et nous en prenons bonne note, et pourquoi pas, on peut le comprendre. En revanche, vous devriez vous assurer d’être exemplaires en ce qui concerne votre communication et la manière dont vous commentez le jugement. Et d’avoir sur votre blog que le jugement rendu par le tribunal administratif était une grande victoire pour « Saint-Cloud, c’est vous », j’avoue avoir été assez surpris… - Enfin, c’est que la censure n’est pas uniquement là où on l’attend, puisque nous nous sommes nousmêmes exprimés sur votre blog en publiant un certain nombre de mots, de messages qui n’ont jamais été publiés, puisque vous avez refusé de le faire. Et je trouve que vous vous honoreriez en laissant la parole à toutes les parties prenantes à cette affaire. En conclusion : voilà, je pense que maintenant c’est terminé, j’espère que nous allons retrouver un petit peu de sérénité dans l’intérêt des Clodoaldiens, et que nous allons arrêter de faire les frais du conflit qui vous a opposés, puisque nous en avons eu plusieurs exemples. Je vous remercie. COMPTE-RENDU DES DÉCISIONS PRISES PAR LE MAIRE Le maire rend compte des 27 décisions qu’il a prises dans le cadre de la délégation de pouvoirs accordée par le Conseil municipal : Marchés de travaux et missions consécutives (6 décisions) : - aménagement de l’avenue de Lattre-de-Tassigny lot n° 1 : terrassement/voirie/réseaux divers - lot n° 2 : espaces verts ; - réfection des peintures et remplacement des menuiseries de la salle des mariages de l’hôtel de ville ; - remplacement de l’éclairage dans les classes et dans divers locaux de l’école maternelle du Val d’or ; -a ménagement d’une cabine de projection numérique aux 3 Pierrots - lot n° 4 : menuiserie/blocsportes ; -d éclaration d’infructuosité du marché pour l’installation d’un système de contrôle climatique dans la réserve principale du musée. Marchés et contrats : fournitures et prestations de services (8 décisions) : - fourniture de livres pour le secteur adultes de la médiathèque municipale ; - fourniture et entretien du jalonnement directionnel ; - contrat d’assistance pour systèmes de gestion d’accueil (Pôle Petite enfance, éducation, jeunesse et service Affaires générales) ; -a venant n° 3 au lot n° 2 du marché de réalisation, d’impression des publications municipales et de leurs régies publicitaires ; - avenant de transfert au marché de maintenance des installations scéniques des 3 Pierrots ; - médiathèque municipale : abonnements en ligne (presse et autoformation pour les adhérents) ; - stand d’animation sur l’eau par la SEVESC le dimanche 19 octobre pour la course des 10 km. Affaires juridiques et domaniales (5 décisions) : - prêt d’œuvre pour l’exposition Gaston La Touche au musée du 16 octobre 2014 au 1er mars 2015 ; - convention d’occupation domaniale pour un logement 2, avenue des Villes jumelées ; - déclaration sans suite du marché pour l’achat d’un autocar destiné au transport d’enfants ; - aliénation d’un bien mobilier (chariot de cuisine) ; -p aiement des défraiements lors de la soirée d’inauguration des salles des 3 Pierrots. Organisation de manifestations municipales (7 décisions) : Spectacles dans les établissements de petite enfance : Les aventures de Gribouille, la tétine et les doudous le 13 octobre 2014 et le Noël des jouets le 15 décembre 2014 à la halte-jeux La Petite 3 Ourse ; Même pas peur du Père Noël le 17 décembre 2014 à la crèche familiale Poisson d’or. Seniors : fixation d’un tarif spécial pour les séances cinéma du 18 octobre 2014. Médiathèque municipale : conception, animation et installation d’un arbre « famille » du 16 septembre au 4 novembre dans le cadre de la création du « fonds de parentalité » ; exposition sur la thématique du conte du 3 novembre au 4 décembre ; spectacles des 4, 8, 22 et 29 novembre dans le cadre de la manifestation « Pas à pas, conte à conte ». Régies municipales (1 décision) : - Création d’une régie d’avances - séjour à Tamié du 18 au 25 octobre 2014. COMMUNICATIONS Éric BERDOATI, maire Le processus de session budgétaire a été avancé de plusieurs mois dès 2006, année qui a suivi la première élection du maire. Le débat d’orientation budgétaire a été présenté chaque année au Conseil municipal en novembre, suivi de la présentation du Budget primitif en décembre. Cela permettait de connaître les engagements de la Ville pour l’année à venir. Cependant il faut rappeler que les communes ont, de par la loi, la possibilité de voter leur budget jusqu’au 15 avril. Cette année, Saint-Cloud, comme beaucoup d’autres communes d’Île-de-France, doit faire face à une absence de visibilité sur les péréquations, notifiées tardivement par l’État et qui vont impacter le budget. Il n’est donc pas possible de présenter ce soir le débat d’orientation budgétaire et de prévoir le vote du Budget primitif en décembre. Les 36 maires des Hauts-de-Seine se sont d’ailleurs réunis le 20 octobre et ont décidé conjointement de reporter le vote des budgets communaux. Ils ont par ailleurs sollicité l’État et le préfet afin d’obtenir des informations suffisamment claires et précises pour la préparation de l’exercice budgétaire 2015. Dominique LEBRUN, premier maire-adjoint en charge de l’Espace public, de la voirie et des transports Les travaux de modernisation effectués par le Réseau de transport de l’électricité (RTE), avec passage de câbles souterrains, sont achevés rue de l’Avre depuis fin septembre. Ils se poursuivent 4 boulevard de la République. L’entreprise intervient ainsi entre le 145 et le 155, du 12 au 28 novembre ; du 159 au 189 du 1er au 18 décembre et du 189 au 191, entre le 5 et le 7 janvier. Il convient de remercier l’ensemble des riverains pour leur compréhension de la gêne occasionnée. D’autres travaux sont prévus jusqu’à la fin du mois de février 2015. Des bacs à sel ont été mis à disposition des Clodoaldiens sur différents trottoirs de la ville. Ils permettront aux habitants de faire face en cas de gel. SEQUALUM a débuté la mise en place d’une trentaine d’armoires pour le réseau de fibre optique. Cette installation devrait être achevée avant la fin de l’année. La réhabilitation de l’avenue Maréchal-de-Lattrede-Tassigny, entre le boulevard Jules-Peltier et la gare des Coteaux, a débuté le 3 novembre pour une durée d’au moins quatre mois. La partie comprise entre la gare des Coteaux et le rond-point du Pont Blanc devrait être achevée, hors enrobés, fin décembre. Début janvier, débuteront les travaux entre le rond-point du Pont Blanc et la rue Alphonse-Moguez. Des travaux d’aménagement d’une aire de livraison d’une longueur de vingt mètres (utilisable de 20 heures le soir à 8 heures le matin et le dimanche par tout véhicule particulier) sont en cours devant le magasin LIDL, rue Dailly. Un aménagement est aussi en cours pour les bus dans cette rue. Thierry ARNAUD, maire-adjoint en charge de la Solidarité, du logement et de l’action sociale Affaires sociales Chaque année est présenté le bilan social qui reprend les activités du Centre communal d’action sociale, du département et des différentes associations caritatives. En 2013, il y avait 372 bénéficiaires du RSA ; cette même année, 871 seniors ont bénéficié de prestations (y compris les colis de Noël). 230 Clodoaldiens ont bénéficié d’aides ou de secours particuliers pour un montant de 75 000 €. L’association APAJ (Association Prévention Animation Jeunesse), créée en 1992, s’occupe de 140 jeunes répartis dans différents quartiers, avec des activités d’aides scolaires, de sports, de sensibilisation au handicap. Les animateurs effectuent un travail remarquable qu’il faut souligner. Caroline CHAFFARD-LUÇON, maire-adjoint en charge des Grands projets et du commerce Les rencontres sur les marchés entre le maire et les habitants, dénommées « café-chouquettes », se déroulent depuis trois mois. La dernière a eu lieu samedi 8 novembre au marché des Avelines. Ce fut l’occasion d’accueillir les nouveaux arrivants des résidences « Villa Montretout » de Franco-Suisse. Brigitte PINAULDT, maire-adjoint en charge de la Petite enfance, de l’éducation et de la Jeunesse Éducation Rythmes scolaires : La réunion des élus à l’Éducation du 5 novembre, placée sous l’égide de l’Association des maires des Hauts-de-Seine, a permis d’établir un premier bilan de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires pour l’ensemble des villes du département. Les difficultés concernent le recrutement des animateurs, les relations de partenariat entre l’Éducation nationale et le secteur périscolaire. Il faut noter une rentrée très anxiogène pour tous les professionnels concernés, enseignants ou animateurs du périscolaire ; les enfants sont plus fatigués que les années précédentes et il convient de réfléchir à ne pas les « sur-occuper ». De plus, le financement est élevé : le coût estimé par enfant se situe entre 180 et 200 euros. Enfin se pose le problème de la mutualisation des locaux scolaires. Les villes sont unanimes à soulever un besoin de procéder à des analyses de fréquentation sur les différents temps périscolaires : pause méridienne, études, garderies, ALSH du mercredi. Elles souhaitent ainsi connaître l’impact des nouveaux rythmes sur cette fréquentation et par là même en mesurer le coût supplémentaire. Un bilan sera présenté en janvier. Trois réunions sont ainsi organisées à Saint-Cloud : avec les associations de parents d’élèves rencontrées mardi 18 novembre, avec les directeurs d’écoles et l’inspectrice de l’Éducation nationale ce jour ; le comité de suivi (en charge d’évaluer et de réfléchir sur l’organisation), se réunit le 26 novembre. Il est rappelé que le gouvernement a décidé, pour financer cette réforme, d’accorder aux villes un soutien financier de l’État de 50 euros par élève, appelé fonds d’amorçage. Il a été tout d’abord envisagé de le prolonger pour l’année scolaire 2015/2016 ; puis le gouvernement s’est rétracté pour à nouveau le reconduire, grâce à la pression de l’Association des maires de France, à la condition que les villes élaborent un PEDT (Projet éducatif territorial). La Ville a élaboré son PEDT qui a été validé ; Saint-Cloud est donc éligible à ce fond d’amorçage prorogé, ce qui est une bonne nouvelle. L’Association des maires de France continue à demander la pérennisation de ce fonds. Séjours d’hiver : Les inscriptions débutent sur le site Internet de la Ville le 1er décembre pour Tamié 1re semaine ; le 2 décembre pour Masella (Espagne) et Tamié 2e semaine ; le 6 décembre au Pôle Petite enfance, éducation, jeunesse, rue des Écoles, pour les trois séjours. Petite enfance pour Anne COVO, excusée. La réunion des élus Petite enfance placée sous l’égide de l’Association des maires du département a lieu le 21 novembre. Les comités de pilotage des établissements placés en délégation de service public, La Petite Sirène et Les Lutins, sont organisés dans la première quinzaine du mois de décembre, en présence des délégataires de Baby-Loup et de La Maison Bleue. Le conseil de la crèche hospitalo-municipale Le Carrousel se réunit le 2 décembre, en présence des représentants des parents, des responsables du Centre hospitalier et de la Ville. Les différentes fêtes de Noël vont être proposées dans les crèches et haltes-jeux. Cela constitue toujours un moment convivial de partage entre les parents et les équipes. Les structures municipales de Petite enfance ferment à 17 h 30 le 24 décembre, au lieu de 18 h 30. Les familles ont été prévenues par courrier. La journée pédagogique de la Petite enfance, où sont conviés l’ensemble des professionnels, se déroulera le 13 mars prochain. Les établissements seront donc fermés ce jour-là. Les parents concernés sont déjà prévenus. Ségolène de LARMINAT, maire-adjoint en charge de la Culture Les 3 Pierrots : La reprise du cinéma après trois mois de fermeture se déroule très bien. Le spectacle de Chris ESQUERRE a enregistré une fréquentation de 95 %. La nuit cinéma « Espace » et les célébrations de la Grande Guerre (Coquelicots des tranchées et projections pour les jeunes) ont connu un grand succès. 5 Médiathèque : Record de prêts atteint samedi 8 novembre avec 4 639 transactions. Les conférences des Clodoaldiens messieurs BLANC et FARAGGI ont rencontré un vif succès. Exposition jusqu’au 29 novembre « Pas à pas, conte à conte » avec l’artiste ZEMANEL. Il est proposé dans ce cadre différentes animations et un spectacle dimanche 23 novembre : Entre l’ogre et le loup aux 3 Pierrots, dès l’âge de 8 ans. Musée des Avelines : L’exposition « Gaston La Touche, les fantaisies d’un peintre de la Belle Époque » a attiré près de 2 000 visiteurs depuis son inauguration le 15 octobre. C’est une très belle fréquentation. Depuis le début de l’exposition, presque tous les ateliers pour enfants ont affiché complet. 70 classes, de la maternelle au CE1, ont procédé à une visite-atelier de l’exposition. Depuis le 5 novembre, un projet pédagogique est organisé avec l’association Arts Convergences. Cette association des Hauts-de-Seine a pour but de faire travailler des artistes bénévoles avec des personnes ayant des difficultés psychiques, afin de réaliser un projet culturel et artistique d’envergure. Six adultes assistent chaque semaine à des cours de copie de tableaux. - Conférence de Dominique LOBSTEIN, historien d’art et ancien conservateur du musée d’Orsay, samedi 22 novembre à 16 h 30 sur le thème « Les peintres et l’esprit XVIIIe à la Belle Époque ». - Récital pour piano de Jean-Yves SEBILLOTTE, pianiste soliste de l’Opéra Garnier, sur un répertoire Belle Époque (Debussy, Ravel, Rameau...) s’inspirant des œuvres de Gaston La Touche dimanche 7 décembre à 16 h 30. - L’association Les Marquises des lumières propose un défilé de costumes d’inspiration XVIIIe dimanche 14 décembre à partir de 16 h 30. Conservatoire : Depuis le 7 novembre, exposition « Les bois » (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons… exposés dans le hall). À l’auditorium : vendredi 28 novembre à 20 h, ensemble à cordes du conservatoire à rayonnement régional de Boulogne-Billancourt (Xavier GAGNEPAIN) ; samedi 29 novembre à 16 h 30, Bal renaissance. ECLA : L’exposition « Sous hypnose - Carte blanche à Yves KOERKEL » se tient dans la galerie d’exposition de l’Artothèque du mardi 25 novembre au jeudi 18 décembre 2014. Manifestations culturelles : La prochaine édition des Portes ouvertes des ateliers d’artistes aura lieu les samedi 6 et dimanche 7 juin 2015. 6 Marc CLIMAUD, maire-adjoint en charge des Sports et de l’animation Manifestations La Ville a participé au Triathlon des roses samedi 4 octobre dans le parc pour promouvoir le dépistage du cancer du sein et faire reculer la maladie. Elle a aussi participé à la Run & Bike Solidaire du dimanche 12 octobre, événement sportif et solidaire. La Ville a tenu un stand avec le Conseil communal des Jeunes. Le traditionnel Noël des Tourneroches a lieu mardi 16 décembre à partir de 16 h 30 : animations et goûters offerts ; vers 17 h 30, spectacle pyrotechnique La Véritable Histoire de Noël co-écrit par les enfants de CM2 de l’école Montretout. Les Clodoaldiens sont conviés aux galettes des quartiers : Coteaux/Bords de Seine : 11 janvier, 10 h 30, marché des Milons ; Hippodrome/Fouilleuse : 17 janvier, 11 h, parking des tennis de l’hippodrome ; Montretout/Coutureau : 18 janvier, 11 h, place Henri-Chrétien ; Val d’Or : 24 janvier, 11 h, jardin des Tourneroches ; Centre/Village : 25 janvier, 10 h 15, parvis de l’hôtel de ville ; Pasteur/Magenta : 31 janvier, 11 h, marché de Montretout. Sports Le décompactage des trois terrains de tennis des Tennerolles est terminé, ce qui devrait satisfaire les joueurs. La réparation du chauffage au gymnase des Tourneroches rendra inaccessible l’équipement sportif du 15 juin au 15 septembre 2015. Les utilisateurs en ont été avisés. La réception des spor tifs a lieu mardi 9 décembre 2014 à 19 h. Ce sera l’occasion de récompenser les meilleurs dans les différentes associations sportives. Les 10 kilomètres de Saint-Cloud ont eu lieu dimanche 19 octobre. Il y a eu 789 participants. L’équipe féminine Pro A de Volley-ball a d’excellents résultats. Elle est actuellement classée 3e. Un réseau de maires-adjoints au développement durable dans les Hauts-de-Seine a été lancé. Il devrait permettre la mutualisation d’actions dans le département. - le projet de vidéo protection sur la ville, pour lequel le Conseil communautaire - qui a la compétence transférée - a sollicité des aides financières, bénéficie d’un accord du Conseil général pour l’attribution d’une subvention. La société PROTECNA a été choisie pour l’étude qui débute dans les prochains jours ; Le 21 novembre, le service Développement durable et l’association Espaces - qui entretient le pigeonnier du jardin de l’Avre - se rendent à la résidence des Jours Heureux afin de sensibiliser les résidents à la biodiversité en ville. - en cette fin d’année, les vols à la fausse qualité se multiplient (faux éboueurs notamment). Il ne faut pas hésiter à demander la carte professionnelle et appeler le 17 ou faire appel à la police municipale en cas de besoin ; Les accueils de loisirs visitent le pigeonnier le 3 décembre avec l’association Espaces qui leur en expliquera le fonctionnement. - les cambriolages en régression ces derniers mois semblent préoccuper en cette fin d’année. Le point sera fait sur 2014 au cours de la prochaine réunion du CISPD qui aura lieu au 1er trimestre 2015 ; Christine CHAZELLE, maire-adjoint en charge du Développement durable Depuis le mois d’octobre et jusqu’en avril 2015, la Ville a repris son dispositif de conseils et d’accompagnement individualisé sur la rénovation thermique et les énergies renouvelables, en partenariat avec l’espace Info Énergie des Hauts-deSeine. Il est ainsi à nouveau proposé aux habitants d’emprunter une caméra thermique et de rencontrer un conseiller Info Énergie afin d’identifier les problèmes d’isolation de leur logement. Des permanences régulières de l’espace Info Énergie permettent d’assister les personnes ayant emprunté la caméra dans leur interprétation des clichés réalisés. Toutes les modalités d’inscription sont consultables sur le site Internet de la Ville, rubrique « développement durable ». Du 1er au 31 octobre, la Ville a lancé un appel à candidatures pour le « Défi copropriétés à énergie positive », organisé par la Ville, l’ADEME et l’espace Info Énergie. Deux copropriétés ont été choisies pour être accompagnées dans leur projet de rénovation thermique : l’une de 14 logements située 45bis, avenue Belmontet ; l’autre de 58 logements située 17, rue Marie-Bonaparte. Olivier BERTHET, maire-adjoint en charge de la Sécurité publique, des anciens combattants et de la sécurité routière Sécurité publique : - Les horaires de la police municipale vont être augmentés à partir de 2015 : de 9 h à 20 h (au lieu de 17 h) pour mieux faire face à leur mission de surveillance et de prévention en support à la police nationale. Les méfaits sur SaintCloud ont lieu le plus souvent après 17 heures, surtout en hiver. Deux agents supplémentaires et un nouveau véhicule renforceront le service au 1er trimestre. Désormais, deux patrouilles - au lieu d’une - permettront de mieux mailler la ville. - trois individus de pays de l’Est ont été arrêtés dans le quartier Montretout/Coutureau par la police nationale, en situation de flagrant délit de cambriolage. Un réseau de trafiquants de stupéfiants a été démantelé sur la ville. Anciens combattants : - dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale, la V ille a rendu hommage, le 11 novembre, à tous les combattants ainsi qu’aux hommes et femmes disparus sur les champs de bataille entre 1914 et 1918. Ces célébrations ont remporté un vif succès. Il faut remercier les nombreux Clodoaldiens présents, les élus et les jeunes, notamment les élèves de CM2 de Montretout qui avaient mis en image ou en peinture ce qu’ils ont ressenti. Une exceptionnelle collection de photographies prises en première ligne a été présentée dans le cadre de l’exposition « Souvenirs de poilus », proposée par le Comité d’entente des Anciens Combattants. Éric BERDOATI tient à souligner le travail remarquable effectué par Gisèle THOMAS, présidente du Comité, et son mari qui contribuent à perpétuer le devoir de mémoire, notamment auprès des jeunes ; - vendredi 5 décembre à 11 h 30, la population est invitée au cimetière communal - Carré militaire, pour se joindre à la célébration en hommage aux Morts pour la France de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie. 7 Vincent JACQUET, maire-adjoint en charge de l’Environnement numérique Situation du très haut débit sur la ville : Le débit est la quantité de données susceptibles d’être transférées par seconde : on appelle cela des BIT. Le très haut débit est supérieur à 30 mégabits par seconde. Saint-Cloud bénéficie d’un réseau câblé mis en place par NUMERICABLE ; 98,6 % des logements et locaux professionnels sont connectables à plus de 100 mégabits par seconde. La ville est couverte aussi par la fibre optique dont le réseau a été installé par SEQUALUM, engagé jusqu’en juin 2015, sous l’égide du département. 35 % des logements sont éligibles au très haut débit à plus de 100 mégabits. Les fournisseurs travaillent pour couvrir tous les logements. La fibre permet d’avoir accès à court terme à plusieurs fournisseurs alors que le câble n’a qu’un seul fournisseur. Le haut débit est un patrimoine pour un territoire. Saint-Cloud est donc en très haut débit (pour information : Garches : 53 %, Boulogne : 60 %, Rueil-Malmaison : 97 %, Suresnes 93 %). Éric BERDOATI précise que si la couverture horizontale est assurée, les connexions doivent être poursuivies. Il faut encourager à nouveau les copropriétés à délibérer pour que les opérateurs puissent travailler en verticalité dans les bâtiments. Une nouvelle campagne d’information pourrait être menée sur la ville. Mireille GUEZENEC, conseiller délégué aux Seniors Seniors : - La semaine bleue s’est déroulée du 14 au 18 octobre : une photomosaïque de 40 m2 a été présentée au Carré ; elle a été réalisée par une quarantaine de seniors à partir de 8 000 photos, représentant 800 heures de travail ; des ateliers intergénérationnels sur le thème du végétal ont été organisés avec les enfants de l’accueil de loisirs Saint-Exupéry et de l’ECLA. Les seniors ont été initiés au tango par un professeur de l’ECLA ; un diaporama retraçant les activités de l’année écoulée a été diffusé à l’Espace Animation où les participants sont invités à se tourner vers les nouvelles technologies. La semaine s’est achevée par la projection de deux films aux 3 Pierrots choisis par les seniors.- Anne-Françoise SCHILLER-GIRIN a quitté ses fonctions d’animatrice à Saint-Cloud pour de nouvelles responsabilités. Les élus du Conseil municipal lui souhaitent une pleine réussite dans ses nouvelles activités et la bienvenue à Valérie PARENT qui la remplace. Le Bal, organisé le 7 novembre à la résidence des Heures claires, a vu 8 participer 60 personnes qui étaient ravies. La sortie mensuelle « Fleurs et Gourmandises » du 19 novembre avait pour thèmes la conservation des orchidées et la fabrication des macarons. Les seniors étaient conviés ce jour au spectacle de Noël de la ville de Garches sur le thème de la Russie. Le spectacle de Noël a lieu vendredi 5 décembre aux 3 Pierrots ; le Repas de l’amitié est organisé samedi 13 décembre, au restaurant municipal rue des Écoles (l’inscription est obligatoire). Le Conseil général convie les personnes âgées à un spectacle de cirque mercredi 10 décembre (l’inscription est obligatoire). Jean-Christophe PIERSON, conseiller délégué au Commerce et à l’artisanat Animations de Noël : Un carrousel va être installé devant la mairie du 17 au 24 décembre inclus (fonctionnant de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 heures) à l’occasion des fêtes de fin d’année. Des tours de manège seront offerts par les commerçants. L’association des commerçants Saint-Cloud Sourires organise mercredi 17 décembre de 11 h à 19 h une opération de Noël dans le quartier Centre/Village, devant la mairie, et dans le quartier Montretout/Coutureau, devant le magasin Monoprix. Au programme : dégustations de Noël, animations pour les enfants. Des paniers garnis réalisés par les marchands forains sont à gagner les 19, 20 et 21 décembre sur les marchés. Les Clodoaldiens sont invités à venir faire leurs courses de Noël dans la commune où se trouve tout ce dont ils peuvent avoir besoin. Nouveaux commerçants : Auto-école 12 au 97, boulevard de la République (quartier Montretout), Baguette de Gounod au 13, rue Gounod (quartier Pasteur/Magenta). À l’occasion du départ de monsieur Crétiéneau (Boulangerie Crétiéneau), un apéritif est organisé vendredi 21 novembre à 18 heures devant son ancienne boulangerie. Alexandre BOCQUILLON, conseiller délégué du Quartier Val d’or Les travaux entrepris par RTE boulevard de la République n’ont pas d’incidence sur les commerces qui restent ouverts. Damien RICHARD, conseiller délégué à la Jeunesse En partenariat avec le lycée Alexandre-Dumas et les conseillers d’orientation professionnelle, le Carrefour des Métiers, organisé par la FCPE et le Forum Avenir des Jeunes proposé par la PEEP, se tiendront samedi 31 janvier 2015 de 9 h 30 à 12 h 30 dans l’enceinte du lycée Alexandre-Dumas. Les lycéens de Seconde à la Terminale, ainsi que les élèves de 3e des collèges Verhaeren et Gounod (Saint-Cloud), Bergson (Garches), La Fontaine du Roy (Ville-d’Avray) et Yves du Manoir (Vaucresson) pourront à cette occasion rencontrer : -d es professionnels et les interroger sur leur métier et leur parcours ; -d es étudiants en cours de cursus venant représenter leur école ou leur université. Cette matinée sera un moment de partage important dans leur réflexion sur leur projet d’orientation. Il faut également remercier les nombreux jeunes, notamment les membres du Conseil des Jeunes, pour leur présence lors des commémorations du 11 novembre. DÉLIBÉRATIONS Lundi 17 novembre, les projets de délibérations ont été étudiés par les Commissions des Finances et la Commission des Travaux réunies conjointement. Le rapporteur général de la Commission des Finances, Damien RICHARD, en remplacement de Céline MARTIN empêchée, donne connaissance au Conseil des observations formulées et des avis émis. ORGANISATION DU CONSEIL MUNICIPAL Rapporteur : le maire N° 151 : Installation de Marlène LABATUT, nouvelle conseillère municipale. Le jugement rendu par le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise lu en audience publique le 27 octobre 2014, indique à l’article 2 : « L’élection de monsieur Aymeric LHERMITTE au Conseil municipal de Saint-Cloud est annulée » ; il est noté à l’article 3 : « Madame Marlène LABATUT est proclamée élue en qualité de conseillère municipale ». Le Conseil municipal prend acte de l’installation immédiate de Marlène LABATUT, en qualité de conseiller municipal au sein du groupe « Saint-Cloud, c’est vous ». Le tableau du Conseil municipal sera modifié en conséquence et fera l’objet d’une mesure d’affichage et de transmission au préfet des Hauts-de-Seine. N° 152 : Installation de Thierry DIAI, nouveau conseiller municipal. Par courrier en date du 13 octobre 2014, Denis HÉBERT a fait part de sa démission du Conseil municipal. Le préfet des Hauts-de-Seine, informé par lettre du maire du 22 octobre, a officialisé cette démission le 6 novembre 2014. L’article L.270 du Code électoral dispose que « le candidat venant sur une liste immédiatement après le dernier élu est appelé à remplacer le conseiller municipal élu sur cette liste dont le siège devient vacant pour quelque cause que ce soit ». Le Conseil municipal prend acte de l’installation immédiate de Thierry DAI, en qualité de conseiller municipal au sein du groupe « Saint-Cloud, c’est vous ». Le tableau du Conseil municipal sera modifié en conséquence et fera l’objet d’une mesure d’affichage et de transmission au préfet des Hauts-de-Seine. N° 153 : Élection au sein de diverses instances à la suite de modifications dans la composition du Conseil municipal. L’annulation de l’élection de monsieur Aymeric LHERMITTE et la démission de monsieur Denis HÉBERT, conseillers municipaux élus sur la liste « Saint-Cloud, c’est vous », ont pour conséquence la nécessité de pourvoir à leur remplacement. Cette procédure a lieu dans le respect du principe de la représentation proportionnelle, dans chacune des instances auxquelles ils participaient. Il est ainsi proposé aux membres du Conseil municipal de procéder à la nomination des deux remplaçants de ces deux élus, à savoir Marlène LABATUT et Thierry DIAI, qui se répartiront dans chacune de ces instances. En application de l’article L2121-21 du Code général des collectivités territoriales, il est décidé unanimement de procéder à une nomination au scrutin public. Le Conseil municipal élit à l’unanimité, en remplacement d’Aymeric LHERMITTE et de Denis HÉBERT : - Commission des Finances : Marlène LABATUT - Commission des Travaux : Thierry DIAI - Comité consultatif Espace public, voirie, transports : Marlène LABATUT - Commission des marchés forains : Marlène LABATUT Le Conseil municipal n’a pas eu à se prononcer sur la nomination du remplaçant d’Aymeric LHERMITTE en qualité de délégué suppléant de la commission d’appel d’offres. En effet, l’article 22 III du Code des marchés publics prévoit son remplacement automatique par son suivant direct sur la liste concernée. N° 154 : Élection des membres de la commission de délégation de service public - Modification. Cette commission, prévue en application de l’article L 1411.5 du Code général des collectivités territoriales, est consultée préalablement à la passation d’une convention avec une entreprise délégataire de service public, puis sur toute modification ultérieure des clauses initiales. En raison de la démission de Diane DOMAS, membre titu9 laire, le Conseil municipal procède à une nouvelle élection pour siéger au sein de la commission de délégation de service public, qui sera constituée, outre du maire ou son représentant, de cinq membres titulaires et de cinq membres suppléants. L’élection a lieu au scrutin secret à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Par rapport à la constitution initiale décidée par le Conseil municipal le 11 avril 2014, Éric SEYNAVE remplace Diane DOMAS comme membre titulaire. (Unanimité des votants, Xavier BRUNSCHVICG et Catherine NADO ont souhaité ne pas prendre part au vote) MEMBRES Titulaires Suppléants Caroline CHAFFARD-LUÇON Florence GUIRAUD Nicolas PORTEIX Christine CHAZELLE Éric SEYNAVE Olivier BERTHET Alexandre BOCQUILLON Vincent JACQUET Élisabeth CALGARO Sophie MICHAUD N° 155 : Élection des représentants du Conseil municipal au sein de la commission consultative des services publics locaux - Modification. Cette commission, instituée en en application de l’article L. 1413-1 du Code général des collectivités territoriales, est consultée notamment pour avis sur tout projet de délégation de service public ou de création d’une régie dotée de l’autonomie financière. En raison de la démission de Diane DOMAS, membre titulaire, le Conseil municipal procède à une nouvelle élection pour siéger au sein de la commission consultative des services publics locaux, qui sera constituée, outre du maire ou son représentant, de cinq membres titulaires et de cinq membres suppléants. L’élection a lieu à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Par rapport à la constitution initiale décidée par le Conseil municipal le 11 avril 2014, Éric SEYNAVE remplace Diane DOMAS comme membre titulaire. (Unanimité) MEMBRES Titulaires Suppléants Caroline CHAFFARD-LUÇON Florence GUIRAUD Nicolas PORTEIX Christine CHAZELLE Éric SEYNAVE Olivier BERTHET Alexandre BOCQUILLON Vincent JACQUET Élisabeth CALGARO Sophie MICHAUD Brigitte CLERMONT et Pierre BALDINI restent désignés comme représentants d’associations locales. 10 ESPACE PUBLIC, VOIRIE ET TRANSPORTS Rapporteur : Dominique LEBRUN N° 156 : Avenant n° 3 à la convention de délégation de service public pour l’exploitation du stationnement payant sur voirie et hors voirie. La Ville a confié, par délégation de service public en date du 24 février 2010, l’exploitation du stationnement payant sur voirie (2 900 places) et hors voirie (406 places) à la société VINCI Park CGST. - l’offre de stationnement payant sur voirie a été étendue à 2 946 places par un premier avenant le 8 février 2012. La Ville a confié au délégataire l’exploitation du parking Huet de 17 places, ainsi que les aménagements de sécurité du parking Val d’or ; - un second avenant, approuvé par l‘assemblée délibérante le 27 février 2012, a fait évoluer l’offre de stationnement payant sur voirie en créant en zone résidents 92 places supplémentaires de stationnement payant : rue Maurice-Ravel, rue Édeline et rue du Commandant-de-Lareinty ; Il est proposé un avenant n° 3 afin de répondre à l’attente des habitants qui prévoit : - une simplification du zonage appliqué aux tarifs résidents par une réduction du nombre de zones, ramenées de dix à deux. Le découpage prend en compte une répartition équilibrée entre les deux zones, tant du point de vue du nombre d’habitants que de celui du nombre de places de stationnement offertes ; - la création de 393 places supplémentaires de stationnement payant sur voirie, en zone résidents ; - un changement de zone résidents à zone rotative (pas plus de deux heures de stationnement) pour différents emplacements ; - la création de tarifs « commerçants », « artisans-réparateurs » et VRP ; - des évolutions tarifaires modestes pour limiter l’impact de l’évolution du zonage sur l’équilibre économique de la délégation de service public (abonnements résidents : 3 € par semaine, 12 € par mois, 36 € par trimestre et création d’un tarif annuel de 132 €) ; - des dispositions relatives aux personnes à mobilité réduite (gratuité avec une durée limitée à deux heures en zone rotative) et diverses autres mesures. Lionel PEZET de la liste « Saint-Cloud, c’est vous », qui souhaite avoir accès au contrat pour obtenir des précisions sur le dossier, regrette notamment qu’il n’y ait pas une seule zone de stationnement comme dans d’autres villes. Xavier BRUNSCHVICG remercie Dominique LEBRUN d’avoir reçu les membres de son groupe pour leur expliquer la démarche de cet avenant, ce qu’ils ont apprécié. Cette réforme va dans le bon sens avec notamment la réduction à deux zones de stationnement. Les évolutions tarifaires restent raisonnables. Le vrai problème est le nombre de rues restées gratuites qui vont attirer un nombre important de véhicules, ce qui est invivable pour les Clodoaldiens et notamment les riverains. C’est la raison pour laquelle son groupe s’abstient. Il souhaite une nouvelle délégation de service public prévoyant un stationnement payant généralisé à l’ensemble des rues de la ville. Le Conseil municipal, par 26 voix pour, 4 voix contre (Élisabeth CALGARO, Sophie MICHAUD, Lionel PEZET, Marlène LABATUT), 4 abstentions (Pierre CAZENEUVE, Agathe BONNIN, Catherine NADO, Xavier BRUNSCHVICG) adopte l’avenant n° 3 à la délégation de service public pour l’exploitation du stationnement payant sur et hors voirie du 24 février 2010. Le maire, ou l’élu délégué, sont autorisés à signer le présent document et à procéder aux mesures de publicité requises. (Thierry DIAI n’a pas souhaité prendre part au vote) PETITE ENFANCE, ÉDUCATION, JEUNESSE Rapporteurs : Brigitte PINAULDT (n° 157 et 158), Anne COVO (n° 159) N° 157 : Participation financière des familles aux activités péri et extra scolaires proposées par la Ville selon le principe du taux d’effor t Modification de cer taines dispositions. Les nouvelles modalités de calcul des contributions des familles à certaines activités organisées par la Ville selon le principe du taux d’effort sont appliquées depuis la rentrée de septembre 2012. Ce mode de calcul permet de supprimer les effets de seuil dus au changement de tranche de quotient, et de déterminer pour chaque famille un tarif adapté à ses revenus. Le Conseil municipal, à l’unanimité, décide de continuer à appliquer les barèmes familiaux 2013/2014 aux colonies et classes de découverte dont la période d’inscription débute avant le 31 décembre 2014. N° 158 : Convention avec le conservatoire de musique et de danse pour le financement de l’enseignement musical dans les établissements scolaires publics du premier degré. La Ville organise un enseignement musical dispensé sur le temps scolaire, sous la responsabilité des ensei- gnants de l’Éducation nationale. Ces cours sont proposés aux élèves du cycle 2 et du cycle 3 des établissements publics du premier degré. En partenariat avec le conservatoire, la Ville met ainsi à disposition des intervenants extérieurs pour assister les enseignants sur ces différents temps d’apprentissage. Une convention entre la Ville, le conservatoire de musique et de danse et l’Éducation nationale pour l’organisation de l’enseignement musical scolaire a été signée, en vertu d’une délibération du 10 juillet 2014 ; un nouveau document prévoit cette fois, à partir des effectifs recensés à la rentrée, les modalités de financement. Le Conseil municipal, unanime, approuve la convention relative au financement de l’enseignement musical dans les établissements publics scolaires du premier degré pour l’année scolaire 2014/2015. N° 159 : Autorisation de signature du règlement d’attribution des aides départementales en faveur des structures d’accueil Petite enfance, entre le Conseil général des Hauts-de-Seine et le maire. En 2010, le maire, habilité par le Conseil municipal, a signé avec le président du Conseil général un règlement d’attribution des aides pour les structures d’accueil Petite enfance. Ce document permet l’octroi d’une subvention annuelle de fonctionnement pour l’ensemble des établissements. Par délibération du 27 juin 2014, le Conseil général a renouvelé son soutien financier à la Ville en approuvant un nouveau règlement d’attribution des aides au fonctionnement. Le Conseil municipal, à l’unanimité, autorise le maire à signer ce nouveau document. FINANCES Rapporteur : le maire N° 160 : Admission en non-valeur des produits irrécouvrables sur le budget principal de la Ville. L’admission en non-valeur de sommes devenues irrécouvrables se traduit, si elle est acceptée, par l’émission d’un mandat administratif venant apurer les titres de recettes émis pour différentes prestations. Elle ne fait pas obstacle à l’exercice des poursuites, la décision prise en faveur du trésorier principal, comptable, n’éteignant pas la dette du redevable. Le Conseil municipal décide unanimement l’admission en non-valeur de produits irrécouvrables relevant des exercices 2008 à 2013 pour un montant total de 1 349,99 €. 11 RESSOURCES HUMAINES Rapporteur : Le maire N° 161 : Modification du tableau des effectifs au 1er décembre 2014 : Il est proposé au Conseil municipal la mise à jour du tableau des effectifs du personnel communal. Quatre postes sont créés et onze postes sont supprimés. Les effectifs budgétaires sont portés temporairement à 498 (505 au 1er octobre 2014). Ce nombre théorique n’est pas le reflet du nombre réel d’agents travaillant pour la Ville. Ces dispositions sont approuvées unanimement. QUESTIONS DIVERSES Nicolas Porteix, de la liste majoritaire, les élus d’opposition de « Saint-Cloud, c’est vous » et de « Saint-Cloud Rive-Gauche », ont adressé au maire plusieurs questions écrites : Nicolas PORTEIX Les travaux d’isolation phonique du viaduc de l’A13. Nous avons pu constater au cours des dernières semaines la pose des panneaux anti-bruit côté Boulogne. Cela a surpris des Clodoaldiens riverains du viaduc qui ont l’impression que, par réflexion, ces panneaux augmentent le niveau de bruit côté Saint-Cloud. Sur le forum de la Ville, une personne parle de 10 dB. Peut-on faire un point sur la situation des travaux, leur avancement et surtout le phasage de ceux-ci. Réponse de Dominique LEBRUN : Le chantier se déroule comme prévu et bien évidemment les protections, côté Saint-Cloud, ne sont pas oubliées. Le maire avait souhaité, préalablement au lancement des travaux par l’État, que soient analysées toutes les possibilités pour démarrer côté SaintCloud. Cela ne s’est pas avéré possible pour des raisons liées notamment à l’éclairage car la section considérée de l’A13 est en virage et comprise entre deux tunnels éclairés ; il était donc totalement exclu d’y supprimer l’éclairage pour des raisons de sécurité routière. Comme l’éclairage était initialement assuré par des candélabres situés sur le seul côté Saint-Cloud, il était donc indispensable de démarrer côté Boulogne ; cela permettait la pose des nouveaux candélabres de ce côté, afin qu’ils prennent le relais pendant les travaux côté Saint-Cloud. Les conditions de travail sont particulièrement difficiles : le chantier évolue de vingt mètres par jour. À propos de l’impact des nouveaux écrans (hauteur de deux mètres coté Saint-Cloud au droit de la partie urbanisée contre 12 un mètre pour ceux qui sont déjà posés), le niveau de bruit est bien inférieur à 10 dB ; des mesures sont prévues mi-décembre, pour des résultats fin janvier. Il n’était pas envisageable de reporter leur pose. Sinon les équipements supports auraient pu se détériorer au point de compromettre la pose ultérieure. Les travaux d’isolation phonique devraient être terminés au plus tard au début de l’année 2016. Saint-Cloud, c’est vous 1 - Assistantes sociales (question présentée par Élisabeth CALGARO) : En qualité de maire et de conseiller général, vous serait-il possible d’intervenir afin que les assistantes sociales remplissent pleinement leur mission sur Saint-Cloud ? Alors que les associations caritatives et la Maison de l’Amitié sont assaillies de demandes de familles en grande difficulté, seule l’assistante sociale de la Sécurité sociale a présenté un dossier au dernier CCAS. Autrement dit, les assistantes sociales de SaintCloud n’ont présenté aucun dossier à cette commission. Du jamais vu au CCAS. Les rendez-vous sont à deux mois quand ils ne sont pas annulés. Réponses de Thierry ARNAUD et d’Éric BERDOATI : Cette question se comprend. Lors de la dernière réunion du Conseil d’administration du CCAS, début novembre, la totalité des participants s’est étonnée qu’il n’y ait aucun dossier présenté par le département. Depuis 2012, Saint-Cloud ne compte plus que trois assistantes sociales au lieu de quatre précédemment. Le nombre de secours votés par le CCAS a baissé depuis 2010. Dans les attributions des assistantes sociales, il faut noter les chèques d’accompagnement personnalisés, prévus sur le budget du CCAS, qui ne font pas l’objet de vote en séance et sont en constante augmentation depuis 2010 : 1 090 chèques octroyés pour 14 173 € en 2010 et 1 233 chèques octroyés pour 15 773 € en 2014. Les autres missions des assistantes sociales : aide au logement, insertion sociale, insertion professionnelle, protection des adultes et protection des enfants, santé et aide à la gestion budgétaire se sont traduites par 2 346 interventions en 2010 et 3 106 interventions en 2013. Il y a eu ainsi 621 dossiers d’aide à la gestion budgétaire en 2013 (il n’y en avait pas en 2010). Cela signifie donc des rendezvous accordés et du temps pour la préparation et le suivi des dossiers. Le département a souhaité repositionner les assistantes sociales sur le RSA et l’accompagnement au retour à l’emploi. Ensuite, les mises en place de mesures d’accompagne- ment social (mise sous tutelle et curatelle, prise en charge) ont été multipliées par 12 entre 2012 et 2013 ! Enfin, le département sollicite davantage d’autres partenaires institutionnels, en particulier l’Aide Sociale à l’Enfance pour des aides financières. On comprend mieux pourquoi les assistantes sociales sollicitent moins le CCAS. Les dossiers qui leur sont présentés sont souvent complexes. Le département, le CCAS, la Ville et les associations ont chacun leur rôle à jouer et doivent continuer à échanger. « Il ne faut laisser aucun Clodoaldien sur le bord du chemin ». Éric BERDOATI précise que la dépense du département en termes de solidarité est supérieure à 700 millions d’euros pour l’ensemble des villes. Cela représente 62 % du budget de fonctionnement du Conseil général. 2 - Démolition d’un hôtel particulier 26, rue Dailly (question présentée par Sophie MICHAUD) : Un permis de construire vient d’être accordé 26, rue Dailly. La maison à démolir est un bel hôtel particulier d’époque Napoléon III. Elle était le siège de l’ADAPT, association au service des personnes handicapées. Cette maison échappe à l’incendie de la ville par les prussiens en 1871, rescapée parmi les 23 du centre-ville ; elle évite les répercussions des bombardements de la dernière guerre, se maintient lors des constructions des grands ensembles immobiliers des années 60 et 70. Cette maison, mentionnée sur la liste des bâtiments remarquables annexée au PLU, est emblématique pour Sain-Cloud, ville impériale. Pourquoi alors Monsieur le maire, avoir accordé un permis, qui prévoit 72 logements en lieu et place de cette maison dont la démolition permet aussi 5 niveaux de parkings souterrains et une reconstruction qui n’en sera qu’un pastiche ? Pourquoi ne pas avoir fait le choix de la conserver précieusement, la restaurer tout en respectant son panorama particulièrement remarquable dans un secteur aéré et ouvert malgré les transformations architecturales pas toujours heureuses des dernières années ? Réponse d’Abdel-Ilah AZMI : Un permis de construire a été délivré le 10 novembre 2014, suite à une demande déposée le 2 août 2013 pour une démolition, reconstruction et construction neuve située 24-26, rue Dailly, par l’ADAPT propriétaire du bien. Il s’agit d’une association pour l’inser tion sociale des personnes handicapées connue par tous les Clodoaldiens et plus largement au niveau national ; elle utilisa ce lieu jusqu’en novembre 2010 comme centre de médecine et de rééducation. L’instruction de ce permis aura duré plus de quinze mois. Vigilants et conscients de l’importance de ce bâtiment inscrit sur la liste des éléments du patrimoine remarquable à protéger, des garanties précises ont étés prévues. Les éléments soumis au classement font l’objet d’une reconstruction à l’identique : les façades et gabarits nord, ouest et sud du bâtiment Napoléon III (R+4) existant, dit Lescœur, selon les prescriptions du PLU. L’architecte des bâtiments de France, régulièrement sollicité, est favorable au projet. Un dispositif de démontage et de remontage à l’identique de tous les éléments apparents est prévu, sous le contrôle d’un architecte conseil spécialiste de ce type d’opération, adjoint au maître d’œuvre signataire du permis de construire. Enfin, le PLU, en son article UA 12, impose la construction d’un certain nombre de places de stationnement. Le projet va au-delà des exigences minimales afin de pallier partiellement la pénurie de stationnement constatée dans l’environnement immédiat. 3 - Embouteillages rue Dailly et rue Gounod (question présentée par Lionel PEZET) : Depuis la rentrée, les embouteillages des rue Gounod et Dailly ont atteint un niveau jamais égalé aux heures de pointe, (notamment parce que des véhicules se garent en double file). Que peut faire la police municipale pour fluidifier le trafic ? Réponse d’Olivier BERTHET : La rue Gounod, et la rue Dailly qui la prolonge, sont des voies très fréquentées où il y a eu les chantiers importants du centre hospitalier et du magasin Lidl, qui finance son aire de livraison en cours d’aménagement. Ces travaux en cours d’achèvement devraient tendre à simplifier un peu le trafic. De plus, il a été remédié au problème de stationnement en double file de certains autobus. Cependant, la fermeture régulière de l’A 13 rapporte du flux sur la ville. La police nationale est informée de ces difficultés qu’elle ne peut résoudre totalement, en raison d’effectifs insuffisants. La police municipale est plus orientée sur la sécurité des Clodoaldiens, pour laquelle elle va être amenée à intervenir plus tard dans la journée, avec les nouveaux horaires mis en place dès janvier prochain. 4 - Intérim de la délégation à la Communication (question présentée par Élisabeth CALGARO) : Le conseiller municipal délégué à la communication a quitté la ville pour une longue période. Sans remettre en cause son engagement et ses choix de vie personnels, qui lui appartiennent entièrement, qui assure l’intérim de sa délégation ? Réponse d’Éric BERDOATI : C’est le maire. 13 Administration générale 91 19,65 % Services techniques 83 17,93 % Culture 53 11,45 % Réponse d’Éric BERDOATI : Le maire comprend l’émotion que cela suscite. Le commissaire donne connaissance de statistiques dans le cadre du CISPD. Il y a actuellement environ 20 % des cambriolages sans effraction. Une réunion ouverte au public est proposée par le commissariat pour les attitudes simples à suivre pour préserver son bien. Saint-Cloud figure parmi les villes qui ont le taux de délinquance et de cambriolages le moins élevé dans le département. La police nationale et la police municipale font régulièrement des interpellations et déferrent les contrevenants au parquet. Le taux d’élucidation est un des plus hauts du département. Il y a une préoccupation de tous les instants de l’équipe municipale, des polices nationale et municipale pour que ces faits répréhensibles ne se généralisent pas. La police municipale est en lien direct avec les gardiens d’immeubles collectifs et le maire rencontre le commissaire très régulièrement. 177 37,15 % La séance est levée à 23 h 30. Sports 40 8,64 % Solidarité/Affaires générales 24 5,18 % Saint-Cloud Rive-Gauche (question posée par Xavier BRUNSCHVICG) Effectifs municipaux Quel est le nombre de fonctionnaires municipaux et comment sont répartis les emplois en termes de mission ? Quel est le salaire moyen et médian ? Quelle a été l’évolution de ces emplois ces 10 dernières années ? Réponse d’Éric BERDOATI : La masse salariale représente 48 % du budget de fonctionnement de la Ville. En comparaison aux villes de la même strate, Saint-Cloud se situe bien en dessous de la moyenne tant au niveau des villes du département que de celles d’Île-de-France. Il y a 468 agents permanents avec la répartition des effectifs : Petite enfance, éducation et jeunesse Les compétences exercées et les modes de gestion ont évolué depuis dix ans ; elles doivent être prises en compte pour la comparaison. Ainsi la piscine, autrefois gérée par une association, est devenue municipale suite à des observations de la Chambre régionale des comptes. Il y a donc eu intégration des membres du personnel. Il en est de même d’établissements de Petite enfance, en gestion déléguée ou en délégation de service public, qui ont été municipalisés avec intégration des personnels. L’instruction des permis de construire par la commune en 2007, comme pour toutes les villes de plus de 10 000 habitants, a eu un impact sur les effectifs de la Ville. Au final, ce n’est pas le nombre d’agents qui est à prendre en compte mais plutôt la réalité des missions exercées qui ont évolué pour comprendre réellement l’évolution des effectifs. Enfin la revalorisation nécessaire des emplois de catégories B et C, décidée par le gouvernement, a eu un impact important sur la masse salariale de la Ville. Une note sera présentée à l’ensemble des élus sur cette évolution depuis dix ans. Allons enfants (question posée par Agathe BONNIN) Cambriolages à Saint-Cloud Quelles sont les mesures prises par la Ville au vu des récents cambriolages, ce qui peut créer le départ d’habitants ou de commerçants ? 14 Signé le 25 novembre 2014 Le maire Éric BERDOATI CONSEIL COMMUNAUTAIRE, MARDI 14 OCTOBRE 2014 À 19 H SALLE DU GRAND LIVRE - CARRÉ DE SAINT-CLOUD COMPTE-RENDU ANALYTIQUE Appel : 25 membres présents. Absents ayant donné pouvoir : Virginie MICHELPAULSEN à Alain SAINT-PIERRE, Thierry ARNAUD à Éric SEYNAVE, Alexandre BOCQUILLON à Dominique LEBRUN, Clémence JOMIER à Éric BERDOATI, Fabienne GARON à Catherine BLOCH, Bertrand OLIVIERO à Yves MENEL, Françoise MARTIN à Jacques GAUTIER, Françoise GUYOT à Xavier BRUNSCHVICG. Absents excusés : Ségolène de LARMINAT, Mireille GUEZENEC, Nathalie BOINET, Pierre CAZENEUVE, Denis HÉBERT, Aymeric LHERMITTE, Bertrand BRUNEAU. DÉLIBÉRATIONS Norbert BUIL est élu à l’unanimité secrétaire de séance. (Délibération n° 46) Délibération n° 47 : Désignation de trois représentants titulaires et suppléants de la Communauté d’agglomération pour siéger au comité du SMIRTOP (Syndicat mixte pour la gestion du réseau de transport de l’ouest parisien). (Rapporteur : Éric BERDOATI) Le SMIRTOP fut créé en 1998, à l’initiative des communes de Sèvres, Ville d’Avray, Garches, Vaucresson et Marnes-la-Coquette, pour gérer le réseau de transport TRAVERCIEL, en parallèle du Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF). Par la suite, les communes se sont regroupées dans des communautés d’agglomération. La mise en œuvre du contrat de type II dans la gestion des réseaux bus d’Île-de-France a permis au STIF de prendre en direct le suivi du réseau TRAVERCIEL. Dès lors, le SMIRTOP n’a plus d’activité réelle depuis le 1er janvier 2014, ce qui justifiait sa dissolution comme l’ont acceptées Cœur de Seine et les communautés d’agglomération GPSO et Mont-Valérien. Malgré la phase de liquidation en cours, il est néanmoins nécessaire de faire voter un dernier budget pour liquider les sommes restantes à répartir entre les membres du syndicat. Dès lors, il est indispensable de reconstituer un Comité constitué de délégués choisis parmi les conseillers communautaires qui aura une durée limitée. Le Conseil communautaire désigne comme représentants de la Communauté d’agglomération Cœur de Seine (Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT ne prennent pas part au vote) : Titulaires : Dominique LEBRUN (Saint-Cloud), Yves MENEL (Garches), Éric FLAMAND (Vaucresson) Suppléants : Éric SEYNAVE (Saint-Cloud), Béatrice BODIN (Garches), Catherine BLOCH (Vaucresson). Délibération n° 48 : Convention entre la Communauté d’agglomération et le SIVU Garches/ Marnes-la-Coquette pour l’organisation d’une mini-déchetterie sur le parking de la gare à Marnesla-Coquette. (Rappor teur : Yves MENEL) La Communauté d’agglomération a confié au SYELOM l’organisation d’une mini-déchetterie, deux samedis après-midi par mois, sur le parking de la gare de Marnes-la-Coquette, administré par le SIVU Garches/Marnes-la-Coquette. Cette installation nécessite la mise en œuvre et le retrait d’un barriérage ainsi que d’une signalisation avec une intervention sollicitée du SIVU. En outre, des travaux de nettoyage et de retrait de matériaux non pris en compte par la mini-déchetterie sont effectués fréquemment qui représentent une dépense pour le SIVU. Celui-ci sollicite donc une contribution de la part de Cœur de Seine, compte tenu de sa compétence déléguée en matière de collecte et de traitement des déchets sur le territoire des communes de Garches, Saint-Cloud et Vaucresson. Le Conseil communautaire, unanime, approuve la convention, avec effet au 1er janvier 2014, pour l’organisation de cette mini-déchetterie ; il autorise le président à signer le présent document au nom de la Communauté d’agglomération. Une contribution de 15 000 € par an prévue au budget sera versée au SIVU, pour lui permettre de faire face aux dépenses engagées. Délibération n° 49 : Approbation de la modification de l’article 7 des statuts du SMGSEVESC (Syndicat mixte de gestion du service des eaux de Versailles et Saint-Cloud). (Rapporteur : Éric BERDOATI) Il est prévu dorénavant neuf vice-présidents au sein du bureau (au lieu de sept initialement). Éric BERDOATI précise que les indemnités allouées aux élus devraient donc baisser, en précisant à Xavier BRUNSCHVICG qu’elles étaient 15 jusqu’à présent de l’ordre de 500 € par mois, par élu. Le Conseil communautaire, conformément à la règlementation en rigueur, approuve cette modification portant sur la composition du bureau. (Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT votent contre) Délibération n° 50 : Proposition de la liste des commissaires titulaires et suppléants de la Commission intercommunale des impôts directs (CIID). (Rapporteur : Éric BERDOATI) Par délibération du 21 octobre 2011, le Conseil communautaire a créé une Commission intercommunale des impôts directs. Le Conseil communautaire ayant été renouvelé, il lui appartient désormais de proposer à nouveau 40 personnes pour exercer les fonctions de commissaire. 20 d’entre eux (10 titulaires et 10 suppléants) seront désignés par le directeur départemental des finances publiques. Le Conseil communautaire habilite le président à proposer 20 membres titulaires et 20 membres suppléants au directeur départem e nta l d e s F inances Publiq ues. ( X av i e r BRUNSCHVICG et Françoise Guyots s‘abstiennent) Délibération n° 51 : Affectation des résultats 2013 de la section de fonctionnement pour le budget principal Cœur de Seine. (Rapporteur : Éric SEYNAVE) L’excédent de fonctionnement de clôture du Budget principal 2013 s’élève à 1 646 093,99 €, selon les résultats du Compte administratif 2013, voté le 26 juin 2014. La baisse des montants de la cotisation sur la valeur ajoutée, de la cotisation foncière des entreprises mais aussi et surtout « l’augmentation exponentielle du FPIC qui impacte les budgets de fonctionnement », comme le souligne Éric BERDOATI, ont nécessité un report total des résultats en section de fonctionnement. Le Conseil communautaire décide que la totalité de l’excédent de fonctionnement 2013 est affecté en fonctionnement au compte 002-010 - Excédent de fonctionnement reporté - soit la somme de 1 646 093,99 €. (Abstentions de Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) Délibération n° 52 : Affectation des résultats 2013 de la section de fonctionnement pour le budget annexe du ser vice Assainissement. (Rapporteur : Éric SEYNAVE) Le Conseil communautaire décide que la totalité de l’excédent de fonctionnement 2013 est affecté en investissement au compte 1 068 - Réserves - soit la somme d e 2 0 2 6 4 6 € . ( A b s t e n t i o n s d e X av i e r BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) 16 Délibération n° 53 : Décision modificative 2014-01 du Budget principal. (Rapporteur : Éric SEYNAVE) Elle prend principalement en compte : En dépenses de fonctionnement : un rajout de crédits pour le prélèvement du FPIC, l’ajustement des crédits pour la Dotation de solidarité communautaire et l’attribution de compensation, le reversement sur le dégrèvement CFE. En recettes de fonctionnement : les ajustements de la Dotation de compensation et d’intercommunalité 2014 notifiées, respectivement en baisse de 1,09 % et de 9,23 % par rapport à l’année 2013 ; l’ajustement des crédits suite à la notification des éléments de fiscalité ; l’affectation de la totalité de l’excédent de fonctionnement pour couvrir la notification des bases de fiscalité. En dépenses et recettes d’investissement : les reports de l’année 2013 (dépenses), les résultats du Compte administratif 2013, l’affectation de la réserve d’investissement aux fonds de concours. Le Conseil communautaire vote la décision modificative 2014-01 du Budget principal. (Abstentions de Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) Délibération n° 54 : Décision modificative 2014-01 du Budget annexe d’assainissement (Rapporteur : Éric SEYNAVE) Elle prend principalement en compte : un rajout de crédits pour régulariser, un trop perçu en redevance d’assainissement, les résultats du Compte administratif 2013, les reports de l’année 2013, les transferts de frais d’études aux travaux. Le Conseil communautaire vote la décision modificative 2014-01 du Budget annexe d’assainissement. (Abstentions de Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) Délibération n° 55 : Fixation des taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères pour l’année 2015. (Rapporteur : Éric SEYNAVE) Le Conseil communautaire adopte les taux suivants (Abstentions de Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) : TAUX DE TEOM 2014 2015 GARCHES 4,32 % 4,32 % SAINT-CLOUD 3,44 % 3,38 % VAUCRESSON 4,52 % 4,52 % Le produit attendu par la Communauté d’agglomération s’élève à 5 940 470 €. Délibération n° 56 : Réseaux télécommunications : établissement de conventions avec les opérateurs pour occupation du domaine public intercommunal non routier et redevances d’occupa- tion du domaine public d’assainissement non routier intercommunal. (Rapporteur : Éric BERDOATI) Un certain nombre d’ouvrages du réseau d’assainissement de la ville de Saint-Cloud sont occupés par des réseaux appartenant à des opérateurs de télécommunications, sans autorisation et sans acquittement d’une redevance. Par ailleurs, la pose souvent aléatoire de ces infrastructures entrave la circulation des effluents et l’accessibilité du personnel aux ouvrages, tout en compromettant leur sécurité. Le Conseil communautaire, soucieux de formaliser les obligations de chacune des parties, approuve unanimement la convention type d’occupation du domaine public non routier intercommunal et ses annexes pour les ouvrages de télécommunications. Il autorise le président à signer les différentes conventions demandées par les opérateurs jusqu’au terme de quinze ans. Il adopte le tarif et les modalités de révision de la redevance d’occupation, conformément aux dispositions du décret du 27 décembre 2005. Délibération n° 57 : Demande de subventions pour la réhabilitation du réseau d’assainissement de la rue de l’Avre. (Rapporteur : Yves MENEL) La ville de Saint-Cloud souhaite effectuer des travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement de la rue de l’Avre. Le montant global du projet est estimé à 293 180 € HT. Le Conseil communautaire, unanime, autorise le président, ou l’élu délégué, à solliciter auprès de l’agence de l’eau ou de tout autre organisme, les subventions au taux maximum des dépenses subventionnables. Le président, ou l’élu délégué, sont autorisés à signer chacune des conventions, qui précisent les conditions d’attribution des subventions. Délibération n° 58 : Mise en place d’un dispositif de vidéo protection urbaine à Saint-Cloud demande de subventions. (Rapporteur : Éric BERDOATI) Le Conseil communautaire a décidé en mars 2011 la mise en place d’une stratégie intercommunale de sécurité et de prévention de la délinquance proposée dans le cadre du CISPD, dont la création avait été reconnue d’intérêt communautaire le 19 décembre 2006. Cette stratégie prévoit notamment le renforcement des moyens de sécurité avec l’installation de systèmes de vidéo protection. Trois caméras ont été mises en place à Saint-Cloud pour renforcer la sécurité à proximité immédiate de trois escalators, objets d’arrêts intempestifs et de dégradations. Un dispositif a été installé sur la place de la gare de Vaucresson afin de prévenir les atteintes à la sécurité des personnes. La ville de Saint-Cloud souhaite désormais mettre en œuvre un véritable dispositif de vidéo protection urbaine. Il sera constitué d’une vingtaine de caméras installées aux endroits dont la surveillance doit être renforcée. - Xavier BRUNSCHVICG s’étonne qu’il n’y ait pas eu de concertation préalable, notamment de la population ; il regrette cette politique du « fait accompli ». - Éric BERDOATI rappelle que ce projet était prévu et inscrit dans le cadre de ses engagements lors de la campagne des municipales ; il répond à une demande très forte de la population. La vidéo protection renforcera la prévention, notamment face à une délinquance de transit à laquelle il faut faire face. - Olivier BERTHET précise à Xavier BRUNSCHVICG que le budget d’investissement devrait être de l’ordre de 500 K€ (caméras et infrastructures). - Yves MENEL, vice-président du Conseil général en charge de la sécurité publique, souligne que de nombreux dispositifs sont mis en place dans différentes villes des Hauts-de-Seine. Ils donnent unanimement satisfaction, toutes tendances politiques confondues. C’est un outil indispensable pour la prévention et surtout une aide efficace pour la police, qui lui permet de combattre efficacement la délinquance. L’État et le département contribuent environ à hauteur de 50 % des dépenses. Après débat, le Conseil communautaire autorise la réalisation d’une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la mise en place d’un système de vidéo protection urbaine à Saint-Cloud. Le président ou l’élu délégué sont autorisés à solliciter, auprès du département des Hauts-de-Seine, de l’État ou de tout autre organisme susceptible de fournir un financement, les subventions au taux maximum des dépenses subventionnables ; ils sont autorisés à signer tous les actes et conventions précisant leurs conditions d’attribution. (Abstentions de Xavier BRUNSCHVICG et Françoise GUYOT) Délibération n° 59 : Rapport d’activités du Syndicat intercommunal des communes de Garches, Saint-Cloud, Marnes-la-Coquette et Vaucresson. Jacques GAUTIER indique à Xavier BRUNSCHVICG que l’objet du syndicat est la gestion des terrains de sports Yves du Manoir. Les villes de Saint-Cloud et de Marnes-la-Coquette ont sollicité leur retrait de ce syndicat. Le Conseil communautaire, sur présentation d’Éric BERDOATI, prend acte de la communication du rapport d’activités 2013. 17 Délibération n° 60 : Rapport d’activités du Syndicat mixte de gestion du service des eaux de Versailles et Saint-Cloud (SMGSEVESC). Yves MENEL précise qu’en 2015 le prix de l’eau potable devrait baisser sur les trois villes. Le Conseil communautaire, sur présentation d’Éric BERDOATI, prend acte de la communication du rapport d’activités 2013. Délibération n° 61 : Rapport d’activités du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères de l’agglomération parisienne (SYCTOM). Le SYCTOM remplit une mission de service public d’écologie urbaine. Il traite et valorise les déchets ménagers de la moitié des Franciliens (ordures ménagères, objets encombrants, collectes sélectives, verres, déchetteries), soit près de 10 % de la population nationale. 2,23 millions de tonnes de déchets ont été traitées en 2013 (légère baisse par rapport à 2012, liée aux ordures ménagères). Le budget était de 492 690 035 € (400 054 399 € en fonctionnement et 92 635 636 € en investissement). Le Conseil communautaire, sur présentation d’Éric BERDOATI, prend acte de la communication du rapport d’activités 2013. Délibération n° 62 : Gestion du réseau d’assainissement de la ville de Saint-Cloud : établissement d’un règlement du service d’assainissement. Cœur de Seine exerce statutairement la compétence « assainissement collectif » pour la collecte des eaux usées sur son territoire. Par délibération du 12 février 2013, elle a approuvé le principe de la délégation de service public pour l’assainissement collectif de la ville de Saint-Cloud. Le contrat en a été confié le 31 décembre 2013 à la société SEVESC. La transcription des dispositions aux usagers, qui répond aux impératifs de santé publique, de prévention des inondations et de protection de l’environnement, prend la forme d’un règlement de service. Le Conseil communautaire, unanime, approuve les dispositions prévues au règlement du service d’assainissement de la ville de Saint-Cloud ; il autorise le président, ou l’élu délégué, à signer ce document. (Rapporteur : Yves MENEL) Délibération n° 63 : Augmentation de la participation pour l’assainissement collectif (PAC) pour la ville de Saint-Cloud. La participation pour l’assainissement collectif (PAC) créée par la loi de finances rectificative 2012 a remplacé la participation pour raccordement à l’égout (PRE). Elle ne peut excéder 80 % du coût de fourniture et de pose de l’installation d’évacuation, ou d’épuration 18 individuelle réglementaire, que le propriétaire aurait eu à réaliser en absence de réseau public. Elle alimente le budget de l’assainissement pour le développement des réseaux d’assainissement collectif. À Saint-Cloud, le montant de cette participation est fonction du type d’activité et du nombre de logements. Il n’a pas augmenté depuis 2005. Le Conseil communautaire, unanime, décide d’appliquer, à compter du 1er janvier 2015, les tarifs suivants : Immeubles de logements : de 1 à 20 logements : 210 € par logement ; de 21 à 100 logements : 189 € par logement ; au-delà de 100 logements : 126 € par logement. Locaux d’activités : sans utilisation et rejet d’eau pour des usages professionnels : 200 € par tranche de 100 m² de plancher dont la construction est envisagée ; avec utilisation et rejet d’eau pour des usages professionnels : 325 € par m3 journalier de déversement d’eau résiduaire dont le degré de pollution sera équivalent à celui des effluents domestiques, en plus de la participation définie ci-dessus. (Rapporteur : Yves MENEL) L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19 h 45. Signé le 17 octobre 2014 Le président Éric BERDOATI ACTES D’URBANISME DÉCLARATIONS PRÉALABLES : AUTORISATIONS ACCORDÉES 3 octobre : 35, rue Dailly (restructuration d’un local hospitalier) 3 octobre : 1, avenue Bernard-Palissy (création d’une terrasse en toiture) 3 octobre : 11, avenue de Fouilleuse (clôture) 3 octobre : 3, rue des Girondins (création de fenêtres) 6 octobre : 57, rue Bucourt (création d’un vélux) 6 octobre : 38, boulevard Sénard (réfection d’une toiture) 6 octobre : 16, rue du Docteur-Nicoli (remplacement d’une porte de garage) 15 octobre : 9, rue Alphonse-Moguez (ravalement) 15 octobre : 54, rue Royale (extension d’un balcon) 21 octobre : 17, avenue de Longchamp (clôture et modification de façade) 21 octobre : 60, rue Gounod (changement de destination) 27 octobre : 36-40, rue de Garches (division de terrain) 28 octobre : 94, rue de la Porte jaune (extension) 28 octobre : 91, rue Henri-Regnault (ravalement) 27 novembre : 210 bis, boulevard de la République (ravalement) 27 novembre : 17, avenue des Vignes (portillon) 27 novembre : 11 bis, rue de Montretout (ravalement) 27 novembre : 31, boulevard Sénard (ouverture de vélux) 27 novembre : 104, rue de Garches (clôture) PERMIS DE CONSTRUIRE ACCORDÉS 7 octobre : 54, rue du 18 juin (immeuble de 88 logements collectifs + commerces) 9 octobre : 2, rue Joseph-Leguay (changement de destination) 13 octobre : 26, avenue Foch (extension d’une maison individuelle) 17 octobre : 27-27 bis, boulevard de la République (immeuble de 44 logements collectifs + commerces) 10 novembre : 24-26, rue Dailly (immeubles de 72 logements collectifs) 19 ÉTAT CIVIL ACTES ENREGISTRÉS DU 28 SEPTEMBRE AU 22 NOVEMBRE 2014 NAISSANCES Délicia Hélière Alice Vercken de Vreuschmen Jules Perrier Mathilde Robert Gemma Legros Clément Parize Mathieu Marc Emma Blexmann Hugo Rougier Louis Rougier Louis Vial Michaël Matar Bintou Sidibe Camille Lemaire Dounia Chnitef Youssef Chnitef Karam Mahssini Màximo Martinez Ramirez Brooklyn Kouandje Mila Veinsiber Mellina Fettih Kherchouche Christian Lupaas Massel Adam Picart Paola Lefort Nathan Adan Pereira Naïm Ennebati Sixtine Lombard Clément Brion Yassine Boutakourte Adrian Moreno Vivas Léandre Delvaque Eugénie Nguyen Arhan Lily-Nour Monidol Nafir Chloé Abou Khalil Moser Antoine Perrochon Maguelonne Veillas Hanaé Toutain Olivia Cochi Louise Bècle Sofia Roullet Chloé Boher Victor Laurent Alixia Berry Lavalette Anne-Laure Coulon Maëlan Olivier Basile Coustenoble Arthur Caron Loïc Gibault Ombeline Sahut d’Izarn Nikita Mouromtsev. MARIAGES Émilie Fossey & Christophe Benveniste Rokhaya Ndiaye & Abidou Mbacke. DÉCÈS Jacqueline Michy née Marre (75 ans) André Di Salvo (54 ans) Monique Bethune née Libron (81 ans) Serge Forveille (83 ans) Gilberte de Beaumont (85 ans) Philippe Rodriguez (84 ans) Élisabeth Gaudin née Cseri (91 ans) Philippe Chauvin (90 ans) Alfred Zürcher (91 ans) Arnalda Temporali (80 ans) Suzanne David née Didelot (95 ans) Victor Lepage (93 ans) Mihaela Herscovici née Cosma (66 ans) Thierry Klinger (65 ans) Madeleine Manon née Torrisi (91 ans) Nicole Lefèvre née Le Poittevin (96 ans) Jean-Pierre Nevers (70 ans) Eliane Le Brun née Maillard (78 ans) Lucy Jefford (91 ans) Marc Toulemonde (75 ans) Pierre Dorise (91 ans) Bertrand Demazet (86 ans) Monique Pouchain (85 ans) Madeleine Souchet née Talussier (93 ans). 20 QUALITÉ DE L’EAU POTABLE VALEURS DES PARAMÈTRES DE QUALITÉ DE L’EAU PRODUITE À L’USINE DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE DE VERSAILLES ET SAINT-CLOUD (SITUÉE À LOUVECIENNES) AU MOIS D’OCTOBRE 2014 ET VALEURS DES NORMES. Issue de la nappe souterraine de Croissy Sur Seine, l’eau qui arrive à la station de traitement d’eau potable, située à Louveciennes, est naturellement riche en minéraux, et particulièrement en calcium. Elle présente une concentration en nitrates inférieure à la norme de qualité en vigueur. La chaîne de traitement poussée de cette eau permet un niveau de sécurité sur la qualité de l’eau distribuée et assure l’élimination de la micropollution (notamment les pesticides). L’eau distribuée présente, de plus, de bonnes qualités organoleptiques (odeur, saveur). Unité Valeur moyenne mesurée Valeur limite ou référence qualité NFU 0,22 1 Paramètres organoleptiques Turbidité Paramètres physico-chimiques en relation avec la structure naturelle des eaux pH UpH 7,7 6,5 à 9* Dureté (TH) Français (F) 33 - Magnésium mg/l 10 - Calcium mg/l 118 - Chlorure mg/l 32 250* Sulfates mg/l 98 250* Paramètres concernant des substances indésirables Ammonium mg/l < 0,05 0,1* Nitrites mg/l < 0,01 0,1 Nitrates mg/l 14 50 ug/l <0,5 <0,5 Pesticides et produits apparentés Pesticides totaux (mesure des triazines) Code de la Santé publique R. 1 321 1.68 (décret 2001-1220 du 20/12/2001) : Limites de qualité (article R. 1 321-2) *Références de qualité ou valeurs indicatives établies à des fins de suivi des installations de production et distribution d’eau (article R. 1 321-3) - Source : Tableau élaboré à partir des résultats de l’autocontrôle SEVESC en sortie d’usine. 21 QUALITÉ DE L’EAU POTABLE GLOSSAIRE DES PARAMÈTRES DE QUALITÉ DE L’EAU POTABLE La Turbidité de l’eau a pour origine la présence de matières en suspension (argile, limons, particules organiques colloïdales, plancton, organismes microscopiques) qui donnent un aspect trouble à l’eau. Le pH, abréviation de « potentiel Hydrogène » est un indice qui traduit la concentration d’ions Hydrogènes dans une solution. Il détermine l’acidité, l’alcalinité ou la neutralité de l’eau. L’échelle qui sert à le mesurer est comprise entre 0 et 14. Une eau dont le pH est inférieur à 7 est dite acide. Lorsque son pH est supérieur à 7, on dit qu’elle est basique (alcaline) et s’il est égal à 7, l’eau est dite neutre. Le pH d’une eau est directement lié à son origine et à la nature des terrains qu’elle traverse. Suivant sa valeur, il est parfois nécessaire de le rééquilibrer car le pH de l’eau peut avoir de nombreuses incidences sur d’autres paramètres. Le magnésium est un élément très répandu dans la nature, dans de nombreux minéraux et dans les calcaires (2,1 % de l’écorce terrestre). Son abondance géologique, sa grande solubilité, sa large utilisation industrielle font que les teneurs dans l’eau peuvent être importantes (quelques mg/l à plusieurs centaines de mg/l). La plupart des eaux naturelles présentent des teneurs comprises entre 5 et 10 mg/l. Cette concentration est en relation directe avec la nature géologique des terrains traversés. Le magnésium dans l’eau provient de l’attaque par l’acide carbonique des roches magnésiennes et de la mise en solution de magnésium sous forme de carbonates (MgC0 3 ) et de bicarbonates (Mg2 hCO3). Les chlorures, très répandus dans la nature, généralement sous forme de sels de sodium (NaCl), de potassium (KCl) et de calcium (CaCl2), les ions chlorures (Cl-) dont la plus grande partie se trouve dans les océans, constituent environ 0,05 % de la lithosphère (partie solide de la sphère terrestre). De façon générale, l’ion chlorure est présent dans toutes les eaux, à des concentrations variables. Dans les eaux de surface, il est présent en faible concentration. Dans les eaux souterraines, la teneur en ion chlorure peut atteindre quelques grammes par litre au contact de certaines formations géologiques. 22 Les sulfates, composés naturels des eaux, les ions sulfates (S04--) sont liés aux cations majeurs : calcium, magnésium et sodium. À part ceux du plomb, du baryum et du strontium, la plupart des sulfates sont solubles dans l’eau. Ils peuvent néanmoins être réduits en sulfure, volatilisés dans l’air en hydrogène sulfure (H2S), précipités en sel insoluble ou assimilés par des organismes vivants. La concentration en sulfates dans les eaux naturelles est très variable, mais ne dépasse généralement pas le gramme par litre. L’ammoniaque. Sont désignées sous le terme ammoniaque des formes ionisées (ion ammonium NH4) et non ionisées (NH3) de l’azote ammoniacal. La présence d’azote ammoniacal dans l’eau, comme celle des nitrates, provient de la décomposition des déchets végétaux et animaux. Sous sa forme ionisée, l’azote ammoniacal est peu toxique, mais une forte concentration dans l’eau peut être le signe d’une pollution par des matières fécales ou par des rejets industriels. Les nitrites, (N0 2- ), comme les nitrates, sont présents à l’état naturel dans les sols, les eaux et les plantes, mais généralement en faible quantité. Plus une eau est riche en nitrates, plus le risque est important pour l’homme de consommer des nitrites, car les nitrates se transforment en nitrites dans notre estomac par le phénomène chimique de la réduction (élimination d’oxygène). Une trop forte concentration de nitrites dans l’organisme peut provoquer des maladies graves (des cyanoses notamment), en particulier chez les nourrissons dont l’alimentation est constituée essentiellement de lait réhydraté. La consommation d’eaux trop riches en nitrates est, pour les mêmes raisons, fortement déconseillée aux femmes enceintes. Les nitrates (N03-) résultent de l’oxydation de l’azote organique et sont donc présents à l’état naturel dans les sols et dans les eaux. L’augmentation du taux de nitrates dans les eaux superficielles et souterraines est due pour une large part à l’enrichissement des sols par des engrais chimiques ou organiques, ainsi qu’aux rejets d’eaux usées ou mal traitées dans les cours d’eau. Les nitrates en eux-mêmes ne présentent pas de danger particulier pour la santé, c’est leur transformation en nitrites dans l’estomac qui peut être toxique. Les pesticides totaux. La pollution des eaux par ces produits est liée à leur entraînement par le ruissellement (contamination dans les eaux de surface) ou par leur infiltration (contamination dans les eaux souterraines). Les facteurs influents sur le transfert des pesticides jusqu’au milieu hydrique naturel sont leur solubilité dans l’eau, leur résistance à la dégradation physique et biochimique, la nature du sol, le volume et l’intensité des pluies. La dureté d’une eau ou son titre hydrotimétrique (TH) exprime sa concentration en sels de calcium et de magnésium. Comme le pH, la dureté est liée à la nature des terrains traversés par une eau. Si l’eau présente une forte concentration de ces sels minéraux, on dit qu’elle est dure (c’est le cas des eaux provenant des sols calcaires). À l’inverse, si cette concentration est faible, l’eau est dite douce, ce qui est le cas par exemple en Bretagne lorsqu’elle provient ou traverse des sols granitiques. Une eau dure, par son apport en calcium et en magnésium, est bonne pour la santé, mais elle accélère par contre l’entartrage des conduites et réagit mal au savon. À l’inverse, une eau trop douce a tendance à corroder les canalisations. Le calcium est un métal alcalino-terreux extrêmement répandu dans la nature et en particulier dans les roches calcaires, sous forme de carbonates. Ces sels se rencontrent dans presque toutes les eaux naturelles. Leur teneur dans l’eau, qui peut varier de 1 à 150 mg/l, est directement liée à la nature géologique des terrains traversés. Les sels de calcium sont obtenus en majorité lors de l’attaque de roches calcaires par l’anhydride carbonique dissous (C02). Il constitue l’élément cationique dominant des eaux superficielles. Le calcium est l’élément principal de la dureté de l’eau. 23 Directeur de la publication : Éric Berdoati. Rédaction : Pascal Dupuy, Directeur Territorial. Coordination : Service Communication. Mise en page : LUCIOLE • décembre 2014. Impression : Imprimerie Moderne de l’Est. Ce numéro a été imprimé avec des encres végétales sur du papier 100 % recyclé. Imprimerie certifiée ISO 14 001.