Les Cendres du Phénix

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Les Cendres du Phénix
Livre II, Tome 4
(Une guilde du jeu Dofus d’Ankama Games, serveur Silvosse)
« DOFUS » et les illustrations de ce document sont la propriété d'Ankama Games (Copyrights 2005-2010). Toute autre information RolePlay ou en relation avec la Guilde les « Cendres du Phénix » est la propriété du meneur de la Guilde, Phredix-osa ou des auteurs mentionnés
le cas échant (Copyrights 2007-2010). Le logo est créé par Xaklor et est partiellement basé sur des images d’Ankama Games.
Les Cendres du Phénix ; Livre II, Tome 4
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Préface :
Ce livre fait parti d’une série de livres rassemblant les textes ayant subsisté au poids des
années et issus des membres de la Guilde les « Cendres du Phénix » (jeu « Dofus » ; Serveur
« Silvosse »).
Vous y trouverez :
 des extraits des « Mémoires d'un osa, aventurier et Meneur de la Guilde 'Les Cendres
du Phénix' » par Phredix-osa ;
 des extraits du « Carnet de route » d’Hillis Parton ;
 de précieuses contributions de nombreux membres de la Guilde, Prisce, Wilwarin,
Magician-ofearth, Fussoireboy, etc. ;
 quelques autres documents ou informations ;
 mais aussi des gravures (appelées « Pho-tho »), car parfois une simple image vaut
1000 mots !
Merci aux « Cendres » et aux amis, joueurs, auteurs ou lecteurs.
-- Phredix-osa
Attention! Moult 'spoilers' (indices sur le jeu pouvant vous
sont
présents au fil de ces histoires. Lisez
à vos risques et périls !
gâcher la surprise de les découvrir par vous même)
Les Cendres du Phénix :
Forum : http://cendresphenix.forumsactifs.com
Site : http://www.freewebs.com/cendresphenix
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Historique
Version Date aaaammjj
0.1
20100402
Auteur
Phredix
Commentaire
Première version basée sur les informations
jusque là hébergées directement sur le site
et/ou le forum.
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Sommaire
Préface ........................................................................................................................................ 2
Historique ................................................................................................................................... 3
Sommaire ................................................................................................................................... 4
9 Septange 638 : Le pont des Dragoeufs .................................................................................... 5
12 septange 638 : La deuxième malédiction des Gwand-Pas .................................................... 6
23 Septange 638 (maj 1.25) : Etudes et Captures ; Partie 1 ....................................................... 7
Octilliard 638 (maj 1.25) : Etudes et Captures ; Partie 2 ........................................................... 8
10 Octilliard 638 : Candidature de Wilwarin ........................................................................... 10
11 Octilliard 638 : Priscent....................................................................................................... 12
Brève : Où est mon tofu ?......................................................................................................... 12
18 Octilliard 638 : Strategie et Nécromagie ............................................................................. 13
Oct 638 : Une nuit riche en émotion ........................................................................................ 16
27 Octilliard 638 : Balonnements reptiliens ............................................................................. 17
8 Nov 638 : Le serveur "Oto Mustam"..................................................................................... 18
10 Novamaire 638 : Quatre âmes au Cimetière Primitif .......................................................... 20
Novamaire 638 : La Guildalocom des Cendres dans Dofus Mag #6 ! ..................................... 25
Poème sur la vie et la raison du sacrieur .................................................................................. 26
19 Nov 638 : Les 7 Zaaps ultimes ............................................................................................ 27
21 Novamaire 638 : Le Meulou, le Lenald et la Meupette ...................................................... 31
28 Novamaire 638, Donjon Abraknyde ................................................................................... 32
4 Descendre 638 : Maison « Levady » ..................................................................................... 33
6 Descendre et 13 Descendre 638 : Le Cawotte de Nowel ...................................................... 34
14 Descendre 638 : Sruelf ........................................................................................................ 37
24 Descendre 638 : Guilde 20 .................................................................................................. 38
28 Descendre 638 : Karcham porté en triomphe ...................................................................... 38
Après Nowel 638 ...................................................................................................................... 39
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9 Septange 638 : Le pont des Dragoeufs
Très belle victoire de Ruth (enu eau 47), Hillis (sacri eau 49), Prisce (car feu 97) et Phredix
(osa feu/invok 133) sur le double-pont des Dragoeufs pour capturer l'archimonstre Dragoeuf
doré immature, accompagné de 3 saphire éveillés (et leurs coquilles explosives) et d'un autre
dragoeuf. Long combat, très tendu, honnêtement je partais défaitiste et n'ai commencé à y
croire que sur la fin quand seuls les 3 saphires restaient sur place. Capture réussie. Merci les
filles xD. Je n'ai pas une griffe de roxxor, donc tout le combat fut basé sur la stratégie la
gestion des PAs et le combat d'équipe... très beau.
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12 septange 638 : La deuxième malédiction des Gwand-Pas
(HRP) Une traversée de l'Ile un peu longue du à la dispersion plutôt qu'au
"suivage/regroupement" et aux différentes agressions, mais tout avait bien commencé.
Une fois enfin dans le donjon, en moins de 15 minutes nous en étions aux Grand-Pas.
Je construisais mon armée de chair-à-canon/cible-retrait-PA pendant que Xak et Prisce
faisaient de la résistance, Hillis soignait un peu les bobos de Xak. Ca commençait à tourner en
notre faveur, un Grand-Pa était déjà mort.... mais Osamodas en décida autrement en me
rappelant a lui pour me confier une mission secrète au Zaap.
Tellement secrète qu'il ne put me mettre dans la confidence, donc en gros je me retrouvais au
Zaap sans savoir pourquoi... Hillis avait fait le sacrifice de m'y suive.
Prisce et Xak se battaient jusqu'au bout, mais il n'y avait plus d'espoir.
Bref. Encore une fois une traversée Wabbit de mise en l'air a cause d'une déconnexion en
combat. Presque une habitude... Dommage j'y croyais cette fois.
Donc.... à refaire... encore.
--Phredix
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23 Septange 638 (maj 1.25) : Etudes et Captures ; Partie 1
Ces derniers temps j'avais (135) passé de longs moments a éduquer et entraîner Hillis (60).
Sa progression m'avait étonné. J'étais fier d'elle. En peu de temps, elle savait déjà Punir
sévèrement les assaillants et maintenant elle m'accompagnait systématiquement lors de toutes
mes aventures, sans exception aucune, ou presque!.
Nous avions retraversé presque tous les donjons que je connaissais déjà. Accompagnés des
membres de la Guilde Prisce, Ruth-Abaga, Xaklor, Karcham et Magician-ofearth, nous avions
soustrait au Wa Wabbit de nouveaux éléments de sa gawde wobe. Certes, Je n'avais pas
encore volé au Wa un Dofus Cawotte, mais ce jour s'approchait. Je n'avais pas réussi non plus
a dérober une étoffe corailleuse au Corailleur Magistral, mais Ruth, Prisce, Hillis et moi
avions convenu de ressayer.
Hillis était devenue une captureuse d'âmes confirmée et nous avions invoqué en Arène de
nombreuses âmes pour nous entraîner ensemble, mais plus que tout, elle m'aidait a satisfaire
les attentes d'Otomai et son assistance qui nous avaient demandé de leur rapporter des
exemplaires d'âmes de nombreuses créatures d'Osamodas.
La soif d'apprendre de la sacrieuse m'avait moi même re-motivé et m'avait obligé a rouvrir les
vieux grimoires et ouvrages des bibliothèques du monde des Douze, ne serait-ce que pour
répondre a ses nombreuses questions.
J'y avais mis au point de nouvelles stratégie en intégrant les capacités de la Sacrieur, en
particulier ses dons de positionnement. J'avais aussi commencé a y étudier l'anatomie des
différentes classes maîtrisant la magie. J'avais noté de nombreuses similitudes avec les
animaux que je dressais et invoquais. Il était surprenant O combien le bwork et le Iop étaient
génétiquement semblables. Je n'avais pas été le seul a me pencher la dessus et aujourd'hui
rumeur courrait que des adeptes de mon Dieu, le puissant Osamodas, créateur du Monde,
avaient réussi a lancer leurs sorts de motivation et de soins sur leurs alliés alors qu'ils étaient
jusque la réservés aux invocations animales.
J'aimais mes créatures avec passion; une passion destructrice parfois, tel était le caractère
double de l'adepte d'Osamodas. L'idée de délaisser mes invocations au bénéfice des
aventuriers qui m'aideraient à combattre me révoltait... rien ne me ferait négliger mes
animaux, que je privilégierais toujours... mais en même temps, si cela était possible, cela
pourrait un jour me sauver la vie et aider mon groupe.
Même si je répugnais ces nouvelles pratiques, je devais les maîtriser si je voulais avoir ma
place dans le nouveau monde qui se tramait. Ces rumeurs m'avaient motivés encore plus a
dévorer les livres de sciences et médecine Eniripsa, qui savaient déjà soigner et renforcer les
représentants de chacunes des classes.
Et bientôt Prisce fut ma sousouris de laboratoire. J'arrivais sans trop de mal a la faire courir
plus vite et a accélérer ses mouvements. J'arrivais aussi a augmenter sa résistance.
Malheureusement l'ampleur de mes sorts était diminuée par rapport a ce que je pouvais faire
sur mes créatures invoquées, l'anatomie des classes évoluées était plus complexe, mais cette
technique devait maintenant être intégrée a mon panel de tactiques et stratégies. La lecture des
ouvrages Eniripsa m'avait également permis de décupler les effets de mon sort Résistance
Naturelle. J'étais sorti grandi de mon étude, mais il me faudrait du temps pour parfaitement
maîtriser tout cela. J'avais également dressé mon tofu a gêner l'ennemi tout en devenant lui
même plus agile. Cela aiderait sûrement mon Bouftou, a qui, je dois avouer, je faisais
rarement appel avant cela, a retenir l'ennemi sur place.
Phredix osa
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Octilliard 638 (maj 1.25) : Etudes et Captures ; Partie 21
(Osa 138, sacri 69->76) Octilliard 638
Enfin je quittais les bibliothèques et leurs toiles d'araknées et repris la route, et il n'y avait pas
de quoi s'ennuyer, même si j'étais dans une phase d'aventure routinière, préparant les
nouvelles.
Je capturais âmes et bandits. J'avais en effet mis aux fers Zatoishwan que j'avais déniché non
loin de Terrdala, par contre Brumen réussissait a si bien se cacher, que je le cherchais encore
lorsque je me promenais dans les Landes avant de rentrer chez moi a Brakmar. "Routinière",
disais-je plus haut... pas toujours en réalité. Loin de la même! La recherche des âmes
demandée par Otomai nous faisait voir du pays. Tout comme je l'avais demandé a Hillis,
J'avais réussi a m'engager moi aussi dans les rangs Bontariens (moi qui habite Brakmar, cela
me faisait mal au cœur car j'aimais ma cité sombre). Mais mon engagement était intéressé car
j'espérais pouvoir profiter des laisser-passers vers les villages alignés. J'avais donc profité
pour capturer les fameux Dopeuls, créatures mimiquant les adeptes des douzes Dieux. J'avais
aussi visité pour la première fois Feudala, et collecté un peu de minerais. Une fois mes
infiltrations réussi j'avais assez simplement démissionné des rangs blancs contre une jolie
sommes de kamas toutefois. J'avais prétexté avoir croisé trop de mauvais Bontariens, a l'âme
sombre et perfide. L'excuse avait semblé non seulement valable, mais malheureusement
commune et réelle, la préposée a la paperasserie le déplorait.
Grâce aux commandes d'Otomai, j'avais surtout eut la motivation nécessaire pour me laisser
tomber dans les souterrains de l'ancien village d'Amakna sur une zone que nous appelons
maintenant le territoire des Dragoeufs. J'y avais collecté quelques fragments de coquilles a
partir desquels Xelo avait put confectionner une seule et unique clef du sanctuaire des
Dragoeufs. De retour sur la presqu'île, l'ancien Kanojedo, tombant en ruine comme le reste du
village dévasté, était surveillé par un étrange petit Eni qui me conta l'Histoire passionnante de
ces lieux et en particulier l'implication de mon Dieu, le Puissant Osamodas.
J'adorais les dragoeufs et avais énormément de respects pour ces dangereuses créatures, et
plus encore après avoir entendu cette Histoire. Mon Eliott se sentait chez lui ici aussi. L'odeur
du souffre certainement. Je pénétrais dans dans le labyrinthe du sanctuaire en sautant par
l'immense trou au milieu du parquet de ce qui jadis était un lieu d'entraînement, d'ailleurs des
Pountchs résistaient encore au temps. Une fois dans les galeries souterraines je me rendit vite
compte que l'entrée du Donjon me restait fermée, mais je n'étais pas la pour ça. Avec tension
et excitation je parcourais et cartographiais la totalité des lieux, Cela me resservirait plus tard.
Je profitais également pour capturer les âmes dont j'avais besoin, en particulier les Dragoss et
les Drageuses que je rencontrais pour la première fois et qui, pour ces dernières, ne me
laissaient pas indifférent, je ne saurais expliquer pourquoi. Je balayais mes étranges émotions
en les combattants, car elles étaient dangereuses et je les soupçonnais d'avoir de malicieux
pouvoirs d'attraction. Heureusement mes invocations se sacrifiaient corps et âme et
combattaient pour moi. Hillis n'avait pas pu m'accompagner ici par pénurie de clef pour
entrer. Seul dans ces lieux chaque détour pouvait etre mon dernier. Je devais juger la force des
groupes de dragoeufs et ne devais pas me sur-estimer. Ici la moindre erreur pouvait etre fatale.
J'apprenais beaucoup. J'évitais aussi soigneusement certaines des créatures que je rencontrais.
Par exemple je décidai de ne pas m'offrir en pâture aux dragoeufs volants. Au fin-fond du
Labyrinthe, je pus observer plusieurs trônes. Je pris note dans mon carnet de route pour
1
Je ne pense pas que ça soit mon histoire la plus passionnante, mais elle intègre les nouveautés de la 1.25 pour l'osa que je suis, et couvre
aussi mon excursion Dragoeufs dont je voulais garder une trace xD. Elle fait aussi charnière avec l'histoire suivante et remet le contexte a
plat.
Mais surtout, elle va me permettre de caser pas mal de photos que j'ai a triller xD
!! Voila surtout le pourquoi de cette histoire ^^.
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trouver des informations a ce propos.
Alors que je venais de cartographier le dernier recoin du labyrinthe Dragoeufs, Wilwarin
m'envoya un message télépathique par lequel nous étions liés en tant que membre de la même
Guilde. J'appréciais l'engagement et la motivation de la nouvelle recrue Eni et avait hâte de
parcourir le Monde avec lui dans notre équipe et affronter de réels dangers. En attendant, un
peu d'entraînement était nécessaire et après la tension du sanctuaire Dragoeuf, la traversée du
Tofulailler allait me distraire et me détendre un peu.
Le divertissement m'avait fait du bien, et avait su éliminer le surplus d'adrénaline dans mes
veines.
Je me rappelle encore mes premières traversées de ces lieux avec Prisce, et Mollyon. A
l'époque les tofus nous paraissaient dangereux, et la victoire n'était pas acquise facilement
même avec un bon groupe de jeunes aventuriers! Maintenant bien sur il en était tout autre et je
savais traverser seul ces lieux pour me détendre sans même être égratigné par les créatures a
plumes. C'est en se rappelant cela que l'on pouvait juger du travail accompli depuis que
Ganymede m'avait laissé prendre mon envol.
Le jour suivant, Wilwarin m'avait aidé a capturer quelques Rats des égouts bontariens. L'un
des combats avait d'ailleurs été très tendu, et j'avais du m'enfuir en comptant sur mes créatures
car j'avais beaucoup souffert et l'Eni avait succombé et ne pouvait donc plus me soigner.
Certes, nous avions gagné, et malheureusement je n'avais pu capturer l'âme de l'archimonstre
rat que nous avions combattu mais je me promis de me rappeler de ne jamais sous-estimer ces
créatures odorantes non plus, même si j'imaginais que plus tard je ne verrais en elles que de
vulgaires tofus!
Hillis quand a elle progressait vite, elle maîtrisait déjà ses moments de furie et pouvait
concentrer son énergie furieuse pour frapper et punir nos ennemis.
Prisce était enfin Maître-Cra et son cercle de puissance était maintenant bien visible autour
d'elle et sa maîtrise de l'arc était parfaite. J'étais fier de ma compagne de toujours. Xaklor
progressait a un rythme effréné, bientôt sans doute son cercle serait plus grand et fort que le
mien! D'ailleurs il avait récemment décidé de joindre une autre Guilde pour progresser encore
plus.
Les autres membres étudiaient ou prenaient du temps libres.
Mais les Cendres se préparaient... je sentais que bientôt de vraies nouvelles aventures seraient
à notre portée. Une nouvelle phase allait s'ouvrir.
Phredix osa
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10 Octilliard 638 : Candidature de Wilwarin
Par Wilwarin et Phredix-osa
(Wilwarin)
Une silhouette se dessinait le paysage brumeux. Un voyageur marchait lentement. C’était une
nuit d’automne, l’air était si frais qu’à chaque respiration l’individu sentait sa gorge se
dessécher. Il avait effectué un long périple et venait d’un pays fort lointain. Il manquait d’eau
et de nourriture, si bien que chaque fois qu’il regardait sa carte, qui le menait au à la petite cité
d’Astrub, il vacillait. Mais une force incompréhensible le tenait éveillé, seraient-ce les
pouvoirs de guérison de sa déesse Eniripsa nul ne le savait, mais ce qui était sûr c’est que ce
disciple tenait bon. Il aperçut enfin une lueur et un élan lui redonna encore un peu de force. Il
atteint miraculeusement la cité qui était fermée. Il s’écroula ! Heureusement, un soldat qui
faisait la garde le repéra et l’amena, en absence de Shaman, à Nepra Lido qui était également
une disciple Eniripsa. Celle-ci pria toute la nuit et fit le maximum pour réhydraté et nourrir le
pauvre aventurier.
Le lendemain, il se réveilla et était en pleine d’entrain. Il remercia le soldat et Nepra en leur
offrant les seules ressources qui lui restaient de sont pays. Comme il était seul l’eniripsette lui
conseilla de trouvé une guilde qui pourrait l’aider à se remettre de ses mésaventures. C’est
ainsi qu’il se dirigea vers la taverne de la ville. Il prit une bonne bière et écouta attentivement
les discussions, c’est alors qu’il entendu qu’un groupe de personnes recrutait dans la guilde «
Les Cendres du Phenix ». Il s’approcha donc d’eux et les interrompit. Il leur expliqua sa
longue aventure et se présenta sous le nom de Wilwarin. Il était un bûcheron assez peu
expérimenté, mais fort sympathique.
(Phredix)
Phredix discutait avec les membres Seniors de sa Guilde: Prisce, Xaklor, Magician-ofearth,
Karcham, Ruth, Hillis et même Levady (qui avait pris sur son temps d'étude qu'elle passait
dans les diverses bibliothèques du Monde des Douze) étaient là autour d'une table de la
taverne de Tek Abir. Mamy-Fortress, comme souvent, était partis à l'aventure sans laisser
d'adresse (mais il ne faisait aucun doutes qu'elle réapparaîtrait comme si de rien n'était!)!
L'adepte d'Osamodas et ses Dragons aborda un chapitre critique à l'ordre du jour: la difficulté
à recruter de bonnes recrues. Les temps étaient difficiles; les aventuriers loyaux, honnêtes,
fidèles et patients se faisaient rares. Nombreux avaient cédé à la cupidité et étaient impatients
d'être puissant et en possession des Œufs de Bolgrot. Plus que jamais, les Cendres devaient
agir.
Dernièrement certains membres avaient décidé de voler de leurs propres ailes. Ils gardaient
tous un bon souvenir chez les Cendres et en parlaient avec nostalglie, mais ils avaient fait le
choix de l'indépendance. D'autres étudiaient, dévorant les parchemins et grimoires
poussiéreux des cités avec un appétit sans fin. D'autres encore faisaient un pèlerinage solitaire
vers des contrées inconnues et les Dieux seuls savaient quand ils allaient réapparaître. Enfin
d'autres avaient simplement pris leur retraite lassés par les dangers du Monde, et préférait
passer leur temps à la Taverne préférant les omelettes aux œufs de Tofu à la puissance des
Œufs de Bolgrot!
Heureusement les autres étaient encore excités par l'aventure, la découverte et l'apprentissage,
et conservaient le but de récupérer les Œufs magiques pour les mettre en lieu sur.
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Phredix s'interrompis quand un petit être ailé s'approcha pour demander parole. Des traces de
cernes sous les yeux du jeune Enirpsa surprirent l'invocateur. Les dons de soigneurs de ses
petits être n'étaient ni une légende ni un secret mais un fait au quotidien. L'aventurier devait
avoir bravé bien des dangers et parcouru un bien long chemin pour que la Déesse Eniripsa ne
laisse un de ses représentants en état de fatigue. L'osa remarqua même un morceau de toile
d'Araknelle encore tendu entre les ailes du soigneur.
Phredix proposa donc à l'Eni de s'asseoir et de prendre une chope et le groupe écouta ce que
l'Eni avait à dire.
Wilwarin, c'était son nom, était plein d'entrain et plu immédiatement aux Cendres. Le contact
était bon. L'Eniripsa avait vécu de nombreuses aventures en effet, mais cherchait un nouveau
groupe d'aventuriers et d'amis pour en vivre de nouvelles. Wilwarin s'attarda sur son groupe
actuel, envers lequel il était reconnaissant pour tous les bons moments passés, mais il pensait
maintenant les quitter pour retrouver un peu de motivation et d'excitation de l'aventure.
Phredix se demanda si malheureusement il ne trouverait pas une situation similaire chez les
Cendres, l'affluence n'était pas à son apogée en ce moment, mais il était prêt à lui proposer
une période d'Essai. L'Eni jugerait par lui même, et qui sait, rapatrierait peut être ses anciens
amis ou de nouveaux! De plus, et même si Phredix avait lui même récemment étudié l'art
Eniripsa et réussi à soigner ses alliés en adaptant ses soins animaux aux classes évoluées, il ne
pouvait pas rivaliser avec les talents Eniripsa qui étaient toujours très apprécié lors des
combats à risque.
(Wilwarin)
Wilwarin était très content à l’idée de retrouver une guilde qui lui semblait être appropriée à
ses idéaux et à son mode de vie. C’est alors qu’il annonça à ses compagnons qu’il quitterais
très certainement au soir la sienne. Quand ils apprirent cette nouvelle, nombreux furent tristes,
d’autres à un tel point qu’ils lui parlèrent plus, tandis que certains furent contents pour lui, car
c’était un moyen de vivre une nouvelle expérience. Cette journée pleine de nostalgie restera
probablement marquée à jamais dans son cœur. Ce fut bientôt le moment de se dire au revoir,
on pouvait apercevoir une larme de tristesse et de culpabilité au coin de l’œil du petit Eni. Il
craignait de perdre ses amis et surtout qu’ils lui en veuillent.
Aramon, Iop valeureux et meneur; Lokken, frère d’Aramon et Féca protecteur; Herwyn, mère
de ces deux derniers et Sadida compréhensive; Quentindeuxb, Iop brave et courageux;
Apophis-Demon, son voisin et Sadida généreux; Shamphot, Sadida amusant; ainsi que tant
d’autres… avaient tous joué un rôle bien spécifique dans l’évolution du jeune disciple
Eniripsa. Mais les choses avaient évolué et changé, ce que ne supportaient plus Wilwarin.
C’est ainsi que le petit Eni, qui s’était déjà adonné à de vieilles pratiques invocatrices -mais
qui se rendit compte que c’était bien plus difficile qu’il le croyait et ne pouvait pas mieux
tomber que dans une guilde d’un puissant invocateur- fut intégré à l’essai dans « Les Cendre
du Phenix ».
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11 Octilliard 638 : Priscent
Les Cendres l’attendaient depuis un moment, peut être même plus que la concernée ! Mais
tout arrive un jour et voilà enfin nôtre Cra-priscieuse préférée, Prisce, cerclé d’une aura
centenaire.
Moult +Félicitations !
Brève : Où est mon tofu ?
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18 Octilliard 638 : Strategie et Nécromagie
Mon mentor et meneur de Guilde, Phredix-osa travaillait dur pour la Guilde.
Malheureusement rares étaient les aventuriers disposés a offrir leurs services même si la cause
était noble.
Le Monde des Douze grouillait de centaines, plutôt de milliers d'aventuriers dont le seul but
était la quête de puissance personnelle et le contrôle des Œufs de Bolgrot. Il y avait fort a
parier que l'avenir lointain serait sombre sur le Monde des Douze, du moins si nous
n'atteignons pas notre but.
Pour accomplir celui ci, nous devions donc continuer a progresser et affiner nos techniques et
savoirs-faire, pour ne pas nous laisser distancer, et j'avais déjà un cercle vibrant a 75 alors
qu'il n'y avait pas très longtemps je parcourais Incarnam, la cité école.
Mais depuis et tous les jours j'apprenais aux cotés de l'Osamodas et lui aussi profitait de
chaque moment pour parfaire son expérience et en faire bénéficier la Guilde.
Je me rappelle ainsi d'une soirée sur Pandala et de la stratégie que nous avions mis en place
pour atteindre tous nos objectifs, bien au delà d'une simple victoire. Je me rappelle surtout et
encore plus vivement l'expérience inédite que j'y avais vécue.
Phredix venait de repérer un Kitsou Nere dans un bulbuisson. L'animal a fourrure n'était pas
seul, sept autres Kitsous Nere, Nae et Nakwa, étaient avec lui, mais mieux que ça, il s'agissait
de l'archimonstre Kitsou Nere, celui que les aventuriers appelaient Kitsoupopulère le
Généreux.
Le Dieu Osamodas s'était récemment amusé a créer des créatures quasi-identiques en
apparence aux créatures déjà connues, mais bien plus résistantes et fortes. Le puissant Dieu
s'était lassé de voir les aventuriers mener a mal ses bien-aimées créatures et il réservait donc
une belle surprise aux aventuriers blasés et inattentifs avec ces archimonstres.
Mais l'œil aiguisé de Phredix ne l'avait pas trompé; il savait que ce n'était pas la un Nere
commun qui se cachait dans les bulbuissons et l'invocateur voulait capturer l'âme de ce Kitsou
car Otomai serait très certainement intéressé par celle ci.
Phredix me demanda donc d'absorber un peu de la potion de bulbe permettant d'entrer en
transe de capture et de m'équiper d'une pierre de capture d'âmes. J'étais plus expérimentée que
lui dans l'art de la capture d'âme et il m'offrait volontiers cette responsabilité surtout quand le
combat risquait d'être rude. En effet l'utilisation de la pierre ne lui aurait pas permis d'utiliser
son marteau Ronto en sus de ses dons de soin animal, et j'aurais sûrement besoin de soin
pendant le combat que nous allions déclencher contre ces animaux d'apparence si douce et
calme. Les apparences étaient trompeuses, j'en étais déjà bien consciente.
Quand a moi j'avais le savoir du sacrifice me permettant de transférer une partie de ma vitalité
a mes camarades proches de moi. Ainsi l'Osa et moi savions nous soigner mutuellement en
plein combat lorsque nous en avions besoin pour survivre.
Et justement, le combat allait être délicat, prédisait-il. La fourberie des Kistous était bien
connue. Ils se camouflaient tout en invoquant un leurre, ils se motivaient les uns les autres, et
pouvaient fouetter très fort de leur queue câline.
Le combat s'engagea. Je punissais régulièrement les Kistous a ma portée et Phredix invoquait
et soignait.
Il maniait le Ronto depuis un bon moment car les coups étaient rudes, mais après de longues
études, il savait maintenant aussi utiliser sur ses alliés son don de soin jadis réservé a l'animal.
Mais, même si sans ces précieux soins le combat aurait été perdu, c'est grâce a un nouveau
don de l'Osa que je fus capable de capturer l'âme convoitée.
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Le combat faisait rage depuis plusieurs minutes, seuls deux Kitsous, dont Kitsoupopulère,
restaient encore avec leurs clones respectifs.
Mais J'avais souffert au contact de l'archimonstre, je m'étais sacrifiée pour l'empêcher de
s'échapper et de se cacher. Ainsi coincé, même quand il se croyait au couvert de son
camouflage nous savions exactement ou il était. Lui aussi était maintenant faible et je décidais
de lancer le sort de capture et tenait la pierre ainsi activée fermement en main au bout d'un
bras tendu vers le ciel. J'avais jugé que le moment était propice a la capture car il faisait peu
de doute que Phredix et ses invocations ne finissent bientôt les deux Kitsous agonisant. Le
Nere tomba en effet, malgré la transe de capture je pus le voir, mais l'archmonstre était encore
la et, soudain, le pire arriva.
Dans un dernier élan désespéré, Kitsoupopulère me fouetta généreusement d'une frappe
parfaitement exécutée. Mes yeux s'embrumèrent, les arbres et bulbes tournoyèrent autour de
moi. Mes jambes se faisaient molles et je perdis connaissance. C'en était fini de moi.
Je voyais déjà la lumière qui guide a la déesse sacrieur pour qu'elle nous réincarne sur terre.
Mais l'osa en décida autrement.
Il avait appris a un récent séminaire au temple Osa, une technique secrète et réservée a sa
classe. Il m'avait dit peu de chose sur ce séminaire, les affaires de temples étaient secrètes,
mais il m'avait murmuré les mots de "nécromagie" et d'"invocation d'âmes"...
Phredix m'expliqua par la suite qu'il avait essayé sur moi ce nouveau don, qu'il appelait depuis
sa "laisse spirituelle".
Morte au combat, il avait su invoquer mon âme a ses cotés. Je resterais son invocation jusqu'à
ce qu'une potion me ramène a la vie et me libère de mon maître nécromage ... ou bien jusqu'à
qu'il meurt, mais Je me souvenais de tout ce qui ce passa entre temps alors que j'étais mifantôme et mi-vivante.
Lorsque mon âme repris ses esprits dans la foret Pandalienne, seul l'archimonstre Kitsou Nere
était vivant parmi les créatures que nous combattions ensemble juste avant que je ne
m'écroule. Phredix avait fouetté et libéré toutes ses invocations sauf les craqueleurs et les
prespics.
J'étais encore confuse et ne comprenait pas. Les Kistous Nere, et en particulier celui la,
résistaient formidablement bien aux attaques des craqueleurs. En fait, les craqueleurs
n'affligeaient aucun dommage au Kistou encore en vie. Comment Phredix pouvait il faire une
telle erreur?
Inquiète et encore terrifié par mon état mort-vivante, je ne pus que balbutier le nom de mon
maître spirituel, dans le sens on ne peut plus littéral cette fois ci.
- Ph... Phredix?
Je vis que l'Osa souhaitais répondre a mes nombreuses questions, mais il ne prononça pas le
moindre mot, concentré sur son plan de combat.
Dans mon état d'âme réincarnée, J'étais très faible et l'Osa me soigna, si bien que bientôt je me
sentais aussi vigoureuse qu'avant le début combat. J'en profitais pour revitaliser mon
réincarnateur en retour. Le Kitsou était encerclé par les craqueleurs et coincé par les arbres et
pierres de Pandala, mais il n'avait pas perdu la moindre force depuis un long moment. Si je
n'avais pas eu une confiance aveugle dans mon Meneur, j'aurai moi même achevé le Kitsou.
C'est en me faisant cette remarque que Je compris enfin! Après un long moment a retrouver
mes sens, je voyais ou l'Osa voulais en venir. Décidément mon meneur était brillant!
Maintenant soignée et a l'abri du Kistou, J'avais transféré de la vie a Phredix pendant qu'il
avait maintenu ses invocations en vie.
J'étais a nouveau prête pour tenter la transe de capture. Je m’humectai les lèvres de la potion
de bulbe et lança le sort de capture une nouvelle fois.
Cette fois j'étais pleine de vitalité et le Kitsou était a notre merci. Phredix invoqua un Bwork
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Mage qui fit tonner les éclairs puis il griffa le Kitsou mortellement. La griffure avait été fatale
à l'animal roux, il s'écroula enfin. Un petit nuage bleuté s'éleva vers ma pierre et en un instant
fut aspiré. J'avais réussi la capture. Phredix me libéra de son emprise spirituelle, je retrouvais
la liberté de mon âme, et j'avais passé outre la mort sans aide d'un Dieu. Cela me laissa un
long moment sans voix sous l'effet du choc psychologique. Je n'avais visiblement pas d'autres
séquelles. Jamais plus je ne regarderais du même œil l'invocateur défieur de la mort.
Cette nouvelle technique Osamodas pouvait faire froid dans le dos, et faire pâlir plus d'un Eni,
mais nous avions pu constater combien elle pouvait être utile lors de situations désespérées.
J'offris la pierre a l'Osa, et il découvrit ses dents pointues dans un sourire ému et fier.
Nous avions su gérer tous les moments de crise et atteindre nos objectifs malgré la difficulté
et l'imprévu.
Miss Hillis Parton
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Oct 638 : Une nuit riche en émotion
Par Wilwarin
Alors que je dormais paisiblement à la Taverne Alakarte de Bonta
Ŕje n’ai pas encore de maison depuis mon arrivée dans la contrée
d’Amakna et de celles qui l’entourent- des bruits, provenant du
couloir, retentirent. (Oui, comme tout bon disciple Eniripsa, j’ai
l’ouï très développée étant donné que notre classe à pour spécialité
le maniement des mots et se doit d’entendre n’importe quelle
tonalité à n’importe quel moment que ce soit le jour, la nuit ou en dormant). Je me concentrai
fortement, puisque les sons étaient très silencieux, afin de les identifier clairement. C’est alors
que je reconnu que c’étaient des pas. Mais qui aurait bien pu venir à une heure pareille? (Bien
qu’il y ait encore des pèlerins, mais leur nombre a énormément diminuer depuis l’invention
des Zaaps), mais ce qui était encore plus surprenant, c’est qu’ils s’étaient arrêtées juste au pas
de ma porte Ŕtout en étant quasiment insonores - et repartirent avec le même rythme de
foulées (c’était à vrai dire, comme une mélodie très douce).
Je me levai rapidement et couru ouvrir la porte pour découvrir qui était la mystérieuse
personne qui… avait déposé un panier en osier devant ma porte?
Et oui, je l’ai aperçu à l’instant où je m’y suis encombré les jambes et dévalé les escaliers.
C’est alors que je me suis retenu de dire le mot interdit, afin de limiter les dégâts et de ne pas
réveiller les personnes qui dormaient encore, même après un tel vacarme. Cela dit, j’avais
perdu la trace de l’individu et un paquet, qui allait peut-être m’en dire un peu plus,
m’attendait à l’étage. Avant de retourner en haut, j’interrogeai le gérant qui me dit qu’il
n’avait rien vu (c’est étrange, car l’homme devait obligatoirement lui passer devant, étant
donné qu’il n’y a qu’une seule entrée). Je remontai les marches, soulevai la petite couverture
et discernai… rien ? Décidément, cette nuit cachait bien des secrets.
Soudain, je m’émerveillai quand deux yeux globuleux s’ouvrirent et me regardèrent. Je
m’étonnai de ne pas voir leur corps. Je vérifiai un peu à l’aveuglette si la bête n’avait pas été
trop secouée par le choc de ma dégringolade et c’est ainsi que j’ai repéré un parchemin
accroché à son cou, du moins c’est ce qu’il me semblait. Je détachai le parchemin et le lu.
Il disait :
Cher Wilwarin,
Nous espérons que ton long périple jusqu’à Astrub n’a pas été semé d’embûches. Ici, les
choses sont loin de s’améliorer et empirent même de jour en jour. En effet la malédiction se
propage et nous ne comptons plus les morts. Nous t’offrons une dragodinde, mais pas
n’importe laquelle, c’est l’une des plus fortes et des plus adeptes à vivre des situations
dangereuses. Elle a été entraînée par notre plus grand éleveur et à la capacité de s’adapter
aux couleurs qui l’environnent tel un caméléon. Mais comme elle est encore très jeune et que
le temps nous est compté, nous n’avons d’autres choix que de te la transmettre dès
maintenant. Tu terminera donc son éducation comme tu a pu voir le faire ton oncle lors de
ton enfance, ne t’inquiète pas tu y arriveras. Sache qu’elle t’accompagnera partout et ne te
quittera jamais.
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Si tu n’as pas remarqué le messager, c’est simplement parce qu'il utilisait une ancienne
technique de camouflage(le mot d’effacement), mais qui a été interdite d’être enseignée pour
cause d’abus, c’est pour cela que tu ne connais pas ce sortilège.
Nous souhaitons que tu réussisses ta recherche des œufs sacrés afin d’en finir avec ce fléau
et de rétablir la paix et la sérénité au sein de notre pays.
Tes parents qui croient en toi !
PS : Ta dragodinde est très curieuse et parfois dévastatrice ne la laisse pas seule sous peine
de perdre des objets qui peuvent parfois être précieux. (Personne n’est parfait, pas même les
montures royales).
Je m’excitai à l’idée d’avoir à moi seul une dragodinde, non seulement qui était très rare, mais
qui appartenue à la famille royale de mon peuple.
Je vis ma dragodinde en train de déchiqueter de toutes ses forces mon duvet, elle avait pris la
couleur blachâtre de celui-ci. Les plumes de tofu qui le constituaient voltigeaient partout dans
la pièce. Je lui donnai donc un peu de nourriture et du lailait. Elle s’endormie tantôt dans le
coin de la chambre. Et j’allai me coucher.
Voyage en Amakna, Wilwarin, Octilliard 638
27 Octilliard 638 : Balonnements reptiliens
Prrrooouut... oups … Pardon. Je ne sais pas ce que j’ai depuis hier. J’ai du passer trop de
temps dans les marécages à combatre des Crocodailles2 tout en profitant pour cartographier
l’endroit.
Prrrooouut... oups pardon... . Même ma dinde c’y met…
Phredix
2
Drop de l’emote « Vent de panique sur un groupe de Crocodailles (sans chef au moment du drop))
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8 Nov 638 : Le serveur "Oto Mustam"
by Magician-ofearth / Karcham
Mélange RP / HRP. et hors Silvosse. Ceci est un rêve de Magi à
propos d’un autre univers.
Une nuit sur l'île d'Otomaï, Magician-ofearth et Karcham visitaient le village des Zoths endormis. Les
fidèles disciples de Silvosse n'eurent pas plus d'idées que d'y aller pour se faire chauffer le cuir. Bref
ces deux aventuriers étaient las de ce serveur tant convoité.
Il fut un jour où nos deux fidèles destriers (sans dragodindes ) venaient à bout de ce serveur.
" Plus d'actions et d'adrénaline ! " cria Magician-ofearth.
" Tu as raison! " Répondu Karcham.
Soudain, l'arrivée d'un chef d'armée démoniaque fit son apparition. Le célèbre Oto Mustam.
Au milieu d'une chope pandawéenne, le démon interrompu nos deux aventuriers bourrés. Oto Mustam
les provoqua en duel où l'enjeu est que le perdant rejoigne le serveur que souhaite le vainqueur. Nos
deux soulards eu leurs courages a deux mains ( et leur choppe aussi ) et prirent d'assaut le démon. Oto
Mustam, maître en fourberie, fut appelle à son armée de revenants. Très vite les deux guerriers fut
battus et se firent téléporté dans le serveur "Héroïque" !
Deux personnes, Feca et Iop, prirent vie sous leur statue de Dieu à Incarnam. Human-shield le bouclier
humain et Petit-pois le légume qu'on les appelait. Tout deux sentaient que ce fut des disciples de
Silvosse dans le passé mais aucun souvenir plus clairs. Bref, ces deux pious devaient survivre à ce
serveur où les dieux n'ont plus le contrôle sur la vie, c'est à dire, MORT DEFFINITIVE !
Les deux pious affrontaient des monstres pour gagner en expérience, résolurent des quêtes et consacré
du temps pour gagné de quoi se faire de l'équipement avec les diverses ressources des monstres. Le
cercle 31 arrivé pour nos deux fanfarons, le féca pris l'initiative d'aller tuer des Porcos : les célèbres
Cochons de laits!
Human-shield gravis le level 50 sans trop de mal. Tandis que Petit-pois été a peine level 42. Bref
Human-shield et Petit-pois se firent quelques amis dont un qui fut une belle tombe: Meta-dark. Metadark eut beau mourir level 56, les deux aventuriers pris un jeu quitte ou double pour récupérer la
panoplie du Bouftou Royal de Meta-dark. Coup de malchance ! 1 Craqueleur des plaines, 1 cavalier
porcasse et un térrible Corbac détenaient les équipements. Les deux aventuriers eurent du mal a
décidé, ils pensèrent que un iop level 56 et un eni level 50 n'eurent point la chance de les tuer, ce serait
la fin pour Human et Pois. Comme je l'ai dit tout à l'heure, quitte ou double, et les deux guerriers
commencèrent le combat. Une tactique a vous couper le souffle, oui car le corbac eut beau frappé fort,
le iop réussi à le tacler! Bref le combat finis, Human-shield équipé sa panoplie du bouftou royal.
Meta-dark, étant très reconnaissant a Human, il l'aida a faire sa propre panoplie.
........................................................[Avance rapide].................................................................
Level 61 atteint pour Human-shield, il eut la faculté de se téléporté ou il le souhaitait. Le iop finis par
etre level 55. Tout deux en panoplie du Bouftou Royal, ils conquirent Amakna et leurs célèbres
Craqueleurs.
Arrivé level 69, Human-shield désespérait de ne pas être level 70... Heureusement que 4 sadidas
fourbes, avec des noms bizarres dont un s'appelait Figolu, amenèrent Human-shield pour monter level
70 et même 71. Pari tenu! Le feca passait dans la cour des grands et pouvait glyphé quiconque
rebellait.
Il fut des centaines de rencontres avec le Bouftou royal pour faire gravir Petit-pois au level 61. Ce fut
le cas mais le iop eut pris une petite retraite.
Human-shield parcourru tout Astrub pour se trouvé un nouveau coéquipier.
2 heures plus tard
Human-shield, à bout de souffle, se reposa à la statut du Dieu Xelor. Quand soudain ! Il vit apparaître
Magician-ofearth le bourrin, un xelor de l'élément pandawéen Terre. Vétu d'une tunique marron et de
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manches noirs ainsi que son étoile du ralentissement qui été elle-même noir. Alors le féca eut tous ses
souvenirs refaire surface! Ce fut exactement le même que sur le serveur de Silvosse. Le féca eut une
obligeance soudaine d'entraîner le xelor. Magician-ofearth accepta la proposition.
2 jours plus tard, tout deux prirent des vacances sur l'île de Moon. Human-shield voulait se venger de
la malédiction d'Oto Mustam. Il savait que le xelor avait du potentiel arrivé au level 50 car
l'équipement de Petit-pois été sien maintenant. Pour se venger, le féca dû gravir les échelons et monter
au 100eme cercle. Magician-ofearth été du cercle 41. Le féca, au level 76 et avide d'expérience, alla
combattre des gloutovores. Premier combat fut bref et eut une belle expérience. Second combat fut...
Bizarre. Un Archimonstre Fourbasse, un Gloutovore, un Trukikol et 3 autres Fourbasses. Tout se passa
bien jusqu'a que le jugement tapa. L'archimonstre se colla à Human et le Gloutovore, au prochain tour,
avait la portée d'attirer et de glouter le feca. L'archimonstre, avec 98 points de vie, se prit un coup
d'épée du Bouftou Royal. Boum! il lui reste 18 points de vie. Content d'avoir équipé sa panoplie du
Prespic qui donna beaucoup de dommages (bonus de 24 dommages avec le reste de la panoplie du
Bouftou Royal) il jeta une flamiche a ce dernier. Malheur! Il lui reste 1 point de vie! Désespéré le féca
tenta de s'échappé mais se fut en vain. Human-shield fut glouté et termina comme un iop déchu. La
mort des deux frères d'âmes...
Human-shield reprit vie, à Incarnam, sans équipement, au cercle 1... Il fut appelle à Petit-pois qui
revenu aidé son ancien ami. Ils décidèrent de faire comme avant, c'est à dire de monter Human au
cercle 31 pour qu'il aille gravir son level 50. Erreur! Au level 42, Human-shield fut agressé par deux
Osamodas du cercle 40 et des poussières. Deuxième mort pour le Feca.
Revenu une deuxième fois à Incarnam, Petit-pois l'aida a nouveau mais cette fois aux Landes de
Sidimotes. Un gain d'expérience rapide, mais ce fut très dur. Un combat contre un Ouginak, Petit-pois
eut récolté sur la dépouille de ce dernier un Diamant! Il fut content! Il fut level 63 et mon feca level La
chance ne lui a plus souris après. Un combat contre un groupe fatal : un Croc Gland de son level
supérieur accompagné de deux Corbacs des levels plus haut et plus bas et aussi un Kolérat qui se
prennais pour un Rat-tatiné. Le combat fut perdu d'avance. Le Croc Gland eut tué Human-shield en
deux coup (il lui a arraché ses testicules) mais cependant Petit-pois eut tué le Kolérat et le gros Corbac
sans trop de mal. Resté le Croc Gland et le petit Corbac. Tout deux à 60 points de vie environ. Le Croc
Gland s'approcha de Petit-pois et lui retira 5 points d'actions. Le Corbac faisait son boulot de tapé.
Mon iop, quand il put taper les deux au marteau eut un "Echec Critique". Le Croc Gland et le Corbac,
comme a leurs habitudes, fracassé Petit-pois. Le Iop concentra sa Vitalité et en y gagna assez pour
gagner le combat. Mais un bémol, le Croc Gland, à portée, eut désenvouté Petit-pois. Le Corbac eut
juste a finir le défun Iop. Mort au combat, les deux frères d'armes eurent leur âme s'envolé.
"Ahhhhhhhhhhh !" Crièrent Magician-ofearth et Karcham. Oui ce fut la malédiction d'Oto Mustam.
Morale de l'histoire : "Oto Mustam aura vos morts quoiqu'il en soit, qu'on soit vétéran ou même
débutant"
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13 Novamaire 638 : Quatre âmes au Cimetière Primitif
Phredix-osa, 13 Novamaire 638 (en réalité joué le 10 nov)
Il y avait un an aujourd’hui même, j’insérais la Guildalogemme dans le réceptacle du temple
des Guildes. Les festivités pour ce soir étaient en préparation, mais en attendant, mon esprit
était ailleurs. Ces derniers temps J'avais passé de nombreux jours à cocher à l'encre de
Kralamoure les noms de la nouvelle liste que l'assistante d'Otomai m'avait commandée.
Bientôt seuls quelques rares noms d'âmes se distinguaient par leur absence. Mais ou allais-je
donc trouver les Chevaucheurs et les Fossoyeurs Koalaks?
J’arrivai sans trop de mal à convaincre trois de mes plus fidèles avanturières à délèguer leurs
tâches de préparation de la célébration des un an de la Guilde à de jeunes Cenders afin de
m’accompagner. Ruth, Prisce, Hillis furent donc du voyage avec moi vers le village des
éleveurs. Nul doute que c'était là un bon point de départ.
"Peut être la légendaire vallée de la Mor'Kitu abritait elle les créatures que je chassais?" me
dis-je d'abord; mais j'avais également appris lors d'une retraite studieuse à la Bibliothèque
d'Amakna, que les Koalaks enterraient leurs défunts dans un cimetière perché. "Où de
meilleurs endroit pour trouver un fossoyeur?!" conclue-je, espérant que leur nom fut attribué
au premier degré.
Je me rappelai avoir croisé quelques aventuriers au teint livide et au regard vide s'échappant
de la zone forestière des Koalaks alors que j'y chassais le Koalak forestier. Il me paraissait
évident que ces aventuriers étaient encore sous le choc d'une expérience hors du commun. Il y
avait donc quelque chose de terrible par là et aucuns d'entre eux ne put ou ne voulu me parler
pour m'en informer.
Il n'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité. J'écartais donc pour le moment la piste de la
vallée "M-ka-te" et dirigea mon groupe au sud de la Zone forestière. Je voyais maintenant en
effet d'où les aventuriers descendaient. Qu'y avait t'il tout la haut? Pourquoi pas un cimetière
perché?!
Malheureusement, j'eus beau chercher un moyen, il était impossible de gravir la falaise par
ici.
Les aventuriers qui s'en échappaient n'avaient pas l'air particulièrement préparés pour
l'escalade, j'en conclue qu'il y avait donc un autre moyen d'y grimper.
Nous essayâmes de soutirer quelques informations aux Koalaks. Rien. Même les dragodines
sauvages pourraient nous apprendre quelque chose. Toujours rien.
Peut être les plus gros groupes de Koalaks libéraient t'ils un précieux indice? Mais a part
plusieurs défaites, le constat était rude: Toujours rien.
Lorsque j'échouais a vaincre les mignons et mortels Koalaks, mon Dieu, le puissant
Osamodas, me réincarnait inlassablement au Zaap du village des éleveurs. Mais le désespoir
commençait à s'emparer de nous et nous avions de moins en moins d'énergie à combattre.
Puis vint le combat de trop pour nous quatre aventuriers à la recherche d'un cimetière perdu.
Nous étions épuisés par nos recherches de la vérité. La vérité était elle ailleurs? Les Koalaks
restaient aussi muets que les tombes que nous cherchions en vain.
L'énergie n'y était plus, la fatigue nous faisait commettre des erreurs, et bientôt le dernier de
nous quatre s'écroulait à terre.
Nous étions tous si faibles que nos âmes ne purent cette fois s'élever vers nos Dieux respectifs
pour qu'ils nous réincarnent encore, et c'est dans un cimetière que nos âmes éthérées erraient
maintenant telles des fantômes et ce jusqu'à qu'un prêtre ou une statue Phénix nous permettent
d'entrer en contact avec nos Dieux pour qu'ils nous rendent un peu d'énergie et notre
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enveloppe charnelle.
Épuisé et sous le choc, je me mis en quête d'une statue à l'effigie du Dragon-Oiseau qui
donnait son nom a notre guilde. Mais un petit détail m'avait échappé: ou nous trouvions nous?
Mes yeux de fantôme me permirent de comprendre que je ne connaissais pas cet endroit. Je
n'y avais jamais mis ni les pieds ni le spectre.
Des totems étaient érigés et de mystérieux Koalaks se cachaient dans une foret primitive.
C'est Prisce qui nous transmis ses pensées avant nous autres.
- Nous y sommes Phredix! Le cimetière primitif Koalak! Nous y sommes.
- Nos âmes y sont en tout cas! J'aurais préféré que mon corps l'y accompagne par un autre
chemin bien plus concret.
- Certes! Mais nous y sommes! Tu as de la poudre de Phénix?
Prisce savait pertinemment que, fantôme ou pas, je ne me séparais jamais de la petite bourse
que mon grand père m'avait confié, et qui avait elle aussi donné son nom a la Guilde que je
menais; mais la jolie Cra savait aussi que jamais je ne gaspillerais les précieuses cendres. J'y
tenais plus qu'a mon âme. Je répondis donc a sa question de manière irrité.
- Nous devons trouver une statue Phenix.
- Mon âme ressent une attraction vers le Nord.
- Allons y... aussi vite que nous le pouvons!
La légère brise qui arrivait difficilement a se faufiler jusqu'au milieu de la dense foret vierge
contrariait les moindres mouvements de nos âmes fantômes.
C'est très difficilement que nous arrivions à flanc de falaise. Là le vent était bien plus fort et
sans que nous puissions y faire, mêlant nos âmes dans un nuage difforme gris, il nous poussa
vers une petite clairière au milieu de laquelle une statue de Phénix veillait sur les âmes en
peine. Heureusement le vent nous avait poussé dans la bonne direction... je conçois plutôt un
coup de pouce d'Osamodas, car une telle chance paraissait impossible, même a Ruth et Hillis.
Nos âmes se recueillirent donc prêt de la statue et nos Dieux purent enfin nous rendre nos
enveloppes corporelles.
Une fois reposés et rassasiés, nous primes la direction de la Jungle, non plus en flottant, mais
en marchant ou à dos de Dindes qui avaient voyagé avec nous par delà la mort.
Bientôt nous pûmes repérer un groupe de Koalaks dans les arbres. Leur description semblait
correspondre à ce que j'avais griffonné dans mon carnet de route. Nous ne savions pas trop a
quoi nous attendre, et agressâmes ou fumes agressé par une momie et deux fossoyeurs. Ils
tapaient fort. Les fossoyeurs avaient le don de creuser et s'enterrer sous terre et nous blesser
ainsi cachés. L'issue du combat était claire, nous allions une nouvelle fois mourir. Mais nous
avions déjà beaucoup appris et pûmes juger le niveau de combat et de stratégie qu'il fallait
pour vaincre ces petites créatures. Nous savions déjà comment corriger certaines de nos
erreurs.
Une nouvelle fois donc nos âmes flottaient vers le Nord en direction de la statue de Phénix qui
nous relirait encore a nos Dieux. Nos chairs retrouvées - une nouvelle fois - nous reprîmes
l'exploration là ou nous l'avions abandonné.
Après avoir parcouru la Jungle depuis un long moment un fossoyeur seul aiguisait sa pelle à
l'écart. Certes à quatre contre un nous n'aurions pas de gloire à le vaincre, si nous le
vainquions, mais il y avait peu d'honneur à la guerre de toute façon et je devais capturer ces
âmes à tout prix afin de satisfaire Otomai.
Cette fois nous ne nous laissâmes pas submerger, nous apprenions encore des techniques et
faiblesses de ces nouvelles créatures pour nous. Dans un élan de vengeance, Prisce banda son
arc armé d'une flèche explosive, et ôta son âme au Koalak avant que Hillis n'aie le temps
d'entrer en transe de capture et de brandir sa pierre.
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Nous n'avions donc pas pu capturer mais nous étions vivant.
- Désolé Hillis... je ... tu sais, l'adrénaline. Mon doigt... je n'ai pu retenir la flèche.
- Je comprends. Je suis déjà soulagée d'avoir mon corps! Mais il nous faut à nouveau chercher
un groupe de Koalaks à notre portée.
Pendant ce temps Ruth Abaga enfournait un tibia dans son sac, et m'en brandit un autre.
- Tient Phredix, J'ai trouvé les deux tibias... c'est d'ailleurs tout ce qu'il reste après le carnage
de Prisce!
La vielle Enutrof, envoya un clin d'œil complice à la Cra, qui juchée sur sa Dinde était au
moins quatre fois plus grande que la prospectrice.
Je cueillais quelques fleurs et feuilles de kalyptus pour la tisane, puis me remis en quête d'un
autre Koalak à qui soutirer l'âme.
Soudain mon fidèle tifou, toofoo jappa en direction d'une silhouette géante qui se devinait à
travers la légère brume cause par le fort taux d'humidité et la pénombre de la sous-foret. Nous
étions maintenant habitués aux magnifiques et imposants totems qui gardaient les lieux, mais
la forme était différente.
Le groupe s'approcha doucement, et petit a petit la densité de la jungle se fut moindre. On put
enfin observer la statue érigée en l'honneur d'un vaillant guerrier, un Féca que je savais être
nommé XxRamboPLxX. Le Féca était, dit-on, le premier aventurier à avoir outre-passé son
statuts de Maître. Son cercle avait atteint un diamètre de 200, et l'aura de puissance qu'il
dégageait était, selon la légende, si impressionnante, que chacun de ses pas sonnaient comme
un tremblement de Terre par temps d'orage. Depuis de plus en plus d'aventuriers atteignaient
ce niveau de maîtrise de combat, mais nous avions face à nous le tout premier. Nous
laissâmes quelques offrandes pour nous porter chance. Avec tout le respect que nous avions
pour ce célèbre aventurier, nous retrouver face à sa statue dans ces lieux montrait à quel point
nous avions nous même progressé. Nous étions émus et fiers de nous.
(Osa 139, Cra 103, Sacri 78, Enu 59)
Enfin un nouveau fossoyeur avait fait la bêtise de se promener seul. Cette fois son âme était
notre.
Puis ce fut le tour d'une Momie. Nous prenions confiance en nous et savions maintenant bien
appréhender les créatures. Petit à petit nous prenions plus de risques. Les binômes de Koalaks
étaient maintenant à notre portée.
C'est alors que se présentait à nous un horrible petit Koalak perché sur le dos de ce qui
semblait être le squelette d'une Dragodinde.
- Un Chevaucheur! Je chuchotai
- Il n'est pas seul! Chuchota la Cra en retour.
- Que peut-il nous arriver? Devoir errer jusqu'au Phenix. Je m'y suis habitué finalement.
- Moi pas vraiment!
- Il me faut son âme.
Hillis se prépara pour la capture et la dinde de Prisce fut lancée en avant pour créer l'effet de
surprise.
Le combat commença. Le Chevaucheur se défendait bien. Très bien même. Sans nos dons de
soins dans l'équipe, le transfert de vie de la Sacrieur, les Soins animal que je prodiguais et le
Ronto que je maniais, le combat aurait été perdu. Mais heureusement il craignait le feu. Le
fossoyeur qui l'accompagnait succombait déjà dégoté par Eliott qui l'avait repéré sous terre.
Puis un mur de feu blessa le Chevaucheur et sa monture. Les deux créatures gémirent à
l'unisson dans un cri qui nous fendit le cœur. Mais il n'y avait pas d'état d'âme à avoir, nous
devions l'achever. Tel était la vie et la mort sur le Monde des Douze. Prisce plaçait ses
explosifs au millimètre et je soignais et griffais. Ruth apprenait à survivre et en dépit de son
age, pouvait lancer ses petites pièces métalliques générées par la magie de très loin. Une
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nouvelle pierre de capture s'ajoutait ainsi à notre collection.
Puis vint l'ultime combat de la journée avant un repos non-éternel mais néanmoins mérité.
Un chevaucheur, un fossoyeur et une momie se chamaillaient dans des petits grognements
gutturaux.
Nous venions de repérer nos prochaines victimes. Cela étant dit nous nous rappelâmes que
nous avions péris plus tôt face à un groupe en théorie bien plus simple que celui ci. Mais
l'enseignement des combats nous avait été utile.
Inutile de le cacher, le combat fut rude. A un moment seul Price et moi étions conscients,
Ruth et Hillis ayant succombé. Mais j'avais depuis peu dans mon panel magique une nouvelle
et terrible arme, celle permettant de réveiller les morts. Ainsi Hillis fut réincarnée et soignée
alors que seule la momie subsistait. Hillis avait lancé le sort de capture et le couple Osa-Cra
que nous formions, et ce malgré nos blessures très profondes, avaient réussis à tuer la créature
bandelée. Nous avions l'habitude de capturer des âmes, mais le petit nuage bleuté qui s'élevait
et qui fut aspiré par la pierre signait une grande victoire pour nous. Je remerciais mes amis, le
Puissant Osamodas m'en était témoin. Je notais que jusqu'à ce moment, même si je ne refusais
jamais de l'aide, j'avais ou aurais put capturer seul toutes les âmes demandées pour le moment
par Otomai. Mais pour la première fois, l'aide apportée par mon groupe n'avait pas seulement
été agréable, mais elle avait été nécessaire. Une page se tournait sûrement. Les Cendres
étaient capables de faire face à des dangers de plus en plus grands et d'agir en groupe.
Nous étions épuisés et même les potions Eniripsa que Wilwarnin et le Maître-Alchimiste Xelo
nous avaient donné et les victuailles que l'Enutrof transportait sur son dos ne suffirent pas
pour rendre toute l'énergie nécessaire au combat. Les Cendres méritaient du repos et tous les
objectifs avaient été atteints ici dans le mystérieux cimetière Koalak.
C'est alors que je remarquai un détail (décidément les détails avaient leur importance
aujourd'hui):
- "Euh... comment descend t'on d'ici?!" balbutiais-je.
- Ne me dit pas qu'il faille EN-CORE mourir! fit la Cra.
- Non rassures toi. Je ne pense pas en tout cas. Je me rappelle avoir vu des aventurier groggy
s'échapper par le Sud de la Foret Koalak prêt du territoire Dragodindes. Nombreux d'entre
eux, encore dans le vague, se faisaient d'ailleurs assaillir et transformer en arbustes par les
Koalaks Forestiers!
J'offris un grand sourire à cette pensée et dévoila mes dents pointues. Je m'étonnais encore
que parfois le malheur des autres ait le don de nous mettre de bonne humeur!
Le groupe partis donc en quête d'un moyen de s'échapper d'ici et ce n'est qu'après de longues
recherches de Hillis attira mon attention.
- Hum, Phredix?
- Oui?
- Je pensais à la caverne des Bulbes...
- Ça n'est pas ici Hillis! Plaisantais-je, sans réfléchir à ce que la Sacrieur en uniforme
Aquadala avait en tête.
Hillis poursuivi sérieusement ignorant la remarque taquine de l'invocateur que je suis.
- A coté de la statue du Phénix, que nous avons visité a quelques reprises aujourd'hui oseraisje te rappeler, le tas de pierre me rappelle l'entrée de la caverne des Bulbes.
Les yeux de l'Enu et de la Cra s'illuminèrent ensembles.
J'avoue, j'étais presque gêné et honteux, d'une de ne pas avoir remarqué ces pierres plus tôt,
j'avais pourtant et sans me vanter un sens de l'observation (et de l'orientation) très aiguisé
d'habitude, mais surtout d'avoir voulu plaisanter a propos de la caverne des Bulbes alors que
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seule cette mention aurait du me donner la solution qu'Hillis avait déjà trouvé.
- Mais OUI Hillis! Comment n'ai-je pas retenu cet endroit. Tu DOIS avoir raison. Allons-y de
ce pas. Nous devons en avoir le cœur net.
Et c'est ainsi qu'une fois de plus le groupe se dirigeait vers le Phénix, à la différence prêt qu'ils
n'étaient pas des fantômes cette fois ci!
En effet, la clairière de la statue Phenix atteinte, il ne faisait aucun doute que l'on pouvait
descendre sous les grosses pierres posées là de manière visiblement artificielle. Des marches
avaient été taillées à même la roche. Nous, quatre aventuriers, nous trouvions donc dans les
galeries à pic. Aidés de la gravite, il était presque trop facile, voir dangereux de descendre.
Mais de toute évidence, l'ascension était par contre impossible.
- J'espère que vous n'avez rien oublié la haut! Plaisantai-je
- LES PIERRES DE CAPTURES..., commença Hillis, d'un air de panique simulé.
Je m'en rappelle encore, mon cœur s'arrêta net et mon corps en fit autant, j'étais presque en
état de choc.
La Sacrieur fini alors sa phrase après quelques secondes de suspense.
- ... sont dans le sac de Ruth! Dévoila-t-elle enfin avec un grand sourire.
- Hum... très drôle...; dis-je en tentant d'afficher un air sérieux implaquable... Tu t'es assez
moquée de moi pour aujourd'hui. Puis j'éclatai de rire, soulagé de savoir ou était notre butin.
Nous fîmes attention de ne pas réveiller les Koalaks forestiers qui sommeillaient dans la forêt
au bas de la falaise, je n'avais pas le cœur a risquer d'être transformé temporairement en arbre,
et rejoignîmes enfin le Zaap du village des Éleveurs.
La journée avait été riche en expériences et en émotions et d’autres émotions nous attendaient
à la fête d’anniversaire de la Guilde. Les Cendres se rejoignèrent toutes autour de Bouftous
grillant à la broche, de musique et de partages de souvenirs. Avoir côtoyé la mort toute la
journée aurait put donner des cauchemars au plus vaillant des aventuriers, mais les
célébrations avaient fait leur œuvre et ce soir là les cendres firent tous de doux rêves.
Phredix
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Novamaire 638 : La Guildalocom des Cendres dans Dofus
Mag #6 !
Cela m'a été confirmé (j'attends mon exemplaire du Mag pour vérifier par moi même et enfin
découvrir cette gravure collector!) le Dofus Mag #6, p125 affiche une Guildalocom pour notre
chère Guilde!! <3
Merci aux artistes d'Amkama pour nous avoir ainsi rendu honneur et merci a nos membres
pour continuer a faire vivre la Guilde depuis maintenant un an.
Phredix
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Poème sur la vie et la raison du sacrieur
par Light-winds le Mer 26 Nov 638
Poème sur la vie et la raison du sacrieur
Sang poupre de mon âme
Tu es mon arme
Mains ensanglantées
Vous êtes aimées
Traits du plaisir
Vous me faites rire
Chaire lacérée
Tu es appréciée
Bonheur fait de douleur
Oubli tout mes malheurs
(En hommage probable à son copain Dark-winds. (Note : il s’agit vraiment de deux personnes
différentes))
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19 Nov 638 : Les 7 Zaaps ultimes
par Hillis: Les 7 Zaaps ultimes
Je contais récemment comment j'avais fait le tour du monde pour sauvegarder les positions des Zaaps.
J'avais même depuis ajouté ceux des Îles. Mais alors que je croyais enfin les avoir vraiment tous
répertorié, je fus affublée d'une nouvelles mission par mes mentors de la Guilde. En effet, selon Prisce
et Phredix, 7 Zaaps manquaient encore a l'appel... 7? Le chiffre résonna dans ma tête... 7, comme les 7
villages alignés que certains appelaient les 7 merveilles du Monde des Douze. En tout cas pour les
alignés, car pour les neutres il était difficile d'entrer dans une zone militarisée. Je fus donc soumise a
l'alignement et de servir sous les Ordres de Bonta.
J'ai grandi a Brakmar mais pour m'infiltrer aisément dans les Villages aujourd'hui, les rapports
militaires que j'avais pu obtenir grâce aux membres du Ministère des Renseignements Généraux et
celui des Armées étaient clairs: a l'heure H ou nous étions, il fallait porter les ailes blanches pour
visiter librement la majorité des villages.
Je marchais donc jusqu'à la milice de Bonta, fit mon offrande de boisaille au milicien, et apposa ma
signature sur le parchemin. Le Milicien me confia tout un attirail, dont un accoutrement ridicule en
plumes blanches, un moyen de communication, une carte, entre autres broutilles inutiles, mais par
dessus tout mon tag d'identification qui me servirait de laisser-passer.
J'étais donc Bontarienne par nécessite; certainement pas par conviction. Au fond de moi je restais
Neutre, car je préférais la paix des deux grandes cités. Il y avait déjà trop longtemps que les Bontariens
et les Brakmariens se combattaient pour de mauvaises raisons selon moi.
Les Bontariens croyaient que les Brakmariens étaient des démons. Il n'en est rien, inutile de le
préciser. De plus J'ai subit plus de méchantes personnes supporteurs de la Cité Blanche que dans les
habitants de la cité sombre. Sous les airs d'anges des Bontais (partie civile) et des Bontariens (partie
militarisée), se cachaient souvent des êtres perfides, voleurs, menteurs et arnaqueurs. Heureusement il
n'y avait aucune généralité la dedans, et bon nombre de mes amis et membres de la Guilde avaient
opté pour défendre ou simplement habiter Bonta.
Mais par expérience, la Cité de Brakmar était au final bien plus noble et franche... bien plus calme
surtout. Bien sur y ayant grandi ma tendre enfance, comment pouvais-je être impartiale et objective!
J'aimais Brakmar et ses villageois.
Certes la cite de Brakmar avait été crée par Rushu lui même et a sa propre Gloire et son Honneur. Son
ego était aussi grand que ça! Rushu, le démon qui aspirait au rang de Divinité et je craignais qu'un jour
éloigné il n'y parvienne. La Cité sombre abritait donc ses adeptes les plus fervents, c'est vrai. Mais de
trop nombreuses personnes confondaient ces adeptes en minorité et les simples villageois Brakmariens
qui souhaitaient seulement défendre leur cité, leur économie et leur territoire. Je savais que la plupart
d'entre eux pourraient vivre en paix et harmonie avec les villageois de Bonta. Mais pour le moment il
n'en était rien. L'affrontement Ange-Démon était rare, mais par contre l'affrontement BontarienBrakmarien était quotidien, le comble de l'incompréhension était la! Cela n'avait rien a voir avec
l'éternel combat "Bien contre le Mal". Juste deux peuples qui se battent sans se rappeler pourquoi et
sans penser a déposer les armes et l'agressivité... La guerre était mauvaise, peu importe si les ailes
étaient Rouges ou Blanches.
Certains y voyaient aussi un vecteur a la violence qu'ils avaient en eux. Ils s'en servaient comme
excuse pour expliquer leurs bassesses.
Xelo, Phredix, Prisce, moi même et nous tous probablement avions été agressé a quelques occasions,
plus souvent par des Bontariens n'ayant rien de bon en eux. Les "Bons a rien" comme les appelait une
de mes voisine brakmarienne. Nous avions souvent vaincu l'agresseur, même si je n'avais jamais vu de
chevalier Neuthr nous aider. Mais Xelo avais été choqué par l'agression d'une Xelorette bontarienne
nommée B***, alors qu'il cueillait des fleurs a Tainéla. Depuis il quittait rarement Brakmar d'ou il
exerçait ses métiers. Le pauvre cousin de Phredix, xelor lui aussi, n'était certainement pas taillé pour le
combat. En quelques semaines d'entraînement mon cercle vibrait trois fois plus que le sien, mais il
était douer pour bien d'autres chose, notamment l'alchimie, la bijouterie et le bricolage. De la même
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manière B*** savait qu'elle n'avait rien a craindre de Xelo. Le combat était aussi équilibré que celui
d'un Firefou contre un piou. Xelo racontait souvent, un tremblement dans la voix, comment n'ayant
aucune chance contre son agresseur, lui avait simplement fait perdre du temps, qui pour deux adeptes
de Xelor était déjà une victoire en soi. Mais plus que tout il clamait haut et fort que Bonta contre
Brakmar n'était ni Bon contre Mauvais ni l'inverse.
Il me semblait que rare étaient les aventuriers a saisir ces concepts, mais les saisissais-je vraiment moi
même? J'étais parfois frustrée quand quelqu'un venait a se méfier de moi simplement car j'avais grandi
et que j'habitais Brakmar. Je voulais crier haut et fort que les Brakmariens n'étaient pas tous des
adeptes de Rushu, et qu'il y avait autant de mauvaises et bonnes personnes a Bonta qu'a Brakmar. Mais
je me voulais neutre, et donc ne pas attiser les flammes du vain et inutile conflit qui opposait les deux
grandes cités.
En attendant, leur querelles et stratégie de possessions de territoire me gênait. Ils s'appropriaient sans
cesse les villages de Pandala, le village Brigandain, le village des Dopeuls et celui des Zoth sur
Otomai. Le contrôle militaire de ces parcelles du Monde des douze empêchait souvent les neutres d'y
pénétrer, ou il fallait ruser et profiter de la confusion d'une attaque du camp adverse pour s'infiltrer au
risque de se faire agresser.
Maintenant sous mes apparences de soldate emplumée, je pourrais facilement y pénétrer.
De Bonta, le village Brigandain n'était pas si loin, je pris donc la route a travers champs en évitant les
Maîtres Bolets qui ralentiraient ma progression. Je vis enfin les craqueleurs des plaines et bientôt
l'échelle permettant de grimper dans le village. Le garde prenait ses ordres d'un commandant
Bontarien, et je pus donc facilement entrer en montrant mon tag d'identification. J'en profitais pour
acheter quelques potions de foyer pour Phredix et Xelo.
Je planifiais maintenant prendre la direction de Pandala. Alors que j'allais redescendre dans les plaines
de Cania par l'échelle qui m'avait permis d'accéder au village suspendu, je m'apercu que le Zaap dont
je venais de mémoriser les coordonnées n'était pas la pour faire joli! Je paya donc la taxe et utilisa ce
nouveau Zaap pour voyager instantanément a Pandala Neutre. Je connaissais bien sur déjà le Zaap du
village central, Neutre par ordre d'Allister. C'etait d'ailleurs l'un de mes tout premiers Zaaps. Par
chance, tout le reste de l'île était sous contrôle Bontarien. Il me fut donc aisé de faire le tour de l'île et
de m'y imprégner de la trace de chacun des quatre Zaaps alignés. Je me Zaapais du Zaap d'Aquadala
vers le village des éleveurs et pris la direction de la baie de Cania. Je pénétrais par le joli temple des
Dopeuls. Aujourd'hui je les laisserais tranquilles, seule la position exacte de leur Zaap m'intéressais,
mais Phrédix m'avait parler de ces horribles petits Dopeuls. Ils étaient aussi laids que malins! Chacun
d'entre eux avait appris a mimiquer l'une des douze classes d'aventuriers qui parcouraient le monde.
On dit que l'un d'eux avait eut pour maître le Dark Vlad lui même.
En consultant ma carte, je pris des informations auprès des membres de mon alignement. Le dernier
village, celui des Zoths a la canopée de l'Arbre Hakam d'Otomai était occupé par les Brakmariens.
J'étais secrètement fier d'eux, surtout après les 6 villages Bontariens que je venais de visiter, mais ne le
fit pas paraître. Cependant ma mission était incomplète. J'étais déçue.
Mais Phredix m'avais apprit la persévérance. Le Veille Osa était aussi têtu que ses Craqueleurs, et
parfois j'avoue, c'était une qualité car il ne lâchait pas facilement une affaire.
Je décidai donc de partir vers le Château d'Amakna. La bas, l'administration pourrait peut être m'aider.
Je n'avais pas encore décidé si j'allais abandonner la, ou si une solution se présenterais a moi, mais je
devais avoir des éléments d'informations pour m'aider a choisir. J'entrais a la milice du Roi Alister.
Une préposée m'y accueilli.
- Bonjour. Je ... voila, je suis dans l'armée Bontarienne ... et...
- ... et vous voulez être libérée de vos obligations militaires. C'est votre droit. Voici les frais de
dossiers.
En me tendant un parchemin, elle baissait un peu le volume de sa voix, et continua.
- Mais voyez vous, vous pouvez aussi bien aider les Brakmariens. Ils ont besoin de sang neuf dans
leurs rangs. Les aventuriers qui ne sont pas nés a Bonta, croient que s'ils veulent être bons et gentils ils
doivent s'engager a Bonta. La vérité est que Brakmar souffre de cette mauvaise réputation. Et celle de
Rushu...enfin vous comprenez. Mais ils ont le droit de protéger leur cité et leur intérêts, non?
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- Brakmarienne dites-vous?
Je me rappelai que le Village des Zoths etait surveillé par les soldats rouges. Je poursuivis:
- Oui bien sur. L'idée me plaît. Que dois-je faire pour changer d'alignement?
- Pour joindre Brakmar, presque rien. Signez ici. Le dossier est gratuit. Vous devez me rendre votre
paquetage Bontarien.
- Voici. Remontrez-moi ou je signe?
Elle me tendit un nouveau sac, quasi identique a celui dont je venais de me délester, si ce n'est que
l'accoutrement était rouge et composé d'une sorte de cuire fin et non de plume.
- Voila... Et?
- et bonne chance! SUIVANT! dit-elle.
Je la saluai et quittais la Milice d'Amakna d'un pas rapide. J'étais maintenant Brakmarienne!
Contrairement a se que j'aurais pu croire, cela ne me satisfaisait pas non plus. Mais plus que tout il
était impressionnant comment il était facile de retourner sa cape. Ça n'était pas très sérieux! Cela me
fit d'ailleurs repenser a la situation économique de Brakmar qui était pauvre et en péril a cause de
nombreux Brakmarien eux même qui trouvaient un avantage a commander a un assistant d'aller faire
leur commerce a Bonta. La bas on pouvait vendre plus et acheter moins cher. Ils se trahissaient eux
même en ne donnant aucune chance a l'économie locale.
Corruption et égoïsme était donc bien le fondement de la Guerre fratricide entre les deux Cités.
Le Zaap du Château me transporta jusqu'à la cime de l'Arbre Hakam. Je connaissais bien le chemin
vers le village Zoth car Otomai habitait non loin de la. Tres vite j'y étais. Imprudente, je n'avais pas
compté sur les Zoths. Je ne les connaissais pas du tout. Maintenant Je savais d'eux toujours très peu de
chose mais au moins je savais qu'ils étaient très agressifs. Les gardes Brakmariens ne m'avaient pas
donné d'avertissements lorsque je montrais mon nouveau tag pour passer la palissade, et les Zoths
n'avais pas hésité une seconde avant de me sauter dessus lorsque j'en frôla un de trop près. Ils étaient
forts. Trop forts pour moi. Et je me réveillai après plusieurs heures. J'eus besoin de soin.
Heureusement, les Bontariens n’avaient pas eu l'idée de reprendre les rênes du village des Zoths.
J'essayai donc une nouvelle fois. Cette fois, j'étais plus prudente et évitais les Villageois. Je prendrais
ma revanche sur les Zoths plus tard aidé par Phredix et les membres de la Guilde. Enfin je trouvais
l'ultime Zaap et le mémorisa. Je connaissais maintenant TOUS les Zaaps du monde... mais j'avais déjà
cru ça par le passé!
Cette fois j'en avais assez de la vie militaire, et je voulais retrouver ma liberté de penser et d'agir. C'est
ainsi que je me présentai a nouveau a la préposée de l'administration d'Amakna.
- Hum, encore vous? QUE voulez-vous cette fois?
- Finalement, je veux reprendre ma neutralité! Voler de mes propres ailes! Dis-je fièrement en
saisissant les ailes rouges dépassant du sac.
- Et vous croyez que c'est si facile, qu'il suffit d'une signature et hop?! Jamais ça ne se passe comme
ça!
Elle aboyait comme un Ourginak enragé.
- Mais... tout à l'heure pourtant... vous...
- Votre dossier précédant est encore en cours de traitement, et vous voulez tout changer. Vous vous
moquez de moi? Je n'ai pas que ça a faire.
- mais, no...
- J'ai du travail moi. Revenez dans deux semaines. Je verrais ce que je peux faire. En attendant vous
servirez Brakmar. SUIVANT!
Finalement il n'était pas si simple de changer ou perdre ses ailes! Je me demandais si sous l'uniforme
du roi d'Alister que portait la préposée il n'y avait pas une paire d'ailes rouges.
J'étais donc Brakmarienne et les soldats de la ville Blanches pouvaient me faire du mal sans sanction.
J'étais plus en danger qu'auparavant. Trop dangereux pour moi de retourner ainsi à Bonta ou dans les
zones contrôlées par ma précédente armée. Heureusement la maison de Phredix était en plein cœur du
village Sombre, je pourrais m'y replier en toute sécurité.
Deux semaines plus tard, l'administratif avait du traiter bien d'autres dossiers et m'avait sûrement
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oublié.
- Bonjour. Je suis Brakmiennes et...
- ... et vous voulez être libérée de vos obligations militaires. C'est votre droit. Voici les frais de
dossiers. Signez ici, ici et ici. Donnez-moi votre fatras. N'oubliez pas les frais de dossier s'il vous plaît,
en kamas uniquement.
Je pris la plume de tofu la trempa dans l'encre de kralamoure et signa, puis tendis mon sac et une
bourse de kamas.
- Voila... et?
- et bonne chance. SUIVANT!
J'étais enfin libre. Malheureusement j'appris plus tard, que les 7 Zaaps alignés m'étaient toujours
fermés, les gardes ne laissaient passer que les militaires. J'avais beau essayer de me téléporter d'Astrub
aux Dopeuls par exemple, je revenais toujours a Astrub. Mais l'expérience avait été bonne, et je
pouvais me venter d'avoir visité des territoires ou même Phredix n'avait pas encore posé le fouet.
J'avais mieux compris les Bontariens et les Brakmariens, leurs incompréhensions et leurs craintes,
leurs bons et leurs mauvais cotés. Mais comme Phredix disait souvent, nous avions d'autres chachas a
fouetter, et la guerre entre les deux cités ne devait pas nous déconcentrer de nos réelles aspirations.
Nous utiliserions leurs armées a nos fins, sans nous sentir obliger de donner en retour. Je savais l'Osa
attaché a sa ville de Brakmar (mais pas a Rushu, il adorait trop Osamodas pour ça), mais sa compagne
et amie de toujours, Prisce, avait un pied a terre servant de maison de Guilde a Bonta, et l'Osa voulais
investir a Astrub. Nous étions citoyens du Monde des Douze. Nous partagions donc souvent notre
temps entre les deux cites dans la paix... il suffisait juste d'éviter les fanatiques guerriers d'un coté
comme de l'autre.
Hillis
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21 Novamaire 638 : Le Meulou, le Lenald et la Meupette3
Hillis - 21 Novamaire 638
Le feu crépitait dans le foyer de la maison de Brakmar. L'hiver s'approchait, mais l'ambiance était chaude.
Phredix avait construit avec l'aide de Prisce et Wil, en particulier du bois que la Cra et l'Eni avaient coupé et
plusieurs des cordes d'arcs usagées, un petit instrument qui ressemblait a celui dont jouent les Léopardos Firefou.
Une grattare, qu'ils appelaient leur generateur de bruit a cordes!
La soirée était bonne, les choppes se vidaient et se remplissaient a bon rythme, les membres de la Guilde
s'amusaient.
Phredix donc jouait de son instrument et chantait une chanson que son grand père - un natif du Nord-Ouest - lui
avait apprise.
Les Cendres chantaient et tapaient des mains et des pieds.
Et dans 10 ans, je m'en irais
J'entends l'Meulou et le Lenald chanter.
J'entends l'Meulou, le Lenald et la Meupette,
J'entends l'Meulou et le Lenald chanter. (bis)
La Dinde de MuyCho et son petit dindon
Sont passés dans l'enclos, ont mangé tout l'Pichon (bis)
L'Hiver viendra, les gars, l'hiver viendra
La Dinde de MuyCho, elle s'en repentira (bis)
J'entends l'Meulou, le Lenald et la Meupette,
J'entends l'Meulou et le Lenald chanter.
Et dans 9 ans ... 8 ... 7 ... etc.
Le moment choisi par Phredix pour faire résonner ces mots dans l'esprit des Cendres n'était pas anodin. J'avais
compris en écoutant les paroles.
La préparation a l'hiver représentait plutôt celle des combats a venir. Nous ne devions pas dépenser notre énergie
en futilité et devions rester près, disponnibles et soudés.
Et puis le Meulou, le Lenald et la Meupette tombaient eux aussi a point nommé.
Je savais que l'osa côtoyais ou se préparait a chacune de ces créatures.
La Meupette, Phredix la cherchais avec moi car Otomai voulais une âme capturée dans une pierre. Nous n'avions
croisé qu'une seule Meupette dans l'Arbre Hakam jusqu'ici, mais elle était protégée par de trop coriaces gardes
du corps, et nous n'avions donc pas tenté de la capturer.
Le Lenard, car c'est a Pandala Feu que Phredix nourrissait régulièrement Toofoo, son familier Tifou. Toofoo
rendait Phredix encore plus attentif et serein.
Le Meulou représentait les étapes que l'Osa voulait franchir prochainement avec les Cendres, notamment le
Meulou, le Dragon Cochon et le vol d'un Dofus Cawotte.
En attendant ces aventures, les Cendres prenaient du bon temps et ça aussi était important.
Hillis
3
Il y a potentiellement une incohérence dans cette histoire: comment le Grand-père de Phredix peut il parler de "Meupette" alors que l'Ile
d'Otomai n'a été découverte que récemment?
Nos ancêtres avaient ils déjà visité ces îles lointaines que nous (re)découvrons juste maintenant? Il semblerait que oui avec ces vielles
histoires et chansons quasiment oubliées de nos jours. Heureusement l'héritage culturel du Grand-père de Phredix n'a pas complètement
disparu, peut être des informations précieuses s'y trouve encore... il suffit de tendre l'oreille! ;)
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28 Novamaire 638, Donjon Abraknyde
avec Phredix-Osa / Prisce / Magician-ofearth / Dark-Winds / Hillis-Parton / Ruth-Abaga /
Karcham
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4 Descendre 638 : Maison « Levady »
La Guilde possède une nouvelle maison, la maison Levady. Elle se trouve dans le quartier des
Bijoutiers d'Astrub en [6,-17].
Elle dispose de 2 coffres, 3 étages, un lit, une pendule, des livres, des futs de vinasse et
bouteilles de bierrasse, et plein d'autres meubles agréablement disposés.
Elle n'est pas loin de la Banque, du Zaap, de l'HDV ressources et surtout à deux pas de la
taverne!
Ca sera donc pratique pour aller la célèbrer !
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6 Descendre et 13 Descendre 638 : Le Cawotte de Nowel
Par Hillis Ŕ Carnet de route
(Phredix: Osa 142, Magi: Xel 136, Prisce: Cra 105, Karcham: Panda 97, Hillis/Je: Sacri 85,
Wilwarin: Eni 75, Ruth: Enu 67).
Le mois de Descendre était particulier sur le Monde des Douze et joie et excitation étaient au
rendez-vous. C’était l’époque ou Phredix sortait ses moufles en poil de Sakaïs et son fouet en
poil de Kanigrou polaire.
A cette époque de l'année en effet, une Ile lointaine se libérait des Glaces et devenait
temporairement accessible par bateau. Un étrange petit personnage au port de Madrestam
offrait le voyage jusque dans le grand Nord. Une fois l'ile de Nowel atteinte, les aventuriers
trop excités se faisaient souvent agresser des leur arrivée par les créatures autochtones et
endémiques du cercle arctique. Nombreuses étaient les créatures étranges ici... dangereuses
aussi.
Mais elles avaient la particularité de donner aux aventuriers les ayant vaincus une multitude
de cadeaux. Tout et n'importe quoi pouvait se trouver dans les petits paquets, de la ressource
la plus commune... a la plus rare, et l'ouverture de ceux ci était un moment particulièrement
délicieux.
Un îlot au milieu de l'Ile elle même abritait des galeries et leurs terribles créatures maîtresses
des lieux. Le Sapik, le Père Nowel, et le Père Fwouetar se cachaient ici.
Phredix avait déjà coupé de nombreux Sapiks l'an passé alors qu'il n'était pas encore Maître
Osamodas, et avait, seul ou accompagné, amassé de nombreux cadeaux. Il en faisait de même
cette année et cette fois je l'accompagnais lui ou Prisce, pour récolter ma part de cadeaux bien
mérités.
Mais, alors que le Sapik offrait peu de challenge (même si certaines de ses plus doux câlins
pouvaient être très très piquants) les Cendres Prisce, Ruth, Phredix, Magician-ofearth et
Karcham m'accompagnèrent a la rencontre du Père Nowel qui se terrait dans la galerie du
milieu.
Alors que la première galerie menant au Sapik était une ballade de santé, avec accumulation
de petits cadeaux garantis, la 2eme se révélait bien plus difficile et l'accompagnement était
bienvenu.
Deux Sakais Firefoux faillirent presque mettre un terme a notre excursion. Mais nous avions
finalement battu le père Nowel aisément en lui volant sa liste de cadeaux. Certes, Magician et
moi même avions subit une transformation assez désagréable en Dragodinde par les
Abominables Yetis, (qui - disait on - étaient les ancêtres des Sadidas, leur fourrure et leur
poupée fourbe le prouvait quasiment) les autres Cendres grelottaient encore de leurs
enneigements réguliers par les bouboulle de neige, mais la victoire avait été savourée, d'autant
plus que nous avions l'impression d'y avoir échappé belle au milieu des galleries.
Pourtant en ce mois de Descendre 638, c'est une autre île qui recommençait a nous faire rêver.
Nous finalisions les préparatifs du voyage que nous avions en tête. Une Île plus chaude vers
l'Est devait s'attendre a une nouvelle visite de notre part. Phredix, Prisce et Ruth avaient déjà
essayé d'aller voler un Dofus Cawotte au Wa wabbit, mais après avoir abusé de la vigilance
du garde en se déguisant en Wa, mes amis avaient échoué face aux 8 Grand Pa après s'être
bien battu; ils durent se rendre à l'évidence que les Grand-Pas ralentissaient trop leurs actions.
J'étais toujours une enfant lorsque mes parents adoptifs, Prisce et Phredix, tentèrent cette
excursion au fin fond du Laboratoire du Wa, mais cette fois, j'accompagnerais les trois
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Cendres et serait également rejoint par Wilwarin, Karcham et Magician. Nous avions tous
grandis depuis cette première tentative de Phredix et Prisce, et même les 8 Wobots qui
gardaient la salle des Dofus de l'Ile Wabbit ne nous semblait plus insurmontables. Certes la
légende des coups parfaits impressionnait toujours, mais nous n'avions aucun doute d'être plus
fort en combattant a la régulière. Le plan se mettait en place et le jour de l'attaque fut posé par
Magician-ofearth qui se porta volontaire pour organiser la mission: le 13 Descendre 638 serait
le jour des Cawottes.
Cela nous laissait le temps d'aller nous amuser à récolter un peu plus de cadeaux sur Nowel en
attendant le jour J.
Celui ci vint rapidement car nous n'avions pas eu le temps de nous ennuyer entre temps. Je
devais en plus finir d'emménager et de décorer la Maison que nous avions acquise dans le
quartier des Bijoutiers a Astrub. Mon amie Valihry D'hamido m'aidait dans cette tache.
Phredix me confia n'avoir pas été assez riche pour acheter la grande maison près du puits Sud
d'Astrub. En effet cette endroit d'Astrub était pour l'osa un endroit particulier. C'etait l'endroit
ou il avait découvert sa toute première Guildalogemme. Depuis il en avait eu beaucoup entre
les mains, mais cette première fut LA gemme, celle qui donna naissance a notre Guilde, les
Cendres du Phenix. L'osa décida donc d'investir dans une bâtisse prês de laquelle il avait
trouvé deux ou trois autres pierres bleutés... même si ça n'avait pas été "LA" gemme, c'était un
compromis et liait quand même - selon lui - la maison et la Guilde. Moi je la trouvais
simplement pratique près du Zaap et de la Banque et encore plus de la Taverne d'Astrub, et
j'aimais ce quartier. Je me portai donc volontaire pour entretenir cette Maison qui accueillerait
les membres de la Guilde.
C'est justement en sortant de la Maison que je croisai Phredix perché sur Charlotte (de son
nom complet Charlotte de Turkoize, une noble créature) sa jeune Dragodinde Turquoise. Il
me salua et me dis.
- Bonsoir jeune demoiselle! Nous avons rendez-vous ce soir!
- Rendez-vous avec un Wa en effet, telle la princesse que je suis!
Phredix perdit son sourire et devint très sérieux.
- Magi m'a confirmé que le plan A entrait en action. Il part en éclaireur avec Karcham. Nous
les rejoignions la bas.
- Tres bien. Wil, Pri...
- Wil nous attend au Zaap Wabbit. J'ai son costume. Il est sûrement un peu trop grand pour
lui, mais ça ira très bien.
- Je viens de parler a Prisce, elle est prete et se dirige vers l'Ile avec Ruth.
- Parfait. Cette fois Prisce n'oubliera pas son costume!
L'osa faisait référence a leur précédente tentative et un bref sourire rejailli sur ses lèvres et
j'aperçus les dents pointues une fraction de seconde.
- Ce soir nous ne pouvons passer a coté de l'occasion Hillis. Je veux cet Oeuf et Je suis très
confiant. Le plan est parfait et parfaitement respecté jusqu'à présent. Mais il faut rester
prudent. Allons y. Magi nous attend.
J'avais préparé mon sac il y a des jours et un simple aller-retour a travers la porte derrière moi
fut nécessaire pour être fin prête.
- Pawtons vews l'ile Wabbit, miss Pawton!
- Je te suis ... Phwedix!
Je savais que ce nom ramènerait a Phredix les bons souvenirs du jour ou Levady avait
présenté son familier wabbit Phwedix a l'Osa Phredix!
L'invocateur avait été ému de l'hommage caché sous la gentille taquinerie de la Sram.
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Je grimpais sur Lukigo et nous nous dirigeâmes vers la place centrale d'Astrub. C'est ainsi que
du halo bleuté d'Astrub nous arrivâmes par le halo bleuté Wabbit. Wil était déjà là et nous
fumes rejoint par la Cra et l'Enu quelques instant plus tard.
Phredix confia la carte a Prisce. C'etait la une grande première! La Cra avouait un sens de
l'orientation défaillant. Mais elle prit sa responsabilité a cœur et nous guida a travers l'île.
Souvent, comme a notre habitude, nous tombions dans les pièges tendus par les habitants des
galeries souterraines. Malgré les combats nous progressions. C'est avec un léger retard sur
l'heure prévue que nous arrivions enfin au but. Magi et Karcham avaient déjà trompé le garde.
L'un après l'autre, nous en fîmes autant en enfilant notre costume de Wa. Ainsi déguisé, le
garde n'osait pas nous interdire l'entrée. Il devait être terrifié a l'idée d'un jour d'interdire au
Wa l'entrée de son propre Laboratoire et entrepôt de Dofus Cawotte qu'il mettait au point ici,
et surtout terrifié des répercussions. Le Wa était connus pour ses expériences scientifiques, et
je pariais que des Wabbits avaient subis ces experiences telle des sousouris de Laboratoire.
Pas le temps de dire bonjour a Magi, a peine entré dans le souterrain, nous fumes agressé par
de petits wabbits. Une minute plus tard, nous pûmes enfin retirer nos déguisements et nous
préparer pour le reste de la traversée. Nous le savions déjà, plus nous allions progresser plus
la difficulté augmenterait. Mise à part les flatulences des Kiafins, rien ne vint entamer notre
moral. Pourtant une catastrophe aurait put compromettre notre mission. Alors que nous
avancions, Wil trébucha sur une cawotte et ne put se relever pour nous rejoindre avant que la
relève ne vienne remplacer les Wabbits que nous venions de tuer. Un Eniripsa pouvait-il
vaincre à lui seul 8 wabbits aux dents aussi longues et pointues que leurs oreilles? N'importe
quel Eni peut être pas, mais Wilwarin était un battant. De la salle suivante nous encouragions
le petit être ailé. Un à un les Wabbits apprirent que l'Eni maitrisait les mots de soins aussi bien
que les mots de blessures, et Wil apparut à travers le trou qui reliait nos deux salles. L'équipe
était à nouveau complète.
Phredix, impressionné par l'Eniripsa, lui demanda en souriant:
- Wil, souhaites tu continuer seul comme tu viens de le faire, ou aurais-tu la gentillesse de
nous apporter ton aide précieuse?
- Je viens avec vous!
Très vite après cela, nous tuions déjà le dernier des Wo Wabbits. Notre belle équipe ne faisait
pas de quartier.
Les Grands-Pas étaient la. Phredix était mieux préparé et il savait qu’à sept la donne était
différente de la précédente excursion à deux, mais il ne put empêcher un frisson en voyant les
8 Grand Pas qui l'avaient vaincu par le passé. Mais sous les coups de Marteau du Xelor, les
Flèches de la Cra, les Vagues Pandawa et les invocations qui faisaient leur part, Wil n'avait
juste qu'a gérer les quelques soins et motivations nécessaires. Je voyais que l'osa était très
résistant aux tentatives de ralentissement des Grand-Pas, nul doutes qu'il était bien plus sage
et expérimenté que lors de sa précédente visite.
Le dernier Grand-Pa fit entendre son râle et fit place a des cliquètements de machinerie. 8
Wobots, ultimes gardiens armés des Dofus Cawottes du Wa. Nous étions tous prèt et
décidions donc conclure le plan. Le combat fut assez simple, même si l'épée Iop d'un coup dit
"critique" flottait sur nos têtes. Les Wobots, peut être déstabilisés par la perte d'un des leurs
très tôt dans le combat ne purent jamais réaliser un de ces coups tant redoutés. Magi
comptabilisait les pertes dans les rangs Wabbits tel une horloge Xelor à l’ envers. Il appelait
ça un "Rolex à rebours". Karcham faisait rouiller la mécanique de ses vagues a lames. Ruth,
finie par s'endormir sur sa pelle animée qu'on nomma dédéheu pour ne se réveiller qu'une fois
le dernier wobot démantelé. Même les coups de marteaux du Xelor et les coups de massues
des Wobots ne purent la sortir de son sommeil réparateur. Elle dormait loin du combat et ne
craignait donc rien, nous décidâmes donc de la laisser dormir.
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Soignés par Wil et Phredix, nous avions à peine souffert. Prisce avait sortie sa Rhon à une ou
deux occasions pour assurer notre vitalité au combat, mais cela avait été du luxe. Wilwarin se
permis même une attaque sur un Wobot.
Les bruits assourdissant s'évanouirent et enfin le Dofus orange se présentait sous nos yeux sur
son support en Or. Un Gawdien s'approcha de nous. Il nous expliqua que conformément a ses
lois nous étions en droit d'échanger la panoplie du Wa contre un exemplaire du Dofus. Nous
ne nous fîmes pas prier et commandèrent l'échange.
Nous avions tous entre les mains notre trésor. Il se reflétait dans nos yeux humides et émus.
Par chance tous nos exemplaires étaient bien réalisés, aucun d'eux n'était parfait mais ils n'en
n'étaient pas loin. Le Gwardien des Dofus ne s'était pas moqué de nous. Nous restâmes un
long moment dans le magnifique entrepôt sous la mer de l'ile Wabbit avant de décider de
quitter l'ile en nous remerciant et félicitant mutuellement. C'est Lily l'exploratrice qui nous
ramena a Madrestam par bateau et, par bateau également, notre beau groupe soudé se sépara
en petits groupe pour aller fêter ça sur Nowel en allant couper un Sapik pour décorer la
Maison de Guilde. Je rangeai mon Oeuf (+48) dans son écrin et ne put m'empêcher de le
contempler plusieurs fois avant d'aller me coucher ce soir la. J'en connaissais d'autres qui en
faisaient autant.
14 Descendre 638 : Sruelf
Bienvenue au Sadi Sruelf Kainomed !
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24 Descendre 638 : Guilde 20
En ce jour historique, la Guilde les Cendres du Phénix passe donc cercle 20!
Un grand merci à tous les membres pour leur contribution et un grand merci tout spécial à
Magician-ofearth!
Alors 20 c'est quoi? C'est l'officialisation d'une deuxième maison de Guilde (Maison
« Levady » d’Astrub) et d'un deuxième enclos (l'enclos « Wanito » de Bonta). C'est aussi la
preuve que la Guilde et l'esprit de Guilde grandissent. Enfin c'est un nouvel évènement à fêter
en cette fin d'année 638!
28 Descendre 638 : Karcham porté en triomphe
Félicitation à notre nouveau Maitre Pandawa, Karcham.
J'ai rarement vu Karcham saoul, mais, une fois n'est pas coutume, je pense que Karcham
oubliera sa traditionnelle sobriété pour fêter ça en bonne et due forme. Ira t'il jusqu'à verser
une vague à lame à l'occasion de ce centième cercle? Rien n'est moins sur, mais pour une c'est
les Cendres qui porteront le Pandawa en triomphe.
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Après Nowel 638
Par Phredix.
J'étais plutôt un aventurier de l'ombre. J'aimai rester discret. Mais ce soir nous avions décidé
d'ouvrir quelques pierres et rares étaient les endroits ou nous avions l'autorisation et la
capacité de le faire. L'arène de la Foire du Trool étant toujours en travaux, il restait les arènes
de Bonta et Brakmar. Seulement dans ces deux endroits, a part peut être un Laboratoire secret
d'Otomai, nous pouvions utiliser une potion mise au point par le grand alchimiste lui même
justement. En en faisant couler quelques gouttes sur les pierres de captures, le haut de la
pierre se fragilisait et les âmes capturées pouvaient se libérer. C'est donc au milieu d'une arène
que nous allions pouvoir combattre a nouveau les créatures que nous avions vaincu, capturé et
apporté ici.
Je préférais Brakmar, mais ce soir certains de nos convives portaient les ailes blanches. C'est
donc a Bonta que nous nous donnâmes rendez vous.
Prisce était déja sur place quand je pénétrais dans l'arène. L'atmosphère y était xelorifique
(NdT électrique ^^). Les aventuriers se regroupaient autant dans l'enceinte de l'arène que sur
les gradins pour profiter du spectacle. Ce divertissement leur permettait souvent de canaliser
leur énergie, peut être même d'éviter des émeutes. Tous les habitants du Monde des Douze ne
parcouraient pas celui ci en long en large en combattant sans relâche. Nombreux étaient les
Villageois à n'avoir jamais quitté Amakna par exemple, ou pour les plus vieux, avaient
seulement déménagés de ce que nous appelons aujourd'hui la presqu'île des Dragoeufs. Cette
populace se réunissait donc ici pour profiter du spectacle qu’offraient les vrais aventuriers.
L'excitation était palpable et du public descendait régulièrement un "Oohhhh!" admiratif à
l'ouverture de certaines pierres ou des talents d'un combattant. Les créatures qui
apparaissaient ici faisaient parfois partie des plus redoutées du monde des Douze. Les "boss".
Quelques jours plus tôt nous nous étions réunis pour libérer mes Blops Royaux, Shin Larve,
Sacra Doré, Craqueleur Legendaire, ainsi que un couple de Corailleurs Magistraux de
Karcham. Aujourd'hui Magician-ofearth proposa le menu, quelques âmes Abraknydes
Ancestraux et un Meulou.
Nous savions que Magi s'était lancé dans la confection de deux panoplies pour lui et son
alcoolique... erm ... son acolyte Karcham, et c'est avec joie que nous lui avions promis de lui
donner ce que nous trouverions dans le sable de l'arène après le combat.
Les "AA" comme ils étaient appelés avec un grand irrespect pour cette superbe créature, ne
nous posaient plus de soucis. Mais je n'avais encore jamais rencontré de Meulou.
L'exploration de la caverne au nord de Sidimote était sur ma liste des choses a faire.
J'attendais donc cette nouvelle expérience avec intérêt et méfiance, au début du moins. Je du
constater que le Meulou m'avais déçu par ses bassesses et au final ses faiblesses. Certes il
avait mis K.O. notre Pandawa, et l'avait une nouvelle fois tué après que je l'eus invoqué, en en
faisant pour moi une affaire personnelle, mais a part ça, je constatais qu'il n'avait aucune
chance contre nous.
Son air terrifiant n'avait pas été suffisant pour le sauver.
Je promis à sa dépouille d'aller l'affronter chez lui, sur son territoire prochainement, pour lui
donner plus de chance, mais je comptais bien que l'issue du combat soit la même.
Magi put confectionner quelques éléments "AA" pour Karcham, mais n'avait pas trouvé ce
qu'il lui fallait sur le corps sans vie du Meulou. Qu'a cela ne tienne, la prochaine fois peut
être!
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Je m'apercu avoir finalement fait abstraction de la foule de spectateurs et avait pu me
concentrer sans distraction. Cela conclu les événements de fin d'année pour nous. Une
poignée de jour plus tard, Hector, le navigateur qui nous transportait jusqu'à l'île de Nowel,
disparu une nouvelle fois en mer et sans lui, l'île du cercle arctique devenait encore une fois
inaccessible... jusqu'à Nowel prochain nous l'espérions. J'avais ouvert des milliers de cadeaux,
et en gardais quelques uns emballés pour des occasions spéciales. Je passais du temps à
regrouper les ressources que je vendrais ou utiliserais plus tard. En voyant les 19
Guildalogemmes que j'avais réunis cette année, j'eus un pincement au cœur. Le symbole de
cette pierre pour moi devait rester rare et précieux, ça n'était pas vraiment le cas après Nowel!
Mais qu'importe. Nous avions fini l'année 638 avec de nombreux événements et avions
extorqué un Dofus Cawotte au Wa Wabbit. Certes ces dofus n'étaient pas l'un des 6 œufs de
dragon originels, il n'en était pas moins puissants. Une nouvelle année commençait, pleine de
nouveauté promises, de rencontre et d'aventures et d'œufs de dragons nous pouvions l'espérer
... alors.... meilleurs vœux et bonne année 639 à tous!

Les Cendres du Phénix

Transcription

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