Dettes des États - La Chronique Agora
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Dettes des États - La Chronique Agora
Dettes des États Dettes des États : Les faillites vont se succéder… et ce sont les particuliers qui vont en subir les conséquences. Découvrez les deux investissements chocs qui vous éviteront le pire… alors que d’autres verront leur patrimoine partir en fumée ! Vous n’avez plus le temps d’attendre, les choses risquent de se passer très vite. En lisant ce rapport exclusif, vous aurez toutes les cartes en main pour assurer protection ET profits à votre portefeuille… alors que la majorité des particuliers devront payer pour des erreurs qu’ils n’ont pas commises ! - 2 - L es États se sont massivement endettés pour relancer nos économies, sauver nos emplois, assurer une croissance future. Et aujourd’hui, à défaut de voir des économies flamboyantes, un recul du chômage et une croissance correcte… on constate que les dettes des États vont devoir être remboursées. En clair : les caisses sont vides ! La question est de savoir comment les renflouer. Avant tout, il y a une chose qui limpide : la dette de l’État, c’est la dette des citoyens… la mienne, la vôtre, celle de vos voisins… À la fin, d’une façon ou d’une autre, ce sera aux citoyens de rembourser : • Soit en payant plus d’impôts • Soit en achetant des obligations d’État aux dividendes alléchants – bien risquées comme nous le verrons… • Soit par le biais de l’inflation… qui réduira la dette mais baissera votre pouvoir d’achat… Et que se passera-t-il si les États ne peuvent pas rembourser ? Ils feront faillite… tout simplement ! En lisant ce rapport, vous aurez les moyens de ne pas trinquer à la place des États et de protéger votre patrimoine grâce à deux investissements sécurisés ET profitables. Même si la faillite des États arrive plus vite que prévu… “L’État peut faire faillite. Il n’est plus possible aujourd’hui de nier cette réalité qui ne concerne plus seulement des royaumes d’opérette ou les pays les plus déshérités, mais aussi les plus puissants”… “l’État devient un emprunteur comme les autres”… “Les CDS montrent une vraie défiance à l’égard des États”… “il coûte moins cher de s’assurer contre le risque de défaut de certaines grandes entreprises que contre celui des principaux États”… nous dit Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Échos. Aujourd’hui, la faillite des États n’est donc plus une utopie lointaine mais au contraire une menace bien réelle… Alors, les États occidentaux seraient-ils devenus colosses aux pieds d’argile ? La possibilité n’est pas à écarter si l’on en croit le FMI : “John Lipsky, directeur général-adjoint du FMI, a rappelé que le niveau d’endettement public – qui s’élevait dans les pays développés à 75 % en 2007 – devrait atteindre 110 % fin 2014, selon les projections de l’institution”. Le problème n’est donc pas localisé, il ne reste pas cantonné à la Grèce. Non, loin de là, comme l’affirme Nouriel Roubini aux Échos : “les récentes difficultés de la Grèce ne sont ainsi que la partie visible de l’iceberg. Pour se - 3 - faire justice, les marchés ont déjà pris pour cible la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Grande-Bretagne, l’Irlande et l’Islande. Ils pourraient s’attaquer à d’autres pays, y compris au Japon et aux États-Unis.” En tant qu’investisseur, vous devez réagir vite, anticiper tous les scénarios pour protéger votre patrimoine… et choisir le meilleur. Vous pouvez faire fructifier votre capital… pendant que le pire pourrait atteindre les investisseurs. Il suffit juste d’avoir les bonnes informations. Et ça tombe bien puisque c’est exactement ce que vous trouverez dans les lignes qui suivent : une analyse sans édulcorant de la réalité de la dette aujourd’hui. Mais notre cynisme n’est pas poussé à l’extrême, je vous rassure. C’est pour ça que vous trouverez aussi deux recommandations très ciblées, très concrètes et très précises pour placer votre argent à l’abri et même là où votre patrimoine grossira… alors que les dettes s’accumuleront tranquillement ailleurs ! N’attendez plus pour vous protéger de la faillite des États. Quelles victimes ? Comment ne pas en faire partie ? Où se réfugier quand les piliers commencent à trembler ? Nous avons mené l’enquête et dès la fin de ce rapport, vous serez à même de mettre en œuvre les seules solutions efficaces pour ne pas faire partie des troupes acculées… - 4 - VICTIME N°1 : La Grande-Bretagne Bill Bonner s’est dirigé Outre-Manche pour vous faire état de la situation. C’est loin d’être glorieux, jugez plutôt par vous-même : « L’histoire grecque est universelle… Son histoire sera bientôt jouée au Royaume-Uni… puis ce sera au tour des États-Unis. Un petit résumé : des innocents sont séduits par la dette. Ils tombent amoureux des déficits. La dette se révèle être une vile tentatrice. Nos héros sont ruinés. L’intrigue n’est-elle pas plus ou moins la même en Grande-Bretagne et aux États-Unis ? Et voilà que la livre sterling dégringole. Au lieu de la considérer comme un refuge par rapport à l’euro, chahuté, les investisseurs fuient la devise britannique. Pourquoi ? Ils se disent que ce qui s’est produit en Grèce pourrait aussi arriver en Grande-Bretagne. Le déficit budgétaire britannique – à 12 % du PIB – est à peu près équivalent à celui de la Grèce, deux fois supérieur à la moyenne européenne. « Si vous voulez vraiment un problème budgétaire, regardez le Royaume-Uni », déclare Mark Schofield, stratégiste chez Citigroup. Non seulement le gouvernement doit beaucoup d’argent, mais il en va de même pour les citoyens ordinaires. Le niveau général de dette est le deuxième au monde, selon une étude McKinsey – juste derrière le Japon. À cause de la chute de la livre sterling, il est plus dangereux de prêter de l’argent à la Grande-Bretagne. Les investisseurs doivent s’inquiéter non seulement d’un risque de défaut de paiement… mais également d’une perte due au déclin de la devise. Cela devrait faire grimper le coût de financement des déficits britanniques, mettant le pays dans le même pétrin que la Grèce. Comme la Grèce, la Grande-Bretagne a besoin des prêteurs étrangers pour financer ses déficits. Et comme la Grèce, elle sera forcée de promettre des mesures d’austérité, si les prêteurs rechignent. « C’est une bombe à retardement », explique Nick Hopkinson, de Property Portfolio Rescue, une entreprise qui assiste les propriétaires surendettés. « On trouve plus de 400 000 personnes avec des arriérés, alors que leurs taux hypothécaires n’ont jamais été moins chers. Lorsque les taux grimperont, bon nombre de gens basculeront dans le précipice ». « Si les taux grimpent, ce sera une situation très dangereuse pour moi… Cela pourrait me mener à envisager la banqueroute », a déclaré Sheridan King, entrepreneur britannique. « Nous luttons pour nous en sortir avec toute cette dette », a-t-il ajouté. » - 5 - En somme la dette de l’État ne concerne pas uniquement l’État… elle concerne tous les citoyens, les entrepreneurs – moteurs de l’économie – en premier lieu. Et sans croissance, pas de résolution rapide de la dette. Nous entrons donc dans un cercle vicieux. La GrandeBretagne et les anglais sont menacés… Et vous, vous êtes-vous posé la question de savoir si la France était vraiment à l’abri ? Un des piliers de la zone euro ne peut décemment pas déclarer sa faillite… c’est impossible. Hum, en êtes-vous si sûr ? Dans les lignes qui suivent, Frédéric Laurent – Rédacteur en chef de Vos Finances – vous montre pourquoi la vérité est sûrement bien plus effrayante que ce qu’on veut nous faire croire… et qu’il vous faut agir vitre, très vite pour protéger votre patrimoine ! - 6 - VICTIME N°2 : la France « L’économie mondiale va mieux ». C’est du moins ce que rapportent les déclarations du président du Fonds Monétaire International (FMI), Dominique Strauss-Kahn. Je ne veux pas faire mon oiseau de mauvais augure mais je tiens à préciser que « ce mieux » reste à la merci du moindre bouleversement. Qu’il s’agisse des BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) ou des pays d’Europe de l’Est… Qu’ils s’appellent ÉtatsUnis, Grande-Bretagne ou France, tous sont concernés. L’abondance des liquidités qui ont été déversées pour enrayer la crise est un terrain inflationniste fertile. Les risques d’insolvabilité sont latents. Les PIGS européens (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne), l’Islande, certains pays Baltes, la Hongrie, l’Ukraine et même la Californie… tous sont dans des situations délicates voire inextricables. En France la situation n’est guère enviable. On recense quelque 65 500 faillites sur 2009 – soit une « croissance » de 11 %. J’ai utilisé le terme « croissance » volontairement. Un peu comme nos hommes politiques, toujours satisfaits… toujours à trouver des subterfuges pour nous faire croire que tout va bien. Pourtant tout ne va pas si bien. C’est même plutôt l’hécatombe. Cette année près de 69 000 entreprises françaises sont susceptibles de mettre la clé sous la porte. Avec le report de certains impôts ou taxes, des petites sociétés ont réussi à passer le cap de l’hiver, parfois de justesse. Mais après dix-huit mois difficiles, les trésoreries sont exsangues, et si le chiffre d’affaires ne redémarre pas, il suffit de quelques mauvais mois pour plonger définitivement. C’est particulièrement le cas dans le secteur du bâtiment, sensible à ce type de conjoncture. La danse de la relance n’est pas si efficace… Il ne suffit pas de faire la danse de la pluie pour qu’elle arrive. Les dirigeants de tous bords et de tous pays chantent le même discours, en appelant la reprise, mais ça ne suffit pas. Mais en dehors d’un rebond dans certains secteurs portés à bout de bras par les finances publiques, et par une relance fort coûteuse, l’esprit de la reprise ne se manifeste pas. Il y a malheureusement fort à parier que les secteurs secourus en 2009 connaissent en 2010 une détérioration. Mais revenons sur les 580 000 entreprises françaises créées en 2009 – selon les chiffres de l’INSEE. Si ça n’est pas déjà fait, nos politiques vont très certainement saluer ce boom extraordinaire. Et pourtant ce record ne rattrape rien du tout. En effet, 320 000 de ces merveilleuses créations se sont faites sous le bienveillant statut d’autoentrepreneur. Notons que 60 % de ce chiffre est composé d’inactifs… L’auto-entreprenariat est une réussite de façade. Il a séduit de nombreuses personnes arrivant en fin de droits ou aux revenus insuffisants mais n’a pas vraiment été moteur de croissance. Il ne dopera pas le PIB du pays. Le commerce international a recommencé à baisser après cet été, et que dire de l’industrie automobile qui n’a pu se maintenir que grâce aux primes à la casse. D’ailleurs, beaucoup de sous-traitants du secteur risquent de faire le grand plongeon cette année. Et ce, malgré la convocation de Carlos Ghosn – président de Renault – par notre président, Nicolas Sarkozy. Il est extrêmement difficile de concilier les subventions publiques avec les exigences de maintiens de l’emploi - 7 - dans un marché où la mondialisation a pris tant d’ampleur. On le voit avec Renault. Qu’est ce qui a le mieux marché cette année ? Dacia, filiale dont les usines se trouvent en Roumanie et où le salaire moyen est de seulement 300 euros. Au départ, ce type de véhicule low cost était destiné aux pays en voie de développement. Avec la crise, il se vend maintenant chez nous, tout simplement parce que pour beaucoup de Français, le pouvoir d’achat a baissé. Fabriquer cette voiture en France est impensable, irréalisable. La France va continuer à produire industriellement des voitures, mais de moins en moins. Sauf s’il se produit de nouveaux types de véhicules – comme des voitures tout électrique – qui changeraient le marché. Mais pour cela il faut encore attendre quelques années. Non seulement on n’est pas à l’abri d’un nouveau tremblement de terre financier ou monétaire, mais sauf miracle, le redémarrage sera extrêmement poussif. La croissance qui ne devrait pas dépasser le 1 % sur 2010 dans notre pays. Même notre amortisseur social présente des limites Vous devez bien voir à la lecture de ces exemples que la sortie de crise n’est pas pour cette année. Les carnets de commande vont rester déprimés et les sociétés qui résistent ne vont certainement pas se battre pour embaucher ; sans doute le chômage continuera à augmenter. Car il ressort déjà que 400 000 chômeurs vont arriver en fin de droits, et compte tenu de leurs revenus familiaux, ne bénéficieront pas du RSA. Nous assisterons, sans doute encore, à de nouvelles créations d’entreprises avec le fameux label d’auto-entreprises. Mais ce n’est pas ça qui va faire avancer le PIB il est plutôt en train de reculer. Le bout du tunnel ne se verra pas avant 2011, au mieux… Frédéric Laurent voit juste : la relance tant annoncée n’est qu’illusion. Aucun signe tangible ne vient corroborer cette affirmation pourtant fièrement claironnée à tout bout de champ (il vous livre d’ailleurs chaque mois une recommandation complète et concrète pour vous aider à gérer prudemment votre portefeuille… tout en faisant des gains de +21,9 %… +30,8%... +41,6%. Découvrez Vos Finances en cliquant ici). À La Chronique Agora, nous préférons vous prévenir plutôt que de fanfaronner de beaux espoirs… qui risquent d’être déchus, brusquement. Et si la croissance économique n’est pas au rendez-vous, les finances de l’État ne sont-elles non plus malheureusement pas au beau fixe. Isabelle Mouilleseaux le sait… et elle vous met en garde, pour que vous puissiez encore changer la donne de l’avenir de votre portefeuille. Car comme le dit Isabelle, “contrairement à ce que l’on peut croire, les choses peuvent basculer très vite.” Et elle poursuit : “Tout n’est suspendu qu’à un fil… Un fil qui se tend, s’allonge, s’affine de plus en plus et se fragilise…” Au bout de ce fil ? La confiance. Tant qu’elle tient, le château de cartes tiendra, vaille que vaille. Mais au moindre signe de faiblesse, le vent se lèvera, la tempête menacera… Quand on sait que confiance et spéculation sont fortement liées… il y a de quoi avoir froid dans le dos. Les fonds spéculatifs exacerbent les mouvements à des fins d’enrichissement. Si donc la confiance devait se fissurer, ce sera leur intérêt de transformer cette fissure en faille. Le risque sera alors de ne pas tomber dans la crevasse, parce qu’à ce stade, le plongeon dans le gouffre est assuré. - 8 - Quand on met en branle un mouvement, les éléments mécaniquement s’enchaînent, les engrenages s’enclenchent, le tout crée une dynamique et une force d’inertie, difficiles à casser. Les faits sont implacables… et il est bien difficile de les faire mentir. Même si tout le monde essaie de les embellir, de cacher la réalité… les faits sont têtus ; et la réalité finit toujours par ressurgir. Tôt ou tard. J’ai une question : Feriez-vous confiance à un État qui présente systématiquement tous les ans depuis 30 ans un budget annuel déficitaire ? Feriez-vous confiance à un État qui vit au-dessus de ses moyens depuis 30 ans (les belles Trente Glorieuses que voilà !!) et dont la dette publique atteint quelque 1 500 milliards d’euros, soit 88 % PIB ? Et encore, je n’y mets pas les quelque 1 000 milliards de pensions à verser aux fonctionnaires qui ne sont pas provisionnés ! Feriez-vous confiance à cet État, littéralement “étouffé” par le paiement des intérêts de sa dette ? Et encore, estimons-nous chanceux : les taux d’intérêt sont au plancher ! Attention ! Quand ils vont monter, ça va faire très très mal… Feriez-vous confiance à cet État, écrasé par le poids de sa dette, incapable de financer ses retraites et son système social, et qui, de part ses rigidités et son manque de flexibilité, est incapable de générer un taux de croissance suffisant pour renflouer ses caisses et absorber ses dettes ? Vous prêteriez, vous, à cet État désargenté ? Je ne parle pas de la Grèce… je parle de Nous. De la France. Si vous n’êtes pas tout à fait sûr de vouloir faire confiance à cet État qui est le vôtre, pensez-vous un seul instant que les fonds spéculatifs lui feront confiance ? Nous devons notre survie à l’euro. Sans lui, jamais nous ne pourrions jamais nous financer avec des taux d’intérêt aussi bas. Si l’euro implosait, nous serions en situation de faillite. Pendant ce temps… … les Islandais refusent en masse de “payer les pots cassés” des banques, … les Grecs défilent en nombre dans les rues pour s’insurger, … les Allemands, cœur de l’euro, ne supportent plus le Club Med. Et là, on nous sort LA solution du chapeau : le FME… Tout va bien dans le meilleur des mondes ! Vous doutez du FME ? L’or cote 820 euros l’once, toujours à des sommets historiques. Et 1 110 $. Le vent ne s’est pas encore levé… - 9 - VICTIME N°3 : l’Europe Outre la Grande Bretagne et la France, c’est l’Europe tout entière qui est menacée. Le phénomène de contagion risque d’aller très vite. Et il a déjà commencé. “L’agence de notation financière Fitch a annoncé, mercredi 24 mars, qu’elle abaissait d’un cran la note de la dette à long terme du Portugal, de “AA” à “AA-”, faisant part de ses inquiétudes sur les déficits et la solvabilité du pays.”, lisait-on dans Le Monde… Autant de signes qui nous font penser que la dette n’est déjà plus grecque mais bel et bien… européenne ! Françoise Garteiser vous faisait part de ce qu’elle appelle les “chaises musicales à la grecque” dans La Chronique Agora. Elle vous brosse le voyons ce que ça donne : portrait de la situation européenne, L’Espagne, notamment, donne des sujets d’inquiétude, comme l’expliquait Simone Wapler dans MoneyWeek : « Soupir de soulagement en Europe le 18 février dernier : l’Espagne a réussi à trouver preneur pour sa dette obligataire à 15 ans au taux de 4,668 %. [...] Et tout le monde de se féliciter sur la transparence de l’Espagne, sur la capacité de l’Europe à assumer sa dette, sur le faible coût de financement de la dette espagnole, assorti de la bonne rémunération offerte pour les débiteurs. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, puisqu’on vous le dit ». Notons au passage que la France était première dans la file des acheteurs (tout comme elle était parmi les premières pour les obligations grecques… rien que des placements d’avenir, si si). Mais la question n’est pas là – Simone se penche sur un autre aspect intéressant de l’affaire : « Une question nous trotte dans la tête depuis la phase II de cette crise (phase de la montée de l’insolvabilité étatique) : comment se fait-il qu’il y ait toujours autant d’acheteurs dans un rapport d’au moins 3 pour 1 de la dette souveraine que ce soit aux États-Unis, en Irlande, en Grèce, en Grande-Bretagne ? Car tout le monde sait qu’il y a trop de dettes et que les émissions mondiales de 2010 dépassent les capacités mondiales d’épargne ». « La réponse est peut-être là : D doit émettre de la dette. ‘J’en prends’ disent A, B et C à D ; Lorsque nous-mêmes, A, B, C nous émettrons, prière de ne pas oublier de se presser dans la file d’attente… Histoire qu’on ne soit pas obligé de donner un petit coup de pouce au rendement. Car finalement, nous sommes tous dans la même galère, pas vrai ? » Qui l’eût cru ? Le marché des obligations souveraines mondiales est comme un jeu de chaises musicales assez spécial : la musique joue, les participants courent et changent de place… mais on n’enlève jamais de chaise avant la toute fin de partie : là, on enlève tous les sièges à la fois… et tout le monde se retrouve par terre. Cécile Chevré, rédactrice à MoneyWeek, vous livre elle aussi ses doutes quant à la résolution du problème de la dette grecque… qui pourrait très prochainement se transformer en dette européenne au vu de trois facteurs… En effet Cécile nous dit que « trois facteurs nous font penser que la crise des déficits grecque pourrait s’étendre, comme celle des subprime. » - 10 - Et elle poursuit : La contagion Au départ, ce n’est pas grand-chose. Comme pour les subprime. Tout a commencé avec des soucis sur le marché immobilier américain. Ennuyeux pour les personnes concernées, mais pas mortel pour l’économie. Puis, la crise s’est étendue – par le biais des titrisations de crédits – au marché des dérivés de crédits, puis au marché actions, puis au système bancaire, puis, dans un magnifique krach, à l’économie tout entière. C’est ce qui se passe en ce moment. À peine les ennuis de la Grèce avaient-ils commencé que l’Italie, le Portugal, l’Espagne ou l’Irlande étaient sur la sellette. Mêmes causes (déficit, endettement), même conséquences (crainte d’une faillite). Et certains économistes, un peu plus lucides que la majorité, commencent maintenant à dénoncer ce que nous signalons depuis des années : l’endettement délirant des États-Unis ou du Japon. La cupidité Aujourd’hui, les investisseurs se jettent sur les obligations grecques – l’émission d’obligations à 10 ans pour 5 milliards d’euros a été un véritable succès – les pensant vraiment sûres car garanties par la France ou l’Allemagne. Et en plus, elles offrent un attractif rendement à plus de 6 %. Conclusion, comme pour les subprime, la cupidité règne sur les marchés et les investisseurs privilégient toujours le rendement à la sécurité. Ils vont se brûler les ailes avec le marché de la dette souveraine. La malhonnêteté C’est le plus flagrant des points communs entre l’actuelle crise obligataire et celle des subprime. Le système financier tout en entier repose sur l’avis émis par les agences de notation. Elles ont estampillés « AAA » – soit normalement les investissements les plus sûrs – les plus risqués des titrisations ou des fonds spéculatifs, comme celui de Madoff. Elles ont préféré oublier que les titrisations de crédits reposaient sur des crédits ultra-risqués accordés à des ménages qui ne pourraient jamais rembourser. Comment jouer les valeurs des marchés émergents ? Pierre Tenaud – journaliste à MoneyWeek, vous disait que « C’est parfois sur ces places financières étrangères que se trouvent les plus belles pépites, qui devraient profiter du boom des pays émergents. Ces entreprises locales, déjà bien implantées, ont une bien meilleure connaissance de leur marché que quiconque. Elles seront donc en première ligne, et il serait dommage de ne pas faire partie de ceux qui profitent de leur croissance folle. » Profiter de leur croissance folle : c’est exactement le pari que Frédéric Laurent vous propose de prendre. Frédéric, qui gère depuis plus de vingt ans le patrimoine et les fortunes d’investisseurs particuliers, va dans quelques instants vous expliquer comment vous pouvez dès aujourd’hui faire des émergents votre porte de sortie face à des États occidentaux en peine de croissance et ébranlés par leurs dettes. Dans quelques lignes, vous aurez absolument toutes les cartes en main pour gérer votre portefeuille sans avoir à subir les conséquences d’une mauvaise gestion de nos gouvernements… - 11 - Voici ce qu’observe actuellement Frédéric : Nous avons de nouveaux défis à relever L’arrivée prochaine à maturité de pays jusque-là « émergents » – qui ont connu et qui vont continuer à connaître une expansion aussi forte que rapide – engendrera immanquablement un glissement substantiel des zones de rayonnement économique. Cette passation de pouvoir s’effectue entre notre vieille Europe et la toute puissante Amérique (jusqu’à quand ?), et l’Asie et l’Amérique latine. À force de délocaliser, l’Europe et les États-Unis n’ont plus d’emplois industriels, mais poursuivent des chimères à travers des dettes de plus en plus impressionnantes. Nous devons donc relever trois principaux défis qui se présentent à nous pour les prochaines années. Le défi monétaire. La crise qui s’est déclarée pourrait connaître son apothéose dans une crise monétaire généralisée. Les monnaies sont de simples reconnaissances de dettes émises par des États qui en ont de moins en moins les moyens. Le dollar américain ne repose plus que sur des dettes qui s’accroissent de manière hallucinante. Seule, la confiance en sa capacité économique permet au dollar d’être encore recherché. Jusqu’à quand ? Le yuan est notoirement sous-évalué. Tout ce système monétaire ne repose plus, comme il a été pendant des siècles, sur des actifs tangibles. Je pense bien évidemment à l’or. Il va falloir nécessairement repenser cette situation. Le défi énergétique. Nous sommes dans une économie basée sur le commerce et l’industrie dont l’élément essentiel repose sur le pétrole, énergie fossile. Avec l’arrivée à maturité des pays émergents – Chine en tête, mais l’Inde, le Brésil et toute l’Asie d’une manière plus générale –, la demande en besoin de pétrole va exploser dans les années à venir. Et ce dès que la consommation repartira réellement. Or, les réserves pétrolières ne dureront pas indéfiniment. Il en va de même pour les autres matières premières qui, avec la formidable montée en puissance de nouveaux pays et de centaines de millions de nouveaux consommateurs, vont connaître une grosse pénurie. Cela qu’il s’agisse de matières agricoles pour nourrir la population, d’eau, ou de minerais. Le défi démographique. La pyramide des âges est non seulement en train de changer mais surtout la population mondiale croît de manière exponentielle. Savez-vous que la population mondiale est passée de 6 milliards à 7 milliards entre 2000 et 2008 ? Et que les projections prévoient une population de près de 8 milliards de terriens en 2025 et 10 milliards en 2050 ? Si l’explosion démographique pèse directement sur la demande de matières premières en général, le vieillissement des populations – particulièrement sur le Vieux Continent –, pèsera de son côté sur tout l’appareil de production. La main-d’œuvre se fera rare et le nombre d’actifs n’en sera que plus réduit. De ce fait, le poids des systèmes de santé et de retraite s’alourdira ce qui pèsera indirectement sur l’endettement de nos pays vieillissants et leur monnaie. - 12 - C’est exactement ce dont nous commençons à souffrir dans notre Europe vieillissante. Nous devons agir positivement durant les dix années à venir Il semble clair que les États-Unis vont avoir du mal à inverser la spirale de la récession. Un État, des ménages trop endettés, un marché du travail en déshérence… voilà autant de fardeaux lourds à porter pour faire repartir la consommation comme par le passé. En Europe, d’une manière générale les ménages sont moins endettés qu’aux États-Unis, mais les États le sont ! Ils risquent forcément de nous faire payer leurs dépenses en augmentant les impôts ou les taxes. Ces pays lourdement endettés et au bord de la faillite, plus connus sous le nom de PIGS (Portugal, Irlande, Grèce et Espagne), ont perdu le modèle de croissance qui fonctionnait avant la crise. Il sera difficile et long de retrouver un autre modèle. Force est de constater que le monde que nous avons connu ces vingt dernières années n’est définitivement plus le même. Non, il ne sera pas pire. Il sera différent. Nous ne devons pas en avoir peur, mais nous y adapter au plus vite… pour en PROFITER. Le PIB de la Chine devrait ainsi atteindre 8,5 % en 2009, soit mieux que l’objectif gouvernemental de 8 %. Cet exemple traduit bien l’ampleur de la croissance économique de cette région. Non seulement toutes les économies asiatiques ont rebondi rapidement après la crise, mais affichent aujourd’hui des taux de croissance à nous faire pâlir d’envie. Il est particulièrement significatif de constater que leur activité est même supérieure à celle d’avant la crise. Et elles vont continuer à représenter les locomotives de la croissance mondiale en 2010. Encore une fois donc, adaptons-nous, et ajustons notre stratégie à la puissance économique que sont les BIRC et autres pays dynamiques. Il faut oser profiter de leur croissance, de leur dynamisme. Soyons audacieux, réfléchis, malins ! Bref, soyons de vrais INVESTISSEURS. Je ne vous dis pas que nous allons nous positionner directement sur le marché chinois. Loin de moi cette pensée ! Ce serait beaucoup trop risqué car le marché chinois n’est pas réglementé avec nos normes et reste très opaque. Mais, heureusement, pour nous, il existe des fonds, gérés par d’excellents professionnels, qui vont nous permettre de profiter du moteur asiatique, sans prendre trop de risques. Ouvrons donc notre stratégie 2010 sous l’ère de la prochaine décennie : l’Asie ! Maintenant que vous savez pourquoi et comment les émergents sont certainement le meilleur investissement sur l’avenir pour votre portefeuille, je voudrais vous faire part des deux recommandations qu’a transmis Frédéric à ses lecteurs de Vos Finances. Lisez attentivement ce qui suit, ses conseils pourraient bien être la solution pour faire virer votre portefeuille au vert… (Et pour doubler votre patrimoine, retrouvez chaque mois l’analyse complète de Frédéric, sa recommandation concrète et le suivi du portefeuille Vos Finances. Ses lecteurs ont déjà engrangé des gains de +21,9 %… +30,8%... +41,6%. Rendez-vous sur Vos Finances en cliquant ici) - 13 - 2 RECOMMANDATIONS “ANTI FAILLITE DES ÉTATS” ! Recommandation n°1 Prenez un des meilleur fonds pays émergent et investissez sur celui qui est encore meilleur : CARMIGNAC INVESTISSEMENT LATITUDE Les réponses aux défis posés ci-dessus nécessitent deux approches complémentaires, et par là même, deux investissements distincts. Dans ces conditions de recherche de performances absolues, et dans ce contexte particulier, il est indispensable d’être à l’affût de toute opportunité qui peut se présenter à l’un des quatre coins de la planète. Pour cela, vous en conviendrez, il est nécessaire d’avoir des équipes rompues à ce genre d’analyse. Avoir les bonnes connexions pour rechercher et analyser une entreprise au potentiel brillant mais située en Papouasie ou au Turkménistan. Vous connaissez sûrement la gamme de fonds Carmignac. Le talent de son principal gérant, M. Édouard Carmignac, n’est plus à démontrer. Ici les chiffres parlent d’eux-mêmes : 882 % de hausse depuis la création du fonds Carmignac Investissement, en janvier 1989. À comparer directement avec le benchmark prenant en compte le MSCI All Countries World qui, sur la même période, fait état d’une performance totale de… +68 %. Tout est dit. Soyez offensif tout en étant sur un fonds défensif Beaucoup de sociétés ayant un potentiel intéressant sont sur des places de cotation étrangères difficiles à appréhender pour l’investisseur particulier – Chine, Inde, Russie, Brésil… Autant de pays, dans lesquels les groupes pétroliers, les minières, des groupes orientés sur la consommation même, profitent pleinement de la croissance et font figure d’emblèmes de la résurrection de leur économie nationale. Eh bien ce sont ces sociétés que va chercher notre gérant, avec pour exemple, Petrobras, National Oilwell et d’importantes positions sur des sociétés pétrolières comme Transocean, Noble, Schlumberger, qui font partie de la sélection du fonds Carmignac Investissement. Dans cette diversification internationale, tant au niveau des pays représentés que des devises, M. Carmignac a choisi d’investir à hauteur de 31 % sur l’Asie (hors Japon) et l’Amérique latine. Le thème des métaux constitue, quant à lui, 26 % du portefeuille. Le statut de ces compagnies minières est valorisé par le marché comme de simples sociétés cycliques, alors qu’elles devraient devenir de véritables valeurs représentatives de croissance avec une vision de leur revalorisation à la hausse. Une large part est donnée aux métaux précieux, dans la mesure où ils sont un moyen de se protéger contre l’inflation, la faiblesse du dollar et un redémarrage de la crise financière. À cet égard, les mines d’or représentent actuellement 13,2 % des encours. Vous vous en doutez, nous aimons particulièrement la stratégie de M. Carmignac… ! Une sélection de valeurs qui profitent de l’élévation du niveau de vie dans les pays émergents constitue 26,2 % du portefeuille. Enfin par souci de prudence, une poche de 5,2 % est consacrée aux liquidités pour profiter de toute opportunité se présentant en cas d’excès de faiblesse des marchés. 77 % des investissements actuels portent sur des grandes capitalisations, beaucoup plus sereines et sûres en - 14 - période de crise, 17 % sur des moyennes capitalisations. Vous le voyez ce fonds propose idéalement l’attrait de la croissance que l’on peut trouver, mais aussi une approche défensive, à la condition d’aller le chercher dans les zones les plus profitables de la planète. N’est-ce pas le fonds idéal ? Oui mais. Mais, il y a toujours un risque. Tenez, par exemple. Si, comme je le pense, la crise n’est pas terminée, si, comme je le crains, nous allons avoir un nouveau gros krach, les Bourses émergentes en général subissent encore plus fortement ces mouvements. Vous connaissez mon aversion au risque. Donc, j’ai trouvé encore mieux : imaginez ce fonds, mais couvert, c’est-à-dire, protégé contre les risques de marché. Oui, cela existe ! J’ai trouvé un fonds qui élimine quasiment le risque J’ai trouvé donc un autre fonds de Carmignac Gestion. Il est uniquement investi sur Carmignac Investissement, mais en plus, il est couvert. Il s’agit du fonds Carmignac Investissement Latitude. Cette couverture présente un coût, mais quand on sait que la crise est loin d’être terminée, que tout retard dans la matérialisation d’un vrai redémarrage économique occasionnerait une correction, comme le dit le bon sens à notre époque : « sortons couverts ». Pour être objectif, comparons les performances entre Carmignac Investissement et Latitude. Sur l’année 2009, soit 1 an, Carmignac Investissement a réalisé +40 %. Le fonds Latitude lui a réalisé +30,5 %, donc un peu moins bien mais avec une protection dans une année volatile et très difficile. Sur les trois dernières années, soit de 2007 à fin 2009, le fonds Investissement a réalisé une performance de +18 % quand le Latitude affiche +24 %. Un petit avantage à Latitude sur 3 années très difficiles. Depuis la date de création de Latitude, le 3 janvier 2005, ce dernier affiche une performance de +97 %, à rapprocher directement de celle de Carmignac Investissement qui pour la même période fait +99 %. Égalité. En ce qui me concerne, je préfère accepter une légère sous-performance ponctuelle et avoir une meilleure protection contre le risque. Surtout que sur trois ans, la performance s’avère meilleure, et identique à long terme. Étant dans une optique de moyen/long terme, je ne vois donc pas pourquoi je prendrais plus de risques et me ferais des frayeurs à court terme ! Dans ces conditions je vous recommande d’acheter le fonds Carmignac Investissement Latitude au cours actuel, à hauteur de 7 % du portefeuille. P Passez à l’action Achetez CARMIGNAC INVESTISSEMENT LATITUDE (FR0010147603) autour des 198 euros. Achetez pour 7 % de votre portefeuille. Vous avez la possibilité de l’intégrer dans de nombreux contrats d’assurance-vie. Pour ceux qui n’offrent pas la possibilité de Latitude, Carmignac Investissement reste malgré tout intéressant. Les frais de gestion sont de 0,5 % par an, mais il faut ajouter les frais de gestion liés à l’investissement dans le fonds maître Carmignac Investissement - 15 - Recommandation n°2 CARMIGNAC COMMODITIES : les ressources, et une gestion dynamique assurent la performance Voici maintenant un deuxième fonds pour répondre au deuxième défi qui nous attend : le défi énergétique. J’ai également sélectionné ce fonds chez Carmignac. Rassurez-vous, je n’ai aucun avantage personnel à vous recommander cette maison. Mais elle présente une gestion de conviction, une équipe de grande qualité dans la sélection des valeurs, et des performances qui permettent de placer cette société de gestion parmi les toutes meilleures. Et ce qui ne gâche rien, les fonds sont accessibles que ce soit au niveau d’un compte titres ou de nombreux contrats d’assurance-vie modernes. Afin de répondre de manière positive et plutôt offensivement à cet enjeu, il me paraît crucial de s’intéresser aux marchés des matières premières. Qu’il s’agisse de matières premières agricoles, des métaux de base, de l’or toujours bien placé dans nos recommandations ou de l’énergie. À ces différents titres, Carmignac Commodities me paraît extrêmement bien placé. Comme pour Carmignac Investissement, le gérant peut procéder librement aux arbitrages qu’il souhaite. Ainsi, il pourra baisser par exemple l’allocation sur les sociétés cycliques qui ont beaucoup progressé en 2009. Les performances passées du fonds, même si elles n’augurent pas des performances à venir, restent malgré tout des indicateurs précieux et permettent de juger de l’efficacité du gérant. Avec une performance de +187 % depuis la création du fonds en 2003, la qualité est bien au rendez-vous. La décennie à venir pourrait réserver le même parcours. Au niveau de la stratégie actuelle, le gérant a voulu répartir son investissement sur quatre thèmes principaux : les métaux de base comme le cuivre, et l’acier concernent 35,7 % du fonds. Malgré une forte pression actuelle sur le cuivre, ce minerai figure encore parmi les favoris du gérant même s’il peut subir une pause après sa forte hausse. On notera la présence des grandes mines mondiales comme Xstrata, Freeport, Equinox, avec une véritable diversification géographique qui permet d’avoir des sociétés aussi bien américaines, canadiennes, qu’asiatiques, africaines et australiennes. Les métaux précieux sont également en bonne position dans le fonds avec 26 % des encours. De grandes mines d’or y figurent comme Barrick Gold, Newmont, mais aussi des capitalisations moyennes plus volatiles, comme Silver Wheaton, Agnico Eagle, Osiko. Le secteur de l’énergie est fort bien représenté avec pas moins de 40 % du fonds et de grands groupes comme Transocean ou Petrobras au Brésil, des capitalisations moyennes et des petites pépites pour l’avenir que seul des gérants structurés comme Carmignac peuvent découvrir : Pacificic Rubiales (Amérique du Sud, 4 % du fonds) ou Bankers Petroleum. En revanche sa stratégie l’engage à se tenir un peu à l’écart des mastodontes du secteur comme Exxon ou BP qui, aux dires du gérant, risquent de ne pouvoir maintenir leurs niveaux de production actuels. Enfin le gérant consacre 4 % du fonds aux ressources agricoles. Comme je vous le disais au départ, le gérant bénéficie d’une grande liberté de gestion qui lui permet de s’adapter en permanence aux conditions et opportunités du marché. Ainsi pour vous démontrer cette rapidité d’intervention, il me reste à vous préciser que début 2009 - 16 - les métaux de base représentaient 17,7 %, et sont rapidement montés à 35,7 % ; les métaux précieux ont en revanche été ramenés de 33,8 à 26 % ; l’énergie qui était à 29,3 % est passée à 40 % et les ressources agricoles sont quant à elles descendues de 10,6 à 3,9 %. Ces chiffres ont encore évolué à l’heure où je vous parle. Là est toute la science et l’efficacité du gérant. Avec l’avantage que c’est lui qui effectue ce travail permanent d’arbitrage, sans souci pour vous, ni fiscalité, puisque les arbitrages sont réalisés à l’intérieur du fonds. Pa Achetez le fonds Carmignac Portfolio Commodities (C) LU0164455502 autour de 300 euros. Achetez pour 7 % de votre portefeuille Le fonds présente des frais de gestion fixes à hauteur de 1,5 % ; plus des frais de gestion variables qui correspondent à 20 % de la surperformance par rapport à son benchmark. Les frais d’entrée maximum sont de 4 %. Frédéric Laurent rédige chaque mois Vos Finances – la lettre qui vous permet de gérer vous-même votre portefeuille, en toute simplicité… en toute indépendance… et surtout en toute profitabilité ! Son objectif ? C’est le même que le vôtre : doubler votre patrimoine. Les résultats depuis son lancement sont époustouflants : des gains de +16,7 %… +21,8%... +21,9%... +30,8%... et même +41,6 % s’accumulent… alors que les marchés subissent de plein fouet la crise mondiale. Armez-vous contre la faillite des États en découvrant Vos Finances, un mois d’essai vous est offert. Tout est expliqué ici… - 17 - Les rédacteurs ayant participé à ce rapport : Frédéric Laurent Frédéric travaille depuis plus de 20 ans dans la gestion de patrimoine. Il a fait ses débuts dans une société d’assurance avant de s’intéresser de plus près à la finance et aux marchés. Il a alors travaillé pendant quelque temps pour Merrill Lynch, puis s’est exilé au Luxembourg, où il a appris jusqu’aux moindres détails de la gestion de fortune et de patrimoine. Frédéric a ensuite fondé sa propre société de gestion de patrimoine. Cela lui permet de mener ce qu’il considère comme une véritable mission : aider les investisseurs comme vous à prendre réellement soin de leur patrimoine — le protéger, le faire croître quoi qu’il arrive… sans prendre de risques. Dans sa lettre d’information, Vos Finances – La Lettre du Patrimoine, il donne à ses lecteurs des moyens exclusifs et fiables de protéger et d’accroître leur patrimoine. Actions, fiscalité, immobilier, investissements alternatifs… Vos Finances – La Lettre du Patrimoine ne laisse rien au hasard lorsqu’il s’agit de faire fructifier votre capital. Frédéric Laurent intervient également ponctuellement dans MoneyWeek Bill Bonner Fondateur d’Agora Inc. en 1979, la société a connu une croissance très importante, et s’est spécialisée dans la publication de lettres confidentielles, notamment sur la finance. L’entreprise est maintenant présente dans de nombreux pays comme la France, l’Angleterre, l’Afrique du Sud, l’Allemagne, l’Argentine, l’Australie, l’Espagne, l’Irlande ou l’Inde. Bill Bonner a écrit, avec Addison Wigging deux best-sellers, L’inéluctable faillite de l’économie américaine et L’Empire des Dettes. Auteur de la newsletter quotidienne, The Daily Reckoning (450 000 lecteurs), il intervient également dans La Chronique Agora et MoneyWeek. Françoise Garteiser Françoise Garteiser est Directrice de la rédaction pour La Chronique Agora. Elle se charge de la diffusion de cette lettre d’information contrarienne et politiquement incorrecte. Du choix des textes au respect de la ligne éditoriale - en passant par la traduction des notes provenant de nos partenaires à l’étranger et des interventions ponctuelles au sein de la lettre quotidienne, elle s’assure qu’aucun grain de sable ne vient empêcher le bon fonctionnement des rouages de La Chronique Agora. Vous pouvez également retrouver Françoise Garteiser toutes les semaines dans La Chronique du week-end, billet d’humeur envoyé le samedi. Cécile Chevré Cécile Chevré est titulaire d’un DEA d’histoire de l’EPHE et d’un DESS d’ingénierie documentaire de l’INTD. Cécile Chevré participe à la rédaction de , un éclairage lucide et concis sur tous les domaines de la finance. - 18 -