Mars 2010
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Mars 2010
Business Magazine for top ICT Professionals Q1 / mars 2010 • www.onemagazine.be Dossier Cloud computing Kris Vandaele, Corporate IT Manager Barry Callebaut Consolidation + Virtualisation = réduction des frais Datacenters : l’avantage de la flexibilité Les derniers desktops mobiles Votre réseau d’un seul coup d’œil editorial Business Magazine for top ICT Professionals Q1 / NBSTrwww.onemagazine.be Dossier Cloud computing Kris Vandaele, Corporate IT Manager Barry Callebaut Consolidation + Virtualisation = réduction des frais Datacenters : l’avantage de la flexibilité Les derniers desktops mobiles Votre réseau d’un seul coup d’œil The sky’s the limit Publication de Belgacom Groupe Année 4 / Numéro 8 / mars 2010 éditeur responsable : Belgacom SA de droit public Bld du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Concept et réalisation : Propaganda SA J.F. Kennedyplein 1A, 1930 Zaventem www.propaganda.be Coordination : Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas, Dirk Van Dijck, Rob Vanhees Ont collaboré à ce numéro : Adept Vormgeving, Olivia Arend, Filip Clarisse, Davy Goris, Klaar De Groote, Wim De Waele, Peter Hinssen, Peyo Lissarrague, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Marc Van de Velde, Filip Van Loock, François de Ribaucourt Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré [email protected] ISO 9001 Certified Mail naar [email protected] om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. Send an e-mail to [email protected] if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Belgacom se réserve le droit de les modifier sans avis préalable. Aujourd’hui, combien de vos processus d’entreprise sont-ils basés sur l’ICT ? Ou plutôt : combien y en a-t-il qui ne sont pas basés sur l’ICT ? Plus que jamais, c’est l’ICT qui fait tourner votre entreprise. Cela ne signifie pas pour autant que vous deviez vous charger vous-même de toutes ces activités ICT extrêmement importantes. De plus en plus d’entreprises choisissent d’externaliser leur support ICT. Grâce aux performances des réseaux actuels, cela s’effectue de manière rapide et efficace. C’est la raison pour laquelle le cloud computing a de plus en plus le vent en poupe. Pourquoi ne le feriez-vous pas vous aussi ? Cela vous éviterait bien des soucis. Cela rendrait vos frais en matière d’ICT transparents et prévisibles. Et cela vous assurerait un niveau de service plus élevé pour un meilleur prix… Bien entendu, avec un tel système, vous devez toujours pouvoir compter sur votre partenaire. Vous voulez pouvoir faire appel à lui pour tout ce qui concerne la connectivité, mais également pour les services ICT, soit au niveau local via votre propre matériel et vos propres logiciels, soit via le cloud computing. Comme nulle autre entreprise, Belgacom remplit toutes les conditions pour assurer votre réussite en matière de cloud computing : nous vous offrons le réseau et les applications. Dans ce numéro, différentes organisations racontent comment elles évoluent vers le cloud computing. Prenez par exemple la ville d’Audenarde. Pour pouvoir proposer des applications disponibles et performantes à ses collaborateurs et à ses citoyens, la ville a adopté PubliLink Explore, la plate-forme de communication de Belgacom pour les services publics. Autre exemple : l’entreprise américaine Aramark. Grâce à Belgacom, Aramark peut garantir la disponibilité des applications 24 heures sur 24, ce qu’elle ne pourrait jamais faire toute seule. Comme quoi, tous les nuages ne sont pas des chimères… Bonne lecture. Michel De Coster, Executive Vice-President Enterprise Business Unit Belgacom Onemagazine.be One Q1-2010 3 contents Business Magazine for top ict Professionals 40 Christiaan De Backer : “Un CIO doit oser s’adonner au flexible ou elastic computing.” 43 Bizz Service Packs : Services gratuits, soucis en baisse 44 Olivier Willocx : “L’informatique est éssentiel pour le développement de l’entreprise.” 32 Jean Landrie : “La collaboration avec Belgacom nous a permis de faire un nouveau pas vers le cloud.” News & views Solutions Community Cases 06 Column Peter Hinssen May the Cloud be with you 07 Cockpit Facts & Figures 08 Media Review Une sélection de la presse spécialisée internationale 40 People & Vision Christiaan De Backer “Les informaticiens doivent rechercher un équilibre entre moyens, innovation et risque.” 46Management Ce que vous faites vous-même, vous le faites pour plus cher 48 Book Review “The Design Of Business” Roger Martin explique comment garder une longueur d’avance sur ses concurrents grâce à l’innovation et à l’efficience. 53 Column Wim De Waele Cloud computing & Open Source : alliés ou ennemis ? 14 Solutions Cloud computing Acquisition de services IT auprès d’un partenaire externe 20 Products Desktops mobiles Découvrez les nouveaux smartphones destinés aux applications professionnelles mobiles 34 Solutions Virtual Private Servers Presque comme les vrais, mais meilleur marché 35 Solutions Explore Service Reporting Votre réseau d’un seul coup d’œil 43 Solutions Bizz Service Packs Services gratuits, soucis en baisse 03 Editorial Michel De Coster The sky’s the limit 10One on One Thomas Cook et l’Hôpital Universitaire de Gand Dix questions posées à 2 CIO. Qui se cache derrière la fonction ? 44 Partners BECI Olivier Willocx sur l’importance de l’ICT pour les PME 50 Events Retour sur The Night of ICT et les GPA Days 52 Corporate News Belgacom aussi veille à une organisation socialement responsable 54 Page blog Interactive One Blog prêt à recueillir vos réactions 12Aramark “Belgacom garantit à nos clients une grande performance et une grande disponibilité.” Danny Dheuninck, IT Manager chez Aramark 18Parentix “La virtualisation nous permet de servir plus de clients avec moins de serveurs.” Emile van Bergen, Martijn Huiskens et Babs Sturkenboom de Parentix 22 Daikin “ Le nouveau réseau LAN est conçu de manière redondante. Il s’agit là d’un avantage considérable.” Geert Monserez, Department Manager IT Planning & Infrastructure chez Daikin Europe 32Audenarde “Via PubliLink, nos collaborateurs épargnent du temps et gagnent en efficacité.” Jean Landrie, Chef de service ICT pour la ville d’Audenarde Round table Dossier 36MCE “Avec Explore, plus besoin de nous soucier de l’infrastructure.” Herman Coquel, ICT Director du MCE 38 24 Le partenaire cloud computing des PME 4 Q1-2010 28 One Onemagazine.be 6 IT Managers nous confient leurs visions, prévisions et projections Cloud Computing : le débat Onemagazine.be One Barry Callebaut “Telindus a déployé notre nouvel environnement ICT comme un véritable partenaire.” Kris Vandaele, Corporate IT Manager chez Barry Callebaut Q1-2010 5 column cockpit Les ceintures restent serrées May the Cloud be with you Peter Hinssen : “Le Cloud n’est assurément pas une révolution, mais l’évolution de la pensée réseau sans cesse croissante.” Identikit Peter Hinssen est un entrepreneur en série dans le secteur de l’ICT. Il est à l’origine de la fondation d’entreprises pionnières comme E-Com, Streamcase et Porthus. Peter Hinssen est cofondateur et managing partner de la société de consultance Across et auteur de l’ouvrage ‘Fusion business/IT’. Il est orateur apprécié et professeur dans diverses écoles commerciales européennes. Actuellement, Peter travaille à son dernier livre qui aura pour titre ‘The New Normal’. 6 Q1-2010 Bien que l’année vienne de commencer, le buzzword IT de 2010 est déjà connu : le ‘Cloud’. Tout est Cloud et chacun vous observera avec compassion si vous avez le malheur de dire que vous ‘ne planez pas encore sur le Cloud’. Le pauvre, il n’est pas encore passé au Cloud... Mais à vrai dire, le Cloud n’est pas vraiment nouveau. Ce terme signifie simplement que nous allons de plus en plus penser ‘réseau’ et que nous aurons de moins en moins tendance à faire tourner toutes sortes de matériel et de logiciels localement. Et naturellement, nous œuvrons dans ce sens depuis des années déjà. Pensez à la téléphonie : auparavant, nous possédions tous un répondeur automatique sur notre ligne fixe ; de nos jours, nous utilisons simplement notre voicemail ‘in the cloud’ sur notre téléphone mobile. Imaginez le tableau si nous devions tous traîner un répondeur automatique afin d’écouter nos messages GSM. Nous utiliserons de plus en plus d’applications en ‘réseau’, sans plus du tout devoir nous soucier des systèmes qui tournent à l’arrière-plan. Le Cloud n’est donc assurément pas une révolution, mais l’évolution de la pensée réseau sans cesse croissante. Toutefois, nombre d’entre nous éprouvent encore le besoin nostalgique de voir un ‘véritable appareil’ et un datacenter propre tourner avec son propre serveur et ses propres logiciels. Si Cloud prolonge son évolution, le datacenter propre deviendra probablement un collector. De nos jours, cette évolution laisse de nombreux informaticiens perplexes : en effet, nous avons grandi avec une odeur de matériel informatique que nous aimons garder le plus près possible. La prochaine génération d’utilisateurs a une autre vision des choses. Pensez à l’e-mail. La Génération Y, qui entre actuellement dans la vie active, trouve l’utilisation de Google Gmail bien plus pratique que l’e-mail de l’entreprise, et celle de MSN ou Facebook plus pratique pour communiquer que les systèmes internes de l’entreprise. De même, elle trouve bien plus simple de stocker et échanger des documents avec Google Docs qu’à l’aide de l’intranet de la société. En tant que département IT, si nous ne faisons pas preuve d’attention, nous serons bientôt dépassés par le ‘Cloud’. En effet, le Cloud représente davantage que l’externalisation pure de matériel et de logiciels vers le réseau. Il offre également une kyrielle d’applications ‘basées sur le cloud’ avidement utilisées par les collaborateurs. Interdire cette tendance serait la réaction la plus stupide. La Génération Y réagirait assurément en montant sur ses grands chevaux. L’utilisateur Génération Y définit le travail comme suit : “La courte période de la journée au cours de laquelle je suis encore contraint d’utiliser l’ancienne technologie”. Notre rôle d’IT Manager moderne n’est pas de ralentir. Au contraire, nous devrions montrer aux utilisateurs la voie qui mène aux bonnes applications dans le Cloud ainsi que la manière adéquate de les utiliser. Tenter d’enrayer la manœuvre nous serait fatal, mais cette approche exige de notre part une phase d’expérimentation et de test. Le Cloud n’est assurément pas une mode, mais si nous le négligeons, il pourrait devenir notre principal handicap. Selon une enquête de Forrester effectuée auprès de 811 CIO européens et américains, il ne faut pas compter sur une augmentation des budgets cette année. Seule une minorité s’attend à un budget en légère hausse ; les autres examinent les mesures à prendre pour se préparer à une baisse importante. Ils pensent notamment au remplacement plus tardif de matériel, au report d’investissements et à une évaluation plus approfondie de l’utilité des projets. Les chiffres indiquent qu’un quart du budget interne sert à l’entretien du parc d’ordinateurs, le reste allant à l’infrastructure IT sous-jacente. On constate dès lors un intérêt grandissant pour la virtualisation des postes de travail ; le cloud computing semble plutôt être quelque chose pour le long terme… Répartition des dépenses de l’infrastructure en 2009 en Europe (n=200) utilise l’internet mobile Autres Gestion système Stockage Centre informatique et l’équipement IT Serveurs incl. systèmes d’exploitation PC incl. systèmes d’exploitation Source : The State of Emerging Enterprise Hardware : de 2009 à 2010, © Forrester Research www 2% 11% 16% 2 2% 2 2% 1 sur 3 Selon une étude du bureau Forrester Research, pas moins de 344 millions d’Européens occidentaux utiliseront les services mobiles de l’internet en 2014, soit 1 sur 3. C’est autant qu’il y a d’ordinateurs disposant d’une connexion fixe à l’internet. Parmi les principales raisons de la percée de l’internet mobile, il y a la spécialisation des téléphones portables pour l’utilisation d’applications internet mobiles et les abonnements flat-fee data. 2 8% L’internet commence à saturer Chaque appareil qui communique via l’internet a besoin d’une adresse IP. Sur les 4 milliards d’adresses uniques prévues à l’origine, il en reste moins de 10 pour cent de disponibles, et au rythme où l’internet se développe actuellement, les dernières séries utilisables seront attribuées en 2012. La Number Resource Organization (NRO) insiste sur le fait qu’aussi bien les entreprises que les fournisseurs d’accès à l’internet vont devoir modifier d’urgence leur infrastructure pour être prêts pour l’IPv6, le successeur du protocole réseau actuel IPv4. Les investissements nécessaires à cet égard ne peuvent plus être différés. Les super-ordinateurs peuvent améliorer le monde Le matériel informatique ne dure souvent qu’entre 3 et 5 ans, ce qui ne constitue pas vraiment un modèle en matière d’écologie. Pourtant, l’informatique peut contribuer à l’écologie, par exemple via la simulation de processus climatiques sur des super-ordinateurs. Anwar Osseyran, le directeur des services calcul et réseau du SARA, entrevoit des possibilités sur le plan pratique pour les systèmes qui fournissent une puissance de calcul de 1000 petaflops*. Il insiste néanmoins sur la nécessité d’une gestion durable de tels systèmes, de manière à ce que, par exemple, ils ne produisent pas plus de CO2 pour effectuer leurs calculs qu’ils ne contribuent à en économiser grâce aux simulations climatiques. * Un flop est une unité qui permet d’exprimer la puissance de calcul du processeur. 1 petaflop correspond à 1 billiard d’opérations en virgule flottante par seconde. 1 petaflop = 1000 teraflops = 1 million gigaflops May the Cloud be with you, always. One Onemagazine.be Onemagazine.be One Q1-2010 7 media review Inside magazines Inside web La plus grande communauté IT sur le web TechRepublic est un magazine en ligne ainsi qu’une communauté appartenant à ZDNet. Le double ‘.com’ de l’URL peut paraître bizarre, mais ne doit certainement pas vous dissuader de visiter le site. Celui-ci est très régulièrement mis à jour et contient divers blogs, podcasts, forums, articles, webcasts, logiciels ainsi qu’une bibliothèque étendue de whitepapers, s’adressant entre autres aux CIO, IT managers ou au professionnel IT moyen. Des sujets pratiques traitent, par exemple, de la manière dont le VoIP peut diminuer vos coûts, de la raison pour laquelle les utilisateurs devraient se soucier d’ITIL ou de la manière dont vous pouvez détecter des problèmes dans votre réseau informatique. Après l’enregistrement gratuit, vous pourrez créer votre propre lieu de travail et vous abonner aux bulletins d’information ou whitepapers. La boutique web intégrée vend également des gadgets, livres et logiciels destinés à accroître vos connaissances en vue d’exécuter avec succès votre travail dans le domaine de l’IT. Source : http://techrepublic.com.com Regardez au-delà de la crise Le nouveau CIO est un opportuniste Réduisez vos applications ET vos coûts IT et Business sur la même ligne Un CIO averti en vaut deux Services gérés ou externalisation ? L’harmonisation du business et de l’IT est un thème récurrent lors de l’énumération des priorités du CIO moderne. Son rôle ne se résume plus à gérer les systèmes IT internes, mais consiste également à définir la manière dont l’entreprise peut exploiter ces moyens pour fidéliser les clients et les aider à atteindre leurs propres objectifs. On peut par exemple y parvenir en personnalisant les systèmes online sur mesure. Cette tâche s’avère certes plus difficile en periode de récession, la créativité et la compréhension du business sont donc absolument de mise. Un tour de table révèle que la priorité sans cesse croissante consiste à identifier et à saisir de nouvelles opportunités commerciales. Ce n’est pas par hasard qu’Automatisering Gids publie des articles contenant des trucs et astuces pour diminuer les coûts ICT. En ces temps d’économie, il semble évident de réduire la taille de votre portefeuille d’applications. Mais sur quelle base décidez-vous des coupes et comment les mettez-vous en pratique ? René Sieders propose de travailler bottom-up dans une situation stable et topdown en cas de fusion. Il conseille de profiter de ce moment pour faire accepter des choix qu’un CIO n’aurait pas fait passer dans des circonstances normales. Les frais supplémentaires découlant de la prolifération des applications internes peuvent d’abord poser problème pour l’IT, mais le business ne doit pas non plus oublier qu’il en souffre, par exemple en raison de la fragmentation de données clients cruciales sur plusieurs systèmes ainsi que de l’impossibilité de faire tourner ces applications ensemble. Peter Nievaert a analysé la manière dont les départements business et IT peuvent collaborer de manière fructueuse. En premier lieu, cette approche exige une collaboration différente et surtout meilleure entre les personnes. À cette fin, les spécialistes ICT doivent abandonner leur attitude condescendante et collaborer avec les analystes du business. Les spécialistes IT doivent comprendre que leur droit d’existence repose sur le fait d’aider à réaliser les objectifs de l’entreprise et non à entretenir les systèmes informatiques et à les rendre plus rapides. D’autre part, le management doit se rendre compte qu’un département IT digne de ce nom soutient le business, mais ne le suit pas forcément aveuglément. Celui qui réussit à transformer les deux départements pour en tirer un véritable partenariat remarquera que l’IT constitue un puissant accélérateur pour mener des projets à bien. Une enquête menée par IBM auprès de plus de 2 500 CIO de par le monde révèle que ceux-ci misent beaucoup sur la Business Intelligence (BI) et analytics pour augmenter leur contribution à l’entreprise au cours des prochaines années. À l’heure actuelle, près de la moitié du temps d’un CIO est consacrée à contrôler les systèmes IT existants, tandis que leur attention devrait davantage se porter sur l’innovation, la recherche de nouveaux services ainsi que les méthodes de diminution des coûts existants. La BI permet au management de déléguer des tâches tout en gardant le contrôle des résultats finaux. De cette manière, l’attention se détourne du niveau opérationnel vers un niveau plus stratégique. Le CIO a ainsi l’opportunité de s’inviter dans la salle du conseil d’administration et ensuite de démontrer quelle valeur il crée pour l’entreprise. Près de 2 entreprises sur 3 trouvent logique de faire appel à un partenaire externe pour des services IT spécialisés lorsque l’expertise in-house fait défaut, ou est insuffisante ou trop coûteuse. Dans le cas d’un tel partenariat, il est toutefois essentiel que les services fournis soient décrits de manière détaillée afin que le résultat de ces ‘managed services’ s’inscrive dans le concept total. De nos jours, de nombreux CIO examinent notamment les possibilités d’externaliser le service desk et la gestion des applications (via ‘software-as-a-service’ ou non). Parmi les raisons d’opter pour des managed services plutôt qu’une externalisation complète, nous trouvons en premier lieu la surcharge des ressources internes ainsi que le souhait de réduire les coûts. Par ailleurs, le besoin de standardisation, de sécurisation supplémentaire, un risque réduit et un contrôle accru jouent également un rôle important. and Users, 2010 and Beyond : A New Balance” Source : “Acting on Opportunity” Source : “Haal bezem door applicatieportfolio !” Source : “IT en business 2.0” Source : “Het optimale profiel” Source : “Whitepaper - Managed Services Use on the Gartner research ; 29 décembre 2009 CIO, janvier 2010 Automatisering Gids, n° 50 CIO IT in the boardroom, n° 6 CIO IT in the boardroom, n° 5 Rise” Market Pulse Gartner s’est intéressé à la manière dont les entreprises se préparent à la reprise économique maintenant que le gros de la crise est passé, ainsi qu’à l’impact à long terme de leurs changements de comportement. Pour ce faire, ils ont analysé plusieurs tendances : le cloud computing, le social computing et la percée de nouvelles technologies mises à disposition des utilisateurs finaux, comme les puissants smartphones avec connexion internet continue. Gartner propose des conseils pratiques pour aborder certaines problèmes délicats dans les années à venir, liés notamment au marketing via internet ou à la protection de la vie privée en ligne. Il est étonnant de constater que dans les conclusions, l’aspect de l’IT vert est très régulièrement abordé, à tel point que Gartner encourage à calculer l’empreinte CO2 pour les produits et services et à les communiquer aux clients. Source : “Gartner’s Top Predictions for IT Organizations 8 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One Q1-2010 9 one on one 10 questions à 2 CIO 1 Comment décririez-vous votre travail ? Le fait que, dans toutes les entreprises pour lesquelles j’ai travaillé, j’ai fait évoluer mes collaborateurs. En leur offrant des opportunités, j’ai eu moi-même l’occasion de me développer dans une large mesure. 3 Je dois beaucoup à différentes personnes. Il faut parfois prendre le temps de jeter un regard par-dessus son épaule et vérifier si tout le monde suit. Certaines personnes ont attiré mon attention sur cette nécessité. J’hésite entre le Dalaï Lama et Goedele Liekens. Je souhaiterais m’entretenir des forces spirituelles avec le Dalaï Lama. Goedele Liekens semble être une femme formidable pour discuter de tout et de rien pendant quelques heures. 5 Directeur IT & Process et membre du comité de direction de Thomas Cook Bien entendu, l’internet même. Sans le Net, Wikipedia, YouTube, Facebook, Google, l’iPod/iPhone n’existeraient pas. Si je devais me limiter aux trois dernières années, je dirais les réseaux sociaux. 6 Je passe plutôt par des périodes assorties de nettes préférences. Maintenant, je suis un fidèle consommateur de Coca Light, et je possède un Nokia depuis déjà dix ans. Peut-être que je pratique le golf. La cuisine me passionne également. Mais ce qui étonnerait probablement le plus la plupart d’entre eux, c’est que je m’occupe de mes deux petites filles en coparenté. Je répondrais spontanément : la connectivité. Mais je peux m’en passer quelques jours, en vacances avec les enfants par exemple. Dans ses moments-là, je n’ai pas non plus besoin de GSM. 9 Elmer Schouten qui, à 38 ans, m’a donné la possibilité de devenir CEO de Standaard Uitgeverij ainsi que mes coachs Annemie et Johan. De même, la confiance dont a fait preuve Mark Leysen à mon égard lorsqu’il m’a demandé de devenir CIO de Vanbreda Risk & Benefits. 10 10 Q1-2010 Quel est, selon vous, le développement le plus important de ces dernières années ? La manière dont nous vivons certaines choses. La musique, par exemple. Je me souviens encore des 33 tours et des cassettes. Ensuite, sont apparus les CD et DVD. Désormais, mon iPod englobe de la musique des années soixante jusqu’à aujourd’hui. 6 De quelle marque êtes-vous un éternel fidèle ? On ne peut être un éternel fidèle qu’en amour et en amitié. Pour le reste, j’achète les produits qui m’inspirent confiance. 7 Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent de vous ? Beaucoup de choses. Vos collaborateurs ne doivent pas savoir ce que vous faites dans la vie privée. La plupart d’entre eux ne savent pas que j’ai possédé une ancienne Coccinelle ni que je suis un fan de bonsaïs. 8 Vous ne pouvez tenir une journée sans… ? La connectivité est la seule chose dont j’ai du mal à me passer. Sans e-mails, passe encore. Sans GSM, ça devient compliqué. Bien que mon épouse soit déjà parvenue à contrôler quelque peu mon addiction au BlackBerry. 9 Quelle personne ou quel événement a donné un tournant décisif à votre carrière ? Les personnes auxquelles je rapportais dans les secteurs industriel, public et privé m’ont toujours soutenu dans la direction que je souhaitais emprunter. Dans ma carrière, le projet eID occupe indéniablement une place très importante. 10 À cette question, je n’ai pas de réponse précise. Directeur des RH peut-être. Une fonction de VP sales & marketing me passionnerait également… Onemagazine.be “Il faut parfois laisser du temps au temps.” Bart Sijnave CIO de l’Hôpital Universitaire de Gand Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? One À côté des fondateurs des ordinateurs actuels comme Turing ou Von Neumann. Avaient-ils à l’esprit les applications que nous utilisons aujourd’hui ? Avaient-ils un jour imaginé que Facebook ressemblerait à ce qu’il est ? 5 Quelle personne ou quel événement a donné un tournant décisif à votre carrière ? À côté de qui aimeriez-vous être assis dans l’avion et que lui demanderiez-vous ? Vous ne pouvez tenir une journée sans… ? Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu ? Que le temps est l’une des composantes principales de toute solution. J’ai appris que tout ne doit pas toujours aller vite. Il faut parfois laisser du temps au temps. 4 Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent de vous ? 8 Le développement de la carte d’identité électronique pour le Service fédéral ainsi que mes projets actuels pour l’Hôpital Universitaire de Gand visant à améliorer l’échange d’informations électroniques pour les dossiers des patients. 3 De quelle marque êtes-vous un éternel fidèle ? 7 Quelle est votre plus importante réalisation professionnelle ? Quel est, selon vous, le développement le plus important de ces dernières années ? Personnalité : L’enthousiasme d’Erik Cuypers est contagieux et pousse chacun, au sein de l’organisation, à se dépasser. Il trouve le moyen d’exploiter encore mieux les talents de ses collaborateurs. Carrière : Erik Cuypers a étudié les mathématiques, l’informatique, le marketing et le management. Il a été CEO de Standaard Uitgeverij ainsi que Managing Director de Cronos. Chez Vanbreda Risk & Benefits, il a exercé la fonction de CIO cinq années durant. Avant de signer chez Thomas Cook, il dirigeait le département Operations & IT banking chez ING Banque. Entreprise : Thomas Cook Belgium fait partie de Thomas Cook Group plc. L’entité belge regroupe Thomas Cook, Pegase, Neckermann, Thomas Cook Travel Shop et Thomas Cook Airlines. La compagnie aérienne a été fondée en 2002 et est désormais la deuxième entreprise touristique du marché belge. Effectifs : L’entreprise emploie plus de 1 100 salariés qui servent 1,8 million de clients. Thomas Cook Belgium occupe de ce fait la première place dans notre pays, avec une part de marché de 47 %. 2 À côté de qui aimeriez-vous être assis dans l’avion et que lui demanderiez-vous ? Erik Cuypers Mon travail consiste à coacher les experts informatiques qui développent des applications et mettent des systèmes en place afin que chaque partie impliquée travaille et communique plus efficacement. L’objectif principal est d’harmoniser le flux d’informations qui gravitew autour des dossiers des patients. Quel est le meilleur conseil que vous ayez jamais reçu ? 4 Comment décririez-vous votre travail ? Quelle est votre plus importante réalisation professionnelle ? “Il faut parfois regarder par-dessus son épaule, vérifier si tout le monde suit.” 1 Captivant, passionnant, chaotique. C’est une fonction qui exige de la flexibilité et je peux laisser parler ma passion pour ce domaine. 2 Dans chaque numéro, One révèle les personnes qui se cachent derrière les fonctions et les titres. Découvrez leurs réponses surprenantes et souvent sources d’inspiration. Qui sait ? La prochaine fois, ce sera peut-être votre tour... Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? Quand j’avais 18 ans, je voulais devenir radiologue ou biologiste clinique. Je m’occupe actuellement d’un département ICT dans un environnement médical… Onemagazine.be One Personnalité : Bart Sijnave possède un esprit d’équipe démocratique. La concertation lui importe beaucoup. Il a un faible pour les anciennes Coccinelles et la photographie numérique. Mais il préfère passer son temps libre avec ses deux enfants. Carrière : Il a étudié les sciences informatiques. Bart Sijnave est le père de la carte d’identité électronique belge et siège dans plusieurs commissions publiques pour l’informatique et les systèmes d’information dans les soins de santé. Au cours des cinq dernières années, son expérience dans les secteurs industriel et privé a profité à sa fonction actuelle de CIO à l’Hôpital Universitaire de Gand. Entreprise : L’Hôpital Universitaire de Gand est l’un des principaux hôpitaux de Flandre. Son budget annuel avoisine les 400 millions d’euros. 402 000 personnes s’y rendent chaque année pour une consultation et 30 000 autres pour une intervention chirurgicale. Effectifs : L’Hôpital emploie plus de 6 000 personnes. Le département ICT de l’Hôpital Universitaire de Gand compte plus de 100 collaborateurs répartis dans les différents services: applications (développeurs et project managers), infrastructure & exploitation (IT et Telecom) et services (support et formation). Q1-2010 11 Aramark “Les applications IT supplémentaires augmentent l’efficacité auprès de nos clients et le degré de satisfaction auprès des consommateurs finaux. Grâce aux services du datacenter de Belgacom, tout cela est possible via une simple connexion réseau.” Applications web dans le Net Center de Belgacom Services personnels grâce à l’ICT Danny Dheuninck, IT-manager chez Aramark Aramark utilise l’IT pour proposer des services supplémentaires à ses Business benefits clients en matière de restauration. Les machines sur lesquelles tournent les applications web sont hébergées dans un Net Center de Belgacom. Ainsi, Applications web hébergées dans le Net Center de Belgacom • Garantie en matière de performance et de disponibilité • F lexibilité et possibilités d’extension • Pas d’infrastructure supplémentaire • Une simple connexion réseau suffit Aramark peut garantir la disponibilité des applications 24 heures sur 24. (Diet Information System) est également un outil indispensable pour les services de restauration des hôpitaux ou des maisons de repos et de soins. Le système remplace l’administration papier classique des prescriptions diététiques pour les patients et les pensionnaires. “L’administration papier demandait énormément de temps et était très peu flexible”, explique Danny Dheuninck. “De plus, elle était souvent une importante source d’erreurs. AraDIS est une application basée sur le web. L’enregistrement des données s’effectue de manière centralisée au sein d’une sorte d’application CRM. Grâce à cela, il est possible de procéder de manière rapide et flexible au suivi de tous les repas de chaque patient, trois fois par jour et sept jours par semaine.” Profil de l’entreprise Aramark est un fournisseur de services américain spécialisé dans les services de restauration, de distribution automatique et de placement d’appareils. Au Benelux, Aramark emploie environ un millier de personnes. La société réalise un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros. La société américaine Aramark est surtout connue pour ses distributeurs automatiques de boissons et de snacks. Dans notre pays, cela représente un parc d’automates de cinq mille appareils qui distribuent quotidiennement 130 000 tasses de café. En outre, Aramark fournit également des services de restauration à des entreprises comme Electrabel, KBC Banque et le quartier général de l’OTAN. Danny Dheuninck, responsable du département IT, déclare : “Ces dernières années, nous avons commencé à considérer notre fourniture de services sous un angle différent. Nous ciblons de plus en plus clairement le consommateur final. À cet égard, les outils IT jouent un rôle important. Un exemple : chez certains de nos gros clients, le restaurant de l’entreprise est plutôt bondé le midi. Celui qui veut vite aller prendre un sandwich doit parfois attendre un peu. C’est la raison pour laquelle nous avons 12 Q1-2010 Augmentation du degré de satisfaction développé l’application Goodlife. Grâce à cette application basée sur le web, les collaborateurs de l’entreprise peuvent commander et payer en ligne leur repas à emporter, qu’il s’agisse d’un sandwich, d’une assiette froide ou d’une boisson. À l’heure indiquée, ils peuvent aller chercher leur commande dans le restaurant de l’entreprise sans devoir faire la file.” Disponible jour et nuit Dans le cadre de l’application Goodlife, Aramark intervient comme partenaire d’hébergement pour le client. Belgacom se charge de l’hébergement de l’application dans son Net Center de Machelen. “Il est indispensable qu’une application comme Goodlife soit disponible jour et nuit”, nous explique Danny Dheuninck. “C’est justement là que réside la valeur ajoutée pour One Onemagazine.be le client. Belgacom nous garantit une performance et une disponibilité plus importantes que ce que nous pourrions nous-mêmes proposer à nos clients. En effet, les services de datacenter ne font pas partie de nos activités de base.” Sur le modèle de Goodlife, Aramark a également développé l’application AraIRS (Internet Reservation System). Cette application permet au collaborateur d’une entreprise de réserver une salle de réunion et les services de restauration nécessaires. “L’application offre un service supplémentaire au client, qui peut ainsi profiter de manière optimale de notre offre en matière de restauration”, ajoute Danny Dheuninck. Un suivi rapide et souple des repas Grâce aux applications Goodlife et AraIRS, les clients peuvent bénéficier de services supplémentaires. L’application AraDIS Onemagazine.be One Le système comprend, entre autres, les prescriptions en matière de diététique du pensionnaire, mais également ses préférences personnelles : mange-t-il dans sa chambre ou avec les autres pensionnaires ? Quand est-il absent ? Grâce à AraDIS, le personnel de cuisine et les infirmiers(ères) sont toujours parfaitement informés, ce qui leur permet de mieux faire leur travail. Et les fluctuations de personnel n’ont plus d’influence sur la composition et la distribution correcte des repas. “Grâce à ce système, nous améliorons en même temps le degré de satisfaction du client final. En effet, la prise des repas est le moment le plus important de la journée pour les personnes qui séjournent à l’hôpital ou qui vivent dans une maison de repos. Auparavant, les erreurs étaient souvent une source de mécontentement et de réclamations. Grâce à AraDIS, tout cela appartient désormais au passé”, conclut Danny Dheuninck. Vous souhaitez réagir ? Visitez le blog sur www.onemagazine.be Q1-2010 13 dossier Le cloud computing : acquisition de services IT auprès d’un partenaire externe To cloud or not to cloud? John Myklebust, Director Datacenter Services chez Belgacom EBU La crise contraint votre entreprise à réfléchir quant à la direction empruntée. Le rôle de l’IT en fait partie. C’est par conséquent le moment idéal pour se pencher sur la stratégie IT adoptée et – le cas échéant – l’adapter. Au cours d’un tel exercice, le cloud computing se voit de plus en plus souvent attribuer un rôle : une entreprise achète certains de ses besoins en IT (infrastructure, applications, sécurité ou stockage…) auprès d’un partenaire externe sous la forme d’un service. Cette approche de l’IT contraste fortement avec la manière dont les entreprises s’organisaient jusqu’à présent. Dans la pratique, de nouveaux défis peuvent dès lors rapidement se présenter. Belgacom est un partenaire capable d’anticiper cette demande changeante de services IT, tant sur le plan national qu’international. “Il importe que vous ne soyez pas contraint d’opter entièrement pour le cloud”, confie John Myklebust, Director Datacenter Services chez Belgacom EBU. “Nous proposons un modèle hybride, dans lequel vous pouvez choisir les services que vous conservez en interne et ceux que vous souhaitez utiliser via le cloud. C’est l’avantage de notre offre. Vous déterminez vous-même l’équilibre qui s’applique le mieux à votre situation.” De nos jours, à peu près tous les processus d’entreprise sont liés à l’IT. Dans le même temps, vous souhaitez pouvoir vous concentrer sur vos L’alternative parfaite activités principales. En effet, vous n’êtes pas une L’approche IT traditionnelle requiert généralement un investissement considérable dans l’acquisition d’expérience auprès des collaborateurs. En règle générale, un environnement IT propre est statique : vous ne pouvez transférer comme vous l’entendez la capacité et les performances en cas de changements dans le support IT du côté du business. Dans les périodes de pic, cette situation conduit inévitablement à des problèmes relatifs à l’accessibilité des systèmes – et ainsi à du chiffre d’affaires manqué, à une baisse de la qualité des services, à l’insatisfaction des clients, etc. Grâce à son offre de managed services, Belgacom propose une solution concrète pour remédier à ce problème. “Nous proposons des Managed Hosted Systems”, explique John Myklebust. “Ils constituent une alternative parfaite à l’approche IT traditionnelle. Chez Belgacom, vous disposez d’une plateforme dédiée aux systèmes IT critiques pour votre entreprise. À mesure que les besoins en capacité ou en performance entreprise IT. Le cloud computing peut peut-être alléger partiellement votre fardeau IT. Ce modèle vous permet d’acheter, auprès d’un partenaire IT externe, infrastructure, plates-formes et applications-as-a-service sous la forme de services. John Myklebust, Director Datacenter Services, explique comment Belgacom envisage cet avenir. 14 Q1-2010 “Le cloud computing offre davantage de flexibilité. À mesure que vos besoins en capacité ou en performance évoluent, nous adaptons notre back-end en conséquence.” One Onemagazine.be Onemagazine.be One évoluent, nous faisons évoluer ces systèmes parallèlement, sans que vous deviez vous en soucier ou réaliser des investissements initiaux. Chez Belgacom, vous ne payez que pour le service fourni.” Fait remarquable : Belgacom propose ses services tant sur place qu’hébergés dans le Belgacom Net Center. “Certains clients attachent de l’importance au fait que certaines machines – par exemple pour les applications ou données critiques pour l’entreprise – se trouvent physiquement dans les locaux de l’entreprise. Nous en tenons compte.” Q1-2010 15 dossier Se fier au réseau Cloud computing : les avantages pour votre société Dans le cadre du cloud computing, vous achetez des services IT auprès d’un partenaire. Vous ne vous chargez pas de l’investissement en infrastructure, de l’implémentation, de la maintenance, de l’extension, etc. Le cloud computing vous offre un haut degré de flexibilité. Besoin de davantage de puissance de calcul ? Vous ajoutez ou supprimez de la capacité à mesure que vos besoins évoluent. Dans le même temps, plus besoin de développer de l’expertise en interne, votre partenaire s’en charge pour vous. Stockage garanti Aucun investissement requis L’infrastructure IT pure fait partie des avantages les plus évidents que présente le cloud. Via Infrastructure-as-a-Service, Belgacom propose différents services liés à l’infrastructure, parmi lesquels des solutions de back-up et disaster recovery, mais aussi de la puissance de calcul et de la capacité de stockage pures. Storageas-a-Service se prête notamment parfaitement au modèle cloud. Le stockage a évolué pour devenir une composante capitale de l’environnement IT. Dans le même temps, le stockage est souvent difficile à maîtriser. Une extension de la capacité de stockage exige une fois de plus un investissement initial considérable. Et à mesure que la capacité de stockage augmente, sa gestion se complexifie. “Le storage management est une activité très complexe”, déclare John Myklebust. “En tant qu’entreprise, cette activité exige des collaborateurs IT très spécialisés, surtout dans le cas d’importants environnements de stockage. Il s’agit déjà d’un défi en soi, car, bien souvent, ces profils sont difficiles à embaucher.” Le modèle “Managed Hosted Storage” vous donne la possibilité de faire appel aux datacenters de Belgacom pour vos besoins en stockage. La connexion avec les datacenters est assurée grâce à une connexion réseau redondante, ensuite Belgacom se charge de la disponibilité et de la performance permanentes nécessaires à votre entreprise. Dans de nombreux cas, par exemple pour des solutions de back-up, une connexion internet sécurisée suffit. “L’exemple du stockage illustre la manière dont nous sommes à même de proposer l’infrastructure comme un service. Mais nous pouvons tout aussi bien fournir des plates-formes logicielles complètes – par exemple pour les portails, le billing ou le monitoring – via Platform-as-a-Service. En outre, nous élargissons notre offre Software-as-a-Service. Notre portefeuille compte actuellement, entre autres, des applications comme Microsoft CRM, Exchange et SharePoint.” Le principe est toujours le même : vous achetez l’infrastructure, la plate-forme ou le logiciel en tant que service, sans même devoir investir dans la gestion des licences, les coûts d’implémentation, la maintenance, les mises à jour, etc. L’environnement de stockage est capital Dans la plupart des cas, l’environnement de stockage constitue un risque supplémentaire en tant que single point of failure. Pour amoindrir ce risque, de nombreuses entreprises se voient contraintes de dédoubler leur environnement de stockage complexe sur un second site – et parfois même un troisième. En effet, elles sont actives sur un marché globalisé dans lequel elles ne peuvent se permettre aucun downtime. En outre, ces sites dédoublés ont naturellement aussi besoin de back-ups et d’archivage. “Les exemples sont légion : sites web pour l’e-commerce, systèmes de communication, systèmes de production… autant de systèmes IT importants basés sur le principe de stockage décentralisé. La disponibilité de ces systèmes détermine si une entreprise tourne ou non.” Par conséquent, la disponibilité continue de l’environnement de stockage est cruciale. 16 Q1-2010 IT virtuel et vert Du côté du back-end, Belgacom continue d’investir dans les services. Vous bénéficiez ainsi toujours de la dernière technologie dans un environnement stable et sécurisé. Belgacom investit notamment dans les services de datacenter combinant l’utilisation de clouds publics et privés. Dans ce cas également, le caractère hybride de l’offre de Belgacom se distingue. Dans un environnement IT traditionnel, les applications tournent exclusivement localement sur des serveurs. De nos jours, de plus en plus d’entreprises optent pour l’hébergement dans les datacenters performants et sécurisés d’un partenaire externe. “Ces entreprises ne sont par ailleurs plus confrontées au problème constant du besoin croissant en puissance de calcul”, confie John Myklebust. One Onemagazine.be “Nous utilisons de nouvelles technologies dans les datacenters afin d’optimiser l’utilisation des serveurs. La virtualisation joue en outre un rôle important. Dans les datacenters, nous veillons notamment à une répartition optimale de la charge de travail sur les serveurs.” La virtualisation permet d’exploiter le plus efficacement possible la capacité disponible des serveurs. Cette approche permet de réaliser des économies considérables en termes de besoins en électricité et en refroidissement. Elle influence positivement le prix de l’IT, tout en contribuant dans une large mesure aux aspirations de Belgacom pour un IT vert. “La virtualisation nous permet de proposer un vaste choix à nos clients. Ils peuvent demander un dedicated server ou en partager un avec plusieurs clients, physique ou virtuel, managed ou unmanaged.” Vous payez ce que vous consommez D’après les prévisions, tant l’environnement IT virtualisé sur votre site que l’environnement IT virtuel hébergé fusionneront à terme en un cloud virtuel coordonné. C’est l’environnement dans lequel les clouds publics et privés convergent : la “federation of clouds”. Dans ce grand environnement virtuel, votre entreprise pourra gérer des machines virtuelles qui tournent sur un serveur dans les locaux de la société parallèlement aux machines virtuelles qui se trouvent dans un datacenter externe. Vous pourrez ainsi utiliser vos ressources encore plus efficacement. “Si vos besoins en capacité augmentent temporairement, vous pouvez très facilement trouver cette capacité supplémentaire dans le cloud. Ce pic passé, vous pouvez supprimer cette capacité tout aussi simplement.” Avec ce grand cloud, nous évoluons vers l’utility computing : la puissance de calcul sous la forme d’une utilité, à l’instar de l’eau et de l’électricité. Vous payez ce que vous consommez. Selon les prévisions, à terme, bon nombre d’applications fonctionneront suivant ce principe, et vous pourrez par exemple acheter le desktop complet de vos collaborateurs comme un service. Onemagazine.be One Plus une organisation achète d’infrastructures, de platesformes et d’applications sous la forme de services à un fournisseur externe, plus la pression sur le réseau augmente. Et l’IT devient à peu près synonyme de réseau. Comme les services que l’entreprise utilise passent par le réseau, il convient de faire particulièrement attention à la capacité, la flexibilité et la sécurité de ce dernier. C’est là bien entendu un aspect que Belgacom, en tant que fournisseur de réseau et de cloud computing, est tout à fait à même d’assumer. Primo, il est évident que le réseau doit toujours être disponible. Dans le monde du cloud, il n’est tout simplement pas question de services IT sans réseau. C’est la raison pour laquelle il vous faut un fournisseur réseau qui puisse vous offrir les SLA nécessaires en matière de disponibilité et de performance du réseau. Ensuite, la charge du réseau constitue également un défi. Plus les utilisateurs ont la possibilité de demander des services dans le cloud via le réseau, plus il est nécessaire d’avoir un réseau évolutif et fiable. L’entreprise doit aussi pouvoir compter sur le réseau aux moments de pointe. À cet égard, une solution évolutive, qui ajoute et retire de la capacité selon le principe même du cloud computing, s’avère indispensable. Enfin, la sécurité constitue aussi un point d’attention important. L’application et les données se trouvent en sécurité dans le datacenter du partenaire externe, mais il faut bien entendu que le trafic de et vers ce datacenter s’effectue lui aussi en toute sécurité. Plus d’infos ? Prenez contact avec votre account manager pour obtenir des informations supplémentaires sur les services IT de Belgacom ou rendez-vous sur http://ict.belgacom.be/datacenters Q1-2010 17 Parentix Parentix adopte une stratégie claire en matière de cloud computing. À cet égard, une infrastructure hyper-moderne et la commutation vers des plates-formes virtualisées constituent des éléments importants. La priorité est la qualité et l’efficacité des ressources. Pour pouvoir continuer à se développer, Parentix a été la première entreprise aux Pays-Bas à investir, fin 2009, dans une technologie de datacenter toute neuve, l’Unified Computing System de Cisco. Parentix : fourniture de service flexible grâce au système UCS de Cisco Servir plus de clients avec moins de serveurs Profil de l’entreprise Parentix est spécialisée dans l’hébergement d’applications critiques au niveau de l’entreprise pour les PME. La société garantit la disponibilité, la capacité et la performance des applications depuis deux datacenters situés à Amsterdam. 18 Q1-2010 One Onemagazine.be Parentix est une société néerlandaise qui s’est spécialisée dans l’hébergement d’applications via le principe SaaS (Software-asa-Service). Les clients de Parentix sont des petites et moyennes entreprises – employant de cinq à cinq cents personnes – qui veulent se concentrer sur leurs activités de base et acheter leur technologie IT en tant que service auprès d’un partenaire externe. Parentix ne se charge pas uniquement de l’infrastructure et du système de gestion, mais aussi des applications elles-mêmes. La société propose des solutions de Microsoft (dont Exchange, CRM et SharePoint) et d’Exact Software (dont Exact Globe et Exact Synergy). La fourniture de services s’effectue à partir de deux datacenters situés à Amsterdam. Pour utiliser leur potentiel de manière optimale, Parentix a été la première entreprise à utiliser le système UCS (Unified Computing System) de Cisco. Cette solution totale comprend notamment des commutateurs (Cisco Nexus), un logiciel de virtualisation (VMware vSphere) et la plateforme de stockage NetApp. Le système UCS de Cisco relie les silos du datacenter en une seule architecture, ce qui permet d’utiliser de manière optimale la puissance de la virtualisation. C’est Telindus-ISIT, la filiale néerlandaise de Belgacom, qui a procédé à l’implémentation de la configuration redondante et qui se chargera du support pour les trois prochaines années. Une consommation d’énergie moindre “L’efficacité et la qualité ont été les principaux moteurs qui nous ont poussés à choisir le système UCS”, déclare Emile van Bergen, directeur des opérations chez Parentix. “Au sein des datacenters, nous voulons utiliser les différents outils dont nous disposons de la manière la plus efficace possible. C’est la raison pour laquelle nous sommes toujours à la recherche de nouveaux développements technologiques.” L’équipe technique de Parentix a estimé que le système UCS était la manière idéale de permettre aux deux datacenters de continuer à grandir sans devoir investir dans le développement de l’environnement matériel et tout en maintenant l’apport énergétique au niveau existant. “Nous nous attendons à ce que la nouvelle configuration permette de multiplier notre niveau actuel de fourniture de services. À cet égard, la virtualisation constitue le concept-clé. Jusqu’à une date récente, nous ne pouvions faire appel à la virtualisation que de manière Onemagazine.be One limitée, car nous hébergeons des applications qui ont un grand composant SQL”, nous explique Martijn Huiskens, directeur technique par intérim de Parentix. “Avec le système UCS, nous sommes capables de le faire. Nous pouvons donc servir plus de clients avec moins de serveurs physiques. Et notre consommation d’énergie s’en trouve fortement réduite.” Une fourniture de services flexible Le système UCS de Cisco rend la gestion des datacenters moins complexe. Avec UCS, Parentix passe du concept classique multivendeur à une architecture qui est développée à partir d’une seule plate-forme. Les différentes couches des datacenters peuvent être gérées à l’aide d’une seule interface, ce qui réduit les risques d’erreurs. Grâce au système UCS, de nouveaux clients peuvent être connectés à la plate-forme de manière rapide et simple. L’augmentation ou la diminution de capacité sont des opérations qui s’effectuent en un clin d’œil. Avec cette flexibilité supplémentaire, Parentix peut répondre aux besoins des clients qui évoluent très rapidement. “Via UCS, nous pouvons fournir un niveau de service plus élevé”, explique Babs Sturkenboom, directeur du marketing de Parentix. “Dorénavant, nous pouvons très facilement répondre aux demandes concrètes du client, par exemple au niveau de la gestion des périodes de pointe.” Ainsi, UCS donne la possibilité à Parentix de travailler avec des contrats flexibles, ce qui permet à l’entreprise de revoir la capacité demandée à très court terme, par exemple tous les mois. “Lors de ces changements en termes de capacité, nous ne sommes plus obligés de procéder à des modifications contraignantes en terme d’environnement matériel”, conclut Emile van Bergen, “donc, grâce à UCS, notre risque commercial a considérablement diminué.” Business benefits • Multiplication des capacités en matière de fourniture de services • Parentix économise du matériel et de l’énergie • L’architecture intégrée est facile à gérer • La disponibilité est plus grande et l’environnement plus performant Q1-2010 19 products Desktops mobiles Nokia E72 Upgrade réussie Surfez à toute vitesse avec le Nokia E72. Le HP Mini 5102 Netbook : votre bureau toujours à portée de main. Avec le nouveau E72, Nokia lance une upgrade réussie de la version à succès E71. La vitesse du processeur du nouveau modèle a doublé, accélérant le fonctionnement de l’interface. Avec la même batterie que son prédécesseur, cet appareil vous offre 70 heures d’autonomie en veille et 2 heures d’autonomie d’appel en plus. Le clavier azerty complet et l’Optical Navy Key™ vous permettent de naviguer rapidement à travers vos menus et pages web. Vous pouvez utiliser la touche de navigation pour le GPS, le lecteur MP3 et la radio FM, et elle fait office de touche de zoom rapide pour l’appareil 5 mégapixels. Grâce à Nokia Messaging, cet appareil 3G à hautes performances vous donne accès en temps réel à vos comptes e-mail privés et professionnels. Spécifications Autonomie d’appel : jusqu’à 12,5 h Autonomie en veille : jusqu’à 492 h Poids : 128 g Dimensions : 114 x 58,3 x 10,1 mm Fréquences : 850/900/1800/1900 Résolution d’écran : 320 x 240 E-mail : oui Connexions : GPRS/HSDPA 10.2/ HSUPA 2.0 Indice DAS : 1,31* Bluetooth : 2.0 avec Enhanced Data Rate, A2DP WLAN : oui Mémoire : 4 GB Memory card slot : MicroSD™ Appareil photo : 5 mégapixels Système d’exploitation : SymbianS60 Extra : GPS Gestion de budget pour l’internet mobile Gérez l’internet mobile avec Hello Proximus. Le BlackBerry® Bold™ 9700 est le modèle le plus compact de sa gamme. Cet appareil est doté d’une navigation par pavé tactile pour une utilisation aisée. Le tout dernier smartphone BlackBerry tourne sous le système d’exploitation BlackBerry 5.0. Les technologies 3G et Wi-Fi‚ garantissent un accès hyper-rapide à l’internet mobile : vous accédez à vos e-mails en un tournemain. En outre, cet appareil permet de réaliser non seulement des clichés nets, mais aussi des vidéos. Bref, vous exécutez partout vos tâches professionnelles et privées en toute simplicité. Le HTC Magic est un smartphone qui tourne sur Android, il est équipé d’un grand écran tactile ainsi que d’une boule de commande pratique. La synchronisation de vos comptes e-mail, de votre calendrier et de vos contacts se déroule en un clin d’œil. Vos applications Google s’offrent à vous en un rien de temps : Search, Maps, Gmail... L’application Hello Proximus vous permet de contrôler votre utilisation d’internet mobile. Vous pouvez gérer vousmême vos connexions internet mobiles. Vous êtes également à même de suivre de près votre consommation de données. Cette nouvelle application est l’un des nombreux programmes gratuits téléchargeables via Android Market. Spécifications Indice DAS : 1,36* Bluetooth : oui WLAN : oui Mémoire : 256 MB Memory card slot : MicroSD™ Appareil photo : 3,2 mégapixels Système d’exploitation : BlackBerry Extra : GPS Autonomie d’appel : jusqu’à 7,5 h Autonomie en veille : jusqu’à 660 h Poids : 116 g Dimensions : 113 x 55 x 13,65 mm Fréquences : 850/900/1800/1900 Résolution d’écran : 320 x 480 E-mail : oui Connexions : GPRS/UMTS/ HSDPA 7.2/HSUPA 2.0 * L’indice DAS - Débit d’Absorption Spécifique - est l’unité de mesure de la quantité d’énergie électromagnétique absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un GSM. L’indice DAS maximum autorisé en Europe s’élève à 2 Watt/kg, conformément aux directives de l’ICNIRP. Q1-2010 Système d’exploitation : Windows 7 Professional Processeur : Intel Atom 1,66 GHz (N450) Batterie : 6 cellules Périphérie : 3 ports USB, Ethernet 10/100/1000 HTC Magic associé à l’application Hello Proximus Spécifications 20 Le nouveau HP Mini, avec son écran 10.1 pouces est un poids plume d’à peine 1,33 kg. Grâce au système d’exploitation Windows 7 Professional, ce netbook se prête parfaitement à une utilisation dans votre environnement de travail. Tous les programmes et documents stockés sur le serveur local du réseau de votre entreprise sont immédiatement disponibles. Contrairement à la majorité des autres machines, le HP Netbook possède 2GB RAM au lieu de 1 GB. Cet appareil 3G est équipé d’une webcam qui vous permet d’organiser des vidéoconférences sans fil. Avantage supplémentaire : sécurité accrue via HP Face Recognition. Poids : 1,33 kg Dimensions : 23,2 x 262 x 180 mm Écran : 1024 x 600 Connexions : GPRS/HSDPA 7.2/ HSUPA 2.0 Bluetooth : 2.1 WLAN : oui Mémoire : 320 GB HD/2GB RAM Caméra : 2 mégapixels Le mariage du multimédia et de l’élégance Autonomie d’appel : jusqu’à 6 h Autonomie en veille : jusqu’à 504 h Poids : 122 g Dimensions : 109 x 60 x 14,1 mm Fréquences : 850/900/1800/1900 Résolution d’écran : 480 x 360 E-mail : oui Connexions : GPRS/HSDPA Votre partenaire business mobile élégant Spécifications BlackBerry® BoldTM 9700 Le BlackBerry® Bold 9700 : aussi beau que puissant. HP Mini 5102 3G Netbook One Onemagazine.be Onemagazine.be One Indice DAS : 1,87* Bluetooth : 2.0 with EDR WLAN : oui Mémoire : 2GB microSD Memory card slot : MicroSD™ Appareil photo : 3,2 mégapixels Système d’exploitation : AndroidTM Q1-2010 21 Daikin Profil de l’entreprise “Toute la gestion de notre entreprise est fortement dépendante de l’ICT. À cet égard, la disponibilité et la capacité du réseau jouent un rôle primordial.” Daikin Europe à Ostende est le quartier général vente et production pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen‑Orient. La société dispose à Ostende d’un site de production de 150 000 mètres carrés. Geert Monserez, Department Manager IT Planning & Infrastructure chez Daikin Europe Durant la décennie écoulée, Daikin Europe s’est fait un nom et une réputation en tant que producteur de systèmes de régulation climatique, c’est-à-dire des systèmes de conditionnement d’air qui régulent la température, le taux d’humidité, la pureté et la distribution de l’air. Depuis le début des années septante, le quartier général européen de la société japonaise est installé à Ostende. La cité balnéaire n’est pas seulement un important site de production et le quartier général des ventes de la société, c’est aussi à partir de là que Daikin organise le support ICT pour toute l’Europe. À Ostende, l’entreprise s’appuie sur un Local Area Network (LAN) développé par Belgacom sur la base d’appareils Cisco. Un parc de mille PC et imprimantes, ainsi que deux datacenters de mille serveurs sont reliés à ce réseau. “Nous sommes très dépendants du réseau”, déclare Geert Monserez, Department Manager IT Planning & Infrastructure chez Daikin Europe. “Dans le passé, nous avons connu quelques incidents qui ont paralysé tout le réseau. Or, si nous devons arrêter la production pendant quelques heures, cela coûte immédiatement énormément d’argent à l’entreprise. Et ce chiffre d’affaires perdu, nous ne pouvons plus le récupérer ultérieurement.” Comme les composants principaux du réseau LAN de Daikin arrivaient à la fin de leur cycle de vie, le temps était venu de revoir de fond en comble le concept du réseau. “Nous voulions un LAN avec une disponibilité plus élevée. De plus, nous voulions une autre structure de réseau. Le nouveau LAN devait être capable de limiter l’impact d’un incident, tant en termes Daikin accroît sa sécurité d’entreprise avec un nouveau réseau LAN Pas de réseau, pas de production La production de Daikin est très dépendante de l’ICT. Sans réseau, l’usine s’arrêterait de tourner. C’est la raison pour laquelle Daikin a demandé à Belgacom d’implémenter une nouvelle topologie de réseau totalement redondante, garantissant le niveau élevé de disponibilité de l’environnement ICT. 22 Q1-2010 One Onemagazine.be Business benefits • Plus pour le même prix • Capacité décuplée • Une surveillance et un entretien du LAN confiés en sous-traitance à Belgacom, avec des SLA distincts pour le LAN destiné à la production, vital pour l’entreprise • Un coût total de possession inchangé Onemagazine.be One d’ampleur qu’en termes de temps.” Ce développement demandait beaucoup de câblage supplémentaire sur le terrain de l’entreprise. Outre l’implémentation du réseau, le contrat de service LAN avec Belgacom a également été revu en fonction des investissements réalisés. Redondance totale Un nouveau concept de réseau a été élaboré pour Daikin. La proposition : remplacer le réseau en anneau par une topologie Ethernet pure en étoile avec trois couches distinctes où tout est structuré de manière redondante à travers les différentes couches. Cela signifie qu’entre le point A et le point B il y a toujours plus qu’une seule voie possible à travers le réseau. Il s’agit là d’une approche permettant d’éviter qu’une seule coupure provoque l’arrêt d’une grande partie du réseau. L’implémentation a été réalisée par Belgacom. “À certains endroits, la capacité du réseau a été décuplée”, déclare Geert Monserez. “Le nombre de ports du réseau a également été augmenté d’environ trente pour cent. Mais le plus gros avantage, c’est que tout le réseau est maintenant structuré de manière redondante.” Le nouveau réseau prévoit une séparation physique entre le LAN destiné à l’environnement de production, celui destiné au trafic de données et celui destiné à l’environnement de bureau. L’important, c’est aussi que chez Daikin, malgré les améliorations apportées sur tous les fronts, le coût total de possession pour le LAN est resté à son ancien niveau. La nouvelle topologie réseau donne à Daikin au moins dix ans d’avance. L’implémentation actuelle du réseau a un cycle de vie escompté de cinq à dix ans. “Pour nous, il s’agissait d’un des projets les plus vastes et les plus cruciaux. Avec Belgacom, nous l’avons planifié de manière très stricte et avons installé le nouveau réseau sur une courte période pendant les vacances.” Tous les services en matière de surveillance, d’entretien et de dépannage sont confiés en sous-traitance à Belgacom. Vous souhaitez réagir ? Visitez le blog sur www.onemagazine.be Q1-2010 23 dossier Le partenaire cloud computing des PME Executive Summary Grâce à son expertise combinée en matière de connectivité et d’ICT, Belgacom aspire à devenir un véritable partenaire pour les PME. L’entreprise formule des solutions concrètes et intégrales pour des services ICT ‘network-centric’ basés sur la connectivité, les applications et le matériel. De nos jours, les sociétés considèrent l’ICT comme un support important de leurs processus d’entreprise. Les entreprises doivent-elles pour autant se charger elles-mêmes de toutes leurs activités ICT ? Aujourd’hui, cette conception a considérablement évolué. En effet, la technologie actuelle permet d’acheter un support ICT comme un service. De plus en plus d’entreprises adoptent cette vision. Le cloud computing est un modèle qui supprime les problèmes opérationnels des managers ICT tout en rendant la structure des coûts d’un service ICT spécifique transparente et prévisible. Dès lors, les entreprises distinguent dans le cloud computing une opportunité de diminuer progressivement les investissements dans leur infrastructure ICT propre. Souvent, pour un prix plus avantageux, ils peuvent obtenir un meilleur niveau de services, notamment grâce aux SLA conclus avec leur partenaire. Singulièrement, cette nouvelle approche ICT est plébiscitée par tous les types d’entreprises : tant les grandes multinationales que les PME. Belgacom n’ignore pas que le rôle d’un partenaire ICT revêt une importance considérable sur le marché des PME. Par conséquent, nous avons créé un département ICT distinct qui s’adresse particulièrement aux clients PME. Belgacom sait que le marché des PME a des besoins très spécifiques en matière d’ICT, bien que leur complexité soit souvent comparable aux besoins des grandes entreprises. Afin de répondre aux besoins des PME, Belgacom se profile plus que jamais comme un partenaire leur proposant des solutions end-to-end. Walter Van Uytven, Director IT SME Market auprès de l’Enterprise Business Unit de Belgacom, est payé pour le savoir. 24 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One Partenaire fiable “Nous offrons aux PME des services end-to-end”, déclare Walter Van Uytven. “Nous officions en outre comme un véritable partenaire, un “trusted advisor”. Les PME recherchent en effet la sûreté. L’ICT est pour ainsi dire lié à tous les processus d’une entreprise. Dès lors, les PME aspirent à un ICT fiable.” Belgacom construit son offre autour de la connectivité. L’évolution vers le cloud computing entraîne l’augmentation continue de l’importance du réseau. Aujourd’hui, en Belgique, 600 000 PME comptent déjà sur Belgacom pour leur connectivité. Walter Van Uytven : “Elles préfèrent une relation solide avec un partenaire fiable. Elles souhaitent faire appel à ce partenaire pour la connectivité, mais aussi pour les services ICT, soit localement via leur matériel et leurs logiciels, soit via le cloud.” En bref : les PME veulent un package intégral. Elles souhaitent des services ICT end-to-end sur la base des produits adéquats, au bon moment et via les bons canaux de communication. “Pour cette raison, nous consultons tous les maillons de la chaîne, tant clients que fournisseurs. Nous répertorions ainsi les besoins concrets des PME et sommes toujours à même de formuler la solution la plus adéquate”, confie Walter Van Uytven. Q1-2010 25 dossier “Les PME préfèrent une relation solide avec un partenaire fiable. Elles souhaitent faire appel à ce partenaire pour la connectivité, mais aussi pour les services ICT, soit localement via leur matériel et leurs logiciels, soit via le cloud.” Walter Van Uytven, Director IT SME Market chez Belgacom Le cloud computing dans les PME Actuellement, le cloud computing et le “network-centric ICT” sont également à l’ordre du jour sur le marché des PME. “Dans la pratique, nous constatons que la plupart des entreprises n’adoptent pas une attitude catégorique”, poursuit Walter Van Uytven. “Nous souhaitons souvent conserver certaines applications critiques pour l’entreprise sur le site. En revanche, d’autres aspects de l’environnement ICT – les composantes de l’infrastructure comme la sécurisation et le stockage – peuvent rejoindre le cloud.” De ce fait, Belgacom propose une solution hybride en matière de cloud computing : les PME conservent une partie de leur ICT en gestion propre et recourent à l’hébergement pour l’autre partie. D’ailleurs, le service proposé par Belgacom n’est pas par définition totalement fourni par ses propres soins. “Nous connaissons nos points forts. Nous faisons dès lors une distinction très claire entre les services que nous fournissons nous-mêmes et ceux pour lesquels nous faisons appel à des partenaires. Cette approche mixte profite aux PME : en effet, elles veulent rapidement une solution complète et flexible. Elles espèrent en outre obtenir une solution à un prix avantageux, avec des produits et des services sur mesure.” Réseau et applications Belgacom aspire à devenir un véritable acteur pour les entreprises qui passent au modèle cloud. “Ce rôle nous va comme un gant”, confirme Walter Van Uytven. “Impossible d’être un acteur cloud en ne fournissant que la connectivité ou des applications.” Belgacom remplit les deux conditions pour réussir dans le cloud : le réseau et les applications. Spécialement pour le marché des PME, Belgacom propose une offre d’applications génériques accessibles via le modèle cloud : back-up, CRM, SharePoint, webhosting, dedicated hosting... “Le principe de cette méthode 26 Q1-2010 est d’ailleurs moins nouveau que nous le pensons. Nombre de PME possèdent déjà une expérience cloud, notamment dans le traitement de leurs paiements auprès de leur banque, l’échange de données avec leur secrétariat social, avec des organismes publics...” Selon les prévisions, l’utilisation de cloud computing va désormais rapidement s’élargir à d’autres applications utilisées au quotidien. Solution intégrale Pour Belgacom, l’histoire ne s’arrête pas au cloud computing. Platform-as-a-Service constitue l’étape suivante. Belgacom veille ainsi à ce que les Independent Software Vendors (ISV) locaux – sur la base de l’infrastructure proposée par Belgacom – puissent implémenter leurs solutions chez le client PME. Walter Van Uytven : “Le cloud devient ainsi le théâtre d’une sorte de marché. Il s’agit d’un écosystème dans lequel Belgacom et les ISV locaux se chargent ensemble de différents aspects ICT que les PME peuvent acquérir comme un service.” Belgacom aspire en outre à devenir le partenaire end-to-end pour tous les besoins ICT des PME. Pour ce faire, Belgacom conclut des contrats avec différents fournisseurs de matériel. Cette approche génère des solutions intégrales. “Chez nous, la PME peut acheter un ordinateur portable, abonnement internet et solution de back-up hébergée compris. Elle peut également combiner l’achat d’un serveur avec une solution storage hébergée, par exemple. C’est précisément l’avantage de notre offre sur le marché des PME : pas uniquement quelques composants de l’environnement ICT, mais tout de A à Z”, affirme Walter Van Uytven. cloud computing et de “network-centric ICT”. “Belgacom aspire à devenir un partenaire des PME à part entière. Imaginer que Belgacom fournit uniquement des solutions aux grandes entreprises est une perception erronée”, souligne Walter Van Uytven. C’est ce que révèle notamment un programme de partenariat développé par Belgacom pour les intégrateurs et revendeurs lui permettant de renforcer son support aux PME. “En concertation avec des clients et partenaires, nous corrigeons constamment notre portefeuille de services destinés aux PME afin de pouvoir anticiper encore mieux leurs besoins. Et nous avons le grand avantage de disposer de toute une série d’applications qui ont déjà fait leurs preuves auprès des clients d’envergure. En tant que PME, vous en récoltez les fruits.” Toujours plus de convergence L’approche novatrice de Belgacom en tant que partenaire ICT des PME repose sur la convergence qui est apparue ces dernières années entre l’ICT et les télécoms : convergence entre téléphonie fixe et mobile, entre téléphonie et données, entre connectivité et applications... Walter Van Uytven : “Pour toute une série de PME, la combinaison de l’ICT et de la télécommunication est encore neuve. Il va pourtant de soi que Belgacom, grâce justement à cette combinaison d’ICT et de télécom, est à même de proposer de véritables solutions intégrales. Les PME ne travaillent dès lors plus avec deux fournisseurs, mais avec un partenaire.” Pas que pour les grandes entreprises Belgacom dispose donc de toutes les bases nécessaires pour mettre en pratique, sur le marché des PME aussi, le concept de One Onemagazine.be Vous souhaitez réagir ? Visitez le blog sur www.onemagazine.be Onemagazine.be One Q1-2010 27 round table Visions, prévisions et projections de 6 IT Managers Cloud computing : le débat Donnez votre opinion : visitez le blog sur www.onemagazine.be Comment les entreprises envisagent-elles le cloud computing dans la pratique ? Quelles sont leurs raisons de (ne pas) prendre le train en marche ? One a mené l’enquête. Six organisations ont débattu de leur vision du cloud computing et de leurs premières expériences en la matière. Dans le monde de l’ICT, le cloud computing est le sujet d’actualité. Le cloud computing est le concept d’architecture qui se cache derrière toutes sortes de services, suivant le principe du Software-as-a-Service. Dans la pratique, son champ d’application est bien plus large : le concept peut s’appliquer à l’infrastructure, aux applications et aux données. Le cloud computing altère le rôle des CIO : ils doivent moins s’occuper de l’infrastructure, mais consacrer davantage de temps aux négociations relatives à la gestion des SLA. Comment nos entreprises abordent-elles le cloud computing? Les services en exergue “La fin des années nonante a déjà marqué les débuts de la virtualisation des serveurs”, déclare Frans Van de Ven, IT Manager chez DHL. “Nous avons rassemblé les serveurs provenant des différents pays dans un datacenter. Le cloud computing va un 28 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One cran plus loin.” Le point de départ est une organisation de l’IT plus efficace – de préférence d’une haute qualité et à un prix intéressant. “Nous considérons la fourniture des services nécessaires au business comme notre tâche”, confie Geert Beyen, IT Operations Manager chez Kluwer. “La manière dont nous nous organisons concrètement en ce sens est sans importance pour ce business. Nous recourons à un mélange de clouds privés et publics.” À l’administration fédérale, le tableau est tout autre. Chaque service fédéral possède sa propre stratégie IT, avec sa propre infrastructure. “Reste à savoir si un département IT doit fournir lui-même tous les services”, poursuit Frank De Saer, CIO du SPF Économie. “Devons-nous investir dans l’infrastructure? Le CIO d’un service fédéral doit en premier lieu se concentrer sur le business et l’innovation. Les services aux citoyens et aux entreprises restent bien entendu la composante la plus importante.” Q1-2010 29 round table “Le cloud computing peut engendrer une valeur ajoutée considérable pour l’intégration et la customisation locale des applications.” John Myklebust, Director Datacenter Services chez Belgacom EBU “L’évolution ultérieure du cloud computing mène à une situation dans laquelle la largeur de bande du réseau détermine tout.” Filip Tersago, Unit Manager chez Belgacom EBU “L’élément infrastructurel passe au second plan. Nombre d’entreprises lient d’emblée le cloud computing à des SLA pour un prix acceptable et un haut degré de flexibilité.” Joeri Swennen, Unit Manager chez Belgacom EBU L’importance des SLA Passer sans transition d’un environnement décentralisé au cloud ne semble pas avisé. “Impossible d’évaluer correctement les avantages du cloud computing sans avoir comparé avec le fonctionnement d’un datacenter propre”, précise Hans Denijs, IT Manager chez VPK. “Pour cette raison, nous avons récemment construit notre propre datacenter. Nous y avons réuni les infrastructures de différents pays. Nous avons constaté que les départements locaux éprouvaient tout de même sensiblement plus de difficultés à transférer des applications critiques pour l’entreprise dans un datacenter.” En cas d’incident, le département business local apprécie le fait d’avoir un contact sur place. Bien entendu, lorsque tout se trouve dans un datacenter éloigné ou presque tout à fait immatériel dans un cloud, c’est impossible... D’où l’importance des SLA. “En réalité, c’est justement un argument en faveur du cloud”, ajoute Jean-Marie Van Cutsem, IT Operations Manager chez Isabel. “Le réseau et la communication déterminent le succès de ce modèle. Dans ce cas, en tant qu’entreprise, il vaut encore mieux opter pour un partenaire fiable.” 30 Q1-2010 Le caractère crucial de la largeur de bande En effet, tout le concept de cloud computing dépend de la capacité et de la disponibilité du réseau. “L’évolution ulté rieure du cloud computing mène à une situation dans laquelle la largeur de bande du réseau détermine tout”, explique Filip Tersago, Unit Manager chez Belgacom EBU. “En principe, les entreprises n’auront plus d’autre besoin que cette largeur de bande.” Alors que le reste de l’environnement IT se trouve dans le cloud, le concept s’apparente lentement à une utilité. “En effet, c’est la direction que nous empruntons”, avance Joeri Swennen, Unit Manager chez Belgacom EBU. “Nous le constatons déjà actuellement dans toutes les réactions que suscite le cloud computing. Ces réactions concernent de moins en moins le côté infrastructurel de la chose, mais portent très concrètement sur les SLA à un prix correct et un haut degré de flexibilité.” davantage à la stratégie. Il devient un nouveau gatekeeper pour l’introduction de nouvelles technologies.” La dépendance de l’expertise disparaît par la même occasion. Un expert en infrastructure quittant la société engendrait auparavant son lot de problèmes. Dans le cloud, ce n’est plus le cas. L’expertise se trouve entièrement chez le partenaire. Qu’advient-il donc du rôle de différenciateur de l’IT ? Ne diminue-t-il pas, lorsque les entreprises acquièrent via cloud computing les mêmes services auprès des mêmes partenaires ? “Ce risque est difficile à prédire”, déclare Tommy Van Roye. “Vendrons-nous plus de métiers à tisser si nous organisons notre IT via cloud computing ? C’est pratiquement impossible à chiffrer. L’avantage réside principalement dans la flexibilité accrue. Son impact doit se faire ressentir jusqu’au niveau opérationnel. Nous pourrons ainsi affirmer que les coûts inhérents à l’IT par métier baissent.” Solution mixte Support amélioré L’attention sans cesse croissante dont bénéficie actuellement le cloud computing n’est pas le fruit du hasard. “La crise économique accélère clairement l’adoption du cloud computing”, précise Tommy Van Roye, IT Manager chez Picanol. “En soi, l’idée n’est absolument pas neuve. Selon moi, il s’agit d’une nouvelle forme d’externalisation.” Il ne conçoit pas qu’à terme l’IT évolue en une véritable utilité. “Certains services resteront toujours en interne, tout simplement parce qu’ils sont critiques pour l’entreprise.” Chez Isabel, on partage cette vision d’un modèle hybride. “Acquérir un service est plus simple qu’acheter du matériel”, estime Jean-Marie Van Cutsem. “Pour deux de nos cinq datacenters, nous nous basons sur le modèle de “managed services”. Plus tard, lorsque nous migrerons notre application “fat client” destinée aux entreprises et aux banques vers une application web, l’opération exigera davantage de performance et de flexibilité de la part du datacenter. Anticiper le déroulement précis des événements n’est pas une mince affaire. Travailler avec des managed datacenter services présente l’avantage de ne pas devoir acquérir inutilement, pour cette migration, une capacité supplémentaire considérable, comme l’aurait exigé un datacenter propre.” La plupart des organisations arriveront peut-être, au fil du temps, à une solution mixte. “Une partie passe dans le cloud, d’autres services passent via managed services, d’autres encore continuent d’être gérés en interne”, déclare Geert Beyen. “Les besoins, le prix, la qualité et l’expertise nécessaires seront systématiquement pris en considération.” “Toutefois, faire purement dépendre le cloud computing des coûts ne me semble guère avisé”, confie Frank De Saer. “La disponibilité et la qualité ont également leur importance. Pour les pouvoirs publics, garantir le support de certains services au citoyen – par exemple les applications web – jour et nuit n’est pas une sinécure. Nous pensons que le cloud computing pourrait s’avérer très précieux dans ce contexte.” Un meilleur support de l’utilisateur final s’organise plus aisément via le cloud computing. Frans Van de Ven : “Dans un environnement international, ce support peut plus facilement s’organiser de manière centrale, avec un niveau de qualité identique pour l’ensemble de l’entreprise.” L’intégration est également un point essentiel du cloud computing, assurément dans le cas des pouvoirs publics. “Le cloud facilite la customisation locale des applications”, révèle John Myklebust, Director Datacenter Services chez Belgacom EBU. “La valeur ajoutée pourrait dès lors découler d’un écosystème d’expertise permettant de relier mutuellement différents services publics, via le cloud.” D’IT Manager à gatekeeper À mesure que l’infrastructure, les applications et les données disparaissent dans le cloud, le rôle de l’IT Manager évolue. “Une partie des soucis opérationnels disparaît”, constate Hans Denijs. “L’IT Manager peut dès lors se consacrer One Onemagazine.be Le partenaire adéquat À mesure que le cloud computing gagne en popularité, le rôle du partenaire gagne en importance. Les partenaires endossent une responsabilité considérable. Ils doivent faire preuve de flexibilité, fournir de la qualité et imputer un prix acceptable. “Il me semble logique qu’un partenaire soit à la fois opérateur télécom et fournisseur IT”, précise Hans Denijs. “La connectivité et la prestation de services sont indissociablement liées. Toutefois, nous n’aurions peut-être pas tort de déjà penser à la congestion. Si chacun va travailler à Bruxelles au même moment, des embouteillages se forment. Quid si nos activités IT doivent être transférées en plus grand nombre vers le datacenter de notre partenaire via le réseau ?” Onemagazine.be One “La crise économique accélère clairement l’adoption du cloud computing. Certains services resteront cependant toujours en interne, tout simplement parce qu’ils sont critiques pour l’entreprise.” Tommy Van Roye, IT Manager chez Picanolgroup “Le cloud computing confère un rôle plus stratégique à l’IT Manager. Il devient un nouveau gatekeeper pour l’introduction de technologies nouvelles.” Hans Denijs, IT Manager chez VPK “Vous ne pouvez réduire le cloud computing purement aux coûts. La valeur ajoutée ne doit pas être oubliée.” Frank De Saer, CIO du SPF Économie “Réseau et communication déterminent la réussite du cloud computing. Dans ce cas, un partenaire fiable s’impose plus que jamais.” Jean-Marie Van Cutsem, IT Operations Manager chez Isabel “Chaque service doit être pris en considération : cloud, managed service ou gestion propre.” Geert Beyen, IT Operations Manager chez Kluwer “Le support de l’utilisateur final s’organise plus aisément de manière centralisée, via le cloud computing.” Frans Van de Ven, IT Manager chez DHL Q1-2010 31 Audenarde La ville d’Audenarde choisit PubliLink Explore Servir les citoyens grâce au réseau “Nous avons complètement modernisé l’environnement IT de la ville. Le réseau y joue plus que jamais un rôle-clé.” Jean Landrie, responsable du service ICT Qui visite Audenarde ne peut passer à côté des atouts de la ville sur les plans touristique et économique. Outre les nombreux monuments de son riche passé, Audenarde propose également des espaces destinés à l’expansion économique sur des terrains industriels et dans des zonings artisanaux situés en dehors de la ville. Et la technologie IT joue un rôle important dans le cadre de la fourniture des services communaux. “Nous nous concentrons sur les objectifs stratégiques que nous voulons réaliser à l’aide de la technologie IT”, déclare Jean Landrie, responsable du service ICT. “Pour ce qui est des aspects opérationnels, nous faisons appel à des partenaires forts.“Les services administratifs de la ville travaillent avec un parc d’ordinateurs de 150 appareils, répartis sur une dizaine de sites”. Des besoins grandissants en matière de réseau Au milieu des années nonante, Audenarde fut une des premières villes à adopter les connexions réseau SDSL. “À l’époque, c’était le moyen idéal pour relier des sites entre eux”, se souvient Jean Landrie. “À ce moment-là, nos collaborateurs travaillaient déjà avec des applications “thin client” via Citrix. Les lignes SDSL ne nous proposaient pas une largeur de bande garantie mais, dans ce contexte, ce n’était pas non plus vraiment nécessaire.” Bien entendu, l’utilisation des technologies IT a fortement évolué dans les années qui ont suivi. Comme le nombre de services reposant sur des applications et des données gérées de manière centrale ne faisait que croître, la pression sur le serveur augmentait également. Progressivement, on a eu de plus en plus besoin de connexions stables, disponibles et performantes pour garantir le fonctionnement sans problème des applications et du flux de données (croissant) qui y était associé. Audenarde a dès lors opté pour la plate-forme Explore et s’est reliée à Business benefits Profil de l’entreprise Petit à petit, le support IT des services communaux d’Audenarde évolue vers le cloud computing. Pour Audenarde est connue comme étant la perle des Ardennes flamandes. Cette ville de Flandre orientale compte juste un peu moins de trente mille habitants. Pour les amateurs de cyclisme, Audenarde est indissociablement liée au Tour de Flandre. 32 Q1-2010 pouvoir proposer des applications performantes à ses collaborateurs et à ses citoyens, la ville a adopté le réseau PubliLink Explore. One Onemagazine.be PubliLink Explore offre aux services communaux d’Audenarde les avantages suivants : •E fficacité : la largeur de bande qui convient pour chaque site • Qualité : des SLA concrets en matière de performance et de disponibilité pour un meilleur service au front office et aux guichets électroniques • F lexibilité : une solution pour l’augmentation du trafic de données entre les sites, ainsi que pour les collaborateurs et les citoyens • Innovation : une base solide pour de nouvelles applications réseau, parmi lesquelles la téléphonie IP, les terminaux de paiement, les panneaux électroniques et les solutions mobiles, le tout avec un niveau de sécurité particulièrement élevé Onemagazine.be One PubliLink 2.0, la plate-forme de communication de Belgacom pour les services publics. Dans son centre administratif de Maagdendale, qui héberge la plupart des services communaux, Audenarde dispose d’une connexion de 8 Mbits, dont 2 Mbps sont consacrés aux services à valeur ajoutée des administrations publiques, PubliLink 2.0, et 6 Mbps à Internet Explore sécurisé. Les sites moins importants disposent, quant à eux, d’une connexion de 256/1024 Kbits/s. Un gain en temps et en efficacité “Sur chaque site, nous disposons désormais de la largeur de bande qui convient et d’un SLA approprié pour garantir la performance et la disponibilité”, poursuit Jean Landrie. “Grâce à cette approche, le réseau pourra facilement évoluer selon nos besoins.” Opter pour Belgacom n’a pas seulement été dicté par un souci de connectivité. Le passage à PubliLink Explore 2.0 s’inscrivait dans un projet plus vaste de la ville. En effet, l’intégrateur système Cevi proposait de meilleures performances grâce à un nouveau câblage, un nouveau système d’exploitation Citrix et un nouveau parc d’ordinateurs. Les applications principales de la ville tournent de manière centralisée à Maagdendale. “Bien entendu, le réseau joue un rôle-clé dans cet ensemble. Le nouvel environnement IT doit mieux soutenir les collaborateurs de la ville, avec pour objectifs principaux un gain de temps, une meilleure efficacité et un meilleur service.” Une base pour l’avenir La ville a également adopté une série de nouvelles applications en ligne, notamment pour le soutien du service touristique, du service de la jeunesse, du service des sports et de la bibliothèque communale. C’est la firme Syx Automations d’Ypres qui s’est chargée de l’implémentation de ces applications et qui s’occupe aussi de leur hébergement. Entre-temps, le département IT de la ville se charge d’installer de nouveaux guichets électroniques qui permettront aux citoyens d’utiliser euxmêmes les applications en ligne. Ce service entraînera bien entendu une nouvelle augmentation du trafic sur le réseau. Actuellement, la ville étudie aussi les possibilités de passer à la téléphonie IP, avec Explore comme base. “Nous voulons continuer à évoluer vers le cloud computing, tout en suivant de près les développements au niveau opérationnel. Grâce à la collaboration avec Belgacom, nous avons franchi un nouveau pas dans cette direction”, conclut Jean Landrie. Vous voulez entendre Jean Landrie en direct? Regardez le témoignage vidéo sur www.onemagazine.be/experiences Visitez le log sur www.onemagazine.be Q1-2010 33 solutions solutions Les serveurs privés virtuels : un hébergement performant à budget réduit Explore Service Reporting : surveillance permanente de votre réseau Votre réseau d’un seul coup d’œil Presque comme les vrais, mais meilleur marché Il existe une nouvelle manière de faire tourner vos logiciels dans des conditions optimales, sans devoir faire de gros investissements et sans avoir à vous occuper vous-même de la gestion et de l’entretien. Avec un serveur privé virtuel (Virtual Private Server), vous disposez d’une solution performante pour un budget réduit. Dans le cas d’une solution d’hébergement, vos applications tournent sur du matériel de Belgacom dans un de nos centres de données. Un serveur privé virtuel est un serveur virtuel qui vous est attribué. Il peut tourner sur Microsoft ou Linux. Pour garantir une disponibilité maximale, même en cas de problèmes importants, les serveurs physiques sont disposés “en miroir”. En plus d’un exemplaire dans le centre de données d’Evere, il existe un serveur identique dans le centre de données de Machelen. Vous profitez ainsi de la technologie de virtualisation la plus récente et la plus puissante. Et Belgacom ICT se charge de la gestion et de l’entretien du serveur, de sa sécurisation, de sa surveillance, des backups, du stockage des données et des applications standard. Belgacom gère également la couche de virtualisation. Le serveur virtuel est blindé de telle manière qu’il apparaît pour vous comme étant un serveur physique qui vous est réservé. Et un serveur virtuel est bien meilleur marché. Économique et écologique En choisissant une solution d’hébergement, vous ne devez pas investir vous-même dans l’achat d’un serveur physique. Vous ne devez pas non plus vous soucier des connexions nécessaires. Pas besoin non plus de spécialistes IT pour la gestion du serveur. Et vous pouvez aussi laisser entièrement le soin à Belgacom de remplacer le matériel, de se charger des mises à jour et des mises à niveau et de supporter les frais imprévus. Vous pouvez donc vous consacrer entièrement à vos propres activités de base, tout en bénéficiant d’une solution flexible qui évolue selon les besoins de votre entreprise. Votre serveur tourne dans les salles d’hébergement très perfectionnées et hautement sécurisées de Belgacom. Les spécialistes IT de Belgacom surveillent votre 34 Q1-2010 réseau est appropriée. Vous pouvez également procéder immédiatement aux optimisations là où c’est nécessaire. Application Performance Reporting serveur en permanence, vous garantissant ainsi une performance optimale. De plus, avec un serveur virtuel, vous consommez moins d’énergie et vous avez besoin de moins de refroidissement : un parfait exemple de technologie verte. Pourquoi héberger votre serveur chez Belgacom ? Belgacom est un opérateur stable et à la pointe de la technologie qui dispose de collaborateurs et de processus professionnels qui suivent la méthode ITIL. En matière de sécurisation, notre personnel possède de nombreuses années d’expérience et fournit un service à plus de 10 000 clients satisfaits. De plus, chez Belgacom, vous pouvez combiner votre connexion internet avec la solution Explore qui vous propose de développer votre intranet d’une manière unique pour en faire un réseau sécurisé, fiable et bien géré. Business benefits • Redondance • Performance • Flexibilité • Disponibilité maximale • Sous-traitance de la gestion, de la sécurisation et de l’entretien • Technologie verte : moins de consommation d’énergie Plus d’infos ? Prenez contact avec votre account manager pour obtenir des informations supplémentaires sur nos solutions en matière de serveur privé virtuel ou rendez-vous sur http://ict.belgacom.be One Onemagazine.be La nouvelle application Explore Service Reporting est une interface de gestion intégrée qui est mise gratuitement à la disposition des clients Explore. Grâce au tableau de bord convivial, vous pouvez surveiller d’un seul coup d’œil les différents éléments de votre infrastructure qui tournent sur votre réseau. Outre les rapports traditionnels sur les performances du réseau Explore, le logiciel Explore Service Reporting comporte désormais également des rapports ICT : rapports sur le LAN, sur la téléphonie IP, sur la sécurité, etc. Vous pouvez consulter tous ces rapports via une interface en ligne. Grâce aux informations statistiques ainsi obtenues sur votre infrastructure réseau et vos composants ICT, vos gestionnaires de réseau peuvent optimiser les applications commerciales pour l’utilisateur final. Vous économisez ainsi des frais, tout en disposant d’un outil indispensable pour la surveillance et la planification de votre infrastructure ICT. Tableau de bord Le tableau de bord en ligne vous fournit un aperçu centralisé de tous les rapports, ce qui vous permet de tirer rapidement des conclusions. L’application vous propose une aide en ligne et un code de couleur visuel vous indique quels sont les éléments qui doivent être contrôlés. Grâce à l’interface intelligente, les rapports sont instantanément classés par ordre de priorité. Il s’agit là d’un grand avantage lorsque vous devez gérer une infrastructure réseau complexe. Rapports supplémentaires L’application Explore Service Reporting offre à la base tous les rapports sur les services qui sont fournis par Explore. Vous pouvez vérifier les prestations opérationnelles de Belgacom, mais vous pouvez aussi commander des rapports supplémentaires qui seront automatiquement ajoutés à votre Explore Service Reporting. L’option “Enhanced Reporting” vous permet, pour les filiales qui sont connectées à Explore, de suivre de près la disponibilité du réseau, l’utilisation de la largeur de bande ou le taux de saturation du routeur Explore. Sur la base de ces données, vous pouvez ensuite évaluer si la taille de votre infrastructure Onemagazine.be One Vous pouvez procéder à une analyse plus approfondie grâce au rapport “Application Performance Reporting” qui comprend les applications les plus utilisées de votre réseau. Lorsque votre réseau est trop sollicité, vous pouvez visualiser quelles sont les parties de largeur de bande qui sont utilisées par chaque application. Ainsi, vous pouvez attribuer un niveau de priorité moins élevé à certains protocoles ou bloquer le trafic via le pare-feu. Votre infrastructure réseau est alors utilisée de manière optimale, ce qui vous évite de devoir investir en largeur de bande supplémentaire. En outre, cela permet à vos collaborateurs de travailler de manière plus efficace. Security Reporting Grâce au rapport “Security Reporting”, vous pouvez effectuer le suivi de vos applications en matière de sécurité, qu’elles soient hébergées sur le réseau Explore ou installées chez vous. L’option “Explore Secured Internet Service” vous permet de contrôler la disponibilité de votre accès internet. Ce rapport vous donne le classement des protocoles les plus utilisés et, si vous avez opté pour le service “filtrage URL”, une liste des URL les plus demandées par vos collaborateurs. Cela vous permet d’optimiser l’utilisation de votre accès internet. Le service “Secure Mail” d’Explore vous donne alors des informations sur le nombre de mails bloqués, par exemple à cause de spams ou de virus, et le pourcentage de mails expédiés. Device Reporting Avec l’option “Device Reporting”, vous pouvez vérifier le fonctionnement de vos appareils IT : pare-feux, central téléphonique IP, commutateurs LAN, serveurs, etc. Pour chacun de ces éléments, vous recevez des informations sur la disponibilité, la largeur de bande utilisée et le taux de saturation. Business benefits • Gratuité pour les clients Explore • Surveillance et planification de l’infrastructure ICT • Convivialité • Réduction des coûts • Applications commerciales optimisées • Rapports étendus Plus d’infos ? Prenez contact avec votre account manager pour obtenir des informations supplémentaires sur Explore Service Reporting ou rendez-vous sur http://ict.belgacom.be Q1-2010 35 MCE Pour tout support IT, le MCE se fie à Belgacom Explore Business benefits Téléphonie transparente Belgacom Explore offre une connexion réseau redondante vers les applications hébergées du MCE. • Jusqu’à 20 pour cent de frais de téléphonie en moins • Une structure de coûts transparente • Une technologie à l’épreuve du futur Dans sa recherche d’une nouvelle solution de téléphonie, “Nous ne devons plus nous soucier de l’infrastructure. Belgacom se charge des upgrades et de la maintenance.” le Management Centre Europe (MCE) a découvert les possibilités de Belgacom Explore. Ce réseau occupe entre-temps une place Herman Coquel, ICT Director du MCE centrale dans la stratégie IT de l’entreprise, qui a choisi d’externaliser tous les systèmes opérationnels. a choisi les Integrated Telephony Services (ITS) via Belgacom Explore, la solution la plus adéquate. “L’avantage de ce modèle hébergé est que nous pouvons compter sur une solution performante et disponible, Belgacom veillant aux upgrades et à la maintenance. Outre le choix d’ITS, nous avons également pu sous-traiter notre firewall à Belgacom et l’utiliser comme un managed service.” Structure tarifaire transparente Profil de l’entreprise Le Management Centre Europe (MCE) est le siège européen de l’American Management Association (AMA). À Bruxelles, la société compte 61 collaborateurs. Chaque année, dix mille managers suivent les formations du MCE. L’American Management Association (AMA) a été créée aux États-Unis dans les années 20. Depuis 1961, l’entreprise a établi son siège européen à Bruxelles : le Management Centre Europe (MCE). AMA possède un vaste programme de formations en management relatives au leadership, à la gestion de projets, aux ressources humaines... Les professeurs de l’AMA sont des managers rompus à la pratique. À Bruxelles, les formations ont lieu au centre d’affaires et de conférences du MCE. Parallèlement, ce centre est disponible pour d’autres organisations. Ces dernières peuvent y organiser des réunions, séminaires, congrès et événements. Le MCE dispose à 36 Q1-2010 Bruxelles d’une superficie totale de 7 800 mètres carrés. Ce centre possède 38 salles modulables d’une capacité de douze à sept cents personnes. Toutes les salles sont munies d’une connexion sécurisée à haut débit, de matériel audiovisuel et de la climatisation. Les applications deviennent des services Le MCE souhaite externaliser au maximum l’IT opérationnel. “Tous les systèmes sont hébergés chez des partenaires externes”, déclare Herman Coquel, ICT Director. “Notre département IT peut ainsi se concentrer sur sa tâche principale : One Onemagazine.be réfléchir à la manière dont il peut offrir un meilleur support au business.” La téléphonie représentait l’un des derniers systèmes que le MCE gérait encore en interne. À l’époque, il s’est avéré que l’installation existante pour la téléphonie IP devait être remplacée. L’entreprise a, dans ce cas également, décidé de franchir le pas de l’externalisation. “Nous avons encore brièvement envisagé d’acheter ou de prendre en leasing un nouveau système, mais nous avons finalement compris qu’il serait plus judicieux de considérer la téléphonie comme un service – et donc de l’acheter en tant que tel auprès d’un fournisseur.” Le MCE a examiné l’offre des diverses entreprises de communication et Onemagazine.be One Par le biais de Belgacom Explore, le MCE bénéficie pour les applications d’une connexion redondante avec le partenaire d’hébergement. Par la même occasion, Explore constitue également la base de la téléphonie IP. Le MCE a équipé l’ensemble du bâtiment bruxellois des nouveaux appareils téléphoniques IP de Linksys. On en dénombre soixante dans les bureaux des collaborateurs internes. En outre, cinquante appareils sont également présents dans les couloirs et les salles de conférence. “La plate-forme de gestion de Belgacom est relativement simple”, déclare Herman Coquel. “Lorsqu’un client occupe temporairement l’un de nos bureaux, par exemple pour la durée d’un congrès, nous pouvons immédiatement y prévoir les appareils et les lignes nécessaires.” Il importait également au MCE de voir ses coûts de téléphonie baisser de dix à vingt pour cent. Herman Coquel : “La structure tarifaire d’Explore est très transparente. Les frais cachés inhérents à l’ancienne situation ont disparu.” Avec Belgacom Explore comme base, le MCE souhaite également, à terme, introduire d’autres applications réseau. Herman Coquel : “Cette opération permettra enfin de révéler la principale valeur ajoutée d’Explore.” Le MCE analyse en ce moment, entre autres, l’utilisation de whiteboards interactifs ainsi que de la vidéoconférence dans les salles de réunion. Q1-2010 37 Barry Callebaut Barry Callebaut centralise son environnement ICT avec Telindus l’importante barrière linguistique et les différences culturelles, fut en grande partie déterminant. “Pour ce projet, ils ont prouvé leur qualité de véritable intégrateur : un partenaire qui agit indépendamment des fournisseurs en tant qu’organisation ICT au sens large de son client.” Belgacom a étudié la situation existante ainsi que l’impact commercial du projet. “Cela nous a permis de présenter directement nos projets de la façon la plus adéquate aux autres acteurs.” Actuellement, l’entreprise planche sur le volet technique du projet. Au cours du premier trimestre 2010, l’entreprise lancera une phase de test étendue du projet dans un site de production et dans un site commercial. Si les tests sont concluants, le déploiement de la solution pourra commencer. La centralisation devrait être terminée à l’automne 2012. Un faible pour l’intégration ICT flexible Profil de l’entreprise Pour pouvoir réagir rapidement aux opportunités offertes par le marché, Barry Callebaut va rassembler son parc de serveurs disséminés de par le monde en un seul environnement. Belgacom est le partenaire qui rend les systèmes informatiques et les télécoms de Barry Callebaut accessibles partout, par tous les moyens et à tout moment. Au fil des années, Barry Callebaut est devenu un acteur de premier plan au niveau mondial. Par conséquent, son environnement ICT est devenu hétérogène, organisé de façon décentralisée et réparti sur quarante sites de production et sept points de vente. Dans un premier temps, Barry Callebaut a standardisé l’intégralité de son parc de PC et de serveurs et a harmonisé les applications pour les utilisateurs finaux. Pourtant, les ICT demeuraient décentralisés : chaque site disposait de ses propres serveurs et de son propre datacenter. Kris Vandaele, Corporate IT Manager chez Barry Callebaut, affirme : “Étant donné que l’entreprise ne cessait de croître, la situation devenait ingérable. Même dans la situation économique actuelle, des opportunités apparaissent encore, mais celles-ci disparaissent presque 38 Q1-2010 Barry Callebaut est le leader mondial de la production de produits à base de cacao et de chocolat. Le site de Wieze abrite la plus grande fabrique de chocolat au monde. Barry Callebaut compte 7 000 collaborateurs et réalise un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros. aussitôt. Pour pouvoir y répondre de façon adéquate, l’entreprise a besoin d’un soutien ICT flexible.” Barry Callebaut a voulu trouver la meilleure solution pour l’entreprise. L’élément-clé s’est avéré être un environnement centralisé. Et Kris Vandaele d’ajouter : “Le défi à relever est assez conséquent. Il s’agit de rassembler 428 serveurs répartis de par le monde sur une seule plate-forme.” Barry Callebaut a décidé de faire confiance à Belgacom pour ce projet. “Nous avons toujours eu de bonnes expériences avec Telindus. Nous voulions faire appel à un intégrateur qui fasse office de partenaire, et non uniquement à un fournisseur.” Un projet précédent relatif au VoIP en Chine, que Telindus avait mené de main de maître pour Barry Callebaut malgré One Onemagazine.be Vous souhaitez réagir ? Visitez le blog sur www.onemagazine.be Kris Vandaele confie : “Il s’agit d’un projet très complexe. Après tout, il est question de centraliser un environnement auquel sont liés quatre mille postes de travail. En outre, ce projet sera réalisé dans un délai très court.” À l’heure actuelle, Barry Callebaut examine dans quelle mesure l’organisation IT peut mener à bien ce projet avec ses propres collaborateurs. Il est possible que l’entreprise s’adresse à Belgacom pour obtenir du renfort. “Nous avons également un autre défi à relever : nous devons absolument rester dans les marges du budget alloué”. Dès à présent, grâce au déploiement d’un nouveau WAN, Barry Callebaut a déjà jeté les bases pour la centralisation. “Nous allons commencer par la centralisation du stockage de fichiers sur serveur selon une technologie IBM”. Ce choix n’est pas surprenant, car IBM est également le partenaire d’hébergement des systèmes SAP de Barry Callebaut, qui sont hébergés dans les Netcenters de Belgacom. Dans un premier temps, Barry Callebaut va consolider et centraliser le parc de serveurs au sein de deux datacenters redondants à Wieze. Kris Vandaele ajoute : “Avec ce projet, nous voulons rendre l’environnement ICT de l’entreprise plus flexible, afin de pouvoir réagir plus rapidement aux opportunités du marché. En même temps, nous obtiendrons des avantages dans le domaine de la réduction des coûts et des possibilités d’éviter les coûts. En outre, nous serons en mesure d’organiser une meilleure gestion, ce qui est important dans le cadre de la mise en conformité”. “Belgacom nous a déjà prouvé qu’il était un vrai intégrateur : un partenaire qui agit en qualité d’organisation ICT au sens large de l’entreprise et ce, indépendamment des fournisseurs.” Kris Vandaele, Corporate IT Manager chez Barry Callebaut Business benefits • La standardisation, la consolidation et la virtualisation réduisent certains coûts et permettent d’en éviter d’autres • Un environnement ICT géré de façon centralisée pour une plus grande flexibilité et de plus nombreux services à l’entreprise, qui peut ainsi répondre plus rapidement aux opportunités du marché. “L’entreprise agile” • Une meilleure gestion en fonction de la conformité en matière de backup, de sécurité, de sauvegarde et de reprise Onemagazine.be One Q1-2010 39 people & vision Christiaan De Backer, ‘CIO of the Year’ CIO cherche équilibre entre ressources, innovation et risque Début 2009, Christiaan De Backer a pris la tête du département IT de TomTom. À cette époque, depuis un certain temps déjà, il était CIO chez le fabricant de cartes numériques Tele Atlas, société reprise par TomTom. “De ce fait, mon travail n’a pas fondamentalement changé”, confie-t-il. “L’étendue de ma fonction s’est juste sensiblement élargie.” Au cours des dernières années, Christiaan De Backer s’est principalement concentré sur GDT, une entreprise américaine reprise par TomTom. “Nous y avons travaillé trois années durant. Au terme de l’exercice, Tele Atlas et l’ex-GDT ne comprenaient plus aucune région fonctionnant côte à côte. Nous en avons fait une équipe globale.” Actuellement, Christiaan De Backer réitère cet exercice via l’intégration des départements IT de Tele Atlas et de TomTom. Complexité Un business reposant entièrement sur la technologie impose des exigences ambitieuses à l’architecture IT sous-jacente. C’est d’emblée la principale responsabilité qui incombe à Christiaan De Backer, CIO de TomTom. En même temps, il façonne l’environnement IT de TomTom et de Tele Atlas, société reprise, en un nouvel ensemble. Data News a su estimer ces efforts à leur juste valeur et a élu Christiaan De Backer ‘CIO of the Year’. 40 Q1-2010 One Onemagazine.be Avant de passer chez Tele Atlas, Christiaan De Backer dirigeait le département IT de Belgacom. “Il s’agissait d’un environnement IT très complexe. Cependant, la complexité relevait principalement des systèmes. Cette complexité se retrouve également chez TomTom, mais découle principalement de la dispersion géographique des personnes et des systèmes dans différents pays. Les collaborateurs IT travaillent selon différents fuseaux horaires, sans compter les différences culturelles, etc. Cette situation ne nous facilite pas la tâche, pour la simple et bonne raison qu’il n’est pas aisé de réunir l’équipe.” La fusion des départements IT de Tele Atlas et de TomTom est avant tout une question de connectivité et de technologie. Ensuite, vient la consolidation. “À plus long terme, nous analyserons les éléments grâce auxquels nous pourrons réaliser des économies : virtualisation des serveurs, consolidation des datacenters, ce genre de choses.” Bien entendu, dans l’intégration, Christiaan De Backer n’oublie pas les Onemagazine.be One informaticiens. “L’un des principaux aspects de ce projet réside dans l’intégration réussie des équipes. Les personnes doivent réellement collaborer.” La clé de voûte : le réseau Tele Atlas produit des cartes numériques et TomTom fabrique des systèmes de navigation recourant aux cartes numériques. Ce sont deux entreprises complémentaires qui s’appuient fortement sur l’IT. La fusion de Tele Atlas et de TomTom a un impact considérable sur le produit final. Par exemple, le client bénéficie désormais bien plus rapidement des mises à jour de cartes, étant donné que Tele Atlas et TomTom ne sont plus deux sociétés distinctes. “Bien entendu, le réseau revêt une importance particulière pour TomTom. Les lignes de communication doivent toujours être disponibles, surtout dans un environnement aussi dispersé sur le plan géographique que le nôtre. En outre, nous évoluons dans un secteur où les fichiers de données volumineux sont plutôt la règle que l’exception. Je pense naturellement aux cartes numériques, mais également, entre autres, à l’utilisation de la vidéoconférence entre différents sites. Maintenant que nous consolidons les environnements IT de Tele Atlas et de TomTom, l’importance du réseau dans ce contexte ne fait pas l’ombre d’un doute.” Pour éviter toute confusion : les personnes qui s’occupent des cartes et des boîtiers de navigation ne font pas partie de l’équipe de Christiaan De Backer. Bien souvent, ce sont également des informaticiens, mais qui font partie de la branche business de TomTom. “Notre tâche consiste à soutenir ces personnes à l’aide de l’IT. Cet alignement n’est d’ailleurs pas toujours aussi simple. Les personnes qui développent de nouveaux produits maîtrisent parfois mieux certaines nouvelles technologies que le département IT lui-même. L’utilisation de plus en plus fréquente de l’open source et du cloud computing – à l’égard duquel l’IT manifeste tout de même traditionnellement un peu plus de prudence – constitue un exemple de la manière dont le business peut réussir à stimuler l’IT dans une direction donnée”. Support des nouveaux services Dans le même temps, le CIO doit peser le pour et le contre. “L’IT est responsable du soutien sous-jacent de toute l’entreprise. En outre, les ressources sont limitées. En 2010, nous continuerons à budgétiser de manière conservatrice en ce qui concerne l’IT.” Cette démarche trouve une explication simple. TomTom évolue sur un marché des consommateurs où les prix sont fortement sous pression. “TomTom évoluera de plus en plus dans la direction du service provider, en fournissant par exemple des informations routières en temps réel. Derrière cette évolution se cache une autre mission importante pour l’IT : soutenir cette voie le mieux possible”. “Le cloud computing est la principale tendance de 2010. Nous analysons notamment la manière d’intégrer données et fonctionnalités dans le cloud. De ce fait, le cloud computing devient davantage un défi pour le business que pour la technologie.” Christiaan De Backer, CIO de TomTom et “CIO of the Year” Q1-2010 41 people & vision solutions Services de communication rapides et améliorés pour les PME Services gratuits, soucis en baisse Profil En 1984, Christiaan De Backer (50 ans) a achevé ses études d’ingénieur industriel en électronique à l’Université de Gand. Après douze années chez Alcatel Bell, il a rejoint Belgacom, où il était notamment responsable de la stratégie infrastructurelle et du développement des applications. Chez Belgacom, ce natif de Flandre orientale a évolué pour devenir CIO et VP IT. En 2005, Tele Atlas a engagé Christiaan De Backer en tant que VP IT. Après la reprise par TomTom, il a été nommé CIO du nouveau groupe. Christiaan De Backer y gère une équipe IT de 120 collaborateurs, dispersés dans notre pays. L’équipe de Gand compte 30 collaborateurs. Votre entreprise compte de deux à dix collaborateurs qui communiquent quotidiennement via le téléphone et internet ? Dans ce cas, Bizz Pack Telephony + Mobile + Internet + Services répond à tous vos besoins : téléphonie fixe et mobile, internet à tarif réduit et niveaux de services plus élevés sans aucun frais. 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En sa qualité de CIO, Christiaan De Backer souhaite principalement faire plus avec moins. “Chez TomTom, nous faisons preuve de créativité avec les moyens dont nous disposons, notamment en raison du rapprochement récent de différentes entités de l’entreprise. Ce rapprochement génère un ensemble plus grand que la somme des parties.” En outre, il importe que le CIO ose s’adonner au flexible ou elastic computing. Il ne possède pas de boule de cristal. “Vous ne pouvez jamais anticiper parfaitement les moyens dont vous aurez besoin.” Pour une entreprise comme TomTom, la propriété intellectuelle revêt une importance particulière. Les produits et les services de TomTom sont utilisés par toute une série de third parties et sont souvent copiables. D’où le besoin de procédures de sécurité supplémentaires, notamment via traceability et auditability. Étant donné que l’IT se charge du support de ces processus et procédures, il se trouve aussi impliqué dans la protection de la propriété intellectuelle. “En outre, selon mes prévisions, la pression sur l’IT à cet égard augmentera encore. Le débat autour des problèmes de propriété intellectuelle n’est pas encore terminé.” Créez une vision Le CIO doit développer une vision et donner le ton. Il doit en outre faire des choix, bien que ce ne soit pas toujours évident. “Je tente de mettre en place une équipe qui mouille le maillot pour l’entreprise. On n’obtient pas un tel engagement en poussant inutilement les collaborateurs et en les mettant sous pression. Quand un réel problème survient, ils n’ont plus d’énergie. Je trouve bien plus important de savoir que je peux compter sur mon équipe, même dans des circonstances particulières.” 42 Q1-2010 Maintenez un contact direct Christiaan De Backer séjourne en moyenne deux jours par semaine au siège principal de TomTom à Amsterdam. “Au départ d’un grand trajet d’intégration, le contact physique est très important. Vidéoconférence, e-mail et téléphone constituent d’excellents moyens d’entretenir une relation existante. Construire de nouvelles relations se fait toujours face to face.” Christiaan De Backer se rend à Amsterdam en train. “Je peux ainsi paisiblement continuer à travailler, traiter mes e-mails, etc. La durée du voyage n’est ainsi pas du temps perdu.” Pour les réunions virtuelles avec les équipes de Gand, des États-Unis et de Singapour, il recourt souvent à la vidéoconférence. One Onemagazine.be Un plus haut niveau de service pouvez contacter Belgacom IT Assistant pour une configuration, une installation, une réparation et/ou pour résoudre un problème. Normalement, ces appels sont facturés si l’opérateur peut résoudre le problème. Toutefois, en tant que client Bizz Pack, vous bénéficiez de deux interventions téléphoniques gratuites par mois. Il se peut que Belgacom ne puisse résoudre le problème à distance. Vous pouvez alors demander la visite d’un expert IT. Ce service est fourni par l’un de nos partenaires et facturé par ses soins. Les pannes ou problèmes sont résolus dans les deux jours ouvrables (16 heures de travail). Vous souhaitez contacter notre callcenter ? Vous êtes prioritaire. Chaque mois, vous pouvez utiliser l’Assistant IT à deux reprises gratuitement pour résoudre vos problèmes par téléphone. En outre, dans les 48 heures, vous recevez un appareil de remplacement si votre téléphone mobile est volé, perdu ou endommagé. En bref : Bizz Pack Telephony + Mobile + Internet + Services permet à votre entreprise de tourner sans interruption. Pas de souci à vous faire quant à la continuité, afin de pouvoir pleinement vous concentrer sur vos activités. ProxiReplace Solutions rapides Business benefits Vous bénéficiez d’un accès spécial à nos callcenters afin que nos experts résolvent vos problèmes rapidement. En outre, vous dialoguez systématiquement avec un collaborateur expérimenté et spécialisé, doté de l’expertise nécessaire pour vous aider. Si vous avez d’autres questions, vous êtes immédiatement transféré au service approprié. Pour des pannes ou des problèmes avec votre ligne téléphonique ou votre connexion internet, nous vous garantissons une solution dans les 16 heures ouvrables (pendant les jours ouvrables). Le cas échéant, nous vous envoyons même un technicien. Et si vous souhaiterez voir si votre plan tarifaire est bien adapté, vous pouvez toujours consulter votre profil de trafic. IT Assistant Belgacom IT Assistant Service vous propose le support pour vos PC tournant sous Mac OS X, Microsoft Windows 2000, XP et Vista. Vous Onemagazine.be One Nous veillons à ce qu’un appareil mobile volé ou défectueux ne puisse entraver votre business. Bizz Services vous donne directement et gratuitement accès à ProxiReplace, un programme de remplacement des appareils mobiles de votre entreprise. Vous perdez votre appareil ? On vous le vole ? Il est défectueux ? Dans les 48 heures après la notification du sinistre, vous recevez un appareil identique ou de la même catégorie. Vous ne vous acquittez que d’une petite franchise lors de la réception de l’appareil de remplacement. • Accès spécifiques à des services experts • Helpdesk téléphonique gratuit • Appareils de remplacement pour éviter tout tracas • Continuité professionnelle Plus d’infos ? Contactez votre account manager si vous souhaitez obtenir de plus amples informations sur les Bizz Packs de Belgacom ou rendez-vous sur www.belgacom.be/bizzpacks Q1-2010 43 partners “La pme qui est capable d’investir dans de bons outils pour réduire les coûts de production, c’est l’entreprise intéressante.” La Belgique est un pays de PME. Fin novembre 2009, elle en comptait 855 890, ce qui signifie que pas moins de 99,4 % de toutes les entreprises sont des petites ou des moyennes entreprises (moins de 50 travailleurs)*. Ensemble, elles représentent 70 % du produit intérieur brut. Les PME constituent dès lors un marché important pour Belgacom. Et, pour ces entreprises, Belgacom est aussi un partenaire important. Olivier Willocx, administrateur délégué de Beci Quelle est l’importance de l’ICT pour nos PME et dans quelle mesure l’ICT peut-elle contribuer à leur essor et à leur développement ? “L’informatique est éssentiel pour le développement de l’entreprise. Toutes celles qui, aujourd’hui, sont en train d’accélérer leur croissance sont celles qui ont intégré l’ICT comme un élément central de gestion des moyens de communication et de gestion et de la relation-client. En fait, une PME doit être capable d’investir dans de bons outils informatiques pour réduire ses coûts de production. Par exemple, en interne, il y a des applications uniquement effectuées par inscription automatique via Internet. En quatre ans, grâce à notre intégration via le site web et le push mail, nous avons doublé notre chiffre d’affaires sans personnel supplémentaire. Autre exemple, lors d’une visite chez Microsoft nous avons a vu qu’ils affichent les KPI (Key Performance Indicators) à l’entrée de la cafétéria de façon visible pour le grand public. Cela démontre la situation des projets en développement. Vert veut dire OK, orange signifie qu’il y a un problème, rouge indique un retard. Nous avons décidé de faire la même chose. Nos KPI seront affichés à l’entrée et cela changera toutes les minutes. C’est très transparent.” L’ICT, pierre angulaire des PME Au début de cette année, Belgacom a conclu un partenariat avec Beci, la Chambre de Commerce & Union des Entreprises de Bruxelles. Olivier Willocx, administrateur délégué de l’organisation, nous en dit plus sur l’importance de l’ICT pour les PME et sur ce qu’il attend précisément du partenariat. Nos PME ont-elles à fond conscience de l’importance de l’ICT ? Ont-elles assez de connaissances à ce sujet ? “D’un côté, nous avons des entreprises qui, en matière d’implantation de software, sont des leaders européens si pas des leaders mondiaux. Ce sont des entreprises qui sont très performantes au niveau technologique. De l’autre côté, plusieurs types d’études qui ont été réalisées sur l’informatisation des PME à Bruxelles montrent que la situation générale n’est pas assez développé. C’est aussi parce que les entreprises à Bruxelles sont plus petites qu’en Flandre et en Wallonie ; nous n’avons pas le même type de PME. Un autre gros problème dans les PME, c’est l’implication du patron et sa maturité par rapport au sujet. Il arrive que le patron dit que ‘ce n’est pas pour moi l’IT, je vais laisser ça à l’informatique’. Chez nous, il n’en est pas question. Aujourd’hui, la réflexion informatique doit se faire au niveau de la direction générale. Je connais des entreprises qui ont les mêmes solutions techniques que nous et où cela n’a pas du tout fonctionné à cause de la non-implication de la direction générale dans la stratégie de l’entreprise. On va donc laisser une personne avec un profil IT gérer le projet plutôt qu’une personne avec un profil de développement. Or, les processus de contrôle et les processus d‘évolution, ce n’est pas au service de l’IT de définir cela. Là, il se pose un problème d’éducation et surtout de la ‘vieille génération’ ! On constate que les gros acheteurs sur Internet ont plus de 50 ans, mais dans l’entreprise cela ne passe pas. Il y a une culture du refus du changement. Et pourtant, c’est absolument nécessaire de rester au courant. Il y a cinq ans, le deuxième produit dans notre chiffre d’affaires n’existait pas. Dès lors, nous sommes en train de monter avec Belgacom et avec Microsoft des séminaires sur des nouveaux produits et notamment sur le cloud computing. Le développement de l’internet, l’utilisation de l’ittechnology et les problèmes d’outsourcing sont essentiels.” Qu’attendez-vous de la collaboration de Beci et Belgacom ? “Le partenariat avec Belgacom n’en est encore qu’à un premier stade, car le contrat n’a été signé qu’en janvier 2010. Nous sommes donc encore en plein travail de développement. En tout cas, nous avons commencé avec deux gros volets. Le premier volet consiste à mettre Belgacom en contact avec nos 3000 membres durant les activités de networking que nous organisons à leur attention. Certains représentants de Belgacom seront présents à ces événements. Il y a par exemple la Garden Party de Beci qui aura lieu le 24 juin dans les jardins d’Axa Belgium sur le Boulevard du Souverain. Cette année, c’est déjà la 7e fois que nous l’organisons. Il y a aussi le Talkshow de Beci, une soirée débat qui réunit des hommes politiques et des hommes d’affaires et qui sera organisée le 20 octobre. Et il y a également nos Speed Business Lunches. Nous organisons le premier d’entre eux le 24 mars. Ce genre d’événement permet à nos membres d’entrer en contact, durant un lunch, avec d’autres entreprises auxquelles ils peuvent proposer leurs activités. Pour tous ces événements, nous pouvons donc désormais compter sur le soutien et la collaboration de Belgacom. Le second volet de la collaboration porte essentiellement sur la communication. Mais nous n’en avons pas encore fixé toutes les modalités. Nous publierons vraisemblablement des articles sur les services de Belgacom dans notre magazine et sur notre site web. Nous avons d’ailleurs un contrat similaire avec Microsoft. Les opportunités que nous pouvons offrir en matière de communication sont énormes, mais comme je l’ai déjà dit, nous devons encore développer cette partie de l’accord. Ainsi, nous envisageons également une collaboration avec Belgacom autour de ‘Start up your Business’, le service que nous proposons aux personnes qui veulent fonder une entreprise dans la Région bruxelloise. Bref, les possibilités sont nombreuses et nous attendons donc beaucoup de cette collaboration. Je conclurai en disant que les personnes qui sont intéressées par nos événements trouveront toutes les informations sur le site www.beci.be/events.” Plus d’infos ? Pour connaître le programme d’activités de Beci, contactez votre account manager ou visitez www.beci.be * Source: UNIZO-CofaceEuroDB 44 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One Q1-2010 45 management Ce que nous faisons nous-mêmes, nous ne le Cloud computing continued Ce que vous faites vous-même, vous le faites pour plus cher Aujourd’hui, les partenaires en outsourcing proposent pratiquement tous les aspects ICT en tant que service. faisons pas nécessairement mieux. Et souvent pas du tout pour moins cher. Depuis le début de la crise économique, le tabou qui entourait l’outsourcing semble avoir tout à fait disparu, y compris dans le domaine de l’ICT, où cette évolution est renforcée par la tendance au ‘cloud computing’. Mais comment faire en tant que CIO pour en retirer le maximum d’avantages ? Quels sont les processus que l’on peut externaliser ? Comment procéder concrètement ? Bien sûr, la crise n’est pas étrangère au succès croissant de l’outsourcing dans le domaine de l’ICT. La pression sur les coûts ne fait qu’augmenter, tandis qu’il devient de plus en plus facile d’un point de vue technologique d’externaliser de manière sélective des processus ICT. C’est la raison pour laquelle de nombreuses entreprises confient de manière très ciblée certains aspects de leur environnement ICT à un partenaire externe. La raison est évidente : en externalisant ces aspects, elles peuvent se concentrer sur leurs activités de base. Ce qu’un partenaire peut faire plus vite, mieux et pour moins cher, vous n’allez quand même pas le faire vous-même ? Il faut placer l’outsourcing dans un cadre plus large Les aspects ICT de soutien ou purement opérationnels sont généralement les premiers à être externalisés. Les services en matière de datacenters en sont un bon exemple. L’apparition du cloud computing a également ouvert bon nombre de portes en matière d’outsourcing. Aujourd’hui, l’externalisation de processus ICT ne se limite plus au composant infrastructure. Les partenaires en outsourcing proposent désormais pratiquement tous les aspects ICT en tant que service. Il importe également de placer l’externalisation dans un cadre plus large. Peut-être que l’externalisation d’un composant ICT opérationnel ne suffit pas et que la meilleure solution est d’externaliser tout le processus ICT ou même tout le processus d’entreprise. Réduire les coûts Pourquoi choisir l’outsourcing ? La maîtrise et la réduction des coûts peuvent être des raisons importantes, mais dans la pratique, elles ne constituent pas toujours le facteur déterminant. Souvent, la complexité de l’environnement ICT intervient dans la décision. Les processus qui ne font pas partie des activités de base du département ICT sont les premiers à entrer en ligne de compte pour une éventuelle externalisation. Néanmoins en raison de la crise économique actuelle, il est clair que l’aspect coût intervient davantage. Pour beaucoup d’entreprises, la crise économique constitue une bonne occasion de réexaminer leurs contrats d’outsourcing. 46 Q1-2010 One Onemagazine.be 3 conseils pour un outsourcing réussi Onemagazine.be One 1 C onsidérez l’outsourcing comme un projet La réduction des coûts constitue souvent l’élément déterminant pour externaliser des processus. C’est pourquoi il importe que le CFO et le CIO prennent la décision ensemble. Considérez l’outsourcing comme un projet, avec les implications nécessaires au niveau du management. Il doit y avoir un contrat bien étudié avec le partenaire. En même temps, votre organisation doit toujours avoir la possibilité de corriger le déroulement du processus d’outsourcing là où c’est nécessaire. 2 Veillez à mettre en place une gestion du changement L’outsourcing modifie fondamentalement votre organisation en matière d’ICT. Ne vous limitez donc pas au volet technique de l’externalisation de vos processus ICT, mais apportez aussi un soutien à vos collaborateurs par le biais d’une politique de gestion du changement. Dans le cadre d’une externalisation poussée, votre département ICT va passer d’un statut d’exécutant à un statut de demandeur. Il devra administrer les activités du partenaire en outsourcing et non plus se charger lui-même de ces activités, ce qui génère des besoins supplémentaires en matière de gestion de projet et de gestion de la relation avec le fournisseur. 3 N égociez un contrat suffisamment flexible Fixez-vous des objectifs réalistes. Pendant les négociations pour l’élaboration du contrat, les fournisseurs n’ont souvent pas le courage de s’opposer au client, ce qui crée des attentes qui s’avèrent par la suite être irréalisables. Tenez également compte du fait que vos besoins actuels en matière d’outsourcing peuvent être totalement différents dans un an ou deux. Il est donc difficile de trouver le juste équilibre entre l’ampleur de l’externalisation, la durée et le budget. Prévoyez dans le contrat une évaluation mensuelle. Ainsi, vous pourrez vous adapter de manière très ciblée aux évolutions en matière d’économie, d’environnement technologique et de besoins ICT qui en découlent. Et, en même temps, vous resterez vigilant au niveau des frais cachés. Q1-2010 47 book review “Trop souvent, les entreprises se limitent à une pensée purement analytique.” Roger Martin Of Business’. Nul besoin dès lors de choisir Roger Martin est le doyen de la Rotman School of Management à l’Université de Toronto, où il enseigne le management stratégique. Auparavant, il a travaillé pendant 13 ans pour Monitor, une entreprise du Massachusetts spécialisée dans le consulting stratégique. Roger Martin est un expert réputé en matière de concurrence globale, business design et corporate citizenship. Il a publié ‘The Responsability Virus’, un ouvrage traitant des pièges sur la voie d’une collaboration fructueuse, ainsi que ‘The Opposable Mind’ sur la manière dont des idées contradictoires peuvent conduire au succès. Son dernier opus, ‘The Design Of Business : Why Design Thinking Is The Next Competitive Advantage’, part également de cette idée. Roger Martin constate que les entreprises sont jalouses des idées innovantes de leurs concurrents et qu’elles regrettent ne pas avoir inventé l’iPod ou Facebook. Pourtant, nombre d’entreprises font de gros efforts pour faire preuve d’innovation. Elles investissent dans la recherche et le développement et s’attachent les conseils de consultants en innovation. Mais, le seul résultat se résume souvent à une déception amère. emprunté les évolutions procédurales à d’autres entreprises innovantes. Ainsi, ils sont partis d’un restaurant à hamburgers classique pour arriver à une success story connue du monde entier. L’archétype utilisé afin de créer de la valeur maintient en équilibre deux modèles de pensée apparemment contradictoires. On trouve d’une part le principe de la pensée analytique. Il permet d’affiner les idées existantes et d’améliorer les concepts en place. Cette approche analytique ne laisse pas de place à l’intuition ou à l’instinct. Tout se passe sur la base d’analyses quantitatives. Aux antipodes de cette approche analytique se trouve la pensée créative et innovante. L’analyse qui étouffe toute créativité dans l’œuf est le credo d’application dans ce cas de figure. Seule la pensée intuitive peut mener les entreprises à un nouveau succès. Qui ne jure que par l’approche analytique peut également traduire cette approche dans l’organisation de l’entreprise. Ce modèle assure une croissance rapide aux entreprises. Dans les entreprises où l’innovation est le fruit de l’intuition, l’encadrement et la maîtrise de la croissance qui s’ensuit constituent souvent un défi de taille. entre un trajet évolutif étudié d’un point de Analyse et créativité Comment générer de la valeur ? Dans son ouvrage, Roger Martin en explique les causes. Et pour ce faire, il n’hésite pas à utiliser la provocation. L’auteur décrit notamment la manière dont, au fil des ans, les frères McDonald ont continuellement Bien que les deux approches semblent inconciliables, Roger Martin affirme qu’une entreprise ne doit pas forcément opérer un choix. Selon le doyen, seule la combinaison de ces deux approches peut engendrer une performance Analyse + intuition = Succès L’innovation et l’efficience constituent les bases de votre avance sur la concurrence. Tel est le constat de Roger Martin dans son nouvel ouvrage intitulé ‘The Design vue analytique ou l’approche intuitive de l’innovation. Pour Roger Martin, il ne s’agit pas d’un ‘ou’ mais bien d’un ‘et’. 48 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One optimale de l’entreprise. Pour cette raison, l’auteur affirme que les entreprises doivent s’adonner au ‘design thinking’ : un mélange dynamique entre maîtrise analytique et originalité intuitive. Il s’agit d’un modèle qui fait évoluer la pensée par grandes étapes et non à petits pas. Roger Martin explique en détail les différents stades de l’évolution des connaissances. Tout commence par un mystère, quelque chose que l’on ne peut concevoir ou expliquer. S’ensuit la phase heuristique qui mène à une solution. En fin de compte apparaît un algorithme – une formule prévisible en guise de réponse. Il conduit à un code qui automatise la formule. Au fil de ces étapes, la productivité augmente grâce aux connaissances acquises, tandis que les coûts diminuent. L’entreprise génère ainsi de la valeur. Prendre de l’avance Les entreprises qui s’adonnent au ‘design thinking’ reconsidèrent constamment leur business. Cette approche leur permet de prendre de l’avance, tant via l’innovation que grâce à une efficience accrue. La combinaison des deux fournit les résultats les plus retentissants. À l’aide d’exemples pratiques – Procter & Gamble, Cirque du Soleil, RIM… – Roger Martin démontre comment des entreprises parviennent, grâce au ‘design thinking’, à forcer une poussée innovante et ainsi accroître encore leur avance sur la concurrence. Q1-2010 49 events GPA Days The Night of ICT Fin 2009 ont eu lieu sur tout le territoire les “GPA Days” - événements spécifiquement destinés aux administrations et autorités locales. Au cours de ces séminaires, le groupe Belgacom les a informées des dernières évolutions en termes de télécommunication et d’IT. En 2009, c’est PubliLink Explore, la solution de réseau de Belgacom, qui s’est retrouvée sous les feux des projecteurs. Elle offre un accès aisé aux applications et aux contenus utilisés intensivement dans le secteur public. Le 10 décembre 2009, l’événement de networking ‘The Night of ICT’ organisé par Belgacom et ses partenaires stratégiques a accueilli plus de 600 invités. Le théâtre de cet événement fût époustouflant : l’ascenseur à bateaux de Strépy-Thieu, dans la province du Hainaut. Les CEO, CIO et ICT Managers ont pu s’inspirer d’orateurs de premier plan comme Michel De Coster, Guy Verhofstadt et Kris Verheye. La soirée s’est ensuite offerte à eux pour échanger des expériences et établir des contacts au cours d’un walking dinner. L’une des révélations de l’événement a été sans aucun doute la jeune Estelle qui, du haut de ses dix printemps, a assuré de main de maître la transition des présentations telle une hôtesse accomplie. Michel De Coster, Executive Vice-President de l’Enterprise Business Unit de Belgacom, a remercié tous les invités de leur collaboration en 2009 en les avertissant que 2010 serait une année tout aussi difficile. Mais il part du principe qu’ensemble, nous pourrons atteindre nos objectifs. Belgacom demeure fidèle à son approche ‘Network-centric ICT’ afin de soutenir ses clients. 50 Q1-2010 One Onemagazine.be Onemagazine.be One Q1-2010 51 corporate news column Belgacom veut promouvoir le passage à une société efficace en termes de co2 et d’énergie Cloud computing et Open Source : alliés ou ennemis ? L’IT vert : bon pour la planète, bon pour les affaires L’entrepreneuriat sociétalement responsable n’est pas un slogan creux. Belgacom fournit des efforts considérables pour faire des affaires d’une manière humaine et écologique. C’est ce que déclare Concetta Fagard, Viceprésidente des activités RSE (Responsabilité Sociétale) chez Belgacom. De quelle manière Belgacom contribue-t-elle à l’entrepreneuriat sociétalement responsable ? Concetta Fagard : “S’ils n’ont été formalisés qu’en 2007, les principes de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise ont toujours fait partie de la philosophie du Groupe Belgacom. L’engagement RSE de Belgacom, en plus de s’infiltrer dans toutes nos activités et dans notre fonctionnement, supporte de manière générale la stratégie de notre Groupe. Tous les départements ont des objectifs spécifiques en matière de RSE ; et chaque année, nous publions de manière très transparente nos progrès sur www.belgacom.com. Il y a trois points importants au niveau desquels nous nous engageons. Primo, nous voulons permettre l’accès aux nouvelles technologies à chacun quel que soit son âge, son sexe, son handicap ou les circonstances. Secundo, nous voulons réduire notre incidence environnementale et diminuer nos émissions de CO2 de 70 pour cent entre 2007 et 2020. Et nous voulons offrir à nos clients des produits et services qui les aident à maîtriser leur empreinte écologique. Tertio, nous voulons fournir des informations claires concernant l’exposition aux champs électromagnétiques de notre réseau mobile et de nos appareils sans fil. Ces trois engagements sont soutenus par d’autres engagements moins visibles mais pas moins importants pour autant : ils portent sur la performance RSE de la chaine d’approvisionnement (les fournisseurs), les employés avec des projets comme la diversité et l’égalité des chances et l’investissement dans les communautés locales de notre pays.” Belgacom souhaite donc réduire ses émissions de CO2 de 70 % d’ici 2020 par rapport à 2007. Comment comptez-vous réaliser cet objectif ambitieux ? “Nous faisons des efforts pour rendre notre consommation d’énergie plus efficace et nous utilisons que de l’électricité provenant de sources renouvelables et certifiées. Aujourd’hui, Belgacom est d’ailleurs le plus gros acheteur d’électricité renouvelable en Belgique ; et nous produisons notre propre énergie sur plusieurs de nos sites. Nous avons développé des programmes concrets 52 Q1-2010 pour optimiser notre consommation d’énergie. Cela se passe à tous les niveaux. Nous faisons notamment procéder à des audits en matière d’énergie dans nos bâtiments les plus importants et nous travaillons à un parc automobile “vert”. Les employés peuvent combiner leur voiture de société avec les transports en commun. Nous remplaçons nos réseaux fixes et mobiles par des réseaux moins énergivores et nous investissons dans des mesures visant à économiser l’énergie au niveau de nos datacenters. Grâce à toutes ces mesures, nous avons pu réduire notre facture d’énergie de 1,4 millions d’euros en 2009 ! ” L’ICT verte peut-elle aussi présenter de tels avantages pour les clients de Belgacom ? Et Belgacom peut-elle aider ses clients dans ce domaine ? “Des études récentes ont montré que les applications ICT peuvent contribuer à réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 de 15 pour cent, notamment dans les secteurs du transport et de la construction. Les solutions de datacenter que nous proposons à nos clients sont basées sur des systèmes de virtualisation. La virtualisation permet d’économiser de l’énergie au niveau des matières premières, des processus de production, de la logistique et du recyclage du matériel usagé. De plus, grâce au télétravail, à la vidéoconférence et à l’intranet mobile, les collaborateurs doivent moins se déplacer. En outre, nos technologies mobiles peuvent permettre de surveiller et de gérer à distance la consommation d’énergie des machines, des distributeurs, etc. Et, bien sûr, nous continuons à améliorer les performances énergétiques de nos produits et nous nous efforçons de limiter autant que possible les emballages.” Plus d’infos ? Vous lirez tout sur l’RSE chez Belgacom sur le site www.belgacom.com. Découvrez nos applications vertes sur http://ict.belgacom.be. Vos réactions et vos idées sont les bienvenues à l’adresse [email protected]. One Onemagazine.be La firme d’analyses Gartner a récemment publié un rapport esquissant le top 10 des tendances en matière d’ICT pour 2010 et au-delà. L’une d’elles a attiré mon attention : celle qui prévoit que le cloud computing se répandra à tel point qu’en 2012 une entreprise sur cinq ne possédera plus aucun outil IT en ses murs. Selon Gartner, le passage à des services de cloud computing hébergés en dehors de l’entreprise entraînera d’importants changements au niveau des marchés de matériel IT, ainsi qu’une réduction du personnel IT. Bien que nous sachions tous qu’il faut prendre ces prédictions avec des pincettes, je crois que de très nombreuses entreprises trouveront un grand intérêt à passer au cloud computing. Je pense qu’il est peu probable qu’un pourcentage aussi important d’entreprises déplace toute son infrastructure IT aussi rapidement vers le cloud computing, mais je suis convaincu qu’un grand nombre d’organisations le feront pour certaines parties de leur infrastructure. Les moteurs principaux de cette tendance sont la réduction des coûts et l’indépendance des fournisseurs. Les entreprises qui envisagent de confier leur infrastructure IT à une société de services projettent souvent aussi de confier une partie de leurs applications à des modèles open source. J’ai lu récemment un article d’Andrea DiMaio, membre du Gartner Blog Network, disant que l’utilisation accrue du cloud computing pourrait entraîner une diminution de l’utilisation de l’open source. D’après lui, les raisons qui ont poussé les entreprises à opter pour l’open source sont en train de disparaître et, dans la plupart des cas, les solutions basées sur le cloud computing seront moins chères (et plus souples). Personnellement, je pense que l’open source et le cloud computing vont se renforcer mutuellement. Parmi les grands fournisseurs de cloud computing, nombreux sont ceux qui utilisent massivement l’open source pour piloter leurs datacenters. Je pense que ces acteurs seront mieux placés que les grands distributeurs de logiciels propriétaires pour capturer l’espace des services de cloud computing. D’autre part, les entreprises qui ont construit leur modèle commercial autour de l’open source compensent généralement l’absence de revenus de licences en offrant des modèles de services de très grande qualité. Cela devrait logiquement les amener à proposer leur technologie sur une base ‘à la demande’. Prenons à titre d’exemple le lancement du service de gestion de contenu web hébergé proposant des ‘Jardins drupaliens’ par un distributeur comme Acquia, une société fondée par notre fierté nationale Dries Buytaert. Acquia, basée à Boston, construit son modèle commercial autour du logiciel open source Drupal et positionne ses offres hébergées autour de cette technologie. Plutôt que de vous compliquer la vie à installer et à entretenir votre propre système de gestion de contenu web, elle le fera fonctionner pour vous ‘in the cloud’. Donc, est-ce qu’en 2012 une entreprise sur cinq ne disposera plus d’aucun outil ICT interne ? Probablement pas. Mais je prédis malgré tout une croissance explosive de la combinaison cloud computing et open source. Et il s’agit là d’une formidable opportunité, certainement pour les opérateurs réseau. Onemagazine.be One Wim De Waele : “La réduction des coûts et l’indépendance des fournisseurs sont les moteurs principaux du cloud computing.” Profil Wim De Waele a obtenu ses diplômes en sciences économiques et informatiques en 1987 à l’Université de Gand. C’est là qu’il commence sa carrière comme chercheur dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il poursuit ensuite ses travaux sur les systèmes logiciels intelligents chez Siemens. Après cela, il est engagé par l’entreprise canadienne de logiciels Numetrix comme Services Director. En 1994, il rejoint la société i2 Technologies en tant que Services Director, puis en tant que vice-président pour les produits consommateurs et la distribution (à Dallas). Lors de son retour en Europe en 2001, il devient Chief Technology Officer du groupe Real Software. Depuis le 1er août 2004, il est directeur général de l’IBBT. Q1-2010 53 www.onemagazine.be Débattez des thèmes du magazine One Le Blog interactif One attend vos réactions Un magazine comme One vous permet de suivre de près les dernières évolutions, idées et tendances. One vous apprend comment des collègues d’autres entreprises et secteurs abordent les défis qu’ils rencontrent. Désormais, le prolongement en ligne du magazine vous permet de vous plonger plus en détail – et surtout de manière plus interactive – dans les sujets du magazine. You are being flooded with data and demands. Time for a smaller data center. A surge of data, new Internet applications and all forms of video are driving a movement to simpler and faster-to-deploy data centers. Sur le Blog, Belgacom peut entendre battre le cœur de différentes entreprises et peut immédiatement réagir lorsqu’elles soupirent… En fait, le Blog vous offre une ligne directe supplémentaire vers Belgacom. Le Blog vous permet d’entrer en contact avec d’autres lecteurs. Vous pouvez échanger des expériences, donner des conseils, réagir à des articles, discuter des tendances et – pourquoi pas ? – faire des affaires. 54 Q1-2010 Meet the Cisco Unified Computing System. It’s simple. It’s advanced. Easily deployed. Le Blog vous propose tous les numéros précédents du magazine One. Mais ce n’est pas tout. Le Blog doit réellement devenir un forum visant à recueillir les réactions des lecteurs, tous les jours et 24h/24. Toutes les fonctions de blog classiques sont disponibles pour le permettre : tagging, most read articles, rating, sharing… Bien entendu, vous y trouverez également des liens vers des sites contenant des informations relatives aux produits et services de Belgacom. One Onemagazine.be The latest in data center technology requires less equipment, less energy and less space. Cisco technology unites compute, network, storage and virtualization into a cohesive system that allows your company to do more with less. Time to rethink the data center, by thinking smaller. Cisco Unified Computing System learn more at cisco.com/go/unifiedcomputing lZaXdbZid i]Z]jbVccZildg`# ©2010 Cisco Systems, Inc. All rights reserved. Network-centric ICT Forum Jeudi 1er avril 2010, Salons Waerboom, Grand-Bigard 10h30 Accueil 11h00 Session plénière Introduction Michel De Coster, Executive Vice President Enterprise Business Unit, Belgacom Evolution of the Belgacom network infrastructure Wim De Meyer, Vice President Business Transformation, Belgacom Belgacom Explore: a converged services platform Stefan Bovy, Vice President Products & Solutions Enterprise Business Unit, Belgacom Belgacom innovations at your service Stijn Vander Plaetse, Vice President Innovation, Belgacom 12h00 Lunch 13h15 1ère partie des workshops Unified communication as a network service 14h30 Break 15h00 2ème partie des workshops Video as a network service 16h30 Cocktail Manage and optimize your network Work at any place Secure your internet services Network and business continuity Cloud computing Network design and implementation Les réseaux jouent un rôle central dans la vie économique de votre entreprise. Vos collaborateurs communiquent entre eux et ont accès aux applications et processus d’entreprise. De préférence depuis n’importe quel lieu et à n’importe quel moment. Lors du Network-centric ICT Forum, organisé le 1er avril par Belgacom et ses partenaires technologiques, vous découvrirez notre vision et notre stratégie en matière de réseau, afin de vous préparer à l’any3-economy. Le Forum se compose d’une session plénière, suivie de différents workshops qui aborderont de manière concrète et pratique différents thèmes autour du réseau et de la communication. Programme complet & inscription gratuite sur www.netictforum.be © Belgacom 2010. Tous droits réservés. Belgacom S.A. de droit public, Bd du Roi Albert II, 27, B-1030 Bruxelles. Session plénière & 8 workshops Inscription gratuite !