sébastien ramirez - Théâtre de la Ville

france I corée I allemagne
COMMUNICATION
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jacquelIne magnIer
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01 48 87 84 61
marIe-laure vIoleTTe
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ADMINISTRATION
16 quai de gesvres
75180 paris cedex 04 I 01 48 87 54 42
SAISON 2012 I 2013
RAMIREZ
HONJI
WANG
SÉBASTIEN
CIE SÉBASTIEN RAMIREZ
Monchichi
créaTIon 2011 I premIère foIs au ThéâTre de la vIlle
→ ThéâTre des abbesses I 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18
du 11 au 15 sepTembre 20 h 30
TarIf a 26 € // 20 € // jeunes 15 € // enfanT -12 ans 9 €
locaTIon 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 // 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18 // 01 42 74 22 77 //wwww.theatredelaville-paris.com
→ ThéâTre des abbesses I 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18
du 11 au 15 sepTembre 20 h 30
RAMIREZ
HONJI
WANG
SÉBASTIEN
CIE SÉBASTIEN RAMIREZ
Monchichi
DIRECTION ARTISTIQUE
sébastien ramirez
CONCEPTION, CHORÉGRAPHIE, DANSE
sébastien ramirez,
honji Wang
DRAMATURGIE vincent rafis
CRÉATION LUMIÈRES cyril mulon
SCÉNOGRAPHIE Ida ravn
COMPOSITEUR Ilia Koutchoukov
ALIAS everydayz/+∞
ARRANGEUR fabien biron
MUSIQUES ADDITIONNELLES
carlos gardel, alva noto,
nick cave & Warren ellis
compagnie sébastien
ramirez, clash66 – act'art, conseil général
de seine et marne – le Théâtre*/ scène
nationale de narbonne – Initiatives
d’artistes en danses urbaines (fondation
de france – parc de la villette
AVEC LE SOUTIEN DE la caisse des dépôts
et l’acsé) – Tanzhaus nrW düsseldorf –
communauté de communes
de la région lézignanaise
AVEC LE CONCOURS de la préfecture de région
du languedoc-roussillon – direction
régionale des affaires culturelles, du
conseil régional languedoc-roussillon, de
hebbel am ufer - hau, berlin,
de hauptstadtkulturfonds - senat berlin,
de casa musicale perpignan,
de l’association départementale
de développement de la musique
et de la danse de l’aude, du réseau
en scène languedoc-roussillon
COPRODUCTION
créaTIon 2011 I premIère foIs au ThéâTre de la vIlle
COUPLE CONTRAIRE
À quoi pourrait ressembler une danse de couple mixte? Serait-il question d’accords et d’harmoniques ou de lignes brisées dans un espace éclaté ? Danseurs contemporains issus du hiphop, sébastien ramirez et honji Wang puisent dans ce parcours parallèle le terreau
chorégraphique de leur duo, Monchichi, et le confrontent à l’énigme de la différence culturelle.
« Nous sommes un couple, un Français vivant en Allemagne avec des racines catalanes et espagnoles, et une Germano-Coréenne née en Allemagne. Dans la vie, on accumule les identités. » De
tableau en tableau, unifiés par la silhouette d’un arbre aux branches nues, l’homme et la femme
se cherchent, se griment, se disputent ou se séduisent. Autant de contrastes que la danse fluidifie et sublime au gré des humeurs délivrées par la musique d’everydayz/+∞ et les lumières
subtiles de cyril mulon.
ThéâTre de la vIlle parIs • monchIchI • saIson 2012-2013
fabienne arvers
COUPLAGES
en duo sur scène et dans la vie, sébastien ramirez et honji Wang partent du hip-hop pour
mettre en jeu identité et différences culturelles.
quel est votre parcours de danse et où vous êtes-vous rencontrés?
vous réinventez la danse de couple, mais de forme hip-hop,
danse qui n’est pas réputée pour sa mixité ?
sébasTIen ramIreZ : J’ai une formation de danse hip-hop et ma
structure, compagnie sébastien ramirez, est basée à Perpi-
s. r. : Nous n’y avons pas pensé de cette façon-là. Nous souhaitons surtout faire évoluer le vocabulaire hip-hop sur scène
vers une forme plus contemporaine. La break dance est plutôt un
outil de travail révélateur des clashs culturels et identitaires
qu’on rencontre tous les jours. Ce qui n’est pas un problème,
mais une réalité qui crée pas mal de difficultés…
gnan. Je travaille beaucoup en Allemagne ; au tout début, notamment avec Storm et en 2008, j’ai rencontré Honji dans une
salle d’entraînement. Aujourd’hui, elle est non seulement ma
partenaire en danse mais aussi ma compagne. Nous vivons ensemble à Berlin.
honjI Wang : Je suis née à Francfort et j’ai fait du ballet clas-
sique jusqu’à 16 ans. J’ai commencé à pratiquer le hip-hop et
les arts martiaux en autodidacte. J’ai abordé la danse-théâtre
pour la première fois en 2006 en dansant avec Constanza Macras à Berlin, puis j’ai créé un solo avec le chorégraphe belge
Arco Renz. On a fait des workshops avec d’autres chorégraphes
comme Sidi Larbi Cherkaoui. Avec Sébastien, nous avons débuté notre collaboration par un petit spectacle, AP15.
s. r. : Dans le milieu hip-hop, on a fait pas mal de compétitions
avec des show-cases de 3 minutes qui passent en sélection dans
plusieurs pays. En 2009, nous avons en Allemagne gagné le
Dance Delight, qui nous a permis de participer à Osaka au Japon
à la finale où nous avons reçu le Special Price.
h. W.: Au regard de cette réalité, le principal pour nous, ce n’est
pas le hip-hop, mais de trouver notre façon de nous exprimer
sur scène.
qui est everydayz/+∞, compositeur de Monchichi ?
s. r. : C’est Ilia Koutchoukov, un ami russe de Perpignan qui
compose nos musiques depuis le début pour les compétitions.
Pour Monchichi, il y a eu beaucoup d’allers-retours, nous lui avons
parlé du projet, de l’esthétique du mouvement et nous avons
réalisé une banque de sons, comme pour un film.
on entend aussi un chant espagnol.
s. r.: C’est Silencio de Carlos Gardel. Je voulais l’utiliser par rap-
comment est né monchichi ?
s. r. : Amor et Psyché, notre première vidéo réalisée suite à ce
prix a été le moteur de Monchichi. Cette vidéo, très connue
dans le milieu de la danse, nous a beaucoup aidés. C’était aussi
l’amorce d’un travail parrainé par Wim Wenders, un film qui
devait être réalisé à Berlin, mais le projet n’a pas abouti. Nous
avons fait un autre duo, d’une quinzaine de minutes, AP 15, créé
pour le festival Urban Connections à la Danses Hus Stockholm,
avec lequel nous avons commencé à tourner. Tout cela forme
l’amorce du travail sur Monchichi, créé à Perpignan en 2010.
que signifie monchichi ?
s. r. : Ce sont des petites poupées qu’on appelle Kiki en France,
des ouistitis !
h. W.: Et c’est un surnom qu’on m’a donné. En Allemagne, les
gens ont du mal à prononcer mon prénom et m’appelaient Monchichi… Le spectacle traite de l’identité et des différences culturelles, de l’émigration. Sébastien est français d’origine espagnole
et vit en Allemagne ; moi, je suis coréenne de parents émigrés
en Allemagne.
ThéâTre de la vIlle parIs • monchIchI • saIson 2012-2013
port à mon père, d’abord parce que c’est l’une de ses musiques
préférées et parce qu’elle est reliée à son histoire.
propos recueillis par fabienne arvers
HONJI
WANG
Honji est née à Francfort en Allemagne, peu après l’arrivée de ses
parents de Corée. À l’age de six ans, elle a commencé à s’entrainer
en gymnastique à Francfort, puis à Kalamazoo (États-Unis).
Honji Wang s’est formée au Conservatoire de Francfort. Depuis
2002, elle se concentre sur les danses urbaines : bgirling, house
dance, newstyle. Elle a participé à des productions de vidéos de
musique et de publicité (Sennheiser, Intel Pentium).
Parallèlement, elle a été remarquée dans différentes compétitions
hip-hop (2e prix en house au Juste Debout Allemagne, participation au Dance Delight Japon).
En janvier 2008, Constanza Macras (cie Dorky Park) l’engage pour
le spectacle Hell On Earth à Berlin, suivi de nombreuses dates de
tournée internationales.
SÉBASTIEN
RAMIREZ
Danseur, chorégraphe et bboy depuis 1996. Inspiré par le hip-hop
depuis son enfance, son style s’est enrichi au fil des rencontres
avec d’autres danses, cultures et expressions.
Sébastien Ramirez a commencé le bboying à l’âge de 13 ans. En
1999, il rencontre une des icônes du hip-hop, le danseur berlinois
Storm.
De nombreuses collaborations suivent :
D’abord engagé comme danseur dans des projets internationaux,
il évolue rapidement en co-chorégraphe. Sa rencontre avec le berlinois Raphael Hillebrand a été le point de départ d’une belle
aventure : les créations The Mask, puis Seuls, ensemble sont les
fruits de leur collaboration. Ils ont réalisé des projets de coopération culturelle au Vietnam (Nhieu mat en 2008, repris en 2011),
en Indonésie et au Cambodge avec le réseau français à l’étranger
et le Goethe Institut.
Il s’engage dans le développement de sa propre compagnie à Perpignan depuis 2008 : projets de création et de rencontres/laboratoire. Pour l’espace des arts MADE à Berlin, il a signé l’événement
d’ouverture avec Honji Wang.
En 2010/ 2011, il réalise une résidence danse avec l’ADDMD de
l’Aude. Sa compagnie assure la production de Monchichi ; une
nouvelle création de compagnie est prévue pour 2011/2012.
Le travail avec Hyun-Jung Wang nourrit son univers. Les deux
ont participé à la réalisation du film d’essai Amor et Psyché dirigé
par Vera Müller, chapeauté par Wim Wenders.
Début 2011, Sébastien Ramirez était invité par Akram Khan pour
un travail de coaching autour de la qualité du mouvement.
ThéâTre de la vIlle parIs • monchIchI • saIson 2012-2013