Plan communal de Développement Durable - Ottignies-Louvain
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Plan communal de Développement Durable - Ottignies-Louvain
Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve 2004-2006 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION DIAGNOSTIC LOCAL PAGE :3 PAGE : 8 FICHES THÉMATIQUES FICHES ACTIONS PAGE TABLEAU DE SYNTHÈSE DES FICHES ACTIONS PAGE : 13 PAGE : 77 : 141 Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve Introduction Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve LE DEVELOPPEMENT DURABLE, DU "GLOBAL" AU "LOCAL" UNE REFERENCE INTERNATIONALE Depuis le rapport Brundtland (1987) et le Sommet de la Terre à Rio (1992), le concept de développement durable est progressivement devenu une référence internationale. Il s'appuie sur un constat : la croissance a trop souvent pour conséquence d'appauvrir et de rendre plus vulnérables un nombre grandissant de personnes tout en détériorant l’environnement. Il faut au contraire mettre en place un modèle de développement qui offre une chance de réduire les inégalités tout en préservant les principaux équilibres naturels de la planète pour les générations futures. En d’autres termes, le développement durable vise à favoriser un état d’harmonie entre les êtres humains et entre l’homme et la nature, et cela aujourd'hui comme demain. La poursuite de cet objectif doit animer les différents niveaux de pouvoir. Le Sommet de Rio a adopté un agenda 21 (ou plan d’action pour le XXIe siècle) à l’échelle planétaire. La mise en œuvre de tels programmes d’actions aux niveaux national et local est également nécessaire. La Belgique a adopté en 2004 son second Plan fédéral de développement durable. Il s'inspire de la stratégie européenne de développement durable et de ses thématiques privilégiées : lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, faire face aux conséquences du vieillissement de la population, lutter contre les dangers pour la santé publique, gérer les ressources naturelles de façon plus responsable, lutter contre les changements climatiques, assurer un système de transport durable. OU EN SOMMES-NOUS A OTTIGNIES-LLN ? Les communes sont invitées elles aussi à se doter d’une stratégie de développement durable. Ottignies-LLN s’est lancée parmi les premières dans une telle démarche. Une Charte a été élaborée en 2003 et signée par plus de 120 organismes faisant partie des forces vives locales. Ces organismes y affirment qu'ils adhèrent aux principes du développement durable et s’engagent à les intégrer dans leurs pratiques et procédures quotidiennes. Aujourd’hui, avec l'aide d'experts extérieurs1, la commune a réalisé un projet de Plan communal de développement durable (PCDD). C'est ce projet de PCDD qui vous est présenté ici. 1 Survey et Aménagement, CREAT (centre d'études en aménagement du territoire – UCL) et Athanor-Médiations. PCDD : Introduction 4 LES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE Le développement durable est souvent défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations à venir de satisfaire à leurs propres besoins ». Il s’agit donc d’anticiper les conséquences des décisions d’aujourd’hui pour laisser aux jeunes un monde « en bon état de fonctionnement ». Il s’agit également d’introduire dans les prises de décision une convergence et une cohérence entre trois objectifs principaux : améliorer l’équité sociale et lutter contre l’exclusion, maintenir l’intégrité de l’environnement, améliorer l’efficacité économique. Economie Social DURABLE Environnement Ces trois objectifs peuvent être explicités plus concrètement comme suit : • objectif de développement économique : mettre en place une économie au service des besoins humains, en privilégiant la création d’emplois et en veillant au respect de l’environnement ; • objectif environnemental : viser une utilisation minimale des ressources naturelles non renouvelables, lutter contre les pollutions, préserver la biodiversité, etc. ; • objectif social de réponse aux besoins humains et plus particulièrement aux besoins des plus démunis : lutter contre la pauvreté et l’exclusion, assurer à tous un accès aux biens matériels (revenus, emploi, logement, éducation, santé, loisirs,…) mais aussi immatériels (sécurité, considération, capacité de choix et d’auto-détermination,…) nécessaires à une existence digne, réduire les inégalités sociales. Le souci d’intégration entre les différents objectifs du développement durable est essentiel. Au minimum, il faut veiller à ce que ces dimensions économique, sociale et environnementale ne se contrecarrent pas l’une l'autre. Au mieux, il s’agit de mettre en place des mécanismes par lesquels elles se renforceront mutuellement. LES PROCESSUS A METTRE EN ŒUVRE Atteindre les objectifs de développement durable suppose d’agir dans un certain esprit. Pour expliciter cet esprit, différents principes sont régulièrement énoncés : • la transversalité : articuler les compétences et les intérêts sectoriels pour prendre des décisions plus intégrées ; • l'ouverture à la participation citoyenne et au partenariat : tenir compte des besoins exprimés, motiver tous les acteurs et les pousser à prendre des responsabilités pour le développement durable ; • le souci d’articulation entre court et long termes : viser notre bien-être sans hypothéquer celui des générations futures, prendre les décisions en considérant un horizon suffisamment lointain ; • le souci d’articulation entre action locale et enjeux globaux : agir au niveau local pour contribuer à rencontrer de grands enjeux mondiaux tels que la lutte contre l’effet de serre et les changements climatiques (par la limitation de nos rejets de CO2), la promotion d’échanges économiques internationaux plus équitables ou encore la promotion de conditions de travail plus décentes (par une consommation responsable) ; PCDD : Introduction 5 • le principe de précaution et la priorité à une approche préventive : pour limiter la nécessité de recourir à des mesures curatives par la suite, opérer les choix avec prudence ; • le principe de responsabilité : engager la responsabilité de chacun pour un meilleur fonctionnement des mondes d'aujourd'hui et de demain (ex. le principe du pollueur-payeur : qui dégrade doit réparer). Canada, N-Z USA, Australie Europe Ouest Europe Nord Europe Sud + Centre 1,0 0,9 0,8 0,7 Amérique latine + Turquie Pays "émergents" Asie + Moyen Orient 0,6 0,5 IDH Inde 0,4 0,3 0,2 Pays "pauvres d'Afrique et d'Asie 0,1 0,0 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 Empreinte écologique (ha/hab) Comparaison des performances de 49 nations – Source : A. Boutaud, Développement durable : quelques vérités embarrassantes, sur www.empreinte-ecologique.com. Le rapport entre l'indice de développement humain (IDH) et l'empreinte écologique montre qu'aucun pays ne réussit à atteindre un niveau de développement humain élevé tout en gardant un impact environnemental inférieur au seuil de durabilité écologique. Au-delà d'un certain seuil, la croissance a des effets de plus en plus lourds sur l'environnement pour un progrès humain négligeable. LE DEVELOPPEMENT DURABLE EST L'AFFAIRE DE TOUS Chacun – citoyen, entreprise, association ou pouvoir public – peut agir pour contribuer à un développement durable, par exemple : o en optant pour une consommation responsable privilégiant des produits fabriqués dans le cadre de conditions de travail décentes et dans le respect de l’environnement ; o en privilégiant des modes de déplacement « doux » (marche, vélo) ou les transports en commun ; o en s'interrogeant sur les conséquences environnementales à long terme de ses activités; o en sensibilisant son entourage à ces questions ; o etc. Le projet de PCDD que vous tenez entre les mains fait le tour de 20 domaines pour lesquels des actions de développement durable sont proposées à Ottignies-LLN. Des actions qui seront lancées ou soutenues par le pouvoir communal, mais qui demandent la participation de tous! Que peuvent faire les pouvoirs publics locaux ? o Elaborer et mettre en œuvre un PCDD : il ne suffit pas de prendre de bonnes résolutions, il faut aussi qu'elles soient suivies d'effets. C'est pourquoi les "Objectifs" développés dans le PCDD sont traduits en "Actions". o Utiliser une grille d'analyse "développement durable" pour chaque décision à prendre. PCDD : Introduction 6 o Donner l’exemple : utilisation rationnelle de l’énergie dans les bâtiments communaux, clauses sociales et environnementales dans les marchés publics, placements éthiques, etc. o Informer et sensibiliser les citoyens à des comportements plus durables. o Etc. Basées sur un diagnostic qui énumère les points forts et les points faibles d'OttigniesLLN, les fiches du PCDD détaillent les objectifs de la commune pour 20 domaines spécifiques dans lesquels le pouvoir local peut réaliser des actions en faveur du développement durable. Bien entendu, de nombreuses actions sont transversales. Certaines d'entre elles ont des répercussions à la fois dans les domaines économique, social et environnemental (ex. la création d'une piste cyclable favorisera la fluidité des déplacements, les économies d'énergie et la diminution des émissions de CO2, la santé, le sport, etc.). Les 20 domaines abordés dans le PCDD d'Ottignies-LLN : - agriculture aménagement du territoire consommation culture déchets développement de l'entreprise - eau éducation emploi énergie espaces verts et naturels information du citoyen logement - lutte contre l'exclusion mobilité participation citoyenne relations Nord-Sud santé sécurité sport Que peuvent faire les entreprises ? o S'orienter vers la production de biens et de services de qualité qui répondent à des besoins réels. o Viser l’éco-efficacité : utiliser moins de ressources naturelles, d’énergie, de matériaux, polluer moins, ... o S’inscrire dans l’espace en respectant l’environnement (matériaux, isolation, énergies renouvelables, etc.) et en visant la maîtrise de la mobilité (choix des implantations, mise au point d'un plan de déplacement d’entreprise). o Exercer leur responsabilité sociale par une attention particulière au facteur humain (respect de la législation du travail et de la protection du travailleur, conditions de travail sûres, climat de respect mutuel, rémunération équitable, préservation de la vie privée des travailleurs, etc.). Le cas échéant, expérimenter des alternatives telles que l’économie sociale. o Choisir des fournitures produites de manière équitable et respectueuse de l'environnement, privilégier les ressources locales. o Etc. Que peuvent faire les citoyens ? o Consommer de façon responsable : choisir des produits respectueux de l'environnement et fabriqués dans des conditions sociales acceptables (commerce équitable), privilégier ce qui est réutilisable ou recyclable (ou recyclé !), préférer les productions locales, trier ses déchets, éviter tous les gaspillages (eau, énergie, objets inutiles). o Habiter en respectant l’environnement (matériaux, isolation, énergies renouvelables, plantations d'essences locales, etc.) et utiliser les modes de déplacement doux (marche, vélo) et les transports en commun chaque fois que c'est possible. o Choisir des placements bancaires éthiques. o S'informer sur le développement durable, en parler autour de soi, donner son avis, réagir. o Etc. PCDD : Introduction 7 Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve Diagnostic local 8 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve DIAGNOSTIC LOCAL UNE POPULATION EN CROISSANCE Sur le plan démographique, Ottignies-LLN se caractérise tout d'abord par une augmentation rapide de sa population, puisque celle-ci a pratiquement doublé ces 25 dernières années et est aujourd'hui de près de 30.000 habitants. La raison principale de cette croissance est bien entendu la création de la cité universitaire de LLN, mais le phénomène doit aussi être compris dans le contexte plus global de la croissance du Brabant wallon et de toute la périphérie bruxelloise. La population d'Ottignies-LLN est globalement plus jeune que la moyenne provinciale ou régionale. La tranche des 20-30 ans, en particulier, y est nettement surreprésentée. Il est probable que la structure des âges va évoluer, dans les décades à venir, vers une croissance des classes d'âges moyens et avancés plus rapide qu'ailleurs, ce qui aura des répercussions en termes d'équipements, de logement et de mobilité par exemple. Les ménages d'isolés sont plus nombreux à Ottignies-LLN qu'ailleurs en Brabant wallon ou en Wallonie. Il en va de même pour les grands ménages (5 personnes ou plus). Le nombre de couples sans enfants, par contre, est inférieur à la moyenne. Les résidents étrangers représentent 13 % des habitants, soit environ 3700 personnes. Un millier d'entre eux sont considérés comme réfugiés. Si les origines européennes sont majoritaires, les Africains et les Sud-Américains sont nettement plus représentés qu'ailleurs en Brabant wallon. Cette grande diversité culturelle est évidemment liée à la présence de l'université. Globalement, la répartition des revenus présente les mêmes caractéristiques à OttigniesLLN que dans le reste du Brabant wallon, c'est-à-dire une sous-représentation des classes de revenus inférieures (moins de 20.000 €) et une surreprésentation des plus élevées (plus de 40.000 €). Ottignies-LLN compte cependant un peu plus de revenus très bas (moins de 10.000 €) et très hauts (plus de 50.000 €) que les autres communes du Brabant wallon. L'écart entre les populations les plus démunies et les plus nanties y est donc particulièrement sensible. DES LOGEMENTS TRES (TROP) CHERS En lien direct avec ce qui précède, la problématique du logement se présente comme l'un des principaux défis pour la commune. L'offre se caractérise par un nombre plus élevé que la moyenne wallonne de très petits logements (1 chambre) et de très grands logements (5 chambres ou plus), ce qui semble correspondre aux caractéristiques de la population. Si la proportion d'appartements est nettement plus élevée que la moyenne wallonne (32 % contre 17 %), la proportion de maisons séparées y est cependant sensiblement la même (30 % contre 35 %), et cela malgré le fait que la mitoyenneté soit PCDD : Diagnostic local 9 largement prônée dans la cité universitaire notamment. Bien que les logements soient globalement plus récents et mieux équipés, leur rénovation ou adaptation pourrait faire baisser les émissions de CO2 et les coûts énergétiques correspondants de 28 % par rapport à leur niveau actuel (37 % en Wallonie). Le principal problème lié au logement est cependant celui des coûts élevés d'acquisition et de location. L'accroissement continu de la population et les moyens élevés dont elle dispose contribuent en effet à créer une des pressions immobilières les plus fortes de Wallonie. Le loyer mensuel demandé pour un appartement 2 chambres se situe entre 570 et 890 €, la vente entre 125.000 et 210.000 € (source : programme communal logement 20042008). Les loyers supérieurs à 1000 € sont deux fois plus fréquents dans la commune qu’en Wallonie. Cependant, vu le nombre important de petits logements (cf. notamment les "kots" pour étudiants), la proportion de petits loyers est importante. Cet état de fait entraîne une difficulté d'accès au logement et des départs pour les personnes à revenus modestes et moyens, qui doivent parfois se résoudre à quitter la commune. Pour répondre aux besoins des ménages les plus modestes, la commune dispose d'un nombre important de logements sociaux (12 % de locataires de logements sociaux contre 4 % en Brabant wallon et 6,5 % en Wallonie). Ces logements ne suffisent cependant pas à rencontrer la demande, et la liste d'attente est longue. Par ailleurs, la politique d'allocationsloyers a dû être limitée en raison de son succès et de certains effets non souhaités. BESOINS SOCIAUX Les revenus les plus faibles sont confrontés également aux prix élevés de certains commerces et services. Les réactions à la fermeture récente d'un commerce alimentaire de type "low cost" à LLN ont montré combien certains ménages doivent rogner sur tous les postes de leur budget, notamment pour compenser le coût de leur loyer. 5000,0 4500,0 4000,0 3500,0 3000,0 2500,0 2000,0 1500,0 1000,0 500,0 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 1979 1978 0,0 Ottignies-Louvain-la-Neuve Province de Brabant wallon Région wallonne Evolution des prix des maisons unifamiliales 1978-2000, en milliers de francs belges (source : Cytise) De façon plus générale, on note également certains besoins trop peu rencontrés en infrastructures et services tels que crèches, centre de jour pour personnes âgées ou encore services d'aide à domicile. Si l'offre en soins de santé paraît adéquate, certaines actions préventives pourraient sans doute, dans l'esprit du développement durable et de l'action à long terme, être développées plus encore. L'accès de toutes les catégories sociales non seulement aux services de santé, mais aussi au sport, à l'éducation et à la culture doit rester une préoccupation constante. Le taux de demandeurs d'emploi dans la commune est de près de 15 % (la moyenne wallonne est de 18,5 %). Les titulaires d'un diplôme de l'enseignement PCDD : Diagnostic local 10 supérieur sont majoritaires parmi ces demandeurs. Les demandeurs d'emploi de moins de 25 ans sont nettement plus nombreux (21 %) que dans les autres communes du Brabant wallon (11 %) et de Wallonie (8 %), mais les durées d'inoccupation courtes (moins de 6 mois) sont proportionnellement plus nombreuses que la moyenne wallonne. Ces particularités sont très probablement liées à la présence de l'université (jeunes universitaires continuant à résider sur le site en attendant un emploi). On peut supposer qu'elles masquent la difficulté pour les personnes peu qualifiées de trouver un emploi dans la commune. Notons enfin que la confrontation entre les étudiants universitaires, souvent aisés, et les jeunes moins favorisés est probablement l'une des causes du taux relativement élevé de délinquance dans la commune, et particulièrement à LLN. L'ambiance de permissivité de la cité universitaire ne favorise pas la responsabilisation et exerce un certain attrait sur les jeunes en manque de repères sociaux. Par ailleurs, les personnes plus âgées sont parfois effrayées par les étudiants et se sentent dès lors mal à l'aise à LLN. UN ENVIRONNEMENT MENACE Dès la fin des années 80, la commune d'Ottignies-LLN a entamé une démarche globale et prospective quant au développement de son territoire. Elle s'est dotée d'un schéma de structure, d'un règlement d'urbanisme, d'un plan de développement de la nature, d'un plan de mobilité et d'un programme d'actions en matière de logement. Les grandes options de ces documents vont généralement dans le sens d'un développement plus durable. Il serait cependant parfois nécessaire de les repréciser ou de les replacer dans un contexte plus global et transversal. ¾ En matière d'aménagement du territoire et d'urbanisme : On relèvera tout d'abord les points positifs en termes de développement durable que constituent la restructuration et la densification des centres d'Ottignies et de Mousty. La conception de LLN (ville dense, mixité fonctionnelle, bonne accessibilité en train et bus) va dans le même sens. La commune n'est cependant pas exempte de quartiers résidentiels peu denses, éloignés des centres et mal desservis par les transports en commun. Ce type d'occupation du sol est peu favorable à l'environnement et à la mixité sociale, et s'avère en outre nettement plus coûteux pour la collectivité (services, équipements, maintenance). L'urbanisation "extensive" a notamment pour conséquence une perte en prairies et terres de culture, ce qui constitue probablement le principal problème pour le maintien d'activités agricoles viables sur le territoire communal. Il est vraisemblable qu'à l'avenir l'agriculture devra progressivement prendre des formes différentes, comme c'est le cas ailleurs en Europe, particulièrement dans les régions urbaines. Cette évolution peut être l'occasion de changements allant dans le sens d'un développement plus durable. Un autre effet négatif de l’urbanisation est la réduction des zones de liaison nécessaires au maintien de la biodiversité. Les zones centrales de développement naturel bénéficient quant à elles d'une certaine protection (ex. bois de Lauzelles). Notons également, en ce qui concerne les espaces verts en général, le manque d'espaces verts accessibles au public dans certains quartiers de LLN (ex. Hocaille, Blocry). ¾ En matière de gestion des eaux : On trouve à Ottignies-LLN certaines initiatives intéressantes en termes de développement durable, comme la participation au contrat de rivière "Dyle et affluents" ou encore la manière dont le cycle de l'eau est géré à LLN (réseaux séparatifs). PCDD : Diagnostic local 11 LA MOBILITE : A CONTROLER Comme toute commune urbanisée et située dans la périphérie d'une métropole, OttigniesLLN connaît des problèmes de mobilité. La croissance de la mobilité voiture a des conséquences très défavorables sur l'environnement (émissions de CO2, pollutions, consommation de ressources non renouvelables, fractionnement des espaces naturels par la construction de routes, etc.) mais aussi sur le plan social (insécurité routière, perte en espaces publics, isolement accru de certains quartiers ou de certaines populations) et également sur le plan économique (embouteillages). Face à ce problème, les moyens d'action au niveau local sont relativement limités. Epinglons cependant la mise en place de services de car-sharing à Ottignies et à LLN ou encore le tout nouveau plan de stationnement de LLN. Des progrès pourraient encore être faits pour améliorer certains points noirs et lutter contre les vitesses excessives, pour renforcer les liaisons entre entités par les modes doux (piéton, vélo), pour mieux maîtriser le trafic et le stationnement ou encore pour promouvoir l'usage des transports collectifs. Notons également la nécessité d'améliorer l'accessibilité de certaines cités sociales. GOUVERNANCE ET RESPONSABILISATION Pour informer les habitants, la commune dispose principalement d'un bulletin communal (6 numéros par an) et d'un site Internet (très riche en informations). Ces médias, ainsi que d'autres, sont régulièrement utilisés pour sensibiliser la population aux principes du développement durable et aux décisions concrètes qui sont prises en application de ces principes. Côté participation, Ottignies-LLN compte 13 conseils consultatifs : sports, jeunesse, culture, énergie, finances, développement économique et commercial (y compris emploi), social-famille-santé-aînés, enseignement, relations nord-sud, environnement, mobilité, prévention et sécurité, intégration. Elle compte en outre une CCAT (commission consultative d'aménagement du territoire), un comité de suivi du PCDN (plan communal de développement de la nature), un conseil communal des enfants, divers comités et associations, une Maison de la citoyenneté... et bien entendu un CESDD (conseil d'évaluation et de suivi du développement durable), dont une cellule évalue le caractère durable de projets sur la base d’une grille d’analyse. Les possibilités offertes aux habitants de participer à la gestion de leur commune sont donc nombreuses... ce qui peut parfois poser des problèmes d'arbitrage aux décideurs. Comme on l'a vu plus haut, la commune dispose également de plusieurs documents d'orientation portant sur la gestion de son territoire. Leur élaboration et dans certains cas leur mise à jour ont été l'occasion d'informer et de consulter la population. Ces documents restent des points de repère explicites pour les décisions de politique quotidienne. Rappelons enfin que la Charte du développement durable élaborée en 2003 a été signée à ce jour par plus de 120 organismes (entreprises, commerces, associations culturelles, comités de quartier, centres de recherche, bureaux d'études, sociétés immobilières, organismes de santé, établissements scolaires, syndicats, organisations d'étudiants, paroisses, organes universitaires, etc.). Cette Charte constitue un moyen d'associer les forces vives de la commune à la démarche de développement durable. Son évaluation a montré une certaine volonté d’engagement de la grande majorité des signataires. Dans le cadre de l'élaboration du PCDD, un colloque consacré au développement durable a rassemblé en février 2005 plus de 250 personnes venues de toute la Wallonie, et, par la suite, des rencontres thématiques ouvertes à tous ont permis d'enrichir les fiches qu'on pourra lire ci-après. PCDD : Diagnostic local 12 Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve Fiches thématiques Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°1 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Logement ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Selon le Plan fédéral de développement durable 2004-2008, « des habitations accessibles financièrement et de qualité sont les deux conditions essentielles d’une politique de logement durable. Elles constituent une donnée centrale dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ». Il existe toute une population dont le droit au logement ne peut s’exercer par l’intermédiaire du secteur immobilier privé étant donné le caractère peu solvable de sa demande. Une intervention des pouvoirs publics est dès lors indispensable pour ces personnes. Toujours selon le plan fédéral de développement durable, « le logement doit aussi tendre à répondre aux autres exigences du développement durable. Ceci implique que les habitations consomment le moins d’énergie possible (bonne isolation, etc.) et soient construites avec des matériaux durables (pas de produits toxiques, etc.). Ce sont justement les groupes fragilisés, habitant dans les maisons les moins saines, qui sont le plus exposés à des problèmes de santé et qui doivent dépenser le plus d’argent pour le chauffage. Beaucoup de logements sociaux anciens sont concernés et nécessitent des travaux de rénovation urgents ». Le plan prône des bâtiments éconergétiques : selon une estimation de la commission européenne, la rénovation des vieux immeubles en Europe pourrait faire baisser les émissions de CO2 et les coûts énergétiques correspondants de 42 % par rapport à leur niveau actuel. Une étude wallonne du même type évalue les économies réalisables à 37 % pour la RW et à 28 % pour Ottignies-LLN (source CPDT). Plus largement, les collectivités locales peuvent intégrer cette notion dans le cahier des charges des constructions ou rénovations de bâtiments publics. Les préoccupations touchent alors à l’adaptation au climat, la réduction des consommations énergétiques, la prise en compte de la qualité de l’air, des ambiances, l’utilisation des énergies renouvelables, d’équipements performants, la gestion des nuisances du chantier, des déchets de construction, l’intégration à l’économie locale,… De nombreuses voix prônent aujourd’hui la diversification des logements et des statuts d’occupation au sein des localités afin de favoriser une certaine mixité de population et d’éviter les ghettos. Cet objectif semble légitime au regard de la nécessité de lutte contre l’exclusion sociale, si on s’applique par exemple à réintroduire du logement social en centre urbain ; s’il s’agit de faire revenir des catégories à revenus moyens dans les quartiers défavorisés, un risque de relégation des plus pauvres existe, qu’il faudra tenter de juguler. Par ailleurs, la recherche sur les principes d’organisation de la mixité sociale (échelle, proximités à développer ou à éviter,…) est encore à poursuivre dans un contexte où existe une recherche spontanée de l’homogénéité sociale. PCDD – Fiche thématique: Logement 14 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC La situation : ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ L’accroissement continu de la population contribue à créer une des pressions immobilières les plus fortes de Wallonie (voir PCAL). Le coût du logement dans la commune est très élevé (ex. pour un appart. 2 chambres, loyer entre 570 et 890 euros/mois, vente entre 125.000 et 210.000 euros, hausse annuelle de +/- 15 %). Les loyers supérieurs à 1000 euros sont deux fois plus fréquents dans la commune qu’en Wallonie. Cependant, vu le nombre important de petits logements (cf. notamment les "kots"), la proportion de petits loyers est importante, surtout pour le Brabant wallon : 28 % en 2001, contre 18 % en BW et 35 % en RW. Cet état de fait entraîne une difficulté d’accès au logement et des départs de la commune pour les personnes à revenus modestes et moyens (surtout parmi les 20-30 ans et les plus de 65 ans). Il faut savoir que 17 % des ménages de la commune disposent d’un revenu annuel inférieur à 10.000 euros. Par ailleurs on constate l’arrivée d’une population extérieure aisée. Développement rapide du centre-ville d’Ottignies et du centre et du quartier des Bruyères à LLN La proportion de logements sociaux est importante : 12 % de locataires de logements sociaux dans la commune (4% dans le BW et 6.5 % en RW) (2001). Cependant la liste d’attente est encore longue, et le manque se fait surtout sentir pour des logements à deux chambres et plus. Le parc de logements à Ottignies-Louvain-la-Neuve est beaucoup plus récent que la moyenne wallonne : 16 % des logements datent d’avant-guerre (35 % en RW) et 25 % d’après 1990 (8 % en RW). C’est plutôt dans le logement social que des problèmes de qualité se posent. Les constructions de logements en appartement sont plus importantes que celles de maisons (entre 1991 et 2001). Près d’un tiers des logements sont des appartements (32 % contre 17.4 % en Wallonie) On trouve plus de studios (7% contre 2 % en RW), étant donné l’importance du logement étudiant, et moins de logements 2 chambres (22 % contre 33 %). Sur le plan énergétique, beaucoup de logements sont chauffés au gaz : 58 %, contre 31 % en RW. Par ailleurs, les logements ont généralement une faible efficacité énergétique. Les politiques et actions actuelles : ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Tentative d’allocation-loyer par le CPAS, limitée suite aux frais entraînés ; Fonds de garantie locative en attendant que la Région prenne le relais ; Politique de renforcement des noyaux existants tout en préservant des zones aérées et des espaces verts, prônée par le schéma de structure ; Projet de logements à basse énergie avec l’UCL ; Programme de rénovation de 219 logements de l’Habitation moderne (env. 5,9 M euros) ; Projet Loupoigne (Lauzelle) / SCRL Notre Maison : 36 logements sociaux (2 M euros) ; Projet de la Mégisserie : SAED où seront aménagés des appartements à loyer modéré, PCA en cours ; Projet du Blocry : logements moyens et sociaux par la Régie foncière provinciale, PCA en cours. OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ ¾ ¾ Favoriser la densification des noyaux d’habitat existants plutôt que de nouveaux développements Produire du logement moyen (public ou en partenariat public-privé), avec une priorité pour les personnes qui ont des liens familiaux ou autres dans la ville Permettre aux personnes à revenus modestes (ex. personnes âgées) de rester dans la commune Rénover le parc de logements sociaux en veillant aux économies d’énergie PCDD – Fiche thématique: Logement 15 ¾ ¾ ¾ Inciter plus généralement à une conception des bâtiments économe en énergie, en ce qui concerne la construction neuve et la rénovation Promouvoir également les matériaux durables, la polyvalence des espaces Donner l’exemple par les réalisations publiques LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 1.1. Repenser la formule d’allocation-loyer dans des conditions évitant les effets pervers (montant limité, durée limitée etc.). 1.2. Imposer des conditions visant une proportion minimale de logements moyens et/ou sociaux sur tout terrain vendu par la ville pour la construction de logements et négocier la création de tels logements lors de toute demande de permis portant sur plus de 15 (?) logements. 1.3. Négocier avec l’UCL pour qu’elle aille dans le même sens quand elle cède ses terrains. 1.4. Faire respecter strictement l'interdiction de louer des maisons unifamiliales comme kots d'étudiants de façon à remettre des logements moyens sur le marché locatif (ou acquisitif). 1.5. Réactiver la Régie foncière communale pour créer des réserves foncières (proposition du GT) et réaliser des opérations de création de logements moyens en créant des partenariats public-privé. 1.6. Etre exigeant à propos des questions énergétiques et environnementales lors de l'octroi des permis d'urbanisme et revoir le RCU en ce sens. (proposition GT) 1.7. Continuer à poser la candidature de la ville dans le cadre de programmes européens pour la construction de logements éconergétiques. 1.8. Informer régulièrement la population, par le biais du Journal communal, à propos des primes octroyées par la Région wallonne en matière d'économies d'énergie (ex. isolation, chauffe-eau solaire, etc.) et sur la prime communale pour l'installation d'un chauffe-eau solaire. 1.9. Envisager d'autres primes communales en matière d'économies d'énergie (?) 1.10. Informer les habitants sur les actions réalisées dans le cadre du projet PALME (réduction de la consommation d'énergie dans les bâtiments publics) pour leur valeur d'exemple. 1.11 Encourager l’A.I.S. qui est un des moyens de créer du logement pour les personnes à revenus modestes, même s’il y a peu de logements à rénover dans la commune. (proposition du GT) 1.12 Logement social : encourager la vente de logements sociaux aux ménages devenus âgés, ce qui créera des fonds pour reconstruire et rénover d’autres logements ; donner aux locataires plus de possibilité de choix concernant la localisation de leur logement. (propositions du GT) 1.13 Créer une entraide pour l’entretien des jardins de cité via des comités de quartier ; en effet, l’entretien des jardins (surtout devant les maisons) participe à la bonne image du quartier. (proposition du GT) 1.14 Trouver des solutions de relogement alternatives au logement social pour les squatters le long de la N4 à LLN. (proposition du GT) PCDD – Fiche thématique: Logement 16 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°2 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Mobilité DEFINITION Mobilité : Caractère de ce qui peut se mouvoir ou être mû, changer de place de position (Le petit Robert – 2002). ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Les enjeux ¾ Automobile = le mode de transport qui recueille le plus de succès Ceci s’explique car il est rapide, confortable et permet d’atteindre un maximum de destinations en un minimum de temps. De plus, il est toujours « disponible » et est polyvalent (y compris pour le transport de biens). Culturellement, la voiture a toujours une image positive de réussite. Malheureusement, ce mode de transport est très polluant et est souvent utilisé de manière solitaire, ce qui est le comble de l’efficacité. De plus, il n’est pas accessible à tous les publics (âge, coût, etc.). Transport des marchandises et mobilité des personnes toujours en croissance dans les pays économiquement forts Actuellement, cette croissance est majoritairement absorbée par la route (voitures et camions). ¾ ¾ Le modèle de mobilité des pays économiquement forts est suivi par d’autres. ¾ « … La mobilité est dite « durable » lorsqu’elle laisse la place à une certaine qualité de vie (sécurité et santé publique) et respecte l’environnement, tout en assurant les besoins de l’économie. Elle garantit les libertés individuelles et l’équité sociale. La mobilité durable doit aussi offrir aux générations à venir les mêmes avantages que ceux auxquels ont accès les générations présentes. … » (in Manuels du MET n°6 - Outils pour réaliser un plan de déplacements scolaire, expériences pilotes en Région wallonne - 2003) Quelques objectifs pour une mobilité durable Chaque village, chaque ville est un cas particulier, mais néanmoins, il faut que tout homme puisse faire le choix de son mode de transport en se basant sur une réflexion qui tienne compte des autres hommes qui partagent son espace. « … ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ réduire les émissions conventionnelles dues aux transports (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, etc.), de sorte qu’elles ne constituent pas un danger sérieux pour la santé publique où que ce soit dans le monde ; limiter durablement les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports ; restreindre de manière significative le nombre de décès et de blessés graves dus aux transports routiers ; réduire les nuisances sonores dues aux transports ; limiter les encombrements liés au trafic ; PCDD – Fiche thématique: Mobilité 17 diminuer les disparités en termes de mobilité qui existent aujourd’hui • entre les citoyens des pays les plus pauvres et ceux des pays plus riches • entre les citoyens moyens et les catégories défavorisées de la population dans la plupart des pays ; ¾ améliorer les perspectives en termes de mobilité de la population dans son ensemble. … » (in Mobilité 2030 : les enjeux de la mobilité durable - Projet Mobilité Durable du World Business Council on Sustainable Developpement – 2004) ¾ ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Compétences au niveau local Au niveau local, il est très difficile pour une commune d’influer directement sur l’offre en transports publics et en infrastructures importantes de transports (au niveau régional ou fédéral). Elle ne possède pas les leviers « réglementations » qui se traitent au niveau régional, fédéral ou européen. Elle peut par contre jouer un rôle important en termes de sensibilisation et d’éducation, y compris dans une certaine mesure en termes d’incitants financiers. La gestion du stationnement est l’une de ses « prérogatives ». Les moyens classiques à l’échelle locale ou régionale pour arriver à une mobilité durable sont ¾ Limiter l’usage de la voiture : réglementation stationnement, parking de dissuasion, etc. ¾ Améliorer l’offre en transports en commun : rapidité, correspondances, etc. ¾ Valoriser les moyens de transports doux et non polluants : marche à pied, vélo, etc. ¾ Favoriser l’intermodalité : abords des gares, entrées de ville, etc. Ceux-ci sont, dans la mesure de ses moyens, bien développés par la Ville d’Ottignies-Louvain-LaNeuve (notamment mais pas seulement par la prise en compte du vélo). La commune s’est dotée d’un outil de gestion de la mobilité : le plan communal de mobilité d’Ottignies – Louvain-la-Neuve. ¾ Celui-ci poursuit, à l’instar de l’ensemble des plans communaux de mobilité, un triple objectif d’intermodalité, de sécurité et de convivialité. ¾ De façon plus particulière, les propositions d’objectifs énoncées dans ce document se présentent comme la définition de la « philosophie » de résolution des problèmes et de prise en compte des enjeux mis en évidence dans le diagnostic. ¾ Les points clés de ce dernier se déclinent en plusieurs thématiques : multimodalité, déplacements motorisés à l’échelle régionale et aux échelles d’Ottignies et de Louvain-laNeuve, le stationnement à Ottignies et à Louvain-la-Neuve. Bref états des lieux A Céroux A Mousty - Très dépendante du réseau routier Heureusement desservie par des bus du TEC (ligne régulière, Rapido) Desservie dans la vallée • par les bus du TEC : lignes régulières • par le train en gare de Mousty : ligne Ottignies – Charleroi dédiée aux transports marchandises (AthusMeuse) mais accueillant un trafic de trains voyageurs qui pourrait augmenter (RER) A Rofessart – Pinchart Très dépendante du réseau routier (proximité de la N275) Avec, pour Rofessart, la proximité de la halte de Profondsart (Wavre) : ligne Bruxelles – Ottignies dédiée au trafic de trains voyageurs qui devrait augmenter (RER) A Limelette Très bien desservie par le réseau routier (N239 et N238, proximité E25, E411) Heureusement desservie par des bus du TEC Avec la proximité de deux gares dans la vallée, accessibles par la N239 • Ottignies : ligne Bruxelles – Namur dédiée aux voyageurs, ligne Ottignies – Charleroi dédiée au trafic marchandises, ligne Ottignies – Leuven dédiée au trafic marchandises • Limal : ligne Ottignies – Leuven dédiée au trafic marchandises A Ottignies Bien desservie par le réseau routier : N239, N238 (vers N25 et E411) Bien desservie par les bus du TEC (lignes régulières et Rapido) PCDD – Fiche thématique: Mobilité 18 - Bien desservie par le train en gare d’Ottignies : ligne Bruxelles – Namur (IC), lignes Ottignies – Charleroi et Ottignies – Leuven (trains L et trafic marchandises Athus - Meuse), ligne Ottignies – Louvain-la-NeuveUniversité A Louvain-la-Neuve (trop) Bien desservie par le réseau routier (N4, E411, N238, N25) Bien desservie par les bus du TEC (lignes régulières, Rapido, Conforto, Navette UCL) Bien desservie par le train : ligne Louvain-la-Neuve – Ottignies Ville piétonne, accessible aux PMR (de mieux en mieux) et aux cyclistes (bientôt) Prochain plan de stationnement Le Conseil Consultatif Communal en environnement a soulevé les points suivants : ¾ Résoudre les points noirs du réseau routier, sur le plan de la sécurité et de la fluidité (dans les quartiers sensibles) ; ¾ Renforcer les liens en transports en commun et en modes doux entre Ottignies et LLN ; ¾ Maîtriser les véhicules motorisés individuels sur le plan des flux de trafic et du stationnement ; ¾ Encourager le vélo par le développement de pistes cyclables suffisamment sécurisées (notamment entre Court-St–Etienne et Ottignies-gare) ; ¾ Initiatives de la ville envers les autorités compétentes pour encourager le recours au train et au transport fluvial et faire supporter ou décourager le coût du transport par camions ; ¾ Encourager le télétravail ; ¾ Lutte contre le bruit du trafic à vitesse excessive (notamment sur N238 et N25) ; ¾ Intervention de la ville auprès des autorités compétentes ; ¾ Etude de la pollution par le bruit en collaboration avec l’UCL. Enjeux supplémentaires : ¾ Accessibilité des petits villages et des « cités » ; ¾ La pollution sonore ; ¾ Accessibilité culturelle. Liens importants avec les thèmes : ¾ Santé (5), ¾ Education (7), ¾ Aménagement du territoire (8), ¾ Energie (9). OBJECTIFS LOCAUX Aux objectifs du PCM, il faut ajouter ¾ Maîtriser les inégalités « sociales » et géographiques engendrées par la mobilité motorisée individuelle ; ¾ Améliorer les conditions d’accessibilité aux services (y compris culturels) et aux biens ; ¾ Assurer les liaisons entre les noyaux d’habitat en transport en commun et en modes doux ; ¾ Sensibiliser aux conséquences en termes de mobilité du choix d’implantation d’une activité (y compris habitat) ; ¾ Améliorer l’information sur les possibilités d’accessibilité des services autrement qu’en voiture ; ¾ Stimuler la connaissance et la recherche sur les nuisances engendrées par le trafic routier. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 2.1. Développer une campagne d’information sur l’utilisation de véhicules moins polluants (liens avec action 15.4). 2.2. Développer une campagne d’information sur les déplacements en mode doux au quotidien (liens avec action 15.4). PCDD – Fiche thématique: Mobilité 19 2.3. Développement d’une navette entre le parc scientifique et le centre de Louvain-la-Neuve après évaluation des besoins (liens avec action 20.7). 2.4. Développement de TCA (transport en commun alternatif) pour relier les quartiers et hameaux décentrés aux centres de services en collaboration avec les habitants des dits quartiers et hameaux (liens avec action 17.3). 2.5. Créer un abonnement culturel – mobilité incluse (liens avec action 13.8). 2.6. Soutenir le projet de création d’une gare autobus sur le site de LLN. 2.7. Développer de nouvelles stations Cambio (maillage) : à proximité de la gare d’Ottignies et à Limelette. 2.8. Améliorer la convivialité de la gare d’Ottignies (sans attendre la mise en place du RER) particulièrement pour les piétons, les PMR et les cyclistes. 2.9. Inclure la prise en compte de la mobilité dans les prescriptions urbanistiques et la délivrance des permis (stationnement dans les lotissements, local pour les vélos dans les bâtiments, etc.). 2.10. Accompagner la mise en place du plan de stationnement payant à Louvain-la-Neuve : réalisation d’un Plan de Déplacement Scolaire à l’EPHEC. PCDD – Fiche thématique: Mobilité 20 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°3 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Déchets DEFINITION Déchet : Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble ou abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Au niveau mondial : Le maintien d’un environnement durable demande que la pollution créée ne soit pas supérieure à la capacité de l’air, de l’eau et du sol à l’absorber et à la traiter. Cet équilibre ne se vérifie plus actuellement dans le monde. Le modèle de consommation néo-libéral a des conséquences catastrophiques sur l’environnement. La quantité de déchets produits par nos sociétés « dites » développées est impressionnante. Ces dernières prennent enfin conscience de leur production exorbitante de déchets. Les pays en développement reproduisent nos modes de développement et de consommation non viables, ce qui les entraîne dans des problèmes environnementaux importants. Il faut adapter les modes de production car il s’agit de faciliter ou d’encourager une réutilisation et un recyclage optimaux dans le souci d’éviter le gaspillage et l’épuisement des ressources naturelles. Un des deux sous-objectifs du rapport Brundtland en matière environnementale est la lutte contre les pollutions en tenant compte des capacités de régulation limitées du milieu naturel. En d’autres mots, il faut modifier la production des biens et la consommation pour rejeter moins de déchets. Au niveau belge : Le Conseil Wallon de l’Environnement pour le Développement Durable (CWEDD) possède un programme sectoriel sur la gestion des déchets. Ce programme veut prévenir la production des déchets et traiter les boues de dragage. Les écotaxes (taxes supplémentaires sur certains produits) ont été mises sur pied pour permettre au domaine public d’orienter les citoyens dans leur choix de produits et services plus orientés vers le développement durable. Elles sont remises en question régulièrement. PCDD – Fiche thématique: Déchets 21 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Diagnostic : (fiche commune – DGRNE) ¾ Quantité totale d'ordures ménagères brutes collectées par habitant : 2000 2001 2002 194 kg 187 kg 151 kg ¾ Collectes sélectives : 1999 2000 2001 Papier/carton 1661 tonnes 1430 tonnes 1469 tonnes PMC 307 tonnes Verre 952 tonnes 1161 tonnes 820 tonnes Textile 66 tonnes 309 tonnes 105 tonnes 308 tonnes 100 tonnes Le tri des déchets est réellement entré dans les mœurs (preuve en est la fréquentation des parcs à conteneurs). L’énorme quantité de biens de consommation entraîne une production très élevée de déchets. Les citoyens ont une grande responsabilité liée à la modification de leurs modes de consommation. Ils peuvent, par leurs comportements de tous les jours, contribuer à économiser les ressources naturelles (énergie, eau, etc.) et éviter le gaspillage, notamment en adoptant des attitudes de recyclage. Les citoyens peuvent orienter leurs choix vers des produits respectueux de l’environnement à tous les stades de leur production, de leur conditionnement et de leur utilisation et ainsi donner, à travers les mécanismes du marché, les bons signaux aux producteurs pour qu’ils évoluent vers l’éco - efficacité. Pour la population, déchets et propreté des espaces publics ou privés sont intimement liés. Le Conseil Consultatif Communal en environnement a soulevé les points suivants : ¾ Encourager le tri et le compostage, ¾ Sanctionner les dépôts sauvages, ¾ Donner la préférence à la communication par courrier électronique, ¾ Donner la préférence à l’achat de produits peu emballés par la Ville. Liens importants avec les thèmes : ¾ Santé (5), ¾ Education (7), ¾ Energie (9), ¾ Eau (10), ¾ Espaces verts, nature et forêts (12), ¾ Consommation (15) car consommer mieux, c’est consommer moins …..avec moins de rejet de déchets. ¾ Information du citoyen (19) OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ Trier les déchets pour qu’une quantité plus importante de ceux-ci puissent être recyclés. Diminuer la production de déchets par une intervention auprès des entreprises de production et par le choix des produits « durables – moins consommateurs de ressources » auprès de la population et des entreprises de consommation. PCDD – Fiche thématique: Déchets 22 LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 3.1. Encourager le compostage : ¾ créer un compost communal, ¾ encourager le compostage à domicile (pérennisation des actions déjà entreprises). 3.2. Encourager le tri : informer de façon récurrente sur les possibilités de tri et de recyclage ¾ Récoltes et diffusion de bonnes pratiques. ¾ Rédaction de fiches thématiques à mettre sur le site internet de la Ville (ex : gestion de déchets et organisation de manifestations publiques). ¾ Autopsie d’un sac bleu. 3.3. Améliorer la récolte de produits spéciaux (frigolite, cartouches d’imprimante, bouchons de liège, éternit, vélos, ordinateurs, langes, etc.) tant pour les privés que pour les entreprises ¾ Encourager l’utilisation des langes biodégradables : mise en place d’une filière de stockage – recyclage au niveau de crèches. ¾ Faire connaître les filières existantes (exemples : le « petit liège » pour les bouchons de Liège, les débrouillards pour les vélos, etc.). 3.4. Développer une politique d’achat responsable et de gestion de ceux-ci au niveau communal (centralisation, normes éthiques, production de déchets, etc.). 3.5. Sanctionner le déversement sauvage. 3.6. Préférer la communication par courrier électronique. 3.7. Poursuivre et revoir la politique des écotaxes communales 3.8. Apporter une aide au marché aux jouets de la Ligue des Familles. 3.9. Inclure la prise en compte de la gestion des déchets (tris et stockages) dans les prescriptions urbanistiques et la délivrance des permis (local pour le tri des déchets dans les bâtiments, cellier, etc.). 3.10. Organiser une collecte sélective des déchets organiques au niveau communal. PCDD – Fiche thématique: Déchets 23 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°4 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Emploi DEFINITION Emploi : obtention de moyens d’existence et de valorisation sociale dans nos sociétés. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX L’accès à un emploi de qualité pour tous (notion de bien-être, de durabilité, conciliable avec une vie de famille, flexibilité limitée, rémunération « correcte », respect du travailleur, etc.). Divers engagements ont été pris lors de conférences mondiales (OIT : Organisation Internationale du Travail, ONU : Organisation des Nations Unies) et certains droits aux travailleurs ont été reconnus mais pas dans tous les domaines et sûrement pas dans tous les pays ni pour tout être humain. La suppression du travail des enfants est défendue par l’ONU et les femmes sont protégées contre la prostitution organisée, par exemple. Il s’agit que chaque homme (être humain adulte) puisse effectuer son travail dans les meilleures conditions de santé, de sécurité, de sociabilité possibles. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Globalement, la situation relative au chômage à Ottignies-Louvain-la-Neuve est meilleure qu’en Région wallonne. ¾ Au 31/12/04, il y avait 29 208 habitants, 1891 demandeurs d’emploi inscrits au FOREM et 479 personnes bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale. Cela ne doit pas masquer certaines réalités moins évidentes : équilibre entre tissu économique tertiaire et caractéristiques de la population : ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ La demande d’emploi des plus qualifiés (études supérieures) est importante à Ottignies – LLN, plus importante que la moyenne de l’arrondissement : 32.56% des chômeurs complets indemnisés ont un niveau d’études supérieures. 53.97% des clients de la Maison de l’Emploi (MdE) de la commune d’Ottignies - LLN sont des jeunes (personnes âgées de 18 à 30 ans). 36.3% des demandeurs d’emplois sont âgés de 25 à 35 ans. 39.26% des demandeurs d’emplois le sont depuis moins de 6 mois : durée du chômage courte. Toutefois, les demandeurs d’emploi peu qualifiés (dotés d’un diplôme d’enseignement primaire ou d’enseignement secondaire inférieur), bien qu’en nombre inférieur au nombre de diplômés de l’enseignement secondaire supérieur et de l’enseignement supérieur, ont PCDD – Fiche thématique: Emploi 24 ¾ ¾ probablement plus de difficultés à trouver un travail correspondant à leur qualification au sein de la commune (peu d’emplois disponibles pour ce type de profil). Présence d’une population d’origine étrangère importante sur la commune souvent fortement qualifiée voire surqualifiée (l’UCL les a attirés). Comme partout en Belgique : le maintien et l’accès à l’emploi des plus de 45 ans. A terme, cela risque de devenir problématique car dans les décades à venir, la pyramide des âges d’OLLN va évoluer vers une croissance des classes d’âges moyens et avancés plus rapidement qu’ailleurs. Maison de l’Emploi (MdE) dynamique ¾ La Maison de l’Emploi bénéficie d’une facilité d’accès et la qualité de l’accueil a été remarquée. ¾ Celle-ci a enregistré en 2004, 2453 clients pour un nombre de passages de 5550 (chaque personne étant donc venue en moyenne plus de 2 fois sur l’année). Le public de la MdE est principalement composé de demandeurs d’emploi (84.6%) dont la plupart sont autonomes dans leurs recherches (à mettre en lien avec le niveau de qualification). ¾ 33% des partenaires de la Maison de l’Emploi sont des organismes privés. 27.78% de ses partenaires sont situés sur la commune d’Ottignies (tendre vers une augmentation est un objectif). ¾ La visibilité de la MdE pour les moins qualifiés est à améliorer. ¾ Les efforts de la commune d’Ottignies sont très appréciables compte tenu de la fréquentation soutenue de clients venant des communes avoisinantes. Systèmes de l’intérim (emploi non durable) et d’emplois qui ne sont pas de qualité qui se développent en particulier sur Louvain-la-Neuve visuellement dans les domaines de l’horéca, les librairies, les services de photocopies,… Liens importants avec les thèmes : ¾ Education (7), ¾ Espaces verts, nature et forêts (12) : maintien du bien-être de la population et source d’emploi. ¾ Développement de l’entreprise (20). OBJECTIFS LOCAUX La ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve doit privilégier une approche endogène de l’économie pour permettre un développement durable ; elle doit valoriser les potentialités locales au service du milieu local. 2 axes sont à développer : à destination des personnes sans emplois et à destination des personnes ayant un emploi. ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Créer de l’emploi de qualité pour les diplômés du supérieur. Si Ottignies – Louvain-la-Neuve veut garder une certaine mixité sociale, il faut créer des emplois de qualité pour les personnes peu qualifiées, les personnes d’origine étrangère surqualifiées, et les plus de 45 ans. Améliorer la qualité des emplois (via les partenaires de la charte). Favoriser l’emploi de proximité. Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement, les services aux personnes, etc. PCDD – Fiche thématique: Emploi 25 LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 4.1. Pérennisation des actions développées par la maison de l’emploi pour les demandeurs d’emploi (liens avec action 20.1). 4.2. Actions visant à développer l’emploi de qualité chez les signataires de la Charte ¾ Campagne de sensibilisation à la notion de qualité de l’emploi auprès des partenaires de la charte ¾ Développement de mesures d’accompagnement auprès des partenaires de la Charte afin qu’ils améliorent la qualité des emplois qu’ils proposent. 4.3. Augmenter les services pour les demandeurs d’emplois: ¾ Développement d’une alternative d’accueil des enfants pour les personnes en recherche d’emploi en se basant sur les structures existantes. 4.4. Création d’une journée de sensibilisation « Place aux ados » ¾ Comment ? Sur le modèle de place aux enfants, c’est une opération qui proposerait aux adolescents de partir à la découverte des activités économique, politique, sociale, culturelle ou sportive au niveau communal. Au travers de la visite de divers lieux, les participants auront ainsi l’occasion d’être sensibilisés aux mécanismes de la vie en société. Il s’agit de rapprocher les jeunes et le monde de l’entreprise, de les ouvrir à l’éducation à la citoyenneté, et au rapprochement entre les cultures. Ceci pourrait être organisé pendant les périodes creuses de l’année scolaire (après les examens par exemple) avec l’aide de l’ALE, la Maison de l’Emploi, le collectif des femmes, etc. 4.5. Viabiliser les gisements d’emplois qui existent actuellement sous forme de bénévolat dans les structures existantes. 4.6. Campagne d’information pour faire connaître les domaines dans lesquels les titres services peuvent être utilisés. 4.7. Introduire des entreprises dans les jurys des hautes écoles et de l’université (liens avec action 20.2). 4.8. Organiser des journées interculturelles thématiques au sein des entreprises en partenariat avec le collectif des femmes. 4.9. Développer le service de réinsertion du CPAS en l’ouvrant vers l’extérieur (via des ASBL). 4.10. Promouvoir des emplois de qualité au bénéfice des personnes habitant la commune en renforçant la collaboration entre la Maison de l’emploi et les employeurs en termes d’information, de formation et de recrutement. 11.5. Création d’une coopérative de production. PCDD – Fiche thématique: Emploi 26 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°5 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Santé DEFINITION Aujourd’hui, la santé n’est pas seulement considérée comme l’absence de maladie ou d’infirmité, mais elle est définie comme un état complet de bien-être physique, mental et social. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Au niveau planétaire : Au niveau planétaire, la santé est un enjeu primordial. Investir dans la santé des populations est un puissant moyen de développement économique, de protection de l’environnement et de réduction de la pauvreté. A contrario, la santé peut être fortement dégradée par les processus de développement (mouvements migratoires, métropolisation, pollution, stress,…). Les facteurs de risque pour la santé sont liés aux situations de pauvreté (problème d’accès à la nourriture, à l’eau potable, à un logement décent, aux soins de santé,…) mais aussi à nos sociétés de consommation (tabagisme, alcoolisme, stress, propension aux dépendances, obésité, sédentarité, cholestérol, hypertension,…). Au niveau belge : Il s’agit de faire face à l’augmentation des dépenses de santé, au vieillissement de la population, à l’inégalité devant la maladie,… Epinglons entre autres le souci du plan fédéral de développement durable de stimuler l’accueil dans la famille de personnes âgées et dépendant de soins. Le système belge d’assurance-maladie est considéré comme l’un des meilleurs au monde. Néanmoins on constate que l’accès aux soins pose encore problème à certaines catégories de la population. L’objectif est d’accroître l’accès aux soins pour ces personnes. La prévention est la pierre angulaire d’une politique de santé visant le développement durable. Elle passe par la prévention de comportements tels que la consommation de tabac ou d’alcool, les déséquilibres alimentaires, l’absence d’exercice physique… A titre d’exemple, il faut savoir que dans notre pays le tabac est responsable d’environ 20 % des décès liés à une maladie, et que c’est en Wallonie que le tabagisme est le plus alarmant : 40 % des 15-24 ans fument. (Enquête de santé, Belgique, 2001) A citer également les problèmes d’obésité et ses corollaires le syndrome métabolique avec l’hypercholestérolémie et le diabète de type II. Les dépendances aux drogues douces (cannabis) et dures (héroïne, cocaïne, ectasy, amphétaminiques…), en particulier chez les jeunes ainsi que les dépendances aux médicaments psychotropes deviennent également de réels soucis pour la santé publique PCDD – Fiche thématique: Santé 27 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC L’approche préventive est un des axes majeurs à développer au niveau local pour minimiser les problèmes de santé et les dépenses qui y sont liées. A cet égard, la pratique du sport ou la possibilité de pouvoir développer ou participer à des activités artistiques, créatrices et culturelles sont essentielles pour contribuer à un état de bien-être physique, psychique et social. Les acteurs locaux constatent que l’accessibilité à ces activités représente un obstacle important. La modification des comportements alimentaires inappropriés et la promotion de l’exercice physique doivent être encouragés, notamment pour réduire l’obésité, les maladies cardio-vasculaires, et le diabète de type 2. (PFDD, §31214). Il faut informer la population sur ce qu’est une alimentation saine et équilibrée. Il faut également tenter de prévenir la violence qui a d’énormes répercussions sur la santé publique (voir fiche sécurité). Le niveau local est également intéressant pour agir sur les liens entre environnement et santé et sur les sources locales de nuisances et de pollution du milieu ainsi que sur les pollutions intérieures. On dispose de très peu de données sur les problématiques de santé spécifiques à la commune (indicateurs de besoins et de rencontre de ceux-ci) et un objectif pourrait être de créer un observatoire sur le sujet pour repérer les carences éventuelles de l’offre. Cependant ce type de démarche est très difficile à petit niveau et il faudrait, à cet égard solliciter les niveaux supérieurs de pouvoirs et le CLPS. Par ailleurs, bon nombre de problématiques plus générales (voir ci-dessus) sont applicables sur le territoire communal. On peut d’ores et déjà mettre l’accent sur le manque de services de garde d’enfants malades, ce qui crée des problèmes de propagation et de complication des maladies si l’enfant est quand même conduit à l’école ou à la crèche, et des difficultés pour les parents contraints à prendre congé dans le cas contraire. De nombreux services dans le domaine de la santé et établissements de soins existent sur le territoire communal et à proximité. Dans une optique de développement durable, on ne peut que prôner un travail en réseau et coordonné. On peut citer notamment le CPAS ainsi que son service de soins coordonnées « Domicile 2001 », véritable outil de prise en charge pluridisciplinaire pour le maintien à domicile des patients dépendants. Son comité de gestion réunit des partenaires médicaux, paramédicaux et psychosociaux et son Assemblée générale se veut être un véritable forum des acteurs de santé publique de première ligne… ! On peut citer également la Clinique St Pierre, la Croix Rouge, les pharmaciens, le CPAS pour l’aide sociale et financière, l’ONE pour le suivi des nourrissons, l’information des jeunes parents et l’aide précoce lors de situation de détresse psycho-sociale, l’AMO la Chaloupe pour les adolescents en souffrance ou en décrochage, les PMS des écoles,le CLPS pour des projets en santé communautaire (tabac et habitat), le réseau d’infirmières indépendantes, le centre de santé mentale, rue des Fusillés, la plateforme de santé mentale, le tout nouveau Réseau d’aide et de soins en Assuétudes, la clinique Saint-Pierre, l’association Générations Solidaires, l’association « génération Espoir », le Placet, le Collectif des Femmes, Vie Féminine,… Des passerelles doivent également être développées avec les structures provinciales (ECCOSSAD-Espace de Concertation pour la Coordination des Soins et Services à domicile, SISD du Brabant wallon, CLPS-Centre Local pour la Promotion de la Santé, Pallium-Soins palliatifs, Plate forme de concertation santé mentale, Réseau toxicomanie assuétudes…) Il faut tenir compte du fait que l’organisation de la médecine générale autour des cercles (anciennes associations ou structures de garde) officiellement reconnus dans leur mission d’organisation de la garde de week-end mais aussi comme interlocuteurs santé des communes et autres partenaires de la santé permet de mieux envisager le travail en réseau pour la prise en charge des soins de santé mais aussi pour l’information et la promotion de la santé au sens large. Celui d’Ottignies Louvain la neuve a jusqu’à présent été représentatif et actif en la matière Au même niveau, la présence d’une maison médicale fonctionnant au forfait sur le territoire de la Ville présente une offre différente et respectable avec un mode de fonctionnement intégré qui peut paraître plus adapté au besoin d’une population financièrement plus défavorisée. PCDD – Fiche thématique: Santé 28 Quoiqu’il en soit l’accessibilité des soins doit faire l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics en collaboration avec tous les acteurs de terrains. Des formules de paiement plus souples (amélioration du tiers payant social, carte médico pharmaceutique, aide directe…) doivent être mieux développées en collaboration avec les professionnels de l’action sociale. Par ailleurs, les réseaux de transports en commun ne permettent pas une liaison facile entre certaines cités et les structures de soins et services en matière de santé. De son côté le CPAS attribue des aides en matière de santé : frais de mutuelle, d’hospitalisation, visites chez le médecin, médicaments,… Diverses réflexions et actions en santé communautaire sont et devraient être menées en partenariat avec l’ensemble des acteurs locaux dans des domaines tels que les assuétudes, la maltraitance, le lien entre l’habitat et la santé (projet d’ambulance verte), l’éducation à la consommation (école de consommateurs), la formation d’étudiants de la Fopes à aider à la prise de parole sur le SIDA dans les familles en Afrique, … OBJECTIFS LOCAUX ¾ Mieux connaître l’état de santé de la population ¾ Favoriser une approche de réseau et un partenariat entre tous les acteurs de la santé ¾ Affirmer la prévention comme axe prioritaire. Le Cercle de médecine générale mais aussi la maison médicale et tous les autres prestataires et partenaires de santé sont un outil important en ce domaine et mènent des actions de prévention auprès de leur patientèle. On pourrait encourager particulièrement les démarches proactives telles que prise de contact avec les personnes concernées (proposition d’aide pour arrêter de fumer, de vaccination, d‘examens de dépistage…). ¾ Mettre en place, en partenariat, des programmes débouchant sur des actions concrètes, visibles auprès de différents types de population (ex. prévention des accidents domestiques). ¾ Susciter des campagnes d’information dont le but serait que l’individu opte pour des modes de vie plus sains (ex. prévenir l’obésité chez le jeune enfant). ¾ Offrir des services de qualité accessibles à tous y compris aux catégories socioéconomiques les plus exposées aux problèmes de santé et ayant le moins de moyens pour y faire face. ¾ Privilégier l’aide spécialisée pour un maintien dans le lieu de vie et, plus particulièrement Domicile 2001, notre coordination de soins de proximité. Il importe de renforcer les collaborations et synergies entre les différentes structures pour améliorer encore les services fournis à la population. LES ACTIONS : PREMIERES IDEES 5.0. Créer un observatoire local de la santé en partenariat avec divers acteurs locaux (maison médicale , AGECOB,…) 5.1. Améliorer l’accès aux soins de santé et aux activités sportives et culturelles : ¾ Implication de tous les partenaires concernés dans une réflexion commune sur les problèmes d’accessibilité ¾ Amélioration de la desserte en transports en commun des cités sociales ¾ Création de chèques sports et loisirs pour permettre à tous l’accès aux clubs et activités 5.2. Sensibiliser le corps médical à une approche plus proactive en matière de prévention : ¾ Lettres d’invitation aux publics-cibles. PCDD – Fiche thématique: Santé 29 ¾ Notamment pour la vaccination des personnes âgées contre la grippe,… encore imparfaite selon l’enquête de santé 2001. 5.3. Rubrique info-santé dans le bulletin communal : sensibiliser et informer la population sur les structures et associations qui peuvent lui venir en aide (soit dans notre commune, soit dans la région proche). 5.4. Mener des campagnes d’information de la population en vue de la préventionsensibilisation (ex. tuberculose, obésité chez le jeune enfant, prévention des accidents domestiques,…). Trop de gens sont dans l’ignorance de ce qui existe. Cette information doit être proactive et aller vers la personne. Il s’agira d’utiliser les media, de passer par les associations, des groupes de quartier, les enfants dans les écoles (via les acteurs de santé publique et non les professeurs)… (proposition du groupe de travail). A cet égard la maison médicale propose d’intensifier ses animations santé (échange entre acteurs de soins et participants sur un thème choisi par ces derniers) si elle peut obtenir un soutien financier communal pour cela. En ce qui concerne l’aide à l’arrêt du tabagisme elle propose deux sous-actions : journée de sensibilisation avec l’aide de la FARES (animations, dosage du CO dans l’air expiré, spirométrie) et aide financière au sevrage (forfait consultation + médicaments). 5.6. Créer des solutions de garde pour enfants malades : réseau de « Mamy-accueil », service de halte-garderie pour enfant malade 5.7. Stimuler la mise en place d’une ambulance verte au niveau provincial pour mieux diagnostiquer et lutter contre les pollutions intérieures ; et préventivement améliorer l’information sur l’entretien et la rénovation de l’habitat. 5.8. Soutenir des rencontres d’intervisions entre les professionnels de la santé dans le but de renforcer une approche transversale de la santé. PCDD – Fiche thématique: Santé 30 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°6 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Sécurité DEFINITION Situation, état tranquille qui résulte de l’absence réelle de danger (d’ordre matériel ou moral). Organisation, conditions matérielles, économiques, politiques, propres à créer un tel état. (Petit Robert). Nous ne visons pas ici la sécurité routière. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX 1. Toute société crée des règles pour fonctionner et doit se protéger des transgressions violentes de celles-ci. Les facteurs influant sur la transgression sont notamment l’existence d’inégalités d’accès aux richesses et autres biens, la survalorisation de la consommation, la perte de repères et la mouvance des valeurs,… Pour promouvoir la sécurité, on peut recourir à la prévention et/ou à la punition des transgressions. L’approche de DD conduit à penser les règles et la gestion de leur transgression de la manière suivante : en termes d’inclusion sociale maximale et de prévention : ¾ augmenter la légitimité des règles en les rendant plus justes et en faisant participer le citoyen à leur élaboration ; ¾ créer plus de solidarité ; ¾ éduquer, donner des repères et d’autres valeurs que la consommation ; ¾ donner à chacun la possibilité d’avoir un projet individuel et collectif valorisant ; ¾ décourager l’individu de transgresser la règle en lui faisant peur d’être pris (contrôle de proximité, rappel de la règle), en rendant l’infraction difficile (techno-prévention) ; ¾ en cas de passage à l’acte, réparation et rétablissement du lien avec la victime, vision de la transgression comme un signal pour la société ; ¾ punir le délinquant pour décourager la récidive et le passage à l’acte chez d’autres ; ¾ écarter le délinquant pour protéger la société. en termes environnementaux : ¾ renforcement des règles de protection de l’environnement ; ¾ réparation portant aussi sur le capital naturel et le cadre de vie détruit (ex. travaux d’intérêt général). en termes de solidarité territoriale : ¾ agir sur la diminution de la délinquance plutôt que de provoquer son exportation. L’approche de DD conduit également à proposer que les institutions en charge de la sécurité gèrent leurs impacts sociaux et environnementaux. PCDD – Fiche thématique : Sécurité 31 2. Un autre axe d’intervention est de travailler sur les représentations ou le sentiment d’insécurité. On peut distinguer en effet entre la sécurité objective qui est partiellement révélée à travers les statistiques de criminalité, et le sentiment de sécurité, la corrélation entre les deux n’étant pas automatique. Il semble toutefois judicieux d’agir sur les deux aspects, le sentiment d’insécurité étant nuisible à la qualité de vie et générateur d’attitudes de rejet ou de repli. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC La situation Les statistiques de criminalité placent la commune, et particulièrement LLN parmi les plus criminogènes de la province, ce qui doit être relativisé, vu l’attraction importante que la ville exerce sur un public extérieur et vu la faible proportion de domiciliations qui caractérise LLN. Il semble que la présence de parkings souterrains, le réseau dense de sentiers et ruelles, la facilité de résidence clandestine sur le site, entre autres, attirent des agresseurs et voleurs potentiels. Par ailleurs, LLN semble assimilable à une cour de récréation sans surveillant, ce qui incite à certains excès, et constitue un espace d’affirmation des inégalités socio-économiques avec une importante présence de jeunes de milieux aisés vivant « tous frais payés par leurs parents ». On mettra ici quelques références aux constats du plan zonal de sécurité. Les réponses Les dispositifs locaux en matière de sécurité et de prévention sont : ¾ la police: cadre reconnu: 115 personnes ; personnel en place (2004): 94 personnes ; ¾ la cellule de développement communautaire qui mène un travail d’intégration sociale et de prévention primaire et secondaire de la délinquance avec différents partenaires (financement : contrat de sécurité et plan de prévention de proximité : 5 personnes). Les organes de coordination et de concertation en matière de sécurité et de prévention sont : ¾ le conseil zonal de sécurité associant le procureur, le chef de corps et le bourgmestre ; ¾ le conseil consultatif de prévention et de sécurité et la commission de prévention de proximité ouverts aux associations partenaires et aux citoyens. On ajoutera ici quelques lignes sur les objectifs des différents plans en matière de sécurité. OBJECTIFS LOCAUX Agir sur les règles et sur les fonctionnements communaux favorisant les inégalités et la délinquance : ¾ faire remonter du terrain des propositions d’amélioration, par exemple : quant aux règles à changer (ex. prohibition du cannabis à la source de rassemblements dans des lieux cachés) ; quant aux aménagements d’espaces publics à améliorer ; quant aux inégalités contre lesquelles il faudrait lutter : accès aux loisirs, échec scolaire,… ¾ améliorer la légitimité des règles : en les rendant plus justes et plus respectueuses notamment de l’environnement, mais aussi de l’équité ; en favorisant là où c’est possible une élaboration participative de celles-ci ; en améliorant le rapport aux institutions garantes de la norme (climat de respect PCDD – Fiche thématique : Sécurité 32 mutuel) ; en travaillant la communication de la règle (fermeté suffisante) ; en transmettant, notamment à travers la famille et l’école, les valeurs qui soustendent les règles. Communiquer sur l’amélioration de la légitimité des règles et du fonctionnement communal (sur le plan de l’équité et des impacts environnementaux) en tant qu’outil de prévention. Donner à chacun l’occasion de participer à un projet individuel et collectif valorisant (voir cidessous action 1) : ¾ soutien du contrat de sécurité et du plan de prévention de proximité en redéfinissant les zones de travail et en associant encore davantage les publics-cibles ; ¾ soutien des initiatives basées sur la pédagogie du projet ; ¾ création de réseaux d’échange d’expériences et de savoirs ; ¾ redynamisation des conseils consultatifs par et pour les personnes concernées en les associant aux vrais enjeux et aux projets importants et en les utilisant comme outils d’expression et de citoyenneté encore davantage ouverts à tous. Encourager et rétablir le lien social entre catégories sociales, générations, quartiers… pour lutter contre l’exclusion et les préjugés. Faire mieux fonctionner les organes existants (voir ci-dessous action 2) : ¾ attitude plus proactive du conseil consultatif de prévention et de sécurité ; ¾ associer davantage les publics-cibles aux dispositifs existants (PPP, CSP,…). Organiser une médiation (de la part de professionnels comme d’autres acteurs locaux) (voir ci-dessous action 3). Prôner l’échange d’expériences et l’adoption d’attitudes semblables auprès des différents acteurs confrontés aux mêmes problèmes (institutions, commerces, services publics,…) afin qu’ils deviennent acteurs de leur sécurité et que les « fauteurs de trouble » reçoivent un message univoque (voir ci-dessous action 4.) Apporter des réponses dans les situations d’urgence : ¾ que la police réponde automatiquement « présent » dans certains types de situation ou quand elle est appelée par des personnes-relais investies de cette responsabilité. Encourager les travaux d’intérêt général en tant que politique de réparation pour le lien social et pour l’environnement (voir ci-dessous action 5). Répartir clairement les rôles de prévention et de répression entre les professionnels (ex. police : rappel de la règle et la faire respecter, travailleurs sociaux : contacts de proximité, pédagogie du projet). Agir sur la ville de LLN : ¾ opérer un diagnostic plus précis des aspects fonctionnels et symboliques contribuant à l’insécurité et agir sur ceux-ci ; ¾ agir sur la symbolique spatiale de la ville, afin qu’elle paraisse moins élitiste et moins permissive ; ¾ la rendre plus proche d’une ville normale à la population plus hétérogène sur le plan des âges, des catégories sociales,… Veiller à la prise en compte des impacts sociaux et environnementaux des acteurs et moyens de promotion de la sécurité : ¾ fonctionnement des services de police ; ¾ techno-prévention ; ¾ … PCDD – Fiche thématique : Sécurité 33 LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 6.1. Soutien du contrat de sécurité et du plan de prévention de proximité en redéfinissant les zones de travail et en associant encore davantage les publics-cibles (proposition GT 1) : ¾ en cours : analyse des problématiques avec les publics dans les quartiers et les associations 6.2. Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » (proposition GT 1) : ¾ animer une réflexion et une diffusion d’informations et une sensibilisation vers les autres conseils consultatifs et la population, leur demander d’une part à quels problèmes de violence ils sont confrontés et d’autre part quelles réponses ils peuvent apporter pour prévenir la violence ; ¾ créer de la transversalité, notamment par des contacts avec les autres commissions : déboucher sur une vision commune, à travers tous les Conseils consultatifs, sur l’état des lieux et les solutions possibles en matière de sécurité et prévention ; ¾ être associé davantage par la Ville aux véritables enjeux : donner un avis sur quelques questions apportées par le Collège, notamment sur les sujets suivants : le plan zonal de sécurité, la création d’un service de médiation, la possibilité de trouver des travaux d’intérêts généraux, la sécurité et la protection de la vie privée ; ¾ trouver les moyens pour augmenter la participation de la population et des travailleurs sociaux (notamment les horaires : journée et non soirée,…) ; ¾ … 6.3. Renforcement de dispositifs de concertation (proposition des GT 1 et 2) : ¾ ce renforcement aurait pour but d'aider à anticiper et gérer des situations conflictuelles dans l’espace public en associant l’ensemble des acteurs concernés (projet déjà en cours par la cellule « développement communautaire ») ; ¾ il s’agirait d’identifier clairement un service auquel une partie en conflit peut faire appel pour permettre de renouer le dialogue afin de trouver une solution avec l’autre partie. Le processus à développer consiste en « écoute-mise en place d’une règle-suiviévaluation ». 6.4. Création d’un service de médiation (proposition du GT 1) : ¾ il s’agit d’un service « officiel » sollicité par la police suite au dépôt d’une plainte pour mettre en rapport le délinquant et la victime et trouver une solution sans passer devant le parquet. Il y a réparation et recréation du lien social. 6.5. Organisation de réunions d’échange d’expériences et de sensibilisation dans le domaine de la promotion de la sécurité (proposition du GT 1) : ¾ ceci est un approfondissement d’un point de l’action 2 (problèmes et solutions communes en matière de prévention et de sécurité). 6.6. Création ou renforcement d’espaces de parole sur les règles (proposition du GT 2) : ¾ on ne peut découvrir la règle qu’en s’exprimant ; il s’agit d’un préalable pour comprendre le fondement des règles et les appliquer, la prise de parole suscitant la prise de conscience. ¾ renforcement de lieux de parole mis en place par l’AMO ? la maison maternelle ? 6.7. Recherche de travaux d’intérêt général (proposition du GT 1) : l’objectif est de montrer à celui qui a violé les règles que l’impact peut être social, économique et environnemental (rouler trop vite est dangereux pour l’intégrité physique, mais émet aussi plus de gaz à effet de serre) et que des réparations sur ces trois piliers doivent s’opérer : ¾ dans le domaine environnemental ; ¾ dans le domaine social. L’action consisterait à créer ou dynamiser une structure recherchant des travaux d’intérêt général sur le territoire communal, et à les proposer comme peines alternatives. 6.8. Mise en place de sanctions réparatrices pour les petits délits, mettant en contact agresseur et victime afin que les auteurs d’infractions aient conscience de la gravité de leurs actes. Ce serait à porter par la police de proximité et des relais éventuels. (proposition du GT 2) PCDD – Fiche thématique : Sécurité 34 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°7 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Education DEFINITION : Education : Mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d’un être humain. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX L’éducation est une condition sine qua non du développement durable et un outil indispensable pour une bonne gouvernance, à des décisions éclairées et à la promotion de la démocratie. L’éducation en vue du développement durable renforce le développement durable car elle développe et renforce la capacité des individus et des groupes à former des jugements et à faire des choix qui vont dans le sens du développement durable (déclaration de Vilnius mars 2005). Objectifs au niveau européen : - développer l’éducation en vue du développement durable et afin de l’intégrer dans toutes les disciplines pertinentes de l’enseignement scolaire ainsi que dans l’enseignement extrascolaire ou parallèle ; - faire en sorte que les cadres politiques, réglementaires et opérationnels soutiennent l’éducation en vue du développement durable ; - promouvoir le développement durable par l’acquisition des connaissances scolaires, extrascolaires ou parallèles ; - doter les éducateurs des compétences nécessaires pour qu’ils puissent intégrer le développement durable dans leur programme d’enseignement ; - assurer l’accès aux outils et matériels nécessaires à l’éducation en vue du développement durable ; - promouvoir la recherche-développement en matière d’éducation en vue du développement durable ; - renforcer la coopération dans le domaine de l’éducation en vue du développement durable à tous les niveaux au sein de la CEE. L’éducation en vue du développement durable est un processus en construction. Elle doit être plus large que l’éducation à l’environnement. Elle devrait comprendre les thèmes suivants : lutte contre la pauvreté, la citoyenneté, la paix, l’éthique, la responsabilité aux échelons local et mondial, la démocratie et la gouvernance, la justice, la sécurité, les droits de l’homme, la santé, l’égalité hommes-femmes, la diversité culturelle, l’aménagement rural et urbain, l’économie, les modes de production et de consommation, la responsabilité des entreprises, la protection de l’environnement, la gestion des ressources naturelles, de la biodiversité, du paysage, etc. La Communauté française a lancé la Décennie de l'Education vers un Développement Durable et s’est interrogée sur les pistes et les moyens à mettre en oeuvre pour concrétiser cela (résultats pas encore disponibles). Enfin, un dernier enjeu est la non marchandisation des biens sociaux. PCDD – Fiche thématique : Education 35 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Compétences contrastées au niveau local L’éducation échappe pour partie au niveau communal. Il a des moyens d’interventions forts en termes pédagogiques et de gestion au niveau de l’enseignement dont la commune est le pouvoir organisateur mais souvent limités aux maternelles et primaires, parfois à l’enseignement de promotion sociale et plus rarement à l’enseignement secondaire. Par contre, au niveau de l’accueil extrascolaire, il peut toucher l’ensemble du public scolaire. Au niveau d’un soutien matériel et de sensibilisation, son action peut toucher toute la communauté éducative. Nombreuses démarches au niveau local et communal - éducation au développement durable et école durablement en développement: pérennisation et cohérence. De nombreuses initiatives ont été lancées tant au niveau de la Ville que des autres structures scolaires que cela soit dans la gestion des déchets, les cantines scolaires, l’aménagement d’espaces à valeur biologique ajoutée, etc.. A de rares exceptions près, les actions sont ponctuelles et ne sont pas inscrites dans une vision globale et à long terme (dans le projet de l’établissement) et les moyens financiers et/ou humains ne sont pas pérennisés. La vision environnementaliste du DD prédomine souvent. L’université profite de la réforme de Bologne et de la mise en place des baccalauréats pour inscrire le Développement Durable au programme des étudiants. Quid du lien entre l’université, la Ville et les citoyens? OBJECTIFS LOCAUX - Assurer un équilibre local entre emploi, qualification et réponse aux besoins humains Doter les éducateurs des compétences nécessaires pour qu’ils puissent intégrer le développement durable dans leur programme d’enseignement ; Assurer l’accès aux outils et matériels nécessaires à l’éducation en vue du développement durable ; Mettre en cohérence les discours et la gestion quotidienne ; Développer un partenariat Ville-université ; Renforcer les moyens consacrés à l’égalité des chances dans l’enseignement. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 7.1. Développement d’un module de formation au DD destiné à la communauté éducative en place et à venir via un partenariat entre l’université, la Haute Ecole Leonard de Vinci et la commune. 7.2. Forum éducatif DD 7.3. Mise en place d’une aide logistique (personnel et moyens financiers) pour aider les écoles localisées sur l’entité à mettre en place une éducation au développement durable. 7.4. Instauration d’une aide logistique (personnel et moyens financiers) pour aider les écoles localisées sur l’entité à mettre en place une école durablement en développement (audit énergétique, gestion des déchets, économat durable, etc.). 7.5. Aide à la parentalité (via le bulletin Communal, les écoles, les associations, etc.). PCDD – Fiche thématique : Education 36 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°8 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Aménagement du territoire et urbanisme ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Le modèle d'usage de l'espace (étalement urbain et séparation des activités) largement répandu dans les pays occidentaux a des conséquences négatives sur le développement social et sur l'environnement. L'étalement urbain (bâtiments isolés sur de grandes parcelles, lotissements toujours plus éloignés des centres) a notamment pour conséquences : ¾ la perte en superficie et le fractionnement des terrains agricoles ainsi que des habitats naturels ; ¾ des coûts plus élevés en équipement et en maintenance des équipements ; ¾ l'accroissement des déplacements et la difficulté d'organiser des transports publics efficaces, ce qui signifie la croissance de l'auto-mobilité et de ses conséquences négatives (émissions de gaz à effet de serre, pollutions, insécurité, embouteillages, etc.). Une autre conséquence "non durable" de l'étalement urbain est la ségrégation socio-spatiale. Dans la plupart des territoires, les classes les plus aisées s'installent dans les périphéries vertes tandis que les centres s'appauvrissent. L'aménagement du territoire et l’urbanisme durables sont économes en espace. Un usage de l’espace durable s’accompagne d’une urbanisation relativement dense autour de noeuds de transport collectif (gares de chemin de fer ou de bus). Les différentes activités (logement, écoles, travail, commerces, loisirs, ...) y sont proches les unes des autres et aisément accessibles par les modes doux (marche, vélo) ou en transports collectifs. L'aménagement du territoire et l’urbanisme durables favorisent la mixité socio-spatiale. La rénovation des quartiers dégradés, la maîtrise du trafic pour en réduire les nuisances, l'aménagement d'espaces publics et d'espaces verts, la création d'emplois diversifiés et l'accessibilité des services sont des priorités pour le redéveloppement des centres et noyaux bâtis. Conjointement, différentes formes d'aides et de partenariats doivent permettre d'assurer l'accès à un logement décent et adapté aux besoins du ménage pour toutes les catégories sociales. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Des aspects positifs... ¾ La commune dispose de plusieurs outils de réflexion et de maîtrise d’aménagement de son territoire, notamment un schéma de structure et un règlement communal d'urbanisme. ¾ Elle dispose également d'une CCAT dynamique. ¾ Les centres d'Ottignies et de Mousty ont récemment fait l'objet d'une restructuration et d'une densification. ¾ L’urbanisation de Louvain-la-Neuve a été conçue sur le modèle d'une ville dense, avec une PCDD – Fiche thématique : Aménagement du territoire 37 bonne mixité fonctionnelle, des espaces publics hiérarchisés et des espaces verts, et bien desservie par le chemin de fer. ¾ Différents quartiers ont fait l’objet d’aménagements d’espaces publics et d’espaces verts. ¾ Comparée à d'autres, la commune dispose de nombreux logements sociaux (voir fiche n° 1 "Logement"). ... et des points à améliorer. ¾ La commune n'est pas exempte de lotissements résidentiels peu denses, éloignés des centres et mal desservis par les transports en commun. ¾ Les potentialités de certains quartiers bien desservis par les transports collectifs pourraient être mieux exploitées. ¾ En dehors du secteur du logement social, les prix des logements (en acquisitif comme en locatif) atteignent des montants tels qu'ils ne sont plus accessibles qu'aux classes les plus aisées. ¾ Le territoire communal offre peu d'emplois non qualifiés. OBJECTIFS LOCAUX Une densité raisonnable de l'habitat, aussi bien dans les nouveaux quartiers et les lotissements en projet que dans certains quartiers existants qui peuvent être réaménagés et restructurés. ¾ Des localisations favorisant les déplacements en modes doux ou en transports collectifs à l'intérieur de la commune (déplacements de proximité) comme vers l'extérieur (navettes vers le travail). ¾ Le respect de l'environnement lors de tout nouvel aménagement ou projet de construction. ¾ Des logements accessibles à tous, quels que soient les niveaux de revenus, de façon à maintenir une population diversifiée dans tous les quartiers. N.B. Ces deux derniers objectifs font également l'objet d'actions présentées dans la fiche n°1 "Logement". ¾ LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 8.1. Pousser à la densification des projets de lotissements trop peu denses. Allier la densité avec le caractère vert (encourager les clos, placettes,…) dans le but d’améliorer la qualité paysagère et la qualité de vie dans les quartiers. (ce dernier aspect = proposition GT) 8.2. Encourager les espaces publics de convivialité, de jeu et de promenade dans les centres, sécurisés par rapport aux voitures; rendre leur accès plus visible ; créer un guide des espaces publics existants. (proposition GT) (liens avec action 12.3) 8.3. Valoriser les potentialités des quartiers des gares (Ottignies et Mousty) par des aménagements favorisant l'usage du train (ex. mixité fonctionnelle appropriée, habitat dense, etc.). Ceci suppose de modifier le schéma de structure. 8.4. Respecter l'environnement dans tous les aménagements et travaux publics (dès la définition du cahier des charges) : matériaux sains et durables, conception bioclimatique et économies d'énergie, respect du cycle de l'eau, gestion des chantiers, etc. Notamment, limiter l’imperméabilisation des sols. 8.5. Revoir le RCU sur le plan énergétique, car il doit notamment permettre le choix de matériaux denses pour l’isolation, les débordements de toiture, les bardages de bois pour les vérandas… pour fournir des alternatives à la climatisation dans la construction neuve. (proposition du groupe de travail) 8.6. Favoriser le logement moyen en exigeant la réalisation d'un certain pourcentage de logements d'un prix modéré lors de tout nouveau projet résidentiel d'une certaine importance. PCDD – Fiche thématique : Aménagement du territoire 38 8.6. Réserver x % des terrains à vocation économique à destination d’entreprises offrant des emplois peu qualifiés. 8.7. Avoir une gestion "proactive" du territoire, notamment par une politique foncière et immobilière basée sur une vision à long terme des besoins de la commune (constituer des réserves foncières). A cette fin, réactiver la Régie foncière qui ne dispose presque plus de terrains. (proposition du groupe de travail) 8.8. Envisager une concertation supra-communale avec les communes voisines pour harmoniser les politiques dans certaines matières comme les projets d'équipements publics, la mobilité, les enjeux du RER, etc. 8.9. Conscientiser le grand public et les élèves aux principes de l'aménagement du territoire et de l'urbanisme durables par des actions (dépliant, exposition...) mettant en évidence les avantages de la «ville compacte», sur la base d'interventions réalisées dans la commune. 8.10. Relancer la réflexion sur le développement durable au sein de la CCAT et d’autres conseils consultatifs, favoriser le rôle de relais de certains membres sensibilisés au développement durable (proposition du groupe de travail) PCDD – Fiche thématique : Aménagement du territoire 39 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°9 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Energie DEFINITION Propriété d’un système physique capable de produire du travail. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Au niveau planétaire : Les changements climatiques actuels résultent, pour partie, selon la communauté scientifique, des activités humaines. La concentration actuelle des gaz à effet de serre dans l’atmosphère est la résultante des activités industrielles de l’homme depuis plusieurs décennies et les émissions ne cessent de s’accroître. Ces problèmes de changements climatiques se rencontrent sur la terre entière, mais ce sont surtout les pays en voie de développement qui en souffrent et en souffriront encore bien davantage alors que leur contribution est actuellement minimale. Il faut revenir à un modèle de pollution en équilibre avec ce que la nature peut absorber. Graphique de la concentration du CO2 dans l'atmosphère (en très forte augmentation depuis 1850), source GIEC Lors du protocole de Kyoto (1997) beaucoup de pays industrialisés ont promis de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 5 % avant 2008-2012 par rapport aux niveau de 1990. En 2005, ce protocole de Kyoto ne fait pas l’unanimité dans le monde politique (les Etats-Unis ne l’ayant pas encore ratifié). Ce protocole de Kyoto recommande d’établir des diagnostics énergétiques pour établir une surveillance quotidienne et induire une gestion appropriée. Au niveau européen : L’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions de gaz de 8% avec le niveau de référence fixé à 1990 pour la période 2008-2012. La Belgique a reçu l’objectif de 7.5%. Une directive européenne de 2003 pense qu’à plus long terme il faudra réduire de 70% ces émissions de gaz en référence des niveaux de 1990. PCDD – Fiche thématique : Energie 40 Au niveau belge : En 2001, le gouvernement belge a décidé d’établir un Plan national Climat en plus du Plan fédéral de développement durable (PFDD). Ce nouveau plan intègre les mesures et les plans des différents niveaux de pouvoir concernés. Exemples d’actions du PFDD : ¾ Action 23 : des bâtiments éco – énergétiques ; ¾ Action 30 : des véhicules moins polluants. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Au sein de l’administration communale, il a été établi une comptabilité ou cadastre « énergétique » pour des bâtiments publics comme le recommandait le protocole de Kyoto. Plusieurs études sur la gestion et la télégestion énergétique ont été menées. Certaines sont en cours de réalisation. Un « mini » projet de gestion énergétique d’un ensemble de bâtiments au cœur de Ville est en cours d’études. Le conseil consultatif communal en environnement souhaite un encouragement des énergies douces : ¾ encourager la qualité des combustibles (domaine mobilité) ; ¾ solaire : encore sensibiliser et aller plus loin ; ¾ éolien : intensifier la collaboration avec l’université ; ¾ hydro-énergie : idée de réaliser un projet de « Petite hydraulique » sur la Dyle. De nombreuses pistes de travail ont déjà été abordées par le conseil consultatif communal en énergie. Le travail effectué est conséquent et peut mener à des actions concrètes. OBJECTIFS LOCAUX ¾ Réduction de 2% des consommations d’énergie sur le territoire de la ville d’Ottignies-Louvainla-Neuve en 2010 au niveau de 2004. ¾ La consommation d’énergie pour le chauffage des bâtiments communaux était de 441 013 m³ de gaz en 2004. ¾ Sensibilisation de la population et des entreprises à la consommation d’énergie. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 9.1. Campagnes d’information et de sensibilisation ¾ à adapter selon les publics : à destination des écoles, des particuliers, des architectes, des entreprises, des logements sociaux ¾ exemples de support et d’action : publicité pour les primes communales et régionales, exemples de bonnes pratiques (fin des stand-by, impact des appareils de climatisation), contre-pied des « mauvaises nouvelles », visite de terrain (parcours à créer), panneaux didactiques devant le bâtiment « pleiade » - Passive Low Energy Innovatie Architectural Design. 9.2. Mettre en œuvre le réseau de chauffage urbain communal (sur 4 bâtiments) par cogénération. 9.3. Poursuivre une politique communale énergétique en fonction des résultats du cadastre énergétique PCDD – Fiche thématique : Energie 41 ¾ ¾ amélioration de la régulation et de la gestion du chauffage par des systèmes de gestion technique centralisée ; équiper certains bâtiments gros consommateurs d’eau de panneaux solaires thermiques pour la production de l’eau chaude sanitaire. 9.4. Evaluation des possibilités techniques et financières de se doter de véhicules électriques ou hybrides pour certains services de la ville (travaux, police,…). 9.5. Soutenir et faire aboutir des grands projets d’énergie renouvelable : éoliennes, panneaux solaires, etc. 8.2. Pousser à la densification des projets de lotissements trop peu denses. Favoriser les maisons mitoyennes. 8.5. Revoir le RCU sur le plan énergétique, car il doit notamment permettre le choix de matériaux denses pour l’isolation, les débordements de toiture, les bardages de bois pour les vérandas… pour fournir des alternatives à la climatisation dans la construction neuve. (proposition du groupe de travail). PCDD – Fiche thématique : Energie 42 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°10 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Eau DEFINITION Liquide incolore, sans lequel aucune forme de vie ne serait possible sur la Terre. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Au niveau mondial : L’eau douce se trouve très inégalement répartie à la surface du globe terrestre alors que sa demande est croissante. De multiples usages font appel à ce milieu complexe et fragile : besoins alimentaires, usages industriels et surtout agriculture. L’irrigation absorbe aujourd’hui 70% de la consommation mondiale d’eau douce. L’accès à l’eau a des répercussions sur : ¾ la santé des populations (nombreuses maladies graves) ; ¾ la préservation des écosystèmes ; ¾ la sécurité des zones arides. « La gestion de l’eau et sa distribution doivent reposer sur les principes d’équité et d’utilisation rationnelle, pour un développement durable qui intègre la santé, la satisfaction des besoins vitaux, la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement … Les activités humaines doivent, en amont et en aval, limiter leurs impacts sur les systèmes aquatiques et les zones humides…. La gestion de l’eau doit être développée dans le cadre d’une approche intégrée, à l’échelle des bassins versants et des zones aquifères, sur la base d’outils de planification et de réglementations…. Toutes les échelles de la société doivent participer à l’élaboration et à la gestion des ressources en eau. …» Conférence d’Hararé (Zimbabwe), 1998. Les enjeux pour la communauté internationale (notamment l’OIE : Office international de l’eau) depuis les années 1980 : ¾ Prévenir les pollutions ; ¾ Améliorer la connaissance des ressources et des usages de l’eau ; ¾ Développer les outils réglementaires et les capacités institutionnelles ; ¾ Favoriser une approche plus économique de l’eau (gestion rationnelle). Chaque jour, en moyenne par habitant, il est consommé par un américain 600 litres d’eau, 200 litres par un européen et 30 litres par un africain. Il convient de changer les habitudes de certaines populations car cette situation est intenable mondialement. Au niveau européen : « C’est quand le puits est à sec que l’eau devient richesse », politique européenne de l’eau. La connaissance des ressources est indispensable à l’amélioration de la gestion d’une ressource qui se dégrade à la fois en quantité et en qualité. PCDD – Fiche thématique : Eau 43 L’union européenne souhaite une politique intégrée de gestion de l’eau et de l’aménagement du territoire car cette dernière a pris conscience des irréversibilités dans le domaine de l’eau et met en application le principe de précaution. Les programmes d’approches intégrées prouvent la faisabilité d’une gestion durable de l’eau associant protection des écosystèmes et satisfaction des besoins humains. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC La Commune d’Ottignies – Louvain-la-Neuve se trouve dans le bassin versant hydrographique de la Dyle. Le Contrat de rivière de la Dyle a pris les trois directions suivantes: la gestion des flux (inondations), la qualité de l’eau et la sensibilisation. Les communes souhaitent particulièrement de l’aide dans la sensibilisation et la mise en œuvre des Pash (Plans d’Assainissement par Sous-bassin Hydrographique). Le PCDN (Plan Communal de Développement de la Nature) recommande entre autres, pour le domaine de l’eau : la conservation des prairies humides, les alignements d’arbres le long des ruisseaux et rivières. La Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve doit rechercher une véritable gestion respectueuse des ressources en eau (LLN est déjà géré de cette manière). A Louvain-la-Neuve, il existe une véritable gestion respectueuse des ressources en eau. Le système hydrologique est en effet bien suivi et étudié.Toutefois, les gabarits des collecteurs d’eau sont insuffisants par temps de pluie. Il arrive que les eaux polluées se retrouvent dans le Ry Angon et dans le lac du domaine du Bois des Rêves. Consommation : (fiche commune – DGRNE) Consommation quotidienne d'eau à usage domestique par habitant à OLLN (2003) : 172 litres Consommation quotidienne d'eau à usage domestique par habitant moyenne wallonne (2003) : 106 litres. OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ ¾ ¾ Conserver le patrimoine naturel pour maintenir la qualité des eaux et si possible améliorer cette qualité ; Sensibiliser et informer la population pour une approche de la consommation d’eau plus responsable ; Favoriser une approche économique de l’eau (besoins des entreprises) ; Installer les actions dans la durée (objectif du Contrat de rivière). LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 10.1. Pérennisation et poursuite des actions reprises dans le PCDN (1996) et particulièrement : ¾ Aménager écologiquement les berges en composant d’agréables espaces verts (PCDN, 1996), particulièrement la Dyle (réappropriation de la rivière par les habitants). ¾ Nettoyer les berges des cours d’eau (PCDN, 1996). 10.2. Développement d’une campagne de sensibilisation des jeunes et moins jeunes à la thématique de l’eau ¾ Information sur la pollution du lac par les eaux de ruissellement. ¾ Information sur l’utilisation rationnelle des insecticides, herbicides pour les ménages (par exemple dans les points de vente) ¾ Sensibilisation à l’utilisation des produits phytosanitaires et les procédés de luttes alternatives. PCDD – Fiche thématique : Eau 44 10.3. Création d’une zone didactique autour du lac de Louvain-La-Neuve : DD et Eau. 10.4. Soutenir la cellule Contrat de rivière de la Dyle et affluents et pérennisation des actions : ¾ Circuits de découverte en car à la rencontre de réalisations propres au Contrat de rivière de la Dyle ; ¾ Circuits de promenade à vélo à la rencontre du patrimoine naturel et paysager des vallées du bassin de la Dyle. 10.5. Etudier les modalités d’instaurer un tarif « social » pour l’eau en lien avec une campagne d’utilisation rationnelle de cette ressource. 10.6. campagne de sensibilisation à l’utilisation rationnelle de l’eau pour les populations d’origine étrangère (liens avec action 15.4). 10.7. Effectuer le contrôle de l’application de la législation en lien avec l’agriculture (pollution). PCDD – Fiche thématique : Eau 45 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°11 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Agriculture DEFINITION agriculture : secteur économique couvrant les activités de culture et d’élevage (dictionnaires des termes géographiques ; Didier Hatier, 1990) ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Au niveau mondial Un développement durable (dans les secteurs de l’agriculture, des forêts et de la pêche) permet de conserver la terre, l’eau, les ressources génétiques végétales et animales, est respectueux de l’environnement, techniquement convenable, économiquement viable et socialement acceptable." (Cette définition a été adoptée en 1989 par la FAO, selon le Manuel du formateur de la FAO, Vol. 1, "Les questions de durabilité dans les politiques de développement agricole et rural", 1995). La FAO définit l’ADRD (Agriculture et développement rural durables) comme un processus remplissant les critères suivants: - Veille à satisfaire les besoins nutritionnels de base des générations présentes et futures, aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif, tout en fournissant un certain nombre d’autres produits agricoles. - Offre un emploi durable, des revenus suffisants, et des conditions de vie et de travail décentes à tous ceux qui s’occupent de production agricole. - Maintient et, lorsque les circonstances le permettent, accroît la capacité de production de la base de ressources naturelles dans son ensemble, et la capacité régénératrice des ressources, sans perturber le fonctionnement des cycles écologiques de base et les équilibres naturels, et sans détruire les caractéristiques socioculturelles des communautés rurales, ni polluer l’environnement. - Réduit la vulnérabilité du secteur agricole face aux facteurs naturels et socio-économiques préjudiciables et autres risques, et renforce l’autonomie. Au niveau wallon : La politique agricole mise en place dans le cadre d'un développement durable doit rencontrer simultanément quatre grands enjeux (Plan d’Environnement pour le Développement Durable) : - La poursuite de la production de matières premières (alimentaires et non alimentaires) ; - Le maintien du caractère économique de l'activité agricole, la préservation de sa rentabilité et la promotion de son caractère familial ; - La participation de l'agriculture à la gestion et à l'amélioration de l'environnement à court et long termes ; - Le décloisonnement du secteur agricole, moteur d'un milieu rural vivant, facteur de stabilité et lieu de ressourcement. 6 objectifs sont définis pour répondre à ces enjeux : PCDD – Fiche thématique : Agriculture 46 - Le maintien des quatre fonctions de l'agriculture wallonne (économique, sociale, environnementale et culturelle), et de ses trois spécificités principales (ses quatre productions de base (céréales, lait, sucre, viande); sa liaison au sol; ses exploitations de type familial). La diversification des revenus agricoles, afin de tenir compte de leur érosion. Ces deux premiers objectifs ne seront atteints que si l'agriculture wallonne reste économiquement rentable et écologiquement soutenable. - La réduction de l'impact négatif de l'agriculture sur l'environnement et ce dans les domaines des eaux, du sol, de l'air et des déchets. L'augmentation de la biodiversité et l'accroissement du rôle positif de l'agriculture. La protection des paysages typiques et diversifiés de nos régions et leur restauration là où ils ont disparu. L'amplification du rôle de l'agriculture dans le recyclage des matières organiques endogènes (effluents d'élevage, etc.) et exogènes (boues d'épuration, matière organique des déchets ménagers, etc.). Il est important de faire le lien avec le milieu rural qui est confronté à 2 enjeux importants : - La pérennité de son existence ; - La restauration de sa qualité intrinsèque. L'agriculture ne sera vraisemblablement plus, à l'avenir, la seule activité de base du milieu rural, mais elle continuera à constituer impérativement la garantie du caractère de ruralité. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Compétences au niveau local Les compétences en matière de politique agricole sont exercées par des niveaux de pouvoirs supérieurs à celui d’une commune (essentiellement au niveau européen). Les leviers des pouvoirs locaux pour soutenir une agriculture durable sont d’ordres : ¾ juridique au travers des outils d’aménagement du territoire - planification ou autorisation ; ¾ financier soit ponctuel soit dans le cadre d’un règlement communal spécifique et pour autant que le domaine ne soit pas repris par un niveau de pouvoir supérieur ; ¾ éducatif et de la sensibilisation que cela soit en termes du respect de l’environnement ou d’alimentation par exemple. Diagnostic : ¾ Situation agricole (fiche commune – DGRNE) • Nombre d’exploitations : en diminution constante • 1999 2001 2002 30 27 24 Superficie moyenne par exploitation (ha) : en augmentation constante 1999 2001 2002 37,90 41,54 44,36 • Evolution de la superficie agricole de 1990 à 2002 : en diminution :-203,75 ha (-12.04%) • Importance des terrains encore cultivés et situés en zones d’habitat au PdS. PCDD – Fiche thématique : Agriculture 47 Affectations au plan de secteur (2003) Zones urbanisées : 1608 ha (48%) Zones non urbanisées : 1739 ha (51%) Agriculture Act. Industr. Espaces verts Act. Mixtes Forêts Habitat Nature Autres Autres en % en % Occupation du sol sur base du cadastre (2003) Zones urbanisées : 1010 ha (33%) Zones non urbanisées : Activités économiques Agriculture Bois Habitat Autres Autres en % ¾ 2002 ha (66%) en % o Répartition géographique La zone de grande culture est localisée sur le plateau (avec des grandes parcelles). Il n’y a plus aucun élément naturel (arbres isolés, haies, taillis, etc.). Seuls les fonds de vallée occupés par les prairies ont encore quelques éléments intéressants (alignement de saules têtards, etc.). Il reste quelques vieux vergers à proximité des habitations. 2 villages - hameaux sont encore majoritairement agricoles : Céroux et Rofessart-Pinchart. Le bétail est concentré à Céroux. o Moins de 1% de la population gèrent 51% du territoire Pressions o En 1996, lors de l’élaboration du PCDN, l’impact négatif environnemental de l’agriculture n’était pas inquiétant o Relations de voisinage difficiles (odeur, bruit, etc.) o Circulation du charroi agricole o Pression immobilière (spéculation) Ce que disent les outils (Schéma de structure communal, RCU, PPNC et conseils consultatifs) ¾ Sauvegarder la superficie agricole (SSC) ¾ Embellissement du cadre de vie, en milieu rural et en environnement bâti, par la protection du milieu naturel, la sauvegarde et l’amélioration des paysages, la qualité urbanistique et architecturale de l’habitat (SSC) ¾ Protection du cadre de vie et sauvegarde de l’environnement par la lutte contre toutes les formes de pollution et de dégradation du milieu (SSC). ¾ Dans les zones agricoles et forestières, protéger le paysage rural et ses caractéristiques traditionnelles (RCU) ¾ Préserver les caractéristiques des paysages (PPNC) PCDD – Fiche thématique : Agriculture 48 ¾ ¾ Respecter les zones agricoles en place et les priorités émises en matière de construction par le SSC (PPNC) Le Conseil Consultatif Communal en environnement a soulevé le point suivant : sensibilisation des agriculteurs en termes de pollution des sols. L’agriculture à Ottignies-Louvain-la-Neuve : Pour qui ? Pour quoi ? Où ? ¾ Le maintien d’une réelle agriculture productive ou le maintien du caractère « bucolique » (pastoral, champêtre) des paysages ? ¾ sur le territoire de l’entité ou de façon ponctuelle ? ¾ pas de prise en compte de la sphère sociale et économique ? OBJECTIFS LOCAUX Les objectifs et les actions qui en découlent ne pourront se concrétiser que s’ils reçoivent la collaboration du monde agricole. Outre les objectifs repris dans les différents outils déjà en place, il conviendrait d’ajouter les objectifs suivants : ¾ Assurer une rencontre et un dialogue permanent entre les différents utilisateurs du territoire ; ¾ Conscientiser les agriculteurs au Développement Durable ; ¾ Permettre un développement intégré de l’agriculture ; ¾ Développer la connaissance et les pratiques pour une agriculture durable. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 11.1. Enquête auprès du monde agricole : « Et vous, qu’est-ce que vous pourriez faire pour le DD ? 11.2. Création d’un partenariat avec l’université et la faculté d’ingénierie biologique, agronomique et environnementale. 11.3. Enquête auprès du monde agricole local pour déterminer les souhaits et possibilités en termes du développement des circuits de vente directe et/ou de produits du terroir. ¾ Souhait de la population pour des paniers du terroir, de la vente directe 11.4. Mise en place d’actions visant à améliorer les relations entre les utilisateurs de l’espace rural : ¾ rédaction et promotion d’une charte de convivialité (rappel des règles de respect mutuel et des contraintes) ; ¾ soirées-débat / rencontres entre ruraux et néo-ruraux sur des thèmes spécifiques (agriculture et environnement, agriculture et aménagement du territoire, fêtes et traditions locales, etc.) ; ¾ désignation d’un médiateur pour la gestion des conflits entre les utilisateurs de l’espace rural (agriculteurs, population autochtone et allochtone). ¾ Mise en place d’une ferme didactique. ¾ Etc. 11.5. Création d’une coopérative de production 11.6. Promotion et extensions des « carnets » de maraîchers 11.7. Effectuer le contrôle de l’application de la législation en lien avec l’agriculture (pollution). PCDD – Fiche thématique : Agriculture 49 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°12 : espace vert, nature et forêts POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Espace vert, nature et forêts DEFINITION Espace vert : espace conçu et réalisé par des jardiniers ou paysagistes ; travaux de plantation ou de compositions végétales d’intérieur. Espace qui est entretenu d’une façon régulière par son propriétaire pour amener à la contemplation, au respect, à la détente. Nature : le monde dans son ensemble abstraction faite de ce que l’homme y a mis et des transformations qu’il y a faites. Forêt : étendue d’arbres. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Dès les années 1970, il a été constaté par les scientifiques que le modèle de consommation suivi perturbait de nombreux équilibres naturels, notamment les forêts, les écosystèmes montagneux et la biodiversité. Il s’agit de maintenir l’intégrité de l’environnement et l’utilisation durable des espèces et des écosystèmes. Ou en d’autres mots, le développement durable suppose le maintien de la biodiversité, de la santé publique et de la qualité de l’air, de l’eau et du sol à des niveaux suffisants pour protéger durablement la vie humaine, la faune et la flore. Un des deux sous-objectifs en matière environnementale du rapport Brundtland est : l’utilisation parcimonieuse des ressources naturelles en tenant compte des capacités de régulation limitées du milieu naturel. Nous devons donc : ¾ faire l’inventaire des ressources naturelles à protéger, gérer, valoriser ; ¾ préserver la biodiversité et valoriser les sites naturels ; ¾ analyser l’impact environnemental des différentes politiques. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC L’urbanisation – zones de constructions, zones de jardins et zones de voirie – tend à réduire, non pas les zones centrales et de développement qui bénéficient d’une certaine protection (bois de Lauzelle, bois de Morimont, bois de la Taille Martin, vallée du Pincharte), mais bien les zones de liaisons pourtant nécessaires au maintien de la biodiversité. Les conditions d’exploitation agricole sont également à prendre en considération. PCDD – Fiche thématique : Espace vert, nature et forêts 50 Le développement d’Ottignies – Louvain-la-Neuve est encore délicat en termes de préservation d’un équilibre avec les éléments naturels et ce, malgré le plan communal de développement de la nature (PCDN), outil de gestion du milieu naturel. ¾ Protection de la faune et de la flore : ne pas lotir n’importe où, ni tout clôturer, ni construire de nouvelles routes ; ¾ Pollution des sols : engagement concret de la ville dans les dossiers importants (exemples : décharge de Mont-Saint-Guibert, contacts avec Louvain concernant le Bodemdecreet). Le Conseil Consultatif Communal en Environnement nous énonce les points suivants : ¾ Verduriser les grandes infrastructures en béton et autres éléments qui enlaidissent le paysage (Projet à LLN notamment) ; ¾ Intégrer au mieux les lotissements : aménagements cohérents avec présence d’espèces locales, couloirs écologiques et cônes visuels sur les perspectives intéressantes ; ¾ Favoriser et renforcer la présence d’éléments végétaux indigènes dans le milieu bâti et à la campagne ; ¾ La protection du cadre de vie et la sauvegarde de l’environnement passent par la lutte contre toutes formes de pollution et de dégradation du milieu. Les liens entre respect des espaces verts, bon esprit de quartier d’une part et entre respect des espaces verts et sécurité d’autre part ont été mis en évidence. OBJECTIFS LOCAUX - Développer et mettre en réseau les espaces verts au départ des noyaux de vie Renforcer le rôle social et éducatif des espaces verts Développer l’emploi vert Utiliser la verdure pour améliorer les paysages organiques Protéger la diversité du milieu rural Les nouvelles affectations (telles que PME, tourisme doux, services,...) doivent être traitées et organisées de telle sorte qu'elles se fassent sans impact significatif sur l'environnement et qu'elles garantissent le caractère de ruralité. Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 12.1. Effectuer une campagne sur le respect des espaces verts et l’esprit de convivialité dans les quartiers 12.2. Intégrer le CESDD dans les grands projets urbanistiques en permettant le débat sur le caractère espaces verts des projets. 12.3. Faire un relevé de tous les espaces verts sur la commune (bonne connaissance de la situation actuelle) et établir une stratégie pour les mettre en réseau (vision de protection et développement) (liens avec action 8.2). 12.4. Faire connaître les arbres mellifères de nos régions pour favoriser leur plantation dans les parcs et bordures de route. 12.5. Réaliser des fiches et les diffuser sur les bonnes pratiques de jardinage 10.8. Pérennisation et poursuite des actions reprises dans le PCDN (1996) et particulièrement : PCDD – Fiche thématique : Espace vert, nature et forêts 51 ¾ ¾ Aménager écologiquement les berges en composant d’agréables espaces verts (PCDN, 1996), particulièrement la Dyle (réappropriation de la rivière par les habitants). Nettoyer les berges des cours d’eau (PCDN, 1996). 10.9. Développement d’une campagne de sensibilisation des jeunes et moins jeunes à la thématique de l’eau ¾ Information sur l’utilisation rationnelle des insecticides, herbicides pour les ménages (par exemple dans les points de vente) ¾ Sensibilisation à l’utilisation des produits phytosanitaires et les procédés de luttes alternatives. 2.3. Création d’une zone didactique autour du lac de Louvain-La-Neuve : DD et Eau. 3.11. Sanctionner le déversement sauvage. PCDD – Fiche thématique : Espace vert, nature et forêts 52 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°13 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Culture/Art DEFINITION La culture au sens large est l’expression de la vision du monde des personnes et des groupes, formalisés ou non. Elle peut prendre, au sens commun, une forme dite « artistique » : musique, littérature, cinéma, peinture, danse, architecture… Les 2 définitions suivantes témoignent de ces deux conceptions de la culture à intégrer dans la fiche. « La culture est un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances, l'art, la morale, le droit, les coutumes, ainsi que toutes autres dispositions et habitudes acquises par l'homme en tant que membre d'une société » (Edward B. Tylor) et « La culture est l’ensemble de la production, de la diffusion et de la consommation des produits de l’esprit créateur humain dans le domaine des arts et des connaissances » (Nicolas Schöffer ). ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX La mondialisation et les politiques de développement qui en découlent mènent à l’uniformisation des goûts et à la transformation de tout type de bien en marchandise. La culture n’échappe pas à cette tendance. Elle est devenue un marché, dont les produits suivent les lois. L’intérêt de cet état de choses n’est pas à négliger : en tant que facteur de développement économique, la culture intéresse producteurs et sponsors, qui permettent sa diffusion à grande échelle. Toutefois, elle est moins accessible aux populations non solvables, ce qui nécessite une intervention des pouvoirs publics pour rétablir l’équité, composante du développement durable. La culture est aussi un facteur de développement : social, identitaire, humain… Soumise aux lois du plus fort, ou du plus rentable économiquement, la culture risque aussi à terme de voir disparaître ses manifestations les plus locales, les plus marginales, les plus émergentes, les plus avant-gardistes… au détriment de la diversité, des identités, des localismes et de l’expérimentation. Récemment, les gouvernements ont reconnu le lien entre culture et développement, entre droit à la culture et droit au développement. Ainsi, la déclaration universelle sur la diversité culturelle considère ¾ la culture comme un processus évolutif et une capacité d’expression, de création et d’innovation ; ¾ la diversité culturelle comme une source de développement, moyen d’accéder à une existence intellectuelle, affective, morale et spirituelle satisfaisante. La mondialisation pourrait représenter une opportunité énorme d’échanges de consciences, de valeurs, de patrimoines et de visions, et donc d’apprentissage, de compréhension, de métissage et de mémoire plutôt que l’uniformisation qui mène à l’oubli. PCDD – Fiche thématique : Culture / Art 53 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC La Ville d’Ottignies-LLN accueille une population dont les origines culturelles et les moyens socio-économiques sont multiples. Les individus et groupes, au delà des scolarités obligatoires et des intégrations sociales via la vie professionnelle, risquent de se juxtaposer dans les activités de loisirs. A terme, il est important d’amener les populations à la construction d’une véritable interculturalité. Il va donc de soi que toute la politique culturelle de la Ville amènera à une attention particulière du rôle symbolique de la culture dans les espaces publics. Dans une Ville où plus de 30% de la population a moins de 20 ans, un accent particulier sera mis dès l’enseignement maternel sur l’apprentissage des codes et l’éducation à la culture et aux médias. Toutes les productions culturelles seront estimées sur un pied d’égalité sans hiérarchie de valeurs mais avec un réel soucis de diffusion ou de production de spectacles de qualité. OBJECTIFS LOCAUX Les pouvoirs publics et les pouvoirs locaux ont un rôle à jouer dans la valorisation de ces cultures et de ces publics. Dans l’esprit du développement durable, si leur rôle est de réfléchir à l’équité (accès pour tous, justice sociale) et aux retombées environnementales (impact, nuisances, déchets, accessibilité, etc.) des choix culturels qu’ils posent, il est aussi de raisonner leur action en termes de « rentabilité ». Cette « rentabilité » peut cependant recouvrir des retombées non strictement économiques : retombées locales, lien social, qualité de vie, transmission de codes culturels. Les principaux objectifs peuvent se résumer de la manière suivante. ¾ Développer les domaines socio-artistiques dans le cadre de programme culturels multidisciplinaires favorisant l’interculturalité et le pluralisme. ¾ Développer des partenariats entre la commune et le tissu associatif local (déjà très actif) afin de favoriser les transversalités. Conforter les associations porteuses de démarches liées à la démocratie culturelle et à la démocratisation. ¾ Construire des projets de développement communautaire entre les quartiers. Susciter les occasions de rencontre au sein de lieux publics (ouverts ou fermés). Faire apparaître le sens de l’appartenance sociale constitutive de la cité en lui donnant une représentation par la médiation d’acteurs, de rôle et de mise en scène, de participation de tous. ¾ Respecter l’environnement dans le développement d’activités culturelles et artistiques et dans la fréquentation de ces dernières (accessibilité des lieux). LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS Voici un certain nombre d’actions, la plupart déjà initiées, voire tout à fait rodées, dont les objectifs peuvent s’inscrire dans ceux du PCDD. 13.1 Le Prix Renaissance de la Nouvelle (Objectifs DD : valorisation de productions culturelles marginalisées, intégration de populations économiquement défavorisées, retombées locales, respect de l’environnement…) Action existante (Président : Michel Lambert) Le Prix Renaissance de la Nouvelle récompense chaque année un nouvelliste francophone et met ainsi à l’honneur un genre littéraire qui n’a pas les honneurs des grands marchés éditoriaux. Il est le deuxième prix de ce genre le plus connu après le Goncourt de la Nouvelle et bénéficie d’une excellente couverture médiatique. 13.2 Fête de la Musique Africaine (Objectifs DD : valorisation de productions culturelles marginalisées, retombées locales) PCDD – Fiche thématique : Culture / Art 54 Action existante. Auteur de projet : le Centre culturel 13.3 Soutenir la démarche Article 27 (Objectifs DD : valorisation de productions culturelles marginalisées, mixité, retombées locales) Action existante Auteur de projet : le CPAS 13.4 Biennale d’art contemporain (Objectifs DD : intégration de populations économiquement défavorisées) Action existante 13.5 Cinéma de quartier (Objectifs DD : valorisation de productions culturelles marginalisées, retombées locales…) Action existante Auteur de projet : Chez Zelle (Maison des Jeunes) 13.6 L’Ecrin de l’Ecrit (Objectifs DD : intégration de populations économiquement défavorisées, mixité) Ce Festival de littérature, qui se déroule pendant un WE tous les deux ans, a été hébergé par les communes d’Eghezée et de Chaumont-Gistoux avec des bonheurs divers. Des pourparlers ont été engagés avec, la Ville et le Centre culturel du Brabant wallon afin qu’il soit abrité à la Ferme du Biéreau en 2006. Cette manifestation accueille plusieurs dizaines d’auteurs francophones, un public nombreux, et jouit déjà d’un grand retentissement médiatique. Auteur de projet : les éditions Luce Wilquin. Partenariat : UCL-ADCP, la Ville d’Ott-LLN, la Communauté française. 13.7 Réflexion et soutien quant à une programmation cinématographique alternative (Objectifs DD : valorisation de productions culturelles marginalisées, retombées locales…) L’installation de l’UGC à Louvain-la-Neuve a eu pour effet secondaire la disparition du Studio Agora, dont la programmation faisait la part belle au cinéma d’auteur, avec pour dommage collatéral que certains films d’auteurs, voire même d’auteurs belges, ne sont plus accessibles au public d’Ottignies-LLN qu’à la condition qu’il se déplace à Bruxelles. 13.8 Accessibilité aux manifestations et aux lieux culturels (liens avec action 2.5) (Objectifs DD : intégration de populations économiquement défavorisées, retombées locales, respect de l’environnement) Accompagner chaque invitation, affiche, information d’une « fiche d’accessibilité » comprenant les horaires des transports en commun, ou développer des transports en commun spécifiques pour les activités culturelles et artistiques. PCDD – Fiche thématique : Culture / Art 55 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°14 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Sport ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Le sport comme activité physique vouée au délassement, à l’entretien du corps ou à la compétition semble devoir être l’apanage des pays économiquement riches, où il constitue un véritable marché qui brasse des capitaux importants. Les pays économiquement faibles comptent parmi leurs habitants des personnes dont les capacités physiques sont de très haut niveau, qu’ils soient déclarés sportifs ou non ; mais, le plus souvent, l’activité physique y fait partie des travaux de subsistance de la population. A l’échelle mondiale, le modèle sportif exporté par les pays économiquement riches tend à se répandre, avec des dérives telles que : ¾ le dopage, en rapport avec la performance sportive récompensée par des prix mirobolants ; ¾ l’exclusion socio-économique, même si quelques athlètes ressortissant de groupes économiquement faibles sont reconnus par leurs pairs. Dans les pays économiquement riches principalement, la promotion de l’exercice physique devient une nécessité en termes de santé publique, que ce soit pour réduire les maladies (résultant d’une trop grande sédentarisation et/ou de comportements alimentaires inappropriés) ou pour tenter de prévenir la violence. La pratique d’une activité physique adaptée contribue au bien-être individuel et collectif, tant au niveau physique que mental. Le sport véhicule certaines valeurs utiles au fonctionnement social (socialisation, rencontre, esprit d’équipe, sens de l’effort,…) La promotion du sport apparaît dès lors comme un objectif important, pour autant qu’elle soit envisagée comme une activité : ¾ accessible à chacun, quel que soit son statut socio-économique (on ne vise pas ici les sports les plus coûteux ni une promotion excessive de la consommation sportive), ¾ dont les enjeux financiers sont ramenés à des proportions plus justes, ¾ resituée dans son contexte culturel d’origine, et développée dans une perspective de rencontres amicales entre des personnes partageant un même plaisir. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC A l’échelle locale, l’offre sportive est très diversifiée, ce qui constitue un atout indéniable. Les démarches entamées par la Ville en termes : ¾ d’accessibilité socio-économique à ces activités (prix préférentiels pour les habitants, pour les étudiants, …), ¾ de santé publique, ¾ de prévention de la délinquance et de la violence sont à renforcer, pour mieux rencontrer les différentes situations problématiques existantes. PCDD – Fiche thématique : Sport 56 Chez les jeunes, l’accent est mis sur le clivage existant entre étudiants UCL et autres pour l’accès au centre sportif. Il s’agit là du renforcement d’un privilège préexistant qui contribue à renforcer le sentiment d’exclusion des non-étudiants. Cette « violence symbolique » est susceptible d’engendrer des comportements agressifs, même si le centre sportif n’est pas un équipement communal mais bien universitaire, facteur d’explication le plus souvent méconnu. Par ailleurs, le centre sportif est un lieu stratégique dans la mesure où il constitue un des seuls endroits où jeunes étudiants et autres jeunes se rencontrent. OBJECTIFS LOCAUX La Ville d’Ottignies-LLN encourage la pratique d’une activité physique auprès de chacun de ses citoyens, chacune de ses entreprises et associations, ce qui passe par : ¾ une information relative à l’offre sportive ; ¾ une sensibilisation quant à la philosophie soutenant la pratique sportive ; ¾ une accessibilité socio-économique la plus large possible ; ¾ un encadrement de qualité. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Organiser une campagne annuelle de sensibilisation - information relative à la pratique d’une activité sportive Pratiquer des tarifs préférentiels pour les habitants, pour les personnes de revenus limités, pour les résidents non domiciliés Encourager les parrainages sportifs Prévoir des initiations sportives accessible à tous, y compris les publics plus défavorisés (en lien avec le travail de développement communautaire) Mener une réflexion sur l’accès des jeunes non étudiants aux activités sportives en tenant compte des contraintes de coût et des contraintes organisationnelles du centre sportif. On pourrait faciliter l’accès des non-étudiants à certaines activités ciblées (via une carte sport), mais cela suppose l’organisation d’un encadrement et il est souhaitable de ne pas recréer ainsi de nouveaux clivages. Il faut intégrer les jeunes à cette réflexion. Le minifoot constitue une piste. (proposition du groupe de travail) Utiliser au maximum les infrastructures existantes (par exemple les infrastructures scolaires). (proposition du groupe de travail) PCDD – Fiche thématique : Sport 57 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°15 : consommation POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Consommation DEFINITION La consommation se définit comme l’utilisation de biens et de services (éducation, santé, loisirs, voyage, etc.) qui seront soit détruits immédiatement (biens non durables tels que les produits alimentaires) soit progressivement (véhicules, meubles, électroménager, etc.). On peut distinguer plusieurs formes de consommation, dont : - la consommation finale (le bien ou le service satisfait directement un besoin ; cas typique de la consommation des ménages) et la consommation intermédiaire (un bien, par exemple des matières premières ou de l’énergie, sert à en produire un autre. C’est le cas typiquement de la consommation des entreprises) ; - la consommation marchande et non marchande. Dans le second cas, le prix de vente des biens ou des services est identique voire inférieur au coût de revient ; - la consommation individuelle (et celle des ménages) et la consommation collective. Cette dernière correspond aux services non marchands fournis par les administrations publiques : transports publics, enseignement, santé, justice et police, etc. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Selon les Nations Unies, la population mondiale augmentera de 40% d'ici 2050, date à laquelle la Terre comptera 9,1 milliards d'habitants. Cette croissance démographique sera essentiellement le fait des pays en voie de développement (et en particulier des 50 pays les plus pauvres de la planète), qui aspirent de manière légitime à la prospérité et au niveau de vie des pays riches, et qui tendent à adopter des modes de production et de consommation semblables aux nôtres. Or, l’augmentation de la population et l’élévation du niveau de vie s’accompagnent d’une augmentation : - des prélèvements de ressources naturelles : eau, nourriture, matériaux de construction, énergie, etc. ; - des rejets : déchets et pollutions (de l’air, de l’eau, du sol). Si elle se poursuit, l’évolution tendancielle se traduira immanquablement à terme par : ¾ une utilisation d’énergie et de matières premières supérieure aux capacités de régénération du milieu naturel ; ¾ des émissions de polluants impossibles à traiter, en raison de la quantité produite ou du type de substance émise ; ¾ une production croissante de déchets et en particulier de leur part « non biodégradable-non réutilisable-non recyclable ». L’enjeu mondial consiste donc à s’orienter vers un autre modèle de société, de passer d’une société de surconsommation à une société de consommation solidaire2. 2 Solidaire vis-à-vis des peuples en voie de développement, vis-à-vis des générations à venir et vis-à-vis… de la planète elle-même dans ses capacités de régénération et d’absorption. PCDD – Fiche thématique : Consommation 58 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC A l’échelle locale, l’évolution tendancielle en matière de consommation participe à l’évolution globale. Les enjeux locaux consistent donc à consommer en respectant les critères du développement durable, c’est-à-dire : ¾ la solidarité Nord-Sud, par la consommation de produits issus du commerce équitable ; ¾ la consommation de produits dont la fabrication a nécessité peu de matières premières non renouvelables ; ¾ la consommation de produits dont la fabrication et l’acheminement vers les points de vente ont nécessité peu d’énergie (« manger saison, manger région » ; ¾ la consommation de produits issus d’une agriculture biologique, respectueuse de l’environnement naturel (et de la santé) ; ¾ la consommation de produits ne laissant peu ou pas de déchets (emballages et « restes » réutilisables, recyclables, biodégradables) et ne libérant pas de substances toxiques dans l’environnement. S’il s’agit de « consommer mieux », il faut aussi se demander s’il ne faut pas « consommer moins », par exemple : ¾ ¾ en privilégiant les produits plus durables car plus solides ; en évitant les « achats-pulsions » de produits superflus voire inutiles. OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ ¾ ¾ Conscientiser la population à la nécessité de vivre autrement pour respecter l’environnement, notre santé et les populations du Sud. Montrer l’exemple au niveau de l’administration communale et des associations locales. Changer de manière significative le comportement des consommateurs. De la sorte, faire pression sur les producteurs et distributeurs pour les amener à prendre en compte des critères de développement durable : – conditions de travail de leurs ouvriers et/ou employés ; – procédés de production plus économes en ressources naturelles et en énergie, et produisant moins de polluants et de déchets ; – fabrication de produits plus sains. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 15.1. Administration communale et associations : ¾ au quotidien : consommer des produits biologiques (ex : détergents pour vaisselle et pour le sol), issus du commerce équitable (thé, café, …), recyclés (papier et enveloppes, notamment pour les courriers adressés à la population, etc.), produisant le moins de déchets possibles (supprimer l’éventuel distributeur de canettes, installer une fontaine à eau, privilégier les boissons en bouteilles consignées ou en grand conditionnement,…), installer un compost dans le jardin de l’Hôtel de Ville et/ou des associations locales et y organiser des activités de sensibilisation de la population, … ; ¾ à l’occasion des réceptions : valoriser les boissons et produits issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique ; ¾ entretien des espaces verts publics et des bords de route : réduire les pulvérisations de pesticides (dont herbicides) ; ¾ faire savoir, par le site internet de la Commune, les progrès que l’Administration réalise en matière de consommation durable ! 3 Eviter les pièges de la surconsommation ou au contraire des gaspillages. 4 Eviter de culpabiliser les habitants pour éviter des effets pervers de type élimination des déchets toxiques dans les sacs gris ou via les égouts. PCDD – Fiche thématique : Consommation 59 15.2. Concernant les commerçants (distributeurs) : ¾ inviter les commerçants à supprimer la distribution de sacs en plastique ou, mieux, les inciter à monter une opération de distribution d’emballages réutilisables pour les achats ; ¾ les inviter à informer leur clientèle, par voie d’affiche en vitrine, à propos des produits « plus durables » et « plus équitables » disponibles chez eux ; valoriser ces produits dans la vitrine ; ¾ les inciter à faire part à leurs producteurs des réactions favorables de leur clientèle ; ¾ un effort de sensibilisation particulier doit être réalisé auprès des enseignes commerciales qui vont occuper le complexe de l'Esplanade ; ¾ Agences de voyage : dans le but qu’elles informent leurs clients, les sensibiliser aux modes de déplacement plus « durables » (voyage vers la destination de vacance et déplacements touristiques dans le pays de destination) et aux comportements touristiques plus responsables (consommation d’eau, etc.). 15.3. Concernant les entreprises du Parc d’activité de LLN (liens avec actions 20.4 et 20.7) ¾ les inviter à diffuser sur leur propre site internet leurs efforts en matière de production/consommation durable ; ¾ organiser un concours de l’entreprise la plus engagée sur la voie du « développement durable ». 15.4. Concernant les habitants (consommateurs) : ¾ concernant la problématique des emballages (au sens large) : sensibilisation aux sacs réutilisables, aux achats en vrac et en grands conditionnements3, au coût écologique des emballages en plastique, en métal, de type « briques à boissons », etc. ; ¾ organisation de séances d’information-démonstration sur le compostage et le jardinage biologique (par exemple dans le quartier de la Baraque et avec la collaboration de ses habitants) ; (liens avec actions 12.5 et 3.1) ¾ en collaboration avec les employés du parc à conteneurs : renforcer la sensibilisation des habitants qui y déposent des déchets toxiques à diminuer l’usage de produits qui en contiennent4 ; ¾ concevoir puis distribuer un toutes-boîtes sur le thème d’ « acheter plus malin pour acheter moins». Choisir un thème, par exemple en fonction de la période de l’année – rentrée des classes, fêtes de fin d’année, salon de l’auto, vacances d’été, etc. – et concevoir un document très visuel, qui compare pour différents types d’achat, des biens « durables » (notion de résistance, d’utilité, d’achat raisonné) et d’autres qui le sont moins ; ¾ à propos du choix d’un nouveau véhicule : sensibiliser aux avantages des deux-roues motorisés et non motorisés, du LPG, des petites cylindrées, … Informer à propos de l’air conditionné… 15.5. Concernant les écoles : ¾ organiser vers la mi-août une opération de distribution de « cartable durable » (gourde et boîte à tartine avec le logo de la Commune, cartable et plumier solides (en textile par ex) et issus du commerce équitable, crayons en bois, etc.) par exemple pour les enfants entrant en première primaire et en première secondaire ; ¾ offrir des fontaines à eau et des poubelles de couleurs différentes pour le tri des déchets ; ¾ organiser des concours pour l’école ou la classe la mieux engagée sur la voie de la « consommation durable » et, en guise de prix, offrir des livres éducatifs, des places de spectacle traitant du développement durable, du matériel pédagogique plus « durable », etc. 15.6. De manière générale ¾ ¾ - Faire connaître et valoriser, par le site web de la Commune, toutes les initiatives prises en la matière par les différents acteurs communaux. Mettre en place un forum de discussion à ce propos. Favoriser les échanges d’idées et d’expériences. Mettre le site régulièrement à jour pour favoriser le dynamisme des acteurs. Promouvoir le geste du mois et/ou la question du mois via le bulletin communal ou le site internet de la commune (ex. « Ai-je besoin de sacs en plastique… / de deux voitures… » ?) en évitant l’aspect gadget ou moralisateur ; en incitant plus profondément à vivre autrement pour respecter la planète, pour avoir une PCDD – Fiche thématique : Consommation 60 éthique à l’égard des populations du Sud ; - en explicitant les conséquences de nos gestes quotidiens. (proposition du groupe de travail) ¾ Lors de manifestations festives sur le territoire communal, en profiter pour créer un effet-vitrine du développement durable : produits du commerce équitable, …de même, promouvoir le gobelet recyclable et consigné ou la vraie chope lors des fêtes étudiantes. (proposition du groupe de travail) PCDD – Fiche thématique : Consommation 61 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°16 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Relations Nord-Sud DEFINITION L’expression reconnue « Nord-Sud » a été retenue bien qu’il s’agisse en réalité des relations entre pays riches (« développés ») et pays pauvres (« en voie de développement »), quelles que soient leurs situations géographiques. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Longtemps, les relations Nord-Sud ont été établies dans une logique dominant-dominé, les dirigeants et populations des pays riches du Nord souhaitant imposer leur mode de vie aux dirigeants et populations des pays pauvres du Sud. On parlait alors de ces derniers comme des pays en voie de développement. L’économie de profit, largement pratiquée par les pays riches, a élargi le fossé avec les pays pauvres, tout en exploitant leurs matières premières, humaines et matérielles. Les relations Nord-Sud ont cependant amorcé un virage significatif initié par des ONG (organisations non gouvernementales) à vocation humanitaire, d’une part, et de coopération avec les pays du Sud dans un souci de développement de leur autonomie, d’autre part. A l’échelle mondiale, du point de vue économique, l’évolution tendancielle en matière de relations Nord-Sud pourrait se traduire par deux types de commerces en parallèle : ¾ l’économie de profit dite « mondialisation » ; ¾ l’économie solidaire dite « alter – mondialisation ». Du point de vue social et environnemental, l’évolution tendrait à présenter une dualité parallèle : indifférence au sort des populations du Sud exploitation et pollution de leur environnement, d’une part, et solidarité et respect, d’autre part. L’objectif global serait de s’engager dans des relations Nord-Sud respectueuses et humainement enrichissantes tant pour les personnes du Nord que du Sud. Cet objectif implique : ¾ de privilégier un commerce équitable qui rencontre des préoccupations économiques et sociales et d'étendre cette démarche au respect de l’environnement au Nord comme au Sud ; ¾ de soutenir les actions humanitaires d’urgence tout en privilégiant les actions de fond visant le respect et l’autonomie des populations du Sud ; ¾ d’organiser des lieux de rencontre et de réflexion qui intègrent les personnes des deux axes dans une collaboration égalitaire, témoignant ainsi du respect bilatéral des spécificités de chacun. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC A l’échelle locale, l’évolution tendancielle en matière de relations Nord-Sud participe à l’évolution PCDD – Fiche thématique : Relations Nord-Sud 62 globale, malgré différentes initiatives notamment en matière de commerce équitable, de coopération décentralisée5 et d’organisations bancaires alternatives. De plus, vu la présence dans la commune de nombreuses personnes ressortissant des pays du Sud, les relations Nord-Sud de proximité posent aussi question. La Ville d’Ottignies-LLN encourage chacun de ses citoyens, chacune de ses entreprises et associations à s’engager dans des relations Nord-Sud respectueuses et humainement enrichissantes tant pour les personnes du Nord que du Sud. Elle privilégie toute action dans ce sens, tant au niveau international qu’au niveau local, en faisant le lien entre projets pour le Sud « là-bas » et « ici ». OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ ¾ ¾ Travailler à l’intégration sociale « ici » dans une optique participative Travailler au développement dans le Sud dans une optique participative Aller au-delà du transfert d’argent en étant exigeant quant à l’effet retour des projets soutenus, en termes d’éducation au développement et de sensibilisation des ressortissants des pays du Nord Favoriser une prise de conscience de la nécessaire durabilité de toute entreprise qui respecte l’environnement global, ce qui implique un soutien aux actions qui prônent, par exemple, le recours aux dispositions alternatives (en termes d’énergie, de commerce équitable…) LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 16.1. Privilégier la présence de ressortissants des pays du Sud dans les différents conseils consultatifs 16.2. Donner pignon sur rue à un organisme bancaire alternatif sur son territoire 16.3. Se définir des critères de soutien de projets en termes de partenariat, éducation au développement, citoyenneté 16.4. Développer la coopération décentralisée qui établit des liens concrets entre des localités du Sud et Ottignies-LLN 16.5. Organiser des jumelages et des pactes d’amitié avec des pays du Sud, autorisant une présentation globale de ces régions, de leurs forces et de leurs besoins 16.6. Favoriser les démarches humanitaires dont l’objectif est la mise en place de projets dans le Sud qui promettent de devenir autonomes et qui sont appelés à une bonne viabilité 16.7. Favoriser les transferts de technologies propres (liens avec action 20.3) 16.8. Participer financièrement à des projets ponctuels et les faire connaître par la voie officielle de la communication communale 16.9. Mieux informer les habitants de tous les projets et de leur évolution (Bulletin communal, site Internet…) (proposition groupe de travail) 16.10. Inciter des associations d’ici (dont l’objet n’est pas la problématique Nord-Sud) à établir des liens avec des associations du Sud (proposition groupe de travail) 16.11. Créer des relais parmi les étudiants africains de l’UCL pour la prévention du sida en Afrique (diffusion d’outils, de matériel pédagogique,…) (proposition groupe de travail) 16.12. Eduquer à un autre modèle de développement notamment via les écoles de la commune (proposition groupe de travail) 5 La coopération décentralisée n’est pas une politique d’assistance et ne cherche pas à imposer un modèle culturel ; elle vise un échange équilibré entre deux partenaires ayant à s’enrichir mutuellement. Il s’agit généralement de partenariats directs mobilisant des financements publics sur un thème particulier. PCDD – Fiche thématique : Relations Nord-Sud 63 PCDD – Fiche thématique : Relations Nord-Sud 64 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°17 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Lutte contre l’exclusion et lien social ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX L’objectif d’un développement durable est d’assurer une qualité de vie à tous, générations présentes et à venir. Or d’importantes fractions de la population ne bénéficient pas de conditions de vie (matérielles et autres) propices à leur épanouissement personnel et collectif ; la pauvreté et l’exclusion ont tendance à se reproduire de génération en génération. Il faut tenter de briser ce cercle vicieux, non seulement en améliorant la situation de groupescibles, mais aussi en visant la transformation des fonctionnements sociaux producteurs d’exclusion et d’inégalité de répartition des richesses. Le rapport Brundtland propose une définition du développement durable centrée sur les besoins de l’être humain et donne la priorité à la satisfaction des besoins essentiels des plus démunis : emploi, alimentation, énergie, eau, salubrité,… Il va plus loin en parlant aussi de la possibilité d’aspirer à une vie meilleure. Le même rapport prône la mise en place d’un système social capable de trouver des solutions aux tensions nées d’un développement déséquilibré. Il vise la poursuite de la croissance économique, qui soit néanmoins d’un type nouveau : « Pour satisfaire les besoins essentiels, il faut non seulement assurer la croissance économique dans les pays où la majorité des habitants vivent dans la misère, mais encore faire en sorte que les plus démunis puissent bénéficier de leur juste part des ressources qui permettent cette croissance (…) » Si le rapport Brundtland mentionne aussi que le développement durable vise à favoriser un état d’harmonie entre les êtres humains, cette conception est moins développée et moins connue ; les idées de réorganisation sociale ou de cohésion entre les hommes sont citées dans l’ouvrage Notre avenir à tous mais elles ont été peu développées par la suite. En résumé, l’accent peut être mis principalement sur les objectifs suivants : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion : la réponse aux besoins de tous et prioritairement des plus démunis, en leur donnant accès aux biens « matériels » (revenus, alimentation, emploi, logement, éducation, santé, loisirs,…), mais aussi « immatériels » (sécurité, considération, réseau social, capacité de choix et d’auto-détermination, citoyenneté…) nécessaires à une existence digne le renforcement des capacités des plus démunis la réduction des inégalités d’accès aux biens précités et des inégalités de capacités PCDD- Fiche thématique : lutte contre l’exclusion et lien social 65 ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Le terrain local est plus propice à l’action sur les groupes-cible et les territoires d’exclusion qu’aux grandes réformes structurelles. Cependant, il peut aussi être un lieu d’expérimentation d’alternatives, et les actions entreprises peuvent viser les exclus tout comme le reste de la population et les pratiques des travailleurs sociaux. En ce qui concerne l’accès aux biens et services et la satisfaction des besoins essentiels de la population, plusieurs aspects (santé, emploi, logement, etc.) sont abordés dans le cadre d’autres fiches. Dans le contexte de croissance de population que la ville connaît, certains services nécessitent de nouveaux développements pour pouvoir rencontrer toutes les demandes. Selon les avis recueillis, c’est notamment le cas pour les services d’aide et de soins à domicile, les crèches, et pour certaines écoles. La maison médicale envisage une seconde implantation à Wavre. Le CPAS est à l’étroit et le nombre de membres du personnel est inférieur à ce qu’il devrait être pour répondre correctement aux besoins. Le coût de logement élevé dans la commune grève le budget d’un certain nombre de ménages qui doivent restreindre les dépenses liées à d’autres postes. D’où l’importance de pouvoir se fournir en biens de première nécessité à un coût raisonnable et dans des conditions respectant la dignité de la personne. Pour les plus défavorisés dépendant du CPAS, l’épicerie sociale de la Croix-Rouge joue ce rôle. Pour les autres, ce sont des magasins « low cost » du type Colruyt, Aldi, Lidl,… La disparition de l’Aldi à LLN a suscité et suscite encore des remous dans la population car il en est pour qui le recours à ce type de commerce est indispensable pour garder un budget en équilibre. Et symboliquement cette disparition couplée à l’arrivée du nouveau complexe commercial catalogue encore plus Louvainla-Neuve comme une ville de riches. Par ailleurs, l’achat de produits respectant des critères écologiques et sociaux n’est pas accessible à tous. Comment concilier ce souci de consommation responsable avec celui d’un accès à des produits « low cost » ? En matière de mobilité, les plus démunis peuvent bénéficier de chèques–taxi et d’un service de taxi social fournis respectivement par la ville et le CPAS. Néanmoins, améliorer l’équité d’accès à la mobilité supposerait entre autres une meilleure desserte en transports en communs des cités sociales éloignées. Le tarif d’accès à l’aide à domicile du CPAS a augmenté, ce qui pose problème à certains ménages (notamment les petits pensionnés). La demande diminue en conséquence, et la remise au travail de personnes pour effectuer ces services devient plus difficile également. Par ailleurs, l’accès aux loisirs est limité pour une série de jeunes. En termes de renforcement des capacités (et d’amélioration de l’accès aux biens « immatériels »), à Ottignies-LLN, des actions collectives sont développées par la cellule « développement communautaire » en partenariat avec les habitants et les associations. Elles visent une citoyenneté participative et un développement local (espace public, mobilité, logement, AT, interculturel,…), notamment : ateliers de micro-urbanisme, cinéma de quartier, réflexion avec un groupe de jeunes sur l’accès aux infrastructures sportives, action pour des nouvelles lignes de bus, événements culturels au centre et dans les quartiers,… La philosophie sous-jacente est que de telles expériences de citoyenneté active débouchant sur des transformations sociales sont sources d’apprentissage, porteuses de sens et génèrent la conscience de pouvoir agir sur le cours des choses. Cette approche est également créatrice de lien social. Toujours en ce qui concerne le lien social, des actions sont encore menées de divers côtés : ¾ animations, visites, soupers interculturels, cours d’informatique pour seniors, séances d’information organisés par la maison de la citoyenneté et ouverts à tous ; ¾ organisation de rencontres entre les personnes âgées et les étudiants pour aller audelà des préjugés ; ¾ centre interculturel à la maison de jeunes « le Centre nerveux » ; ¾ rôle relationnel du service social de la ville, notamment pour les personnes âgées ; ¾ appui aux fêtes de voisins, avec un succès inégal selon les quartiers ; PCDD- Fiche thématique : lutte contre l’exclusion et lien social 66 ¾ ¾ travail du centre culturel dans une optique de promotion du lien social, réseau d’échange de savoirs ; … OBJECTIFS LOCAUX ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Répondre aux besoins en équipements de base sur le territoire. Faire en sorte que les habitants de LLN puissent bénéficier de commerces accessibles financièrement en attendant le retour de l’Aldi, tout en étant attentifs au respect des normes sociales et environnementales par ces commerces. Faciliter l’accès du plus grand nombre aux biens respectant des normes sociales et environnementales strictes. Créer des liens entre pairs mais aussi entre catégories sociales différentes, entre quartiers, entre villes (ex. Ottignies et LLN), entre générations, entre peuples pour lutter contre l’exclusion et le repli sur soi. o « Désenclaver » spatialement et dans les mentalités les cités sociales, les lieux et institutions abritant des minorités fragilisées (personnes âgées, handicapées, malades, gens du voyage…). o Soutenir ceux qui jouent un rôle de « passeurs » entre les mondes qui s’ignorent (promotion d’activités et rencontres interculturelles, intergénérationnelles,….). Poursuivre le travail communautaire, favoriser les démarches citoyennes et la représentation des catégories sociales qui ont habituellement moins accès à la parole. Lutter contre l’exclusion et la marginalisation par rapport au système scolaire à la source de la reproduction des inégalités et encourager les liens entre les parents et l’école dans cet objectif. Poursuivre les efforts entrepris pour l’insertion des personnes handicapées. Coordonner davantage l’action sociale pour éviter les doubles-emplois et mieux maîtriser les coûts. Créer des liens entre services, associations qui ne se connaissent pas. Analyser l’impact social des politiques et projets communaux et minimiser les effets négatifs. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 17.1. Etablir un diagnostic plus précis des besoins non rencontrés en ce qui concerne les services d’aide et de soins à domicile, les crèches, les centres de jour et lieux d’hébergement pour personnes âgées et rechercher des solutions concrètes. 17.2. Organiser une école de devoirs opérationnelle dans chaque école (accueillant des enfants dont les parents ne peuvent pas suivre la scolarité) ; notamment en soutenir une nouvelle à la Chapelle aux sabots 17.3. Assurer une desserte par transports en commun correcte des cités sociales vers le centre d’Ottignies 17.4. Création d’un relais social. Ce lieu réunirait par thème (ex. logement, santé,…) tous les acteurs sociaux de terrain professionnels et bénévoles pour échanger de l’information, créer des synergies et aboutir à des propositions communes. Une première étape serait la rencontre de ceux qui ont mis en place des relais sociaux dans d’autres villes. On pourrait aussi partir de la commission « affaires sociales ». (proposition du groupe de travail) 17.5. Mise en place de coordinations de quartier. Il s’agit de créer une coordination dans chaque quartier de logement social (relais entre habitants, services, institutions) pour développer un lien social de proximité, viser une cohabitation harmonieuse, mettre sur pied ensemble certaines actions sociales et culturelles. PCDD- Fiche thématique : lutte contre l’exclusion et lien social 67 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°18 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Participation citoyenne DEFINITION «La participation des citoyens à l’action publique est l’action de prendre part, collaborer, contribuer à la construction de réponses aux besoins de la collectivité et/ou des divers groupes qui la composent.» (La participation des citoyens à la vie communale : enjeux et pratiques, MRW et CPDT, plaquette n°3, 2003) ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX L’Agenda 21 de Rio insiste sur la nécessité de mettre en œuvre des mécanismes favorisant la participation populaire – en particulier des pauvres et plus spécialement des femmes - aux groupes communautaires locaux afin de promouvoir un développement durable. En matière de participation, le PFDD mentionne que le citoyen doit se voir offrir la possibilité de participer de manière plus intense au fonctionnement de la société. C’est très important pour un développement durable qui est en grande partie tributaire du soutien et de la participation active de tous les acteurs impliqués. Les propositions de la population peuvent en effet enrichir la politique. Le PFDD prône cependant la prudence, en recommandant l’élaboration de directives pour prévenir toute manipulation du processus de participation (transparence des procédures de choix du mode de participation, amélioration de l’efficacité des moyens, amélioration de la division du travail et de la coopération entre conseils d’avis). La participation, condition de réussite d’un Agenda 21 La mise en place du développement durable repose sur l’action combinée de tous les acteurs (citoyens, élus, administrations, entreprises, associations,…). En effet, la coopération de tous les groupes de la société rend la transition vers le développement durable plus facile que s’ils travaillent de manière indépendante dans des directions contradictoires. Attitude participative des décideurs La réussite de la participation suppose que nos décideurs tant institutionnels qu’économiques adoptent de nouvelles attitudes vis-à-vis de la société civile pour permettre une véritable participation des citoyens et des générations futures aux choix qui les concernent. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC A OLLN comme partout, l’enjeu principal de la participation consiste à trouver des moyens pour que les gens puissent donner leur avis et être pris en compte, et des moyens pour que les organes officiels de gestion de la Ville puissent aller chercher l’avis des citoyens. PCDD – fiche thématique : participation 68 Pour répondre à cet enjeu, de nombreuses dynamiques ont été lancées dans la commune. Dans toutes ces initiatives, toutes les catégories sociales ne sont pas représentées de la même manière au sein des organes participatifs. Présence d’un grand nombre de lieux de participation Il existe de nombreux lieux de participation de la population à OLLN. Néanmoins, certains de ces groupes doivent être redynamisés et le processus doit s’ouvrir au plus grand nombre. La participation dans les quartiers Les réalités des quartiers sont très diversifiées sur le territoire de LLN. Dans certaines parties de la commune, les habitants collaborent intensément aux décisions publiques. Par contre, dans d’autres, les habitants ne font aucune démarche proactive pour donner leur avis. ¾ L’association des Habitants de Louvain-la-Neuve (l’AH) est un reflet et un moteur de la vie à Louvain-la-Neuve et un relais entre ses habitants, et entre ceux-ci et les différents acteurs de la cité universitaire : UCL, Ville, étudiants,… Grâce à l’action de l’AH, on peut considérer que les habitants de LLN participent à la vie publique de la ville. En outre, elle informe régulièrement ses membres via des toutes-boîtes (5.500 exemplaires) et l’AH info pour les membres (800 exemplaires). ¾ Les associations des autres parties de la commune sont moins actives sur le plan de la gestion de la cité, elles travaillent plutôt le lien social par des animations. ¾ La cellule de développement communautaire de la Ville va dans les quartiers où il n’y a pas de démarche proactive des citoyens, susciter la participation du public. Ce travail donne des fruits et pourrait être amplifié. Maison de la citoyenneté La maison de la citoyenneté existe depuis 8 ans. C’est un lieu de rencontre, d’organisation de réunions pour les associations. Elle est fréquentée par différentes commissions consultatives, des habitants s'y retrouvent ponctuellement pour élaborer des projets concernant l'amélioration de la vie dans la ville, la cellule de développement communautaire s’y réunit pour y effectuer un travail de participation avec les habitants. La coordination de la maison lance également des projets qui ont pour objectif de rapprocher le citoyen du politique mais elle n’a que très peu de moyens pour faire ce travail. Les conseils consultatifs ¾ Il existe 13 conseils consultatifs, dont une partie n’est plus très dynamique. ¾ Les conseils soumettent des réflexions aux autorités de la Ville mais sont rarement interpellés officiellement par celles-ci. L’objectif premier de ce fonctionnement était de ne pas instrumentaliser les conseils et de ne pas en alourdir le fonctionnement, mais le manque de demande d’avis officiels contribue sans doute à démobiliser les membres. ¾ Les sujets ne sont pas traités de manière transversale. Les autres initiatives où les habitants peuvent participer ¾ Les rencontres citoyennes ¾ Des groupes où la population est représentée o Le PCDN (plan communal de développement de la nature) ; o Le CESSD (Conseil d'Evaluation et de Suivi du Développement Durable) ; o La CCAT (Conseil consultatif d'Aménagement du Territoire) ; o Les Comités de subventionnement "Jeunesse" et "Affaires sociales" ; o Le Comité de subventionnement "Sports" ; o Le Comité de subventionnement "Culture" ; o Le conseil des enfants. OBJECTIFS LOCAUX Organiser une bonne complémentarité entre les dynamiques existantes à OLLN en matière de participation Lancer un esprit participatif de masse ¾ Intéresser toutes les catégories de la population à la gestion de la sphère publique. PCDD – fiche thématique : participation 69 « Dynamiser » les conseils consultatifs ¾ Revoir le nombre de conseils et l’objet de chacun d’eux ; ¾ Formaliser le statut des avis émis ; ¾ Ouverture des conseils à toutes les catégories de la population. LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 18.1. Dynamiser les différents lieux de participation existants (thématiques liées : lutte contre l’exclusion / lien social) ¾ Initier une réflexion sur les missions des différents lieux participatifs et les faire évoluer vers plus de dynamisme et d’efficacité. o Objectifs de la réflexion Définir clairement les missions de chaque organe : • La maison de la citoyenneté ; • Les conseils consultatifs ; • La cellule de développement communautaire ; • Les associations de quartier. Trouver des moyens pour redynamiser les différents organes ; Imaginer la manière d’informer les citoyens sur l’existence de ces espaces de parole. o Réflexion à mener avec l’ensemble des acteurs, initiée par l’échevine de la participation et incluant les citoyens. o Ce processus de clarification et redéfinition devait être assez rapide. 18.2. Stimuler des groupes de citoyens à rédiger des fiches pour étoffer le PCDD 18.3. Rendre la maison de la citoyenneté plus visible (thématiques liées : information) 18.4. Partenariat avec TV Com pour la création d’émissions réalisées de manière participative (thématiques liées : information) ¾ Ex : No Télé « création d’un centre de vidéo participative en milieu défavorisé ». 18.5. Organisation de moments de rencontre avec les élus (thématiques liées : information) ¾ Relancer les rencontres citoyennes ; ¾ Organiser des débats sur des thèmes de politique communale à un rythme régulier pour créer une « habitude ». PCDD – fiche thématique : participation 70 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°19 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Information du citoyen DEFINITION L’information du citoyen est comprise comme toute information qui aidera les habitants à se positionner et à être au courant des décisions prises et à prendre pour organiser la vie en commun. ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX Les engagements et les objectifs fixés en matière de développement durable par les différents Sommets6 font référence à une nécessaire participation des citoyens aux mutations que nous avons collectivement à engager, à l’élaboration des choix et à la construction collective de notre avenir. Un préalable à cette participation est l’information des citoyens. Réduction des inégalités devant l’accès à l’information Les technologies de l’information et de la communication sont un outil intéressant pour diffuser l’information. Néanmoins, se pose alors la question de l’accès à ces technologies. La réduction des inégalités devant cet accès constitue donc un enjeu. Formation de l’esprit critique Autre enjeu : la formation à la lecture et au décryptage de l’ensemble des informations auxquelles nous avons aujourd’hui accès. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Sur la Commune d’Ottignies-LLN, il existe de nombreux canaux d’information • Internet ¾ La ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a un site (www.olln.be) présentant beaucoup d’informations qui est actualisé régulièrement o Le site a été classé « très riche » par l’Agence wallonne des Télécommunications qui a procédé à une enquête sur le contenu de tous les sites communaux de Wallonie. o Il existe un souci d’utiliser un langage vulgarisé dans les pages principales du site concernant l’histoire de la Ville, sa géographie, son économie, le fonctionnement des instances politiques (rôle et compétence du Collège, du Conseil…). 6 Le Sommet de la Terre de Rio, celui de Johannesburg, la stratégie européenne, et aussi la stratégie nationale de développement durable. PCDD – Fiche thématique : Information du citoyen 71 Les différents services produisent leur information qui est mise en ligne par le webmaster. o Par rapport aux enfants et adolescents, il existe une page relative au Conseil communal des enfants et des pages relatives aux loisirs pour les jeunes. o Une nouvelle structure du site va être mise en ligne en avril 2006. Cette structure posera les bases de l’intranet de la Ville. ¾ Il existe de nombreux sites qui décrivent les associations présentes sur le territoire de la Ville et ce qui s’y fait. ¾ Des formations à Internet sont organisées par la Maison de l’Emploi o formation techno-futur : 2 jours, ouverte à tous Ces formations doivent parfois être annulées par faute de participants => il faudrait en améliorer la notoriété. o 3 par an bus de W@ll-t vient à Ottignies : donne une formation uniquement pour chômeurs complets indemnisés ¾ Il existe des points d’accessibilité à Internet (maison du Lac, bibliothèque du Douaire, ASBL Buston, Maison de l’emploi (pour recherche d’emploi et informations communales). Si Internet doit devenir un canal de diffusion principal, il faudra augmenter le nombre de points d’accès et de formations à l’utilisation d’Internet Le Bulletin communal ¾ Bon outil de diffusion d’information ; ¾ Large part au DD ; beaucoup d’articles sur ces matières. L’affichage Mode assez bien utilisé pour des évènements. La télévision communautaire (TV Com) Elle est disponible par le câble. Or, beaucoup de gens dont les « koteurs » n’ont qu’une simple antenne. Des radios locales (dont la plus écoutée est Antipode) La presse régionale fait un bon suivi de l’actualité locale. o • • • • • Diffusion des informations à l’intérieur de l’administration Entre les services de l’administration communale, rien n’est spécifiquement prévu pour diffuser les informations sur les projets développés. Les matières qui passent au Conseil communal sont diffusées via l’ordre du jour des Conseils. Toutes les semaines les chefs de services se réunissent. OBJECTIFS LOCAUX Informer les jeunes pour leur donner goût à la chose publique Donner accès à l’information communale à toutes les catégories de la population Proposer une information transparente des décisions politiques ¾ Diffusion du budget communal dans un langage vulgarisé ; ¾ Diffusion des décisions du Collège (ce qui n’est pas légalement obligatoire). Favoriser une information réciproque et responsable des différents acteurs ¾ Responsabiliser et valoriser les services par rapport aux informations qu’ils diffusent (éventuellement qu’ils mettent leur information en ligne eux-mêmes) ; ¾ Stimuler leur pro-activité ; ¾ Offrir un espace de parole aux citoyens ; Assurer une fluidité suffisante des canaux d’information entre services communaux Favoriser une cohérence des différentes approches PCDD – Fiche thématique : Information du citoyen 72 LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 19.1 Rendre le site internet plus accessible à tous dans son contenu et sa présentation, en complémentarité avec le bulletin communal et améliorer la collaboration avec les organismes relais, pour faire du site un outil d’information interactif, tant pour la population que pour le personnel communal. (thématiques liées : lien social) 19.2. Informer les jeunes (thématiques liées : éducation) ¾ Accrocher par les centres d’intérêt des jeunes ; ¾ Former dès le plus jeune âge au décryptage de l’information ; ¾ Utiliser la radio, la TV, les journaux, Internet ; o Synergie avec Antipode, TV Com ; ¾ Organiser des animations dans les écoles ; o animation d’éducation à la citoyenneté ; ¾ Créer une page pour les adolescents dans le BCO. 19.3. Rendre l’administration plus accessible ¾ Donner des cours de vulgarisation du langage administratif aux employés communaux et aux citoyens pour améliorer la compréhension de l’information ; ¾ Organiser des ateliers journalistiques à l’attention des employés communaux chargés d’élaborer des PV ou des articles. 19.4. Organiser le partage de l’information au sein de l’administration communale 19.5. Rendre le site Internet de la ville plus interactif ¾ Mettre un forum en ligne sur des thèmes qui varieraient en fonction des occasions et / ou poser des questions fermées, dans lesquelles les sujets sont bien définis ; ¾ Insérer une manière ludique de récolter des retours par rapport au site ; ¾ Mise en ligne des informations produites par les différents services. 19.6. Atelier d’écriture « journalistique » (thématiques liées : éducation, participation) ¾ Organiser des ateliers d’écriture de brèves pour donner goût aux habitants de produire et de diffuser de l’information eux-mêmes ; ¾ Les ateliers pourraient avoir pour objectif de produire des articles sur des évènements publics à OLLN. Ces articles seraient diffusés dans le BCO ou sur le site. 19.7. Donner des formations sur les bases du développement durable ¾ aux employés communaux ; ¾ aux citoyens. Remarque sur la communication : ¾ Le mot « politique » semble faire peur:utiliser plutôt l’expression « choix de société » ; ¾ Faire le lien entre les graves problèmes de la terre et les petites actions locales qui peuvent apporter des améliorations. PCDD – Fiche thématique : Information du citoyen 73 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche n°20 POURSUIVONS SUR LES CHEMINS DU DD DOMAINE : Développement de l’entreprise DEFINITION Entreprise: unité juridique et économique de base réalisant la combinaison des facteurs de production, capital, travail, sol, etc. (dictionnaires des termes géographiques ; Didier Hatier, 1990) ENJEUX ET OBJECTIFS GLOBAUX La philosophie du développement durable peut être en tout ou en partie comprise dans le développement d’une entreprise puisque cette dernière inclut plusieurs approches. En effet, le développement d’une entreprise peut s’expliquer par 7 approches : éthique, environnementale, sociale, citoyenne, stakeholder, financière, développement durable (définitions en annexe). Le développement technologique durable d’une société est souvent mis en avant. Il se fait sous minimum une des conditions suivantes : ¾ économie de matières premières et d’énergie ; ¾ réduction des émissions de matières nuisibles à l’environnement ; ¾ diminution des déchets ; ¾ utilisation de matières et de sources d’énergies renouvelables ; ¾ recyclage et réutilisation de matières premières ; ¾ accroissement de la durée de vie des produits et procédés. Une autre dimension à prendre en compte pour une entreprise est le fait de proposer des emplois de qualité (fiche emploi n°4). Selon l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), pour qu’une entreprise effectue une véritable démarche de développement durable, elle doit considérer : ¾ Les contraintes du cadre légal ; ¾ Les attentes des parties prenantes ; ¾ Les impératifs de management ; ¾ L’organisation et la stratégie de communication. ENJEUX LOCAUX ET DIAGNOSTIC Le 1er employeur de la province du Brabant wallon (et donc d’Ottignies – LLN) est l’UCL (+/-4100 personnes à LLN en 2001/2002). La région est en plein développement et son rayonnement est large : Sa localisation est intéressante : ¾ Proche de Bruxelles ; ¾ Partenariat scientifique possible : parc scientifique composé de nombreux centres de Recherche & Développement (R&D) et spins-off, proximité d’une université. Ainsi le parc scientifique de Louvain-la-Neuve compte +/-4200 emplois et 100 entreprises. PCDD – Fiche thématique : Développement de l’entreprise 74 Plusieurs grands projets à Louvain-la-Neuve: ¾ L’esplanade : vaste projet dans Louvain-la-Neuve qui comprend la création de commerces, bureaux, logements et stationnements (+/- 1200 habitants et +/- 1000 emplois directs prévus) ¾ Athéna : au boulevard de Lauzelle, cela engendrera la création de plusieurs dizaines de milliers de m² de bureaux. Besoin d’une mixité des fonctions à l’échelle d’un quartier (petits commerces, services de proximité, professions libérales) en lien avec les possibilité en termes d’aménagement du territoire. Liens importants avec les thèmes : ¾ Emploi (4), ¾ Education (7), ¾ Espaces verts, nature et forêts (12) OBJECTIFS LOCAUX La ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve doit privilégier une approche endogène de l’économie pour permettre un développement durable ; elle doit valoriser les potentialités locales au service du milieu local. ¾ Privilégier l’ancrage territorial des entreprises dans le milieu local. ¾ Veiller au respect de l’environnement et de la qualité de vie par les entreprises. ¾ Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement, les services aux personnes, etc. ¾ Bien penser la localisation et l’organisation des zones d’activités économiques ; LES ACTIONS : PREMIERES PROPOSITIONS 20.1. Pérennisation des actions développées par la maison de l’emploi pour les entreprises (liens avec action 4.1). 20.2. Développer plus profondément le partenariat avec l’UCL en tant que pôle de connaissance et de recherche pour la mise en œuvre du DD dans la société (liens avec actions 4.7). 20.3. Journée d’information et de sensibilisation sur « Etre ou devenir une entreprise éco – efficace sur le territoire de OLLN » : ¾ Je réduis l’intensité d’utilisation des matériaux nécessaires à l’élaboration de mes biens ou services ; ¾ Je réduis l’intensité d’utilisation de l’énergie nécessaire à l’élaboration de mes biens ou services ; ¾ Je réduis l’émission de toute substance toxique ; ¾ J’améliore la « recyclabilité » de mes matériaux ¾ Je maximise l’usage soutenable des ressources renouvelables ; ¾ J’augmente la durabilité de mes produits ; ¾ J’augmente l’intensité de services de mes biens ou services. 20.4. Soutien aux entreprises pour elles se situer dans le domaine du développement durable 20.5. Journée de l’Innovation sociale à Ottignies-Louvain-la-Neuve 20.6. Organiser des petits-déjeuners entreprises lors de l’ouverture du centre commercial d’Ottignies Louvain-la-Neuve. 20.7. Sensibiliser les travailleurs du parc scientifique à l’économie locale (consommation locale). 20.8. Prévoir une zone de développement économique d’artisanat et petite entreprise, innovante en termes environnemental, proche d’un centre et offrant des emplois peu qualifiés. PCDD – Fiche thématique : Développement de l’entreprise 75 Annexe : http://www.orse.org/ (Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises) Définitions ¾ Éthique : Cette approche consiste à appliquer ses convictions éthiques à son investissement, c’est historiquement le premier type d’ Investissement Socialement Responsable (ISR). Dans la plupart des cas, elle va de pair avec l’utilisation de filtres d’exclusion des entreprises ayant des activités dans des secteurs considérés comme condamnables, tels l’alcool ou la pornographie. ¾ Environnementale : Cette approche sélectionne les entreprises exclusivement sur la base de leur performance environnementale. ¾ Sociale : Cette approche sélectionne les entreprises exclusivement sur la base de la qualité de leur politique sociale et du respect des droits de l’Homme. ¾ Citoyenne : Cette approche est centrée autour de la notion de communauté (communauté locale mais aussi minorités) et est particulièrement développée aux Etats-Unis. Elle accorde par exemple une grande importance à la non-discrimination (sexuelle, raciale…) ou à la politique de mécénat. ¾ Stakeholder : Cette approche se concentre sur le dialogue de l’entreprise avec l’ensemble de ses “parties prenantes“, et sur la manière dont celles-ci prennent en compte leurs attentes. Cette approche est souvent croisée avec l’approche développement durable. ¾ Financière : Cette approche historique ne considère pas la prise en compte de facteurs sociétaux dans l’évaluation de l’entreprise. La notion de conviction et d’intérêt général n’est ainsi pas mise en avant. ¾ Développement durable : Cette approche repose sur la notion de développement durable et privilégie donc les entreprises ayant de bonnes performances dans leurs trois secteurs de responsabilité : les domaines sociaux, environnementaux et économiques. Elle accorde, de plus, une grande importance aux conséquences à long terme des activités des entreprises et au système de management mis en place pour garantir le progrès continu et la durabilité de la stratégie. PCDD – Fiche thématique : Développement de l’entreprise 76 Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve Fiches action 77 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION LOGEMENT DOMAINE – LOGEMENT ACTION 1.2. / 1.5. - DEVELOPPER UNE POLITIQUE DE PARTENARIAT PUBLIC-PRIVE POUR LA CREATION DE LOGEMENTS ASSURANT UNE DOUBLE MIXITE : SOCIALE (LOGEMENTS SOCIAUX, A LOYERS MODERES ET PRIVES) ET INTERGENERATIONNELLE. CONCRETEMENT Subordonner la réalisation de logements dans certaines zones d'aménagement communal concerté (ZACC) à des conditions de mixité sociale et générationnelle. OBJECTIFS Les prix des logements dans la commune ont atteint des niveaux qui les rendent inaccessibles à de nombreux candidats acquéreurs ou locataires. Bien que le nombre de logements sociaux soit important (12 % de locataires sociaux à Ottignies-LLN contre 4 % en moyenne pour le Brabant wallon), il est nécessaire d'en créer pour répondre à la demande. Il faut également créer des logements pour les revenus moyens, de façon à répondre aux besoins de cette catégorie de la population et à assurer la mixité sociale dans les quartiers. Ces opérations seront également l'occasion de veiller à rassembler différentes tranches d'âge dans un même voisinage pour favoriser l'émergence de solidarités intergénérationnelles. Objectifs thématiques ¾ ¾ Répondre aux besoins en logement de toutes les catégories de la population. Favoriser la mixité de la population. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Répondre aux besoins en logement des ménages à revenus faibles ou moyens, notamment les jeunes originaires de la commune qui souhaitent y rester et les personnes plus âgées à la recherche d'un logement adapté. Assurer une mixité sociale dans les nouveaux quartiers d'habitat. Assurer une mixité et une solidarité intergénérationnelles, notamment entre jeunes ménages et seniors. Public-cible ¾ Public à revenus faibles et moyens, de différentes tranches d'âge. PCDD – Fiche action: Logement 78 DESCRIPTION Le territoire de la commune comporte une centaine d'hectares situés dans des zones d'aménagement communal concerté (ZACC) non encore bâties. Selon le Code wallon de l'aménagement du territoire, l'affectation de ces zones doit être choisie en fonction notamment de leur localisation (voisinage, proximité par rapport aux noyaux d'habitat), de la qualité des réseaux de communication et de distribution, et des besoins de la commune. La mise en œuvre de ces zones nécessite un rapport urbanistique et environnemental (RUE) adopté par le Conseil communal et approuvé par le Gouvernement wallon. La commune peut utiliser cette législation pour soumettre la valorisation des ZACC à des conditions favorisant la mixité sociale et générationnelle des logements qui seront construits. MISE EN OEUVRE Partenaires Les partenaires principaux de ces projets seront la commune, qui approuve le RUE (et éventuellement le PCA), et les propriétaires des terrains. D'autres partenaires (Régie foncière provinciale, société de logement social, promoteur privé...) pourront y être associés. La Région wallonne pourrait intervenir en fonction des modalités du partenariat et des particularités du projet. Planification 1. Déterminer quelles sont les ZACC ou parties de ZACC dont les caractéristiques conviennent pour la réalisation de logements. 2. Pour ces zones, réaliser un RUE tel que prescrit par le Code. Envisager éventuellement la réalisation d'un plan communal d'aménagement (PCA), juridiquement plus sûr et opposable aux tiers. Le RUE et l'éventuel PCA comporteront des prescriptions relatives aux logements à réaliser dans la ZACC concernée. Plusieurs pistes semblent pouvoir être envisagées, dont notamment les deux suivantes (qui pourraient être combinées dans un même projet) : ¾ prévoir un partenariat associant le propriétaire-promoteur privé à un opérateur public qui réalisera, sur une partie de la ZACC, des logements sociaux, moyens et spécifiques correspondant aux définitions du Code du logement et dès lors subsidiables par la Région wallonne. Cette solution est la seule qui convienne pour créer du logement social locatif ; ¾ si l'objectif est de proposer de l'acquisitif (terrains, maisons, appartements), exiger qu'un certain pourcentage des lots ou des immeubles soit vendu à un prix moins élevé que celui du marché et réservé à des personnes ou ménages répondant à certaines conditions de patrimoine immobilier et de revenus. 3. Le cas échéant, contacter les propriétaires des ZACC concernées pour les encourager à valoriser leur bien. INDICATEURS D’EVALUATION Pourcentage de logements sociaux et moyens. PCDD – Fiche action: Logement 79 REFERENCES Retour d’expériences Il n'existe pas encore d'expériences similaires (sur ZACC) en Wallonie. Pour des exemples de rénovation urbaine notamment) en Wallonie et pour des exemples de partenariat public-privé à Bruxelles, voir les sites http://www.requalificationurbaine.be/Pages/Exemples.htm et http://www.sdrb.irisnet.be/fr/bdru.htm. Date de rédaction : 16/03/06 Rédacteurs PCDD – Fiche action: Logement 80 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION TRANSPORT EN COMMUN ALTERNATIF DOMAINES – MOBILITE, ENERGIE, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION ACTION 2.4. DEVELOPPEMENT DE TCA (TRANSPORT EN COMMUN ALTERNATIF) POUR RELIER LES QUARTIERS ET HAMEAUX DECENTRES AUX CENTRES DE SERVICES EN COLLABORATION AVEC LES HABITANTS DES DITS QUARTIERS ET HAMEAUX. ET CONCRETEMENT Développement d’un service complémentaire au transport en commun existant via la création d’un chèque transport. Celui-ci doit permettre de répondre à trois objectifs particuliers : - encourager financièrement l’utilisation d’alternatives à la voiture Æ principe du transport collectif - développer la couverture de desserte en transport collectif là où les bus traditionnels ne passent pas et pendant les plages horaires non couvertes par la desserte traditionnelle Æ principe de couverture - inclure le public socialement défavorisé au sein du système proposé Æ principe de solidarité. ©accorservices OBJECTIFS OPERATIONNELS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ Maîtriser les inégalités « sociales » et géographiques engendrées par la mobilité motorisée individuelle ; Améliorer les conditions d’accessibilité aux services (y compris culturels) et aux biens ; Assurer les liaisons entre les noyaux d’habitat en transport en commun et en modes doux. Public-cible ¾ Les habitants de la commune. DESCRIPTION Le diagnostic multimodal – Transport en commun (TC) signalait en points négatifs que le plateau Ouest de la commune était mal desservi ainsi que la difficulté pour les bus de desservir l’intérieur des quartiers de LLN. Dans la synthèse du PCM pour l’offre et la couverture du réseau bus, il était signalé une couverture faible ou inexistante de certaines zones habitées comme Chapelle-aux-Sabots, Franquegnies ou Pinchart. A la suite de ce constat, des contacts ont été pris avec le TEC pour améliorer l’offre. Certains aménagements de lignes ont été effectués. De même, il y a deux ans, une étude sur le potentiel d’un car-sharing social a été lancée. Des réunions ont été organisées dans les 5 quartiers sociaux de la commune. Peu de personnes se sont déplacées pour assister aux réunions et la demande venant PCDD – Fiche action: Transport en commun alternatif 81 des quartiers sociaux était très faible. Pour Mr F. Van Mallegem de la société CAMBIO, les raisons pourraient être les suivantes: - les habitants n’ont pas une capacité à vivre sans être dépendant de la voiture ; - le pas culturel est très important ; - le niveau socio-économique n’est pas un frein. Il semble que si la station CAMBIO d’Ottignies rencontre peu de succès, celle de LLN possède un potentiel de croissance qui pourrait doubler si une 2ème station était implantée au Blocry par exemple. LLN possède un schéma de ville très spécial basée sur un piétonnier fort. Jusqu’il y a peu, la ville offrait à un public socialement défavorisé un système de chèque-taxi (intervention de 1 à 3 euros sur un chèque de 5 euros pour leurs déplacements en taxi) tandis que le CPAS proposait lui un « taxi-social » via un projet d’économie solidaire. Les deux systèmes présentaient des modalités distinctes tout en offrant un service légèrement différent. Pour éviter les effets de la concurrence – même partielle – il a été décidé de stopper le système du chèque taxi. Il existe aussi un bus à destination des seniors qui assure la desserte du marché (et des services communaux). Ces diverses initiatives ont, dans une large mesure, répondu aux carences constatées. Il ne semble pas opportun de développer un transport en commun de type « bus local ». La réflexion s’oriente plutôt vers le développement de services complémentaires au transport en commun existant. Pour ce faire, le choix de développer un chèque transport a été retenu. Celui-ci doit permettre de répondre à trois objectifs particuliers : - encourager financièrement l’utilisation d’alternatives à la voiture Æ principe du transport collectif - développer la couverture de desserte en transport collectif là où les bus traditionnels ne passent pas et pendant les plages horaires non couvertes par la desserte traditionnelle Æ principe de couverture - inclure le public socialement défavorisé au sein du système proposé Æ principe de solidarité. Ce système pourrait être issu d’un partenariat avec la Ville et le TEC. En effet, le nouveau contrat de gestion des TEC a transformé ceux-ci en véritable manager de la mobilité. Ils doivent répondre à un certain nombre d’objectifs et notamment à des objectifs du management de la mobilité (la fourniture de solutions globales aux problèmes de mobilité des citoyens, l’élargissement de la mission des TEC par la mise en place d’une gamme élargie de services - carsharing, carpooling, taxis collectifs, transports à la demande, etc.). Pour le 31 décembre 2006, le TEC et la SRWT doivent établir un plan d’action global et un plan d’action spécifique au TEC. Avant de lancer un tel service, il faut s’assurer des desiderata exacts de la population. Une expérience d’un an idéalement devrait alors être lancée sur cette base. Au terme de celle-ci, une évaluation serait effectuée et le service réadapté en conséquence. Cette solution permettrait de rencontrer la demande des habitants tout en proposant un projet acceptable financièrement. MISE EN ŒUVRE Partenaires Partenaires Ville : cellule « développement communautaire » TEC BW Ministère de l’Equipement et des Transport : Direction générale des Transports (Division de la Programmation et de la Coordination des transports / Direction des Études et de la Programmation, Division de l'Exploitation/Direction du Transport des personnes) et la SRWT CPAS – taxi social Sociétés de taxis privées PCDD – Fiche action: Transport en commun alternatif Rôle potentiel Coordination du projet Coordination du projet Etude de faisabilité et autorisation d’exploitation Partenaires Partenaires 82 Planification Démarches Contact avec le TEC Brabant wallon Evaluation de la demande potentielle (bilan des actions issues du PCM, prises en compte de nouvelles demandes) : rencontres habitants/opérateurs de transports Détermination des modalités pratiques de mise en œuvre d’un chèque transport (y compris évaluation de l’impact financier pour la commune) Mise en place du projet Evaluation du projet Réadaptation du projet en conséquence INDICATEUR D’EVALUATION Nombre de chèques vendus Nombre de personnes déplacées Catégorie des personnes déplacées (PMR, groupes, seniors …) Nombre de demande d’informations Nombre de réclamations Synthèse des remarques et avis émis REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Minibus de la Hulpe Philibus à Philippeville Bus local de Froidchapelle Taxibus et Créabus de la communauté urbaine de Bordeaux Transport à la Demande (TAD) Transport Optimisé à la Demande (tod) Commentaire / description Bus local qui assure le rabattement sur la gare Bus local qui assure la desserte du marché Bus local qui assure le rabattement sur la gare de Walcourt et la desserte des marchés (Walcourt, Chimay et Beaumont) Coût : +/- 16 euros/hab./an Un taxi qu fonctionne comme une ligne de bus pour compléter la desserte en transport en commun. Le titre de transport bus peut-être utilisé dans le taxi. Un bus à la demande pour compléter la desserte en transport en commun. Tantôt appelé Appel Bus, Pti'bus, Allo'Bus ou encore Taxi Bus, ces systèmes fonctionnent tous sur le même principe. L'usager déclenche le passage du bus/du taxi à partir d'un simple appel téléphonique, à domicile ou depuis une borne spécifique. Le Transport Optimisé à la Demande (tod) est avant tout du transport sur mesure. Il répond à des besoins non-satisfaits par les transports plus "classiques ». Ce service de proximité a pour objectif principal de faciliter le déplacement des personnes et des objets en rentabilisant les moyens à disposition (véhicules, budget, chauffeurs, etc.). L’objectif est de ne jamais faire circuler des véhicules à vide et d’utiliser le véhicule le mieux adapté au besoin de transport, afin de satisfaire la demande du client. Le logiciel optitod répond à une demande précise en temps réel et permet PCDD – Fiche action: Transport en commun alternatif Liens, références www.philippeville.be www.froidchapelle.be www.netbusbordeaux.com http://www.transbus.org/do ssiers/tad.html http://www.transport-ondemand.com/html_fr/accue il_fr.htm 83 Etude : Favoriser l’accès aux transports en zones rurales - Promouvoir un chèque transport Le chèque déplacement Etude : Transports en milieu rural, de l’inventaire à la valorisation des services à la demande de mieux adapter l’offre à la demande. Il représente ainsi une solution à la fois adaptée au client, rentable financièrement et en terme d’économie d’énergie. En regroupant les usagers dans les véhicules, le transport optimisé à la demande transporte plus, plus rapidement, et à moindre coût. Etude qui traite des conditions de développement d’un chèque transport. Un tel chèque ne doit pas s’adresser uniquement à un public socialement défavorisé. Constatant que les actifs utilisent encore trop peu les transports collectifs et le vélo (hormis en Ile-de-France et dans quelques très grandes agglomérations), le GART et le Club des villes cyclables ont décidé de promouvoir la création d'un chèque déplacement pour inciter les salariés à préférer des solutions alternatives à l'usage de leur voiture. Ce projet trouvera sa place, selon le GART, en province, où, à la différence de l'Ile-de-France, l'employeur n'a pas l'obligation de rembourser une partie de l'abonnement aux transports collectifs. Sur le modèle du chèque restaurant, le chèque déplacement serait donc payé par l'employeur et le salarié, et viendrait compléter les dispositifs de Plans de Déplacement Entreprise (PDE). Grâce à ce chèque déplacement, un salarié pourrait payer "ses transports publics, vélo (achat, location, réparation), marche (vêtements, accessoires), covoiturage (entretien, contrôle technique), voiture en temps partagé (abonnement)". Des avantages sociaux et fiscaux permettent, selon le GART, d'envisager la mise en place rapide de ce dispositif. Etude qui analyse divers systèmes de transports en commun alternatif. http://lesrapports.ladocume ntationfrancaise.fr/BRP/05 4000052/0000.pdf http://www.novethic.fr/nove thic/site/article/index.jsp?id =95715 http://www.datar.gouv.fr/da tar_site/datar_framedef.nsf /webmaster/dossiers_fram edef_vf?OpenDocument Date de rédaction : 20/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Transport en commun alternatif 84 PLAN COMMUNAL DE DEVELOPPEMENT DURABLE VILLE D’OTTIGNIES – LOUVAIN-LA-NEUVE FICHE ACTION ACHAT RESPONSABLE DOMAINES – DECHETS, EDUCATION, ENERGIE, CONSOMMATION ACTION 3.4 DEVELOPPER UNE POLITIQUE D’ACHATS RESPONSABLES ET DE GESTION DE CEUX-CI AU NIVEAU COMMUNAL (CENTRALISATION, NORMES ETHIQUES, PRODUCTION DE DECHETS) CONCRETEMENT L’administration communale est un acteur responsable en ce qui concerne sa production de déchets. Elle s’est déjà engagée sur sa quantité de déchets produits mais également sur le recyclage des produits utilisés. Elle souhaite aller plus loin et développer une politique d’achats responsables tant en termes de déchets générés que de normes éthiques, environnementales et socialement respectueuses. Cette fiche a pour objectif d’aider la commune à développer les outils nécessaires pour mettre en place une telle politique. OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ Trier les déchets pour qu’une quantité plus importante de ceux-ci puissent être recyclés. Diminuer la production de déchets par une intervention auprès des entreprises de production et par le choix des produits « durables – moins consommateurs de ressources ». Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Diminuer la quantité de déchets à mettre en décharge et augmenter la part des déchets recyclés. Augmenter le nombre et la quantité de produit achetés sur base du guide d’achat durable. Coordonner et rationaliser les actions menées par les différents services en termes de gestion des déchets et de comportements d’achats. Public-cible ¾ ¾ les agents des services communaux les habitants PCDD – Fiche action: Achat responsable 85 DESCRIPTION Pour réduire son empreinte écologique, la commune peut agir sur les consommations courantes de ses services et de ses employés. Cela a aussi un effet exemplatif pour les citoyens. La prévention des déchets se traduit par l’application du principe des 3R : réduire, réutiliser et recycler, dans cet ordre de priorité. Mais un bon déchet est également celui qui n’est pas produit. Là, la politique d’achat appliquée est importante. Une politique d’achat responsable se doit de faciliter l'achat de produits écologiques et fabriqués dans des conditions sociales respectueuses. La Ville a déjà entamé sa réflexion Une liste de produits achetés par l’administration communale est disponible, il y est répertorié environ 1500 biens. Mais celle-ci est dispersée au sein des services … Pour le service travaux de la Ville, plusieurs systèmes de commandes sont en place : une personne est responsable de la gestion du matériel administratif (bic, gomme, ordinateur, cartouche, …), une autre des produits d’entretien au sens large (peinture, papier, essuie-tout, caisse, salopette, gants,…). Enfin, un suivi est assuré au niveau du cahier des charges pour les gros travaux dans la commune. Pour les autres services de la Ville, une personne de référence pour les achats de matériel administratif a été désignée. Toutefois, le papier est du ressort d’une autre personne qui achète celuici pour tous les services administratifs y compris le service des travaux, le CPAS, les écoles,… Enfin, les écoles communales dépendent encore d’une autre personne. Le projet s’articule en trois parties : ¾ ¾ ¾ Coordonner les actions déjà en place : la création d’une structure de coordination permettrait d’une part d’assurer un transfert des compétences acquises par les différents services et d’autre part de rationaliser la politique d’achat afin de la rendre plus efficace et de pouvoir l’appliquer à un plus grand nombre de produits et à l’ensemble des services. Etablir un guide d’achat durable adapté aux réalités communales : Il existe différents guides d’achats durables qui ont été développés à différentes échelles et pour divers publics. Le projet a pour objectif d’adapter un guide aux réalités d’une commune et aux particularités d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. C’est un outil indispensable pour mettre en pratique une politique d’achat responsable. Il ne faut pas attendre que le guide soit réalisé pour l’ensemble des 1500 références pour le mettre en pratique. Evaluer l’opportunité de développer une « centrale d’achat communale » : il s’agit d’une demande émise par les services (réunion du 30/05/05). C’est une étape supplémentaire dans la gestion des achats. Il s’agira, dans un premier temps, d’évaluer la faisabilité d’un tel projet (notamment en termes de trésorie, de gestion des stocks, etc.). MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville : service « travaux et environnement » - éco-conseillère Ville : ensemble des personnes qui ont actuellement dans leurs attributions la gestion des stocks (achats, déchets, etc.) Rôle potentiel Coordination du projet Personnes ressources Planification Démarches Mise en place d’un groupe de travail qui reprend l’ensemble des personnes qui ont actuellement dans leurs attributions la gestion des stocks (achats, déchets, etc.) Première étape - Coordonner les actions déjà en place Bilan des actions déjà menées et échange d’expériences. PCDD – Fiche action: Achat responsable 86 Production d’un bilan déchets et achats (achat, collecte et gestion) pour l’administration communale et les para communaux (écoles, centre culturel, CPAS, etc.). Détermination des besoins des services communaux et para communaux (écoles, centre culturel, CPAS, etc.) : quels types de biens, quelle quantité,… Deuxième étape - Etablir un guide d’achats durables adaptés aux réalités communales Etablissement de toutes les normes éthiques du développement durable pour les produits utiles à la commune. Production de fiches de comparaison de produits selon les normes éthiques établies. Choix des produits à retenir selon les thématiques (produits d’entretien, matériel administratif, cantine, travaux publics, etc.). Modification des cahiers des charges afin d’intégrer des critères de DD. Information de tous les services communaux et para communaux Développement des échanges avec d’autres communes. Production de feuillets à destination du grand public pour orienter leurs choix en matière de produits en faveur du développement durable. Troisième étape - Evaluer l’opportunité de développer une « centrale communale d’achats » : Evaluation par le groupe de travail de la faisabilité de la réalisation d’une centrale communale d’achats (notamment en termes de trésorie, de gestion des stocks, etc.). Que peut-on centraliser comme achats au niveau communal. Le cas échéant, mise en place une centrale d’achat : distribution – commandes Installation d’un logiciel de gestion des commandes pour tous les utilisateurs (rationalisation des besoins – pas de dépenses inutiles) INDICATEURS D’EVALUATION Quantité de déchets produits par service et par type Quantité de matériaux recyclés par service et par type Nombre de produits différents inclus dans le guide d’achat durable Nombre de produits différents achetés sur base du guide durable REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Les achats publics verts : Comment mettre la politique en pratique! Guide des achats durables pour les administrations Guide de l’achat public écoresponsable Commentaire / description Evénement de grande envergure organisé par la Commission Européenne, avec le soutien de ICLEI organisé à Graz (3-4/04/2006).Il mettra l'accent sur la démonstration de bonnes pratiques et la présentation d'un grand nombre d'exemples, qui devraient permettre à tous les acheteurs en Europe de mettre cette politique en pratique. Recommandations pour l'achat de produits plus respectueux de l'environnement et fabriqués dans des conditions socialement respectueuses. Recommandations pour l'achat de produits écoresponsable – expérience française Liens, références http://europa.eu.int/com m/ environment/gpp/media. htm http://www.guidedesach atsdurables.be http://www.collectiviteslocales.afnor.fr/collectivit es/pdf/guide_achats_ec o_responsables.pdf Date de rédaction : 06/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Achat responsable 87 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION DES EMPLOIS LOCAUX DE QUALITE POUR LES LOCAUX DOMAINES – EMPLOI, MOBILITE, DECHETS, EDUCATION, ENERGIE, ESPACES VERTS, EAU, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION, DEVELOPPEMENT DE L’ENTREPRISE ACTION 4.10 PROMOUVOIR DES EMPLOIS DE QUALITE AU BENEFICE DES PERSONNES HABITANT LA COMMUNE EN RENFORÇANT LA COLLABORATION ENTRE LA MAISON DE L’EMPLOI ET LES EMPLOYEURS EN TERMES D’INFORMATION, DE FORMATION ET DE RECRUTEMENT. CONCRETEMENT Promouvoir des emplois de qualité au bénéfice des personnes habitant la commune en renforçant la collaboration entre la Maison de l’Emploi et les employeurs en termes d’information, de formation et de recrutement. Le premier public concerné est les personnes peu qualifiées. OBJECTIFS Objectifs thématiques La ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve doit privilégier une approche endogène de l’économie pour permettre un développement durable ; elle doit valoriser les potentialités locales au service du milieu local. 2 axes sont à développer : à destinations des personnes sans emplois et à destinations des personnes ayant un emploi. ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Créer de l’emploi de qualité pour les diplômés du supérieur. Si Ottignies – Louvain-la-Neuve veut garder une certaine mixité sociale, il faut créer des emplois de qualité pour les personnes peu qualifiées, les personnes d’origine étrangère surqualifiées, et les plus de 45 ans. Améliorer la qualité des emplois (via les partenaires de la charte). Favoriser l’emploi de proximité. Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement, les services aux personnes, etc. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Augmenter le nombre des partenaires de la Maison de l’emploi qui est directement impliqué dans la vie économique d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et les organismes privés (actuellement 33% des partenaires sont des organismes privés et 27.78% de ses partenaires sont situés sur la commune d’Ottignies) Améliorer la visibilité de la MdE pour les moins qualifiés. Améliorer l’image des emplois dits peu qualifiés et augmenter leur qualité. PCDD – Fiche action: Des emplois locaux de qualité pour les locaux 88 Public-cible ¾ ¾ ¾ les « Ottintois » peu qualifiés, les « Ottintois » d’origine étrangère surqualifiées, et les « Ottintois » de plus de 45 ans. DESCRIPTION Dans un premier temps le projet se basera sur le travail « peu qualifié ». les mêmes démarches pourront ensuite être réalisées pour les deux autres publics-cibles. Il est proposé de travailler selon deux axes : - l’accessibilité de l’information : l’information existe mais son accessibilité est relative. Les personnes peu qualifiées fréquentent peu la Maison de l’Emploi. Il s’agit de développer une stratégie qui va vers le demandeur d’emploi : relais des maisons de quartiers, animations couplées à des manifestations fréquentées par ce type de public, partenariats avec les écoles, etc. - le développement de nouveaux pôles d’emplois peu qualifiés mais de qualité (y compris en termes de valorisation pour la personne) : ce point est notamment à mettre en relation avec la fiche projet 19-1 « Créer les conditions pour la mise en œuvre d’une zone où une activité économique pourra être intégrée au tissu urbanisé via le développement de solutions innovantes en termes de gestion environnementale et la recherche d’activités générant des emplois peu qualifiés mais de qualités. ». L’emploi « vert » est une des pistes qu’il est possible de développer. Une autre piste est la valorisation des emplois de services accessibles via les « Titres Services ». MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Maison de l’emploi Ville : cellule « développement communautaire » CPAS Ville : service « travaux et environnement » IBW UCL Rôle potentiel Coordination du projet Coordination du projet « Maisons de quartier » Contact Service insertion Partenaire - Gestionnaire potentiel de la zone de http://www.ibw.be/ développement économique d’artisanat et petite entreprise, - Le service valorisation qui regroupe trois activités : valorisation énergétique, valorisation des matières et compostage Le Service de gestion des espaces extérieurs http://www.gex.ucl.ac. de l’UCL : La mission essentielle de ce service be/ est d'assurer l'entretien des espaces extérieurs de la zone académique (abord de bâtiments, parking, chemin, espace "détente", patio, et ceinture végétale), la propreté publique de ces espaces et l'évacuation de certains déchets. Partenaires de la Maison de l’emploi : ALE d’OLLN, régie de Quartier d’Ottignies (formation d’insertion pour la construction), carrefour Formation, cré-emploi (service d’insertion du CPAS), centre Gallilée (formation PMTiCH), collectif de Femme de LLN (DD et intégration), Randstad, Manpower, Actif intérim, UCL, Union des entreprises de LLN, Group One, Belgian senior Consultant, Titres services, Techno futur 3, etc. PCDD – Fiche action: Des emplois locaux de qualité pour les locaux 89 Planification Démarches Accessibilité de l’information : Intégration de la Maison de l’emploi dans le processus de création et de reconnaissance des maisons de quartiers. Campagne d’information dans des lieux habituellement fréquentés par le public-cible Evaluation de l’impact de l’information et idées d’amélioration, notamment pour mieux cibler le public difficile à atteindre Développement de nouveaux pôles d’emplois peu qualifiés mais de qualité : Campagne de valorisation des métiers peu qualifiés via des partenariats avec les sociétés agrées pour les Titres Services, l’IBW, le service « travaux-environnement de la Ville, le service de gestion des espaces extérieurs de l’UCL Cf. la fiche projet 20-8 « Créer les conditions pour la mise en œuvre d’une zone où une activité économique pourra être intégrée au tissu urbanisé via le développement de solutions innovantes en termes de gestion environnementale et la recherche d’activités générant des emplois peu qualifiés mais de qualités. ». INDICATEURS D’EVALUATION Les indicateurs seront à affiner selon les projets concrets qui seront choisis de commun accord entre les partenaires. Ils viseront essentiellement la pérennité et à terme, l’autonomie des projets, ainsi que la réponse aux attentes et besoins exprimés a priori par chacun. REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Bruxellespropreté Commentaire / description Vecteur idéal d'intégration sociale, Bruxelles-Propreté participe très activement aux programmes de réinsertion des jeunes en difficulté issus des quartiers défavorisés de la région. Formés (y compris dans tous les aspects de l'intégration et des comportements de consommation) et employés par Bruxelles-Propreté dans leurs quartiers d'origine, ces jeunes deviennent à leur tour des acteurs de l'intégration sociale. Liens, références http://www.bruxelle s-proprete.be/ La politique de gestion des ressources humaines concilie: emploi, intégration sociale dans une démarche originale pour l'environnement, efficacité. La diversification des missions et ressources permet d'offrir un nombre important de postes de travail, surtout au profit de travailleurs peu qualifiés. En 10 ans, l'Agence est passée de 1200 à 1800 agents. Aménagement s verts participatifs en zone transfrontalière Bruxelles-Propreté veille à donner à tous ses agents une perspective de carrière à une formation continue avec l'appui de spécialistes dans tous ses domaines d'activités. Les objectifs du projet sont, d'une part d'associer tous les acteurs (citoyens, monde associatif, monde économique, professionnels, techniciens, décideurs politiques…) à des projets d'aménagement et de gestion durable de leur territoire et d'autre part de favoriser la formation à de nouveaux métiers ainsi que l'émergence d'emplois de proximité durables. PCDD – Fiche action: Des emplois locaux de qualité pour les locaux http://www.espaceenvironnement.be/ missions/amenage ment_ter_urb_pat/a menagement/transf rontalier/amvertspr ojet.htm 90 Date de rédaction : 23/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Des emplois locaux de qualité pour les locaux 91 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION RUBRIQUE INFO-SANTE DANS LE BULLETIN COMMUNAL DOMAINES – SANTE, INFORMATION, SENSIBILISATION ACTION 5.3. MENER DES CAMPAGNES DE SENSIBILISATION AUPRES DE LA POPULATION ET L’INFORMER SUR LES STRUCTURES, ASSOCIATIONS QUI PEUVENT LUI VENIR EN AIDE (SOIT DANS NOTRE COMMUNE, SOIT DANS LA REGION PROCHE) CONCRETEMENT Rester en bonne santé nous aide à vivre pleinement notre existence… et la prévention est le meilleur moyen de réduire la charge des soins de santé et les coûts sociaux de la maladie et du mal-être…Il suffit d’y penser … Des gestes simples peuvent nous aider à préserver notre santé ; de nombreux services existant dans la commune peuvent y contribuer. Malgré les efforts d’information déjà faits, on ne le sait pas encore assez ! Concrètement, la ville veut contribuer à une meilleure information sur les services accessibles à la population pour une meilleure prévention des problèmes de santé. Elle ouvrira donc régulièrement les colonnes du bulletin communal à une rubrique-santé « nouvelle formule » et tentera dans la mesure de ses moyens d’appuyer des initiatives de communication en matière de prévention. Photo : Nestlé S.A. OBJECTIFS Objectifs thématiques L’action proposée rencontre principalement deux objectifs locaux exprimés dans la fiche thématique « santé », à savoir : ¾ Susciter des campagnes d’information dont le but serait que l’individu opte pour des modes de vie plus sains. ¾ Offrir des services de qualité accessibles à tous y compris aux catégories socioéconomiques les plus exposées aux problèmes de santé et ayant le moins de moyens pour y faire face. (Il s’agit dans le cadre de cette action de faciliter l’accès aux services existants). Objectifs de l’action ¾ Une page info santé « parlante » dans chaque bulletin communal, pour contribuer à améliorer 92 PCDD – Fiche action: rubrique info santé dans le bulletin communal ¾ le lien entre l’offre d’éducation et de services dans le domaine de la santé et la demande potentielle, pour que chacun devienne davantage acteur de sa propre santé. Et grâce à cela un recours plus judicieux aux services existants par ceux qui en ont besoin. Public-cible tous publics, mais aussi en particulier ceux qui ont le moins facilement recours aux services proposés ¾ s’il apparaît que le bulletin communal n’est pas assez lu par ces populations plus difficiles à atteindre, il faudrait envisager en collaboration avec les professionnels au contact de ces populations, d’autres moyens de communication (des émissions de radios ou TV locales, des réunions avec les témoignages d’usagers de services,…) ¾ DESCRIPTION Le territoire communal abrite une offre très diversifiée de services dans le domaine de la santé. Cependant, ces services sont sous-utilisés par une partie de la population, qui reste trop peu informée des moyens et activités mis à sa disposition pour cultiver et préserver sa santé ; des barrières, notamment culturelles continuent d’exister. La commune voudrait contribuer à les faire tomber pour que chacun puisse saisir l’occasion de mieux prendre en charge sa santé. Le premier soutien que la commune peut accorder, c’est d’ouvrir encore davantage les colonnes du bulletin communal à ces questions, d’une manière mieux étudiée et mieux ciblée : une rubrique régulière (ex. « Je pense à ma santé » « Ma santé passe par moi »….) , avec à chaque fois un encadré avec un conseil-santé très simple, la présentation attractive d’un service situé dans la commune : en quoi il peut venir en aide au lecteur (mise en évidence, en guise d’appel, des situations quotidiennes auxquelles il peut apporter réponse), le témoignage d’un usager du service, représentatif d’une catégorie sociale que le service veut viser en priorité, etc. Tous les services qui le souhaitent pourront faire l’objet de cette démarche. Le contenu figurerait également sur le site Internet de la commune. Il serait intéressant de coordonner l’article sur un service avec une manifestation particulière ou un effort particulier d’ouverture de celui-ci : journées portes-ouvertes, dépistage gratuit, séance d’essai sans engagement, etc. MISE EN OEUVRE PARTENAIRES Partenaires Echevine de la santé Echevine de l’information Comité de rédaction Relais au sein de services ou coordination en matière de santé Rôle potentiel coordination coordination Accord sur le principe Réflexion sur les moyens Information sur les sujets d’articles potentiels Contact Claude-Marie Vandergucht Jeanne-Marie Oleffe Maison médicale « espace santé » Maison de l’enfance et de la famille Cercle local des médecins généralistes AGECOB Clinique St Pierre Domicile 2001 etc. Journaliste en charge du Ecriture PCDD – Fiche action: rubrique info santé dans le bulletin communal 93 bulletin Personnes-ressources appartenant à certains publics visés Etc. Aide à la vulgarisation et à la communication vis-à-vis des pairs Ex. habitants de cités, membres de communautés étrangères,… Planification DEMARCHES Réunion comité de rédaction / lancement de la nouvelle rubrique Contacts exploratoires avec les acteurs de la santé concernés, le Centre local de promotion de la santé et la communauté française Choix du programme de la rubrique santé et priorités Premières interviews Sortie premier article Evaluation de l’impact de l’information et idées d’amélioration, notamment pour mieux cibler le public difficile à atteindre Si d’autres actions de communication paraissent nécessaires, recherche de moyens complémentaires Nouvelles interviews SORTIE DEUXIEME ARTICLE Evaluation de l’impact de l’information et idées d’amélioration, notamment pour mieux cibler le public difficile à atteindre INDICATEURS D’EVALUATION Indicateurs Evolution de la fréquentation du service ayant fait l’objet de l’article (avant/après le bulletin communal) : nombre d’usagers, caractéristiques socio-économiques,… Il s’agit d’une démarche à promouvoir auprès des services concernés. REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Commentaire / description Liens, références Le choix des supports de communication Adapter le support de communication au public et au message Un moyen original pour aller vers les gens : le set de table utilisé par le BRAL pour l’information dans le domaine de la qualité du logement Remarques générales sur le choix des supports La participation des citoyens à la vie communale, enjeux et pratiques, Ministère de la RW, CPDT, plaquette n°3, 2003, pp. 39 à 53 BRAL, Piet van Meerbeek [email protected] La collaboration avec des représentants du public-cible pour mieux adapter le message La collaboration avec des PCDD – Fiche action: rubrique info santé dans le bulletin communal Charleroi, Programme Pauvreté 3 http://www.labiso.be/html 94 journalistes pour présenter son institution La promotion de la santé /objectifs.html Organe-relais de la Communauté française pour toutes initiatives locales en la matière CLPS du Brabant wallon Date de rédaction 16/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: rubrique info santé dans le bulletin communal 95 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION AMELIORATION DU ROLE ET DU FONCTIONNEMENT DU CONSEIL CONSULTATIF « PREVENTION ET SECURITE » DOMAINES – SECURITE, INFORMATION, PARTICIPATION, LIEN SOCIAL ACTION 6.2. AMELIORATION DU ROLE ET DU FONCTIONNEMENT DU CONSEIL CONSULTATIF « PREVENTION ET SECURITE » CONCRETEMENT il s’agit de rendre ce conseil consultatif encore plus accessible à tout habitant et professionnel intéressé, et plus actif de promouvoir son rôle d’interpellation d’améliorer le dialogue avec la ville, afin que le groupe puisse travailler sur les enjeux essentiels et ainsi davantage influer sur la politique menée en matière de sécurité ; de créer, pour plus de transversalité, des liens avec les autres conseils consultatifs de prôner une réflexion générale sur le fonctionnement des conseils consultatifs source photo : H&D OBJECTIFS Objectifs thématiques L’action proposée rencontre principalement deux objectifs locaux exprimés dans la fiche thématique « sécurité », à savoir : ¾ Faire mieux fonctionner les organes existants : attitude plus proactive du conseil consultatif de prévention et de sécurité ; associer davantage les publics-cible aux dispositifs existants (PPP, CSP,…). ¾ Prôner l’échange d’expériences et l’adoption d’attitudes semblables auprès des différents acteurs confrontés aux mêmes problèmes (institutions, commerces, services publics,…) afin qu’ils deviennent acteurs de leur sécurité et que les « fauteurs de trouble » reçoivent un PCDD – Fiche action: Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » 96 message univoque. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ augmentation du nombre de membres du conseil et de la participation aux réunions amélioration de la diversité du conseil association à la réflexion sur les dossiers importants instauration d’un travail transversal avec d’autres conseils sur des actions communes animation d’une réflexion collective sur les problèmes de violence et les réponses à y apporter promotion d’un autre modèle de fonctionnement des conseils consultatifs diffusion de comportements adéquats dans la prévention de la violence Public-cible ¾ ¾ ¾ membres du conseil consultatif « prévention et sécurité » acteurs concernés par les problèmes de violence Collège des Bourgmestre et Echevins DESCRIPTION La Ville d’Ottignies-LLN a mis en place treize conseils consultatifs d’information et de participation chargés de réfléchir sur des sujets qu’ils choisissent ou qui leur sont soumis par au moins un tiers du Conseil Communal ou le Collège des Bourgmestre et Echevins. Chaque Conseil est en principe constitué de délégués des groupements associatifs intéressés, et de trois conseillers communaux non membres du Collège. Tout habitant intéressé peut également s’y inscrire. L’organisation de ces conseils, si elle est bien pensée, représente une occasion unique d’associer les citoyens à la réflexion sur les politiques menées. L’organisation des conseils consultatifs nécessiterait quelques améliorations afin d’entretenir la mobilisation des membres et plus largement la vitalité démocratique au sein de l’institution communale. Certains membres du conseil consultatif « prévention-sécurité » proposent d’expérimenter un nouveau fonctionnement, qui pourrait d’ailleurs être présenté et débattu devant d’autres conseils consultatifs que cela pourrait intéresser. Ce fonctionnement serait plus proactif et participatif, mais aussi plus transversal, ce à quoi devrait tendre toute démarche inspirée par le développement durable. On viserait l’organisation de quelques réunions plus mobilisatrices sur des décisions/actions communales essentielles en présence d’acteurs-clé (conseillers communaux, experts,…), avec un effort d’information particulier auprès des membres, et peut-être aussi vers le reste de la population qui pourrait être invitée. Des experts seraient invités comme personne-ressource pour la réflexion dès que nécessaire. Une première idée de démarche proactive à initier par le conseil consultatif est l’animation d’une réflexion collective (avec les autres conseils consultatifs et acteurs intéressés) sur les actions envisageables pour lutter contre les problèmes de violence, en vue de créer une vision commune. MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Membres actuels du conseil consultatif Rôle potentiel Coordination Porteurs de la démarche de renouveau Réflexion sur le rôle du conseil consultatif Contact H. de Beer PCDD – Fiche action: Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » 97 Relais au sein d’autres conseils consultatifs Collège des bourgmestre et échevins Cellule « développement communautaire » Maison de la citoyenneté Complexe sportif de Blocry Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence Garants de la prise en compte de la dimension « prévention-sécurité » par leur conseil Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence Réflexion sur un partenariat accru avec les conseils consultatifs Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence Réflexion sur le rôle des conseils consultatifs Promotion de ceux-ci auprès des jeunes Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence Réflexion sur le rôle des conseils consultatifs Promotion de ceux-ci auprès de la population Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence Participation à la réflexion sur les actions à mener par rapport à la violence A définir Bourgmestre E. Scorier Mme Dufrasne Mr Leroy Planification Démarches Sensibilisation et mobilisation des membres du conseil consultatif par rapport au projet Réflexion sur ses objectifs et son fonctionnement interne (éventuellement en lien avec des organes-ressources : maison de la citoyenneté,.. .) Rédaction par le conseil consultatif d’une interpellation relative à son rôle à l’égard du pouvoir communal Lancement d’un groupe animateur d’une réflexion sur la violence et les réponses à apporter Prise de contact avec les autres conseils consultatifs et tentative d’identification de « correspondants sécurité » en leur sein Réunion transversale avec eux pour réfléchir aux liens à développer et aux actions communes possibles Prise de contact avec les autres milieux concernés par la violence Recours à des relais pour toucher de nouveaux membres potentiels INDICATEURS D’EVALUATION Evolution du nombre de membres Evolution de la diversité des secteurs représentés Evolution de la participation aux réunions Evolution du nombre de « correspondants sécurité » dans les autres conseils Impact du conseil sur la prise de décision politique (à évaluer périodiquement avec les élus ?) Impact du conseil sur la diffusion de comportements adéquats en matière de prévention de la violence (à évaluer périodiquement avec les acteurs partenaires ?) PCDD – Fiche action: Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » 98 REFERENCES Retour d’expériences Expérience Mise en place de « garants » d’une dimension sectorielle ou « correspondants » pour un travail en transversalité Conseils consultatifs Objectifs Transversalité, lutter contre la sectorialisation Efficacité de l’action Liens, références Charleroi, Programme Pauvreté 3 Associer les citoyens à la mise en œuvre des politiques locales Quelques exemples : http://www.rochefort.be/rochefort.taf?IdNa v=19 http://www.charleroi.be/reglem_1.htm http://www.yaqua.org/default.asp?V_DOC _ID=1354 Sensibilisation, formation d’élus à la participation Quelques remarques générales La participation des citoyens à la vie communale, enjeux et pratiques, Ministère de la RW, CPDT, plaquette n°3, 2003, pp. 77 et suivantes http://www.participationbrest.net/article18.html Date de rédaction : 16/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » 99 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION UNE ECOLE DURABLEMENT EN DEVELOPPEMENT DOMAINES – EDUCATION, ENERGIE, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION, DECHETS, CONSOMMATION, RELATION NORD-SUD ACTION 7.4. INSTAURATION D’UNE AIDE LOGISTIQUE (PERSONNEL ET MOYENS FINANCIERS) POUR AIDER LES ECOLES LOCALISEES SUR L’ENTITE A METTRE EN PLACE UNE ECOLE DURABLEMENT EN DEVELOPPEMENT (AUDIT ENERGETIQUE, GESTION DES DECHETS, ECONOMAT DURABLE, ETC.) CONCRETEMENT Développement d’une cellule de soutien logistique et pédagogique afin d’aider les écoles à passer à une école durablement en développement. Cette cellule serait animée par un coordinateur / animateur et s’appuierait sur un réseau de personne de référence thématique. ©GUIOT OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Assurer un équilibre local entre emploi, qualification et réponse aux besoins humains Doter les éducateurs des compétences nécessaires pour qu’ils puissent intégrer le développement durable dans leur programme d’enseignement ; Assurer l’accès aux outils et matériels nécessaires à l’éducation en vue du développement durable ; Mettre en cohérence les discours et la gestion quotidienne ; Développer un partenariat Ville-université ; Renforcer les moyens consacrés à l’égalité des chances dans l’enseignement. Public-cible ¾ Les écoles de l’entité (la direction, le personnel, les enfants et les adolescents, leurs parents, les riverains, etc.) DESCRIPTION De nombreuses initiatives ont été lancées tant au niveau de la Ville que des autres structures scolaires que cela soit dans la gestion des déchets, les cantines scolaires, l’aménagement d’espaces PCDD – Fiche action: Une école durablement en développement 100 à valeur biologique ajoutée, etc. A de rares exceptions près, les actions sont ponctuelles et ne sont pas inscrites dans une vision globale et à long terme (dans le projet de l’établissement) et les moyens financiers et/ou humains ne sont pas pérennisés. La vision environnementaliste du DD prédomine souvent. Le projet pourrait s’articuler sur trois pôles : - La gestion des déchets et un économat durable ; - La performance énergétique et les économies d’énergie ; - La gouvernance et le projet d’établissement. Pour éviter, les « faiblesses » du passé, il faut inscrire le projet dans le temps. Un programme s’étalant sur 4 années (soit 3 années scolaires) permettrait de modifier durablement des comportements quotidiens. Mais en ce qui concerne l’infrastructure, les délais sont plus longs. Une programmation des investissements avec des actions à court et à long termes permettrait d’avoir un effet d’entraînement et de ne pas décourager les partenaires. Une telle initiative nécessite un pilotage quotidien, tant sur les plans éducatif / pédagogique que logistique. Les écoles n’ont pas souvent les ressources en interne que pour pouvoir détacher du personnel à cette tâche. Il est proposé qu’une cellule communale soit constituée pour aider les écoles : celle-ci devrait compter un coordinateur/animateur véritable personne-relais auprès des écoles. Il serait entouré de fonctionnaires communaux jouant un rôle de référent thématique (éco-conseillère, Conseiller en Mobilité, conseiller en énergie, membre de la cellule « développement communautaire », etc.). Lors de la journée « Ensemble sur les chemins du développement durable » du 23 février 2005, l’atelier « L’enseignement et l’école en développement durable » ont définis les priorités suivantes : A court terme Horizon 2012 - Un état des lieux : Inventaire de ce qui se fait - Plan d’investissement quinquennal pour la mise en conformité des locaux (normes déjà et pourrait se faire ISO) - Formation des enseignants et du - Développement de la concertation* : staff éducatif et parents, entre enseignants, avec la personnel « technique » direction, avec les partenaires extérieurs, etc. - Sensibilisation : obtenir pour l’école un conseiller en DD - Transversalité : inscrire le DD dans les - Valorisation des acquis programmes scolaires - Consommation : installer des fontaines à - Programmation dans la durée eau, des « magasins » de produits équitables - Améliorer l’environnement de l’école (« verduriser ») - Développer des modules éducatifs relatifs à la gestion des déchets (disponibles pour - Concertation (dans l’école et en réseau d’écoles) : facilite l’introduction de dossiers de toutes les écoles) - Généraliser les plans de déplacements subsidiation scolaires - Sensibilisation interculturelle Nord-Sud MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville Ville : Service « Enseignement » Echevinat et administration Rôle potentiel Coordinateur de la cellule opérationnelle Coordinateur du projet (avant le démarrage de la cellule) Coordinateur du projet PCDD – Fiche action: Une école durablement en développement Contact coordination pédagogique administrative et matérielle de l'enseignement maternel et primaire. Echevin 101 communale Les écoles (direction, personnel éducatif et technique, parents, élèves) Ville : cellule « développement communautaire » Ville : Service Travaux et environnement Ville : service « Travaux et environnement » Coordination extra-scolaire Coordination écoles de devoirs Référent technique conseiller en mobilité Référent technique conseiller en énergie Référent technique Eco-conseillère Promouvoir activités Promouvoir activités Planification Démarches Mise en place de la cellule communale et désignation du coordinateur/animateur Désignation d’une personne relais par école Mise en place d’un groupe de travail qui reprend l’ensemble des personnes relais des écoles, des représentants des différents partenaires de l’école (personnel éducatif, de direction, technique, parents élèves, etc.) Bilan des actions déjà menées et échange d’expériences Détermination des objectifs et des moyens à mettre en oeuvre Proposition d’une programmation dans le temps Adaptation de la programmation aux spécificités de chaque école Chaque école développe plus particulièrement une action pilote (qui sera reprise par les autres partenaires) INDICATEURS D’EVALUATION Les indicateurs seront à affiner selon les projets concrets qui seront choisis de commun accord entre les partenaires. Ils viseront essentiellement la pérennité et à terme, l’autonomie des projets, ainsi que la réponse aux attentes et besoins exprimés a priori par chacun. REFERENCES Retour d’expériences Intitulé LA BOITE À OUTILS – initier le management environnemental dans votre école Ecole et développement durable (Pie10) Projet 2005 - 2008 "Ecoles pour demain" Commentaire / description Liens, références http://www.rsieupen.be/ http://www.pie10.be / " Ecoles pour demain ", c'est un programme d'informations et des activités originales qui permettent d'engager votre école dans une démarche progressive d'amélioration de l'environnement. http://www.ecolesp ourdemain.be/ Une fois l'école inscrite, le programme de l'activité pédagogique permettra - aux élèves de participer à des activités originales, PCDD – Fiche action: Une école durablement en développement 102 Le développement durable de et par l’école - CRIDD Décennie de l'Education vers un Développement Durable de bénéficier d'une formation aux techniques modernes de gestion de l'environnement. - aux enseignants de disposer de dossiers pédagogiques complets sur les thèmes abordés, de recevoir tout au long du projet le soutien d'une équipe de pédagogues, de bénéficier de formations et de journées pédagogiques dispensées par des spécialistes. - à la direction : de sensibiliser et d'impliquer toute la communauté scolaire pour améliorer l'environnement, de réaliser des économies en réduisant la production de déchets, la consommation d'énergie et d'eau…, de concevoir des projets concrets en vue de demander un financement. - à l'école : de bénéficier d'un projet pédagogique innovant ayant fait ses preuves dans de nombreuses écoles, d'acquérir le label wallon " Ecoles pour Demain " et le label européen " EcoSchools " reconnaissant la qualité de la gestion et de l'éducation environnementale de votre école. Ce dossier présente succinctement * L’école d’aujourd’hui - L’éducation. - Le culture et l’instruction. - La formation professionnelle. - Compétences minimales. * Le capital humain et la société. - Incidence du capital humain sur la vie quotidienne. - Incidence du capital humain sur l’économie. - Renforcement du capital humain * Disfonctionnement de l’école * L’inadéquation de l’enseignement. * Développement durable de l’enseignement. - Portée du développement durable de l’école. - Développement durable de l’enseignement fondamental. - Développement durable de l’enseignement secondaire. * Problématique liée au corps professoral. * Enseignement du développement durable La Communauté française a lancé la Décennie de l'Education vers un Développement Durable et s’est interrogée sur les pistes et les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser cela (résultats pas encore disponibles). CDCH.asbl Aulnoit 13/c 7880 FLOBECQ Belgique E-mail : [email protected] Date de rédaction : 23/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Une école durablement en développement 103 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION UN NOUVEAU RCU… PLUS « DURABLE » DOMAINE – AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET URBANISME ACTION 8.5 – A L’OCCASION D’UNE REVISION GLOBALE DU REGLEMENT, REVOIR LE RCU SUR LE PLAN ENERGETIQUE AFIN DE RESPECTER L'ENVIRONNEMENT LORS DE TOUT AMENAGEMENT OU PROJET DE CONSTRUCTION CONCRETEMENT Le règlement communal d’urbanisme (RCU) est un document à valeur réglementaire qui précise comment construire les voiries, les espaces publics et les bâtiments dans les différents quartiers de l’entité ottintoise. Une révision globale du règlement cherchera entre autres choses à ce que les nouvelles réalisations concourent au développement durable en étant notamment moins consommatrices d’énergie, quant aux matériaux, techniques, volumes, … mis en œuvre et quant à l’ensemble de leurs impacts. OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Une densité raisonnable de l'habitat, aussi bien dans les nouveaux quartiers et les lotissements en projet que dans certains quartiers existants qui peuvent être réaménagés et restructurés. Des localisations favorisant les déplacements en modes doux ou en transports collectifs à l'intérieur de la commune (déplacements de proximité) comme vers l'extérieur (navettes vers le travail). Le respect de l'environnement lors de tout nouvel aménagement ou projet de construction. Des logements accessibles à tous, quels que soient les niveaux de revenus, de façon à maintenir une population diversifiée dans tous les quartiers. N.B. Ces deux derniers objectifs font également l'objet d'actions (Fiche n°1 "Logement) Une gestion plus parcimonieuse du sol et plus respectueuse des composantes naturelles. Dans la mise en œuvre, une augmentation de la part de produits qui respectent l’environnement. Une réduction des factures de consommation d’énergie. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Respecter les composantes naturelles : la terre, l’eau, le vent, la lumière, la végétation Encourager la mise en œuvre d’éléments peu consommateurs d’énergie Promouvoir une conception urbanistique et architecturale des bâtiments permettant de réduire la consommation énergétique : orientation, ouvertures, matériaux, isolation… et de fournir ainsi des alternatives à la climatisation (chauffage, refroidissement) dans la construction PCDD – Fiche action: Un nouveau RCU… plus « durable » 104 Public-cible : agir sur la demande et sur l’offre ¾ ¾ ¾ particuliers et promoteurs professionnels des aménagements et de la construction (conception, techniques et matériaux) : auteurs de projet, … entreprises : fabricants de matériaux, entreprises de voirie et de construction, toutes entreprises DESCRIPTION Le RCU définit des prescriptions, communes et/ou particulières par aires différenciées, pour les voiries, les espaces publics et les bâtiments, sur tout le territoire communal. A l’occasion d’une révision globale du règlement, l’ensemble de ces prescriptions et de leurs champs d’application est à reconsidérer dans le souci d’améliorer leur impact énergétique. Revoir le RCU sur le plan énergétique c’est viser à réduire le coût énergétique global d’un (ré)aménagement ou d’une construction (rénovation) en s’attachant à ses différentes composantes et à leurs transformations : ¾ le site concerné ¾ les matériaux utilisés – depuis la matière de base jusqu’aux produits commercialisés -, ¾ les modalités de mise en œuvre, en ce compris les déchets de chantier, ¾ la gestion de l’aménagement ou de la construction, pendant toute leur durée de vie… jusqu’à leur démolition et recyclage potentiels. Tant pour les voiries et espaces publics que pour les bâtiments, le RCU veillera notamment à : ¾ limiter les terrassements et l’imperméabilisation des sols (prise en compte du cycle de l’eau), ¾ encourager la mise en œuvre de matériaux sains et durables. En ce qui concerne les bâtiments, le RCU autorisera notamment : ¾ des orientations favorables à une architecture bioclimatique ; ¾ le choix de matériaux denses pour l’isolation, ¾ les débordements de toiture en façade sud ; ¾ des surfaces de baies adaptées selon l’orientation des façades ; ¾ les bardages de bois pour les vérandas. MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville d’Ottignies – Louvainla-Neuve DGATLP CCAT Auteur de projet agréé (en association souhaitée avec un bureau spécialisé) Service de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire Guichet de l’Energie Rôle potentiel Partenaire légal : Coordinateur du projet Partenaire légal : Pouvoir subsidiant, avis conforme Partenaire légal : Organe consultatif avec avis obligatoire Partenaire légal : Auteur de projet du RCU Partenaire public : Futur gestionnaire du RCU Partenaire public potentiel : conseils aux particuliers Contact Echevin de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire Rue des Brigades d’Irlande 1 à 5100 Jambes Président de la CCAT - (-) Responsable du service Urbaniste communal Planification Démarches Décision du Conseil communal de mise en révision du RCU Demande de subsides pour la révision du RCU Elaboration et publication au Moniteur belge du cahier spécial des charges d’appel d’offres Analyse des offres et Désignation de l’auteur de projet agréé associé à un bureau spécialisé Réunion de travail préliminaire Propositions pour un nouveau RCU Réunions de travail sur les propositions PCDD – Fiche action: Un nouveau RCU… plus « durable » 105 Approbation provisoire du RCU par le Conseil communal Enquête publique Avis de la DGATLP Approbation définitive du RCU par le Conseil communal Démarches (suite et fin) Approbation du RCU par le Gouvernement Publication de l’arrêté du Gouvernement au Moniteur belge Mise en application du nouveau RCU INDICATEURS D’EVALUATION M² non imperméabilisés logements mitoyens constructions de coefficient d’efficacité énergétique globale (K) performant logements sentiers trottoirs aires de parcage logements unifamiliaux logements collectifs K45 (architecture basse énergie), K15 (architecture passive ou très basse énergie) ayant fait l’objet d’un « audit énergétique » adaptés en conséquence REFERENCES Retour d’expériences Intitulé « Concevoir avec le climat – La maison individuelle » Cahier des charges type pour la conception durable d’immeubles à appartements Quartier Vauban à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) Voralberg (Autriche) Projet « Neit Wunnen » à Putscheid (Grand Duché de Luxembourg) Commentaire / description Outil d’information destiné aux architectes pour les aider à concevoir les habitations en tenant compte de l’impact de leurs choix sur les consommations énergétiques, sur le confort estival et sur l’éclairage naturel Cahier réalisé pour le compte de l’IBGE dans le but de concevoir des logements collectifs, dont des logements sociaux, d’une efficience énergétique élevée Expérience urbanistique innovante quant à une conception globale durable d’un nouveau quartier de logements : utilisation rationnelle de l’espace, approche raisonnée des déplacements, densité à visage humain, efficacité énergétique, gestion écologique de l’eau, trame écologique à l’échelle du quartier et de l’habitation privée, concertation Architecture moderne et construction écologique conçues avec un large consensus social Urbanisme et architecture durables en milieu rural : quartier d’habitations contemporain conçu en termes de structuration du village, contexte paysager et approvisionnement énergétique (soleil et bois) Liens, références DGTRE http://energie.wallonie.be Société Matriciel 1348 - LLN [email protected] Ressources pour le développement durable – REDD 67000–Strasbourg [email protected] Administration communale de Putscheid Atelier BENG [email protected] Date de rédaction : 10/04/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Un nouveau RCU… plus « durable » 106 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION SENSIBILISATION AUX ECONOMIES D’ENERGIE DOMAINES – ENERGIE, LOGEMENT, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION, INFORMATION DU CITOYEN ACTION 9.1. CAMPAGNE D’INFORMATION ET DE SENSIBILISATION CONCRETEMENT Depuis de nombreuses années, la Ville d’OttigniesLouvain-la-Neuve a développé des actions en termes de gestion de l’énergie (économie et choix d’énergies qui soutiennent le développement durable). Elle a particulièrement développé des campagnes de sensibilisation à l’utilisation des énergies renouvelables. L’isolation des habitations particulières, outre une diminution de l’énergie consommée, a un impact élevé sur le climat. Cette fiche a pour objectif de réorienter la politique communale au niveau énergétique vers la promotion de l’isolation des habitations particulières. © Ecohouse.greenpeace.be OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ Réduction de 2% des consommations d’énergie sur le territoire de la ville d’Ottignies-Louvainla-Neuve en 2010 au niveau de 2004. La consommation d’énergie pour le chauffage des bâtiments communaux était de 441 013 m³ de gaz en 2004. Sensibilisation de la population et des entreprises à la consommation d’énergie. Objectifs de l’action ¾ Augmenter de 5% par an le nombre de maisons de plus de 5 ans isolées (double vitrage et/ou toiture). Public-cible ¾ ¾ Citoyens et particulièrement les populations fragilisées Entreprises PCDD – Fiche action: Sensibilisation aux économies d’énergie 107 DESCRIPTION Un bilan communal déjà positif au niveau de la sensibilisation Tant la Ville que le conseil consultatif communal en énergie ont déjà élaboré et proposé de nombreuses actions7 de sensibilisation au niveau de la gestion énergétique tant pour les particuliers qu’au niveau de la gestion communale. La ville a surtout ciblé la sensibilisation à l’utilisation des énergies renouvelables (exemple : prime « panneaux solaires »). Les actions du type conférence ou soirée d’information ont rencontré un succès mitigé et ne touchent pas tous les publics. Réorientation de l’information Il est établi que si les ménages connaissent l’existence des changements climatiques, beaucoup négligent que le chauffage de leur habitation a un impact non négligeable sur notre climat. Or, la commune constitue un passage obligé pour les ménages qui souhaitent construire ou rénover leur habitation. La commune peut sensibiliser chaque citoyen à l’importance de l’isolation : distribution de dossiers d’information sur les primes existantes, sur les normes et primes complémentaires. Dans le cadre de la CPDT, une étude sur le potentiel d’économie d’énergie dans le secteur résidentiel a été réalisée. En 2001, un diagnostic assez précis sur la commune d’Ottignies-LLN a été établi. Ainsi, 2087 habitations (cela reprend les maisons mitoyennes, trois façades et séparées mais aussi les appartements) n’avaient pas de double vitrage et 2464 habitations pas de toit isolé. L’isolation correcte de toutes ces habitations offre un potentiel de réduction de 21% dans le secteur résidentiel soit 3.5% du total communal. Une telle réorientation de la politique communale permettrait en outre d’aider des populations moins aisées. La Ville envisage d’offrir une prime complémentaire à la prime à l’isolation des toitures et du double vitrage proposée par la RW pour tous les bâtiments de plus de 5 ans. Pour les ménages cela reviendrait à voir cette prime doublée. La campagne s’articulerait autour de trois points : ¾ Informer la population des primes et normes existantes particulièrement en termes d’isolation via le site Internet de la Ville, le journal local et des feuillets thématiques en complémentarité des structures existantes ; ¾ Augmenter le montant de la prime à l’isolation des toitures et du double vitrage ; ¾ Assurer une guidance sociale pour les personnes en difficultés ; MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville : Service Travauxenvironnement Guichet de l’énergie à OTTIGNIES Rôle potentiel Contact Coordination du projet conseiller en énergie Soutien et référent [email protected] e.be Planification Démarches Premier point - Prime à l’isolation des toitures et du double vitrage ; Accord politique pour créer une prime communale « isolation des toitures et du double vitrage » en complément des primes régionales. PCDD – Fiche action: Sensibilisation aux économies d’énergie 108 Inscrire au budget communal un montant afin de pouvoir payer la prime à l’isolation des toitures et du double vitrage au citoyen. Deuxième point – Informer la population Rencontre avec les acteurs du secteur de l’énergie au niveau local (divers services communaux, guichet de l’énergie, etc.) afin de déterminer les outils de sensibilisation existants, les canaux d’information à privilégier au niveau communal et ce qui doit être développé spécifiquement au niveau communal (complémentarité et relais et non concurrence). Un article sur les économies d’énergie est à prévoir dans chacun des futurs journaux communaux. Vulgarisation de l’information disponible sur site Internet de la Ville et renvoi vers les acteurs compétents : concrètement, comment ma commune peut-elle m’aider à diminuer ma propre consommation d’énergie ? Qu’est-ce que j’ai a gagné à participer à la préservation de la planète ? etc. ; Diffusion de feuillets existants (création le cas échéant) sur l’isolation de la toiture et du double vitrage à destination du public via l’administration communale, les écoles, le centre culturel, etc. Information sur l’audit énergétique des bâtiments communaux, les projets SUSCIT et PALME. Information puis faire appliquer les normes d’isolation des bâtiments lors de l’octroi des permis d’urbanisme. Troisième point - Assurer une guidance sociale pour les personnes en difficulté Création d’une fiche d’information destinée aux différents services au contact du public fragilisé INDICATEURS D’EVALUATION Montant total des primes pour isolation des toitures /an Montant total des primes pour le double vitrage /an Montant total des primes pour panneaux solaires Nombres de feuillets énergie produits Nombre d’internautes visitant le site de la Ville aux pages « énergie » REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Portail de l’énergie de la Région Wallonne Crédit énergie Check-up des consommations Commentaire / description Recensement des aides et primes Liens, références Energie.wallonie.be Crédit pour les investissements en vue d'économiser l'énergie dans l'habitation http://www.fortisbank.be/ Habiter/creditenergie/intro .asp http://www.curbain.be/fr/e nergie/service/index.php# checkup Le Self check-up permet : - D’évaluer ses consommations d’énergie et de les comparer à des valeurs normales. - De mettre en avant le potentiel d’économies réalisables dans l’habitation. - De réaliser une première évaluation de l’impact du comportement des occupants sur leurs factures d’énergie. Date de rédaction : 06/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Sensibilisation aux économies d’énergie 109 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION AMENAGEMENT SELON LES NORMES DU DD DES BERGES DES COURS D’EAU DOMAINES – EAU, ESPACES VERTS, NATURE ET FORETS ACTION 10.1. PERENNISATION ET POURSUITE DES ACTIONS REPRISES DANS LE PCDN (1996) CONCRETEMENT En matière de gestion de cours d’eau, la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve est déjà dotée d’un PCDN et du contrat de rivière de la Dyle. Il s’agit de passer maintenant à l’action et d’aménager écologiquement certaines berges de cours d’eau. Le ruisseau du Pinchart est géré par la Ville tandis que la Dyle est gérée par la Région wallonne. L’aménagement écologique des berges des deux cours d’eau permettra de composer d’agréables espaces verts sur le territoire de la Ville. Les habitants auront l’occasion de se réapproprier les cours d’eau OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ Conserver le patrimoine naturel pour maintenir la qualité des eaux et si possible améliorer cette qualité ; Installer les actions dans la durée (objectif du Contrat de rivière). Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ ¾ Améliorer l’état des berges du Pinchart afin de le rendre moins sensible à l’érosion. Sensibiliser les habitants, les riverains et les jeunes au respect de la Dyle à l’aide d’une opération de nettoyage ; Eduquer la population au respect de l’environnement ; Développer une action pilote qui servira d’exemple pour le réaménagement d’autres sites. Public-cible ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Les riverains ; Les associations de défense de la nature ; Les habitants de la commune ; Les visiteurs et touristes ; Les écoles. PCDD – Fiche action: Aménagement selon les normes du DD des berges des cours d’eau 110 DESCRIPTION Diagnostic posé par le PCDN et le contrat de rivière de la Dyle « Les berges des cours d’eau sont assez dégradées. Il y a peu ou pas de végétation herbacée typique. On y rencontre essentiellement des orties et des ronces. Localement, deux espèces non indigènes et envahissantes se développent abondamment : la renouée du Japon et la Balsamine de l’Himalaya. La strate arborée, quant à elle, est relativement bien diversifiée sur le sommet de la berge : frêne, saule blanc, saule marsault, chêne sessile, charme,… Les berges ne sont pas bétonnées mais elles sont souvent mises à nus. On note la présence en plusieurs endroits de déchets verts. La qualité de l’eau de la Dyle semble douteuse et bien souvent une odeur nauséabonde s’en dégage. Des morceaux de ferrailles traînent dans la rivière » (PCDN, 1996). La cellule CCBW du Contrat de rivière de la Dyle et ses affluents a effectué des analyses d’eau en 2000, 2001, 2002 et 2003. Le rapport des ces analyses ainsi que les cartes relatives aux divers indices de qualité des eaux ont été diffusés en décembre 2005. Prochainement (1er trimestre 2006), les points noirs seront présentés : atteinte aux cours d’eau, rejets, amoncellement des déchets. Suivi du PCDN au niveau de la Ville Des interventions sur la commune ont eu lieu : derrière le Douaire, près du parking du monument, au clos de la rivière et en un point de la Dyle. Une signalisation « rivière » de 25 panneaux a été mise en place. Mais la pérennisation et la poursuite des actions reprises dans le PCDN sont nécessaires. Qu’entend-t-on par aménagement écologique des berges ? Pour monsieur Biermez (Région wallonne), il s’agit d’un adoucissement des pentes et d’une stabilisation par des techniques végétales (« tera-mèche » ou « filet de gabion engazonné »). Le placement d’essence d’arbres locaux sur les pentes et lierre proche du lit du cours d’eau est préconisé. Pour madame Hébrant, il s’agit d’appliquer les avis du PCDN. Le projet s’articule en trois parties : ¾ ¾ ¾ Première étape – Approfondissement du diagnostic et nettoyage des berges : il s’agit de tirer les enseignements des diverses analyses d’eau réalisées (information traitée par le contrat de rivière). En parallèle, les berges et cours d’eau pourront être nettoyés tant de leur déchets que de la végétation indésirable (suppression de la renouée du Japon et la balsamine de l’Himalaya. Deuxième étape – Aménagement écologique des berges : Il s’agit d’adoucir la pente des berges pour permettre l’établissement (par plantation, semis ou par apport naturel) d’espèces semi aquatiques telles que la baldingère, l’iris ou la menthe. Ces plantes ne réussiront à se maintenir que si la qualité de l’eau est fortement améliorée. Pour stabiliser les berges, des plantations d’aulnes et de saules parfaitement adaptés à ce milieu et capables d’assurer une très bonne stabilité de la berge devraient être utilisées. Troisième étape – Evaluation et autres recommandations : d’autres actions pourraient être envisagées comme la clôture des pâtures de 0,75 à 1m du sommet de la berge, l’aménagement d’une zone tampon de part et d’autre de la rivière (à l’aide par exemple des tournières de conservation), l’affectation autorisée sur l’ensemble de la zone d’espace vert définie au plan de secteur (prairies de fauche ou un pâturage extensif (<2UGB/ha)), l’ouverture d’un passage piéton le long de la rivière, etc. Ceci pourra se faire après évaluation par la Ville et par l’association qui gère le Contrat de rivière de la Dyle. Mais il s’agit aussi d’appliquer ces recommandations d’aménagement écologique des berges à des projets qui sont déjà en cours. Comme par exemple les PCA (et plus particulièrement celui dont le périmètre s’étend depuis l’ancienne mégisserie rue de la station jusqu’à Court-Saint-Etienne le long du chemin de fer. PCDD – Fiche action: Aménagement selon les normes du DD des berges des cours d’eau 111 MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville : service « travaux et environnement » écoconseillère Région wallonne Le Service Technique Provincial du Brabant wallon (Service de la Voirie et des Cours d'eau non navigables) UCL Rôle potentiel Coordination du projet – cours d’eau de niveau 3 (la seule partie non canalisée gérée par la ville se situe sur le ruisseau du Pinchart les 700 premiers mètres). Partenaire du projet – cours d’eau de niveau 1 – la Dyle Partenaire du projet – cours d’eau de niveau 2 Contact Eco-conseillère Mr Biermez, 010/22.54.31. Mr Moclais 010/23.62.62. Partenaire du projet Cellule de coordination du Evaluation et suivi Contrat de Rivière Cellule de Coordination 3, Rue Belotte 1490 Court-St-Etienne Associations environnementales Partenaire du projet - La Fédération Sportive des Pêcheurs Francophones de Belgique - Le WWF - Les Amis de la Terre - Les Kots à projets de l'UCL (Kap Vert et Kot Jeunes et Nature) - Les Guides Nature du Brabant asbl - Jeunes et Nature asbl - L'Atelier du Campagnol - Escaut sans Frontières asbl - Les associations du cadre de vie, partenaires du CR Dyle et affluents - Les écoles du bassin de la Dyle et affluents Agriculteurs Partenaire du projet Planification Démarches Première étape – Approfondissement du diagnostic et nettoyage des berges Incorporation du résultat des analyses de l’eau dans le diagnostic Détermination des tronçons à nettoyer sur base du PCDN et du contrat de rivière Campagne de sensibilisation et appel aux volontaires par tronçon Encadrement des volontaires par les services compétents et campagne de nettoyage des berges par tronçons Médiatisation du résultat de la campagne de nettoyage par tronçon Annuellement, campagne d’entretien par tronçon Deuxième étape – Aménagement écologique des berges Détermination des tronçons à aménager en priorité Recherche de financement Réalisation éventuelle d’études techniques et choix du type d’aménagement à réaliser Pour les petits aménagements : encadrement des volontaires par les services compétents Pour les aménagements plus conséquents : Réalisation de l’étude technique et rédaction du CSC (y compris l’obtention des permis d’urbanisme nécessaires), appel d’offres, sélection de l’entrepreneur, concrétisation de l’aménagement. Médiatisation des aménagements réalisés Annuellement, campagne d’entretien par tronçon Troisième étape – Evaluation et autres recommandations Evaluation par la Ville et par l’association qui gère le Contrat de rivière de la Dyle de l’impact des actions réalisées sur les différents aspects de la rivière. PCDD – Fiche action: Aménagement selon les normes du DD des berges des cours d’eau 112 Evaluation des autres actions à entreprendre Clôturer les pâtures de 0,75 à 1m du sommet de la berge (faire respecter la législation existante en matière de protection des cours d’eau). INDICATEURS D’EVALUATION Indicateurs (À définir avec la Cellule de coordination du Contrat de Rivière) Nombre d’arbres plantés Qualité de la biodiversité Evolution de la qualité des eaux de surface REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Aménagements participatifs en transfrontalière verts zone Commentaire / description Les objectifs du projet sont, d'une part d'associer tous les acteurs (citoyens, monde associatif, monde économique, professionnels, techniciens, décideurs politiques…) à des projets d'aménagement et de gestion durable de leur territoire et d'autre part de favoriser la formation à de nouveaux métiers ainsi que l'émergence d'emplois de proximité durables. Liens, références http://www.espaceenvironnement.be/mission s/amenagement_ter_urb_ pat/amenagement/transfro ntalier/amvertsprojet.htm Date de rédaction : 06/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Aménagement selon les normes du DD des berges des cours d’eau 113 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION MAILLAGE DE LIAISON VERT DOMAINES – ESPACES VERTS, NATURE ET FORETS, DECHETS, SECURITE, EAU, EDUCATION ACTION 12.3. FAIRE UN RELEVE DE TOUS LES ESPACES VERTS SUR LA COMMUNE (BONNE CONNAISSANCE DE LA SITUATION ACTUELLE) ET ETABLIR UNE STRATEGIE POUR LES METTRE EN RESEAU (VISION DE PROTECTION ET DE DEVELOPPEMENT) CONCRETEMENT La Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a depuis toujours intégré la gestion et l’entretien des espaces verts notamment via son PCDN. Cette fiche projet a pour objectif d’intégrer la dimension développement durable dans la gestion de ces espaces. Les critères du DD seront à établir en fonction des types d’espaces verts. OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Développer et mettre en réseau les espaces verts au départ des noyaux de vie ; Renforcer le rôle social et éducatif des espaces verts ; Développer l’emploi vert ; Utiliser la verdure pour améliorer les paysages organiques ; Protéger la diversité du milieu rural ; Les nouvelles affectations (telles que PME, tourisme doux, services,...) doivent être traitées et organisées de telle sorte qu'elles se fassent sans impact significatif sur l'environnement et qu'elles garantissent le caractère de ruralité ; Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ ¾ Relever tous les espaces verts sur la commune (la précision est expliquée par la suite) ; Etablir les critères du DD pour tous les types d’espaces verts ; Mettre en place une politique de gestion du territoire responsable par une mise en réseau des espaces verts ; Développer l’emploi vert localement pour le repérage, plantage et entretien. Public-cible ¾ ¾ ¾ ¾ Les comités de quartier ; Les associations de défense de la nature ; Les habitants de la commune ; Les visiteurs et touristes. DESCRIPTION Le Conseil Consultatif Communal en Environnement Il avait proposé de : PCDD – Fiche action: Maillage de liaison vert 114 ¾ ¾ ¾ ¾ Verduriser les grandes infrastructures en béton et autres éléments qui enlaidissent le paysage (Projet à LLN notamment) ; Intégrer au mieux les lotissements : aménagements cohérents avec présence d’espèces locales, couloirs écologiques et cônes visuels sur les perspectives intéressantes ; Favoriser et renforcer la présence d’éléments végétaux indigènes dans le milieu bâti et à la campagne ; Lutter contre toutes formes de pollution et de dégradation du milieu. Mise en réseau des espaces verts Le but de ce projet est de préserver tous les espaces verts qui présentent un intérêt écologique ou paysager mais également de proposer une extension de ces espaces et une mise en en réseau de ceux-ci selon un plan pré-établi. Ce dernier doit reposer sur une série de principes8 acceptés par tous les intervenants (pouvoirs publics et privés – agriculteurs, entrepreneurs ou particuliers). Les critères peuvent être réadaptés en concertation entre les différentes parties. Les liens entre respect des espaces verts, bon esprit de quartier d’une part et entre respect des espaces verts et sécurité d’autre part doivent être pris en compte. Le projet s’articule en trois parties : ¾ ¾ ¾ Préciser le diagnostic existant. Un relevé exhaustif de précision9 devra être réalisé et cartographié. Deuxième étape – Entretien et mise en réseau Troisième étape – Diffusion d’information MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville : service « travaux et environnement » écoconseillère Rôle potentiel Coordination du projet CCAT UCL Suivi du projet Partenaire scientifique du projet DNF Suivi du projet Contact H. Hébrant Planification Démarches Désigner un auteur de projet pour rédiger le document de travail, effectuer un suivi des interventions et organiser le volet communication Première étape - Diagnostic Prendre connaissance du PCDN et intégrer ses idées Définir les différents types d’espaces verts Relever complètement les espaces verts (précision supérieure aux documents du PCDN) Les associations bénévoles peuvent être contactées pour établir des relevés de terrain – confrontation des expériences Etablir des cartes avec les différents types d’espaces verts Deuxième étape – Entretien et mise en réseau Rédiger des fiches d’entretien et de préservation sur tous les types d’espaces verts rencontrés dans la commune. Des techniques et produits respectueux de l’environnement selon les critères de DD seront proposés dans ces fiches. Mise en œuvre des améliorations et des liaisons supplémentaires Envisager avec l’équipe de travailleurs « verts » communaux, les principes du DD dans leur travail et les former Campagne de sensibilisation et appel aux volontaires Encadrement des volontaires par les services communaux et campagne de nettoyage des PCDD – Fiche action: Maillage de liaison vert 115 berges par tronçons Annuellement, campagne d’entretien Troisième étape – Diffusion d’information Etablir un chorème représentant le maillage de liaison vert Effectuer une campagne de communication (presse, feuillet, panneaux d’information) INDICATEURS D’EVALUATION Indicateurs Adaptation du cahier des charges / contrat de gestion pour l’entretien des espaces publics communaux avec des clauses spéciales sur l’utilisation de produits ou de techniques compatibles avec le DD Nombre de remarques positives Nombre de plaintes Nombre d’améliorations faites Nombre de liaisons supplémentaires Répartition des interventions sur la commune (par village – hameau- lieu dit et en m²) REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Commune de Molenbeek-Saint-Jean Plan Communal de Développement Etude du Maillage vert de la Région de Bruxelles-Capitale Aménagements verts participatifs en zone transfrontalière Commentaire / description Politique de maillage vert et de gestion de la nature Liens, références www.molenbeek.be Fiche de référence – besoin de la disposition du document www.agoraurba.be/Ref/Urbanisme/48 1-MaillageVert.pdf http://www.espaceenvironnement.be/mission s/amenagement_ter_urb_ pat/amenagement/transfro ntalier/amvertsprojet.htm Les objectifs du projet sont, d'une part d'associer tous les acteurs (citoyens, monde associatif, monde économique, professionnels, techniciens, décideurs politiques…) à des projets d'aménagement et de gestion durable de leur territoire et d'autre part de favoriser la formation à de nouveaux métiers ainsi que l'émergence d'emplois de proximité durables. Date de rédaction 06/06/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Maillage de liaison vert 116 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION N° 13 ACCUEIL DU FESTIVAL DE LITTERATURE « L’ECRIN DE L’ECRIT » DANS UNE PERSPECTIVE DE DEVELOPPEMENT DURABLE DOMAINES – CULTURE ET ART ACTION 13.6 : L’ECRIN DE L’ECRIT CONCRETEMENT L’Ecrin de l’Ecrit est un festival de littérature qui se déroule tous les deux ans. Le temps d’un week-end, il accueille plusieurs dizaines d’auteurs francophones, un public nombreux, et jouit d’un grand retentissement médiatique. Après Eghezée et Chaumont-Gistoux, l’Ecrin de l’Ecrit se tiendra pour la première fois à Louvain-la-Neuve, à la Ferme du Biéreau les 12, 13 et 14 mai 2006. Idéalement, cette formule devrait être pérennisée. L’accueil de ce Festival, qui cette année aura pour thème « Maghreb au cœur », sera pour la Ville l’occasion de valoriser les cultures littéraires alternatives et marginalisées, la mixité culturelle et intergénérationnelle, et la rencontre entre le public et les écrivains. Mais aussi, indirectement, favoriser les retombées économiques locales, l’accessibilité du public, et le tri des déchets, en accord avec les principes du développement durable. OBJECTIFS Objectifs thématiques Au même titre que l’économie, la culture est un facteur de développement : social, identitaire, humain… Soumise aux lois du plus fort, ou du plus rentable économiquement, la culture risque aussi à terme de voir disparaître ses manifestations les plus locales, les plus marginales, les plus émergentes, les plus avant-gardistes… au détriment de la diversité, des identités, des localismes et de l’expérimentation. Les pouvoirs publics et les pouvoirs locaux ont un rôle à jouer dans la valorisation des cultures alternatives ou marginalisées. Dans l’esprit du développement durable, si leur rôle est de réfléchir à l’équité (accès pour tous, justice sociale) et aux retombées environnementales (impact, nuisances, déchets, accessibilité, etc.) des choix culturels qu’ils posent, il est aussi de raisonner leur action en termes de « rentabilité ». Cette « rentabilité » peut cependant recouvrir des retombées non strictement économiques : lien social, qualité de vie, transmission de codes culturels,… PCDD – Fiche action: Accueil du festival de littérature « l’écrin de l’écrit » dans une perspective de DD 117 Un projet culturel peut être pour la commune l’occasion de : ¾ Favoriser l’interculturalité et le pluralisme. ¾ Développer des partenariats entre la commune et le tissu associatif local ¾ Construire des projets de développement communautaire entre les quartiers ¾ Susciter les occasions de rencontre au sein de lieux publics ¾ Respecter l’environnement dans le développement d’activités culturelles et artistiques et dans la fréquentation de ces dernières (accessibilité des lieux). La Ville d’Ottignies-LLN a particulièrement à cœur de favoriser les actions qui permettront de susciter et de maintenir le goût de la culture, et notamment de la lecture, chez les adolescents et auprès du public scolaire. Enfin, la philosophie qui sous-tend l’action culturelle de la Ville n’est pas de s’approprier les projets, mais de soutenir leur avènement jusqu’à l’autonomisation des structures qui les portent. Si les missions premières de la Ville en matière culturelle sont traditionnellement du ressort du Centre Culturel, la Ville suscite aussi des projets auprès des associations locales, et aide et coordonne les associations qui les portent. Objectifs de l’action La programmation et l’organisation du Festival l’Ecrit de l’Ecrit répondent aux objectifs suivants : ¾ Valorisation des cultures littéraires alternatives et marginalisées. Loin des grands standards commerciaux, ce festival fait la part belle à la littérature de langue française et notamment à certains genres considérés parfois comme mineurs : le conte, par exemple, ou encore la littérature « Fantasy ». Par exemple, la conteuse Julie Renson s’installera dans la cour de la Ferme du Biéreau pour partager ses contes. ¾ Ouverture culturelle. Le thème de l’édition 2006 est « Maghreb au cœur ». Le Festival accueillera des écrivains et des artistes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. Par exemple, la soirée du samedi 13 mai est dédiée aux Voix de Femmes maghrébines. On assistera à un grand spectacle qui rassemble chanteuses et textes poétiques, dans la lignée de la tradition orale du Maghreb. ¾ Ouverture aux publics plus jeunes. Le programme s’ouvre aux enfants (Chuchoteurs d’oreille, souper conté), aux jeunes (Table ronde et jeux de rôles autour de la Fantasy), au public scolaire (rencontres avec des classes du secondaire le vendredi) ou aux étudiants (spectacle de Pietro Pizzuti avec les étudiants UCL de la mineure en Culture, partenariat avec le KAP Montparnasse…) Par exemple, les chuchoteurs d’oreilles. Ah, cette part d’enfance qu’on oublie souvent au bord du chemin. Elle est toujours là, pas si cachée que ça, et se réveille lorsque des chuchoteurs nous abordent en plein air pour nous raconter une histoire douce au creux de l’oreille et des arbres. Dans le parc, ils vous attendent aux quatre points cardinaux. Par exemple, Tout le monde s’appelle Je T’aime. Un spectacle de l’Atelier du Fletry, écrit et mis en scène par des ados pour les ados. ¾ Mixité public/écrivains : pendant trois jours, les écrivains et le public se promènent et se croisent en toute décontraction sur le site de la Ferme du Biéreau, entre la Grange, le Fenil, les studios, les écuries et le parc. Une autre façon de rendre la littérature abordable et de la mettre à la portée de chaque lecteur… La programmation est encore en cours, mais l’on peut déjà citer : Clémence Boulouque – Michel Quint – Rose Berryl – Mohamed Hmoudane – Malika Madi – Julie Renson – Lakhdar Belaïd – Martine Cornil – Nor Eddine Boudjedia – Pietro Pizzutti – Malek Chebel – Patrick Delperdange – Mourad Djebel – Corinne Boulangier – Abdelkader Djemaï – Jacques Ferrandez – Chantal Thys – Xavier Houssin – Paula Jacques – Thomas Lavachery – Guillaume van Meerbeeck – Nourredine Saadi – Laurent Dehossay – Boualem Sansal – les Lecteurs vagabonds – Diane-Sophie Geerts – Fabienne Jacquemin – Thierry Bellefroid – Nicole Debarre –… PCDD – Fiche action: Accueil du festival de littérature « l’écrin de l’écrit » dans une perspective de DD 118 ¾ Retombées économiques locales. Les hôtes du festival (les écrivains) seront accueillis chez Loungeatude pour les repas. Un stand « petite restauration » est prévu dans les écuries, et sera tenu par des jobistes-étudiants. La Librairie Agora sera présente sur le site de la Grange pour diffuser les livres. ¾ Accessibilité. Le choix de la Ferme du Biéreau comme site d’accueil permet déjà une accessibilité multimodale au festival par les transports en commun (gare SNCB, desserte par les TEC) mais aussi un accès en vélo ou à pied. Ces modes d’accès seront indiqués sur le site par la mise à la disposition d’une carte d’accessibilité de l’UCL (http://mobilite.wallonie.be/fam/wallonie/ottignieslouvainlaneuve/25121_louvainlaneuve_uclhallesuniversitaires.pdf). La commune prendra contact avec l’Ucl pour un éventuel fléchage de la Ferme du Biéreau depuis la Gare. ¾ Tri des déchets. Le Festival accueillera plusieurs centaines de personnes, qui génèreront leur lot de déchets. La Ville prendra contact avec son éco-conseillère afin d’étudier la mise en place de poubelles sélectives. ¾ Sensibilisation à l’environnement. La Ferme est située dans un écrin de verdure (sentier du Biéreau, étang…). Elle est tout à côté de l’arboretum. La Ville prendra contact avec son éco-conseillère pour voir si du matériel de sensibilisation adapté aux lieux existe déjà, et si quelque chose peut être fait pour inciter le festivalier à prendre conscience de ce patrimoine. On proposera aussi à la conteuse Julie Renson d’emmener son public dans l’arboretum. Public-cible Le lecteur, quel que soit son âge, ou son niveau culturel. Le jeune lecteur, le lecteur en puissance, le lecteur en devenir. Une place privilégiée est faite aux jeunes, aux enfants, aux étudiants, et à la littérature maghrébine. DESCRIPTION Description des actions nouvelles (qui s’ajoutent à celles qui seront de facto réalisées dans le cadre du festival) : Action 1. Ouverture culturelle et mixité des publics. Diffusion de l’information dans les quartiers immigrés et invitation des représentants des communautés maghrébines, via plusieurs canaux, dont la Cellule de développement communautaire. Action 2. Accessibilité des lieux. Le site Internet comprendra une fiche accessibilité complète telle qu’elle est disponible sur le site de l’UCL, et la Ville prendra contact avec l’UCL pour examiner la possibilité d’un fléchage du site depuis la gare. Action 3. Tri des déchets. Mise en place de poubelles sélectives. Action 4. Sensibilisation à l’environnement. Exploitation du site soit à des fins didactiques, soit par mise en situation de la conteuse Julie Renson. MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires L’Ecrin de l’Ecrit asbl Rôle potentiel Coordinateur du projet Contact Luce Wilquin, rue d’Atrive, 48, 4280, Avin. Tél. + 32 (0)19 69 98 13, fax + 32 (0)19 69 98 13, PCDD – Fiche action: Accueil du festival de littérature « l’écrin de l’écrit » dans une perspective de DD 119 L’Ecrin de l’Ecrit ASBL Coordinateur Ville d’Ottignies-LLN Asbl Espace culturel Ferme du Biéreau (en constitution) VilleUCL UCL (programmation) Kunty Moureau, 0495/67 10 48, [email protected] Albert Ska, échevin de la culture 010 43. 78.78 Dominique Bleeckx, 010/43.78.68 [email protected] Bérengère Deprez, Conseillère aux affaires culturelles, ADCP, 010/47.40.30, [email protected] Planification Démarches Placer la carte d’accessibilité de l’UCL sur le site de l’Ecrin de l’Ecrit Flécher l’accès à la Ferme du Biéreau depuis la Gare Gérer le tri sélectif des déchets et leur enlèvement Inviter les représentants des communautés maghrébines INDICATEURS D’EVALUATION Nombre de visiteurs : global / de l’entité / scolaires / payants / gratuits Nombre et volume (monétaire, nombre de couverts…) des partenariats culturels ou commerciaux avec des acteurs locaux (ateliers scolaires, sous-traitances Horeca…) Présence d’ottintois issus de l’immigration REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Après la culture, le sport : « Tout pour réussir une manifestation sportive durable » Commentaire / description Liens, références Le mouvement Olympique œuvre pour associer sport et environnement en créant l’agenda 21 sportif. De nombreux thèmes sont abordés (protection de l'environnement, pratique des personnes handicapées, solidarité, commerce équitable, formation, lutte contre le dopage et la violence...) Des actions et organisations à mettre en place sont proposées. Le livre propose également un cahier des charges des manifestations sportives durables Pereira D., « Tout pour réussir une manifestation sportive durable. Quand le développement durable et le sport se rencontrent », Paris, éd. Publilook, 2005 Date de rédaction : 16/03/2006 Rédacteur PCDD – Fiche action: Accueil du festival de littérature « l’écrin de l’écrit » dans une perspective de DD 120 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION SPORTS DOMAINE – SPORTS ACTION 14.4 ORGANISER UNE CAMPAGNE ANNUELLE DE SENSIBILISATION – INFORMATION RELATIVE A LA PRATIQUE D’UNE ACTITIVITE SPORTIVE - PREVOIR ET DEVELOPPER DAVANTAGE LES INITIATIONS SPORTIVES ACCESSIBLES A TOUS. CONCRETEMENT L’action aurait pour objectifs d’apporter une meilleure information au public de tous les âges quant à l’offre sportive disponible sur le territoire communal mais également de sensibiliser les jeunes de tous milieux à la pratique sportive en organisant différentes animations sportives dans des lieux publics (rues, places, quartiers…). Il faut poursuivre ou développer des actions prônant le sport pour tous telles que par exemple, la participation au Trophée Commune sportive de l’ADEPS, ou la journée « Ecoles sportives » organisée en partenariat avec le Conseil Consultatif des Sports et les Echevinats Sports et Enseignement. Par le biais des chèques-sports que nous propose le Ministre des Sports de la Communauté française, l’Echevinat des Sports pourra octroyer des avantages pour la pratique d’un sport dans nos clubs communaux à tous les enfants d’allocataires sociaux mais aussi aux enfants dont les parents disposent de revenus ouvrant droit à une allocation d’études. Pour promouvoir le sport dans les milieux plus précarisés, un travail de collaboration pourrait être envisagé avec la Cellule de Développement Communautaire de la Ville. Un des buts à poursuivre pourrait être de permettre aux jeunes de 10 à 16 ans d’accéder à 2 initiations sportives en particulier, à savoir :le mini-foot et la danse. OBJECTIFS Objectifs thématiques Pour encourager la pratique d’une activité physique de ses citoyens, la Ville d’Ottignies-Louvain-laNeuve devrait cibler ses objectifs sur 3 points : ¾ une information bien détaillée de l’offre sportive ; ¾ une accessibilité socio-économique la plus large possible ; ¾ des encadrements de qualité. Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ informer régulièrement toute la population sur les différentes activités sportives possibles sur le territoire communal ; lier le sport à la santé, l’hygiène de vie, l’éducation et la socialisation ; favoriser les lieux de rencontre pour les jeunes à travers la pratique d’un sport et prévenir ainsi la délinquance et la violence ; promouvoir la pratique sportive, plus particulièrement pour les jeunes de nos quartiers sociaux, au travers de 2 activités comme le mini-foot et la danse ; rendre ces 2 activités sportives accessibles financièrement et par l’utilisation des transports en commun ; PCDD – Fiche action: Sport 121 Public-cible ¾ Jeunes de moins de 18 ans principalement mais aussi toute la population. DESCRIPTION A l’échelle locale, l’offre sportive est très diversifiée, ce qui constitue un atout indéniable. Les démarches entamées par la Ville en termes : ¾ d’accessibilité socio-économique à ces activités (prix préférentiels pour les habitants, pour les étudiants…) ; ¾ de santé publique ; ¾ de prévention de la délinquance et de la violence sont à renforcer, pour mieux rencontrer les différentes situations problématiques existantes. Afin d’atteindre les objectifs souhaités pour cette thématique, l’action choisie se décline en 5 sous actions : a) Campagne d’information et de sensibilisation sur les possibilités en termes d’infrastructures et d’activités sportives L’objectif de cette sous-action est de mieux informer sur les possibilités d’accès aux activités sportives à moindre prix (ex. : piscine de Blocry) voire gratuites (ex. : jogging autour du lac de Louvain-la-Neuve, randonnées…). Il s’agit également de favoriser la pratique d’activités sportives près de chez soi et de prévoir des animations sportives dans des lieux publics (rues, quartiers…) : courses de caisses à savon dans les rues de Louvain-la-Neuve, organisation de la balle pelote dans certaines rues, à l’instar des « jeux sans frontières » organiser des « jeux sans quartiers » pour favoriser les relations entre les quartiers de la Ville… Il serait préférable que cette sous-action soit menée par un partenariat entre la Ville d’OttigniesLouvain-la-Neuve, l’UCL et le Complexe sportif de Blocry b) l’utilisation des chèques-sport pour l’inscription à un club sportif des moins favorisés Grâce à un co-financement de la Communauté française et de la Ville pour laquelle la mise est doublée, il est permis d’octroyer des avantages pour la pratique d’un sport au sein d’un club communal. Les bénéficiaires sont les enfants dont les parents sont allocataires sociaux ou disposent d’un niveau de revenus donnant droit aux allocations d’études. c) l’acquisition et la réalisation d’un terrain multisports Envisager le terrain multisports comme lieu de rencontre entre jeunes de différents quartiers et de l’UCL d) l’école de mini-foot Il s’agit de lancer une activité organisée par la Ville en association avec le club de mini-foot le « Barça », à savoir une école de mini-foot. Cette école de mini-foot organisera des entraînements (2h/semaine) et des tournois durant l’année. Il s’agit d’un co-financement : Région wallonne, Communauté française et Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve e) l’école de danse Il s’agit, ici, de proposer des cours de danse. Cette activité a pour objectif, en autres, de sensibiliser le public féminin à la pratique sportive. Comme pour le mini-foot, cette activité est toutefois mixte. PCDD – Fiche action: Sport 122 MISE EN ŒUVRE Partenaires Partenaires Ville d’Ottignies-Louvain-laNeuve Club de mini-foot le « Barça » Complexe sportif de Blocry Les clubs communaux à travers le Conseil Consulatif des Sports Rôle potentiel Coordinateurs de l’action Contact Echevinat des Sports, Service des Sports et Cellule de Développement Communautaire Responsable du club Directeur du complexe sportif Président du Conseil Consultatif des Sports Planification Démarches a) campagne d’information et de sensibilisation Développer des nouveaux supports d’information, de sensibilisation et d’animation et envisager un partenariat avec le Complexe sportif de Blocry et l’UCL. Envisager d’impliquer les étudiants en éducation physique pour assurer l’animation d’activités sportives dans des lieux publics (rues, places, quartiers, …) et prendre contact avec le Sportkot. Utiliser les supports existants « Le Répertoire des Sports de la Ville », « Le site Internet de la Ville », « Le site Internet du CS Blocry et son répertoire des activités sportives » , « Le Bulletin Communal » : prévoir une information en juin et en août 2006 (une page « sport » dans le numéro d’août) et « L’écho des cités ». Prévoir une campagne d’information et de sensibilisation dans les écoles. b) chèques sport Participation de la Ville : budget prévu : 5400 €. La commande est passée. Définir un plafond en termes de revenus pour les bénéficiaires des chèques sport. Un article définissant les conditions se trouvera dans le bulletin communal d’avril 2006. c) terrain multisports Trouver un terrain et négocier avec les quartiers pour une localisation optimale afin d’éviter les nuisances pour le voisinage. A plus long terme, négocier au niveau de la Commune (décision, budget, …) et entamer les démarches pour l’obtention d’un subside auprès de la Région wallonne. d) école de mini-foot Assurer la formation. Gérer les inscriptions. Développer et organiser des tournois de mini-foot. Prévoir un budget avec la Ville pour la prochaine saison (2006-2007). Prendre contact avec le CS Blocry pour un terrain intérieur et développer ensemble le projet. e) école de danse Envisager un démarrage de cette école à la rentrée scolaire 2006. Etablir un budget et des sources de financement. Trouver une salle. Informer et sensibiliser les jeunes. PCDD – Fiche action: Sport 123 INDICATEURS D’EVALUATION Taux de satisfaction du public par rapport à l’accessibilité de l’information sur l’offre sportive. Taux de satisfaction du public par rapport à l’information fournie. Nombre d’utilisateurs des chèques sport. Réalisation du terrain multisports (pour fin 2009). Après une année de fonctionnement (2010), évaluation de l’utilisation du terrain multisports. Nombre de jeunes participant aux deux nouvelles initiatives sportives proposées (mini-foot et danse). Taux de satisfaction de ces jeunes ayant participé à ces deux activités. REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Organisation de la Journée « Ecoles sportives » La participation au « Trophée Commune sportive » Commentaire / description Cette journée « Sport à l’école » est destinée aux élèves de 4ème primaire des écoles de l’entité qui répondent à l’invitation. Cette manifestation sportive existe depuis 2 ans et connaît un vif succès. Par année, en moyenne 300 enfants participent. Ce trophée a été créé pour permettre aux communes de la Communauté française (Wallonie-Bruxelles) de se mesurer sur le plan sportif en faisant appel tant aux sportifs confirmés qu'aux sportifs de loisir. C'est aussi une excellente occasion de dynamiser les structures sportives communales en permettant aux sportifs de disciplines différentes de se côtoyer au cours d'une même épreuve afin de porter le plus haut possible les couleurs communales. Liens, références Ville d’Ottignies-Louvainla-Neuve (Echevinats des Sports et de l’Enseignement), le Service Enseignement, Service des Sports et le Conseil Consultatif des Sports. http://www.csst.be/le_trop hee.htm L’ADEPS, le Conseil Consultatif des Sports, le Service des Sports et l’Echevinat des Sports. Date de rédaction : 15/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Sport 124 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION COOPERATION DECENTRALISEE DOMAINES – RELATIONS NORD-SUD ACTION 16.4. DEVELOPPER LA COOPERATION DECENTRALISEE QUI ETABLIT DES LIENS CONCRETS ENTRE DES LOCALITES DU SUD ET OTTIGNIES-LOUVAIN-LA-NEUVE CONCRETEMENT Parmi les actions potentielles de collaboration avec des pays du Sud, la Ville d’Ottignies-Louvain-laNeuve a plus particulièrement choisi d’approfondir celle visant à développer une coopération décentralisée, c’est-à-dire un échange équilibré de savoirs et de pratiques avec une autre commune du Sud, dans le but d’un enrichissement mutuel. Au stade actuel de la réflexion, il s’agit d’explorer les pistes potentielles d’actions, sur base des acquis et des expériences antérieures de la Ville dans les projets Nord-Sud. OBJECTIFS Objectifs thématiques ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Des actions où les aspects humains sont primordiaux : privilégier les échanges de vécus et l’intégration sociale, au bénéfice tant des partenaires du Sud que des partenaires ottintois. Travailler dans une optique participative, avec l’engagement de l’ensemble des partenaires. Aller au-delà d’un transfert d’argent : les projets doivent être des leviers au développement, privilégier les échanges de savoirs et de pratiques, avoir aussi des retombées pour les partenaires du Nord (éducation, sensibilisation). Mettre en avant les spécificités d’un échange de compétences entre communes. Insister sur les aspects de « développement durable » des projets (longévité, autonomie à terme, réflexion sur une démarche d’agenda 21 local dans les communes du Sud, sensibilisation des partenaires aux aspects durables, etc.). Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Renouer ou renforcer des contacts avec des communes du Sud, déjà amorcés précédemment, notamment Tiassalé (Côte d’Ivoire).ou Masaya (Nicaragua) Mettre à disposition des savoirs et des savoir-faire communaux tels que le fonctionnement communal (accueil de stagiaires) ou encore la formation de la jeunesse. Sensibiliser la population ottintoise aux relations Nord-Sud et Sud-Nord (participation), en allant au-delà des clichés folkloriques pour découvrir la culture contemporaine des partenaires du Sud. PCDD – Fiche action: Coopération décentralisée 125 ¾ Définir, avec les partenaires du Sud, des objectifs communs pour un échange équilibré de savoirs et de pratiques communales. Public-cible ¾ ¾ Le personnel des administrations communales des partenaires du Sud et d’OttigniesLouvain-la-Neuve. La population locale d’ici et de là-bas, en fonction des projets spécifiques qui seront choisis, par exemple les jeunes et les éducateurs. DESCRIPTION Une Ville déjà impliquée dans les relations Nord-Sud Ottignies-Louvain-la-Neuve a déjà une longue pratique des actions en faveur des pays du Sud. Un budget communal est consacré à venir en aide à des projets concrets. Un Conseil Nord-Sud remet des avis à la Commune quant au choix des projets à soutenir prioritairement. Il s’agit le plus souvent de projets portés par des particuliers, ayant des contacts privilégiés avec un groupe ou une ONG dans un pays du Sud. Au-delà de ce soutien financier, Ottignies- Louvain-la-Neuve souhaite aujourd’hui explorer des pistes de coopération décentralisée de commune à commune, pour mettre en place un véritable partenariat équilibré d’échange dans une politique de développement durable. Quelles actions possibles ? Sur base des expériences et des contacts antérieurs de la Commune avec des partenaires du sud, quelques pistes d’actions peuvent être énoncées, sans qu’il y ait encore, à ce stade, de projet concret. D’autant qu’il est possible qu’un autre Conseil communal s’oriente vers d’autres pistes, de nouvelles propositions, ou qu’il y ait d’autres pistes à privilégier portées par l’actualité ou encouragées par de nouvelles dispositions administratives. Renforcer les relations avec Tiassalé, une commune-sœur en Côte d’Ivoire. Des actions humanitaires y ont déjà été soutenues par la Ville (envoi de vélos, de jeux, de livres…), mais aussi fortement empreinte de revalorisation des démarches culturelles locales. Récemment, le maire de cette localité a été séduit par le Conseil communal des enfants, structure éducative et citoyenne qu’il voudrait mettre en application chez lui. ¾ Un savoir-faire à valoriser : l’encadrement de la jeunesse. En collaboration avec le Centre de Loisirs Actifs (animation des plaines de vacances), des échanges entre jeunes du Nord et du Sud pourraient être organisés. A plus long terme, l’objectif serait aussi de former des animateurs dans les localités du Sud, pour l’encadrement d’enfants ou d’adolescents de quartiers défavorisés. La Ville participe déjà actuellement à une expérience de ce type avec des jeunes Palestiniens, Israéliens et Français. ¾ L’échange de compétences et d’expériences au sein des services communaux. L’administration communale est déjà un lieu d’accueil de stagiaires issus des pays du Sud qui viennent se rendre compte sur le terrain du fonctionnement des différents services. Cette démarche pourrait être renforcée et amplifiée, par exemple avec les communes de Masala et/ou Tiasalé, en ouvrant également la perspective à des échanges réciproques. ¾ Renouer les contacts avec Masaya : des contacts avaient été pris dans les années antérieures avec la Commune de Masaya, au Nicaragua. Une visite d’homologues nicaraguayens a été organisée dans le but de leur exposer certains aspects du fonctionnement communal. Ces relations pourraient être relancées, comme le suggère le Conseil Nord-Sud. Dans un premier temps, une semaine de sensibilisation va être organisée à Ottignies-LLN. L’objectif est de valoriser la culture contemporaine de cette région d’Amérique centrale, pour sortir des clichés « folkloriques » et mettre en évidence les spécificités culturelles locales telles que la bande dessinée ou la danse contemporaine ¾ Mais au-delà de ces quelques pistes, il s’agira d’établir avec les communes partenaires un programme commun d’actions afin de répondre prioritairement aux besoins et aux attentes de chacun. Dans le prolongement du PCDD, une démarche commune pourrait déboucher sur une aide aux autres localités pour établir, à leur tour, un « agenda 21 local », insufflant une réflexion sur le développement durable. PCDD – Fiche action: Coopération décentralisée 126 MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Rôle potentiel Echevinat et administration communale Coordinateur du projet Conseil Nord-Sud Contacts entre citoyens – bénévoles actifs Commune de Tiasalé Activation d’actions consécutives au jumelage Partenaires du Sud Centre de Loisirs Actifs Le CLA Formation des jeunes à l’accueil et à l’encadrement des enfants et des adolescents Contact Echevin : Jacques Benthuys Adm. : Elsie Jacobs 010/43.78.45 [email protected] Secr. : Elsie Jacobs 010/43.78.45 [email protected] Liliane Toussaint : 010 61 40 94 Lambert Yapi : maire de Tiasalé Marcel Buelens : 010/437 824 Elsie Jacobs : 010 437 845 Planification Démarches Evaluation et suivi des projets en cours (notamment échanges avec jeunes Palestinien, Israéliens et Français). Evaluation des stages et de l’accueil ponctuel de partenaires du Sud au sein de l’administration communale. Organisation de la semaine de sensibilisation à la culture nicaraguayenne Prise de connaissance d’expériences de coopération décentralisée menées par d’autres communes belges. Reprise de contacts avec Masaya et amplification avec Tiasalé ; estimation de leur degré d’intérêt pour participer à ce type de démarche. Procédure commune d’identification des besoins et des attentes des différents partenaires et acteurs impliqués dans cet échange d’expériences et de savoirs. INDICATEURS D’EVALUATION Les indicateurs seront à affiner selon les projets concrets qui seront choisis de commun accord entre les partenaires. Ils viseront essentiellement la pérennité et à terme, l’autonomie des projets, ainsi que la réponse aux attentes et besoins exprimés a priori par chacun. REFERENCES Retour d’expériences Les références énumérées ci-dessous concernent à la fois des documents publiés sur le sujet de la coopération décentralisée et des exemples concrets de communes ayant mené de telles expériences. Intitulé Commentaire / description Liens, références Cette brochure met en évidence que la OXFAM, CNCD 11.11.11 Ca passe par ma commune peut être un acteur clé de http://www.madeindignity. commune, Cahier 4 : coopération et qu’elle dispose de be/ Développer une compétences et d’outils spécifiques pour Public/ coopération Nord-Sud mener des projets dans ce domaine. Cette brochure expose la spécificité de la Union des Villes et Brochure « Global coopération au développement dans une Communes de Wallonie Village - Les perspective communale. Les textes sont http://www.uvcb-vbsg.be/ communes, PCDD – Fiche action: Coopération décentralisée 127 partenaires du développement » Partenariat entre les villes de Liège et de Lubumbashi Partenariat entre les communes d’Evere et de Lokossa Jette-Sidi Bibi, un projet de coopération de commune à commune Partenariat Leuven Nakuru notamment basés sur une enquête réalisée auprès des communes belges portant sur leurs contacts internationaux. Les villes de Liège et Lubumbashi ont réactivé leurs échanges depuis quelques années dans le but d’établir un partenariat pour améliorer le service public à la population. Deux axes font l’objet d’actions concrètes : la réhabilitation de l’état civil et la gestion des déchets ménagers. Un programme de coopération locale entre Lolossa au Bénin et Evere a été initié en 2002. Il vise à permettre aux administrations locales d’échanger leurs expériences. Des actions ont été concrétisées sur les thèmes de la propreté publique et de la participation citoyenne. La Commune de Jette s’est lancée dans un partenariat direct et durable visant à renforcer les structures administratives des deux communes et donc à asseoir la démocratie. Réalisation conjointe d’un Agenda 21 Local entre une commune du Nord et une commune du Sud (Kenya). globalvillage/brochureF.ht m Ville de Liège www.evere.be Coopération au développement [email protected] et.be http://www.jette.be/fr/doc/ Maroc.pdf Stad Leuven dagmar.vangrunderbeeck @leuven.be Date de rédaction : 21/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Coopération décentralisée 128 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION MISE EN PLACE DE COORDINATIONS DE QUARTIER DOMAINES – LIEN SOCIAL, LUTTE CONTRE L’EXCLUSION INFORMATION, PARTICIPATION ACTION 17.5 CREER UNE COORDINATION DANS CHAQUE QUARTIER DE LOGEMENT SOCIAL (RELAIS ENTRE HABITANTS-SERVICES- INSTITUTIONS) POUR DEVELOPPER UN LIEN SOCIAL DE PROXIMITE, VISER UNE COHABITATION HARMONIEUSE, METTRE SUR PIED ENSEMBLE CERTAINES ACTIONS SOCIALES ET CULTURELLES CONCRETEMENT La Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve souhaite mettre en œuvre une politique de proximité, prioritairement dans les quartiers de logement social. La Cellule de Développement Communautaire organisera tous les deux mois une réunion de coordination de quartier qui rassemblera habitants, associations et professionnels des secteurs sociaux et culturels pour faire le point sur les besoins et mettre en œuvre des dispositifs de réponse. Il s’agira également de promouvoir dans chaque quartier un seul espace rassemblant les différentes activités (écoles de devoirs, activités culturelles, etc.) : la maison de quartier. Ceci devrait permettre à la fois d’intensifier les contacts au sein du milieu local et de réaliser des économies d’échelle. La coordination serait chargée de la gestion de la maison de quartier. Si la chose est possible, on tentera également de susciter l’émergence de comités de quartier-relais. OBJECTIFS Objectifs thématiques L’action proposée rencontre plusieurs objectifs locaux exprimés dans la fiche thématique « Lutte contre l’exclusion et lien social », à savoir : ¾ Répondre aux besoins en équipements de base sur le territoire. ¾ Poursuivre le travail communautaire, favoriser les démarches citoyennes et la représentation des catégories sociales qui ont habituellement moins accès à la parole. ¾ Lutter contre l’exclusion et la marginalisation par rapport au système scolaire à la source de la reproduction des inégalités et encourager les liens entre les parents et l’école dans cet objectif. PCDD – Fiche action: Mise ne place de coordinations de quartier 129 Objectifs de l’action L’action poursuit en outre plus concrètement les objectifs suivants : ¾ ¾ ¾ ¾ ¾ Créer des liens entre les habitants des quartiers et susciter des démarches de projet au sein de la population Créer des liens entre les habitants et les professionnels dont ils constituent le public-cible Favoriser l’accès des publics moins qualifiés aux activités et services proposés Mieux répondre aux besoins matériels et immatériels, améliorer la qualité de vie des citoyens, conduire à une cohabitation plus harmonieuse Servir d’expérience - pilote pour l’extension éventuelle à d’autres quartiers Nous proposons de retenir deux objectifs opérationnels plus précis : ¾ Mise en place de 7 coordinations de quartier en 2006 (réunion de chacune d’elles tous les deux mois) ¾ Mise en place progressive au sein de chaque quartier (7) d’une seule maison de quartier regroupant les différentes activités locales (avantages : économie d’échelles dans les équipements ; différents publics se côtoient). Public-cible ¾ ¾ ¾ habitants des quartiers sociaux du Tiernat, du Buston, de la Chapelle aux Sabots, de Mousty, du Bauloy, de Lauzelle et du Biéreau professionnels des services publics et privés associations DESCRIPTION L’état des lieux de l’action collective et communautaire dans la commune a permis de dégager un certain nombre de problèmes dont les suivants : Manque de lien social et de convivialité Problème de certains quartiers marginalisés par rapport au reste de la ville Problème de la précarisation plus cachée dans le Brabant wallon Manque de travail de proximité dans certains quartiers Manque d’infrastructures à disposition des associations Face aux difficultés rencontrées par certaines populations plus excentrées ou émanant de communautés culturelles étrangères dans leur contact avec les institutions et leur accès aux services, face au manque de contacts interculturels et intergénérationnels, le projet proposé est de « créer une coordination dans chaque quartier de logement social (relais entre habitants, services, institutions) pour développer un lien social de proximité, viser une cohabitation harmonieuse, mettre sur pied ensemble certaines actions sociales et culturelles. » Des réunions de coordination de quartier précédées d’une invitation toutes-boîtes rassembleront habitants, associations et professionnels en vue de recueillir les besoins du quartier et de travailler ensemble à l’élaboration de réponses. Elles auront lieu tous les deux mois et déboucheront si nécessaire sur une concertation avec la Ville et/ou la société de logement pour induire des aménagements ou actions en vue de la revitalisation du quartier. On visera la décentralisation d’activités, voire de permanences des services publics dans des maisons de quartier, permettant la rencontre entre les habitants et entre ceux-ci et les intervenants professionnels. Il est prévu entre autres que les maisons de quartier accueillent l’école de devoirs, et des activités plus ludiques pour les jeunes, des activités culturelles et de loisirs pour tous, une permanence de l’agent de quartier, un local multimédia, … Si c’est possible, on tentera de soutenir l’organisation de comités de quartier-relais qui pourraient contribuer à faire émerger les souhaits et les projets des habitants (participation à l’échelle locale), tout comme à faire connaître la maison de quartier et ses activités. PCDD – Fiche action: Mise ne place de coordinations de quartier 130 MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville : cellule « développement communautaire » Ville : conseil consultatif des affaires sociales Ville : tout service concerné Rôle potentiel Coordination du projet Contact E. Scorier Se faire le relais des besoins A.Raemackers Partenariat pour la revitalisation du quartier Ville, Sociétés immobilières de Mise à disposition de locaux et service public, CPAS financement Partenariat pour la revitalisation du quartier Centre culturel : RES Promouvoir activités M. Geerts Maisons de jeunes Promouvoir activités CEC Promouvoir activités Coordination extra-scolaire Promouvoir activités Coordination écoles de Promouvoir activités devoirs AMO Promouvoir activités Régie de quartier Promouvoir activités ONE Promouvoir activités CCLP Promouvoir activités CPAS Promouvoir activités (article 27) Maison de la citoyenneté Promouvoir activités Mme Dufrasne Maison de l’enfance et de la Promouvoir activités Mme Cammermann famille Commission de prévention de Promouvoir activités, lieu de E. Scorier proximité coordination entre professionnels Lieu de recherche Promouvoir activités, lieu de E. Scorier méthodologique coordination entre professionnels Autres associations et Promouvoir activités Véronique Cappart, services, notamment : (Carrefour citoyen) Carrefour citoyen Christophe Rasumny Yolande Guilmot (Ligue des Ligue des familles familles) Génération Espoir Buston alentours Aïcha Adahman (Génération Péricole Espoir) Quartier du Bauloy, … quartier de vie Planification Démarches Coordination générale du projet : Cellule Développement communautaire Mise en place d’un groupe de travail comprenant les responsables de la mise en place des locaux, de l’animation et des comités d’habitants Inventaire des maisons de quartier et organismes similaires existant déjà sur le territoire de la commune et repérage des manques Inventaire des comités de quartier et repérage des manques Inventaire des services et associations de quartier et repérage des manques Définition de lieux d’action prioritaires pour expériences-pilote : chapelle aux sabots,… Recherche de financements (budget communal, FRB, …) Information générale sur le projet Mise en place de comités de quartier-relais : Carrefour-citoyen ? (contact à creuser) Rencontre des comités existants et évaluation de leur intérêt à participer PCDD – Fiche action: Mise ne place de coordinations de quartier 131 Identification d’autres personnes-ressources Réunion de lancement avec les personnes intéressées / Mise à profit de la fête des voisins pour lancer la démarche à certains endroits Accompagnement des comités qui le souhaitent Mise à disposition de locaux : Echevinat des Affaires sociales Inventaire des locaux existants (y compris de leur qualité) et des manques Rénovation des locaux inadaptés Mise en place de nouveaux locaux là où c’est nécessaire Mise en place de comités de gestion des maisons de quartier incluant des représentants des bénéficiaires (la coordination de quartier peut jouer ce rôle, du moins temporairement) Organisation d’activités: comité de gestion de la Maison de quartier en collaboration avec les associations et institutions existantes INDICATEURS D’EVALUATION Nombre de coordinations de quartier existantes Nombre d'organismes ayant une activité à la maison de quartier (pour chacune) Nombre d’activités proposées par chaque maison de quartier Proportion d’activités à caractère intergénérationnel Proportion d’activités à caractère interculturel Nombre de démarches collectives de projet liées à chaque maison de quartier Nombre de personnes fréquentant la maison de quartier Proportion de minimexés, chômeurs fréquentant les maisons de quartier REFERENCES Retour d’expériences (projet similaire ailleurs) Intitulé Médiateurs, habitants-relais Commentaire/description Régulation sociale Réparation du lien social Règlement des conflits Intégration sociale et culturelle Accès aux droits Accès aux services publics Liens, références http://www.ville.gouv.fr/pdf/dossie rs/adultes-relais/journal.pdf http://www.ville.gouv.fr/infos/dossi ers/mediation-sociale.html Territoires n° 373 ; Les enveloppes de quartier : une proximité pédagogique Enveloppes de quartier Associer les citoyens à des choix pour leur quartier Création de services de proximité Recueil de la parole des habitants sur leur Remise en question des travailleurs sociaux conduisant à un changement de leurs pratiques PCDD – Fiche action: Mise ne place de coordinations de quartier http://www.brestouvert.net/article170.html La participation des citoyens à la vie communale, enjeux et pratiques, Ministère de la RW, CPDT, plaquette n°3, 2003 Laville J.L. & Nyssens M.(1996), Les services de proximité : un enjeu de société ?, Wallonie, 48, pp. 13-20 Les services de proximité en Europe, J.L. Laville et L. Eme, rapport pour le CGP, Paris, La Documentation Française, 1991 Développement social urbain : stratégies et méthodes/ Michel Bonetti, Michel Conan, Barbara 132 Allen 271 p. (1991) relation avec les services sociaux Quartier de Vie : appel à projets citoyens de la FRB Emergence de projets citoyens en collaboration avec les pouvoirs publics et les entreprises Théatre-action Conscientisation du public à ce que vivent certaines catégories plus défavorisées de la population Maisons de village Maisons de quartier http://www.kbs-frb.be Rapport d’évaluation réalisé par le CREAT Fondation rurale de Wallonie Chefs de projet des ZIP Date de rédaction : 16/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Mise ne place de coordinations de quartier 133 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve Fiche action INFORMATION COMMUNALE POUR TOUS DOMAINE – INFORMATION ACTION 19.2. RENDRE LE SITE INTERNET PLUS ACCESSIBLE A TOUS DANS SON CONTENU ET SA PRESENTATION, EN COMPLEMENTARITE AVEC LE BULLETIN COMMUNAL ET AMELIORER LA COLLABORATION AVEC LES ORGANISMES RELAIS, POUR FAIRE DU SITE UN OUTIL D’INFORMATION INTERACTIF, TANT POUR LA POPULATION QUE POUR LE PERSONNEL COMMUNAL. CONCRETEMENT … Le nouveau site internent est continuellement mis à jour avec une information structurée et vulgarisée. Cette information est rendue physiquement accessible à tous dans des locaux qui mettent des ordinateurs connectés à Internet à disposition du public. Des formations sont également prévues pour ceux qui ne sont pas encore habitués à cette technologie. En outre, le bulletin communal et le site Internet de la Ville coordonnent leurs informations pour que les habitants puissent profiter au mieux de ces deux supports. OBJECTIFS Objectifs thématiques Cette action répond aux objectifs suivants fixés dans la fiche thématique : ¾ Donner accès à l’information communale à tous les habitants d’OLLN ¾ Informer des décisions politiques de manière transparente et accessible o Diffusion du budget communal dans un langage vulgarisé ; o Diffusion des décisions du Collège (ce qui n’est pas légalement obligatoire). ¾ Favoriser une information réciproque et responsable des différents acteurs o Responsabiliser et valoriser les services par rapport aux informations qu’ils diffusent (éventuellement qu’ils mettent leur information en ligne eux-mêmes) ; o Stimuler leur proactivité ; o Offrir un espace de parole aux citoyens ; ¾ Assurer une fluidité suffisante des canaux d’information entre services communaux ¾ Favoriser une cohérence des différentes approches Objectifs de l’action Cette action vise concrètement à ¾ Structurer et vulgariser l’information communale ¾ Resserrer la complémentarité entre le Bulletin communal et le nouveau site Internet ¾ Avoir au moins un local « Internet » dans chaque ancien village dont au moins un par entité géographique rendu accessible ¾ Continuer à former les habitants à l’utilisation d’Internet Public-cible ¾ Les habitants d’OLLN PCDD – Fiche action: Information communale pour tous 134 ¾ Les habitants d’OLLN n’ayant pas Internet à leur disposition DESCRIPTION Une importante quantité d’informations existe à OLLN. Il est nécessaire que ces informations soient structurées et rendues accessibles à tous. D’une part en favorisant un langage vulgarisé et d’autre part en permettant à tout citoyen d’avoir accès aux différents supports d’information. La Commune d’OLLN a commandé un nouveau site Internet et les bases d’un Intranet qui seront mis en ligne en mai 2006. Ceci permettra aux citoyens de disposer d’un outil convivial et riche en informations structurées. Pour ce faire la Ville devra coordonner l’information de tous les services afin d’optimaliser l’utilisation des différents médias disponibles (bulletin communal, site Internet, valves…). Afin de permettre à tous les habitants d’OLLN de consulter les informations du site Internet avec facilité, l’action prévoit des canaux alternatifs pour ceux qui ne disposent pas de connexion Internet. Elle prévoit d’une part, de mettre des ordinateurs à disposition dans plusieurs endroits de la commune via des partenariats et d’autre part, d’organiser des formations à Internet pour ceux qui ne sont pas encore familiarisés avec cette technologie. MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Administration communale, service information Ville : cellule « développement communautaire » Situation actuelle : - 2 salles multi-média ; une dans la cité de Mousty, l’autre dans la cité des Bustons - Rôle potentiel Contact Coordination de l’information sur le M-C Dufrene site et dans le BC Mise à jour du site Coordination du volet décentralisation de l’accès à Internet. Coordination des salles multiE. Scorier média dans les quartiers à logements sociaux o Localisation o Encadrement Maison de l’emploi Situation actuelle - Formation « techno-futur » : 2 jours - Mettre des locaux avec ordinateurs à disposition ouverts à tous - 3x par an bus de W@ll-t uniquement - Organiser des formations à pour chômeurs complets indemnisés Internet - Disponibilité des ordinateurs pour site de la commune mettre des locaux avec ordinateurs à Bibliothèque publique et ludothèque disposition mettre des locaux avec ordinateurs à La médiathèque disposition Financement des projets Fondation Roi Baudouin mettre des locaux avec ordinateurs à Maison de la citoyenneté disposition + formation mettre des locaux avec ordinateurs à UCL disposition mettre des locaux avec ordinateurs à Centre culturel disposition - mettre des locaux avec ordinateurs à disposition CPAS - organisation de cours « comment utiliser Internet » S. Nicaise A. Dufrasne M. Geerts Planification Démarches PCDD – Fiche action: Information communale pour tous 135 Publication des informations sur le site de la commune Nommer un responsable de projet qui sera le rédacteur en chef du site. Son rôle sera d’assurer la cohérence de l’information publiée sur le site (réalisé) Nommer des responsables « information » dans chaque service. Leur rôle sera de rassembler les informations que le service juge important de publier sur Internet. (réalisé) Le/la responsable de projet organise des réunions bimensuelles pour faire le point sur les informations à publier sur le site. Objectif : coordonner et structurer l’information Coordination avec le Bulletin communal Nommer une personne qui fasse le lien entre la rédaction du BC et celle du site Internet (réalisé) Coordonner les informations dans les deux médias, notamment en indiquant des liens précis vers des pages du site Internet (pas uniquement le lien général du site) Mise à disposition d’accès à Internet Contact avec les partenaires Définition des possibilités de chacun Définition du projet éducatif pour des salles « Internet » Dessiner une carte des différents endroits possibles pour accueillir des ordinateurs et le public Définition du mode d’encadrement des salles (professionnel / habitants / …) Définition du budget Appel d’offre pour achat de matériel Distribution du matériel Formation à Internet pour les habitants Nommer un responsable de projet (réalisé) Définir un partenaire pour organiser les cours Définir un (ou des) lieu où la formation se donnera Recherche de financement pour le projet INDICATEURS D’EVALUATION Nombre de visiteurs sur le site Internet de la Ville Fréquence d’actualisation du site Nombre de personnes allant sur le site à partir de la lecture du Bulletin Communal Nombre de personnes ayant suivi une formation à Internet Fréquence d’utilisation des locaux « Internet » REFERENCES Retour d’expériences (projet similaire ailleurs) Intitulé Cours d’informatique à destination des Sans-Abris Waterloo : bus Internet Commentaire / Description Ce projet a pour but de mettre à disposition des sans-abris un local chauffé pendant la période hivernale. Outre les divers services offerts (petite restauration, vêtements, information, ...), une permanence sociale est assurée permettant ainsi un travail de réinsertion socioprofessionnelle. Le local accueille en moyenne 40 personnes par jour. Pour augmenter les chances de réinsertion socioprofessionnelle, l’asbl démarre en outre un projet de formation en informatique et « recherche-emploi » pour les sans-abris. Ce projet a été subsidié par la Fondation Roi Baudouin à concurrence de 35500 € Chaque mois, sauf juin, juillet, août, le Bus Internet de la société W@ll-t (Route 99) vient sur l’esplanade de la maison communale. 30 personnes y suivent 10h de cours (2h/jour) pour le prix de 60€. Le profil de ces personnes PCDD – Fiche action: Information communale pour tous Liens, références MDA « L’info des jeunes » asbl Alain-Frank Mertens [email protected] Tél : 04-234 38 38 Adresse : Quai des Carmes 21-23 4101 Seraing -Jemeppe-surMeuse Commune de Waterloo 02/352.98.05 W@ll-t (Route 99) 136 est généralement : demandeurs d’emploi, personnes âgées, femme au foyer. Une fois par an, pendant la fête de Internet, 3 jours de cours variés sont offerts. 400 places sont disponibles pour des cours de 50 minutes dont les thèmes sont parfois plus « pratiques » utilisation de Skype, graver un CD,… http://www.wall-t.be/ Date de rédaction : 06/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Information communale pour tous 137 Plan communal de développement durable Ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve FICHE ACTION ZONE DURABLE D’ACTIVITES ECONOMIQUES DOMAINES – DEVELOPPEMENT DE L’ENTREPRISE, MOBILITE, EMPLOI, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET URBANISME, ENERGIE ACTION 20.8 PREVOIR UNE ZONE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE D’ARTISANAT ET PETITE ENTREPRISE, INNOVANTE EN TERME ENVIRONNEMENTAL, PROCHE D’UN CENTRE ET OFFRANT DES EMPLOIS PEU QUALIFIES CONCRETEMENT Créer les conditions pour la mise en œuvre d’une zone où une activité économique pourra être intégrée au tissu urbanisé via le développement de solutions innovantes en termes de gestion environnementale et la recherche d’activités générant des emplois peu qualifiés mais de qualités. OBJECTIFS Objectifs thématiques La ville d’Ottignies – Louvain-la-Neuve doit privilégier une approche endogène de l’économie pour permettre un développement durable ; elle doit valoriser les potentialités locales au service du milieu local. ¾ Privilégier l’ancrage territorial des entreprises dans le milieu local. ¾ Veiller au respect de l’environnement et de la qualité de vie par les entreprises. ¾ Explorer de nouveaux gisements d’emplois : la préservation et la valorisation de l’environnement, les services aux personnes, etc. ¾ Bien penser la localisation et l’organisation des zones d’activités économiques ; Objectifs de l’action ¾ ¾ ¾ Assurer une mixité des fonctions dans les centres urbanisés ; Améliorer les conditions d’accessibilité aux services et aux biens ; Promouvoir une conception urbanistique et architecturale des bâtiments permettant de réduire la consommation énergétique : orientation, ouvertures, matériaux, isolation… et de fournir ainsi des alternatives à la climatisation (chauffage, refroidissement) dans la construction. Public-cible ¾ ¾ Promoteurs et entreprises Citoyens et particulièrement les populations peu qualifiées PCDD – Fiche action: Zone durable d’activités économiques 138 DESCRIPTION Le territoire de la commune comporte une centaine d'hectares situés dans des zones d'aménagement communal concerté (ZACC) non encore bâties. Selon le Code wallon de l'aménagement du territoire, l'affectation de ces zones doit être choisie en fonction notamment de leur localisation (voisinage, proximité par rapport aux noyaux d'habitat), de la qualité des réseaux de communication et de distribution, et des besoins de la commune. La mise en oeuvre de ces zones nécessite un rapport urbanistique et environnemental (RUE) adopté par le Conseil communal et approuvé par le Gouvernement wallon. La commune peut utiliser cette législation pour soumettre la valorisation des ZACC à des conditions favorisant la gestion durable. Parallèlement aux choix de la localisation de la zone et à la détermination des conditions de mise en œuvre de celle-ci, le projet devra développer une approche prospective en termes de détermination du type d’activités à développer sur la zone en coordination avec les instances d’animation économiques. Il s’agira aussi d’assurer la gestion durable de la zone. Cette gestion devrait reposer sur de nouveaux partenariats entre les entreprises, la Ville et les opérateurs économiques. Il faut favoriser la mise en place d'une gestion collective par les entreprises des services, des besoins et de l'emploi. Les trois axes d'une gestion durable sont : ¾ économie : assurer le succès économique de la zone et favoriser le développement économique des entreprises implantées, ¾ environnement : prévenir les impacts sur l'environnement des aménagements de la zone et aider les entreprises à en faire de même, ¾ social : faciliter l'accès à l'emploi pour tous, améliorer les conditions de travail des employés et favoriser les retombées positives sur le territoire. MISE EN OEUVRE Partenaires Partenaires Ville d’Ottignies – Louvain-laNeuve CCAT DGATLP Auteur de projet Service de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire Les propriétaires des terrains IBW, UCL Rôle potentiel Partenaire légal : Coordinateur du projet Contact Echevin(e) de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire et du développement économique Partenaire légal : Organe Président(e)de la CCAT consultatif avec avis obligatoire Rue des Brigades d’Irlande 1 à Avis 5100 Jambes Auteur de projet du RUE Partenaire public : Futur responsable du service gestionnaire du RUE urbaniste communal Gestionnaire potentiel de la zone de développement économique d’artisanat et petite entreprise Planification Démarches Déterminer quelles sont les zones d’activités économiques ou les ZACC ou parties de ZACC dont les caractéristiques conviennent pour la réalisation d’un tel projet. Pour ces zones, réaliser un RUE tel que prescrit par le Code. Envisager éventuellement la réalisation d'un plan communal d'aménagement (PCA), juridiquement plus sûr et opposable aux tiers. Rédiger une charte de "Qualité Environnementale" pour la zone d'activités. Organiser la structure d’animation de la zone d’activités. PCDD – Fiche action: Zone durable d’activités économiques 139 INDICATEURS D’EVALUATION % d’emplois peu qualifiés sur la zone Le RUE devra déterminer les indicateurs au niveau urbanistique et environnemental. REFERENCES Retour d’expériences Intitulé Gestion durable des parcs d’activités économiques La charte de "Qualité Environnementale" pour la zone d'activités de la "Borne Blanche" à Combs-la-Ville Commentaire / description e-parc est une structure de conseil dans le domaine de la gestion durable des parcs d'activités et zones industrielles. L'enjeu est de concilier action économique et environnement à l'échelle d'une zone d'activités. A partir d'une action volontariste des collectivités, les entreprises désireuses de s'y implanter y trouveront un cadre favorisant le développement de leur démarche environnementale interne via une « Charte de Qualité Environnementale » Liens, références http://www.ecoparc.com/g estion-durable-parcactivites/bibliographiearticles.php http://www.areneidf.com/ entreprises/e_chartegeo. html Date de rédaction : 23/03/06 Rédacteur PCDD – Fiche action: Zone durable d’activités économiques 140 Ville d’Ottignies-Louvain-La-Neuve Tableau de synthèse TABLEAU DE SYNTHESE DES FICHES ACTIONS N° de l’action 1.2/1.5. 2.4 3.4 Action Intitulé Logement Développer une politique de partenariat public privé pour la création de logements assurant une double mixité : sociale (logements sociaux, à loyers modérés et privés) et intergénérationnelle. Transport en Commun Alternatif Développement de TCA (Transport en Commun Alternatif) pour relier les quartiers et hameaux décentrés aux centres de services en collaboration avec les habitants des dits quartiers et hameaux Achat responsable Développer une politique d’achat responsable et de gestion de ceux-ci au niveau communal (centralisation, normes éthiques, productions des déchets 4.10 Des emplois locaux de qualités pour les locaux 5.3 Rubrique info-santé dans le Promouvoir des emplois de qualité au bénéfice des personnes habitant la commune en renforçant la collaboration entre la Maison de l’Emploi et les employeurs en termes d’information, de formation et de recrutement. Mener des campagnes de sensibilisation auprès de la population et l’informer sur les PCDD : Tableau de synthèse des fiches actions Description Subordonner la réalisation de logements dans certaines zones d'aménagement communal concerté (ZACC) à des conditions de mixité sociale et générationnelle : o prévoir un partenariat associant le propriétaire promoteur privé à un opérateur public qui réalisera, sur une partie de la ZACC, des logements sociaux, moyens et spécifiques et/ou o exiger qu'un certain pourcentage des lots ou des immeubles soit vendu à un prix moins élevé que celui du marché et réservé à des personnes ou ménages répondant à certaines conditions de patrimoine immobilier et de revenus. Développement d’un service complémentaire au transport en commun existant via la création d’un chèque transport. Celui-ci doit permettre de répondre à trois objectifs particuliers : encourager financièrement l’utilisation d’alternatives à la voiture Æ principe du transport collectif développer la couverture de desserte en transport collectif là où les bus traditionnels ne passent pas et pendant les plages horaires non couvertes par la desserte traditionnelle Æ principe de couverture inclure le public socialement défavorisé au sein du système proposé Æ principe de solidarité. L’administration communale est un acteur responsable en ce qui concerne sa production de déchets. Elle s’est déjà engagée sur sa quantité de déchets produits mais également sur le recyclage des produits utilisés. Elle souhaite aller plus loin et développer une politique d’achats responsables tant en termes de déchets générés que de normes éthiques, environnementales et socialement respectueuses. Cette fiche a pour objectif d’aider la commune à développer les outils nécessaires pour mettre en place une telle politique. Promouvoir des emplois de qualité au bénéfice des personnes habitant la commune en renforçant la collaboration entre la Maison de l’Emploi et les employeurs en termes d’information, de formation et de recrutement. Le premier public concerné est les personnes peu qualifiées. Concrètement, la ville veut contribuer à une meilleure information sur les services accessibles à la population pour une meilleure prévention des problèmes de santé. Elle ouvrira donc régulièrement les colonnes du bulletin communal à une rubrique santé Actions liées 20.8 7.4 12.3, 20.8 14.4, 17.5, 19.1 142 N° de l’action Action bulletin communal Intitulé structures, associations qui peuvent lui venir en aide (soit dans notre commune, soit dans la région proche) 6.2 Amélioration du rôle et du fonctionneme nt du conseil consultatif « prévention et sécurité » Amélioration du rôle et du fonctionnement du conseil consultatif « prévention et sécurité » 7.4 Une école durablement en développeme nt Instauration d’une aide logistique pour aider les écoles localisées sur l’entité à mettre en place une école durablement en développement (audit énergétique, gestion des déchets, économat durable, etc.) 8.5 Un nouveau RCU… plus « durable » Un nouveau RCU… plus durable Revoir le RCU sur le plan énergétique afin de respecter l'environnement lors de tout aménagement ou projet de construction 9.1 Sensibilisatio n aux économies Campagne d’information et de sensibilisation PCDD : Tableau de synthèse des fiches actions Description « nouvelle formule » et tentera dans la mesure de ses moyens d’appuyer des initiatives de communication en matière de prévention. Le contenu figurerait également sur le site Internet de la commune. Il serait intéressant de coordonner l’article sur un service avec une manifestation particulière ou un effort particulier d’ouverture de celui-ci : journées portes ouvertes, dépistage gratuit, séance d’essai sans engagement, etc. Il s’agit o de rendre ce conseil consultatif encore plus accessible à tout habitant et professionnel intéressé, et plus actif o de promouvoir son rôle d’interpellation o d’améliorer le dialogue avec la ville, afin que le groupe puisse travailler sur les enjeux essentiels et ainsi davantage influer sur la politique menée en matière de sécurité ; o de créer, pour plus de transversalité, des liens avec les autres conseils consultatifs o de prôner une réflexion générale sur le fonctionnement des conseils consultatifs Développement d’une cellule de soutien logistique et pédagogique afin d’aider les écoles à passer à une école durablement en développement. Cette cellule serait animée par un coordinateur / animateur et s’appuierait sur un réseau de personne de référence thématique. Le règlement communal d’urbanisme (RCU) est un document à valeur réglementaire qui précise comment construire les voiries, les espaces publics et les bâtiments dans les différents quartiers de l’entité ottintoise. Revoir le RCU sur le plan énergétique, c’est viser à réduire le coût énergétique global de toute réalisation en s’attachant à ses composantes et à leurs transformations : o le site concerné o les matériaux utilisés o les modalités de mise en œuvre o la gestion de l’aménagement ou de la construction Moyennant le respect du bâti existant environnant, le RCU veillera notamment à : o limiter les terrassements et l’imperméabilisation des sols, o encourager la mise en œuvre de matériaux sains et durables. o favoriser une architecture bioclimatique, o autoriser des matériaux denses pour l’isolation, o autoriser les débordements de toiture en façade sud, o permettre des surfaces de baies adaptées selon l’orientation des façades, o autoriser les bardages de bois y compris pour les vérandas. Depuis de nombreuses années, la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a développé des actions en termes de gestion de l’énergie (économie et choix d’énergies qui soutiennent le développement durable). Elle a particulièrement développé des campagnes de Actions liées 14.4, 17.5 3.4, 9.1 1.2/1.5, 9.1, 20.8 8.5, 20.8 143 N° de l’action Action d’énergie 10.1 Eau Pérennisation et poursuite des actions reprises dans le PCDN 12.3 Espaces verts, nature et forêts Faire un relevé de tous les espaces verts sur la commune (bonne connaissance de la situation actuelle) et établir une stratégie pour les mettre en réseau (vision de protection et de développement) 13.6. Accueil du festival de littérature « l’écrin de l’écrit » dans une perspective de développeme nt durable l’Ecrin de l’Ecrit Sport pour tous Prévoir des initiations sportives accessibles à tous, y compris les publics plus défavorisés (en lien avec le travail de développement communautaire) 14.4 Intitulé Description sensibilisation à l’utilisation des énergies renouvelables. L’isolation des habitations particulières, outre une diminution de l’énergie consommée, a un impact élevé sur le climat. Cette fiche a pour objectif de réorienter la politique communale au niveau énergétique vers la promotion de l’isolation des habitations particulières. En matière de gestion de cours d’eau, la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve est déjà dotée d’un PCDN et du contrat de rivière de la Dyle. Il s’agit de passer maintenant à l’action et d’aménager écologiquement certaines berges de cours d’eau. Le ruisseau du Pinchart est géré par la Ville tandis que la Dyle est gérée par la Région wallonne. L’aménagement écologique des berges des deux cours d’eau permettra de composer d’agréables espaces verts sur le territoire de la Ville. Les habitants auront l’occasion de se réapproprier les cours d’eau. 11 La Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve a depuis toujours intégré la gestion et l’entretien des espaces verts notamment via son PCDN. Cette fiche projet a pour objectif d’intégrer la dimension développement durable dans la gestion de ces espaces. Les critères du DD seront à établir en fonction des types d’espaces verts. Actions liées 4.10 L’Ecrin de l’Ecrit est un festival de littérature qui se déroule tous les deux ans. Le temps d’un week-end, il accueille plusieurs dizaines d’auteurs francophones, un public nombreux, et jouit d’un grand retentissement médiatique. PCDD : Tableau de synthèse des fiches actions Après Eghezée et Chaumont-Gistoux, l’Ecrin de l’Ecrit se tiendra pour la première fois à Louvain-la-Neuve, à la Ferme du Biéreau les 12, 13 et 14 mai 2006. Idéalement, cette formule devrait être pérennisée. L’accueil de ce Festival, qui cette année aura pour thème « Maghreb au cœur », sera pour la Commune l’occasion de valoriser les cultures littéraires alternatives et marginalisées, la mixité culturelle et intergénérationnelle, et la rencontre entre le public et les écrivains. Mais aussi, indirectement, favoriser les retombées économiques locales, l’accessibilité du public, et le tri des déchets, en accord avec les principes du développement durable. Permettre aux jeunes de 10 à 16 ans (et plus particulièrement les jeunes issus des quartiers de logements sociaux) d’accéder à 2 initiations sportives en particulier, à savoir : le mini-foot et la danse. Il s’agit également d’apporter une aide financière, par le biais des chèques-sport, pour toute inscription dans un club sportif de son choix. Enfin, l’action a pour objectif d’apporter une meilleure information au public quant à l’offre sportive disponible sur le territoire communal mais également de sensibiliser les jeunes à la pratique sportive en organisant différentes animations sportives dans des lieux publics (rues, grand place, quartiers…). 15 144 N° de l’action 16.4 17.5 19.1 20 Action Intitulé Relations Nord-Sud Développer la coopération décentralisée qui établit des liens concrets entre des localités du Sud et Ottignies-LLN Mise en place de coordinations de quartier Créer une coordination dans chaque quartier de logement social (relais entre habitants, services, institutions) pour développer un lien social de proximité, viser une cohabitation harmonieuse, mettre sur pied ensemble certaines actions sociales et culturelles Information communale pour tous Rendre le site Internet plus accessible à tous dans son contenu et sa présentation, en complémentarité avec le bulletin communal et améliorer la collaboration avec les organismes relais, pour faire du site un outil d’information interactif, tant pour la population que pour le personnel communal. Développeme nt de l’entreprise Prévoir une zone de développement économique, d’artisanat et de petites entreprises, innovante du point de vue environnemental, proche du centre et offrant des emplois peu qualifiés PCDD : Tableau de synthèse des fiches actions Description La Commune a plus particulièrement choisi d’approfondir l’action visant à développer une coopération décentralisée, c’est-à-dire un échange équilibré de savoirs et de pratiques avec une autre commune du Sud, dans le but d’un enrichissement mutuel. Au stade actuel de la réflexion, il s’agit d’explorer les pistes potentielles d’actions, sur base des acquis et des expériences antérieures de la Commune dans les projets Nord-Sud. o Contacts à renouer avec les « communes sœurs » du Sud (Côte d’Ivoire, Nicaragua…) o Réitérer l’expérience d’échanges de jeunes et formation de jeunes éducateurs chez les partenaires du Sud. o … La commune souhaite mettre en œuvre une politique de proximité, prioritairement dans les quartiers de logement social. La Cellule de Développement Communautaire organisera tous les deux mois une réunion de coordination de quartier qui rassemblera habitants, associations et professionnels des secteurs sociaux et culturels pour faire le point sur les besoins et mettre en œuvre des dispositifs de réponse. Actions liées Il s’agira également de promouvoir dans chaque quartier un seul espace rassemblant les différentes activités (écoles de devoirs, activités culturelles, etc.) : la maison de quartier. Si la chose est possible, on tentera également de susciter l’émergence de comités de quartier-relais. 18 Structurer et rendre accessibles à tous les informations déjà existantes. Structurer l’information En coordonnant l’information de tous les services afin d’optimaliser l’utilisation des différents médias disponibles. Rendre l’information accessible En favorisant un langage vulgarisé En permettant à tout citoyen d’avoir accès aux différents supports d’information. o Mettre des ordinateurs à disposition dans plusieurs endroits de la commune via des partenariats o Organiser des formations à Internet pour ceux qui ne sont pas encore familiarisés avec cette technologie. Créer les conditions pour la mise en œuvre d’une zone où une activité économique pourra être intégrée au tissu urbanisé via le développement de solutions innovantes en termes de gestion environnementale et la recherche d’activités générant des emplois peu qualifiés mais de qualités. 2.1, 3.4, 5.3, 8.5, 9.1, 14.4 1.2/1.5, 4.10, 12.3 145 PCDD : Tableau de synthèse des fiches actions 146