Sablimaris à Lanester, à la découverte d`un petit morceau de roche

Communiqué de Presse
Juillet 2009
Sablimaris à Lanester,
à la découverte d’un petit morceau de roche… indispensable
Mal connu du grand public, le granulat représente pourtant plus de 75 % des substances
minérales extraites en France, avec une consommation française supérieure à 420 millions de
tonnes, soit environ 7 tonnes par an et par habitant. Le 4 juillet, à l’occasion du centenaire de
la ville de Lanester, Sablimaris a choisi de faire découvrir au public ce petit morceau de roche,
si indispensable à la construction du cadre de vie, en ouvrant les portes de son site de
traitement de 10 heures à 17 heures.
Ainsi, pendant toute une journée, le granulat dévoilera ses secrets aux visiteurs. Des visites
guidées par les collaborateurs de l’entreprise ainsi qu’une exposition expliqueront les
différentes étapes, de l’extraction en mer aux réalisations, en passant par l’ensemble du
processus d’élaboration, de suivi et de contrôle des matériaux.
Le granulat marin, un matériau indispensable au développement
Le granulat (sable ou gravier) est la matière
première essentielle à toute construction en
béton. Dans les routes, ouvrages d’art,
bâtiments publics et privés, le granulat est
présent au quotidien et participe à
l’amélioration du cadre de vie et à
l’aménagement du territoire.
Le dynamisme économique du littoral et la croissance démographique entraînent
une augmentation des besoins en matériaux. Les gisements de granulats marins
extraits au large et traités sur des plateformes portuaires au cœur des bassins de
consommation du littoral constituent une ressource essentielle au développement
économique des façades maritimes.
Si le granulat marin ne représente aujourd’hui que 7 millions de tonnes sur les 420
millions consommés annuellement, soit moins de 2 %, il assure de 50 à 80 % des
besoins en sable de certains départements littoraux.
Une qualité préservée
Les
caractéristiques
intrinsèques
des
granulats marins sont similaires à celles des
matériaux alluvionnaires « terrestres ». Cela
leur permet d’être largement utilisés dans la
fabrication de tous types de béton. Ils
bénéficient d’une attestation de maîtrise de la
production CE 2+ et certains produits
possèdent la certification NF.
La production du granulat marin : une activité réglementée et contrôlée
A l’image des carrières terrestres, dont la délivrance d’autorisation d’exploiter est
soumise à une réglementation très stricte, l’extraction en mer est également
fortement contrôlée et régulée. En effet, l’exploitation de granulats marins est
soumise à l’obtention préalable de trois autorisations délivrées par les services de
l’état : un titre minier qui lui concède le droit d’extraire des matériaux en mer, une
autorisation d’occupation temporaire du domaine public maritime et une
autorisation d’ouverture de travaux miniers… Une procédure d’une durée minimale
de 3 ans, plus proche dans la réalité de 5 à 10 ans.
Les études d’impact, à l’appui de ces demandes d’autorisations, dressent l’état
environnemental du milieu (faune et flore marines, transit sédimentaire, évolution
naturelle du trait de côte, courants…), analysent les effets prévisibles de
l’exploitation et sa compatibilité avec les autres activités exercées en mer (pêche,
plaisance, trafic et sécurité maritimes…). L’autorisation d’exploiter est assortie d’un
programme de surveillance continue des effets sur le milieu marin, en particulier sur
la recolonisation biologique des fonds après extraction.
L’activité quotidienne des navires est également
contrôlée par les services de l’Etat au moyen de
systèmes de positionnement et d’enregistrement
de données permettant de vérifier leurs
déplacements et leur activité d’extraction. Des
commissions locales d’information et de
surveillance (CLIS) sont mises en place pour
l’information du public, riverains et parties
prenantes sur le suivi de l’impact des activités.
Les résultats des suivis environnementaux y sont
présentés et commentés.
Par ailleurs, les sites de réception et de traitement des matériaux, comme le site de
Lanester exploité par Sablimaris, bénéficient d’une autorisation préfectorale au titre
de la réglementation sur les installations classées pour la protection de
l’environnement (ICPE).
L’extraction de la ressource, l’utilisation et l’occupation des infrastructures portuaires
sont soumises à un régime de taxation dont les montants sont fixés par les services
de l’état et les gestionnaires des ports.
Sablimaris : le traitement et la commercialisation des sables marins.
Avec, en 2008, un chiffre d’affaires de 20 millions d’euros, une production de 2 millions
de tonnes de sables (environ 30 % du marché) et 25 salariés, Sablimaris se positionne
comme leader du marché français dans le traitement et la commercialisation de
granulats marins au départ de ses unités de Quimper, Lanester, Les Sables d’Olonne et
La Rochelle. Entité créée en 2005, Sablimaris est issue du regroupement de sociétés
spécialisées dans le granulat marin depuis près de 50 ans, bénéficiant ainsi d’une
expertise et d’un savoir-faire reconnus.
Les 4 sites de traitement et les deux laboratoires de Sablimaris traitent les granulats
marins en provenance de plusieurs gisements exploités par les navires Penfret et
André.L, le plus performant de la flotte sablière française dont la capacité de livraison
équivaut à celle de 130 camions. Outre les sites Sablimaris, ces navires approvisionnent
d’autres ports de la façade atlantique tels que Brest et Nantes Cheviré.
Les matériaux produits sont utilisés dans le cadre de nombreux chantiers de bâtiment et
de travaux publics. Ils ont notamment permis la construction de la Cité de la Voile Eric
Tabarly à Lorient (photo 1), du Pont de l’Ile de Ré, du Pont de Cheviré à Nantes, du Pont
de Carhaix, (photo 2) de la rocade de Royan et des ouvrages d’art de l’autoroute A 837
reliant Rochefort à Saintes et plus récemment, des stations d’épuration d’Hennebont et
de Kérolay à Lorient, du nouveau lycée Eric Tabarly aux Sables d’Olonne, du nouvel
hôpital de Saintes… L’actuel chantier du nouveau Pont de Térénez dont la technicité est
une première européenne (accès à la presqu’ile de Crozon) utilise les produits du
terminal Sablimaris de Quimper. Les sables marins sont également employés pour le
réensablement de certaines plages du littoral comme celles de La Baule (44) ou de
Châtelaillon (17), les cultures maraîchères, les carrières équestres…
(1)
(2)
Le site de Lanester
Implanté sur un terrain de près de 25 000 m2,
au confluent du Scorff et du Blavet, le site de
traitement Sablimaris de Lanester bénéficie
d’un dispositif industriel complet, qui lui
permet de produire annuellement 450.000
tonnes de granulats, à la qualité parfaitement
maîtrisée, principalement destinées aux
secteurs du bâtiment et des travaux publics.
Sur le plan de la maîtrise des impacts de son
activité, de nombreuses actions ont été
entreprises, avec par exemple un stockage
des hydrocarbures clairement identifié et
organisé sur bacs de rétention et aire étanche,
le tri sélectif des déchets, le transit des eaux
d’égouttage des sables par un bassin de
décantation, l’équipement des chargeuses
avec des caméras de recul et feu flash… Des
plans d’actions en matière de formation, de
qualité, de sécurité et d’environnement sont
mis en place et actualisés chaque année.
Effectifs
Capacité de production
Nombre de gisements exploités
Produits
Zone de chalandise
Certifications
Quelques références locales
Contact
6 personnes
450.000 tonnes de granulats
6
sables et graviers
Environ 100 km autour de Lanester
Norme NF pour le sable
Viaduc de Carhaix, Pont des Indes, Cité de
la Voile Eric Tabarly, stations d’épuration
d’Hennebont et de Kérolay, nouvel hôpital
du Scorff, réhabilitation du quartier des
forges à Lochrist, Mega CGR Lanester…
Daniel JUPIN
Directeur de Sablimaris
Rue du Charron
44 800 St HERBLAIN
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Fax : 02 28 03 14 28
Agence Schilling Communication
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