Circulaire DGPAAT/SDGBC/C2012
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Circulaire DGPAAT/SDGBC/C2012
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET DIRECTION GENERALE DES POLITIQUES AGRICOLE, AGROALIMENTAIRE ET DES TERRITOIRES Sous-direction de la Gouvernance Bureau des Contrôles Suivi par : Marion VOISIN Tél. : 01 49 55 54 47 e-mail : [email protected] CIRCULAIRE DGPAAT/SDGBC/C2012-3096 Date: 18 décembre 2012 Suivi par : Jean-Baptiste FAURE Tél. : 01 49 55 57 78 e-mail : [email protected] Date de mise en application : immédiate Nombre d'annexes : 5 Objet : Le Ministre de l’agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt A Mesdames et Messieurs les Préfets de région de l'hexagone contrôles administratifs (visites sur place, fiabilité du demandeur, application de la règle des 3% et obligations sociales et fiscales) champ des contrôles sur place pour les dossiers des mesures du Règlement de Développement Rural (programmation 2007 – 2013) hors SIGC. Résumé : La présente circulaire a pour objet de fournir des éléments de cadrage en ce qui concerne certains aspects des contrôles sur place et des contrôles administratifs pour les dossiers relevant des mesures « hors SIGC » du RDR (programmation 2007-2013 : RDR2) . Elle complète la note de service DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 Mots-clés : RDR, PDRH, visites sur place, FEADER, contrôles sur place, contrôles administratifs Destinataires Pour exécution : Mme et MM. les Préfets de région de l'hexagone Mmes et MM. les Préfets de département Mmes et MM. les Directeurs régionaux de l’alimentation, de l'agriculture, et de la forêt Mmes et MM les Directeurs départementaux des territoires Mmes et MM les Directeurs départementaux des territoires et de la mer Monsieur le Président Directeur Général de l’ASP Pour information : Mmes et MM. les Préfets des DOM Mmes et MM. les Secrétaires généraux pour les affaires régionales MM. les Directeurs de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt des DOM M. le directeur régional de l'alimentation, l'agriculture et de la forêt de Corse M. le président de la collectivité territoriale de Corse M. le directeur de l'ODARC M. le Directeur de l’eau et de la biodiversité (MEDDTL) MM. Les directeurs régionaux de l’environnement, de l’aménagement et du logement M. le président de l'ARF M. le président de l'ADF 1/1 INTRODUCTION Cette circulaire a pour objectif d’apporter des précisions sur plusieurs points transversaux qui concernent le contrôle administratif et le contrôle sur place des dossiers FEADER hors SIGC. En premier lieu, l'organisation des contrôles sur place est précisée grâce à la répartition des points de contrôle selon les différents types de contrôles. Puis, une série de points de contrôle administratifs qui nécessitaient des précisions font l'objet d'un chapitre pour chacun d'entre eux. L'organisation des visites sur place est précisée, le contrôle de la fiabilité du demandeur est explicité, la vérification des obligations sociales et fiscales est décrite. Enfin, l'application de la règle des 3 % est explicitée. Il appartient à chaque bureau gestionnaire de préciser éventuellement dans les documents propres à la gestion des dispositifs qui le concerne les différents points abordés dans cette circulaire. Les dispositifs d'aide liés au SIGC ne sont pas concernés par cette circulaire. Table des matières 1 LE CADRE REGLEMENTAIRE ................................................................................................................ 3 2 LE CHAMP D’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE................................................................................ 4 3 CHAMP DES CONTROLES DES AIDES RDR « HORS SIGC » ............................................................. 4 3.1. 3.2. OBJET ................................................................................................................................................. 4 RAPPEL SUR LES CONTROLES DES AIDES « HORS SIGC » DU RDR ........................................................ 4 Les contrôles administratifs ........................................................................................................... 5 Les contrôles sur place.................................................................................................................. 5 les contrôles de reperformance ..................................................................................................... 5 3.3. PRINCIPES RETENUS ............................................................................................................................ 6 4 LES VISITES SUR PLACE ....................................................................................................................... 7 5 CONTROLE DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR.................................................................................. 7 5.1. 5.2. 5.3. 6 DEFINITION DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR D’AIDE ................................................................................ 7 PRINCIPES RETENUS ............................................................................................................................ 8 MODALITES DE REALISATION ................................................................................................................. 8 VERIFICATION DES OBLIGATIONS SOCIALES ET FISCALES........................................................... 9 6.1. 6.2. ÉLEMENTS DE CONTEXTE ................................................................................................................. 9 PRINCIPES DE CONTROLE RETENU ................................................................................................ 10 6.2.1. 6.2.2. 6.3. 6.4. 6.5. 7 Vérification de la régularité des obligations sociales ............................................................... 10 Vérification de la régularité des obligations fiscales ................................................................ 11 DOCUMENTS DEMANDES ................................................................................................................ 14 METHODE DE CONTROLE ................................................................................................................ 15 SUITES A DONNER ........................................................................................................................... 16 MODALITES D’APPLICATION DE LA REGLE DES 3%....................................................................... 17 7.1. OBJET ............................................................................................................................................... 17 7.2. PRECISIONS SUR LES MODALITES D’APPLICATIONS ............................................................................... 17 7.2.1. Type de financement ............................................................................................................... 17 7.2.2. La base de calcul de la règle ................................................................................................... 17 7.2.3. Méthode de calcul.................................................................................................................... 17 7.3. PRECISIONS SELON LE STADE DU DOSSIER ET DU TYPE DE CONTROLE ................................................... 18 7.3.1. Application lors du contrôle administratif ................................................................................. 18 Application de la règle des 3% à chaque demande de paiement - prise en compte des VSP18 7.3.2. Application lors des contrôles sur place .................................................................................. 20 7.3.3. Application lors du contrôle sur place ex-post ......................................................................... 21 7.3.4. Tableau récapitulatif ................................................................................................................ 22 7.4. PROCEDURE DE TRAITEMENT DES IRREGULARITES ............................................................................... 24 8 ENTREE EN VIGUEUR DES MODALITES D’APPLICATION............................................................... 24 ANNEXES ....................................................................................................................................................... 25 2/2 1 LE CADRE REGLEMENTAIRE Les textes recensés sont ceux applicables à la programmation 2007-2013. Dans la mesure du possible, les liens permettant l’accès direct à la source réglementaire ont été intégrés. Règlement (CE) n°1698/2005 (Conseil) du 20 septembre 2005 concernant le soutien au développement rural par le Fond européen agricole pour le développement rural (FEADER) modifié http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2005/l_277/l_27720051021fr00010040.pdf Règlement (CE) n°1974/2006 (Commission) du 15 décembre 2006 portant application du règlement (CE) n° 1698/2005 du Conseil modifié http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_368/l_36820061223fr00150073.pdf Règlement (UE) n°65/2011 (Commission) du 27 janvier 2011 portant modalités d’application du règlement CE n° 1698/2005 en ce qui concerne l’application de procédures de contrôle et de conditionnalité pour les mesures de soutien au développement rural http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:025:0008:0023:FR:PDF Programme de développement rural hexagonal pour la programmation 2007-2013 du développement rural approuvé par la décision C(2007) 3446 de la Commission européenne du 19 juillet 2007 modifié Décret n°2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d'éligibilité des dépenses des programmes de développement rural Arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le cadre du PDRH modifié Arrêté du 28 septembre 2012 portant mesure de simplification en matière de demande d'aide dans le cadre d'un programme de développement régional. Convention entre l'ASP et le MAAP relative à la répartition des missions dans le cadre de la mise en oeuvre du PDRH 2007-2013 du 30 novembre 2009 3/3 2 LE CHAMP D’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE Cette circulaire s'applique exclusivement aux dossiers relevant de dispositifs d'aide dans le cadre de la programmation 2007-2013, ainsi qu’aux dossiers bénéficiant de financements additionnels ou « top up », dès lors qu'il s'agit d'un dispositif cofinancé par ailleurs et à l'exception des dispositifs de l'axe 2 liés aux surfaces, (les dispositifs financés en top-up pur ne sont pas concernés). Cette circulaire s'applique au PDRH. Les autorités de gestion des PDR et de Corse peuvent s'en inspirer pour établir les règles relatives aux points abordés dans la présente circulaire. Elle concerne les contrôles sur place et 4 aspects des contrôles administratifs : - la réalisation des visites sur place prévues par l’article 24 paragraphe 4 du règlement (CE) n°65/2011 de la Commission du 27 janvier 2011 ; -la vérification de la fiabilité du demandeur prévue par l’article 24 point 2 du règlement (CE) n°65/2011 de la commission du 27 janvier 2011 ; -la vérification des obligations sociales et fiscales prévue dans l'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le cadre du PDRH modifié par l'arrêté du 28 septembre 2012 portant mesure de simplification en matière de demande d'aide dans le cadre d'un programme de développement régional. - l'application du principe de réduction prévu par l'article 30 du règlement (CE) n°65/2011 de la commission du 27 janvier 2011 (règle des 3%) Cette circulaire complète : la note de service DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 relative aux contrôles administratifs et aux contrôles croisés, la circulaire DGPAAT/SDDRC/C2010-3040 du 19 avril 2010 relative aux règles transversales pour la construction des plans de financement des opérations aidées au titre des programmes de développement rural pour les mesures hors aides à la surface 3 3.1. CHAMP DES CONTROLES DES AIDES RDR « HORS SIGC » Objet Suite à l’évolution du règlement relatif aux contrôles sur place des mesures du RDR (règlement (CE) n°1975/2006 abrogé par le R(UE) n°65/2011) et dans un souci de simplification et de cohérence, une expertise a été menée conjointement entre l’ASP et le MAAF pour définir précisément le périmètre de chaque type de contrôle dans le respect des dispositions des articles 23 à 29 du R(UE) n°65/2011. Cette démarche avait pour objectif de : préciser le champ de chaque type de contrôle réalisé dans le cadre des aides du FEADER (contrôle administratif et sur place) au vu des indications réglementaires et éviter tout redondance entre les différents types de contrôle. déterminer le stade de vérification de chaque type de critère d’éligibilité et de chaque type d’engagement, sachant que certains critères d’éligibilité et certains engagements sont communs à l’ensemble des dispositifs relevant du RDR ou à un groupe de dispositifs. 3.2. Rappel sur les contrôles des aides « hors SIGC » du RDR Les contrôles ont pour principal objet de s'assurer de la bonne utilisation des aides publiques. Les contrôles visent à vérifier le respect des conditions d’octroi des aides ainsi que le respect des engagements et obligations, voire des normes, liés à la mise en œuvre de l’opération. Cette vérification est réalisée au travers de contrôles administratifs et de contrôles sur place. Les dispositions communautaires relatives aux contrôles des mesures « hors SIGC » du RDR figurent au titre II du règlement (UE) n°65/2011. Au plan national, les modalités des contrôles administratifs sont 4/4 précisées dans le cadre d’une note de service DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 ; la campagne de contrôles sur place fait l’objet d’une circulaire annuelle. Les contrôles administratifs Les contrôles administratifs concernent la totalité des dossiers. Ils sont effectués par le service instructeur ou l’organisme payeur pour toute demande d’aide ou de paiement et couvrent tous les critères d’éligibilité ou engagements qu’il est possible de contrôler par des moyens administratifs (sur pièces). Les contrôles administratifs peuvent intervenir sous différentes formes et à différents moments de la vie du dossier : * Contrôles menés par le service instructeur : - contrôles sur la totalité des dossiers au moment de l’instruction initiale du dossier = instruction de la demande d’aide ; - contrôles avant établissement du certificat de service fait pour versement de l’aide, comprenant le cas échéant une vérification sur place de la réalité et la conformité de l’opération par rapport au projet = instruction de la demande de paiement (avec visite sur place le cas échéant); contrôles suite à la déclaration spontanée du bénéficiaire informant qu’il n’est plus en mesure de respecter tout ou partie de ses engagements mais sans remettre en cause la poursuite du projet = contrôle administratif complémentaire. * Contrôles opérés par l’organisme payeur : Contrôle « contrôle OP (organisme payeur)» = Contrôles sur la totalité des dossiers, au moment de chaque autorisation de paiement, portant sur la cohérence des informations saisies dans Osiris avec la décision juridique et le certificat de service fait. contrôles de conformité = au stade de la décision juridique ou au stade du paiement. Ces contrôles sont réalisés sur échantillon de dossiers pour vérifier la bonne application de la procédure d’instruction et de liquidation menée par les services instructeur. Contrôles de l'Agent comptable de l'organisme payeur : réalisés sur échantillon de dossiers, sur la justification du service fait et l'exactitude des calculs de liquidation Les contrôles sur place Les contrôles sur place portent sur un échantillon de dossiers. Les contrôles sur place de l’opération et des engagements liés aux dispositifs d’aide « hors SIGC » sont effectués par les services de contrôle de l’organisme payeur. Deux types de contrôles sur place sont prévus pour les mesures du RDR (programmation 20072013) : contrôles sur place « avant paiement final » pour toutes les mesures (cf. article 25 du R(UE) n°65/2011) et contrôles sur place «ex-post» pour les mesures pour lesquelles un engagement du bénéficiaire subsiste après le paiement final (cf. article 29 du R(CE) n°65/2011). les contrôles de reperformance Pour s’assurer de la qualité des contrôles sur place réalisés par ses services, l’organisme payeur réalise des contrôles de reperformance, sur échantillon. L’objectif de ces contrôles est de s’assurer d’une part que les procédures de contrôle sur place des aides hors SIGC sont correctement appliquées, d’autre part que leur application est harmonisée sur l’ensemble du territoire. Le contrôle de reperformance a aussi pour objectif de permettre d’améliorer, si nécessaire, la procédure de contrôle sur place. Le contrôle de reperformance revêt, à ce jour, trois formes. Il consiste à réaliser : 1. un contrôle documentaire afin de vérifier la qualité du contrôle du dossier, hormis la phase du contrôle chez le bénéficiaire : respect du délai du préavis, cohérence entre le contenu du compterendu de contrôle sur place et le descriptif détaillé du CSP, qualité réglementaire de la synthèse de contrôle sur place, cohérence entre le contenu des informations dans Osiris contrôles et les documents papiers. 2. un deuxième contrôle sur place pour un même dossier en vue de vérifier la conformité de la procédure suivie et des résultats du premier contrôle. 5/5 3. un contrôle sur place accompagné par un agent de la Direction des contrôles de l’ASP dans le but de vérifier la qualité du contrôle : évaluation de la bonne application des procédures de contrôle et du comportement du contrôleur. Ces contrôles peuvent aboutir indirectement à demander un reversement au bénéficiaire. Le tableau en annexe 1a récapitule les différents types de contrôles réalisés sur les aides RDR hors SIGC. 3.3. Principes retenus A la lecture du règlement, le périmètre de chaque contrôle a été précisé et est résumé ci-après : le contrôle administratif de la demande d'aide (article 24.2 du R(UE) n° 65/2011) vise à vérifier l'éligibilité du demandeur et de son projet (âge, statut, cotisations fiscales et sociales, absence de double financement …) au vu des règles nationales et communautaires, le caractère raisonnable des coûts et la fiabilité du demandeur. Le service instructeur finalise l'instruction en procédant au calcul du montant d'aide. Le contrôle administratif est effectué sur la base de documents présentés par le bénéficiaire ou de déclarations sur l’honneur corroborées pour certaines d’entre elles par des données ou informations détenues par l'administration. Dans le cadre de la démarche « Simplifications ! », le bénéficiaire n'est plus tenu depuis 2007 de fournir en accompagnement de sa demande d'aide toute pièce ou information justifiant de son éligibilité ou de l'admissibilité de son projet qui est par ailleurs détenue par l'administration. Il atteste sur l'honneur dans la demande d'aide qu'il respecte les critères d'éligibilité. En parallèle, le service instructeur doit vérifier la véracité de la déclaration sur la base de données que l'administration détient (accès à des bases de données, fiches navette, courrier…) et tracer les contrôles effectués. Le contrôle administratif de la demande de paiement (articles 24 alinéa 3, 4, 5 et 6 du R(UE) n° 65/2011) vise à vérifier sur la base des pièces justificatives présentées par le bénéficiaire la réalisation effective de l'opération, (fourniture des produits et services conformément à la décision juridique), sa conformité par rapport au projet, la conformité de l’opération avec les règles sur les marchés publics, la réalité des dépenses effectuées (sur la base des pièces justificatives acquittées) le respect du plan de financement (absence de double financement irrégulier, absence de cofinancement non déclaré …) et des règles propres au dispositif (seuil d’investissement ou d’aide, …). Ce contrôle administratif peut être complété d'une visite sur place selon les modalités précisées au paragraphe 4. Il n’est pas nécessaire de revérifier l’éligibilité du bénéficiaire et de l’opération, excepté en cas de changement de situation du bénéficiaire ou de modification du projet initial1. Le contrôle de conformité porte sur la totalité des pièces des dossiers et vise à vérifier à la fois leur conformité réglementaire, la prévention de toutes fraudes ou irrégularités, le respect des critères d’octroi de l’aide et de l’application des procédures de la part de tous les acteurs intervenus sur le dossier. Le contrôle sur place avant-paiement final (article 26 4 du R(UE) n° 65/2011) vise à vérifier sur place la réalité et la conformité des dépenses déclarées, la conformité des pièces justificatives (à partir des originaux)et la réalité des dépenses (acquittement). Sont également vérifiés lors de ce contrôle le respect des normes obligatoires liés aux investissements (pour les mesures 121 et 123) ainsi que tous les engagements précisés dans la demande d'aide et dans la décision juridique d'octroi de l'aide (respect de publicité Feader, ...). 1 Le bénéficiaire s'engage à informer le service instructeur de toute modification de sa situation, de la raison sociale de sa structure, des engagements ou du projet. La modification de la situation du bénéficiaire comprend notamment : ◦ le changement de localisation du projet pouvant avoir une incidence sur le montant d'aide (majoration/minoration) ou pouvant remettre en cause l'éligibilité (dans le cas de dispositifs zonés) ◦ le changement de statut du bénéficiaire pouvant avoir une incidence sur le montant d'aide (majoration/minoration, règle de transparence) ou pouvant remettre en cause son éligibilité ( ◦ le changement de dénomination du bénéficiaire ◦ le changement de situation juridique (liquidation / redressement judiciaire ...) 6/6 Le contrôle sur place avant paiement final doit couvrir tous les engagements et obligations qui peuvent être contrôlés au moment de la visite. Le contrôle sur place ne se limite donc pas au dossier sélectionné pour contrôle mais il est également réalisé sur tous les dossiers contrôlables du bénéficiaire faisant partie de la population contrôlable. En revanche, à ce stade, les critères d'éligibilité ne sont plus vérifiés considérant qu'ils l'ont été lors de l'instruction de la demande d'aide. Le contrôle sur place ex-post (article 29 du R(UE) n°65/2011) vise à vérifier le respect de l'engagement de pérennité de l'opération ou investissement en application de l'article 72 du règlement (CE) n°1698/2005 (maintien, conformité, destination, fonctionnalité) et le respect des engagements précisés dans la demande d'aide et dans la décision juridique d'octroi de l'aide (publicité, ...) qui sont à respecter sur la période d’engagement de 5 ans à compter de la date de décision juridique. Les pièces justificatives ne sont plus vérifiées à ce stade ni la réalité des dépenses. La vérification de l'absence de double financement irrégulier n’est pas réalisé. Ne sont également plus vérifiés à ce stade, les critères d'éligibilité à l'aide considérant qu'ils l'ont été lors de l'instruction de la demande d'aide. Le tableau en annexe 1b précise pour chaque type de points contrôle (critère d’éligibilité ou engagement) le stade de contrôle. 4 LES VISITES SUR PLACE La note DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 apporte des précisions réglementaires et un cadrage procédural pour la visite sur place (VSP) des investissements relevant des opérations de développement rural. Il appartient ensuite à chaque bureau gestionnaire de préciser, dans les documents propres à la gestion des dispositifs qui les concernent, les opérations concernées et les modalités de sélection des dossiers pour visite sur place. Les modalités de sélection ont été précisées pour un certain nombre de dispositifs dans des textes de cadrage appropriés. En l’absence de précisions de ce type, il est retenu que 100% des dossiers comprenant en partie ou en totalité des investissements matériels ou des travaux doivent faire l’objet d’une VSP. Le tableau de l’annexe 2 récapitule ces éléments pour tous les dispositifs du PDRH. 5 CONTROLE DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR L’article 24.2 e) du règlement (UE) n° 65/2011 précise que « les contrôles administratifs » des demandes d'aide portent notamment « sur la fiabilité du demandeur, en se référant à toute opération précédemment entreprise depuis 2000 »: La notion de fiabilité est donc uniquement à apprécier par rapport aux opérations précédemment entreprises par le bénéficiaire. Il a été retenu de mettre en place pour la programmation de développement rural 20072013 un système simple et applicable au vu des données à disposition des services instructeurs. 5.1. Définition de la fiabilité du demandeur d’aide Un demandeur est réputé fiable lorsqu’il est considéré comme étant apte à réaliser une opération de développement rural conformément au projet figurant dans sa demande d’aide et qu'il aura la capacité de respecter les engagements prévus dans cette demande d'aide. 7/7 5.2. Principes retenus La fiabilité du demandeur est vérifiée uniquement lors de l’instruction de la demande d’aide sur la base des éléments connus au moment du traitement de la demande d’aide. Si un élément constaté après l’instruction de la demande d’aide, sur une opération précédente ou sur une autre mesure que l'aide demandée est susceptible d'entraîner la remise en cause de la fiabilité, cet élément n'a pas d'impact sur l'aide demandée. Les éléments qui permettent de déterminer la fiabilité ou non d'un demandeur sont issus des résultats de contrôles administratifs ou de contrôles sur place effectués sur un autre dossier de ce même demandeur, avant le dépôt de la demande d'aide concernée par le contrôle. Le contrôle de la fiabilité s'appuiera sur les anomalies les plus graves, à savoir : La fausse déclaration ou fraude Le refus de contrôle Tout autre anomalie entraînant l’établissement d’une décision de déchéance totale de droits et donc le reversement total de l’aide. Ainsi, les conséquences en terme de fiabilité suite au constat d’anomalie constatée sur une opération précédente sont de deux ordres en fonction de la gravité de cette anomalie : un renforcement du suivi du dossier par un contrôle administratif approfondi (visite sur place systématique du dossier) doublée d’une mise en contrôle sur place systématique en mode orienté dès le dépôt de la première demande de paiement de l'aide. Le risque propre au bénéficiaire est considéré comme plus élevé notamment en cas de répétition d'une même anomalie constatée (ex : refus de contrôle) depuis 2000. Ainsi la constatation d'une anomalie répétée sera un motif de rejet d'une demande aide. Pour les autres anomalies constatées sur les dossiers d'aide engagés sur la période 2000-2013 pour le même demandeur et si cela s’avère pertinent, la définition de règles complémentaires mais compatibles avec le système établi ci-dessus pour déterminer la fiabilité du demandeur est laissée à l’appréciation de chaque bureau gestionnaire pour le ou les dispositifs qu'il gère. 5.3. Modalités de réalisation - Pour la programmation 2007-2013, les données sont disponibles dans le module Contrôles d’OSIRIS , en consultant les dossiers mis à contrôle. Pour les dossiers relevant de la programmation 2000-2006, un récapitulatif des anomalies les plus importantes constatées lors des contrôles administratifs et sur place prendra la forme d’un fichier électronique qui sera transmis aux DDT par la DGPAAT/BC par voie électronique. Lors du contrôle administratif de la demande d’aide, les services instructeurs devront consulter ces informations pour déterminer le niveau de fiabilité du demandeur, les conséquences en matière d'éligibilité du dossier et tracer le contrôle dans le dossier papier. Un point de contrôle équivalent sera intégré pour chaque dispositif dans OSIRIS. Dans le cas où un demandeur d'aide a par ailleurs un autre dossier faisant l'objet d'un constat d'anomalie et que celui-ci n'a encore pas fait l'objet d'une suite qui pourrait potentiellement se traduire par une décision de déchéance totale, il est nécessaire de prendre cette suite pour pouvoir vérifier la fiabilité de ce demandeur. Par ailleurs, si le service instructeur acquiert la connaissance d'une anomalie (refus de contrôle, fausse déclaration ou décision de déchéance totale) sur les dossiers du 1er pilier de la PAC ou sur des dossiers gérés par FranceAgrimer … concernant un bénéficiaire demandant une aide FEADER, il pourra s'en servir pour déterminer le niveau de fiabilité du demandeur. 8/8 Si un bénéficiaire a changé de forme juridique depuis 2000, la vérification de la fiabilité ne portera pas sur les formes juridiques précédentes. Par contre, s'il ne s'agit que d'un changement de dénomination sociale, le contrôle de la fiabilité devra être effectué. Le contrôle devra donc se faire par le biais du n° SIRET car le changement de n° SIRET correspond à un changement de personnalité morale pour une entreprise. Dans le cas des filiales de sociétés, la fiabilité du demandeur sera effectuée au cas par cas en fonction de l'organisation de la société. 6 VERIFICATION DES OBLIGATIONS SOCIALES ET FISCALES Ce chapitre a pour objet, de présenter la problématique générale et une méthode afin d'uniformiser la vérification des obligations sociales et fiscales qui incombent aux bénéficiaires. 6.1. Éléments de contexte L'obligation de régularité du demandeur d'aide vis à vis de ses obligations sociales et fiscales ne découle pas de la réglementation communautaire. Il s’agit d’une obligation nationale, issue de deux textes : - Arrêté du 5 juin 2003, relatif à la constitution du dossier pour une demande de subvention de l’Etat pour un projet d’investissement, pris en application du décret n° 99-1060 du 16 décembre 1999 modifié. Ce texte indique notamment que le bénéficiaire « atteste sur l'honneur la régularité de la situation fiscale et sociale ». - Article R725-2 du code rural et de la pêche maritime qui précise que toute personne doit être à jour des cotisations légalement exigibles aux régimes de protection sociale agricole, au 1er janvier, dans le cadre des investissements de modernisation matériels et immatériels. Dans un souci de bonne gestion des fonds publics et d'équité de traitement entre bénéficiaires, il a été décidé, en début de programmation, d'étendre cette obligation à tous les dispositifs d'aide aux investissements, même ceux ne relevant pas du décret n°99-1060 du 16 décembre 1999. Cette obligation sous forme d'une déclaration sur l'honneur a été intégrée dans la démarche « simplifions ! » menée par le Secrétariat Général du Ministère de l'Agriculture en 2006. En effet, afin d’éviter au demandeur de transmettre des informations que l’administration détient par ailleurs ou est en mesure de se procurer auprès d’autres services administratifs, une simple attestation sur l'honneur de sa part est requise dans la demande d'aide. L'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le cadre d'un PDR a été modifié par l'arrêté du 28 septembre 2012 portant mesure de simplification en matière de demande d'aide dans le cadre d'un programme de développement régional et se substitue à l'arrêté du 5 juin 2003 concernant l'obligation d'être à jour des obligations sociales et fiscales. Il prévoit : que les porteurs de projets assujettis au régime de protection sociale des non-salariés agricoles sont dispensés de produire cette attestation sur l'honneur pour les obligations sociales, dans la mesure où la vérification du respect de la régularité de leur situation sociale se fera sur la base de la situation au 1er janvier de l'année du dépôt de la demande par le biais de la BDNU, au moment de l'instruction de la demande d'aide. Que sont exclus de ce contrôle (fiscal et social) les personnes mentionnées à l'article 207-6° du code général des impôts. Le service instructeur est chargé de vérifier chaque critère d'accès à l'aide lors du contrôle administratif à partir de justificatifs probants (attestation provenant d'un tiers, données transmises par l'administration concernée ...). Il est constaté des méthodes de contrôle différentes suivant les services instructeurs, suivant que des accords ont été localement passés avec les organismes collecteurs de contributions sociales ou les services fiscaux. La présente circulaire propose une méthode afin d'uniformiser ces pratiques. 9/9 6.2. Principes de contrôle retenu L'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le cadre du PDRH modifié par l'arrêté du 28 septembre 2012 précise que les personnes mentionnées à l'article 207-6° du code général des impôts n'entrent pas dans le champ d'application du contrôle de l'obligation d'être à jour des obligations sociales et fiscales. Il s'agit des personnes suivantes : les régions et les ententes interrégionales, les départements et les ententes interdépartementales, les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, syndicats de communes et syndicats mixtes constitués exclusivement de collectivités territoriales ou de groupements de ces collectivités, ainsi que leurs régies de services publics (celles qui ont pour objet l'exploitation ou l'exécution d'un service indispensable à la satisfaction des besoins collectifs des habitants de la collectivité territoriale). Afin de garantir une équité de traitement et de réaliser ce contrôle de manière uniforme sur tout le territoire, les services instructeurs devront contrôler la régularité des obligations sociales et fiscales pour tous les autres demandeurs selon la méthode décrite ci-dessous : 6.2.1. Vérification de la régularité des obligations sociales Les différents types de cotisations et contributions sociales sont décrits à l'annexe 1 – cotisations et contributions sociales. Dans le cas des exploitations agricoles, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations sociales au niveau de la personne morale et au niveau de tous les associés exploitants. Dans les autres cas, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations sociales uniquement au niveau de la personne morale. Pour les pluri-actifs, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations sociales uniquement pour l'activité pour laquelle il demande une aide Les personnes physiques sollicitant une subvention en dehors de leur activité professionnelle ne sont pas concernées par le respect des obligations sociales. 1) Contrôles croisés par le biais de la Base de données nationale des usagers (BDNU) La BDNU contient des données de la MSA pour les exploitants agricoles et les affiliés MSA. Il s'agit de vérifier pour ces bénéficiaires s'ils sont à jour de leurs obligations sociales au 1er janvier de l'année du dépôt de la demande d'aide. Ce contrôle par le biais de la BDNU doit être effectué au moment de l'instruction de la demande d'aide. En effet, pour les investissements de modernisation (mesure 121), l'obligation d'être à jour des cotisations sociales est un critère d'éligibilité, conformément à l'article 725-2 du code rural et de la pêche maritime. Le contrôle pour cette mesure doit obligatoirement être effectué au moment de l'instruction de la demande d'aide. Dans la BDNU, il faut vérifier le respect des obligations aussi bien au niveau de la personne morale que des associés-exploitants (la BDNU pourra considérer la personne morale comme étant à jour même si les associés-exploitants ne le sont pas) Les jeunes agriculteurs installés après le 1er janvier de l'année au cours de laquelle ils déposent une demande d'aide sont hors du champ de vérification des cotisations sociales. Aucune vérification n'est à faire. - Les données de la MSA à intégrer dans la BDNU sont fournies par celle-ci le 15 mars de chaque année. Avant cette date, les données de la MSA ne sont donc pas disponible dans la BDNU pour les demandes 10/10 d'aide déposées en janvier, février et mars. Pour ne pas retarder l'instruction de ces dossiers, le service instructeur demandera une attestation à la MSA pour la personne concernée. Le service instructeur doit dans un 1er temps faire une impression de(s) l'écran(s) de la BDNU sur lequel(s) les informations relatives à la régularité des obligations sociales sont mentionnées. Cette impression devra être datée, signée par le vérificateur et ajoutée dans le dossier du demandeur. Il faut noter que la date de consultation de la BDNU est intégrée dans l'outil et que cette date apparaîtra sur les impressions écran à intégrer dans le dossier. De plus, les données de la MSA de l'année n sont remplacées chaque année par les nouvelles données fournies au 15 mars de l'année n+1 par la MSA. L'impression écran de la BDNU doit donc être effectuée au plus tard avant l'intégration des nouvelles données. Une fonctionnalité de la BDNU est prévue pour que le service instructeur enregistre directement dans la BDNU les données consultées, afin de conserver une trace de la réalisation du contrôle. Lorsqu'elle sera opérationnelle, cette fonctionnalité devra être utilisée par le service instructeur et il ne sera plus nécessaire de faire une impression d'écran. Tous les services instructeurs devront avoir ou désigner un administrateur BDNU. Il faudra pour cela se référer à la fiche annexe 4. Le mode opératoire de la BDNU pour vérifier les cotisations sociales est annexé à la présente circulaire (annexe 5) 2) Si le contrôle croisé n'est pas possible via la BDNU Aucune information relative aux cotisations et contributions ne figure dans la BDNU. pour les dispositifs soumis à VSP2 : Le service en charge de la réalisation de la VSP doit demander au bénéficiaire sélectionné en VSP de fournir les attestations recueillies auprès des organismes collecteurs des cotisations et contributions sociales qui permettront de justifier que le bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide ou à défaut au moment de la VSP. pour les dispositifs non soumis à VSP : Le service instructeur doit demander au bénéficiaire, les attestations qui permettront de justifier que le bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide, sur un échantillon aléatoire de 10% des demandes d'aide, par dispositif non soumis à VSP. 6.2.2. Vérification de la régularité des obligations fiscales La vérification de la régularité des obligations fiscales consiste à vérifier que les bénéficiaires sont à jour de leurs obligations fiscales, concernant l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur ajoutée. Dans le cas des exploitations agricoles, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations fiscales au niveau de la personne morale et au niveau de tous les associés exploitants. Dans les autres cas, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations fiscales uniquement au niveau de la personne morale. 1) Contrôles croisés auprès des services fiscaux Il s'agit de vérifier en premier lieu s'il est possible d'obtenir facilement les données auprès des services concernés afin d'éviter autant que faire se peut, de demander au bénéficiaire une information déjà en possession de l'administration. Les accords localement passés entre services sont à privilégier dans cette optique. 2 La liste des dispositifs soumis à VSP est annexée à la circulaire. 11/11 Si un accord est trouvé, le service instructeur vérifiera que le demandeur est à jour de ses obligations fiscales pour tous les dossiers, lors de l'instruction de la demande d'aide. 2) si le contrôle croisé n'est pas possible : Les données ne peuvent pas être obtenues directement des services fiscaux. pour les dispositifs soumis à VSP2 : Le service en charge de la réalisation de la VSP doit demander au bénéficiaire sélectionné en VSP de fournir les attestations recueillies auprès des services fiscaux qui permettront de justifier que le bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide ou à défaut au moment de la VSP. pour les dispositifs non soumis à VSP : Le service instructeur doit demander au bénéficiaire, les attestations qui permettront de justifier que le bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide, sur un échantillon aléatoire de 10% des demandes d'aide, par dispositif non soumis à VSP. 12/12 Schéma récapitulatif du contrôle des obligations sociales 13/13 Schéma récapitulatif du contrôle de la régularité du bénéficiaire vis à vis des obligations fiscales 6.3. Documents demandés Dans le cas où le service instructeur peut disposer des informations par ses propres moyens, rien ne sera demandé au bénéficiaire Dans le cas contraire, le bénéficiaire doit fournir les attestations des services compétents montrant qu'il est à jour de ses obligations sociales et fiscales : -une attestation de régularité fiscale auprès des services fiscaux - formulaire n° 3666 (il peut être demandé directement en ligne sur le site des impôts, par le bénéficiaire) : http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup;jsessionid=F1NY0KDDN4DM5QFIEIPSFEY?docOid=docu mentstandard_6185&espId=0&typePage=cpr02&hlquery=formulaire%203666&temNvlPopUp=true) -une attestation du ou des organismes collecteurs de cotisations et contributions sociales, indiquant que le bénéficiaire est à jour de ses paiements. S'il bénéficie d'un échéancier de paiement, il sera considéré comme étant à jour. En fonction de la situation sociale du bénéficiaire, les attestations relatives aux obligations sociales demandées seront différentes : 1/ Personne physique ou morale assujettie au régime général => attestation de l’URSSAF 2/ Personne physique ou morale assujettie au régime agricole => attestation de la mutualité sociale agricole. 3/ Personne physique ou morale assujetti au régime social des indépendants (RSI) => attestation du RSI. 14/14 Pour l'URSSAF et la MSA, l'attestation peut être demandée directement en ligne par le bénéficiaire : https://mon.urssaf.fr/ http://www.msa.fr/front?id=msafr\S1096461900212\S1115650696811\S_Services-securises\publi_servicesen-ligne-pour-exploitants.html Ces pièces sont collectées par le service les ayant demandées et archivées au dossier détenu par ce même service. 6.4. Méthode de contrôle Lors de chaque réception d'une demande de paiement, il y a lieu de considérer : si la vérification de la régularité peut se faire par le biais d'un contrôle croisé : ◦ le contrôle peut se faire par le biais de la BDNU pour les cotisations et contributions sociales et par le biais d'informations transmises par les services fiscaux = pas de contrôle complémentaire ◦ le contrôle peut se faire par le biais de la BDNU pour les cotisations et contributions sociales mais pas pour les obligations fiscales et le bénéficiaire n'est pas une collectivité = contrôle des obligations fiscales en VSP ou sur échantillon ◦ le contrôle ne peut pas se faire par le biais de la BDNU mais le contrôle croisé peut se faire pour les obligations fiscales = contrôle des obligations sociales en VSP ou sur échantillon ◦ aucun contrôle n'est possible par la BDNU ou par le contrôle croisé pour les obligations fiscales = contrôle des obligations sociales et fiscales en VSP ou sur échantillon Pour tous les contrôles croisés, le service instructeur devra garder le justificatif des services fiscaux ou une copie écran de la BDNU (en attendant la fonctionnalité de la BDNU permettant d'enregistrer directement dans la BDNU les données consultées) afin de conserver une trace de la réalisation du contrôle. si le dispositif est soumis à VSP ou non : ◦ Pour les dossiers relevant de dispositifs soumis à VSP Le bénéficiaire est averti, au moment de l'annonce de la VSP, qu'il devra fournir le jour de la visite les attestations des services compétents montrant qu'il est à jour de ses obligations sociales et fiscales. Si le bénéficiaire ne dispose pas des attestations des services compétents le jour de la VSP, un délai d'un mois lui sera accordé afin de le fournir. Aucune autorisation de paiement ne pourra être effectuée avant la réception de ces attestations. En cas de bénéficiaire engagé dans plusieurs dispositifs, un tel contrôle ne sera fait qu'une fois et pour la durée d'engagement de tous les dispositifs. Toutefois, si le bénéficiaire demande une nouvelle aide au cours d'une année civile postérieure à la VSP, le contrôle pourra être effectué pour ce nouveau dispositif. ◦ Pour les dossiers relevant de dispositifs non soumis à VSP Pour 1 cas sur 10 par dispositif et par an, une demande écrite est envoyée au bénéficiaire afin qu'il fournisse les documents nécessaires. Cette procédure s'applique au moment de la demande d'aide. Le service instructeur a la possibilité de contrôler une demande d'aide en l'intégrant dans l'échantillon de manière orientée. En cas de constat d'anomalies, la taille et la base de l'échantillon doivent être élargies ou le contrôle doit être effectué de manière exhaustive. Un suivi particulier des résultats de contrôle doit donc être mis en œuvre. Ainsi à la fin de l'année, le service instructeur doit pouvoir justifier de 10% de demandes ainsi contrôlées, pour chacun des dispositifs non soumis à VSP. Traçage : Le service instructeur devra suivre les sélections, les résultats et les suites de contrôle dans un fichier EXCEL. Le contrôle devra être tracé dans OSIRIS dossier, dans les écrans correspondants (VSP/Observation de l’agent vérificateur ou dans l’écran Validation/conclusion de l’agent instructeur), dans la case commentaires. Les attestations obtenues des organismes sociaux et fiscaux devront être gardées dans le dossier concerné. 15/15 6.5. Suites à donner Si au bout du délai de 30 jours qui lui a été accordé pour fournir les attestations, le bénéficiaire ne peut prouver qu'il était à jour de ses obligations sociales et fiscales, un courrier lui est adressé en recommandé par le service instructeur. Ce courrier l'informe qu'il a attesté sur l'honneur qu'il était à jour de ses obligations sociales et fiscales et que faute de pouvoir le justifier, tout paiement est suspendu. Ce courrier l'informera en outre qu'il est susceptible de faire l'objet d'une décision de déchéance de droits pour tous les dossiers de développement rural hors SIGC, pour lesquels il a attesté qu'il était à jour des ses obligations sociales et fiscales. Ce courrier servira à enclencher la phase de procédure contradictoire (d'autres éléments concernant le contrôle de la VSP pourront y figurer éventuellement). A ce titre, le bénéficiaire pourra encore présenter des attestations pendant le délai de la phase contradictoire, en principe pendant 14 jours ouvrables. 16/16 7 MODALITES D’APPLICATION DE LA REGLE DES 3% Référence : article 30.1 du règlement (UE) n°65/2011 (ex article 31.1 du règlement (CE) n°1975/2006) 7.1. Objet Ce chapitre a pour objet d’expliciter les modalités d’application du principe de réduction défini à l’article 30.1 du règlement (UE) n° 65/2011, au vu des règles de gestion des dossiers relevant des PDR établies en 2010 et de diverses situations rencontrées. La règle de réduction de la subvention définie à l’article 30.1 du règlement (UE) n° 65/2011 ou « règle des 3% » s’applique en cas de constat de dépenses inéligibles effectué lors du contrôle administratif d’une demande de paiement (visite sur place comprise) ou lors d’un contrôle sur place avant paiement final ou expost. Sont exclues les aides à l’installation des jeunes agriculteurs mentionnées à l’article 22 du règlement (CE) n° 1698/2005 du 20 septembre 2005. 7.2. Précisions sur les modalités d’applications 7.2.1. Type de financement La règle des 3% s’applique sur la totalité de l’aide publique (hors autofinancement des maîtres d'ouvrage public) des dossiers contrôlés (dossiers cofinancés ou en top-up pur relevant de dispositifs cofinancés par ailleurs au niveau régional) soit : a) pour les dossiers cofinancés, part FEADER + contrepartie nationale (hors autofinancement des maîtres d'ouvrage public) + part en top-up additionnel b) pour les dossiers non cofinancés, part en top-up pur. 7.2.2. La base de calcul de la règle Depuis 2007, les termes utilisés à l’article 30.1 ont été précisés et les modalités d’application de cette règle communautaire ont donc évolué, entraînant ainsi une différence d’application entre des dispositifs des PDR : Le principe de la règle des 3% a été appliqué : o soit sur le montant d’aide (écart entre le montant d'aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire et le montant d'aide payable sur la base des dépenses considérées éligibles par le service instructeur). Cette méthode est appliquée aux axes 3 tronc commun et 413 tronc commun. o soit sur le montant des dépenses (écart entre les dépenses présentées dans la demande de paiement et les dépenses éligibles déterminées par le service instructeur). Cette méthode est appliquée aux autres dispositifs. Jusqu’à la fin de la programmation 2007-2013, ces modalités d’application resteront inchangées. 7.2.3. Méthode de calcul Le service instructeur détermine sur la base des justificatifs présentés : 1) le montant de l’aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire (ou les dépenses présentées par le bénéficiaire) = A 17/17 2) le montant de l’aide payable sur la base des dépenses considérées éligibles par le service instructeur (ou le montant des dépenses considérées comme éligibles par le service instructeur) = B 3) le taux d'écart = (A-B)/B aide payable sur la base des dépenses présentées (ou dépenses présentées) [A] – aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses éligibles) [B] aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses retenues) [B] 4) calcul de la réduction dans le cas d'un calcul de l’écart entre aides Si le taux d’écart est strictement supérieur à 3%, une réduction égale au montant de l’écart =(A-B) est appliquée. Le montant d’aide payé au bénéficiaire est égal au montant de l’aide payable sur la base des dépenses éligibles diminué du montant de l’écart = B – (A-B). 7.3. dans le cas d'un calcul de l’écart entre dépenses Si le taux d'écart est strictement supérieur à 3%, une réduction égale au montant de l’écart (A-B) x Taux d'aide est appliquée. Le montant d’aide payé au bénéficiaire est égal au montant de l’aide retenu diminué du montant de l’écart multiplié par le taux d'aide = (B – (A-B)) x Taux d'aide. Précisions selon le stade du dossier et du type de contrôle L’application de la règle diffère en fonction du stade du dossier et du type de contrôle réalisé. 7.3.1. - Application lors du contrôle administratif Application de la règle des 3% à chaque demande de paiement - prise en compte des VSP Lors du contrôle administratif, la règle des 3% doit être appliquée à chaque demande de paiement, sur la base des résultats du contrôle sur pièce et de la visite sur place quand elle a lieu. Il ne s’agit pas d’appliquer la règle séparément au contrôle sur pièces puis à la visite sur place, les deux étapes étant indissociables. Dans le cas où une VSP est réalisée à chaque demande de paiement, le résultat global du contrôle sur pièces et de la visite sur place est donc pris en compte pour déterminer le montant à payer suite à l’application de l’article 30.1 du R(UE) n°65/2011. Dans le cas où une VSP est réalisée uniquement au stade du solde, les dépenses qui seront considérées comme inéligibles à l'issue de la VSP seront rattachées à chaque demande de paiement concernée pour calculer le taux d'écart et le montant de la réduction Par exemple, un projet a fait l'objet d'une 1ère demande de paiement. Une demande de solde intervient et entraîne une VSP. Lors de la visite, une partie des dépenses a) relative à la 1ère demande est considérée comme inéligible. Une partie des dépenses b) présentées au solde est inéligible. Le calcul du taux d'écart et la réduction s'appliqueront pour la 1ère demande de paiement a) pour les dépenses concernées et un autre calcul du taux d'écart et de la réduction s'appliqueront pour la demande de solde. Si le montant de la réduction issue de la 1ère demande de paiement a) est supérieur au montant à verser pour le solde, une décision de déchéance devra être prise se traduisant par un ordre de reversement, qui ne pourra être supérieur au montant déjà versé. 18/18 - Autres modalités d’application relatives à la règle des 3% A = dépenses présentées B = dépenses éligibles C = dépenses plafonnées de la décision juridique ◦ Cas du plafonnement des dépenses et de la sur-réalisation : Dans le cas d'un plafonnement des dépenses éligibles dans la décision attributive de subvention, il faut que le montant des dépenses inéligibles soit déduit du montant total des dépenses présentées (A) et non du montant plafonné (C). Dans le cas d'une sur-réalisation, si le montant des dépenses présentées par le bénéficiaire (A) dépasse le montant des dépenses prévisionnelles (C) pour le projet, le calcul du taux d'écart est effectué sur la base des dépenses éligibles (B) et non pas sur la base des dépenses plafonnées (C). ▪ le taux d'écart est égal au montant des dépenses présentées diminuées du montant des dépenses éligibles divisé par le montant éligible. Taux = (A-B)/B ▪ le montant de la pénalité ou réduction est égal au taux d'écart multiplié par le montant plafonné (C) et le taux d'aide ▪ Le montant à payer est égal au montant plafonné (C) multiplié par le taux d'aide diminué de la pénalité Exemple avec des dépenses éligibles plafonnées : Dépenses Présentées : A = 15 000 Dépenses éligibles : B = 12 000 Dépenses éligibles plafonnées : C = 10 000 Taux d’aide : T = 50 % Montant de l’écart : A – B = 3 000 Taux d'écart = (A – B)/B = 25 % = taux de réduction à appliquer au montant d’aide Montant de la pénalité ((A – B)/B) x C x T = 1 250 € Montant de l’aide : C x T - pénalité = 5 000 – 1250 = 3 750 € => [(5000 x (1-25%)] ◦ Cas d’une sous-réalisation : dans le cas d'une sous-réalisation de l'opération ne remettant pas en cause l‘intérêt ou la finalité du projet, le montant des dépenses prévues non réalisées ne sont pas considérées comme dépenses inéligibles et ne sont donc pas intégrées dans le calcul du taux d'écart. En conséquence, le calcul du taux d'écart ne prend en compte que les dépenses effectivement réalisées, présentées et justifiées dans la demande de paiement du bénéficiaire. ◦ Compensation d’une réduction : Il n’est pas possible de compenser une réduction. Le montant d’aide qui sera payé au bénéficiaire ne pourra pas dépasser le montant d'aide prévue dans la décision juridique diminué des éventuelles réductions. ◦ Plafonds d’acompte : les plafonds d'acomptes prévus par les textes (ex : Décret de 99) ou dans la décision juridique ne sont pas à prendre en compte dans le calcul de la règle des 3% car il s’agirait alors de pénaliser le bénéficiaire pour une règle purement administrative. 19/19 Exemple : soit un dossier avec une dépense prévisionnelle de 100€ correspondant à une aide de 40€. Le bénéficiaire dépose une première demande de paiement de 90€ dans laquelle il demande une aide de 36€. Le paiement d’acompte est limité à 80% de l’aide prévisionnelle soit 32 €. Lors de l’instruction de la demande, le service instructeur retient 87 € d’éligible, pour un montant d’aide de 34,8 €. Le taux d’écart est de 3,44% (= (36-34,8)/34,8) donc une pénalité de 1,20€ est appliquée. Alors 32 € (égal au plafond d’acompte) seront payés au lieu des 33,6€ mais le bénéficiaire pourra présenter une demande de solde pour laquelle le montant retenu sera plafonné à 13 € de dépenses supplémentaires soit 5,20€ d’aide maximum, auxquels seront rajoutés 1,6 euros d'aide dus au titre de la 1ère demande de paiement. Le service instructeur devra prendre une décision de déchéance pour réduire l’aide à 38,8 € (la compensation de réduction n'étant pas possible). ◦ Seuil d’aide : la règle des planchers de paiement d'aide à la dernière demande de paiement (absence de paiement s'il y a un montant d’aide minimum non atteint à cause de la pénalité) doit être prise en compte à chaque étape de traitement du dossier. L’aide ne sera pas payée si ce montant n'est pas atteint ou, si le paiement a déjà été effectué, une partie de l'aide devra être remboursée. Le service instructeur devra prendre une décision de déchéance. Cette vérification ne peut se faire qu’à la dernière demande de paiement. Exemple : après calcul de l'aide et application de la sanction, le montant d'aide due est de 950 € < au plancher de 1 000 €, l’aide ne doit pas être versée et si des acomptes ont déjà été versés, ils devront être remboursés. ◦ Non respect du TMAP : Le Taux maximum d'aide publique prévue dans la décision attributive de subvention n'est pas pris en compte pour calculer le taux de réduction car il n’est pas directement lié à un constat de dépense inéligible mais il est une conséquence soit de la diminution de l’assiette éligible ou de l'augmentation de subventions ou de leur maintien malgré la diminution de l'assiette. Dans tous les cas où la règle de 3% sera appliquée, le service instructeur devra prendre une décision de déchéance car le montant de la pénalité aura un impact sur le montant de la décision juridique. 7.3.2. Application lors des contrôles sur place L’article 30.1 du règlement (UE) n° 65/2011 précise que la règle doit être appliquée mutatis mutandis aux contrôles sur place avant paiement final et ex post. Cette locution latine « mutatis mutandis » qui peut se traduire par « en changeant ce qui doit être changé » indique donc que l'on va adapter la règle aux contrôles sur place avant paiement final et ex post. Lors du contrôle sur place avant paiement final Le contrôle sur place avant paiement final porte sur une demande, plusieurs demandes ou toutes les demande de paiement d'une opération. Ce sont toutes les demandes de paiement présentes dans le dossier au moment du contrôle qui vont être vérifiées. L'application de la règle des 3% ne se fera donc pas par demande de paiement mais globalement sur la base des dépenses éligibles présentées par le bénéficiaire lors des contrôles administratifs préalables. Le calcul du taux d’écart et le montant de la réduction sont effectués sur la base des dépenses éligibles (B) suite aux contrôles administratifs (avant application éventuelle de pénalités) et des dépenses considérées comme éligibles suite au CSP (D) (hors demande de paiement non payée). Taux = (B-D)/D 20/20 B = aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses éligibles) C = aide payable sur la base des dépenses éligibles retenues (ou dépenses plafonnées de la décision juridique) D = aide payable suite à CSP (ou dépenses retenues éligibles suite à CSP) Il s’agit de ne pas de pénaliser deux fois le bénéficiaire pour les mêmes dépenses en lui demandant de rembourser deux fois le même montant d’indu. La règle des 3% doit être appliquée sur le montant total d’aides publiques du dossier payé à la date de réalisation du contrôle sur place avant-paiement final. Ainsi, si le CSP APF est effectué au stade de l‘acompte sur la base d’une seule demande de paiement, la règle des 3% doit être appliquée au niveau de la demande de paiement. Si le CSP APF est effectué au stade de l‘acompte sur la base de deux demandes de paiement ou plus ou au stade du solde, la règle des 3% doit être appliquée au niveau du dossier sur la base des dépenses éligibles (B), pour l’ensemble des demandes de paiement payées. Exemple : lors du CSP, un investissement faisant partie d'une demande de paiement (a) payée, est considéré comme inéligible. D'autres dépenses inéligibles sont présentées dans une seconde demande (b) non payée au jour du contrôle. La règle des 3% sera calculée sur la base des dépenses inéligibles de l'investissement (a) sans prendre en compte celles de (b). La proposition de suites à donner par l'ASP prendra en compte la règle des 3% calculée sur la base des demandes de paiement payées. Lors de la demande de paiement du solde ou des demandes de paiement déposées et non encore payées au moment du CSP, le service instructeur instruira la demande de paiement et appliquera la règle des 3% en prenant en considération : les dépenses inéligibles présentées par le bénéficiaire pour la demande de paiement en cours d'instruction toutes les dépenses considérées comme inéligibles à l'issue du CSP et se rapportant à cette demande de paiement. 7.3.3. Application lors du contrôle sur place ex-post Pour rappel, les aides concernées par les contrôles ex-post sont mentionnées au § 4.2 de la circulaire DGPAAT/SDGBC/C2012-3072 du 27 août 2012. Le CSP Ex-post étant effectué au stade du solde, le calcul du taux de réduction doit être calculé au niveau du dossier sur la base du montant total d’aides publiques, calculé pour l’ensemble des demandes de paiement traitées par le service instructeur et payées. Le montant de la réduction provient de la comparaison entre le montant basé sur les dépenses retenues comme éligibles lors du contrôle administratif de l'ensemble des demandes de paiement et en tenant compte des éventuelles dépenses inéligibles issues d'un CSP (avant application des pénalités) et le montant calculé à partir des dépenses considérées comme éligibles suite au contrôle ex-post. Toutefois, un investissement éligible conservé pendant une durée inférieure à 5 ans n'entraînera pas l'application d'une pénalité calculée selon la règle des 3% car il s'agit du non-respect d'un engagement et il ne s'agit pas du constat d'un investissement non éligible. En l'occurrence, dans ce cas de figure, le remboursement total de l'investissement sera demandé. 21/21 A = 100 € - aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire / dépenses présentées par le bénéficiaire B = 90 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles / dépenses éligibles C= 85 € - dépenses éligibles retenues lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement confondues) / dépenses plafonnées D = 80 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final / dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final E = 70 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un contrôle ex-post / dépenses éligibles suite à un contrôle ex-post taux d'écart = (D – E)/E Montant d'aide payé : - Méthode liée à l'aide E-(D-E) - Méthode liée à la dépense Si E < C => E x Taux d'aide – pénalité => E x (1-((D-E)/E))) x Taux d'aide Si E > C => pas de réduction 7.3.4. Tableau récapitulatif Méthode sur l'aide A = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire (toutes demandes de paiement confondues) A1 = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 1ère demande A2 = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 2ème demande B = aide payable sur la base des dépenses éligibles lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement confondues) B1 = aide payable sur la base des dépenses éligibles de la 1ère demande de paiement B2 = aide payable sur la base des dépenses éligibles de la 2nde demande de paiement D = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final = D1 + D2 D1 = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final hors dépenses inéligibles liées à une demande de paiement en cours d’instruction D2 = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final liées à la demande de paiement en cours d’instruction E = aide payable sur la base des dépenses retenues éligibles suite à un contrôle ex-post TAUX montant d'aide payé si le taux > 3% Contrôle administratif (A-B)/B B-(A-B) * cas de sur-réalisation (A-B)/B B-(A-B) * cas de sous-réalisation (A-B)/B B-(A-B) * cas d'une VSP avec une (A1-B1)/B1 anomalie constatée sur la 1ère demande de paiement B1-(A1-B1) CSP APF – Aucune demande de (B-D)/D paiement n'est en cours d'instruction D-(B/D) CSP APF – le bénéficiaire a Pour le CSP = (B1-D1)/D1 Pour le CSP = D1- (B1-D1) déposé une 2nde demande de paiement non payée lors du CSP Pour la 2nde demande de paiement Pour la 2nde demande de paiement en contrôle administratif = (A2- = D2 - (A2-D2) D2)/D2 CSP ex-post (D-E)/E E-(D-E) Rq : dans tous les cas, pour cette méthode, le plafond est pris en compte dans le calcul de l'aide (A, B, D) 22/22 Méthode sur la dépense (cas d'une dépense plafonnée) A = dépenses présentées par le bénéficiaire (toutes demandes de paiement confondues) A1 = dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 1ère demande A2 = dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 2ème demande B = dépenses éligibles lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement confondues) B1 = dépenses éligibles de la 1ère demande de paiement B2 = dépenses éligibles de la 2nde demande de paiement C = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues C1 = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues de la 1ère demande de paiement C2 = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues de la 2nde demande de paiement D = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final = D1 + D2 D1 = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final hors dépenses inéligibles liées à une demande de paiement en cours d’instruction D2 = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final liées à la demande de paiement en cours d’instruction E = dépenses retenues éligibles suite à un contrôle ex-post TAUX montant d'aide payé si le taux > 3% Contrôle administratif (A-B)/B C x T x (1-((A-B)/B))) * cas de sur-réalisation (A-B)/B C x T x (1-((A-B)/B))) * cas de sous-réalisation (A-B)/B B x T x (1-((A-B)/B) avec B<C * cas d'une VSP avec une (A1-B1)/B1 anomalie constatée sur la 1ère demande de paiement C1 x T X (1-((A1-B1)/B1))) CSP APF – Aucune demande de (B-D)/D paiement n'est en cours d'instruction D x T x (1-((B-D)/D))) CSP APF – le bénéficiaire a Pour le CSP = (B1-D1)/D1 déposé une 2nde demande de paiement non payée lors du CSP Pour la 2nde demande de paiement en contrôle administratif = (A2D2)/D2 Pour le CSP = D1 x T x (1-((B1D1)/D1))) CSP ex-post (D-E)/E Pour la 2nde demande de paiement en contrôle administratif = D2 x T x (1-((A2-D2)/D2))) E x T x (1-((D-E)/E))) 23/23 7.4. Procédure de traitement des irrégularités En cas de constat d’anomalie à la suite d’un contrôle (montant inéligible …) et de l’éventuelle application de la règle des 3%, le bénéficiaire doit être tenu informé par le service instructeur du manquement constaté et de la sanction prévue ainsi que des voies de recours. En effet, conformément à l’article 24 de la loi n°2000-321 du 12 Avril 2000 modifiée relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, une procédure contradictoire doit être effectuée systématiquement à la suite du constat d’anomalie par l'autorité ayant attribué l'aide (DDT(M), DRAAF ou autorité de gestion déléguée …). La procédure contradictoire débute avec l’envoi d’un courrier au bénéficiaire pour lui faire part des anomalies relevées et des suites financières encourues. Cette phase consiste également à inviter l’intéressé à présenter ses observations sous forme écrite ou et, le cas échéant, sur sa demande, sous forme verbale dans un délai de 14 jours ouvrables sauf cas particuliers. S’il le souhaite, le bénéficiaire peut être reçu dans le cadre de la procédure contradictoire. Dans tous les cas, aucune réduction ne sera appliquée si le bénéficiaire peut démontrer qu’il n’est pas responsable de l’inclusion du montant inéligible dans une demande de paiement. Une fois le délai de réponse de 14 jours ouvrables écoulé et le cas échéant au vu des éléments transmis, l’autorité ayant attribué l’aide notifie par décision préfectorale, au bénéficiaire, la suite à donner au contrôle qui : -mentionne, le cas échéant, les incidences financières pour l’aide concernée - indique la motivation de la décision prise, c'est à dire qui décrit les anomalies constatées et mentionne les références réglementaires non respectées. -informe le bénéficiaire des voies de recours dont il dispose. Ainsi, un délai de deux mois à compter de la date de notification de décision est prévu pour permettre à l’exploitant de formuler un recours gracieux auprès du service instructeur et/ou un recours hiérarchique auprès du Ministre chargé de l’agriculture (si l’exploitant estime que la réglementation en vigueur a été appliquée de façon incorrecte). Il dispose également d'un délai de deux mois à partir de la réponse ou du rejet implicite à son recours gracieux ou hiérarchique ou à compter de la date de notification de décision de déchéance pour déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent. Cette décision de déchéance de droits avec demande de remboursement et/ou de réduction de l’aide est notifiée au bénéficiaire et à l’organisme payeur agréé du FEADER aux fins de remboursement et d’application des sanctions prévues. Les services gestionnaires transmettent la décision de déchéance aux autres financeurs publics nationaux afin qu’ils prennent toute disposition nécessaire. 8 ENTREE EN VIGUEUR DES MODALITES D’APPLICATION Les modalités décrites dans la présente circulaire seront appliquées sur les dossiers déposés à partir de la date d'application de la présente circulaire. Le directeur général Eric Allain 24/24 ANNEXES Annexe 1a – Organisation des contrôles FEADER dans le cadre du PDRH Annexe 1b – Répartition des points de contrôles Annexe 2 – Mise en œuvre des visites sur place Annexe 3 – Les cotisations et contributions sociales Annexe 4 – Fiche administrateur BDNU Annexe 5 – Mode opératoire BDNU - Procédure d'accès à la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales. 3 Un « régime » est un ensemble de droits et obligations réciproques des employés, des patrons, et d'une caisse de sécurité sociale. 25/25 Annexe 1a - ORGANISATION DES CONTROLES FEADER DANS LE CADRE DU PDRH (à partir de 2012) Types de mesure Types de contrôle mesures hors Contrôles administratifs (de surfaces premier niveau) Référence aux Références aux textes français Dispositifs textes concernés européens Note de service DGPAAT/SDG/N2008- Axe I, Axe III, Axe article 24 du 3023 du 09 décembre 2008 (visite sur II (mesures 216, R(CE) 65/2011 place et contrôle croisé) 222, 223, 226 et 227) + mesures + documents de gestion de chaque mobilisées via bureau gestionnaire Leader Population contrôlable Taux de contrôle Organisme de sélection Modalités de sélection Tous les dossiers RDR2 des 100% dispositifs concernés cofinancés sur du FEADER ou non (en top-up) Organisme de contrôle Autorité de gestion ou Autorité de gestion déléguée (pour les axes I et II ex : collectivités locales, DREAL …) Objectifs du contrôle Vérifications de la demande d'aide portant sur : - l'admissibilité de l'opération ; - le respect des critères de sélection du PDR ; - la conformité de la demande avec les règles nationales et communautaires ; - le caractère raisonnable des coûts proposés ; - la fiabilité du demandeur ; Vérifications de la demande de paiement portant sur : - la fourniture des produits et services faisant l'objet d'une demande de cofinancement ; - la réalité des dépenses ; - la conformité de l'opération réalisé à l'opération prévue. Le contrôle administratif comprend une visite sur place (VSP) pour les opérations d'investissement. Le contrôle comprend un contrôle croisé afin de se prémunir d'un double financement de la même opération. Commentaires L'organisme payeur procède également : au niveau "ordonnateur" : - à des contrôles administratifs de premier niveau avant paiement (contrôle de cohérence) sur 100% des demandes de paiement - à des contrôles administratifs de second niveau ou contrôle de conformité sur un échantillon de dossiers. au niveau "agence comptable" : - à des contrôles administratifs de premier niveau pour paiement (contrôle de cohérence) sur 100% des demandes de paiement - à des contrôles administratifs détaillés sur un échantillon de dossier (en lien avec les contrôles de conformité de l'ordonnateur) Les contrôles administratifs de l'AG sont parfois délégués, pour les dispositifs des axes I et III, à une autorité de gestion déléguée (collectivité territoriale, DREAL ...). Les VSP sont normalement systématiques (art. 24.4) mais chaque bureau gestionnaire peut décider de ne pas effectuer de VSP si : - l'opération concerne des investissements modestes - le risque de non conformité existe. et précise les conditions dans lesquelles elles peuvent éventuellement ne pas être réalisées. La réalisation des VSP est déléguée, pour les P Contrôles sur place avantpaiement final (APF) art. 25, 26, 27 et Circulaire annuelle des contrôles hors surface RDR2 28 du R(CE)1975/2006 + lettre de cadrage DOM/Corse de 2009 Axe I, Axe III, Axe II (mesures 216, 222, 223, 226, 227 et 222) + mesures mobilisées via Leader - tous les dossiers RDR1 et 5% des dépenses RDR2 cofinnacés relevant de financées par le dispositifs cofinancés sur du FEADER et payées par FEADER l'OP sur l'année civile - tous les dossiers RDR2 en concernée top-up pur (non cofinancés) relevant de dispositifs Taux à respecter par cofinancés sur du FEADER au région et donc à niveau régional appliquer sur chaque population régionale. DRAAF avec coordination et validation par les DDT des dossiers gérés au niveau départemental 4 sélections par an (à chaque saison) dont : - 3 au cours de l'année n -et 1 en début d'année n+1 ASP modes de sélection : - 25 % en aléatoire - 75% en analyse de risque ( dont 10% environ en orienté) Critères de risques généraux : - au moins 1 opération sélectionnée par mesure ouverte au niveau régional - montant total d'aides RDR hors surface prévues par quartile - nombre de dispositifs RDR hors surface - existence de déchéance sur les années n-1 et n-2 - existence de précédentes sélections Les dossiers en top-up pur (non cofinancés) relevant de dispositifs non cofinancés au niveau régional sont exclus des contrôles sur place. Vérifications effectuées : - Vérifier que les paiements sont justifiés ; - Vérifier que la nature et la date de réalisation des dépenses sont conformes ; - Vérifier que la destination de l'opération correspond aux objectifs de la demande ; - Vérifier que les opérations sont mises en oeuvre conformément aux règles et aux politiques communautaires. cf. document "champ des contrôles FEADER" Un contrôle APF doit couvrir tous les engagements et obligations qui peuvent être contrôlés au moment de la visite (art. 26.2 ). Il peut arriver que ces contrôles aient lieu après le paiement final quand le dossier ne comporte qu'un versement unique. Les contrôles APF ne doivent pas être réalisés pour la même opération par les personnes qui réalisent les contrôles administratifs. + critères spécifiques pour certains dispositifs (DJA, mesure 121, PMBE, Axe III/axe IV) Contrôles sur place ex post article 29 (27 et 28) du R(CE) 65/2011 + R(CE) 1698/2005 (art 72 not.) Circulaire annuelle contrôles hors surface RDR2 + lettre de cadrage DOM/Corse de 2009 1 % des dépenses Mesures présentant - tous les dossiers RDR1 et financées par le des engagements RDR2 des dispositifs concernés financés sur du FEADER de dossiers sur 5 ans à compter de la date FEADER et soldés RDR soldés sur du de décision - tous les dossiers RDR2 en FEADER et encore sous top-up pur relevant de engagement juridique (Cf. dispositifs cofinancés sur du article 72 du FEADER au niveau régional et excepté pour les R(CE)1698). soldés. mesures 111, 131, 133, 144, 331, 323A, 341A, Les dossiers en top-up pur 421 et 431. (non cofinancés) relevant de dispositifs non cofinancés au niveau régional sont exclus des contrôles sur place. Taux à respecter par région et donc à appliquer sur chaque population régionale. DRAAF ou 1 sélection par an (concommitante avec la 1ère niveau national sélection APF) (camp 2011) modes de sélection : avec - 25 % en aléatoire coordination et - 75% en analyse de risque ( dont 10% environ en validation par orienté) les DDT des dossiers gérés Critères de risques généraux : au niveau - risque de double financement départemental - risque de revente ou de dénturation des investissements - montant total d'aides RDR hors surface prévues - engagement dans un ibnvestissement visant au respect de normes communautaires (112-121-123) - existence de déchéance sur les années n-1 et n-2 - existence de précédenet sélection + critères spécifiques pour certains dispositifs (PMBE, 123) page 1/1 ASP Vérifications effectuées : Par cohérence avec les contrôles APF, un - veiller au respect de l'artice 72 §1 du R(CE) contrôle ex-post doit couvrir tous les 1698/2005 (pérennité des investissements) engagements et obligations qui peuvent être - vérifier le respect des autres engagements contrôlés au moment de la visite (art. 26.2 ). spécifiés dans la décision juridique ou la demande d'aide. Les contrôles ex post peuvent être réalisés sur cf. document "champ des contrôles FEADER" la même opération par les personnes qui réalisent les contrôles APF. Répartition des points de contrôle entre les types de contrôles administratifs et sur place au titre du Feader Autorité de gestion (*) Domaine Types de dossiers Organisme payeur (*) Contrôle Contrôle sur Instruction de Visite sur Contrôle Points de contrôle (sources : formulaire de demande d'aide et place avantde demande demande place sur place décision juridique) paiement final d'aide de VSP (**) ex post CSP APF (***) paiement Contrôle de conformité CCF (***) Observations 1 Tous dossiers Dossier complet (variable selon le type de contrôle) x x x 2 Tous dossiers Vérifier l'éligibilité de la demande ou du projet x x x 3 Attestation sur Tous l'honneur dossiers N’avoir pas sollicité pour le même projet / les mêmes investissements, une aide autre que celles indiquées sur le présent formulaire de demande d’aide, x 4 Tous Attestation sur dossiers => Etre à jour de mes obligations fiscales l'honneur cf point 6 x X (x) cf point 6 5 Tous Attestation sur dossiers => Etre à jour de mes obligations sociales l'honneur cf point 6 x x (x) cf point 6 6 Attestation sur En fonction Ne pas avoir commencé l’exécution de ce projet l'honneur des dossiers x x 7 Que les associés exploitants détiennent plus de 50 % du capital Attestation sur En fonction social (rq : le cas échéant, pour les formes sociétaires autres que le l'honneur des dossiers GAEC) [Rq : ce critère sera peut-être supprimé pour certains dispositifs], x x 8 Ne pas récupérer la TVA (si les dépenses prévisionnelles sont Attestation sur En fonction présentées TTC), l'honneur des dossiers Ne pas récupérer partiellement la TVA, par le biais du FCTVA, x (x) Attestation sur l'honneur pour les anciens dossiers uniquement (cf. arrêté du 25/02/11) 9 N’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pour infraction aux bonne Attestation sur En fonction pratiques environnementales, l'honneur des dossiers Respecter les normes minimales attachées à mon projet (se reporter à la notice d’information), x (x) Fiche navette ou autres documents (dont copie écran logiciel) 10 Avoir obtenu de la part du propriétaire du terrain sur lequel la ou les Attestation sur En fonction implantations sont projetées, l’autorisation de réaliser ces l'honneur des dossiers aménagements, x (x) Attestation sur l'honneur pour les anciens dossiers uniquement (cf. arrêté du 25/02/11) 11 que ma société / mon exploitation / mon entreprise / mon site de production relève de la réglementation relative aux Installations Attestation sur En fonction Classées pour la Protection de l’environnement, et a dûment fait l'honneur des dossiers l’objet, selon le cas, d’une déclaration en préfecture, ou d’une décision d’autorisation d’exploiter délivrée par la préfecture. x (x) Fiche navette ou autres documents (dont copie écran logiciel) (x) Prérequis pour les CSP Fiche navette ou autres documents (dont copie écran logiciel) 12 Réalisation Tous dossiers Vérifier la réalité, la conformité des pièces justificatives (dépenses/recettes, pièces complémentaires) x x x Le champ du ex-post qui ne prévoit plus ces vérifications avec le R(CE) 65/2011 sera appliqué à partir de la campagne CSP 2011. 13 Réalisation Tous dossiers Vérifier la réalité, la conformité et l'acquittement des dépenses (réellement supportées par le bénéficiaire) x x x Le champ du ex-post qui ne prévoit plus ces vérifications avec le R(CE) 65/2011 sera appliqué à partir de la campagne CSP 2011. 14 Réalisation Tous dossiers Calcul de l'aide (dont application des 3 %) x x (x) (x) (x) Les constats de contrôles sur place et des CCF pourront conduire à un recalcul de l'aide et le cas échéant l'application des 3%. Ce n'est pas un point de contrôle, c'est une des conséquences en CSP. 15 Engagement Tous dossiers A réaliser mon opération conformément au projet ou au cahier des charges précisé dans la décision juridique x x x x x 16 Engagement Tous dossiers A respecter la date de début d'éligibilité des dépenses et les délais de réalisation de l'opération prévus dans l'engagement juridique (date de commencement, date de fin d'opération) x x 17 Engagement Tous dossiers A informer le [guichet unique] de toute modification de ma situation, de la raison sociale de ma structure, des engagements ou du projet, x (x) 18 Engagement Tous dossiers A ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits (nationaux ou européens), en plus de ceux mentionnés dans le tableau « financement du projet », sauf à avoir pu en informer préalablement le service instructeur x x 19 Engagement Tous dossiers A apposer [préciser le lieu et l’endroit] une plaque explicative lorsque l’action menée implique un investissement d’un montant total supérieur à 50 000 euros, à installer un panneau sur les sites des infrastructures dont le coût total dépasse 500 000 euros. Cette plaque explicative / ce panneau comprennent : le logo européen, la mention : « Fonds européen agricole pour le développement rural : l’Europe investit dans les zones rurales », ainsi qu’une description du projet. Ces éléments relatifs à la publicité de la participation européenne doivent occuper 25 % de la plaque. Remarque : cette mention est facultative pour les aides forfaitaires de type DJA + publicité nationale le cas échéant (ex PPE) 20 Engagement A maintenir en bon état fonctionnel et pour un usage identique les investissements ayant bénéficié des aides pendant une durée de … En fonction ans à compter de la date de décision d’octroi de l’aide, des dossiers A rester propriétaire des investissements acquis dans le cadre de ce projet pendant une durée de … ans (au minimum 5 années à compter de la décision), 21 Engagement A ce que l’équipement dont l’acquisition est prévue dans le cadre de ce projet respecte les normes requises En fonction NB : en ce qui concerne les normes minimales requises (ou normes des dossiers opérationnelles pertinentes) ce contrôle est effectué en CSP pour le investissements pour certaines mesures 22 Engagement Engagement conditionnant le versement à la dernière demande de En fonction paiement : par exemple avoir suivi une formation, garantie de des dossiers gestion durable (en forêt) 23 Engagement Engagement à mettre en œuvre dans un délai allant au délà de la En fonction dernière demande de paiement : par exemple avoir suivi une des dossiers formation, garantie de gestion durable (en forêt) 24 Engagement En fonction A poursuivre mon (notre) activité (agricole) pendant une durée de … des dossiers ans, 25 Engagement En fonction A respecter le taux maximal d’aides publiques de … des dossiers De minimis (agricole/ non agricole) : à ne pas avoir obtenu sur une période de trois exercices fiscaux un montant d'aides publiques Attestation sur En fonction 26 supérieur à 200 000 Euros au titre du R(CE) 1998/2006 de la l'honneur des dossiers Commission du 15 décembre 2006, concernant l'application des articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis 27 Engagement En fonction A respecter le code des marchés publics des dossiers x (x) x A préciser en fonction des cas (les lister). C'est un contrôle induit en CSP. (x) Fiche navette ou autres documents (dont copie écran logiciel) (x) Preuve du respect de l'engagement de faire la pub. de la participation communautaire demandée dans formulaire de demande de paiement et VSF pour dernière demande de paiement. Divergence entre les consignes ctrl adm et l'orientation communautaire contrôle sur place (depuis la DJ donc à chaque demande de paiement) (x) Rq : mettre en cohérence la demande avec le projet de DJ. Attention pas mis en oeuvre dans les ctrl adm de façon transverse x en fonction des dispositifs x x x x x (dernière x (dernière demande de sur une demande paiement) durée de 5 de sur une durée de ans paiement) 5 ans x (hors NMR) x x (NMR) (NMR) x x x x x x (x) x (à confirmer) x x x contrôles induits en CSP APF et à réaliser uniquement à la dernière demande de paiement pour tous les stades de controles concernés (x) x x (x) (X) : pour les CCF, contrôle visant à s'assurer que la vérification a été effectuée, sans le refaire. Pour les CSP, il s'agit d'un point de contrôle induit Note : le champ des contrôles sur place est identique à celui des contrôles de reperformance effectués sur le même dossier Les défauts d'instruction mis en évidence dans le cadre des CSP nécessitent dans un second temps d'orienter le dossier en CCF Les attestations sur l'honneur qui devraient être vérifiées lors des contrôles administratifs ne seront vérifiées en contrôle sur place que lorsqu'elles sont traduites en engagement sur la période contractuelle (*) : Convention MAAPRAT - ASP du 30/11/2009 (**) : VSP : visite sur place (***) : CSP (contrôle sur place) et CCF (contrôle de conformité). ANNEXE 2 MISE EN ŒUVRE DES VISITES SUR PLACE (voir p. 8 à 11 de la note de service du 09 décembre 2008) % d'aléatoire applicable Contenu de la visite sur aux dossiers non visités Structure en 1 place (visite sur place sytématiquement (hors charge de la simple , vérification de dossiers qui sont sélection et de factures, vérification de aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la la réalisation pièces administratives …) VSP) Critères caractérisant un dossier pour lequel Caractéristiques de la population contrôlable (date d'entrée) une VSP est sytématique pour 1 Observations Axe 1 111 A Formation 111 B Information / diffusion des connaissances 112 Installation JA 112 PB JA 121 A PMBE 121 B PVE 121 C1 Energies renouvelables et économies d'énergie 121 C2 Aide CUMA 121 C3 Investissement JA 121 C4 121 C5 121 C6 121 C7 122 A 122 B Travaux de reboisement 123 A 123 B dossiers de prêt bonifiés pour lesquels la la confirmation de versement (CV) soldante a été communiquée à l'ASP - les dossiers de prêts bonifiés ne finançant pas un investissement matériel (terrains agricoles, acquisition 5% des dossiers de prêts ou rachat de parts sociales , besoin en bonifiés finançant des biens fond de roulement, soultes...), quelle matériels, dont la subvention que soit la SE moyenne du bien équivalente (SE) moyenne financé. constatée l'année précédente par catégorie de - 100% des dossiers de prêts bonifiés finançant La visite sur place est considérée, en biens financés est inférieure des bâtiments, tunnels et des animaux, quelle l’état, comme redondante avec le à 3300 €. que soit la SE moyenne du bien financé. contrôle administratif obligatoire des pièces justificatives réalisé par l’ASP. - 100% des dossiers de prêts bonifiés finançant des biens matériels , pour lesquels la subvention équivalente (SE) moyenne constatée l'année précédente par catégorie de biens financés est supérieure à 3300 €. visite sur place simple tout dossier : - de montant d'investissement global du projet supérieur à 70 000 € - dont le montant global du pprojet est supérieur à 20 000 € en cas d'autoconstruction visite sur place simple service instructeur 100 % des dossiers visite sur place simple service instructeur Aides aux IAA 100 % des dossiers visite sur place simple service instructeur Mécanisation de la récolte de bois 100 % des dossiers visite sur place simple Investissement transformation à la ferme Investissement démarche de qualité Aides aux cultures spécialisées Aide à la diversification de production Amélioration des peuplements existants 10% - dont le montant global du projet est supérieur à la moyenne des montants globaux des dossiers de la population visitable de la campagne précédente dossiers pour lesquels une demande de paiement de solde a été déposée - lorsque l'aide est majorée en raison d'un investissement spécifique (ex.bonification bois dans la 121A) Coopération nouveaux produits 100 % des dossiers visite sur place simple 125 A Desserte forestière 100 % des dossiers visite sur place simple 125 B Retenues collinaires 100 % des dossiers visite sur place simple 125 C Autres infrastructures du secteur agricole 100 % des dossiers visite sur place simple 124 131 ASP surcoût des repères électroniques Page 1/3 service instructeur service instructeur service instructeur service instructeur service instructeur montant global du projet = montant global précisé dans la demande et saisi dans l'onglet demande avant vérification de l'éligibilité des dépenses et application des règles de plafonnement (cf. note DGFAR/SDEA/N2008-5020 du 20 juin 2008) % d'aléatoire applicable Contenu de la visite sur aux dossiers non visités Structure en 1 place (visite sur place sytématiquement (hors charge de la simple , vérification de dossiers qui sont sélection et de factures, vérification de aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la la réalisation pièces administratives …) VSP) Critères caractérisant un dossier pour lequel Caractéristiques de la population contrôlable (date d'entrée) une VSP est sytématique pour 132 Aide individuelle qualité des produits 133 Promotion de produits de qualité 144 aide à la restructuration des exploitations tabacoles 10% des dossiers 1 10% visite sur place simple service instructeur 10% visite sur place simple service instructeur Observations Axe 2 tout dossier : - de montant d'investissement global du projet supérieur à 70 000 € - dont le montant global du pprojet est supérieur à 20 000 € en cas d'autoconstruction Investissements non productifs (PVE CUMA) 216 dossiers pour lesquels une demande de paiement de solde a été déposée - dont le montant global du projet est supérieur à la moyenne des montants globaux des dossiers de la population visitable de la campagne précédente remarque : le montant global du projet correspond à l'assiette éligible au FEADER (avant plafonnement) 226 A Plan chablis 226 B RTM 226 C DFCI 227 A Investissement forêts de protection 227 B Natura 2000 en forêt dossiers pour lesquels une demande de paiement de solde a été déposée 100 % des dossiers visite sur place simple toute demande de paiement d'un montant total d'aide supérieur à 5 000 € visite sur place simple service instructeur service instructeur service instructeur service instructeur service instructeur Axe 3 Diversification activités non agricoles Création / développement microentreprise 311 312 313 Promotion d'activité touristique 321 dossiers pour lesquels une demande de paiement de solde a été déposée tout dossier d'un montant d'assiette éligible au FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond) 5% visite sur place simple service instructeur visite sur place simple service instructeur Services de base pour économie et population rurales Elaboration / Animation des DOCOB Natura 2000 323 A 323 B Natura 2000 hors agriculture et hors sylviculture toute demande de paiement d'un montant total d'aide supérieur à 5 000 € 323 C1 Dispositif de protection des troupeaux contre la prédation tout dossier d'un montant d'investissement annuel supérieur à 4 000 € tout dossier : 323 C2 dispositif intégré en faveur du pastoralisme dossiers pour lesquels une demande de paiement de solde a été déposée - d'un montant d'investissement supérieur à 40 000 € - ou comprenant une dépense d'autoconstruction supérieure à 10 000 € Page 2/3 visite sur place simple service instructeur visite sur place simple service instructeur Pour les dispositifs de l'axe 3 hors (323C, 331 et 341A), 2 cas possibles : - si un seul service instructeur pour l'axe 3, application du taux de 5% à l'ensemble des dossiers des dispositifs concernés par une VSP - si services instructeurs différents selon les dispositifs de l'axe 3, application du taux de 5% par dispositif. % d'aléatoire applicable Contenu de la visite sur aux dossiers non visités Structure en 1 place (visite sur place sytématiquement (hors charge de la simple , vérification de dossiers qui sont sélection et de factures, vérification de aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la la réalisation pièces administratives …) VSP) Critères caractérisant un dossier pour lequel Caractéristiques de la population contrôlable (date d'entrée) une VSP est sytématique pour 323 D 323 E 331 341 A 341 B Conservation et mise en valeur de patrimoine naturel Conservation et mise en valeur de patrimoine culturel 1 tout dossier d'un montant d'assiette éligible au FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond) 5% tout dossier d'un montant d'assiette éligible au FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond) 5% visite sur place simple service instructeur visite sur place simple service instructeur Formation / information acteurs économiques Chartes forestière de territoire ou similaire stratégie locales de développement hors forêt Axe 4 Mise en oeuvre via LEADER des mesures de l'axe 1 Mise en oeuvre via LEADER des mesures de l'axe 2 Mise en oeuvre via LEADER des mesures de l'axe 3 Coopération interterritoriale et transnationale Fonctionnement du GAL, acquisition compétences animation sur 411 412 413 421 431 Même règle que celle fixée pourt les dispositifs correspondants dans chacun des axes 1 à 3 Assistance technique 5xx Assistance technique remarque : 1 préciser le champ du contrôle : - soit simple visite sur place (contrôle de la réalité et de la conformité de l'investissement) - soit indiquer le cas échéant, en sus de la simple visite sur place les points de contrôle supplémentaires à réaliser (cf. p.9 de la note du 09 décembre 2008) Page 3/3 service instructeur ou GAL par délégation Observations ANNEXE 3 – Les cotisations et contributions sociales I – les différents type de cotisations et contributions sociales Les cotisations et contributions sociales sont des versements obligatoires. Ils sont assis soit sur les salaires et effectués par les employeurs et leurs salariés par le biais de la part salariale et de la part patronale, soit sur les revenus pour les non-salariés. 1)Plusieurs types de cotisations de sécurité sociale : • Assurance maladie, maternité, invalidité, décès, • contribution solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées ; • Assurance vieillesse • Allocations Familiales, Fonds National d'Aide au Logement 2) Autres contributions sociales Ce ne sont pas des cotisations sociales mais des contributions sociales prévues par le code des impôts • La CSG (La Contribution Sociale Généralisée) • La CRDS (La Contribution au Remboursement de la Dette Sociale) • La contribution solidarité autonomie (CSA) II – Les régimes de protection sociale Il existe 3 principaux régimes1 pour mettre en œuvre les prestations sociales et des régimes spéciaux : Les organismes chargés de la gestion des régimes sociaux sont appelés "Caisses" (Caisse Primaire d'assurance maladie, Caisse d'Allocations familiales, Caisse nationale d'assurance vieillesse. . etc.) Le régime général : La personne assujettie au régime général est principalement celle qui a la qualité de salarié (hors agricole). Il est géré par plusieurs caisses en fonction des prestations sociales : La Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) La Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) ; La Caisse nationale de l'assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS) ; L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) créée pour coordonner les organismes de la branche « recouvrement » (URSSAF), ainsi que pour assurer la gestion centralisée et commune de la trésorerie du régime général. Dans les DOM : Les caisses générales de sécurité sociale (CGSS) assurent, l'ensemble des rôles de Sécurité sociale (notamment la branche « Recouvrement »), dévolus en métropole aux URSSAF. Le régime agricole : Il est géré par la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA) ; il couvre les exploitants et les salariés agricoles. Le régime social des indépendants : Le régime social des indépendants (RSI) est l'interlocuteur social unique pour la protection sociale des artisans, des industriels et des commerçants. Il assure le recouvrement des cotisations sociales. 1 Le régime spécial des collectivités territoriales Un « régime » est un ensemble de droits et obligations réciproques des employés, des patrons, et d'une caisse de sécurité sociale. 1 Ce régime spécial se caractérise par l’intervention partielle du régime général de Sécurité sociale pour assurer la couverture des prestations en nature maladie, maternité, invalidité, décès et allocations familiales. Les collectivités territoriales et les établissements publics hospitaliers qui ne sont pas autorisés à gérer directement le risque Accident du Travail sont redevables auprès de l’Urssaf d’une cotisation pour la couverture de ce risque. III - Le recouvrement des cotisations et contributions sociales Ce sont les organismes qui assurent le recouvrement des cotisations et contributions sociales qui peuvent fournir les attestations nécessaires. 1/ L'URSSAF assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes assujetties au régime général, ainsi que pour les collectivités territoriales. 2/ Dans les DOM, ce sont les Caisses générales de sécurité sociale (CGSS) qui assurent, le rôle dévolus aux URSSAF. 3/ La MSA assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes assujetties au régime agricole. 4/ Le RSI assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes assujetties au régime social des indépendants (RSI) 2 Le recouvrement de la CSG, de la CRDS et de la CSA est assuré selon les mêmes modalités que les cotisations sociales ci-dessus. 3 Annexe 4 - Fiche de demande d’accès à l’interface BDNU Version de la fiche DDT: v2.0 Image à retourner signée par messagerie à [email protected] Fiche de demande d’accès à l’interface BDNU Administrateur délégué L'administrateur délégué a un rôle d'habilitation des agents de la structure. Il peut cumuler un profil de gestionnaire et son profil d’administrateur délégué. Je soussigné 1, fonction 2 et structure 3 demande la création d'un profil d'administrateur délégué de l’interface BDNU pour les agents de ma structure mentionnés ci-après : Prénom Nom Fait à mail , le Nom , prénom, signature 1 : Nom, Prénom 2 : Fonction (Directeur départemental ou régional de...) 3 : Structure :DD ou DR xxx (Numéro de département) Version de la fiche DDT: v2.0 Annexe 5 - BDNU Procédure d'accès à la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales. Table des matières 1 Prérequis...................................................................................................................2 2 Différents cas d'usage.................................................................................................2 3 Recherche de l'usager..................................................................................................3 3.1 Accès à un dossier avec identifiant.........................................................................3 3.2 Accès à un dossier sans identifiant.........................................................................4 3.3 Liste de résultats.................................................................................................4 4 Cotisations sociales salariales et personnelles : passage du SIREN au SIRET......................5 5 Régularité sociale - Justificatif......................................................................................6 5.1 Cas d'une structure de production agricole dirigée par un seul chef d'exploitation (exemple d'une entreprise individuelle).........................................................................6 5.2 Cas d'une structure de production agricole dirigée par plusieurs associés (exemple d'un GAEC).......................................................................................................................6 5.3 Cas d'une entreprise agro-alimentaire.....................................................................7 1 Prérequis. Pour accéder à la consultation de la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales, vous devez avoir un droit d'accès à la BDNU https://appli.national.agri/interfacebdnu/ avec un profil permettant l'accès aux documents justificatifs. Suivant les droits que votre directeur vous aura accordés, vous pouvez être : - GPA : Gestionnaire principal aide : Vous êtes autorisé à créer des identifiants NUMAGRI, à modifier les témoins qualité) et à consulter toutes les données, y compris la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales ( accès limité aux instructeurs de dossier d'aide). - GCA : Gestionnaire courant aide: Vous êtes autorisé à modifier les témoins qualité et à consulter toutes les données, y compris la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales ( accès limité aux instructeurs de dossier d'aide). - CA : Consultant aide: Vous êtes autorisé à consulter toutes les informations y compris la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales ( accès limité aux instructeurs de dossier d'aide). Les demandes de droit d'accès sont à scanner et à envoyer signées par votre directeur départemental à l'assistance BDNU [email protected] 2 Différents cas d'usage. Les informations concernant les cotisations sociales se trouvent au niveau de l'établissement ou de l'entreprise, suivant qu'il s'agit de cotisations salariales ou de cotisations personnelles. La régularité en matière de cotisations salariales est donc renseignée au niveau du SIRET et, en matière de cotisations personnelles, au niveau du SIREN. 1. Paiement des cotisations salariales par l'établissement : • • La régularité au regard des cotisations sociales salariales est fournie au niveau de chaque établissement. Vous devez rechercher l'établissement (identifiant SIRET) qui vous intéresse puis consulter l'onglet document justificatif. 2. Paiement des cotisations personnelles par le chef d'exploitation (exploitant individuel, GAEC,...) ou le cotisant de solidarité petite entreprise: • • La régularité au regard des cotisations sociales personnelles est fournie au niveau de chaque entreprise. Vous devez rechercher l'entreprise (identifiant SIREN) qui vous intéresse puis consulter l'onglet document justificatif. Pour afficher l'ensemble des cotisations et réaliser ainsi un contrôle complet du critère, il est nécessaire de consulter la base par le SIRET et par le SIREN. En cas de structure avec plusieurs associées, il faut vérifier la régularité pour chaque associé. 3 Recherche de l'usager. Pour accéder au dossier, vous devez rechercher l'établissement ou l'usager qui vous intéresse. 3.1 Accès à un dossier avec identifiant Vous pouvez accéder à un dossier par l'un des identifiants suivant : – identifiant usager/entreprise SIREN – identifiant établissement SIRET – identifiant usager ministère NUMAGRIN – identifiant domicile/établissement ministère NUMAGRIT – identifiant usager PACAGE – identifiant détenteur EDE_US – identifiant exploitation EDE_UF 1) Vous avez l'identifiant SIRET : Saisissez le et cliquez sur rechercher ou Vous avez l'identifiant SIREN : Saisissez le et cliquez sur rechercher Rappel : Le SIREN est composé des 9 premiers caractères du SIRET. 3.2 Accès à un dossier sans identifiant Si vous n'avez pas l'identifiant : Vous pouvez rechercher sans identifiant. – un usager : - un établissement : 3.3 Liste de résultats Vous obtiendrez dans tous les cas une liste de résultats qui vous permettra d'accéder au dossier en cliquant sur le lien (numéro SIRET, ou numéro SIREN). La liste de résultats présente un '*' pour la dénomination de l'établissement, afin d'indiquer qu'il s'agit de la dénomination de l'entreprise et non de l'établissement. 4 Cotisations sociales salariales et personnelles : passage du SIREN au SIRET Pour apprécier l'ensemble de la situation vis-a-vis des cotisations sociales, vous devez consulter les 'justificatifs' au niveau de l'établissement concerné (caractérisé par un SIRET) et les 'justificatifs' au niveau de l'entreprise (SIREN). Dans l'onglet liens établissements, vous aurez la liste des établissements de l'entreprise et vous pourrez accéder aux données des différents établissements de l'entreprise. Dans l'onglet lien usager de l' établissement, vous aurez le lien avec l'entreprise (SIREN) et vous pourrez accéder aux données de l'entreprise. 5 Régularité sociale - Justificatif 5.1 Cas d'une structure de production agricole dirigée par un seul chef d'exploitation (exemple d'une entreprise individuelle) L'établissement (SIRET) est soumis à cotisations salariales. L'établissement (SIRET) n'est pas soumis à cotisations personnelles, cela est sans objet. Le chef affilié est affilié au niveau entreprise (SIREN). Il est soumis à cotisations personnelles au niveau entreprise (SIREN). L'entreprise (SIREN) n'est pas soumise à cotisations salariales, cela est sans objet 5.2 Cas d'une structure de production agricole dirigée par plusieurs associés (exemple d'un GAEC) Les chefs d'exploitation sont affiliés au niveau de l'entreprise (SIREN). L'entreprise (SIREN) n'est pas soumise à cotisations salariales, cela est sans objet. L'établissement (SIRET) est soumis à cotisations salariales. L'établissement (SIRET) n'est pas soumis à cotisations personnelles, cela est sans objet. 5.3 Cas d'une entreprise agro-alimentaire Au niveau de l'entreprise : Pas de chef d'exploitation : Pas données concernant les cotisations MSA au niveau de l'entreprise (SIREN). Au niveau de l'établissement : - Les cotisations personnelles sont sans objet, l'entreprise n'est pas soumise à cotisations personnelles. - On a la situation vis à vis des cotisations salariales.