Circulaire DGPAAT/SDGBC/C2012

Transcription

Circulaire DGPAAT/SDGBC/C2012
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORET
DIRECTION GENERALE DES POLITIQUES AGRICOLE,
AGROALIMENTAIRE ET DES TERRITOIRES
Sous-direction de la Gouvernance Bureau des Contrôles
Suivi par : Marion VOISIN
Tél. : 01 49 55 54 47
e-mail : [email protected]
CIRCULAIRE
DGPAAT/SDGBC/C2012-3096
Date: 18 décembre 2012
Suivi par : Jean-Baptiste FAURE
Tél. : 01 49 55 57 78
e-mail : [email protected]
Date de mise en application : immédiate
 Nombre d'annexes : 5
Objet :
Le Ministre de l’agriculture, de l'agroalimentaire et
de la forêt
A
Mesdames et Messieurs les Préfets de région de
l'hexagone
contrôles administratifs (visites sur place, fiabilité du demandeur, application de la règle des 3% et
obligations sociales et fiscales)
champ des contrôles sur place pour les dossiers des mesures du Règlement de
Développement Rural (programmation 2007 – 2013) hors SIGC.
Résumé : La présente circulaire a pour objet de fournir des éléments de cadrage en ce qui concerne
certains aspects des contrôles sur place et des contrôles administratifs pour les dossiers relevant des
mesures « hors SIGC » du RDR (programmation 2007-2013 : RDR2) . Elle complète la note de service
DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008
Mots-clés : RDR, PDRH, visites sur place, FEADER, contrôles sur place, contrôles administratifs
Destinataires
Pour exécution :
Mme et MM. les Préfets de région de l'hexagone
Mmes et MM. les Préfets de département
Mmes et MM. les Directeurs régionaux de
l’alimentation, de l'agriculture, et de la forêt
Mmes et MM les Directeurs départementaux des
territoires
Mmes et MM les Directeurs départementaux des
territoires et de la mer
Monsieur le Président Directeur Général de l’ASP
Pour information :
Mmes et MM. les Préfets des DOM
Mmes et MM. les Secrétaires généraux pour les affaires
régionales
MM. les Directeurs de l’alimentation, de l’agriculture et de
la forêt des DOM
M. le directeur régional de l'alimentation, l'agriculture et de
la forêt de Corse
M. le président de la collectivité territoriale de Corse
M. le directeur de l'ODARC
M. le Directeur de l’eau et de la biodiversité (MEDDTL)
MM. Les directeurs régionaux de l’environnement, de
l’aménagement et du logement
M. le président de l'ARF
M. le président de l'ADF
1/1
INTRODUCTION
Cette circulaire a pour objectif d’apporter des précisions sur plusieurs points transversaux qui concernent le
contrôle administratif et le contrôle sur place des dossiers FEADER hors SIGC.
En premier lieu, l'organisation des contrôles sur place est précisée grâce à la répartition des points de contrôle
selon les différents types de contrôles. Puis, une série de points de contrôle administratifs qui nécessitaient des
précisions font l'objet d'un chapitre pour chacun d'entre eux. L'organisation des visites sur place est précisée,
le contrôle de la fiabilité du demandeur est explicité, la vérification des obligations sociales et fiscales est
décrite. Enfin, l'application de la règle des 3 % est explicitée.
Il appartient à chaque bureau gestionnaire de préciser éventuellement dans les documents propres à la gestion
des dispositifs qui le concerne les différents points abordés dans cette circulaire. Les dispositifs d'aide liés au
SIGC ne sont pas concernés par cette circulaire.
Table des matières
1
LE CADRE REGLEMENTAIRE ................................................................................................................ 3
2
LE CHAMP D’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE................................................................................ 4
3
CHAMP DES CONTROLES DES AIDES RDR « HORS SIGC » ............................................................. 4
3.1.
3.2.
OBJET ................................................................................................................................................. 4
RAPPEL SUR LES CONTROLES DES AIDES « HORS SIGC » DU RDR ........................................................ 4

Les contrôles administratifs ........................................................................................................... 5

Les contrôles sur place.................................................................................................................. 5

les contrôles de reperformance ..................................................................................................... 5
3.3.
PRINCIPES RETENUS ............................................................................................................................ 6
4
LES VISITES SUR PLACE ....................................................................................................................... 7
5
CONTROLE DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR.................................................................................. 7
5.1.
5.2.
5.3.
6
DEFINITION DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR D’AIDE ................................................................................ 7
PRINCIPES RETENUS ............................................................................................................................ 8
MODALITES DE REALISATION ................................................................................................................. 8
VERIFICATION DES OBLIGATIONS SOCIALES ET FISCALES........................................................... 9
6.1.
6.2.
ÉLEMENTS DE CONTEXTE ................................................................................................................. 9
PRINCIPES DE CONTROLE RETENU ................................................................................................ 10
6.2.1.
6.2.2.
6.3.
6.4.
6.5.
7
Vérification de la régularité des obligations sociales ............................................................... 10
Vérification de la régularité des obligations fiscales ................................................................ 11
DOCUMENTS DEMANDES ................................................................................................................ 14
METHODE DE CONTROLE ................................................................................................................ 15
SUITES A DONNER ........................................................................................................................... 16
MODALITES D’APPLICATION DE LA REGLE DES 3%....................................................................... 17
7.1.
OBJET ............................................................................................................................................... 17
7.2.
PRECISIONS SUR LES MODALITES D’APPLICATIONS ............................................................................... 17
7.2.1.
Type de financement ............................................................................................................... 17
7.2.2.
La base de calcul de la règle ................................................................................................... 17
7.2.3.
Méthode de calcul.................................................................................................................... 17
7.3.
PRECISIONS SELON LE STADE DU DOSSIER ET DU TYPE DE CONTROLE ................................................... 18
7.3.1.
Application lors du contrôle administratif ................................................................................. 18
Application de la règle des 3% à chaque demande de paiement - prise en compte des VSP18
7.3.2.
Application lors des contrôles sur place .................................................................................. 20
7.3.3.
Application lors du contrôle sur place ex-post ......................................................................... 21
7.3.4.
Tableau récapitulatif ................................................................................................................ 22
7.4.
PROCEDURE DE TRAITEMENT DES IRREGULARITES ............................................................................... 24
8
ENTREE EN VIGUEUR DES MODALITES D’APPLICATION............................................................... 24
ANNEXES ....................................................................................................................................................... 25
2/2
1
LE CADRE REGLEMENTAIRE
Les textes recensés sont ceux applicables à la programmation 2007-2013. Dans la mesure du possible, les
liens permettant l’accès direct à la source réglementaire ont été intégrés.
Règlement (CE) n°1698/2005 (Conseil) du 20 septembre 2005 concernant le soutien au développement
rural par le Fond européen agricole pour le développement rural (FEADER) modifié
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2005/l_277/l_27720051021fr00010040.pdf
Règlement (CE) n°1974/2006 (Commission) du 15 décembre 2006 portant application du règlement (CE) n°
1698/2005 du Conseil modifié
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/site/fr/oj/2006/l_368/l_36820061223fr00150073.pdf
Règlement (UE) n°65/2011 (Commission) du 27 janvier 2011 portant modalités d’application du règlement
CE n° 1698/2005 en ce qui concerne l’application de procédures de contrôle et de conditionnalité pour les
mesures de soutien au développement rural
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2011:025:0008:0023:FR:PDF
Programme de développement rural hexagonal pour la programmation 2007-2013 du développement rural
approuvé par la décision C(2007) 3446 de la Commission européenne du 19 juillet 2007 modifié
Décret n°2009-1452 du 24 novembre 2009 fixant les règles d'éligibilité des dépenses des programmes de
développement rural
Arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le
cadre du PDRH modifié
Arrêté du 28 septembre 2012 portant mesure de simplification en matière de demande d'aide dans le cadre
d'un programme de développement régional.
Convention entre l'ASP et le MAAP relative à la répartition des missions dans le cadre de la mise en oeuvre
du PDRH 2007-2013 du 30 novembre 2009
3/3
2
LE CHAMP D’APPLICATION DE LA CIRCULAIRE
Cette circulaire s'applique exclusivement aux dossiers relevant de dispositifs d'aide dans le cadre de la
programmation 2007-2013, ainsi qu’aux dossiers bénéficiant de financements additionnels ou « top up »,
dès lors qu'il s'agit d'un dispositif cofinancé par ailleurs et à l'exception des dispositifs de l'axe 2 liés aux
surfaces, (les dispositifs financés en top-up pur ne sont pas concernés).
Cette circulaire s'applique au PDRH. Les autorités de gestion des PDR et de Corse peuvent s'en inspirer
pour établir les règles relatives aux points abordés dans la présente circulaire.
Elle concerne les contrôles sur place et 4 aspects des contrôles administratifs :
- la réalisation des visites sur place prévues par l’article 24 paragraphe 4 du règlement (CE) n°65/2011 de la
Commission du 27 janvier 2011 ;
-la vérification de la fiabilité du demandeur prévue par l’article 24 point 2 du règlement (CE) n°65/2011 de la
commission du 27 janvier 2011 ;
-la vérification des obligations sociales et fiscales prévue dans l'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu
minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le cadre du PDRH modifié par l'arrêté du 28
septembre 2012 portant mesure de simplification en matière de demande d'aide dans le cadre d'un
programme de développement régional.
- l'application du principe de réduction prévu par l'article 30 du règlement (CE) n°65/2011 de la commission
du 27 janvier 2011 (règle des 3%)
Cette circulaire complète :

la note de service DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 relative aux contrôles
administratifs et aux contrôles croisés,

la circulaire DGPAAT/SDDRC/C2010-3040 du 19 avril 2010 relative aux règles transversales pour la
construction des plans de financement des opérations aidées au titre des programmes de développement
rural pour les mesures hors aides à la surface
3
3.1.
CHAMP DES CONTROLES DES AIDES RDR « HORS SIGC »
Objet
Suite à l’évolution du règlement relatif aux contrôles sur place des mesures du RDR (règlement (CE)
n°1975/2006 abrogé par le R(UE) n°65/2011) et dans un souci de simplification et de cohérence, une
expertise a été menée conjointement entre l’ASP et le MAAF pour définir précisément le périmètre de
chaque type de contrôle dans le respect des dispositions des articles 23 à 29 du R(UE) n°65/2011.
Cette démarche avait pour objectif de :
 préciser le champ de chaque type de contrôle réalisé dans le cadre des aides du FEADER (contrôle
administratif et sur place) au vu des indications réglementaires et éviter tout redondance entre les
différents types de contrôle.
 déterminer le stade de vérification de chaque type de critère d’éligibilité et de chaque type
d’engagement, sachant que certains critères d’éligibilité et certains engagements sont communs à
l’ensemble des dispositifs relevant du RDR ou à un groupe de dispositifs.
3.2.
Rappel sur les contrôles des aides « hors SIGC » du RDR
Les contrôles ont pour principal objet de s'assurer de la bonne utilisation des aides publiques.
Les contrôles visent à vérifier le respect des conditions d’octroi des aides ainsi que le respect des
engagements et obligations, voire des normes, liés à la mise en œuvre de l’opération. Cette vérification est
réalisée au travers de contrôles administratifs et de contrôles sur place.
Les dispositions communautaires relatives aux contrôles des mesures « hors SIGC » du RDR figurent au
titre II du règlement (UE) n°65/2011. Au plan national, les modalités des contrôles administratifs sont
4/4
précisées dans le cadre d’une note de service DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 ; la
campagne de contrôles sur place fait l’objet d’une circulaire annuelle.
 Les contrôles administratifs
Les contrôles administratifs concernent la totalité des dossiers. Ils sont effectués par le service instructeur ou
l’organisme payeur pour toute demande d’aide ou de paiement et couvrent tous les critères d’éligibilité ou
engagements qu’il est possible de contrôler par des moyens administratifs (sur pièces).
Les contrôles administratifs peuvent intervenir sous différentes formes et à différents moments de la vie du
dossier :
* Contrôles menés par le service instructeur :
- contrôles sur la totalité des dossiers au moment de l’instruction initiale du dossier = instruction de la
demande d’aide ;
- contrôles avant établissement du certificat de service fait pour versement de l’aide, comprenant le
cas échéant une vérification sur place de la réalité et la conformité de l’opération par rapport au projet
= instruction de la demande de paiement (avec visite sur place le cas échéant);
 contrôles suite à la déclaration spontanée du bénéficiaire informant qu’il n’est plus en mesure de
respecter tout ou partie de ses engagements mais sans remettre en cause la poursuite du projet =
contrôle administratif complémentaire.
* Contrôles opérés par l’organisme payeur :
 Contrôle « contrôle OP (organisme payeur)» = Contrôles sur la totalité des dossiers, au moment de
chaque autorisation de paiement, portant sur la cohérence des informations saisies dans Osiris avec
la décision juridique et le certificat de service fait.
 contrôles de conformité = au stade de la décision juridique ou au stade du paiement. Ces contrôles
sont réalisés sur échantillon de dossiers pour vérifier la bonne application de la procédure d’instruction
et de liquidation menée par les services instructeur.
 Contrôles de l'Agent comptable de l'organisme payeur : réalisés sur échantillon de dossiers, sur la
justification du service fait et l'exactitude des calculs de liquidation
 Les contrôles sur place
Les contrôles sur place portent sur un échantillon de dossiers. Les contrôles sur place de l’opération et des
engagements liés aux dispositifs d’aide « hors SIGC » sont effectués par les services de contrôle de
l’organisme payeur.
Deux types de contrôles sur place sont prévus pour les mesures du RDR (programmation 20072013) : contrôles sur place « avant paiement final » pour toutes les mesures (cf. article 25 du R(UE)
n°65/2011) et contrôles sur place «ex-post» pour les mesures pour lesquelles un engagement du
bénéficiaire subsiste après le paiement final (cf. article 29 du R(CE) n°65/2011).
 les contrôles de reperformance
Pour s’assurer de la qualité des contrôles sur place réalisés par ses services, l’organisme payeur réalise des
contrôles de reperformance, sur échantillon. L’objectif de ces contrôles est de s’assurer d’une part que les
procédures de contrôle sur place des aides hors SIGC sont correctement appliquées, d’autre part que leur
application est harmonisée sur l’ensemble du territoire. Le contrôle de reperformance a aussi pour objectif
de permettre d’améliorer, si nécessaire, la procédure de contrôle sur place.
Le contrôle de reperformance revêt, à ce jour, trois formes. Il consiste à réaliser :
1. un contrôle documentaire afin de vérifier la qualité du contrôle du dossier, hormis la phase du
contrôle chez le bénéficiaire : respect du délai du préavis, cohérence entre le contenu du compterendu de contrôle sur place et le descriptif détaillé du CSP, qualité réglementaire de la synthèse de
contrôle sur place, cohérence entre le contenu des informations dans Osiris contrôles et les
documents papiers.
2. un deuxième contrôle sur place pour un même dossier en vue de vérifier la conformité de la
procédure suivie et des résultats du premier contrôle.
5/5
3. un contrôle sur place accompagné par un agent de la Direction des contrôles de l’ASP dans le but
de vérifier la qualité du contrôle : évaluation de la bonne application des procédures de contrôle et
du comportement du contrôleur.
Ces contrôles peuvent aboutir indirectement à demander un reversement au bénéficiaire.
Le tableau en annexe 1a récapitule les différents types de contrôles réalisés sur les aides RDR hors SIGC.
3.3.
Principes retenus
A la lecture du règlement, le périmètre de chaque contrôle a été précisé et est résumé ci-après :

le contrôle administratif de la demande d'aide (article 24.2 du R(UE) n° 65/2011) vise à vérifier
l'éligibilité du demandeur et de son projet (âge, statut, cotisations fiscales et sociales, absence de
double financement …) au vu des règles nationales et communautaires, le caractère raisonnable
des coûts et la fiabilité du demandeur. Le service instructeur finalise l'instruction en procédant au
calcul du montant d'aide. Le contrôle administratif est effectué sur la base de documents présentés
par le bénéficiaire ou de déclarations sur l’honneur corroborées pour certaines d’entre elles par des
données ou informations détenues par l'administration.
Dans le cadre de la démarche « Simplifications ! », le bénéficiaire n'est plus tenu depuis 2007 de
fournir en accompagnement de sa demande d'aide toute pièce ou information justifiant de son
éligibilité ou de l'admissibilité de son projet qui est par ailleurs détenue par l'administration. Il atteste
sur l'honneur dans la demande d'aide qu'il respecte les critères d'éligibilité. En parallèle, le service
instructeur doit vérifier la véracité de la déclaration sur la base de données que l'administration
détient (accès à des bases de données, fiches navette, courrier…) et tracer les contrôles effectués.

Le contrôle administratif de la demande de paiement (articles 24 alinéa 3, 4, 5 et 6 du R(UE) n°
65/2011) vise à vérifier sur la base des pièces justificatives présentées par le bénéficiaire la
réalisation effective de l'opération, (fourniture des produits et services conformément à la décision
juridique), sa conformité par rapport au projet, la conformité de l’opération avec les règles sur les
marchés publics, la réalité des dépenses effectuées (sur la base des pièces justificatives acquittées)
le respect du plan de financement (absence de double financement irrégulier, absence de
cofinancement non déclaré …) et des règles propres au dispositif (seuil d’investissement ou d’aide,
…). Ce contrôle administratif peut être complété d'une visite sur place selon les modalités précisées
au paragraphe 4. Il n’est pas nécessaire de revérifier l’éligibilité du bénéficiaire et de
l’opération, excepté en cas de changement de situation du bénéficiaire ou de modification du
projet initial1.
 Le contrôle de conformité porte sur la totalité des pièces des dossiers et vise à vérifier à la fois
leur conformité réglementaire, la prévention de toutes fraudes ou irrégularités, le respect des critères
d’octroi de l’aide et de l’application des procédures de la part de tous les acteurs intervenus sur le
dossier.

Le contrôle sur place avant-paiement final (article 26 4 du R(UE) n° 65/2011) vise à vérifier sur
place la réalité et la conformité des dépenses déclarées, la conformité des pièces justificatives (à
partir des originaux)et la réalité des dépenses (acquittement). Sont également vérifiés lors de ce
contrôle le respect des normes obligatoires liés aux investissements (pour les mesures 121 et 123)
ainsi que tous les engagements précisés dans la demande d'aide et dans la décision juridique
d'octroi de l'aide (respect de publicité Feader, ...).
1
Le bénéficiaire s'engage à informer le service instructeur de toute modification de sa situation, de la raison sociale de sa
structure, des engagements ou du projet.
La modification de la situation du bénéficiaire comprend notamment :
◦
le changement de localisation du projet pouvant avoir une incidence sur le montant d'aide (majoration/minoration)
ou pouvant remettre en cause l'éligibilité (dans le cas de dispositifs zonés)
◦
le changement de statut du bénéficiaire pouvant avoir une incidence sur le montant d'aide (majoration/minoration,
règle de transparence) ou pouvant remettre en cause son éligibilité (
◦
le changement de dénomination du bénéficiaire
◦
le changement de situation juridique (liquidation / redressement judiciaire ...)
6/6
Le contrôle sur place avant paiement final doit couvrir tous les engagements et obligations qui
peuvent être contrôlés au moment de la visite. Le contrôle sur place ne se limite donc pas au dossier
sélectionné pour contrôle mais il est également réalisé sur tous les dossiers contrôlables du
bénéficiaire faisant partie de la population contrôlable.
En revanche, à ce stade, les critères d'éligibilité ne sont plus vérifiés considérant qu'ils l'ont
été lors de l'instruction de la demande d'aide.

Le contrôle sur place ex-post (article 29 du R(UE) n°65/2011) vise à vérifier le respect de
l'engagement de pérennité de l'opération ou investissement en application de l'article 72 du
règlement (CE) n°1698/2005 (maintien, conformité, destination, fonctionnalité) et le respect des
engagements précisés dans la demande d'aide et dans la décision juridique d'octroi de l'aide
(publicité, ...) qui sont à respecter sur la période d’engagement de 5 ans à compter de la date de
décision juridique. Les pièces justificatives ne sont plus vérifiées à ce stade ni la réalité des
dépenses. La vérification de l'absence de double financement irrégulier n’est pas réalisé.
Ne sont également plus vérifiés à ce stade, les critères d'éligibilité à l'aide considérant qu'ils
l'ont été lors de l'instruction de la demande d'aide.
Le tableau en annexe 1b précise pour chaque type de points contrôle (critère d’éligibilité ou engagement) le
stade de contrôle.
4
LES VISITES SUR PLACE
La note DGPAAT/SDG/N2008-3023 du 9 décembre 2008 apporte des précisions réglementaires et un
cadrage procédural pour la visite sur place (VSP) des investissements relevant des opérations de
développement rural. Il appartient ensuite à chaque bureau gestionnaire de préciser, dans les documents
propres à la gestion des dispositifs qui les concernent, les opérations concernées et les modalités de
sélection des dossiers pour visite sur place.
Les modalités de sélection ont été précisées pour un certain nombre de dispositifs dans des textes de
cadrage appropriés. En l’absence de précisions de ce type, il est retenu que 100% des dossiers
comprenant en partie ou en totalité des investissements matériels ou des travaux doivent faire l’objet
d’une VSP.
Le tableau de l’annexe 2 récapitule ces éléments pour tous les dispositifs du PDRH.
5
CONTROLE DE LA FIABILITE DU DEMANDEUR
L’article 24.2 e) du règlement (UE) n° 65/2011 précise que « les contrôles administratifs » des demandes
d'aide portent notamment « sur la fiabilité du demandeur, en se référant à toute opération précédemment
entreprise depuis 2000 »:
La notion de fiabilité est donc uniquement à apprécier par rapport aux opérations précédemment entreprises
par le bénéficiaire. Il a été retenu de mettre en place pour la programmation de développement rural 20072013 un système simple et applicable au vu des données à disposition des services instructeurs.
5.1.
Définition de la fiabilité du demandeur d’aide
Un demandeur est réputé fiable lorsqu’il est considéré comme étant apte à réaliser une opération de
développement rural conformément au projet figurant dans sa demande d’aide et qu'il aura la capacité de
respecter les engagements prévus dans cette demande d'aide.
7/7
5.2.
Principes retenus
La fiabilité du demandeur est vérifiée uniquement lors de l’instruction de la demande d’aide sur la base des
éléments connus au moment du traitement de la demande d’aide.
Si un élément constaté après l’instruction de la demande d’aide, sur une opération précédente ou sur une
autre mesure que l'aide demandée est susceptible d'entraîner la remise en cause de la fiabilité, cet
élément n'a pas d'impact sur l'aide demandée.
Les éléments qui permettent de déterminer la fiabilité ou non d'un demandeur sont issus des résultats de
contrôles administratifs ou de contrôles sur place effectués sur un autre dossier de ce même demandeur,
avant le dépôt de la demande d'aide concernée par le contrôle.
Le contrôle de la fiabilité s'appuiera sur les anomalies les plus graves, à savoir :
 La fausse déclaration ou fraude
 Le refus de contrôle

Tout autre anomalie entraînant l’établissement d’une décision de déchéance totale de droits et donc
le reversement total de l’aide.
Ainsi, les conséquences en terme de fiabilité suite au constat d’anomalie constatée sur une opération
précédente sont de deux ordres en fonction de la gravité de cette anomalie :
un renforcement du suivi du dossier par un contrôle administratif approfondi (visite sur place
systématique du dossier) doublée d’une mise en contrôle sur place systématique en mode orienté dès le
dépôt de la première demande de paiement de l'aide.
Le risque propre au bénéficiaire est considéré comme plus élevé notamment en cas de répétition
d'une même anomalie constatée (ex : refus de contrôle) depuis 2000. Ainsi la constatation d'une anomalie
répétée sera un motif de rejet d'une demande aide.
Pour les autres anomalies constatées sur les dossiers d'aide engagés sur la période 2000-2013 pour
le même demandeur et si cela s’avère pertinent, la définition de règles complémentaires mais
compatibles avec le système établi ci-dessus pour déterminer la fiabilité du demandeur est laissée à
l’appréciation de chaque bureau gestionnaire pour le ou les dispositifs qu'il gère.
5.3.
Modalités de réalisation
- Pour la programmation 2007-2013, les données sont disponibles dans le module Contrôles d’OSIRIS , en
consultant les dossiers mis à contrôle.
Pour les dossiers relevant de la programmation 2000-2006, un récapitulatif des anomalies les plus
importantes constatées lors des contrôles administratifs et sur place prendra la forme d’un fichier
électronique qui sera transmis aux DDT par la DGPAAT/BC par voie électronique.
Lors du contrôle administratif de la demande d’aide, les services instructeurs devront consulter ces
informations pour déterminer le niveau de fiabilité du demandeur, les conséquences en matière d'éligibilité
du dossier et tracer le contrôle dans le dossier papier.
Un point de contrôle équivalent sera intégré pour chaque dispositif dans OSIRIS.
Dans le cas où un demandeur d'aide a par ailleurs un autre dossier faisant l'objet d'un constat d'anomalie et
que celui-ci n'a encore pas fait l'objet d'une suite qui pourrait potentiellement se traduire par une décision de
déchéance totale, il est nécessaire de prendre cette suite pour pouvoir vérifier la fiabilité de ce demandeur.
Par ailleurs, si le service instructeur acquiert la connaissance d'une anomalie (refus de contrôle, fausse
déclaration ou décision de déchéance totale) sur les dossiers du 1er pilier de la PAC ou sur des dossiers
gérés par FranceAgrimer … concernant un bénéficiaire demandant une aide FEADER, il pourra s'en servir
pour déterminer le niveau de fiabilité du demandeur.
8/8
Si un bénéficiaire a changé de forme juridique depuis 2000, la vérification de la fiabilité ne portera pas sur
les formes juridiques précédentes. Par contre, s'il ne s'agit que d'un changement de dénomination sociale, le
contrôle de la fiabilité devra être effectué. Le contrôle devra donc se faire par le biais du n° SIRET car le
changement de n° SIRET correspond à un changement de personnalité morale pour une entreprise.
Dans le cas des filiales de sociétés, la fiabilité du demandeur sera effectuée au cas par cas en fonction de
l'organisation de la société.
6
VERIFICATION DES OBLIGATIONS SOCIALES ET FISCALES
Ce chapitre a pour objet, de présenter la problématique générale et une méthode afin d'uniformiser la
vérification des obligations sociales et fiscales qui incombent aux bénéficiaires.
6.1.
Éléments de contexte
L'obligation de régularité du demandeur d'aide vis à vis de ses obligations sociales et fiscales ne découle
pas de la réglementation communautaire. Il s’agit d’une obligation nationale, issue de deux textes :
- Arrêté du 5 juin 2003, relatif à la constitution du dossier pour une demande de subvention de l’Etat pour un
projet d’investissement, pris en application du décret n° 99-1060 du 16 décembre 1999 modifié. Ce texte
indique notamment que le bénéficiaire « atteste sur l'honneur la régularité de la situation fiscale et sociale ».
- Article R725-2 du code rural et de la pêche maritime qui précise que toute personne doit être à jour des
cotisations légalement exigibles aux régimes de protection sociale agricole, au 1er janvier, dans le cadre des
investissements de modernisation matériels et immatériels.
Dans un souci de bonne gestion des fonds publics et d'équité de traitement entre bénéficiaires, il a été
décidé, en début de programmation, d'étendre cette obligation à tous les dispositifs d'aide aux
investissements, même ceux ne relevant pas du décret n°99-1060 du 16 décembre 1999.
Cette obligation sous forme d'une déclaration sur l'honneur a été intégrée dans la démarche « simplifions ! »
menée par le Secrétariat Général du Ministère de l'Agriculture en 2006. En effet, afin d’éviter au demandeur
de transmettre des informations que l’administration détient par ailleurs ou est en mesure de se procurer
auprès d’autres services administratifs, une simple attestation sur l'honneur de sa part est requise dans la
demande d'aide.
L'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le
cadre d'un PDR a été modifié par l'arrêté du 28 septembre 2012 portant mesure de simplification en matière
de demande d'aide dans le cadre d'un programme de développement régional et se substitue à l'arrêté du 5
juin 2003 concernant l'obligation d'être à jour des obligations sociales et fiscales. Il prévoit :

que les porteurs de projets assujettis au régime de protection sociale des non-salariés
agricoles sont dispensés de produire cette attestation sur l'honneur pour les obligations
sociales, dans la mesure où la vérification du respect de la régularité de leur situation sociale
se fera sur la base de la situation au 1er janvier de l'année du dépôt de la demande par le
biais de la BDNU, au moment de l'instruction de la demande d'aide.

Que sont exclus de ce contrôle (fiscal et social) les personnes mentionnées à l'article 207-6°
du code général des impôts.
Le service instructeur est chargé de vérifier chaque critère d'accès à l'aide lors du contrôle administratif à
partir de justificatifs probants (attestation provenant d'un tiers, données transmises par l'administration
concernée ...).
Il est constaté des méthodes de contrôle différentes suivant les services instructeurs, suivant que des
accords ont été localement passés avec les organismes collecteurs de contributions sociales ou les services
fiscaux. La présente circulaire propose une méthode afin d'uniformiser ces pratiques.
9/9
6.2.
Principes de contrôle retenu
L'arrêté du 25 février 2011 relatif au contenu minimum d'une demande d'aide et d'un dossier complet dans le
cadre du PDRH modifié par l'arrêté du 28 septembre 2012 précise que les personnes mentionnées à l'article
207-6° du code général des impôts n'entrent pas dans le champ d'application du contrôle de l'obligation
d'être à jour des obligations sociales et fiscales.
Il s'agit des personnes suivantes :
 les régions et les ententes interrégionales,
 les départements et les ententes interdépartementales,
 les communes,
 les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre,
 syndicats de communes et syndicats mixtes constitués exclusivement de collectivités territoriales ou
de groupements de ces collectivités,
 ainsi que leurs régies de services publics (celles qui ont pour objet l'exploitation ou l'exécution d'un
service indispensable à la satisfaction des besoins collectifs des habitants de la collectivité
territoriale).
Afin de garantir une équité de traitement et de réaliser ce contrôle de manière uniforme sur tout le territoire,
les services instructeurs devront contrôler la régularité des obligations sociales et fiscales pour tous les
autres demandeurs selon la méthode décrite ci-dessous :
6.2.1.
Vérification de la régularité des obligations sociales
Les différents types de cotisations et contributions sociales sont décrits à l'annexe 1 – cotisations et
contributions sociales.
Dans le cas des exploitations agricoles, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le
contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations sociales au niveau de la personne morale et
au niveau de tous les associés exploitants.
Dans les autres cas, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter
sur la régularité vis à vis des obligations sociales uniquement au niveau de la personne morale.
Pour les pluri-actifs, le contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations sociales uniquement
pour l'activité pour laquelle il demande une aide
Les personnes physiques sollicitant une subvention en dehors de leur activité professionnelle ne sont pas
concernées par le respect des obligations sociales.
1) Contrôles croisés par le biais de la Base de données nationale des usagers (BDNU)
La BDNU contient des données de la MSA pour les exploitants agricoles et les affiliés MSA. Il s'agit de
vérifier pour ces bénéficiaires s'ils sont à jour de leurs obligations sociales au 1er janvier de l'année du dépôt
de la demande d'aide.

Ce contrôle par le biais de la BDNU doit être effectué au moment de l'instruction de la
demande d'aide.
En effet, pour les investissements de modernisation (mesure 121), l'obligation d'être à jour des cotisations
sociales est un critère d'éligibilité, conformément à l'article 725-2 du code rural et de la pêche maritime. Le
contrôle pour cette mesure doit obligatoirement être effectué au moment de l'instruction de la demande
d'aide.

Dans la BDNU, il faut vérifier le respect des obligations aussi bien au niveau de la personne morale
que des associés-exploitants (la BDNU pourra considérer la personne morale comme étant à jour même si
les associés-exploitants ne le sont pas)

Les jeunes agriculteurs installés après le 1er janvier de l'année au cours de laquelle ils déposent
une demande d'aide sont hors du champ de vérification des cotisations sociales. Aucune vérification n'est à
faire.
- Les données de la MSA à intégrer dans la BDNU sont fournies par celle-ci le 15 mars de chaque année.
Avant cette date, les données de la MSA ne sont donc pas disponible dans la BDNU pour les demandes
10/10
d'aide déposées en janvier, février et mars. Pour ne pas retarder l'instruction de ces dossiers, le service
instructeur demandera une attestation à la MSA pour la personne concernée.
Le service instructeur doit dans un 1er temps faire une impression de(s) l'écran(s) de la BDNU sur lequel(s)
les informations relatives à la régularité des obligations sociales sont mentionnées. Cette impression devra
être datée, signée par le vérificateur et ajoutée dans le dossier du demandeur.
Il faut noter que la date de consultation de la BDNU est intégrée dans l'outil et que cette date apparaîtra sur
les impressions écran à intégrer dans le dossier.
De plus, les données de la MSA de l'année n sont remplacées chaque année par les nouvelles données
fournies au 15 mars de l'année n+1 par la MSA. L'impression écran de la BDNU doit donc être effectuée au
plus tard avant l'intégration des nouvelles données.
Une fonctionnalité de la BDNU est prévue pour que le service instructeur enregistre directement dans la
BDNU les données consultées, afin de conserver une trace de la réalisation du contrôle. Lorsqu'elle sera
opérationnelle, cette fonctionnalité devra être utilisée par le service instructeur et il ne sera plus nécessaire
de faire une impression d'écran.
Tous les services instructeurs devront avoir ou désigner un administrateur BDNU. Il faudra pour cela se
référer à la fiche annexe 4.
Le mode opératoire de la BDNU pour vérifier les cotisations sociales est annexé à la présente circulaire
(annexe 5)
2) Si le contrôle croisé n'est pas possible via la BDNU
Aucune information relative aux cotisations et contributions ne figure dans la BDNU.

pour les dispositifs soumis à VSP2 :
Le service en charge de la réalisation de la VSP doit demander au bénéficiaire sélectionné en VSP de
fournir les attestations recueillies auprès des organismes collecteurs des cotisations et contributions sociales
qui permettront de justifier que le bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide ou à
défaut au moment de la VSP.

pour les dispositifs non soumis à VSP :
Le service instructeur doit demander au bénéficiaire, les attestations qui permettront de justifier que le
bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide, sur un échantillon aléatoire de 10% des
demandes d'aide, par dispositif non soumis à VSP.
6.2.2.
Vérification de la régularité des obligations fiscales
La vérification de la régularité des obligations fiscales consiste à vérifier que les bénéficiaires sont à jour de
leurs obligations fiscales, concernant l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés et la taxe sur la valeur
ajoutée.
Dans le cas des exploitations agricoles, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le
contrôle devra porter sur la régularité vis à vis des obligations fiscales au niveau de la personne morale et
au niveau de tous les associés exploitants.
Dans les autres cas, lorsque la demande d'aide est faite par une personne morale, le contrôle devra porter
sur la régularité vis à vis des obligations fiscales uniquement au niveau de la personne morale.
1) Contrôles croisés auprès des services fiscaux
Il s'agit de vérifier en premier lieu s'il est possible d'obtenir facilement les données auprès des services
concernés afin d'éviter autant que faire se peut, de demander au bénéficiaire une information déjà en
possession de l'administration. Les accords localement passés entre services sont à privilégier dans cette
optique.
2
La liste des dispositifs soumis à VSP est annexée à la circulaire.
11/11
Si un accord est trouvé, le service instructeur vérifiera que le demandeur est à jour de ses obligations
fiscales pour tous les dossiers, lors de l'instruction de la demande d'aide.
2) si le contrôle croisé n'est pas possible :
Les données ne peuvent pas être obtenues directement des services fiscaux.

pour les dispositifs soumis à VSP2 :
Le service en charge de la réalisation de la VSP doit demander au bénéficiaire sélectionné en VSP de
fournir les attestations recueillies auprès des services fiscaux qui permettront de justifier que le bénéficiaire
est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide ou à défaut au moment de la VSP.

pour les dispositifs non soumis à VSP :
Le service instructeur doit demander au bénéficiaire, les attestations qui permettront de justifier que le
bénéficiaire est à jour au moment du dépôt de sa demande d'aide, sur un échantillon aléatoire de 10% des
demandes d'aide, par dispositif non soumis à VSP.
12/12
Schéma récapitulatif du contrôle des obligations sociales
13/13
Schéma récapitulatif du contrôle de la régularité du bénéficiaire vis à vis des
obligations fiscales
6.3.
Documents demandés
Dans le cas où le service instructeur peut disposer des informations par ses propres moyens, rien ne sera
demandé au bénéficiaire
Dans le cas contraire, le bénéficiaire doit fournir les attestations des services compétents montrant qu'il est à
jour de ses obligations sociales et fiscales :
-une attestation de régularité fiscale auprès des services fiscaux - formulaire n° 3666 (il peut être demandé
directement en ligne sur le site des impôts, par le bénéficiaire) :
http://www.impots.gouv.fr/portal/dgi/public/popup;jsessionid=F1NY0KDDN4DM5QFIEIPSFEY?docOid=docu
mentstandard_6185&espId=0&typePage=cpr02&hlquery=formulaire%203666&temNvlPopUp=true)
-une attestation du ou des organismes collecteurs de cotisations et contributions sociales, indiquant que le
bénéficiaire est à jour de ses paiements. S'il bénéficie d'un échéancier de paiement, il sera considéré
comme étant à jour.
En fonction de la situation sociale du bénéficiaire, les attestations relatives aux obligations sociales
demandées seront différentes :
1/ Personne physique ou morale assujettie au régime général => attestation de l’URSSAF
2/ Personne physique ou morale assujettie au régime agricole => attestation de la mutualité sociale agricole.
3/ Personne physique ou morale assujetti au régime social des indépendants (RSI) => attestation du RSI.
14/14
Pour l'URSSAF et la MSA, l'attestation peut être demandée directement en ligne par le bénéficiaire :
https://mon.urssaf.fr/
http://www.msa.fr/front?id=msafr\S1096461900212\S1115650696811\S_Services-securises\publi_servicesen-ligne-pour-exploitants.html
Ces pièces sont collectées par le service les ayant demandées et archivées au dossier détenu par ce même
service.
6.4.
Méthode de contrôle
Lors de chaque réception d'une demande de paiement, il y a lieu de considérer :

si la vérification de la régularité peut se faire par le biais d'un contrôle croisé :
◦ le contrôle peut se faire par le biais de la BDNU pour les cotisations et contributions sociales et
par le biais d'informations transmises par les services fiscaux = pas de contrôle complémentaire
◦ le contrôle peut se faire par le biais de la BDNU pour les cotisations et contributions sociales
mais pas pour les obligations fiscales et le bénéficiaire n'est pas une collectivité = contrôle des
obligations fiscales en VSP ou sur échantillon
◦ le contrôle ne peut pas se faire par le biais de la BDNU mais le contrôle croisé peut se faire pour
les obligations fiscales = contrôle des obligations sociales en VSP ou sur échantillon
◦ aucun contrôle n'est possible par la BDNU ou par le contrôle croisé pour les obligations fiscales
= contrôle des obligations sociales et fiscales en VSP ou sur échantillon
Pour tous les contrôles croisés, le service instructeur devra garder le justificatif des services fiscaux ou une
copie écran de la BDNU (en attendant la fonctionnalité de la BDNU permettant d'enregistrer directement
dans la BDNU les données consultées) afin de conserver une trace de la réalisation du contrôle.

si le dispositif est soumis à VSP ou non :
◦ Pour les dossiers relevant de dispositifs soumis à VSP
Le bénéficiaire est averti, au moment de l'annonce de la VSP, qu'il devra fournir le jour de la visite les
attestations des services compétents montrant qu'il est à jour de ses obligations sociales et fiscales.
Si le bénéficiaire ne dispose pas des attestations des services compétents le jour de la VSP, un délai d'un
mois lui sera accordé afin de le fournir. Aucune autorisation de paiement ne pourra être effectuée avant la
réception de ces attestations.
En cas de bénéficiaire engagé dans plusieurs dispositifs, un tel contrôle ne sera fait qu'une fois et pour la
durée d'engagement de tous les dispositifs. Toutefois, si le bénéficiaire demande une nouvelle aide au cours
d'une année civile postérieure à la VSP, le contrôle pourra être effectué pour ce nouveau dispositif.
◦ Pour les dossiers relevant de dispositifs non soumis à VSP
Pour 1 cas sur 10 par dispositif et par an, une demande écrite est envoyée au bénéficiaire afin qu'il fournisse
les documents nécessaires. Cette procédure s'applique au moment de la demande d'aide.
Le service instructeur a la possibilité de contrôler une demande d'aide en l'intégrant dans l'échantillon de
manière orientée. En cas de constat d'anomalies, la taille et la base de l'échantillon doivent être élargies ou
le contrôle doit être effectué de manière exhaustive. Un suivi particulier des résultats de contrôle doit donc
être mis en œuvre.
Ainsi à la fin de l'année, le service instructeur doit pouvoir justifier de 10% de demandes ainsi contrôlées,
pour chacun des dispositifs non soumis à VSP.
Traçage :
Le service instructeur devra suivre les sélections, les résultats et les suites de contrôle dans un fichier
EXCEL. Le contrôle devra être tracé dans OSIRIS dossier, dans les écrans correspondants
(VSP/Observation de l’agent vérificateur ou dans l’écran Validation/conclusion de l’agent instructeur), dans
la case commentaires.
Les attestations obtenues des organismes sociaux et fiscaux devront être gardées dans le dossier concerné.
15/15
6.5.
Suites à donner
Si au bout du délai de 30 jours qui lui a été accordé pour fournir les attestations, le bénéficiaire ne peut
prouver qu'il était à jour de ses obligations sociales et fiscales, un courrier lui est adressé en recommandé
par le service instructeur. Ce courrier l'informe qu'il a attesté sur l'honneur qu'il était à jour de ses obligations
sociales et fiscales et que faute de pouvoir le justifier, tout paiement est suspendu. Ce courrier l'informera en
outre qu'il est susceptible de faire l'objet d'une décision de déchéance de droits pour tous les dossiers de
développement rural hors SIGC, pour lesquels il a attesté qu'il était à jour des ses obligations sociales et
fiscales. Ce courrier servira à enclencher la phase de procédure contradictoire (d'autres éléments
concernant le contrôle de la VSP pourront y figurer éventuellement). A ce titre, le bénéficiaire pourra encore
présenter des attestations pendant le délai de la phase contradictoire, en principe pendant 14 jours
ouvrables.
16/16
7
MODALITES D’APPLICATION DE LA REGLE DES 3%
Référence : article 30.1 du règlement (UE) n°65/2011 (ex article 31.1 du règlement (CE) n°1975/2006)
7.1.
Objet
Ce chapitre a pour objet d’expliciter les modalités d’application du principe de réduction défini à l’article 30.1
du règlement (UE) n° 65/2011, au vu des règles de gestion des dossiers relevant des PDR établies en 2010
et de diverses situations rencontrées.
La règle de réduction de la subvention définie à l’article 30.1 du règlement (UE) n° 65/2011 ou « règle des
3% » s’applique en cas de constat de dépenses inéligibles effectué lors du contrôle administratif d’une
demande de paiement (visite sur place comprise) ou lors d’un contrôle sur place avant paiement final ou expost.
Sont exclues les aides à l’installation des jeunes agriculteurs mentionnées à l’article 22 du règlement (CE) n°
1698/2005 du 20 septembre 2005.
7.2.
Précisions sur les modalités d’applications
7.2.1.
Type de financement
La règle des 3% s’applique sur la totalité de l’aide publique (hors autofinancement des maîtres d'ouvrage
public) des dossiers contrôlés (dossiers cofinancés ou en top-up pur relevant de dispositifs cofinancés par
ailleurs au niveau régional) soit :
a) pour les dossiers cofinancés, part FEADER + contrepartie nationale (hors autofinancement des maîtres
d'ouvrage public) + part en top-up additionnel
b) pour les dossiers non cofinancés, part en top-up pur.
7.2.2.
La base de calcul de la règle
Depuis 2007, les termes utilisés à l’article 30.1 ont été précisés et les modalités d’application de cette règle
communautaire ont donc évolué, entraînant ainsi une différence d’application entre des dispositifs des PDR :
Le principe de la règle des 3% a été appliqué :
o
soit sur le montant d’aide (écart entre le montant d'aide payable sur la base des dépenses
présentées par le bénéficiaire et le montant d'aide payable sur la base des dépenses considérées éligibles
par le service instructeur). Cette méthode est appliquée aux axes 3 tronc commun et 413 tronc commun.
o
soit sur le montant des dépenses (écart entre les dépenses présentées dans la demande de
paiement et les dépenses éligibles déterminées par le service instructeur). Cette méthode est appliquée aux
autres dispositifs.
Jusqu’à la fin de la programmation 2007-2013, ces modalités d’application resteront inchangées.
7.2.3.
Méthode de calcul
Le service instructeur détermine sur la base des justificatifs présentés :
1) le montant de l’aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire (ou les dépenses
présentées par le bénéficiaire) = A
17/17
2) le montant de l’aide payable sur la base des dépenses considérées éligibles par le service instructeur (ou
le montant des dépenses considérées comme éligibles par le service instructeur) = B
3) le taux d'écart = (A-B)/B
aide payable sur la base des dépenses présentées (ou dépenses présentées) [A]
– aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses éligibles) [B]
aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses retenues) [B]
4) calcul de la réduction
 dans le cas d'un calcul de l’écart entre aides
Si le taux d’écart est strictement supérieur à 3%, une réduction égale au montant de l’écart =(A-B) est
appliquée.
Le montant d’aide payé au bénéficiaire est égal au montant de l’aide payable sur la base des
dépenses éligibles diminué du montant de l’écart
= B – (A-B).

7.3.
dans le cas d'un calcul de l’écart entre dépenses
Si le taux d'écart est strictement supérieur à 3%, une réduction égale au montant de l’écart
(A-B) x Taux d'aide est appliquée.
Le montant d’aide payé au bénéficiaire est égal au montant de l’aide retenu diminué du montant de
l’écart multiplié par le taux d'aide
= (B – (A-B)) x Taux d'aide.
Précisions selon le stade du dossier et du type de contrôle
L’application de la règle diffère en fonction du stade du dossier et du type de contrôle réalisé.
7.3.1.
-
Application lors du contrôle administratif
Application de la règle des 3% à chaque demande de paiement - prise en compte des VSP
Lors du contrôle administratif, la règle des 3% doit être appliquée à chaque demande de paiement, sur la
base des résultats du contrôle sur pièce et de la visite sur place quand elle a lieu.
Il ne s’agit pas d’appliquer la règle séparément au contrôle sur pièces puis à la visite sur place, les deux
étapes étant indissociables.
Dans le cas où une VSP est réalisée à chaque demande de paiement, le résultat global du contrôle sur
pièces et de la visite sur place est donc pris en compte pour déterminer le montant à payer suite à
l’application de l’article 30.1 du R(UE) n°65/2011.
Dans le cas où une VSP est réalisée uniquement au stade du solde, les dépenses qui seront considérées
comme inéligibles à l'issue de la VSP seront rattachées à chaque demande de paiement concernée pour
calculer le taux d'écart et le montant de la réduction
Par exemple, un projet a fait l'objet d'une 1ère demande de paiement. Une demande de solde intervient et
entraîne une VSP. Lors de la visite, une partie des dépenses a) relative à la 1ère demande est considérée
comme inéligible. Une partie des dépenses b) présentées au solde est inéligible. Le calcul du taux d'écart et
la réduction s'appliqueront pour la 1ère demande de paiement a) pour les dépenses concernées et un autre
calcul du taux d'écart et de la réduction s'appliqueront pour la demande de solde.
Si le montant de la réduction issue de la 1ère demande de paiement a) est supérieur au montant à verser
pour le solde, une décision de déchéance devra être prise se traduisant par un ordre de reversement, qui ne
pourra être supérieur au montant déjà versé.
18/18
-
Autres modalités d’application relatives à la règle des 3%
A = dépenses présentées
B = dépenses éligibles
C = dépenses plafonnées de la décision juridique
◦
Cas du plafonnement des dépenses et de la sur-réalisation :
Dans le cas d'un plafonnement des dépenses éligibles dans la décision attributive de subvention, il faut que
le montant des dépenses inéligibles soit déduit du montant total des dépenses présentées (A) et non du
montant plafonné (C).
Dans le cas d'une sur-réalisation, si le montant des dépenses présentées par le bénéficiaire (A) dépasse le
montant des dépenses prévisionnelles (C) pour le projet, le calcul du taux d'écart est effectué sur la base
des dépenses éligibles (B) et non pas sur la base des dépenses plafonnées (C).
▪
le taux d'écart est égal au montant des dépenses présentées diminuées du montant des
dépenses éligibles divisé par le montant éligible.
Taux = (A-B)/B
▪
le montant de la pénalité ou réduction est égal au taux d'écart multiplié par le montant
plafonné (C) et le taux d'aide
▪
Le montant à payer est égal au montant plafonné (C) multiplié par le taux d'aide diminué de
la pénalité
Exemple avec des dépenses éligibles plafonnées :
Dépenses Présentées : A = 15 000
Dépenses éligibles : B = 12 000
Dépenses éligibles plafonnées : C = 10 000
Taux d’aide : T = 50 %
Montant de l’écart : A – B = 3 000
Taux d'écart = (A – B)/B = 25 % = taux de réduction à appliquer au montant d’aide
Montant de la pénalité ((A – B)/B) x C x T = 1 250 €
Montant de l’aide : C x T - pénalité = 5 000 – 1250 = 3 750 €
=> [(5000 x (1-25%)]
◦
Cas d’une sous-réalisation : dans le cas d'une sous-réalisation de l'opération ne remettant pas
en cause l‘intérêt ou la finalité du projet, le montant des dépenses prévues non réalisées ne
sont pas considérées comme dépenses inéligibles et ne sont donc pas intégrées dans le
calcul du taux d'écart. En conséquence, le calcul du taux d'écart ne prend en compte que les
dépenses effectivement réalisées, présentées et justifiées dans la demande de paiement du
bénéficiaire.
◦
Compensation d’une réduction : Il n’est pas possible de compenser une réduction. Le montant
d’aide qui sera payé au bénéficiaire ne pourra pas dépasser le montant d'aide prévue dans la
décision juridique diminué des éventuelles réductions.
◦
Plafonds d’acompte : les plafonds d'acomptes prévus par les textes (ex : Décret de 99) ou dans
la décision juridique ne sont pas à prendre en compte dans le calcul de la règle des 3% car il
s’agirait alors de pénaliser le bénéficiaire pour une règle purement administrative.
19/19
Exemple : soit un dossier avec une dépense prévisionnelle de 100€ correspondant à une aide
de 40€.
Le bénéficiaire dépose une première demande de paiement de 90€ dans laquelle il demande
une aide de 36€. Le paiement d’acompte est limité à 80% de l’aide prévisionnelle soit 32 €.
Lors de l’instruction de la demande, le service instructeur retient 87 € d’éligible, pour un
montant d’aide de 34,8 €. Le taux d’écart est de 3,44% (= (36-34,8)/34,8) donc une pénalité de
1,20€ est appliquée. Alors 32 € (égal au plafond d’acompte) seront payés au lieu des 33,6€
mais le bénéficiaire pourra présenter une demande de solde pour laquelle le montant retenu
sera plafonné à 13 € de dépenses supplémentaires soit 5,20€ d’aide maximum, auxquels
seront rajoutés 1,6 euros d'aide dus au titre de la 1ère demande de paiement.
Le service instructeur devra prendre une décision de déchéance pour réduire l’aide à
38,8 € (la compensation de réduction n'étant pas possible).
◦
Seuil d’aide : la règle des planchers de paiement d'aide à la dernière demande de paiement
(absence de paiement s'il y a un montant d’aide minimum non atteint à cause de la pénalité) doit
être prise en compte à chaque étape de traitement du dossier. L’aide ne sera pas payée si ce
montant n'est pas atteint ou, si le paiement a déjà été effectué, une partie de l'aide devra
être remboursée. Le service instructeur devra prendre une décision de déchéance. Cette
vérification ne peut se faire qu’à la dernière demande de paiement.
Exemple : après calcul de l'aide et application de la sanction, le montant d'aide due est de 950 €
< au plancher de 1 000 €, l’aide ne doit pas être versée et si des acomptes ont déjà été versés,
ils devront être remboursés.
◦
Non respect du TMAP : Le Taux maximum d'aide publique prévue dans la décision
attributive de subvention n'est pas pris en compte pour calculer le taux de réduction car il
n’est pas directement lié à un constat de dépense inéligible mais il est une conséquence soit de
la diminution de l’assiette éligible ou de l'augmentation de subventions ou de leur maintien
malgré la diminution de l'assiette.
Dans tous les cas où la règle de 3% sera appliquée, le service instructeur devra prendre une décision de
déchéance car le montant de la pénalité aura un impact sur le montant de la décision juridique.
7.3.2.
Application lors des contrôles sur place
L’article 30.1 du règlement (UE) n° 65/2011 précise que la règle doit être appliquée mutatis mutandis aux
contrôles sur place avant paiement final et ex post. Cette locution latine « mutatis mutandis » qui peut se
traduire par « en changeant ce qui doit être changé » indique donc que l'on va adapter la règle aux contrôles
sur place avant paiement final et ex post.

Lors du contrôle sur place avant paiement final
Le contrôle sur place avant paiement final porte sur une demande, plusieurs demandes ou toutes les
demande de paiement d'une opération. Ce sont toutes les demandes de paiement présentes dans le dossier
au moment du contrôle qui vont être vérifiées. L'application de la règle des 3% ne se fera donc pas par
demande de paiement mais globalement sur la base des dépenses éligibles présentées par le
bénéficiaire lors des contrôles administratifs préalables.
Le calcul du taux d’écart et le montant de la réduction sont effectués sur la base des dépenses
éligibles (B) suite aux contrôles administratifs (avant application éventuelle de pénalités) et des
dépenses considérées comme éligibles suite au CSP (D) (hors demande de paiement non payée).
Taux = (B-D)/D
20/20
B = aide payable sur la base des dépenses éligibles (ou dépenses éligibles)
C = aide payable sur la base des dépenses éligibles retenues (ou dépenses plafonnées de la décision
juridique)
D = aide payable suite à CSP (ou dépenses retenues éligibles suite à CSP)
Il s’agit de ne pas de pénaliser deux fois le bénéficiaire pour les mêmes dépenses en lui demandant de
rembourser deux fois le même montant d’indu.
La règle des 3% doit être appliquée sur le montant total d’aides publiques du dossier payé à la date de
réalisation du contrôle sur place avant-paiement final.
Ainsi,

si le CSP APF est effectué au stade de l‘acompte sur la base d’une seule demande de paiement, la
règle des 3% doit être appliquée au niveau de la demande de paiement.

Si le CSP APF est effectué au stade de l‘acompte sur la base de deux demandes de paiement ou
plus ou au stade du solde, la règle des 3% doit être appliquée au niveau du dossier sur la base des
dépenses éligibles (B), pour l’ensemble des demandes de paiement payées.
Exemple : lors du CSP, un investissement faisant partie d'une demande de paiement (a) payée, est
considéré comme inéligible. D'autres dépenses inéligibles sont présentées dans une seconde demande (b)
non payée au jour du contrôle. La règle des 3% sera calculée sur la base des dépenses inéligibles de
l'investissement (a) sans prendre en compte celles de (b).
La proposition de suites à donner par l'ASP prendra en compte la règle des 3% calculée sur la base des
demandes de paiement payées.
Lors de la demande de paiement du solde ou des demandes de paiement déposées et non encore payées
au moment du CSP, le service instructeur instruira la demande de paiement et appliquera la règle des 3%
en prenant en considération :

les dépenses inéligibles présentées par le bénéficiaire pour la demande de paiement en cours
d'instruction

toutes les dépenses considérées comme inéligibles à l'issue du CSP et se rapportant à cette
demande de paiement.
7.3.3.
Application lors du contrôle sur place ex-post
Pour rappel, les aides concernées par les contrôles ex-post sont mentionnées au § 4.2 de la circulaire
DGPAAT/SDGBC/C2012-3072 du 27 août 2012.
Le CSP Ex-post étant effectué au stade du solde, le calcul du taux de réduction doit être calculé au niveau
du dossier sur la base du montant total d’aides publiques, calculé pour l’ensemble des demandes de
paiement traitées par le service instructeur et payées.
Le montant de la réduction provient de la comparaison entre le montant basé sur les dépenses
retenues comme éligibles lors du contrôle administratif de l'ensemble des demandes de paiement et
en tenant compte des éventuelles dépenses inéligibles issues d'un CSP (avant application des
pénalités) et le montant calculé à partir des dépenses considérées comme éligibles suite au contrôle
ex-post.
Toutefois, un investissement éligible conservé pendant une durée inférieure à 5 ans n'entraînera pas
l'application d'une pénalité calculée selon la règle des 3% car il s'agit du non-respect d'un engagement et il
ne s'agit pas du constat d'un investissement non éligible. En l'occurrence, dans ce cas de figure, le
remboursement total de l'investissement sera demandé.
21/21
A = 100 € - aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire / dépenses présentées par
le bénéficiaire
B = 90 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles / dépenses éligibles
C= 85 € - dépenses éligibles retenues lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement
confondues) / dépenses plafonnées
D = 80 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final / dépenses
éligibles suite à un CSP avant paiement final
E = 70 € - aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un contrôle ex-post / dépenses éligibles
suite à un contrôle ex-post
taux d'écart = (D – E)/E
Montant d'aide payé :
- Méthode liée à l'aide
E-(D-E)
- Méthode liée à la dépense
Si E < C => E x Taux d'aide – pénalité => E x (1-((D-E)/E))) x Taux d'aide
Si E > C => pas de réduction
7.3.4.
Tableau récapitulatif
Méthode sur l'aide
A = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire (toutes demandes de paiement confondues)
A1 = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 1ère demande
A2 = aide payable sur la base des dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 2ème demande
B = aide payable sur la base des dépenses éligibles lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement confondues)
B1 = aide payable sur la base des dépenses éligibles de la 1ère demande de paiement
B2 = aide payable sur la base des dépenses éligibles de la 2nde demande de paiement
D = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final = D1 + D2
D1 = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final hors dépenses inéligibles liées à une
demande de paiement en cours d’instruction
D2 = aide payable sur la base des dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final liées à la demande de paiement en cours
d’instruction
E = aide payable sur la base des dépenses retenues éligibles suite à un contrôle ex-post
TAUX
montant d'aide payé si le taux >
3%
Contrôle administratif
(A-B)/B
B-(A-B)
* cas de sur-réalisation
(A-B)/B
B-(A-B)
* cas de sous-réalisation
(A-B)/B
B-(A-B)
* cas d'une VSP avec une (A1-B1)/B1
anomalie constatée sur la 1ère
demande de paiement
B1-(A1-B1)
CSP APF – Aucune demande de (B-D)/D
paiement
n'est
en
cours
d'instruction
D-(B/D)
CSP APF – le bénéficiaire a Pour le CSP = (B1-D1)/D1
Pour le CSP = D1- (B1-D1)
déposé une 2nde demande de
paiement non payée lors du CSP Pour la 2nde demande de paiement Pour la 2nde demande de paiement
en contrôle administratif = (A2- = D2 - (A2-D2)
D2)/D2
CSP ex-post
(D-E)/E
E-(D-E)
Rq : dans tous les cas, pour cette méthode, le plafond est pris en compte dans le calcul de l'aide (A, B, D)
22/22
Méthode sur la dépense (cas d'une dépense plafonnée)
A = dépenses présentées par le bénéficiaire (toutes demandes de paiement confondues)
A1 = dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 1ère demande
A2 = dépenses présentées par le bénéficiaire lors d'une 2ème demande
B = dépenses éligibles lors du contrôle administratif (toutes demandes de paiement confondues)
B1 = dépenses éligibles de la 1ère demande de paiement
B2 = dépenses éligibles de la 2nde demande de paiement
C = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues
C1 = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues de la 1ère demande de paiement
C2 = dépenses plafonnées de la décision juridique correspondant aux dépenses éligibles retenues de la 2nde demande de paiement
D = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final = D1 + D2
D1 = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final hors dépenses inéligibles liées à une demande de paiement en cours
d’instruction
D2 = dépenses éligibles suite à un CSP avant paiement final liées à la demande de paiement en cours d’instruction
E = dépenses retenues éligibles suite à un contrôle ex-post
TAUX
montant d'aide payé si le taux >
3%
Contrôle administratif
(A-B)/B
C x T x (1-((A-B)/B)))
* cas de sur-réalisation
(A-B)/B
C x T x (1-((A-B)/B)))
* cas de sous-réalisation
(A-B)/B
B x T x (1-((A-B)/B) avec B<C
* cas d'une VSP avec une (A1-B1)/B1
anomalie constatée sur la 1ère
demande de paiement
C1 x T X (1-((A1-B1)/B1)))
CSP APF – Aucune demande de (B-D)/D
paiement
n'est
en
cours
d'instruction
D x T x (1-((B-D)/D)))
CSP APF – le bénéficiaire a Pour le CSP = (B1-D1)/D1
déposé une 2nde demande de
paiement non payée lors du CSP Pour la 2nde demande de paiement
en contrôle administratif = (A2D2)/D2
Pour le CSP = D1 x T x (1-((B1D1)/D1)))
CSP ex-post
(D-E)/E
Pour la 2nde demande de paiement
en contrôle administratif =
D2 x T x (1-((A2-D2)/D2)))
E x T x (1-((D-E)/E)))
23/23
7.4.
Procédure de traitement des irrégularités
En cas de constat d’anomalie à la suite d’un contrôle (montant inéligible …) et de l’éventuelle application de
la règle des 3%, le bénéficiaire doit être tenu informé par le service instructeur du manquement constaté et
de la sanction prévue ainsi que des voies de recours.
En effet, conformément à l’article 24 de la loi n°2000-321 du 12 Avril 2000 modifiée relative aux droits des
citoyens dans leurs relations avec les administrations, une procédure contradictoire doit être effectuée
systématiquement à la suite du constat d’anomalie par l'autorité ayant attribué l'aide (DDT(M), DRAAF ou
autorité de gestion déléguée …). La procédure contradictoire débute avec l’envoi d’un courrier au
bénéficiaire pour lui faire part des anomalies relevées et des suites financières encourues. Cette phase
consiste également à inviter l’intéressé à présenter ses observations sous forme écrite ou et, le cas échéant,
sur sa demande, sous forme verbale dans un délai de 14 jours ouvrables sauf cas particuliers. S’il le
souhaite, le bénéficiaire peut être reçu dans le cadre de la procédure contradictoire.
Dans tous les cas, aucune réduction ne sera appliquée si le bénéficiaire peut démontrer qu’il n’est pas
responsable de l’inclusion du montant inéligible dans une demande de paiement.
Une fois le délai de réponse de 14 jours ouvrables écoulé et le cas échéant au vu des éléments transmis,
l’autorité ayant attribué l’aide notifie par décision préfectorale, au bénéficiaire, la suite à donner au contrôle
qui :
-mentionne, le cas échéant, les incidences financières pour l’aide concernée
- indique la motivation de la décision prise, c'est à dire qui décrit les anomalies constatées et mentionne les
références réglementaires non respectées.
-informe le bénéficiaire des voies de recours dont il dispose.
Ainsi, un délai de deux mois à compter de la date de notification de décision est prévu pour permettre à
l’exploitant de formuler un recours gracieux auprès du service instructeur et/ou un recours hiérarchique
auprès du Ministre chargé de l’agriculture (si l’exploitant estime que la réglementation en vigueur a été
appliquée de façon incorrecte). Il dispose également d'un délai de deux mois à partir de la réponse ou du
rejet implicite à son recours gracieux ou hiérarchique ou à compter de la date de notification de décision de
déchéance pour déposer un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent.
Cette décision de déchéance de droits avec demande de remboursement et/ou de réduction de l’aide est
notifiée au bénéficiaire et à l’organisme payeur agréé du FEADER aux fins de remboursement et
d’application des sanctions prévues. Les services gestionnaires transmettent la décision de déchéance aux
autres financeurs publics nationaux afin qu’ils prennent toute disposition nécessaire.
8
ENTREE EN VIGUEUR DES MODALITES D’APPLICATION
Les modalités décrites dans la présente circulaire seront appliquées sur les dossiers déposés à partir de la
date d'application de la présente circulaire.
Le directeur général
Eric Allain
24/24
ANNEXES
Annexe 1a – Organisation des contrôles FEADER dans le cadre du PDRH
Annexe 1b – Répartition des points de contrôles
Annexe 2 – Mise en œuvre des visites sur place
Annexe 3 – Les cotisations et contributions sociales
Annexe 4 – Fiche administrateur BDNU
Annexe 5 – Mode opératoire BDNU - Procédure d'accès à la situation des producteurs au regard de leurs
cotisations sociales.
3
Un « régime » est un ensemble de droits et obligations réciproques des employés, des patrons, et d'une caisse de sécurité
sociale.
25/25
Annexe 1a - ORGANISATION DES CONTROLES FEADER DANS LE CADRE DU PDRH (à partir de 2012)
Types de
mesure
Types de contrôle
mesures hors Contrôles administratifs (de
surfaces premier niveau)
Référence aux
Références aux textes français
Dispositifs
textes
concernés
européens
Note de service DGPAAT/SDG/N2008- Axe I, Axe III, Axe
article 24 du
3023 du 09 décembre 2008 (visite sur II (mesures 216,
R(CE) 65/2011
place et contrôle croisé)
222, 223, 226 et
227) + mesures
+ documents de gestion de chaque
mobilisées via
bureau gestionnaire
Leader
Population contrôlable
Taux de contrôle
Organisme de
sélection
Modalités de sélection
Tous les dossiers RDR2 des 100%
dispositifs concernés
cofinancés sur du FEADER ou
non (en top-up)
Organisme
de contrôle
Autorité de
gestion ou
Autorité de
gestion
déléguée
(pour les
axes I et II ex :
collectivités
locales,
DREAL …)
Objectifs du contrôle
Vérifications de la demande d'aide portant sur :
- l'admissibilité de l'opération ;
- le respect des critères de sélection du PDR ;
- la conformité de la demande avec les règles
nationales et communautaires ;
- le caractère raisonnable des coûts proposés ;
- la fiabilité du demandeur ;
Vérifications de la demande de paiement portant
sur :
- la fourniture des produits et services faisant
l'objet d'une demande de cofinancement ;
- la réalité des dépenses ;
- la conformité de l'opération réalisé à l'opération
prévue.
Le contrôle administratif comprend une visite sur
place (VSP) pour les opérations d'investissement.
Le contrôle comprend un contrôle croisé afin de
se prémunir d'un double financement de la même
opération.
Commentaires
L'organisme payeur procède également :
au niveau "ordonnateur" :
- à des contrôles administratifs de premier
niveau avant paiement (contrôle de cohérence)
sur 100% des demandes de paiement
- à des contrôles administratifs de second
niveau ou contrôle de conformité sur un
échantillon de dossiers.
au niveau "agence comptable" :
- à des contrôles administratifs de premier
niveau pour paiement (contrôle de cohérence)
sur 100% des demandes de paiement
- à des contrôles administratifs détaillés sur un
échantillon de dossier (en lien avec les
contrôles de conformité de l'ordonnateur)
Les contrôles administratifs de l'AG sont
parfois délégués, pour les dispositifs des axes
I et III, à une autorité de gestion déléguée
(collectivité territoriale, DREAL ...).
Les VSP sont normalement systématiques
(art. 24.4) mais chaque bureau gestionnaire
peut décider de ne pas effectuer de VSP si :
- l'opération concerne des investissements
modestes
- le risque de non conformité existe.
et précise les conditions dans lesquelles elles
peuvent éventuellement ne pas être réalisées.
La réalisation des VSP est déléguée, pour les P
Contrôles sur place avantpaiement final (APF)
art. 25, 26, 27 et Circulaire annuelle des contrôles hors
surface RDR2
28 du
R(CE)1975/2006
+ lettre de cadrage DOM/Corse de
2009
Axe I, Axe III, Axe
II (mesures 216,
222, 223, 226, 227
et 222) + mesures
mobilisées via
Leader
- tous les dossiers RDR1 et
5% des dépenses
RDR2 cofinnacés relevant de financées par le
dispositifs cofinancés sur du FEADER et payées par
FEADER
l'OP sur l'année civile
- tous les dossiers RDR2 en concernée
top-up pur (non cofinancés)
relevant de dispositifs
Taux à respecter par
cofinancés sur du FEADER au région et donc à
niveau régional
appliquer sur chaque
population régionale.
DRAAF
avec
coordination et
validation par
les DDT des
dossiers gérés
au niveau
départemental
4 sélections par an (à chaque saison) dont :
- 3 au cours de l'année n
-et 1 en début d'année n+1
ASP
modes de sélection :
- 25 % en aléatoire
- 75% en analyse de risque ( dont 10% environ en
orienté)
Critères de risques généraux :
- au moins 1 opération sélectionnée par mesure
ouverte au niveau régional
- montant total d'aides RDR hors surface prévues par
quartile
- nombre de dispositifs RDR hors surface
- existence de déchéance sur les années n-1 et n-2
- existence de précédentes sélections
Les dossiers en top-up pur
(non cofinancés) relevant de
dispositifs non cofinancés au
niveau régional sont exclus
des contrôles sur place.
Vérifications effectuées :
- Vérifier que les paiements sont justifiés ;
- Vérifier que la nature et la date de réalisation
des dépenses sont conformes ;
- Vérifier que la destination de l'opération
correspond aux objectifs de la demande ;
- Vérifier que les opérations sont mises en oeuvre
conformément aux règles et aux politiques
communautaires.
cf. document "champ des contrôles FEADER"
Un contrôle APF doit couvrir tous les
engagements et obligations qui peuvent être
contrôlés au moment de la visite (art. 26.2 ).
Il peut arriver que ces contrôles aient lieu
après le paiement final quand le dossier ne
comporte qu'un versement unique.
Les contrôles APF ne doivent pas être réalisés
pour la même opération par les personnes qui
réalisent les contrôles administratifs.
+ critères spécifiques pour certains dispositifs (DJA,
mesure 121, PMBE, Axe III/axe IV)
Contrôles sur place ex post
article 29 (27 et
28) du R(CE)
65/2011
+ R(CE)
1698/2005 (art
72 not.)
Circulaire annuelle contrôles hors
surface RDR2
+ lettre de cadrage DOM/Corse de
2009
1 % des dépenses
Mesures présentant - tous les dossiers RDR1 et
financées par le
des engagements RDR2 des dispositifs
concernés financés sur du
FEADER de dossiers
sur 5 ans à
compter de la date FEADER et soldés
RDR soldés sur du
de décision
- tous les dossiers RDR2 en FEADER et encore sous
top-up pur relevant de
engagement
juridique (Cf.
dispositifs cofinancés sur du
article 72 du
FEADER
au
niveau
régional
et
excepté pour les
R(CE)1698).
soldés.
mesures 111, 131, 133,
144, 331, 323A, 341A,
Les dossiers en top-up pur
421 et 431.
(non cofinancés) relevant de
dispositifs non cofinancés au
niveau régional sont exclus
des contrôles sur place.
Taux à respecter par
région et donc à
appliquer sur chaque
population régionale.
DRAAF ou
1 sélection par an (concommitante avec la 1ère
niveau national sélection APF)
(camp 2011)
modes de sélection :
avec
- 25 % en aléatoire
coordination et - 75% en analyse de risque ( dont 10% environ en
validation par orienté)
les DDT des
dossiers gérés Critères de risques généraux :
au niveau
- risque de double financement
départemental - risque de revente ou de dénturation des
investissements
- montant total d'aides RDR hors surface prévues
- engagement dans un ibnvestissement visant au
respect de normes communautaires (112-121-123)
- existence de déchéance sur les années n-1 et n-2
- existence de précédenet sélection
+ critères spécifiques pour certains dispositifs (PMBE,
123)
page 1/1
ASP
Vérifications effectuées :
Par cohérence avec les contrôles APF, un
- veiller au respect de l'artice 72 §1 du R(CE) contrôle ex-post doit couvrir tous les
1698/2005 (pérennité des investissements)
engagements et obligations qui peuvent être
- vérifier le respect des autres engagements contrôlés au moment de la visite (art. 26.2 ).
spécifiés dans la décision juridique ou la demande
d'aide.
Les contrôles ex post peuvent être réalisés sur
cf. document "champ des contrôles FEADER"
la même opération par les personnes qui
réalisent les contrôles APF.
Répartition des points de contrôle entre les types de contrôles administratifs et sur place
au titre du Feader
Autorité de gestion (*)
Domaine
Types de
dossiers
Organisme payeur (*)
Contrôle
Contrôle sur
Instruction
de
Visite sur
Contrôle
Points de contrôle (sources : formulaire de demande d'aide et
place avantde demande demande
place
sur place
décision juridique)
paiement final
d'aide
de
VSP (**)
ex post
CSP APF (***)
paiement
Contrôle de
conformité
CCF (***)
Observations
1
Tous
dossiers
Dossier complet (variable selon le type de contrôle)
x
x
x
2
Tous
dossiers
Vérifier l'éligibilité de la demande ou du projet
x
x
x
3
Attestation sur Tous
l'honneur
dossiers
N’avoir pas sollicité pour le même projet / les mêmes
investissements, une aide autre que celles indiquées sur le présent
formulaire de demande d’aide,
x
4
Tous
Attestation sur
dossiers => Etre à jour de mes obligations fiscales
l'honneur
cf point 6
x
X
(x)
cf point 6
5
Tous
Attestation sur
dossiers => Etre à jour de mes obligations sociales
l'honneur
cf point 6
x
x
(x)
cf point 6
6
Attestation sur En fonction
Ne pas avoir commencé l’exécution de ce projet
l'honneur
des dossiers
x
x
7
Que les associés exploitants détiennent plus de 50 % du capital
Attestation sur En fonction social (rq : le cas échéant, pour les formes sociétaires autres que le
l'honneur
des dossiers GAEC)
[Rq : ce critère sera peut-être supprimé pour certains dispositifs],
x
x
8
Ne pas récupérer la TVA (si les dépenses prévisionnelles sont
Attestation sur En fonction
présentées TTC),
l'honneur
des dossiers
Ne pas récupérer partiellement la TVA, par le biais du FCTVA,
x
(x)
Attestation sur l'honneur pour les anciens
dossiers uniquement (cf. arrêté du
25/02/11)
9
N’avoir fait l’objet d’aucune condamnation pour infraction aux bonne
Attestation sur En fonction pratiques environnementales,
l'honneur
des dossiers Respecter les normes minimales attachées à mon projet (se
reporter à la notice d’information),
x
(x)
Fiche navette ou autres documents (dont
copie écran logiciel)
10
Avoir obtenu de la part du propriétaire du terrain sur lequel la ou les
Attestation sur En fonction
implantations sont projetées, l’autorisation de réaliser ces
l'honneur
des dossiers
aménagements,
x
(x)
Attestation sur l'honneur pour les anciens
dossiers uniquement (cf. arrêté du
25/02/11)
11
que ma société / mon exploitation / mon entreprise / mon site de
production relève de la réglementation relative aux Installations
Attestation sur En fonction
Classées pour la Protection de l’environnement, et a dûment fait
l'honneur
des dossiers
l’objet, selon le cas, d’une déclaration en préfecture, ou d’une
décision d’autorisation d’exploiter délivrée par la préfecture.
x
(x)
Fiche navette ou autres documents (dont
copie écran logiciel)
(x)
Prérequis pour les CSP
Fiche navette ou autres documents (dont
copie écran logiciel)
12 Réalisation
Tous
dossiers
Vérifier la réalité, la conformité des pièces justificatives
(dépenses/recettes, pièces complémentaires)
x
x
x
Le champ du ex-post qui ne prévoit plus ces
vérifications avec le R(CE) 65/2011 sera
appliqué à partir de la campagne CSP
2011.
13 Réalisation
Tous
dossiers
Vérifier la réalité, la conformité et l'acquittement des dépenses
(réellement supportées par le bénéficiaire)
x
x
x
Le champ du ex-post qui ne prévoit plus ces
vérifications avec le R(CE) 65/2011 sera
appliqué à partir de la campagne CSP
2011.
14 Réalisation
Tous
dossiers
Calcul de l'aide (dont application des 3 %)
x
x
(x)
(x)
(x)
Les constats de contrôles sur place et des
CCF pourront conduire à un recalcul de
l'aide et le cas échéant l'application des
3%. Ce n'est pas un point de contrôle, c'est
une des conséquences en CSP.
15 Engagement
Tous
dossiers
A réaliser mon opération conformément au projet ou au cahier des
charges précisé dans la décision juridique
x
x
x
x
x
16 Engagement
Tous
dossiers
A respecter la date de début d'éligibilité des dépenses et les délais
de réalisation de l'opération prévus dans l'engagement juridique
(date de commencement, date de fin d'opération)
x
x
17 Engagement
Tous
dossiers
A informer le [guichet unique] de toute modification de ma situation,
de la raison sociale de ma structure, des engagements ou du projet,
x
(x)
18 Engagement
Tous
dossiers
A ne pas solliciter à l’avenir, pour ce projet, d’autres crédits
(nationaux ou européens), en plus de ceux mentionnés dans le
tableau « financement du projet », sauf à avoir pu en informer
préalablement le service instructeur
x
x
19 Engagement
Tous
dossiers
A apposer [préciser le lieu et l’endroit] une plaque explicative lorsque
l’action menée implique un investissement d’un montant total
supérieur à 50 000 euros, à installer un panneau sur les sites des
infrastructures dont le coût total dépasse 500 000 euros. Cette
plaque explicative / ce panneau comprennent : le logo européen, la
mention : « Fonds européen agricole pour le développement rural :
l’Europe investit dans les zones rurales », ainsi qu’une description du
projet. Ces éléments relatifs à la publicité de la participation
européenne doivent occuper 25 % de la plaque. Remarque : cette
mention est facultative pour les aides forfaitaires de type DJA +
publicité nationale le cas échéant (ex PPE)
20 Engagement
A maintenir en bon état fonctionnel et pour un usage identique les
investissements ayant bénéficié des aides pendant une durée de …
En fonction ans à compter de la date de décision d’octroi de l’aide,
des dossiers A rester propriétaire des investissements acquis dans le cadre de ce
projet pendant une durée de … ans (au minimum 5 années à
compter de la décision),
21 Engagement
A ce que l’équipement dont l’acquisition est prévue dans le cadre de
ce projet respecte les normes requises
En fonction
NB : en ce qui concerne les normes minimales requises (ou normes
des dossiers
opérationnelles pertinentes) ce contrôle est effectué en CSP pour le
investissements pour certaines mesures
22 Engagement
Engagement conditionnant le versement à la dernière demande de
En fonction
paiement : par exemple avoir suivi une formation, garantie de
des dossiers
gestion durable (en forêt)
23 Engagement
Engagement à mettre en œuvre dans un délai allant au délà de la
En fonction
dernière demande de paiement : par exemple avoir suivi une
des dossiers
formation, garantie de gestion durable (en forêt)
24 Engagement
En fonction A poursuivre mon (notre) activité (agricole) pendant une durée de …
des dossiers ans,
25 Engagement
En fonction
A respecter le taux maximal d’aides publiques de …
des dossiers
De minimis (agricole/ non agricole) : à ne pas avoir obtenu sur une
période de trois exercices fiscaux un montant d'aides publiques
Attestation sur En fonction
26
supérieur à 200 000 Euros au titre du R(CE) 1998/2006 de la
l'honneur
des dossiers
Commission du 15 décembre 2006, concernant l'application des
articles 87 et 88 du traité aux aides de minimis
27 Engagement
En fonction
A respecter le code des marchés publics
des dossiers
x
(x)
x
A préciser en fonction des cas (les lister).
C'est un contrôle induit en CSP.
(x)
Fiche navette ou autres documents (dont
copie écran logiciel)
(x)
Preuve du respect de l'engagement de faire
la pub. de la participation communautaire
demandée dans formulaire de demande de
paiement et VSF pour dernière demande
de paiement. Divergence entre les
consignes ctrl adm et l'orientation
communautaire contrôle sur place (depuis
la DJ donc à chaque demande de
paiement)
(x)
Rq : mettre en cohérence la demande avec
le projet de DJ. Attention pas mis en oeuvre
dans les ctrl adm de façon transverse
x
en fonction
des
dispositifs
x
x
x
x
x (dernière
x
(dernière
demande de
sur une
demande
paiement)
durée de 5
de
sur une durée de
ans
paiement)
5 ans
x
(hors
NMR)
x
x
(NMR)
(NMR)
x
x
x
x
x
x
(x)
x (à
confirmer)
x
x
x
contrôles induits en CSP APF et à réaliser
uniquement à la dernière demande de
paiement pour tous les stades de controles
concernés
(x)
x
x
(x)
(X) : pour les CCF, contrôle visant à s'assurer que la vérification a été effectuée, sans le refaire.
Pour les CSP, il s'agit d'un point de contrôle induit
Note : le champ des contrôles sur place est identique à celui des contrôles de reperformance effectués sur le même dossier
Les défauts d'instruction mis en évidence dans le cadre des CSP nécessitent dans un second temps d'orienter le dossier en CCF
Les attestations sur l'honneur qui devraient être vérifiées lors des contrôles administratifs ne seront vérifiées en contrôle sur place que lorsqu'elles sont traduites en engagement sur la période contractuelle
(*) : Convention MAAPRAT - ASP du 30/11/2009
(**) : VSP : visite sur place
(***) : CSP (contrôle sur place) et CCF (contrôle de conformité).
ANNEXE 2
MISE EN ŒUVRE DES VISITES SUR PLACE
(voir p. 8 à 11 de la note de service du 09 décembre 2008)
% d'aléatoire applicable
Contenu de la visite sur
aux dossiers non visités
Structure en
1
place (visite sur place
sytématiquement (hors
charge de la
simple , vérification de
dossiers qui sont
sélection et de
factures,
vérification
de
aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la
la réalisation
pièces administratives …)
VSP)
Critères caractérisant un dossier pour lequel
Caractéristiques de la population
contrôlable (date d'entrée)
une VSP est sytématique pour
1
Observations
Axe 1
111
A
Formation
111
B
Information / diffusion des
connaissances
112
Installation JA
112
PB JA
121
A
PMBE
121
B
PVE
121
C1
Energies renouvelables et
économies d'énergie
121
C2
Aide CUMA
121
C3
Investissement JA
121
C4
121
C5
121
C6
121
C7
122
A
122
B
Travaux de reboisement
123
A
123
B
dossiers de prêt bonifiés pour lesquels
la la confirmation de versement (CV)
soldante a été communiquée à l'ASP
- les dossiers de prêts bonifiés ne
finançant pas un investissement
matériel (terrains agricoles, acquisition
5% des dossiers de prêts
ou rachat de parts sociales , besoin en bonifiés finançant des biens
fond de roulement, soultes...), quelle
matériels, dont la subvention
que soit la SE moyenne du bien
équivalente (SE) moyenne
financé.
constatée l'année
précédente par catégorie de
- 100% des dossiers de prêts bonifiés finançant
La visite sur place est considérée, en
biens financés est inférieure
des bâtiments, tunnels et des animaux, quelle
l’état, comme redondante avec le
à 3300 €.
que soit la SE moyenne du bien financé.
contrôle administratif obligatoire des
pièces justificatives réalisé par l’ASP.
- 100% des dossiers de prêts bonifiés
finançant des biens matériels , pour lesquels
la subvention équivalente (SE) moyenne
constatée l'année précédente par catégorie de
biens financés est supérieure à 3300 €.
visite sur place simple
tout dossier :
- de montant d'investissement global du projet
supérieur à 70 000 €
- dont le montant global du pprojet est
supérieur à 20 000 € en cas d'autoconstruction
visite sur place simple
service
instructeur
100 % des dossiers
visite sur place simple
service
instructeur
Aides aux IAA
100 % des dossiers
visite sur place simple
service
instructeur
Mécanisation de la récolte de bois
100 % des dossiers
visite sur place simple
Investissement transformation à la
ferme
Investissement démarche de
qualité
Aides aux cultures spécialisées
Aide à la diversification de
production
Amélioration des peuplements
existants
10%
- dont le montant global du projet est supérieur
à la moyenne des montants globaux des
dossiers de la population visitable de la
campagne précédente
dossiers pour lesquels une demande
de paiement de solde a été déposée
- lorsque l'aide est majorée en raison d'un
investissement spécifique (ex.bonification bois
dans la 121A)
Coopération nouveaux produits
100 % des dossiers
visite sur place simple
125
A
Desserte forestière
100 % des dossiers
visite sur place simple
125
B
Retenues collinaires
100 % des dossiers
visite sur place simple
125
C
Autres infrastructures du secteur
agricole
100 % des dossiers
visite sur place simple
124
131
ASP
surcoût des repères électroniques
Page 1/3
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
montant global du projet = montant
global précisé dans la demande et
saisi dans l'onglet demande avant
vérification de l'éligibilité des
dépenses et application des règles
de plafonnement (cf. note
DGFAR/SDEA/N2008-5020 du 20
juin 2008)
% d'aléatoire applicable
Contenu de la visite sur
aux dossiers non visités
Structure en
1
place (visite sur place
sytématiquement (hors
charge de la
simple , vérification de
dossiers qui sont
sélection et de
factures,
vérification
de
aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la
la réalisation
pièces administratives …)
VSP)
Critères caractérisant un dossier pour lequel
Caractéristiques de la population
contrôlable (date d'entrée)
une VSP est sytématique pour
132
Aide individuelle qualité des
produits
133
Promotion de produits de qualité
144
aide à la restructuration
des exploitations tabacoles
10% des dossiers
1
10%
visite sur place simple
service
instructeur
10%
visite sur place simple
service
instructeur
Observations
Axe 2
tout dossier :
- de montant d'investissement global du projet
supérieur à 70 000 €
- dont le montant global du pprojet est
supérieur à 20 000 € en cas d'autoconstruction
Investissements non productifs
(PVE CUMA)
216
dossiers pour lesquels une demande
de paiement de solde a été déposée
- dont le montant global du projet est supérieur
à la moyenne des montants globaux des
dossiers de la population visitable de la
campagne précédente
remarque : le montant global du projet
correspond à l'assiette éligible au FEADER
(avant plafonnement)
226
A
Plan chablis
226
B
RTM
226
C
DFCI
227
A
Investissement forêts de
protection
227
B
Natura 2000 en forêt
dossiers pour lesquels une demande
de paiement de solde a été déposée
100 % des dossiers
visite sur place simple
toute demande de paiement d'un montant total
d'aide supérieur à 5 000 €
visite sur place simple
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
service
instructeur
Axe 3
Diversification activités non
agricoles
Création / développement
microentreprise
311
312
313
Promotion d'activité touristique
321
dossiers pour lesquels une demande
de paiement de solde a été déposée
tout dossier d'un montant d'assiette éligible au
FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond)
5%
visite sur place simple
service
instructeur
visite sur place simple
service
instructeur
Services de base pour économie
et population rurales
Elaboration / Animation des
DOCOB Natura 2000
323
A
323
B
Natura 2000 hors agriculture et
hors sylviculture
toute demande de paiement d'un montant total
d'aide supérieur à 5 000 €
323
C1
Dispositif de protection des
troupeaux contre la prédation
tout dossier d'un montant d'investissement
annuel supérieur à 4 000 €
tout dossier :
323
C2
dispositif intégré en faveur du
pastoralisme
dossiers pour lesquels une demande
de paiement de solde a été déposée
- d'un montant d'investissement supérieur à 40
000 €
- ou comprenant une dépense
d'autoconstruction supérieure à 10 000 €
Page 2/3
visite sur place simple
service
instructeur
visite sur place simple
service
instructeur
Pour les dispositifs de l'axe 3 hors
(323C, 331 et 341A), 2 cas
possibles :
- si un seul service instructeur pour
l'axe 3, application du taux de 5% à
l'ensemble des dossiers des
dispositifs concernés par une VSP
- si services instructeurs différents
selon les dispositifs de l'axe 3,
application du taux de 5% par
dispositif.
% d'aléatoire applicable
Contenu de la visite sur
aux dossiers non visités
Structure en
1
place (visite sur place
sytématiquement (hors
charge de la
simple , vérification de
dossiers qui sont
sélection et de
factures,
vérification
de
aucune VSP n'est effectuée pour exclus du champ de la
la réalisation
pièces administratives …)
VSP)
Critères caractérisant un dossier pour lequel
Caractéristiques de la population
contrôlable (date d'entrée)
une VSP est sytématique pour
323
D
323
E
331
341
A
341
B
Conservation et mise en valeur de
patrimoine naturel
Conservation et mise en valeur de
patrimoine culturel
1
tout dossier d'un montant d'assiette éligible au
FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond)
5%
tout dossier d'un montant d'assiette éligible au
FEADER supérieur à 70 000 € (avant plafond)
5%
visite sur place simple
service
instructeur
visite sur place simple
service
instructeur
Formation / information acteurs
économiques
Chartes forestière de territoire ou
similaire
stratégie locales de
développement hors forêt
Axe 4
Mise en oeuvre via LEADER des
mesures de l'axe 1
Mise en oeuvre via LEADER des
mesures de l'axe 2
Mise en oeuvre via LEADER des
mesures de l'axe 3
Coopération interterritoriale et
transnationale
Fonctionnement du GAL,
acquisition compétences animation
sur
411
412
413
421
431
Même règle que celle fixée pourt les dispositifs correspondants dans chacun des axes 1 à 3
Assistance technique
5xx
Assistance technique
remarque :
1
préciser le champ du contrôle :
- soit simple visite sur place (contrôle de la réalité et de la conformité de l'investissement)
- soit indiquer le cas échéant, en sus de la simple visite sur place les points de contrôle supplémentaires à réaliser (cf. p.9 de la note du 09 décembre 2008)
Page 3/3
service
instructeur ou
GAL par
délégation
Observations
ANNEXE 3 –
Les cotisations et contributions sociales
I – les différents type de cotisations et contributions sociales
Les cotisations et contributions sociales sont des versements obligatoires. Ils sont assis soit sur les salaires
et effectués par les employeurs et leurs salariés par le biais de la part salariale et de la part patronale, soit
sur les revenus pour les non-salariés.
1)Plusieurs types de cotisations de sécurité sociale :
• Assurance maladie, maternité, invalidité, décès,
• contribution solidarité pour l’autonomie des personnes âgées et handicapées ;
• Assurance vieillesse
• Allocations Familiales, Fonds National d'Aide au Logement
2) Autres contributions sociales
Ce ne sont pas des cotisations sociales mais des contributions sociales prévues par le code des impôts
•
La CSG (La Contribution Sociale Généralisée)
•
La CRDS (La Contribution au Remboursement de la Dette Sociale)
•
La contribution solidarité autonomie (CSA)
II – Les régimes de protection sociale
Il existe 3 principaux régimes1 pour mettre en œuvre les prestations sociales et des régimes spéciaux :
Les organismes chargés de la gestion des régimes sociaux sont appelés "Caisses" (Caisse Primaire
d'assurance maladie, Caisse d'Allocations familiales, Caisse nationale d'assurance vieillesse. . etc.)

Le régime général :
La personne assujettie au régime général est principalement celle qui a la qualité de salarié (hors agricole).
Il est géré par plusieurs caisses en fonction des prestations sociales :
 La Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS)
 La Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) ;
 La Caisse nationale de l'assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAVTS) ;
 L'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) créée pour coordonner les
organismes de la branche « recouvrement » (URSSAF), ainsi que pour assurer la gestion
centralisée et commune de la trésorerie du régime général.
Dans les DOM : Les caisses générales de sécurité sociale (CGSS) assurent, l'ensemble des rôles de
Sécurité sociale (notamment la branche « Recouvrement »), dévolus en métropole aux URSSAF.

Le régime agricole :
Il est géré par la caisse centrale de la Mutualité sociale agricole (MSA) ; il couvre les exploitants et les
salariés agricoles.

Le régime social des indépendants :
Le régime social des indépendants (RSI) est l'interlocuteur social unique pour la protection sociale des
artisans, des industriels et des commerçants. Il assure le recouvrement des cotisations sociales.

1
Le régime spécial des collectivités territoriales
Un « régime » est un ensemble de droits et obligations réciproques des employés, des patrons, et d'une caisse de sécurité sociale.
1
Ce régime spécial se caractérise par l’intervention partielle du régime général de Sécurité sociale pour
assurer la couverture des prestations en nature maladie, maternité, invalidité, décès et allocations familiales.
Les collectivités territoriales et les établissements publics hospitaliers qui ne sont pas autorisés à gérer
directement le risque Accident du Travail sont redevables auprès de l’Urssaf d’une cotisation pour la
couverture de ce risque.
III - Le recouvrement des cotisations et contributions sociales
Ce sont les organismes qui assurent le recouvrement des cotisations et contributions sociales qui peuvent
fournir les attestations nécessaires.
1/ L'URSSAF assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes
assujetties au régime général, ainsi que pour les collectivités territoriales.
2/ Dans les DOM, ce sont les Caisses générales de sécurité sociale (CGSS) qui assurent, le rôle dévolus
aux URSSAF.
3/ La MSA assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes assujetties
au régime agricole.
4/ Le RSI assure le recouvrement des cotisations et contributions sociales pour les personnes assujetties au
régime social des indépendants (RSI)
2
Le recouvrement de la CSG, de la CRDS et de la CSA est assuré selon les mêmes modalités que les
cotisations sociales ci-dessus.
3
Annexe 4 - Fiche de demande d’accès à l’interface BDNU
Version de la fiche DDT: v2.0
Image à retourner signée par messagerie à [email protected]
Fiche de demande d’accès à l’interface BDNU
Administrateur délégué
L'administrateur délégué a un rôle d'habilitation des agents de la structure. Il peut cumuler un
profil de gestionnaire et son profil d’administrateur délégué.
Je soussigné 1,
fonction 2 et structure 3
demande la création d'un profil d'administrateur délégué de l’interface BDNU pour les agents de ma
structure mentionnés ci-après :
Prénom Nom
Fait à
mail
, le
Nom , prénom, signature
1 : Nom, Prénom
2 : Fonction (Directeur départemental ou régional de...)
3 : Structure :DD ou DR xxx (Numéro de département)
Version de la fiche DDT: v2.0
Annexe 5 - BDNU
Procédure d'accès à la situation des producteurs au
regard de leurs cotisations sociales.
Table des matières
1 Prérequis...................................................................................................................2
2 Différents cas d'usage.................................................................................................2
3 Recherche de l'usager..................................................................................................3
3.1 Accès à un dossier avec identifiant.........................................................................3
3.2 Accès à un dossier sans identifiant.........................................................................4
3.3 Liste de résultats.................................................................................................4
4 Cotisations sociales salariales et personnelles : passage du SIREN au SIRET......................5
5 Régularité sociale - Justificatif......................................................................................6
5.1 Cas d'une structure de production agricole dirigée par un seul chef d'exploitation
(exemple d'une entreprise individuelle).........................................................................6
5.2 Cas d'une structure de production agricole dirigée par plusieurs associés (exemple d'un
GAEC).......................................................................................................................6
5.3 Cas d'une entreprise agro-alimentaire.....................................................................7
1 Prérequis.
Pour accéder à la consultation de la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales, vous
devez avoir un droit d'accès à la BDNU https://appli.national.agri/interfacebdnu/ avec un profil permettant
l'accès aux documents justificatifs.
Suivant les droits que votre directeur vous aura accordés, vous pouvez être :
-
GPA : Gestionnaire principal aide :
Vous êtes autorisé à créer des identifiants NUMAGRI, à modifier les témoins qualité) et à
consulter toutes les données, y compris la situation des producteurs au regard de leurs
cotisations sociales ( accès limité aux instructeurs de dossier d'aide).
-
GCA : Gestionnaire courant aide:
Vous êtes autorisé à modifier les témoins qualité et à consulter toutes les données, y
compris la situation des producteurs au regard de leurs cotisations sociales ( accès limité
aux instructeurs de dossier d'aide).
-
CA : Consultant aide:
Vous êtes autorisé à consulter toutes les informations y compris la situation des producteurs
au regard de leurs cotisations sociales ( accès limité aux instructeurs de dossier d'aide).
Les demandes de droit d'accès sont à scanner et à envoyer signées par votre directeur départemental à
l'assistance BDNU [email protected]
2 Différents cas d'usage.
Les informations concernant les cotisations sociales se trouvent au niveau de l'établissement ou de
l'entreprise, suivant qu'il s'agit de cotisations salariales ou de cotisations personnelles. La régularité en
matière de cotisations salariales est donc renseignée au niveau du SIRET et, en matière de cotisations
personnelles, au niveau du SIREN.
1. Paiement des cotisations salariales par l'établissement :
•
•
La régularité au regard des cotisations sociales salariales est fournie au niveau de chaque
établissement.
Vous devez rechercher l'établissement (identifiant SIRET) qui vous intéresse puis consulter
l'onglet document justificatif.
2. Paiement des cotisations personnelles par le chef d'exploitation (exploitant individuel, GAEC,...)
ou le cotisant de solidarité petite entreprise:
•
•
La régularité au regard des cotisations sociales personnelles est fournie au niveau de
chaque entreprise.
Vous devez rechercher l'entreprise (identifiant SIREN) qui vous intéresse puis consulter
l'onglet document justificatif.
Pour afficher l'ensemble des cotisations et réaliser ainsi un contrôle complet du critère, il est
nécessaire de consulter la base par le SIRET et par le SIREN. En cas de structure avec
plusieurs associées, il faut vérifier la régularité pour chaque associé.
3 Recherche de l'usager.
Pour accéder au dossier, vous devez rechercher l'établissement ou l'usager qui vous intéresse.
3.1 Accès à un dossier avec identifiant
Vous pouvez accéder à un dossier par l'un des identifiants suivant :
–
identifiant usager/entreprise SIREN
–
identifiant établissement SIRET
–
identifiant usager ministère NUMAGRIN
–
identifiant domicile/établissement ministère NUMAGRIT
–
identifiant usager PACAGE
–
identifiant détenteur EDE_US
–
identifiant exploitation EDE_UF
1) Vous avez l'identifiant SIRET : Saisissez le et cliquez sur rechercher
ou
Vous avez l'identifiant SIREN : Saisissez le et cliquez sur rechercher
Rappel : Le SIREN est composé des 9 premiers caractères du SIRET.
3.2 Accès à un dossier sans identifiant
Si vous n'avez pas l'identifiant : Vous pouvez rechercher sans identifiant.
–
un usager :
- un établissement :
3.3 Liste de résultats
Vous obtiendrez dans tous les cas une liste de résultats qui vous permettra d'accéder au dossier en cliquant
sur le lien (numéro SIRET, ou numéro SIREN).
La liste de résultats présente un '*' pour la dénomination de l'établissement, afin d'indiquer qu'il s'agit de la
dénomination de l'entreprise et non de l'établissement.
4 Cotisations sociales salariales et personnelles : passage du SIREN au SIRET
Pour apprécier l'ensemble de la situation vis-a-vis des cotisations sociales, vous devez consulter les
'justificatifs' au niveau de l'établissement concerné (caractérisé par un SIRET) et les 'justificatifs' au niveau
de l'entreprise (SIREN).
Dans l'onglet liens établissements, vous aurez la liste des établissements de l'entreprise et vous pourrez
accéder aux données des différents établissements de l'entreprise.
Dans l'onglet lien usager de l' établissement, vous aurez le lien avec l'entreprise (SIREN) et vous pourrez
accéder aux données de l'entreprise.
5 Régularité sociale - Justificatif
5.1 Cas d'une structure de production agricole dirigée par un seul chef d'exploitation
(exemple d'une entreprise individuelle)
L'établissement (SIRET) est soumis à cotisations salariales.
L'établissement (SIRET) n'est pas soumis à cotisations personnelles, cela est sans objet.
Le chef affilié est affilié au niveau entreprise (SIREN).
Il est soumis à cotisations personnelles au niveau entreprise (SIREN).
L'entreprise (SIREN) n'est pas soumise à cotisations salariales, cela est sans objet
5.2 Cas d'une structure de production agricole dirigée par plusieurs associés (exemple
d'un GAEC)
Les chefs d'exploitation sont affiliés au niveau de l'entreprise (SIREN).
L'entreprise (SIREN) n'est pas soumise à cotisations salariales, cela est sans objet.
L'établissement (SIRET) est soumis à cotisations salariales.
L'établissement (SIRET) n'est pas soumis à cotisations personnelles, cela est sans objet.
5.3 Cas d'une entreprise agro-alimentaire
Au niveau de l'entreprise :
Pas de chef d'exploitation : Pas données concernant les cotisations MSA au niveau de l'entreprise (SIREN).
Au niveau de l'établissement :
- Les cotisations personnelles sont sans objet, l'entreprise n'est pas soumise à cotisations personnelles.
- On a la situation vis à vis des cotisations salariales.