Mutuelle de Vendée - Essentiel Santé Magazine
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Mutuelle de Vendée - Essentiel Santé Magazine
ESSENTIEL santé › Nº 4 MAGAZINE ÉDITION VENDÉE - FÉVRIER 2007 BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES SOCIÉTÉ Le volontariat, un tremplin pour l’avenir SANTÉ La fièvre chez l’enfant PRÉVENTION Perte d’audition, la technologie au secours de vos oreilles MUTUELLE › 25 SANTÉ › 13 SOCIÉTÉ › 7 SOMMAIRE› 7 Se mettre au service des autres permet de gagner en maturité. 3 ‹ ACTUALITÉS 7 LE VOLONTARIAT, UN TREMPLIN POUR L’AVENIR Faire l’expérience de la citoyenneté tout en construisant son avenir. 10 AIDANTS FAMILIAUX : LE COURAGE ENFIN RECONNU Reconnaître le rôle indispensable et difficile des proches. 12 PHARMACIEN D’OFFICINE Acteur de proximité, le pharmacien informe et devient parfois un éducateur santé. 13 PERTE D’AUDITION : LA TECHNOLOGIE AU SECOURS DE VOS OREILLES Les nouvelles aides auditives permettent à beaucoup de retrouver une bonne écoute avec confort et discrétion. 18 MALADIES ORPHELINES : COMMENT BRISER L’ISOLEMENT ? Les maladies rares, dites orphelines, touchent plus de trois millions de personnes en France. 20 L’ÉPREUVE DES TESTS Les essais thérapeutiques constituent une étape indispensable dans la mise au point d’un médicament. 22 LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT Les gestes à connaître pour faire baisser la fièvre. 25 LES INFOS DE VOTRE MUTUELLE Actualité, conseils pratiques sur les garanties proposées par votre mutuelle, les services mis à votre disposition… 10 Apporter de l’affection jour après jour à une personne dépendante. 13 La perte d’audition peut survenir à tout âge. 18 La prise en charge des patients atteints d’une maladie orpheline progresse, mais il reste encore beaucoup à faire. Deux éditions comportent un encart “Réunions adhérents et délégués”. Il s’agit des éditions Morbihan et Entreprises (uniquement adhérents de la Mutuelle du Morbihan). Contact lecteurs : [email protected] Magazine paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre III du code de la mutualité). Siret: 479834012000 11. Centre Espace Performance, Bât. G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél.: 0223252400 Directeur de la publication: Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière › Assistante de direction: Armelle Collouard › Rédactrices en chef adjointes: Marie-France Lacour, Brigitte Imber “Essentiel Santé Magazine” est sous copyright › Tirage toutes éditions: 1706100 exemplaires Le numéro: 0,49 € › L’abonnement: 2,45 € Publication membre de l’ANPCM, de la FNPS et du Tél.: 0153233500 Photo de couverture: Dominique Marion/Ekudji Impression: SPS Conception-réalisation: Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex Dépôt légal: à parution. › › › › › › › › › ACTUALITÉ Solidarité Premières et ouverture rencontres Europe Guy Herry Président d’Harmonie Mutuelles S. BEUCHERIE Organisées par la Commission Europe de l’Union Harmonie Mutuelles, les 1res rencontres Europe, les 29 et 30 novembre à Volkrange, près de Thionville (57), étaient consacrées notamment à la réflexion sur les problèmes de transposition des mesures européennes dans le domaine de la santé. “J’ai le rêve d’une Europe qui pourrait soigner dans tous les pays de l’Union, dans les meilleures conditions”, tels étaient les propos de Bertrand Mertz, vice-président du conseil régional de Lorraine, lors de ces deux journées, ouvertes par le président de la Commission Europe, Robert Weidmann. La députée européenne Nathalie Griesbeck a poursuivi sur le rôle de l’Union, qui, au travers de ses directives, a pour mission de rapprocher des législations dans des domaines spécifiques comme la protection sociale, les médicaments… Des intervenants venus de Belgique, de France et du Luxembourg ont présenté le fonctionnement de leur système de santé et de ce qui a été mis en œuvre pour répondre aux préoccupations spécifiques que rencontrent les populations transfrontalières en matière d’accès aux soins. “Nous avons eu des interventions très riches sur les systèmes de santé de plusieurs pays, et des éléments de comparaison qui nous amènent à réfléchir sur les meilleurs moyens pour faire évoluer notre protection sociale”, concluait Daniel Thiriet, vice-président d’Harmonie Mutuelles. POINT DE VUE L’origine et les missions de la Commission Europe S. BEUCHERIE Élu à la présidence d’Union Harmonie Mutuelles, c’est avec un très grand plaisir que je succède à Claude Hemme, président depuis la création. J’aurai à cœur de poursuivre et d’intensifier son action. En particulier dans trois directions, fondamentales pour le développement des mutuelles : – l’accroissement de la solidarité entre elles au profit des adhérents, – le développement de notre capacité à accueillir de nouvelles mutuelles, – et, enfin, la prise en compte du fait européen qui se traduit, en particulier, par une mobilité grandissante des entreprises et de leurs salariés, et par l’arrivée de nouveaux partenaires et concurrents. Ces trois objectifs participeront à l’amélioration permanente de la qualité du service rendu par les mutuelles du Groupe à leurs trois millions de bénéficiaires, qu’ils soient adhérents à titre individuel ou par le biais de leur entreprise. Chacune de nos mutuelles poursuivra le développement de sa présence sur le terrain pour faciliter le contact avec ses adhérents et leur apporter des réponses, y compris au-delà des garanties, grâce notamment aux fonds sociaux. Robert Weidmann Président de la Commission Europe et administrateur d’Harmonie Mutuelles Après deux ans d’existence, les trois composantes d’Harmonie Mutuelles (HarmonieMutualité, Prévadiès et Releya) se sont mobilisées sur des projets qui impactent la qualité du service rendu à nos adhérents et notamment les directives européennes et leur transposition dans le domaine de la santé. En 2005, une commission permanente du Conseil d’administration, chargée des questions européennes et internationales, a donc été créée. Parmi ses missions : le développement des relations avec les pays européens en général et transfrontaliers en particulier, le développement d’une présence à l’étranger et la défense des valeurs mutualistes de solidarité. Essentiel Santé Magazine - février 2007 3 ACTUALITÉ EN BREF Ostéodensitométrie remboursée du tiers payant pour les non-génériques La loi de financement de la Sécurité sociale pour 2007 prévoit, notamment, de réserver le bénéfice du tiers payant en pharmacie aux assurés qui acceptent la délivrance d’un médicament générique. Dans certains départements ce mécanisme est déjà appliqué. Exception faite des cas où le médecin, ou le pharmacien, estime que le patient n’est pas en mesure de suivre son traitement sous forme générique. Dispense d’avance de frais étendue Toutes les personnes dont les ressources se situent au maximum 20 % (au lieu de 15 % en 2006) au-dessus du seuil de la CMU complémentaire bénéficient désormais du tiers payant. Comme les 4,8 millions de personnes disposant de la CMU complémentaire, elles n’ont pas à avancer d’argent pour se faire soigner. Pour bénéficier du dispositif, il suffit de remplir un formulaire disponible sur www.ameli.fr ou auprès de la caisse de régime obligatoire. Une attestation est envoyée dans les deux mois qui suivent la demande. ce taux de prescription en DCI – le vrai nom du médicament – a été dépassé pour la première fois en France, révèle le baromètre trimestriel de la prescription en DCI, accessible sur le site Internet de la Mutualité Française. www.mutualite.fr 10 % Nouveau droit de prescription Un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale prévoit de donner aux opticiens la possibilité de renouveler les équipements d’optique des plus de 16 ans sans nouvelle prescription d’un ophtalmologiste. Certaines conditions doivent être respectées : renouvellement, absence d’évolution de l’acuité visuelle, limite de trois ans après la prescription initiale. Consultation de prévention pour les plus de 70 ans Le nouveau dispositif de consultation de prévention pour les plus de 70 ans permet de détecter les maladies liées au vieillissement et de prévoir les facteurs conduisant à la dépendance : troubles de l’équilibre, de la mémoire, ostéoporose, dénutrition, isolement, dépression, etc. DR 4 Essentiel Santé Magazine - février 2007 ALIX/PHANIE BSIP/CARDOSO Suspension L’examen d’ostéodensitométrie, remboursé depuis le 1er juillet 2006 sur prescription médicale, doit répondre à certaines conditions, notamment fracture vertébrale sans traumatisme majeur, pathologie favorisant l’ostéoporose, ménopause avant 40 ans, etc. Allô addictions Le 0 825 309 310 (0,15 euro par minute, de 8 h à 20 h du lundi au samedi) vous informe sur les nouvelles interdictions de fumer. Par ailleurs, dans le cadre du plan quinquennal antiaddictions, l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie et la Mutualité Française ont conclu un accord-cadre pour conduire en commun la prévention et la prise en charge des addictions en France. Sites accessibles Le guide collaboratif gratuit des lieux accessibles et sympas permet d’identifier les lieux (cafés, restaurants, théâtres, etc.) adaptés aux personnes à mobilité réduite, en fauteuil ou avec des béquilles. La consultation du guide par moteur de recherche en ligne est libre et gratuite, ainsi que l’inscription de nouveaux lieux accessibles. www.jaccede.com J.-F. HUMBERT/EKUDJI Création du Groupe Hospitalier de la Mutualité Française Le “Groupe Hospitalier de la Mutualité Française” (GHMF) réunit les 80 établissements de santé gérés par des mutuelles de la Mutualité Française. Il constitue le premier réseau national privé du secteur non lucratif, avec 7 600 lits, 10 000 salariés, 770 millions de budgets cumulés. 3 cm Le GHMF s’est donné trois objectifs majeurs : définir une politique hospitalière commune, notamment dans le cadre du parcours de santé mutualiste ; améliorer les performances économiques des établissements ; assurer le développement de la couverture nationale du réseau. Le démarrage est prévu avec 23 établissements de médecine, chirurgie, et obstétrique. En 2008, les autres établissements hospitaliers mutualistes rejoindront le groupe, ainsi que des membres associés, et les nouveaux établissements qui auront été créés ou repris d’ici là. perdus ou plus. Vous vous êtes “tassé” de quelques centimètres ? C’est peut-être un symptôme de l’ostéoporose. Pour savoir si vous courez ce risque, répondez en une minute au questionnaire de l’Association des femmes contre l’ostéoporose sur www.afcop.com. Fiches “Nutrition santé” La Mutualité Française édite – avec l’association Consommation, logement et cadre de vie – une série de neuf fiches pratiques “Nutrition santé”, qui ont reçu le label du Programme National Nutrition Santé. Ces outils pédagogiques fournissent des informations détaillées sur l’alimentation et la santé. Ils donnent des conseils pratiques pour choisir les produits alimentaires et manger équilibré : comment “lire” les étiquettes, interpréter les publicités ou faire le tri dans les aliments “santé”. Les fiches peuvent être utilisées directement par les consommateurs, ou par les parents et les éducateurs qui souhaitent sensibiliser les jeunes et les personnes âgées à l’importance du “bien manger”… Pour télécharger les fiches, rendezvous sur http://www.mutualite.fr, rubrique “Informations santé”, puis “Nos dépliants nutrition santé”. Contact : Fédération nationale de la Mutualité Française, 255, rue de Vaugirard, 75719 Paris Cedex 15. Tél. : 01 40 43 30 30. Essentiel Santé Magazine - février 2007 5 ACTUALITÉ 2004 LUCASFILM UNDERTAINMENT COMPANY LTD. Portail santé de l’Union européenne Jeu vidéo pour petits malades La Commission européenne a créé un site Internet afin de répondre aux questions des citoyens sur la santé. Il propose six grandes rubriques et une quarantaine de sujets, de la santé des enfants aux maladies infectieuses, des soins de longue durée aux vaccinations… www.ec.europa.eu/healtheu/index_fr.htm Un Américain, Ben Duskin, atteint d’une leucémie à l’âge de neuf ans, a conçu un jeu vidéo qui permet aux enfants de mieux comprendre leur maladie – et leur traitement – tout en s’amusant ! Le jeu peut être téléchargé gratuitement sur un site Internet. Le site est en anglais, mais le jeu comporte une version française. www.makewish.org/site/pp.asp?c=bdJLITMAE&b=81924 Cliquer sur “Download”, puis “I agree to the terms”, puis “Download the game”. C’est la proportion des consommateurs qui continuent à choisir systématiquement des produits de grande consommation sur la promesse d’effets positifs pour la santé. Pourtant, comme le rappelle l’association professionnelle des annonceurs, de tels produits ne doivent pas être présentés “comme relevant du domaine médical, notamment en lui attribuant des propriétés de prévention, traitement et guérison d’une maladie humaine”. 13 % Solidarité eau M. KULKA/CORBIS Si le logement que vous habitez est votre résidence habituelle, que vous êtes abonné au service de l’eau et que votre situation financière ne vous permet pas de régler votre facture, vous pouvez bénéficier de l’aide du Fonds de solidarité pour le logement de votre département. Une fiche disponible au Centre d’information sur l’eau fournit toutes les informations pour solliciter cette aide et agir si l’aide est refusée. Centre d’information sur l’eau, BP 5, 75362 Paris Cedex 08. Tél. : 01 42 56 20 00 www.cieau.com 6 Essentiel Santé Magazine - février 2007 GETTY/SPENCER PLATT SOCIÉTÉ Le volontariat Un tremplin pour l’avenir Ils ont entre 16 et 25 ans et se mettent pendant six mois, au minimum, au service de l’intérêt général. Ces nouveaux aventuriers de la solidarité font l’expérience de la citoyenneté tout en construisant leur propre avenir. ››› Essentiel Santé Magazine - février 2007 7 REA/IAN HANNING – EDITING/PATRICK GRIPE SOCIÉTÉ Se mettre au service des autres permet de gagner en maturité. Un engagement spécifique Le volontariat est un engagement ponctuel mais à plein-temps dans une activité d’intérêt général. Il est différent du salariat car il ne s’agit pas de “vendre” sa force de travail. Et différent du bénévolat : aussi désintéressé, il nécessite un statut protecteur car c’est une activité principale. Le volontaire perçoit donc une indemnité d’un montant toujours inférieur au Smic. 8 S andrine a 21 ans, un BTS de communication visuelle en poche. Aurore, 20 ans, voulait se donner une année pour réfléchir et se rendre utile après son bac. Alexandre, 23 ans, cherche sa voie après avoir été apprenti boulanger… Ils sont huit à se retrouver, comme tous les soirs depuis le mois d’octobre, à la fondation Maison des Champs, dans le XIXe arrondissement de Paris, pour s’échanger les impressions de la journée et organiser celle du lendemain. Leur mission : recréer du lien avec les personnes âgées et handicapées du quartier. Ils doivent aussi réaliser une campagne de communication pour AIDES, l’association de lutte contre le sida, intervenir dans une crèche, organiser l’acheminement de vêtements à destination de pays pauvres, mener à bien un projet de développement durable… Comme eux, en France, 640 jeunes de 18 à 25 ans se sont engagés à temps plein, durant l’année scolaire 2006-2007, dans le “service civil volontaire” à Unis-Cité. Depuis dix ans, cette association promeut l’engagement des jeunes de tous milieux, niveaux scolaires et nationalités au service de la collectivité. Certains, en rupture avec l’école, ont déjà enchaîné galères et petits boulots. D’autres, après le baccalauréat ou des Essentiel Santé Magazine - février 2007 études supérieures, se donnent un temps de réflexion pour clarifier leurs objectifs de formation ou d’insertion. Tous sont recrutés en fonction de leur désir de s’investir dans la solidarité de proximité. Avec 600 euros de bourse mensuelle, ils choisissent l’école de la vie pour comprendre l’environnement dans lequel ils se trouvent et le rôle qu’ils peuvent y jouer. Effet du bouche à oreille, les jeunes se pressent à l’entrée d’UnisCité qui n’a pu, cette année, en accepter qu’un sur trois… Mais l’association compte bien multiplier par dix ses capacités d’accueil. Depuis octobre, en effet, l’État subventionne à hauteur de 60 % les frais de fonctionnement de l’association pour qui la formation et l’encadrement d’un jeune reviennent à 15000 euros environ pour une durée de neuf mois. Cette décision s’inscrit dans le programme de mise en place du service civil volontaire voulu par le gouvernement. Une chance pour tous les jeunes qui ont envie de se mettre à l’épreuve du réel. Les causes citoyennes ne manquent pas. Et beaucoup d’autres associations, telles que ATD Quart Monde, l’Arche ou les Compagnons bâtisseurs, sont prêtes à engager des volontaires. ● Corinne Thermes REA/MARTA NASUMENTO À l’hôpital ou en maison de retraite, rien ne remplace une présence. INTERVIEW DR C’est une formidable opportunité ! Aurélie, 21 ans, volontaire à Unis-Cité en Ile-de-France Pourquoi avez-vous choisi de vous engager à Unis-Cité ? Après avoir obtenu un BTS pour être assistante de direction, j’ai eu envie de me réorienter vers le social sans bien savoir quel métier me correspondrait. Je suis allée à une réunion d’information d’Unis-Cité après en avoir entendu parler par une amie. Je me suis sentie très vite attirée par le projet car les missions qui nous sont confiées sont concrètes et variées. Elles concernent aussi bien l’exclusion et la précarité que la lutte contre les discriminations, l’intergénérationnel, l’environnement, la santé publique… En plus, nous devons souvent mener des projets de bout en bout. C’est très responsabilisant. En plus d’être utile aux autres, quel bénéfice en retirez-vous pour vous ? À Unis-Cité, nous ne menons pas seulement des actions de solidarité. Un tiers de notre temps est employé à nous former. Nous participons à des journées de formation citoyenne (débats, visites d’entreprises, d’institutions, de prisons…). Nous disposons aussi d’un accompagnement individuel pour construire et préciser notre projet professionnel et personnel d’avenir. J’ai vraiment l’impression de vivre une année riche. Pour en savoir plus • S’informer sur le service civil volontaire et choisir une association dans laquelle s’engager : www.associations.gouv.fr et www.volontariats.net • L’association “Compagnons bâtisseurs” basée à Tours propose pour une durée d’un an minimum, au sein d’un groupe de 20 volontaires sans critères d’âge ni de diplôme, de participer à des chantiers de rénovation avec des familles défavorisées. Courriel : [email protected] Tél. : 02 47 61 32 10 • Itinéraire international permet de réaliser un projet de départ à l’étranger pour un stage, un emploi ou un service volontaire européen : www.itineraire-international.org Tél. : 01 40 36 38 38 • Unis-Cité, 16, place des Abbesses, 75018 Paris Tél. : 01 53 41 81 43 www.uniscite.fr (Unis-Cité existe dans 13 villes – Bordeaux, Grenoble, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris et sa région, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulon, Valence et bientôt Toulouse). Essentiel Santé Magazine - février 2007 9 SOCIÉTÉ Aidants familiaux : le courage enfin reconnu Les proches remplissent un rôle indispensable, mais souvent difficile et épuisant, pour le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie. Eux aussi ont besoin d’être aidés. L es aidants familiaux sont les héros silencieux de la solidarité familiale que les hasards de la vie ont conduits à se dévouer pour accompagner une personne de grand âge ou un enfant malade. Comme Huguette, qui, sitôt à la retraite, s’est consacrée durant cinq années à ses parents devenus dépendants. Aujourd’hui présidente de l’Association française des aidants familiaux, elle s’active à mettre en lumière le rôle et les difficultés des aidants. “Ils sont trop souvent isolés, en proie à une fatigue physique et morale qu’on ne prend pas assez en compte”, témoigne-t-elle. En France, deux mil- lions de personnes, selon l’Union nationale des associations familiales (Unaf), viennent en aide à une personne de leur entourage, malade, dépendante ou handicapée. Ils ne sont pas reconnus alors qu’ils jouent un rôle précieux. On estime en effet que plus de 80 % de l’aide apportée aux personnes handicapées ou aux personnes âgées dépendantes est délivrée de manière informelle par des conjoints, des parents, des voisins et des bénévoles. Ils se dépensent sur tous les fronts pour assurer leur confort : soins de toilette, habillage, repas, soutien moral et affectif, tâches administratives, ménagères… Seulement voilà, certains en arrivent à se retrouver sur le pont jour et nuit, jonglant entre obligations professionnelles et soins à prodiguer. Au point que, parmi ces derniers, un tiers sont contraints d’aménager leurs horaires de travail. D’autres doivent renoncer à leur activité professionnelle, perdant ainsi leurs droits à la retraite. Sans compter que beaucoup, épuisés, mettent en péril leur propre équilibre et leur état de santé, sans penser à demander de l’aide pour eux-mêmes. Un tel paradoxe ne pouvait manquer d’alerter des associations qui, sous l’égide de l’Unaf, ont tiré la sonnette d’alarme et proposé des À S AV O I R L’aidant est celui ou celle qui vient en aide, à titre non professionnel, pour partie ou totalement, à une personne dépendante, de son entourage proche, pour les activités de la vie quotidienne. Les aidants sont principalement des femmes (70 %), âgés de 50 à 79 ans ; pour la moitié d’entre eux les conjoints de la personne aidée et pour un tiers ses enfants. Ce qui explique leur aspiration à être reconnus et surtout à bénéficier d’une couverture sociale. 10 et échanger Longtemps ignorée, la situation des aidants familiaux fait aujourd’hui l’objet d’une réflexion soutenue de l’Unaf qui fédère un collectif d’associations pour améliorer leur information au niveau national. Les aidants peuvent aussi s’adresser aux Maisons départementales des personnes handicapées et aux Centres locaux d’information et de coordination (Clic) de leur région. L’Association des aidants familiaux organise des conférences débats animés par une psychologue. Le Café des Aidants n’existe actuellement qu’en région parisienne mais il devrait se développer dans toute la France. Essentiel Santé Magazine - février 2007 NIE /BUR GER les aidants ? › Pour s’informer PHA › Qui sont Michèle GuimelchainBonnet, DR psychologue de l’Association aidants INTERVIEW CORBIS/RANDY FARIS Il faut apprendre à reconnaître ses limites solutions pour venir en aide aux aidants et leur reconnaître un véritable statut. Appel entendu. Le gouvernement a annoncé la création d’un congé de soutien familial et son intention de développer l’accompagnement des aidants ainsi que l’accueil temporaire des personnes dépendantes en institutions. Ces mesures devraient permettre aux aidants de mieux accomplir leur tâche, tout en leur ménageant des temps de répit, et surtout de valoriser cette solidarité intergénérations, essentielle dans la prise en compte du vieillissement de la population. ● Corinne Thermes Offrir de l’affection jour après jour. Comment les aidants vivent-ils leur situation ? Personne ne choisit d’être aidant. Ce rôle nous tombe dessus sans que l’on y soit préparé. Même lorsque nos parents vieillissent, nous avons tendance à négliger les signes annonciateurs de leur perte d’autonomie. En outre, dans certaines familles, il est inconcevable de mettre un parent en maison de retraite. Lorsque l’on est soumis à une telle pression, on en oublie de prendre la mesure de son engagement. Qu’est-ce qui a changé par rapport aux générations précédentes ? Nos modes de vie ! Parmi les aidants, beaucoup sont des femmes, qui éprouvent les plus grandes difficultés à concilier leurs contraintes professionnelles et familiales. En outre, nous vivons à une époque où il est de bon ton de paraître jeune le plus longtemps possible et de profiter de la vie. Or aider un proche implique des sacrifices. Cela n’est pas toujours valorisé. Jusqu’où un aidant accepte-t-il de s’engager aujourd’hui ? Jusqu’au cou ! Là est le piège. Un aidant a rarement conscience de ses limites, car il se sentirait coupable de ne pas être à la hauteur de son devoir. Il s’autorise rarement à demander un soutien pour lui-même, risquant à terme d’atteindre le seuil de l’épuisement, aussi néfaste pour lui que pour la personne qu’il accompagne. Contacts Association française des aidants familiaux › Vers un véritable statut BP 10336 – 75229 Paris Cedex 05 Tél. : 01 43 26 57 88 www.aidants.fr des aidants familiaux Lors de la dernière conférence de la famille, en juillet, des mesures ont été prises pour les reconnaître et les soutenir. Mesure phare: un congé de soutien familial permettra (sitôt le décret d’application paru, début 2007), à tous ceux qui exercent une activité professionnelle de s’absenter pendant une durée de trois mois, renouvelable dans la limite d’un an, pour aider un parent dépendant. Ce congé ne sera pas rémunéré mais garantira le maintien de l’emploi, les droits à la retraite et la couverture maladie. En outre, des formations seront proposées et un “carnet de l’aidant” sera mis à disposition de chacun à partir de février. Ce document unique rassemblera à la fois les informations utiles (droits de l’aidant, démarches, coordonnées de centres et associations) et une partie pratique où l’aidant pourra consigner son expérience et les formations suivies en vue d’une validation des acquis de l’expérience (VAE). Unaf (Union nationale des associations familiales) 28, place Saint-Georges, 75009 Paris Tél. : 01 49 95 36 00 www.unaf.fr Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) www.handicap.gouv.fr Centres locaux d’information et de coordination www.personnes-agees.gouv.fr/ dossiers/clic/index.html Essentiel Santé Magazine - février 2007 11 SOCIÉTÉ Pharmacien d’officine : au cœur du système de soins De plus en plus diversifié, le rôle du pharmacien va bien au-delà de la vente de médicaments. Acteur de proximité, il informe, conseille et devient parfois un “éducateur santé”. GETTY/DEN TARDIFF erronnées ou incomplètes, de produits non autorisés, de mauvaise qualité ou même contrefaits… Les risques de ces achats inquiètent les professionnels de santé. Bien loin du mode de relation anonyme et virtuelle proposé par les e-pharmacies, l’officine est un lieu d’échanges d’informations, ouvert sans rendez-vous à tous les publics. Explications sur le recours aux médicaments génériques ou le déremboursement, le pharmacien se fait alors pédagogue. Relais d’information des campagnes de prévention (sida, tabagisme, diabète, vaccination, etc.) ou promoteur de la DCI (dénomination commune internationale), nouvelle règle consistant à désigner le médicament du nom de son principe actif plutôt que par sa marque, le pharmacien devient aussi un “éducateur santé” en encourageant les changements de comportements et en facilitant le passage vers de nouvelles pratiques. Un rôle très noble nécessitant un gros effort de formation continue pour s’adapter aux mutations rapides de ce métier passionnant. ● 12 Essentiel Santé Magazine - février 2007 O. Sauvy POINT DE VUE Carole Ancel, pharmacienne mutualiste à Clermont-Ferrand DR M aillon essentiel de la chaîne thérapeutique, le pharmacien d’officine a pour mission première de veiller à la bonne délivrance des médicaments dans les règles déontologiques régissant la profession. Aidé par une équipe de préparateurs officiant sous sa responsabilité, le pharmacien doit répondre aujourd’hui aux attentes d’une clientèle de plus en plus exigeante. Vérification et explication de l’ordonnance, rappel du bon usage des médicaments, écoute et orientation vers d’autres professionnels, prévention… Son rôle de conseil est devenu primordial pour des patients en recherche d’une relation personnalisée complémentaire à celle déjà nouée dans le cabinet de leur médecin traitant. L’aménagement au sein de certaines officines d’espaces de confidentialité ou l’implantation d’équipements d’automesure témoignent du glissement de certaines fonctions du médecin vers le pharmacien. Avec l’arrivée des e-pharmacies, les consommateurs peuvent désormais se procurer certains médicaments sur Internet. Mais attention, on y trouve beaucoup d’informations Réduire les risques d’erreur “Sans attendre la mise en place du DMP (dossier médical personnalisé) qui devrait être disponible à partir de juillet, la Mutualité Française vient de mettre en place un dispositif informatisé permettant à ses officines d’accéder au profil physiologique et pathologique de ses clients. En fonction de l’historique des prescriptions, notre système peut ainsi déterminer instantanément les risques d’interaction médicamenteuse. À l’heure où l’automédication devient une pratique de plus en plus courante, c’est une sécurité supplémentaire, très appréciable pour nous comme pour nos clients. Et d’ailleurs, nous constatons déjà une diminution des problèmes résultant de ce type d’erreurs, parfois très dommageables.” BURGER/PHANIE SANTÉ Perte d’audition La technologie au secours de vos oreilles Près de 5 millions de Français sont victimes d’une perte d’audition. Bien qu’elles fassent encore l’objet de réticences, les nouvelles aides auditives peuvent permettre à beaucoup de retrouver une bonne écoute, avec efficacité, confort et discrétion. ››› Essentiel Santé Magazine - février 2007 13 SANTÉ POINT DE VUE Franck Nemni, DR médecin oto-rhinolaryngologiste à Paris “L’aide auditive fait encore l’objet de réticences parce qu’elle n’est pas réellement entrée dans les mœurs. La personne appareillée est souvent prise pour une handicapée. Mais je suis convaincu qu’il deviendra de plus en plus fréquent de corriger son déficit auditif pour son confort. Demain l’on portera un appareil aussi naturellement que l’on porte aujourd’hui des lunettes.” 14 L’appareillage est devenu “intelligent”. Il est plus simple et plus performant. S igne de vieillissement au même titre que la diminution de la vision, la perte d’audition peut tout de même survenir à tout âge. “Beaucoup de personnes viennent me voir sur les conseils de leur entourage, raconte Franck Nemni, médecin ORL à Paris. Elles pensent souvent que si elles n’entendent pas bien, c’est de la faute des autres qui ne parleraient pas assez fort ou qui articuleraient mal. Elles n’ont pas conscience de leur déficience, car la perte d’audition est souvent progressive et insidieuse. J’ai fréquemment du mal à les convaincre qu’un petit appareil accroché à leur oreille pourrait leur être fort utile.” Pourtant, dans bien des cas, l’aide auditive s’avère la seule solution pour retrouver une écoute acceptable permettant notamment de rester en contact avec l’entourage. En effet, la plupart des surdités sont dues à la perte de cellules sensorielles situées dans l’oreille interne. Ni la chirurgie, ni les médicaments ne peuvent les régénérer. L’appareil auditif intervient alors pour transformer le son de telle sorte que, sous sa nouvelle forme, il soit à Essentiel Santé Magazine - février 2007 nouveau entendu et compris. “Généralement, un malentendant ne perçoit plus les sons aigus, précise Franck Nemni. Du coup, il comprend beaucoup moins bien les mots et confond par exemple le « s » avec le « f ». L’appareil va alors amplifier les sons aigus sans toucher aux graves et médiums.” Malgré les réels bénéfices des appareils auditifs, on constate qu’en France, seuls 20 % des malentendants en sont équipés. Les audioprothésistes (les spécialistes de l’audition qui conseillent sur les appareils auditifs) y voient plusieurs raisons. “Les personnes craignent souvent d’être prises pour des infirmes, regrette Philippe Metzger, audioprothésiste à Paris. Elles ne sont pas toujours prêtes à y mettre le prix, bien que celui-ci baisse régulièrement (compter entre 800 et 1 800 euros avec un remboursement par la Sécurité sociale et les mutuelles variable suivant le niveau de garantie et dépassant rarement 800 euros). Enfin, l’intérêt d’un appareil n’est pas toujours bien perçu et les personnes les plus âgées ont parfois des réticences à utiliser un appareil BSIP/LEMOINE Il deviendra naturel d’en porter À S AV O I R Un plus grand confort Ils peuvent par exemple baisser automatiquement le son en cas de bruit désagréable ou bien amplifier en priorité la parole. De même, les anciens modèles qui provoquaient un son métallique gênant ou qui bouchaient les oreilles sont remplacés par la technologie dite « ouverte » : les conduits auditifs sont laissés à l’air libre, et seules quelques fréquences sonores sont amplifiées, permettant ainsi une écoute naturelle des autres sons. De l’avis des spécialistes, l’aide auditive devrait ainsi fortement se développer dans les années à venir. “C’est en tout cas l’intérêt des pouvoirs publics que de la promouvoir, affirme Franck Nemni, car elle évite l’isolement social dû à la perte de communication, prévenant ainsi les nombreux – et forts coûteux – problèmes de santé associés.” Même lorsque ces aides ne suffisent plus, d’autres procédés peuvent prendre le relais. Pour les patients atteints de surdité profonde, il existe aujourd’hui une technologie prometteuse : l’implantation cochléaire. Pratiquée dans un grand nombre d’hôpitaux, cette intervention chirurgicale consiste à installer des électrodes au contact du nerf auditif, remplaçant ainsi la cochlée, l’organe déficient censé transformer le son en impulsions électriques pour le cerveau. Cette démarche concerne désormais plusieurs milliers de patients en France et elle commence à être appliquée auprès de nourrissons nés sourds profonds. Dans le domaine des techniques de l’audition, on n’arrête pas le progrès. ● Yves Lusson PHANIE/VOISIN dont elles auraient entendu dire qu’il est compliqué et gênant.” Toutefois, grâce à l’évolution technologique, les nouveaux appareils sont aujourd’hui à même de lever beaucoup de ces freins. De plus en plus miniaturisés, esthétiques, ils se font discrets et gagnent en efficacité et confort. “Avec l’avènement du numérique il y a une dizaine d’années, ces appareils sont devenus beaucoup plus intelligents”, explique Philippe Metzger. Les différents appareils auditifs Il existe deux grandes familles d’appareils auditifs : les contours d’oreille, placés derrière l’oreille et qui en épousent la forme (80 % des cas), et les intraauriculaires, cachés dans le conduit auditif, principalement pour des raisons esthétiques. L’appareil à contour d’oreille est relié à l’intérieur de l’oreille par un tube terminé par un « embout », pièce de plastique qui maintient le tube dans le conduit et sert à éviter l’effet Larsen (un sifflement strident indésiré). L’appareil intraauriculaire* “intraconque” est placé à l’entrée du conduit auditif. L’appareil à contour d’oreille dit “ouvert”, c’est-à-dire sans embout, est adapté aux presbyacousies (légères surdités). Le tube est très fin et laisse passer les sons naturels, en amplifiant uniquement les sons aigus. L’appareil intraauriculaire* “intraconduit” est enfoncé dans le conduit auditif. L’aide auditive permet de retrouver une écoute acceptable pour rester en contact avec l’entourage. *La coque d’un appareil intra-auriculaire épouse la forme exacte du conduit auriculaire du patient. La forme de la coque est ensuite réalisée par ordinateur après prise d’empreinte du conduit. Des ouvertures permettent de laisser passer l’air et les sons naturels. Essentiel Santé Magazine - février 2007 15 SANTÉ Un dépistage recommandé “A utant il est facile de se rendre compte que notre vue baisse, autant la perte auditive est difficile à évaluer, car elle est progressive et insidieuse. Seul un test auditif permet de le savoir avec certitude.” Le dépistage est donc fortement conseillé à tous ceux qui auraient des doutes. Et il est d’autant plus important qu’il est pratiqué le plus tôt possible. Une récente étude de l’Union nationale des syndicats d’audioprothésistes français a en effet montré que 80 % des personnes appareillées à 60 ans portaient leur appareil auditif en permanence, contre seulement 14 % à 80 ans. “Lorsque l’on est atteint de surdité, le cerveau perd sa fonction de décodage et de compréhension des mots, explique Franck Nemni, médecin ORL. Plus on attend, moins il a la capacité à se remettre à fonctionner convenablement.” Au moindre doute, il est conseillé d’aller voir son médecin traitant qui orientera son patient vers le médecin ORL qui réalisera un audiogramme. Ce test prend quelques minutes et permet de déterminer avec précision les niveaux d’intensité sonores qu’il est capable d’entendre dans les différentes fréquences du son audible. Il est également possible de faire ce test chez les audioprothésistes. Si nécessaire, ils réorientent les personnes vers un médecin (généraliste ou ORL), seul autorisé à prescrire médicalement le port d’un appareil auditif. De même le dépistage chez l’enfant est de plus en plus conseillé, même s’il n’est pas obligatoire. Il faut savoir que la surdité atteint plus d’un nouveau-né sur mille, et a des conséquences sérieuses sur l’acquisition du langage et la scolarité. Plus la prise en charge d’un enfant sourd est précoce, plus grandes sont ses chances de parler correctement et de suivre une scolarité normale. Bien que le dépistage à la naissance ne soit pas encore systématique, il est pratiqué de plus en plus souvent. Il est même conseillé de le demander. De même, tout enfant Prendre quelques minutes pour gagner en qualité de vie. qui ne dit rien à 18 mois, qui ne prononce pas de petites phrases à 2 ans et demi, ou qui est difficile à comprendre à 4 ans, doit bénéficier d’un examen auditif. ● Y. L. À S AV O I R Prenez soin de votre capital auditif La perte d’audition n’est pas qu’une fatalité liée à la vieillesse : elle peut souvent être évitée ! Selon l’association JNA*, près de 40 % des malentendants ont moins de 55 ans et pour beaucoup d’entre eux, ce problème auditif est dû à des expositions à de hauts niveaux sonores au cours de leur vie, et en particulier durant leur jeunesse. Bien que des réglementations imposent 16 désormais de limiter les niveaux sonores des concerts, discothèques et autres baladeurs, beaucoup de jeunes éprouvent encore de façon temporaire des troubles auditifs, ou en sont définitivement atteints. Depuis quelques années, les campagnes d’information relayées par les associations et les professionnels ont toutefois fini par les sensibiliser : oui, on peut et on doit Essentiel Santé Magazine - février 2007 baisser le volume des baladeurs sans pour autant renoncer à assister à un concert de rock ou arrêter de fréquenter les discothèques ! Le mieux est d’éviter les niveaux trop élevés, d’utiliser si on le peut des protections auditives, et de rester quelques heures dans le calme après les concerts. *Association pour l’information et la prévention dans le domaine de l’audition. PHANIE/ALIX Fortement conseillé à partir de 60 ans, le dépistage de la perte auditive peut être réalisé facilement par votre médecin ORL ou un audioprothésiste. Pour en savoir plus La Journée nationale de l’audition aura lieu cette année le 15 mars. Elle est l’occasion de faire tester son audition gratuitement par les professionnels. La JNA est organisée par l’Association pour l’information et la prévention dans le domaine de l’audition et est notamment relayée par les audioprothésistes mutualistes. À lire “Nos oreilles, on y tient” Plus la prise en charge d’un enfant sourd est précoce, plus grandes sont ses chances de parler correctement. LIFRE.REA/ANDRÉAS TEICHMANN Un miniguide d’information et de prévention réalisé par l’association JNA. Des témoignages de jeunes, des conseils et infos sur les limites du système auditif, l’évaluation de la nocivité et comment réduire le risque auditif. JNA – 69292 Lyon Cedex 02. Tél. : 04 72 41 88 50 Retrouvez la JNA ainsi que de nombreuses informations sur www.audition-infos.org Mutuelles à vos côtés Priorité à l’information et au dépistage “Protéger ses oreilles du bruit” : c’est le principal message de prévention des mutuelles dans le domaine de l’audition. Dans de nombreuses régions, des campagnes d’information sont organisées auprès des jeunes pour expliquer les méfaits de la musique “amplifiée”. Ainsi par exemple, dans les régions Centre, Bretagne et Pays de Loire, les Unions régionales proposent régulièrement des concerts pédagogiques dans les collèges et lycées avec l’aide de musiciens et de comédiens professionnels. Les mutuelles ont également à cœur de sensibiliser les jeunes qui se préparent à des métiers confrontés au bruit, directement sur leur lieu de formation. C’est le cas de la Mutualité du Puy-de-Dôme qui sillonne les lycées professionnels du département pour inciter notamment au port de casques antibruit. Pour sa part, la Mutualité Française a créé en 2000 un vaste réseau d’audioprothésistes mutualistes. Quelque 200 centres d’audition répartis dans toute la France proposent désormais des appareils auditifs. Et cela à des prix raisonnables tout en faisant bénéficier les adhérents de l’accord tiers payant qui permet de ne pas avancer le montant pris en charge par la mutuelle. Dans ces centres, notamment en Bretagne, Pays de Loire, Centre et Poitou-Charentes, toute personne peut passer gratuitement des tests de dépistage auditif. Dans le Finistère et les Côtes-d’Armor, la mutuelle Prévadiès propose aussi ces tests lors de ses assemblées locales, et en ChampagneArdenne et Lorraine lors de la Journée nationale de l’audition. Enfin, la région Ouest a la particularité de disposer d’un grand centre mutualiste pour personnes déficientes auditives : le centre Charlotte-Bouin. Ouvert en 2001 à Angers, et géré par la Mutualité française Anjou-Mayenne, il accompagne les différents publics (enfants, adultes, personnes âgées) en les aidant à surmonter leurs difficultés de communication. Essentiel Santé Magazine - février 2007 17 SANTÉ Maladies orphelines Comment briser l’isolement? Les maladies rares dites “orphelines” touchent plus de trois millions de personnes en France. La prise en charge de ces patients hors du commun progresse, mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Gilles Boustany, L DR directeur général de la Fédération des maladies orphelines es maladies orphelines atteignent moins d’une personne sur 2 000, et dans 80 % des cas, leur origine est génétique. Elles laissent les patients et leur famille dans une détresse souvent extrême. Aujourd’hui, plus de 5 000 pathologies rares sont répertoriées, touchant plus de 4 millions de personnes en France, soit de 6 à 8 % de la population. “Nous côtoyons tous des personnes atteintes d’une maladie orpheline, parfois sans le savoir”, raconte Gilles Boustany, directeur général de la Fédération des maladies orphelines (FMO). Pourquoi est-ce si difficile de les diagnostiquer et de les “La FMO a participé à l’élaboration du plan national « maladies rares » 20052008. La mesure la plus concrète concerne la mise en place progressive de centres de références regroupant les compétences et les moyens pour chaque type de maladie orpheline. Labellisés par une commission d’experts, les centres constituent une filière de soins spécialisée dans la prise en charge de ces maladies. Le gouvernement engage un million d’euros par an et par centre. Mais cette mesure, bien que très utile, reste insuffisante pour répondre à l’insuffisance de la prise en charge des maladies orphelines en France.” 18 SIPA/FLORENCE DURAND Une prise en charge insuffisante soigner ? Tout d’abord, parce que chacune de ces pathologies a ses propres symptômes, parfois indécelables. Une étude statistique citée par la FMO estime à sept ans le temps moyen nécessaire pour établir un diagnostic. Ce manque de recul du corps médical diminue cependant d’année en année, grâce principalement aux associations qui concentrent les témoignages et transmettent les informations. “Les laboratoires privés prennent quelques initiatives, mais diffuses et difficilement chiffrables, précise Gilles Boustany. Leur principal intérêt est médiatique.” D’où la responsabilité des pouvoirs publics dans cette affaire. “Aux États-Unis, l’État favorise la recherche dans ce domaine par des incitations fiscales, souligne le directeur de la FMO. Et ça marche.” En 2000, un dispositif européen similaire a été mis place. Mais, comme il n’existe pas de fiscalité commune à tous les pays, cette initiative est restée lettre morte. En France, il a fallu attendre 2004 et le plan national “maladies rares” pour voir la situation évoluer… La recherche fait donc encore beaucoup appel à la générosité des citoyens, via les associations et leurs campagnes d’appels aux dons. ● Stéphanie Delage Tous contre des milliers de maladies. Essentiel Santé Magazine - février 2007 GETTY/JIM CUMMINS Aucun accident, mais handicapée depuis sa naissance. Pour en savoir plus TÉMOIGNAGE Un courage permanent La petite Fanny inquiète ses parents. Elle n’a à peine que quelques mois quand les premiers troubles apparaissent : poussées de fièvre, érythème fessier géant, aphtes, vulvites… le cauchemar commence. Valérie, la maman, raconte : “Ça a été le début d’un parcours exténuant qui nous a menés de spécialiste en spécialiste. Dix ans ont été nécessaires avant d’arriver La campagne des nez rouges La FMO lutte contre les maladies orphelines et soutient les personnes qui en souffrent, grâce à la générosité des Français. 70 % des moyens sont issus de la vente de nez rouges organisée chaque année au mois de juin. Proposé au grand public en échange de 3 euros ou plus, le nez de clown signe le refus de la fatalité. Il symbolise le pied de nez adressé à la maladie et témoigne du combat contre l’indifférence qui entoure encore trop souvent les maladies rares. à poser un nom sur la maladie de notre fille.” Dix années de souffrances pour la famille : “Jeunes parents, nous n’avons tout d’abord pas été pris au sérieux et ensuite suspectés de maltraitance.” C’est après la naissance de leurs deux autres enfants, atteints des mêmes symptômes, que l’hypothèse d’une maladie rare d’origine héréditaire se dessine. Un spécialiste de l’hôpital Cochin à Paris diagnostiquera une forme apparentée à la maladie de Behçet. Une maladie d’origine inconnue et incurable, qui provoque notamment des lésions aux yeux, des aphtes dans la bouche et sur les parties génitales, des ulcères digestifs, des problèmes articulaires, des migraines… Aujourd’hui, Valérie ne travaille plus. La journée est rythmée par la kinésithérapie, l’orthoptie, les séances de piscine et le réconfort, car les enfants souffrent. “La prise en charge du quotidien coûte cher. Et comme cette maladie n’est pas reconnue, nous devons nous battre pour obtenir des indemnités.” ● www.orpha.net Ce service Internet permet d’obtenir de l’information sur les maladies rares, les consultations spécialisées et les associations de malades. Il est également possible de dialoguer avec des malades via le forum. www.alliance-maladiesrares.org L’Alliance Maladies Rares rassemble 168 associations de malades et accueille en son sein des malades et des familles isolés, “orphelins” d’associations. 102, rue Didot 75014 Paris Tél. : 01 56 53 53 40 www.maladiesraresinfo.org/ Plate-forme d’information proposant un service de renseignement “Maladies Rares Infos Service” au 0810 63 19 20 (prix d’un appel local). 102, rue Didot 75014 Paris www.maladies-orphelines.fr Fédération des maladies orphelines (FMO) 5, rue Casimir-Delavigne 75005 Paris Tél. : 01 43 25 98 00 Essentiel Santé Magazine - février 2007 19 SANTÉ Essai thérapeutique L’épreuve des tests Les essais thérapeutiques constituent une étape indispensable dans la mise au point d’un médicament. Ils se déroulent selon des règles très précises et les volontaires sont recherchés en fonction de profils définis. LEXIQUE PROTOCOLE Ce document est élaboré par des experts et précise : les objectifs de l’essai, les critères de sélection de la population, la durée de l’essai, le plan expérimental, les méthodes d’analyse, la réglementation… PLACEBO Il s’agit d’une préparation dépourvue de tout principe actif, utilisée dans des essais afin de différencier la réponse liée au placebo (effet psychophysiologique “placebo”) de la réponse liée au médicament lui-même. En pratique, pour permettre cette appréciation in fine, ni le médecin ni le participant ne sont au courant pendant l’essai de la nature du produit administré (placebo ou médicament à l’étude) : il s’agit là de conditions en double aveugle. L a recherche scientifique travaille sans relâche pour mettre au point de nouvelles molécules. Mais avant d’arriver dans les bacs des pharmacies, les médicaments sont soumis à de nombreux tests pour s’assurer de leur efficacité et de leur non-dangerosité. Les premiers essais sont effectués dans les laboratoires, sur des cultures de cellules et sur des animaux. Ensuite, il est bien sûr impératif de tester le médicament directement sur l’homme, en s’appuyant sur des analyses statistiques appropriées. C’est l’objectif des essais thérapeutiques, qui se déroulent en quatre phases successives tout au long du développement du médicament (voir ci-contre), et incluent, selon la phase, des personnes saines ou des patients atteints de la maladie en question. Les essais cliniques font l’objet de règles très strictes qui constituent un rempart contre des essais mal conçus ou mal réalisés. Parmi ces règles, figure la nécessité d’une soumission préalable du projet d’étude auprès d’un « comité consultatif pour la protection des personnes qui se prêtent à des recherches biomédicales » (CCPPRB). Ce comité vérifie en particulier la pertinence générale du projet et sa rigueur scientifique, ainsi que la mise en œuvre des dispositions visant à protéger le patient. Ce dernier doit recevoir une information précise et compréhensible sur l’objectif de la recherche, la méthodologie, les bénéfices attendus et les contraintes ou les risques prévisibles. Dans le formulaire d’information, signé avant toute entrée d’un patient dans une étude, il est spécifié que ce dernier a le droit de cesser à tout moment l’essai ou de retirer son consentement sans encourir aucune responsabilité. ● Stéphanie Delage Pour en savoir plus Si vous souhaitez participer à un essai, votre médecin traitant est la personne qui vous conseillera le mieux. Plusieurs sites Web donnent des renseignements : • http://afssaps.sante.fr/htm/5/repec/ repec : répertoire des essais cliniques de médicaments établi par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS). Il recense sur son site les essais cliniques de médicaments en France. • www.afm-france.org : Association française contre les myopathies • www.ligue-cancer.net : Ligue contre le cancer • www.jesuisvolontaire.fr : se porter volontaire pour un essai vaccinal 20 VA C C I N S Des essais contre le sida L’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) a lancé il y a quelques mois un appel à volontaires pour tester, non pas un médicament, mais un vaccin contre le sida. Les essais, qui viennent de débuter, sont destinés à vérifier la bonne tolérance de vaccins expérimentaux et leur capacité à susciter une réaction immunitaire. Deux cents volontaires âgés de 21 à 54 ans, séronégatifs et en bonne santé, participent à ces essais. Le directeur de l’ANRS, Jean-François Delfraissy, a souhaité ne pas rétribuer les participants de façon à éviter les “volontaires quasi professionnels”. L’ANRS mise sur un “partenariat chercheurs-citoyens”. Si une réponse immunitaire est observée chez 90 à 95 % des participants, les vaccins seront validés. Essentiel Santé Magazine - février 2007 LA PHASE 1, réalisée sur des volontaires sains, permet de déterminer comment le médicament est absorbé, métabolisé et éliminé par l’organisme. Elle est aussi essentielle pour évaluer les effets secondaires et la dose maximale tolérée. DURANT LA PHASE 2, les effets du médicament sont testés sur un petit groupe de malades, correspondant à une indication donnée (par exemple le diabète insulinodépendant), généralement en comparaison à un placebo. La dose optimale est alors déterminée QUI PEUT PARTICIPER À UN ESSAI THÉRAPEUTIQUE ? Toute personne majeure et volontaire. Mais cela ne veut pas dire qu’elle y sera incluse, car cela dépend des critères définis par le protocole. LA PHASE 3 LA PHASE 4 intervient après autorisation de mise sur le marché du médicament et durant toute la vie du médicament. Elle peut conduire à une extension ou à une restriction d’indication du produit. porte sur plusieurs centaines voire plusieurs milliers de patients. La réaction au médicament d’un groupe de malades est comparée à la réaction d’un autre groupe soumis à un traitement de référence ou à un placebo. Essentiel Santé Magazine - février 2007 21 SANTÉ La fièvre chez l’enfant : une question de température La fièvre, naturelle et fréquente chez l’enfant, est souvent sans gravité. Mieux vaut pourtant la faire baisser, avec ou sans médicament. L a fièvre chez l’enfant est fréquente. C’est une réaction naturelle de l’organisme pour l’aider à lutter contre les infections. Heureusement, elle est le plus souvent sans gravité et dans beaucoup de cas elle disparaît sans même qu’il soit nécessaire de donner un médicament. Pour autant, la fièvre est souvent pénible et elle peut parfois être dangereuse lorsqu’elle est forte. Mieux vaut alors la traiter. On considère qu’un enfant a de la fièvre dès lors que sa température dépasse 38 °C. Au-dessus de 38,5 °C, il faut envisager un traitement. Mais avant de donner un médicament, il existe des gestes simples qui suffisent dans bien des cas à la faire baisser. Les premiers gestes simples à faire Commencez par faire boire votre enfant, plus souvent et plus que d’habitude, de préférence des boissons qu’il accepte facilement. Afin d’éviter une montée de fièvre trop importante, À S AV O I R › Prendre la température IMA GE SO UR CE Le moyen le plus simple et le plus efficace est d’utiliser un thermomètre classique, ou mieux électronique, et de prendre la température par voie rectale. Attention, toutefois, à ne pas le faire trop souvent au risque de provoquer des irritations. Les prises de température sous le bras ou dans l’oreille avec un appareil spécial ne sont pas toujours très fiables avec les enfants. Évitez également la bouche, car il y a un risque que le thermomètre s’y casse si l’enfant le serre trop fort entre ses dents. 22 Essentiel Santé Magazine - février 2007 Un enfant a de la fièvre au-dessus de 38 °C. surtout chez les bébés, faites également en sorte qu’il n’ait pas trop chaud, en laissant la chambre à une température raisonnable d’environ 18-20 °C. Supprimez les épaisseurs de vêtements ou de couvertures pour que la chaleur puisse s’évacuer plus facilement du corps. Agissez toutefois sans excès en ne retirant pas tous les vêtements au point de provoquer des frissons. En revanche, évitez de lui appliquer des serviettes humides ou des poches de glace comme c’était GETTY/JACK HOLLINGSWORTH – GETTY/KAZ MORI Quel médicament administré Si la fièvre persiste, mieux vaut alors lui donner un médicament contre la fièvre (antipyrétique). Choisissez de préférence le paracétamol, souvent recommandé par les pédiatres car il est efficace et peu toxique. Chez certains enfants de plus de trois mois, et dans certains cas, l’ibuprofène peut être encore plus efficace et sa durée d’action est souvent plus longue. Quant à l’aspirine, elle est à manier avec précaution, surtout pour les bébés, car elle est toxique à fortes doses. Bien qu’encore souvent prescrite, elle est de moins en moins conseillée. Rappelons enfin que les antibiotiques n’ont aucun effet sur la fièvre en cas d’infection virale comme la grippe ou la rhinopharyngite. Enfin, si la fièvre persiste malgré le traitement, n’hésitez pas à amener votre enfant chez le médecin. ● Yves Lusson › La crise de convulsions Ce n’est que très rarement que peut survenir, au cours de la montée de fièvre, une crise de convulsions. Elle ne dure que quelques instants mais elle est très impressionnante. L’enfant perd connaissance, est secoué par de violents spasmes (il agite ses membres de façon saccadée et involontaire, bien plus fort que les simples frissons), puis il retrouve assez rapidement, en quelques minutes, son état normal. Dans la très grande majorité des cas, la crise est sans conséquence. Cependant, il est important de consulter rapidement un médecin afin de s’assurer que la fièvre ne résulte pas d’une autre affection sérieuse. Docteur Philippe Grandsenne, pédiatre à la maternité Saint-Vincentde-Paul à Paris DR autrefois conseillé : cela peut même augmenter son “mal-être”. Vigilance avec les bébés “Si l’on considère que la fièvre n’est pas toujours suspecte chez l’enfant, il en est tout autrement chez les bébés de moins de trois mois. En effet, chez le nourrisson, la moindre hausse de température peut révéler un problème réel, qui peut être grave. Dans ce cas, commencez par découvrir votre bébé et reprenez sa température une heure plus tard afin de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une simple surchauffe. Si la fièvre persiste, la consultation s’impose pour en diagnostiquer la cause.” Essentiel Santé Magazine - février 2007 23 GETTY/KAZ MORI QUIZ Faire baisser la fièvre Vrai ) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 1 L es médicaments contre la fièvre existent sous de nombreux noms et sous des formes différentes (par exemple en sirops, en suppositoires, en sachets…). Dans tous les cas, vous devez respecter les doses et les délais entre les prises indiquées par votre médecin ou votre pharmacien. Généralement, le délai usuel est toutes les 6 heures, soit quatre prises par jour. Le cas échéant, si votre enfant est en crèche, précisez-le à votre médecin. Il pourra ainsi adapter la posologie en conséquence. Enfin, pensez à vérifier les contre-indications, les précautions d’emploi et la date de péremption du médicament avant de le donner à votre enfant. Faux LA FIÈVRE EST UNE RÉACTION NATURELLE DE L’ORGANISME. LA FIÈVRE SE TRAITE TOUJOURS AVEC DES MÉDICAMENTS. QUAND SA TEMPÉRATURE DÉPASSE 38 °C, ON CONSIDÈRE QU’UN ENFANT A DE LA FIÈVRE. IL VAUT MIEUX UTILISER DES POCHES DE GLACE POUR FAIRE BAISSER LA FIÈVRE. IL N’EST PAS RECOMMANDÉ DE TROP COUVRIR UN ENFANT EN CAS DE FIÈVRE. L’ASPIRINE N’EST PAS TRÈS CONSEILLÉE POUR LES BÉBÉS. LA FIÈVRE DES NOURRISSONS PEUT RÉVÉLER UN PROBLÈME RÉEL. EN CAS DE CONVULSION APRÈS UNE POUSSÉE DE FIÈVRE, IL VAUT MIEUX CONSULTER UN MÉDECIN. LA FIÈVRE CHEZ L’ENFANT EST FRÉQUENTE. SI VOUS AVEZ moins de 6 bonnes réponses, réapprenez les bons réflexes en cas de fièvre de votre enfant. Prenez conscience que les vieilles recettes ne sont pas toujours les meilleures. au moins 7 bonnes réponses, vous êtes devenu expert dans l’art de combattre la fièvre. Vrai : 1-3-5-6-7-8-9. Faux : 2-4 24 Essentiel Santé Magazine - février 2007 VOTRE MUTUELLE VENDÉE Infos pratiques Questions-réponses Comment améliorer sa couverture santé ? Peut-on souscrire une assurance décès-accident après 60 ans ? Dans quels cas est-il possible de bénéficier du tiers payant ?… Votre mutuelle répond à vos questions. ››› Essentiel Santé Magazine - février 2007 25 VOTRE MUTUELLE Comment faire pour améliorer sa couverture santé ? Si vous êtes adhérent à titre individuel, il est possible d’opter pour des garanties plus adaptées à vos besoins dans la gamme proposée par la mutuelle. D’une garantie couvrant les soins courants, un adhérent peut passer à une autre garantie remboursant mieux les dépenses optiques et dentaires, ou choisir une couverture complète qui va intégrer des prises en charge comme la chambre particulière ou l’accompagnement d’enfant en cas de séjour à l’hôpital. Pour toute modification contractuelle, les conseillers de la mutuelle sont à la disposition des adhérents pour les orienter vers la garantie correspondant le mieux à leurs besoins. L’autre façon d’améliorer sa couverture santé consiste à la compléter avec des garanties de prévoyance. La garantie “Protection hospitalière” assure par exemple jusqu’à 45 euros par jour en cas d’hospitalisation pour régler les frais supplémentaires (téléphone, télévision, déplacement et repas des proches…). D’autres garanties couvrent les risques décès, décès-accident, l’incapacité de travail temporaire ou permanente et la perte d’autonomie. La mutuelle propose ainsi une gamme très complète pour faire face aux conséquences financières des coups durs de la vie. Pour en savoir plus, il suffit là encore de contacter un conseiller mutualiste. 26 Essentiel Santé Magazine - février 2007 Couronnes, bridges… comment savoir à l’avance quel sera le remboursement de la mutuelle ? Est-il encore possible de souscrire une assurance décèsaccident après 60 ans ? Oui, car il n’existe pas de limite d’âge de souscription ou d’assurance pour la garantie “Décès-Accident”, qui est, par ailleurs, accordée sans aucune visite médicale préalable. Cette garantie prévoit en cas de décès mais aussi d’invalidité absolue et définitive consécutive à un accident, le versement d’un capital allant de 20 000 à 100 000 euros selon la cotisation choisie (de 2 à 10 euros par mois). Pour en connaître le montant, il faut adresser à la mutuelle le devis du chirurgiendentiste. Pour toute pose de prothèse dentaire, le praticien peut en effet rédiger un devis comportant une description précise et détaillée des travaux et soins, l’indication du type de matériau utilisé et le montant des honoraires. La mutuelle calcule alors le montant de la prestation en fonction de la garantie souscrite, du tarif de référence fixé par l’assurance maladie ainsi que du taux de remboursement légal. Elle adresse ensuite à l’adhérent, par courrier, le détail du devis incluant la prise en charge du régime obligatoire, celle de la mutuelle et l’éventuelle partie restant à charge. Comment savoir dans quel cas il est possible de bénéficier du tiers payant ? L’application du tiers payant résulte d’un accord entre la mutuelle et des professionnels de santé. Celui-ci permet à l’adhérent d’être dispensé de l’avance de certains frais médicaux. Sur présentation de la carte santé mutualiste, les professionnels de santé ou les établissements de soins sont en mesure de dire aux adhérents si une convention les lie à la mutuelle. Ces derniers peuvent également appeler la mutuelle ou bien solliciter leur conseiller pour s’assurer de la signature d’une convention avec les professionnels de santé qu’ils ont choisis. Contact Pour en savoir plus sur les garanties de la Mutuelle de Vendée, vous pouvez rencontrer un conseiller mutualiste dans l’agence la plus proche de chez vous (coordonnées en page 30), appeler le centre d’appels relations adhérents au 0 810 11 12 85 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) ou envoyer un courriel à [email protected] EN BREF DR BILLET Une mutuelle responsable Elle va être pleine de bonnes promesses cette année qui commence ! Des solutions seront-elles apportées aux problématiques profondes de la Sécurité sociale et, en premier lieu, de l’assurance maladie ? L’avenir (proche) nous apportera peut-être des réponses. La qualité et l’efficience des soins sont au cœur des préoccupations des mutuelles, mais nous le savons, l’allongement de la durée de la vie et l’évolution des techniques médicales font que nos dépenses de santé ne diminueront pas. Cette situation, complexe, nécessite pour assurer la pérennité de notre système de soins l’implication et la responsabilisation de tous les acteurs : professionnels de santé, laboratoires pharmaceutiques, patients, assurance maladie, complémentaires santé… La Mutuelle de Vendée, au sein d’Harmonie Mutuelles, s’est depuis longtemps engagée dans cette voie qui impose rigueur de gestion, solidarité et transparence dans l’information diffusée, avec un point particulier pour la prévention. Démarche que nous affirmons à travers notre signature “Plus proches, plus humains, plus utiles”. À tous, une très bonne et heureuse année 2007. COMPLÉMENTAIRE SANTÉ HANDICAP Accident causé par un tiers La Mutuelle de Vendée soutient l’action de sensibilisation au handicap menée par l’Association des paralysés de France (APF) auprès des 13-19 ans. Les bénévoles de l’APF interviennent en effet dans les établissements scolaires pour prévenir les situations de prise de risque au volant (vitesse, alcool, drogue), changer le regard sur le handicap et sensibiliser sur l’aide qui peut être apportée aux personnes handicapées. Grâce au soutien financier de la Mutuelle de Vendée, l’APF compte développer le nombre Sensibiliser les jeunes En cas de soins suite à un accident causé par un tiers (de la circulation, de la vie scolaire, de la vie privée, du travail ou du sport), pensez à communiquer cette information à la Mutuelle de Vendée en indiquant la date et les circonstances de l’événement. Cela permettra à votre mutuelle d’intervenir en recours auprès de l’assureur du tiers responsable. Eugène Guibert Président de la Mutuelle de Vendée de séances de sensibilisation et former davantage d’intervenants. HISTOIRE 100 ans d’histoire sociale et mutualiste L’ouvrage La force des solidarités vendéennes, dont le dernier chapitre est consacré au centenaire de la Mutualité française Vendée, retrace la place de la mutualité dans l’histoire sociale du département. Ce livre est en vente au prix de 39 euros auprès de Martine Gautron, tél. : 02 51 44 29 03. Une trousse de premiers soins personnalisée L disposer de cette trousse de premiers soins permet, dans certains cas, au médecin de vous préciser, directement en ligne, quels médicaments utiliser. N’hésitez donc plus : constituez votre trousse de premiers soins personnalisée avec les conseils de votre pharmacien. ● GARO/PHANIE a Mutuelle de Vendée s’associe à l’action des pharmaciens vendéens et de l’association des médecins régulateurs de Vendée pour inciter les patients à se doter d’une trousse familiale de premiers soins. Quand les maladies surviennent brutalement la nuit ou les week-ends, on ne dispose en effet pas toujours des médicaments nécessaires. Les pharmaciens vendéens proposent donc de vous aider à constituer une trousse de premiers soins adaptée à la composition de votre famille, et notamment à l’âge de vos enfants. À l’intérieur, les médicaments essentiels pour faire face aux “petits maux” : diarrhée, mal de ventre, fièvre, nausées, contu- Les numéros utiles sions… Mais aussi des fiches conseils pour vous aider à bien utiliser les médicaments. Par ailleurs, lorsque vous devez faire appel au médecin de garde la nuit, les dimanches ou les jours fériés, le fait de • La nuit ou le week-end : garde des médecins au 02 51 44 55 66. • En cas d’urgence vitale : composez le 15. Essentiel Santé Magazine - février 2007 27 VOTRE MUTUELLE DR Prendre goût aux fruits et aux légumes C omment faire découvrir le goût d’un nouveau fruit ou d’un nouveau légume à un enfant qui refuse de manger ce qu’il ne connaît pas ? C’est pour répondre à cette question que la Mutuelle de Vendée a réalisé, en partenariat avec la Mutualité française Vendée, le livret Dis maman, qu’est-ce qu’on mange ?. Ce petit guide propose des idées de préparation et de présentation des fruits et légumes et offre toute une palette d’astuces pour permettre aux parents de don- ner envie aux enfants de goûter de nouveaux aliments. Car avec un peu d’imagination, les enfants se familiarisent petit à petit aux nouveaux goûts. Un grand nombre de fruits et légumes sont répertoriés par saison, agrémentés de conseils extraits du Programme National Nutrition Santé. Le tout est illustré par les enfants des écoles qui ont participé au programme nutrition de la Mutuelle de Vendée en 2005-2006. Si vous souhaitez vous procurer ce livret, quelques exemplaires sont disponibles gratuitement sur simple appel au 02 51 44 29 73. ● Avantages Harmonie : tous les partenaires sur Internet S. BEUCHERIE En février, vous avez reçu le guide Avantages 2007 qui recense les partenaires participant au programme Avantages Harmonie, le nouveau service de votre mutuelle. Retrouvez sur le site Internet de la Mutuelle de Vendée, www.mutuelle-de-vendee.fr, rubrique “Avantages Harmonie”, la version électronique de ce guide, régulièrement mise à jour, qui intègre les partenaires rejoignant le programme en cours d’année. Profitez également des opérations spécifiques et des promotions qui vous seront proposées ponctuellement. Et n’hésitez pas à faire part de vos suggestions ou vos remarques en adressant un mail à [email protected]. “Le cri”: prix Solidarité 2007 L DR e prix Solidarité 2007 du Groupe Harmonie a été attribué à Hervé Baslé pour son roman Le cri, paru aux éditions J.-C. Lattès. Sous-titré L’épopée d’une dynastie d’ouvriers, ce roman évoque l’histoire d’une famille d’ouvriers métallurgistes sur cinq générations, de 1830 à 2005. En ces temps de désarroi industriel, de mondialisation et de disparition progressive de la classe ouvrière, Le cri vient nous rappeler ce qu’ont été la force et la solidarité dans l’univers de ces hauts fourneaux, aujourd’hui pour la plupart éteints. ● 28 Essentiel Santé Magazine - février 2007 L’auteur D’origine bretonne, Hervé Baslé a fait des études d’ingénierie maritime avant de se tourner vers le cinéma. Réalisateur de nombreuses séries télévisées souvent primées (Le champ dolent, Les maîtres du pain, Entre terre et mer…), il poursuit parallèlement une carrière de romancier. Son roman Le cri, également adapté pour la télévision, s’est déjà vu décerner le prix du Roman populaire. S. BEUCHERIE Une série de tests permet de déterminer s’il existe une déficience auditive. L’audioprothésiste, un spécialiste à votre écoute En cas de besoin d’aide auditive, l’audioprothésiste est le professionnel de santé qui vous accompagne dans le choix d’un appareil et vous suit régulièrement. En toute confiance. V ous avez des problèmes d’audition et vous souhaitez vous faire aider ? L’audioprothésiste vous permettra d’entendre ou de réentendre à nouveau en vous proposant un appareillage auditif sur prescription de votre médecin généraliste ou ORL (voir article pages 13 à 17). C’est en toute confiance que vous pourrez faire appel à ce véritable professionnel de santé. Il existe en France environ 2 500 audioprothésistes. Formés en trois ans et titulaires d’un diplôme d’État obligatoire, ces auxiliaires médicaux ont pour rôle d’accompagner les patients dans le choix de leur appareil et de les suivre régulièrement. Parmi eux, plusieurs centaines exercent leur métier sous l’enseigne Audition Mutualiste. “Notre rôle est d’apporter des solutions et non de vendre à tout prix, remarque Fabrice Natovova, audioprothésiste mutualiste à La Roche-sur-Yon en Vendée. Nous avons avant tout une fonction de conseil et d’écoute.” Un appareillage sur mesure Après une série de tests permettant de déterminer la nature exacte de la déficience auditive, plusieurs séances sont nécessaires pour mettre au point l’appareillage. À l’issue du premier rendez-vous, le patient repart avec un appareil à l’essai – généralement gratuit dans les centres mutualistes – pendant une semaine ou deux. Au cours des deux rendez-vous suivants, l’appareil est adapté à la morphologie exacte de l’oreille et son réglage est affiné avec beaucoup de minutie en fonction des réactions du patient. Ensuite, un suivi (gratuit) est mis en place, en moyenne deux fois par an, pour l’entretien et les réglages. Le métier d’audioprothésiste demande de bonnes compétences techniques. Il requiert aussi et surtout de grandes qualités relationnelles et psychologiques. “Avec nos patients, nous menons un travail d’adaptation, voire même de rééducation, aux nouveaux sons qu’ils entendent, explique Fabrice Natovova. Nous travaillons avec eux sur les voix et les bruits familiers comme une porte qui grince ou un frigo qui ronronne.” Un délicat travail d’écoute et de patience. ● Yves Lusson Contact Les audioprothésistes mutualistes proposent toute l’année des bilans auditifs gratuits*. Six centres Audition Mutualiste sont à votre disposition en Vendée. Pour connaître leurs coordonnées, reportez-vous à la page 30. *Bilan auditif non médical, sans engagement. Essentiel Santé Magazine - février 2007 29 CONTACTS MUTUELLE DE VENDÉE Centre d’appels relations adhérents Tél. : 0 810 11 12 85 Du lundi au vendredi : 8 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 30 - 12 h 30 Agences Challans 15, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 28 97 54 02 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 Chantonnay 30, rue Nationale Tél. : 02 28 97 54 07 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 Fontenay-le-Comte 11, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 28 97 54 03 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 La Roche-sur-Yon 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 28 97 54 01 Lundi au vendredi : 9 h - 18 h Les Herbiers 6, rue des Halles Tél. : 02 28 97 54 08 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 Les Sables-d’Olonne Place Louis-XI Tél. : 02 28 97 54 05 Lundi au vendredi : 9 h - 12 h 15 et 13 h 30 - 18 h Luçon 2, avenue du Pdt-Wilson Tél. : 02 28 97 54 06 Lundi au vendredi : 9 h - 12 h 15 et 13 h 30 - 18 h Montaigu 4, avenue Villebois-Mareuil Tél. : 02 28 97 54 04 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 Points d’accueil Aizenay 6, rue du Maréchal-Leclerc Tél. : 02 51 34 79 27 Lundi, mardi et jeudi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 18 h 30 Mercredi : 9 h - 12 h 30 et 13 h 15 - 18 h Vendredi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 15 Beauvoir-sur-Mer 19, Grand’place Tél. : 02 51 68 46 78 Mardi : 9 h - 12 h et 13 h 30 - 16 h 30 Mercredi : 9 h-12 h et 13 h 30- 17 h Jeudi et vendredi : 9 h - 12 h et 13 h 30 - 18 h 30 La Châtaigneraie 5, rue Saint-Jean Tél. : 02 51 52 63 82 Du mardi au vendredi : 9 h - 12 h 30 Samedi : 9 h - 12 h 15 L’Aiguillon-sur-Mer 55c, av. de l’Amiral-Courbet Tél. : 02 51 97 01 75 Mardi, jeudi et vendredi : 9 h 30 - 12 h 30 et 14 h - 18 h Les Essarts 3, rue Georges-Clemenceau Tél. : 02 51 62 97 15 1er lundi du mois : 9 h - 12 h 30 et 13 h 15 - 17 h Mardi, jeudi et vendredi : 9 h - 12 h 30 et 13 h 15 - 18 h Noirmoutier Place de la Prée-au-Duc Tél. : 02 51 39 28 55 Mardi, jeudi, vendredi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 18 h 30 Mercredi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 15 Pouzauges 5, rue du Docteur-Barbanneau Tél. : 02 51 57 02 49 Mardi et vendredi : 9 h - 12 h et 14 h - 18 h Mercredi et jeudi : 9 h - 12 h Saint-Georges-deMontaigu 6, place de la Mairie Tél. : 02 51 46 37 55 Mardi et jeudi : 9 h - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h Vendredi : 9 h - 12 h 30 et 13 h 30 - 17 h 30 Régime obligatoire des professions indépendantes Saint-Gilles-Croix-de-Vie 3, rue du Général-de-Gaulle Tél. : 02 51 26 88 44 La Roche-sur-Yon 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 28 97 54 00 Audition Mutualiste Saint-Gilles-Croix-de-Vie 36, boulevard de l’Égalité Tél. : 02 51 55 58 89 Mardi, mercredi et jeudi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 18 h 30 Vendredi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 15 Samedi : 8 h 45 - 12 h 30 MUTUELLES DE VENDÉE Sainte-Hermine 75 bis, rue GeorgesClemenceau Tél. : 02 51 28 86 02 Mardi, jeudi, vendredi et samedi : 9 h 15 - 12 h Saint-Laurent-sur-Sèvre 4 bis, rue de la Parie Tél. : 02 51 64 62 52 Lundi : 14 h - 18 h Mardi et jeudi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30-18 h Mercredi et vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 14 h - 18 h Permanences Pour connaître les horaires, contactez le 0810 11 12 85 Bouin, mairie Commequiers, mairie L’Ile-d’Yeu, Maison des services publics, salle n° 1 Les Châtelliers-Châteaumur, mairie Mareuil-sur-Lay-Dissais, place des Halles Saint-Hilaire-des-Loges, mairie Accompagnement social La Roche-sur-Yon 112, bd d’Italie Tél. : 02 51 44 29 30 Centres de santé dentaire mutualistes La Roche-sur-Yon 112, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 53 Les Sables-d’Olonne 2, rue Gambetta Tél. : 02 51 21 68 30 Les Opticiens Mutualistes Challans 8, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 35 07 45 Chantonnay 2, rue Travot Tél. : 02 51 09 24 20 Fontenay-le-Comte 13, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 07 69 La Roche-sur-Yon • 110, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 28 • 2, rue Salvador-Allende Tél. : 02 51 24 26 60 Les Herbiers Centre commercial Leclerc Avenue des Chauvières Tél. : 02 51 92 99 99 Les Sables-d’Olonne 3, place du Poilu-de-France Tél. : 02 51 21 68 21 Luçon 34 bis, rue G.-Clemenceau Tél. : 02 51 29 15 40 Montaigu 4, avenue Villebois-Mareuil Tél. : 02 51 94 26 36 Noirmoutier 32, place de la République Tél. : 02 51 93 45 00 Pouzauges 24 bis, rue Joachim-Rouault Tél. : 02 51 61 62 63 Sur rendez-vous Challans 8, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 35 64 92 Chantonnay 2, rue Travot Tél. : 02 51 09 20 80 Fontenay-le-Comte 13, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 16 37 La Roche-sur-Yon 110, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 64 Les Sables-d’Olonne 3, place du Poilu-de-France Tél. : 02 51 21 98 10 Luçon 34 bis, rue G.-Clemenceau Tél. : 02 51 29 15 49 Matériel médical Harmonie Médical Service La Roche-sur-Yon 58, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 62 62 22 Village vacances “Les Rivières”, Maché Tél. : 02 51 55 73 98 MATMUT Challans 15, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 49 14 99 Fontenay-le-Comte 11, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 14 79 La Roche-sur-Yon • 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 62 77 62 • 2, place de la Résistance Tél. : 02 51 62 09 68 Les Herbiers 6, rue des Halles Tél. : 02 51 67 98 67 Les Sables-d’Olonne Place Louis-XI Tél. : 02 51 95 44 05 CONTACT > Mutuelle de Vendée : 112, bd d’Italie – 85934 La Roche-sur-Yon Cedex 9. Tél. : 0 810 11 12 85 (prix d’un appel local) ou consultez le site Internet : www.mutuelle-de-vendee.fr. Rédactrice en chef adjointe des éditions Anjou, Auvergne Mutualiste, Cap Mutuelle, Cher, Indre, Mutinter, Touraine Mutualiste 37-41-86, UMS 63 et Vendée : Marie-France Lacour. Tél. : 02 41 96 81 78. Courriel : [email protected]. Comité de rédaction : Patrice Avenein, Brigitte Cristini, Aurélia Dessus, Martine Joly, Karine Le Trocquer, Aurélie Murat, Lucien Paternostré, Marielle Pommier, Alain Sérieys. N° commission paritaire : 0210 M 07166. ISSN : 1779-3998. Tirage : 106 810 exemplaires. 30 Essentiel Santé Magazine - février 2007 g&a - RCS 32833071700047-050303 - Crédit photos : Getty Images – PhotoAlto - Bilan non médical, gratuit et sans engagement – Photo non contractuelle. LA ROCHE SUR YON MONTAIGU 8, rue Bonne Fontaine Tél. 02 51 35 64 92 112, boulevard d’Italie - Tél. 02 51 44 29 64 4, avenue Villebois-Mareuil Tél. 02 51 94 26 23 (ouverture le 21 mars) LES SABLES D’OLONNE CHANTONNAY 2, rue Travot - Tél. 02 51 09 20 80 3, place du Poilu-de-France Tél. 02 51 21 98 10 FONTENAY LE COMTE LUÇON 13, rue du Docteur Audé Tél. 02 51 51 16 37 34 bis, rue Clémenceau Tél. 02 51 29 15 49 Mutuelles de Vendée – Union technique de RSS Régie par le Code de la Mutualité. CHALLANS
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