Le Banquet fabulateur

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Le Banquet fabulateur
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Le Banquet fabulateur
© Pierre Grosbois
Création collective
Mise en scène Catherine Marnas
dossier de presse
contacts presse Marion Birard & Maud Guibert
T +33 (0)5 56 33 36 84/82
[email protected] - [email protected]
Bleu/blanc
TnBA - Théâtre du Port de la Lune
direction Catherine Marnas
Place Renaudel BP 7 - F 33032 Bordeaux cedex
T +33 (0)5 56 33 36 80 / www.tnba.org
© Pierre Grosbois
du mardi 15 au mardi 22
décembre 2015
TnBA - Grande salle Vitez
DURÉE 1h20
Création collective
Mise en scène Catherine Marnas
Inspiré de L'espèce fabulatrice de Nancy Huston
avec des extraits de Shakespeare, Tchekhov, Ibsen, Feydeau
Création sonore Madame Miniature
Costumes, accessoires et habillage Édith Traverso
avec
Julien Duval
Franck Manzoni
Olivier Pauls
Bénédicte Simon
Julie Teuf
Première version mars 2009 au Théâtre des Salins - Martigues
Re-création le 10 février 2015 au TnBA
> PRODUCTION
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
LE BANQUET FABULATEUR | page 2
© Pierre Grosbois
> ÉLOGE DE L’IMAGINAIRE,
DE LA FABLE
Partons du Banquet de Platon. Moins pour son contenu que pour sa forme. Le mot
grec “symposium” traduit par le mot “banquet” signifie littéralement “beuverie
en commun”. Cette institution propre aux Anciens Grecs associait convivialité
et culture. A la fin du repas, le vin faisait son apparition et dans une sorte de
compétition, les toasts, les chants, les discours se succédaient. Les toasts portés
dans le Banquet de Platon sont des éloges à l’Amour. À la façon d’une soirée entre
amis dans l’allégresse des vapeurs du vin, le Banquet fabulateur propose aux
spectateurs et aux comédiens de se retrouver ensemble autour d’une grande
table, pour célébrer la fable et l’imagination : « Les hommes disent toutes
sortes de choses, racontent toutes sortes d’histoires, inventent toutes sortes de
chimères. C’est ainsi que nous, humains, voyons le monde : en l’interprétant, c’est
à dire en l’inventant, car nous sommes fragiles, nettement plus fragiles que les
autres grands primates. Notre imagination supplée à notre fragilité. Sans elle sans l’imagination qui confère au réel un Sens qu’il ne possède pas en lui-même
- nous aurions déjà disparu, comme ont disparu les dinosaures. » (Nancy Huston
L’espèce fabulatrice ). En ces temps de “glaciation”, faire l’éloge de l’imagination,
c’est bien sûr, plus que jamais, rendre hommage au théâtre. Entre rêverie et
réflexion, tantôt poétique, tantôt philosophique, numéros de “prestidigitateurs”
et éclats de rire, sont convoqués, à tour de rôle, Feydeau, Goethe, Sophocle,
Shakespeare, Tchekhov, Henrik Ibsen, Hugo... Comme autant de bribes de
mémoire commune tirées de la grande malle du grenier de notre imaginaire
théâtral.
Catherine Marnas
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ZIBELINE N°17
avril 2009
ZIBELINE
décembre 2009
"En ces temps de "glaciation" faire l’éloge de l’imagination, c’est plus que
jamais rendre hommage au théâtre" écrit Catherine Marnas, qui sait ce
que théâtre veut dire : on se souvient de Sainte Jeanne des abattoirs ou de
La Jeune fille aux mains d’argent... Une fois encore avec Le Banquet fabulateur,
elle écrit une partition sur mesure pour les acteurs qui endossent avec une
aisance spectaculaire les habits de la tragédie comme ceux de la farce, du
vaudeville et de la pantomime. Le public se délecte qui, invité à la table du
banquet, accepte de participer à cette "beuverie en commun"... Hommage donc
au théâtre avec une mise en espace très contraignante dont les acteurs se jouent,
et hommage aux textes à travers une succession de saynètes entrecoupées de
toasts enjoués. Catherine Marnas invoque tour à tour Platon (incontournable ici),
Shakespeare, Romain Gary, Feydeau, Tchekov..., fait virevolter les tirades d’un bout
à l’autre de la table, entremêle les destins, bouscule les codes de la représentation
laissant à vue cour et jardin. La metteur en scène aime les acteurs et ils le
lui rendent bien : Le Banquet fabulateur est une leçon de théâtre un concours
d’éloquence, un festin de plaisanteries et de bons mots, un feu d’artifice de tirades
où l’absurde côtoie le tragique, l’animalité l’humain, la comédie le mouvement, le
rire et le cri. Tout le théâtre est là, au plus près du public, avec ses artifices et ses
déguisements, ses illusions, sa vérité."
Marie Godfrin-Guidicell
Accueil aussi chaleureux que surprenant, lustres de cristal, accessoires à vue,
hop, nous voici embarqués pour la traversée (trop courte, hélas, on en aurait goûté
un peu plus encore !) de quelques délires de notre Espèce Fabulatrice. C’est le
texte éponyme de Nancy Huston qui a donné à la Cie Parnas l’idée de ce banquet
fabulateur auquel cinq comédiens nous convient avec élégance et fantaisie. Un
florilège de grands noms du théâtre (Shakespeare, Tchekhov, Sophocle, Rostand,
Racine...) se tisse avec fluidité et en musique. On se réjouit d’écouter se répondre
tragédies et comédies dans un festival de répliques célèbres. Le tout servi par une
mise en scène atypique qui met en contact le spectateur et l’acteur. Pour ce voyage
inspiré du banquet platonicien, nous sommes installés à la même table que les
comédiens et partageons avec eux, vin, fruits et discours. Ils sont tous fabuleux
aux deux sens du terme ! Leurs mots, leurs gestes et leur jeu, excellent, nous
ouvrent les portes d’une fantastique épopée à travers l’imagination car comme
le disait Romain Gary, et c’est une phrase qu’ils répètent, "rien n’est humain qui
n’aspire à l’imaginaire." Puisque l’homme passe sa vie à la jouer, puisqu’il est un
animal fabulateur, autant lui laisser la parole. C’est ce qu’ils ont fait l’autre soir
à la Friche, avec talent, et nous les remercions du beau moment de théâtre qu’ils
nous ont offert.
Mandy Collurat, Marion Berthier et d’autres étudiantes
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© Pierre Grosbois
mardi 15 décembre 2009
(...)
Langues déliées, regards reliés
Se posant en héritiers de Platon et de son symposium - dont on nous rappelle
en préambule qu'il signifie littéralement "beuverie en commun" - ,
mais aussi de Romain Gary ("rien est humain qui n'aspire à l'imaginaire"),
un quintet de comédien, disséminés parmi les 80 convives, autour de cette
table en "u" et sous une dizaine de lustres, va se lancer dans un concours
d'éloquence, de toast en toast. Sur les tables, des carafes de vin rouge (du
bon, de Cogolin) et de jus de raisin ; mais l'ivresse va venir d'ailleurs, du
verbe, du jeu, du geste, des costumes, des corps ; un festin de langues,
déliées, pour des regards, sans cesse reliés.
Subtilement, les toasts enchaînés cèdent la place à de véritables
"morceaux" de pièces, du Cyrano de Dantès au Platonov de Tchékhov, du
Fil à la patte de Feydeau (...) parsemés de bribes de Sophocle, Pagnol,
Corneille, Claudel (...). Envoûté, médusé, fasciné, tour à tour amusé par
les déboires d'un Cyrano qui peine à imposer sa nasale tirade, hilare au
milieu du quatuor mécanique de Feydeau et soudain saisi par un air de
Lakmé de Delibes, suspendu à une Llorona ibérique en larme à l'oeil face
à Anna Petrovna (magnifique Maud Narboni), le public ne perd pas une
miette ; c'est tout simplement une déclaration d'amour au théâtre et à la
vie que ces instants partagés - et quelques confidences intimes susurrées
à l'oreille - provoquent dans les têtes et dans les coeurs de s convives.
Unique, jusqu'au final, exécuté par l'impressionnant Julien Duval qui
sans mots ni accessoires, enchaînes les hommages à quelques dizaine
de sculptures, peintures et photographies du Penseur à la Joconde. À
l'heure des quêtes démagogiques d'identités nationales soi-disant perdues
et de la glaciation des budgets culturels, cette démonstration est
un chaleureux, salutaire et éclatant rappel de la nécessité de l'art pour
l'humanité et la communauté.
Denis Bonneville
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© Pierre Grosbois
CATHERINE MARNAS
METTEUR EN SCÈNE
2010
L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène
Labiche au Festival Lakhaon – Phnom
Penh/Cambodge
2011
Lignes de faille de Nancy Huston
2012
Salinger de Bernard-Marie Koltès
2013
El Cachafaz de Copi
2013
N’enterrez pas trop vite Big Brother
de Driss Ksikes
2014-15
Reprise de Lignes de faille
de Nancy Huston
2015
Le Banquet fabulateur
2015
Lorenzaccio d’Alfred de
Musset,création au TnBA en octobre
2015
Détentrice d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’un D.E.A. de Sémiologie
Théâtrale, Catherine Marnas s’est formée à la mise en scène auprès de
deux grands noms du théâtre contemporain, Antoine Vitez (1983-1984)
et Georges Lavaudant (1987-1994). En parallèle, elle fonde avec Claude
Poinas la Compagnie Parnas dédiée presque exclusivement au répertoire
contemporain. Animée par un souci constant de travailler une matière
toujours en prise avec le monde, elle s’attache à faire entendre l’écriture
d’auteurs comme Roland Dubillard, Copi, Max Frisch, Olivier Py, Pier Paolo
Pasolini, Jacques Rebotier, Serge Valletti... Quelques classiques jalonnent
néanmoins son parcours tels Brecht, Molière, Shakespeare, Tchekhov.
Elle met en scène en France et à l’étranger plusieurs textes de son auteur
fétiche Bernard-Marie Koltès, ouvrant de nouvelles perspectives dans
l’œuvre de l’auteur.
Catherine Marnas revendique un théâtre « populaire et généreux » où
la représentation théâtrale se conçoit comme un acte de la pensée et
source de plaisir. Sa volonté de confronter son théâtre à l’altérité, son
goût des croisements, la curiosité du frottement avec d’autres cultures
l’a régulièrement emmené dans de nombreuses aventures à l’étranger
en Amérique latine et en Asie. Lors de ses créations, Catherine Marnas
s’entoure de compagnons fidèles les comédiens avec lesquels elle travaille
depuis ses débuts, le scénographe, la costumière, le créateur son…
Depuis son entrée dans le théâtre, Catherine Marnas a toujours conjugué
création, direction, transmission et formation de l'acteur. Elle a été
professeure d’interprétation au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris de 1998 à 2001 et a enseigné à l’École Régionale
d’Acteur de Cannes. C’est avec les élèves-comédiens de l’École supérieure
de théâtre Bordeaux Aquitaine que se poursuit cette quête d’une formation
d’excellence. Pour cela, Catherine Marnas accompagne les élèves dans
leurs trajectoires personnelles, elle les guide dans des univers particuliers
qu’ils éprouvent sur le plateau et font évoluer au fil de leurs trois années
de formation.
Elle est directrice du TnBA – Théâtre du Port de la Lune et de l’éstba –
École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine depuis le 1er janvier 2014.
C’est avec ardeur qu’elle y défend la belle idée d’un théâtre de création,
profondément ancré dans la cité et dans son territoire et attentif aux
réalités du monde
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Les comédiens
JULIEN DUVAL
Julien Duval a appris le travail d'acteur à l'ERAC auprès de Serge Valletti,
Alain Gautré, Alain Neddam ou Hermine Karagheuz. Au théâtre, il a travaillé
avec entre autres Alexandra Tobelaim, Bernard Chartreux, Michel Froehly,
René Loyon ou Bruno Podalydès. A l'image, il a tourné avec Gilles Bannier,
Fabrice Gobert ou encore Didier Le Pêcheur. Il a également mis en scène
plusieurs spectacles, dont récemment Alpenstock de Rémi De Vos, et La Barbe
Bleue de Jean-Michel Rabeux, actuellement en tournée. Depuis une dizaine
d'années, il a joué dans la plupart des spectacles de Catherine Marnas, et il est
régulièrement son assistant à la mise en scène.
FRANCK MANZONI
Formé à l’École Jacques Lecoq, au Cours de Saskia Cohen-Tanugi, à l’École
du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire national supérieur d’art
dramatique de Paris, Franck Manzoni joue notamment sous la direction de
Jean-Marie Villégier, Hubert Colas, Yan Duffas, Jean Lacornerie, Gildas Milin,
Ludovic Lagarde, Georges Lavaudant, Jacques Lassalle, Alexandra Tobelaim...
Il travaille avec Catherine Marnas depuis 1997 ; comédien permanent de la
Compagnie Parnas, il joue dans L’Héritage de Bernard-Marie Koltès, Célibat
de Tom Lanoye, Femmes, Guerre, Comédie de Brasch, Fragments Koltès, Le
Naufrage du Titanic d’Enzensberger, La Jeune fille aux mains d’argent d’Olivier
Py, Conte sur le pouvoir de Pier Paolo Pasolini, Eva Peron de Copi, Faust, ou
la tragédie du savant (montage de textes), Les Chiens de conserve de Roland
Dubillard, Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, Vengeance tardive de Jacques
Rebotier, Le Retour au désert de Koltès, Le Crabe et le hanneton (montage de
textes), Le Banquet fabulateur (montage de textes), Lignes de faille de Nancy
Huston. En janvier 2014, il joue dans Andromaque de Racine mis en scène par
Frédéric Constant. Il est assistant à la mise en scène de Catherine Marnas
pour un projet réalisé avec des comédiens khmers au Cambodge, L’Affaire de
la rue de Lourcine d’Eugène Labiche et aussi pour le spectacle des élèves de
3e année de l’ÉRAC de Cannes, L’Ile de Dieu de Gregory Motton. En 2008, pour
la première fois, il passe à la mise en scène avec Hamlet ou les suites de la
piété filiale de Jules Laforgues. L’année suivante, toujours dans le cadre des
relations tissées avec le Centre Culturel Français de Phnon Pemh (Cambodge),
il met en scène des comédiens Khmers dans La Jeune fille, le diable et le
moulin d’Olivier Py. Au cinéma, il joue sous la direction de Cédric Klapisch
(Chacun cherche son chat), Yves Angelo (Les Âmes grises), Dante Desarthe,
Marie Vermillard. Pour la télévision, Franck Manzoni a joué sous la direction
de Philippe Lefebvre, Olivier Panchot, Josée Dayan, Didier Le Pêcheur et
Christophe Douchand. Par ailleurs, Franck Manzoni intervient régulièrement
dans des écoles d’enseignement supérieur comme l’Érac ou l’éstba ainsi
que dans des formations professionnelles comme l'Atelier Volant du Théâtre
National de Toulouse..
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OLIVIER PAULS
Formé à l'Entrée des Artistes à Paris (LEDA, Yves Pignot) et à l'École d'art
dramatique du TNS-Strasbourg, Olivier Pauls travaille avec la Compagnie
Parnas depuis 2004. Sous la direction de Catherine Marnas, il joue dans Les
Chiens de Conserve de Roland Dubillard, Lilith (montage de textes, création
collective), Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, Vengeance tardive de Jacques
Rebotier, Le Crabe et le hanneton (spectacle de rue, création collective), Le
Retour au désert de Koltès créé à São Jose do Rio Preto au Brésil, Happy end de
Michèle Sigal, Le Banquet fabulateur (montage de textes, création collective),
Sallinger de Bernard-Marie Koltès. Au sein de la Compagnie Parnas, il est
également dirigé par Franck Manzoni dans Hamlet de Jules Lafforgues.
En 2009, il remplace Alain Aubin comme chef de chœur pour deux
représentations de Carmen Seïta d’Edmonde Franchi, mis en scène par Agnès
Régolo à Aubagne. En 2010, il participe à Buk avec un groupe de jazzmen
emmené par Christophe Leloil sur des textes de Charles Bukowsky à l’Alcazar
et à la Station Alexandre à Marseille. Olivier Pauls a également suivi une
formation musicale (piano et chant), notamment à la Bill Evans Academy à
Paris. Il s'intéresse depuis longtemps à l'utilisation de la musique et de la voix
sous toutes ses formes au théâtre. Entre 1984 et 2003, il met en scène plusieurs
spectacles avec des enfants et des adolescents musiciens et chanteurs. En
1998, il met en scène les Yiddishs Papas et Mamas ; en 2008, Oscar et Moi pour la
compagnie de danse Le Nomade Village. Il travaille également régulièrement
avec l’Ensemble Télémaque. Depuis 2009, il organise au sein d’un collectif
d’artistes, un événement festif semestriel : Le Bouillon Marseillais.
BÉNÉDICTE SIMON
Bénédicte Simon suit une formation de comédienne, à Bordeaux, au Cours
Florent et au Conservatoire d'Art Dramatique en section professionnelle,
et à Paris, au cours d'Annie Noël. Elle se forme aussi aux côtés de Brigitte
Jaques, Edmond Tamiz, Matthew Jocelyn, Madeleine Marion, Nadine Abad,
Zygmunt Molik, Claire Heggen et Yves Marc, Fabrizio Pazzaglia, Simone Forti,
Levent Beskardes, Bénédicte Pavelak, Eric Morin-Racine. Pendant huit ans,
elle s’engage dans le travail de la Compagnie du Marché aux Grains, dirigée
par Pierre Diependaële et implantée en Alsace. Elle joue dans toutes les
créations de la compagnie, notamment dans Le Double Café (d’après Goldoni
et Fassbinder), Maîtres et valets (textes du XVIIIème siècle), We’ll Shake (d’après
Troïlus et Cressida de Shakespeare), Comédies Françaises (pièces en un acte de
Labiche et Feydeau), La vie est rêve (Calderón de la Barca)... Elle crée, dans le
cadre de la compagnie, un spectacle avec des résidents du Centre d'Aide par
le Travail d'Ingwiller. Elle joue, par ailleurs, sous la direction de Annie Noël (La
Pyramide, Copi), Pierre Voltz (Polyeucte, Corneille), Francisco Moura (Le Marin,
Pessoa), Michel Piquemale (Le roi David, Honnegger), Lakis Karalis (Oresteia,
Eschyle), Nicole Yani (L’éloge de la rage d’après Antigone de Bauchau), Yan
Duffas (Psychée, Molière), Franck Manzoni (Hamlet ou les suites de la piété filiale,
Laforgue), Thierry Machuel (Une femme de Parole, Sophia de Mello Breyner).
Elle fait partie de l'association des Théâtrales des Jeunes qui développe des
projets pédagogiques principalement en milieu rural, en direction d'élèves
d'écoles primaires, de collèges et de lycées. Depuis 2005, elle travaille avec
Catherine Marnas et la Compagnie Parnas. Elle joue dans Lilith, Sainte Jeanne
des abattoirs de Brecht, Vengeance tardive de Rebotier, Le Crabe et le Hanneton,
Le Retour au désert de Koltès, Happy End de Michèle Sigal, Il Convivio, Lignes de
faille de Nancy Huston, Usted está aquí de Barbara Colio et Sallinger de Koltès.
Elle est également assistante à la mise en scène de Catherine Marnas pour Si
un chien rencontre un chat (textes de Koltès) et N'enterrez pas trop vite Big
Brother de Driss Ksikes.
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JULIE TEUF
C'est à la faculté des Arts du Spectacle d'Amiens que Julie Teuf apprend
le théâtre. Sous la direction de Fred Egginton et Jérôme Hankins, elle se
découvre de véritables inclinaisons pour le jeu. Elle rejoint alors la classe
d'Art Dramatique du Conservatoire d'Amiens, la Compagnie des Rives et le
Cabaret Grabuge, pour finalement s'en aller frapper aux portes des grandes
écoles. En 2010, elle intègre la seconde promotion de l'Ecole Supérieure
de Théâtre de Bordeaux Aquitaine, dirigé par Dominique Pitoiset et Gérard
Laurent. Elle y rencontre Marcial Di Fonzo Bo, Marc Paquien, Jean-Marie
Broucaret, Christian Von Treskow... et achève ses trois années d'études
par un Machine Feydeau éclatant, mis en scène par Yann-Joël Collin et
Eric Louis. Fraîchement diplômée, Julie présente Claustria, une création
personnelle adaptée du roman de Régis Jauffret qu'elle joue dans le cadre
du Festival Novart en novembre 2013. Julie Teuf décroche plus tard un petit
rôle dans le téléfilm d'Emilie Deleuze, Tout est permis. En juin 2014, elle
joue le rôle de Madeleine dans Dans la République du Bonheur, une pièce de
Martin Crimp, dernière création de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier du
Théâtre des Lucioles. Début 2015, elle joue sous la direction de Catherine
Marnas dans Le Banquet Fabulateur, puis rejoint La Bibliothèque des Livres
Vivants de Frédéric Maragnani.
LE BANQUET FABULATEUR | page 9
© Pierre Grosbois
Tournée 2014/2015 :
Agora scène conventionnée - Boulazac > les 5 et 6 mai
Théâtre Olympia scène conventionnée - Arcachon > 19 mai
disponible en tournée saison 2014/2015
Conditions financières : Nous consulter
Equipe
10 personnes (5 comédiens, 3 techniciens, administrateur de
tournée, metteur en scène au départ de Bordeaux, Paris et
Marseille)
Conditions techniques
Dimensions minimales du plateau
Le spectacle est conçu comme un banquet où spectateurs et
comédiens sont attablés.
12 praticables servent à construire une tablée en U asymétrique.
8 praticables forment une scène en face du U.
Les convives (spectateurs et comédiens) ont chacun un verre
et des boissons à leur disposition (eau, vin rouge et jus de
raisin rouge)
Jauge 80 personnes
Montage et représentation possible le jour même sauf lieu à
aménager
Contact tournée
Claude Poinas, directeur adjoint
T +33 (0)5 56 33 36 64 - T +33 (0)6 08 78 58 83
[email protected]
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