Le Banquet fabulateur

Transcription

Le Banquet fabulateur
CRÉATION
COLLECTIVE
MISE
EN
SCÈNE
CATHERINE
MARNAS
Le Banquet fabulateur
© Pierre Grosbois
Création collective
Mise en scène Catherine Marnas
dossier de diffusion
contact tournée
Claude Poinas, directeur adjoint
T +33 (0)5 56 33 36 64 - T +33 (0)6 08 96 52 97 / [email protected]
TnBA - Théâtre du Port de la Lune
direction Catherine Marnas
Place Renaudel BP 7 - F 33032 Bordeaux cedex
T +33 (0)5 56 33 36 80 / www.tnba.org
© Pierre Grosbois
> DURÉE
1h20
Création collective
Mise en scène Catherine Marnas
À partir de L'espèce fabulatrice de Nancy Huston
Création sonore Madame Miniature
Costumes et accessoires Édith Traverso
avec
Julien Duval
Franck Manzoni
Olivier Pauls
Bénédicte Simon
Julie Teuf
Première version mars 2009 au Théâtre des Salins - Martigues
Re-création le 10 février 2015 au TnBA
> PRODUCTION
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
LE BANQUET FABULATEUR | page 2
© Pierre Grosbois
> ÉLOGE DE L’IMAGINAIRE,
DE LA FABLE
Partons du Banquet de Platon. Moins pour son contenu que pour sa forme. Le mot
grec “symposium” traduit par le mot “banquet” signifie littéralement “beuverie
en commun”. Cette institution propre aux Anciens Grecs associait convivialité
et culture. A la fin du repas, le vin faisait son apparition et dans une sorte de
compétition, les toasts, les chants, les discours se succédaient. Les toasts portés
dans le Banquet de Platon sont des éloges à l’Amour. À la façon d’une soirée entre
amis dans l’allégresse des vapeurs du vin, le Banquet fabulateur propose aux
spectateurs et aux comédiens de se retrouver ensemble autour d’une grande
table, pour célébrer la fable et l’imagination : « Les hommes disent toutes
sortes de choses, racontent toutes sortes d’histoires, inventent toutes sortes de
chimères. C’est ainsi que nous, humains, voyons le monde : en l’interprétant, c’est
à dire en l’inventant, car nous sommes fragiles, nettement plus fragiles que les
autres grands primates. Notre imagination supplée à notre fragilité. Sans elle sans l’imagination qui confère au réel un Sens qu’il ne possède pas en lui-même
- nous aurions déjà disparu, comme ont disparu les dinosaures. » (Nancy Huston
L’espèce fabulatrice ). En ces temps de “glaciation”, faire l’éloge de l’imagination,
c’est bien sûr, plus que jamais, rendre hommage au théâtre. Entre rêverie et
réflexion, tantôt poétique, tantôt philosophique, numéros de “prestidigitateurs”
et éclats de rire, sont convoqués, à tour de rôle, Feydeau, Goethe, Sophocle,
Shakespeare, Tchekhov, Henrik Ibsen, Hugo... Comme autant de bribes de
mémoire commune tirées de la grande malle du grenier de notre imaginaire
théâtral.
Catherine Marnas
LE BANQUET FABULATEUR | page 3
© Pierre Grosbois
ZIBELINE N°17
avril 2009
ZIBELINE
décembre 2009
"En ces temps de "glaciation" faire l’éloge de l’imagination, c’est plus que
jamais rendre hommage au théâtre" écrit Catherine Marnas, qui sait ce
que théâtre veut dire : on se souvient de Sainte Jeanne des abattoirs ou de
La Jeune fille aux mains d’argent... Une fois encore avec Le Banquet fabulateur,
elle écrit une partition sur mesure pour les acteurs qui endossent avec une
aisance spectaculaire les habits de la tragédie comme ceux de la farce, du
vaudeville et de la pantomime. Le public se délecte qui, invité à la table du
banquet, accepte de participer à cette "beuverie en commun"... Hommage donc
au théâtre avec une mise en espace très contraignante dont les acteurs se jouent,
et hommage aux textes à travers une succession de saynètes entrecoupées de
toasts enjoués. Catherine Marnas invoque tour à tour Platon (incontournable ici),
Shakespeare, Romain Gary, Feydeau, Tchekov..., fait virevolter les tirades d’un bout
à l’autre de la table, entremêle les destins, bouscule les codes de la représentation
laissant à vue cour et jardin. La metteur en scène aime les acteurs et ils le
lui rendent bien : Le Banquet fabulateur est une leçon de théâtre un concours
d’éloquence, un festin de plaisanteries et de bons mots, un feu d’artifice de tirades
où l’absurde côtoie le tragique, l’animalité l’humain, la comédie le mouvement, le
rire et le cri. Tout le théâtre est là, au plus près du public, avec ses artifices et ses
déguisements, ses illusions, sa vérité."
Marie Godfrin-Guidicell
Accueil aussi chaleureux que surprenant, lustres de cristal, accessoires à vue,
hop, nous voici embarqués pour la traversée (trop courte, hélas, on en aurait goûté
un peu plus encore !) de quelques délires de notre Espèce Fabulatrice. C’est le
texte éponyme de Nancy Huston qui a donné à la Cie Parnas l’idée de ce banquet
fabulateur auquel cinq comédiens nous convient avec élégance et fantaisie. Un
florilège de grands noms du théâtre (Shakespeare, Tchekhov, Sophocle, Rostand,
Racine...) se tisse avec fluidité et en musique. On se réjouit d’écouter se répondre
tragédies et comédies dans un festival de répliques célèbres. Le tout servi par une
mise en scène atypique qui met en contact le spectateur et l’acteur. Pour ce voyage
inspiré du banquet platonicien, nous sommes installés à la même table que les
comédiens et partageons avec eux, vin, fruits et discours. Ils sont tous fabuleux
aux deux sens du terme ! Leurs mots, leurs gestes et leur jeu, excellent, nous
ouvrent les portes d’une fantastique épopée à travers l’imagination car comme
le disait Romain Gary, et c’est une phrase qu’ils répètent, "rien n’est humain qui
n’aspire à l’imaginaire." Puisque l’homme passe sa vie à la jouer, puisqu’il est un
animal fabulateur, autant lui laisser la parole. C’est ce qu’ils ont fait l’autre soir
à la Friche, avec talent, et nous les remercions du beau moment de théâtre qu’ils
nous ont offert.
Mandy Collurat, Marion Berthier et d’autres étudiantes
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© Pierre Grosbois
mardi 15 décembre 2009
(...)
Langues déliées, regards reliés
Se posant en héritiers de Platon et de son symposium - dont on nous rappelle
en préambule qu'il signifie littéralement "beuverie en commun" - ,
mais aussi de Romain Gary ("rien est humain qui n'aspire à l'imaginaire"),
un quintet de comédien, disséminés parmi les 80 convives, autour de cette
table en "u" et sous une dizaine de lustres, va se lancer dans un concours
d'éloquence, de toast en toast. Sur les tables, des carafes de vin rouge (du
bon, de Cogolin) et de jus de raisin ; mais l'ivresse va venir d'ailleurs, du
verbe, du jeu, du geste, des costumes, des corps ; un festin de langues,
déliées, pour des regards, sans cesse reliés.
Subtilement, les toasts enchaînés cèdent la place à de véritables
"morceaux" de pièces, du Cyrano de Dantès au Platonov de Tchékhov, du
Fil à la patte de Feydeau (...) parsemés de bribes de Sophocle, Pagnol,
Corneille, Claudel (...). Envoûté, médusé, fasciné, tour à tour amusé par
les déboires d'un Cyrano qui peine à imposer sa nasale tirade, hilare au
milieu du quatuor mécanique de Feydeau et soudain saisi par un air de
Lakmé de Delibes, suspendu à une Llorona ibérique en larme à l'oeil face
à Anna Petrovna (magnifique Maud Narboni), le public ne perd pas une
miette ; c'est tout simplement une déclaration d'amour au théâtre et à la
vie que ces instants partagés - et quelques confidences intimes susurrées
à l'oreille - provoquent dans les têtes et dans les coeurs de s convives.
Unique, jusqu'au final, exécuté par l'impressionnant Julien Duval qui
sans mots ni accessoires, enchaînes les hommages à quelques dizaine
de sculptures, peintures et photographies du Penseur à la Joconde. À
l'heure des quêtes démagogiques d'identités nationales soi-disant perdues
et de la glaciation des budgets culturels, cette démonstration est
un chaleureux, salutaire et éclatant rappel de la nécessité de l'art pour
l'humanité et la communauté.
Denis Bonneville
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© Pierre Grosbois
CATHERINE MARNAS
METTEUR EN SCÈNE
1986
Création de la compagnie
1991
Implantation en PACA
1994 à 2012
Artiste associée à LA PASSERELLE
scène nationale de Gap
1997
Installation sur Marseille
1998 à 2001
Professeur d’interprétation
au Conservatoire National
Supérieur d’Art Dramatique
de Paris
1999
Grand Prix National du Ministère
de la Culture, catégorie “jeune talent”
des Arts du Spectacle Vivant
2005 à 2012
Artiste associée au
THÉÂTRE DES SALINS
scène nationale de Martigues
2006
Professeur Honoraire de l’Académie
Centrale de Pékin
2009
Installation à la Friche Belle de Mai
2013
Directrice artistique du pôle théâtre
Friche Belle de Mai
2014
Directrice du TnBA - Théâtre du Port
de la Lune
Détentrice d’une maîtrise de Lettres Modernes et d’un D.E.A. de Sémiologie
Théâtrale, Catherine Marnas s’est formée à la mise en scène auprès de
deux grands noms du théâtre contemporain, Antoine Vitez (1983-1984)
et Georges Lavaudant (1987-1994). En parallèle, elle fonde avec Claude
Poinas la Compagnie Parnas dédiée presque exclusivement au répertoire
contemporain. Animée par un souci constant de travailler une matière
toujours en prise avec le monde, elle s’attache à faire entendre l’écriture
d’auteurs comme Roland Dubillard, Copi, Max Frisch, Olivier Py, Pier Paolo
Pasolini, Jacques Rebotier, Serge Valletti... Quelques classiques du XXème
siècle jalonnent néanmoins son parcours tels Brecht, Molière, Shakespeare,
Tchekhov. Elle met en scène en France et à l’étranger plusieurs textes
de son auteur fétiche Bernard-Marie Koltès, ouvrant de nouvelles
perspectives dans l’oeuvre de l’auteur. Catherine Marnas revendique un
théâtre « populaire et généreux » où la représentation théâtrale se conçoit
comme un acte de la pensée et source de plaisir.
Installée à Marseille depuis 1997 et implantée à la Friche La Belle de mai
depuis 1999, la Compagnie Parnas est impliquée très fortement et au
quotidien dans ses activités en Région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Elle
s’appuie sur une troupe de comédiens permanents rejoints par d’autres
compagnons fidèles comme le scénographe, la costumière, le créateur son…
Sa volonté de confronter son théâtre à l’altérité, son goût des croisements,
la curiosité du frottement avec d’autres cultures emmènent régulièrement
Catherine Marnas et sa Compagnie dans de nombreuses aventures à
l’étranger en Amérique latine et en Asie. De 1994 à 2012, Catherine Marnas
a été artiste associée à La passerelle scène nationale de Gap et des Alpes
du Sud et de 2005 à 2012 aux Salins, scène nationale de Martigues. En 2013,
la Ville de Marseille lui a confié la direction artistique du pôle théâtre de la
Friche Belle de Mai.
Depuis son entrée dans le théâtre, Catherine Marnas a toujours conjugué
création, direction, transmission et formation de l'acteur. Elle anime des
stages professionnels et intervient en milieu scolaire. Elle a été professeur
d’interprétation au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de
Paris de 1998 à 2001 et a enseigné à l’École Régionale d’Acteur de Cannes.
Elle est directrice du TnBA – Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et
de l’éstba (Ecole supérieure de théâtre de Bordeaux en Aquitaine) depuis le
1er janvier 2014 succédant ainsi à Dominique Pitoiset.
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Les comédiens
JULIEN DUVAL
FRANCK MANZONI
Il intègre l’ERAC à 17 ans et travaille aux côtés de Christian Rist, Serge Valletti,
Alain Gautré, Alain Milianti ou Alain Neddam entre autres, et se frotte à Claudel,
Brecht, Racine, Calderòn, Kleist, Motton, la commedia dell’Arte ou encore le
clown. Il s’intéresse très vite à la mise en scène, et en seconde année il monte
Cité des Oiseaux de Bernard Chartreux avec toute sa promotion, suite à quoi
il sera l’assistant de celui-ci sur Tombeau de Richard G. Ensuite Julien Duval
travaille avec Philippe Adrien, Alexandra Tobelaim, Renaud Marie Leblanc,
François Berreur, René Loyon, Jean-Louis Vuillermoz, Michel Froelhy... Et
devant la caméra il travaille avec Jean-Pierre Améris, Gilles Bannier, Fabrice
Gobert, ou Bruno Podalydès. Il met en scène Les Eaux et Forêts de Marguerite
Duras, puis Or c’était le printemps. Il entretient une collaboration étroite avec
Catherine Marnas, qui l’a dirigé dans de nombreux spectacles (Faust, Sainte
Jeanne des abattoirs, Vengeance tardive, Le Retour au désert, Le Banquet
fabulateur, Lignes de faille, etc…). Il est son assistant lorsqu’elle monte La Nuit
juste avant les forêts de Koltès, et elle lui confie ensuite le suivi de ce spectacle
et le travail de reprise lors des tournée, il l’assiste également sur Sallinger de
Koltès créé au TNS en 2012 et sur El Cachafaz de Copi en 2013 à Marseille. Il
met en scène Alpenstock de Rémi De Vos, en 2013. En juin 2014, il crée pour le
TnBA La Barbe-bleue de Jean-Michel Rabeux, une petite forme jeune public.
Formé à l’École Jacques Lecoq, au Cours de Saskia Cohen-Tanugi, à l’École
du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire national supérieur d’art
dramatique de Paris, Franck Manzoni joue notamment sous la direction de
Jean-Marie Villégier, Hubert Colas, Yan Duffas, Jean Lacornerie, Gildas Milin,
Ludovic Lagarde, Georges Lavaudant, Jacques Lassalle, Alexandra Tobelaim...
Il travaille avec Catherine Marnas depuis 1997 ; il joue dans L’Héritage de
Bernard-Marie Koltès, Célibat de Tom Lanoye, Femmes, Guerre, Comédie de
Brasch, Fragments Koltès, Le Naufrage du Titanic d’Enzensberger, La Jeune
fille aux mains d’argent d’Olivier Py, Conte sur le pouvoir de Pier Paolo Pasolini,
Eva Peron de Copi, Faust, ou la tragédie du savant (montage de textes), Les
Chiens de conserve de Roland Dubillard, Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht,
Vengeance tardive de Jacques Rebotier, Le Retour au désert de Koltès, Le
Crabe et le hanneton (montage de textes), Le Banquet fabulateur (montage de
textes), Lignes de faille de Nancy Huston. Il est assistant à la mise en scène
de Catherine Marnas pour un projet réalisé avec des comédiens khmers au
Cambodge, L’Affaire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche et aussi pour le
spectacle des élèves de 3e année de l’ÉRAC de Cannes, L’Ile de Dieu de Gregory
Motton. En 2008, pour la première fois, il passe à la mise en scène avec Hamlet
ou les suites de la piété filiale de Jules Laforgues. L’année suivante, toujours
dans le cadre des relations tissées avec le Centre Culturel Français de Phnon
Pemh (Cambodge), il met en scène des comédiens Khmers dans La Jeune fille,
le diable et le moulin d’Olivier Py. En janvier 2014, il joue dans Andromaque de
Racine mis en scène par Frédéric Constant.
Au cinéma, il joue sous la direction de Cédric Klapisch (Chacun cherche son
chat), Yves Angelo (Les Âmes grises), Dante Desarthe, Marie Vermillard. Pour la
télévision, Frank Manzoni a joué sous la direction de Philippe Lefebvre, Olivier
Panchot, Josée Dayan, Didier Le Pêcheur et Christophe Douchand.
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OLIVIER PAULS
Formé à l'Entrée des Artistes à Paris (LEDA, Yves Pignot) et à l'École d'art
dramatique du TNS-Strasbourg, Olivier Pauls travaille avec la Compagnie
Parnas depuis 2004. Sous la direction de Catherine Marnas, il joue dans Les
Chiens de Conserve de Roland Dubillard, Lilith (montage de textes, création
collective), Sainte Jeanne des abattoirs de Brecht, Vengeance tardive de Jacques
Rebotier, Le Crabe et le hanneton (spectacle de rue, création collective), Le
Retour au désert de Koltès créé à São Jose do Rio Preto au Brésil, Happy end de
Michèle Sigal, Le Banquet fabulateur (montage de textes, création collective),
Sallinger de Bernard-Marie Koltès. Au sein de la Compagnie Parnas, il est
également dirigé par Franck Manzoni dans Hamlet de Jules Lafforgues.
En 2009, il remplace Alain Aubin comme chef de chœur pour deux
représentations de Carmen Seïta d’Edmonde Franchi, mis en scène par Agnès
Régolo à Aubagne. En 2010, il participe à Buk avec un groupe de jazzmen
emmené par Christophe Leloil sur des textes de Charles Bukowsky à l’Alcazar
et à la Station Alexandre à Marseille. Olivier Pauls a également suivi une
formation musicale (piano et chant), notamment à la Bill Evans Academy à
Paris. Il s'intéresse depuis longtemps à l'utilisation de la musique et de la voix
sous toutes ses formes au théâtre. Entre 1984 et 2003, il met en scène plusieurs
spectacles avec des enfants et des adolescents musiciens et chanteurs. En
1998, il met en scène les Yiddishs Papas et Mamas ; en 2008, Oscar et Moi pour
la compagnie de danse Le Nomade Village. Il travaille également régulièrement
avec l’Ensemble Télémaque. Depuis 2009, il organise au sein d’un collectif
d’artistes, un événement festif semestriel : Le Bouillon Marseillais.
BÉNÉDICTE SIMON
Formée au Cours Florent, au Conservatoire national de Bordeaux, au cours
d’Annie Noël à Paris, Bénédicte Simon participe à plusieurs créations à
Bordeaux (Compagnie Fartov et Belcher notamment) et de la Compagnie
du Sapajou d’Annie Noël à Paris. Très vite, s’engage dans le travail d’une
compagnie, la Compagnie du Marché aux Grains, dirigée par Pierre
Diependaële et implantée à Bouxwiller (Alsace). Pendant huit ans, elle
joue dans toutes les créations de la compagnie et intervient dans des
ateliers théâtre, en milieu scolaire et au CAT d’Ingwiller. Parallèlement,
elle travaille avec l’association Les Théâtrales des Jeunes en Europe pour
laquelle elle intervient régulièrement dans le cadre de classes culturelles à
Trielle (Auvergne) ou à Domrémy (Vosges). Elle joue aussi sous la direction
de Pierre Voltz, Yan Duffas, Franck Manzoni, Michel Piquemale, Thierry
Machuel. Depuis 2005, elle travaille avec Catherine Marnas et joue dans
Lilith (montage de textes, création collective), Sainte Jeanne des Abattoirs
de Brecht, Vengeance tardive de Rebotier, Le Crabe et le hanneton (spectacle
de rue, création collective), Le Retour au désert de Koltès créé à São Jose
do Rio Preto au Brésil, Lignes de faille de Nancy Huston, Il convivio (création
franco-italienne), Sallinger de Bernard-Marie Koltès et N'enterrez pas trop
vite Big Brother de Driss Ksikes Elle a été assistante à la mise en scène de
Catherine Marnas sur le spectacle des élèves de 3e année de l’ÉRAC de
Cannes présenté dans le cadre du festival d’Avignon Si un chien rencontre
un chat… de Koltès. Elle participe régulièrement au travail d’ateliers de
théâtre menés auprès du public scolaire et amateur.
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JULIE TEUF
C'est à la faculté des Arts du Spectacle d'Amiens que Julie Teuf apprend
le théâtre. Sous la direction de Fred Egginton et Jérôme Hankins, elle se
découvre de véritables inclinaisons pour le jeu. Elle rejoint alors la classe
d'Art Dramatique du Conservatoire d'Amiens, la Compagnie des Rives et le
Cabaret Grabuge, pour finalement s'en aller frapper aux portes des grandes
écoles. En 2010, elle intègre la seconde promotion de l'Ecole Supérieure
de Théâtre de Bordeaux Aquitaine, dirigé par Dominique Pitoiset et Gérard
Laurent. Elle y rencontre Marcial Di Fonzo Bo, Marc Paquien, Jean-Marie
Broucaret, Christian Von Treskow... et achève ses trois années d'études
par un Machine Feydeau éclatant, mis en scène par Yann-Joël Collin et
Eric Louis. Fraîchement diplômée, Julie présente Claustria, une création
personnelle adaptée du roman de Régis Jauffret qu'elle joue dans le cadre
du Festival Novart en novembre 2013. Julie Teuf décroche plus tard un petit
rôle dans le téléfilm d'Emilie Deleuze, Tout est permis. En juin 2014, elle
joue le rôle de Madeleine dans Dans la République du Bonheur, une pièce de
Martin Crimp, dernière création de Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier du
Théâtre des Lucioles. Début 2015, elle joue sous la direction de Catherine
Marnas dans Le Banquet Fabulateur, puis rejoint La Bibliothèque des Livres
Vivants de Frédéric Maragnani.
LE BANQUET FABULATEUR | page 9
© Pierre Grosbois
Tournée 2014/2015 :
Agora scène conventionnée - Boulazac > les 5 et 6 mai
Théâtre Olympia scène conventionnée - Arcachon > 19 mai
disponible en tournée saison 2014/2015
Conditions financières : Nous consulter
Equipe
10 personnes (5 comédiens, 3 techniciens, administrateur de
tournée, metteur en scène au départ de Bordeaux, Paris et
Marseille)
Conditions techniques
Dimensions minimales du plateau
Le spectacle est conçu comme un banquet où spectateurs et
comédiens sont attablés.
12 praticables servent à construire une tablée en U asymétrique.
8 praticables forment une scène en face du U.
Les convives (spectateurs et comédiens) ont chacun un verre
et des boissons à leur disposition (eau, vin rouge et jus de
raisin rouge)
Jauge 80 personnes
Montage et représentation possible le jour même sauf lieu à
aménager
Contact tournée
Claude Poinas, directeur adjoint
T +33 (0)5 56 33 36 64 - T +33 (0)6 08 78 58 83
[email protected]
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