ETUDE DE MECANISME – le joint de cardan – Lanière K – 2PC
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ETUDE DE MECANISME – le joint de cardan – Lanière K – 2PC
- 1 - Ce fascicule est un travail bien llfintérêt et de Mécanique. Il illustre forts : les formules fructueusement Par ailleurs tique théoriques exploitées cette du métier commun des enseignants qufil Mathématiques y a de coordonner nos de Mathématiques et Mécanique peuvent grâce aux ressources synthèse de de différentes des moyens de calcul disciplines est ef- être moderne. la base de la pra- d'ingénieur. X X X *Gerolamo CARDANO mêdecin5 philosophe et astrologue est typique de• la renaissance italienne. 11 fit connaître par son traité "Practica arithmeticac generalis" (Milan 1539) les formules dites de CARDAN pour la résolution de 1sëquation du 3e degré : x 3 - px + q = 0. Il y eu au sujet de la paternité de cette découverte la première grande querelle scientifique. En fait si 1'originalité de la découverte semble revenir à TARAGLIA (1500-1557) la contribution de CARDAN et d'autre mathématiciens (Scipione del FERR0f • FERRARI) fut importante. X X X Au XVIème siècle le mathématicien G. CARDAN0^(Jérôme CARDAN) a inventé un mécanisme permettant de maintenir la position horizontale de la boussole. C ! est la suspension dite à la CARDAN. On retrouve cette utilisation initiale dans la suspension de la toupie des compas gyroscopiques. © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés SUSPENSION a la CARDAN pour BOUSSOLE (XVle siècle) En 1664 l'anglais R. HOOKE (1635-1703) fait breveter un dispositif destine à la transmission du mouvement entre deux arbres à axes concourants où lfon retrouve les éléments du dispositif de CARDAN* Ceci explique certains f d autres pays ce dispositif sous le nom de joint soit connu sous de HOOKE. © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés le nom de joint que de CARDAN et dans dans . 3 - Le dispositif de CARDAN a reçu une large diffusion soit comme organe de suspension (gyroscope) soit surtout comme organe de transmission en particulier dans les véhicules automobiles* © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés ETUDE MÉCANIQUE ET MATHÉMATIQUE I - RELATION ENTRE LA ROTATION DE L'ARBRE D'ENTREE ET DE L'ARBRE DE SORTIE. II III - RAPPORT DES VITESSES DE ROTATION - ACCELARATION DE L'ARBRE DE SORTIE LORSQUE L'ARBRE D'ENTREE TOURNE A VITESSE CONSTANTE. © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés ETUDE MECANIQUE ET MATHEMATIQUE I. RELATION ENTRE LA ROTATION DE LSARBRE D'ENTREE ET L'ARBRE DE SORTIE (voir exercice de cinématique) On démontre que : fcg 0 = cos 9 tg i|> (1) Il est évident que l'angle de rotation de l'arbre de sortie n'est pas en général égal à l'angle de rotation de l'angle d'entrée. On dit que le dispositif nfest pas homocinétique. © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés On peut caractériser cette irrégularité de deux autres manières* 1°) En calculant le déphasage angulaire e- = ijj - cf> On démontre que (voir exercice de cinématique) tg(^ - (j)) = (1 - cos e)tg 4) — » — 1 + cos 6 -tg2i|; © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés (2) 2°) En calculant e maxi et e mini On démontre que (tg e) . = i—UE2L-i- II. RAPPORT DES VITESSES DE ROTATION On démontre (voir exercice de mécanique) p = 4L- = COS 9(1 + tg2 \jj) ^s 1 + cos26 tg 2 4> On peut également caractériser 1§irrégularité de vitesse en représentant : p p maxi mini p maxi " pmini © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés III. ACCELERATION DE L'ARBRE DE SORTIE LORSQUE L'ARBRE D'ENTREE TOURNE A VITESSE CONSTANTE On démontre que : £- = 2 cos e sin2 e ÏUïLlJJtfJÙ [1 + cos 2 9 tg 2 4>]2 i^12 En pratique on utilise surtout les courbes 4> = f M p=P M e = e (i|>) © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés INFORMATIQUE J - PROBLEME GENERAL DE LA MISE EN OEUVRE DE TRACE SUR IMPRIMANTE A) Principe B) Séquences dfappel C) Mise en oeuvre II- du programme COURBES CARACTERISTIQUES DU JOINT DE CARDAN © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés - 10 - I - MISE EN OEUVRE DES SOUS-PROGRAMMES DE TRACES SUR IMPRIMANTE A) Principe Les imprimantes sont capables de donner une idée approximative dfune fonction y = f(x). Il faudra toujours cependant faire l8impression des valeurs y A = f (xi) P ô u r obtenir ces valeurs avec précision, Pour faciliter la mise en oeuvre du trace sur imprimante, il est mis à disposition deux sous-programmes : SPT1 trace 1 courbe y = f(x) sur 1 feuille SPT3 trace 3 courbes y p y 2 * y 3 sur la même feuille La convention de représentation est la suivante : sur 1 feuille de l'imprimante : Sur chaque axe s l'échelle est écrite automatiquement. Les y sont répartis sur 50 lignes et les x sur 100 colonnes. B) Séquences dfappel : (dans le programme Fortran) a) CSLL SPT1 (Xf Y, N) Y est un tableau réel simple précision de dimension N dans lequel se trouve les valeurs y-. = f(x-j) © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés - 11 - X est un tableau réel simple précision de dimension N dans lequel se trouvent les valeurs x.. N est le nombre de couples (x., y.)- Il e st inférieur à 100» Avec H = 50 ou 609 on obtient déjà de bons résultats pour un prix de revient machine acceptable. Les points de la courbe sont représentés avec ** b) CALL SPT3 ( Y p Y 2 , Y ^ X, N) Y p Yoi Y 3 sont trois tableaux contenant pour les mêmes valeurs x. les valeurs y^x.), X et N y 2 (x i ), ya^j)* ont la même signification que dans SPT1. Les points de y, sont repérés par + Les points de yo sont repérés par . Les points de y 3 sont repérés par * C) Mise en oeuvre du programme Les sous-programmes SPT1 et SPT3 se trouvent dans des bibliothèques sur disque afin.de permettre à chacun de les utiliser. Pour indiquer à lsor- dinateur où ces sous-programmes se trouvent et comment les incorporer à votre programme, il est nécessaire de donner certaines instructions-système* Afin de vous faciliter cette mise en oeuvre, il a été créé une procédure qui s'appelle LNK et qu'il faut utiliser comme suit : © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés exemple : Col.l !J0B,T/\kkkk,INSA,23O4GRXX !EXEC LNK c c'NOM de l'étudiant, groupe n°xx c I kkkk = nom du conférencier ! XX = numéro du groupe ! (A veut dire espace ou blanc) s s l ; I programme Fortran ! CALL SPT3 (Y,Z,T,X,N) s• ! suite programme Fortran I appel tracé de 3 courbes ! Y,Z,T,X sont des tableaux. ! Ils doivent être mis en DIMENSION CâLLSPïl (;XfY,N) I appel tracé 1 courbe I fin \ du programme Fortran END ! !E0D J .0PTI0N A(UNSAT,BIB) I !E0D ! I cartes données 1E0D © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés ! ! II - JOINT DE CARDAN L'étude du joint de cardan demande la connaissance en particulier de 3 fonctions : 1°) 0 = arc tg [cos e*tg Y ] pour Y 6 [ 0 , 360°[ pour 9 =10% 20°, 30° et 6 = 4 ° , 6°, 9° 2°) e = Y - 0 et tg e = ^JJJL^OS_^_ 1 + cos e*tg2 ¥ pour V 6 [- 90°, 90° [ et 9 = 10°, 30° 9 = 4°, 9° ,oV il _ (1 + tg2 y) cos 6 1 + cos2 e * tg2 $ pour ¥C[- 90% 90°[ pour 6 = 10% 20% 30° 6 - 4 % 6% 9° PROGRAMMATION : Pour pouvoir utiliser les sous-programmes SPT1 (tracer 1 courbe sur 1 feuille) ou SPT3 (tracer 3 courbes sur la même feuille), il est nécessaire de travailler en simple précision (celle utilisée habituel!ement), La programmation devra permettre dsobtenir : 1°) Pour les valeurs de 9 de 10% 2 0 % 30° puis de 4 % 6% 9% Calculer et faire écrire les valeurs de 0 en degré pour 50 valeurs également espëcëes de ¥ entre 0 et 360°, Quelles conclusions pouvez-vous tirer de la comparaison des deux séries de courbes ? © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés - 14 - 2°) Pour 9 = 4 ° , 10°, 30° Calculer et faire imprimer les valeurs de tg e et de 60 valeurs régulièrement espacées de m« Tracer les courbes (SPT3) : y 2 = z - tg e y3 = 0 pour les différentes valeurs de G. Quelles conclusions tirer de ces tracés ? 3°) Pour 9 = 10°, 20°, 30° puis 4°, 6°, 9° Calculer et faire imprimer les valeurs de |TFaire tracer : y1 = |!- pour 0 = 10° y 2 = &r pour e = 20° y 3 = &r pour 6 = 30° © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés e - tg e pour TRANSMISSION ARRIERE DE LA POSCHE 917 (Document aimablement Chef du Service communique par M. RB MEZGER Compêtion PORSCHE). © [Jean-Pierre Brossard],[1980], INSA de Lyon, tous droits réservés