L`étiquette au Dojo - Ligue de Judo du Nord

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L`étiquette au Dojo - Ligue de Judo du Nord
L’ETIQUETTE AU DOJO - REI SHIKI
Le Reigi-saho est défini comme étant le comportement ( Saho) exprimant la politesse et la courtoisie (
Reigi), au Dojo comme dans n’importe quelle activité de la vie quotidienne. Il s’agit d’une attitude
empreinte de respect envers autrui, et prescrite dans les arts martiaux traditionnels japonais par des
dispositions immuables d’une étiquette (Rei-shiki). Le salut (Rei) n’est que l’une des expressions de
cet état d’esprit du véritable Budoka.
L’étiquette au Japon est une notion légèrement différente de la nôtre. Pour les Japonais, elle signifie
d’avoir de bonnes manières ; être poli, saluer en s’inclinant, hocher la tête en signe d’écoute, utiliser
des sons d’écoute, essayer de comprendre l’autre au lieu de se faire comprendre, arriver à l’heure,
présenter une personne à une autre tout en parlant avec un ton poli et posé. Nous avons incorporé ces
façons de se comporter à notre pratique occidentale des arts martiaux. L’étiquette dans le dojo n’est pas
conçue pour glorifier les seniors. Elle n’est pas conçue pour contribuer au mystique des arts martiaux.
L’étiquette au Dojo est le gros bon sens, sécurité, discipline et bonnes manières, pour permettre un
engagement optimal lors des entraînements. Observer l’étiquette ne fait pas de nous de meilleures
personnes en nous disciplinant, il nous rend meilleurs en nous permettant d’être aimable avec les
autres. Quel que soit l’acte à accomplir il y a, selon le budo japonais, une façon économique de le faire.
Un débutant peut trouver lassant les gestes et les formes des cérémonials et des étiquettes. Mais,
rapidement, il découvrira que les manières prescrites sont celles qui sont les plus économiques
énergétiquement parlant. L’étiquette, rend possibles et agréables les rapports sociaux. Une attitude
arrogante, et une posture négligée favorisent le laisser-aller et la paresse, alors qu’ une attitude
courtoise envers les autres et une bonne posture sont favorables à une bonne ambiance d’entraînement.
LE DOJO
Comme le Judo ou tout autre Art Martial
japonais, le judo se pratique dans un Dojo. Dojo
est un mot japonais, d’origine Bouddhiste, qui
correspond au terme Sanskrit place de l’éveil ;
un endroit consacré à un travail sur soi .
C’ est aussi l’endroit où le professeur partage sa
connaissance avec ses élèves. Pour cette raison il
est d’usage de saluer en entrant dans le dojo dans la
direction du joseki, généralement un petit autel ou
bannière, et de saluer le professeur en tant que
votre hôte.
Effectuez le même salut lors de votre sortie du tatami à la fin du cours, et ensuite en sortant du dojo.
Théoriquement, le Dojo est construit de manière très précise, et chacun de ses quatre murs à une
fonction particulière ; Kamiza (siège des Kamis), le mur frontal, est le coeur du Dojo. Dans un Dojo
traditionnel japonais trône sur le mur un petit autel Shintō où l’on vénère les divinités. Le Sensei se
place de ce coté, face à ses élèves. On peut également y trouver l’image du fondateur du judo, Jigoro
Kano Shimoza est situé en face.
Les élèves se placent de ce côté (Shimoza), les débutants (Kohaï) à la droite du Sensei, les plus gradés
à sa gauche. Joseki (coté supérieur), les assistants du Sensei, et les ceinture noires se placent le long de
ce mur , les invités d’honneur aussi.
Shimozeki (coté inférieur) est le coté opposé au joseki. C’est le second coté par lequel nous pouvons
entrer sur le tatami. Le plancher du Dojo est recouvert d’un tatami, sorte de matelas destiné à amortir
les chutes, et à l’origine constitué de couches de pailles de riz.
LE SAMPAI
La notion de sempai est surtout une notion propre au japon, ici elle est plus symbolique. Le sempai
peut être ; le plus ancien élève du professeur, le senior, le plus ancien élève lors d’une séance,
quelqu’un de plus ancien par rapport à un autre, le sempaï signifie celui qui a commencé avant vous, le
kohaï celui qui a commencé après vous. Tout pratiquant dans un dojo est le sempaï de quelqu’un… Le
sempaï se doit de suppléer le professeur lors d’un cours ; car il va veiller lors d’une séance à ce que
chacun respecte bien les règles et ceci pour le bon fonctionnement de la séance. Le sempaï en règle
générale c’est donc tout individu qui a plus d’ancienneté qu’un autre. Le sempaï du cérémonial c’est
l’élève le plus gradé et lorsqu’il y en a plusieurs du même grade c’est le plus ancien. Il se doit pendant
le cours et les saluts veiller à ce que les élèves respectent bien toutes les règles du dojo.
LE KOHAI
Comme il a été déjà mentionné, le kohai est quiconque avec moins d’expérience que vous, littéralement
il signifie le "junior". Veuillez aider quiconque a besoin de votre expérience, pas avec une attitude de
supériorité, mais comme modèle, avec la simplicité et la modestie de celui qui transmet ses
connaissances acquises par l’effort, le travail et les différents. Rappelez-vous, qu"il y aura toujours
quelqu’un plus haut gradé que vous. La bonne attitude à avoir est de se considérer comme un étudiant
en toute occasion.
LE SALUT DEBOUT
Pour le salut debout (ritsurei), tenez vous droit avec la paume des mains touchant le côté des cuisses.
Les pieds sont ensembles ,collés aux talons avec les orteils pointés à un angle de 45 degrés (musubi
dachi), colonne vertébrale bien droite, les épaules tombent naturellement. On admet dans cette position
un temps d’inspiration. Puis on incline lentement le tronc vers l’avant en expirant. Enfin, on se redresse
en inspirant. Ainsi, on exprime par ce salut son respect pour le lieu. Notons un aspect très important
concernant le regard : on baisse les yeux uniquement lorsque l’on salue à l’entrée et à la sortie du dojo,
pour signifier son humilité profonde à une personne, ou encore pour exprimer des excuses à quelqu’un.
Dans de pareilles circonstance et dans la position Seiza, on salue en s’inclinant très bas, le front
touchant alors le sol. A l’exception des cas cités ci-dessus, on maintient toujours le regard vers la
personne située face à soi lors du salut, et ce afin de prévenir toute attaque surprise. Penchez vous
légèrement, en gardant les yeux au sol. Si vous saluez votre partenaire durant l’entraînement, gardez un
contact visuel avec cette personne. Shomen ni reï ; on salue le fondateur , Shomen signifie l’au delà, le
maître et rei c’est le commandement d ’exécution que l’on retrouve à chaque fois. Ce salut
principalement sert à remercier les anciens sans qui le judo n’aurait pu prendre naissance et qui ont
consacré leur vie pour le développer et le faire perpétuer jusqu’à aujourd’hui. Senseï ni reï ; on salue
l’instructeur ; ouss ! C’est une manière de montrer son respect et sa reconnaissance.
LE SALUT ASSIS
Pour s’asseoir dans le dojo, il existe deux postures à adopter. La première est la position agenouillée en
seiza. La seconde est la position en anza, assis avec les jambes croisées. Il est de mise de prendre l’une
de ces positions lors d’explications, de démonstrations ou de période de repos. Il faut absolument éviter
de se coucher sur le sol ou de s’asseoir avec les jambes allongées, car ces postures, en plus d’avoir l’air
négligé, peuvent être source d’accident. Il faut également éviter d’adopter une posture nonchalante : un
budoka doit toujours être alerte et savoir bien se tenir à l’intérieur du dojo. Seiza est une position assise
japonaise traditionnelle. La façon de s’asseoir sur les genoux est pratiquée dans tous les Arts Martiaux.
Ainsi, on stimule certaines parties du corps dans cette position et on chasse hors de soi toutes pensées
négatives. Les genoux doivent être distants perpendiculairement de deux fois la largeur d’un poing. Les
bras viennent se placer sur le haut des cuisses, les paumes de la main bien à plat. Le dos est bien droit,
le poids doit être réparti légèrement à l’arrière, la tête bien dans l’axe de la colonne vertébrale. Posez
directement le genou gauche au sol, puis le droit, et en s’asseyant sur les talons, orteils allongés et
croisés. Les genoux sont à la largeur des épaules, les paumes sur les cuisses, les doigts vers l’intérieur
de la cuisse. Le dos est droit. Pour saluer, assis en seiza, il faut d’abord poser la main gauche au sol et
ensuite la main droite. Les deux mains se rejoignent en triangle,doigts vers l’intérieur. En se relevant,
c’est d’abord la main droite qui vient se mettre sur la cuisse droite, puis la main gauche sur la cuisse
gauche. Lors du salut , les deux mains se positionnent ensemble à terre. Shomen ni reï ; on salue le
fondateur, penchez vous brièvement sans toucher le sol avec votre front. Redressez vous en plaçant les
mains sur les cuisses. Senseï ni reï ; on salue l’instructeur ;ouss ! Les plus hauts gradés se lèvent en
premier.
LES DEUX FORMES DE SALUT DEBOUT
En matière de salut à la manière japonaise en inclinant le buste, il convient de distinguer au moins deux
façons de saluer dans un dojo. L’un est un salut de respect ou de politesse, dans lequel on incline aussi
la tête. L’autre est un salut envers le partenaire ou l’adversaire auquel vous devez manifester du respect,
sans toutefois manquer de vigilance. Dans cette situation, vous ne devez pas le quitter les yeux pendant
le geste du salut. Surtout dans le cas du combat, vous pouvez recevoir une attaque au moment où vous
avez baissé le regard, puisque, selon la coutume du budo il s’agit d’une erreur de votre part.
RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES
Quelques principes à suivre pour le bien-être de tous lors des entraînements ;
* La tenue vestimentaire ne doit jamais être négligée. Votre équipement doit être propre *Il est
important de rajuster son keigoji de temps à autre au cours de l’entraînement et il est de mise de le faire
avant chaque salut. *Le nœud de ceinture doit être fait correctement. *Pour des raisons de tradition et
d’hygiène, il est interdit de marcher sur le tatami avec des chaussures. *Les ongles doivent être coupés,
c’est une question d’hygiène et de sécurité. *Les bijoux doivent être enlevés, et les cheveux attachés en
arrière avant que la pratique commence.
UN BUDOKA DOIT : * Toujours saluer lors de toute entrée et sortie du dojo, mains sur l’avant des
cuisses, regard au plancher. *S’il y a un cours qui se termine avant le vôtre, soyez silencieux pour que
les élèves puissent se concentrer et entendre l’instructeur. *Si vous arrivez en retard, attendez que
l’instructeur vous donne la permission de rejoindre les rangs. *Il est nécessaire de toujours avertir le
professeur pour sortir du dojo pendant le cours. Si vous devez quitter avant la fin du cours, informez
l’instructeur au début du cours ;c’est surtout une question de sécurité. *En silence, écoutez
attentivement les consignes de l’instructeur. Regardez, puis pratiquez les techniques. On écoute le
professeur et on répond à ses explications ou à ses suggestions par un houss sonore et volontaire, qui
témoigne de notre bonne compréhension. *Lorsque le professeur corrige notre technique, on le
remercie en disant houss. *Ne vous appuyez pas contre le mur, ne croisez pas les bras (attitude de
fermeture). *Si vous êtes à l’avant baissez vous pour permettre aux élèves derrière vous de voir les
démonstrations. *Ne permettez pas à votre attention d’errer pendant le cours. Ne jasez avec les autres
étudiants. Tirez le meilleur de chaque pratique. * Après le dernier salut à la fin du cours, il est d’usage
de remercier l’ instructeur pour avoir partagé avec nous son expérience et son savoir
Finalement, rappelez-vous d’employer la bonne étiquette et la bonne attitude partout où vous êtes, et de
manifester une certaine fierté. Tout ceci démontre qui vous êtes, et votre club où vous vous entraînez
sera bien représenté.
Aménagement du Dojo
La disposition intérieure de la salle où sont installés les tatamis ne doit rien au hasard ou à un simple
désir de décoration. Elle est une application matérielle de l’éthique propre à notre discipline.
Elle vise donc à permettre :
- la meilleure efficacité de l’enseignement ;
- le respect des personnes, en assurant sécurité et hygiène ;
- le respect des lieux, en assurant ordre et propreté ;
- le respect de l’éthique, en définissant les rapports entre tous.
TATAMIS
Quelle que soit la surface de tatamis installés, ceux-ci sont toujours disposés en carré ou rectangle plus
ou moins allongé entourés d’une surface de circulation (sauf cas particuliers).
Ils ont donc toujours quatre côtés. Au japon, ces côtés ont un nom et une fonction bien spécifiques.
Dans notre pays, ces fonctions étant les mêmes, et en l’absence de traduction facile, nous avons
conservé la dénomination japonaise.
KAMIZA
Le centre symbolique du dojo est le côté appelé KAMIZA (siège supérieur). C’est l’emplacement des
places d’honneur des instructeurs, des hôtes et des officiels invités.
Ces sièges peuvent être installés à la limite du tatami sur une petite estrade surélevée d’une marche
environ. Dans nos dojos occidentaux, sur le mur (« shomen ») qui est derrière ces sièges d’honneur, est
généralement apposé un grand portrait de maître Jigoro Kano et (ou) d’un autre maître du judo, comme
par exemple maître Mikinosuke , Kawashi. Peuvent y figurer aussi quelques tableaux ou maximes
exprimant le but, les principes ou l’idéal du judo. Ces décorations se font selon le goût et les
préférences des responsables du dojo.
SHIMOZA
Le côté opposé au KAMIZA est le SHIMOZA. C’est la place réservée à tous les élèves, c’est là qu’ils
doivent s’asseoir avant de saluer (selon les règles du dojo) faisant ainsi face au KAMIZA.
Joseki et Shimozeki
Lorsqu’on se tient sur le côté SHIMOZA et que l’on fait donc face au côté KAMIZA, le côté du dojo
qui se trouve à droite est le JOSEKI (côté supérieur) et celui qui se trouve à gauche est le SHIMOZEKI
(côté inférieur). C’est la raison pour laquelle quand les élèves s’assoient au SHIMOZA, ils doivent le
faire sur un ou plusieurs rangs, par ordre de grade et d’ancienneté dans le grade, les grades les plus
élevés et les plus anciens du côté JOSEKI. De même, durant les cours ou entraînements, le ou les
professeurs peuvent se tenir également du côté JOSEKI et les élèves du côté SHIMOZEKI.
Entrée sur le Tatami
L’entrée sur les tatamis se fait du côté SHIMOZA ou éventuellement du côté SHIMOZEKI.
Il est absolument interdit de marcher pieds nus en dehors des tatamis. Avant d’y pénétrer et de saluer
(selon les règles du dojo), les zori ou autres chaussures seront rangées convenablement comme indiqué
sur le croquis ci-joint.
Public
Si le public est admis à pénétrer dans la salle des tatamis, il sera installé de préférence du côté
SHIMOZEKI.
Il sera judicieux de prévoir de chaque côté des portes d’entrée et de sortie des panneaux d’affichage
permettant l’information des élèves.
Les murs du dojo autres que le « shomen » qui est derrière le KAMIZA peuvent servir de support à
d’autres décorations ou affichages, comme par exemple le « Code Moral », la « Charte du Judo », des
planches techniques, règlement intérieur du dojo, ou autres.
Il sera utile de pouvoir mettre à la disposition du public et en particulier des parents d’élèves (à l’entrée
du bâtiment ou au secrétariat) des documents complétant leurs informations, comme par exemple ceux
fournis par le Service Communication de la FFJDA.
Le respect de ces dispositions, au demeurant assez simples, définissant la circulation et la position de
chacun dans le dojo et par rapport aux autres, est de nature à favoriser la pratique dans les meilleures
conditions de sécurité, d’hygiène et de relations entre tous.
LA CULTURE JUDO
LE SALUT
Le salut est basé sur le respect des ancêtres et des Dieux (les Kamis). Nous assimilerons les Kamis au
«Cosmos » à l’infini qui est plus grand que l’homme. Le cœur du guerrier, le côté gauche, symbolise le
Divin.
Le salut commence dès que l’on entre dans le Dojo.
Au Japon, il y a toujours un petit temple accroché au mur et souvent la photo d’un maître. En entrant
dans le Dojo regardez où « elle ou il est placé ». S’il est en face de vous ou à gauche, alors entrez du
pied droit, ainsi le premier pas que vous ferez mettra votre corps face au temple, si vous entrez du pied
inverse, vous montrerez la moitié de votre dos, cette attitude est irrespectueuse et exprime la
désinvolture de votre entrée .Si le temple se trouve à droite, entrez du pied gauche.
En résumé il faut toujours entrer du pied droit sauf si le temple est à droite
MOKUSO
C’est le signal qui est donné juste après avoir pris la position SEIZA avant et après le cours. Cela
signifie « trouver le calme et la concentration avant et après la pratique du Judo -YAME SHOMEN NI REÏ
SHOMEN signifie « face à ». Ceci est pris dans le sens où l’homme, avant de se livrer à des pratiques
guerrières doit faire face à ce qui est plus grand que lui : le COSMOS.
SENSEI NI REÏ
SENSEÏ signifie celui qui est devant, c’est celui qui voue sa vie à la recherche de l’art .C’est un maillon
de la chaîne qui transmet le JUDO. Il fait parti de toute l’entité de l’art.
REÏ ou LEÏ
Dans la langue japonaise le « R » et le « L » sont mélangés et ne donnent qu’un seul et même son
arrondi entre les deux. REÏ accolé à d’autres idéogrammes signifie « se courber ». En revanche
l’idéogramme REÏ isolé signifie « l’homme qui se courbe devant Dieu « Kami » pour les japonais.
OTAGA NI REÏ
OTAGANA symbolise l’unité d’ensemble et le respect mutuel que l’on doit avoir pour une bonne
pratique de l’art, car sans l’autre, l’on ne peut progresser. Le signal signifie « saluez-vous entre vous ».
KIRITSU (ou KILITSU)
Signifie se relever avec rectitude.
RITUEL DES TROIS SALUTS
Le SENSEÏ est face à ses élèves. Le temple se trouve dans son dos, le plus ancien (SAMPEÏ) est sur sa
gauche.
Au signal « SEIZA » tous se positionnent à genoux. Le SENSEÏ se retourne vers le temple et au
commandement « SHOMEN NI REÏ », tous s’inclinent vers le KAMISA « le temple » pour saluer.
Le SENSEÏ fait ensuite face à ses élèves et au commandement « SENSEI NI REÏ » lancé par le plus
ancien (SAMPEÏ) tous s’inclinent pour saluer le SENSEÏ, lui-même répond à ce salut.
OTAGA NI REÏ saluez- vous entre vous.
SEIZA
Position à genoux du salut : Genou gauche que l’on commence à se mettre en position .Genou droit
ensuite. Le corps ne doit pas être avachi .Le ventre est fort. Une bonne attitude en suspension par la
force du ventre et des cuisses.
Le regard est devant, parallèle au sol sans fixer un endroit précis. Cependant tout doit être perçu dans le
champ de vision.
La position prend alors une rectitude parfaite qui exprime une volonté pour la pratique du Judo. On
pose d’abord la main gauche au sol, ensuite la main droite, les deux mains décrivent le triangle des
forces. Lorsque l’on incline la tête, le nez vient au centre du triangle formé par les deux mains. En
relevant le buste, c’est l’inverse, d’abord la main droite sur la cuisse droite puis la main gauche sur la
cuisse gauche. Les doigts sont collés les uns aux autres de manière à ne former qu’un.
Les mains symbolisent l’unité des cinq forces de la famille guerrière. Lorsque l’on salue vers le
KAMISA ce sont les deux mains que l’on pose au sol en même temps. Ce n’est qu’en face d’autres
hommes que l’on commence par la main gauche.
Cette coutume des mains vient des SAMOURAÏ qui se saluaient ainsi, en posant la main gauche au sol,
ils exprimaient le respect mais si l’autre profitait de cette situation, ils pouvaient dégainer rapidement
leur sabre de la main droite.
Face au KAMISA « au temple » il n’y a aucune méfiance.