PARTIE 1:(Transport Aérien) . PARTIE 2:(LOW-COST) .
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PARTIE 1:(Transport Aérien) . PARTIE 2:(LOW-COST) .
:Remerciement :INTRODUCTION .PARTIE 1:(Transport Aérien) .I/ -Présentation du transport Aérien .II/-La relation entre le tourisme et le transport .III / -Les différents intervenants du domaine aérien .Le phénomène touristique dans la croissance du transport aérien -(1 les compagnies aériennes -(2 .Les agents de voyage et les T.O -(3 .IV/- Les segments d'activités du transport aérien au Maroc Le transport régulier -(1 Le transport charter -(2 Le transport régulier domestique -(3 L'assistance au escale et créneaux horaires -(4 . V/-L’Open Sky dans le cadre de la vision 2010 CONCLUSION .PARTIE 2:(LOW-COST) 12345- Historique: Pourquoi les Low-Cost ? Dans quel but: La Problématique du Low-Cost: L avenir du Low-cost: CONCLUSION Mes remerciements les plus sincères vont en premier lieu à notre cher professeur de l’économie touristique Mr. Ait Lahcen qui nous a donné l’opportunité cette année de traiter des sujets de grandes valeurs liés à l’activité .touristique et hôtelière Ainsi à toute personne qui a contribué de prés ou de loin à .la réalisation de ce travail INTRODUCTION Le transport aérien constitue le cœur de l’industrie touristique. c’est lui qui relie entre le domicile, destination, logement , attraction et autres lieux fréquentés par un touriste lors de son voyage. Son efficacité, confort, et sécurité déterminent, son extension, ainsi que la qualité de l’expérience de voyage. Dans un nombre de cas, son coût comprend la plus part du temps la plus grande partie des .dépenses du touriste Les statistiques sur le trafic aérien sont élaborées par l'Office National des Aéroports (ONDA) sur la base des renseignements faits par la Douane et la Police dans les .aéroports du Royaume Conscient que le transport aérien est une composante fondamentale du développement économique et social, le Maroc a adopté ces dernières années une politique de libéralisation de ce secteur tant sur le plan régional, que .bilatéral et national .PARTIE 1:(Transport Aérien) :I- Présentation du transport Aérien Comme a été dit , l’avion et l’automobile sont les moyens de transport les plus employés actuellement . L’OMT valorise les dépenses des déplacements réalisés par avion comme le quart des dépenses totales du .tourisme Le développement du système voyage se base fondamentalement sur la construction des aéroports et sur la création des règles qui vont unifier les dits aéroports. Depuis 1959, la demande des moyens de transport a augmenté avec ne moyenne annuelle de 5%, la grande partie de cette augmentation doit son développement aux vols charter responsables de l’apparition des nouvelles formes du tourisme à travers ce qui est appelé par les paquets touristiques. Dans la mesure que la technologie avance, la rentabilité et l’efficacité des avions se sont améliorées considérablement, facilitant ainsi la possibilité que les Tours opérateurs peuvent baisser les prix des vols charter et produisant l’ouverture des nouveaux marchés les plus rares. Plusieurs centres touristiques se développent dans différents régions du monde, grâce à l’établissement des services aériens adéquats – plusieurs îles des caraïbes, par exemple, dépendent exclusivement des lignes aériennes que les touristes venant de l’Europe ou l ‘union européenne prennent. ( OMT 1994) En 1996, et après 4 ans de pertes généralisées, le secteur a pensé à récupérer et à obtenir les bénéfices de bons nombres de compagnies. Selon IATA, le trafic des passagers s’accroît aux alentours de 9% et obtient un taxe .d’occupation de 69% Ce qui crée une bonne perspective pour le future , ce qui résume la libéralisation des espaces aériens dans la communauté européenne qui établit ce développement depuis 1993 jusqu’en juillet 1997 ( Dans l’union européenne la déréglementation implantée depuis 1978.) CE processus portera avec lui la création de nouvelles compagnies et une réduction des tarifs. La commission de l’union Européenne indique que le monopole existe encore à 64% des espaces aériens, tandis que 4% est opéré pour les compagnies et 6% pour 6 compagnies ou plus. Autres dates importantes indiquantes entre 1993 et 1996 dans l’Europe où se sont créées 30 nouvelles lois. Et un peu prés de 800 licences, créant ainsi 80 nouvelles compagnies et .la disparition de 60 Dans les catégories basiques dans le transport aérien : les services des .vols réguliers et les services charter Les premiers opérateurs pour les compagnies sont traditionnellement originaires de ce pays, et offrant les déplacements entre la destinations, régions ou pays de forme régulière et continue. Les lignes régulières offrent .un produit sûr, convenable, fiable, fructueux et orienté au consommateur La compétence entre les différentes compagnies et à chaque fois, grande et plus intense et le produit offert est aussi homogène que la différenciations se produit fondamentalement dans les services offerts et dans la réduction des tarifs. Entre des sièges plus amples, la sympathie du personnel, qualité du service et incluant l’apparence des nouvelles propositions comme l’American airline qui met à disposition de ses clients dans l’aéroport à l’arrivée du voyage de nouveaux services, ou comme la Northwest Airlines qui substitue les traditionnels repas comme un buffet, avec le respect de la stratégie qui offre les tarifs les plus bas comme le réclament les autres clients, les lignes aériennes éliminent les repas dans les vols à courte distance. Tandis que surgit les nouveaux producteurs, comme Virgin Express dans l’Europe, qui offre des prix réduits, offrant un service minime et une gestion simplifiée, sans billets, qu’une grande approbation est .obtenue Les vols charter sont utilisés pour faciliter le déplacement des touristes, autant que paquets touristiques complets, ce qui signifie que tels vols ne se produisent qu’avec une meilleure fréquence et régularité dû généralement aux frais pour les tours opérateurs qui organise le voyage à une destination déterminée et avec un volume de passagers un peu prés déterminé. Quelques lignes aériennes charter appartiennent aux tours opérateurs .comme Thompson ou Britanian Airways Les problèmes qu’affrontent les compagnies aériennes qui réalisent des vols charter sont, fondamentalement, à chaque fois la grande congestion de l’espace aérien et la saturation des aéroports , surtout en Europe et durant la saison estivale. Les organisations officielles réussissent par leur préoccupation de cette situation et l’étude accentuée pour résoudre tout .problème Dans le développement continue de la technologie aéronautique qui permet la construction des avions de grande capacité e avec une grande autonomie de vols. Respectant le nombre des passagers, le plus grand avion actuellement est le Boing 747.400 avec sa capacité de 400 passagers, si bien que la compagnie européenne Airbus tient un projet de construction d’un avion avec la capacité d’embarquement de 555 passagers, répartis en 3 classes, ou 800 dans une seule classe, et qui peut dépasser une distance de 13900 et 15750 Km . En référence à une grande autonomie, ce qui permet à la réduction des escales ce qui réduira la durée du vol, se rapprochant encore plus aux destinations éloignées et aux marchés .émetteurs II-La relation entre le tourisme et le :transport Historiquement, le développement du tourisme est lié directement au développement du transport –le tourisme implique les déplacements hors du lieu de résidence habituel-. Burkant et Medeik (1981) définissent le transport « moyen d’arrivée á une destination et moyen de se déplacer dans une destination ». Effectivement, en utilisant le système de léser, on en conclue que le transport est le mouvement du voyageur, produit du point d’origine jusqu’au point de la destination, il peut également être considéré comme une attraction. Par conséquent on en déduit que la popularité d’une destination est lié directement avec la variété des moyens de transport (les .autoroutes, annulation des règles maritimes et aériennes III) - Les différents intervenants du .domaine aérien Il paraît évident qu'il était nécessaire, en vue d'une exploitation optimale du secteur du transport aérien, de mettre en place des agents chargés d'assurer le rôle d'intermédiaire entre les professionnels du secteur et les .consommateurs Le phénomène touristique dans la croissance du transport - (1 :Aérien La réussite exceptionnelle du transport aérien a donné un sacré coup de fouet au tourisme international au cours de ces dernières décennies. Il est indéniable que grâce au transport aérien, le problème de la distance entre les .pays est définitivement résolu Ceci aura pour conséquence la réduction de presque au néant les barrières qui existaient jadis à savoir: le temps et, à moindre mesure, le .risque :les compagnies aériennes - (2 A leur création vers les années 30, les compagnies aériennes ont eut pour mission de rendre accessible l'offre à savoir les sièges d'avion et les lignes .aériennes à la demande qui n'est autre que les voyageurs :Les agents de voyage et les T.O -(3 Initialement créé pour vendre des billets d'avion, les agents de voyage représentent les premiers intermédiaires entre les compagnies et les .consommateurs Tours opérateurs: une appellation qui après maintes mutations se vit .adjoindre le synonyme de voyagistes IV). Les segments d'activités du transport aérien au Maroc :Le transport régulier -(1 L’accès au marché du transport aérien régulier international est régi par .les accords bilatéraux conclus entre le Maroc et les pays tiers Les capacités actuelles des accords bilatéraux conclus par le Maroc offrent de grandes possibilités d’accès au marché des services aériens .réguliers aussi bien pour les compagnies étrangères que marocaines Le transport aérien régulier sous pavillon marocain est assuré par la compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM) et la compagnie privée .Régional Airlines créée en 1997 :Le transport charter -(2 Ce type de vols est régi par la circulaire du 22 mai 2002 relative à l’exploitation des services aériens de transport public non régulier de .passagers aux fins touristiques Plusieurs compagnies marocaines et étrangères opèrent des vols .charter vers le Maroc Interdiction des vols charter sur les aéroports de Casablanca et Rabat .durant la saison d’hiver 2003-2004 :Le transport régulier domestique -(3 Le transport aérien régulier domestique est assuré par les .compagnies marocaines : L'assistance au escale et créneaux horaires -(4 L’assistance en escale est un service qui a été pendant longtemps un .monopole de fait de la RAM Le transporteur aérien demande au prestataire de service d’assistance en escale de lui accorder un créneau horaire conforme à son projet de .programme d’exploitation V). L’Open Sky dans le cadre de la vision 2010 (projets d'investissement Avec la finalisation de l'accord aérien global (Open Sky) avec l'Union européenne (UE), le Maroc aura franchi un pas important vers la réalisation .de la vision 2010 dans le domaine du tourisme L'Open Sky, s'inscrit dans le cadre de la stratégie aérienne globale lancée en 2004 par le gouvernement lors des Assises du tourisme de Casablanca et qui porte sur la libéralisation cadrée du transport aérien, la focalisation des efforts de la Royal Air Maroc (RAM) sur le hub de Casablanca, la création d'Atlas Blue, une compagnie Low-cost marocaine et la coordination entre les départements du Transport et du Tourisme pour synchroniser l'ouverture du .ciel avec les réalisations de la vision 2010 Meilleurs aéroports -(1 .aéroports sont actuellement référencés 444 Pour 2003, l'Assoc iation Internat ionale du Transp ort Aérien (IATA) a réalisé une enquête auprès de 70 000 passagers pour classer les 10 meilleurs aéroports du monde. Les critères de choix incluaient notamment les facilités d'accès aux aéroports, la qualité des services et la rapidité de connexion. Résultats, c'est l'aéroport de Dubaï qui arrive en tête devant ceux de Singapour et Hong Kong. Viennent ensuite Copenhague, Kuala Lumpur, .Séoul, Athènes, Vancouver, Cincinnati (USA) et Sydney : Fréquentations des aéroports-(2 : En 2005, les 10 premiers aéroports au monde en millions de passagers Atlanta (Usa) : 85,9 1 Chicago (Usa) : 76,5 -2 London Heathrow (GB) : 67,9 -3 Tokyo Haneda (Jap) : 63,3 -4 Los Angeles (Usa) : 61,5 -5 Dallas (Usa) 59,2 -6 Paris CDG (Fr) : 53,8 -7 Francfort (All) : 52,2 -8 Amsterdam (NL) : 44,2 -9 Las Vegas (Usa) : 44 -10 : Plan Développement 2003-2007-(3 Le plan de développement de l'ONDA pour les cinq années à venir est ambitieux et vise la préparation du secteur aéronautique aux mutations et défis à relever durant les dix prochaines années et s'inscrit également dans le .cadre de l'objectif national des 10 millions de touristes à l'horizon 2010 Le montant global des investissements est de 3,2 Milliards de dirhams : répartis comme suit Projets Montant d’investissement Développement des Capacités d'Accueil Aéroportuaires Millions Dh 1400 Programme de Qualité Millions Dh 130 Programme de Sûreté du Transport Aérien Millions Dh 210 Extension de la Couverture RADAR Millions Dh 300 Radionavigation Millions Dh 100 Radio & Télécommunication Millions Dh 200 Sécurité Incendie et Sauvetage Millions Dh 70 Autres équipements et grands travaux Millions Dh 790 La poursuite du Projet de la Technopole de l’Aéroport Mohammed V, intégrant la construction de deux hôtels, le premier en partenariat avec Royal Air Maroc de catégorie 3 étoiles et le second de standing 5 étoiles avec 220 chambres, en partenariat avec le groupement " THED International- Hilton – ." GENERIM CONCLUSION L’industrie des compagnies aériennes est développé sur plusieurs décennie dans un dynamique et forte concurrence d’industrie .Le voyage aérien coûte ,et la sûreté continue à être l centre d’intérêt de l’industrie et de .vol public L’accord de l’open-sky promet de nouvelles perspectives pour le tourisme national, la concurrence permettre d’augmenter la qualité et de rendre les prix plus compétitifs, Ce qui certainement jouera un rôle importants dans la croissance des arrivées touristiques au .Maroc .PARTIE 2:(LOW-COST) 1Historique: Les premières compagnies "à bas prix" sont nées en Europe dans les années 90 avec notamment Ryanair et Easyjet. Comme souvent, le concept était anglo-saxon avec pour idée de départ de relier entre elles des villes pas trop éloignées aux coûts les plus bas. Si à l'origine la création de ce type de compagnies dépendait d'initiatives "indépendantes", on pourra noter que désormais de plus en plus de low-cost sont en fait des filiales de compagnies nationales (BMI Baby pour British Midlands, Snowflake pour la SAS, Atlas Blue pour la RAM, Ted pour United...) ou des compagnies "traditionnelles" reconverties dans ce créneau. 2-Pourquoi les Low-Cost: C'est la raison d'être des low-cost que de proposer des tarifs imbattables. Et ce n'est pas rare, du moins si l'on est assez souple dans ses dates/horaires de voyages, que de trouver (hors taxes d'aéroports) des vols pour une vingtaine d'Euros, voire même parfois pour 1 € symbolique ! Bref, les compagnies à bas prix offrent d'excellentes opportunités pour qui veut se balader en Europe (ou dans quelques autres coins de la planète) à moindre frais. 3-Dans quel but? Un vol intra-européen d'une ou deux heures pour 1 € et des milliers de billets disponibles (jusqu'à 1 million avec Ryanair à ses débuts !). Comment est-ce possible et quel est le but recherché ? : - Se payer une campagne de pub quasiment gratuite; l'offre étant tellement "incroyable" que les médias la relaient facilement. - Faire découvrir la compagnie à un nouveau public. - Augmenter le trafic sur certains aéroports afin d'atteindre les objectifs initiaux et ainsi continuer à bénéficier de subventions locales. - Au niveau bilan annuel montrer que le trafic a augmenté largement d'une année sur l'autre (donc à l'annonce, l'action montera en bourse). - Piquer un maximum de clients à la concurrence sur ces mêmes dessertes afin qu'elle ait ainsi un manque à gagner en espérant aussi qu'elle fera faillite à la longue (et ensuite quand on a le monopole on remonte les prix comme le fît par exemple en son temps et dans un autre contexte Air France sur l'Afrique et les Dom-Tom après les faillites d'Air Afrique et d'Air Lib.). Trouver les bons prix: Cela nécessitera simplement de prendre le temps de chercher sur les sites des compagnies, en s'y prenant tôt dans ses réservations, et bien sûr d'avoir des horaires et/ou dates souples en évitant les périodes de grands départs (vacances, week-end...). Quant à l'information, au delà des sites des compagnies, on pourra toujours voir lowcostairlines.org ou Actulowcost qui sont parmi les webs les plus complets (et surtout à jour !) en la matière... contrairement à beaucoup d'autres qui présentent vraiment n'importe quoi sous prétexte que ce type de compagnies est dans l'air du temps ! 4-La Problématique: Le profil des passagers concernés : Outre un choix motivé par des tarifs bas, le profil de la personne voyageant par low-cost. est celui d’un passager plutôt jeune dont le déplacement est axé sur le tourisme en premier lieu, son séjour est court, 4 à 7 jours, il utilise la voiture à destination et demeure majoritairement en résidence secondaire ou chez des parents et amis (les hébergements marchands viennent ensuite avec 30 à 40% des nuitées) Cas particulier de la clientèle britannique : le rapport rappelle que le phénomène d’acquisition de résidences secondaires par la clientèle britannique notamment est un phénomène déjà ancien qui a précédé l’arrivée des compagnies low cost en France. Maison de la France estime ainsi que près de 500 000 résidences secondaires sont détenues par des britanniques en France. Les phases d’acquisition ou de possession de résidences secondaires sont dans tous les cas de nature à entraîner des flux touristiques supplémentaires par le fait des déplacements répétés des futurs propriétaires, propriétaires ou locataires, (jusqu’à dix séjours par an selon une enquête réalisée par l’aéroport de Marseille Provence auprès des passagers du Londres – Marseille. Impacts sur l’économie locale et le tourisme : c’est l’élément majeur des argumentaires développés par les compagnies pour convaincre les autorités aéroportuaires et les collectivités locales de participer au financement de l’implantation de ce type de trafic. On insiste sur la création d’emplois directs, indirects et induits et sur les dépenses effectuées par les passagers qui pour la plupart sont des touristes nouveaux et qui deviendront fidèles par renouvellement d’un mode de consommation qui les a séduit. Selon différentes études ainsi, sur les deux millions de séjours britanniques réalisés en France, en 2002, grâce aux compagnies low cost, plus de la moitié a pour motif des déplacements touristiques et résulte d’une nouvelle clientèle. Cette clientèle constitue un apport essentiel à l’économie locale puisque chaque passager-touriste est sensé dépenser entre 400 et 500 euros pour un séjour d’une durée moyenne de 4 à 7 nuits. Globalement, le rapport indique que l’impact du trafic low cost en terme de retombées locales en France peut être estimé à environ 1 milliard d’euros par an. Cela étant, ces opérateurs ne s’investissent que dans l’aspect transport de la chaîne de valeur, c’est aux collectivités et aux acteurs économiques de s’organiser ensuite pour optimiser les retombées. Les conditions demandées aux aéroports : pour accompagner leur développement sur une plate forme, surtout lorsque celle-ci est secondaire et possède un trafic commercial limité, les compagnies bas coûts sollicitent des conditions favorables d’implantation au niveau des taxes aéroportuaires, de la participation aux programmes promotionnels ou de la mise en oeuvre de nouveaux investissements. Cela étant, lorsqu’une compagnie low cost souhaite s’implanter sur un aéroport au trafic diversifié et situé dans une région à forte attractivité (Côte d’Azur par exemple), l’aéroport (Nice dans ce cas précis) ne propose pas d’aide spécifique. Les principaux litiges au niveau de l’octroi de soutiens financiers : la principale plainte concerne l’implantation de Ryanair à Charleroi. Cette compagnie aurait bénéficié d’aides contraires aux principes communautaires, c'est-à-dire ayant permis une baisse des coûts d’exploitation. Le second contentieux introduit a été défavorable à cette compagnie, l’aéroport de Strasbourg ayant été obligé par la commission administrative d’appel d’annuler son programme d’aide au marketing en raison d’une promotion trop centrée sur la compagnie et pas assez sur la région alsacienne. La situation créée chez les compagnies classiques : face à la concurrence des compagnies low cost, ces compagnies possèdent trois types de riposte possible sans qu’aucun ne soit apte à leur garantir une efficacité totale : des actions d’envergure de réduction des tarifs, la mise en oeuvre d’une politique de réduction des coûts et la création d’une subsidiaire low cost (filiale low cost). Les scénarios à moyen terme ,le rapport en propose trois : forte poussée du low cost, augmentation modérée et tassement. Le rapport met l’accent sur le caractère incertain de la tendance en insistant sur plusieurs variables difficilement modélisables : 1 • la demande induite (peut elle concernée 60% de nouveaux passagers pour chaque ouverture de ligne ?), 2 • la santé et l’attitude des compagnies traditionnelles, 3 • l’évolution des réseaux, 4 • la santé des compagnies low cost, 1 • les verdicts juridiques et le cadre réglementaire. Le rapport propose de retenir le scénario d’une croissance modérée de ce type de trafic en raison principalement du développement des bas tarifs par les compagnies classiques et des premières difficultés des compagnies bas coûts à assurer une croissance exponentielle. études de cas Le rapport propose l’étude de 7 cas d’aéroports possédant des liaisons bas coûts. Malgré des situations et des contextes différents (Beauvais, aéroport de transit, Dijon, aéroport délaissé malgré une ligne rentable…), tous ces exemples apportent un éclairage précis sur l’impact de ce type de liaisons en terme de retombées sur la plate forme aéroportuaire, sur l’économie locale et le tourisme. Ils mettent également en exergue la fragilité de certains aéroports secondaires dépendants à l’extrême de ces compagnies (de 60 à 99% de l’activité générés par le trafic low cost) et de leurs retournements éventuels de strategie . 5-L avenir du Low-cost: Gilbert Reveillon note que le low cost en France a 3-4 ans de retard par rapport à la Grande-Bretagne peut être du fait du modèle économique français (subventionné vs libéral chez les Anglo-saxons). La rationalité économique est la grande force des low cost "pourquoi payer plus cher un produit au minimum équivalent ?". L'équation low cost = moyens financiers limités n'est pas valable. Pour Nathalie Mery, l'offre low cost aérienne n'est pertinente que sur les courtes distances, en particulier en ce qui concerne le voyage d'affaires. Sur les longs et les très longs courriers, l'offre low cost n'est pas adaptée. Elle rappelle également que l'une des raisons de l'échec d'Air Lib est d'avoir voulu faire du low cost sans avoir les conditions optimum de production d'une telle offre (personnel trop nombreux (faible taux d’utilisation des PN, flotte disparate, obsolète et sous-utilisée, un personnel navigant mal exploité, une distribution via agences (réservation par internet insuffisamment utilisés, aéroports coûteux (Orly,…), multi activité du programme des vols (Air Lib Express, vols charter, Algérie, DOM/TOM, …). Transformer une entreprise "traditionnelle" en low cost est difficile car les structures et les modes de pensée doivent être transformés profondément. C'est d'ailleurs ce qu'exprime de manière quelque peu humoristique Leo Mullin, patron de Delta Airlines en disant que "le bébé d'un dinosaure sera toujours un dinosaure". Sa filiale low cost – Song – est d'ailleurs créée… en partant de zéro. Il paraît probable que les politiques "agressives" (campagnes publicitaires, prix d'appel très bas mais rarement accessible pour le voyageur lambda) et l'offre via un canal unique (le plus souvent internet) ne sont qu'une étape. Aujourd'hui les low cost comme EasyJet sont dans une telle optique essentiellement car elles se sont bâtis sur l'Internet et parce que la multiplication des canaux a un coût élevé. On peut penser qu'elles proposeront à terme une offre multicanal et multiaccès pour répondre au mieux à la demande et aux besoins des consommateurs. En effet, tous les clients n'ont pas les mêmes capacités, les mêmes compétences et la plupart "jonglent" entre différents canaux selon le moment et leurs besoins. La compagnie "historique" du low cost Southwest Airlines a d'ailleurs mis en place un programme de fidélisation, preuve s'il en est de son évolution. Marco Pimentel souligne aussi la dimension culturelle de telle entreprise. Southwest, qui n’a pas connu d’exercices déficitaire depuis sa création, il y a 30 ans, connaît un climat social extrêmement positif à tous égard, voire festif. CONCLUSION Le low-cost est-ce juste une tendance passagère ou assiste-t-on à un mouvement de fond dans la manière de consommer ? Bien malin, celui .qui pourra prédire l’avenir Le low-cost est en plein essor mais de l’autre côté, l’industrie du luxe ne s’est jamais aussi bien portée. Après une année 2005 extrêmement bonne pour toute l’industrie du luxe, l’année 2006 a présente sous les meilleurs auspices selon les spécialistes. Qu’adviendra-t-il du créneau ?Intermediaire Pour les associations de consommateurs, « le prix juste » doit donc être un prix suffisamment bas pour garantir que les fournisseurs de biens et de services n’engrangent pas des bénéfices sur le dos des consommateurs, mais un prix assez élevé pour garantir aussi l’innovation et l’emploi, notamment. Le prix juste signifie aussi que les produits restent de qualité, que la sécurité dans la consommation soit assurée, qu’un minimum de .service après-vente soit garanti ! Le low-cost oui, mais pas à n’importe quel prix