13 édition – 2013/2014 Pré-sélection des chroniques rédigées par

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13 édition – 2013/2014 Pré-sélection des chroniques rédigées par
Chroniques Lycéennes - Prix Charles Cros Lycéen
de la nouvelle chanson francophone
13e édition – 2013/2014
Pré-sélection des chroniques rédigées par les lycéens
1
Sommaire
Alexis HK – Fils de .................................................................................................................................... 3
Maissiat - Le Départ ................................................................................................................................ 5
Laurent Lamarca - Taxi ............................................................................................................................ 7
Melissmell - Déserteur .......................................................................................................................... 10
Iaross - Renverser .................................................................................................................................. 12
Sophie Maurin - Cortège (sans toi)........................................................................................................ 13
Laurent Montagne - Coloscopie d'un président.................................................................................... 16
Mell - Un pied dans le vide .................................................................................................................... 18
Gaël Faye - A-France .............................................................................................................................. 20
La Fanfare en Pétard - Noir comme l'or ................................................................................................ 23
Lisa LeBlanc - Aujourd'hui, ma vie c'est d'la marde .............................................................................. 25
Alex Beaupain - Après moi le déluge ..................................................................................................... 27
BATpointG - Juste une note................................................................................................................... 29
Charles-Baptiste - Aussi cool que toi ..................................................................................................... 31
Fauve - Blizzard...................................................................................................................................... 33
Ottilie [B] - AutOmne............................................................................................................................. 35
Strange Enquête - La vieille du jardin public ......................................................................................... 36
Junior Tshaka – Libère-moi.................................................................................................................... 38
Gasandji - Le temps ............................................................................................................................... 39
2
Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac
Classe : 2° Franco-allemand
Elèves : LUCAS Emma et PEYRUSSON-HOFMANN Emma
Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse
Classe : Seconde arts appliqués
Elève : MALPERTUIS Diane
« Qu’importe où tu vas, n’oublies jamais d’où tu viens... »
C’est ce que semble nous dire Alexis HK, qui nous revient
en 2012 avec une chanson teintée de mélancolie positive.
Bercé pendant toute son enfance en banlieue parisienne
par des chanteurs tels que Brel, Reggiani ou encore
Brassens, auquel il est d’ailleurs comparé, il commence à
écrire à l'adolescence, une période compliquée, entre
rébellion et découverte de la vie. Après 12 ans de carrière
dans la musique, Alexis HK nous livre son album « Le
dernier présent », dans lequel on trouve des collaborations
avec, par exemple Renan Luce. C'est de ce dernier cadeau
qu'est extrait « Fils de », une chanson au rythme lent, bien
qu’entraînant, ponctuée de rimes et portée par une voix
rassurante de ténor. Accompagné d’un clavier, d’une
guitare, d’une basse, d’une batterie et d’instruments à
cordes, il chante, sans jamais donner de leçons, la
fraternité et le temps qui passe, à travers l’histoire d’une
bande de garçons, « une poignée de bougres à
flâner », « issus des rangs de la middle-class, du middleWest », de la génération de mai 68 qui vieillissent et
assistent aux changements. Malgré une chanson qui a
parfois des allures de fin du monde, avec par exemple
l’attentat des tours jumelles à la fin, c’est finalement, et
par-dessus tout, l’envie de vivre notre vie au jour le jour qui
nous reste en tête. Un refrain dont on ne peut plus se
détacher et qui nous donne envie d’aller de l’avant. Alors
on est là, on avance.
Fils de ou plutôt d'une patrie qu'il adore, Alexis HK de son
vrai nom Alexis Djoshkounian était un garçon discret, au
regard tendre, qui dès l'âge de 17 ans commence la
musique. Il est ensuite repéré par le manager du label
"Musiques Hybrides". Aujourd'hui auteur-compositeurinterprète et âgé de 39 ans, Alexis HK enchaîne les albums,
avec notamment "L'Homme du moment" en 2004. Puis,
dans son 5ème album, la chanson "Fils de" une chanson
emportée par un timbre grinçant, un flot très personnel et
empreint d'une nostalgie indolente. Alexis HK fait passer
avec talent une observation de la société, de la mélancolie
middle class et de la nostalgie des temps passés. L'époque
utopique de mai 68 est totalement révolue, les rêves se
sont envolés au moment où les avions se sont crashés.
Ouvrons les yeux devant la dure réalité. Nous sommes tous
fils de cette nouvelle société.
Alexis HK – Fils de
Etablissement : Lycée Lalande, Bourg-en-Bresse
Classe : Seconde arts visuels
Elève : Laura-Laëtitia Pierre
Amis nous nous sommes égarés dans les chroniques
lycéennes en compagnie d’Alexis HK.
Un fils qui a été un enfant discret, timide, réservé, Alexis
HK devient un fils qui exprime sa personnalité dans ses
chansons. Sur son album "Le dernier présent", on trouve
des chansons de qualité, entonnées avec une nonchalance
grinçante, un timbre et un flot très personnels.
Un fils qui tire un bilan de ces cinquante dernières années,
pas vraiment réjouissant, mettant en cause les hommes au
pouvoir.
Un fils engagé dans la comparaison de deux époques.
Un fils qui écrit des paroles frappantes sur ses frères de la
"génération perdue", qui ont connu un moment dur,
acerbe, mauvais, rude, empli de tristesse où certains fils
sont plus mal que d'autres.
Un fils qui a connu l'attentat des tours jumelles : cruel,
violent, brutal, féroce, sanguinaire, terrible...
Un fils qui a une voix grave et qui vous transporte dans les
préoccupations des années 60 à
aujourd'hui.
Etablissement : Lycée Victor Hugo, Lunel
Classe : 2de
Elève : WECKER Adam
Au début, je pensais que le CD que je m’apprêtais à lancer
allait devenir ce genre de babiole que l'on laisse au fond
d'un tiroir que l'on n’ouvre plus jamais après l'avoir fermé.
Et lorsque l'on déménage, l'on se demande : « Pourquoi
j'avais ça, moi ??? » Mais tout ceci c'était sans compter sur
la première chanson de ce disque : « Fils de ». Cette
chanson, de l'album « Dernier présent » est en quelque
sorte une balade dans les années soixante-dix et quatrevingts. La chanson d’Alexis HK propose une mélodie
aguicheuse et des paroles simples mais qui pourraient bien
3
rappeler des souvenirs à certaines personnes. Mais la force
de cette chanson ne réside pas dans ses paroles ni dans sa
mélodie mais dans la voix d’Alexis HK qui vient doucement
embrasser la musique pour faire émaner de cette chanson
une bonne odeur de chanson française. Voilà quelque
chose digne d'un chanteur qui en est déjà à son cinquième
album.
Etablissement : Lycée Victor Hugo, Lunel
Classe : 2de
Elève : LEFEBVRE Lucas
Ce titre poétique mérite l’attention !
« Fils de », un titre au nom équivoque, composé et joué par
Alexis HK, tend à poétiser l’utilité dans la société d’une
personne ou d’un groupe de personnes en fonction de
leurs origines sociales, en retraçant leur vie de
l’adolescence, jusqu’à la mort. Objectif largement accompli
car, de la même façon, le fond musical, est calculé pour
nous faire ressentir une profonde mélancolie,
accompagnée d’une légèreté visant à renforcer cette
sensation (insouciance de la jeunesse dans un contexte de
pauvreté). Par ailleurs, cet aspect slam et la voix chaude
confèrent un côté Italo-Balkanique à ce morceau. Cette
légèreté s’efface au cours de la chanson pour laisser place
uniquement à une lourdeur en accord avec les paroles qui,
une fois écoutées dans le détail, sont remplies de nostalgie
dans les deux derniers couplets. En ayant écouté les autres
titres de l’album, je me suis d’ailleurs rendu compte que ce
dernier était le fruit d’un audacieux métissage de Raga,
Dub et de chanson française, le tout de manière
extrêmement poétique. Ainsi, cette chanson restera dans
ma mémoire tant pour l’aspect reposant provoqué par le
chant, que, pour un fond musical des plus légers et
mélodieux. A vite se procurer !
Etablissement : Lycée La Bruyère, Versailles
Classe : Seconde
Elève : Hélène Devys
ET SI LA FIN DU MONDE ETAIT POUR DEMAIN ??!
Alexis HK n’a jamais fait la une des grands médias et c’est
tant mieux pour tous ceux qui aiment la chanson non
formatée. Trainant déjà sa voix tremblante et moqueuse
dans la chanson française depuis quinze années, le voilà
reparti en sortant son nouvel album « Le dernier présent ».
On dit souvent la chanson française classique et monotone
mais la nouvelle perle d’Alexis « Fils de » prouve le
contraire.
Ce titre novateur évoque la fin des temps avec un regard
amusé et stimule nos papilles lexicales. Musique pop
entrainante, voix chaude et apaisante, mots ciselés,
histoire riche… Il aborde ainsi la vie des fils de mai 68 en
dressant le portrait de toute une génération ainsi que plus
discrètement l’attentat des tours jumelles tout ça dans un
morceau engagé. Alexis HK ose des thèmes forts et
profonds qu’il sait traiter avec la légèreté de la chanson.
Prenant le contre-pied de l’ambiance sinistre que nous
évoque la fin du monde, il opte pour une philosophie
d’espoir et d’optimisme. Contrairement à certains de ses
acolytes, l’instrumentation n’est pas laissée de côté, bien
au contraire. Les Influences musicales et les arrangements
bien soignés accompagnent la subtilité du texte.
Ce poète qui prend plaisir à jouer avec la langue française
invite ainsi l’auditeur à vivre chaque instant comme le
dernier. On aurait tort de ne pas prêter oreille à son travail
qu’il mène avec discrétion et délicatesse.
A écouter avant que le ciel ne nous tombe vraiment sur la
tête.
Etablissement :Lycée Ledoux, Besançon
Classe : Seconde
Elève : Etienne Dodin
Alexis HK constitue la preuve que l'on peut combiner
légèreté et engagement personnel dans une chanson. C'est
notamment le cas dans « Fils de », chanson extraite de son
5ème album « Le Dernier Présent » (sorti en septembre
2012), où l'on retrouve un artiste, au timbre unique et à la
voix traînante, évoquer les changements sociaux qu'a
connu la génération de Mai 68. Alexis HK semble ici
éprouver une sorte de mélancolie « middle class » que l'on
retrouve grâce au rythme lent ainsi que la guitare et la
batterie, jouées de façon relativement calme.
A travers les expressions « fils de l'idéal du général », « fils
de centriste », Alexis HK dépeint une société tant
autoritaire qu'humaniste, ayant pour image le Général de
Gaulle.
Ensuite, il évoque successivement « l'ère Mitterrand », puis
semble dire que tous ces efforts accomplis en matière
d'humanisme et de tolérance se trouvent remis en cause
avec le crash du 11 Septembre.
On apprécie ce morceau car il traite de sujets engagés tout
en étant relativement léger et audible, que ce soit au
niveau du rythme, de la mélodie ou encore du timbre
nonchalant de l'auteur. Le clip est également de qualité,
avec un défilement rapide d'images qui suggèrent cette
période où naît société de consommation et de loisirs.
4
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Guillaume METAYER
Fils de ? Aurons-nous la réponse en écoutant Alexis HK ?
Une écriture poétique atypique, une voix calme et posée et
des instruments de musique envoûtants modèlent un style
très personnel.
Son album, « Le dernier présent », est un bilan de la vie de
l'auteur avant la fin du monde, thème développé tout au
long de l'album. Alexis HK délaisse l'humour pour aller vers
d'avantage de poésie. Fort de la maturité sans doute, cet
album tisse un fil rouge au fur et à mesure des
compositions.
Dans « Fils de », Alexis HK inscrit un triple sens à ses
paroles. Pour l'auteur, c'est « un portrait collectif d'une
génération, qui devient quadragénaire, à la fois intime et
sociétal ». Comme dans tout l'album, on peut également
retrouver l'esprit de la fin du monde. Pour finir, on
remarque que le refrain exprime un esprit de révolution.
Cette chanson, à la fois douce et envoûtante de par son
rythme et sa mélodie dans les aiguës, nous entraîne dans
un autre monde au sein d'une « mélancolie positive ».
Guitare, voix, synthétiseur, basse, batterie : une formation
classique pour une musique très personnelle.
Maissiat - Le Départ
Etablissement : Lycée Emile Loubet, Valence
Classe : Seconde
Elève : Floriane Tual
L'amour et ses ruptures inspirent les chanteurs depuis
toujours. Mais la douceur angélique d'un cœur brisé fait
toute la différence. Quelques notes de piano et un chœur
digne des « Choristes » peuvent traduire toute la
mélancolie d'un amour délaissé. Fille de Françoise Hardy et
Dominique A, Maissiat nous dévoile sa version de la
tristesse amoureuse avec « Le Départ ».
Connue pour sa musique pop-raffinée, cette compositrice –
interprète expose une noirceur mélancolique dans ce titre
profond et intemporel. Sensible tout en étant simple, ce
morceau serait comme un baume au cœur à déposer sans
modération. Avec un piano délivrant des notes douces,
pareilles à une balade, la chanteuse nous emmène dans
son monde, au plus profond de ses sentiments. Quant à sa
voix angélique, elle soutient cette apesanteur céleste,
comme pour alléger le poids que peut être l'abandon. On
voit défiler une foule de souvenirs et une certaine nostalgie
nous envahit lorsque l'on entend ce texte triste et
poétique.
Maissiat, pareille à un ange déchu, délivre le message de
l'amour abandonné et dépose un linceul de pommade sur
notre cœur meurtri. On espère, en tout cas, que n'est pas
venu pour elle le temps du départ...
Etablissement : Lycée Leclerc, Saverne
Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et
société
Elève : Marie Dequéant
Un si beau voyage ...
Le départ ?! D'accord, mais pour aller où ? Amandine
Maissiat nous emmène dans son univers, qui semble au
premier regard impossible d'accès mais qui finalement, au
fur et à mesure que l'on s'en approche, devient de plus en
plus abordable. Elle nous guide en effet, à travers sa
chanson "Le Départ", au cœur d'elle-même et nous confie
ses sentiments les plus personnels, ce qui fait de nous ses
confidents.
Le monde d'Amandine Maissiat tel qu'il est décrit là, n'est
pas sans rebondissement. Sa chanson pourrait représenter
une partie de la vie qu'elle a vécue ou qu'elle serait en train
de vivre. Ce serait une part douloureuse des plus intimes,
car elle dit haïr un être qu'elle pense avoir trop aimé et cela
la rend triste et coupable. Cette romance parle donc de ces
histoires de cœur qui malheureusement finissent mal.
Histoires de cœur : sujet connu de tous !
Trois petits couplets et un minuscule refrain. Autrement
dit, peu de texte mais pourtant très riche en émotions et
très bien accompagné d'une douce mélodie au piano. Les
paroles de cette chanson traduisent le passé.
Au compteur déjà trois albums et dans un futur proche, un
concert qui promet de nous emmener loin de nos jours
quotidiens. Cette jeune lyonnaise n'a pas fini de nous
surprendre !
5
Etablissement : Lycée André Maurois, Bischwiller
Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et Soc
Littérature et Société
Elève : Fanny Bernhard
Un piano... Une voix douce et envoûtante... Des paroles
venant du fond d'un cœur brisé... « Le Départ » de Maissiat
nous emmène par-delà les limites de la musique et des
émotions.
Nous partons. Nous arrivons dans un monde gris, gris
comme l'amertume et le désespoir. Il pleut. Il pleut des
larmes d'amour et de tristesse. Nous entendons un air
lointain, seul habitant de ce monde. Il est aussi nostalgique
que l'atmosphère qui nous entoure. Notre âme se mêle à
cette douce mélodie, jusqu'à ce qu'elles ne fassent plus
qu'un.
C'est fini, nous nous réveillons. Quel rêve étrange... Cette
musique trotte encore dans notre tête, inoubliable.
Inoubliable, la chanteuse. Maissiat, chanteuse française de
32 ans, ancien membre du groupe Subway, a totalement
changé son style en un style nouveau et sublime.
Cette chanson... C'est un départ. Un départ pour un autre
monde.
Etablissement : Lycée Elie Faure, LORMONT
Classe : Première L
Elève : COUDERC Mathilde
Un mystère nommé Amandine Maissiat.
Maissiat accompagnée de son piano à la belle mélodie
nous fait le plaisir de nous proposer une chanson
mélancolique et émouvante « Le Départ ». Maissiat est
comme un ange déchu qui à travers ses paroles suscite des
émotions comme l'angoisse du temps et l'amour fuyant qui
plongent parfois l'auditeur dans un monde oppressant.
« Le Départ » où l'amour et la mort flirtent
dangereusement, est une chanson réellement sombre.
Cependant, malgré cette atmosphère ténébreuse, Maissiat
la rend vivante grâce à sa voix douce qui lui donne une
particularité: la sensualité. Cette voix suave mise en écho,
nous transporte dans une petite église de province et nous
fait ressentir une tristesse magique. Alors qu'elle faisait
partie du groupe Subway, elle a décidé de prendre son
envol et sort son premier album « Tropiques » en 2013.
Tout en fermant les yeux, on se laisse emporter et
envelopper par son univers noir rempli malgré tout de
clarté. Nous respirons enfin.
Etablissement : Lycée les iris, Lormont
Classe : Seconde
Elève : Marie Gonzalez
Douceur, légèreté tels sont les mots qui nous viennent à
l'esprit lorsque nous écoutons Maissiat dans son morceau
"Le départ" issu de son album "Tropiques".
Débutant sa carrière avec le groupe "Subway" en tant que
chanteuse, la jeune lyonnaise de trente et un ans passe
d'un milieu rock à un monde de douceur envoûtant
toujours accompagnée de son piano.
Dans cette chanson, Maissiat, lève le voile sur ses
sentiments, nous dévoilant son cœur, face au départ d'un
être aimé. Sa voix poignante et ses mots nous transpercent
et nous émeuvent à ne plus savoir quoi en dire.
L'accompagnement du piano avec ses accords et le suivi de
cette mélodie douce, rajoutent à cette émotion une
fragilité qui nous donne une folle envie de pleurer à
grosses larmes.
Maissiat n'a pas peur de nous ouvrir son cœur et nous
prouve qu'elle peut être émouvante, malgré son passé
dans un groupe de rock. Ce pari est si bien relevé qu'elle
est maintenant comparée à Françoise Hardy.
Ce morceau suave pourra toucher n'importe quel cœur de
pierre.
Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG
Classe : 2nde Option musique et Arts du Son
Elève : Arthur WURTZ-ADAM
Partons nous balader accompagnés par la voix d’une
chanteuse nommée Maissiat. Amandine Maissiat, née en
1982 et d'origine lyonnaise, rejoint tout d'abord le groupe
Subway en 2005 avant d'entamer finalement une carrière
solo en 2009. « Le Départ » est tiré de son album «
Tropiques » qui nous pousse à écouter notre cœur. Un
texte sombre, un piano ne jouant que des accords mineurs
nous amènent à l’introspection. Maissiat crée donc une
atmosphère intime autour du cœur, décrit tout au long de
la chanson comme brisé ou encore de pierre. Cette voix qui
ondule telle un sortilège, vire de plus en plus dans la
noirceur et la tristesse de la chanson. Une musique
généreuse et raffinée, plutôt mélancolique et nostalgique
du passé qui permet encore une fois de mettre en valeur la
voix mystérieuse et calme de la chanteuse. Le piano
l’environne d’un décor lugubre tout en jouant d'une façon
épileptique qui révèle toute la beauté de la musique pop
de Maissiat. On en redemande encore et encore et des
paroles, aussi dures et douces à la fois, touchent
directement au cœur et en révèlent tous les aspects
sombre et cachés. Notons également cette touche de
sensualité que la chanteuse apporte au texte, une note
personnelle évoquant sa vision de l'amour et de la haine,
de la colère et de la joie. Et Maissiat nous retient sans
relâche, jusqu'à ses dernières paroles, jusqu'à ses derniers
mots, et nous sommes prêts au départ pour voyager dans
le reste de son album.
6
Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle
Classe : Terminale Secrétariat
Elèves : Gwendolyne Gouinaud et Gwendoline Chailloux
Ex chanteuse du groupe Subway, Amandine Maissiat a
troqué sa guitare et les sons rocks contre une voix douce et
susurrée, laissant libre court à une sensibilité et à un
romantisme qui nous transportent.
A la croisée des chemins entre Bashung et Françoise Hardy,
déjà récompensée du Prix Charles Cros et encensée par la
critique, cette jeune artiste fend l'armure dans ce titre "Le
départ", tiré de son premier album "Tropiques" et nous
emporte dans un profond désespoir, celui d'un amour
perdu.
Tout en délicatesse et en retenue, Maissiat nous enchante
tant par sa musique lancinante que par ses textes
poétiques, ciselés un brin théâtraux, dignes d'un Corneille
ou d'un Racine. Avec des mots simples, qui touchent au
cœur, elle nous livre ici une chanson délicate faite à son
image. Un chant d'amour plein d'émotions pures et de
sensualité. Un cri.
A pleurer.
Cependant, son premier album solo intitulé « Tropiques »,
est tout récent car il date de 2013. Suffisamment d’années
pour polir les mots et comprendre les tumultes de nos
passions (« Ô lourde peine, Ô serments décimés, Je vous
hais de vous avoir tant aimé »). Maissiat choisit la pudeur
et dévoile ses blessures sans les exposer. La musique,
délicate, très mélodieuse (la voix féminine comme une
réponse au piano classique) se rapproche d’une ritournelle
innocente, avant de nous emporter dans un tourbillon
d’émotions. Douleur et douceur imbriquées. Un talent
solaire, tel nous apparaît Maissiat, un nouveau monument
de la chanson française, que de nombreux artistes brillants
saluent à sa juste valeur : Dominique A, Jeanne Cherhal, et
JP Nataf sont déjà fans… Une nouvelle voix qui fait bien sûr
penser à Françoise Hardy, conquise à son tour par les
qualités d’écriture et le charisme naturel de la belle. Un
parrainage royal, digne des contes de fée. Maissiat est une
artiste à part entière et son voyage est loin d’être fini…
Laurent Lamarca - Taxi
Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil
Classe : Seconde littérature et société
Elève : Manon LE MEUR
Etablissement : Lycée Le Farradou, BLAGNAC
Classe : Seconde
Elève : Capucine Clech
Larguez les amarres, hissez les voiles … « départ » vers le
monument Maissiat ! Avec une voix douce, quelques notes
de piano, des claviers soufflant le froid et le chaud, notre
auteur-compositrice-interprète atteint les sommets, et
nous captive par un texte-choc, qui affronte la mort ou
l’absence. Malgré son jeune âge, « cette ovni » de la
chanson française a déjà une belle expérience artistique.
Depuis l'enfance, cette Lyonnaise est éprise de musique !
Laurent Lamarca a-t-il réussi
A nous faire monter avec lui
Dans sa fuite en taxi ?
L’artiste vit pour la scène, les interprétations,
Où il transmet sa fougue, toute son énergie ;
Dans plusieurs de ses textes, il nous parle de sa vie,
Et ce premier album est une révélation.
On lui pardonnera ses paroles limitées
Et les couplets qui sont très souvent répétés,
Car son rythme et son « beat » subtilement composés,
Font écho au moteur d’une voiture débridée.
Entre des rimes croisées et d’autres redoublées,
Le tempo de Taxi est toujours bien trouvé,
On se perd dans les rues, dans la ville, dans ses rêves,
Attendant avec lui qu’un nouveau jour se lève.
La chanson s’accompagne d’un clip vidéo
Où le chanteur s’enfuit d’une ville pleine d’idéaux,
Et termine sa course dans une campagne perdue,
Il se trouve « loin des rêves », des rêves qui l’ont déçu.
A la fin de Taxi, quand les lumières s’éteignent,
Que le son se dissipe, le rythme ralentit,
Quand la course s’arrête, que la chanson finit,
On reconnait l’artiste….est-ce le début d’un règne ?
Taxi devrait tracer une belle route chez les jeunes,
Ils sauront apprécier car c’est une musique « fun » ;
Mais va-t-il dépasser l’enceinte des lycées
Pour toucher un public aux attentes haut placées ?
Ce jeune lyonnais de trente-deux ans
Sort son album « Nouvelle Fraîche »
Aux sons électro entraînants
Qui répétés, donnent de la « pêche ».
7
Etablissement :Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : Clément COUTAND
Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac
Classe : 2° Franco-allemand
Elève : Lilian VINCENT
Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse
Classe : Seconde arts appliqués
Elèves : Louise JEZEQUEL, Tom LEFEVRE
Laurent Lamarca séduit, attire, de par son naturel, son
charisme, son exactitude. Dès son premier album : «
Nouvelle fraîche », Laurent Lamarca se dévoile au grand
public tel un vrai artiste à part entière. Après avoir délaissé
sa vie lyonnaise pour s'installer dans la capitale, Laurent
s'est consacré uniquement à la chanson.
« Taxi » est une chanson au rythme monotone et répétitif
parfois redondant. Rythme en accord avec les paroles
transmises à son auditeur. La batterie et l'instru
électronique mettent en valeur la voix quasi blasée du
chanteur. Par l'intermédiaire de sa voix blessée et lassée,
on perçoit mieux le message que souhaite faire passer
Laurent Lamarca. La tonalité de sa voix est en parallèle
avec les paroles de la chanson. Par exemple, lorsque le
rythme diminue, sa voix ralentit.
L'écriture de la chanson est inspirée de la vie personnelle
du chanteur, comme un moyen pour lui de mieux se
dévoiler à son tout nouveau public populaire. « Taxi » est
un moyen de s'évader, de partir et de voyager à travers
une chanson à laquelle on peut s'identifier. Il est donc
possible de se reconnaître dans les paroles de l’artiste.
Lorsque la vie quotidienne peut nous paraître maussade,
triste et injuste, l'écoute de « Taxi » permet de prendre une
nouvelle route, un nouveau chemin et de s'évader juste le
temps de trois petites minutes ...
« Hep Taxi » s'écrit Laurent Lamarca. C'est avec cette
même détermination que ce jeune homme lyonnais de 32
ans, d'origine Sicilienne nous embarque à bord de sa
voiture jaune. Bercé par la campagne de ses grandsparents, il transforme le garage de ses derniers en homestudio et interprète avec sa sœur et ses cousines de la
variété.
Plus tard, il participe à un groupe de rock ; un producteur
est séduit par les maquettes de Laurent et lui propose de
tenter l'aventure parisienne. Il joue d'abord avec des
musiciens tels que Luce, Ycare, Camelia Jordana et
compose pour bien d'autres... Puis il décide de revenir à un
projet plus personnel et entame une carrière solo sous son
propre nom. De concerts en concerts, c'est aux
Francofolies de 2011 qu'il se fera connaître du grand
public.
« Taxi », extrait de son premier album autobiographique et
multicolore « Nouvelle Fraîche », tient une pulsation très
marquée tout au long du morceau aux sonorités
électroniques. Les chœurs et accords, décomposés et
distordus à la guitare, donnent du relief, de la profondeur
et même une dimension aérienne et infinie au voyage. La
voix, similaire à BBbrune, est chaude, langoureuse et
incroyablement bien timbrée. Pas de couplet mais un
refrain bref, vif, énergique, qui nous conduit vers d'autres
rues, d'autres routes, d'autres avenues, d'autres horizons,
bref une « Nouvelle Fraîche »...
Et bien montons à bord du taxi de Laurent Lamarca et
bonne route à tous!
Laurent Lamarca est le compositeur et interprète de
« Taxi », un titre à fleur de peau haut en sensibilité tiré de
son album « Nouvelle fraîche ». Cette chanson nous happe
dans l’univers du jeune Lamarca, nous sommes tour à tour
voyageur, chauffeur de taxi, enfant perdu, hypnotisés par
une combinaison simple : une guitare unique, quelques
arrangements, un chanteur solo, 2 ou 3 accords récurrents
et un rythme lancinant. Rien de mieux pour se laisser
porter ! Et c’est dans un état second, au bord de
l’inconscience, qu’on s’engouffre dans le taxi que Laurent a
affrété. Certes, cette chanson ne soulèvera pas les foules
mais elle donne un aperçu sans fioriture, ni superficialité
des pensées du chanteur, chose rare à notre époque. Pour
nous, telle une mise à nu, il fait son introspection, et
dévoile doutes et désillusions. Et c’est à ses côtés,
regardant défiler le même paysage, qu’on se laisse aller.
Cependant il le fait d’une manière implicite : ses paroles ne
sont pas des mots percutants mais des métaphores
poétiques et lyriques comme atténuées d’un doux voile
qu’il dépose sur notre réflexion. Il psalmodie, de sa voix
monocorde, « Taxi emmenez-moi » et nous, auditeurs,
l’accompagnons impuissants. Est-ce un ordre ? Une plainte
? Plutôt un besoin vital, de se délester de souvenirs trop
lourds, d’abandonner sur le bitume froid et humide la
souffrance pour s’enivrer de la danse des lumières de la
nuit, de se laisser bercer, de perdre ses repères pour
plonger dans l’engourdissement caractéristique que
procure la route. Laurent Lamarca par le biais de cette
chanson nous oblige à faire face à l’abîme de notre
existence et c’est avec lui, durant 3 minutes 33, que se
déroule notre voyage initiatique en taxi. C’est avec lui que
l’on s’engouffre vers la lumière libératrice, avec lui que l’on
8
aperçoit le bout du tunnel et c’est avec lui qu’on se réveille,
tout engourdi de cette épopée, muni d’un œil neuf plein
d’attente de l’avenir.
Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie
Classe : Seconde
Elève : Elsa GIRARD
Attachez vos ceintures !
Voici descendre un homme qu’il ne faut pas laissez passer.
Il va trop vite ce passager inconnu, tantôt dans le noir de la
nuit, tantôt sous la lumière des phares. Au volant du
groupe XX Mariani, il aimait écouter à la radio « At the
drive in ». Mais maintenant, il fait route seul, tentant
parfois le covoiturage pour pimenter le trajet ! Ce
chauffeur n’est autre que Laurent Lamarca, un musicien
déroutant, démarrant sur les chapeaux de roues avec son
titre « Taxi ».
C’est en ouvrant la portière de son bolide que Lamarca
dévoile, sous la carrosserie massive, un vent de liberté. En
effet, qui n’a jamais eu la furieuse envie de quitter les
embouteillages de la vie ? C’est à travers cette route
hasardeuse conduite par une voix charmeuse que l’artiste
transporte les auditeurs. Laurent Lamarca fait défiler son
texte avec sincérité et instinct dans un monde où lui-même
est perdu. Sous le capot, un rythme régulier de batterie
énergique se fait entendre tel un moteur qui tourne à
régime constant. Des guitares électriques glissent sur un va
et vient de notes enfumées, tandis que des chants en écho
apparaissent plus loin sur le bord du bitume. La voix de
Laurent Lamarca se fond dans ce décor qui défile
inexorablement, jalonné d’effets électroniques agissant
comme les éclairages d’une ville. Au plus loin des chemins
résonnent de faibles coups de klaxon et des sirènes
sonnant leurs sourdes détresses.
Embarqués aux cotés de Laurent Lamarca, un nouveau
paysage sonore se dévoile, influencé par la musique
underground, mais renouvelée par la jeunesse innocente
de l’artiste et l’ivresse du voyage. À écouter sans limitation
de vitesse !
Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC
Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et
Société
Elève : Juliette Buchet
En taxi avec Laurent Lamarca !
Dans son premier album « Nouvelle fraîche », l'artiste
lyonnais nous livre «Taxi», magnifique chanson qui nous
emporte dans un tourbillon d'émotions. La chanson sonne
donc comme une invitation au départ. Mais départ pour où
? Départ pourquoi ? Il s'agit peut-être d'une fuite, destinée
à oublier pour vivre à nouveau «loin des rêves perdus». Car
qui n'a jamais rêvé de monter dans un taxi pour fuir une vie
devenue trop pesante ?
Le temps d'un couplet, le chanteur évoque de manière
sibylline des souvenirs auxquels il semble vouloir échapper,
peuplés d'une sorte de fantôme qui continue de le hanter,
et auquel il s’adresse sans lui donner de nom : « oui toi tu
sais ». Suit alors un pont musical, en rupture avec le reste
de la chanson, et le temps s'arrête. La musique est plus
douce, il n’y a plus de percussions et on se sent planer,
emporté par les sonorités aériennes. C'est un moment de
suspension, comme un adieu à ce que l'on a été, un
hommage au futur que l'on va découvrir.
Puis le refrain reprend, et notre taxi redémarre. Toujours
les mêmes paroles, que l'on croirait scandées à l'infini…
“Taxi emmenez-moi”… toujours cette envie d'ailleurs, de
fuir la ville où vivre est devenu si lourd. On ferme alors la
porte au passé, aux idées noires. Il n'y a plus de place que
pour l'avenir. Peu à peu, la voix du chanteur s'éloigne, se
dilue dans la musique, et s'éteint dans un decrescendo
final, comme une plongée dans l'infini encore inconnu.
Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil
Classe : Première L
Elève : BERDIE-VITRAC Amélie
Accrochez-vous, le phénomène Laurent Lamarca est né!
C'est dans son tout premier album que nous le retrouvons
après ses deux précédents singles à succès. Intitulé
"Nouvelle fraîche", l'album apparaît déjà comme une
invitation à l'évasion et au voyage, sentiment repris dans la
chanson "Taxi". En effet, Laurent Lamarca partage ses
envies de nouveautés, de partir dans des lieux inconnus
pleins de beauté, ce qui n'est pas pour nous déplaire! Vous
serez, vous aussi, transportés par cette rythmique originale
qui vous emmènera vers d'autres horizons ! L'artiste
talentueux utilise, comme pour la plupart de ses titres, des
instruments électroniques parfaitement bien utilisés et
maîtrisés. Ce tout nouveau talent à la voix jeune, chante
des paroles poignantes et mélancoliques. L'émotion est au
rendez-vous ! Le morceau est articulé autour de moments
rythmés et de calme. La guitare électrique discrète et les
chœurs saisissants et déchirants apparaissent au fur et à
mesure du morceau, de manière crescendo. "Taxi" allie
émotion et rythmes entraînants, évoquant la fuite vers
d'autres horizons inconnus, sentiment représentatif de ce
titre qui se trouve être une magnifique découverte. Pari
gagné, Laurent Larmarca nous transporte dans son univers
si spécial qu'il est difficile de s'en passer. C'est donc un titre
addictif que nous vous proposons aujourd'hui. C'est assuré,
il conviendra à une large mosaïque de profils musicaux!
N'attendez pas pour goûter à cette nouvelle expérience
envoûtante!
9
Etablissement : Lycée Claude Bernard, Villefranche-surSaône
Classe : Seconde enseignement d'exploration option art du
son
Elève : Néhémie Rampon
Le “ Taxi“ de Laurent Lamarcca nous emmène au cœur
d’une cité étrange, aux sonorités singulières… Son Lyon
résonne en lui-même. Perdu dans une ville aux mille
chemins, Laurent se balance entre la variété française et
une technique moderne unique en son genre. Le rythme
freiné de sa batterie ralentit la course effrénée du synthé.
Le cœur serré, la guitare saura le prendre au tournant ! Les
avenues ne lui suffisent plus, les boulevards sont trop
étroits, les notes se bousculent. Au passage, sa voix astrale
retentit aux angles des rues. Dehors, le vent est frais, les
nouvelles aussi. Son style dépasse les frontières du réel, les
paroles instables, légèrement accompagnées de ces coups
de batterie, nous tient en alerte : on ne peut s’empêcher
de tenir jusqu’au dernier écho. En quelques minutes, le
jeune chanteur nous envoie rêver dans cet univers sans
égal et musical. Ceci est plus qu’une chanson, c’est une
aventure que nous fait vivre Laurent. A travers quelques
mots, des images nous viennent, une ambiance pure,
simple et instrumentale : le sans faute. Après avoir entendu
passer ce “Taxi“, vous ne serez plus jamais comme avant…
Melissmell - Déserteur
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : Lucie CHESSE
Les premières notes de guitare remplissent l’air, puis la voix
grave et troublante de Melissmell vient nous marquer de
son fer. Artiste libre et engagée pour sa liberté, elle prend
la route pour nous entraîner dans un voyage vers son
enfance et son avenir. Cette ballade, c’est le tiraillement
intérieur d'une femme voulant tout quitter, pour s’offrir
une nouvelle vie, où ses vœux se réaliseraient – enfin – et
dans laquelle ses peurs d’enfances seraient balayées. Qui
est cette personne à laquelle Melissmell s’adresse ? Ce
départ vers l’inconnu est-il un adieu à un ami ? Hésitante, il
lui manque un souffle de raison pour lui donner le courage
de partir, de se trouver, de se bâtir une nouvelle vie...
Qu’est-ce que le futur pour cette artiste ? Rien d’autre que
le fruit de ses propres choix. Elle suit ses envies, et
seulement les siennes, pour se tracer une route qu’ellemême ne connaît pas encore. Find your own way,
murmure-t-elle à la fin… Oui, Melissmell s’est convaincue,
elle déserte, et nous entraîne avec elle.
Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG
Classe : 2nde Option musique et Arts du Son
Elève : Clément PAYEIN
Si pour vous aussi, guerre rime avec incompréhension,
alors rejoignez Melissmell sur la route, celle de la
désertion.
Melissmell, de son vrai nom Mélanie Francette Coulet,
impose un style entre rock alternatif et chanson française
engagée, entre Noir Désir et Damien Saez.
Cependant, comme avec ces derniers, l'important reste le
texte : l'histoire d'un soldat qui ne comprend plus les
raisons de son combat, qui rêve d'un monde apaisé, libre. Il
semblerait qu'il soit aussi question d'une histoire d'amour
qui le tiraille. Face à ces incompréhensions et à ces doutes,
le soldat finit par déserter.
La musique, quant à elle, se fait minimaliste, sobre, mais
puissante. Deux guitares et un petit ukulélé pour
accompagner la voix, doucement rauque. Avec de temps
en temps quelques coups de grosse caisse.
Mais Melissmell ne souhaitait-elle pas viser à un public plus
largue ? Cette chanson pourrait aussi s'adresser à nous, qui
acceptons sans nous questionner les contraintes et les
ordres imposés par d'autres. Au fond, cette musique ne
serait-elle pas un appel à une contestation plus large ? Une
façon de dire non aux puissances dirigeantes et de suivre sa
propre voix ?
Un texte fort et poétique, une mélodie douce et
entêtante… Melissmell pose de vraies questions qui
méritent réflexion.
Bravo !
Etablissement : Lycée Mermoz, SAINT-LOUIS
Classe : Secondes et Premières Option Facultative Musique
Elève : Florian GUILLAUMAT
Entre rage, sincérité Et Smells Like Teen Spirit…
Mélanie Francette Coulet est une artiste française de 33
ans, partie de loin (a commencé sa carrière dans la rue).
Son nom, Melissmel, est né d’un savant mélange de
mélisse (« plante qui soulage les maux des femmes »), de
mélisme (technique vocale) et de… Smells Like Teen
10
Spirit !! En effet, la jeune femme est une grande fan de
rock.
Melissmel écrit « Déserteur » (extrait de l’album « Droit
dans la gueule du loup », sorti en 2013) avec des mots
forts, ses galères passées lui ayant forgé un caractère bien
à elle. « Il s’agit de dire la vérité, quitte à se faire détester »
dit-elle.
« Déserteur » est instrumentalement très simple. Une
guitare acoustique, une autre électrique avec une basse et
une batterie. Et c’est tout. L’artiste, par cette
instrumentation presque reggae (par les contretemps joués
à la guitare) a joué la carte de la simplicité, et c’est réussi.
C’est réussi car cette ‘instru’ n’en fait pas trop, laisse le 1er
rôle aux paroles. Dès le début de la chanson, on est plongé
dans une atmosphère dramatique par un « demain, je
prends la route » explicite. Dénonçant le sort réservé aux
déserteurs de guerre en se mettant dans la peau d’un
soldat écrivant une lettre où il dit vouloir déserter,
Melissmel nous touche par la sincérité de ses paroles.
Ce soldat va sans doute prendre la route de la liberté.
Melissmel va sans doute prendre la route du succès et de la
reconnaissance.
de la chanson française, elle nous transporte ailleurs. Avec
sa voix rocailleuse, profonde et pleine de sensibilité, elle
apporte en plus ce petit moment de légèreté qu'il nous
faut pour commencer la journée ! Sa chanson nous pousse
à aller de l'avant, vers nos rêves et nos envies, vers un
monde meilleur. On est porté par le rythme et les paroles
remplies de vérité sur le monde et la vie. Cela nous touche
davantage lorsque l'on sait que cette chanson trace le
parcours de l'interprète ; abandonnée par sa mère, elle est
allée de l'avant et a réussi. Quelle belle leçon de vie. Il ne
suffit pas d'avoir de grands mots ou de belles phrases pour
faire aimer, il faut juste garder son honnêteté et sa
simplicité. C'est comme ça que la mélodie du "Déserteur"
nous transporte à travers l'univers de la chanteuse. Ainsi,
on s'allonge sur notre lit et on se laisse porter par la
musique. On a plus qu'à fermer les yeux pour déjà nous
voir sur la route de nos rêves, un jour, lorsque l'on aura
déserté...
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Flora CABOT
Qui veut prendre la route vers une destination inconnue
avec Melissmell ? Un voyage surprenant, mélancolique et
bercé par une voix douce et sensible. Des paroles
profondes et belles accompagnées de guitares sur un air
paisible, bercé par la voie pleine de tristesse et de
tendresse de Melissmell.
Mais par son énergie, cette chanson réveille chez nous des
sentiments étranges : de la mélancolie mais aussi de la
colère et de l’indignation.
Melissmell, de son vrai nom, Mélanie Coulet, est née en
Ardèche, elle est auteur, compositeur et interprète. Elle se
fait remarquer en 2008, lors d’un festival.
Qui n'a jamais eu envie de déserter ?
Au fond, on l'a tous souhaité, chacun à notre manière
évidemment. Mais on ne savait comment exprimer cette
envie de partir, on le voulait c'est tout. Et bien Melissmell
nous donne les mots...
Cette chanteuse de 33 ans met des mots à nos sentiments
et nous fait voyager. Accompagnée d'un synthétiseur et de
guitares électriques et acoustiques ; d'un style musical issu
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Juliette Blin
« Déserteur », écrit et composé par Guillaume Favray, est
extrait de l’album « Droit dans la gueule du loup » sortit en
2013.
« Je t’écris cette lettre » fait référence au poème de Boris
Vian, qui se nomme aussi « Le Déserteur ». Chacun de nous
se rappelle de ce poème touchant et engagé contre la
guerre. Melissmell revisite ce poème qu’a chanté Boris Vian
et le rend plus moderne.
La répétition au début de chaque couplet, la voix de
Melissmell, la musique, les paroles, la mélodie, nous
entraîne un peu plus dans la chanson.
Melissmell arrive à nous emmener, le temps d’une
chanson, sur une route inattendue.
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Morgane Adamolle
« Déserteur » est un titre évocateur. Comme Boris Vian,
Melissmell transmet un message dans cette chanson :
s’enfuir pour ne pas être embrigadé, s’enfuir pour ne pas
devoir tuer.
Dans son deuxième album « Droit dans la gueule du loup »
sortie en 2013, la chanteuse mélange rage, tristesse, colère
et sincérité.
Dans cette chanson, la voix grave et pleine d’émotion de
Melissmell nous transporte dans un autre monde.
Un monde rempli de mélancolie et de poésie où plane une
envie d’évasion et de liberté. La répétition de la mélodie
nous incite à la fredonner. Melissmell est une nouvelle
artiste importante pour la chanson française.
11
Etablissement : Lycée Léopold Sedar Senghor , Evreux
Classe : 2nde Litso et MPS
Elève : Léya Godekday
Après avoir touché le cœur de ses fans avec ses précédents
albums, Melissmell fait son grand retour avec un nouvel
album sorti en Avril 2013.
Auteur-compositrice et interprète, Melissmell nous dévoile
un nouveau titre avec un mélange de chanson et de
musique rock; Déserteur. Elle réussit incroyablement bien à
conquérir ses fans, avec des paroles sincères mais
cependant pleines de colère et de rage.
De son vrai nom Mélanie Francette Coulet, elle s'inspire de
Noir Désir, Mano Solo ou encore Nirvana que nous
pouvons vite apercevoir dans ses chansons. C'est une
femme pleine de créativité et pleine d'inspiration.
De sa façon personnelle, elle arrive à s'exprimer et à
dévoiler ses pensées. Ce rythme binaire et entraînant de la
guitare et du piano reste dans nos têtes. Des paroles qui
insistent sur la société d'aujourd'hui, entre l'écologie ou
encore l'exclusion d'autrui, elle dénonce avec rage et
sensibilité à la fois, la mauvaise route que prend l'avenir.
Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar , Le Mans
Classe : Seconde Littérature et société
Elève : Yann Corbeau
En sortant ce second album, Melissmell laisse tomber les
masques, se livre à l'auditeur. Elle nous confie son histoire,
son passé tel un saut dans le vide. Ce morceau «Déserteur»
issu de son deuxième album intitulé «Droit dans la gueule
du loup» est un réel retour aux sources relatant le besoin
de renouveau et d'épanouissement de l'artiste. Elle nous
envoûte et nous emmène dans son univers à la fois
mélancolique et rempli d'espoir. «Déserteur» nous dévoile
le profond besoin de l'artiste de fuir son monde oppressant
et de partir vers de nouveaux horizons pour peut-être
mieux se découvrir... Cette ode à la rébellion est une
véritable prouesse musicale que l'on a envie d'écouter
encore et encore... Enfin, la force des paroles rédigées sous
la plume de Guillaume Favray complète vraiment la
mélodie et l’ensemble forme un tout magnifique ! Alors à
tous les amoureux de la musique, il est temps de se jeter
dans la gueule du loup !
Iaross - Renverser
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Sarah DE AZEVEDO
Cette chanson commence comme un rêve pour finir
comme un cri.
Nicolas Iarossi, fondateur du trio Iaross, avec son parlé
chanté et sa voix torturée à la Bertrand Cantat, veut nous
réveiller pour de bon.
La musique se lie intimement aux paroles, enlacement des
sons et des mots. Le départ sonne doux comme un songe :
notes de guitares égrenées subtilement. Puis vient la
brutalité du réveil : guitares de plus en plus violentes,
saturées et saxophones en sus.
Musique lancinante, voix plus criante et paroles acerbes. Le
réveil sera celui de nos consciences endormies, Iaross veut
nous bouleverser.
Renversement : initiation à vivre enfin l’instant présent.
« Renverser », dernière piste de l’album éponyme, petit
dernier d’Iaross, se termine en beauté. Car à la fin de
l’écoute, envouté par les dernières notes de guitares et le
rythme acéré de la batterie, « reste quand même
l’humaine envie de vivre ».
C’est la rage au ventre et l’espoir au cœur que l’on ressort
de cette écoute avec le vent de la révolte soufflant dans
nos têtes. La recette d’Iaross fonctionne, on se prend au
jeu, tout est possible et puis, qu’avons-nous à perdre ?
« Il est grand temps demain, d’aller souiller le ciel pour
renverser le temps." Le réveil n’en sera que meilleur.
Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac
Classe : Seconde
Elève : Elliott Natrrass
« Un violoncelle, un carreau délavé et la mort entre dans
un bar», ça vous évoque quoi ? Une blague que votre ami a
lancée autour d'un feu de camp ? Un sketch hilarant des
Monty Python ? Une chanson des Beatles dans l'ère de Sgt.
Pepper’s ?
Non, plutôt la révélation renversante de la part de ce
groupe français dirigé par le violoncelliste-chanteur Nicolas
Iarossi. C'est la sortie de leur troisième album (après
« Lazar » en 2008 et « Ventre » en 2010). « Renverser » : le
single du même nom est une chanson très « Dazed and
Confused ». On y repère un mélange de blues, de rock et
une touche de psychédélique.
Le mélange en question est très efficace, avec une
composition complexe et des harmonies incongrues. Le
remplacement de la basse par un violoncelle rend le single
encore plus singulier. La chanson se termine de manière
éclatante, avec un déchaînement de tous les musiciens,
puis un solo qui serait joué par l'une des Triplettes de
Belleville.
Iarossi, dans son chant, appelle au soulèvement. Il souhaite
12
une sorte de révolution qui ne serait pas une révolution
collective, une masse de gens en colère dans la rue,
formant un vacarme inhumain, mais plutôt une révolte
intime, amoureuse, une révolte à deux.
La poésie, dans le monde de Iaross, ce monde nouveau,
remplace les promesses politiques de l'ancien monde
corrompu.
Etablissement : Lycée les Iris, Lormont
Classe : Seconde
Elève : Justine Kermarrec
Le violoncelliste renversant
Au début, Iaross est un violoncelliste : Nicolas Iarossi, qui
en 2008 monte un projet solo. Depuis 2009, Iaross est un
groupe : Germain Lebot, batteur et Colin Vincent, guitariste
on rejoint l'aventure. Ce groupe rock revient en 2013 avec
son deuxième album sortit chez l'Autre Distribution :
"Renverser".
Parmi les 11 titres de l'album se fait remarquer la chanson
éponyme. La mélodie mystérieuse et les influences jazz du
saxophone baryton vous transportent dans un monde à
part. Sur cette mélodie vient se poser la voix de Iarossi qui
sait chanter mais surtout donner une vie et un sens à
chacun des mots qu'il prononce. Cette prononciation
singulière, presque poétique fait s'infiltrer dans chacun des
pores de votre peau une force qui délivre le message
d'Iaross.
En effet, cette chanson fait passer un réel message : c'est
un hymne à la révolution. Chacun peut percevoir la
révolution d'une façon différente mais on trouve tous une
raison de s'identifier au message que fait passer le groupe.
Le mot "révolution" n'est jamais prononcé mais est
toujours implicitement présent sous forme de métaphores.
Ici, la révolution est une "magique nuit" ou bien encore une
"conscience du firmament" qui "perfore les temps
installés". Cette "conscience du firmament" balayera la vie
ou "les carreaux délavés" font de nous des êtres moroses
qui ont perdu toute sensibilité. Il s'agit de "renverser le
temps".
Cette chanson est un véritable appel à la révolution sous
toutes ses formes. La qualité de la mélodie et des paroles,
poétique, fait résonner en nous force et courage. Le
message universel que fait passer Iaross s'inscrit
pleinement dans l'ère du temps.
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Sébastien HIEU
un grand verre, c’est
Un cocktail d’influences variées : une musique efficace
Pratiquant avec talent la route du Rock et de la Chanson ;
S’égarant volontiers sur les traces de l’Electro ou
l’Expérimental.
L’auditeur explore la savante musicalité du trio,
Si riche que l’album « Renverser » en 2013 fit l’unanimité.
Des poèmes raffinés, Iaross est là pour en verser
Pleins nos oreilles ; un flot de mots laissant voguer nos
sens.
Les rimes caressent, explosent,
Questionnent l’avenir et espèrent.
La bande rend même hommage à Baudelaire
Offrant sa version Rock du Spleen LXXVI du poète maudit.
La nuit prend fin.
Entendez ; la messe hallucinatoire en versets,
Les psaumes torturés du prophète Iaross.
Vivez la transe sur une ode noire et hypnotique,
Haletant, vous finirez par vous réveiller.
2008 : l’origine du trésor en vers, c’est
Trois montpelliérains ; Nicolas, Germain et Colin.
Chant, violoncelle, percussions et guitare électrique
Nous offrent un chef-d’œuvre lyrique et musical.
Laissez–vous voyager ; tomber à la renverse, et
Savourez l’amertume des mélodies lancinantes,
Le piquant de l’instrumentation tourmentée.
Goûtez aux ambiances tantôt suaves et apaisées,
Tantôt âpres et enragées ; toujours enivrantes.
Que votre cœur déguste et cherche le sens à
La sombre et succulente poésie de Iaross.
Un soupçon de Bashung et une pincée de Radiohead dans
Dans vos têtes, à l’endroit à l’envers c’est,
Les stances de trois virtuoses qui sans cesse résonnent.
La poésie de Iaross n’est pas prête de s’arrêter,
Irrenversable.
Sophie Maurin - Cortège (sans toi)
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : Océane Besançon
Qu'elle soit au chant ou à la composition, Sophie Maurin
parvient à transporter notre esprit au rythme de sa
musique tout aussi légère que sa voix. Auteur-compositeurinterprète, elle a sorti un album au cours de l'année 2013
13
où elle a su faire preuve d'une inventivité musicale
bluffante en choisissant d'introduire, par exemple, de
petits détails comme le bruit des ciseaux dans la chanson
du même nom. Même si cela peut sembler insignifiant, il
est certain que beaucoup approuveront ses choix, ce que
ne démentiront pas ceux qui la suivent actuellement dans
sa tournée. Elle est accompagnée de deux complices, un
violoncelliste et un percussionniste-clarinettiste, ainsi que
de son inséparable piano. Même si elle compose ellemême ses chansons, il lui arrive de se référer à des œuvres
littéraires telles que « Cortège » de Jacques Prévert. Elle
reprend en effet ce poème, sans oublier d'introduire un
petit refrain énergique et entêtant. Le rythme de la
chanson est principalement donné par son piano, subtil
accompagnateur d'une ribambelle de mots. Elle parvient
sans mal à s'approprier les jeux de mots de Prévert pour les
mixer avec son fond musical riche et entraînant. De plus, sa
voix se marie agréablement bien avec le son cristallin du
piano et l'énergie donnée par les autres divers instruments.
Laissez-vous donc entraîner par les notes de Sophie Maurin
qui saura vous faire passer son énergie débordante !
amoureuse.
La chanson débute par de délicates notes au xylophone qui
instaurent immédiatement une ambiance légère et
féminine, soudainement réveillée par la voix puissante de
la chanteuse qui égrène et décortique soigneusement
chaque mot, atteignant des sommets mélodiques avant
d’entonner avec une armée de cœurs l’entêtant refrain, ce
cortège qui défile dans sa tête mais qui n’a plus de sens
sans toi.
Sophie Maurin exprime mieux que quiconque à travers
l’absurdité des phrases du poète le doux délire dans lequel
nous plonge la perte de l’être aimé, l’absence d’une
personne qui nous fait soudainement voir des serpents à
café, des moulins à lunettes, des ramasseurs de conscience
et des directeurs de mégots.
Décidément, un seul être vous manque et tout est
mélangé.
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Jeanne Jouan
Le « Cortège » de Prévert a pris un coup de jeune. Sophie
Maurin, artiste remplie d'un brin de folie, est l'auteur de
cette magnifique réécriture « Cortège (sans toi ) ». Le titre
est tiré de son premier album, éponyme, intitulé Sophie
Maurin sortie en mai 2013. Les paroles de Jacques Prévert
plus l’accompagnement de Sophie donnent un merveilleux
mélange de subtilité, d'imaginaire, de fantaisie et de folie.
Le morceau est un régal pour les oreilles : son piano fou et
son timbre passent comme une lettre à la poste. « Cortège
» est au départ un poème qui décrit un étrange défilé, mais
ce défilé prend une toute autre ampleur dans la chanson :
le cortège se métamorphose en procession. L'artiste utilise
l'auto dérision de façon habile pour que le titre devienne
Qui n’a jamais été touché par la douce folie et la joie
communicative qui se dégage des poèmes de Jacques
Prévert ?
Qui n’a jamais éprouvé un enivrant sentiment de gaieté
devant l’absurdité des phrases du génial poète ?
Sophie Maurin, auteur-compositrice-interprète originaire
du Var, sait à merveille, à l’aide d’un piano, d’un violon et
de quelques percussions, orchestrer les paroles de «
Cortège », en y ajoutant sa propre dose de folie
Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES
Classe : Seconde 202
Elève : Quentin Balavoine
joyeux. Tout ceci est très agréable et est interprété avec
humour et sincérité. On trouve aussi un rythme et des
rimes, offerts par le poème, qui rendent le titre dansant et
dynamique. Dans cette chanson (comme dans toutes celles
de Sophie Maurin) le français swingue comme il ne l'a
jamais fait, on dirait que la chanteuse s'amuse et elle nous
fait partager sa folie dès les premières notes. Que vous
soyez « un contrôleur de la table ronde, un chevalier de la
compagnie de gaz de paris, un repasseur de Coligny, un
amiral de ciseaux, une reine de peine, ou encore un
homme d'Angleterre » et si vous cherchez de l'originalité,
du nouveau avec un brin de folie ; ce titre est pour vous !
Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse
Classe : Seconde arts appliqués
Elève : Claire PAAS
Un poème de Jacques Prévert, repris en musique avec des
notes légères, une mélodie aérienne et originale, une voix
emplie de liberté… Cette voix, c’est celle de Sophie Maurin,
auteur- compositeur-interprète, pianiste classique de
formation. Telle l’architecte qu’elle fut auparavant, la jeune
femme a structuré la mélodie de « Cortège (Sans Toi) »
avec inventivité, sans rendre la musique excessive, ni
chargée. Une architecture musicale qui est donc
consciencieusement réfléchie par l’artiste. Pourtant, de
prime abord, on pourrait juger ses mélodies simples mais
en tendant une oreille plus attentive, on découvre
l’inventivité qui se cache derrière la simplicité. Le premier
album « Sophie Maurin », sorti en 2013 et déjà
récompensé par de nombreux prix, comporte onze
chansons aussi surprenantes et agréables les unes que les
autres. Cordes, toypiano, kalimba, clarinette, vibraphone,
percussions et cuivres se rencontrent dans une bouffée de
liberté et de bonheur qui apaise. Il en émerge une effusion
14
de créativité qui donne envie de sortir, de prendre l’air, de
tenter de nouvelles choses, ou tout simplement d’être
heureux.
Etablissement : Lycée Victor & Hélène Basch, Rennes
Classe : Première S
Elève : Floriane LORY
Plus rien n’a de sens sans elle
Sophie Maurin, auteur-compositeur.
« Éponyme », son album,
Après un duo avec Jamie Cullum,
Est gorgé de couleurs.
Pianiste classique de formation,
Peut-être future star,
Originaire du Var,
Elle est pleine d'ambition.
Avec cette chanson,
Adieu la dépression !
Elle nous attire sur son manège.
Elle emprunte donc « Cortège »,
Un poème de Prévert,
Avec des paroles sans queue ni tête,
Mais pour les gens ouverts,
C'est le méli-mélo d'un poète.
Un cortège,
Très étrange.
À la fois amusant
Et intrigant.
Etablissement : LYCEE DE MIREPOIX, MIREPOIX
Classe : 1ère L Littéraire
Elève : Jérémy Ramos
Le texte a pour organisation
Un mélange d'expressions,
Qui créent de nouvelles images,
Avec de nouveaux visages.
Des paroles pétries d'ironie,
Un bazar bien construit.
Un rythme qui varie
Du lent au rapide : on sourit.
Musique pleine de légèreté,
Qui emporte avec facilité.
Dans la tête elle entre,
Puis nous prend au ventre.
En l'écoutant avec constance,
On retrouve une âme d'enfant.
On veut, bizarrement,
Courir et danser en toute innocence.
Et pour les instruments,
On a le piano, tellement beau,
Avec pour accompagnement,
Le violoncelle qui ruisselle.
Défilons ensemble dans le cortège de Sophie !
Depuis la sortie de son premier album intitulé
« Eponyme », la jeune et talentueuse Sophie Maurin nous a
tout de suite conquis avec son titre « Cortège (sans toi) ».
On apprécie la voix enchanteresse, la rythmique donnée au
morceau, sur lequel l'artiste virevolte au rythme du piano,
de la guitare ainsi que de la contrebasse.
Une chanson qui nous rappelle vaguement le célèbre titre
« New soul » de Yael Naim.
On aime aussi le texte décalé et surréaliste qui suit ce
rythme entraînant et qui défie la logique à l'image des
nombreux chiasmes présents dans les paroles : Sophie
nous raconte une histoire d'amour qui lui fait perdre la tête
(« Tu vois le cortège qui défile dans ma tête/Tu vois le
cortex qui défie tout le texte/Plus rien n'a de sens/ Sans
toi. »).
Le tempo est croissant puis s'arrête et repart comme une
histoire d'amour inachevée.
Au premier abord la chanson dégage une sensation de
fragilité et de légèreté, ce qui est trompeur. Le refrain est
entraînant et reste ancré dans la tête telle une comptine.
Ce morceau au tempo entraînant nous fait revenir en
enfance, ce genre de rythme est accessible à tous et est
parfait pour danser.
Ce titre révèle la personnalité déjantée et loufoque de
cette artiste pleine de talent qui sait nous faire rire tout en
offrant des instants de douceur. A vos écouteurs !
Libre et joyeuse est la voix,
En mouvement perpétuel,
Comme la chanteuse : naturelle.
Voilà « Cortège (sans toi) ».
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Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-Pénil
Classe : Seconde
Elève : Leconte Clémence
Un rythme prenant, une voix mélodieuse et des paroles
dépourvues de sens au premier abord, voilà le trio du brio
d’une artiste en pleine éclosion. Sophie Maurin, auteurcompositrice-interprète bouleverse les codes avec son style
pop. Aucune de ses chansons ne se ressemble ! Si vous
voulez de l’extravagance mêlée à de l’originalité, cette
artiste est la perle rare. Le morceau débute sur les lames
d’un marimba, puis la voix de Sophie tonifie la composition,
avant l’arrivée du violoncelle qui apporte de la fraîcheur à
l’ensemble. C’est un univers doux et coloré que l’artiste
nous propose, dans lequel il faut accepter de se perdre
avant d’être sauvé par le piano, élément central de la
mélodie. On retrouve alors le duo piano-violoncelle,
combinaison sonore qui accompagne souvent Sophie. Ici
les percussions impriment au morceau des couleurs
loufoques qui n’auraient sans doute pas déplu à Jacques
Prévert, puisque c’est son poème « Cortège » que notre
fantaisiste habille de musique. Avec un style proche de
Mathilde Forget, Cœur de Pirate et un univers musical
influencé par Camille, Sophie s’inscrit dans cette chanson
française féminine et créative de haut niveau. La surprise
tient aussi à l’élocution de la demoiselle : une articulation
nette et percussive, un débit de parole rapide, donnant du
rythme et du relief à sa chanson. Pour une baisse de moral
ou simplement une envie d’évasion, mettez-vous en rang
et suivez la cadence : regain d’énergie assuré!
Laurent Montagne - Coloscopie d'un
président
Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry
Elève : Djefel Salim
C’est un Laurent Montagne au sommet de son art que l’on
retrouve dans sa nouvelle chanson «Coloscopie d’un
président» tirée de son album «A quoi jouons-nous ?» sorti
en 2013 et disponible un peu partout. Qui est Laurent
Montagne me direz-vous? Auteur compositeur et
interprète depuis plus de 15 ans, ce montpelliérain a su
s’imposer par son originalité et sa musique qui sort des
sentiers battus. Mais qu’a cette chanson de si spécial ? Elle
raconte l’histoire d’un jeune homme bourré de diplômes
qui s’est lancé dans le commerce de l’air. Vendre de l’air,
comme du l’air ou des biscuits. Jugé coupable de meurtre
de masse, grâce à la corruption des médias, d’avocats, il
réussit à s’acquitter et se faire élire président !
Des paroles donc qui interpellent, qui bousculent, qui font
prendre conscience du monde dans lequel on vit où
l’argent est le graal et à l’heure du politiquement correct.
Une bouffée de vérité qui fait le plus grand bien. Tout ça
associé à une musique entraînante, parfois inquiétante.
Une chanson d’appel aux endormis. Bien sûr, toujours une
voix s’adaptant à la musique, tantôt tranquille, tantôt
violente.
Laurent Montagne signe sûrement sa plus grande réussite.
Etablissement : Lycée St Bernard, Bercenay en Othe
Classe : Seconde Arts visuels
Elève : Sadaki
Pareil à un grand corps malade...
Prendre quotidiennement une dose de la chanson de
Laurent Montagne, "Coloscopie d'un président" afin
d'éviter toute lividité, surtout si vous êtes politicien. Le cas
échéant, prenez cette dose musicale matin, midi et soir
pour parer toute déprime sociale.
Symptômes : sonorités sombres rappelant Noir désir, voix
rauques et grave avec un relent de Kyo, perte de parole en
public, timidité aiguë.
Etat d'esprit du patient: grandes envies de frapper
président et ministres, immense pulsion de chanter le
politiquement incorrect.
Etat d'esprit de l'entourage: réflexion, mais parfois
incompréhension.
Effets secondaires: révolte envers l'état, ouverture des
yeux, sifflotement mélodique, grande gueule.
Ce médicament ne convient pas aux politiciens qui brassent
de l'air et risquent par conséquent une aérophagie sévère.
Si les symptômes persistent, le patient est condamné à
écouter Montagne en boucle, sans quoi il demeurera un
bon pigeon à la solde de cette société pourrie.
Etablissement : Lycée Jean Moulin, Pézenas
Classe : Seconde
Elève : Matthieu Morgado
Laurent Montagne, c'est tout d'abord un auteur
compositeur interprète qui sort des sentiers battus de la
chanson française. Accompagné par un trio plein de
spontanéité il sait être résolument rock, prêt à faire vibrer
les décibels mais aussi fragile et sensible lorsqu'il aborde
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des sujets plus intimistes. Laurent Montagne change le
visage vieillissant de la musique sans ouvrir les portes déjà
trop utilisées de la musique commerciale. Il est maître de
sa musique, de ses pensées et n'hésite pas à nous le faire
savoir!
"Coloscopie d'un président" tirée de l'album "A quoi jouons
nous?" nous apporte comme il le dit un "bol d'air", mais un
bol de vérité sur le passé souvent douteux, malodorant et
inconnu de nos dirigeants. A travers la voix cynique d'un
chef d'entreprise qui se lance en politique, il dénonce
férocement le culte de l'argent et le luxe dans lequel
certains vivent, l'aspect mercantile de notre société qui
permet grâce au fric de se payer les médias et de peu à peu
gravir l'échelle du pouvoir. L'habillage musical grave et
intense, électrique, progresse, monte tout le long du
morceau pour accompagner la voix posée, délibérément
glaciale, mais revendicative de Laurent Montagne.
"Coloscopie d'un président" ne peut que plaire à tous ceux
qui veulent de la musique et du sens, loin des chansons
formatées prête à consommer.
Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER
Classe : SECONDE ARTS DU SON
Elève : Aurore Rossius-Gagnon
Après quelques années de solitude à chanter pour les
enfants au fil des saisons, Laurent Montagne, l'ancien
chanteur des Acrobates, revient en force: ils sont
maintenant quatre dans une formation plutôt rock.
Influencés par le fond musical de Dominique A, ses
nouveaux partenaires lui créent une toile sonore prenante
à l'intérieur de laquelle il tisse des textes intenses et
poétiques.
Dans la Coloscopie d'un Président, la voix particulière,
teintée d'un son rauque, s'élève au milieu d'un air sombre
et souterrain. Elle nous attrape, nous emporte dans les
pensées tortueuses et conspiratrices d'un politicien. Le flot
de musique obscure et dense nous emprisonne. La voix
menaçante nous conduit au cœur des intestins sinueux du
président : l'air devient irrespirable... batterie, guitare et
basse explosent dans une violente colère...puis
s'immobilisent pour repartir avec retenue en attendant la
prochaine déflagration!
A la fin de cette coloscopie nous atteignons à nouveau la
surface et nous reprenons notre souffle avec soulagement,
toutefois doté d'un brin d'envie d'y retourner!
Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry
Elève : Amandine Masure
« Coloscopie d’un président » : une plongée nauséabonde
dans les abysses de la finance et du pouvoir !
Presque inconnu des médias traditionnels, Laurent
Montagne, ne chôme pas. Après avoir parcouru les festivals
de France et de Navarre, en groupe et en solo, cet artiste a
su conquérir ses lettres de noblesse en se faisant connaître
des amateurs d’impertinence et d’humour noir. Loin des
standards de la « star Ac » et « The Voice », ce rebelle a su
séduire par son audace verbale, sa musique catégorique et
son parcours atypique. Il en donne une nouvelle preuve
avec cette chanson «coloscopie d’un président».
Faisant la satire des énarques et des démocraties
modernes, Laurent Montagne dénonce avec ironie le destin
tout tracé des fils à Papa qui mettent leurs pas dans ceux
de leurs pairs. Avec cynisme et surtout beaucoup d’humour
sont dénoncés tous les marchands du temple qui font de
l’argent sans scrupule ni regret, à n’importe quel prix, fût-il
celui de la vie.
Cette chanson prend un écho particulier dans le contexte
des scandales politico-financiers qui éclaboussent
régulièrement la réputation de nos dirigeants. Mais le rire
n’empêche pas l’indignation contre les banquiers, les
industriels ou les politiciens qui trahissent la confiance :
Laurent Montagne nous le rappelle !
Etablissement : Lycée Beauregard, Montbrison
Classe : 2de Arts du son
Elève : Elise Bouchet, Léa Valette
Le fin mot sur un président.
Qui n'a jamais rêvé d'être Président ? Laurent Montagne
nous raconte dans une de ses chansons, "Coloscopie d'un
président", comment "il" a accompli ce rêve d’enfant, celui
de devenir président, même si cette chanson est loin d’être
une comptine. Après quelques années dans le groupe "Les
Acrobates", il entreprit une carrière solo, puis en 2012,
forma un petit groupe, accompagné par Pierre-Yves Serre
(Guitares), Christophe Revol (Basse) et Olivier Génin
(Batterie). C'est avec ce groupe que sortira l'album "A quoi
jouons-nous ?" où se trouve le titre "Coloscopie d'un
Président", qui est bien loin d’être un jeu…
Cette chanson nous plonge dans le monde dur et
impitoyable des affaires. Avec des sonorités sombres et sa
voix en retrait, il nous compte son parcours, celui d'un
"vendeur d'air" sans scrupules. Accompagnée d'une basse,
d'une batterie et d'une guitare, cette chanson nous
emmène dans le monde de la dure réalité, sans morale,
basé uniquement sur le profit. Il examine de l'intérieur le
chemin parcouru pour devenir Président, d'où l'emploi du
mot "Coloscopie". Laurent observe avec sarcasme le
"cynisme de rigueur" et raconte cette histoire de la vie d'un
côté très sombre, pointant les défauts de notre existence
ayant perdu ses valeurs de démocratie, « trouvant gain
plus profitable » de se baser uniquement sur l’argent.
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Cette chanson poignante nous montre un artiste plein de
talent, croyez-nous…
Etablissement : LP GOLF HOTEL, HYERES
Classe : Terminale électrotechnique
Elève : CYNTHIA KERBERIOU
Etablissement : Lycée Guist'Hau Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Nicolas KAUFFMANN
De l’air pour l’ère du vent. « Si tout se vend, pourquoi pas
l’air ». Laurent Montagne dénonce la langue de bois, les
mensonges des uns, l’hypocrisie des autres. Le chanteur a
une voix plutôt calme, sûre d’elle au début du morceau,
elle s’emporte en même temps que la batterie dès la
deuxième minute et c’est le rock qui l’emporte et qui nous
emmène dans une fable qui dénonce ceux qui brassent
l’air.
Monde des affaires, monde de la politique même combat :
gagner le cœur pour se remplir le porte-monnaie. Président
de la république ou de groupe économique il « vend du
vent ». La voix apaise, mais en confiance pour mieux
capturer sa proie. Elle est embobinée, on lui fait croire que,
l’air de rien, l’air est un bien qui se monnaye. Et si t’en
veux, il faut raquer. Lib’airez-vous somme l’artiste. Il ne
manque pas d’air le proctologue ! Une dénonciation déjà
entendue mais l’air et la manière diffèrent… Un vrai bol
d’air ! Et pour pas cher…
Sorti le 27 mai 2013, le titre "Coloscopie d'un président" de
l'album "à quoi jouons-nous ?" sonne comme un retour de
la chanson française engagée.
Après ses premiers pas au côté du groupe "les acrobates",
Laurent Montagne s'essaye en solo avant de se joindre à
Pierre-Yves Serre (Guitares), Christophe Revol (Basse) et
Olivier Génin (Batterie) pour ce nouveau projet. Une
esthétique à la Noir Désir les anime et les guide dans leur
défi qui devient leur prouesse. Leur lourde influence pour
ce groupe mythique de la fin du siècle dernier les a
conduits dans leur sillage, au studio légendaire de ''Des
Visages Et Des Figures''.
Désormais, l'expérience parle. La maitrise de la langue
française liée à une musique envoutante nous donne un
aperçu des capacités de cet artiste qui n'en finira jamais de
nous étonner : Des sujets toujours plus sensibles abordés
avec toujours plus de poésie et de sensibilité.
''Coloscopie d'un Président'' dénonce les hommes d'argent
et surtout leurs méthodes inhumaines, capitalistes sans
doute, n'hésitant pas à vendre l'air, vendre la vie.
Le jour viendra où le nom et l'œuvre de Laurent Montagne
seront connus de tous, la montée impressionnante et
dangereuse des partis ultra-capitalistes en Europe n'en
ferait-elle que rapprocher l'échéance ?
Mell - Un pied dans le vide
Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry
Elève : MARTIN Ariane
L’auteur-compositrice-interprète et guitariste française
Mélanie Frisoli, connue sous le pseudonyme de Mell profite
de l’année 2013 pour sortir son cinquième album
: « Relation Cheap ».
A 32 ans, la mosellane est déjà une auteur prolixe, avec
plus de 600 concerts en France ainsi qu’au Québec.
Diverses collaborations enrichissent ses textes dont celle
avec San Severino qui donnera lieu à un concert à
l’Olympia.
Son univers musical ? Un mélange de punk et de rock où
ses talents de guitariste se démarquent, apportant une
énergie contagieuse à ses titres.
Un pied dans le vide est une chanson à l’image de son
nouvel album où planent les rythmes entêtants des
eighties, accompagnés d’une mélodie poignante qui se
fredonne du bout des lèvres.
Dans ce titre, la voix légère et fougueuse emporte tout sur
son passage. Les paroles choisies par l’artiste laissent sa
place à l’imagination et à une libre interprétation : est-ce
l’histoire d’une jeune fille qui dérape et lâche prise avec la
vie ? Les mots nous transportent dans l’inconnu, la voix
assurée de Mélanie nous fait vibrer, il ne nous reste plus
qu’à mettre un pied dans le vide et réécouter ce titre qui
devrait, on l’espère, en précéder beaucoup d’autres…
Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie
Classe : Seconde
Elève : Sael DARRIG
Hors de control !
C’est une certaine Mélanie Frisoli, surnommée Mell, qui
avance sur la scène « un pied dans le vide » ! Après avoir
commencé par « mon pied en pleine face », la chanteuse
ne s’arrête plus ! Elle parcourt le monde à grandes
enjambées sans s’arrêter, touchant le public avec justesse
et sincérité. Cette artiste, tel un vent violent et puissant,
nous décoiffe d’une musique à couper le souffle.
La preuve ! Dès le début, Mell déclame son texte sur un
rythme endiablé. Elle tutoie sans pudeur et accuse avec
froideur. Bien vite, un malaise s’initie dans les paroles. Son
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chant devient presque parlé. Des sons électroniques
sonnent comme des alarmes et se dédoublent au fur et à
mesures, mais des clappements de mains attirent
l’attention, aussitôt repris par des percussions.
Sa voix est suivie de quelques notes qui se bousculent vers
le refrain. Les percussions se succèdent rapidement au fil
de la chanson. Les guitares et pianos électriques alternent
mélodies et accords de façon frénétique, tantôt fortement
tantôt faiblement, tout semble hors de contrôle. Dans le
rythme qui jamais ne ralenti, accourt des contretemps, et
malgré tout, la musique ne s’essouffle pas. Le silence n’a
pas de place dans cette course effrénée, les sonneries
d’alarmes retentissent du début jusqu’à la fin du morceau,
comme si celui-ci ne pouvait arrêter.
Dans cette chanson, Mell incite tantôt à ralentir, pour
mieux mesurer les actions, ou au contraire agir vite dans
d’extrêmes situations. « Un pied dans le vide » s’adresse
aux personnes ne sachant pas sur quel pied danser et
insiste par un fort message à venir en aide aux autres. Par
la critique, l’artiste revendique la puissance que chacun
peut avoir sur la vie d’une personne. C’est une belle
incitation à l’entraide, la fraternité et l’amour. Mell,
meneuse née sans appel !
Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC
Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et
Société
Elève : Hélène Rouchy
La recette du suicide version électro reste encore à trouver
Mell, auteur-compositrice confirmée, signe « Un Pied dans
le vide » aux paroles tristes et révoltées avec des sons
électro. Mais le mélange prend-il vraiment ? Avec un gros
travail sur le rythme électro, couronné par une mélodie
magnifique, dans laquelle il est facile de se laisser
emporter... on se sent complètement aspiré, comme par
un précipice. La boite à rythme bat au rythme de notre
cœur, les basses déforment totalement notre perception
des choses. Et d'autres instruments modifiés nous
emportent dans la nuit noire, infinie. Mell nous fait
basculer dans un univers sombre, ponctué d'intonations
rap.
Des paroles sombres …
Le thème du suicide est difficile. Pourtant Mell, en
ancienne rockeuse, met les deux pieds dans le plat pour en
parler sans détour. Son texte, teinté de reproche pour les
personnes qui ont laissé une jeune fille mettre fin à ses
jours, nous plonge dans des heures sombres ponctuées
d'images belles et fortes mais parfois difficiles à suivre. «
Un pied dans le vide » est une chanson d'une grande
profondeur avec quelques touches de douceur. Reste à
savoir si les ingrédients mélodiques se marient
harmonieusement avec les paroles.
Une recette à revoir.
Si Mell a déjà connu le succès, il est clair qu'elle doit encore
travailler pour devenir une légende de l'électro tel
Stromae. La mélodie parfaitement huilée et les paroles
limpides, ont du mal à se mêler. Le travail fourni sur la
mélodie et le texte présente un décalage sans doute
volontaire, mais pourtant perturbant. Toutefois, il s'agit
d'une des premières chansons de notre ancienne punkrockeuse dans le registre électro, et la barre est déjà haute
! On peut donc s'attendre à une amélioration dans les
prochains mois. Affaire à suivre…
Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac
Classe : 2° Franco-allemand
Elève : Hortense Palomier
Melle Mell, avec deux ailes, a réussi un parcours remarqué
depuis sa Lorraine natale. En effet, Mélanie Frisoli mène sa
carrière tambour battant, depuis 2000 où elle a fait son
apparition dans le paysage musical français: on l’a vue aux
Francofolies, au Printemps de Bourges, lauréate du Prix
Félix Leclerc, aux côtés des Têtes Raides, mais aussi
chorégraphe, au théâtre, au cinéma et même auteur de
trois livres. Pour autant, cette boulimique de la vie ne
renonce pas à des tournées internationales en Russie,
Pologne, Tunisie, Canada…
Ce parcours sans faute encourage cette «fille de l’Est» à
réaliser seule, en 2013 son dernier album, le cinquième
«Relation cheap» et à partir en solo en tournée avec,
comme elle le dit elle-même, non sans ironie, ses «machins
et machines».
«Un pied dans le vide» témoigne du style trépidant qui la
caractérise: une musique électro-pop-rock installe une
ambiance rapide et énergique qui tourne en boucle; une
voix punchy pointe en un refrain accusateur «t’étais où
quand elle a mis un pied dans le vide?» et adresse le
reproche de non-assistance à personne en danger face au
vide existentiel; mais l’angoisse qui transparait au travers
des paroles finement incisives est atténué par le
dynamisme optimiste de la musique, à base de boite à
rythmes et guitares.
Cette touche-à-tout délurée travaille déjà à son prochain
album; assurément, loin d’avoir les pieds dans le vide ou
dans le même sabot Mell a, au contraire, les pieds bien sur
terre.
19
Etablissement : Lycée Claude Nicolas Ledoux, Besançon
Classe : Seconde
Elève : Benjamin BRAGER
Un appel à la fidélité.
Un pied dans le vide, extrait du cinquième album de MELL
intitulé « Relation Cheap » et sorti en avril 2013, nous fait
découvrir une nouvelle facette de la personnalité de son
interprète.
10 ans après « Mon pied en pleine face », son premier
succès, MELL, toujours dans le style rock n'roll/punk, nous
dévoile son romantisme à travers sa chanson et le
tintement de sa voix légèrement cassée.
Toujours à prendre au second degré, le texte de ce
morceau peut être perçu différemment par chacun en
fonction de son vécu. Sur le thème de l'amour ou de
l'amitié, il reste un hymne à la fidélité, à la solidarité.
Son refrain « Et toi t'étais où quand elle a mis un pied ? Et
toi t'étais où quand elle a mis un pied dans le vide ? »
renvoie à l'idée qu'il suffirait parfois d'un peu de réconfort
de la part de l'autre, d'une écoute, pour surmonter les
moments difficiles.
On ressent que l'artiste prend du plaisir à jouer de son
instrument de prédilection : la guitare, sur une musique
entraînante et bien rythmée qui n'est pas sans rappeler les
sixties mélangées aux années 1980.
MELL reste définitivement une artiste qui sait se
renouveler et qui ne manque pas de nous étonner à
nouveau !
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Camille LABARUSSIAS
Échappant à tout contrôle, Mell nous fout les pieds dans le
vide. Tels des funambules, nous vibrons au rythme planant
des paroles. La mélodie nous provoque de violents
cyclones dans le ventre et Mell en profite pour nous
souffler ses reproches glacés. Mélancolie, colère et
impuissance, elle nous transmet tout un flot renversant
d'émotions, et nous on n'a d'autre choix que de tomber à
ses pieds. Et on se brise avec délice sur ces accords
ronronnants se glissant jusqu'à nos oreilles complices. Une
folle envie de nous claquer à la gueule les sonorités
dynamiques de sa guitare électrique, Mell prône la liberté
d'aimer vraiment. Différente dans un monde qui renaît de
ses cendres, elle nous emmène loin, très loin, là où on
s'échappe jusqu'au lendemain. Du charisme et une
honnêteté à fleur de peau, Mell dispose de tous les atouts
pour nous charmer grâce à cette chanson à l'énergie très
communicative. Son discours sincère n'a rien à nous
cacher. Une délicatesse rock'n'roll à savourer encore et
encore.
Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER
Classe : SECONDE ARTS DU SON
Elève : Ulysse Hamel
Encore une fois, Mélanie Frisoli a fait très fort. Après avoir
fait l’unanimité en première partie de Charlie Winston en
2012, c’est un nouvel album osé, entre rock et chanson
française que MELL nous a concocté pour 2013.
Malgré diverses influences notamment « punk », elle garde
son style bien à elle mélangeant l’anormalité et l’art de la
métaphore dans des textes moqueurs.
Cet album, plus électrique que les précédents, conserve
toujours le caractère sombre de l’artiste, son soleil noir.
Cependant la mélodie « twistée », presque légère d’«Un
pied dans le vide» contraste avec un texte obscur qui joue
étrangement sur deux figures anonymes étrangères:
« elle » et « lui ».
MELL ne fait rien comme tout le monde, étrangère aux
modes passagères; et on aime sa personnalité décalée.
Devenue chanteuse après un pari, on ne regrette
absolument pas.
Gaël Faye - A-France
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : BLOUIN Alanah
Gaël Faye nous fait entrer dans son monde, divisé entre le
Rwanda et la France. Issu d'une famille franco-rwandaise, il
est poussé à quitter sa terre natale pour s'installer en
France. Cet exil lui permettra d'exprimer ses sentiments à
travers des textes engagés. Du haut de ses 28 ans, il est un
homme engagé qui veut aider son pays mais ce n'est pas si
simple. Parti faire des études de commerce à Londres, Gaël
les arrête vite afin de se concentrer sur sa plus grande
passion : la musique. Il se lance dans un groupe avec Edgar
Sekloka : les MC's. Avec ce groupe, il a fait pas mal de
grandes scènes avec de grands artistes tels que Ben l'Oncle
Soul ou Hocus Pocus.
Mais c'est en solo qu'il se lance en 2011 et sortira son
album : « Pili Pili sur un croissant au beurre ». «A-France»,
première chanson de ce chef d’œuvre, est une chanson
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rythmée qui permet de nous évader. Mais il y a tellement
de questions restées sans réponses que cela suscite notre
réflexion. Chanson poignante qui nous transporte au
Rwanda et qui nous fait ouvrir les yeux sur une réalité qui
plane sur notre monde actuel. Cette réalité s'illustre par
une violence constante au Rwanda qui oscille entre un
génocide et un patricide du dictateur rwandais envers son
peuple. Partagé entre le Rwanda, ce pays qui berçait son
enfance et la France qui lui apporte de meilleures
conditions de vie... A-t-il un devoir envers le pays qui l'a mis
au monde? La France est sa terre d'exil mais aussi d'asile.
Cette France l'a enfermé dans ce qu'elle appelle «liberté»
mais elle lui fait également ressentir un manque : serait-ce
le mal du pays? Il «crie ses origines» car sans elles, il ne
serait pas là. La peur qu'il arrive quelque chose aux
membres de sa famille, suite au génocide du Rwanda en
1994, le perturbe. Sa voix nous touche et ses mots aussi.
Cet artiste engagé écrit ses propres textes à partir de son
expérience, un moyen de nous transporter dans son
univers.
Etablissement : Lycée Vincent d'Indy, PRIVAS
Elève : Valérian JAILLET
Mon arrivé au lycée, ya pas bien longtemps,
Depuis que j’crois plus en mes cours, mais que j’crois en la
musique,
Maintenant j’ai 17 ans et j’tai écouté quelques fois
cependant,
Et j’repense à ta musique où nous avons été nostalgiques,
On a grandi avec toi au bord de ton monde vacillant,
Et moi je supporte ce monde, tant que tu me rendras
amnésique,
Eh l’Afrique, le Rwanda, Gaël, et tous les autres,
De l’inspi j’en ai jamais eu comme ça j’vous assure,
Et puis y’a eu d’la réflexion, maintenant je l’appelle
obsession,
La rythmique, la disposition, et leur mauvaise mesure,
Ici, c’est tout, rien, noir, blanc, les dispositions,
Bravo ho contrario, la place syntaxique et son allure,
Mais j’m’habitue Gaël, j’aime me perdre dans cette
incompréhension,
Et comme j’veux m’exprimer, au mois d’février j’me
démesure,
J’suis adversaire et des fois j’en sors moqueur,
J’suis pas adorateur, juste un jaugeur de tes mots
innovateur.
Etablissement : Lycée les Iris, Lormont
Classe : Seconde
Elève : AMEEUW Vincent
"Pourquoi y a des pauvres? Pourquoi y a des guerres?
Et si on ne fait rien, qu'est-ce qu'on va devenir?"
Un jour un mec qui s'appelait Gaël
Est né au Burundi où y a toujours du soleil
Face à la guerre sa famille a dû fuir
Et aller en France pour tout reconstruire.
Un jour il a découvert la musique
Et il a trouvé ça vraiment fantastique.
Il a fondé un groupe avec un gars
Ils l'ont nommé "Milk Coffee and Sugar".
Mais un jour ils se sont disputés
Et ils sont partis chacun de leur côté.
Gaël n'a pas renoncé pour autant
Même s'il ne croit plus en l'OTAN.
Aujourd'hui il nous donne cette musique
Autant à nous qu'à ses copains d'Afrique,
Il leur dit: "Non les gars, restez ici"
Et nous appelle: "Il nous faut une meilleure vie,
C'est pour ça que vous devez venir:
Pour ne plus nous obliger à partir".
Etablissement : LYCEE JOFFRE , MONTPELLIER
Elève : Vincent CHIBON
Faites trembler vos murs et crier vos parents : qu’importe !
Gaël Faye vous offre sa musique, et seul cela compte !
Après une enfance au Burundi, et un passage dans la
finance de Londres, Gaël Faye sort du rang et nous offre
son album aux saveurs issues de la mixité : « Pili-pili sur un
croissant au beurre ». C’est grâce à cet album que Gaël
Faye est présent pour la première fois sur le CD des
Chroniques Lycéennes avec le morceau « A-France ». Le
titre est certes introducteur, mais introducteur seulement,
car bien insuffisant pour refléter toute la personnalité de
l’artiste ! A-France est le premier morceau de son album
« Pili-pili sur un croissant au beurre ». Le chanteur se
présente à travers lui, certes -c’est sans doute ce qui lui a
valu d’être sélectionné pour la compilation- mais ce n'est
absolument pas un morceau qui a vocation à être porteur
d’un message ou d’attrait particulier ! « A-France » n’est
pas un single, et encore moins le titre qui porte l’album et
l’identité de Gaël Faye. Si vous voulez un single, écoutez
« Métis » : voilà un morceau qui porte ! Je trouve en cela le
choix des Chroniques Lycéennes assez étrange, puisque de
tous les morceaux intéressants de ce rappeur/chanteur
(que ce soit « Petit pays » qui aurait bien convenu pour
présenter la chanson française qui vise l’Afrique, ou bien
« Fils du hip-hop » qui aurait pu illustrer la nature du rap
actuel) on nous offre sur le CD des Chroniques lycéennes le
morceau qui a le moins de visée de tout l’album !
Alors je vous le dis : ne limitez pas votre écoute à « AFrance » ! Partez en voyage et plongez-vous avec entrain
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dans « Je pars », dans les cuivres tonitruantes de « Ma
Femme », dans l’intelligence de « Slowoperation » ! Suivez
l’histoire de Gaël Faye avec « Querty », dansez sur le
rythme endiablé de « Blend », sur l’énergie de
« Charivari », devenez rebelles avec « Fils-du-hip-hop »,
puis succombez à l’émotion d’ « Isimbi », avant de
reprendre « Métis » et ses accents de Jazz avec ferveur !
Soyez glacés d’horreur avec « Président », mélancoliques
avec « Petit Pays » ; assumez les sourires de « Bouge A
Buja », puis la poésie « Pili Pili Sur Un Croissant Au
Beurre ». Enfin, reposez votre tête bouillante, et replongezvous dans « L’ennui des après-midi sans fin ».
Gaye Faye a tant et plus à offrir à ceux qui l’écoutent. Un
artiste que je recommande à tous de vive voix ! Puisse ma
tribune porter autant de passion et d’admiration que j’en ai
été saisi lors de l’écoute de « Pili-pili sur un croissant au
beurre ». Car oui, cet album m’a charmé, comme aucun
album de rap ne l’avait fait depuis bien longtemps ! Moi qui
pensais avoir perdu le goût du genre, Gaël Faye a su me
prendre par la main et me montrer, morceau après
morceau, tout ce qu’il avait de plus beau à offrir. Que ce
soit les rimes et les rythmes, l’Afrique ou les multiples
influences, tous ces éléments s’accordent à merveille et
forment la saveur et l’identité véritable de Gaël Faye, bien
plus que le simple morceau « A-France ».
Alors ne réfléchissez pas plus : procurez-vous ce petit
trésor musical, isolez-vous dans votre chambre, et balancez
le son !
Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle
Classe : Terminale Secrétariat
Elèves : Coralie Serpolet et Paloma Morin
"A France" est un titre à la fois triste et rythmé,
que nous crie ce jeune artiste franco-rwandais.
Gaël Faye nous fait part ici de ses malheurs,
A Paris, il est seul, exilé et il a peur.
La pluie, le froid, la routine, Paname,
Métro, boulot, dodo. Paris, c'est pas sa came !
Les souvenirs le tourmentent, son pays en pleine guerre,
Il a dû le quitter pour une meilleure terre.
Ses frères, ses amis, le Burundi, c'est sa vie.
Lui, l'exilé d'un pays en conflit.
il puise son inspiration dans son enfance tourmentée par le
départ de son pays natal à cause de la guerre qui menaçait.
Déraciné, à l'âge de treize ans, il est contraint de s'exiler à
Paris. Dès lors, tiraillé entre Afrique et France, il se réfugie
dans ses textes afin d'exorciser son amertume par les mots.
Son album, semé d'exil, nourri de métissage et arrosé de
tristesse, est le fruit de dix années de travail. Il s'ouvre avec
le titre « A-France » qui reflète son mal du pays. Il mélange
la culture traditionnelle avec celle de la rue, lui donnant un
style unique, et manie les mots tout en finesse. De la
poésie à l'état pur ! Ses textes, soutenus par un ton
solennel, brisent l'image stéréotypée du Rap : jamais la
musique n'a été aussi étroitement liée avec les mots ! Des
paroles magnifiques sur des musiques aux influences
africaines : un incontournable « melting pot ».
Un phrasé posé, dénonçant la violence des guerres en
Afrique et leurs répercussions, dans un album
autobiographique aux chansons plus belles les unes que les
autres. Des morceaux musicaux autant que littéraires. Des
frissons à chaque écoute !
Mélange de nostalgie, de souffrance, de passion,
Ecoutez Gaël Faye, vous aurez des frissons !
Etablissement : Lycée Victor & Hélène Basch, Rennes
Classe : Première S
Elève : Joseph LEGER
De la poésie à l'état pur !
Déjà connu de la petite scène française au sein de son
collectif de slam Chant d'Encre, Gaël Faye sort en février
2013 son premier album solo « Pili Pili sur un Croissant au
Beurre », devenant l'une des grandes révélations de cette
année. Il grave ainsi son nom dans le milieu de la chanson à
texte.
Né au Burundi d'une mère rwandaise et d'un père français,
Etablissement : ISC Carthage, TUNIS
Classe : Seconde section internationale
Elève : Cedric Brudermann
Et encore un travail à faire...Quelle heure est-il? 23H30? De
toute façon, je n’avais pas sommeil. A la recherche d'une
bonne chanson, je tombe sur un air exotique qui me
ramène loin, très loin dans mon enfance. Intrigué, je
continue mon écoute en jetant un coup d’œil au boîtier.
Gaël Faye? En creusant plus loin, je comprends. C'est de ce
jeune auteur-compositeur franco-rwandais que sort cet air
de semba venu d'un autre continent. La tête un peu légère,
je continue mon écoute. Après 4 minutes, je reviens à Tunis
comme un enfant revenant sur terre après un conte.
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L’éloquence du chanteur nous plonge dans l'histoire
jusqu'à en oublier le reste (mon contrôle du
lendemain).L'artiste mélange bien la puissance du rap et la
sérénité du slam pour instaurer une atmosphère teintée de
mélancolie. En s'appuyant sur ces rimes recherchées et son
flow tranquille, Faye nous dépeint l'image de cet homme
troublé, partagé entre deux nationalités, entre deux
mondes. Bref, on est transporté des rues de Paris jusqu'au
pays des mille collines au rythme d'une instru monotone et
pourtant envoûtante. Monotone? Non ! Après maintes
écoutes, je m'extasie devant le travail de la guitare. Les
arpèges à l'électrique nous envoûtent alors que les
interventions à la classique avec des airs de musique gitane
nous permettent d’être plus facilement transportés d'un
continent à un autre. Bref, si les artistes honnêtes vous
touchent et que vous aimez la diversité musicale alors je ne
peux que vous conseiller ce single.
La Fanfare en Pétard - Noir comme l'or
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle
Classe : Seconde
Elève : Cédric DUPONT
MC Gaston va-t-il réussir à vous entraîner avec son flow ?
En tous cas il m’a conquis ! Lui et son groupe, La Fanfare en
Pétard dans "Noir comme l’or" tiré de leur nouvel album Le
monde curieux, manient avec une élégance des plus
envoûtantes un mélange de hip hop et d’électro à leur
façon !
Bien que ce soit très dynamique et entraînant, la première
écoute de cette musique est surprenante. Leur nom de
groupe n’est pas en accord avec leur style de musique, trop
dynamique pour une fanfare malgré l’utilisation de cuivre
et de percussion.
MC Gaston et son groupe ont réussi à remettre au goût du
jour l’utilisation des cuivres pour une musique bien plus
moderne et urbaine. Alors que les fanfares sont
généralement associées à des musiques orchestrales plutôt
qu’urbaines.
Presque rien à redire sur ce chef d’œuvre ! Le rythme est
parfois trop rapide à suivre malgré tout. Cette nouvelle
utilisation des cuivres leurs donne une seconde vie et les
rend plus tendance. En plus de ça La Fanfare en Pétard les
manient avec excellence ce qui rend la musique très
entrainante. Notamment grâce au flow de MC Gaston qui
va vous laisser sans voix! La Fanfare en Pétard confirme la
réussite des cuivres dans le milieu urbain !
Etablissement : Lycée Guist'Hau Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Aubery Sourisseau
STOP ! Arrêtez-vous … Inspirez et bloquez votre respiration
car vous allez être secoués. Dans le torrent noir et rouge de
la Fanfare en Pétard, on n’a pas l’occasion de reprendre
haleine. Et pourtant … les six musiciens aux instruments
dorés nous invitent à prendre notre temps. Très vite, la
Fanfare se met vraiment en pétard avec un rap effréné, elle
nous emporte dans la société où les minutes sont devenues
aussi précieuses que l’or noir. Avec le rythme soutenu
d’une grosse caisse et d’une caisse claire « électronisées »,
la Fanfare s’éloigne des « tagada tsoin tsoin ». Ici, point de
tambours et de majorettes habituels et convenus mais un
mélange décapant de hip-hop, dub, jazz et électro. Ce
groupe de plus en plus reconnu va au travers du monde, et
réveille nos esprits endormis par la télé. Toujours en
français, leurs textes taquinent les vices de la société, en
gardant une habile pudeur. Si vous voulez avoir la banane
pendant quelques minutes, n’hésitez pas et surtout :
prenez votre temps !
Etablissement : Lycée Adrien-Zeller, BOUXWILLER
Classe : Option musique
Elève : Piel BENOIT
En manque de peps ? Marre d’écouter une MAO fade et
insipide ? « Noir comme l’or » est la cure qu’il vous faut !
Ce titre rempli d’énergie pure fera danser vos membres de
manière incontrôlée. Après une pause de 4 ans depuis leur
dernier disque, temps qui leur a été très profitable, le
groupe strasbourgeois La Fanfare en Pétard revient sur le
devant de la scène avec son nouvel album, « Le monde est
curieux », avec comme titre principal l’énergique « Noir
comme l’or », titre dynamique qui ne saurait vous laisser
de marbre.
Dans ce titre au rythme endiablé et au tempo approchant
les 158 battements par minute, Philippe Rieger dit «
Gaston », le chanteur, nous dévoile son art en déballant
son texte à vitesse grand V sur le rythme de ses cinq
compagnons et leurs instruments de fanfare, texte
évoquant son avenir qu’il voit « noir comme l’or », allusion
au pétrole (or noir) dont se couvrent les musiciens à la fin
de leur vidéo. Il évoque aussi un présent éphémère, un
temps qui s’écoule trop rapidement ne laissant la place
qu’au travail en excluant les divertissements et la joie de
vivre. Ce morceau fait l’effet d’un concentré d’énergie pure
à consommer sans modération, il chasse la mauvaise
humeur et remplacera votre dose de caféine matinale pour
commencer votre journée avec entrain. Il est le remède
idéal contre la morosité et la lourdeur quotidienne et vous
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fera sauter du lit d’un bon pas en vous donnant envie de
gravir les montagnes.
Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES
Classe : Seconde
Elève : Tom Rousseau
Etablissement : LYCEE PAPE CLEMENT, PESSAC
Classe : Seconde
Elèves : Giovanny Lepine et Arthur Sanchez
Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG
Classe : 2nde Option musique et Arts du Son
Elève : Coline MINKER
Issus de la scène alternative française, ils nous viennent de
Strasbourg et ils ont déjà fait un bon bout de chemin,
imposant leur style actuel « électrique-cuivré » bien à eux.
Eux ? Ce sont les membres de La Fanfare en Pétard !
Cette fanfare explose le nombre de contrats en France avec
sa musique pétaradante, dont la mèche de ce dernier n'a
pas fini de brûler !
C'est un curieux mélange de rap et de fanfare, ou plutôt un
groupe qui manie avec élégance les cuivres au service d'un
flow hip-hop et d'un son électro.
La Fanfare en Pétard n'a rien d'une fanfare ordinaire : elle
est maîtresse en son domaine, unique et bien loin des
sentiers déjà tracés par les multiples troupes de rue !
Dans sa chanson « Noir comme l'or », tout droit sortie de
leur dernier album « Le monde est curieux », la Fanfare
débite un son puissant grâce aux instruments cuivrés
qu'elle a conservés, et au flow tranchant et pertinent de
MC Gaston. Les paroles s’enchaînent avec une vitesse
affolante tout en étant totalement intelligibles.
Le rappeur pose un regard critique sur la société et les
travers du système actuel. Le texte évoque le manque de
temps, la nécessité de prendre son temps, ce qui est
contraire à la vitesse à laquelle Gaston enchaîne ses
paroles ! Le tout servi par un clip complètement déjanté,
parfois un peu psychédélique, révélant une fureur festive, à
l'image de la chanson et du groupe.
Cette fanfare, inspirée de hip-hop, jazz et flux électronique,
au succès grandissant, va faire bouger vos journées !
La FEP envoie valser l'image « traditionnelle » de la fanfare
et son pétard n'a pas fini d'exploser !
D'emblée, le groupe annonce la couleur ! Alerte rouge !
Laissez-vous emporter par l’atmosphère festive que dégage
cette musique. La Fanfare en Pétard, c'est six amis qui nous
entraînent dans leur univers décalé à travers leur chanson
« Noir comme l'or ». Côté musique, le tout ressemble plus
à un bazar musical, qui mêle plusieurs instruments à la fois,
sur un fond de musique électro. La fanfare nous en fait voir
des vertes et des pas mûres. Le fil rouge de cette chanson
est la dénonciation de la société. En effet, le groupe ne voit
pas la vie en rose à travers des paroles sanglantes. La
colère noire des chanteurs se fait ressentir dans cette
musique. Ils ne sont pas connus comme le loup blanc mais
ils gagneraient à l’être. Le texte se noircit au fur et à
mesure car la fanfare, inquiète pour l’avenir est vraiment
en pétard. Venez-vous laisser griser par ce groupe aux
sombres pensées mais qui vous fera passer des nuits
blanches …
Un choc des cultures musicales. La Fanfare en Pétard
manie et détourne avec soin le traditionalisme d’une
fanfare pour en faire un captivant mélange qui tend vers
l’électro, le hip hop ou le reggae.
Noir comme l’or est un des derniers morceaux du groupe
alsacien. Il se place plutôt dans le genre hip-hop électro.
L’introduction au saxophone nous plonge d’emblée dans
l’univers de la fanfare. Celui-ci est ensuite rejoint par le
trombone, la trompette, le soubassophone, la caisse claire
et la grosse caisse, qui construisent cet air entraînant. La
mélodie répétitive du saxophone sert de trame à toute la
chanson.
S’y posent des paroles de poésie en prose. Des phrases
abruptes et rudes de leur langage familier, mais pleines
d’inquiétude face au temps qui passe. Des idées
juxtaposées qui n’ont pas toujours de lien entre elles, mais
tournées vers la même direction : le temps. Un débit de
paroles légèrement effacé par l’accompagnement, ce qui
n’empêche pas une parfaite osmose entre le texte et le
beat de la grosse caisse. Des paroles cadencées qui courent
le temps qui s’écoule au rythme de la fanfare. Une fanfare
pour revenir en arrière et de l’électro pour nous faire
avancer. Cette chanson est un vrai bouton OFF qui nous
arrête et nous place musicalement entre deux générations.
Un tiraillement entre passé et futur. Une prise de
conscience face à nos modes de vies pressés.
Affamé par le temps, plus de passé, plus de passe-temps.
Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil
Classe : Première S
Elève : Antoine LEDUCQ
Accrochez-vous et ouvrez grand vos oreilles ! La Fanfare en
Pétard, ce groupe de six membres totalement déjantés va
vous donner la joie de vivre. Un style prédéfini ?
Absolument pas, leur album est fait d'un mélange de style
passant du rap, au hiphop et allant même jusqu'au jazz. Ce
groupe hors du commun va vous faire tourner la tête dans
la chanson « noir comme l'or ». Dans cette chanson où le
chanteur prévoit un avenir noir comme l'or. Une
métaphore désignant le pétrole d'où la couleur noir, mais
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cette couleur exprime aussi un désespoir, une peur ou
encore la mort. Le texte chanté par Gaston dénonce le fait
que le temps est dominé par l'argent, qu'il faut tuer le
temps car le passé n'est plus présent et il n'y a plus de
passetemps avec cette quantité de travail.
Le tout sur une instru totalement folle grâce à un ensemble
de cuivre et de percussion juste exceptionnel et un rythme
très entraînant impose un contraste fort entre le sens du
texte et la joie de vivre que la musique nous transmet.
Une première écoute qui peut paraître certes un peu
difficile de par la vitesse du chant et des mots
volontairement raccourcis. Cependant au fil des écoutes
nous pouvons déceler le sens des paroles, qui sont très
bien mises en scène dans un clip très original avec un côté
un peu rétro.
Un rythme entraînant, un style bien à eux et des textes
plein de sens font que ce groupe est exceptionnel. « Noir
comme l'or », une œuvre originale qui donne envie de
découvrir un album d'autant plus original !
Etablissement : Simone Signoret, Vaux-le-pénil
Classe : Seconde
Elève : Iris SANTIAGO
Attention ça va faire « BOOM »! La Fanfare en Pétard est
un groupe de 6 membres, actif depuis 2001, usant
principalement des cuivres (trompettes, saxophones ténors
et alto, trombone), des percussions (caisse claire et grosse
caisse) et d’un instrument peu connu le soubassophone
(cuivre proche du tuba et de la contrebasse). « Noir comme
l’or », une des chansons qu’ils ont composées, nous fait
découvrir leur façon de penser et leur vision de la vie par le
biais de métaphores telles que «mon avenir est noir
comme l’or, mort comme les poules aux œufs d’or », ainsi
que «Dehors, c'est le Monopoly, c'est la monnaie qui
domine la trotteuse ». Ils critiquent notre société en
utilisant la musique comme une plume de contestation.
Une révolte résumée en moins de quatre petites minutes.
Ils appliquent leur art pour nous faire passer leurs
messages, leurs idées et leurs malheurs. Les paroles
engagées sur un rythme endiablé, nous font oublier les
problèmes du quotidien dès la première écoute. Une
chanson entraînante, travaillée et entêtante qui ‘explose’
et nous rend fan grâce à son originalité et ses paroles
décalées. Le pouvoir d’une bonne vielle fanfare qui à ce
jour compte déjà 4 albums, plus de 5000 fans sur
Facebook, 900 personnes qui les suivent sur YouTube et
plus de 1000 followers. Malgré leur localité, ils connaissent
un succès croissant qui, par leur fanfare revisitée continue
à séduire le monde. Fini l'image des majorettes, ils sont là
et nous montrent que la fanfare peut avoir une face
cachée.
un sourire dès les premiers mots. Avec le banjo pour
unique instrument, elle apporte légèreté et originalité à
son texte, tel un diamant brut dans un écrin de velours.
Exprimant sa vision de la vie et de l'amour dans un
vocabulaire populaire et osé, elle affirme ne plus vouloir
chanter de "chansons pour fi-fille", même si, pour notre
plus grand plaisir, elle reste tout de même une grande
enfant sortie de son petit village de 40 habitants dans le
Nouveau-Brunswick.
Lisa LeBlanc fait tout simplement partie de ces artistes
authentiques de plus en plus rares aujourd’hui. Une
authenticité qui lui a d'ailleurs valu de nombreuses
récompenses (neuf en tout, dont un disque de platine en
2013 pour l'album Lisa LeBlanc), d'un côté de l'océan
comme de l'autre.
Âmes délicates s'abstenir, car la jolie brunette ne prend pas
de pincettes !
Lisa LeBlanc - Aujourd'hui, ma vie c'est
d'la marde
Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER
Classe : SECONDE ARTS DU SON
Elèves : Emily Frère, Lou Vection
Etablissement : Lycée Jean DAUTET, La Rochelle
Classe : Seconde arts du spectacle
Elève : Clara SOULIER
"Aujourd'hui ma vie c'est d'la marde" est une chanson folk
trash interprétée par Lisa LeBlanc. Cette jeune Acadienne
chante superbement ce que beaucoup de femmes pensent
tout bas : notre vie n'est pas un conte de fée.
Lisa LeBlanc nous transporte de l'autre côté de l'Atlantique
dans ce pays à l'accent si particulier qu'est le Québec. Du
haut de ses vingt-quatre ans, elle nous propose une
chanson bourrée d'énergie et d'humour qui nous décroche
Lisa Leblanc est une jeune femme crue qui a « d'la gueule »
et arpente méchamment la scène depuis maintenant cinq
ou six ans. Elle est auteur, compositrice et interprète. Son
genre musical tient en deux mots : folk et trash.
Cette artiste talentueuse avait déjà écrit ses textes il y a
cinq ans ; elle vient d'un milieu familial très mélomane et
aime partager la scène avec d’autres artistes.
Pour elle, tout ce qui importe c’est d’avoir une bonne
ambiance; elle sait utiliser son énergie, sa joie de vivre, son
charisme, sa sincérité et bien sûr, sa drôle de belle voix au
caractère enfantin mais surtout pas angélique! Pas de
routine ni de repos pour cette militante de la francophonie
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: elle trace la route des plus grands festivals : les
FrancoFolies (Montréal, la Rochelle, Spa...) le FMEAT, le
Festival d'été de Québec, le SXSW, la Fête Nationale sur les
plaines d'Abraham à Québec ... bref, le voyage, c'est son
« truc »!
”Ma vie c’est d’la marde” s'appuie sur une structure
musicale simple et entraînante, malgré son tempo modéré;
la voix puissante et rauque de Lisa est relayée dans les
refrains par un chœur de sympathiques bûcherons au style
discrètement rustre, soutenue par le son clinquant d'un
banjo aussi sec qu'un coup de hache!
Ça explose de couleurs, de nuances vocales, dans une
trivialité sans complexes exprimée dans un langage
ahurissant d'invention et de verdeurs toutes acadiennes.
On adore!
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Audéon Agathe
Jeune et acadienne, Lisa Leblanc est arrivée dans notre
pays avec son premier album rempli de sincérité.
Appréciée au Québec, elle nous fait découvrir son style, le
folk trash. Un banjo et son accent suffisent pour nous
séduire.
Une chanson entraînante avec un refrain qui nous colle à la
peau pour au moins une journée. Rien d'original, une
déception amoureuse digne «d'une toune de Céline Dion»
mais chantée à sa façon.
Sa voix imposante et la manière de clamer ses sentiments
nous donnent aussi envie d'aller s'énerver et de rouler les
r. Au moindre coup de blues Lisa Leblanc est là pour nous
soutenir comme une vieille amie. Elle nous chante sa vie
sans jamais se répéter comme une source inépuisable.
Lisa Leblanc fait du bien à la chanson francophone malgré
nos préjugés sur un accent qui peut paraître amusant lors
d'une première écoute.
Elle s'exprime avec liberté dans une société qui ne
l'encourage pas et ça c'est pas d'la marde !
Etablissement : Centre scolaire Deborde, Lyon
Elève : Sihem Reziga
Du haut de de ses 23 ans, Lisa Leblanc emporte
complètement l'auditeur dans un autre monde à travers
son morceau "Aujourd'hui, ma vie c'est d'la merde".
Cette chanteuse, à la voix unique et au style atypique, se
hisse au premier rang du palmarès iTunes Canada avec son
premier album.
Auteur, compositeur, interprète, jeune, talentueuse
enchaînant les succès... quelle vie de m....... effectivement !
C'est Banjo à la main que ce petit bout de femme nous
exprime ses coups de gueules, ses ennuis, son mal-être et
ses indignations d'une façon complètement décalée et
drôle.
Sur un style musical Folk trash, les paroles résonnent sans
prise de tête et avec une totale liberté.
Alors n'ayez pas peur de baisser le son parce que ça
décoiffe sévère !
Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC
Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et
Société
Elève : Ella Piganiol
Ostie qu'c'est ben !
Bien loin des douces jeunes filles à guitare qui chantent
l'amour et le beau temps, Lisa Leblanc arrive en trombe
avec son accent acadien très prononcé et son banjo.
D'une voix rauque qui n’est pas loin du hurlement, la jeune
Néo-Brunswickoise nous raconte amèrement une
déception amoureuse. A la première écoute, un simple
Français de métropole ne distingue pas grand-chose de cet
acadien mâché d’anglicismes. Mais avec un peu de
concentration, on perçoit le « message » : Lisa profère des
insultes hautes en couleur et à tout bout de champ à
l'adresse de l'homme qui a osé la laisser seule. Un chœur
mixte vient la rejoindre au refrain pour clamer haut et fort
que "peut-être que demain ça ira mieux mais aujourd'hui
[sa] vie c'est de la marde".
La hargne exprimée par la jeune fille dans sa chanson nous
donne étonnamment beaucoup de plaisir à l’écoute, elle
nous permet peut-être d’évacuer nous-mêmes notre
ressentiment envers les petits tracas de la vie quotidienne.
En tout cas, avec son style qu'elle qualifie elle-même de
"folk trash", Lisa innove et nous offre un genre de musique
assez inédit que l’on pourrait situer entre la country et le
punk.
Et on s’aperçoit que nous aussi on était "tannée des
chansons de fi-filles et des textes à froufrous". La belle
Acadienne ne fait pas dans la dentelle et on aime ça.
Etablissement : LYCEE PROFESSIONNEL RIVE DROITE,
BREST
Classe : 2nde professionnelle GA - COMMERCE - VENTE ACCUEIL
Elèves : Bérénice Gibault, Julien Pallier
Lisa Leblanc, née au Canada, en 1990, est une jeune femme
de 23 ans naturelle et débordante d’énergie, franche,
drôle, et doté d’une puissante voix atypique. Mais qui a
écrasé la queue du chat ?
Lisa est attachante car elle joue beaucoup sur
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l’autodérision avec un humour décalé et piquant. Lisa
Leblanc, tout un pistolet !
Le succès est au rendez-vous lors de sa participation à la
42e édition du festival de la chanson à Granby où elle
détonne avec son univers loufoque.
En mars 2012, elle sort son premier album qui se place
directement premier des ventes sur iTunes.
« Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde !» Tout un
programme ! Des instruments classiques qui se mêlent à
l’énergie d’un banjo. Comment décrire cette chanson ?
A la première écoute… comment dire… les paroles débitées
a un rythme effréné, un côté décalé… Mon dieu mais ça
fesse trop dans le Dash ! Véritable ovni musical !
Son univers est à apprivoiser. Derrière ce langage si
familier, se cachent des paroles bien plus fines et
pertinentes qu’il n’y paraît. Encore une rengaine sur une
déception amoureuse ? Pas si simple… Sortir les mouchoirs
? Non, hurler sa souffrance pourquoi pas ! Voilà son univers
musical détonnant ! Un agréable mélange entre une douce
folie et une sensibilité accrue.
Alex Beaupain - Après moi le déluge
Etablissement : Lycée KERICHEN, BREST
Classe : 2de MPS ARTS VISUELS
Elève : Romane RONCEY
« Après moi je veux qu'on soit malheureux »
En écoutant « Après moi le déluge » de Alex Beaupain,
aventurez-vous dans la noirceur du sentiment humain. Ce
sentiment post-romantique, tragique et attristant. Ce
sentiment de peine après une rupture. Ce sentiment de ne
souhaiter à son ancienne moitié que le déluge. Alex
Beaupain, nominé deux fois pour le Grand prix
international du disque de l'Académie Charles-Cros, est un
auteur compositeur et interprète Français. Ces textes,
essentiellement écrits en Français, furent de nombreuses
fois utilisés pour des musiques de films et récompensés à
de nombreuses reprises (Césars 2008, 2010 et 2012 de la
meilleure musique, élu meilleure musique du festival du
film romantique de Cabourg en 2012).
Dans « Après moi le déluge », 2ème single de son 3ème
album « Après moi le déluge » sorti en 2013, Alex Beaupain
parle d'une rupture et souhaite à celle qu'il aime, le déluge.
« Après moi je veux qu'on soit malheureux ».
Dans ce morceau au rythme entraînant, l'utilisation de
teintes mineures accentue le tragique de la situation. Nous
retrouvons dans ce morceau une justesse vocale dénudée
d'artifices techniques. Alex Beaupain « sort » son texte.
C'est un texte à l'état brut dans lequel il se confie avec
simplicité et sincérité.
Ce morceau, empreint de pudeur, nous a transportés dans
ce macabre sentimental. Il touche et interpelle. Sommesnous si égoïste de vouloir notre aimé juste pour nous ? De
vouloir le déluge de la vie plus que de continuer à vivre
sans son amour ? Est-ce si mal ? Serions-nous inhumain
d'avoir ce désir ? Pourtant, ce désir, c'est l'amour qui en est
la cause ! Et si, finalement, ce texte cherchait à souligner
l’égoïsme humain ? A remettre en question nos sentiments
et nos mœurs ?
Morceau à écouter à tout prix ! Remise en cause assurée !
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle
Classe : Seconde
Elève : Camille Margerit
Attention, écouter cette chanson comporte des risques !!
Déroulement chronologique des états par lesquels vous
allez passer si vous ignorez ce conseil : à la première
écoute, c'est une chanson sympa, fluide, avec un rythme
entraînant, mais qui ne retient pas tout de suite l'attention.
Et puis, plus tard, vous commencerez à fredonner sous la
douche ''...ni Noé ni refuge, après moi le déluge...'' et là
vous éteindrez l'eau en vitesse en vous demandant : où estce que j'ai entendu cette chanson qui refuse de sortir de
ma tête ? Vous courrez jusque dans votre chambre où vous
vous prendrez les pieds dans votre couette qui traînera
encore devant votre lit (comme si votre mère ne vous avait
pas déjà répété de faire le lit !) puis vous vous retrouverez
le nez dans un déluge de feuilles et enfin vous retrouverez
le précieux CD Après moi le déluge (en bacs depuis le 25
mars 2013) entre deux vêtements éparpillés sur le bureau.
Vous l'écouterez, une fois, puis deux... Vous l'adorerez. Et
voilà, il sera trop tard, le virus Alex Beaupain aura déjà pris
possession de votre corps. Vous serez submergés par la
musique et les paroles amusantes du jeune chanteur. Votre
seule bouée est d'appuyer sur ''replay''.
Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle
Classe : Seconde
Elève : Arthur BERNARD
Qui t’es, mais toi qui t’es ?
Alex Beaupain , 39 ans , est bien plus qu’un auteur
compositeur-interprète , c’est un poète , une voix. « Aprèsmoi le déluge », deuxième extrait du quatrième album
d’Alex Beaupain, montre l’étendue du talent de cet artiste.
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A travers ces paroles saupoudrées d’un certain humour,
notamment dans le refrain, il nous fait vivre l’émotion de
cette rupture amoureuse. Les nombreux jeux de mots et
reprises se retiennent et donnent son rythme entraînant à
la chanson. Une musicalité extrêmement simple mais
pourtant tellement efficace. Alex Beaupain nous fait rêver
et voyager vers un autre monde, le monde du naufrage de
Noé. Tout coule, tout s’en va, mais après tout, après lui, le
déluge comme il l’avait annoncé…
Etablissement : Emile Loubet, Valence
Classe : Seconde
Elève : Ariane Verbesselt
Alex Beaupain, « Après moi le déluge »
Une chanson pop et entraînante, des paroles fortes
masquées par la bonne humeur, que dégage cette
chanson, un titre ? Après moi le déluge. Dès les premiers
accords, on se sent submergé par le rythme de la chanson.
Quand les paroles viennent, on ressent de la tristesse et
une certaine lassitude dans la voix du chanteur, qui n’est
autre qu’Alex Beaupain.
Au fur et à mesure que la chanson défile, les allusions à un
amour perdu et regretté sont nombreuses. Le thème de
l’amour est ici revisité et mis en valeur par le texte ciselé et
accrocheur. Et pour que tout soit parfait, la chanson d’Alex
Beaupain est récompensée par de nombreux prix, comme
le prix international de l’Académie Charles-Cros.
Pourquoi avoir choisi cette chanson me diriez-vous ? Je l’ai
simplement trouvée surprenante : si on écoute cette
chanson sans vraiment y prêter attention, on pourrait
croire que celle-ci est joyeuse et enjouée. Mais si on tend
l’oreille, on remarque que les paroles ne correspondent pas
à l’air.
Alors pour avoir votre propre avis sur Après moi le déluge,
lancez-vous, écoutez-là.
Etablissement : Lycée Vaucanson, Grenoble
Classe : Première SEN : Systèmes Electroniques
Numériques
Elève : Ferry Allan
Bercé par l'influence des musiques Pop et des chansons de
Renaud, Souchon, Jacques Brel et autres artistes français, il
met en valeur ses musiques Pop/françaises dans ses
chansons.
Il dédie sa chanson « Après moi le déluge » à sa petite amie
qui est décédée et met l'expérience de son deuil dans sa
chanson. C'est un excellent auteur/compositeur de
chanson de variété française.
Il utilise particulièrement le piano, le synthétiseur, ainsi que
d'autres instruments acoustiques telles que la guitare
électrique, la guitare, la contrebasse, etc...
La contrebasse et la guitare sèche dans certaines versions
de cette chanson augmentent la sensibilité de l'être
humain et la voix d'Alex Beaupain met en valeur les
sentiments de la personne qui peut penser ou parler dans
cette chanson.
Il a fait plusieurs versions de sa chanson : j'ai plus apprécié
la version acoustique, la chanson est également jouée par
les synthétiseurs, le piano, la guitare et percussions et ce
mélange donne à la chanson du dynamisme et de l'énergie.
D'ailleurs cette version rock m'a donné l'envie de revivre
ma vie !
On entend la subtilité de sa chanson dans le rythme, dans
la façon de jouer les instruments et dans le texte.
Alex Beaupain est un artiste talentueux et il met en valeur
les sentiments humains, ceux d'un amour perdu, l'espoir de
le retrouver, ainsi que l'espoir de retrouver ses esprits.
Dans ses paroles on voit qu'il y a beaucoup de rimes,
d'images et de répétitions de syllabes ce qui apporte de la
musicalité, une entrée dans ce qu'il admire, et dans ce qui
le touche.
J'ai particulièrement aimé cette chanson car elle m'a
touché sentimentalement et profondément.
Son ton dans cette chanson est très doux, très fluide
comme de l'eau qui coule.
Sa voix accompagne bien les instruments, comme s'il était
dans une discussion intime.
On ressent sa poésie qui nous emmène dans son univers
personnel et qui nous fait vivre ses sentiments à travers sa
musique..
On sent qu'Alex Beaupain est quelqu'un de très musical ce
qui correspond bien aux nombreuses compositions pour
Christophe Honoré...
Cette chanson n'est pas du tout triste mais plutôt un
hymne à l'amour et à l'espoir.
Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC
Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et
Société
Elève : Chloé Dupeyron
Alex Beaupain, l'ensorceleur des mots.
Après dix ans de collaboration avec le cinéma pour
composer des musiques de film, Alex Beaupain met en
scène les mots au service de ses propres sentiments. La
musique reste classique, on retrouve l’éternel piano, une
guitare entêtante ainsi qu'une batterie qui marque
inlassablement les temps. Mais c'est efficace, comme dans
la plupart des chansons françaises. Cet accompagnement
vif et entraînant met en valeur les paroles. Ce tourbillon de
mots nous parle de l'amour ou plutôt des déceptions
amoureuses et de la complexité des sentiments.
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Les mots se contredisent, s'entrelacent, s'entremêlent...
comme les sentiments : on passe de la colère à la
déception, de la rancune à la supplication. Et l'espoir de
trouver un jour l'amour reste le fil conducteur de cette
superbe chanson.
Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON
Classe : Seconde **arts du son**
Elève : Kenza Sassi
Alex Beaupain, auteur, compositeur et interprète de la
chanson "Après moi le déluge", défie les clichés habituels
de la chanson d’amour, dégoulinante de bons sentiments,
en donnant une version très originale de celle-ci, dans
laquelle la douleur et la souffrance sont reines. « Après moi
je veux qu’on soit malheureux » ce passage, comme le
texte au complet, est une bouffée de poésie mélancolique
remplie d’histoires semblant avoir été vécues… Bien que
les paroles soient relativement tristes, la musique joyeuse
et pétillante ne rend pas le morceau complètement
glauque, ni déprimant. En effet, Alex Beaupain a cette
capacité de mélanger deux sentiments contradictoires via
une seule et même chanson.
pas de le regretter.
BATpointG - Juste une note
Etablissement : Lycée KERICHEN, BREST
Classe : 2de MPS ARTS VISUELS
Elève : Pauline Rozec
« Juste une note » BpointG n’aura eu besoin que de sa
colère pour se faire entendre.
Cet artiste qui, lors de cette chanson quitte son habituel
accordéon pour rendre son texte plus prenant.
Contrairement à son titre C.Q.F.D. où l’accompagnement
musical est bien plus présent, à travers cette chanson,
BpointG parvient mieux à défendre ses convictions sans
superflu. N’oublions pas que simplicité rime avec efficacité.
Un accompagnement musical qui se veut léger
premièrement, comme l’indique le titre il est composé
d’une unique note mais peu à peu il s’enrichit, monte
crescendo tout comme la colère de cet artiste.
Si Baptiste semble quitter son registre musical, s’il ne
faisait pas polémique il ne serait plus lui-même. Il aborde la
société dans laquelle nous vivons à l’image de celle-ci, avec
brutalité. Alors que dans son album « Juste une note » le
thème de la société est commun à chacune de ses
compositions, cette chanson est celle qui a le plus gros
impact. L’artiste se met à nu, chantant presque à cappella
et puise dans ses dernières ressources afin que nous
réagissions. La simplicité de cette chanson révèle toute la
complexité des tourments ressentis par le chanteur
lorsqu’il dénonce cette société étriquée.
Le leitmotiv, « juste une note » sonne comme un coup de
massue. Il nous rentre dedans afin de nous faire ouvrir les
yeux. Cette chanson est exceptionnelle par sa simplicité
aux antipodes du sujet abordé. Ecoutez, vous ne risquez
Etablissement : Lycée Joseph Loth, Pontivy
Classe : 2nde Littérature et société
Elève : Manon ALIX
Juste quelques lignes sur «Juste une note», juste quelques
lignes sur cette «chanson anti-chanson». Juste une chanson
à contre-courant comme si Baptiste Guiliano, dit
BATpointG, nageait à contre-sens dans une marée de sons
commerciaux. D'une simplicité originale, la musique porte
des paroles entraînantes sur juste une note... ou presque.
Juste une note pour qu'elle dure dans le temps et dans
l'esprit, plutôt que des centaines de notes qui nous
effleurent à peine, qui ressortent de nos oreilles aussi
facilement qu'elles y sont entrées. Juste une note.
«Répétée, matraquée. Matraquée, répétée.» Puis, une
deuxième, une troisième, une quatrième note. Quelques
notes justes, entraînantes, nous emmenant
mélodiquement jusqu'à la fin de la chanson. L'ensemble est
d'une cohérence évidente. Juste 1 minute 55, juste assez
pour se prendre un raz de marée de réalité en pleine tête.
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : Théo GOZILLON
BATpointG, de son vrai nom Baptiste Giuliano fait partie de
cette nouvelle génération d'artistes français défendant leur
originalité en mêlant style rétro et musique hip-hop.
Accompagné d'un accordéon, de boîtes à rythmes et de
beat box, BATpointG attire l'attention sur scène. Il fait
corps avec son instrument et devient une sorte d'hommeorchestre lorsqu'il se produit en concert. Néanmoins, cette
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formule perd tout son charme dans les enregistrements, où
l'on souligne une linéarité déconcertante. BATpointG a
beau jouer avec les mots et les sons, le contenu de « Juste
une Note » a du mal à passer la rampe. Dommage que le
Sudiste n'ait pas trouvé plus d'inspiration dans les richesses
des langues provinciales dont il s'inspire. En fait, il est
difficile de saisir le propos exact de BATpointG, qui semble
jongler avec les mots pour son seul plaisir, sans forcément
esquisser la moindre démonstration. On ignore finalement
à qui est adressée la critique de l'interprète, si bien que la
chanson perd toute crédibilité et intérêt. On ne trouvera
pas de réconfort auprès de la voix de l'artiste, dont la faible
tonalité ne parvient pas à combler le fossé causé par la
monotonie de la mélodie. BATpointG a beau jouer avec les
rimes et s'amuser avec les abréviations, l'originalité seule
ne suffit pas, et l'écoute de Juste une Note laisse perplexe,
pour ne pas dire frustré.
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et
lumière
Elève : Corentin Praud
Faire juste une note.
De quelques lignes, de quelques signes
Une note au son de l’homme akkordéon !
Comme si cette chant/son se résumait à cela ?
Juste une note.
Rien qu’une note.
Minimaliste, électronique, aquatique,
Une note à peine ponctuée.
Des maux slamés et martelés percussionés sur cette note à
se rappeler.
Juste une note pour écouter l’obsédé textuel qui signe d’un
point G.
Un post-it acéré sur des méthodes d’exploitation
De notes :
Jingles, annonces, publicités ; une note à placarder …
Traité en toute simplicité, modifié à coup de synthétiseur,
peut-être Baptiste et sa juste note ont-ils écouté le Do de
T.Riley ?
Mais Baptiste n’endosse pas l’habit de l’autre :
Sa simple note,
Comme la vibration d’un cristal qui s’évanouit dans le
silence,
N’est pas le C de Riley ;
Lui il multiplie, reproduit, clone! Il noie l’espace de Do aux
milles textures, comme une cohue ferait sonner les sons
sans s’en rendre compte, sans dire un mot.
Alors BATiste fait juste une note, seule, à faire sonner, et
prononcer :
Et les mots filent, proclamés avec la conviction d’un
militant en fleur
Une chanson aux senteurs de cerisier
Une note solitaire qui n’attend que des oreilles où
s’accrocher
Des lèvres pour être prononcée
Des circuits imprimés pour s’y balader
Une note à se rappeler.
Faire juste un
Do.
Etablissement : Lycée Lalande, Bourg-en-Bresse Cedex
Classe : Seconde arts visuels
Elève : Nahélou May
Vérité.
C'est fou ce que la musique est un vaste univers : on peut
écrire des morceaux très courts en utilisant un maximum
de sons différents, tout comme on peut composer une
chanson à base d'une seule note...Cela ressemble un peu à
un pari entre amis, un défi que relève avec brio BATpointG,
en nous offrant une splendide chanson. Une partie
instrumentale simple mais originale, aux allures électro, qui
part d'une simple note tenue et augmente en intensité et
complexité au fur et à mesure de la chanson, nous
imprègne et nous inonde, ainsi qu'un texte pénétrant et
sincère, qui conteste les normes des chanson
surcommercialisées, qui évoque un appel à la révolte
musicale, « une réaction d'opposition », une révolution, un
nouvel hymne de la chanson,« Comme une grève de la faim
/ Refuser la soupe qu'on nous sert du soir au matin »...
Réutilisant les méthodes commerciales qui servent à nous
formater le cerveau afin de nous faire mémoriser des
publicités et autres, BATpointG nous laisse sa mélodie et
ses paroles percutantes dans la tête pour la journée, et à
vrai dire c'est plus agréable que des slogans publicitaires !
Comme il le dit si bien dans ses derniers vers « Une fois que
ce son sera digéré, intégré, fredonné, devenu familier, vous
ne pourrez plus vous en passer. »
CQFD (titre d'une autre chanson de BATpointG).
Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse
Classe : Seconde arts appliqués
Elève : Marieta Fize
Sortez de vos clichés et venez rejoindre la danse engagée
de BATpointG, le jeune groupe qui revient en force après
son premier album de 2010 "Homme Akkordéon". Il vous
transporte dans une ambiance de révolution avec le titre
"Juste une note", celle de l’imprégnation. Elle donne son
nom au deuxième album sorti en 2013 toujours plus chargé
en textes aiguisés et rimes habiles à l'énergie rock. "Juste
une note" est vraiment composée… d'une seule note ! Le
do domine les percussions qui l'accompagnent, et quel do !
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Il est répété autant de fois que possible pour que vos têtes
s'imprègnent d'une critique acérée de la société. L'air
tchatché presque parlé, vous ouvre les yeux sur le monde
d'aujourd'hui basé sur la société de consommation et de
l'idéalisation, tout en vous faisant sourire sur cette seule
note do tant appréciée. Alors venez, juste une dernière fois
et entrez dans la contradiction de cette danse décalée :
juste une note, mais une note juste !
Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON
Classe : Seconde **arts du son**
Elève : Bertille Janin
Titre qui en dit long sur la chanson de l’artiste hors-normes,
BATpointG, qui exprime comme il le dit si bien son « ras-lebol général à ce raz-de-marée commercial ». Il dit non à ces
chansons, à ces paroles sans fond. Juste une note lui suffit
pour faire passer des émotions. Quatre mots reviennent,
reviennent et reviennent. Faire juste une note, un défi pas
comme les autres. Agissant comme un martèlement
sonore, ces mots rappellent l’originalité musicale de
l’auteur. Il baptise son premier album « Juste une note »,
en référence à sa chanson phare. Son « rap-musette » à la
syntaxe habile envoûte les scènes depuis plusieurs années.
Le champ lexical de BATpointG mérite entièrement de
percer.
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elèves : Lucas Crochet, Justine Gallienne
Un « j'accuse » de la chanson française. Avec simplement
juste une boîte à rythme et sa voix. BATpointG exprime son
ras de bol envers la société de consommation qui sert sans
arrêt les mêmes titres, une musique plate, que des
personnes à force de l'écouter deviennent abruties. Tout
au long de ce titre, il assène trois mots. Trois mots qui, dit-il
parodient les techniques de communication actuelles: juste
une note. Trois mots qui deviennent une arme, contre des
chansons sans relief, tels une « anti-chanson ». Juste une
note ressemble à BATpointG par le fond beaucoup moins
par la forme. Le fond : une chanson engagée qui révèle le
point de vue de Baptiste, sa vision différente du monde de
la musique. La forme : l'accordéon est totalement absent
de la chanson, alors que c'est l'instrument fétiche de
l'artiste. Après avoir débuté en groupe, Baptiste signe son
premier album solo juste une note. Au final, une chanson
qui à défaut de faire danser prête à réfléchir.
Charles-Baptiste - Aussi cool que toi
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : GOUEDARD Eva
Dur d'être aussi cool que lui...
Charles-Baptiste, sera l'artiste qui vous étonnera en cette
année 2014 ! Après avoir fait les premières parties de
Jacques Dutronc et Jacques Higelin l'année passée, on
attend prochainement dans les bacs son premier album
« Les Sentiments Inavouables ». Toutes les chansons seront
des compositions, ayant pour thème commun, aveux,
confidences que l'on a peur de révéler, et tabous, qu'il
s'agit de briser et expliquer. Look déjanté, coupe affro' et
lunettes larges, voilà le style complètement décalé de ce
jeune artiste ! Sa première chanson, et son premier succès
est celle-ci, "Aussi cool que toi". Elle parle d'un sujet peu
décrit : la popularité, l'envie de l'être, et d'être aimé. La
mélodie, guillerette, fait sourire. Le texte est simple mais
étudié. Enfin une chanson pop qui n'en fait pas trop ! Cette
chanson est une critique peu lassante de ces jeunes gens
influençables, ces adolescents prêts à « changer d'amis »
pour ressembler un peu plus aux « élus ». Sans dénoncer
avec méchanceté, il s'y prend avec délicatesse et humour.
De plus, on se prend au rythme, et je vous mets au défi,
après avoir écouté cette chanson, de ne pas fredonner l'air
juste après. Impossible !
Une mélodie entrainante et joyeuse, des paroles peu
tristes mais bien énergiques, voilà, la recette du bonheur !
Charles-Baptiste impose son style, et ne vous laissera pas
indifférents !
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : GOBIN Louise
Y pas plus cool que Charles-Baptiste, avec ses lunettes
imposantes et ses boucles en folie ! Après des années de
galère au lycée mais aussi après pour tenter de percer dans
le monde de la musique, il a enfin réussi. Prodige du piano,
premier prix du conservatoire, il n'était pas « un mec à
filles » comme il dit. « Aussi cool que toi » traduit son
originalité, lui qui ne ressemble à personne d'autre. Il y dit
que chacun est unique, de la façon la plus sincère qu'il soit,
telle est sa recette. Des sujets graves sur des mélodies
légères, c'est ainsi qu'il se revendique chanteur de variété
française. Charles-Baptiste apporte un vent de sensibilité et
de fraîcheur dans une industrie musicale où l'on réserve
peu de place à la chanson française. Sa reprise de Get
Lucky des Daft Punk a d'ailleurs fait un carton sur le net !
Seul mais accompagné de son piano il assure en ce
moment la promo de son premier CD, dans les bacs cette
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année, et pas des moindres puisque si « Les Sentiments
Inavouables » reflète sa personnalité, il vous fera sûrement
penser à vous, maintenant ou avant, et aux petits secrets
que vous n'avez jamais osé avouer.
Etablissement : Lycée Joseph Loth, Pontivy
Classe : 2nde Littérature et société
Elève : Eileen MICHEL
« Dans la vie vraie il y a des élus ». Si Charles-Baptiste a
raison, alors il a réussi à en faire partie. Dans sa chanson, le
jeune virtuose du piano se demande comment il devrait
être pour devenir aussi cool que son idéal. En l'écoutant,
on s'aperçoit qu'il n'aurait pas pu être plus juste dans ses
paroles, et que finalement, il est tout aussi « cool » comme
il est. Sur un air gai et entraînant, il réussit à exprimer avec
légèreté un sentiment que tout le monde a déjà ressenti,
l'envie de ressembler à quelqu'un qui paraît parfait. Les
notes s'égrènent et s’enchaînent et le chanteur de variété
finit par nous changer les idées. On s'identifie à son
personnage qui tente par tous les moyens d'imiter le
destinataire de la chanson, et on relativise. Lorsque
Charles-Baptiste s'attarde sur le mot bonheur pendant
plusieurs secondes, il nous prouve que le plus important
est bien d'être heureux, et que tenter de ressembler à
quelqu'un n'est pas la clé du bonheur. Même si l'on
« ignore combien de temps tout cela durera et si à un
moment cela s'arrêtera », c'est avec plaisir qu' « Aussi cool
que toi » continue de nous trotter dans la tête. Une
chanson positive et surtout sincère, sur une jolie mélodie
grâce à la guitare et au piano, qui fait poindre un rayon de
soleil dans notre horizon plutôt gris. A écouter sans
modération !
Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES
Classe : Seconde
Elève : Cécile Baudry
Mais vraiment, là, j'aimerais être aussi cool que toi, lecteur
! Ou au moins que Charles-Baptiste, ce chanteur de PopRock, hôte des soirées "Réception" (nouvelles soirées
françaises qui savent recevoir) et qui sort son premier
album dans lequel on peut écouter « Aussi Cool Que Toi »,
cette chanson qui fait un peu oublier que le chanteur était
destiné à une carrière de pianiste, même si on y retrouve
son instrument fétiche. Ce titre fait partie de ceux qui
donnent la patate, qui donnent envie de faire les chorés
débiles du clip et de chanter à tue-tête ! Et pour ça, on dit
merci au succès des Strokes qui a permis à Charles-Baptiste
et sa voix claire de l'emporter dans une autre voie (c'est le
cas de le dire).
Vous pouvez donc suivre mon tutoriel pour l'écoute : soit
vous essayez d'imiter la façon d'être de quelqu'un et vivez
cette chanson (sans pleurer sur votre sort) ; soit vous
prenez la chanson comme une dédicace que quelqu'un
vous fait et attrapez le melon pendant 3 minutes 29. Mais
je pense aussi que c'est une manière pour Charles (je
peux?) de nous dire que nous sommes tous "cool", pas
vrai ?
Enfin bref ! Si vous avez envie de vous détendre pendant
quelques minutes sur un rythme entraînant, ou d'avouer à
une personne -et même à votre patron- que vous voulez
être aussi cool que lui et savoir comment il fait (on veut
savoir!), dédicacez cette chanson, cherchez-là sur iTunes et
achetez ce single tellement cool !
Etablissement : Lycée Pierre de La Ramée, Saint-Quentin
Elèves : Joossen Camille, Saugé Léanna
Il paraît qu’un nouveau personnage est arrivé dans
l’univers de la chanson et c’est un bouclé aux allures rétros
et mocassins vintage qui nous fait danser sur sa chanson
entraînante « Aussi cool que toi ». Avec ses onze mille vues
sur YouTube, Charles-Baptiste a de quoi nous faire aimer la
musique française un peu rétro. C’est sous cette musique
décalée au décor rétro que Charles-Baptiste résume le fait
de vouloir être quelqu’un de mieux, avoir un modèle. Il se
réfère à ce « toi » pour se remettre en question, voir ce
qu’il doit changer ou non. Il explique donc ce qu’il a
accompli comme lorsqu’il nous dit avoir « beaucoup
travaillé », avoir « réussi ». Mais ensuite, voyant son échec,
il veut « switcher », être ce « toi ». Cette aptitude à se
remettre en question est un véritable exemple à suivre. De
plus, la mélodie ne ressemble pas à tous les hits que l’on
peut entendre à la radio par exemple. Nous sommes ici en
présence de quelque chose de nouveau, d’original et ça
fonctionne ! C’est pour cela que ce titre est si accrocheur,
que nous l’avons immédiatement adoré. Et maintenant
nous allons avoir cette chanson en tête toute la journée, «
j’ignore combien de temps, tout cela durera… ». Qui ne
connait pas cette nécessité de se surpasser, vouloir être
comme quelqu’un qu’on trouve presque parfait ? Nous
voulons tous nous identifier à quelqu’un. C’est pour cela
que cette chanson se laisse écouter par toutes les
générations et que l’on prend plaisir à l’écouter.
32
Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle
Classe : Terminale Secrétariat
Elèves : Maelys Cottard et Lucie Butreau
Auteur, compositeur, interprète, Charles-Baptiste s'est
d'abord fait connaître par ses vidéos de reprises de
chansons françaises.
Entre pop, jazz et musique classique, ce jeune pianiste
diplômé du Conservatoire de Paris devient l'une des
découvertes des Francofolies de La Rochelle. Son
adaptation de "Get lucky" de Daft Punk en "sois heureux"
lui permet d'atteindre un public de plus en plus large.
Avec le titre "Aussi cool que toi", ce jeune dandy aux
allures de séducteur n'hésite pas à pratiquer l'autodérision
dans son clip, et nous emporte dans un univers à la fois
léger et décalé. Un refrain entraînant, des rythmes enjoués,
une chanson que l'on fredonne et que l'on garde dans la
tête...
Ce grand élégant en costume cravate, à la chevelure
indomptable et aux lunettes démesurées nous a séduites.
Qu'il ne se demande plus s'il doit être "un peu plus chaud,
ou un peu plus froid". Nous, on veut qu'il reste tel qu'il est,
car sans en douter, nous on voudrait être "aussi cool" que
lui !
Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON
Classe : Seconde **arts du son**
Elève : Anouck Bruguière
Un look un peu décalé et hors propos avec les lunettes de
Skrilex et les cheveux de Maxime Musqua, des paroles un
peu naïves, et la tête du gentil garçon qui se fait voler son
goûter à la récré ; pourquoi continuer de l’écouter ? Parce
que sa reprise de «Get Lucky » de Daft Punk est connue
(200 000 vues sur YouTube) ? Eh bien non ! Charles-
Baptise, c’est bien plus que ça, c’est unique. Ses maîtres de
la variété française William Sheller ou encore Jean
Schultheis n’ont qu’à bien se tenir parce que lui aussi il
assure. Sa musique, c’est une mélodie qui entraîne, qu’on
retient, qui nous suit, qui reste dans notre tête. Sa musique
donne envie de danser comme lui, d’être une anti-star qui
lit le « journal du séducteur ». D’être le jeune Oloronais
qu’il était : un peu frustré avec les filles au lycée. D’être son
personnage pathétique qui suit ce « toi », ce mec si
« cool ». On s'acharne en écoutant son morceau « aussi
cool que toi » parce qu’il nous ressemble ; lui aussi a ses
faiblesses et ses doutes. Il sait décrire ces moments sans
artifices sans un mot de trop. Alors on se contente de
l’admirer pour ne rien gâcher parce qu’à 18 ans, avec son
1er prix du conservatoire, il est parti pour devenir un
artiste à Paris. Il a pris son piano sur le dos, a appris la
guitare sur le tas, chanté dans les bars, fait les petits
boulots et aujourd’hui il sort son premier album « Les
sentiments inavouables ». Il a du courage et sa musique est
son moteur ; parce qu’après tout ce mec « si cool » n'est-il
pas en train de « nager en plein bonheur » ?
Etablissement : Lycée Samuel Beckett, La Ferté-sousJouarre
Elève : Rachel Duchesne
Artiste prometteur plein de talent, Charles-Baptiste nous
envoie une réelle bouffée de chaleur tout droit venue du
Sud-Ouest. Comme toujours, le piano-voix fait son petit
effet et ce n'est pas pour nous déplaire. Son passage au
Festival Porte-voix en 2012 à Oloron-Sainte-Marie sa ville
d'origine (Béarn), a permis à Charles-Baptiste de se faire
connaître et depuis on ne cesse d'entendre parler de lui. En
2012 il monte à Paris et sort son premier EP "Premiers
Aveux" chez Mercury. En septembre 2013, il sort un nouvel
EP "Aussi Cool Que Toi", une chanson qui redonne la pêche
avec sa musique rythmée et ses paroles qui peuvent
réconforter certains malheureux grâce à sa gaieté et son
humour qui rappelle Alex Beaupain. L'Oloronais nous
donne envie de chanter sa chanson à tue-tête partout :
dans la rue, sous la douche ou même en voiture. Son
premier album intitulé "Les Sentiments Inavouables"
sortira en mai 2014, toujours chez Mercury. Avec ses
grosses lunettes, ses frisettes indomptables et son timbre
de voix envoutant, Charles-Baptiste n'a pas fini de charmer
le public. Et comme le Béarnais nous le dit si bien "Variété
is not dead".
Fauve - Blizzard
Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault
Classe : 1ère Littéraire
Elève : Raphaëlle Papineau
Véritable tempête musicale, les cinq membres de FAUVE
ont su imposer leur style franc et percutant. Le collectif a
été créé en 2010 comme un défouloir, un exutoire. Le
quintette met alors dans ses chansons tout ce qu'il ne peut
plus garder en tête. La chanson « Blizzard » est une bonne
illustration de ce principe. Reproches, injures et révolte,
certains s'arrêteront là. Pourtant ce qui rend FAUVE si
intéressant c'est tout ce qui va au-delà. Car derrière ces
phrases lancées un peu fort, un peu vite, sous ces injures
aux allures agressives, se cachent une bouffée d'air, un
message d'espoir. Derrière la révolte perpétuelle du
chanteur avec la vie se trouve l'idée qu'on peut s'en sortir.
Bien plus qu'une chanson entraînante et agréable,
« Blizzard » est un appel à la vie, un appel à l'espoir. On
nous crie de nous dresser face au blizzard, face au
33
tourbillon qui emporte dans chacune de ses brises une part
de nos vies. La dureté du propos ne saurait nous paraître
agressive tant elle est justement adoucie par la mélodie et
les chœurs féminins aux voix angéliques. « Blizzard » est un
peu l'hymne d'un espoir communicatif, la preuve que
l'optimisme est encore là, que l'amour vit toujours et qu'il
enterrera la haine, la honte et même la mort.
Etablissement : Unité locale d'enseignement centre
pénitentiaire de Metz
Classe : Classe de niveau V préparation CAP
Elève : Kristopher
Fauve (fov ) N.C. groupe d’individus quelque peu torturé.
Note : Un des membres étant originaire de Toulouse, on
prononcera Fauve au même titre que rose. Voilà à peu près
tout ce que l’on pourrait dire sur ce collectif tant il cultive
l’anonymat. Pourtant ces membres sont partout, télé, radio
et Internet.
Qu’est-ce que ce « Blizzard » ? Ce morceau énigmatique de
presque 5 minutes ? Ce n’est ni du rap, ni du slam mais du
« spoken word » à la manière de Diabologum dans les
années 90. Comme dirait l’un des membres de Fauve, «On
chante des monologues de douches, il n’existe pas de
filtres aux textes». Fauve dit tout, ose tout. On rentre par
les paroles, dans les confessions d’un patient couché sur le
divin divan d’un psy. Ce morceau raconte l’épopée de 2
jeunes gens, l’un essayant d’aider l’autre.
Le Blizzard, la société ? Le monde dans lequel on vit et dans
lequel on est comme pris au piège. On y ressent la froideur,
la dureté et la difficulté qu’ont les 2 jeunes à s’en sortir. Et
tout ça in French !
Malgré tout Blizzard est une ode à la vie, un mode d’emploi
de la survie sur fond de musique rock minimaliste. Ici ce
sont les paroles qui priment. On a envie de dire : « Désolé
la Mort mais c’est pas le jour ». Finalement Fauve à raison,
nul besoin de se montrer il suffit d’écouter les paroles
enivrantes. « Blizzard » cette société qui va mal et contre
laquelle nous luttons en permanence.
Et puis, comme ils n’auront de cesse de le répéter : « Nique
sa mère le Blizzard »
Etablissement : Lycée Courbet, Belfort
Classe : Secondes Arts du son et option facultative
Elève : Louis-Thaïs Landault
Bien plus qu'un simple slam, Fauve nous transporte loin de
tout, avec son instrumental à la fois acoustique et
électronique, ses guitares enchaînant les accords avec leur
mélodie évadante, sa rythmique entraînante, et ses paroles
slamées, mêlant indignation, révolte et réalité sur la vie,
avec un soupçon d'encouragement.
Ce collectif artistique français originaire de Paris n'a pas fini
de nous étonner ! Qualifiant leur style de musique de
Spoken Word, qui est une forme de poésie orale, on les
reconnaît bien de par leur dynamique de ton, à la fois
douce et calme mais aussi criarde et révoltée, ainsi
justement grâce à leur poésie mettant l'accent sur les mots
à chaque couplet. Dans les refrains, ils manifestent leur
combat ; « Nique sa mère le blizzard ! », qui nous renvoie à
des messages d'espoir comme ; « Tu nous entends toi qui
attend, tu nous entends? Si tu nous entends souviens-toi
que tu n'es pas tout seul ! », qui nous redonne l'envie et la
motivation de se battre pour nos rêves et contre ce «
blizzard » déchirant nos âmes.
Etablissement : Lycée Elie Faure, LORMONT
Classe : Première L
Elève : MEZIANE Magda
FAUVE ≠ BLIZZARD
FAUVE n’a sûrement pas choisi son nom au hasard. Cette
meute de cinq loups se décrit comme un collectif musical
ouvert à la rage de vivre et de partager. Leur premier
album de six titres n’était même pas encore sorti dans les
bacs que les paroles crues et sauvages de leurs chansons
résonnaient déjà dans pas mal de têtes. Jeunes partisans
du spoken world, sorte de poésie orale, les membres de
Fauve laissent imaginer gestes et expressions faciales au
simple son de leur voix. D’ailleurs, dans « Blizzard », pas de
chant : que des cris dans la nuit et des murmures dans le
vent. On se laisse rapidement emporter par ce titre, ses
instrus apaisantes où des accords de guitare bercent cette
envie de se faire la malle qui monte en nous dès les
premières secondes, et où la batterie cogne comme un
pouls qui s’accélère doucement. Un souffle (non, pardon :
une bourrasque) nomade semble glisser sur cette chanson,
comme un désir de liberté et d’évasion imminent. FAUVE y
livre un véritable coup de gueule contre l’ennui, la
tristesse, la honte… bref, contre toute la douleur du
monde. C’est un appel à se tenir à nouveau debout et
ensemble contre cette douleur, pour que l’on soit « des
milliards de mains sur des milliards d’épaules ». Et si les
plus médisants pensent que FAUVE n'est qu'un groupe de
bourgeois parisiens gémissant indignes de faire du slam,
une chose est sûre, à travers ses chansons, le collectif
pointe du doigt les tourments de sa génération toutes
classes confondues. Les bêtes féroces de FAUVE n'ont pas
fini de roder dans la jungle de l'industrie de la musique,
n'hésitant pas à montrer les crocs et leurs cœurs.
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Etablissement : Lycée Professionnel Jean François CAIL,
CHEF-BOUTONNE
Classe : 1ERE VENTE
Elèves : NOIRAUD Anais, GANNE Lucie
Tu nous entends Fauve ?
Tu nous entends ?
Si tu nous entends, sache
que nous, on a eu le coup de
foudre, le blizzard nous a foutu
une claque
Woh woh woh imagine toi,
tout ce que tu nous donnes.
Cinq artistes pour une tempête.
Tu es de ceux dont on a besoin,
le remède du cœur, ton dernier
album « vieux frère » nous apporte
le soleil. Mieux qu'un exutoire,
tu as tout emporté sur ton passage,
une dizaine de titres à ton nom, avec
toujours ton côté positif
On a pu voir par tes yeux de fauve
la force de ce monde.
Si tu nous entends fauve, sache
que nous t'avons compris...
Le reste c'est des conneries !!
Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes
Classe : 2de
Elève : Laïla Bertin
Oooh qu'est-ce que tu fais? Dis-moi pas que t'allais
t'arrêter de lire hein? J'ai pas trop le temps, pas trop le
moral alors reste là. Tu m'entends ? Si tu m'entends,
écoute bien ce que je vais te dire maintenant. Un jour le
Blizzard est entré dans mes oreilles, depuis il n'en sort plus,
comme un Fauve qui ne lâche pas sa nourriture.
T'as bien compris de quoi je parle je pense, oui, cette
chanson aux mots habilement simples, au texte pourtant
profond et au dynamisme impressionnant. Blizzard c'est un
souffle d'espoir, des mots sans ambiguïté, pas le temps de
faire de belles phrases, et puis c'est pas le but après tout.
Fauve c'est de l'énergie, un groupe qui se complète. Car
quand la batterie s'ajoute à la voix du chanteur, si lui
slamme avec ses tripes, il vous prend aussi les vôtres! Et
oui, Fauve c'est tout ça. Alors si t'as un coup de blues,
oublie pas que t'es pas tout seul, jamais. Met le « Blizzard »
dans tes oreilles et tu verras ça va aller!
Etablissement : Lycée Jean Renou, LA REOLE
Classe : 1ère Littérature et économie
Elève : Camps Camille
« Tu nous entends ? »
Fauve, c'est comme une espèce de meute, qui débarque de
nulle part, pour partager sa rage de vivre, de rêver et
d'écrire. C'est une bande de cinq, qui évacuent le stress et
les problèmes en musique.
Avec « Blizzard », on a comme l'impression de se prendre
ses quatre vérités en pleine face, on s'y retrouve tous un
peu. Le Blizzard, c'est un mélange de routine et de
tristesse, épicé par une pincée d'amour et d'espoir. C'est
une chanson à frisson, une chanson qui vous donne ce
sentiment de remise en question. On se sent si petit face à
l'univers, on se demande ce que l'on est, ce que l'on n’est
pas, où même ce que l'on sera. C'est un bazar organisé,
rythmé par une violence très maîtrisée. « Blizzard » allie la
violence et la douceur des mots, et souffle tour à tour le
mistral de l'amour et la tramontane des insultes. Cette
chanson, c'est un moyen de se libérer, on se l'approprie, on
l'écoute à notre manière, on se défoule avec ces paroles et
cette voix qui nous transperce et nous brûle comme une
bise glacée.
Ottilie [B] - AutOmne
Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG
Elève : Cindelle SONNTAG
Prêtons notre oreille à Ottilie [B] !... et laissons-nous
enlever par cette chanteuse à la voix presque enfantine
dans un monde psychédélique avec sa dernière chanson
intitulée "AutOmne". Ottilie affirme s'être inspirée d'un
roman érotique du nom "Histoire d'O" de Pauline Réage
pour donner ce nom à son album. On ne trouve pas ce
genre de chanteuse aux coins des rues… Elle a la
particularité d'influencer et de se laisser influencer par le
monde qui l'entoure et de montrer dans les moindres
détails ce qu'elle est vraiment, en se démarquant des
autres. Elle n'aime pas les chansons traditionnelles. À la
recherche de l’osmose voix-instruments, elle veut créer
une entité unique avec la musique pour illusionner son
public. Ottilie [B] se résume tout simplement en une
chanteuse doucement rebelle et en accord avec ses
chansons.
Mais arrêtons-nous plus particulièrement sur "AutOmne",
chanson à caractère brut et inoffensif interprétée par un
"pédalier MIDI" et le fameux accordéon qui revient dans
toutes les chansons d'Ottilie [B]. Le plus étonnant reste le
chant diphonique qui s'échappe et nous envole dans un
paradis de phrases musicales poétiques, transformant la
simple saison que nous connaissons tous en un personnage
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semi-vivant. Mais voilà donc ce qui revient le plus souvent !
Le désir sous toutes ses formes que provoque cette
fabuleuse Ottilie [B] nous obligeant à ouvrir les yeux et voir
loin devant nous...
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Elève : Lila Maugis
L’automne, saison du temps étonnamment changeant
inspire Ottilie [B]. Pieds nus sur scène, dansant au rythme
de son accordéon et de l’incontournable MAO, la
chanteuse libre se rapproche de la nature et nous offre un
bain d’oxygène dans l’album "Histoire d’O2". Cet album en
référence évidente au livre Histoire d’O de Pauline Réage,
nous fait voyager à travers les éléments.
Se rapprochant à la fois de l’audace de Björk et du côté
inclassable de Camille, Ottilie [B] se distingue par les
tonalités insaisissables émanant de son clavier MIDI, qui la
font danser de façon frivole.
Et quand "O" sonne dans les montagnes de MongOlie, le
chant diphOnique résonne dans l’AutOnme d’Ottilie [B].
Surprise par cette saison, la jeune artiste aux influences
multiples, se transforme en arbre, s’effeuillant au rythme
saccadé d’AutOmne.
Toujours à l’affut du mot juste, et d’humour provocant, la
voix chaude d’Ottilie [B] chevauche la musique planante du
vent de l’accordéon et des mélodies électroniques.
En un souffle, un tourbillon de mot, l’hiver est là. Sans que
l’on comprenne, la chanteuse nous emporte dans une
vague de mélodie à la fois énergique et énigmatique, qui
vient s’essouffler dans une flaque comme le temps qui
passe, le temps qui trace.
Etablissement : Lycée Jacques Prévert, BoulogneBillancourt
Classe : Seconde
Elève : Justine Sarton
C’est un morceau d’une grande fraicheur que nous offre
Ottilie B. Il est comme la brise automnale, faisant voleter
les feuilles à son passage. Mais c’est avant tout une
définition pleine de justesse de la saison, qui voit se
succéder nombres d’émotions. Les paroles évoquent bien
sûr l’aspect météorologique de cette période, qui
« détrempe », « éclabousse », « quand o tonne […]
l’orage ». Mais plus particulièrement, la chanson nous
plonge au cœur du phénomène : c’est bel et bien le
renouveau qui est mis à l’honneur. Contrairement à ce que
l’on peut penser, le printemps n’est pas la seule promesse
de renouveau. L’automne est un tourbillon, on s’égare, on
se laisse « étonner », « ébranler » et « étourdir »… On ne
sait plus « par quel bout commencer pour avancer ».
L’automne balaye les vieux souvenirs d’été pour ne plus
laisser place qu’à l’instant présent, à la nécessité de se
préparer, car « le temps passe, le temps trace et laisse son
tic-tac dans les flaques ». Les paroles d’AutOmne ne sont
que poésie. Ottilie B par son chant est enchanteresse et
l’on se laisse voguer, planer au son de cette balade. C’est
un morceau touchant, il ne suffit que d’une seule écoute
pour ressentir sa force et comprendre que l’automne ne
touche pas seulement la nature mais aussi chaque être
vivant, au plus profond de son âme. C’est une saison toute
en harmonie, et une feuille y a tout autant sa place que son
jardinier.
Strange Enquête - La vieille du jardin
public
Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes
Elève : Félix Philippe
C'est terre à terre, c'est cru, et ça fait du bien.
Strange Enquete nous ramène à une authenticité tant
attendue, une simplicité équilibrée. Jérôme Pinel rallie
directement à sa cause avec une voix teintée du soleil de la
Garonne, un débit saccadé qui ne décide pas entre slam et
rap.
Il est soutenu par la contrebasse douce mais acérée de
Manuel Mouret qui, de boucles efficaces et bien rodées en
relances épicées, pose une harmonie percussive, entêtante
mais diablement humaine. La cohésion que l'on sent dans
ce duo dégage une énergie palpable. Ils sont complices par
un lien indicible,
qui bien qu'invisible,
est loin d'être inaudible.
La « tchatche » de Jérôme nous dépeint un univers familier
mais quelque peu extraordinaire auquel on s'identifie
immédiatement. Ce ne sont pas des paroles qu'il débite,
mais une nouvelle bien ficelée dont on ne peut ignorer la
morale. Ils nous font hocher la tête comme Tupac, nous
transportent comme Coltrane, nous envoûtent comme
Gainsbourg, nous font swinguer comme Django. Ces deuxlà, on les verrait bien performer n'importe où : dans un
théâtre renommé, dans une salle survoltée, dans la rue,
dans un petit club privé, en aparté chez des particuliers …
et pour ceux qui n'auront pas la chance de les croiser : les
flemmards, les bosseurs, ceux qui sont trop loin, il reste
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toujours la platine et le casque. Le salon ou la rue, à vous
de choisir !
Etablissement : Lycée Guist'Hau
Elève : Hugo FLEURANCE
Parfois, les apparences sont trompeuses ! Ici… peut-être
pas !
Strange Enquête nous entraîne – comme son nom l’indique
– dans les méandres d’un quartier louche, parsemé
d’étranges personnages. Leurs paroles à l’humour froid et
décalé s’entremêlent avec les boucles hypnotiques de la
contrebasse pour submerger nos oreilles d’un astucieux
mélange à la signature bien trempée.
Détective Grifter, au slam incontrôlable et son compère
Cordeacier à la contrebasse survoltée nous scandent les
aventures de la grand-mère la plus futée qui soit
puisqu’elle groove sur un rythme acéré. On suit alors avec
délice l’histoire de cette vieille malicieuse, qui en fait voir
de toutes les couleurs aux passants du jardin public.
Cette chanson est extraite de l’album « Là où les nuages
s’arrêtent » sorti en 2012. Peint avec talent dans un
paysage urbain, Strange Enquête nous entraîne dans des
récits étranges et oniriques sans manquer de nous rappeler
parfois à de dures réalités. Cet univers unique est un appel
à la vraie vie, des anecdotes sur l’histoire de petites villes
paisibles, des histoires anonymes.
En triturant une contrebasse dans tous les sens et en
déversant un débit de paroles étourdissant, les deux
compères nous rappellent que notre vie quotidienne est
composée de situations banales mais uniques.
On s’en souvient que trop peu, la preuve…
Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC
Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et
Société
Elève : Florian Bergaud
Strange Enquête, un groupe qui sort de l’ordinaire.
Jérôme Pinel, auteur et chanteur, et Manuel Mouret, à la
contrebasse, nous font entrer dans leur univers à travers
cette chanson : « La vieille du jardin public » combine tous
les éléments qui permettent de faire une bonne musique
rythmée, en voici la recette :
Une bonne dose d’humour ; les paroles provoquent le rire
chez celui qui écoute cette musique. C’est un monde
décalé qui nous est présenté ici et c’est l’originalité et
l’étrangeté de ce texte qui amène à sourire.
Un grand bol d’originalité ; le scénario n’est pas banal et il
se distingue clairement grâce à ça.
Une histoire bien menée de bout en bout et c’est ici que
l’expérience de Jérôme se fait ressentir car ce n’est pas
donné à tout le monde d’imaginer un texte sortant de
l’ordinaire et de réussir à faire de cette musique une œuvre
à part entière.
Vous trouverez le récit de Jérôme Pinel complètement
désopilant et ne serez pas insensible après avoir entendu «
La Vieille du Jardin Public », une grand-mère qui se jette sur
le capot des autos pour éviter de marcher jusqu’à la
maison de retraite : c’est étonnant, non ?
Dès qu’on entend le refrain, l’envie de suivre les chanteurs
et de chanter à notre tour nous met de bonne humeur et
c’est une des caractéristiques principale d’une bonne
chanson et c’est là le secret de Strange Enquête !
Etablissement : LEGTA Capou , MONTAUBAN
Classe : 2nde générale
Elèves : Roxane Aillet, Matthias Aurimont, Matias Aver,
Simon Bernard, Amandine Bes, Pierre Bosco-Lacoste,
Louisa Boumedour, Fanny Daujean, Maëva Flermond,
Charles Gaisne, Alyson Guine, Anaïs Labeille, Zackari
Laboup, Audrey Laffage, Quentin Lemboulas, Chloé Le
Strange Enquête est un duo composé d'un chanteur et d'un
contrebassiste. Proche du rap et du slam, le chanteur
Jérôme Pinel se définit comme un "tchatcheur". Ce groupe
parvient à transformer de banales histoires en d'étranges
enquêtes.
Le titre "La vieille du jardin public" met en scène une
mamie strange qui profite de la générosité et de
l'innocence des jeunes. Cette chanson ressemble à une
nouvelle. De sa voix grave, Jérôme Pinel nous raconte une
histoire jusqu'à sa saisissante chute.
Le refrain contient ce qui ressemble à la morale de
l'histoire et il reste en tête..."la preuve" !
La contrebasse à l'arrière crée des effets de rythme comme
un cœur qui bat, plein d'émotion. Ce titre est vivant, il joue
sur les sons, sur les mots ; il mêle toutes les richesses de
tous les niveaux de langue et peut ainsi plaire à toutes
sortes de public !
Strange Enquête va compter désormais parmi ces artistes
qui racontent des histoires que l'on aime réécouter !
Sachez malgré tout que Jérôme Pinel maintient le mystère :
"cette chanson n'est vraie qu'à 95%"...
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Junior Tshaka – Libère-moi
Etablissement : Lycée Henry Moisand, Longchamp
Classe : 2BT arts appliqués
Elève : RAGUIN Auriane
Explosion en couleur avec Junior TSHAKA.
Dans ce troisième album « Boosté par le son », Junior
TSHAKA, auteur, compositeur, nous offre un style reggae
totalement moderne. Pour celui-ci, il a été aidé par une
équipe infaillible. A la fois conscient, positif, engagé et
pacifique, son album est ouvert à tout le monde ! Il lui a
valu une grande ouverture dans sa carrière musicale déjà
propulsée lorsqu’il a reçu l’Award de l’espoir reggae en
2009 ! Junior TSHAKA nous transmet des valeurs
universelles et nous rend compte de l’état de la planète
dans un reggae militant et rassembleur.
« Libère-moi » porte un message assez clair : il faut
favoriser la liberté d’expression et supporter les tensions,
« canaliser cette rage, positiver cette douleur ». Il nous
montre un monde où le peuple serait heureux grâce à la
liberté : « libère-moi de cette cage, qu’elle explose en
couleur » ! Les voix, la musicalité et le lien entre les
musiciens procurent au morceau une belle harmonie !
Malgré tout cela, un bémol : une certaine incompréhension
des paroles et un nombre considérable de répétitions… Et
pourtant, le rythme soutenu, entraînant, nous donne envie
de danser. Junior TSHAKA a réussi à introduire sa musique,
comme Yanniss Odua, dans le reggae français, et pourra
ainsi sûrement poursuivre cette carrière. Son message,
sensé et sans fausseté, est porté avec conviction. Laissezvous convaincre !
Etablissement : Lycée André Malraux, GAILLON
Classe : Seconde
Elève : Clotilde THIREL
Avec ses dreads et sa guitare, Junior Tshaka nous
transporte dans son univers qui est le reggae. Ce suisse, de
son vrai nom Greg Frascotti sort son dernier album avec le
single « Libère-moi ».
L'artiste revient avec un tube reggae mais totalement
moderne avec des instruments autres que ceux du reggae
classique et un thème qui n'est pas souvent abordé tel que
la dénonciation de la société avec un message positif,
engagé mais pacifique. Il est tout à fait conscient de ce qu'il
dit, il délivre ce message tout en restant très joyeux avec le
rythme et les cœurs.
Une section de cordes festive et chaleureuse, des
percussions rebondissantes, une voix hypnotique soutenue
par des cœurs, avec en guest Naby (Paece and Peace) : on a
bien tout ce qu'il faut où il faut. On éteint la lumière, on
appuie sur « play » et on se libère pendant quelques
minutes de ce monde.
Etablissement :, Lycée Jean DAUTET, La Rochelle
Elève : MATHIEU Méganne
Un chanteur engagé mais pacifiste
Junior Tshaka, de son vrai prénom Greg Frascotti, est un
auteur-compositeur-interprète Suisse de reggae. Né en
1978, la musique s’imposera à lui alors qu’il a 14 ans. Ce
n’est cependant qu’à partir de 2000, alors qu’il est âgé de
22 ans, qu’il décide de faire de la musique son métier et de
s’y consacrer pleinement.
Après avoir fait une tournée qui le conduit aux quatre coins
du monde, il sort un album intitulé « Boosté par le son ! »
comportant 14 titres, dont le fameux « Libère-moi ». Junior
Tshaka est considéré comme la nouvelle voix Romande.
Dans cette chanson, il parle et dénonce les inégalités dans
le monde ainsi que de toutes les lois bafouées. Pour le
lancement de ce nouvel album, il s’est entouré des
meilleurs artistes de la chanson reggae, dont les musiciens
de Dub Inc.
Cette musique donne envie de danser et Junior Tshaka
nous entraine dans son monde et de la manière dont il le
voit. Cette chanson, et surtout cet album, sont à l’image de
ce chanteur hors du commun.
Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER
Classe : SECONDE ARTS DU SON
Elève : Marceline Comte
Boosté par le son est le nouvel album de Junior Tshaka.
Auteur et compositeur neuchâtelois, Junior Tshaka chante
la liberté. Pendant ces quelques minutes, ce jeune artiste,
nous fait voyager dans un univers reggae. Reggae mais
moderne; cette chanson est le reflet de l'artiste : critique
mais toujours positive, engagée mais toujours pacifique.
« On dit que dans le reggae, ce qui est bien, c'est qu'il nous
touche sans nous faire mal : il nous frappe mais sans
violence. Ça, c'est la force du reggae».
Ainsi, les mélodies chantantes, joyeuses et paisibles de
« Libère-moi » dénoncent les excès du système politique, la
folie des Hommes et militent pour un monde meilleur.
Espoir, tendresse, remise en question et dénonciation, sont
les mots clés de cette chanson. Cette musique éveille
l'aspiration au bonheur et l'émotion d'une fête africaine.
Au début, le tempo balancé des percussions, des claviers,
de la guitare wah-wah et de la kora, puis l'entrée des
chœurs de femmes qui surplombent l'ensemble. Enfin la
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voix envoutante et claire de Tshaka, pour délivrer, dans la
légèreté, un message de liberté ou de douce insolence :
« c'est ma musique que je dégaine! ».
Les plus timides remueront les orteils… qu’importe!
Amoureux de la chanson française et du reggae, Junior
Tshaka saura combler et notre révolte et notre joie!
Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie
Classe : Seconde
Elève : Célia LOPES
Junior Tshaka nous présente « Libère moi » de son dernier
album « Boosté par le son », une musique qui respire la
liberté, qui procure le moyen de s’évader à qui l’écoute. En
petite formation acoustique ou avec son groupe au
complet, les concerts de Junior Tshaka sont riches en
émotions et en partage. Très actif depuis le début des
années 2000, l’artiste suisse s’est rapidement imposé dans
les différentes régions de son pays. En 2009 il remporte
l’European Reggae Contest et transmet aujourd’hui son
message dans le monde entier, accueilli et applaudi aux
quatre coins du monde. Une formation instrumentale
reggae (basse, guitare, percussions) donne le ton et nous
plonge dans un autre univers. Le tempo est lent, ce qui
apporte une certaine douceur à la musique, et un côté
« cool » à la musique. Dans cette chanson, l’artiste
revendique la liberté et les droits des citoyens dans la
société, et malgré ce ton moralisateur, les textes gardent
un esprit poétique d’un grand dépaysement. C’est une
musique ensoleillée qui malgré tout est capable de
dénoncer un phénomène de société et de toucher
n’importe quelle personne malgré son genre. Junior Tshaka
est un artiste charismatique qui transmet un reggae
militant et rassembleur. Il chante des valeurs universelles
avec beaucoup de sincérité et aborde avec des mots
simples ses convictions sur l’état de la planète, le tout dans
une langue tout à fait accessible à tous.
Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER
Classe : SECONDE ARTS DU SON
Elève : Marco Daloise
Que les dépressifs se manifestent et se joignent à cette
spirale de joie et de bonne humeur qui entoure l’artiste
Junior Tshaka. Notamment dans son dernier titre intitulé «
Libère-moi » qui retrace les traits d’origine du style de
musique Reggae.
Dans cet extrait de l’album « Boosté par le son », une
multitude d’instruments orientaux enjolivent
magnifiquement les parties instrumentales. Pour « Libèremoi », au tempo « allegro », Junior multiplie les
percussions de style africain tels que le Congas, les Bongos,
le Cajun, le Djembé et la Derbouka. Mais il faut aussi
compter sur les instruments à cordes, sans lesquels cette
fabuleuse création n'aurait pas atteint sa perfection
sonore!
Coté texte, Junior Tshaka apporte sa touche unique en son
genre, en réussissant un subtil mélange entre cri d'appel et
opinion politique sur l’état de la planète.
Ainsi, son charisme distille un Reggae militant et
rassembleur, un reggae qui marche sur les traces de BOB
MARLEY, tout en faisant son propre chemin.
Gasandji - Le temps
Etablissement : Lycee André Maurois, Bischwiller
Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et Soc
Littérature et Société
Elèves : Keusch Marilyn
D'origine congolaise, Gasandji qui est une personne assez
empathique a aussitôt une certaine classe et une finesse
lors de ses concerts où règne une ambiance africaine. Dans
la chanson « Le Temps », nous remarquons tout de suite
cette voix dégageant un feu d'artifice d'émotions.
Provoquant des frissons aux individus écoutant ses
mélodies de forme non poétique.
Entre ses musiques, qui sont d'un mélange de jazz, de soul
et de reggae et son physique hors du commun, font d'elle
une personne inégalable. Son nom signifiant "celle qui
éveille les consciences" nous montre à nouveau que ses
musiques sont faites pour apaiser les âmes à travers le
rythme et bien évidemment les paroles. En seulement un
album et de nombreuses tournées dans différents pays,
elle a su montrer son talent de chanteuse.
Comme quoi être différent des autres peut aussi être un
atout dans beaucoup de domaines...
Etablissement : Lycée Adrien-Zeller, BOUXWILLER
Elèves : Camille STEPHANUS
Le temps. À la fois impalpable et omniprésent, le temps fait
partie intégrante de notre vie, il décide de nos journées, de
nos activités et même de notre fin. Gasandji, une jeune
artiste francophone venue tout droit du Congo, nous en
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parle dans son album éponyme sorti en 2013 avec sa
chanson « Le temps ». Cette artiste originale, dont le nom
signifie « celle qui éveille les consciences », nous propose
alors une chanson métissée aux influences africaines qui
parle du temps perdu et des erreurs passées. Comme elle
aime le dire, elle « chante pour soigner les âmes ». Sur une
mélodie entraînante, avec sa voix envoûtante et ses
rythmes à tendance africaine elle va vous faire oublier
cette notion du temps et c'est avec de nombreuses
percussions tels que le djembé dans un superbe solo, et
avec un accompagnement très simple mais efficace à la
guitare, qu'elle vous bercera au son de ses origines. C'est
donc pour toutes ces raisons que vous devez écouter cette
chanson que j'ai d'ailleurs moi-même beaucoup aimée, car
cette chanteuse apporte une dimension spirituelle à son
art. L'art de la vie.
Etablissement : Lycée Jean Marc Boivin, Chevigny SaintSauveur
Classe : Seconde Sportifs de haut niveau
Elève : Camille JOLIET, Ivana POPOVIC
«Ô temps, suspends ton vol»
Gasandji est une danseuse hip-hop rêveuse et aînée d'une
grande famille qui sait profiter de son temps libre. Elle a
«trouvé cette voie qui lui a permis de trouver ses voix»
dans le doute et la tristesse d'avoir perdu une mère trop
tôt. Ses mots résonnent, ils soignent nos âmes. Son texte
est plein de tensions; le temps lui est compté et son désir
de le rattraper est palpable. Mais sa musique, aux
influences jazz, avec des pulsations souples et une
expression du rythme continue, vous détend, vous inspire
un sentiment rassurant. Gasandji veut arrêter le temps, le
tuer de ses paroles, mais le tempo lui donne l'immortalité.
Elle a le swing, sa voix et son texte sont furieusement
amoureux. Une voix gospel aux influences jazzy-soul, avec
un souci du timbre vocal, travaillé, brouillé et expressif
dans la tradition ouest africaine. Des sons purs, des
tensions émotionnelles qui élèvent ses revendications, ses
douleurs au plus haut degré d'expression. Elle défend ses
origines et mélange les musiques occidentales et
congolaises, ce qui vous donne un album métis qui éveille
vos consciences.
Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-Pénil
Classe : Seconde
Elève : Corentin Chaves
Urgence ! Venez découvrir une artiste qui s’impose face au
temps qui passe, une artiste qui organise l’évasion vers de
nouvelles pensées, vers d’autres horizons. « Celle qui
éveille les consciences », c’est le sens de son prénom,
Gasandji, en lingala, langue d’Afrique centrale, remplit bien
sa mission. Native de Kinshasa, en République
Démocratique du Congo, notre ancienne danseuse
chorégraphe a donc idéalement su s’adapter à cette voie
musicale avec une aisance hors du commun, et ainsi, laisser
la majorité de ses auditeurs sans voix. Des artistes tels
qu’IAM, MC Solaar, Cut Killer ou bien Princesse Erika, l’ont
prise sous leurs ailes dans le but de sublimer son envol bien
plus qu’évident, car dès 2010, elle apparaît de fort belle
manière au festival des Francofolies. Dans « Le Temps »,
l’artiste adopte une rythmique douce, qui tranche avec des
textes engagés. Pour son premier album éponyme,
autoproduit (sa carte d’identité comme elle le dit), qui a
été composé au cours de cinq longues et riches années,
elle a pu réussir à convaincre toutes les critiques. En
mélangeant des styles musicaux variés, comme la Soul, le
Reggae, la Rumba Congolaise ou le Jazz, elle a su trouver un
équilibre nouveau, et ses percussions africaines renforcent
les guitares acoustiques très présentes. Rien de trop pour
affronter le temps, ce terrible adversaire, avec une énergie
communicative nécessaire afin de le tuer, de l’enterrer, et
de l’arrêter dans son élan. Arrogant ? Non ! Juste
envoûtant.
Etablissement : Lycée La Bruyère, Versailles
Classe : Seconde
Elève : Tanguy Salmon
« La liberté c’est de n’arriver jamais à l’heure ». Cette
citation d’Alfred Jarry n’en est qu’une parmi tant d’autres
car en effet le temps est un sujet bien vaste. Gasandji,
chanteuse compositrice congolaise s’attaque
courageusement à ce sujet. En effet, sa composition tente
une rébellion contre le temps par un texte assassinant
celui-ci (le refrain est basé sur la répétition de la phrase « je
tuerai le temps ») tout en restant enfermée dans une
instrumentation exotique répétitive, comme une boucle
infernale, rappelant que le temps est toujours présent.
Dans son texte, la chanteuse tente d’exploiter différentes
facettes du temps comme la mort, la perte de temps ou
encore la liberté de tuer le temps à ne rien faire.
L’accompagnement répétitif, n’est pas lassant : en effet les
origines rythmiques congolaises de la chanteuse refont
surface si bien que malgré la mélodie répétitive à la basse
lors des couplets (et à la guitare lors des refrains),
l’accompagnement reste riche. Pour conclure, écouter « Le
temps » de Gasandji est loin d’être une perte de temps et
je vous invite à écouter cette chanson qui vous permettra
de vous évader de cette prison temporelle l’espace d’un
instant.
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