13 édition – 2013/2014 Pré-sélection des chroniques rédigées par
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13 édition – 2013/2014 Pré-sélection des chroniques rédigées par
Chroniques Lycéennes - Prix Charles Cros Lycéen de la nouvelle chanson francophone 13e édition – 2013/2014 Pré-sélection des chroniques rédigées par les lycéens 1 Sommaire Alexis HK – Fils de .................................................................................................................................... 3 Maissiat - Le Départ ................................................................................................................................ 5 Laurent Lamarca - Taxi ............................................................................................................................ 7 Melissmell - Déserteur .......................................................................................................................... 10 Iaross - Renverser .................................................................................................................................. 12 Sophie Maurin - Cortège (sans toi)........................................................................................................ 13 Laurent Montagne - Coloscopie d'un président.................................................................................... 16 Mell - Un pied dans le vide .................................................................................................................... 18 Gaël Faye - A-France .............................................................................................................................. 20 La Fanfare en Pétard - Noir comme l'or ................................................................................................ 23 Lisa LeBlanc - Aujourd'hui, ma vie c'est d'la marde .............................................................................. 25 Alex Beaupain - Après moi le déluge ..................................................................................................... 27 BATpointG - Juste une note................................................................................................................... 29 Charles-Baptiste - Aussi cool que toi ..................................................................................................... 31 Fauve - Blizzard...................................................................................................................................... 33 Ottilie [B] - AutOmne............................................................................................................................. 35 Strange Enquête - La vieille du jardin public ......................................................................................... 36 Junior Tshaka – Libère-moi.................................................................................................................... 38 Gasandji - Le temps ............................................................................................................................... 39 2 Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac Classe : 2° Franco-allemand Elèves : LUCAS Emma et PEYRUSSON-HOFMANN Emma Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse Classe : Seconde arts appliqués Elève : MALPERTUIS Diane « Qu’importe où tu vas, n’oublies jamais d’où tu viens... » C’est ce que semble nous dire Alexis HK, qui nous revient en 2012 avec une chanson teintée de mélancolie positive. Bercé pendant toute son enfance en banlieue parisienne par des chanteurs tels que Brel, Reggiani ou encore Brassens, auquel il est d’ailleurs comparé, il commence à écrire à l'adolescence, une période compliquée, entre rébellion et découverte de la vie. Après 12 ans de carrière dans la musique, Alexis HK nous livre son album « Le dernier présent », dans lequel on trouve des collaborations avec, par exemple Renan Luce. C'est de ce dernier cadeau qu'est extrait « Fils de », une chanson au rythme lent, bien qu’entraînant, ponctuée de rimes et portée par une voix rassurante de ténor. Accompagné d’un clavier, d’une guitare, d’une basse, d’une batterie et d’instruments à cordes, il chante, sans jamais donner de leçons, la fraternité et le temps qui passe, à travers l’histoire d’une bande de garçons, « une poignée de bougres à flâner », « issus des rangs de la middle-class, du middleWest », de la génération de mai 68 qui vieillissent et assistent aux changements. Malgré une chanson qui a parfois des allures de fin du monde, avec par exemple l’attentat des tours jumelles à la fin, c’est finalement, et par-dessus tout, l’envie de vivre notre vie au jour le jour qui nous reste en tête. Un refrain dont on ne peut plus se détacher et qui nous donne envie d’aller de l’avant. Alors on est là, on avance. Fils de ou plutôt d'une patrie qu'il adore, Alexis HK de son vrai nom Alexis Djoshkounian était un garçon discret, au regard tendre, qui dès l'âge de 17 ans commence la musique. Il est ensuite repéré par le manager du label "Musiques Hybrides". Aujourd'hui auteur-compositeurinterprète et âgé de 39 ans, Alexis HK enchaîne les albums, avec notamment "L'Homme du moment" en 2004. Puis, dans son 5ème album, la chanson "Fils de" une chanson emportée par un timbre grinçant, un flot très personnel et empreint d'une nostalgie indolente. Alexis HK fait passer avec talent une observation de la société, de la mélancolie middle class et de la nostalgie des temps passés. L'époque utopique de mai 68 est totalement révolue, les rêves se sont envolés au moment où les avions se sont crashés. Ouvrons les yeux devant la dure réalité. Nous sommes tous fils de cette nouvelle société. Alexis HK – Fils de Etablissement : Lycée Lalande, Bourg-en-Bresse Classe : Seconde arts visuels Elève : Laura-Laëtitia Pierre Amis nous nous sommes égarés dans les chroniques lycéennes en compagnie d’Alexis HK. Un fils qui a été un enfant discret, timide, réservé, Alexis HK devient un fils qui exprime sa personnalité dans ses chansons. Sur son album "Le dernier présent", on trouve des chansons de qualité, entonnées avec une nonchalance grinçante, un timbre et un flot très personnels. Un fils qui tire un bilan de ces cinquante dernières années, pas vraiment réjouissant, mettant en cause les hommes au pouvoir. Un fils engagé dans la comparaison de deux époques. Un fils qui écrit des paroles frappantes sur ses frères de la "génération perdue", qui ont connu un moment dur, acerbe, mauvais, rude, empli de tristesse où certains fils sont plus mal que d'autres. Un fils qui a connu l'attentat des tours jumelles : cruel, violent, brutal, féroce, sanguinaire, terrible... Un fils qui a une voix grave et qui vous transporte dans les préoccupations des années 60 à aujourd'hui. Etablissement : Lycée Victor Hugo, Lunel Classe : 2de Elève : WECKER Adam Au début, je pensais que le CD que je m’apprêtais à lancer allait devenir ce genre de babiole que l'on laisse au fond d'un tiroir que l'on n’ouvre plus jamais après l'avoir fermé. Et lorsque l'on déménage, l'on se demande : « Pourquoi j'avais ça, moi ??? » Mais tout ceci c'était sans compter sur la première chanson de ce disque : « Fils de ». Cette chanson, de l'album « Dernier présent » est en quelque sorte une balade dans les années soixante-dix et quatrevingts. La chanson d’Alexis HK propose une mélodie aguicheuse et des paroles simples mais qui pourraient bien 3 rappeler des souvenirs à certaines personnes. Mais la force de cette chanson ne réside pas dans ses paroles ni dans sa mélodie mais dans la voix d’Alexis HK qui vient doucement embrasser la musique pour faire émaner de cette chanson une bonne odeur de chanson française. Voilà quelque chose digne d'un chanteur qui en est déjà à son cinquième album. Etablissement : Lycée Victor Hugo, Lunel Classe : 2de Elève : LEFEBVRE Lucas Ce titre poétique mérite l’attention ! « Fils de », un titre au nom équivoque, composé et joué par Alexis HK, tend à poétiser l’utilité dans la société d’une personne ou d’un groupe de personnes en fonction de leurs origines sociales, en retraçant leur vie de l’adolescence, jusqu’à la mort. Objectif largement accompli car, de la même façon, le fond musical, est calculé pour nous faire ressentir une profonde mélancolie, accompagnée d’une légèreté visant à renforcer cette sensation (insouciance de la jeunesse dans un contexte de pauvreté). Par ailleurs, cet aspect slam et la voix chaude confèrent un côté Italo-Balkanique à ce morceau. Cette légèreté s’efface au cours de la chanson pour laisser place uniquement à une lourdeur en accord avec les paroles qui, une fois écoutées dans le détail, sont remplies de nostalgie dans les deux derniers couplets. En ayant écouté les autres titres de l’album, je me suis d’ailleurs rendu compte que ce dernier était le fruit d’un audacieux métissage de Raga, Dub et de chanson française, le tout de manière extrêmement poétique. Ainsi, cette chanson restera dans ma mémoire tant pour l’aspect reposant provoqué par le chant, que, pour un fond musical des plus légers et mélodieux. A vite se procurer ! Etablissement : Lycée La Bruyère, Versailles Classe : Seconde Elève : Hélène Devys ET SI LA FIN DU MONDE ETAIT POUR DEMAIN ??! Alexis HK n’a jamais fait la une des grands médias et c’est tant mieux pour tous ceux qui aiment la chanson non formatée. Trainant déjà sa voix tremblante et moqueuse dans la chanson française depuis quinze années, le voilà reparti en sortant son nouvel album « Le dernier présent ». On dit souvent la chanson française classique et monotone mais la nouvelle perle d’Alexis « Fils de » prouve le contraire. Ce titre novateur évoque la fin des temps avec un regard amusé et stimule nos papilles lexicales. Musique pop entrainante, voix chaude et apaisante, mots ciselés, histoire riche… Il aborde ainsi la vie des fils de mai 68 en dressant le portrait de toute une génération ainsi que plus discrètement l’attentat des tours jumelles tout ça dans un morceau engagé. Alexis HK ose des thèmes forts et profonds qu’il sait traiter avec la légèreté de la chanson. Prenant le contre-pied de l’ambiance sinistre que nous évoque la fin du monde, il opte pour une philosophie d’espoir et d’optimisme. Contrairement à certains de ses acolytes, l’instrumentation n’est pas laissée de côté, bien au contraire. Les Influences musicales et les arrangements bien soignés accompagnent la subtilité du texte. Ce poète qui prend plaisir à jouer avec la langue française invite ainsi l’auditeur à vivre chaque instant comme le dernier. On aurait tort de ne pas prêter oreille à son travail qu’il mène avec discrétion et délicatesse. A écouter avant que le ciel ne nous tombe vraiment sur la tête. Etablissement :Lycée Ledoux, Besançon Classe : Seconde Elève : Etienne Dodin Alexis HK constitue la preuve que l'on peut combiner légèreté et engagement personnel dans une chanson. C'est notamment le cas dans « Fils de », chanson extraite de son 5ème album « Le Dernier Présent » (sorti en septembre 2012), où l'on retrouve un artiste, au timbre unique et à la voix traînante, évoquer les changements sociaux qu'a connu la génération de Mai 68. Alexis HK semble ici éprouver une sorte de mélancolie « middle class » que l'on retrouve grâce au rythme lent ainsi que la guitare et la batterie, jouées de façon relativement calme. A travers les expressions « fils de l'idéal du général », « fils de centriste », Alexis HK dépeint une société tant autoritaire qu'humaniste, ayant pour image le Général de Gaulle. Ensuite, il évoque successivement « l'ère Mitterrand », puis semble dire que tous ces efforts accomplis en matière d'humanisme et de tolérance se trouvent remis en cause avec le crash du 11 Septembre. On apprécie ce morceau car il traite de sujets engagés tout en étant relativement léger et audible, que ce soit au niveau du rythme, de la mélodie ou encore du timbre nonchalant de l'auteur. Le clip est également de qualité, avec un défilement rapide d'images qui suggèrent cette période où naît société de consommation et de loisirs. 4 Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Guillaume METAYER Fils de ? Aurons-nous la réponse en écoutant Alexis HK ? Une écriture poétique atypique, une voix calme et posée et des instruments de musique envoûtants modèlent un style très personnel. Son album, « Le dernier présent », est un bilan de la vie de l'auteur avant la fin du monde, thème développé tout au long de l'album. Alexis HK délaisse l'humour pour aller vers d'avantage de poésie. Fort de la maturité sans doute, cet album tisse un fil rouge au fur et à mesure des compositions. Dans « Fils de », Alexis HK inscrit un triple sens à ses paroles. Pour l'auteur, c'est « un portrait collectif d'une génération, qui devient quadragénaire, à la fois intime et sociétal ». Comme dans tout l'album, on peut également retrouver l'esprit de la fin du monde. Pour finir, on remarque que le refrain exprime un esprit de révolution. Cette chanson, à la fois douce et envoûtante de par son rythme et sa mélodie dans les aiguës, nous entraîne dans un autre monde au sein d'une « mélancolie positive ». Guitare, voix, synthétiseur, basse, batterie : une formation classique pour une musique très personnelle. Maissiat - Le Départ Etablissement : Lycée Emile Loubet, Valence Classe : Seconde Elève : Floriane Tual L'amour et ses ruptures inspirent les chanteurs depuis toujours. Mais la douceur angélique d'un cœur brisé fait toute la différence. Quelques notes de piano et un chœur digne des « Choristes » peuvent traduire toute la mélancolie d'un amour délaissé. Fille de Françoise Hardy et Dominique A, Maissiat nous dévoile sa version de la tristesse amoureuse avec « Le Départ ». Connue pour sa musique pop-raffinée, cette compositrice – interprète expose une noirceur mélancolique dans ce titre profond et intemporel. Sensible tout en étant simple, ce morceau serait comme un baume au cœur à déposer sans modération. Avec un piano délivrant des notes douces, pareilles à une balade, la chanteuse nous emmène dans son monde, au plus profond de ses sentiments. Quant à sa voix angélique, elle soutient cette apesanteur céleste, comme pour alléger le poids que peut être l'abandon. On voit défiler une foule de souvenirs et une certaine nostalgie nous envahit lorsque l'on entend ce texte triste et poétique. Maissiat, pareille à un ange déchu, délivre le message de l'amour abandonné et dépose un linceul de pommade sur notre cœur meurtri. On espère, en tout cas, que n'est pas venu pour elle le temps du départ... Etablissement : Lycée Leclerc, Saverne Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et société Elève : Marie Dequéant Un si beau voyage ... Le départ ?! D'accord, mais pour aller où ? Amandine Maissiat nous emmène dans son univers, qui semble au premier regard impossible d'accès mais qui finalement, au fur et à mesure que l'on s'en approche, devient de plus en plus abordable. Elle nous guide en effet, à travers sa chanson "Le Départ", au cœur d'elle-même et nous confie ses sentiments les plus personnels, ce qui fait de nous ses confidents. Le monde d'Amandine Maissiat tel qu'il est décrit là, n'est pas sans rebondissement. Sa chanson pourrait représenter une partie de la vie qu'elle a vécue ou qu'elle serait en train de vivre. Ce serait une part douloureuse des plus intimes, car elle dit haïr un être qu'elle pense avoir trop aimé et cela la rend triste et coupable. Cette romance parle donc de ces histoires de cœur qui malheureusement finissent mal. Histoires de cœur : sujet connu de tous ! Trois petits couplets et un minuscule refrain. Autrement dit, peu de texte mais pourtant très riche en émotions et très bien accompagné d'une douce mélodie au piano. Les paroles de cette chanson traduisent le passé. Au compteur déjà trois albums et dans un futur proche, un concert qui promet de nous emmener loin de nos jours quotidiens. Cette jeune lyonnaise n'a pas fini de nous surprendre ! 5 Etablissement : Lycée André Maurois, Bischwiller Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et Soc Littérature et Société Elève : Fanny Bernhard Un piano... Une voix douce et envoûtante... Des paroles venant du fond d'un cœur brisé... « Le Départ » de Maissiat nous emmène par-delà les limites de la musique et des émotions. Nous partons. Nous arrivons dans un monde gris, gris comme l'amertume et le désespoir. Il pleut. Il pleut des larmes d'amour et de tristesse. Nous entendons un air lointain, seul habitant de ce monde. Il est aussi nostalgique que l'atmosphère qui nous entoure. Notre âme se mêle à cette douce mélodie, jusqu'à ce qu'elles ne fassent plus qu'un. C'est fini, nous nous réveillons. Quel rêve étrange... Cette musique trotte encore dans notre tête, inoubliable. Inoubliable, la chanteuse. Maissiat, chanteuse française de 32 ans, ancien membre du groupe Subway, a totalement changé son style en un style nouveau et sublime. Cette chanson... C'est un départ. Un départ pour un autre monde. Etablissement : Lycée Elie Faure, LORMONT Classe : Première L Elève : COUDERC Mathilde Un mystère nommé Amandine Maissiat. Maissiat accompagnée de son piano à la belle mélodie nous fait le plaisir de nous proposer une chanson mélancolique et émouvante « Le Départ ». Maissiat est comme un ange déchu qui à travers ses paroles suscite des émotions comme l'angoisse du temps et l'amour fuyant qui plongent parfois l'auditeur dans un monde oppressant. « Le Départ » où l'amour et la mort flirtent dangereusement, est une chanson réellement sombre. Cependant, malgré cette atmosphère ténébreuse, Maissiat la rend vivante grâce à sa voix douce qui lui donne une particularité: la sensualité. Cette voix suave mise en écho, nous transporte dans une petite église de province et nous fait ressentir une tristesse magique. Alors qu'elle faisait partie du groupe Subway, elle a décidé de prendre son envol et sort son premier album « Tropiques » en 2013. Tout en fermant les yeux, on se laisse emporter et envelopper par son univers noir rempli malgré tout de clarté. Nous respirons enfin. Etablissement : Lycée les iris, Lormont Classe : Seconde Elève : Marie Gonzalez Douceur, légèreté tels sont les mots qui nous viennent à l'esprit lorsque nous écoutons Maissiat dans son morceau "Le départ" issu de son album "Tropiques". Débutant sa carrière avec le groupe "Subway" en tant que chanteuse, la jeune lyonnaise de trente et un ans passe d'un milieu rock à un monde de douceur envoûtant toujours accompagnée de son piano. Dans cette chanson, Maissiat, lève le voile sur ses sentiments, nous dévoilant son cœur, face au départ d'un être aimé. Sa voix poignante et ses mots nous transpercent et nous émeuvent à ne plus savoir quoi en dire. L'accompagnement du piano avec ses accords et le suivi de cette mélodie douce, rajoutent à cette émotion une fragilité qui nous donne une folle envie de pleurer à grosses larmes. Maissiat n'a pas peur de nous ouvrir son cœur et nous prouve qu'elle peut être émouvante, malgré son passé dans un groupe de rock. Ce pari est si bien relevé qu'elle est maintenant comparée à Françoise Hardy. Ce morceau suave pourra toucher n'importe quel cœur de pierre. Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG Classe : 2nde Option musique et Arts du Son Elève : Arthur WURTZ-ADAM Partons nous balader accompagnés par la voix d’une chanteuse nommée Maissiat. Amandine Maissiat, née en 1982 et d'origine lyonnaise, rejoint tout d'abord le groupe Subway en 2005 avant d'entamer finalement une carrière solo en 2009. « Le Départ » est tiré de son album « Tropiques » qui nous pousse à écouter notre cœur. Un texte sombre, un piano ne jouant que des accords mineurs nous amènent à l’introspection. Maissiat crée donc une atmosphère intime autour du cœur, décrit tout au long de la chanson comme brisé ou encore de pierre. Cette voix qui ondule telle un sortilège, vire de plus en plus dans la noirceur et la tristesse de la chanson. Une musique généreuse et raffinée, plutôt mélancolique et nostalgique du passé qui permet encore une fois de mettre en valeur la voix mystérieuse et calme de la chanteuse. Le piano l’environne d’un décor lugubre tout en jouant d'une façon épileptique qui révèle toute la beauté de la musique pop de Maissiat. On en redemande encore et encore et des paroles, aussi dures et douces à la fois, touchent directement au cœur et en révèlent tous les aspects sombre et cachés. Notons également cette touche de sensualité que la chanteuse apporte au texte, une note personnelle évoquant sa vision de l'amour et de la haine, de la colère et de la joie. Et Maissiat nous retient sans relâche, jusqu'à ses dernières paroles, jusqu'à ses derniers mots, et nous sommes prêts au départ pour voyager dans le reste de son album. 6 Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle Classe : Terminale Secrétariat Elèves : Gwendolyne Gouinaud et Gwendoline Chailloux Ex chanteuse du groupe Subway, Amandine Maissiat a troqué sa guitare et les sons rocks contre une voix douce et susurrée, laissant libre court à une sensibilité et à un romantisme qui nous transportent. A la croisée des chemins entre Bashung et Françoise Hardy, déjà récompensée du Prix Charles Cros et encensée par la critique, cette jeune artiste fend l'armure dans ce titre "Le départ", tiré de son premier album "Tropiques" et nous emporte dans un profond désespoir, celui d'un amour perdu. Tout en délicatesse et en retenue, Maissiat nous enchante tant par sa musique lancinante que par ses textes poétiques, ciselés un brin théâtraux, dignes d'un Corneille ou d'un Racine. Avec des mots simples, qui touchent au cœur, elle nous livre ici une chanson délicate faite à son image. Un chant d'amour plein d'émotions pures et de sensualité. Un cri. A pleurer. Cependant, son premier album solo intitulé « Tropiques », est tout récent car il date de 2013. Suffisamment d’années pour polir les mots et comprendre les tumultes de nos passions (« Ô lourde peine, Ô serments décimés, Je vous hais de vous avoir tant aimé »). Maissiat choisit la pudeur et dévoile ses blessures sans les exposer. La musique, délicate, très mélodieuse (la voix féminine comme une réponse au piano classique) se rapproche d’une ritournelle innocente, avant de nous emporter dans un tourbillon d’émotions. Douleur et douceur imbriquées. Un talent solaire, tel nous apparaît Maissiat, un nouveau monument de la chanson française, que de nombreux artistes brillants saluent à sa juste valeur : Dominique A, Jeanne Cherhal, et JP Nataf sont déjà fans… Une nouvelle voix qui fait bien sûr penser à Françoise Hardy, conquise à son tour par les qualités d’écriture et le charisme naturel de la belle. Un parrainage royal, digne des contes de fée. Maissiat est une artiste à part entière et son voyage est loin d’être fini… Laurent Lamarca - Taxi Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil Classe : Seconde littérature et société Elève : Manon LE MEUR Etablissement : Lycée Le Farradou, BLAGNAC Classe : Seconde Elève : Capucine Clech Larguez les amarres, hissez les voiles … « départ » vers le monument Maissiat ! Avec une voix douce, quelques notes de piano, des claviers soufflant le froid et le chaud, notre auteur-compositrice-interprète atteint les sommets, et nous captive par un texte-choc, qui affronte la mort ou l’absence. Malgré son jeune âge, « cette ovni » de la chanson française a déjà une belle expérience artistique. Depuis l'enfance, cette Lyonnaise est éprise de musique ! Laurent Lamarca a-t-il réussi A nous faire monter avec lui Dans sa fuite en taxi ? L’artiste vit pour la scène, les interprétations, Où il transmet sa fougue, toute son énergie ; Dans plusieurs de ses textes, il nous parle de sa vie, Et ce premier album est une révélation. On lui pardonnera ses paroles limitées Et les couplets qui sont très souvent répétés, Car son rythme et son « beat » subtilement composés, Font écho au moteur d’une voiture débridée. Entre des rimes croisées et d’autres redoublées, Le tempo de Taxi est toujours bien trouvé, On se perd dans les rues, dans la ville, dans ses rêves, Attendant avec lui qu’un nouveau jour se lève. La chanson s’accompagne d’un clip vidéo Où le chanteur s’enfuit d’une ville pleine d’idéaux, Et termine sa course dans une campagne perdue, Il se trouve « loin des rêves », des rêves qui l’ont déçu. A la fin de Taxi, quand les lumières s’éteignent, Que le son se dissipe, le rythme ralentit, Quand la course s’arrête, que la chanson finit, On reconnait l’artiste….est-ce le début d’un règne ? Taxi devrait tracer une belle route chez les jeunes, Ils sauront apprécier car c’est une musique « fun » ; Mais va-t-il dépasser l’enceinte des lycées Pour toucher un public aux attentes haut placées ? Ce jeune lyonnais de trente-deux ans Sort son album « Nouvelle Fraîche » Aux sons électro entraînants Qui répétés, donnent de la « pêche ». 7 Etablissement :Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : Clément COUTAND Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac Classe : 2° Franco-allemand Elève : Lilian VINCENT Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse Classe : Seconde arts appliqués Elèves : Louise JEZEQUEL, Tom LEFEVRE Laurent Lamarca séduit, attire, de par son naturel, son charisme, son exactitude. Dès son premier album : « Nouvelle fraîche », Laurent Lamarca se dévoile au grand public tel un vrai artiste à part entière. Après avoir délaissé sa vie lyonnaise pour s'installer dans la capitale, Laurent s'est consacré uniquement à la chanson. « Taxi » est une chanson au rythme monotone et répétitif parfois redondant. Rythme en accord avec les paroles transmises à son auditeur. La batterie et l'instru électronique mettent en valeur la voix quasi blasée du chanteur. Par l'intermédiaire de sa voix blessée et lassée, on perçoit mieux le message que souhaite faire passer Laurent Lamarca. La tonalité de sa voix est en parallèle avec les paroles de la chanson. Par exemple, lorsque le rythme diminue, sa voix ralentit. L'écriture de la chanson est inspirée de la vie personnelle du chanteur, comme un moyen pour lui de mieux se dévoiler à son tout nouveau public populaire. « Taxi » est un moyen de s'évader, de partir et de voyager à travers une chanson à laquelle on peut s'identifier. Il est donc possible de se reconnaître dans les paroles de l’artiste. Lorsque la vie quotidienne peut nous paraître maussade, triste et injuste, l'écoute de « Taxi » permet de prendre une nouvelle route, un nouveau chemin et de s'évader juste le temps de trois petites minutes ... « Hep Taxi » s'écrit Laurent Lamarca. C'est avec cette même détermination que ce jeune homme lyonnais de 32 ans, d'origine Sicilienne nous embarque à bord de sa voiture jaune. Bercé par la campagne de ses grandsparents, il transforme le garage de ses derniers en homestudio et interprète avec sa sœur et ses cousines de la variété. Plus tard, il participe à un groupe de rock ; un producteur est séduit par les maquettes de Laurent et lui propose de tenter l'aventure parisienne. Il joue d'abord avec des musiciens tels que Luce, Ycare, Camelia Jordana et compose pour bien d'autres... Puis il décide de revenir à un projet plus personnel et entame une carrière solo sous son propre nom. De concerts en concerts, c'est aux Francofolies de 2011 qu'il se fera connaître du grand public. « Taxi », extrait de son premier album autobiographique et multicolore « Nouvelle Fraîche », tient une pulsation très marquée tout au long du morceau aux sonorités électroniques. Les chœurs et accords, décomposés et distordus à la guitare, donnent du relief, de la profondeur et même une dimension aérienne et infinie au voyage. La voix, similaire à BBbrune, est chaude, langoureuse et incroyablement bien timbrée. Pas de couplet mais un refrain bref, vif, énergique, qui nous conduit vers d'autres rues, d'autres routes, d'autres avenues, d'autres horizons, bref une « Nouvelle Fraîche »... Et bien montons à bord du taxi de Laurent Lamarca et bonne route à tous! Laurent Lamarca est le compositeur et interprète de « Taxi », un titre à fleur de peau haut en sensibilité tiré de son album « Nouvelle fraîche ». Cette chanson nous happe dans l’univers du jeune Lamarca, nous sommes tour à tour voyageur, chauffeur de taxi, enfant perdu, hypnotisés par une combinaison simple : une guitare unique, quelques arrangements, un chanteur solo, 2 ou 3 accords récurrents et un rythme lancinant. Rien de mieux pour se laisser porter ! Et c’est dans un état second, au bord de l’inconscience, qu’on s’engouffre dans le taxi que Laurent a affrété. Certes, cette chanson ne soulèvera pas les foules mais elle donne un aperçu sans fioriture, ni superficialité des pensées du chanteur, chose rare à notre époque. Pour nous, telle une mise à nu, il fait son introspection, et dévoile doutes et désillusions. Et c’est à ses côtés, regardant défiler le même paysage, qu’on se laisse aller. Cependant il le fait d’une manière implicite : ses paroles ne sont pas des mots percutants mais des métaphores poétiques et lyriques comme atténuées d’un doux voile qu’il dépose sur notre réflexion. Il psalmodie, de sa voix monocorde, « Taxi emmenez-moi » et nous, auditeurs, l’accompagnons impuissants. Est-ce un ordre ? Une plainte ? Plutôt un besoin vital, de se délester de souvenirs trop lourds, d’abandonner sur le bitume froid et humide la souffrance pour s’enivrer de la danse des lumières de la nuit, de se laisser bercer, de perdre ses repères pour plonger dans l’engourdissement caractéristique que procure la route. Laurent Lamarca par le biais de cette chanson nous oblige à faire face à l’abîme de notre existence et c’est avec lui, durant 3 minutes 33, que se déroule notre voyage initiatique en taxi. C’est avec lui que l’on s’engouffre vers la lumière libératrice, avec lui que l’on 8 aperçoit le bout du tunnel et c’est avec lui qu’on se réveille, tout engourdi de cette épopée, muni d’un œil neuf plein d’attente de l’avenir. Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie Classe : Seconde Elève : Elsa GIRARD Attachez vos ceintures ! Voici descendre un homme qu’il ne faut pas laissez passer. Il va trop vite ce passager inconnu, tantôt dans le noir de la nuit, tantôt sous la lumière des phares. Au volant du groupe XX Mariani, il aimait écouter à la radio « At the drive in ». Mais maintenant, il fait route seul, tentant parfois le covoiturage pour pimenter le trajet ! Ce chauffeur n’est autre que Laurent Lamarca, un musicien déroutant, démarrant sur les chapeaux de roues avec son titre « Taxi ». C’est en ouvrant la portière de son bolide que Lamarca dévoile, sous la carrosserie massive, un vent de liberté. En effet, qui n’a jamais eu la furieuse envie de quitter les embouteillages de la vie ? C’est à travers cette route hasardeuse conduite par une voix charmeuse que l’artiste transporte les auditeurs. Laurent Lamarca fait défiler son texte avec sincérité et instinct dans un monde où lui-même est perdu. Sous le capot, un rythme régulier de batterie énergique se fait entendre tel un moteur qui tourne à régime constant. Des guitares électriques glissent sur un va et vient de notes enfumées, tandis que des chants en écho apparaissent plus loin sur le bord du bitume. La voix de Laurent Lamarca se fond dans ce décor qui défile inexorablement, jalonné d’effets électroniques agissant comme les éclairages d’une ville. Au plus loin des chemins résonnent de faibles coups de klaxon et des sirènes sonnant leurs sourdes détresses. Embarqués aux cotés de Laurent Lamarca, un nouveau paysage sonore se dévoile, influencé par la musique underground, mais renouvelée par la jeunesse innocente de l’artiste et l’ivresse du voyage. À écouter sans limitation de vitesse ! Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et Société Elève : Juliette Buchet En taxi avec Laurent Lamarca ! Dans son premier album « Nouvelle fraîche », l'artiste lyonnais nous livre «Taxi», magnifique chanson qui nous emporte dans un tourbillon d'émotions. La chanson sonne donc comme une invitation au départ. Mais départ pour où ? Départ pourquoi ? Il s'agit peut-être d'une fuite, destinée à oublier pour vivre à nouveau «loin des rêves perdus». Car qui n'a jamais rêvé de monter dans un taxi pour fuir une vie devenue trop pesante ? Le temps d'un couplet, le chanteur évoque de manière sibylline des souvenirs auxquels il semble vouloir échapper, peuplés d'une sorte de fantôme qui continue de le hanter, et auquel il s’adresse sans lui donner de nom : « oui toi tu sais ». Suit alors un pont musical, en rupture avec le reste de la chanson, et le temps s'arrête. La musique est plus douce, il n’y a plus de percussions et on se sent planer, emporté par les sonorités aériennes. C'est un moment de suspension, comme un adieu à ce que l'on a été, un hommage au futur que l'on va découvrir. Puis le refrain reprend, et notre taxi redémarre. Toujours les mêmes paroles, que l'on croirait scandées à l'infini… “Taxi emmenez-moi”… toujours cette envie d'ailleurs, de fuir la ville où vivre est devenu si lourd. On ferme alors la porte au passé, aux idées noires. Il n'y a plus de place que pour l'avenir. Peu à peu, la voix du chanteur s'éloigne, se dilue dans la musique, et s'éteint dans un decrescendo final, comme une plongée dans l'infini encore inconnu. Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil Classe : Première L Elève : BERDIE-VITRAC Amélie Accrochez-vous, le phénomène Laurent Lamarca est né! C'est dans son tout premier album que nous le retrouvons après ses deux précédents singles à succès. Intitulé "Nouvelle fraîche", l'album apparaît déjà comme une invitation à l'évasion et au voyage, sentiment repris dans la chanson "Taxi". En effet, Laurent Lamarca partage ses envies de nouveautés, de partir dans des lieux inconnus pleins de beauté, ce qui n'est pas pour nous déplaire! Vous serez, vous aussi, transportés par cette rythmique originale qui vous emmènera vers d'autres horizons ! L'artiste talentueux utilise, comme pour la plupart de ses titres, des instruments électroniques parfaitement bien utilisés et maîtrisés. Ce tout nouveau talent à la voix jeune, chante des paroles poignantes et mélancoliques. L'émotion est au rendez-vous ! Le morceau est articulé autour de moments rythmés et de calme. La guitare électrique discrète et les chœurs saisissants et déchirants apparaissent au fur et à mesure du morceau, de manière crescendo. "Taxi" allie émotion et rythmes entraînants, évoquant la fuite vers d'autres horizons inconnus, sentiment représentatif de ce titre qui se trouve être une magnifique découverte. Pari gagné, Laurent Larmarca nous transporte dans son univers si spécial qu'il est difficile de s'en passer. C'est donc un titre addictif que nous vous proposons aujourd'hui. C'est assuré, il conviendra à une large mosaïque de profils musicaux! N'attendez pas pour goûter à cette nouvelle expérience envoûtante! 9 Etablissement : Lycée Claude Bernard, Villefranche-surSaône Classe : Seconde enseignement d'exploration option art du son Elève : Néhémie Rampon Le “ Taxi“ de Laurent Lamarcca nous emmène au cœur d’une cité étrange, aux sonorités singulières… Son Lyon résonne en lui-même. Perdu dans une ville aux mille chemins, Laurent se balance entre la variété française et une technique moderne unique en son genre. Le rythme freiné de sa batterie ralentit la course effrénée du synthé. Le cœur serré, la guitare saura le prendre au tournant ! Les avenues ne lui suffisent plus, les boulevards sont trop étroits, les notes se bousculent. Au passage, sa voix astrale retentit aux angles des rues. Dehors, le vent est frais, les nouvelles aussi. Son style dépasse les frontières du réel, les paroles instables, légèrement accompagnées de ces coups de batterie, nous tient en alerte : on ne peut s’empêcher de tenir jusqu’au dernier écho. En quelques minutes, le jeune chanteur nous envoie rêver dans cet univers sans égal et musical. Ceci est plus qu’une chanson, c’est une aventure que nous fait vivre Laurent. A travers quelques mots, des images nous viennent, une ambiance pure, simple et instrumentale : le sans faute. Après avoir entendu passer ce “Taxi“, vous ne serez plus jamais comme avant… Melissmell - Déserteur Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : Lucie CHESSE Les premières notes de guitare remplissent l’air, puis la voix grave et troublante de Melissmell vient nous marquer de son fer. Artiste libre et engagée pour sa liberté, elle prend la route pour nous entraîner dans un voyage vers son enfance et son avenir. Cette ballade, c’est le tiraillement intérieur d'une femme voulant tout quitter, pour s’offrir une nouvelle vie, où ses vœux se réaliseraient – enfin – et dans laquelle ses peurs d’enfances seraient balayées. Qui est cette personne à laquelle Melissmell s’adresse ? Ce départ vers l’inconnu est-il un adieu à un ami ? Hésitante, il lui manque un souffle de raison pour lui donner le courage de partir, de se trouver, de se bâtir une nouvelle vie... Qu’est-ce que le futur pour cette artiste ? Rien d’autre que le fruit de ses propres choix. Elle suit ses envies, et seulement les siennes, pour se tracer une route qu’ellemême ne connaît pas encore. Find your own way, murmure-t-elle à la fin… Oui, Melissmell s’est convaincue, elle déserte, et nous entraîne avec elle. Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG Classe : 2nde Option musique et Arts du Son Elève : Clément PAYEIN Si pour vous aussi, guerre rime avec incompréhension, alors rejoignez Melissmell sur la route, celle de la désertion. Melissmell, de son vrai nom Mélanie Francette Coulet, impose un style entre rock alternatif et chanson française engagée, entre Noir Désir et Damien Saez. Cependant, comme avec ces derniers, l'important reste le texte : l'histoire d'un soldat qui ne comprend plus les raisons de son combat, qui rêve d'un monde apaisé, libre. Il semblerait qu'il soit aussi question d'une histoire d'amour qui le tiraille. Face à ces incompréhensions et à ces doutes, le soldat finit par déserter. La musique, quant à elle, se fait minimaliste, sobre, mais puissante. Deux guitares et un petit ukulélé pour accompagner la voix, doucement rauque. Avec de temps en temps quelques coups de grosse caisse. Mais Melissmell ne souhaitait-elle pas viser à un public plus largue ? Cette chanson pourrait aussi s'adresser à nous, qui acceptons sans nous questionner les contraintes et les ordres imposés par d'autres. Au fond, cette musique ne serait-elle pas un appel à une contestation plus large ? Une façon de dire non aux puissances dirigeantes et de suivre sa propre voix ? Un texte fort et poétique, une mélodie douce et entêtante… Melissmell pose de vraies questions qui méritent réflexion. Bravo ! Etablissement : Lycée Mermoz, SAINT-LOUIS Classe : Secondes et Premières Option Facultative Musique Elève : Florian GUILLAUMAT Entre rage, sincérité Et Smells Like Teen Spirit… Mélanie Francette Coulet est une artiste française de 33 ans, partie de loin (a commencé sa carrière dans la rue). Son nom, Melissmel, est né d’un savant mélange de mélisse (« plante qui soulage les maux des femmes »), de mélisme (technique vocale) et de… Smells Like Teen 10 Spirit !! En effet, la jeune femme est une grande fan de rock. Melissmel écrit « Déserteur » (extrait de l’album « Droit dans la gueule du loup », sorti en 2013) avec des mots forts, ses galères passées lui ayant forgé un caractère bien à elle. « Il s’agit de dire la vérité, quitte à se faire détester » dit-elle. « Déserteur » est instrumentalement très simple. Une guitare acoustique, une autre électrique avec une basse et une batterie. Et c’est tout. L’artiste, par cette instrumentation presque reggae (par les contretemps joués à la guitare) a joué la carte de la simplicité, et c’est réussi. C’est réussi car cette ‘instru’ n’en fait pas trop, laisse le 1er rôle aux paroles. Dès le début de la chanson, on est plongé dans une atmosphère dramatique par un « demain, je prends la route » explicite. Dénonçant le sort réservé aux déserteurs de guerre en se mettant dans la peau d’un soldat écrivant une lettre où il dit vouloir déserter, Melissmel nous touche par la sincérité de ses paroles. Ce soldat va sans doute prendre la route de la liberté. Melissmel va sans doute prendre la route du succès et de la reconnaissance. de la chanson française, elle nous transporte ailleurs. Avec sa voix rocailleuse, profonde et pleine de sensibilité, elle apporte en plus ce petit moment de légèreté qu'il nous faut pour commencer la journée ! Sa chanson nous pousse à aller de l'avant, vers nos rêves et nos envies, vers un monde meilleur. On est porté par le rythme et les paroles remplies de vérité sur le monde et la vie. Cela nous touche davantage lorsque l'on sait que cette chanson trace le parcours de l'interprète ; abandonnée par sa mère, elle est allée de l'avant et a réussi. Quelle belle leçon de vie. Il ne suffit pas d'avoir de grands mots ou de belles phrases pour faire aimer, il faut juste garder son honnêteté et sa simplicité. C'est comme ça que la mélodie du "Déserteur" nous transporte à travers l'univers de la chanteuse. Ainsi, on s'allonge sur notre lit et on se laisse porter par la musique. On a plus qu'à fermer les yeux pour déjà nous voir sur la route de nos rêves, un jour, lorsque l'on aura déserté... Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Flora CABOT Qui veut prendre la route vers une destination inconnue avec Melissmell ? Un voyage surprenant, mélancolique et bercé par une voix douce et sensible. Des paroles profondes et belles accompagnées de guitares sur un air paisible, bercé par la voie pleine de tristesse et de tendresse de Melissmell. Mais par son énergie, cette chanson réveille chez nous des sentiments étranges : de la mélancolie mais aussi de la colère et de l’indignation. Melissmell, de son vrai nom, Mélanie Coulet, est née en Ardèche, elle est auteur, compositeur et interprète. Elle se fait remarquer en 2008, lors d’un festival. Qui n'a jamais eu envie de déserter ? Au fond, on l'a tous souhaité, chacun à notre manière évidemment. Mais on ne savait comment exprimer cette envie de partir, on le voulait c'est tout. Et bien Melissmell nous donne les mots... Cette chanteuse de 33 ans met des mots à nos sentiments et nous fait voyager. Accompagnée d'un synthétiseur et de guitares électriques et acoustiques ; d'un style musical issu Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Juliette Blin « Déserteur », écrit et composé par Guillaume Favray, est extrait de l’album « Droit dans la gueule du loup » sortit en 2013. « Je t’écris cette lettre » fait référence au poème de Boris Vian, qui se nomme aussi « Le Déserteur ». Chacun de nous se rappelle de ce poème touchant et engagé contre la guerre. Melissmell revisite ce poème qu’a chanté Boris Vian et le rend plus moderne. La répétition au début de chaque couplet, la voix de Melissmell, la musique, les paroles, la mélodie, nous entraîne un peu plus dans la chanson. Melissmell arrive à nous emmener, le temps d’une chanson, sur une route inattendue. Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Morgane Adamolle « Déserteur » est un titre évocateur. Comme Boris Vian, Melissmell transmet un message dans cette chanson : s’enfuir pour ne pas être embrigadé, s’enfuir pour ne pas devoir tuer. Dans son deuxième album « Droit dans la gueule du loup » sortie en 2013, la chanteuse mélange rage, tristesse, colère et sincérité. Dans cette chanson, la voix grave et pleine d’émotion de Melissmell nous transporte dans un autre monde. Un monde rempli de mélancolie et de poésie où plane une envie d’évasion et de liberté. La répétition de la mélodie nous incite à la fredonner. Melissmell est une nouvelle artiste importante pour la chanson française. 11 Etablissement : Lycée Léopold Sedar Senghor , Evreux Classe : 2nde Litso et MPS Elève : Léya Godekday Après avoir touché le cœur de ses fans avec ses précédents albums, Melissmell fait son grand retour avec un nouvel album sorti en Avril 2013. Auteur-compositrice et interprète, Melissmell nous dévoile un nouveau titre avec un mélange de chanson et de musique rock; Déserteur. Elle réussit incroyablement bien à conquérir ses fans, avec des paroles sincères mais cependant pleines de colère et de rage. De son vrai nom Mélanie Francette Coulet, elle s'inspire de Noir Désir, Mano Solo ou encore Nirvana que nous pouvons vite apercevoir dans ses chansons. C'est une femme pleine de créativité et pleine d'inspiration. De sa façon personnelle, elle arrive à s'exprimer et à dévoiler ses pensées. Ce rythme binaire et entraînant de la guitare et du piano reste dans nos têtes. Des paroles qui insistent sur la société d'aujourd'hui, entre l'écologie ou encore l'exclusion d'autrui, elle dénonce avec rage et sensibilité à la fois, la mauvaise route que prend l'avenir. Etablissement : Lycée Marguerite Yourcenar , Le Mans Classe : Seconde Littérature et société Elève : Yann Corbeau En sortant ce second album, Melissmell laisse tomber les masques, se livre à l'auditeur. Elle nous confie son histoire, son passé tel un saut dans le vide. Ce morceau «Déserteur» issu de son deuxième album intitulé «Droit dans la gueule du loup» est un réel retour aux sources relatant le besoin de renouveau et d'épanouissement de l'artiste. Elle nous envoûte et nous emmène dans son univers à la fois mélancolique et rempli d'espoir. «Déserteur» nous dévoile le profond besoin de l'artiste de fuir son monde oppressant et de partir vers de nouveaux horizons pour peut-être mieux se découvrir... Cette ode à la rébellion est une véritable prouesse musicale que l'on a envie d'écouter encore et encore... Enfin, la force des paroles rédigées sous la plume de Guillaume Favray complète vraiment la mélodie et l’ensemble forme un tout magnifique ! Alors à tous les amoureux de la musique, il est temps de se jeter dans la gueule du loup ! Iaross - Renverser Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Sarah DE AZEVEDO Cette chanson commence comme un rêve pour finir comme un cri. Nicolas Iarossi, fondateur du trio Iaross, avec son parlé chanté et sa voix torturée à la Bertrand Cantat, veut nous réveiller pour de bon. La musique se lie intimement aux paroles, enlacement des sons et des mots. Le départ sonne doux comme un songe : notes de guitares égrenées subtilement. Puis vient la brutalité du réveil : guitares de plus en plus violentes, saturées et saxophones en sus. Musique lancinante, voix plus criante et paroles acerbes. Le réveil sera celui de nos consciences endormies, Iaross veut nous bouleverser. Renversement : initiation à vivre enfin l’instant présent. « Renverser », dernière piste de l’album éponyme, petit dernier d’Iaross, se termine en beauté. Car à la fin de l’écoute, envouté par les dernières notes de guitares et le rythme acéré de la batterie, « reste quand même l’humaine envie de vivre ». C’est la rage au ventre et l’espoir au cœur que l’on ressort de cette écoute avec le vent de la révolte soufflant dans nos têtes. La recette d’Iaross fonctionne, on se prend au jeu, tout est possible et puis, qu’avons-nous à perdre ? « Il est grand temps demain, d’aller souiller le ciel pour renverser le temps." Le réveil n’en sera que meilleur. Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac Classe : Seconde Elève : Elliott Natrrass « Un violoncelle, un carreau délavé et la mort entre dans un bar», ça vous évoque quoi ? Une blague que votre ami a lancée autour d'un feu de camp ? Un sketch hilarant des Monty Python ? Une chanson des Beatles dans l'ère de Sgt. Pepper’s ? Non, plutôt la révélation renversante de la part de ce groupe français dirigé par le violoncelliste-chanteur Nicolas Iarossi. C'est la sortie de leur troisième album (après « Lazar » en 2008 et « Ventre » en 2010). « Renverser » : le single du même nom est une chanson très « Dazed and Confused ». On y repère un mélange de blues, de rock et une touche de psychédélique. Le mélange en question est très efficace, avec une composition complexe et des harmonies incongrues. Le remplacement de la basse par un violoncelle rend le single encore plus singulier. La chanson se termine de manière éclatante, avec un déchaînement de tous les musiciens, puis un solo qui serait joué par l'une des Triplettes de Belleville. Iarossi, dans son chant, appelle au soulèvement. Il souhaite 12 une sorte de révolution qui ne serait pas une révolution collective, une masse de gens en colère dans la rue, formant un vacarme inhumain, mais plutôt une révolte intime, amoureuse, une révolte à deux. La poésie, dans le monde de Iaross, ce monde nouveau, remplace les promesses politiques de l'ancien monde corrompu. Etablissement : Lycée les Iris, Lormont Classe : Seconde Elève : Justine Kermarrec Le violoncelliste renversant Au début, Iaross est un violoncelliste : Nicolas Iarossi, qui en 2008 monte un projet solo. Depuis 2009, Iaross est un groupe : Germain Lebot, batteur et Colin Vincent, guitariste on rejoint l'aventure. Ce groupe rock revient en 2013 avec son deuxième album sortit chez l'Autre Distribution : "Renverser". Parmi les 11 titres de l'album se fait remarquer la chanson éponyme. La mélodie mystérieuse et les influences jazz du saxophone baryton vous transportent dans un monde à part. Sur cette mélodie vient se poser la voix de Iarossi qui sait chanter mais surtout donner une vie et un sens à chacun des mots qu'il prononce. Cette prononciation singulière, presque poétique fait s'infiltrer dans chacun des pores de votre peau une force qui délivre le message d'Iaross. En effet, cette chanson fait passer un réel message : c'est un hymne à la révolution. Chacun peut percevoir la révolution d'une façon différente mais on trouve tous une raison de s'identifier au message que fait passer le groupe. Le mot "révolution" n'est jamais prononcé mais est toujours implicitement présent sous forme de métaphores. Ici, la révolution est une "magique nuit" ou bien encore une "conscience du firmament" qui "perfore les temps installés". Cette "conscience du firmament" balayera la vie ou "les carreaux délavés" font de nous des êtres moroses qui ont perdu toute sensibilité. Il s'agit de "renverser le temps". Cette chanson est un véritable appel à la révolution sous toutes ses formes. La qualité de la mélodie et des paroles, poétique, fait résonner en nous force et courage. Le message universel que fait passer Iaross s'inscrit pleinement dans l'ère du temps. Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Sébastien HIEU un grand verre, c’est Un cocktail d’influences variées : une musique efficace Pratiquant avec talent la route du Rock et de la Chanson ; S’égarant volontiers sur les traces de l’Electro ou l’Expérimental. L’auditeur explore la savante musicalité du trio, Si riche que l’album « Renverser » en 2013 fit l’unanimité. Des poèmes raffinés, Iaross est là pour en verser Pleins nos oreilles ; un flot de mots laissant voguer nos sens. Les rimes caressent, explosent, Questionnent l’avenir et espèrent. La bande rend même hommage à Baudelaire Offrant sa version Rock du Spleen LXXVI du poète maudit. La nuit prend fin. Entendez ; la messe hallucinatoire en versets, Les psaumes torturés du prophète Iaross. Vivez la transe sur une ode noire et hypnotique, Haletant, vous finirez par vous réveiller. 2008 : l’origine du trésor en vers, c’est Trois montpelliérains ; Nicolas, Germain et Colin. Chant, violoncelle, percussions et guitare électrique Nous offrent un chef-d’œuvre lyrique et musical. Laissez–vous voyager ; tomber à la renverse, et Savourez l’amertume des mélodies lancinantes, Le piquant de l’instrumentation tourmentée. Goûtez aux ambiances tantôt suaves et apaisées, Tantôt âpres et enragées ; toujours enivrantes. Que votre cœur déguste et cherche le sens à La sombre et succulente poésie de Iaross. Un soupçon de Bashung et une pincée de Radiohead dans Dans vos têtes, à l’endroit à l’envers c’est, Les stances de trois virtuoses qui sans cesse résonnent. La poésie de Iaross n’est pas prête de s’arrêter, Irrenversable. Sophie Maurin - Cortège (sans toi) Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : Océane Besançon Qu'elle soit au chant ou à la composition, Sophie Maurin parvient à transporter notre esprit au rythme de sa musique tout aussi légère que sa voix. Auteur-compositeurinterprète, elle a sorti un album au cours de l'année 2013 13 où elle a su faire preuve d'une inventivité musicale bluffante en choisissant d'introduire, par exemple, de petits détails comme le bruit des ciseaux dans la chanson du même nom. Même si cela peut sembler insignifiant, il est certain que beaucoup approuveront ses choix, ce que ne démentiront pas ceux qui la suivent actuellement dans sa tournée. Elle est accompagnée de deux complices, un violoncelliste et un percussionniste-clarinettiste, ainsi que de son inséparable piano. Même si elle compose ellemême ses chansons, il lui arrive de se référer à des œuvres littéraires telles que « Cortège » de Jacques Prévert. Elle reprend en effet ce poème, sans oublier d'introduire un petit refrain énergique et entêtant. Le rythme de la chanson est principalement donné par son piano, subtil accompagnateur d'une ribambelle de mots. Elle parvient sans mal à s'approprier les jeux de mots de Prévert pour les mixer avec son fond musical riche et entraînant. De plus, sa voix se marie agréablement bien avec le son cristallin du piano et l'énergie donnée par les autres divers instruments. Laissez-vous donc entraîner par les notes de Sophie Maurin qui saura vous faire passer son énergie débordante ! amoureuse. La chanson débute par de délicates notes au xylophone qui instaurent immédiatement une ambiance légère et féminine, soudainement réveillée par la voix puissante de la chanteuse qui égrène et décortique soigneusement chaque mot, atteignant des sommets mélodiques avant d’entonner avec une armée de cœurs l’entêtant refrain, ce cortège qui défile dans sa tête mais qui n’a plus de sens sans toi. Sophie Maurin exprime mieux que quiconque à travers l’absurdité des phrases du poète le doux délire dans lequel nous plonge la perte de l’être aimé, l’absence d’une personne qui nous fait soudainement voir des serpents à café, des moulins à lunettes, des ramasseurs de conscience et des directeurs de mégots. Décidément, un seul être vous manque et tout est mélangé. Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Jeanne Jouan Le « Cortège » de Prévert a pris un coup de jeune. Sophie Maurin, artiste remplie d'un brin de folie, est l'auteur de cette magnifique réécriture « Cortège (sans toi ) ». Le titre est tiré de son premier album, éponyme, intitulé Sophie Maurin sortie en mai 2013. Les paroles de Jacques Prévert plus l’accompagnement de Sophie donnent un merveilleux mélange de subtilité, d'imaginaire, de fantaisie et de folie. Le morceau est un régal pour les oreilles : son piano fou et son timbre passent comme une lettre à la poste. « Cortège » est au départ un poème qui décrit un étrange défilé, mais ce défilé prend une toute autre ampleur dans la chanson : le cortège se métamorphose en procession. L'artiste utilise l'auto dérision de façon habile pour que le titre devienne Qui n’a jamais été touché par la douce folie et la joie communicative qui se dégage des poèmes de Jacques Prévert ? Qui n’a jamais éprouvé un enivrant sentiment de gaieté devant l’absurdité des phrases du génial poète ? Sophie Maurin, auteur-compositrice-interprète originaire du Var, sait à merveille, à l’aide d’un piano, d’un violon et de quelques percussions, orchestrer les paroles de « Cortège », en y ajoutant sa propre dose de folie Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES Classe : Seconde 202 Elève : Quentin Balavoine joyeux. Tout ceci est très agréable et est interprété avec humour et sincérité. On trouve aussi un rythme et des rimes, offerts par le poème, qui rendent le titre dansant et dynamique. Dans cette chanson (comme dans toutes celles de Sophie Maurin) le français swingue comme il ne l'a jamais fait, on dirait que la chanteuse s'amuse et elle nous fait partager sa folie dès les premières notes. Que vous soyez « un contrôleur de la table ronde, un chevalier de la compagnie de gaz de paris, un repasseur de Coligny, un amiral de ciseaux, une reine de peine, ou encore un homme d'Angleterre » et si vous cherchez de l'originalité, du nouveau avec un brin de folie ; ce titre est pour vous ! Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse Classe : Seconde arts appliqués Elève : Claire PAAS Un poème de Jacques Prévert, repris en musique avec des notes légères, une mélodie aérienne et originale, une voix emplie de liberté… Cette voix, c’est celle de Sophie Maurin, auteur- compositeur-interprète, pianiste classique de formation. Telle l’architecte qu’elle fut auparavant, la jeune femme a structuré la mélodie de « Cortège (Sans Toi) » avec inventivité, sans rendre la musique excessive, ni chargée. Une architecture musicale qui est donc consciencieusement réfléchie par l’artiste. Pourtant, de prime abord, on pourrait juger ses mélodies simples mais en tendant une oreille plus attentive, on découvre l’inventivité qui se cache derrière la simplicité. Le premier album « Sophie Maurin », sorti en 2013 et déjà récompensé par de nombreux prix, comporte onze chansons aussi surprenantes et agréables les unes que les autres. Cordes, toypiano, kalimba, clarinette, vibraphone, percussions et cuivres se rencontrent dans une bouffée de liberté et de bonheur qui apaise. Il en émerge une effusion 14 de créativité qui donne envie de sortir, de prendre l’air, de tenter de nouvelles choses, ou tout simplement d’être heureux. Etablissement : Lycée Victor & Hélène Basch, Rennes Classe : Première S Elève : Floriane LORY Plus rien n’a de sens sans elle Sophie Maurin, auteur-compositeur. « Éponyme », son album, Après un duo avec Jamie Cullum, Est gorgé de couleurs. Pianiste classique de formation, Peut-être future star, Originaire du Var, Elle est pleine d'ambition. Avec cette chanson, Adieu la dépression ! Elle nous attire sur son manège. Elle emprunte donc « Cortège », Un poème de Prévert, Avec des paroles sans queue ni tête, Mais pour les gens ouverts, C'est le méli-mélo d'un poète. Un cortège, Très étrange. À la fois amusant Et intrigant. Etablissement : LYCEE DE MIREPOIX, MIREPOIX Classe : 1ère L Littéraire Elève : Jérémy Ramos Le texte a pour organisation Un mélange d'expressions, Qui créent de nouvelles images, Avec de nouveaux visages. Des paroles pétries d'ironie, Un bazar bien construit. Un rythme qui varie Du lent au rapide : on sourit. Musique pleine de légèreté, Qui emporte avec facilité. Dans la tête elle entre, Puis nous prend au ventre. En l'écoutant avec constance, On retrouve une âme d'enfant. On veut, bizarrement, Courir et danser en toute innocence. Et pour les instruments, On a le piano, tellement beau, Avec pour accompagnement, Le violoncelle qui ruisselle. Défilons ensemble dans le cortège de Sophie ! Depuis la sortie de son premier album intitulé « Eponyme », la jeune et talentueuse Sophie Maurin nous a tout de suite conquis avec son titre « Cortège (sans toi) ». On apprécie la voix enchanteresse, la rythmique donnée au morceau, sur lequel l'artiste virevolte au rythme du piano, de la guitare ainsi que de la contrebasse. Une chanson qui nous rappelle vaguement le célèbre titre « New soul » de Yael Naim. On aime aussi le texte décalé et surréaliste qui suit ce rythme entraînant et qui défie la logique à l'image des nombreux chiasmes présents dans les paroles : Sophie nous raconte une histoire d'amour qui lui fait perdre la tête (« Tu vois le cortège qui défile dans ma tête/Tu vois le cortex qui défie tout le texte/Plus rien n'a de sens/ Sans toi. »). Le tempo est croissant puis s'arrête et repart comme une histoire d'amour inachevée. Au premier abord la chanson dégage une sensation de fragilité et de légèreté, ce qui est trompeur. Le refrain est entraînant et reste ancré dans la tête telle une comptine. Ce morceau au tempo entraînant nous fait revenir en enfance, ce genre de rythme est accessible à tous et est parfait pour danser. Ce titre révèle la personnalité déjantée et loufoque de cette artiste pleine de talent qui sait nous faire rire tout en offrant des instants de douceur. A vos écouteurs ! Libre et joyeuse est la voix, En mouvement perpétuel, Comme la chanteuse : naturelle. Voilà « Cortège (sans toi) ». 15 Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-Pénil Classe : Seconde Elève : Leconte Clémence Un rythme prenant, une voix mélodieuse et des paroles dépourvues de sens au premier abord, voilà le trio du brio d’une artiste en pleine éclosion. Sophie Maurin, auteurcompositrice-interprète bouleverse les codes avec son style pop. Aucune de ses chansons ne se ressemble ! Si vous voulez de l’extravagance mêlée à de l’originalité, cette artiste est la perle rare. Le morceau débute sur les lames d’un marimba, puis la voix de Sophie tonifie la composition, avant l’arrivée du violoncelle qui apporte de la fraîcheur à l’ensemble. C’est un univers doux et coloré que l’artiste nous propose, dans lequel il faut accepter de se perdre avant d’être sauvé par le piano, élément central de la mélodie. On retrouve alors le duo piano-violoncelle, combinaison sonore qui accompagne souvent Sophie. Ici les percussions impriment au morceau des couleurs loufoques qui n’auraient sans doute pas déplu à Jacques Prévert, puisque c’est son poème « Cortège » que notre fantaisiste habille de musique. Avec un style proche de Mathilde Forget, Cœur de Pirate et un univers musical influencé par Camille, Sophie s’inscrit dans cette chanson française féminine et créative de haut niveau. La surprise tient aussi à l’élocution de la demoiselle : une articulation nette et percussive, un débit de parole rapide, donnant du rythme et du relief à sa chanson. Pour une baisse de moral ou simplement une envie d’évasion, mettez-vous en rang et suivez la cadence : regain d’énergie assuré! Laurent Montagne - Coloscopie d'un président Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry Elève : Djefel Salim C’est un Laurent Montagne au sommet de son art que l’on retrouve dans sa nouvelle chanson «Coloscopie d’un président» tirée de son album «A quoi jouons-nous ?» sorti en 2013 et disponible un peu partout. Qui est Laurent Montagne me direz-vous? Auteur compositeur et interprète depuis plus de 15 ans, ce montpelliérain a su s’imposer par son originalité et sa musique qui sort des sentiers battus. Mais qu’a cette chanson de si spécial ? Elle raconte l’histoire d’un jeune homme bourré de diplômes qui s’est lancé dans le commerce de l’air. Vendre de l’air, comme du l’air ou des biscuits. Jugé coupable de meurtre de masse, grâce à la corruption des médias, d’avocats, il réussit à s’acquitter et se faire élire président ! Des paroles donc qui interpellent, qui bousculent, qui font prendre conscience du monde dans lequel on vit où l’argent est le graal et à l’heure du politiquement correct. Une bouffée de vérité qui fait le plus grand bien. Tout ça associé à une musique entraînante, parfois inquiétante. Une chanson d’appel aux endormis. Bien sûr, toujours une voix s’adaptant à la musique, tantôt tranquille, tantôt violente. Laurent Montagne signe sûrement sa plus grande réussite. Etablissement : Lycée St Bernard, Bercenay en Othe Classe : Seconde Arts visuels Elève : Sadaki Pareil à un grand corps malade... Prendre quotidiennement une dose de la chanson de Laurent Montagne, "Coloscopie d'un président" afin d'éviter toute lividité, surtout si vous êtes politicien. Le cas échéant, prenez cette dose musicale matin, midi et soir pour parer toute déprime sociale. Symptômes : sonorités sombres rappelant Noir désir, voix rauques et grave avec un relent de Kyo, perte de parole en public, timidité aiguë. Etat d'esprit du patient: grandes envies de frapper président et ministres, immense pulsion de chanter le politiquement incorrect. Etat d'esprit de l'entourage: réflexion, mais parfois incompréhension. Effets secondaires: révolte envers l'état, ouverture des yeux, sifflotement mélodique, grande gueule. Ce médicament ne convient pas aux politiciens qui brassent de l'air et risquent par conséquent une aérophagie sévère. Si les symptômes persistent, le patient est condamné à écouter Montagne en boucle, sans quoi il demeurera un bon pigeon à la solde de cette société pourrie. Etablissement : Lycée Jean Moulin, Pézenas Classe : Seconde Elève : Matthieu Morgado Laurent Montagne, c'est tout d'abord un auteur compositeur interprète qui sort des sentiers battus de la chanson française. Accompagné par un trio plein de spontanéité il sait être résolument rock, prêt à faire vibrer les décibels mais aussi fragile et sensible lorsqu'il aborde 16 des sujets plus intimistes. Laurent Montagne change le visage vieillissant de la musique sans ouvrir les portes déjà trop utilisées de la musique commerciale. Il est maître de sa musique, de ses pensées et n'hésite pas à nous le faire savoir! "Coloscopie d'un président" tirée de l'album "A quoi jouons nous?" nous apporte comme il le dit un "bol d'air", mais un bol de vérité sur le passé souvent douteux, malodorant et inconnu de nos dirigeants. A travers la voix cynique d'un chef d'entreprise qui se lance en politique, il dénonce férocement le culte de l'argent et le luxe dans lequel certains vivent, l'aspect mercantile de notre société qui permet grâce au fric de se payer les médias et de peu à peu gravir l'échelle du pouvoir. L'habillage musical grave et intense, électrique, progresse, monte tout le long du morceau pour accompagner la voix posée, délibérément glaciale, mais revendicative de Laurent Montagne. "Coloscopie d'un président" ne peut que plaire à tous ceux qui veulent de la musique et du sens, loin des chansons formatées prête à consommer. Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER Classe : SECONDE ARTS DU SON Elève : Aurore Rossius-Gagnon Après quelques années de solitude à chanter pour les enfants au fil des saisons, Laurent Montagne, l'ancien chanteur des Acrobates, revient en force: ils sont maintenant quatre dans une formation plutôt rock. Influencés par le fond musical de Dominique A, ses nouveaux partenaires lui créent une toile sonore prenante à l'intérieur de laquelle il tisse des textes intenses et poétiques. Dans la Coloscopie d'un Président, la voix particulière, teintée d'un son rauque, s'élève au milieu d'un air sombre et souterrain. Elle nous attrape, nous emporte dans les pensées tortueuses et conspiratrices d'un politicien. Le flot de musique obscure et dense nous emprisonne. La voix menaçante nous conduit au cœur des intestins sinueux du président : l'air devient irrespirable... batterie, guitare et basse explosent dans une violente colère...puis s'immobilisent pour repartir avec retenue en attendant la prochaine déflagration! A la fin de cette coloscopie nous atteignons à nouveau la surface et nous reprenons notre souffle avec soulagement, toutefois doté d'un brin d'envie d'y retourner! Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry Elève : Amandine Masure « Coloscopie d’un président » : une plongée nauséabonde dans les abysses de la finance et du pouvoir ! Presque inconnu des médias traditionnels, Laurent Montagne, ne chôme pas. Après avoir parcouru les festivals de France et de Navarre, en groupe et en solo, cet artiste a su conquérir ses lettres de noblesse en se faisant connaître des amateurs d’impertinence et d’humour noir. Loin des standards de la « star Ac » et « The Voice », ce rebelle a su séduire par son audace verbale, sa musique catégorique et son parcours atypique. Il en donne une nouvelle preuve avec cette chanson «coloscopie d’un président». Faisant la satire des énarques et des démocraties modernes, Laurent Montagne dénonce avec ironie le destin tout tracé des fils à Papa qui mettent leurs pas dans ceux de leurs pairs. Avec cynisme et surtout beaucoup d’humour sont dénoncés tous les marchands du temple qui font de l’argent sans scrupule ni regret, à n’importe quel prix, fût-il celui de la vie. Cette chanson prend un écho particulier dans le contexte des scandales politico-financiers qui éclaboussent régulièrement la réputation de nos dirigeants. Mais le rire n’empêche pas l’indignation contre les banquiers, les industriels ou les politiciens qui trahissent la confiance : Laurent Montagne nous le rappelle ! Etablissement : Lycée Beauregard, Montbrison Classe : 2de Arts du son Elève : Elise Bouchet, Léa Valette Le fin mot sur un président. Qui n'a jamais rêvé d'être Président ? Laurent Montagne nous raconte dans une de ses chansons, "Coloscopie d'un président", comment "il" a accompli ce rêve d’enfant, celui de devenir président, même si cette chanson est loin d’être une comptine. Après quelques années dans le groupe "Les Acrobates", il entreprit une carrière solo, puis en 2012, forma un petit groupe, accompagné par Pierre-Yves Serre (Guitares), Christophe Revol (Basse) et Olivier Génin (Batterie). C'est avec ce groupe que sortira l'album "A quoi jouons-nous ?" où se trouve le titre "Coloscopie d'un Président", qui est bien loin d’être un jeu… Cette chanson nous plonge dans le monde dur et impitoyable des affaires. Avec des sonorités sombres et sa voix en retrait, il nous compte son parcours, celui d'un "vendeur d'air" sans scrupules. Accompagnée d'une basse, d'une batterie et d'une guitare, cette chanson nous emmène dans le monde de la dure réalité, sans morale, basé uniquement sur le profit. Il examine de l'intérieur le chemin parcouru pour devenir Président, d'où l'emploi du mot "Coloscopie". Laurent observe avec sarcasme le "cynisme de rigueur" et raconte cette histoire de la vie d'un côté très sombre, pointant les défauts de notre existence ayant perdu ses valeurs de démocratie, « trouvant gain plus profitable » de se baser uniquement sur l’argent. 17 Cette chanson poignante nous montre un artiste plein de talent, croyez-nous… Etablissement : LP GOLF HOTEL, HYERES Classe : Terminale électrotechnique Elève : CYNTHIA KERBERIOU Etablissement : Lycée Guist'Hau Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Nicolas KAUFFMANN De l’air pour l’ère du vent. « Si tout se vend, pourquoi pas l’air ». Laurent Montagne dénonce la langue de bois, les mensonges des uns, l’hypocrisie des autres. Le chanteur a une voix plutôt calme, sûre d’elle au début du morceau, elle s’emporte en même temps que la batterie dès la deuxième minute et c’est le rock qui l’emporte et qui nous emmène dans une fable qui dénonce ceux qui brassent l’air. Monde des affaires, monde de la politique même combat : gagner le cœur pour se remplir le porte-monnaie. Président de la république ou de groupe économique il « vend du vent ». La voix apaise, mais en confiance pour mieux capturer sa proie. Elle est embobinée, on lui fait croire que, l’air de rien, l’air est un bien qui se monnaye. Et si t’en veux, il faut raquer. Lib’airez-vous somme l’artiste. Il ne manque pas d’air le proctologue ! Une dénonciation déjà entendue mais l’air et la manière diffèrent… Un vrai bol d’air ! Et pour pas cher… Sorti le 27 mai 2013, le titre "Coloscopie d'un président" de l'album "à quoi jouons-nous ?" sonne comme un retour de la chanson française engagée. Après ses premiers pas au côté du groupe "les acrobates", Laurent Montagne s'essaye en solo avant de se joindre à Pierre-Yves Serre (Guitares), Christophe Revol (Basse) et Olivier Génin (Batterie) pour ce nouveau projet. Une esthétique à la Noir Désir les anime et les guide dans leur défi qui devient leur prouesse. Leur lourde influence pour ce groupe mythique de la fin du siècle dernier les a conduits dans leur sillage, au studio légendaire de ''Des Visages Et Des Figures''. Désormais, l'expérience parle. La maitrise de la langue française liée à une musique envoutante nous donne un aperçu des capacités de cet artiste qui n'en finira jamais de nous étonner : Des sujets toujours plus sensibles abordés avec toujours plus de poésie et de sensibilité. ''Coloscopie d'un Président'' dénonce les hommes d'argent et surtout leurs méthodes inhumaines, capitalistes sans doute, n'hésitant pas à vendre l'air, vendre la vie. Le jour viendra où le nom et l'œuvre de Laurent Montagne seront connus de tous, la montée impressionnante et dangereuse des partis ultra-capitalistes en Europe n'en ferait-elle que rapprocher l'échéance ? Mell - Un pied dans le vide Etablissement : Lycée La Fontaine, Château-Thierry Elève : MARTIN Ariane L’auteur-compositrice-interprète et guitariste française Mélanie Frisoli, connue sous le pseudonyme de Mell profite de l’année 2013 pour sortir son cinquième album : « Relation Cheap ». A 32 ans, la mosellane est déjà une auteur prolixe, avec plus de 600 concerts en France ainsi qu’au Québec. Diverses collaborations enrichissent ses textes dont celle avec San Severino qui donnera lieu à un concert à l’Olympia. Son univers musical ? Un mélange de punk et de rock où ses talents de guitariste se démarquent, apportant une énergie contagieuse à ses titres. Un pied dans le vide est une chanson à l’image de son nouvel album où planent les rythmes entêtants des eighties, accompagnés d’une mélodie poignante qui se fredonne du bout des lèvres. Dans ce titre, la voix légère et fougueuse emporte tout sur son passage. Les paroles choisies par l’artiste laissent sa place à l’imagination et à une libre interprétation : est-ce l’histoire d’une jeune fille qui dérape et lâche prise avec la vie ? Les mots nous transportent dans l’inconnu, la voix assurée de Mélanie nous fait vibrer, il ne nous reste plus qu’à mettre un pied dans le vide et réécouter ce titre qui devrait, on l’espère, en précéder beaucoup d’autres… Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie Classe : Seconde Elève : Sael DARRIG Hors de control ! C’est une certaine Mélanie Frisoli, surnommée Mell, qui avance sur la scène « un pied dans le vide » ! Après avoir commencé par « mon pied en pleine face », la chanteuse ne s’arrête plus ! Elle parcourt le monde à grandes enjambées sans s’arrêter, touchant le public avec justesse et sincérité. Cette artiste, tel un vent violent et puissant, nous décoiffe d’une musique à couper le souffle. La preuve ! Dès le début, Mell déclame son texte sur un rythme endiablé. Elle tutoie sans pudeur et accuse avec froideur. Bien vite, un malaise s’initie dans les paroles. Son 18 chant devient presque parlé. Des sons électroniques sonnent comme des alarmes et se dédoublent au fur et à mesures, mais des clappements de mains attirent l’attention, aussitôt repris par des percussions. Sa voix est suivie de quelques notes qui se bousculent vers le refrain. Les percussions se succèdent rapidement au fil de la chanson. Les guitares et pianos électriques alternent mélodies et accords de façon frénétique, tantôt fortement tantôt faiblement, tout semble hors de contrôle. Dans le rythme qui jamais ne ralenti, accourt des contretemps, et malgré tout, la musique ne s’essouffle pas. Le silence n’a pas de place dans cette course effrénée, les sonneries d’alarmes retentissent du début jusqu’à la fin du morceau, comme si celui-ci ne pouvait arrêter. Dans cette chanson, Mell incite tantôt à ralentir, pour mieux mesurer les actions, ou au contraire agir vite dans d’extrêmes situations. « Un pied dans le vide » s’adresse aux personnes ne sachant pas sur quel pied danser et insiste par un fort message à venir en aide aux autres. Par la critique, l’artiste revendique la puissance que chacun peut avoir sur la vie d’une personne. C’est une belle incitation à l’entraide, la fraternité et l’amour. Mell, meneuse née sans appel ! Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et Société Elève : Hélène Rouchy La recette du suicide version électro reste encore à trouver Mell, auteur-compositrice confirmée, signe « Un Pied dans le vide » aux paroles tristes et révoltées avec des sons électro. Mais le mélange prend-il vraiment ? Avec un gros travail sur le rythme électro, couronné par une mélodie magnifique, dans laquelle il est facile de se laisser emporter... on se sent complètement aspiré, comme par un précipice. La boite à rythme bat au rythme de notre cœur, les basses déforment totalement notre perception des choses. Et d'autres instruments modifiés nous emportent dans la nuit noire, infinie. Mell nous fait basculer dans un univers sombre, ponctué d'intonations rap. Des paroles sombres … Le thème du suicide est difficile. Pourtant Mell, en ancienne rockeuse, met les deux pieds dans le plat pour en parler sans détour. Son texte, teinté de reproche pour les personnes qui ont laissé une jeune fille mettre fin à ses jours, nous plonge dans des heures sombres ponctuées d'images belles et fortes mais parfois difficiles à suivre. « Un pied dans le vide » est une chanson d'une grande profondeur avec quelques touches de douceur. Reste à savoir si les ingrédients mélodiques se marient harmonieusement avec les paroles. Une recette à revoir. Si Mell a déjà connu le succès, il est clair qu'elle doit encore travailler pour devenir une légende de l'électro tel Stromae. La mélodie parfaitement huilée et les paroles limpides, ont du mal à se mêler. Le travail fourni sur la mélodie et le texte présente un décalage sans doute volontaire, mais pourtant perturbant. Toutefois, il s'agit d'une des premières chansons de notre ancienne punkrockeuse dans le registre électro, et la barre est déjà haute ! On peut donc s'attendre à une amélioration dans les prochains mois. Affaire à suivre… Etablissement : Lycée Pape Clément, Pessac Classe : 2° Franco-allemand Elève : Hortense Palomier Melle Mell, avec deux ailes, a réussi un parcours remarqué depuis sa Lorraine natale. En effet, Mélanie Frisoli mène sa carrière tambour battant, depuis 2000 où elle a fait son apparition dans le paysage musical français: on l’a vue aux Francofolies, au Printemps de Bourges, lauréate du Prix Félix Leclerc, aux côtés des Têtes Raides, mais aussi chorégraphe, au théâtre, au cinéma et même auteur de trois livres. Pour autant, cette boulimique de la vie ne renonce pas à des tournées internationales en Russie, Pologne, Tunisie, Canada… Ce parcours sans faute encourage cette «fille de l’Est» à réaliser seule, en 2013 son dernier album, le cinquième «Relation cheap» et à partir en solo en tournée avec, comme elle le dit elle-même, non sans ironie, ses «machins et machines». «Un pied dans le vide» témoigne du style trépidant qui la caractérise: une musique électro-pop-rock installe une ambiance rapide et énergique qui tourne en boucle; une voix punchy pointe en un refrain accusateur «t’étais où quand elle a mis un pied dans le vide?» et adresse le reproche de non-assistance à personne en danger face au vide existentiel; mais l’angoisse qui transparait au travers des paroles finement incisives est atténué par le dynamisme optimiste de la musique, à base de boite à rythmes et guitares. Cette touche-à-tout délurée travaille déjà à son prochain album; assurément, loin d’avoir les pieds dans le vide ou dans le même sabot Mell a, au contraire, les pieds bien sur terre. 19 Etablissement : Lycée Claude Nicolas Ledoux, Besançon Classe : Seconde Elève : Benjamin BRAGER Un appel à la fidélité. Un pied dans le vide, extrait du cinquième album de MELL intitulé « Relation Cheap » et sorti en avril 2013, nous fait découvrir une nouvelle facette de la personnalité de son interprète. 10 ans après « Mon pied en pleine face », son premier succès, MELL, toujours dans le style rock n'roll/punk, nous dévoile son romantisme à travers sa chanson et le tintement de sa voix légèrement cassée. Toujours à prendre au second degré, le texte de ce morceau peut être perçu différemment par chacun en fonction de son vécu. Sur le thème de l'amour ou de l'amitié, il reste un hymne à la fidélité, à la solidarité. Son refrain « Et toi t'étais où quand elle a mis un pied ? Et toi t'étais où quand elle a mis un pied dans le vide ? » renvoie à l'idée qu'il suffirait parfois d'un peu de réconfort de la part de l'autre, d'une écoute, pour surmonter les moments difficiles. On ressent que l'artiste prend du plaisir à jouer de son instrument de prédilection : la guitare, sur une musique entraînante et bien rythmée qui n'est pas sans rappeler les sixties mélangées aux années 1980. MELL reste définitivement une artiste qui sait se renouveler et qui ne manque pas de nous étonner à nouveau ! Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Camille LABARUSSIAS Échappant à tout contrôle, Mell nous fout les pieds dans le vide. Tels des funambules, nous vibrons au rythme planant des paroles. La mélodie nous provoque de violents cyclones dans le ventre et Mell en profite pour nous souffler ses reproches glacés. Mélancolie, colère et impuissance, elle nous transmet tout un flot renversant d'émotions, et nous on n'a d'autre choix que de tomber à ses pieds. Et on se brise avec délice sur ces accords ronronnants se glissant jusqu'à nos oreilles complices. Une folle envie de nous claquer à la gueule les sonorités dynamiques de sa guitare électrique, Mell prône la liberté d'aimer vraiment. Différente dans un monde qui renaît de ses cendres, elle nous emmène loin, très loin, là où on s'échappe jusqu'au lendemain. Du charisme et une honnêteté à fleur de peau, Mell dispose de tous les atouts pour nous charmer grâce à cette chanson à l'énergie très communicative. Son discours sincère n'a rien à nous cacher. Une délicatesse rock'n'roll à savourer encore et encore. Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER Classe : SECONDE ARTS DU SON Elève : Ulysse Hamel Encore une fois, Mélanie Frisoli a fait très fort. Après avoir fait l’unanimité en première partie de Charlie Winston en 2012, c’est un nouvel album osé, entre rock et chanson française que MELL nous a concocté pour 2013. Malgré diverses influences notamment « punk », elle garde son style bien à elle mélangeant l’anormalité et l’art de la métaphore dans des textes moqueurs. Cet album, plus électrique que les précédents, conserve toujours le caractère sombre de l’artiste, son soleil noir. Cependant la mélodie « twistée », presque légère d’«Un pied dans le vide» contraste avec un texte obscur qui joue étrangement sur deux figures anonymes étrangères: « elle » et « lui ». MELL ne fait rien comme tout le monde, étrangère aux modes passagères; et on aime sa personnalité décalée. Devenue chanteuse après un pari, on ne regrette absolument pas. Gaël Faye - A-France Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : BLOUIN Alanah Gaël Faye nous fait entrer dans son monde, divisé entre le Rwanda et la France. Issu d'une famille franco-rwandaise, il est poussé à quitter sa terre natale pour s'installer en France. Cet exil lui permettra d'exprimer ses sentiments à travers des textes engagés. Du haut de ses 28 ans, il est un homme engagé qui veut aider son pays mais ce n'est pas si simple. Parti faire des études de commerce à Londres, Gaël les arrête vite afin de se concentrer sur sa plus grande passion : la musique. Il se lance dans un groupe avec Edgar Sekloka : les MC's. Avec ce groupe, il a fait pas mal de grandes scènes avec de grands artistes tels que Ben l'Oncle Soul ou Hocus Pocus. Mais c'est en solo qu'il se lance en 2011 et sortira son album : « Pili Pili sur un croissant au beurre ». «A-France», première chanson de ce chef d’œuvre, est une chanson 20 rythmée qui permet de nous évader. Mais il y a tellement de questions restées sans réponses que cela suscite notre réflexion. Chanson poignante qui nous transporte au Rwanda et qui nous fait ouvrir les yeux sur une réalité qui plane sur notre monde actuel. Cette réalité s'illustre par une violence constante au Rwanda qui oscille entre un génocide et un patricide du dictateur rwandais envers son peuple. Partagé entre le Rwanda, ce pays qui berçait son enfance et la France qui lui apporte de meilleures conditions de vie... A-t-il un devoir envers le pays qui l'a mis au monde? La France est sa terre d'exil mais aussi d'asile. Cette France l'a enfermé dans ce qu'elle appelle «liberté» mais elle lui fait également ressentir un manque : serait-ce le mal du pays? Il «crie ses origines» car sans elles, il ne serait pas là. La peur qu'il arrive quelque chose aux membres de sa famille, suite au génocide du Rwanda en 1994, le perturbe. Sa voix nous touche et ses mots aussi. Cet artiste engagé écrit ses propres textes à partir de son expérience, un moyen de nous transporter dans son univers. Etablissement : Lycée Vincent d'Indy, PRIVAS Elève : Valérian JAILLET Mon arrivé au lycée, ya pas bien longtemps, Depuis que j’crois plus en mes cours, mais que j’crois en la musique, Maintenant j’ai 17 ans et j’tai écouté quelques fois cependant, Et j’repense à ta musique où nous avons été nostalgiques, On a grandi avec toi au bord de ton monde vacillant, Et moi je supporte ce monde, tant que tu me rendras amnésique, Eh l’Afrique, le Rwanda, Gaël, et tous les autres, De l’inspi j’en ai jamais eu comme ça j’vous assure, Et puis y’a eu d’la réflexion, maintenant je l’appelle obsession, La rythmique, la disposition, et leur mauvaise mesure, Ici, c’est tout, rien, noir, blanc, les dispositions, Bravo ho contrario, la place syntaxique et son allure, Mais j’m’habitue Gaël, j’aime me perdre dans cette incompréhension, Et comme j’veux m’exprimer, au mois d’février j’me démesure, J’suis adversaire et des fois j’en sors moqueur, J’suis pas adorateur, juste un jaugeur de tes mots innovateur. Etablissement : Lycée les Iris, Lormont Classe : Seconde Elève : AMEEUW Vincent "Pourquoi y a des pauvres? Pourquoi y a des guerres? Et si on ne fait rien, qu'est-ce qu'on va devenir?" Un jour un mec qui s'appelait Gaël Est né au Burundi où y a toujours du soleil Face à la guerre sa famille a dû fuir Et aller en France pour tout reconstruire. Un jour il a découvert la musique Et il a trouvé ça vraiment fantastique. Il a fondé un groupe avec un gars Ils l'ont nommé "Milk Coffee and Sugar". Mais un jour ils se sont disputés Et ils sont partis chacun de leur côté. Gaël n'a pas renoncé pour autant Même s'il ne croit plus en l'OTAN. Aujourd'hui il nous donne cette musique Autant à nous qu'à ses copains d'Afrique, Il leur dit: "Non les gars, restez ici" Et nous appelle: "Il nous faut une meilleure vie, C'est pour ça que vous devez venir: Pour ne plus nous obliger à partir". Etablissement : LYCEE JOFFRE , MONTPELLIER Elève : Vincent CHIBON Faites trembler vos murs et crier vos parents : qu’importe ! Gaël Faye vous offre sa musique, et seul cela compte ! Après une enfance au Burundi, et un passage dans la finance de Londres, Gaël Faye sort du rang et nous offre son album aux saveurs issues de la mixité : « Pili-pili sur un croissant au beurre ». C’est grâce à cet album que Gaël Faye est présent pour la première fois sur le CD des Chroniques Lycéennes avec le morceau « A-France ». Le titre est certes introducteur, mais introducteur seulement, car bien insuffisant pour refléter toute la personnalité de l’artiste ! A-France est le premier morceau de son album « Pili-pili sur un croissant au beurre ». Le chanteur se présente à travers lui, certes -c’est sans doute ce qui lui a valu d’être sélectionné pour la compilation- mais ce n'est absolument pas un morceau qui a vocation à être porteur d’un message ou d’attrait particulier ! « A-France » n’est pas un single, et encore moins le titre qui porte l’album et l’identité de Gaël Faye. Si vous voulez un single, écoutez « Métis » : voilà un morceau qui porte ! Je trouve en cela le choix des Chroniques Lycéennes assez étrange, puisque de tous les morceaux intéressants de ce rappeur/chanteur (que ce soit « Petit pays » qui aurait bien convenu pour présenter la chanson française qui vise l’Afrique, ou bien « Fils du hip-hop » qui aurait pu illustrer la nature du rap actuel) on nous offre sur le CD des Chroniques lycéennes le morceau qui a le moins de visée de tout l’album ! Alors je vous le dis : ne limitez pas votre écoute à « AFrance » ! Partez en voyage et plongez-vous avec entrain 21 dans « Je pars », dans les cuivres tonitruantes de « Ma Femme », dans l’intelligence de « Slowoperation » ! Suivez l’histoire de Gaël Faye avec « Querty », dansez sur le rythme endiablé de « Blend », sur l’énergie de « Charivari », devenez rebelles avec « Fils-du-hip-hop », puis succombez à l’émotion d’ « Isimbi », avant de reprendre « Métis » et ses accents de Jazz avec ferveur ! Soyez glacés d’horreur avec « Président », mélancoliques avec « Petit Pays » ; assumez les sourires de « Bouge A Buja », puis la poésie « Pili Pili Sur Un Croissant Au Beurre ». Enfin, reposez votre tête bouillante, et replongezvous dans « L’ennui des après-midi sans fin ». Gaye Faye a tant et plus à offrir à ceux qui l’écoutent. Un artiste que je recommande à tous de vive voix ! Puisse ma tribune porter autant de passion et d’admiration que j’en ai été saisi lors de l’écoute de « Pili-pili sur un croissant au beurre ». Car oui, cet album m’a charmé, comme aucun album de rap ne l’avait fait depuis bien longtemps ! Moi qui pensais avoir perdu le goût du genre, Gaël Faye a su me prendre par la main et me montrer, morceau après morceau, tout ce qu’il avait de plus beau à offrir. Que ce soit les rimes et les rythmes, l’Afrique ou les multiples influences, tous ces éléments s’accordent à merveille et forment la saveur et l’identité véritable de Gaël Faye, bien plus que le simple morceau « A-France ». Alors ne réfléchissez pas plus : procurez-vous ce petit trésor musical, isolez-vous dans votre chambre, et balancez le son ! Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle Classe : Terminale Secrétariat Elèves : Coralie Serpolet et Paloma Morin "A France" est un titre à la fois triste et rythmé, que nous crie ce jeune artiste franco-rwandais. Gaël Faye nous fait part ici de ses malheurs, A Paris, il est seul, exilé et il a peur. La pluie, le froid, la routine, Paname, Métro, boulot, dodo. Paris, c'est pas sa came ! Les souvenirs le tourmentent, son pays en pleine guerre, Il a dû le quitter pour une meilleure terre. Ses frères, ses amis, le Burundi, c'est sa vie. Lui, l'exilé d'un pays en conflit. il puise son inspiration dans son enfance tourmentée par le départ de son pays natal à cause de la guerre qui menaçait. Déraciné, à l'âge de treize ans, il est contraint de s'exiler à Paris. Dès lors, tiraillé entre Afrique et France, il se réfugie dans ses textes afin d'exorciser son amertume par les mots. Son album, semé d'exil, nourri de métissage et arrosé de tristesse, est le fruit de dix années de travail. Il s'ouvre avec le titre « A-France » qui reflète son mal du pays. Il mélange la culture traditionnelle avec celle de la rue, lui donnant un style unique, et manie les mots tout en finesse. De la poésie à l'état pur ! Ses textes, soutenus par un ton solennel, brisent l'image stéréotypée du Rap : jamais la musique n'a été aussi étroitement liée avec les mots ! Des paroles magnifiques sur des musiques aux influences africaines : un incontournable « melting pot ». Un phrasé posé, dénonçant la violence des guerres en Afrique et leurs répercussions, dans un album autobiographique aux chansons plus belles les unes que les autres. Des morceaux musicaux autant que littéraires. Des frissons à chaque écoute ! Mélange de nostalgie, de souffrance, de passion, Ecoutez Gaël Faye, vous aurez des frissons ! Etablissement : Lycée Victor & Hélène Basch, Rennes Classe : Première S Elève : Joseph LEGER De la poésie à l'état pur ! Déjà connu de la petite scène française au sein de son collectif de slam Chant d'Encre, Gaël Faye sort en février 2013 son premier album solo « Pili Pili sur un Croissant au Beurre », devenant l'une des grandes révélations de cette année. Il grave ainsi son nom dans le milieu de la chanson à texte. Né au Burundi d'une mère rwandaise et d'un père français, Etablissement : ISC Carthage, TUNIS Classe : Seconde section internationale Elève : Cedric Brudermann Et encore un travail à faire...Quelle heure est-il? 23H30? De toute façon, je n’avais pas sommeil. A la recherche d'une bonne chanson, je tombe sur un air exotique qui me ramène loin, très loin dans mon enfance. Intrigué, je continue mon écoute en jetant un coup d’œil au boîtier. Gaël Faye? En creusant plus loin, je comprends. C'est de ce jeune auteur-compositeur franco-rwandais que sort cet air de semba venu d'un autre continent. La tête un peu légère, je continue mon écoute. Après 4 minutes, je reviens à Tunis comme un enfant revenant sur terre après un conte. 22 L’éloquence du chanteur nous plonge dans l'histoire jusqu'à en oublier le reste (mon contrôle du lendemain).L'artiste mélange bien la puissance du rap et la sérénité du slam pour instaurer une atmosphère teintée de mélancolie. En s'appuyant sur ces rimes recherchées et son flow tranquille, Faye nous dépeint l'image de cet homme troublé, partagé entre deux nationalités, entre deux mondes. Bref, on est transporté des rues de Paris jusqu'au pays des mille collines au rythme d'une instru monotone et pourtant envoûtante. Monotone? Non ! Après maintes écoutes, je m'extasie devant le travail de la guitare. Les arpèges à l'électrique nous envoûtent alors que les interventions à la classique avec des airs de musique gitane nous permettent d’être plus facilement transportés d'un continent à un autre. Bref, si les artistes honnêtes vous touchent et que vous aimez la diversité musicale alors je ne peux que vous conseiller ce single. La Fanfare en Pétard - Noir comme l'or Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle Classe : Seconde Elève : Cédric DUPONT MC Gaston va-t-il réussir à vous entraîner avec son flow ? En tous cas il m’a conquis ! Lui et son groupe, La Fanfare en Pétard dans "Noir comme l’or" tiré de leur nouvel album Le monde curieux, manient avec une élégance des plus envoûtantes un mélange de hip hop et d’électro à leur façon ! Bien que ce soit très dynamique et entraînant, la première écoute de cette musique est surprenante. Leur nom de groupe n’est pas en accord avec leur style de musique, trop dynamique pour une fanfare malgré l’utilisation de cuivre et de percussion. MC Gaston et son groupe ont réussi à remettre au goût du jour l’utilisation des cuivres pour une musique bien plus moderne et urbaine. Alors que les fanfares sont généralement associées à des musiques orchestrales plutôt qu’urbaines. Presque rien à redire sur ce chef d’œuvre ! Le rythme est parfois trop rapide à suivre malgré tout. Cette nouvelle utilisation des cuivres leurs donne une seconde vie et les rend plus tendance. En plus de ça La Fanfare en Pétard les manient avec excellence ce qui rend la musique très entrainante. Notamment grâce au flow de MC Gaston qui va vous laisser sans voix! La Fanfare en Pétard confirme la réussite des cuivres dans le milieu urbain ! Etablissement : Lycée Guist'Hau Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Aubery Sourisseau STOP ! Arrêtez-vous … Inspirez et bloquez votre respiration car vous allez être secoués. Dans le torrent noir et rouge de la Fanfare en Pétard, on n’a pas l’occasion de reprendre haleine. Et pourtant … les six musiciens aux instruments dorés nous invitent à prendre notre temps. Très vite, la Fanfare se met vraiment en pétard avec un rap effréné, elle nous emporte dans la société où les minutes sont devenues aussi précieuses que l’or noir. Avec le rythme soutenu d’une grosse caisse et d’une caisse claire « électronisées », la Fanfare s’éloigne des « tagada tsoin tsoin ». Ici, point de tambours et de majorettes habituels et convenus mais un mélange décapant de hip-hop, dub, jazz et électro. Ce groupe de plus en plus reconnu va au travers du monde, et réveille nos esprits endormis par la télé. Toujours en français, leurs textes taquinent les vices de la société, en gardant une habile pudeur. Si vous voulez avoir la banane pendant quelques minutes, n’hésitez pas et surtout : prenez votre temps ! Etablissement : Lycée Adrien-Zeller, BOUXWILLER Classe : Option musique Elève : Piel BENOIT En manque de peps ? Marre d’écouter une MAO fade et insipide ? « Noir comme l’or » est la cure qu’il vous faut ! Ce titre rempli d’énergie pure fera danser vos membres de manière incontrôlée. Après une pause de 4 ans depuis leur dernier disque, temps qui leur a été très profitable, le groupe strasbourgeois La Fanfare en Pétard revient sur le devant de la scène avec son nouvel album, « Le monde est curieux », avec comme titre principal l’énergique « Noir comme l’or », titre dynamique qui ne saurait vous laisser de marbre. Dans ce titre au rythme endiablé et au tempo approchant les 158 battements par minute, Philippe Rieger dit « Gaston », le chanteur, nous dévoile son art en déballant son texte à vitesse grand V sur le rythme de ses cinq compagnons et leurs instruments de fanfare, texte évoquant son avenir qu’il voit « noir comme l’or », allusion au pétrole (or noir) dont se couvrent les musiciens à la fin de leur vidéo. Il évoque aussi un présent éphémère, un temps qui s’écoule trop rapidement ne laissant la place qu’au travail en excluant les divertissements et la joie de vivre. Ce morceau fait l’effet d’un concentré d’énergie pure à consommer sans modération, il chasse la mauvaise humeur et remplacera votre dose de caféine matinale pour commencer votre journée avec entrain. Il est le remède idéal contre la morosité et la lourdeur quotidienne et vous 23 fera sauter du lit d’un bon pas en vous donnant envie de gravir les montagnes. Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES Classe : Seconde Elève : Tom Rousseau Etablissement : LYCEE PAPE CLEMENT, PESSAC Classe : Seconde Elèves : Giovanny Lepine et Arthur Sanchez Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG Classe : 2nde Option musique et Arts du Son Elève : Coline MINKER Issus de la scène alternative française, ils nous viennent de Strasbourg et ils ont déjà fait un bon bout de chemin, imposant leur style actuel « électrique-cuivré » bien à eux. Eux ? Ce sont les membres de La Fanfare en Pétard ! Cette fanfare explose le nombre de contrats en France avec sa musique pétaradante, dont la mèche de ce dernier n'a pas fini de brûler ! C'est un curieux mélange de rap et de fanfare, ou plutôt un groupe qui manie avec élégance les cuivres au service d'un flow hip-hop et d'un son électro. La Fanfare en Pétard n'a rien d'une fanfare ordinaire : elle est maîtresse en son domaine, unique et bien loin des sentiers déjà tracés par les multiples troupes de rue ! Dans sa chanson « Noir comme l'or », tout droit sortie de leur dernier album « Le monde est curieux », la Fanfare débite un son puissant grâce aux instruments cuivrés qu'elle a conservés, et au flow tranchant et pertinent de MC Gaston. Les paroles s’enchaînent avec une vitesse affolante tout en étant totalement intelligibles. Le rappeur pose un regard critique sur la société et les travers du système actuel. Le texte évoque le manque de temps, la nécessité de prendre son temps, ce qui est contraire à la vitesse à laquelle Gaston enchaîne ses paroles ! Le tout servi par un clip complètement déjanté, parfois un peu psychédélique, révélant une fureur festive, à l'image de la chanson et du groupe. Cette fanfare, inspirée de hip-hop, jazz et flux électronique, au succès grandissant, va faire bouger vos journées ! La FEP envoie valser l'image « traditionnelle » de la fanfare et son pétard n'a pas fini d'exploser ! D'emblée, le groupe annonce la couleur ! Alerte rouge ! Laissez-vous emporter par l’atmosphère festive que dégage cette musique. La Fanfare en Pétard, c'est six amis qui nous entraînent dans leur univers décalé à travers leur chanson « Noir comme l'or ». Côté musique, le tout ressemble plus à un bazar musical, qui mêle plusieurs instruments à la fois, sur un fond de musique électro. La fanfare nous en fait voir des vertes et des pas mûres. Le fil rouge de cette chanson est la dénonciation de la société. En effet, le groupe ne voit pas la vie en rose à travers des paroles sanglantes. La colère noire des chanteurs se fait ressentir dans cette musique. Ils ne sont pas connus comme le loup blanc mais ils gagneraient à l’être. Le texte se noircit au fur et à mesure car la fanfare, inquiète pour l’avenir est vraiment en pétard. Venez-vous laisser griser par ce groupe aux sombres pensées mais qui vous fera passer des nuits blanches … Un choc des cultures musicales. La Fanfare en Pétard manie et détourne avec soin le traditionalisme d’une fanfare pour en faire un captivant mélange qui tend vers l’électro, le hip hop ou le reggae. Noir comme l’or est un des derniers morceaux du groupe alsacien. Il se place plutôt dans le genre hip-hop électro. L’introduction au saxophone nous plonge d’emblée dans l’univers de la fanfare. Celui-ci est ensuite rejoint par le trombone, la trompette, le soubassophone, la caisse claire et la grosse caisse, qui construisent cet air entraînant. La mélodie répétitive du saxophone sert de trame à toute la chanson. S’y posent des paroles de poésie en prose. Des phrases abruptes et rudes de leur langage familier, mais pleines d’inquiétude face au temps qui passe. Des idées juxtaposées qui n’ont pas toujours de lien entre elles, mais tournées vers la même direction : le temps. Un débit de paroles légèrement effacé par l’accompagnement, ce qui n’empêche pas une parfaite osmose entre le texte et le beat de la grosse caisse. Des paroles cadencées qui courent le temps qui s’écoule au rythme de la fanfare. Une fanfare pour revenir en arrière et de l’électro pour nous faire avancer. Cette chanson est un vrai bouton OFF qui nous arrête et nous place musicalement entre deux générations. Un tiraillement entre passé et futur. Une prise de conscience face à nos modes de vies pressés. Affamé par le temps, plus de passé, plus de passe-temps. Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-pénil Classe : Première S Elève : Antoine LEDUCQ Accrochez-vous et ouvrez grand vos oreilles ! La Fanfare en Pétard, ce groupe de six membres totalement déjantés va vous donner la joie de vivre. Un style prédéfini ? Absolument pas, leur album est fait d'un mélange de style passant du rap, au hiphop et allant même jusqu'au jazz. Ce groupe hors du commun va vous faire tourner la tête dans la chanson « noir comme l'or ». Dans cette chanson où le chanteur prévoit un avenir noir comme l'or. Une métaphore désignant le pétrole d'où la couleur noir, mais 24 cette couleur exprime aussi un désespoir, une peur ou encore la mort. Le texte chanté par Gaston dénonce le fait que le temps est dominé par l'argent, qu'il faut tuer le temps car le passé n'est plus présent et il n'y a plus de passetemps avec cette quantité de travail. Le tout sur une instru totalement folle grâce à un ensemble de cuivre et de percussion juste exceptionnel et un rythme très entraînant impose un contraste fort entre le sens du texte et la joie de vivre que la musique nous transmet. Une première écoute qui peut paraître certes un peu difficile de par la vitesse du chant et des mots volontairement raccourcis. Cependant au fil des écoutes nous pouvons déceler le sens des paroles, qui sont très bien mises en scène dans un clip très original avec un côté un peu rétro. Un rythme entraînant, un style bien à eux et des textes plein de sens font que ce groupe est exceptionnel. « Noir comme l'or », une œuvre originale qui donne envie de découvrir un album d'autant plus original ! Etablissement : Simone Signoret, Vaux-le-pénil Classe : Seconde Elève : Iris SANTIAGO Attention ça va faire « BOOM »! La Fanfare en Pétard est un groupe de 6 membres, actif depuis 2001, usant principalement des cuivres (trompettes, saxophones ténors et alto, trombone), des percussions (caisse claire et grosse caisse) et d’un instrument peu connu le soubassophone (cuivre proche du tuba et de la contrebasse). « Noir comme l’or », une des chansons qu’ils ont composées, nous fait découvrir leur façon de penser et leur vision de la vie par le biais de métaphores telles que «mon avenir est noir comme l’or, mort comme les poules aux œufs d’or », ainsi que «Dehors, c'est le Monopoly, c'est la monnaie qui domine la trotteuse ». Ils critiquent notre société en utilisant la musique comme une plume de contestation. Une révolte résumée en moins de quatre petites minutes. Ils appliquent leur art pour nous faire passer leurs messages, leurs idées et leurs malheurs. Les paroles engagées sur un rythme endiablé, nous font oublier les problèmes du quotidien dès la première écoute. Une chanson entraînante, travaillée et entêtante qui ‘explose’ et nous rend fan grâce à son originalité et ses paroles décalées. Le pouvoir d’une bonne vielle fanfare qui à ce jour compte déjà 4 albums, plus de 5000 fans sur Facebook, 900 personnes qui les suivent sur YouTube et plus de 1000 followers. Malgré leur localité, ils connaissent un succès croissant qui, par leur fanfare revisitée continue à séduire le monde. Fini l'image des majorettes, ils sont là et nous montrent que la fanfare peut avoir une face cachée. un sourire dès les premiers mots. Avec le banjo pour unique instrument, elle apporte légèreté et originalité à son texte, tel un diamant brut dans un écrin de velours. Exprimant sa vision de la vie et de l'amour dans un vocabulaire populaire et osé, elle affirme ne plus vouloir chanter de "chansons pour fi-fille", même si, pour notre plus grand plaisir, elle reste tout de même une grande enfant sortie de son petit village de 40 habitants dans le Nouveau-Brunswick. Lisa LeBlanc fait tout simplement partie de ces artistes authentiques de plus en plus rares aujourd’hui. Une authenticité qui lui a d'ailleurs valu de nombreuses récompenses (neuf en tout, dont un disque de platine en 2013 pour l'album Lisa LeBlanc), d'un côté de l'océan comme de l'autre. Âmes délicates s'abstenir, car la jolie brunette ne prend pas de pincettes ! Lisa LeBlanc - Aujourd'hui, ma vie c'est d'la marde Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER Classe : SECONDE ARTS DU SON Elèves : Emily Frère, Lou Vection Etablissement : Lycée Jean DAUTET, La Rochelle Classe : Seconde arts du spectacle Elève : Clara SOULIER "Aujourd'hui ma vie c'est d'la marde" est une chanson folk trash interprétée par Lisa LeBlanc. Cette jeune Acadienne chante superbement ce que beaucoup de femmes pensent tout bas : notre vie n'est pas un conte de fée. Lisa LeBlanc nous transporte de l'autre côté de l'Atlantique dans ce pays à l'accent si particulier qu'est le Québec. Du haut de ses vingt-quatre ans, elle nous propose une chanson bourrée d'énergie et d'humour qui nous décroche Lisa Leblanc est une jeune femme crue qui a « d'la gueule » et arpente méchamment la scène depuis maintenant cinq ou six ans. Elle est auteur, compositrice et interprète. Son genre musical tient en deux mots : folk et trash. Cette artiste talentueuse avait déjà écrit ses textes il y a cinq ans ; elle vient d'un milieu familial très mélomane et aime partager la scène avec d’autres artistes. Pour elle, tout ce qui importe c’est d’avoir une bonne ambiance; elle sait utiliser son énergie, sa joie de vivre, son charisme, sa sincérité et bien sûr, sa drôle de belle voix au caractère enfantin mais surtout pas angélique! Pas de routine ni de repos pour cette militante de la francophonie 25 : elle trace la route des plus grands festivals : les FrancoFolies (Montréal, la Rochelle, Spa...) le FMEAT, le Festival d'été de Québec, le SXSW, la Fête Nationale sur les plaines d'Abraham à Québec ... bref, le voyage, c'est son « truc »! ”Ma vie c’est d’la marde” s'appuie sur une structure musicale simple et entraînante, malgré son tempo modéré; la voix puissante et rauque de Lisa est relayée dans les refrains par un chœur de sympathiques bûcherons au style discrètement rustre, soutenue par le son clinquant d'un banjo aussi sec qu'un coup de hache! Ça explose de couleurs, de nuances vocales, dans une trivialité sans complexes exprimée dans un langage ahurissant d'invention et de verdeurs toutes acadiennes. On adore! Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Audéon Agathe Jeune et acadienne, Lisa Leblanc est arrivée dans notre pays avec son premier album rempli de sincérité. Appréciée au Québec, elle nous fait découvrir son style, le folk trash. Un banjo et son accent suffisent pour nous séduire. Une chanson entraînante avec un refrain qui nous colle à la peau pour au moins une journée. Rien d'original, une déception amoureuse digne «d'une toune de Céline Dion» mais chantée à sa façon. Sa voix imposante et la manière de clamer ses sentiments nous donnent aussi envie d'aller s'énerver et de rouler les r. Au moindre coup de blues Lisa Leblanc est là pour nous soutenir comme une vieille amie. Elle nous chante sa vie sans jamais se répéter comme une source inépuisable. Lisa Leblanc fait du bien à la chanson francophone malgré nos préjugés sur un accent qui peut paraître amusant lors d'une première écoute. Elle s'exprime avec liberté dans une société qui ne l'encourage pas et ça c'est pas d'la marde ! Etablissement : Centre scolaire Deborde, Lyon Elève : Sihem Reziga Du haut de de ses 23 ans, Lisa Leblanc emporte complètement l'auditeur dans un autre monde à travers son morceau "Aujourd'hui, ma vie c'est d'la merde". Cette chanteuse, à la voix unique et au style atypique, se hisse au premier rang du palmarès iTunes Canada avec son premier album. Auteur, compositeur, interprète, jeune, talentueuse enchaînant les succès... quelle vie de m....... effectivement ! C'est Banjo à la main que ce petit bout de femme nous exprime ses coups de gueules, ses ennuis, son mal-être et ses indignations d'une façon complètement décalée et drôle. Sur un style musical Folk trash, les paroles résonnent sans prise de tête et avec une totale liberté. Alors n'ayez pas peur de baisser le son parce que ça décoiffe sévère ! Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et Société Elève : Ella Piganiol Ostie qu'c'est ben ! Bien loin des douces jeunes filles à guitare qui chantent l'amour et le beau temps, Lisa Leblanc arrive en trombe avec son accent acadien très prononcé et son banjo. D'une voix rauque qui n’est pas loin du hurlement, la jeune Néo-Brunswickoise nous raconte amèrement une déception amoureuse. A la première écoute, un simple Français de métropole ne distingue pas grand-chose de cet acadien mâché d’anglicismes. Mais avec un peu de concentration, on perçoit le « message » : Lisa profère des insultes hautes en couleur et à tout bout de champ à l'adresse de l'homme qui a osé la laisser seule. Un chœur mixte vient la rejoindre au refrain pour clamer haut et fort que "peut-être que demain ça ira mieux mais aujourd'hui [sa] vie c'est de la marde". La hargne exprimée par la jeune fille dans sa chanson nous donne étonnamment beaucoup de plaisir à l’écoute, elle nous permet peut-être d’évacuer nous-mêmes notre ressentiment envers les petits tracas de la vie quotidienne. En tout cas, avec son style qu'elle qualifie elle-même de "folk trash", Lisa innove et nous offre un genre de musique assez inédit que l’on pourrait situer entre la country et le punk. Et on s’aperçoit que nous aussi on était "tannée des chansons de fi-filles et des textes à froufrous". La belle Acadienne ne fait pas dans la dentelle et on aime ça. Etablissement : LYCEE PROFESSIONNEL RIVE DROITE, BREST Classe : 2nde professionnelle GA - COMMERCE - VENTE ACCUEIL Elèves : Bérénice Gibault, Julien Pallier Lisa Leblanc, née au Canada, en 1990, est une jeune femme de 23 ans naturelle et débordante d’énergie, franche, drôle, et doté d’une puissante voix atypique. Mais qui a écrasé la queue du chat ? Lisa est attachante car elle joue beaucoup sur 26 l’autodérision avec un humour décalé et piquant. Lisa Leblanc, tout un pistolet ! Le succès est au rendez-vous lors de sa participation à la 42e édition du festival de la chanson à Granby où elle détonne avec son univers loufoque. En mars 2012, elle sort son premier album qui se place directement premier des ventes sur iTunes. « Aujourd’hui ma vie c’est d’la marde !» Tout un programme ! Des instruments classiques qui se mêlent à l’énergie d’un banjo. Comment décrire cette chanson ? A la première écoute… comment dire… les paroles débitées a un rythme effréné, un côté décalé… Mon dieu mais ça fesse trop dans le Dash ! Véritable ovni musical ! Son univers est à apprivoiser. Derrière ce langage si familier, se cachent des paroles bien plus fines et pertinentes qu’il n’y paraît. Encore une rengaine sur une déception amoureuse ? Pas si simple… Sortir les mouchoirs ? Non, hurler sa souffrance pourquoi pas ! Voilà son univers musical détonnant ! Un agréable mélange entre une douce folie et une sensibilité accrue. Alex Beaupain - Après moi le déluge Etablissement : Lycée KERICHEN, BREST Classe : 2de MPS ARTS VISUELS Elève : Romane RONCEY « Après moi je veux qu'on soit malheureux » En écoutant « Après moi le déluge » de Alex Beaupain, aventurez-vous dans la noirceur du sentiment humain. Ce sentiment post-romantique, tragique et attristant. Ce sentiment de peine après une rupture. Ce sentiment de ne souhaiter à son ancienne moitié que le déluge. Alex Beaupain, nominé deux fois pour le Grand prix international du disque de l'Académie Charles-Cros, est un auteur compositeur et interprète Français. Ces textes, essentiellement écrits en Français, furent de nombreuses fois utilisés pour des musiques de films et récompensés à de nombreuses reprises (Césars 2008, 2010 et 2012 de la meilleure musique, élu meilleure musique du festival du film romantique de Cabourg en 2012). Dans « Après moi le déluge », 2ème single de son 3ème album « Après moi le déluge » sorti en 2013, Alex Beaupain parle d'une rupture et souhaite à celle qu'il aime, le déluge. « Après moi je veux qu'on soit malheureux ». Dans ce morceau au rythme entraînant, l'utilisation de teintes mineures accentue le tragique de la situation. Nous retrouvons dans ce morceau une justesse vocale dénudée d'artifices techniques. Alex Beaupain « sort » son texte. C'est un texte à l'état brut dans lequel il se confie avec simplicité et sincérité. Ce morceau, empreint de pudeur, nous a transportés dans ce macabre sentimental. Il touche et interpelle. Sommesnous si égoïste de vouloir notre aimé juste pour nous ? De vouloir le déluge de la vie plus que de continuer à vivre sans son amour ? Est-ce si mal ? Serions-nous inhumain d'avoir ce désir ? Pourtant, ce désir, c'est l'amour qui en est la cause ! Et si, finalement, ce texte cherchait à souligner l’égoïsme humain ? A remettre en question nos sentiments et nos mœurs ? Morceau à écouter à tout prix ! Remise en cause assurée ! Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle Classe : Seconde Elève : Camille Margerit Attention, écouter cette chanson comporte des risques !! Déroulement chronologique des états par lesquels vous allez passer si vous ignorez ce conseil : à la première écoute, c'est une chanson sympa, fluide, avec un rythme entraînant, mais qui ne retient pas tout de suite l'attention. Et puis, plus tard, vous commencerez à fredonner sous la douche ''...ni Noé ni refuge, après moi le déluge...'' et là vous éteindrez l'eau en vitesse en vous demandant : où estce que j'ai entendu cette chanson qui refuse de sortir de ma tête ? Vous courrez jusque dans votre chambre où vous vous prendrez les pieds dans votre couette qui traînera encore devant votre lit (comme si votre mère ne vous avait pas déjà répété de faire le lit !) puis vous vous retrouverez le nez dans un déluge de feuilles et enfin vous retrouverez le précieux CD Après moi le déluge (en bacs depuis le 25 mars 2013) entre deux vêtements éparpillés sur le bureau. Vous l'écouterez, une fois, puis deux... Vous l'adorerez. Et voilà, il sera trop tard, le virus Alex Beaupain aura déjà pris possession de votre corps. Vous serez submergés par la musique et les paroles amusantes du jeune chanteur. Votre seule bouée est d'appuyer sur ''replay''. Etablissement : Lycée Léonce Vieljeux, La Rochelle Classe : Seconde Elève : Arthur BERNARD Qui t’es, mais toi qui t’es ? Alex Beaupain , 39 ans , est bien plus qu’un auteur compositeur-interprète , c’est un poète , une voix. « Aprèsmoi le déluge », deuxième extrait du quatrième album d’Alex Beaupain, montre l’étendue du talent de cet artiste. 27 A travers ces paroles saupoudrées d’un certain humour, notamment dans le refrain, il nous fait vivre l’émotion de cette rupture amoureuse. Les nombreux jeux de mots et reprises se retiennent et donnent son rythme entraînant à la chanson. Une musicalité extrêmement simple mais pourtant tellement efficace. Alex Beaupain nous fait rêver et voyager vers un autre monde, le monde du naufrage de Noé. Tout coule, tout s’en va, mais après tout, après lui, le déluge comme il l’avait annoncé… Etablissement : Emile Loubet, Valence Classe : Seconde Elève : Ariane Verbesselt Alex Beaupain, « Après moi le déluge » Une chanson pop et entraînante, des paroles fortes masquées par la bonne humeur, que dégage cette chanson, un titre ? Après moi le déluge. Dès les premiers accords, on se sent submergé par le rythme de la chanson. Quand les paroles viennent, on ressent de la tristesse et une certaine lassitude dans la voix du chanteur, qui n’est autre qu’Alex Beaupain. Au fur et à mesure que la chanson défile, les allusions à un amour perdu et regretté sont nombreuses. Le thème de l’amour est ici revisité et mis en valeur par le texte ciselé et accrocheur. Et pour que tout soit parfait, la chanson d’Alex Beaupain est récompensée par de nombreux prix, comme le prix international de l’Académie Charles-Cros. Pourquoi avoir choisi cette chanson me diriez-vous ? Je l’ai simplement trouvée surprenante : si on écoute cette chanson sans vraiment y prêter attention, on pourrait croire que celle-ci est joyeuse et enjouée. Mais si on tend l’oreille, on remarque que les paroles ne correspondent pas à l’air. Alors pour avoir votre propre avis sur Après moi le déluge, lancez-vous, écoutez-là. Etablissement : Lycée Vaucanson, Grenoble Classe : Première SEN : Systèmes Electroniques Numériques Elève : Ferry Allan Bercé par l'influence des musiques Pop et des chansons de Renaud, Souchon, Jacques Brel et autres artistes français, il met en valeur ses musiques Pop/françaises dans ses chansons. Il dédie sa chanson « Après moi le déluge » à sa petite amie qui est décédée et met l'expérience de son deuil dans sa chanson. C'est un excellent auteur/compositeur de chanson de variété française. Il utilise particulièrement le piano, le synthétiseur, ainsi que d'autres instruments acoustiques telles que la guitare électrique, la guitare, la contrebasse, etc... La contrebasse et la guitare sèche dans certaines versions de cette chanson augmentent la sensibilité de l'être humain et la voix d'Alex Beaupain met en valeur les sentiments de la personne qui peut penser ou parler dans cette chanson. Il a fait plusieurs versions de sa chanson : j'ai plus apprécié la version acoustique, la chanson est également jouée par les synthétiseurs, le piano, la guitare et percussions et ce mélange donne à la chanson du dynamisme et de l'énergie. D'ailleurs cette version rock m'a donné l'envie de revivre ma vie ! On entend la subtilité de sa chanson dans le rythme, dans la façon de jouer les instruments et dans le texte. Alex Beaupain est un artiste talentueux et il met en valeur les sentiments humains, ceux d'un amour perdu, l'espoir de le retrouver, ainsi que l'espoir de retrouver ses esprits. Dans ses paroles on voit qu'il y a beaucoup de rimes, d'images et de répétitions de syllabes ce qui apporte de la musicalité, une entrée dans ce qu'il admire, et dans ce qui le touche. J'ai particulièrement aimé cette chanson car elle m'a touché sentimentalement et profondément. Son ton dans cette chanson est très doux, très fluide comme de l'eau qui coule. Sa voix accompagne bien les instruments, comme s'il était dans une discussion intime. On ressent sa poésie qui nous emmène dans son univers personnel et qui nous fait vivre ses sentiments à travers sa musique.. On sent qu'Alex Beaupain est quelqu'un de très musical ce qui correspond bien aux nombreuses compositions pour Christophe Honoré... Cette chanson n'est pas du tout triste mais plutôt un hymne à l'amour et à l'espoir. Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et Société Elève : Chloé Dupeyron Alex Beaupain, l'ensorceleur des mots. Après dix ans de collaboration avec le cinéma pour composer des musiques de film, Alex Beaupain met en scène les mots au service de ses propres sentiments. La musique reste classique, on retrouve l’éternel piano, une guitare entêtante ainsi qu'une batterie qui marque inlassablement les temps. Mais c'est efficace, comme dans la plupart des chansons françaises. Cet accompagnement vif et entraînant met en valeur les paroles. Ce tourbillon de mots nous parle de l'amour ou plutôt des déceptions amoureuses et de la complexité des sentiments. 28 Les mots se contredisent, s'entrelacent, s'entremêlent... comme les sentiments : on passe de la colère à la déception, de la rancune à la supplication. Et l'espoir de trouver un jour l'amour reste le fil conducteur de cette superbe chanson. Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON Classe : Seconde **arts du son** Elève : Kenza Sassi Alex Beaupain, auteur, compositeur et interprète de la chanson "Après moi le déluge", défie les clichés habituels de la chanson d’amour, dégoulinante de bons sentiments, en donnant une version très originale de celle-ci, dans laquelle la douleur et la souffrance sont reines. « Après moi je veux qu’on soit malheureux » ce passage, comme le texte au complet, est une bouffée de poésie mélancolique remplie d’histoires semblant avoir été vécues… Bien que les paroles soient relativement tristes, la musique joyeuse et pétillante ne rend pas le morceau complètement glauque, ni déprimant. En effet, Alex Beaupain a cette capacité de mélanger deux sentiments contradictoires via une seule et même chanson. pas de le regretter. BATpointG - Juste une note Etablissement : Lycée KERICHEN, BREST Classe : 2de MPS ARTS VISUELS Elève : Pauline Rozec « Juste une note » BpointG n’aura eu besoin que de sa colère pour se faire entendre. Cet artiste qui, lors de cette chanson quitte son habituel accordéon pour rendre son texte plus prenant. Contrairement à son titre C.Q.F.D. où l’accompagnement musical est bien plus présent, à travers cette chanson, BpointG parvient mieux à défendre ses convictions sans superflu. N’oublions pas que simplicité rime avec efficacité. Un accompagnement musical qui se veut léger premièrement, comme l’indique le titre il est composé d’une unique note mais peu à peu il s’enrichit, monte crescendo tout comme la colère de cet artiste. Si Baptiste semble quitter son registre musical, s’il ne faisait pas polémique il ne serait plus lui-même. Il aborde la société dans laquelle nous vivons à l’image de celle-ci, avec brutalité. Alors que dans son album « Juste une note » le thème de la société est commun à chacune de ses compositions, cette chanson est celle qui a le plus gros impact. L’artiste se met à nu, chantant presque à cappella et puise dans ses dernières ressources afin que nous réagissions. La simplicité de cette chanson révèle toute la complexité des tourments ressentis par le chanteur lorsqu’il dénonce cette société étriquée. Le leitmotiv, « juste une note » sonne comme un coup de massue. Il nous rentre dedans afin de nous faire ouvrir les yeux. Cette chanson est exceptionnelle par sa simplicité aux antipodes du sujet abordé. Ecoutez, vous ne risquez Etablissement : Lycée Joseph Loth, Pontivy Classe : 2nde Littérature et société Elève : Manon ALIX Juste quelques lignes sur «Juste une note», juste quelques lignes sur cette «chanson anti-chanson». Juste une chanson à contre-courant comme si Baptiste Guiliano, dit BATpointG, nageait à contre-sens dans une marée de sons commerciaux. D'une simplicité originale, la musique porte des paroles entraînantes sur juste une note... ou presque. Juste une note pour qu'elle dure dans le temps et dans l'esprit, plutôt que des centaines de notes qui nous effleurent à peine, qui ressortent de nos oreilles aussi facilement qu'elles y sont entrées. Juste une note. «Répétée, matraquée. Matraquée, répétée.» Puis, une deuxième, une troisième, une quatrième note. Quelques notes justes, entraînantes, nous emmenant mélodiquement jusqu'à la fin de la chanson. L'ensemble est d'une cohérence évidente. Juste 1 minute 55, juste assez pour se prendre un raz de marée de réalité en pleine tête. Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : Théo GOZILLON BATpointG, de son vrai nom Baptiste Giuliano fait partie de cette nouvelle génération d'artistes français défendant leur originalité en mêlant style rétro et musique hip-hop. Accompagné d'un accordéon, de boîtes à rythmes et de beat box, BATpointG attire l'attention sur scène. Il fait corps avec son instrument et devient une sorte d'hommeorchestre lorsqu'il se produit en concert. Néanmoins, cette 29 formule perd tout son charme dans les enregistrements, où l'on souligne une linéarité déconcertante. BATpointG a beau jouer avec les mots et les sons, le contenu de « Juste une Note » a du mal à passer la rampe. Dommage que le Sudiste n'ait pas trouvé plus d'inspiration dans les richesses des langues provinciales dont il s'inspire. En fait, il est difficile de saisir le propos exact de BATpointG, qui semble jongler avec les mots pour son seul plaisir, sans forcément esquisser la moindre démonstration. On ignore finalement à qui est adressée la critique de l'interprète, si bien que la chanson perd toute crédibilité et intérêt. On ne trouvera pas de réconfort auprès de la voix de l'artiste, dont la faible tonalité ne parvient pas à combler le fossé causé par la monotonie de la mélodie. BATpointG a beau jouer avec les rimes et s'amuser avec les abréviations, l'originalité seule ne suffit pas, et l'écoute de Juste une Note laisse perplexe, pour ne pas dire frustré. Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Classe : DMA 1ère année Son et Lumière Régie son et lumière Elève : Corentin Praud Faire juste une note. De quelques lignes, de quelques signes Une note au son de l’homme akkordéon ! Comme si cette chant/son se résumait à cela ? Juste une note. Rien qu’une note. Minimaliste, électronique, aquatique, Une note à peine ponctuée. Des maux slamés et martelés percussionés sur cette note à se rappeler. Juste une note pour écouter l’obsédé textuel qui signe d’un point G. Un post-it acéré sur des méthodes d’exploitation De notes : Jingles, annonces, publicités ; une note à placarder … Traité en toute simplicité, modifié à coup de synthétiseur, peut-être Baptiste et sa juste note ont-ils écouté le Do de T.Riley ? Mais Baptiste n’endosse pas l’habit de l’autre : Sa simple note, Comme la vibration d’un cristal qui s’évanouit dans le silence, N’est pas le C de Riley ; Lui il multiplie, reproduit, clone! Il noie l’espace de Do aux milles textures, comme une cohue ferait sonner les sons sans s’en rendre compte, sans dire un mot. Alors BATiste fait juste une note, seule, à faire sonner, et prononcer : Et les mots filent, proclamés avec la conviction d’un militant en fleur Une chanson aux senteurs de cerisier Une note solitaire qui n’attend que des oreilles où s’accrocher Des lèvres pour être prononcée Des circuits imprimés pour s’y balader Une note à se rappeler. Faire juste un Do. Etablissement : Lycée Lalande, Bourg-en-Bresse Cedex Classe : Seconde arts visuels Elève : Nahélou May Vérité. C'est fou ce que la musique est un vaste univers : on peut écrire des morceaux très courts en utilisant un maximum de sons différents, tout comme on peut composer une chanson à base d'une seule note...Cela ressemble un peu à un pari entre amis, un défi que relève avec brio BATpointG, en nous offrant une splendide chanson. Une partie instrumentale simple mais originale, aux allures électro, qui part d'une simple note tenue et augmente en intensité et complexité au fur et à mesure de la chanson, nous imprègne et nous inonde, ainsi qu'un texte pénétrant et sincère, qui conteste les normes des chanson surcommercialisées, qui évoque un appel à la révolte musicale, « une réaction d'opposition », une révolution, un nouvel hymne de la chanson,« Comme une grève de la faim / Refuser la soupe qu'on nous sert du soir au matin »... Réutilisant les méthodes commerciales qui servent à nous formater le cerveau afin de nous faire mémoriser des publicités et autres, BATpointG nous laisse sa mélodie et ses paroles percutantes dans la tête pour la journée, et à vrai dire c'est plus agréable que des slogans publicitaires ! Comme il le dit si bien dans ses derniers vers « Une fois que ce son sera digéré, intégré, fredonné, devenu familier, vous ne pourrez plus vous en passer. » CQFD (titre d'une autre chanson de BATpointG). Etablissement : Lycée des Arènes, Toulouse Classe : Seconde arts appliqués Elève : Marieta Fize Sortez de vos clichés et venez rejoindre la danse engagée de BATpointG, le jeune groupe qui revient en force après son premier album de 2010 "Homme Akkordéon". Il vous transporte dans une ambiance de révolution avec le titre "Juste une note", celle de l’imprégnation. Elle donne son nom au deuxième album sorti en 2013 toujours plus chargé en textes aiguisés et rimes habiles à l'énergie rock. "Juste une note" est vraiment composée… d'une seule note ! Le do domine les percussions qui l'accompagnent, et quel do ! 30 Il est répété autant de fois que possible pour que vos têtes s'imprègnent d'une critique acérée de la société. L'air tchatché presque parlé, vous ouvre les yeux sur le monde d'aujourd'hui basé sur la société de consommation et de l'idéalisation, tout en vous faisant sourire sur cette seule note do tant appréciée. Alors venez, juste une dernière fois et entrez dans la contradiction de cette danse décalée : juste une note, mais une note juste ! Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON Classe : Seconde **arts du son** Elève : Bertille Janin Titre qui en dit long sur la chanson de l’artiste hors-normes, BATpointG, qui exprime comme il le dit si bien son « ras-lebol général à ce raz-de-marée commercial ». Il dit non à ces chansons, à ces paroles sans fond. Juste une note lui suffit pour faire passer des émotions. Quatre mots reviennent, reviennent et reviennent. Faire juste une note, un défi pas comme les autres. Agissant comme un martèlement sonore, ces mots rappellent l’originalité musicale de l’auteur. Il baptise son premier album « Juste une note », en référence à sa chanson phare. Son « rap-musette » à la syntaxe habile envoûte les scènes depuis plusieurs années. Le champ lexical de BATpointG mérite entièrement de percer. Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elèves : Lucas Crochet, Justine Gallienne Un « j'accuse » de la chanson française. Avec simplement juste une boîte à rythme et sa voix. BATpointG exprime son ras de bol envers la société de consommation qui sert sans arrêt les mêmes titres, une musique plate, que des personnes à force de l'écouter deviennent abruties. Tout au long de ce titre, il assène trois mots. Trois mots qui, dit-il parodient les techniques de communication actuelles: juste une note. Trois mots qui deviennent une arme, contre des chansons sans relief, tels une « anti-chanson ». Juste une note ressemble à BATpointG par le fond beaucoup moins par la forme. Le fond : une chanson engagée qui révèle le point de vue de Baptiste, sa vision différente du monde de la musique. La forme : l'accordéon est totalement absent de la chanson, alors que c'est l'instrument fétiche de l'artiste. Après avoir débuté en groupe, Baptiste signe son premier album solo juste une note. Au final, une chanson qui à défaut de faire danser prête à réfléchir. Charles-Baptiste - Aussi cool que toi Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : GOUEDARD Eva Dur d'être aussi cool que lui... Charles-Baptiste, sera l'artiste qui vous étonnera en cette année 2014 ! Après avoir fait les premières parties de Jacques Dutronc et Jacques Higelin l'année passée, on attend prochainement dans les bacs son premier album « Les Sentiments Inavouables ». Toutes les chansons seront des compositions, ayant pour thème commun, aveux, confidences que l'on a peur de révéler, et tabous, qu'il s'agit de briser et expliquer. Look déjanté, coupe affro' et lunettes larges, voilà le style complètement décalé de ce jeune artiste ! Sa première chanson, et son premier succès est celle-ci, "Aussi cool que toi". Elle parle d'un sujet peu décrit : la popularité, l'envie de l'être, et d'être aimé. La mélodie, guillerette, fait sourire. Le texte est simple mais étudié. Enfin une chanson pop qui n'en fait pas trop ! Cette chanson est une critique peu lassante de ces jeunes gens influençables, ces adolescents prêts à « changer d'amis » pour ressembler un peu plus aux « élus ». Sans dénoncer avec méchanceté, il s'y prend avec délicatesse et humour. De plus, on se prend au rythme, et je vous mets au défi, après avoir écouté cette chanson, de ne pas fredonner l'air juste après. Impossible ! Une mélodie entrainante et joyeuse, des paroles peu tristes mais bien énergiques, voilà, la recette du bonheur ! Charles-Baptiste impose son style, et ne vous laissera pas indifférents ! Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : GOBIN Louise Y pas plus cool que Charles-Baptiste, avec ses lunettes imposantes et ses boucles en folie ! Après des années de galère au lycée mais aussi après pour tenter de percer dans le monde de la musique, il a enfin réussi. Prodige du piano, premier prix du conservatoire, il n'était pas « un mec à filles » comme il dit. « Aussi cool que toi » traduit son originalité, lui qui ne ressemble à personne d'autre. Il y dit que chacun est unique, de la façon la plus sincère qu'il soit, telle est sa recette. Des sujets graves sur des mélodies légères, c'est ainsi qu'il se revendique chanteur de variété française. Charles-Baptiste apporte un vent de sensibilité et de fraîcheur dans une industrie musicale où l'on réserve peu de place à la chanson française. Sa reprise de Get Lucky des Daft Punk a d'ailleurs fait un carton sur le net ! Seul mais accompagné de son piano il assure en ce moment la promo de son premier CD, dans les bacs cette 31 année, et pas des moindres puisque si « Les Sentiments Inavouables » reflète sa personnalité, il vous fera sûrement penser à vous, maintenant ou avant, et aux petits secrets que vous n'avez jamais osé avouer. Etablissement : Lycée Joseph Loth, Pontivy Classe : 2nde Littérature et société Elève : Eileen MICHEL « Dans la vie vraie il y a des élus ». Si Charles-Baptiste a raison, alors il a réussi à en faire partie. Dans sa chanson, le jeune virtuose du piano se demande comment il devrait être pour devenir aussi cool que son idéal. En l'écoutant, on s'aperçoit qu'il n'aurait pas pu être plus juste dans ses paroles, et que finalement, il est tout aussi « cool » comme il est. Sur un air gai et entraînant, il réussit à exprimer avec légèreté un sentiment que tout le monde a déjà ressenti, l'envie de ressembler à quelqu'un qui paraît parfait. Les notes s'égrènent et s’enchaînent et le chanteur de variété finit par nous changer les idées. On s'identifie à son personnage qui tente par tous les moyens d'imiter le destinataire de la chanson, et on relativise. Lorsque Charles-Baptiste s'attarde sur le mot bonheur pendant plusieurs secondes, il nous prouve que le plus important est bien d'être heureux, et que tenter de ressembler à quelqu'un n'est pas la clé du bonheur. Même si l'on « ignore combien de temps tout cela durera et si à un moment cela s'arrêtera », c'est avec plaisir qu' « Aussi cool que toi » continue de nous trotter dans la tête. Une chanson positive et surtout sincère, sur une jolie mélodie grâce à la guitare et au piano, qui fait poindre un rayon de soleil dans notre horizon plutôt gris. A écouter sans modération ! Etablissement : Lycée La Colinière, NANTES Classe : Seconde Elève : Cécile Baudry Mais vraiment, là, j'aimerais être aussi cool que toi, lecteur ! Ou au moins que Charles-Baptiste, ce chanteur de PopRock, hôte des soirées "Réception" (nouvelles soirées françaises qui savent recevoir) et qui sort son premier album dans lequel on peut écouter « Aussi Cool Que Toi », cette chanson qui fait un peu oublier que le chanteur était destiné à une carrière de pianiste, même si on y retrouve son instrument fétiche. Ce titre fait partie de ceux qui donnent la patate, qui donnent envie de faire les chorés débiles du clip et de chanter à tue-tête ! Et pour ça, on dit merci au succès des Strokes qui a permis à Charles-Baptiste et sa voix claire de l'emporter dans une autre voie (c'est le cas de le dire). Vous pouvez donc suivre mon tutoriel pour l'écoute : soit vous essayez d'imiter la façon d'être de quelqu'un et vivez cette chanson (sans pleurer sur votre sort) ; soit vous prenez la chanson comme une dédicace que quelqu'un vous fait et attrapez le melon pendant 3 minutes 29. Mais je pense aussi que c'est une manière pour Charles (je peux?) de nous dire que nous sommes tous "cool", pas vrai ? Enfin bref ! Si vous avez envie de vous détendre pendant quelques minutes sur un rythme entraînant, ou d'avouer à une personne -et même à votre patron- que vous voulez être aussi cool que lui et savoir comment il fait (on veut savoir!), dédicacez cette chanson, cherchez-là sur iTunes et achetez ce single tellement cool ! Etablissement : Lycée Pierre de La Ramée, Saint-Quentin Elèves : Joossen Camille, Saugé Léanna Il paraît qu’un nouveau personnage est arrivé dans l’univers de la chanson et c’est un bouclé aux allures rétros et mocassins vintage qui nous fait danser sur sa chanson entraînante « Aussi cool que toi ». Avec ses onze mille vues sur YouTube, Charles-Baptiste a de quoi nous faire aimer la musique française un peu rétro. C’est sous cette musique décalée au décor rétro que Charles-Baptiste résume le fait de vouloir être quelqu’un de mieux, avoir un modèle. Il se réfère à ce « toi » pour se remettre en question, voir ce qu’il doit changer ou non. Il explique donc ce qu’il a accompli comme lorsqu’il nous dit avoir « beaucoup travaillé », avoir « réussi ». Mais ensuite, voyant son échec, il veut « switcher », être ce « toi ». Cette aptitude à se remettre en question est un véritable exemple à suivre. De plus, la mélodie ne ressemble pas à tous les hits que l’on peut entendre à la radio par exemple. Nous sommes ici en présence de quelque chose de nouveau, d’original et ça fonctionne ! C’est pour cela que ce titre est si accrocheur, que nous l’avons immédiatement adoré. Et maintenant nous allons avoir cette chanson en tête toute la journée, « j’ignore combien de temps, tout cela durera… ». Qui ne connait pas cette nécessité de se surpasser, vouloir être comme quelqu’un qu’on trouve presque parfait ? Nous voulons tous nous identifier à quelqu’un. C’est pour cela que cette chanson se laisse écouter par toutes les générations et que l’on prend plaisir à l’écouter. 32 Etablissement : Lycée Pierre Doriole, La Rochelle Classe : Terminale Secrétariat Elèves : Maelys Cottard et Lucie Butreau Auteur, compositeur, interprète, Charles-Baptiste s'est d'abord fait connaître par ses vidéos de reprises de chansons françaises. Entre pop, jazz et musique classique, ce jeune pianiste diplômé du Conservatoire de Paris devient l'une des découvertes des Francofolies de La Rochelle. Son adaptation de "Get lucky" de Daft Punk en "sois heureux" lui permet d'atteindre un public de plus en plus large. Avec le titre "Aussi cool que toi", ce jeune dandy aux allures de séducteur n'hésite pas à pratiquer l'autodérision dans son clip, et nous emporte dans un univers à la fois léger et décalé. Un refrain entraînant, des rythmes enjoués, une chanson que l'on fredonne et que l'on garde dans la tête... Ce grand élégant en costume cravate, à la chevelure indomptable et aux lunettes démesurées nous a séduites. Qu'il ne se demande plus s'il doit être "un peu plus chaud, ou un peu plus froid". Nous, on veut qu'il reste tel qu'il est, car sans en douter, nous on voudrait être "aussi cool" que lui ! Etablissement : Lycée Saint-Exupéry, LYON Classe : Seconde **arts du son** Elève : Anouck Bruguière Un look un peu décalé et hors propos avec les lunettes de Skrilex et les cheveux de Maxime Musqua, des paroles un peu naïves, et la tête du gentil garçon qui se fait voler son goûter à la récré ; pourquoi continuer de l’écouter ? Parce que sa reprise de «Get Lucky » de Daft Punk est connue (200 000 vues sur YouTube) ? Eh bien non ! Charles- Baptise, c’est bien plus que ça, c’est unique. Ses maîtres de la variété française William Sheller ou encore Jean Schultheis n’ont qu’à bien se tenir parce que lui aussi il assure. Sa musique, c’est une mélodie qui entraîne, qu’on retient, qui nous suit, qui reste dans notre tête. Sa musique donne envie de danser comme lui, d’être une anti-star qui lit le « journal du séducteur ». D’être le jeune Oloronais qu’il était : un peu frustré avec les filles au lycée. D’être son personnage pathétique qui suit ce « toi », ce mec si « cool ». On s'acharne en écoutant son morceau « aussi cool que toi » parce qu’il nous ressemble ; lui aussi a ses faiblesses et ses doutes. Il sait décrire ces moments sans artifices sans un mot de trop. Alors on se contente de l’admirer pour ne rien gâcher parce qu’à 18 ans, avec son 1er prix du conservatoire, il est parti pour devenir un artiste à Paris. Il a pris son piano sur le dos, a appris la guitare sur le tas, chanté dans les bars, fait les petits boulots et aujourd’hui il sort son premier album « Les sentiments inavouables ». Il a du courage et sa musique est son moteur ; parce qu’après tout ce mec « si cool » n'est-il pas en train de « nager en plein bonheur » ? Etablissement : Lycée Samuel Beckett, La Ferté-sousJouarre Elève : Rachel Duchesne Artiste prometteur plein de talent, Charles-Baptiste nous envoie une réelle bouffée de chaleur tout droit venue du Sud-Ouest. Comme toujours, le piano-voix fait son petit effet et ce n'est pas pour nous déplaire. Son passage au Festival Porte-voix en 2012 à Oloron-Sainte-Marie sa ville d'origine (Béarn), a permis à Charles-Baptiste de se faire connaître et depuis on ne cesse d'entendre parler de lui. En 2012 il monte à Paris et sort son premier EP "Premiers Aveux" chez Mercury. En septembre 2013, il sort un nouvel EP "Aussi Cool Que Toi", une chanson qui redonne la pêche avec sa musique rythmée et ses paroles qui peuvent réconforter certains malheureux grâce à sa gaieté et son humour qui rappelle Alex Beaupain. L'Oloronais nous donne envie de chanter sa chanson à tue-tête partout : dans la rue, sous la douche ou même en voiture. Son premier album intitulé "Les Sentiments Inavouables" sortira en mai 2014, toujours chez Mercury. Avec ses grosses lunettes, ses frisettes indomptables et son timbre de voix envoutant, Charles-Baptiste n'a pas fini de charmer le public. Et comme le Béarnais nous le dit si bien "Variété is not dead". Fauve - Blizzard Etablissement : Lycée Nicolas Appert, Orvault Classe : 1ère Littéraire Elève : Raphaëlle Papineau Véritable tempête musicale, les cinq membres de FAUVE ont su imposer leur style franc et percutant. Le collectif a été créé en 2010 comme un défouloir, un exutoire. Le quintette met alors dans ses chansons tout ce qu'il ne peut plus garder en tête. La chanson « Blizzard » est une bonne illustration de ce principe. Reproches, injures et révolte, certains s'arrêteront là. Pourtant ce qui rend FAUVE si intéressant c'est tout ce qui va au-delà. Car derrière ces phrases lancées un peu fort, un peu vite, sous ces injures aux allures agressives, se cachent une bouffée d'air, un message d'espoir. Derrière la révolte perpétuelle du chanteur avec la vie se trouve l'idée qu'on peut s'en sortir. Bien plus qu'une chanson entraînante et agréable, « Blizzard » est un appel à la vie, un appel à l'espoir. On nous crie de nous dresser face au blizzard, face au 33 tourbillon qui emporte dans chacune de ses brises une part de nos vies. La dureté du propos ne saurait nous paraître agressive tant elle est justement adoucie par la mélodie et les chœurs féminins aux voix angéliques. « Blizzard » est un peu l'hymne d'un espoir communicatif, la preuve que l'optimisme est encore là, que l'amour vit toujours et qu'il enterrera la haine, la honte et même la mort. Etablissement : Unité locale d'enseignement centre pénitentiaire de Metz Classe : Classe de niveau V préparation CAP Elève : Kristopher Fauve (fov ) N.C. groupe d’individus quelque peu torturé. Note : Un des membres étant originaire de Toulouse, on prononcera Fauve au même titre que rose. Voilà à peu près tout ce que l’on pourrait dire sur ce collectif tant il cultive l’anonymat. Pourtant ces membres sont partout, télé, radio et Internet. Qu’est-ce que ce « Blizzard » ? Ce morceau énigmatique de presque 5 minutes ? Ce n’est ni du rap, ni du slam mais du « spoken word » à la manière de Diabologum dans les années 90. Comme dirait l’un des membres de Fauve, «On chante des monologues de douches, il n’existe pas de filtres aux textes». Fauve dit tout, ose tout. On rentre par les paroles, dans les confessions d’un patient couché sur le divin divan d’un psy. Ce morceau raconte l’épopée de 2 jeunes gens, l’un essayant d’aider l’autre. Le Blizzard, la société ? Le monde dans lequel on vit et dans lequel on est comme pris au piège. On y ressent la froideur, la dureté et la difficulté qu’ont les 2 jeunes à s’en sortir. Et tout ça in French ! Malgré tout Blizzard est une ode à la vie, un mode d’emploi de la survie sur fond de musique rock minimaliste. Ici ce sont les paroles qui priment. On a envie de dire : « Désolé la Mort mais c’est pas le jour ». Finalement Fauve à raison, nul besoin de se montrer il suffit d’écouter les paroles enivrantes. « Blizzard » cette société qui va mal et contre laquelle nous luttons en permanence. Et puis, comme ils n’auront de cesse de le répéter : « Nique sa mère le Blizzard » Etablissement : Lycée Courbet, Belfort Classe : Secondes Arts du son et option facultative Elève : Louis-Thaïs Landault Bien plus qu'un simple slam, Fauve nous transporte loin de tout, avec son instrumental à la fois acoustique et électronique, ses guitares enchaînant les accords avec leur mélodie évadante, sa rythmique entraînante, et ses paroles slamées, mêlant indignation, révolte et réalité sur la vie, avec un soupçon d'encouragement. Ce collectif artistique français originaire de Paris n'a pas fini de nous étonner ! Qualifiant leur style de musique de Spoken Word, qui est une forme de poésie orale, on les reconnaît bien de par leur dynamique de ton, à la fois douce et calme mais aussi criarde et révoltée, ainsi justement grâce à leur poésie mettant l'accent sur les mots à chaque couplet. Dans les refrains, ils manifestent leur combat ; « Nique sa mère le blizzard ! », qui nous renvoie à des messages d'espoir comme ; « Tu nous entends toi qui attend, tu nous entends? Si tu nous entends souviens-toi que tu n'es pas tout seul ! », qui nous redonne l'envie et la motivation de se battre pour nos rêves et contre ce « blizzard » déchirant nos âmes. Etablissement : Lycée Elie Faure, LORMONT Classe : Première L Elève : MEZIANE Magda FAUVE ≠ BLIZZARD FAUVE n’a sûrement pas choisi son nom au hasard. Cette meute de cinq loups se décrit comme un collectif musical ouvert à la rage de vivre et de partager. Leur premier album de six titres n’était même pas encore sorti dans les bacs que les paroles crues et sauvages de leurs chansons résonnaient déjà dans pas mal de têtes. Jeunes partisans du spoken world, sorte de poésie orale, les membres de Fauve laissent imaginer gestes et expressions faciales au simple son de leur voix. D’ailleurs, dans « Blizzard », pas de chant : que des cris dans la nuit et des murmures dans le vent. On se laisse rapidement emporter par ce titre, ses instrus apaisantes où des accords de guitare bercent cette envie de se faire la malle qui monte en nous dès les premières secondes, et où la batterie cogne comme un pouls qui s’accélère doucement. Un souffle (non, pardon : une bourrasque) nomade semble glisser sur cette chanson, comme un désir de liberté et d’évasion imminent. FAUVE y livre un véritable coup de gueule contre l’ennui, la tristesse, la honte… bref, contre toute la douleur du monde. C’est un appel à se tenir à nouveau debout et ensemble contre cette douleur, pour que l’on soit « des milliards de mains sur des milliards d’épaules ». Et si les plus médisants pensent que FAUVE n'est qu'un groupe de bourgeois parisiens gémissant indignes de faire du slam, une chose est sûre, à travers ses chansons, le collectif pointe du doigt les tourments de sa génération toutes classes confondues. Les bêtes féroces de FAUVE n'ont pas fini de roder dans la jungle de l'industrie de la musique, n'hésitant pas à montrer les crocs et leurs cœurs. 34 Etablissement : Lycée Professionnel Jean François CAIL, CHEF-BOUTONNE Classe : 1ERE VENTE Elèves : NOIRAUD Anais, GANNE Lucie Tu nous entends Fauve ? Tu nous entends ? Si tu nous entends, sache que nous, on a eu le coup de foudre, le blizzard nous a foutu une claque Woh woh woh imagine toi, tout ce que tu nous donnes. Cinq artistes pour une tempête. Tu es de ceux dont on a besoin, le remède du cœur, ton dernier album « vieux frère » nous apporte le soleil. Mieux qu'un exutoire, tu as tout emporté sur ton passage, une dizaine de titres à ton nom, avec toujours ton côté positif On a pu voir par tes yeux de fauve la force de ce monde. Si tu nous entends fauve, sache que nous t'avons compris... Le reste c'est des conneries !! Etablissement : Lycée Carcouët, Nantes Classe : 2de Elève : Laïla Bertin Oooh qu'est-ce que tu fais? Dis-moi pas que t'allais t'arrêter de lire hein? J'ai pas trop le temps, pas trop le moral alors reste là. Tu m'entends ? Si tu m'entends, écoute bien ce que je vais te dire maintenant. Un jour le Blizzard est entré dans mes oreilles, depuis il n'en sort plus, comme un Fauve qui ne lâche pas sa nourriture. T'as bien compris de quoi je parle je pense, oui, cette chanson aux mots habilement simples, au texte pourtant profond et au dynamisme impressionnant. Blizzard c'est un souffle d'espoir, des mots sans ambiguïté, pas le temps de faire de belles phrases, et puis c'est pas le but après tout. Fauve c'est de l'énergie, un groupe qui se complète. Car quand la batterie s'ajoute à la voix du chanteur, si lui slamme avec ses tripes, il vous prend aussi les vôtres! Et oui, Fauve c'est tout ça. Alors si t'as un coup de blues, oublie pas que t'es pas tout seul, jamais. Met le « Blizzard » dans tes oreilles et tu verras ça va aller! Etablissement : Lycée Jean Renou, LA REOLE Classe : 1ère Littérature et économie Elève : Camps Camille « Tu nous entends ? » Fauve, c'est comme une espèce de meute, qui débarque de nulle part, pour partager sa rage de vivre, de rêver et d'écrire. C'est une bande de cinq, qui évacuent le stress et les problèmes en musique. Avec « Blizzard », on a comme l'impression de se prendre ses quatre vérités en pleine face, on s'y retrouve tous un peu. Le Blizzard, c'est un mélange de routine et de tristesse, épicé par une pincée d'amour et d'espoir. C'est une chanson à frisson, une chanson qui vous donne ce sentiment de remise en question. On se sent si petit face à l'univers, on se demande ce que l'on est, ce que l'on n’est pas, où même ce que l'on sera. C'est un bazar organisé, rythmé par une violence très maîtrisée. « Blizzard » allie la violence et la douceur des mots, et souffle tour à tour le mistral de l'amour et la tramontane des insultes. Cette chanson, c'est un moyen de se libérer, on se l'approprie, on l'écoute à notre manière, on se défoule avec ces paroles et cette voix qui nous transperce et nous brûle comme une bise glacée. Ottilie [B] - AutOmne Etablissement : Lycée Notre-Dame, STRASBOURG Elève : Cindelle SONNTAG Prêtons notre oreille à Ottilie [B] !... et laissons-nous enlever par cette chanteuse à la voix presque enfantine dans un monde psychédélique avec sa dernière chanson intitulée "AutOmne". Ottilie affirme s'être inspirée d'un roman érotique du nom "Histoire d'O" de Pauline Réage pour donner ce nom à son album. On ne trouve pas ce genre de chanteuse aux coins des rues… Elle a la particularité d'influencer et de se laisser influencer par le monde qui l'entoure et de montrer dans les moindres détails ce qu'elle est vraiment, en se démarquant des autres. Elle n'aime pas les chansons traditionnelles. À la recherche de l’osmose voix-instruments, elle veut créer une entité unique avec la musique pour illusionner son public. Ottilie [B] se résume tout simplement en une chanteuse doucement rebelle et en accord avec ses chansons. Mais arrêtons-nous plus particulièrement sur "AutOmne", chanson à caractère brut et inoffensif interprétée par un "pédalier MIDI" et le fameux accordéon qui revient dans toutes les chansons d'Ottilie [B]. Le plus étonnant reste le chant diphonique qui s'échappe et nous envole dans un paradis de phrases musicales poétiques, transformant la simple saison que nous connaissons tous en un personnage 35 semi-vivant. Mais voilà donc ce qui revient le plus souvent ! Le désir sous toutes ses formes que provoque cette fabuleuse Ottilie [B] nous obligeant à ouvrir les yeux et voir loin devant nous... Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Elève : Lila Maugis L’automne, saison du temps étonnamment changeant inspire Ottilie [B]. Pieds nus sur scène, dansant au rythme de son accordéon et de l’incontournable MAO, la chanteuse libre se rapproche de la nature et nous offre un bain d’oxygène dans l’album "Histoire d’O2". Cet album en référence évidente au livre Histoire d’O de Pauline Réage, nous fait voyager à travers les éléments. Se rapprochant à la fois de l’audace de Björk et du côté inclassable de Camille, Ottilie [B] se distingue par les tonalités insaisissables émanant de son clavier MIDI, qui la font danser de façon frivole. Et quand "O" sonne dans les montagnes de MongOlie, le chant diphOnique résonne dans l’AutOnme d’Ottilie [B]. Surprise par cette saison, la jeune artiste aux influences multiples, se transforme en arbre, s’effeuillant au rythme saccadé d’AutOmne. Toujours à l’affut du mot juste, et d’humour provocant, la voix chaude d’Ottilie [B] chevauche la musique planante du vent de l’accordéon et des mélodies électroniques. En un souffle, un tourbillon de mot, l’hiver est là. Sans que l’on comprenne, la chanteuse nous emporte dans une vague de mélodie à la fois énergique et énigmatique, qui vient s’essouffler dans une flaque comme le temps qui passe, le temps qui trace. Etablissement : Lycée Jacques Prévert, BoulogneBillancourt Classe : Seconde Elève : Justine Sarton C’est un morceau d’une grande fraicheur que nous offre Ottilie B. Il est comme la brise automnale, faisant voleter les feuilles à son passage. Mais c’est avant tout une définition pleine de justesse de la saison, qui voit se succéder nombres d’émotions. Les paroles évoquent bien sûr l’aspect météorologique de cette période, qui « détrempe », « éclabousse », « quand o tonne […] l’orage ». Mais plus particulièrement, la chanson nous plonge au cœur du phénomène : c’est bel et bien le renouveau qui est mis à l’honneur. Contrairement à ce que l’on peut penser, le printemps n’est pas la seule promesse de renouveau. L’automne est un tourbillon, on s’égare, on se laisse « étonner », « ébranler » et « étourdir »… On ne sait plus « par quel bout commencer pour avancer ». L’automne balaye les vieux souvenirs d’été pour ne plus laisser place qu’à l’instant présent, à la nécessité de se préparer, car « le temps passe, le temps trace et laisse son tic-tac dans les flaques ». Les paroles d’AutOmne ne sont que poésie. Ottilie B par son chant est enchanteresse et l’on se laisse voguer, planer au son de cette balade. C’est un morceau touchant, il ne suffit que d’une seule écoute pour ressentir sa force et comprendre que l’automne ne touche pas seulement la nature mais aussi chaque être vivant, au plus profond de son âme. C’est une saison toute en harmonie, et une feuille y a tout autant sa place que son jardinier. Strange Enquête - La vieille du jardin public Etablissement : Lycée Guist'Hau, Nantes Elève : Félix Philippe C'est terre à terre, c'est cru, et ça fait du bien. Strange Enquete nous ramène à une authenticité tant attendue, une simplicité équilibrée. Jérôme Pinel rallie directement à sa cause avec une voix teintée du soleil de la Garonne, un débit saccadé qui ne décide pas entre slam et rap. Il est soutenu par la contrebasse douce mais acérée de Manuel Mouret qui, de boucles efficaces et bien rodées en relances épicées, pose une harmonie percussive, entêtante mais diablement humaine. La cohésion que l'on sent dans ce duo dégage une énergie palpable. Ils sont complices par un lien indicible, qui bien qu'invisible, est loin d'être inaudible. La « tchatche » de Jérôme nous dépeint un univers familier mais quelque peu extraordinaire auquel on s'identifie immédiatement. Ce ne sont pas des paroles qu'il débite, mais une nouvelle bien ficelée dont on ne peut ignorer la morale. Ils nous font hocher la tête comme Tupac, nous transportent comme Coltrane, nous envoûtent comme Gainsbourg, nous font swinguer comme Django. Ces deuxlà, on les verrait bien performer n'importe où : dans un théâtre renommé, dans une salle survoltée, dans la rue, dans un petit club privé, en aparté chez des particuliers … et pour ceux qui n'auront pas la chance de les croiser : les flemmards, les bosseurs, ceux qui sont trop loin, il reste 36 toujours la platine et le casque. Le salon ou la rue, à vous de choisir ! Etablissement : Lycée Guist'Hau Elève : Hugo FLEURANCE Parfois, les apparences sont trompeuses ! Ici… peut-être pas ! Strange Enquête nous entraîne – comme son nom l’indique – dans les méandres d’un quartier louche, parsemé d’étranges personnages. Leurs paroles à l’humour froid et décalé s’entremêlent avec les boucles hypnotiques de la contrebasse pour submerger nos oreilles d’un astucieux mélange à la signature bien trempée. Détective Grifter, au slam incontrôlable et son compère Cordeacier à la contrebasse survoltée nous scandent les aventures de la grand-mère la plus futée qui soit puisqu’elle groove sur un rythme acéré. On suit alors avec délice l’histoire de cette vieille malicieuse, qui en fait voir de toutes les couleurs aux passants du jardin public. Cette chanson est extraite de l’album « Là où les nuages s’arrêtent » sorti en 2012. Peint avec talent dans un paysage urbain, Strange Enquête nous entraîne dans des récits étranges et oniriques sans manquer de nous rappeler parfois à de dures réalités. Cet univers unique est un appel à la vraie vie, des anecdotes sur l’histoire de petites villes paisibles, des histoires anonymes. En triturant une contrebasse dans tous les sens et en déversant un débit de paroles étourdissant, les deux compères nous rappellent que notre vie quotidienne est composée de situations banales mais uniques. On s’en souvient que trop peu, la preuve… Etablissement : Lycée Emile Duclaux, AURILLAC Classe : Seconde Enseignement d'exploration Littérature et Société Elève : Florian Bergaud Strange Enquête, un groupe qui sort de l’ordinaire. Jérôme Pinel, auteur et chanteur, et Manuel Mouret, à la contrebasse, nous font entrer dans leur univers à travers cette chanson : « La vieille du jardin public » combine tous les éléments qui permettent de faire une bonne musique rythmée, en voici la recette : Une bonne dose d’humour ; les paroles provoquent le rire chez celui qui écoute cette musique. C’est un monde décalé qui nous est présenté ici et c’est l’originalité et l’étrangeté de ce texte qui amène à sourire. Un grand bol d’originalité ; le scénario n’est pas banal et il se distingue clairement grâce à ça. Une histoire bien menée de bout en bout et c’est ici que l’expérience de Jérôme se fait ressentir car ce n’est pas donné à tout le monde d’imaginer un texte sortant de l’ordinaire et de réussir à faire de cette musique une œuvre à part entière. Vous trouverez le récit de Jérôme Pinel complètement désopilant et ne serez pas insensible après avoir entendu « La Vieille du Jardin Public », une grand-mère qui se jette sur le capot des autos pour éviter de marcher jusqu’à la maison de retraite : c’est étonnant, non ? Dès qu’on entend le refrain, l’envie de suivre les chanteurs et de chanter à notre tour nous met de bonne humeur et c’est une des caractéristiques principale d’une bonne chanson et c’est là le secret de Strange Enquête ! Etablissement : LEGTA Capou , MONTAUBAN Classe : 2nde générale Elèves : Roxane Aillet, Matthias Aurimont, Matias Aver, Simon Bernard, Amandine Bes, Pierre Bosco-Lacoste, Louisa Boumedour, Fanny Daujean, Maëva Flermond, Charles Gaisne, Alyson Guine, Anaïs Labeille, Zackari Laboup, Audrey Laffage, Quentin Lemboulas, Chloé Le Strange Enquête est un duo composé d'un chanteur et d'un contrebassiste. Proche du rap et du slam, le chanteur Jérôme Pinel se définit comme un "tchatcheur". Ce groupe parvient à transformer de banales histoires en d'étranges enquêtes. Le titre "La vieille du jardin public" met en scène une mamie strange qui profite de la générosité et de l'innocence des jeunes. Cette chanson ressemble à une nouvelle. De sa voix grave, Jérôme Pinel nous raconte une histoire jusqu'à sa saisissante chute. Le refrain contient ce qui ressemble à la morale de l'histoire et il reste en tête..."la preuve" ! La contrebasse à l'arrière crée des effets de rythme comme un cœur qui bat, plein d'émotion. Ce titre est vivant, il joue sur les sons, sur les mots ; il mêle toutes les richesses de tous les niveaux de langue et peut ainsi plaire à toutes sortes de public ! Strange Enquête va compter désormais parmi ces artistes qui racontent des histoires que l'on aime réécouter ! Sachez malgré tout que Jérôme Pinel maintient le mystère : "cette chanson n'est vraie qu'à 95%"... 37 Junior Tshaka – Libère-moi Etablissement : Lycée Henry Moisand, Longchamp Classe : 2BT arts appliqués Elève : RAGUIN Auriane Explosion en couleur avec Junior TSHAKA. Dans ce troisième album « Boosté par le son », Junior TSHAKA, auteur, compositeur, nous offre un style reggae totalement moderne. Pour celui-ci, il a été aidé par une équipe infaillible. A la fois conscient, positif, engagé et pacifique, son album est ouvert à tout le monde ! Il lui a valu une grande ouverture dans sa carrière musicale déjà propulsée lorsqu’il a reçu l’Award de l’espoir reggae en 2009 ! Junior TSHAKA nous transmet des valeurs universelles et nous rend compte de l’état de la planète dans un reggae militant et rassembleur. « Libère-moi » porte un message assez clair : il faut favoriser la liberté d’expression et supporter les tensions, « canaliser cette rage, positiver cette douleur ». Il nous montre un monde où le peuple serait heureux grâce à la liberté : « libère-moi de cette cage, qu’elle explose en couleur » ! Les voix, la musicalité et le lien entre les musiciens procurent au morceau une belle harmonie ! Malgré tout cela, un bémol : une certaine incompréhension des paroles et un nombre considérable de répétitions… Et pourtant, le rythme soutenu, entraînant, nous donne envie de danser. Junior TSHAKA a réussi à introduire sa musique, comme Yanniss Odua, dans le reggae français, et pourra ainsi sûrement poursuivre cette carrière. Son message, sensé et sans fausseté, est porté avec conviction. Laissezvous convaincre ! Etablissement : Lycée André Malraux, GAILLON Classe : Seconde Elève : Clotilde THIREL Avec ses dreads et sa guitare, Junior Tshaka nous transporte dans son univers qui est le reggae. Ce suisse, de son vrai nom Greg Frascotti sort son dernier album avec le single « Libère-moi ». L'artiste revient avec un tube reggae mais totalement moderne avec des instruments autres que ceux du reggae classique et un thème qui n'est pas souvent abordé tel que la dénonciation de la société avec un message positif, engagé mais pacifique. Il est tout à fait conscient de ce qu'il dit, il délivre ce message tout en restant très joyeux avec le rythme et les cœurs. Une section de cordes festive et chaleureuse, des percussions rebondissantes, une voix hypnotique soutenue par des cœurs, avec en guest Naby (Paece and Peace) : on a bien tout ce qu'il faut où il faut. On éteint la lumière, on appuie sur « play » et on se libère pendant quelques minutes de ce monde. Etablissement :, Lycée Jean DAUTET, La Rochelle Elève : MATHIEU Méganne Un chanteur engagé mais pacifiste Junior Tshaka, de son vrai prénom Greg Frascotti, est un auteur-compositeur-interprète Suisse de reggae. Né en 1978, la musique s’imposera à lui alors qu’il a 14 ans. Ce n’est cependant qu’à partir de 2000, alors qu’il est âgé de 22 ans, qu’il décide de faire de la musique son métier et de s’y consacrer pleinement. Après avoir fait une tournée qui le conduit aux quatre coins du monde, il sort un album intitulé « Boosté par le son ! » comportant 14 titres, dont le fameux « Libère-moi ». Junior Tshaka est considéré comme la nouvelle voix Romande. Dans cette chanson, il parle et dénonce les inégalités dans le monde ainsi que de toutes les lois bafouées. Pour le lancement de ce nouvel album, il s’est entouré des meilleurs artistes de la chanson reggae, dont les musiciens de Dub Inc. Cette musique donne envie de danser et Junior Tshaka nous entraine dans son monde et de la manière dont il le voit. Cette chanson, et surtout cet album, sont à l’image de ce chanteur hors du commun. Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER Classe : SECONDE ARTS DU SON Elève : Marceline Comte Boosté par le son est le nouvel album de Junior Tshaka. Auteur et compositeur neuchâtelois, Junior Tshaka chante la liberté. Pendant ces quelques minutes, ce jeune artiste, nous fait voyager dans un univers reggae. Reggae mais moderne; cette chanson est le reflet de l'artiste : critique mais toujours positive, engagée mais toujours pacifique. « On dit que dans le reggae, ce qui est bien, c'est qu'il nous touche sans nous faire mal : il nous frappe mais sans violence. Ça, c'est la force du reggae». Ainsi, les mélodies chantantes, joyeuses et paisibles de « Libère-moi » dénoncent les excès du système politique, la folie des Hommes et militent pour un monde meilleur. Espoir, tendresse, remise en question et dénonciation, sont les mots clés de cette chanson. Cette musique éveille l'aspiration au bonheur et l'émotion d'une fête africaine. Au début, le tempo balancé des percussions, des claviers, de la guitare wah-wah et de la kora, puis l'entrée des chœurs de femmes qui surplombent l'ensemble. Enfin la 38 voix envoutante et claire de Tshaka, pour délivrer, dans la légèreté, un message de liberté ou de douce insolence : « c'est ma musique que je dégaine! ». Les plus timides remueront les orteils… qu’importe! Amoureux de la chanson française et du reggae, Junior Tshaka saura combler et notre révolte et notre joie! Etablissement : Lycée Charles le Chauve, Roissy en Brie Classe : Seconde Elève : Célia LOPES Junior Tshaka nous présente « Libère moi » de son dernier album « Boosté par le son », une musique qui respire la liberté, qui procure le moyen de s’évader à qui l’écoute. En petite formation acoustique ou avec son groupe au complet, les concerts de Junior Tshaka sont riches en émotions et en partage. Très actif depuis le début des années 2000, l’artiste suisse s’est rapidement imposé dans les différentes régions de son pays. En 2009 il remporte l’European Reggae Contest et transmet aujourd’hui son message dans le monde entier, accueilli et applaudi aux quatre coins du monde. Une formation instrumentale reggae (basse, guitare, percussions) donne le ton et nous plonge dans un autre univers. Le tempo est lent, ce qui apporte une certaine douceur à la musique, et un côté « cool » à la musique. Dans cette chanson, l’artiste revendique la liberté et les droits des citoyens dans la société, et malgré ce ton moralisateur, les textes gardent un esprit poétique d’un grand dépaysement. C’est une musique ensoleillée qui malgré tout est capable de dénoncer un phénomène de société et de toucher n’importe quelle personne malgré son genre. Junior Tshaka est un artiste charismatique qui transmet un reggae militant et rassembleur. Il chante des valeurs universelles avec beaucoup de sincérité et aborde avec des mots simples ses convictions sur l’état de la planète, le tout dans une langue tout à fait accessible à tous. Etablissement : LYCEE CHARLES BAUDELAIRE, CRANGEVRIER Classe : SECONDE ARTS DU SON Elève : Marco Daloise Que les dépressifs se manifestent et se joignent à cette spirale de joie et de bonne humeur qui entoure l’artiste Junior Tshaka. Notamment dans son dernier titre intitulé « Libère-moi » qui retrace les traits d’origine du style de musique Reggae. Dans cet extrait de l’album « Boosté par le son », une multitude d’instruments orientaux enjolivent magnifiquement les parties instrumentales. Pour « Libèremoi », au tempo « allegro », Junior multiplie les percussions de style africain tels que le Congas, les Bongos, le Cajun, le Djembé et la Derbouka. Mais il faut aussi compter sur les instruments à cordes, sans lesquels cette fabuleuse création n'aurait pas atteint sa perfection sonore! Coté texte, Junior Tshaka apporte sa touche unique en son genre, en réussissant un subtil mélange entre cri d'appel et opinion politique sur l’état de la planète. Ainsi, son charisme distille un Reggae militant et rassembleur, un reggae qui marche sur les traces de BOB MARLEY, tout en faisant son propre chemin. Gasandji - Le temps Etablissement : Lycee André Maurois, Bischwiller Classe : 2de Enseignement d'exploration Littérature et Soc Littérature et Société Elèves : Keusch Marilyn D'origine congolaise, Gasandji qui est une personne assez empathique a aussitôt une certaine classe et une finesse lors de ses concerts où règne une ambiance africaine. Dans la chanson « Le Temps », nous remarquons tout de suite cette voix dégageant un feu d'artifice d'émotions. Provoquant des frissons aux individus écoutant ses mélodies de forme non poétique. Entre ses musiques, qui sont d'un mélange de jazz, de soul et de reggae et son physique hors du commun, font d'elle une personne inégalable. Son nom signifiant "celle qui éveille les consciences" nous montre à nouveau que ses musiques sont faites pour apaiser les âmes à travers le rythme et bien évidemment les paroles. En seulement un album et de nombreuses tournées dans différents pays, elle a su montrer son talent de chanteuse. Comme quoi être différent des autres peut aussi être un atout dans beaucoup de domaines... Etablissement : Lycée Adrien-Zeller, BOUXWILLER Elèves : Camille STEPHANUS Le temps. À la fois impalpable et omniprésent, le temps fait partie intégrante de notre vie, il décide de nos journées, de nos activités et même de notre fin. Gasandji, une jeune artiste francophone venue tout droit du Congo, nous en 39 parle dans son album éponyme sorti en 2013 avec sa chanson « Le temps ». Cette artiste originale, dont le nom signifie « celle qui éveille les consciences », nous propose alors une chanson métissée aux influences africaines qui parle du temps perdu et des erreurs passées. Comme elle aime le dire, elle « chante pour soigner les âmes ». Sur une mélodie entraînante, avec sa voix envoûtante et ses rythmes à tendance africaine elle va vous faire oublier cette notion du temps et c'est avec de nombreuses percussions tels que le djembé dans un superbe solo, et avec un accompagnement très simple mais efficace à la guitare, qu'elle vous bercera au son de ses origines. C'est donc pour toutes ces raisons que vous devez écouter cette chanson que j'ai d'ailleurs moi-même beaucoup aimée, car cette chanteuse apporte une dimension spirituelle à son art. L'art de la vie. Etablissement : Lycée Jean Marc Boivin, Chevigny SaintSauveur Classe : Seconde Sportifs de haut niveau Elève : Camille JOLIET, Ivana POPOVIC «Ô temps, suspends ton vol» Gasandji est une danseuse hip-hop rêveuse et aînée d'une grande famille qui sait profiter de son temps libre. Elle a «trouvé cette voie qui lui a permis de trouver ses voix» dans le doute et la tristesse d'avoir perdu une mère trop tôt. Ses mots résonnent, ils soignent nos âmes. Son texte est plein de tensions; le temps lui est compté et son désir de le rattraper est palpable. Mais sa musique, aux influences jazz, avec des pulsations souples et une expression du rythme continue, vous détend, vous inspire un sentiment rassurant. Gasandji veut arrêter le temps, le tuer de ses paroles, mais le tempo lui donne l'immortalité. Elle a le swing, sa voix et son texte sont furieusement amoureux. Une voix gospel aux influences jazzy-soul, avec un souci du timbre vocal, travaillé, brouillé et expressif dans la tradition ouest africaine. Des sons purs, des tensions émotionnelles qui élèvent ses revendications, ses douleurs au plus haut degré d'expression. Elle défend ses origines et mélange les musiques occidentales et congolaises, ce qui vous donne un album métis qui éveille vos consciences. Etablissement : Lycée Simone Signoret, Vaux-le-Pénil Classe : Seconde Elève : Corentin Chaves Urgence ! Venez découvrir une artiste qui s’impose face au temps qui passe, une artiste qui organise l’évasion vers de nouvelles pensées, vers d’autres horizons. « Celle qui éveille les consciences », c’est le sens de son prénom, Gasandji, en lingala, langue d’Afrique centrale, remplit bien sa mission. Native de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, notre ancienne danseuse chorégraphe a donc idéalement su s’adapter à cette voie musicale avec une aisance hors du commun, et ainsi, laisser la majorité de ses auditeurs sans voix. Des artistes tels qu’IAM, MC Solaar, Cut Killer ou bien Princesse Erika, l’ont prise sous leurs ailes dans le but de sublimer son envol bien plus qu’évident, car dès 2010, elle apparaît de fort belle manière au festival des Francofolies. Dans « Le Temps », l’artiste adopte une rythmique douce, qui tranche avec des textes engagés. Pour son premier album éponyme, autoproduit (sa carte d’identité comme elle le dit), qui a été composé au cours de cinq longues et riches années, elle a pu réussir à convaincre toutes les critiques. En mélangeant des styles musicaux variés, comme la Soul, le Reggae, la Rumba Congolaise ou le Jazz, elle a su trouver un équilibre nouveau, et ses percussions africaines renforcent les guitares acoustiques très présentes. Rien de trop pour affronter le temps, ce terrible adversaire, avec une énergie communicative nécessaire afin de le tuer, de l’enterrer, et de l’arrêter dans son élan. Arrogant ? Non ! Juste envoûtant. Etablissement : Lycée La Bruyère, Versailles Classe : Seconde Elève : Tanguy Salmon « La liberté c’est de n’arriver jamais à l’heure ». Cette citation d’Alfred Jarry n’en est qu’une parmi tant d’autres car en effet le temps est un sujet bien vaste. Gasandji, chanteuse compositrice congolaise s’attaque courageusement à ce sujet. En effet, sa composition tente une rébellion contre le temps par un texte assassinant celui-ci (le refrain est basé sur la répétition de la phrase « je tuerai le temps ») tout en restant enfermée dans une instrumentation exotique répétitive, comme une boucle infernale, rappelant que le temps est toujours présent. Dans son texte, la chanteuse tente d’exploiter différentes facettes du temps comme la mort, la perte de temps ou encore la liberté de tuer le temps à ne rien faire. L’accompagnement répétitif, n’est pas lassant : en effet les origines rythmiques congolaises de la chanteuse refont surface si bien que malgré la mélodie répétitive à la basse lors des couplets (et à la guitare lors des refrains), l’accompagnement reste riche. Pour conclure, écouter « Le temps » de Gasandji est loin d’être une perte de temps et je vous invite à écouter cette chanson qui vous permettra de vous évader de cette prison temporelle l’espace d’un instant. 40