windows nt systeme tad 98/99
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windows nt systeme tad 98/99
EPI ECOLE DE PERFECTIONNEMENT INFORMATIQUE WINDOWS NT SYSTEME TAD 98/99 EDITION DE NOVEMBRE 1998 Windows NT - Système 1. 1.1. 1 PRESENTATION GENERALE CARACTERISTIQUES Windows NT 4.0 dispose de l’interface graphique de Windows 95, qui simplifie et accélère l’exécution de travaux. Il offre également des performances plus élevées pour les programmes 32 bits. Les applications 16 bits fonctionnent et sont exécutées dans un espace d’adressage différent. Le système d’exploitation est le même que Windows NT 3.51 avec des modifications mineures. Il offre les avantages suivants : • multitâche par préemption, • gestion linéaire de la mémoire, • exécution d’applications 32 bits (mais aussi 16 bits), • puissance et simplicité d’utilisation par interface graphique (même interface que Windows 95), • fonctionnalités intégrées de sécurité et de gestion de ressources, • implantation sur une large gamme de plates-formes matérielles, • système de fichiers NTFS avec pour les serveurs un dispositif de tolérance de panne, • sous-systèmes pour les applications compatibles PC (norme IEEE POSIX.1), • implantation sur des machines à processeurs 32 bits comportant jusqu’à 16 CPU, • etc. ... 1.2. LES VERSIONS Le système d’exploitation WINDOWS NT existe en deux versions : • station de travail ou WORKSTATION, • serveur Les caractéristiques énumérées ci-dessus sont communes aux deux versions. La version Windows NT SERVER intègre en plus de nombreuses fonctionnalités d’administration de réseau. Dans le cadre de ses réseaux d’établissement, la S.N.C.F a retenu la version Windows NT Server pour les nouvelles mises en service et pour les migrations futures des serveurs SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 2 NT 3.51, OS/2 Lan Manager et la version Windows NT Workstation pour les nouvelles stations. Au sein d’un réseau peuvent cohabiter des serveurs et des stations avec des systèmes hétérogènes, par exemple : • des serveurs : Windows NT Server, OS/2-Lan Manager, et Windows For Workgroups, • des stations : MS-DOS-Lan Manager, MS-DOS-Lan Manager-Windows 3.1, Windows For Worgroups, OS/2-Lan Manager et Windows NT Workstation. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 3 2. 2.1. INSTALLATION LES CONDITIONS POUR L’INSTALLATION DE WINDOWS NT WORKSTATION ET SERVER 2.1.1. Conditions matérielles Les conditions nécessaires pour faire fonctionner Windows NT Workstation sont : • Un processeur Intel 80486/25 au minimum, ou Intel Pentium • 32 Mo de mémoire pour une utilisation courante. • Un disque dur de 500 Mo avec un minimum de 150 Mo pour une partition contenant les fichiers systèmes. • Un écran écran VGA minimum, un super VGA est recommandé. • Pour tout ordinateur non installé sur un réseau, un lecteur de CD-ROM. • Un lecteur de disquette 3.5 En tout état de cause, la configuration des serveurs, des stations et les extensions retenues pour le marché des micro-ordinateurs de la S.N.C.F, permet une mise en oeuvre optimale du système d’exploitation Windows NT. 2.1.2. Autres conditions • Prévoir une sauvegarde de tous les fichiers se trouvant actuellement sur l’ordinateur. • Vérifier que tous les périphériques (cartes réseau, pilotes vidéo, carte son, lecteurs de CD-ROM...) soient compatibles avec Windows NT. • Avoir toutes les disquettes de pilotes de périphériques et les paramètres de configuration. • Connaître le type de carte réseau, son IRQ et son adresse d’E/S de base. • Savoir le nom d’ordinateur que prendra la machine. • Connaître le nom du domaine. • Connaître le mot de passe pour le compte administrateur. • Connaître le modèle et le port de l’imprimante connectée directement à l’ordinateur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 2.2. 4 PROGRAMMES D’INSTALLATION Il existe deux programmes d’installation : WINNT.EXE et WINNT32.EXE. Lorsque la commande d’installation est lancée, tous les fichiers nécessaires à la mise en place du nouveau système d’exploitation sont copiés dans deux dossiers temporaires. Ensuite, le processus d’installation se poursuit comme si la mise en route se fait localement, d’abord en mode texte, puis en mode graphique. Le mode graphique permet à l’utilisateur de valider ou préciser certaines informations (nom de l’ordinateur, nom de l’utilisateur, mode d’installation ...). 2.2.1. Winnt.exe C’est un programme 16 bits. Il s’utilise pour une première installation de Windows NT. C’est le cas des système 16 bits, par exemple Windows 3.1, Windows for Workgroups 3.11, MS-DOS et Windows 95 qui possède encore des modules 16 bits. 2.2.2. Winnt32.exe C’est un programme 32 bits. Il s’utilise dans le cadre de la mise à jour à partir d’une version Windows NT Workstation existante ou d’une réparation du système. 2.2.3. La syntaxe de la commande d’installation winnt [/s :chemin_source] [/i :fic_info] [/t :unité_disque] [/x] [/b] [/ox] [/u :fic_réponses] [/udf :id, [fic_UDF]] winnt32 [/s :chemin_source] [/i :fic_info] [/u :fic_réponses] [/udf :id, [fic_UDF]] [/t :unité_disque] [/x] [/b] [/ox] Les commutateurs ont la signification suivante : • /s :chemin_source : précise le chemin des fichiers de Windows NT • /i :fic_info : précise, sans le chemin, le nom du fichier d’information d’installation. Il s’agit par défaut de DOSNET.INF. • /t :unité_disque : contraint le processus d’installation à stocker les fichiers temporaires sur le lecteur spécifié. • /x : permet d’éviter l’étape de création des disquettes de démarrage. • /b : force le chargement des fichiers de démarrage (le boot) sur le disque dur plutôt que sur la disquette pour que l’utilisateur n’ait pas à manipuler de disquettes. • /ox : crée les trois disquettes d’installation qui permettront l’installation de Windows NT sur une machine ne possédant plus de système d’exploitation. Ces trois disquettes permet d’utiliser un CD-ROM ou des disquettes pour l’installation Windows NT. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 5 • /u :fic_réponses : précise le chemin d’un fichier de réponses contenant toutes les réponses aux questions auxquelles l’utilisateur aurait dû répondre lors d’une installation interactive. • /udf :id [,fic_UDF] : précise l’identificateur utilisé par le programme d’installation pour l’application de certaines sections du fichier fic_UDF en lieu et place de la même section du fichier de réponses. Si aucun fichier UDF n’est précisé, le programme d’installation demande l’insertion d’une disquette contenant le fichier $UNIQUES$.UDF. 2.3. INSTALLATION En fonction de la puissance de la configuration, l’installation de Windows NT dure moins d’une heure et l’espace disque occupé, par le système proprement dit, est de 75 Mo minimum. 2.3.1. Organisation du disque système Le système d’exploitation Windows NT permet d’accéder à plusieurs systèmes de fichiers. En plus du système natif, NTFS (New Technology File System), le système Windows NT peut aussi gérer les fichiers FAT du système MS-DOS et les fichiers HPFS du système OS/2. Le principal inconvénient du système NTFS est qu’il n’est reconnu que par Windows NT. Le système NTFS présente l’inconvénient d’être reconnu que par Windows NT. C’est aussi un avantage pour la sécurité. 2.3.1.1.Système de gestion de fichiers NTFS Le système de fichiers NTFS compense les contraintes du système FAT, inadapté aux systèmes d’exploitation plus évolués. Par rapport au système de fichiers HPFS, le système NTFS dispose d’une capacité de correction d’erreurs en temps réel. Les principales caractéristiques du système NTFS : • taille des partitions (264*4Ko) et des fichiers (264octets) pratiquement illimitée, • possibilité d’établir une partition sur plusieurs volumes (agrégat de partitions), • nom de fichiers et de répertoires ayant jusqu’à 255 caractères avec production automatique de noms MS-DOS pouvant être partagés avec des utilisateurs travaillant sur des stations DOS ou Windows 3.x, • support des attributs étendus, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 6 • contrôle d’accès discrétionnaire en local (droits et propriété), • sécurité (protection contre les virus, correction automatique des erreurs), • Pour les serveurs un dispositif logiciel avancé de tolérance de panne (systèmes RAID) 2.3.1.2.Partition système Un dispositif dit « sélecteur d’amorçage » permet de choisir un système d’exploitation parmi d’autres pour démarrer l’ordinateur, et plusieurs copies du système Windows NT peuvent résider sur disque dur. Les fichiers nécessaires au sélecteur d’amorçage sont implantés sur la partition d’amorçage équivalente à la partition principale du DOS. De ce fait, il devient possible d’installer Windows NT sur n’importe quelle partition, voire sur n’importe quel disque dur, ce qui est un grand progrès par rapport aux systèmes d’exploitation précédents. La configuration du disque système de l’ordinateur peut être réalisée au moment de l’installation de Windows NT. Avant d’installer Windows NT, il faut décider entre la solution qui consiste à travailler avec Windows NT seul, et celle de faire cohabiter plusieurs systèmes d’exploitation. Deux cas sont à considérer : • Windows NT, système d’exploitation unique, • cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation (MS-DOS et Windows NT comme cas courant). Il est recommandé de choisir d’installer Windows NT seul dans une partition NTFS pour que le système bénéficie de toutes les fonctionnalités de fiabilité et de sécurité. Comme on l’a vu ci-dessus, les stations DOS et Windows 3.x pourront accéder aux fichiers et répertoires partagés sous NTFS en toute transparence. De plus, par le biais de sous-systèmes, Windows NT est capable d’exécuter la plupart des applications écrites : • pour le système d’exploitation MS-DOS (16 bits), • pour le système d’exploitation Windows 3.x (16 bits), • pour le système d’exploitation OS/2 1.x en mode caractère, • en respect de la norme IEEE POSIX.1 SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 7 Remarque : Dans des cas plus rares, il faudra opter pour la cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation c’est, bien entendu, une solution plus lourde à gérer et elle risque de prendre en défaut le système de sécurité de Windows NT. Cette seconde solution permet l’utilisation d’applications qui pilotent directement des périphériques, ce qui peut être le cas de drivers anciens non prévus sous Windows NT. Il peut y avoir également le cas d’applications qui contournent les mécanismes de sécurité et de fiabilité de Windows NT, comme par exemple des utilitaires disques. Cette configuration n’est pas inéluctable, il sera possible, à tout instant, de reconfigurer pour Windows NT seul, mais cela sera définitif. Après l’installation de Windows NT, il sera possible de modifier le système de fichiers d’une partition. L’utilitaire CONVERT permet la conversion des partitions FAT ou HPFS en partition NTFS. Le retour à la situation initiale est impossible. Si les partitions à convertir en NTFS sont des disques logiques d’une partition étendue, leur conversion sera dynamique, donc immédiate. Si la partition à convertir en NTFS est la partition système ou d’amorçage, la conversion n’aura lieu que lors du redémarrage de l’ordinateur. 2.3.2. Disquette de réparation d’urgence L’installation de Windows NT se termine par la création d’une disquette de réparation d’urgence. Dans ce cas, il faut utiliser une disquette haute densité qui sera formatée par le processus de création. Sur cette disquette sont enregistrées les informations propres à la réparation du système. On y trouvera en particulier, les paramètres de la configuration du système d’exploitation Windows NT dans son état initial. Par la suite, les informations de la disquette de réparation d’urgence devront être mises à jour régulièrement pour tenir compte des modifications intervenues par exemple sur : • la plate-forme matérielle, • l’environnement des applications (logiciels), • la sécurité, • les comptes des utilisateurs, • l’architecture des disques, • etc ... 2.3.3. Plates-formes d’installation SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 8 Le CD-ROM livré par Microsoft permet l’installation de Windows NT (serveur ou station) sur de multiples plates-formes. Windows NT peut s’exécuter sur les platesformes matérielles suivantes : • \ALPHA, pour les microprocesseurs DEC Alpha AXP, • \PPC, pour les microprocesseurs Power PC, • \MIPS, pour les microprocesseurs de technologie RISC (Reduced Instruction Set Computer, • \I386, pour les microprocesseurs 32 bits de type Intel x86 (80486 minimum). A cet effet, le CD-ROM est structuré en répertoire, chacun d’entre eux correspondant à une famille de microprocesseurs pour l’installation de Windows NT. Nota : Les matériels des marchés de la SNCF sont tous équipés de microprocesseurs de la famille Intel. Remarque : Pour des plates-formes matérielles récentes, il est possible que le programme d’installation de Windows NT échoue. Ce cas peut s’expliquer par l’absence, au niveau du CD-ROM, du jeu dinstruction fourni par le constructeur qui est nécessaire pour supporter Windows NT (couche HAL, Hardware Abstraction Layer). Des mises à jour sont proposées régulièrement par Microsoft sur CD-ROM (un abonnement est indispensable). La consultation avec l’outil TECHNET permet de vérifier que le nouveau type de plate-forme matérielle figure bien dans la liste de Compatibilité des Matériels (HCL, Hardware Compatibility List). 2.3.4. Méthodes d’installation Windows NT peut être installé à l’aide de l’une des deux méthodes suivantes : • CD-ROM, un pilote de CD-ROM pris en charge par Windows NT est requis. L’ordinateur est démarré avec 3 disquette d’amorçage de l’installation avant l’accès au lecteur CD-ROM, • Réseau, il faut au préalable préparer l’ordinateur pour établir une connexion avec le lecteur CD-ROM contenant le programme d’installation. Cela suppose le partage du répertoire d’installation du CD-ROM avec les droits d’accès. Le serveur d’installation doit être situé sur un réseau du type Windows NT, Microsoft Lan Manager ou Windows for Workgroups. Dans le cas de l’installation via le réseau et pour installer Windows NT sur plusieurs ordinateurs, il est avantageux de copier avec XCOPY) tous les fichiers de distribution dans un répertoire partagé d’un serveur du réseau. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 9 2.3.5. Type d’installation Le programme d’installation copie, dans une première phase, les fichiers système dans deux répertoires temporaires de la partition principale de l’ordinateur, il faut disposer d’un espace minimum de 50 Mo de libre. Il vérifie ensuite des composants matériels tels que : l’écran, le clavier, la souris ...Il détermine et propose le type de système de fichiers de la partition. Il propose une destination d’installation des fichiers système. Après le redémarrage du système, la seconde phase de l’installation commence avec l’Assistant d’Installation de Windows NT. Quatre options sont alors proposées : • par défaut, • portable, • compacte, • personnalisée. 2.3.5.1.Installation par défaut Elle est recommandé pour la plupart des installations standard. Cette option représente la manière la plus simple d’installer Windows NT en posant un minimum de questions à l’utilisateur. 2.3.5.2.Installation portable Elle installe les options utiles aux ordinateurs protables 2.3.5.3.Installation compacte Elle est conçue pour les ordinateurs dont l’espace disque est limité. Aucun composant facultatif n’est installé. 2.3.5.4.Installation personnalisée Elle permet de contrôler de bout en bout le processus d’installation. On peut ainsi : • ajouter des protocoles au cours de l’installation, • spécifier une ou plusieurs cartes réseau reconnues ou non par le dispositif de détection automatique, • limiter le nombre de composants installés (groupes, éléments de programme), Conclusion : hormis de très rares cas, c’est l’option « Installation rapide » qui sera privilégiée. Par la suite, il sera toujours possible d’ajouter des composants et de revoir SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 10 la configuration au moyen des outils de Windows NT (Panneau de Configuration par exemple). 2.3.6. Achèvement de l’installation A l’issue de l’installation de Windows NT, le programme d’installation donne la possibilité de créer une disquette de réparation d’urgence (introduire une disquette haute densité et vierge, car elle sera formatée). Cette disquette peut être utilisée pour restaurer le système dans son état initial si des fichiers sont détruits ou corrompus. Les informations propres à la réparation du système sont également enregistrées sur le disque dur. Le chapitre « Dépannage », plus avant dans ce cours, donnera plus d’informations sur la manière d’utiliser la disquette de réparation et sur la manière de restaurer le système. L’installation se termine en cliquant sur le bouton « Redémarrer ». 2.4. CONSEQUENCES DE L’INSTALLATION Lorsque Windows NT est installé, les données d’amorçage du master boot record (bootstrap de la partition principale d’amorçage) ont été modifiées. Dans le répertoire racine du lecteur C:, les fichiers suivants sont copiés : • NTLDR, • BOOT.INI, • NTDETECT.COM • BOOTSECT.DOS (si le système d’exploitation MS-DOS était installé sur l’ordinateur). Tous ces fichiers sont déclarés avec les attributs : système et lecture seule. Windows NT ne peut pas démarrer sans eux. 2.5. SUPPRESSION DE WINDOWS NT Plusieurs raisons peuvent conduire à la suppression de Windows NT : • à l’issue d’une période d’évaluation qui a permis de tester une configuration Windows NT, • installation d’une nouvelle version, plutôt qu’une mise à niveau, • remise à disposition d’un serveur en temps que station de travail, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 11 Deux cas sont à consisdérer • Windows NT est installé sur une partition FAT, • Windows NT est installé sur une partition NTFS, 2.5.1. Partition FAT Ce cas suppose que l’ordinateur a été installé pour soit MS-DOS, soit Windows NT à partir d’une partition FAT et que l’objectif est de conserver MS-DOS comme seul système. Pour cela il faut : • amorcer l’ordinateur à partir d’une disquette système DOS de même version que celui qui est installé sur le disque dur. • transférer les fichiers système MS-DOS sur le disque dur par la commande SYS C : (elle doit être présente sur la disquette système), • redémarrer l’ordinateur à partir du disque dur, • libérer l’espace disque en supprimant les fichiers suivants : - C:\PAGEFILE.SYS (fichier d’échanges) - C:\BOOT.INI (marqué système et lecture seule), - C:\NTLDR (marqué système et lecture seule), - C:\NTDETECT.COM (marqué système et lecture seule), -BOOTSECT.DOS (marqué système et lecture seule), -Répertoire système de Windows NT. 2.5.2. Partition NTFS Ce cas suppose que les fichiers systèmes de Windows NT sont installés dans une partition NTFS et que l’on souhaite récupérer cet espace pour un autre usage. L’utilitaire FDISK des anciennes versions MS-DOS ne permettent pas de supprimer les partitions NTFS. Pour y parvenir, choisir parmi les possibilités suivantes : • les versions FDISK de MS-DOS 6.0 et ultérieures permettent de supprimer les partitions NTFS, mais pas les disques logiques NTFS qui se trouvent dans la partition étendue MS-DOS. • Le programme d’installation de Windows NT, en observant la procédure suivante : - à partir de la fenêtre qui permet la création ou la sélection d’une partition pour l’installation de Windows NT - sélectionner la partition NTFS à supprimer, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 12 - supprimer la partition NTFS (par la commande prévue à l’écran), à ce niveau on a la possibilité soit de réinstaller Windows NT dans une autre partition, soit de reformater la partition avec un autre système de fichiers pour continuer l’installation, - quitter le programme d’installation de Windows NT (touche <F3>) SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 13 3. ARCHITECTURE Windows NT a une architecture modulaire composée objets. L’architecture de Windows NT 4.0 est divisée en deux sections principales : mode utilisateur et mode noyau. Windows NT est un système d’exploitation 32 bits. Il peut tourner sur des ordinateurs CISC (Complex Instruction Set Computers), RISC (Reduced Instruction Set Computers). L’interface GDI (Graphics Design Interface), le gestionnaire de fenêtres (USER) et les pilotes de périphériques de haut niveau ne sont plus des sous-système d’environnement Win32 mais des services exécutifs. Le terme noyau se réfère à un mode de traitement hautement privilégié. Le terme micronoyau est un composant du système d’exploitation qui assure les fonctions de base comme la répartition des modules, le traitement des interruptions et la synchronisation des processeurs. Architecture Windows NT 4.0 Console (MS-DOS) Autres fonctions d’environnement Sous-système CSR Mode utilisateur Mode noyau Gestionnaire de fenêtres Micronoyau Interface de périphérique graphique (GDI) Service Exécutif Win 32k Pilotes des périphériques graphiques HAL SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 14 Architecture Windows NT 3.51 Console (MS-DOS) Gestionnaire de fenêtres Autres fonctions d’environnement Sous-système Win32 Interface de périphérique graphique (GDI) Pilotes des périphériques graphiques Mode utilisateur Services exécutifs Mode noyau Micronoyau Exécutif Windows NT HAL (couche d’abstraction du matériel) La différence entre l’architecture NT4 et NT3.51 réside pour la nouvelle version à un déplacement du Gestionnaire de fenêtres (USER), de l’interface de périphique graphique (GDI) et pilotes graphiques et d’impression vers l’Exécutif Windows NT. C’est à dire dans le mode noyau. Cette nouvelle architecture est donc plus robuste. 3.1. MODE NOYAU ET MODE UTILISATEUR L’objectif de l’utilisation du mode noyau et du mode utilisateur est de séparer les applications du système d’exploitation. Les applications s’exécutent en mode utilisateur, le système d’exploitation en mode noyau. Le mode noyau est un mode de fonctionnement privilégié dans lequel le code a un accès direct à toute la mémoire, y compris les espaces d’adresses de tous les processus, les applications en mode utilisateur et le matériel. Le mode noyau est aussi appelé mode superviseur, mode protégé ou ring 0. Elle comprend la couche d’abstraction du matériel HAL (Hardware Abstraction Layer), le micronoyau et les modules des services de l’Exécutif de Windows NT. Le mode utilisateur n’a accès qu’à son propre espace d’adressage et doit passer par des interfaces bien définies pour obtenir d’autres services du système. Le code, qui s’exécute en mode utilisateur n’agit directement que dans son propre espace d’adressage. Il fait appel à des fonctions API du système d’exploitation pour demander des services au système. Les sous-systèmes d’environnement et d’intégrité s’exécutent en mode utilisateur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 3.2. 15 MODULES DE L’ARCHITECTURE DE WINDOWS NT Structure fonctionnelle du Système NT Applications Processus Winlogon Client Client OS/2 (ouv. session) Sous-systèmes protégés (serveurs) Client POSIX Win32 Sous-système POSIX Sous-système OS/2 Sous-système de sécurité Sous-système Win32 Mode utilisateur Mode noyau Services exécutif NT Service Système Gestionnaire des E/S Gestionnaire Gestionnaire Gestionnaire d'objets sécurité de processus Gestionnaire de mémoire virtuelle Appel de procédures locales Gestionnaire de fenêtres (WIN32K.SYS) Système fichiers Gestionnaire cache . Pilotes périph Interface de Pilotes réseau périphérique graphique (GDI) Micronoyau (NTKRNEL) Couche d'abstraction du matériel (HAL ) Matériel Transmission des messages Déroutement système SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Manipulation du matériel Mars 1998 Windows NT - Système 16 3.2.1. Couche d’abstraction du matériel La couche d’abstraction du matériel (HAL) est une bibliothèque, en mode noyau, de routines de manipulation de matériel. Elle se trouve au niveau le plus bas de l’exécutif de Windows NT, entre le matériel et le reste du système d’exploitation. Elle permet à Windows NT de tourner sur des ordinateurs à processeur unique ou multiples. Une HAL est souvent différente selon le type de processeur. 3.2.2. Le micronoyau Le micronoyau est le cœur de Windows NT. Il est étroitement lié à la HAL. Il a pour fonction de : • planifier les modules par ordre de priorité, • gérer les interruptions logicielles, • optimiser les performances des multiples processeurs, • provoquer des changements de contexte (multitâche préemptif), • synchroniser les activités des services de l’exécutif tel que le gestionnaire d’E/S et le gestionnaire de processus. 3.2.2.1.Ordonnancement Les modules (ou threads) sont exécutés selon le mode préemptif. Chaque module a un quantum de temps et une priorité attribuée par l’ordonnanceur. Dans Windows NT 4.0, les classes de priorités de base sont Temps réel (REALTIME), Haute (HIGH), Normale et Basse (IDLE). Chacune représente un intervalle de niveaux de priorités de base. Le système d’exploitation assigne et modifie les priorités dynamiques de ses modules en restant dans les limites établies par la priorité de base. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 17 Le Gestionnaire de tâches permet de modifier les classes de priorité. Il existe deux sortes de priorités : la priorité de base attribuée aux processus et la priorité dynamique attribuée aux threads pendant l’exécution. Avec le Gestionnaire de tâches, on peut modifier la priorité de base d’un processus en sélectionnant le nom du processus, puis cliquer sur le bouton droit de la souris et choisir le menu Fixer les priorité. Quatre types de priorité sont proposés : • Temps Réel : priorité 16 à 31 • Haute : priorité 11à 15 • Normale : priorité 6 à 10 • Basse : priorité 1 à 5 Un deuxième réglage des priorités est possible dans le système NT. Il concerne les applications actives. Lorsqu’un utilisateur sollicite une application, celle-ci s’affiche au premier plan et le système d’exploitation accroît la priorité de base du processus. Lorsque l’application se trouve en arrière plan, elle perd les bénéfices d’une priorité de premier plan. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 18 Pour modifier le taux de bonification accordé aux applications de premier plan, il faut ouvrir l’icône système du Panneau de configuration et cliquer sur l’onglet Performance. Dans la fenêtre Performances des applications, trois options sont proposées : • Maximum : c’est l’option par défaut. Il consiste à donner le meilleur temps de réponse à l’application d’avant-plan. • Médiane : les applications d’avant-plan et d’arrière-plan ont des temps de processeur égaux. Cette option convient lorsque les processus d’arrière-plan travaillent sur des tâches importantes dont l’utilisateur a besoin. • Aucun : le processeur donne plus de temps aux tâches d’arrière-plan. Cette option est intéressante pour des processus importants s’exécutant occasionnellement dans l’arrière-plan. Le Gestionnaire de tâches permet de gérer les priorités des processus. 3.2.3. Services de l’exécutif de Windows NT Il contient l’ensemble des services communs disponibles pour tous les composants du système d’exploitation. Les composants sont répartis par groupe de services : • Le gestionnaire d’E/S SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 19 • Le gestionnaire d’objets • Le modèle de sécurité de Windows NT • Le gestionnaire de processus • Les appels LPC • Le gestionnaire de mémoire virtuelle • Le gestionnaire de fenêtres • Le GDI • Les pilotes de périphériques graphiques 3.2.3.1.Le gestionnaire d’E/S Il gère toutes les entrées et sorties du système d’exploitation. Il prend en charge tous les pilotes des systèmes de fichiers, de périphériques matériels et du réseau. Il gére la communication entre les pilotes. Pour chaque pilote, il crée un environnement approprié. Cela lui permet de communiquer de la même façon avec tous les pilotes sans connaître leur fonctionnement. A l’aide du Gestionnaire d’E/S les pilotes de haut niveau peuvent transmettre des demandes aux pilotes de bas niveau. Les systèmes de fichiers et les redirecteurs de réseau sont des exemples de pilotes de haut niveau. Le gestionnaire traite les requêtes provenant de la file d’attente E/S par ordre de priorité. Un dialogue entre le gestionnaire d’E/S et le processus d’un sous-système signale l’état de la requête. Architecture des E/S gestionnaire d’E/S Gestionnaire de cache Pilotes de système de fichiers Pilotes de gestion du réseau Pilotes des périphériques matériels SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 20 3.2.3.1.1.Gestionnaire de cache Il se charge de la mise en antémoire (RAM) pour tout le système E/S. Au lieu de lire et d’écrire directement sur le disque, les fichiers utilisés sont stockés dans la mémoire cache. En interaction avec la mémoire virtuelle de Windows NT, le gestionnaire du cache peut augmenter ou diminuer la taille du cache selon la quantité de mémoire physique disponible. Lorsque la charge du ou des processeurs est plus légère, le gestionnaire de cache enregistre les informations sur le disque dur. C’est l’écriture différée. 3.2.3.1.2.Pilotes de systèmes de fichiers Il permet la coexistence de plusieurs systèmes de fichiers (NTFS, FAT et CDFS). Windows NT 4.0 ne prend pas en charge HPFS, le système de fichiers pour les systèmes d’exploitation OS/2. 3.2.3.1.3.Pilotes de gestion du réseau Il comprend les fonctionnalités de gestion de réseaux. Celle-ci est prise en charge par un ensemble de pilotes de réseau. Composants réseau de Windows NT Gestionnaire d’Entrée/Sortie Fournisseur de service Redirecteur Serveur ... Pilote de l’interface de transport Pilote du protocole de transport Interface NDIS Pilotes et pilotes miniport des cartes réseau Réseau La couche Fournisseur de service contient les applications NetBIOS et Windows Sockets. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 21 Le redirecteur et les serveurs sont implémentés comme pilotes de systèmes de fichiers et se situent en-dessous de la couche Fournisseur de service. L’interface de pilote de transport (TDI :Transport driver Interface) permet aux pilotes de protocole de transport de communiquer avec les redirecteurs et les serveurs. Les pilotes de protocole de transport sont TCP/IP, NetBEUI ou NWLink (une implémentation de IPX/SPX). L’interface NDIS (Network Device Interface Specifications) permet l’échange de données entre les protocoles de transport et les cartes réseau. NDIS permet à un ordinateur d’avoir plusieurs cartes réseau et pour chacune de ces cartes connaître plusieurs protocoles de transport. 3.2.3.2.Le gestionnaire d’objets La méthodologie orientée objet se focalise sur les données manipulées par un logiciel pour réaliser sa tâche. Pour un système d’exploitation, ces données sont des ressources système, fichiers, processus, blocs de mémoire, etc. Windows NT, bien qu’il ne soit pas orienté strictement objet, utilise des objets pour représenter les ressources système qui peuvent être partagés par plusieurs processus, y compris les fichiers, la mémoire partagée et les périphériques physiques. Cette approche diminue sensiblement les coûts de maintenance, par exemple lors d’un changement de matériel, seul l’objet qui représente la ressource matérielle et les services associés doivent changer. Le code, qui ne fait qu’utiliser l’objet reste le même. De même, lorsque le système a besoin de supporter de nouvelles ressources, un nouvel objet est créé et ajouté au système, sans impact sur le code existant. Le système accède aux ressources de façon homogène. Comme chaque ressource est un objet, le suivi des ressources est réalisé simplement en surveillant la création et l’utilisation des objets. Le système peut supprimer les objets quand ils ne sont plus utilisés. La sécurité est simplifiée car les objets sont protégés de la même façon. Enfin, les objets constituent un mécanisme pratique pour le partage des ressources entre plusieurs processus. Les objets peuvent porter les noms : • Objets de répertoire • Objets de processus et de thread • Objets de type d’objet • Objets de section et de segment • Objets de lien symbolique • Objets de port • Objets de sémaphore et d’événement • Objets de fichier SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 22 3.2.3.3.Gestionnaire sécurité Il comprend un ensemble de composants de sécurité qui contrôlent que les applications n’accèdent pas à des ressources sans autorisation. Ces composants sont le moniteur de référence de sécurité, le processus d’ouverture de session et les sous-systèmes protégés. Le moniteur de référence de sécurité est chargé de renforcer la stratégie de validation d’accès. Il assure des services en mode noyau et utilisateur pour valider l’accès à des objets, vérifier les privilèges des utilisateurs et générer des messages. Le processus d’ouverture de session assure une ouverture de session obligatoire pour identifier les utilisateurs. Celui-ci doit avoir un compte et fournir le mot de passe . Les sous-systèmes protégés permettent au propriétaire d’une ressource de spécifier quels utilisateurs ou groupes peuvent y accèder et avec quel droit (lecture, écriture, ...). Les fonctionnalités des sous-systèmes empêchent des applications d’accéder sans permission aux ressources d’autres applications. 3.2.3.4.Le gestionnaire de processus Il crée et supprime les processus. Un processus est une application faisant partie d’un programme. Le processus maintient une liste de threads appartenant aux processus, totalise le temps accumulé par tous les threads. Il n’intervient pas dans la régulation de threads. 3.2.3.5.Le gestionnaire de mémoire virtuelle Il fait correspondre les adresses virtuelles à des pages d’adresses dans la mémoire de l’ordinateur. L’espace d’adressage est sur 32 bits, la mémoire système adressable est donc supérieure à 4 giga-octets. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 23 Mémoire virtuelle et mémoire physique Mémoire virtuelle du processus 1 Mémoire système adressable (2Gb) Mémoire adressable par les applications (2Gb) Mémoire physique Page libre 1 Système page2 Processus2 page1 Page libre 2 Processus1 page2 Mémoire virtuelle du processus 2 Processus2 page2 Mémoire système adressable (2Gb) Système page1 Mémoire adressable par les applications (2Gb) Processus1 page1 Page libre 3 La mémoire virtuelle : Il permet au système d’exploitation d’allouer plus de mémoire que la mémoire physique réelle. L’adressage linéaire : Les adresses mémoire commencent à 0 et s’incrémentent octet par octet jusqu'à la fin de la mémoire physique. La pagination : C’est une méthode de déplacement de données entre la mémoire physique et le fichier d’échange. Le gestionnaire de mémoire virtuelle alloue à chaque processus un ensemble unique et protégé d’adresses virtuelles. Cet espace d’adressage est de 4 Go (2 Go pour les programmes et 2 Go pour le système). 3.2.3.6.Le gestionnaire de fenêtres Le gestionnaire de fenêtres (USER) crée l’interface graphique à l’écran. Les applications appellent les fonctions USER pour créer des fenêtres et des icônes à l’écran. Ces fonctions sont implémentées dans Win32K.sys. 3.2.3.7.GDI SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 24 Il fournit un ensemble de fonctions permettant aux applications de communiquer avec les périphériques graphiques (écran, imprimante). Ces fonctions sont aussi implémentées dans Win32K.sys 3.2.4. Sous-système d’environnement Il permet à différents types d’applications de s’exécuter sur le même environnement graphique. Les applications écrites pour des systèmes d’exploitation MS-DOS, OS/2, Windows 3.x, POSIX ou Win32 sont prises en charge par Windows NT par l’intermédiaire des sous-systèmes d’environnement. Chaque sous-système a son propre environnement. Il exécute un processus en mode utilisateur qui les protègent des autres sous-systèmes. 3.2.4.1.Environnement MS-DOS Les applications MS-DOS s’exécutent dans un processus appelé machine virtuelle DOS NT (NTVDM). C’est une application Windows 32 bits qui simule un ordinateur 486. Chaque application MS-DOS s’exécute dans un processus NTVDM séparé. Un nombre illimité de processus NTVDM peut-être exécuté. Chacun s’exécute dans son propre espace d’adressage. 3.2.4.2.Environnement Windows 16 bits Les applications Windows 16 bits s’exécutent également dans une NTVDM. A la différence des applications DOS, les applications Win16 s’exécutent dans la même NTVDM appelée WOW (Win16-on-Win32). La NTVDM WOW est un processus à threads multiples dans lequel chaque thread est une application WIN16. Chaque NTVDM WOW comprend deux threads système : Wowexec.exe qui démarre les applications 16 bits, et un thread heartbeat qui simule les interruptions pour l’application. Il existe en outre un thread pour chaque application WIN16. Il est possible d’exécuter des applications WIN16 dans son propre processus NTVDM. La commande START avec l’option SEPARATE permet l’exécution d’applications WIN16 dans des NTVDM séparées, par exemple Start /Separate Write SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 25 La commande Exécuter permet aussi d’exécuter des applications WIN16 dans des NTVDM séparées. Pour cela, il faut cocher la case Exécuter dans des zones mémoire différentes. Enfin, la création d’un raccourci pour le processus permet l’exécution de l’application dans une NTVDM séparée. Pour cela, il faut cliquer avec le bouton droit de la souris sur le raccourci, choisir le menu Propriétés, cliquer sur l’onglet Raccourci, puis cocher dans la case Exécuter dans des zones mémoire différentes 3.2.4.3.Environnement 32 bits Win 32 est l’environnement natif de Windows NT. Ces fonctions ont été déplacées vers l’Exécutif de Windows NT 4.0. Les applications Windows 32 bits s’exécute en mode utilisateur. Le sous-système Win32 faisant des appels à l’exécutif de Windows NT. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 3.3. 26 ARBORESCENCE DU SYSTEME NT C:\ Répertoire racine de la partition principale contient les fichiers de démarrage WINNT Répertoire système NT CONFIG Multimédia (fichiers midi) CURSORS Curseur animé FONT Polices de de caractères HELP Contient les fichiers d’aides INF Information pour l’installation d’un composant MEDIA Contient les fichiers sons PROFILES Profils utilisateurs REPAIR Réparation du système (Base SAM, Registre) SHELLNEW Paramètrage du menu Nouveau SYSTEM Compatibilité Windows 16 SYSTEM32 Noyau NT (Pilotes 32 bits de NT) SYSTEM32 CONFIG Base de registres opérationnelle DHCP Réservé TCP/IP DRIVERS Pilotes NT LLS Gestionnaire des licences par siège (sur serveur NT) OS2 Réservé à l’environnement sous-système OS/2 RAS Répertoire réservé au service d’accès distant REPL Répertoire réservé au service duplicateur SPOOL Files d’attente Pilotes imprimantes VIEWERS Bibliothèque de l’aperçu rapide WINS Réservé TCP/IP SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 27 3.3.1. Répertoire racine Les fichiers de démarrage du système Windows NT sont toujours implantés dans le répertoire racine de la partition d’amorçage, même si Windows NT est installé sur un disque logique d’une partition étendue. On trouve : • NTLDR (Loader NT), • BOOT.INI, • NTDETECT.COM, • et BOOTSECT.DOS dans le cas du démarrage d’un autre système, différent de NT. Par défaut, à l’issue d’une installation de Windows NT, le fichier d’échange, PAGEFILE.SYS, est implanté sous la racine de la partition où est installé Windows NT. 3.3.2. Répertoire WINNT Il contient quelques éléments de programme du groupe des accessoires, des fichiers *.BMP, *.WAV, *.CLP, etc. 3.3.3. Répertoire WINNT\REPAIR Il contient les fichiers (sous forme compactés) nécessaires à la réparation de Windows NT (lorsqu’ils ont été endommagés). La version de ces fichiers représente la configuration au moment de l’installation ou de la dernière mise à jour (RDISK), on trouve : • le fichier SAM nécessaire à la réparation de la base SAM (comptes des utilisateurs), • les fichiers SECURITY, SYSTEM, SOFTWARE et DEFAULT nécessaires à la réparation de la base de registres, • les fichiers CONFIG.NT et AUTOEXEC.NT utilisés par défaut pour les sessions MS-DOS et pour la configuration des NTVDM, • le fichier SETUP.LOG qui permet le chargement des bibliothèques de liaisons dynamiques nécessaires au système. Remarque : La disquette de réparation d’urgence créée au moment de l’installation de Windows NT contient les mêmes fichiers que le répertoire REPAIR. L’utilitaire de réparation, RDISK.EXE est un outil de sauvegarde. Il permet d’enregistrer les informations de réparation, en particulier de la base de registres. L’utilitaire RDISK SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 28 doit être exécuté régulièrement pour la mise à jour des informations de réparation au niveau du répertoire REPAIR et de la disquette de réparation d’urgence. 3.3.4. Répertoire WINNT\PROFILES Il contient les dossiers des profiles utilisateurs 3.3.5. Répertoire WINNT\SYSTEM Contient les fichiers *.DLL, *.FON, *.TTF qui permettent d’assurer la compatibilité pour les anciennes applications Windows 16 bits. 3.3.6. Répertoire WINNT\SYSTEM32 C’est le répertoire système de Windows NT, il contient : • la couche d’abstraction du matériel (HAL.DLL), • le noyau NT et les pilotes 32 bits nécessaires à Windows NT, • les exécutables (en mode 32 bits) sous Windows NT (commandes du système et utilitaires), • les fichiers de définition du curseur (*.CUR, *.ANI). 3.3.7. Répertoire WINNT\SYSTEM32\CONFIG Ce répertoire contient les éléments opérationnels de configuration du système. On y trouve : • les éléments de la base de registres (DEFAULT,SECURITY, SOFTWARE, SYSTEM), • la base des comptes utilisateurs (SAM), • les profils des utilisateurs locaux (*.LOG), • les journaux d’événements (*.EVT). 3.3.8. Répertoire WINNT\SYSTEM32\DRIVERS Ce répertoire contient les pilotes de périphériques de NT (*.SYS) et plus particulièrement ceux qui concernent : • les systèmes de fichiers (FAT, NTFS, CDFS, ...), SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 29 • les pilotes de réseau redirecteur (RDR) et serveur (SRV). 3.3.9. Répertoire WINNT\SYSTEM32\SPOOL Il est utilisé par les serveurs d’impression.. Le système y implante les pilotes d’imprimante et les files d’attente pour les travaux d’impression. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 4. 30 PROCESSUS DE DEMARRAGE La mise sous tension d’un ordinateur enclenche la routine POST (Power On Self Test). Elle détermine la quantité de mémoire réelle et la présence des composants matériels. Pour un ordinateur Intel, après la routine POST, le BIOS système détermine le secteur d’amorçage : une disquette dans le lecteur A : ou s’il n’y en a pas le premier disque dur sous tension. Si aucune partition système n’est trouvée, un des messages suivants est affiché : • Table de partitionnement invalide. • Erreur de chargement du système d’exploitation. • Système d’exploitation absent. Pour les ordinateurs Intel, le secteur d’amorçage de la partition Windows NT a pour fonction : • De comprendre le système de fichiers pour trouver le loader NTLDR dans le répertoire racine. Sur un volume FAT, le secteur d’amorçage de la partition est long d’un secteur. Sur un volume NTFS, la longueur peut être de 16 secteurs. Les secteurs supplémentaires renferment du code système de fichiers pour localiser NTLDR. • Chargement de NTLDR en mémoire • Exécution de NTLDR. 4.1. LES FONCTIONS DE NTLDR Il contrôle le processus de sélection du système d’exploitation et de détection matérielle avant l’amorçage du noyau de Windows NT. Il doit être dans le répertoire racine du disque de démarrage. Quand NTLDR démarre, il vide l’écran et affiche le message : OS Loader V4.0 Ensuite, il effectue les tâches suivantes : • Il fait passer le processeur en mode d’adressage linéaire 32 bits. L’adressage linéaire est un mécanisme dans lequel les adresses mémoire commencent à 0 et s’incrémentent octet par octet jusqu’à la fin de la mémoire physique. • Il lance un système de fichiers réduit qui permet d’accéder aux volumes FAT et NTFS pour lire et accéder à des fichiers (par exemple BOOT.INI).. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 31 • Il lit le fichier BOOT.INI et affiche le choix du système d’exploitation. • Si l’utilisateur sélectionne un autre système d’exploitation par exemple DOS, NTLDR charge BOOTSECT.DOS et lui passe le contrôle. (BOOTSECT.DOS renferme le secteur d’amorçage du système DOS, Windows 95 ou OS/2..). • Si l’utilisateur sélectionne Windows NT, NTLDR exécute NTDETECT.COM pour collecter des informations sur le matériel installé. • NTLDR propose alors un menu si la barre d’espace a été enfoncée ou s’il existe plusieurs profils matériels. Ce menu offre le choix de démarrer l’ordinateur dans la configuration de la dernière sortie de Windows NT ou la dernière bonne configuration connue. • NTLDR charge et démarre NTOSKRNL.EXE. Il lui transmet les informations matérielles recueillies par NTDETECT.COM. 4.2. LE FICHIER BOOT.INI Lorsque NTLDR affiche le menu permettant d’afficher le système d’exploitation à charger, il s’appuie sur les informations du BOOT.INI. Ecran du chargeur d’amorçage OS Loader V4.0 Veuillez choisir le système d’exploitation à démarrer : Windows NT Workstation Version 4.0 Windows NT Workstation Version 4.0 (mode VGA) MS-DOS Utilisez et pour mettre votre choix en surbrillance. Appuyer sur Entrée lorsque votre choix est fait. Secondes avant le démarrage automatique du choix en surbrillance On peut éditer le fichier BOOT.INI pour modifier le système au démarrage par défaut. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 32 Ce fichier système de type texte est déclaré avec les attributs système et lecture seule. Il contient des instructions appelées noms ARC (Advanced RISC Computing). Il comporte deux sections : • La section [boot loader] permet de définir une valeur de temporisation et le répertoire de démarrage du système d’exploitation par défaut. • La section [operating systems] contient les noms ARC pointant sur les dossiers systèmes. La section [boot loader] comporte deux paramètres : timeout : c’est le nombre de secondes dont dispose l’utilisateur dans la sélection d’un système d’exploitation avant que NTLDR ne charge le système d’exploitation par défaut. Une valeur à -1 permet d’obliger à l’utilisateur d’effectuer une sélection. Default : indique le chemin du système d’exploitation par défaut. La section [operating systems] énumère les systèmes d’exploitation disponibles. Chaque entrée affiche le chemin vers la partition d’amorçage et des paramètres optionnels. Le chemin est décrit sous la forme des conventions de dénomination ARC (Advanced RISC Computing) qui indiquent l’emplacement de la partition d’amorçage du système Windows NT. Le chemin ARC se présente sous deux formes : 1er forme : multi(W)disk(X)rdisk(Y)partition(Z)%racine_système% Cette syntaxe indique à Windows NT qu’il doit s’appuyer sur le BIOS système pour charger les fichiers système. C’est à dire que NTLDR utilisera les appels BIOS (INT13) pour rechercher et charger NTOSKRNL.EXE pour démarrer le système. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 33 W : est le numéro du contrôleur qui est normalement à 0. X : n’est pas utilisé pour multi() ; il est toujours 0. Y :est le nombre ordinal du disque sur le contrôleur. Il est 0 ou 1 pour les disques connectés au contrôleur principal. Il est entre 0 et 3 pour les disques sur un contrôleur EIDE à double canal. Z :est le numéro de partition. Toutes les partitions ont un numéro sauf les partitions du type 5 (étendues) et 0 (inutilisées). 2ème forme : scsi(W)disk(X)rdisk(Y)partition(Z)%racine_système% Cette syntaxe indique que Windows NT doit charger un pilote de périphérique (BIOS du Contrôleur) SCSI et l’utiliser pour accèder à la partition d’amorçage. Sur un ordinateur x86, le pilote de périphérique est NTBOOTDD.SYS. Il se trouve dans la racine du disque système. W : est le nombre ordinal du contrôleur, identifié par NTBOOTDD.SYS le pilote X : est l’identité SCSI du disque cible, le n° de canal Y : est le numéro d’unité logique SCSI du disque qui contient la partition d’amorçage. Cest toujours 0. Z : est le numéro de partition qui obéit à la même contrainte que la syntaxe multi(). Les commutateurs sont : /BASEVIDEO :démarre l’ordinateur avec le pilote VGA standard. /BAUDRATE=NNNN : spécifie la vitesse de transmission à employer pour le débogage. Par défaut la valeur est de 9600 bauds. Ce commutateur force le commutateur /DEBUG (voir Stop Screen). /CRASHDEBUG : le débogueur, qui permet de faire un instantané de la RAM, est chargé au démarrage, mais demeure inactif sauf s’il survient une erreur. /DEBUG : le débogueur est chargé et peut-être activé à tout moment. /DEBUGPORT : spécifie le port de COM à employer. Il force le mode /DEBUG. /MAXIMEM :n spécifie la quantité maximale de RAM. Il est utilise si on soupçonne que le problème se situe sur une barrette . /NODEBUG : le débogage n’est pas utilisé. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 34 /NOSERIALMICE=[COMx,COMy......] : désactive la détection de souris série ou des ports COM spécifiés. /SOS : affiche les noms des pilotes de périphériques lors du chargement. Ce commutateur est utilisé lorsque Windows NT refuse de démarrer et que le problème provient d’un pilote de périphérique. La plupart du temps, la section [operating systems] contient deux noms de chemin ARC. Le premier est pour un démarrage standard du système Windows NT. Le deuxième est un démarrage avec un affichage vidéo VGA et permet de vérifier le chargement des pilotes de bas niveau, en cas de problème lors du démarrage du système Windows NT. 4.3. DETECTION DU MATERIEL NTDETECT.COM affiche à l’écran la ligne suivante : NTDETECT V1.0 Détection du matériel... puis détecte les composants suivants : • Identification de l’ordinateur • Type de bus • Vidéo • Clavier • Ports de communication • Ports parallèles • Lecteur de Disquettes • Souris ou autre périphérique de pointage. 4.4. SELECTION D’UNE CONFIGURATION Après détection des informations matérielles, l’écran suivant s’affiche : OS Loader V4.0 Appuyer maintenant sur la barre d’espace pour appeler le menu profil Matériel / dernière bonne configuration connue Ce menu permet à l’utilisateur en pressant la barre d’espace de choisir la dernière bonne configuration connue ou de choisir un profil matériel. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 4.5. 35 CHARGEMENT DU NOYAU Le chargeur d’amorçage (NTLDR) charge en mémoire le noyau de Windows NT (NTOSKRNL.EXE) et la couche d’adaptation matérielle (HAL.DLL). Ensuite, il charge la clé du registre HKEY_LOCAL_MACHINE\SYSTEM à partir du fichier System du répertoire \System32\Config. Le chargeur d’amorçage crée le jeu de contrôles1 utile pour initialiser l’ordinateur. C’est la clé HKLM\SYSTEM\Select qui détermine la configuration utilisée. Le chargeur d’amorçage examine alors tous les services de la clé du registre HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Services à la recherche de pilotes de périphériques avec une valeur Start de 0x0. Cette valeur indique le chargement du pilote. Ceux-ci étant souvent des pilotes de périphériques matériels de bas niveau. La donnée Start peut avoir les valeurs suivantes : • 0x0 (amorçage) : Les pilotes sont chargés par le loader NTLDR avant l’amorçage du noyau, par exemple les pilotes de périphérique de disque. • 0x1 (système) : Les pilotes sont chargés par le Gestionnaire d’E/S durant l’amorçage du noyau, par exemple le pilote de périphérique de souris. • 0x2 (chargement automatique) : chargé par le gestionnaire de contrôle de services. Avec cette valeur, le pilote est démarré et le service est chargé automatiquement pour tous les démarrages. Par exemple, le pilote de périphérique du port parallèle utilise cette valeur. De même, le service d’Alerte est l’un des services qui emploie cette valeur. • 0x3 (chargement à la demande) : chargé par le gestionnaire de contrôle de services seulement par une demande explicite de l’utilisateur. Les applications Périphériques et Services du Panneau de Configuration permet de démarrer ces pilotes ou ces services. • 0x4 (désactivé) : Ne pas charger. Ces pilotes ou ces services ne doivent pas être chargés. Les pilotes du système de fichiers sont la seule exception à la valeur Start. Ils sont chargés même si leur valeur est de 4. La valeur Group de chaque pilote de périphérique associe la clé du Registre HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\serviceGroupOrder et détermine l’ordre dans lequel le chargeur d’amorçage charge les pilotes. 4.6. 1 AMORÇAGE DU NOYAU Ensemble de sous-clés de la base de registre nécessaires au démarrage (voir chapitre Base de registre) SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 36 Le noyau s’initialise quand l’écran passe au bleu et que le texte suivant s’affiche : Microsoft ® Windows NT (TM) Version 4.0 (Build 1345) 1 System processor (16 MB Memory) Il signifie que NTOSKRNL.EXE a réussi son amorçage. Il prend la suite des opérations de démarrage. Il crée la subdivision d’arborescence HKLM\HARDWARE avec les informations reçues de NTLDR. Il crée le jeu de contrôles Clone. Il entreprend le chargement d’autres des pilotes de périphériques de bas niveau. Pour cela, il utilise la valeur Start à 0x1 et la valeur Group. Ces pilotes de périphériques ne sont pas chargés par le biais d’appels au BIOS, mais en utilisant les pilotes de périphériques précédemment chargés. Le traitement d’erreur dans l’amorçage de ce groupe de pilotes s’appuie sur la valeur de l’élément ErrorControl : • 0x0 (ignore) : Dans le cas où le pilote de périphérique échoue au chargement ou à l’initialisation, le démarrage continue sans message d’avertissement. • 0x1 (normal) : Dans ce cas, un message d’avertissement est affiché, puis le démarrage continue. • 0x2 (grave) :Dans ce cas, le noyau bascule sur le jeu de contrôles LastKnownGood. Le processus de démarrage recommence. Si le jeu de contrôles était déjà dans LastKnownGood, alors il n’est pas tenu compte de l’erreur et le traitement continue. • 0x3 (critique) : La procédure est la même que précédemment, sauf si c’est le jeu de contrôles LastKnownGood qui est déjà en usage. Dans ce cas, le processus de démarrage s’arrête et un message d’échec s’affiche. 4.7. CHARGEMENT DES SERVICES Le gestionnaire de session SMSS.EXE démarre les sous-systèmes et les services de haut niveau. Les informations du gestionnaire de session résident dans HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Session Manager. Il exécute les instructions se trouvant : • dans l’élément de données BootExecute • dans la clé Memory Management • dans la clé DOS Devices • dans la clé Subsystems SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 37 4.7.1. Elément de données BootExecute Il renferme une ou des commande qu’exécute le Gestionnaire de session avant de charger tout service. Sa valeur par défaut est Autochk.exe qui est la version Windows NT de Chkdsk.exe. Il est possible d’exécuter plus d’un programme. Par exemple, l’utilitaire Convert est exécuté afin de convertir le volume FAT en NTFS au prochain amorçage du système : BootExecute :REG_MULTI_SZ : autocheck autochk* autoconv \DosDevices\x : /FS :ntfs 4.7.2. Clé Memory Management Le gestionnaire de session constitue le fichier d’échange avec les informations trouvées dans la clé Memory Management (PagedPoolSize, NonPagedPoolSize et PagingFiles). Le PagedPoolSize définit la taille limite du fichier d’échange . Le NonPagedPoolSize spécifie la taille limite de la réserve non paginée. Le PagingFiles contient les informations sur le fichier d’échange. 4.7.3. Clé DOS Devices Le gestionnaire de session définit les périphériques DOS parmi lesquels PIPE, PRN (pour LPT1), COM1, NUL, UNC. 4.7.4. Clé Subsystems Le sous-système Windows (Win32) est démarré. Il contrôle toutes les E/S et les accès à l’écran vidéo. Le nom de ce processus est CSRSS. Les informations de configuration des sous-systèmes sont définies par la valeur Required dans la clé HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Control\Session Manager\Subsystems. Par exemple, la valeur Required indique Windows comme sous-système. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 4.8. 38 OUVERTURE DE SESSION Le sous-système Windows démarre automatiquement Winlogon.exe qui lance la sécurité locale (Lsass.exe). Il affiche la boîte de dialogue Ouvrir une session. Le contrôleur de services (SCREG.EXE) recherche les services à charger automatiquement. Il parcours la base de registre afin de trouver les services qui ont une valeur Start de 0x2. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 4.9. 39 SYNOPTIQUE DU DEMARRAGE DE WINDOWS NT Mise Misesous soustension tension Master MasterBoot BootRecord Record NTLDR BOOT.INI ?? BOOTSECT.DOS IO.SYS NTDETECT.COM Composants Bas niveau MSDOS.SYS Démarrage des services CONFIG.SYS Composants Haut niveau COMMAND.COM Winlogon AUTOEXEC.BAT Ouverture d'une session NT MS-DOS SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 40 4.10. CHANGER LES OPTIONS DE DEMARRAGE A PARTIR DU PANNEAU DE CONFIGURATION L’onglet Arrêt/Démarrage permet de modifier le fichier BOOT.INI pour le choix du système d’exploitation lancé par défaut au démarrage de la machine, et le temps d’attente avant ce démarrage. Si on indique une valeur de 0 seconde, le système d’exploitation sera lancé automatiquement. Cela désactive l’affichage du menu de démarrage. La deuxième fenêtre contient les conditions d’arrêt de Windows NT. Les fonctionnalités proposées sont utiles pour décrire un plantage du système d’exploitation. Ecrire un événement dans le journal système On peut enregistrer l’événement provoquant les conditions d’arrêt du système dans le journal système. L’observateur d’événements dans le groupe de programme d’Outils Administrations permet de visualiser tous les événements. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 41 Envoyer une alerte administrative Un message d’alerte du plantage de la station sera envoyé aux utilisateurs appartenant aux groupes des Administrateurs. Le service d’alerte et le service de messagerie doivent être démarrés pour que le message soit diffusé. Ecrire une information de débogage vers Un fichier contenant le dump de la mémoire du système est créé suite à un plantage du système. Cependant ce fichier est difficilement exploitable (codage hexa). L’emplacement et le nom proposés est %SystemRoot%\Memory.dmp. %SystemRoot% est une variable d’environnement dont la valeur est le répertoire racine où est installé les fichiers système Windows NT. Par exemple si Windows Nt est installé dans le répertoire Windows alors la variable d’environnement est C :\Windows. Le menu Ecraser tous les fichiers existants permet de remplacer le fichier existant. Réamorcer automatiquement On peut demander que Windows NT réamorce automatiquement après une condition d’arrêt. Attention, cette option peut provoquer un bouclage d’arrêt et relance du système d’exploitation. 4.11. LES FICHIERS SYSTEME DEVANT SE TROUVER DANS LE DOSSIER RACINE • NTLDR • NTDETECT.COM • BOOT.INI • BOOTSECT.DOS (cas du dual-boot DOS-WINDOWS NT) • NTBOOTDD.SYS (si dans BOOT.INI est indiqué l’emploi d’une carte SCSI). Lors d’une réparation ou d’une mise à jours du système d’exploitation, le fichier BOOT.BAK est crée. C’est une sauvegarde du BOOT.INI précédent les modifications. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 42 5. 5.1. CONFIGURATION SYSTEME LES PROPRIETES DU SYSTEME La configuration système est visualisée par l’icône « système » du Panneau de configuration ou « propriétés » de l’icône Poste de travail. Les boîtes de dialogue de la configuration système guident l’administrateur et proposent les options autorisées. Ce menu propose six onglets : • Général • Performances • Environnement • Arrêt/Démarrage • Profils matériels • Profils utilisateurs SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 43 5.1.1. L’onglet ″général″ Sur cet onglet, on retrouve les informations suivantes : • version Windows • type de processeur • N° OEM • Informations licence pour les serveurs SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 44 5.1.2. L’onglet ″Performances″ L’onglet performances permet de régler deux paramètres : • Modifier le temps de réponse des applications (décrit dans le chapitre Architecture). • Changer la taille du fichier d’échange de mémoire virtuelle. 5.1.2.1.Le fichier d’échange Les ressources de mémoire disponibles sont constituées par la mémoire vive (RAM) et par une partie de l’espace du disque dur, ce dernier est le fichier d’échange. Par défaut, le système d’exploitation NT nomme ce fichier PAGEFILE.SYS et le place dans le répertoire racine. Le méthode de déplacement des données de la mémoire physique (RAM) vers le fichier d’échange s’appelle la pagination. Le fichier d’échange ou fichier de pagination est donc divisée en unités de pages. Chaque page pour les processeurs INTEL est de 4096 octets (4 Ko). Windows NT maintient une taille minimum et maximum du fichier d’échange. Il agrandit la taille du fichier d’échange dans les bornes définies. Par défaut, le système crée un SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 45 fichier d’échange d’une taille initiale de « taille de RAM » + 11 méga-octets et d’une taille maximum d’environ 2* « Taille initiale » La boîte de dialogue Mémoire virtuelle obtenu par le bouton Modifier de l’onglet Performances permet de modifier la taille et d’implanter le fichier d’échange. En outre cet onglet défini les informations suivantes : • Lecteur : indique pour quel lecteur ou partition, les informations du fichier d’échange apparaît. • Espace disponible : Espace total disponible sur le disque actif. • Taille initiale : Taille du fichier d’échange quand Windows NT démarre. • Taille maximale : Taille maximum du fichier d’échange. • Minimum permis : La plus petite taille autorisée pour le fichier d’échange. • Recommandée : La taille recommandée pour tous les fichiers d’échange. • Actuellement alloué : La taille totale de tous les fichiers d’échange. • Taille actuelle de Registre : La quantité actuelle de mémoire vive allouée au Registre. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 46 • Taille maximale de Registre : Détermine la quantité maximum de mémoire qui peut être allouée au Registre. 5.1.3. L’onglet ″Environnement″ Pour localiser des programmes, allouer de l’espace mémoire, contrôler certaines applications, Windows NT a besoin d’informations générales appelées variables d’environnement utilisateur et système. Ces dernières peuvent être visualisées à partir de l’onglet Environnement de l’icône Système. Ces variables d’environnement sont semblables à celles que l’on rencontre sous MSDOS. Les variables d’environnement système sont définies par Windows NT et sont identiques pour tous les utilisateurs. Les variables d’environnement utilisateur sont propre à chaque utilisateur. Elles incluent les variables de vos applications et les informations classiques telles que le set. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 47 Pour ajouter, modifier ou détruire des variables d’environnement, il faut être connecté en tant que membre du groupe des Administrateurs. Les modifications d’environnement sont pris en compte lors de la prochaine session après avoir cliquer sur OK à la boîte de dialogue Propriété Système. Variable d’environnement d’AUTOEXEC.BAT Pour maintenir la compatibilité avec les applications DOS, Windows NT place des variables d’environnement dans l’AUTOEXEC.BAT. 5.1.4. L’onglet ″Arrêt/Démarrage″ Cet onglet permet de : • préciser comment Windows NT doit réagir quand une condition d’arrêt survient • définir des options de démarrage. Le chapitre Processus de démarrage décrit les fonctionnalités de cet onglet. 5.1.5. L’onglet ″Profils matériel″ Cette fonctionnalité concerne principalement les utilisateurs d’ordinateur portable. Celuici pouvant être soit connecté au réseau, soit station isolée. Il est toutefois possible de créer un profil matériel pour n’importe quel autre périphérique, par exemple interdire l’utilisation du lecteur de disquette. Le choix du profil matériel se fait au démarrage de Windows NT en appuyant sur la barre d’espace pour faire apparaître le menu Profil matériel/Récupération de configuration. Naturellement si on n’appuie pas sur la barre d’espace, Windows NT utilise le profil par défaut qui s’appelle configuration originale. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 48 Pour créer un nouveau profil, il faut copier un profil existant. Par défaut, le profil original est selectionné. Entrez un nom pour ce nouveau profil et cliquez sur OK. Le profil ainsi créé ne représente encore qu’une copie du profil d’orgine. Le bouton Propriété de l’onglet Profil matériel permet de configurer un ordinateur portable. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 49 Pour configurer un ordinateur portable, il faut cocher la case Ceci est un ordinateur portable et sélectionner les options désirées. La dernière opération consiste à configurer les périphériques actifs et non actifs à partir de l’icône Périphériques du Panneau de configuration. Pour configurer correctement les profils matériels, il faut sélectionner le périphérique à exclure de la configuration et cliquer sur le bouton Profils matériels. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 50 Cliquer sur le bouton Activer pour ajouter le périphérique ou sur le bouton Désactiver pour enlever à la configuration voulue. Si on doute du nom du périphérique, l’outil Diagnostics Windows NT permet de s’en assurer. 5.1.6. L’onglet ″Profils utilisateurs″ Voir châpitre Profils utilisateurs 5.2. LA BASE DE REGISTRES Les informations de configuration du système de Windows NT sont enregistrées dans une base de données, appelée la Base de Registres. C’est une base de données unique, elle centralise les données de configuration des applications, de la sécurité, du système et des comptes des utilisateurs sous une forme hiérarchique. Elle simplifie le système d’exploitation tout en le rendant plus adaptable. La Base de Registres simplifie le système en éliminant la nécessité des fichiers : CONFIG.SYS, AUTOEXEC.BAT et *.INI. Elle rend le système d’exploitation plus adaptable en stockant des informations par utilisateurs et par configuration, de telle sorte que l’on puisse partager un ordinateur entre plusieurs utilisateurs et disposer d’une configuration par utilisateur. Toutefois Windows NT prend en charge les fichiers *.INI afin d’assurer la compatibilité avec les applications Windows 16 bits. Remarques importantes : La Base de Registres de Windows NT constitue l’élément fondamental qui assure le bon fonctionnement du système d’exploitation. Elle est représentée par un objet binaire créé à chaque démarrage de Windows NT, à partir des fichiers enregistrés sous le répertoire : WINNT\SYSTEM32\CONFIG SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 51 Par définition, il est donc recommandé de sauvegarder régulièrement ce répertoire. Seuls les administrateurs et les utilisateurs autorisés peuvent modifier les options de configuration. Pour cela, il est recommandé d’utiliser les outils standard afin de réduire l’insertion d’erreurs syntaxiques. Les outils standard sont en autres, le Panneau de configuration, le Gestionnaire d’utilisateurs. Avec Windows NT , le système d’exploitation stocke et vérifie les informations de configuration dans la base de registres pour la plupart des paramètres de configuration durant le démarrage du système. Le schéma suivant montre comment les différents composants de Windows NT utilisent la base de registres. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 52 Utilisation de la Base de Registres Détection (NTDETECT) Installation Données matérielles Données générales de configuration Panneau de Configuration Données spécifiques de configuration Contrôle de chargement Dernière configuration Outils d'administration : WINMSD.EXE REGEDT32.EXE Base de Registres Paramètres de chargement Données de Configuration Noyau de Windows NT Données d'utilisation des ressources Pilotes de Périphériques 5.2.1. Structure de la Base de Registres L’organisation de la base de registres se divise en cinq sous-arborescences visibles dans l’éditeur du registre. Dans la base de registres, chaque sous-arborescence porte un nom de clé racine commençant par «HKEY_». A un niveau inférieur, se trouvent les clés qui comportent elles-mêmes des sous-clés, on y trouve enfin, des données appelées valeurs. Pour aider à la compréhension de l’organisation générale et faciliter la navigation dans la base de registres, on peut dire que les clés et sous-clés sont analogues aux répertoires, les valeurs étant analogues aux fichiers. Si on fait une analogie avec les fichiers .INI, on peut dire que chaque clé correspond à un titre entre crochets (la section des fichiers INI) et les entrées qui le suivent aux valeurs du Registre. Les différences sont les clés qui peuvent comporter des sous-clés et les valeurs qui peuvent être des codes exécutables. Dans le menu «Fichier» de l’éditeur du registre de Windows NT apparaît la notion de ruche (voir charger et décharger la ruche). La ruche correspond à un ensemble cohérent de clés et de sous-clés représentées sous la forme d’un fichier sur le disque dur dans le répertoire \system32\config. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 53 A titre d’exemple, à la ruche HKEY_USER\DEFAULT correspond le fichier WINNT\SYSTEM32\DEFAULT.LOG. Hiérarchie de la Base de Registres C:\WINNT\SYSTEM32\CONFIG BASE de REGISTRES HKEY_LOCAL_MACHINE HKEY_USERS Informations du système : (SYSTEM.INI) - configuration, - matériel, - pilotes, - services Informations utilisateurs (SID) - environnement de tous les utilisateurs (CONTROL.INI) HKEY_CURRENT_USER Environnement de l'utilisateur actif (en session) HKEY_CLASSES_ROOT Compatibilité des applications 16 bits association de fichier (WIN.INI) HKEY_CURRENT_CONFIG Profils matériels Les clés principales ont des abréviations utilisées dans certains programmes d’installation. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 54 • HKEY_LOCAL_MACHINE abréviation HKLM • HKEY_USERS abréviation HKU • HKEY_CURRENT_USER abréviation HKCU • HKEY_CLASSES_ROOT abréviation HKCR • HKEY_CURRENT_CONFIG abréviation HKCC 5.2.2. Visualisation de la base de registres L’éditeur du registre permet d’examiner et de modifier la base de registres, ce dernier cas n’est normalement pas nécessaire, car on risque d’endommager le système en apportant des modifications inappropriées. Il existe deux éditeurs du registre : • Regedit.exe qui se trouve dans le répertoire système de Windows NT • Regedt32.exe qui se trouve dans le répertoire SYSTEM32. L’outil REGEDIT.EXE est le même que celui de Windows 95. Il a l’avantage d’avoir une capacité accrue de recherche. Par contre il a l’inconvénient de ne pas connaître tous les types de valeur (chaînes multiples), de refuser les connexions à des registres distants. En conséquence, l’outil REGEDIT.EXE est à utiliser pour les recherches et l’outil REGEDT32.EXE pour les créations, modifications et suppressions L’exécution de ces outils peut être lancée de plusieurs manières : • à partir du poste de travail, • à partir de l’explorateur Windows NT, • à partir de la commande Exécuter du bouton Démarrer. Regedt32 dispose d’un mode en lecture seule qui protège les données du Registre de tout changement accidentel. Dans le menu Options de Regedt32, cliquer sur Mode lecture seule. L’éditeur du registre ressemble à l’Explorateur Windows NT, les dossiers représentent les clés et les sous-clés dans la partie gauche et les valeurs présentes dans la clé sélectionnée sont indiquées dans la partie droite. L’éditeur REGEDIT présente les clés principales dans une seule fenêtre alors que l’éditeur REGEDT32 présente par clé principale une fenêtre séparée. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 55 L’éditeur REGEDT32 L’éditeur REGEDIT On remarque une sixième clé HKEY_DYN_DATA. En réalité, ce n’est pas une clé, mais l’outil REGEDIT a été conçu pour Windows 95 qui possède un registre avec six clés. Si on clique sur la clé HKEY_DYN_DATA on obtient l’erreur Impossible d’ouvrir la clé car il n’y a pas de fichier rattaché à cette clé. HKEY_LOCAL_MACHINE • la fenêtre HKEY_LOCAL_MACHINE contient les informations particulières au système local incluant des données de contrôle de démarrage, de mémoire de périphériques et de pilotes. Cette clé comporte cinq sous-clés : ∗ Hardware : Base de données décrivant le matériel physique de l’ordinateur. Toutes les données de cette clé sont recréés chaque fois que le système démarre. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 56 ∗ SAM : Base de données des répertoires des informations de sécurité pour les comptes utilisateurs et groupes. ∗ Security : Base de données renfermant la stratégie de sécurité locale, telle que les droits d’utilisateurs spécifiques. ∗ Software : Base de données des logiciels de l’ordinateur. Cette clé renferme des données sur le logiciel installé sur l’ordinateur local. ∗ System : Base de données contrôlant le démarrage du système, le chargement des pilotes de périphérique, le comportement du système d’exploitation. Les entrées du Registre qu’un administrateur système va plus communément examiner ou éditer se trouve dans HKLM\System\CurrentControlSet. HKEY_USERS • la fenêtre HKEY_USERS contient des informations concernant les utilisateurs enregistrés sur l’ordinateur, parmi ces informations figurent les profils. HKEY_CURRENT_USER • la fenêtre HKEY_CURRENT_USER est une sous-clé de HKEY_USERS, elle contient les informations concernant les utilisateurs en session. Parmi ces informations figurent les groupes de profils d’utilisateurs, les paramètres du bureau, les imprimantes, les préférences en terme d’applications et les connexions réseaux. HKEY_CLASSES_ROOT • la fenêtre HKEY_CLASSES_ROOT est une sous-clé de HKLM\SOFTWARE, elle contient les informations des associations de fichiers, de dossiers. HKEY_CURRENT_CONFIG • la fenêtre HKEY_CURRENT_CONFIG est une sous-clé de HKLM\System\CurrentControlSet\Hardware. Elle comprend les données de configuration des profils matériels Il existe quatre types (ou classes) de valeurs, et chacun possède un éditeur dédié: • le préfixe REG_BINARY indique que la rubrique valorisée est binaire, • le préfixe REG_SZ indique que la rubrique valorisée est une chaîne de données simple, • le préfixe REG_DWORD indique que la rubrique valorisée est hexadécimale d’une longueur maximale de 4 octets, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 57 • les préfixes REG_MULTI_SZ et REG_EXPAND_SZ indiquent que la rubrique valorisée est une chaîne soit multiple, soit étendue. Remarque : La base de registres contient des données qui ne doivent pas être laissées à la disposition de n’importe qui. Si elle est localisée sur une partition NTFS, des permissions de sécurité et d’audit peuvent être implémentées par l’Editeur du Registre. Les permissions de sécurité, par défaut, varie en fonction de l’arborescence. Par défaut, les fichiers de prise en charge de toutes les ruches sauf HKCU se trouvent dans %racine_system%\System32\Config. Les fichiers de prise en charge HKCU sont stockés dans %racine_systeme%\PROFILES. Les fichiers NTUSER.DAT stockent les profils utilisateurs. Il existe 4 types d’extension de fichiers associés aux ruches : • Aucune extension : Renferme une copie de la ruche. • .log : Renferme un journal des transactions de modifications apportées aux clés et aux valeurs des entrées de la ruche. • .sav : Renferme des copies des fichiers de ruche tels qu’il apparaissent en mode texte pour le programme d’Installation. Il existe des fichiers .sav pour SAM, Software, Security, System et Default. Le programme d’Installation comprend deux phases : un mode texte et un mode graphique. La ruche est copiée dans un fichier .sav après la phase en mode texte, afin de préserver son contenu des erreurs qui pourrait survenir si la phase graphique d’Install échouait. Au redémarrage, les fichiers .sav sert à rebâtir les ruches. • alt : Renferme une copie de sauvegarde de la ruche cruciale HKLM\System. 5.2.3. Visualisation d’une base de registres distante Il est possible de voir et modifier le contenu du Registre d’un autre ordinateur. Cette capacité permet à l’administrateur système d’examiner les paramètres de démarrage de l’utilisateur, sa configuration du bureau, et d’autres éléments... Pour se connecter au Registre d’un utilisateur distant, il faut : • Avoir les droits d’accès requis • Du menu Registre, cliquer sur Choisir un ordinateur et sélectionner l’ordinateur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 58 L’éditeur de la base de registre distante ne peut pas visualiser les bases actives. C’est pourquoi seules les clés HKLM et KHU sont visualisées. 5.2.4. Sauvegarde de la base de registres Sur un système d’exploitation NT 4, les opérations qui consistent à : • installer des applications, • installer des périphériques, • créer, modifier des profils utilisateurs et des profils matériels, • créer, modifier des groupes, des utilisateurs, • partager des ressources disques, imprimantes, ..., • gérer les droits d’accès aux ressources, la sécurité locale, • etc. sont des opérations longues et fastidieuses, et pour lesquelles il faut avoir une rigueur certaine. L’ensemble des résultats de ces opérations se trouvent enregistrées dans la base de registres. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 59 Il est donc impératif de sauvegarder régulièrement la base de registres de manière à pouvoir réparer rapidement et facilement le système dans le cas où tout ou partie des éléments de la base de registres seraient endommagés. De plus, pour certains types de mise à niveau du système, il est aussi nécessaire d’avoir une sauvegarde de la base de registres. La réparation du système, lorsqu’elle s’exécute sous le contrôle de Windows NT permet d’interpréter les fichiers de sauvegarde qui se trouvent soit dans le répertoire REPAIR, soit sur la disquette de réparation d’urgence. La majorité des éléments de la base de registres sont réservés par des processus du système NT, pour cette raison, il est impossible de les sauvegarder par des commandes classiques lorsque le système NT est en exécution. 5.2.4.1. Sauvegarde et restauration des clés par le REGEDT32 La commande Enregistrer la clé permet d’enregistrer les informations d’une clé et de toutes ses sous-clés dans un fichier de ruche. Ce fichier de ruche peut alors servir aux commandes Restaurer et Charger la ruche. Les changements apportés au Registre sont enregistrés automatiquement, qu’ils aient eu lieu dans l’Editeur du Registre ou par modification des paramètres dans les applications. Pour pouvoir utiliser la commande Enregistrer la clé, il faut être membre du groupe Administrateurs. Vous ne pouvez restaurer une clé lorsqu’elle est utilisée par le système ou comporte des sous-clés qui le sont. Par exemple, la clé SAM et les clés Security ne peuvent être restaurées. La commande Restaurer ne sert que dans des conditions spéciales telles que la restauration de profils d’utilisateur sur un système endommagé. 5.2.4.2.Sauvegarde depuis MS-DOS Pour cette procédure peu employée, il faut que le système Windows NT réside sur une partition FAT. Elle nécessite le redémarrage de l’ordinateur depuis MS-DOS (il faut donc avoir cette possibilité) pour effectuer la sauvegarde des éléments de la base de registres qui se trouvent dans le répertoire \racine du système\SYSTEM32\CONFIG. Dans ce cas il faut dupliquer dans un répertoire de sauvegarde du disque dur ou sur des disquettes les fichiers : • DEFAULT, • SAM, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 60 • SECURITY, • SOFTWARE, • SYSTEM. Cette procédure est pénalisante pour les clients NT, car elle nécessite l’arrêt du serveur. 5.2.5. Sauvegarde depuis l’utilitaire RDISK L’utilitaire RDISK exécuté depuis le gestionnaire de programmes (commande <Exécuter> met à jour les informations de réparation qui concernent la configuration du système et les variables de l’environnement de démarrage. Deux types de mise à jour sont proposés : • mise à jour des informations de réparation sur le disque, • création d’une disquette de réparation d’urgence. L’option «mettre à jour les informations de réparation», effectue le remplacement des fichiers enregistrés dans le répertoire : racine du système\REPAIR. L’option «création d’une disquette de réparation», utilise les informations courantes enregistrées sur le disque dur. Dans ce cas, l’utilitaire RDISK commence toujours par un formatage de la disquette avant l’enregistrement des fichiers de configuration. Remarque : Il est recommandé d’exécuter l’utilitaire RDISK régulièrement, mais à lui seul, il ne constitue pas un outil de sauvegarde. Attention : Par défaut l’utilitaire de réparation de disque ne met pas à jour les fichiers Default, Sam et Security. Pour une sauvegarde complète, taper depuis l’invite de commandes rdisk /s SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 61 5.2.6. Sauvegarde sur un lecteur bande Cette procédure fait appel au <Gestionnaire de sauvegardes> du groupe <Outils d’administration> qui, par le biais d’une interface graphique, permet de sélectionner le répertoire (la sauvegarde de fichiers individuels est impossible) contenant les éléments de la base de registres. L’exécutable, NTBACKUP.EXE, du Gestionnaire de sauvegarde peut être utilisé dans un fichier de commandes de manière à sauvegarder uniquement la base de registres sur un lecteur de bandes. Pour cela, il faut que l’utilitaire NTBACKUP soit accompagné du paramètre /b pour spécifier que la base de registres locale doit être sauvegardée. Le fichier de commandes offre l’avantage de pouvoir effectuer des sauvegardes ponctuelles de la base de registres sans arrêter le serveur NT. 5.2.7. Sauvegarde avec les outils du Resource Kit de NT Deux utilitaires du registre sont fournis dans le «Resource Kit Tools» pour Windows NT. Il est à noter que pour exécuter ces utilitaires dans de bonnes conditions, il faut disposer des droits permettant de sauvegarder les répertoires et les fichiers (opérateurs de sauvegarde).Il s’agit de : • REGBACK.EXE pour sauvegarder, durant l’exécution de NT, dans des fichiers, tout ou partie de la base de registres, • REGREST.EXE pour restaurer tout ou partie de la base de registres depuis les fichiers produits par REGBACK. L’utilitaire REGBACK peut également faire l’objet d’une exécution programmée par AT. Exemple de syntaxe : • pour une sauvegarde complète de la base de registres, • REGBACK D:\SAVREG Dans le répertoire destination de la sauvegarde, on retrouve les fichiers correspondants aux différents sous-arbres de la base de registres, ainsi que les informations de la session utilisateur en cours. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 62 L’utilitaire de restauration de la base de registres, REGREST, utilise les fichiers produits par l’utilitaire REGBACK. La restauration de toutes les ruches actives du registre s’effectue dans le répertoire racine du système\SYSTEM32\CONFIG. Ce qui explique qu’à l’issue de la restauration de la base de registres, il est nécessaire de redémarrer l’ordinateur. Exemple de syntaxe : • pour une restauration complète de la base de registres, • REGREST D:\SAVREG D:\OLDREG Le répertoire D:\SAVREG indique le répertoire source où sont sauvegardées les ruches par REGBACK et qui seront replacées dans le répertoire \CONFIG. Le répertoire D:\OLDREG représente le répertoire où seront déplacées les ruches opérationnelles. Remarques : Les répertoires SAVREG et OLDREG doivent être implantés sur le même disque que le système Windows NT. Seuls les types de ruche MACHINE et USERS peuvent faire l’objet d’une restauration partielle. Pour plus d’information sur les utilitaires de la base de registres, il faut consulter l’aide en ligne du Ressource Kit Tools. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 63 6. REPARATION DU SYSTEME Ce chapitre décrit les différentes méthodes de dépannage pour résoudre les problèmes survenant pendant le démarrage du système. Parmi les problèmes les plus fréquents, on trouve : • la détérioration de la partition d’amorçage, • la modification intempestive de l’architecture des disques, • des anomalies sur la base de registres, • la perte totale ou partielle des fichiers constituant le système, • etc. Avant de procéder à une nouvelle installation du système, qui provoque la perte des comptes utilisateurs, des modifications de la base de registres, des partages de ressources, et de la sécurité mise en place localement et au travers du réseau, etc., il y a lieu de faire un diagnostic en se rapprochant toujours des dernières modifications apportées au système. Windows NT propose plusieurs méthodes de diagnostic, de récupération et de réparation du système : • le programme <Diagnostics Windows NT>, appelé à partir du menu <Outils d’administration> pour diagnostiquer des problèmes de configuration matérielles. C’est le meilleur outil pour rechercher des informations système. • l’option <Redémarrage> de l’onglet Arrêt/Démarrage du programme <Système> du groupe <Panneau de Configuration> pour spécifier la manière dont Windows NT doit enregistrer et répondre aux erreurs critiques, • la restauration de la configuration de travail précédente par l’utilisation de la dernière bonne configuration connue que Windows NT enregistre automatiquement, • la restauration des fichiers systèmes altérés ou manquants, les fichiers d’amorçage, le secteur d’amorçage et les informations de configuration en utilisant le processus de réparation d’urgence, • l’utilitaire de réparation du disque pour la mise à jour des informations du système, • l’utilisation d’une disquette d’amorçage du système. 6.1. LE PROGRAMME DIAGNOSTICS DE WINDOWS NT SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 64 L’outil de diagnostic pour Windows NT (WINMSD.EXE) permet de visualiser et d’imprimer la configuration matérielle de l’ordinateur, telle que les pilotes de périphériques chargés et leurs valeurs d’IRQ. Il est conseillé de conserver une édition de la configuration du matérielle afin de la rétablir facilement en cas de problèmes. Avec le programme de Diagnostics de Windows NT, on peut visualiser : • les informations sur le système d’exploitation, • les détails sur l’environnement matériel, • les informations sur la mémoire physique, le fichier d’échange, • l’état courant des pilotes et des services de l’ordinateur, • les périphériques et les pilotes installés sur l’ordinateur, • les informations sur les interruptions (IRQ) et les ports, • l’utilisation de la mémoire à accès direct, • les informations sur les variables de processus, de système et d’environnement utilisateur, • les informations sur le réseau, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 65 • les détails sur les lecteurs de disques et sur les partitions. Les informations de l’outil administratif Diagnostic Windows NT sont distribuées sur neuf onglets. • Version : affiche les informations du matériel et du système d’exploitation. • Système : présente plus de détails sur l’ordinateur, tels que le type du processeur et HAL. • Affichage : décrit l’affichage vidéo et son pilote. • Lecteurs : présente des informations sur les disques connectés à l’ordinateur, les partitions des disques durs et les partages réseau. • Mémoire : affiche la mémoire physique et le fichier d’échange. • Services : présente le statut de tous les services et périphériques. Il fournit plus d’informations que n’en donnent les options Périphériques et Services du Panneau de configuration. • Ressources : affiche des informations sur les IRQ, les ports d’E/S, les canaux DMA et les adresses de mémoire. • Environnement : affiche les paramètres d’environnement utilisateur et système. • Réseau : présente des informations de réseau et d’utilisateur. Le programme Diagnostics Windows NT peut, par exemple, nous renseigner sur l’utilisation des périphériques (IRQ, Ports d’E/S, canaux DMA). SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 66 Il est possible d’envoyer un rapport de la configuration système sur une imprimante, dans un fichier ou dans le presse-papier. Ce rapport peut-être l’ensemble du Diagnostic ou un onglet particulier. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 6.2. 67 L’OPTION REDEMARRAGE Lorsqu’une erreur système fatale survient pendant l’exécution de Windows NT, on peut configurer le système pour qu’il enregistre l’événement dans le journal système, avertit les administrateurs, vide la mémoire système dans un fichier utilisé pour le débogage, puis redémarre automatiquement l’ordinateur. Attention la dernière option peut provoquer un bouclage arrêt-relance. Cette option de redémarrage sont trouve dans l’onglet Arrêt/Démarrage du programme Système du Panneau de configuration. Des cases à cocher permettent de prendre toutes les dispositions utiles lorsqu’une erreur fatale survient. La case à cocher <Ecraser tous les fichiers existants> doit être activée si l’on veut que le vidage de la mémoire système se fasse à chaque erreur système. Les options de démarrage sont décrites dans le chapitre Processus de Démarrage. 6.3. UTILISATION DE LA DERNIERE BONNE CONFIGURATION CONNUE Si des difficultés surviennent lors du lancement de Windows NT suite à des modifications de configuration, il est possible d’utiliser la dernière bonne configuration connue qui est enregistrée automatiquement dans la base de registres. Pour utiliser la dernière bonne configuration connue après avoir démarrer l’ordinateur, appuyer sur la barre d’espacement au début de l’exécution de NTLDR. Un menu de récupération de configuration s’affiche, par l’option <Utiliser la Dernière bonne configuration connue>, il permet de réamorcer l’ordinateur avec la dernière configuration qui a démarré avec succès. Important : Toutes les modifications qui sont intervenues depuis la dernière fois que le système a démarré avec succès seront perdues. 6.4. UTILISATION DU PROCESSUS DE REPARATION 6.4.1. présentation Le processus de réparation est une opération lourde qui débute par le lancement du programme d’installation. Le programme peut être lancé : • si cela est possible, depuis l’exécution de Windows NT par WINNT32, dans ce cas la procédure est plus rapide. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 68 • si cela n’est pas possible, il faut utiliser les disquettes de démarrage ou depuis DOS avec WINNT. 6.4.2. utilisation Si les fichiers système, les fichiers d’amorçage, le secteur d’amorçage sont altérés ou manquants et si la récupération de la configuration de démarrage précédente échoue, il faut utiliser le processus de réparation. Le processus de réparation figure dans le programme d’installation de Windows NT. Il permet de réparer le système Windows NT endommagé en restaurant la base de registres du système dans l’état de la version de la disquette de Réparation d’Urgence. Les informations nécessaires à la réparation peuvent être utilisées soit à partir du répertoire racine du système\REPAIR, soit à partir de la disquette de réparation d’urgence. Il est rappelé que ces informations doivent être mises à jour régulièrement à l’aide de l’utilitaire RDISK. 6.4.3. exécution Après avoir lancer WINNT ou WINNT32, et à la suite de la copie des fichiers de distribution pour l’installation de Windows NT dans les répertoires temporaires $WIN_NT$.~LS et $WIN_NT$.~BT, l’ordinateur est réamorcé. Dans l’écran d’installation en mode texte, choisir l’option <R> pour indiquer qu’il s’agit de réparer les fichiers de Windows NT. On aura alors le choix entre les possibilités suivantes : • inspecter les fichiers du registre, • inspecter l’environnement de démarrage, • vérifier les fichiers systèmes de Windows NT, • inspecter le secteur d’amorçage. Pour poursuivre la réparation, il faut indiquer au processus de réparation si on souhaite utiliser soit la disquette de réparation d’urgence, soit les fichiers du répertoire racine du système\REPAIR. Ce choix sera fait en fonction de leur niveau de mise à jour respectif. Pour ce qui concerne le restauration de la base de registres, il y aura la possibilité entre la restauration complète et la restauration partielle. Des cases à cocher permettent de choisir pour les ruches : • système, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 69 • logiciel, • défaut, • sécurité. Important : Toutes les modifications qui sont intervenues depuis la dernière exécution de l’utilitaire RDISK seront perdues. 6.5. REPARATION DE LA CONFIGURATION DES DISQUES L’administrateur de disques qui se trouve dans le groupe <Outils d’administration> par l’intermédiaire de la commande <Partition/Configuration> permet d’enregistrer sur une disquette les paramètres de configuration des disques. Ces informations sont normalement enregistrées dans la ruche SYSTEM de la base de registres de Windows NT 6.5.1. Commande <Enregistrer> La commande <Enregistrer> crée sur une disquette formatée le fichier correspondant à la ruche SYSTEM. Cet enregistrement ne tient pas compte des modifications intervenues dans la session en cours. Sont sauvegardés : • les lettres affectées aux lecteurs, • les agrégats de partitions, • les agrégats par bandes, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 70 • les agrégats par bandes (avec parité pour les serveurs NT), • les disques miroirs pour les serveurs NT uniquement. 6.5.2. Commande <Restaurer> Pour restaurer, à partir de la disquette, les paramètres de configuration des disques dans la base de registres de Windows NT. Les informations restaurées sont identiques à ceux de la commande <Enregistrer>. La commande <Rechercher>, plus rarement utilisée, permet de rechercher les informations de configuration de disques lorsque différentes versions de Windows NT sont installées. 6.6. UTILISATION D’UNE DISQUETTE D’AMORÇAGE La disquette d’amorçage offre un moyen de secours efficace dans le cas où la partition d’amorçage est inutilisable. Elle permet de redémarrer rapidement le système et de réparer la partition d’amorçage. Création d’une disquette d’amorçage : • formater la disquette sous Windows NT (utiliser le bouton droit de la souris sur l’icône disquette 3½ du Poste de travail), • copier les fichiers NTLDR, BOOT.INI, NTDETECT.COM depuis la partition d’amorçage (ils ont les attributs système et caché). Nota : La création de la disquette d’amorçage doit être effectuée à l’issue de l’installation de Windows NT et chaque fois que des modifications interviennent au niveau de la configuration du disque système (création, modification, suppression de partitions). En effet, à ces occasions les noms ARC du fichier BOOT.INI sont modifiés. 6.7. LES DISQUETTES SYSTEME INDISPENSABLES A L’ADMINISTRATEUR 6.7.1. Disquettes d’amorçage et d’installation Au nombre de trois, elles sont obtenues soit à l’installation, soit par la commande WINNT /OX, soit par la commande WINNT32 /OX. Elles permettent de réinstaller le système. Elles doivent être au préalable formatées et vierges. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 71 6.7.2. Disquette de réparation d’urgence Cette disquette est obtenue pendant l’installation de Windows NT. Elle permet de réparer l’ordinateur si le système est corrompu. Elle contient sous forme compactée les fichiers de la base de registres du système NT. On retrouve donc la configuration du système et l’environnement de démarrage du processus d’installation. Les mêmes informations sont enregistrées sur le disque dur sous la racine \WINNT\REPAIR. Cependant la configuration originale et le système peuvent être modifiés. Il est indispensable de créer une nouvelle disquette de réparation d’urgence. Pour obtenir cette disquette, il faut exécuter le programme RDISK /S. L’option « S » permet de sauvegarder les fichiers de sécurité Default, Sam et Security. 6.7.3. Disquette de démarrage Cette disquette permet de rebooter le système Windows NT. Il n’existe pas d’outils pour obtenir cette disquette. Il faut partir d’une disquette vierge, la formater, copier les fichiers système NTDLR, BOOT.INI et NTDETECT.COM. 6.7.4. Sauvegarde de l’architecture disque Cette disquette permet de sauvegarder la configuration des disques : les lettres des lecteurs, les agrégats, les disques logiques... Pour disposer de cette disquette, il faut utiliser l’outil Administrateur de Disque, lancer le menu Partition\Configuration\Enregistrer 6.7.5. Sauvegarde de la base de registre L’outil REGBACK.EXE permet de créer des sauvegardes des fichiers du Registre. La restauration se fait à partir de l’outil REGREST.EXE SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 7. 7.1. 72 L’INTERFACE UTILISATEUR GESTIONNAIRE DES TACHES C’est un nouvel outil proposé avec Windows NT 4.0. Il s’emploie pour un contrôle de courte durée. Il permet d’arrêter et de redémarrer des applications et des services du système. L’interface du gestionnaire de tâches offre les fonctions suivantes : • Il affiche les applications et les processus en cours de fonctionnement. • Il affiche les mesures de performance du temps processeur, de la taille de mémoire physique, de la taille de la mémoire virtuelle, des erreurs de page, de la priorité et du nombre de threads. • Il affiche des graphes en courbe et des valeurs instantanées de consommation du temps processeur et d’espace mémoire. • Il permet de changer la priorité de base, d’activer ou d’arrêter un processus 7.1.1. Démarrage Il existe quatre manières pour faire apparaître le Gestionnaire de tâches : • Appuyer sur la combinaison de touches Ctrl+Maj+Esc • Appuyer sur la combinaison de touches Ctrl+Alt+Suppr et cliquer sur le bouton Gestionnaire de tâches • Utiliser le bouton droit de la souris sur la barre des tâches, puis sélectionner le menu gestionnaire des tâches • Utiliser la commande Exécuter pour lancer l’application Taskmgr.exe Le Gestionnaire des tâches dispose de trois onglets. Cependant quel que soit l’onglet actif, la barre d’état affiche toujours les mêmes informations : le nombre total de processus, l’utilisation du CPU et l’utilisation de la mémoire virtuelle pour le système. Pour les ordinateurs multiprocesseur, le gestionnaire des tâches permet d’affecter un processus à un processeur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 73 Si vous avez installé un débogueur, le Gestionnaire des tâches peut l’activer pour un processus. 7.1.2. Applications Cet onglet gère les différentes applications en cours d’exécution dans Windows NT. On peut fermer une application, basculer vers une autre ou en lancer une nouvelle. Le menu Fichier permet de lancer une nouvelle application ou de fermer le gestionnaire des tâches. Le menu option permet de modifier la présentation de l’inferface du gestionnaire des tâches Le menu affichage permet de changer la fréquence de rafraîchissement des informations et de modifier la représentation des icônes applicatifs dans le gestionnaire des tâches. Le menu fenêtres permet de modifier la présentation des applications à l’écran. Avec le bouton droit de la souris sur l’icône d’un applicatif en cours d’exécution , on peut modifier la présentation de celui-ci. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 74 7.1.3. Processus Cet onglet dresse la liste des différents processus en cours d’exécution. Pour chacun, on peut voir combien de temps, il a tourné, combien de mémoire, il utilise. On retrouve comme processus et services standard de Windows NT 4.0 : csrss : Sous-système d’exécution client/serveur qui gère les E/S en mode texte, l’arrêt du système et la gestion des erreurs matérielles des sous-systèmes d’environnement. Lsass : Local Security Administration Subsystem. C’est un sous-système qui gère les aspects de l’administration de la sécurité de l’ordinateur. L’ouverture de session utilise ce processus. Nddeagnt : Il gère les requêtes des services DDE du réseau NTVDM : Machine virtuelle DOS NT Services : Il est responsable du démarrage de tous les services 32bits. Smss : Sous-système de gestion de session spoolss : Sous-système de spouleur pour l’impression SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 75 System : Contient les threads du système gérant l’écriture différée du cache système, l’écriture des pages. Taskmgr : L’exécutable du Gestionnaire des Tâches. Winlogon : l’exécutable du processus d’ouverture de session. Les menus Fichier et Options ont les fonctions identiques à l’onglet Application. Le menu Affichage permet de choisir la fréquence de rafraîchissement des informations et de sélectionner le type d’information à visualiser. L’option Sélectionner des colonnes permet de choisir les informations des processus à visualiser. Nom d’image : Nom du processus PID : Numéro du processus. Utilisation de l’UC : pourcentage de temps processeur que les threads du processus ont consommé. Temps UC : Temps total processeur utilisé par le processus. Utilisation de la mémoire : Quantité de mémoire utilisée par le processus. (en Ko) Delta d’utilisation de la mémoire : Différence dans la mémoire utilisée depuis la dernière mise à jour Défaut de pagination : Nombre de fois où les données ont été récupérées sur disque. Delta des défauts de pagination : Différence du nombre d’erreurs de page depuis la dernière mise à jour. Taille de la mémoire virtuelle : Taille virtuelle (ko) Réserve paginée : Quantité de réserve mémoire utilisateur. Réserve non paginée : Quantité de réserve mémoire système. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 76 Priorité de base : Priorité de base du processus. Compte de handles : nombre de handles. Compte de threads : nombre de threads. 7.1.3.1.Modification de la priorité de base La priorité de base d’un processus est habituellement fixée dans le code de l’application. Le Gestionnaire de Tâches peut modifier la priorité de base. Attention, une modification de la priorité de base d’un processus pour en faire un processus Temps réel peut entraver les autres processus. Pour modifier la priorité de base d’un processus, activer l’onglet Processus du Gestionnaire des tâches, puis sélectionner à l’aide du clic droit de la souris le nom du processus. Il suffit alors de choisir la nouvelle priorité. 7.1.4. Performances Cet onglet montre le fonctionnement de Windows NT. On peut voir le pourcentage de CPU utilisé, la quantité de mémoire utilisée... Les menus Option et Fichier ont les mêmes fonctionnalités que précédemment. Le menu Affichage permet de visualiser l’activité du noyau et de modifier la fréquence de rafraîchissement des informations. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 77 L’aperçu dynamique des performances du système est un affichage graphique et numérique. Le Gestionnaire des tâches affiche la taille du cache du système de fichiers 7.2. L’ANALYSEUR DE PERFORMANCES 7.2.1. Description L’Analyseur de performances est un outil graphique conçu pour mesurer les performances du serveur ou d’autres serveurs sur le réseau. Sur chaque ordinateur, on peut mesurer le comportement d’objets tels que les processeurs, la mémoire, le cache, les unités d’exécution ou threads et les processus. La série de compteurs associée à chacun des objets fournit des informations sur l’utilisation des périphériques, la capacité de traitement et l’encombrement interne. Cet outil met à la disposition des administrateurs des fonctions de création de graphes de définition d’alertes, de mise en forme de rapports reflétant l’activité en cours et de consignation de l’activité courante dans une base de mesures. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 78 L’Analyseur de performances est une application du menu Programmes\Outils d’administration, pour ouvrir cette application il n’est pas nécessaire d’avoir de privilège particulier. Remarque : L’exécution de l’Analyseur de performance peut provoquer une dégradation des temps de réponse pour des ordinateurs équipés de microprocesseurs peu puissants. L’activation des compteurs de performances des disques physiques et logiques présente un cas particulier dans la mesure où elle est grande consommatrice de temps CPU. Lorsque qu’on envisage de mesurer les performances des disques physiques et logiques, il est nécessaire d’activer ces compteurs par la commande «DISKPERF» dans une VDM, seul l’administrateur dispose de ce privilège. Exemple : DISKPERF -Y \\EPI-331-WKNT1 pour l’activation des compteurs de performances des disques logiques et physiques de l’ordinateur \\EPI-331-WKNT1. Les compteurs seront réellement activés lors du prochain démarrage du système. 7.2.2. Gestion des informations L’Analyseur de performances de Windows NT analyse en fait le comportement des objets du système. Un objet est un mécanisme standard d’identification et d’utilisation d’une ressource du système. Les objets sont créés pour représenter des processus individuels, des sections de mémoire partagés et des périphériques physiques. Les compteurs sont groupés par type d’objet. Un ensemble particulier de compteurs existe pour le microprocesseur, la mémoire, le cache, le disque dur et les autres types d’objet qui génèrent des informations statistiques. Chaque type d’objet peut avoir plusieurs instances, par exemple si le système comporte deux disques durs, le type d’objet Disque physique aura deux instances. Certains types d’objet, tels que mémoire et serveur ont une seule instance. Les processus et les threads sont deux types d’objets particulièrement liés. Un processus peut être une application (Word, Excel), un service (explorateur d’ordinateurs, enregistreur d’événements) ou un sous-système (spouleur d’impression). Les threads sont des objets internes aux processus qui exécutent des instructions de programme. Elles permettent la coexistence d’opérations simultanées dans un processus, en exécutant différentes parties de son programme sur plusieurs processeurs en même temps. Chaque thread qui s’exécute sur un système apparaît donc comme une instance du type d’objet Thread et est identifiée par association avec son processus parent. Les instances du type d’objet Processus sont identifiées par des nombres lorsqu’ils s’agit de processus internes du système, ou par le nom du fichier exécutable dans les autres cas. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 79 Concernant le comportement des objets , des compteurs et des instances, l’Analyseur de performances propose quatre modes d’affichage différents des informations : • graphe, • journal ou base de mesures, • alerte, • rapport. Pour chaque mode d’affichage, les paramètres peuvent être stockés dans des fichiers qu’il suffira d’ouvrir à partir du menu «Fichier» pour restaurer un mode d’affichage, on trouve ainsi : • *.PMC pour les fichiers de paramètres de graphe, • *.PML pour les fichiers de paramètres de journal, • *.PMA pour les fichiers de paramètres d’alerte, • *.PMR pour les fichiers de paramètres de rapport. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 80 7.2.3. Graphe Le graphe permet d’analyser les performances courantes : • d’un ordinateur ou d’une application, • en permanence pour détecter les goulots d’étranglements intermittents, • pour recenser les raisons motivant un accroissement de capacité de la configuration. Pour créer un graphe, exécuter la commande «Affichage/Graphe» qui provoque l’ouverture d’une fenêtre de graphe vide. Pour ajouter des sélections au graphe, exécuter la commande «Edition/Ajouter au graphe». Dans la boîte de dialogue <Ajouter au graphe> apparaît les paramètres par défaut du serveur affiché dans la zone <Ordinateur>, il est possible de sélectionner un autre ordinateur en cliquant sur le bouton Parcourir à l’extrémité de cette zone. Dans la zone de liste <Objet>, choisir l’objet à analyser, les zones <Compteur> et <Instance> affichent alors les éléments disponibles pour cet objet. Dans la zone <Compteur>, choisir un ou plusieurs compteurs. Pour plus d’informations sur le compteur, cliquer sur le bouton <Expliquer>. Dans la zone <Instance>, choisir une ou plusieurs instances en fonction des besoins. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 81 Cliquer sur le bouton <Ajouter> lorsque la sélection de l’objet, du compteur et de l’instance est terminée. Répéter la procédure pour chaque objet devant être analysé et pour afficher le graphe, cliquer enfin, sur le bouton <Terminer>. Les boutons <Couleur>, <Echelle>, <Largeur> et <Style> permettent d’agir sur la présentation et la lisibilité du graphe. La liste des sélections apparaît en légende dans le bas de la fenêtre du graphe et l’Analyseur de performances affiche les différentes valeurs des sélections sur le graphe. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 82 Chaque valeur affichée est la moyenne des deux dernières lectures de données, séparées par la durée de l’intervalle de temps, ce qui est visible au niveau de la barre des valeurs qui affiche toujours des grandeurs réelles. L’enregistrement des paramètres d’un graphe dans un fichier de paramètres s’effectue par la commande «Fichier/Enregistrer les paramètres du graphe sous» (création d’un fichier *.PMC). Pour un graphe, le menu «Options» permet de personnaliser les graphes et de modifier la méthode de mise à jour des valeurs. Pour modifier les options d’un graphe, exécuter la commande «Options/Graphe...». Dans la boîte de dialogue <Options du graphe> il est possible de masquer ou d’afficher les lignes de quadrillage verticales ou horizontales, les labels, la barre des valeurs, la légende ainsi que la zone des informations de la légende. On peut aussi modifier la valeur maximale verticale de la courbe et la fréquence (en secondes) d’affichage des valeurs des compteurs sur le graphe. Pour la lisibilité, on peut choisir de représenter les informations collectées sous la forme d’un histogramme (exemple d’un objet comportant plusieurs instances). Enfin, les informations affichées peuvent être mises à jour manuellement. Dans ce cas, la réactualisation s’effectuera, soit en utilisant le bouton <Mettre à jour les données du compteur> dans la barre des outils, soit en exécutant la commande «Options/Réactualiser». 7.2.4. Alerte Les alertes permettent de poursuivre un travail tandis que l’Analyseur de performances détecte des événements et les signale selon les modalités définies au préalable. Le journal d’alerte permet d’analyser plusieurs compteurs à la fois. Lorsqu’un compteur dépasse une valeur donnée, la date et l’heure de l’événement sont enregistrées dans le journal d’alerte, SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 83 le nombre maximum d’enregistrements est limité à 1000, après quoi chaque nouvel événement écrase le plus ancien. Pour créer un journal d’alerte, exécuter la commande «Affichage/Alerte» qui provoque l’affichage d’une fenêtre Alerte vide. Pour ajouter des sélections d’alerte, exécuter la commande «Edition/Ajouter aux alertes». A partir de la boîte de dialogue <Ajouter aux alertes> apparaissent les paramètres par défaut du serveur affiché dans la zone <Ordinateur>, il est possible de sélectionner un autre ordinateur en cliquant sur l’extrémité de cette zone. A cet égard, il est à noter que dans un même journal d’alerte, il est possible de sélectionner des objets sur divers ordinateurs. Dans la liste déroulante <Objet>, choisir l’objet à analyser, les zones <Compteur> et <Instance> affichent alors les éléments disponibles pour cet objet. Dans la zone <Compteur>, choisir un ou plusieurs compteurs. Pour plus d’informations sur le compteur, cliquer sur le bouton <Expliquer>. Dans la zone <Instance>, choisir une ou plusieurs instances en fonction des besoins. Dans la zone «Alerter si», choisir une option et ajouter une valeur appropriée pour ce compteur. Dans la zone «Lancer un programme au moment de l’alerte», choisir une option et indiquer le chemin complet du programme ou de la macro à exécuter lorsque l’alerte est déclenchée. La ligne d’alerte est alors passée au programme ou à la macro. Répéter la procédure pour chaque objet devant être analysé dans le journal d’alerte, cliquer enfin, sur le bouton «Terminer». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 84 L’enregistrement des paramètres des alertes dans un fichier de paramètres s’effectue par la commande «Fichier /Enregistrer les paramètres d’alerte sous» (création d’un fichier *.PMA). La liste des sélections apparaît dans la zone «Légende d’alerte» et les alertes résultantes s’affichent dans la zone «Journal d’alerte», chaque valeur d’alerte est la moyenne des deux dernières lectures, séparées par la durée de l’intervalle de temps. Si une alerte se produit alors que la fenêtre «Alerte» n’est pas active , une icône d’alerte apparaît dans la barre d’état de l’Analyseur de performances en indiquant le nombre d’alertes qui se sont produites depuis le dernier affichage de la fenêtre «Alerte». Pour modifier les options d’alerte, exécuter la commande «Options/Alerte». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 85 La boîte de dialogue <Options d’alerte> permet de porter les indications concernant : • le basculage vers l’affichage des alertes dans l’analyseur de performances, • la consignation de l’événement dans le journal application de l’Observateur des événements, • l’envoi d’un message réseau vers un ordinateur destinataire, le service Messagerie doit être démarré et le nom réseau défini sur l’ordinateur du destinataire, • la fréquence de mise à jour qui peut être manuelle ou périodique, dans ce dernier cas il est possible de préciser un intervalle de temps exprimé en secondes entre deux mises à jour automatiques du journal d’alerte. 7.2.5. Rapport Le Rapport permet d’afficher, sous un format simplifié, des valeurs en constante évolution. Avec l’Analyseur de performances, on peut créer des rapports où sont enregistrées des informations sur les valeurs des compteurs et instances des objets sélectionnés. Ces informations peuvent être imprimées et constituer ainsi des instantanés, elles peuvent également être exportées. Pour créer un rapport exécuter la commande «Affichage/Rapport» qui provoque l’affichage d’une fenêtre Rapport vide. Pour ajouter des sélections à un rapport, exécuter la commande «Edition/Ajouter au rapport». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 86 A partir de la boîte de dialogue <Ajouter au rapport> apparaissent les paramètres par défaut du serveur affiché dans la zone <Ordinateur>, il est possible de sélectionner un autre ordinateur en cliquant sur l’extrémité de cette zone. A cet égard, il est à noter que pour un même rapport, il est possible de sélectionner des objets sur divers ordinateurs. Dans la zone de liste <Objet>, choisir l’objet à analyser, les zones <Compteur> et <Instance> affichent alors les éléments disponibles pour cet objet. Dans la zone <Compteur>, choisir un ou plusieurs compteurs. Pour plus d’informations sur le compteur, cliquer sur le bouton <Expliquer>. Dans la zone <Instance>, choisir une ou plusieurs instances en fonction des besoins. Répéter la procédure pour chaque objet devant être analysé dans le rapport, cliquer enfin, sur le bouton «Terminer». L’enregistrement des paramètres du rapport dans un fichier de paramètres s’effectue par la commande «Fichier /Enregistrer les paramètres du rapport sous...» (création d’un fichier *.PMR). SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 87 La liste des sélections par ordinateur et par objet apparaît dans la zone de rapport, l’Analyseur de performances affiche les différentes valeurs des sélections dans le rapport. Chaque valeur affichée correspond à la moyenne des deux dernières lectures séparées par la durée de l’intervalle de temps. Pour modifier les options du rapport, exécuter la commande «Options/Rapport...». • La boîte de dialogue <Options du rapport> permet de porter les indications concernant la fréquence de mise à jour qui peut être manuelle ou périodique , dans ce dernier cas il est possible de préciser un intervalle de temps exprimé en secondes entre deux mises à jour automatiques du rapport. 7.2.6. Journal Le journal est l’élément qui permet de consigner l’activité en cours, en enregistrant les informations relatives aux objets de Windows NT, en vue d’une consultation ultérieure. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 88 Les fichiers journaux contiennent des données détaillées permettant de détecter les goulots d’étranglement ou d’effectuer d’autres types d’analyse. Pour avoir une signification, le journal doit couvrir des périodes suffisamment longues permettant d’afficher des tendances. Pour créer un journal, exécuter la commande «Affichage/Journal» qui provoque l’affichage d’une fenêtre journal vide. Pour ajouter des sélections au journal, exécuter la commande «Edition/Ajouter au journal». A partir de la boîte de dialogue <Ajouter au journal> apparaît les paramètres par défaut du serveur affiché dans la zone <Ordinateur>, il est possible de sélectionner un autre ordinateur en cliquant sur l’extrémité de cette zone. A cet égard, il est à noter que dans un même journal, il est possible de sélectionner des objets sur divers ordinateurs. Dans la zone <Objets>, choisir un ou plusieurs objets à analyser et cliquer sur le bouton «Ajouter». Répéter la procédure pour chaque objet devant être analysé dans le journal, cliquer enfin, sur le bouton «Terminer». L’enregistrement des paramètres du journal dans un fichier de paramètres s’effectue par la commande «Fichier /Enregistrer les paramètres du journal sous» (création d’un fichier *.PML). Dans la fenêtre du journal sont affichés les objets et les ordinateurs correspondant aux sélections. Le menu <Options> du journal va permettre d’indiquer les caractéristiques du fichier journal (*.LOG) et les dispositions à prendre pour la consignation et la méthode de mise à jour des valeurs du journal. Pour modifier les options du journal, exécuter la commande «Options/Journal». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 89 La boîte de dialogue <Options du journal> permet de porter les indications concernant : • le chemin d’accès complet et le nom du fichier journal, • l’intervalle d’écriture dans le fichier journal (1 à 3600 secondes), • l’état du journal (démarré ou arrêté). Les fichiers journaux sont plus simples à exploiter lorsqu’on ajoute des commentaires sur des signets en divers endroits lors de la consignation. Les signets font office d’aidemémoire en mettant l’accent sur des points cruciaux. Il est impossible d’ajouter des signets dans un journal qui est fermé. Pour ajouter un signet dans un journal il faut, soit cliquer sur le bouton <Place un signet en commentaire dans le journal>, soit exécuter la commande «Options/Signet». Attention, la commande Signet devient accessible dès que l’enregistrement dans le journal commence. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 90 7.2.6.1.Gestion des journaux Les fichiers journaux existants fournissent une mine d’informations pour le dépannage ou la planification. Il est beaucoup plus aisé d’examiner en détail des informations dans un fichier journal plutôt qu’au fur et à mesure que les événements se produisent. On peut faire défiler un fichier journal dans une fenêtre temporelle. Les fichiers journaux peuvent servir à : • représenter des graphiques, • définir des alertes, • créer des rapports. En configurant la fenêtre temporelle en fonction des besoins, il sera possible d’analyser une période critique. Pour sélectionner un fichier journal existant, exécuter la commande «Options/Données depuis...» SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 91 Dans la boîte de dialogue «Données depuis...» choisir un fichier journal existant. Pour modifier la fenêtre temporelle en fonction des informations consignées dans le fichier journal, exécuter la commande «Edition/Fenêtre temporelle». La boîte de dialogue «Trame temporelle du fichier journal» va permettre de définir ou de modifier de deux manières les points de départ et d’arrêt de la période à analyser. La première manière consiste à faire glisser sur une barre des curseurs de départ et d’arrêt pour spécifier l’intervalle de temps auquel correspond la quantité d’information à afficher. La seconde manière consiste à utiliser des signets comme points de départ et d’arrêt. Il faut sélectionner les signets appropriés et, selon les cas, choisir soit le bouton «Déclarer comme départ», soit le bouton «Déclarer comme arrêt». Il est possible de combiner les deux manières. 7.2.6.2.Représentation graphique La représentation graphique d’un fichier journal permet de suivre l’évolution des valeurs des compteurs pendant un période de temps spécifiée. Pour représenter un fichier journal sous une forme graphique, il faut : • ouvrir le fichier journal dans une fenêtre «Graphe», • définir éventuellement dans un fenêtre temporelle des points de départ et d’arrêt, • sélectionner les compteurs représentatifs à partir du menu «Edition», • modifier si nécessaire la présentation à partir du menu «Options», SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 92 Dans le cas d’une représentation sous forme de graphe, lorsqu’on fait glisser le curseur des points de départ et d’arrêt de la fenêtre temporelle, il y a déplacement de deux lignes verticales grises sur le graphe. Enfin la commande «Fichier/Exporter le graphe...» est utilisée pour exporter les données du graphe affiché vers un tableur ou vers un programme de base de données. Les données sont enregistrées dans un fichier portant l’extension .TSV. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 93 7.2.6.3.Définition d’alertes La définition d’alertes à partir d’un fichier journal permet de voir quels sont les compteurs qui ont dépassé ou n’ont pas atteint diverses valeurs d’alerte. Pour définir des alertes dans un fichier journal, il faut : • ouvrir le fichier journal dans une fenêtre «Alerte», • définir éventuellement dans un fenêtre temporelle des points de départ et d’arrêt, • sélectionner les compteurs représentatifs et définir les valeurs d’alerte à partir du menu «Edition», • modifier si nécessaire la fréquence de mise à jour à partir du menu «Options», Enfin la commande «Fichier/Exporter les alertes...» est utilisée pour exporter les données d’alerte affichées vers un tableur ou vers un programme de base de données. Les données sont enregistrées dans un fichier portant l’extension .TSV. 7.2.6.4.Création de rapport La création d’un rapport simple à partir d’un fichier journal permet de représenter les valeurs des compteurs sur une trame temporelle sélectionnée. Pour créer un rapport à partir d’un fichier journal, il faut : • ouvrir le fichier journal dans une fenêtre «Rapport», SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 94 • définir éventuellement dans un fenêtre temporelle des points de départ et d’arrêt, • sélectionner les compteurs représentatifs à partir du menu «Edition», Enfin la commande «Fichier/Exporter le rapport...» est utilisée pour exporter les données du rapport affiché vers un tableur ou vers un programme de base de données. Les données sont enregistrées dans un fichier portant l’extension .TSV. 7.2.6.5.Reconsignation des données dans un fichier journal Les fichiers journaux sont en général des fichiers volumineux, la reconsignation des données permet de les condenser de façon significative. Ceci est rendu possible par les actions suivantes : • augmentation l’intervalle de consignation, • suppressions d’objets inutiles, • modification des points de départ et d’arrêt de la fenêtre temporelle. Les données produites par la reconsignation peuvent être ajoutées à un fichier journal existant (plus ancien) ou placées dans un nouveau fichier journal. Pour recréer un fichier journal, à partir d’une fenêtre «Journal» exécuter la commande «Options/Données depuis...» et sélectionner le fichier journal d’où seront extraites les données. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 95 Après avoir valider l’ouverture du fichier journal, utiliser les commandes du menu «Edition» suivantes : • «Ajouter au journal» pour choisir les objets devant être consignés dans le nouveau journal, • «Supprimer du journal» pour supprimer les objets inutiles dans le nouveau journal, • «Fenêtre temporelle» pour modifier les points de départ et d’arrêt de la nouvelle consignation. A partir de la boîte de dialogue «Options du journal» : • choisir le nom du fichier journal à créer ou d’un fichier journal existant, • modifier éventuellement l’intervalle de consignation. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 96 Cliquer enfin sur le bouton «Reconsigner journal» pour reconsigner les données. Selon le cas les données sont reconsignées dans un nouveau fichier journal ou ajoutées en fin d’un fichier journal existant. 7.3. L’ADMINISTRATEUR DE DISQUES 7.3.1. Description L’administrateur de disques de Windows NT est un outil graphique de gestion des ressources disques. Il intègre les fonctionnalités offertes par les outils de gestion de disques tels que FDISK de MS-DOS L’application Administrateur de disques ne peut être ouverte que par l’administrateur ou un membre du groupe des administrateurs. Si la partition système du disque dur interne de l’ordinateur est réalisé au moment de l’installation de Windows NT, les modifications apportées à ce disque ou le partionnement d’un nouveau disque dur supplémentaire ne peut être réalisé que par l’administrateur de disques. La plupart des modifications apportées aux partitions prennent effet immédiatement après leur validation. Quelquefois, un message indique que les modifications réalisées exigent un redémarrage de l’ordinateur. Par exemple, dans le cas de l’extension d’un agrégat de partitions, du verrouillage d’un volume ou du rétablissement des informations relatives à la configuration du disque. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 97 Important : En préalable aux opérations de création de lecteurs logiques, il est nécessaire de rompre toutes les connexions avec des lecteurs réseaux. En effet, pour les nouveaux lecteurs logiques, Windows NT utilise les noms d’unité logiques libres à la suite des lecteurs locaux : C:, D:, etc. (y compris les lecteurs de CDROM). Aperçu des opérations qui peuvent être réalisées avec l’Administrateur de disques : • création et suppression de partitions sur un disque dur et de lecteurs logiques dans une partition étendue, • formatage et attribution de noms aux volumes, • affichage des informations d’état sur les disques, les partitions et l’espace libre, • affectation des lettres de lecteur et modification pour les volumes de disque dur et des périphériques CDROM, • création, modification et suppression d’agrégats de partitions, • tolérance de panne pour NT Server 7.3.2. Partitionnement La configuration d’un disque dur physique sous Windows NT permet de créer, dans l’espace libre, les éléments suivants : SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 98 • une seule partition principale, • une partition étendue, • un maximum de quatre partitions (y compris la partition principale), • un nombre de lecteurs logiques qui n’est limité que par l’espace libre de la partition étendue. 7.3.2.1.Partition principale Une partition principale est une partie d’un disque physique qui peut être marquée en vue d’une utilisation par un système d’exploitation. Une partition principale ne peut pas être sous-partitionnée. Un disque physique peut contenir au maximum quatre partitions. Utiliser la commande «Partition/Créer» pour créer une partition principale. 7.3.2.2.Partition étendue Une partition étendue peut recouvrir tout ou partie de l’espace libre d’un disque physique. L’espace libre d’une partition étendue peut être sous-partitionnée en lecteurs logiques. Un disque physique ne peut contenir qu’une seule partition étendue. Les espaces libres d’une partition étendue peuvent également être utilisés pour la création d’agrégats de partitions et d’autres types de volume à des fins de tolérance de pannes. Utiliser la commande «Partition/Créer une partition étendue» pour créer une partition étendue. 7.3.2.3.Lecteur logique L’espace libre d’une partition étendue ne peut être utilisée qu’à condition de le souspartitionner en lecteur(s) logique(s).Un lecteur logique recouvre tout ou partie de l’espace libre d’une partition étendue. Pour être exploité, un lecteur logique doit être formater avec l’un des systèmes de fichiers supportés par Windows NT (FAT et NTFS). Utiliser la commande «Partition/Créer» pour créer un lecteur logique. Avant de pouvoir formater et stocker des fichiers et des répertoires sur des lecteurs logiques nouvellement crées, il faut valider les modifications effectuées par la commande «Partition/Appliquer les changements maintenant...». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 99 L’exécution de cette dernière commande provoque la mise à jour dynamique de la table des partitions et signale que les changements intervenus nécessitent la création d’une nouvelle disquette de réparation d’urgence. Ensuite l’opération de formatage peut avoir lieu en utilisant la commande «Outils/Formater...». La boîte de dialogue de la commande «Outils/Formater...» permet de choisir un système de fichiers, un nom de volume et d’effectuer un formatage rapide (dans ce cas , il n’y aura pas de dépistage des secteurs défectueux). SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 100 Pour le formatage des partitions, Windows NT propose soit le système FAT, soit le système NTFS, pour changer le système de fichier FAT en NTFS, on aura intérêt à utiliser CONVERT.EXE qui permet la récupération de la totalité des fichiers et des répertoires. 7.3.2.4.Agrégats de partitions L’agrégat de partition est un mécanisme propre à Windows NT qui permet d’optimiser l’occupation de l’espace disque. Un agrégat de partitions s’obtient en associant des zones d’espace libre de tailles variées situées sur un ou plusieurs disques (32 au maximum) pour former un important volume logique. Pour créer un agrégat de partitions, il faut sélectionner plusieurs zones d’espace libre (maintenir la touche <CTRL> enfoncée et cliquer sur les zones) puis, exécuter la commande «Partition/Créer un agrégat de partitions». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 101 Dans la boîte de dialogue, taper la taille de l’agrégat de partitions à créer. L’Administrateur de disques affecte alors une seule lettre de lecteur pour l’ensemble des zones constituant l’agrégat. (la suppression de partitions pour créer de l’espace libre qui sera ensuite combiné en un agrégat est un moyen pour libérer des lettres de lecteurs ou noms d’unité logique). Avant de formater l’agrégat de partitions il faut mettre à jour les informations de configuration des disques par la commande «Partition/Appliquer les changements maintenant». Contrairement aux créations de partition le système doit être redémarré. Les agrégats de partitions peuvent être formatés soit avec le système FAT, soit avec le système NTFS. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 102 Les extensions d’agrégats de partitions ne pourront s’effectuer que sur des agrégats de partitions supportant le système de fichiers NTFS. Pour agrandir un agrégat de partitions NTFS, il faut d’abord sélectionner l’agrégat de partitions et une ou plusieurs zones d’espace libre, puis exécuter la commande «Partition/Etendre l’agrégat de partitions». Ici encore, on aura la possibilité d’indiquer la taille de l’agrégat de partitions. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 103 Dans ce cas le système est redémarré et l’Administrateur de disques formate la nouvelle zone sans affecter les fichiers et les répertoires existants. Pour supprimer un agrégat de partitions il suffit d’utiliser «Partition/Supprimer» après sélection de l’agrégat à supprimer. la commande Remarques : Un lecteur logique NTFS peut servir de base pour la création d’un agrégat de partitions, dans ce cas on pratique comme s’il s’agissait de l’extension d’un agrégat de partitions. Il est impossible de diminuer la taille d’un agrégat de partitions. 7.3.2.5.Agrégat par bandes Les agrégats par bandes sont similaires aux agrégats de partitions en ce qu’ils utilisent l’espace libre provenant de la combinaison de deux à 32 disques différents. Le lecteur d’un agrégat peut provenir d’espace discontinu. La différence entre les agrégats par bandes et les agrégats de partitions est que chaque élément ou bande d’un agrégats par bandes doit être localisé sur un disque différent, et que les zones d’espace libre dans les agrégats par bandes doivent avoir chacune à peu près la même taille. Il faut donc disposer d’un minimum de deux disques (maximum 32 disques). Attention, pour NT Server l’agrégat par bandes est avec parité. Donc il nécessite au minimum 3 disques. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 104 Dans un agrégat par bandes, les données sont écrites sur la première zone du premier disque, le processus d’écriture passant ensuite au disque suivant, puis au suivant, et ainsi de suite ; le processus de lecture se fait selon le même modèle. Cette solution logicielle proposée par Windows NT présente l’inconvénient de ne pas pouvoir englober la partition système. De nombreuses solutions matérielles autorisent le changement d’un des disques pendant le fonctionnement (HOT PLUG). La solution de Windows NT reste cependant abordable financièrement. Pour la création d’un agrégat par bandes, il faut sélectionner (en utilisant la touche <CTRL>) au minimum deux zones d’espace libre sur deux disques. Pour éviter de perdre de l’espace inutilement, les deux zones auront la même taille. Il suffit alors, d’exécuter la commande «Partition/Créer un agrégat par bandes». L’Administrateur de disques indique les tailles minimale et maximale possibles pour l’agrégat par bandes. L’Administrateur de disques divise la taille totale par le nombre de disques pour créer des partitions non formatées de tailles égales (ajustement) sur chacun des disques sélectionnés. Il affecte une seule lettre de lecteur pour l’ensemble des partitions pour former l’agrégat de partitions par bandes. Pour supprimer un agrégat par bandes, il faut le sélectionné puis exécuter la commande «Partition/Supprimer». 7.3.3. Informations de configuration de disque En plus de la disquette de réparation d’urgence, l’Administrateur de disques donne la possibilité d’enregistrer et de restaurer les informations de configuration des disques telle qu’elle est définie actuellement (lettres des lecteurs, agrégats et disques miroir). Pour enregistrer les informations de configuration des disques sur une disquette, utiliser la commande «Partition/Configuration/Enregistrer». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 105 La disquette utilisée doit avoir été formatée au préalable, elle contiendra le fichier SYSTEM Pour restaurer les informations de configuration des disques à partir de la disquette, utiliser la commande «Partition/Configuration/Restaurer». Attention, dans ce cas les informations de la configuration courante seront remplacées par celles enregistrées antérieurement sur la disquette. La restauration est suivie d’un redémarrage de l’ordinateur. Lorsque sur un ordinateur des installations multiples de Windows NT ont été réalisées, il est nécessaire de mettre à niveau, pour chaque installation, la configuration des disques. Pour réaliser cette opération, utiliser la commande «Partition/Configuration/Rechercher». SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 106 Une exploration permet de rechercher la configuration des disques des autres installations. Après la sélection d’une installation, suivie de sa validation, la configuration courante des disques est remplacée par celle de l’installation choisie. Cette opération est suivie d’un redémarrage de l’ordinateur. Pour les serveurs NT 4, il existe des mécanismes de tolérances de pannes. On les retrouve dans l’administrateur de disques avec les menus Miroir et Agrégat par bandes avec parité. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 8. 8.1. 107 LES COMMANDES WINDOWS NT LA COMMANDE AT Cette commande permet de programmer l’exécution d’une commande ou d’un programmes sur un ordinateur aux date et heure spécifiées Syntaxe pour lancer un programme en déféré : AT [\\ordinateur] heure [/INTERACTIVE] [/EVERY :date[,...] | /NEXT :date[,...]] « commande » Syntaxe pour gérer la liste d’attente des programmes d’exécution. AT [\\ordinateur] [id] [/DELETE] | /DELETE [/YES]] \\ordinateur : spécifie l’ordinateur distant. Par défaut la commande AT planifie sur l’ordinateur local. Id : numéro d’identificateur au lancement d’une commande AT. /DELETE : supprime une commande planifiée. Si l’id est omis, toutes les commandes sont supprimées. /YES : Evite la demande de confirmation lors d’une suppression d’une commande planifiée. Heure : Heure de l’exécution de la commande (format : hh:mm) /INTERACTIVE : affiche l’exécution sur le bureau. /EVERY : date [,...] : planifie les processus répétitifs. Exécute la commande tous les jours spécifiés de la semaine ou du mois (1à 31). /NEXT :date : exécute la commande lors de la prochaine occurrence du jour de la semaine ou du mois. Commande : commande Windows NT ou programme de commandes à exécuter. La commande AT ne fonctionne que si le service Planning a démarré. Utiliser l’icône Services du Panneau de configuration pour paramètrer le service Planning. Si un processus doit s’exécuter sans utilisateur connecté, il ne faut pas utiliser l’option /INTERACTIVE. Sinon le processus interactif tentera de se connecter au bureau actif et échouera. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 108 Exemple de la planification en supposant que backup soit un fichier batch : AT 3:00 backup => Le processus est planifier pour 3h du matin. AT 0:00 /every :lundi,jeudi backup tous les lundi et jeudi à 0h00. => Le processus est planifier pour s’exécuter Le Kit de ressources Techniques Windows NT propose un outil Winat.EXE. Celle-ci permet de planifier des processus par une interface très conviviale. l’utilitaire Winat 8.2. LA COMMANDE START Cette commande permet d’exécuter un programme dans un environnement défini. Syntaxe : START [titre] [/D chemin] [/I] [/MIN] [/MAX] [SEPARATE] [/LOW | /NORMAL | /HIGH | /REALTIME] [/WAIT] [/B] [nom_de_fichier] [paramètres] titre : titre à afficher dans la barre de titre. Chemin : représente le répertoire de démarrage. /I : transmet l’environnement de démarrage de Cmd.exe à la nouvelle fenêtre et non pas l’environnement courant. /MIN : ouvre la fenêtre sous forme réduite. /MAX : ouvre la fenêtre sous forme agrandie. /SEPARATE : démarre les programmes win16 bits dans des espaces mémoires distincts. /LOW : démarre le programme avec une priorité basse. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 109 /NORMAL : démarre le programme avec une priorité normale. /HIGH : démarre le programme avec une priorité haute. /REALTIME : démarre le programme avec une priorité temps réel. /WAIT : démarre l’application et attend qu’elle se termine. /B : ne crée pas de nouvelle fenêtre. Amoins d’être activé par l’application, la commande CTRL+C est ignoré. Pour interrompre l’application, utiliser CTRL+Pause. Nom_de_fichier : désigne la commande ou le programme à démarrer. Paramètres : représente les paramètres à transmettre à la commande ou au programme. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 110 9. PROFILS UTILISATEURS Windows NT intègre automatiquement la personnalisation sur un ordinateur. Ce mécanisme permet à chaque utilisateur d’avoir son propre environnement de travail. C’est à dire : • Les utilisateurs travaillant sur le même ordinateur ont chacun leur propre environnement. • Un utilisateur travaillant sur plusieurs ordinateurs obtient le même environnement de travail. 9.1. FONCTIONNEMENT Le principe de fonctionnement repose sur la base de registres et les dossiers Profiles. La clé HKCU contient l’environnement de travail de l’utilisateur. Cette clé est un mappage de la sous-clé HKU\SID. Le terme SID est l’identificateur de sécurité d’un utilisateur qui a ouvert la session. La deuxième sous-clé HKU\.DEFAULT permet au système d’exploitation de mettre en place l’environnement de travail d’un nouveau utilisateur. Les clés HKU et KHCU se trouvent dans la ruche NTUSER.DAT. Chaque profil a sa propre ruche (NTUSER.DAT). Il existe donc plusieurs fichiers NTUSER.DAT pour une machine possèdant plusieurs profils locaux. Le système d’exploitation construit la clé HKU et HKCU à partir du fichier NTUSER.DAT de l’utilisateur par défaut et du fichier NTUSER.DAT de l’utilisateur courant. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 111 La clé HKLM ne dépend pas d’un profil utilisateur. La donnée ProfileImagePath de KHLM\Soltware\Microsoft\Windows_NT\CurrentVersion\ProfileList\SID_n° permet de retrouver les ruches NTUSER.DAT pour la construction des clés HKU et HKCU. Les n° SID des utilisateurs Pour un n° SID correspond des dossiers d’environnement dont le chemin est indiqué par ProfileImagePath La deuxième partie de l’environnement d’un utilisateur est représentée par ses dossiers personnels. Ceux-ci se trouvent sous la racine Profiles, dans le dossier qui porte le nom de l’utilisateur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 112 Le dossier Profiles contient un dossier par utilisateur. Ce dossier contient l’environnement de travail de l’utilisateur. On retrouve dans un dossier utilisateur les dossiers et les fichiers suivants : • bureau : contient les fichiers, les dossiers et les raccourcis présents sur le bureau de l’utilisateur. • données d’applications : contient des données spécifique à une application. Par exemple, une application dont les données doivent être mémorisées dans les dossiers de l’utilisateur ayant ouvert une session. • menu Démarrer : contient les commandes du menus Programmes du bouton Démarrer. • modèles : contient les modèles de l’utilisateur. • Personnel : contient les dossiers et les fichiers de l’utilisateur. • Préférés : contient les raccourcis des accès préférés de l’utilisateur. • Recent : contient les raccourcis des 20 dernières accès à des fichiers par l’utilisateur. Ces informations sont affichées par le menu Documents du bouton Démarrer • SendTo : contient les raccourcis du menu Envoyer vers. Ce menu s’obtient quand on fait un clic droit de la souris sur un fichier ou un répertoire. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 113 • Voisinage d’impression : permet de personnaliser le menu Imprimante du bouton Démarrer • Voisinage réseau : permet de personnaliser l’icône Voisinage réseau de l’utilisateur. • NTUSER.DAT : la ruche des clés HKU et HKCU de l’utilisateur. • NTUSER.DAT.LOG : contient le journal des clés HKU et HKCU de l’utilisateur. 9.2. CONFIGURATION Il existe trois types de profil : • le profil local • le profil errant • le profil obligatoire 9.2.1. le profil local L’environnement de travail est affiché à partir du fichier NTUSER.DAT de la station de travail. Tous les utilisateurs disposant d’un profil local possèdent leurs propres fichiers NTUSER.DAT. 9.2.2. le profil errant L’environnement de travail affiché sur la station de travail provient d’un fichier NTUSER.DAT d’un serveur NT. 9.2.3. le profil obligatoire L’environnement de travail affiché sur la station de travail provient d’un fichier NTUSER.MAN d’un serveur NT. Ce profil n’est pas modifiable pas l’utilisateur. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 114 9.2.4. visualisation des profils L’onglet Profils utilisateurs de l’icône Système du Panneau de Configuration montre le type de profil de l’utilisateur. Si une session administrative est ouverte sur la station, tous les profiles de la station sont décrit dans l’onglet Profils utilisateurs. Les trois boutons (Supprimer, Modifier le type et Copier vers) ne sont pas toujours présents. Cela dépend des droits de l’utilisateur ayant ouvert une session. Le bouton Supprimer permet de supprimer un profil. Le bouton Modifier le type permet de basculer de profil local en profil errant. Le bouton Copier vers permet de cloner un profil. SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 9.3. 115 SYNOPTIQUE DES PROFILS Winlogon Winlogon HKLM\Software\Microsoft\Windows HKLM\Software\Microsoft\WindowsNT\CurrentVersion\ProfileList\Sid_n° NT\CurrentVersion\ProfileList\Sid_n° NTUSER.DAT sur la station NTUSER.DAT sur le serveur Profil local Profil errant SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique NTUSER.MAN sur le serveur Profil obligatoire Mars 1998 Windows NT - Système SOMMAIRE 1. PRESENTATION GENERALE 1.1. caractéristiques 1.2. les versions 1 1 1 2. INSTALLATION 2.1. Les conditions pour l’installation de Windows NT Workstation et server 2.1.1. Conditions matérielles 2.1.2. Autres conditions 2.2. Programmes d’installation 2.2.1. Winnt.exe 2.2.2. Winnt32.exe 2.2.3. La syntaxe de la commande d’installation 2.3. installation 2.3.1. Organisation du disque système 2.3.2. Disquette de réparation d’urgence 2.3.3. Plates-formes d’installation 2.3.4. Méthodes d’installation 2.3.5. Type d’installation 2.3.6. Achèvement de l’installation 2.4. Conséquences de l’installation 2.5. Suppression de Windows NT 2.5.1. Partition FAT 2.5.2. Partition NTFS 3 3 3 3 4 4 4 4 5 5 7 7 8 9 10 10 10 11 11 3. ARCHITECTURE 3.1. Mode noyau et mode utilisateur 3.2. Modules de l’architecture de Windows NT 3.2.1. Couche d’abstraction du matériel 3.2.2. Le micronoyau 3.2.3. Services de l’exécutif de Windows NT 3.2.4. Sous-système d’environnement 3.3. Arborescence du système NT 3.3.1. Répertoire racine 3.3.2. Répertoire WINNT 3.3.3. Répertoire WINNT\REPAIR 3.3.4. Répertoire WINNT\PROFILES 3.3.5. Répertoire WINNT\SYSTEM 3.3.6. Répertoire WINNT\SYSTEM32 3.3.7. Répertoire WINNT\SYSTEM32\CONFIG 3.3.8. Répertoire WINNT\SYSTEM32\DRIVERS 3.3.9. Répertoire WINNT\SYSTEM32\SPOOL 13 14 15 16 16 18 24 26 27 27 27 28 28 28 28 28 29 4. PROCESSUS DE DEMARRAGE 4.1. Les fonctions de NTLDR 30 30 SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 4.2. Le fichier BOOT.INI 4.3. Détection du matériel 4.4. Sélection d’une configuration 4.5. Chargement du noyau 4.6. Amorçage du noyau 4.7. Chargement des services 4.7.1. Elément de données BootExecute 4.7.2. Clé Memory Management 4.7.3. Clé DOS Devices 4.7.4. Clé Subsystems 4.8. Ouverture de session 4.9. synoptique du démarrage de Windows NT 4.10. Changer les options de démarrage à partir du panneau de configuration 4.11. Les fichiers système devant se trouver dans le dossier racine 31 34 34 35 35 36 37 37 37 37 38 39 40 41 5. CONFIGURATION SYSTEME 5.1. Les propriétés du système 5.1.1. L’onglet ″général″ 5.1.2. L’onglet ″Performances″ 5.1.3. L’onglet ″Environnement″ 5.1.4. L’onglet ″Arrêt/Démarrage″ 5.1.5. L’onglet ″Profils matériel″ 5.1.6. L’onglet ″Profils utilisateurs″ 5.2. La Base de Registres 5.2.1. Structure de la Base de Registres 5.2.2. Visualisation de la base de registres 5.2.3. Visualisation d’une base de registres distante 5.2.4. Sauvegarde de la base de registres 5.2.5. Sauvegarde depuis l’utilitaire RDISK 5.2.6. Sauvegarde sur un lecteur bande 5.2.7. Sauvegarde avec les outils du Resource Kit de NT 42 42 43 44 46 47 47 50 50 52 54 57 58 60 61 61 6. REPARATION DU SYSTEME 6.1. Le programme Diagnostics de Windows NT 6.2. L’option redémarrage 6.3. Utilisation de la dernière bonne configuration connue 6.4. Utilisation du processus de réparation 6.4.1. présentation 6.4.2. utilisation 6.4.3. exécution 6.5. réparation de la configuration des disques 6.5.1. Commande <Enregistrer> 6.5.2. Commande <Restaurer> 6.6. Utilisation d’une disquette d’amorçage 6.7. Les disquettes système indispensables à l’administrateur 6.7.1. Disquettes d’amorçage et d’installation 6.7.2. Disquette de réparation d’urgence 6.7.3. Disquette de démarrage 63 63 67 67 67 67 68 68 69 69 70 70 70 70 71 71 SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système 6.7.4. Sauvegarde de l’architecture disque 6.7.5. Sauvegarde de la base de registre 71 71 7. L’INTERFACE UTILISATEUR 7.1. Gestionnaire des tâches 7.1.1. Démarrage 7.1.2. Applications 7.1.3. Processus 7.1.4. Performances 7.2. L’Analyseur de performances 7.2.1. Description 7.2.2. Gestion des informations 7.2.3. Graphe 7.2.4. Alerte 7.2.5. Rapport 7.2.6. Journal 7.3. L’ADMINISTRATEUR DE DISQUES 7.3.1. Description 7.3.2. Partitionnement 7.3.3. Informations de configuration de disque 72 72 72 73 74 76 77 77 78 80 82 85 87 96 96 97 104 8. LES COMMANDES WINDOWS NT 8.1. La commande AT 8.2. La commande START 107 107 108 9. PROFILS UTILISATEURS 9.1. fonctionnement 9.2. configuration 9.2.1. le profil local 9.2.2. le profil errant 9.2.3. le profil obligatoire 9.2.4. visualisation des profils 9.3. Synoptique des profils 110 110 113 113 113 113 114 115 SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998 Windows NT - Système Ce document est uniquement destiné à la formation professionnelle des agents de la S.N.C.F. Il ne peut être cédé à une personne étrangère à cet organisme sans son autorisation SNCF - Ecole de Perfectionnement Informatique Mars 1998