The Last Supper - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre
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The Last Supper - (france) - t2g theatre de gennevilliers centre
© Mostafa Abdel Aty Ahmed El Attar The Last Supper [9 – 15 novembre] Avec le Festival dʼAutomne à Paris Représentations : lundi, vendredi, samedi 20h30, mardi, jeudi 19h30, lundi 15h, relâche le mercredi Tarifs : de 7€ à 24€ Réservation : sur place ou par téléphone au 01 41 32 26 26 / du mardi au samedi de 13h à 19h ou [email protected] et en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com Service de relation avec le public : Théâtre de Gennevilliers — Sophie Bernet — 01 41 32 26 27 — [email protected] Stéphanie Dufour — 01 41 32 26 21 — [email protected] Juliette col — 01 41 32 26 18 — [email protected] Ahmed El Attar The Last Supper [9 – 15 novembre] Texte et mise en scène Ahmed El Attar Musique Hassan Khan Décor et costumes Hussein Baydoun Lumière Charlie Aström Réalisation sonore Hussein Sami Avec Mahmoud El Haddad, Mohamed Hatem, M arwa Tharwat, Boutros Boutros-Ghali (Pisso), AbdelRahman Nasser, Ramsi Lehner, Nanda Mohammad, Mona Soliman, Mona et Ahmed Farag, Sayed Ragab Durée estimée : 50 mn Spectacle en arabe - surtitres en français Produit par Orient Productions et The Temple Independent Theatre Company Coproduction Tamasi Collective Avec le soutien de Studio Emad Eddin et Swedish International Development Agency (SIDA) En tournée 2015 18 – 24 juillet 9 – 15 novembre 18 novembre 21 novembre 24 – 25 novembre Festival dʼAvignon T2G – Théâtre de Gennevilliers Lʼapostrophe Cergy Toulon Annecy Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Gennevilliers et le Conseil Général des Hauts-de-Seine. The Last Supper Lʼauteur et metteur en scène égyptien réunit autour dʼune table onze personnages dʼune famille aisée cairote. Un repas ordinaire qui ne manque pas de croquer les travers dʼune société qui tient à ses privilèges et prérogatives au mépris de lʼintérêt général. Le 11 février 2011, la révolution mettait fin à la présidence dʼHosni Moubarak. Trois ans plus tard, le 8 juin 2014, lʼancien militaire Abdel Fattah al-Sissi prend les commandes. Lʼélite cairote ne sʼen émeut pas. Cela nʼa pas échappé comme mille autres détails apparemment insignifiants (comme la confiscation du discours par une élite) à lʼauteur et metteur en scène Ahmed El Attar. Acteur culturel de la génération béton, très engagé au Moyen-Orient, directeur notamment du Downtown Contemporary Arts Festival dédié à la création indépendante de plus en plus menacée. Avec ses complices de toujours le compositeur Hassan Khan et le scénographe Hussein Baydoun, il donne sa propre vision de la Cène. Réunis autour dʼune table pour un banal souper, onze membres dʼune même famille, de la nounou à la figure patriarcale du général, papotent pour tuer le temps. Cette table sert de poste dʼobservation au metteur en scène, terrible chroniqueur pour décrypter lʼinsouciance et la vacuité de la nukhba (lʼélite en arabe), qui ne saurait renoncer à ses prérogatives de classe économiquement dominante. «Pour moi, dit Ahmed El Attar, le théâtre, en gros, lʼart, est un container de la vie. Lʼimage de la famille dresse un constat de la société. Le rapport entre ses membres et la souveraineté du père (…) correspond à celui existant entre le peuple et le président ». Comme en écho à la prémonitoire Table verte de Kurt Jooss annonçant la montée du fascisme et la deuxième guerre mondiale, The Last Supper renseigne sur lʼEgypte dʼaprès Moubarak et ses nouveaux dirigeants. La bourgeoisie, autrefois éclairée, sʼy délite. M.-C.V. Entretien avec Ahmed El Attar Vous êtes le directeur de “The Temple Independent Theatre Company” Quelle est lʼhistoire de votre compagnie ? Ahmed El Attar : Jʼai fondé ma compagnie à la fin de mes études à lʼUniversité américaine du Caire, au début des années 1990. Tout le mouvement indépendant et alternatif est né en Égypte à la fin des années 80, alors que le secteur du théâtre privé était en plein déclin. En Égypte, il y avait une tradition du théâtre privé très forte et très influente, qui attirait de riches touristes venus de tout le monde arabe, qui payaient leur ticket 300 $ pour aller voir un spectacle où il y avait telle ou telle star. Après lʼâge dʼor des années 1960 et 1970, le théâtre égyptien a connu une crise touchant à la fois les structures privées et les théâtres financés par lʼEtat, tous deux désertés du public. Le mouvement indépendant est donc issu de ce moment de changement, où les pressions énormes politiques et économiques ont pesé sur le théâtre privé et ont remis en cause son fonctionnement. Des compagnies de théâtre, des artistes, des institutions ont émergé à cette époque. Dans The Last Supper, vous mettez en scène une famille bourgeoise. Quʼest-ce qui vous intéresse dans cette classe sociale ? Je crois que je veux me dresser contre un certain type de discours, très présent en Égypte et véhiculé justement par cette classe sociale. Quand on parle des problèmes de notre pays, on parle toujours de lʼanalphabétisme, de la pauvreté, et on accuse les pauvres dʼêtre responsables des difficultés de lʼÉgypte. Cʼest vraiment un discours facho. Mais le vrai problème, ce sont ces gens qui ont le pouvoir et lʼargent, qui ont les moyens de réfléchir, de développer une conscience, qui ont voyagé, mais qui nʼen font strictement rien. Ils sont ignares et sont vides à lʼintérieur. Cʼest très grave car les ressources qui affluent vers eux ne sont pas utilisées, développées et partagées. On ne peut pas exiger dʼun paysan qui a huit frères et sœurs, qui sʼest marié à 16 ans, qui doit nourrir ses dix enfants, qui ne sait ni lire ni écrire et qui vit dans une maison à la campagne, de changer le pays. Mais celui qui a tout, qui conduit des 4x4 et ne se soucie absolument pas du monde, tandis que des centaines de milliers dʼeuros ont été dépensés pour quʼil évolue, voilà ce qui tire le pays vers le bas. La bourgeoisie nʼa pas du tout été mise en danger par la révolution. Comment définiriez-vous son rôle actuellement ? Rien nʼa changé. Les mêmes cercles sont au pouvoir. Je dis rien nʼa changé, mais ce nʼest pas tout à fait vrai. Jʼai confiance en la nature des choses. Je crois que les changements ne peuvent se faire que par étapes : un peuple qui a été oppressé pendant soixante ans, qui nʼa pas lʼhabitude de la liberté et de la dignité, ne va pas changer de pensée du jour au lendemain. Cela prend du temps. Mais déjà, il y a eu un début de confrontation entre les générations. Certes, la jeune génération a été en partie enfermée, décimée, mais elle revient en force. Je pense que le monde arabe ne changera pas tant que les fils nʼarriveront pas à tuer leur père comme Œdipe lʼa fait. Cʼest ce qui sʼest passé avec Moubarak, mais, comme on dit, les mauvaises habitudes ont la vie dure. Quand les Égyptiens ont élu Morsi, cʼest comme sʼils avaient reproduit Moubarak, comme si Moubarak nʼétait quʼun nom, un personnage, et pas lʼarchétype. Selon vous, la famille serait le microcosme de la société égyptienne. La démocratisation de la société ne passerait que par une démocratisation de la structure très patriarcale de la famille. Tout à fait. Mais je ne parle pas dʼune démocratisation de la famille dans un sens littéral, car ce nʼest pas la même chose – on nʼélit pas son père, on ne choisit pas son père –, mais dʼun réarrangement du pouvoir au sein de la famille. Le père y est omniprésent et cʼest pour cela que, dans tous mes spectacles, la figure du père est centrale. Au père, on ne peut que lui dire “tu as tort, tu as merdé, casse-toi, ça suffit”. Le père, cʼest le président, cʼest Moubarak, cʼest Morsi, cʼest Sissi maintenant. Dans ma prochaine création, je veux parler de la relation à la mère. Cela sʼappellera Mama, comme la chanson de Genesis. Dans The Last Supper, la mère nʼest pas présente sur scène : on lʼappelle tout le temps, mais elle ne vient jamais. Jʼessaie de comprendre les dynamiques du pouvoir au sein de la famille et de la société. Depuis La Vie est belle ou En attendant mon oncle dʼAmérique (2000), vous avez arrêté dʼécrire des textes. Pourquoi ? Après La Vie est belle ou En attendant mon oncle dʼAmérique, jʼai arrêté dʼécrire dans un sens classique et je me suis plutôt consacré à une écriture de plateau. En regardant mon travail, je me rends compte que je suis travaillé par le rapport à la langue. Jʼai été élevé dans un pays du Tiers-Monde, contrôlé par des militaires qui sʼhabillent en costard cravate, dans lequel règne un discours complètement mensonger, qui formate tous les esprits et est divulgué par tout le monde – parents, école, président : lʼÉgypte est le plus beau pays du monde. Mais lorsque lʼon sort dans la rue, la réalité saute aux yeux. Quand je suis rentré en Égypte à 16 ans, après avoir passé une année en France, jʼavais énormément changé et jʼai perçu tous ces discours qui façonnent la réalité égyptienne. Depuis, je ne cesse dʼaffronter ce rapport au discours et au mensonge dans mon travail. Avec Maman, je vais gagner des millions, Othello ou Qui a peur de William Shakespeare?, jʼai récupéré des textes : des bouts de textes dʼécole, le serment républicain et jʼai ajouté des morceaux de textes que jʼécrivais, comme si je ne voulais plus de la fiction, comme si je voulais recomposer les histoires par dʼautres bouts dʼhistoires. The Last Supper marque votre retour au texte. Dʼoù est née lʼenvie de vous confronter à nouveau à lʼécriture dʼun texte théâtral ? Je ne peux pas dire. Après la Révolution, on pensait tous que tout allait changer. Je me souviens dʼune conversation téléphonique que jʼai eue avec Hassan Khan, mon grand ami et collaborateur, après le départ de Moubarak. Je lui disais : mais quʼest-ce quʼon va faire ? Je ne me considère pas comme un militant, mais je me nourris de cette situation politique. Quand jʼattaque la famille, jʼattaque la société ; jʼattaque le père, jʼattaque le président. Six mois plus tard, je me suis effectivement rendu compte que tout restait à faire. On a changé de façade, mais les questions de fond restent entières. Jʼétais choqué de voir que la bourgeoisie égyptienne nʼétait jamais affectée : le monde peut sʼécrouler, changer, ces gens continuent à vivre comme si de rien nʼétait. Cʼest de ce sentiment quʼest né The Last Supper, que jʼai mis un an à écrire. Dans ce projet, je confronte les spectateurs à un texte qui nʼa aucun sens. Les gens sur scène parlent, rient, pleurent, il y a des moments dʼémotion très forts, mais si on écoute vraiment ce quʼils disent, il nʼy a aucun sens à tout ça. Pour cette création, jʼai relu Tchekhov, car je sentais que jʼallais y trouver quelque chose qui mʼintéresse : des gens qui parlent pour ne rien dire, mais qui reflètent un état de décrépitude de la société. Je travaille à partir de sujets dits “dʼactualité” - pas lʼactualité dans le sens de le Révolution, mais des choses que je connais et qui font partie du monde de la bourgeoisie. Vous dites que vos personnages disposent dʼune relative autonomie par rapport au texte que vous avez écrit. Quʼest-ce que ça veut dire plus concrètement ? Quand je commence à répéter avec les acteurs, je nʼutilise pas le texte. Ce qui mʼintéresse, cʼest de créer avec eux des personnages qui ne sont pas attachés au texte. Pendant deux-trois mois, on se concentre sur des exercices dʼimprovisation, non pas pour en faire émerger un texte, mais pour travailler la concentration et lʼénergie. Jʼai développé cette méthode au contact de Jean-Michel Bruyère, qui a énormément influencé mon travail. Jʼutilise ces outils pour créer un ensemble dʼacteurs qui sont capables dʼêtre sur scène pendant de longues périodes sans nʼavoir rien à dire. Dans le spectacle, il y a des personnages qui ne parlent pas du tout, mais qui sont présents, qui ont des choses à faire. Je cherche quelque chose dʼorganique. Quelle est la signification du titre, The Last Supper, qui évoque la Cène ? Je ne sais pas pourquoi, mais, en commençant le spectacle, jʼavais en tête lʼimage de la Cène. Peutêtre aussi parce quʼil y a la dimension de la trahison, qui plane sur le tableau du dernier repas du Christ avec ses disciples. Dans mon esprit, la confrontation de Judas et du Christ, cʼest un peu la confrontation du fils aîné et de son père. Pour moi, Judas nʼest pas juste un traître ; cʼest quelquʼun qui a affronté le Christ. Oui, il lʼa vendu, mais il ne lui a pas obéi. Mais tout ça nʼapparaît absolument pas dans le spectacle. Jʼai choisi lʼimage de la Cène dans mon spectacle, non pas pour faire référence à une symbolique religieuse, mais pour me réapproprier sa signification à travers le thème de la famille que je choisis dʼaborder. Lʼidée nʼest pas dʼévoquer une culture chrétienne – ou musulmane dʼailleurs- mais plutôt dʼen utiliser les images, les symboles. Jʼai volé cette image et jʼai laissé sa signification de côté. Le père, ce nʼest pas le Christ non plus : cʼest un petit gros avec un cigare, qui rigole et qui parle tout le temps dʼargent. Y a-t-il des confrontations sociales ? Bien sûr. Les deux sujets qui mʼintéressent sont la place du père dans la famille et le rapport entre maître et serviteur. LʼÉgypte est un pays de classes. Chez nous, le racisme est un racisme de classes qui est très apparent, mais aussi très subtil. On porte sa classe sociale en sortant de chez soi. Elle est présente dans la façon dont on parle aux gens, dont on sʼhabille, dont les individus se regardent. Comment ce spectacle a été reçu dans votre pays ? Très bien. Il y a plusieurs niveaux de réception. Les gens ont beaucoup ri au début, mais beaucoup moins à la fin. On sʼamuse beaucoup, mais en fait ce nʼest pas si drôle car les gens se reconnaissent. Les jeunes sont ravis car, dʼune certaine façon, je dis ce quʼils ont envie de dire. Dʼautres ont été, jʼimagine, confrontés à leur propre vie. Certains ont compris, dʼautres non. Propos recueillis par Marion Siéfert pour le Festival d'Automne à Paris. Biographies Ahmed El Attar Ahmed El Attar est metteur en scène, traducteur, auteur dramatique et operateur culturel indépendant. Il est le fondateur et le directeur général de Studio Emad Eddin Foundation ; un projet unique offrant des espaces de répétitions et de formation à des artistes indépendants dans le domaine des arts vivants en Egypte. Il est également le fondateur et le directeur artistique dʼOrient Productions, de Temple Independent Theater Company et du Downtown Contemporary Arts Festival (D-CAF). Il est de même le directeur artistique du théâtre Falaki au Caire. El Attar dispose dʼune licence en Théâtre (1992) de lʼUniversité américaine du Caire, et dʼun master en arts et gestion culturelle de Paris III Sorbonne Nouvelle (2001). En 2009, il obtient la bourse Chevening et suit le Programme Clore pour la formation des directeurs culturels (Royaume-Uni). Il effectue également une résidence artistique à la fondation CEC Artslink (Etats-Unis) en 2013. Actuellement, il fait partie des directeurs exécutifs du programme National Arts Strategies (NAS) (Etats-Unis ; 2014 -2015). Son œuvre théâtrale comprend: La vie est belle ou en attendant mon oncle dʼAmérique (2000); Maman, je veux gagner des millions (2004) ; F**K Darwin ou comment jʼai appris à aimer le socialisme (2007) ; De lʼimportance dʼêtre un arabe (2009). Ses créations ont été présentées en Egypte, Liban, Jordanie, Suède, Portugal, Allemagne, Belgique, Pays-Bas, France, Suisse, Italie, Croatie, Monténégro, Royaume-Uni et Emirats Arabes Unis. F**K Darwin ou comment jʼai appris à aimer le socialisme, voit le prix du meilleur acteur décerné à Sayed Ragab – collaborateur de longue date- au cours de la 22ème édition du Festival international de théâtre expérimental du Caire. El Attar a été choisi par lʼédition arabe de Newsweek (26/04/2005) comme lʼune des 42 personnalités dont lʼinfluence a produit des changements significatifs dans le monde arabe. En janvier 2010, El Attar reçoit le prix du meilleur texte dramatique pour sa pièce La vie est belle ou en attendant mon oncle dʼAmérique, décerné par la Fondation Sawiris pour le développement social. En 2013, il reçoit le prix des pionniers dʼEgypte décerné par la fondation Synergos (USA). LES ACTEURS MAHMOUD EL HADDAD Mahmoud El Haddad, né à Alexandrie en juillet 199O, vit au Caire où il poursuit ses études de droit à lʼUniversité du Caire. En 2005, il fait partie des troupes de théâtre scolaire. En 2007, il est membre dʼune troupe de théâtre universitaire. En 2012, il fait ses premiers pas dans le domaine de la danse contemporaine. En 2014, il fonde “Hand Made” (Fait main), compagnie de théâtre indépendant. Il met en scène sa première création “Allitération incomplète”, un spectacle de théâtre en mouvement, présenté à plusieurs reprises au Caire en automne 2014. MOHAMED HATEM Mohamed Hatem est un acteur et metteur en scène égyptien. Après avoir obtenu sa licence de droit à lʼUniversité du Caire, il poursuit actuellement des études de théâtre (interprétation et mise en scène) à lʼAcadémie des Arts. Il a participé à plusieurs stages de jeu et mise en scène, notamment au laboratoire de mise en scène au sein de lʼOld Vic à Londres et au Studio dʼ Ahmed Kamal au Caire. Au théâtre, il joue et met en scène. Il interprète également des rôles dans des séries télévisées ainsi que dans des films indépendants. MARWA THARWAT Marwa Tharwat exerce en tant quʼactrice professionnelle depuis 2008. Elle participe à plusieurs productions théâtrales dont Chicago et Al Lays (Le lion), et apparait dans de nombreux courts métrages indépendants, séries télévisées et trois longs métrages parmi lesquels Asmaa et X-large. Elle participe également à des stages de jeu dʼacteur et de psychodrame. BOUTROS BOUTROS-GHALI (PISSO) Boutros Boutros-Ghali fait ses études à lʼInstitut des Beaux-Arts de Paris. De retour en Egypte, il rejoint la troupe de théâtre El Warsha, dirigé par Hassan El Geretly. Avec une carrière artistique débutée en 1974, le travail de Boutros-Ghali sʼétend du théâtre au cinéma ainsi quʼaux arts appliqués. Les spectacles auxquels il participe sont présentés dans divers festivals internationaux : le dernier en date, Le prince séquestré, au festival D-CAF au Caire, à Marseille (2013), au festival de théâtre de lʼAfrique de lʼOuest (Sénégal, 2013). Il interprète des rôles au cinéma et à la télévision comme dans “Al Moussafer”, “Le voyageur” (2008) et dans “Moga hara” (Vague de chaleur) (2013). Sa dernière exposition constituée dʼobjets en verre (2012) a été présentée au Centre culturel italien du Caire. ABDEL RAHMAN NASSER Metteur en scène et acteur. Il obtient son diplôme de réalisation cinématographique (Université française du Caire) et réalise deux courts métrages: “Contusions” et “Conflit”. Abdel Rahman est sélectionné en 2013 pour participer au Festival international Shakespeare à Abu Dhabi où il joue dans Macbeth. Ses autres performances en Egypte incluent “Il était une fois”, “Hier”, “aujourdʼhui et demain” et “Taxi”. Il est membre du Studio dʼAhmed Kamal (formation au jeu dʼacteur) et participe également à lʼatelier de psychodrame de Mohamed Hamdi. Abdel Rahman est à présent professeur assistant à la Faculté des Lettres de lʼUniversité du Caire, dans la section Littérature anglaise, tandis quʼil prépare un master en Théâtre. RAMSI LEHNER Ramsi Lehner est diplômé en arts visuels et performances (Université américaine du Caire). Il a participé en tant quʼacteur aux tournées internationales produites par Le Temple, compagnie de théâtre indépendant. Il est également membre fondateur de la compagnie de théâtre des anciens élèves de lʼUniversité américaine du Caire (ACT) où il joue et met en scène. Au cinéma, il joue dans “Lʼor noir” de Jean-Jacques Annaud, ainsi que dans “Harag wi Marag” (Cohue) de Nadine Khan, film ayant obtenu le prix du jury au Festival international du film de Dubai (2012). A la télévision, Ramsi joue dans “El sabaʼ wasaya” (Les sept testaments) entre autres participations. Il a également produit des œuvres musicales durant les quinze dernières années dont deux albums en vente. The Last Supper est le quatrième spectacle, depuis 2004, pour lequel Ramsi collabore avec Ahmed El Attar. NANDA MOHAMMAD Diplômée de lʼInstitut supérieur dʼart dramatique de Damas, lʼactrice syrienne Nanda Mohammad a travaillé en Syrie avec dʼéminents metteurs en scène tels Naïla El Atrache, Amal Omran, Samer Omran, Jihad Saad et Omar Abou Saada ; et est apparue dans de nombreuses séries télévisées syriennes. Nanda Mohammad collabore régulièrement avec des metteurs en scène internationaux, comme Tim Supple (UK), Jean-Michel Pesenti (France), Nullo Facchini (Danemark), Khaled Al-Tarefi (Palestine), Catherine Schaub Abkarian (France), Laila Soliman (Egypte) entre autres. Nanda dispense également des formations vocales et de théâtre. Elle a ainsi participé à la production théâtrale ʻSyrie – les femmes troyennesʼ pour laquelle elle a entraîné des réfugiées syriennes à sʼinvestir dans cette pièce présentée à Amman et Genève. En 2012, elle sʼest installée en Egypte mais continue de travailler sur des projets syriens en plus de ses rôles dans différents spectacles égyptiens. Elle travaille depuis 2013 à la formation vocale des acteurs de la compagnie El Warsha à la renommée internationale. MONA SOLIMAN Mona Soliman a débuté sa carrière dʼactrice il y a six ans au théâtre de son université avant de travailler avec le metteur en scène Tarek El Dowery au théâtre El Hanager. Mona Soliman a également de lʼexpérience dans la danse contemporaine. Elle a participé aux spectacles Complaisance et colère, Les sauterelles, Sucre salé et De la légèreté. Elle a aussi suivi des stages de danse contemporaine avec Karima Mansour et Ezzat Ismaïl. SAYED RAGAB Sayed Ragab est un acteur, écrivain et conteur reconnu. Il est membre fondateur de la compagnie El Warsha. Il est le seul acteur à avoir obtenu à deux reprises le prix du meilleur acteur (1993 et 2007) décerné par le Festival international de théâtre expérimental du Caire. Il est également lauréat du prix du meilleur acteur plusieurs années consécutives au Workersʼ Theatre Festival. Il obtient plusieurs prix pour ses rôles au cinéma et à la télévision, notamment dans “Moga hara” (Vague de chaleur) et “Asia”. Auteur de plusieurs récits, contes et scénarios, son œuvre est traduite en anglais et en espagnol. Son adaptation de “Songe dʼune nuit dʼété”, commandée par une production arabo-suédoise, est présentée à Alexandrie et en Suède en 2003. Ragab travaille en collaboration et de manière continue avec Ahmed El Attar depuis 2002. Infos pratiques T2G - Théâtre de Gennevilliers Fondateur Bernard Sobel Direction Pascal Rambert 41 avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers Standard + 33 [0]1 41 32 26 10 www.theatre2gennevilliers.com Réservation sur place ou par téléphone au +33 [0]1 41 32 26 26 du mardi au samedi de 13h à 19h télépaiement par carte bancaire Vente en ligne sur : www.theatre2gennevilliers.com Revendeurs habituels : Fnac — Carrefour 0 892 683 622 (0,34 euros/min), fnac.com, Theatreonline.com, 0 820 811 111 (prix dʼune communication locale 0,12 euros/min), Starter Plus, Billetreduc, Kiosque jeune, Crous et billetteries des Universités Paris III, VII, VIII, X, Maison du Tourisme de Gennevilliers, Maison du Tourisme dʼAsnières-sur-Seine Accessibilité Salles accessibles aux personnes à mobilité réduite. Navettes retour vers Paris Certains soirs, après la représentation, une navette gratuite vous raccompagne vers Paris. Arrêts desservis : Place de Clichy, Saint-Lazare, Opéra, Châtelet et République. Accès Métro Ligne [13 ] direction Asnières-Gennevilliers, station Gabriel Péri [à 15 mn de Place de Clichy] sortie [1] puis suivre les flèches rayées rouges et blanches de Daniel Buren Accès Bus Ligne [54] direction Gabriel Péri ; arrêt Place Voltaire Accès voiture - Depuis Paris - Porte de Clichy : Direction Clichy-centre. Tourner immédiatement à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre, puis la première à droite, direction Place Voltaire puis encore la première à droite, avenue des Grésillons. - Depuis lʼA 86, sortie n° 5 direction Asnières / Gennevilliers-centre / Gennevilliers le Luth. Parking payant gardé à proximité. Le Restaurant Au sein du T2G, ouvert avant et après le spectacle Marie–Christine Vernay Les textes signés par Marie–Christine Vernay (M.-C.V.) lui ont été commandés par le T2G pour le programme 2015-2016.
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