Lettre aux actionnaires
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Lettre aux actionnaires
Lettre aux actionnaires Cher actionnaire, Durant l'exercice écoulé, le marché des immeubles commerciaux de périphérie a fait preuve d'une grande stabilité en dépit du recule de la confiance des consommateurs. Le fait que la plupart de nos immeubles commerciaux soient loués à des entreprises à succursales multiples qui adhèrent au principe "value for money" et le succès des magasins de périphérie en remplacement du shopping dans le centre-ville a soutenu cette stabilité. La demande de ce type d'immeubles commerciaux reste élevée: en témoigne le taux d'occupation élevé de nos bâtiments qui a atteint à nouveau 98,61%, de nouveau un pourcentage historique. La demande continue d'immeubles commerciaux bien situés stimule également l'augmentation de la valeur locative. La valeur estimée des biens immobiliers commerciaux de périphérie continue à augmenter, en partie du fait de l'offre restreinte due à la création limitée de nouveaux immeubles commerciaux, mais la plus part du temps en raison de l'arrivée de nouveaux investisseurs, souvent institutionnels, sur ce marché. La valeur d'investissement de notre portefeuille immobilier est passé à 155,08 millions d'EUR acte en main, soit une hausse de 32,28% par rapport à l'exercice précédent. Cette hausse provient en partie de l'augmentation de valeur continue de nos biens immobiliers, mais surtout de 31,97 millions d'EUR de nouveaux investissements dans l'immobilier. En outre, un intérêt de 74,92% a été acquis dans les certificats immobiliers émis par l’Immobilière Distri-Land sa. Ce certificat immobilier est investi dans des biens qui correspondent parfaitement à la politique d'investissement de Retail Estates sa. La valeur d'acquisition s'élevait à 13,37 millions d'EUR. Ces investissements supplémentaires ont principalement été réalisés avec des moyens provenant des deux émissions publiques d'actions qui ont eu lieu dans le courant de l'exercice et qui ont renforcé les fonds propres de 38,66 millions d'EUR. En faisant appel que dans une mesure restreinte à un financement bancaire supplémentaire, le taux d'endettement à la fin de l'exercice redescend dès lors à 34,51%, avant le paiement du dividende. L'objectif que nous nous étions fixé lors des augmentations de capital, c.-à-d. investir pour la fin de l'exercice le produit de l'émission dans des acquisitions supplémentaires, a dès lors été réalisé. Les investissements réalisés, répartis sur l'exercice, se traduisent déjà pro rata temporis en une augmentation des revenus locatives, mais ne seront entièrement perceptibles que dans l'exercice 2004/2005 en cours. Le résultat opérationnel augmentera dès lors sensiblement dans l’exercice en cours. Pour l'exercice 2004/2005, nous prévoyons que des investissements supplémentaires pourront être réalisés, avec un financement bancaire de sorte que l'effet de levier financier puisse jouer pleinement pour nos actionnaires. Cet effet de levier provient du fait que les rendements initiaux sur nos investissements sont supérieurs aux intérêts que nous payons à nos banquiers. Retail Estates sa a renforcé sa position de manière stratégique en répondant simultanément aux opportunités qui lui ont été offertes par les marchés financiers et le marché de l’immobilier au cours de l'exercice écoulé qui peut être considéré comme une année de transition. Tant notre capitalisation de marché (notamment par l'émission d’environ 56% de nouvelles actions) que notre portefeuille (45,34 millions d'EUR d'investissements dans l'immobilier) ont considérablement augmenté. En combinaison avec le free float élevé (69,75%), la visibilité et la liquidité de l'action ont augmenté. Nous souhaitons dès lors profiter de l'occasion pour remercier toutes les personnes qui, dans la période écoulée, ont soutenu Retail Estates sa dans le développement de notre entreprise. Ternat, le 17 mai 2004 Jan De Nys Administrateur délégué 1 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s Bref aperçu de Retail Estates sa Stratégie d’investissement Retail Estates sa est une sicaf immobilière de niche (en abrégé « sicafi ») qui investit exclusivement dans des immeubles commerciaux en périphérie de centres résidentiels ou le long d’axes routiers menant aux centres villes. Retail Estates sa achète ces biens immobiliers à des tiers ou les construit et les commercialise pour son compte propre. Les immeubles ont une superficie qui varie entre 500 m2 et 10.000 m2. La société est active en Belgique et au grand-duché de Luxembourg et veille à une diversification géographique suffisante de ses investissements dans ces pays. Une politique d’investissement active est menée par la société permettant ainsi aux actionnaires privés d’investir dans différents biens immobiliers. Tout au long des années, Retail Estates sa s’est concentrée sur un renforcement de la qualité de son portefeuille de biens immobiliers, grâce à une belle diversification des activités commerciales de ses locataires. Retail Estates sa loue ses immeubles à l’état brut de décoffrage (protégé contre le vent et l’eau). Par conséquence, les travaux d’aménagement et l’entretien locatif de ses bâtiments sont à la charge des locataires. Les coûts de maintenance à supporter par Retail Estates sa se limitent essentiellement à l’entretien des parkings et de la toiture, et peuvent être planifiés à l’avance. Contrairement aux immeubles de bureaux, ces entretiens ne provoquent ni arrêt, ni interruption des activités commerciales des locataires. Ses locataires sont principalement des filiales de sociétés réputées, telles que Aldi, Groupe Blokker, Brico-GB, Brantano, Carpet Right, E5-mode, JBC, Heytens, Krëfel,... Au 31 mars 2004, le portefeuille de Retail Estates sa était composé de 184 biens immobiliers qui représentent une superficie totale de 178.338 m2 et avec un taux d’occupation de 98,61 %. Il y a 2.624 m 2 de surface commerciale en cours de développement qui seront 2 repris dans le périmètre du portefeuille que lors de la réception provisoire des bâtiments. La valeur du portefeuille au 31 mars 2004 a été estimée par l’expert immobilier indépendant(1) à 155,08 millions d’EUR, valeur acte en main et à 139,80 millions d’EUR valeur frais acquéreur. Retail Estates sa a également investi 13,37 mio d’EUR dans un intérêt considérable dans les certificats immobiliers Distri-Land sa (74,92% des certificats). Objectifs à court terme Le marché se caractérise actuellement par une tendance de simplification et spécialisation du portefeuille immobilier de certains investisseurs institutionnels. C’est pourquoi des opportunités d’investissement intéressantes se présentent à court terme. De plus, certains investisseurs privés, souvent lassés de la gestion complexe de ce type d’investissement, préfèrent passer d’un investissement immobilier en direct à un investissement dans un produit de titrisation d’un portefeuille immobilier. La tendance accrue à la réduction du taux d'endettement dans le chef de diverses entreprises à succursales multiples contribue au fait qu'elles sous-traitent de plus en plus leurs biens immobiliers. En raison de la restructuration en cours dans le secteur des concessionnaires automobiles, une part importante d'immeubles de garages qui, pour des raisons historiques sont situés à des endroits typiquement favorables pour des magasins de périphérie, sont proposés sur le marché immobilier. Bon nombre d’immeubles de garages de taille réduite, ayant une superficie comprise entre 1.000 m2 et 2.000 m2, sont en effet abandonnés par les concessionnaires automobiles au profit d'emplacements plus grands sur des terrains industriels. Cela constitue souvent, après un nouveau développement, d’excellents magasins de périphérie. Retail Estates sa a souhaité profiter de ces tendances et s’assurer, grâce aux augmentations de capital de l’exercice dernier, d’une position financière suffisante afin de sécuriser ses opportunités d’investissement à moyen terme. R e ta i l Un investissement dans Retail Estates sa Retail Estates sa est une sicafi. Une sicafi est sujette à une série de règles afférentes à la diversification des risques, la distribution du bénéfice et la gestion de la dette telles que stipulées par Arrêté Royal(2). En cas de respect de l’ensemble de ces règles, la sicafi bénéficie d’un régime fiscal avantageux lui permettant, pour ainsi dire, de ne pas payer d’impôts sur les revenus. C’est pourquoi le résultat de l’exercice à affecter d’une sicafi est supérieur à celui d’autres sociétés immobilières ne jouissant pas d’un tel statut. E s tat e s b r e f a p e r ç u Estates sa est en possession du public (69,75%) . Le cours de bourse de Retail Estates sa est publié dans les journaux facilement accessible pour l’actionnaire. De plus, la société dispose d’un site internet (www.retailestates.com) contenant des informations utiles pour les actionnaires. Contrairement aux émetteurs de certificats immobiliers qui ne disposent en général que d’un portefeuille restreint de biens immobiliers qu'ils doivent liquider à l’échéance, Retail Estates sa, en tant que sicafi, dispose d’atouts supplémentaires, notamment d’un portefeuille fortement diversifié et constituée pour une durée illimitée. Les investissements en biens immobiliers commerciaux en périphérie ont gagné en intérêt tout au long des années - suite à une offre fort restreinte d’emplacements de première qualité (en partie grâce à une politique plus stricte d’autorisations de la part des autorités) et à une demande croissante en partie due à l’internationalisation du secteur. Combinée avec une institutionnalisation des investissements en biens immobiliers de périphérie, cette tendance favorise non seulement une augmentation des loyers, mais également la valorisation de ces biens. Le Conseil d’Administration est composé de représentants d’un groupe d’investisseurs institutionnels, d’administrateurs indépendants et du management qui ont chacun pu utiliser une connaissance spécifique du secteur de l’immobilier pour prendre les décisions d’investissement en connaissance de cause et dans une optique de création de valeur pour les actionnaires. (1) Cushman & Wakefield Healey & Baker: Retail Estates investit en surfaces commerciales situées en périphérie valeur ‘acte en main’: valeur y compris frais, droits d’enregistrement, honoraires et TVA non déductible. Valeur ‘frais acquéreur’: valeur sans Avec l’action Retail Estates, chaque actionnaire dispose d’un instrument d’investissement librement négociable sur Euronext Bruxelles. La majorité des actions de Retail frais, droits d’enregistrement, honoraires et TVA non déductible. (2) Arrêté Royal relatif aux sicafi daté du 10 avril 1995 (comme amendé) , MB 23/05/1995 3 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration A. Evénements importants de l’exercice 2003/2004 et faits survenus après la clôture de l'exercice A.1. Evénements importants de l’exercice 2003/2004 1. Augmentations de capital 1.1. Augmentation de capital du 1er juillet 2003 Le 1er juillet 2003 Retail Estates sa a procédé avec succès à une émission public d’actions. Au total 25.890.808 EUR en espèces ont été levés qui ont renforcés les fonds propres. A cet occasion 913.256 nouvelles actions ont été émises à un prix de 28,35 EUR. Ces actions participent aux bénéfices à partir du début de l’exercice comptable, du 1er avril 2003. Cette augmentation de capital avec droit de préférence aux actionnaires existants a été presque entièrement (88,87%) souscrite par ces derniers. Les droits de préférence non exercés (11,13%) ont été vendus sous forme de scrips sur Euronext Bruxelles, permettant la souscription aux actions restantes. Les frais liés à cette opération, à savoir environ 1,14 million d’EUR, ont été pris en charge par Retail Estates sa, de sorte que cette dernière dispose d'un montant supplémentaire net de 24,75 millions d’EUR pour d’autres investissements. 1.2. Augmentation de capital du 31 décembre 2003 L'acte notarié clôturant l'offre publique d’échange lancée par Retail Estates sa sur les 62.100 certificats immobiliers Distri-Land sa émis en 1989 par Immobilière Distri-Land sa, a été passé le 31 décembre 2003. Au total 46.527 certificats étaient proposés en vue de l'échange contre de nouvelles actions Retail Estates sa. A l'occasion de cet apport, 372.216 actions nouvelles Retail Estates sa ont été émise. Les 372.216 actions nouvelles Retail Estates sont cotées à partir du 2 janvier 2004 sur Euronext Bruxelles dans le segment du marché continu. Elles participent au résultat de l'exercice, qui a commencé le 1er avril 2003 et a clôturé le 31 mars 2004, après déduction du dividende intérimaire de 1,00 EUR brut octroyé par le Conseil d'Administration le 28 novembre 2003 sur la base des résultats semestriels au 30 septembre 2003, aux titulaires des 3.196.398 actions existantes à ce moment. L'émission représente une 4 valeur de 12.771.847 EUR. Les frais liés à cette opération, à savoir 498.177 EUR ont été pris en charge par Retail Estates sa. 1.3 Résultats des augmentations de capital Par conséquence de ses émissions publics, le capital a augmenté pour atteindre 47.043.367 EUR et le montant de la prime d'émission s'élève maintenant à 37.910.033 EUR. Le nombre total d'actions émises a augmenté de 56,30% par rapport à la fin décembre 2002 (3.568.614 au 31 décembre 2003 contre 2.283.142 au 31 décembre 2002), de telle sorte que la base de capital ainsi que le free float ont également progressé de manière considérable. 2. Investissements et désinvestissements 2.1.Investissements Le 9 mai 2003 Retail Estates sa a acheté un immeuble commercial neuf à Huy, Quai d’Arona, pour un montant de 1,38 million d’EUR. Cet immeuble de 1.500 m2 est loué aux succursales de Frost Invest sa (O’Cool produits surgelés et alimentation) et Carglass (vitres de voitures) pour un revenu locatif total de 110.382 EUR . A différentes dates dans le courant du mois de juin 2003, Retail Estates sa a investi 5,92 millions d’EUR pour l'acquisition de trois immeubles commerciaux situés respectivement à Wetteren, Dendermonde et Lier. Le revenu locatif total pour ces immeubles (7 locaux commerciaux), loués principalement à Krëfel (électroménager), s'élève à 495.193 EUR . Par ailleurs, le 28 mai 2003, la société a acquis le contrôle de Jumbo Electro sa, laquelle possède un complexe commercial à Wilrijk, à côté de l'endroit où Ikea et Brico sont installés. Cette surface commerciale de 3.580 m2, idéalement située, représente un investissement de 5,56 millions d’EUR pour Retail Estates sa : le complexe est loué à Krëfel (électroménager), Decor Heytens (décoration d'intérieur) et Matrassenreus (Interbedding) pour un montant total de 458.380 EUR. Le 18 juin 2003 la sicafi a acquis le contrôle de Onroerende Maatschappij Alcima sa, propriétaire d'un complexe de garage à Vilvoorde. Après les transformations en immeubles commerciaux prévus pour la fin juin 2004, ces immeubles seront respectivement loués à JBC- r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Retail Estates investi dans des immeubles en location ou les construit pour son propre compte mode et Devotec (franchisé Ixina). Le revenu locatif s'élève à 239.005 EUR pour un investissement de 2,58 millions d’EUR. Le 14 août 2003 la sicafi a acquis le contrôle de Retail Warehousing sa, (appelée à l’époque Leisure Development Sint-Niklaas sa), qui a les autorisations pour bâtir la partie commerciale et horéca du centre de loisirs à côté de la gare de Sint-Niklaas sur un terrain de la SNCB, donné en bail emphytéotique pour 99 ans. Ce projet comprend un cinéma à 8 salles, appartenant à Cine-Invest Sint-Niklaas sa, et une partie commerciale et horeca, appartenant à Retail Warehousing sa, d'une superficie louable de 7.842m2. Le bâtiment est achevé depuis le 15 décembre 2003. Toute la partie du secteur commercial et de l'horeca est louée à des entreprises à multiples succursales de E5-mode (vêtements), Primo (articles de sports), Shoe Discount (chaussures), Ava Papierwaren, Soleil Bleu (bancs solaires), Panos (snack), Alken Maes (horeca), Sportijn (fitness), Snooker Academy (snooker et karaoké) et Family Shop (vêtements). L'investissement total (direct ou indirect) de Retail Estates sa dans ce projet (via Retail Warehousing sa), s'élève - après achèvement des travaux de construction - à 7,28 millions d’EUR pour un revenu locatif total de 605.125 EUR . Le 30 septembre 2003 un immeuble a été acheté à Aalst (Hofstade), loué à Muys Schoenen par bail emphytéotique pour un loyer de 150.000 EUR. L'investissement est de 1,79 million d’EUR. Un immeuble situé à Lokeren a été acheté le 24 novembre 2003 pour 0,72 million d’EUR. Il est loué à Brantano sa pour un loyer de 60.000 EUR. L’acte notarié a été signé le 13 janvier 2004 en vue de l'achat d'un immeuble commercial à Halle qui est loué à Scapino, ce qui implique un investissement de 0,50 million d’EUR avec un revenu locatif de 41.000 EUR. Le 1er mars 2004, Retail Estates sa a fusionné les sociétés dont elle avait pris le contrôle au cours de l'exercice notamment Retail Warehousing sa (au paravant leisure Development), Onroerende Maatschappij Alcima sa et Jumbo Electro sa. Dans cette fusion la société Retail Warehousing sa a fonctionné comme société absorbante. 2.2. Désinvestissements Le 20 février 2004 un bien immobilier situé à Aartselaar, Boomsesteenweg 119, et loué à Kwantum België pour un loyer de 82.960 EUR, a été vendu au prix de 915.000 EUR. Sur cette transaction, Retail Estates sa a réalisé une plus-value de 220.129 EUR vis-à-vis de la valeur comptable et 232.087 EUR vis-à-vis de la valeur de vente frais acquéreur estimée le 31 décembre 2003 par Cushman & Wakefield Healey & Baker. 3. Développement pour compte propre Le nouveau bâtiment de Retail Estates sa à Sint-DenijsWestrem (à proximité de Flanders Expo), a fait l'objet d'une réception le 15 mai 2003. Les espaces commerciaux sont loués à Decor Heytens et AS Adventure, pour un revenu locatif total de 279.783 EUR. Un locataire est recherché pour les bureaux et l’espace polyvalente (1.134 m 2 ), construits en penthouse au-dessus des magasins. Actuellement, l'investissement total est de 4,70 millions d’EUR. En développant elle-même ce projet, Retail Estates sa dispose d'un immeuble neuf au look particulier, à un emplacement de premier choix. Dans le bilan, l'immeuble, achevé le 30 septembre 2003, a été transféré du poste "Immobilisations en cours" au portefeuille immobilier du poste "Terrains et constructions ". Au cours de l’exercice écoulé le redévelopment du site à Vilvoorde, appartenant à Retail Warehousing sa, a été entamé. La livraison est prévue avant le 30 juin 2004. Le 11 août 2003 un contrat d'achat sous conditions suspensives a été conclu à propos d'un immeuble de garages situé à Sint-Niklaas, Parklaan. Cet immeuble sera démoli après l’obtention des autorisations nécessaires et loué après la réalisation d’un immeuble neuf. L'investissement prévu s'élève à 1,77 million d’EUR, pour un revenu locatif prévu de 175.000 EUR. Ce projet sera probablement réalisé pour le 30 juin 2005. 5 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration Le 14 janvier 2004 un compromis d'achat sous conditions suspensives a été conclu à propos d'un restaurant Quick inoccupé à Mechelen, au long du Brusselsesteenweg, qui sera loué après l'obtention des autorisations nécessaires et la construction d'un nouveau bâtiment à une entreprise à succursales multiples du secteur du bricolage (Legio). L'investissement prévu s'élève à 1,55 million EUR pour un revenu locatif contractuel de 140.000 EUR. Ce projet sera probablement réalisé pour le 30 juin 2005. 4. Sinistres importants. Le 18 avril 2003, un immeuble commercial situé à Marche-en-Famenne a été entièrement détruit par un incendie. Ce sinistre concerne l'immeuble commercial loué à MaxiToys, avec qui un accord a été conclu concernant la reconstruction de l'immeuble et la poursuite du bail sans interruption des paiements du loyer. Retail Estates sa est assurée pour ce type de risque. Après obtention des autorisations nécessaires, la construction du nouveau bâtiment a commencé en février 2004. En principe, l'immeuble sera remis à la disposition de MaxiToys pour le 1er juin 2004. 5. Locations Le taux d'occupation du portefeuille de Retail Estates sa a atteint 98,61%. Les immeubles inoccupés sont principalement des immeubles de bureaux qui font partie de complexes commerciaux (1.922 m2) et dans une moindre mesure les locaux commerciaux (550 m2). Bien entendu, un taux d'occupation doit être considéré comme un instantané derrière lequel se cachent plusieurs mutations et qui offre aucune garantie pour l'avenir, étant donné que tous les baux peuvent être résiliés tous les trois ans, conformément aux règles légales en la matière. Pour l'exercice écoulé, nous constatons qu’une seule faillite, à savoir Max Marche sa, locataire d’un immeuble commercial à Marche-en-Famenne et qui, à l'initiative de son franchiseur, a été remplacée par un nouveau locataire, Max & co sa. Après la clôture de l'exercice, 6 Megapool bv, louant un immeuble commercial à Kuurne, a été déclarée en faillite. Dans les deux cas une perte de revenu locatif a été évitée. 6. Investissement dans les certificats immobiliers 6.1 Situation Au cours de l'exercice écoulé, Retail Estates sa a acquis un intérêt dans deux certificats immobiliers, à savoir "Wickes Tournai, Mechelen,..." et le certificat immobilier "DistriLand". Les deux certificats immobiliers investissent dans des biens immobiliers correspondant parfaitement à la politique d'investissement de Retail Estates sa. Le certificat "Wickes Tournai, Mechelen,...", possède quatre grands immeubles commerciaux donnés en leasing en 1989 à Bricorama sa (anciennement appelé Wickes sa) et a un encaissement locatif au 31 mars 2004 de 0,75 million d’EUR. Le certificat "Distri-Land" possède 24 immeubles commerciaux dont huit sont loués à Carpetland (portant désormais le nom Carpet Right) et a un encaissement locatif au 31 mars 2004 de 1,60 million d’EUR. L'intérêt de Retail Estates sa dans "Wickes Tournai, Mechelen,..." s'élève, au 31 mars 2004, à 46.206 certificats sur un total de 47.000 certificats émis, soit 98,32% de l'ensemble. Cet intérêt a été principalement composé via l'achat des certificats à Leasinvest sa et CBC Assurances sa (par sa filiale Fidea sa). En vertu d'une transaction distincte, mais néanmoins liée, Retail Estates sa a acquis, en majeure partie par le biais de sa filiale Retail Estates Luxemburg sa, 100% des actions de l'émetteur du certificat immobilier, à savoir Wickes Land Development sa. Les sociétés vendeuses étaient Leasinvest sa et avec elle la société liée Extensa sa. Comme nous l'expliquerons ciaprès à la page 56 et suivante, la large mesure de contrôle exerce un impact sur le traitement de cet investissement dans les comptes annuels et la reprise dans le portefeuille immobilier. Au 31 mars 2004 l'intérêt constitué par le biais de l'offre publique d'échange sur les certificats immobiliers "Distri-Land" s'élève à 46.527 certificats, soit 74,92% de tous les certificats émis. L'offre n'a pas été rouverte et jusqu'au 31 mars 2004 inclus, aucun certificat a été acheté sur Euronext. Contrairement à ce qui a été décrit ci-dessus à propos du certificat "Wickes Tournai, r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Retail Estates a acquis un intérêt considérable dans les certificats immobilier de DistriLand (74.92 %) Mechelen,...", aucune action de l'émetteur Immobilière Distri-Land sa n'a été acquise, et n'est pas envisagé actuellement à l'heure actuelle. 6.2.Objectifs de l'acquisition de certificats immobiliers ‘Distri-Land’. Retail Estates sa a acquis un intérêt considérable et durable dans les certificats immobiliers Distri-land. Dans l'intérêt économique de toutes les parties concernées, Retail Estates sa n'a actuellement pas l'intention ni l'intérêt d'acquérir des actions de Immobilière DistriLand sa. Elle ne souhaite égallement pas modifier les dispositions du Statut du Certificat Immobilier. Conformément aux dispositions du Code des Sociétés et au Statut du Certificat, le Conseil d'Administration de l’Immobilière Distri-Land sa est seul compétent pour administrer Immobilière Distri-Land sa et gérer les biens immobiliers sous-jacents, comme c'était le cas auparavant. Cette compétence comprend égallement toutes décisions relatives à la location et la vente des immeubles. Au travers de cette transaction, la sicafi Retail Estates sa souhaite acquérir un intérêt économique dans le certificat immobilier, bien qu'elle ne sera pas représentée au Conseil d'Administration de Immobilière Distri-Land sa à la suite de l'Offre et qu'aucun titre de propriété sur l'immobilier sous-jacent ne lui sera conféré. Les biens immobiliers dont Immobilière Distri-Land sa est propriétaire ne sont pas repris dans le portefeuille de Retail Estates sa, mais en vue de la transparence souhaitée, ils sont comentés parallèlement au portefeuille de Retail Estates sa dans le présent rapport annuel. En tant que détenteur de certificats immobiliers, la sicafi Retail Estates sa s'attend à un rendement qui, comme par le passé, va croître annuellement au travers du paiement des coupons ainsi qu'à la réalisation d'une valeur de vente aussi élevée que possible en cas de vente de l'entièreté ou d'une partie du bien immobilier sous-jacent. Si le Conseil d'Administration de Immobilière Distri-Land sa devait décider de vendre un ou plusieurs immeubles, la sicafi Retail Estates sa analysera l'opportunité de remettre à ce moment-là une offre d'achat et de se positionner face à d'éventuels candidats acheteurs. L'acquisition des certifi- cats immobiliers ne comporte donc pas actuellement l'engagement ni l'intention de Retail Estates sa d'acquérir les biens immobiliers sous-jacents au certificat immobilier. En vue de conserver le statut d'un investissement autorisé pour une sicafi, Retail Estates sa a tout intérêt à conserver le caractère public (coté) des certificats immobiliers. Afin de donner à toutes les parties concernées et en particulier à ses actionnaires une idée de la valeur du bien immobilier sous-jacent à l'émission de certificats, Retail Estates sa fera également réaliser, dans le cadre de la réévaluation trimestrielle de son propre bien immobilier, une estimation de ce bien immobilier, par son expert immobilier et la publiera en même temps que son propre portefeuille. Etant donné que les émetteurs de certificats immobiliers ne sont actuellement pas obligés de faire établir une telle évaluation (contrairement aux sicafi, qui y sont légalement tenues), Retail Estates sa la fait établir à ses frais. Retail Estates sa a pris note du fait que le Conseil d'Administration de Immobilière Distri-Land sa a communiqué, à l'occasion de la réunion des détenteurs de certificats organisée le 19 février 2004, qu'elle n'avait pas encore l'intention de procéder à court terme à la vente du portefeuille immobilier ou d'une part importante de ce portefeuille, et ce, à la lumière de l'évolution prévue des revenus locatifs et de la valeur de vente des bâtiments. A titre d'exception, les immeubles commerciaux dont la maximalisation de bénéfice a été atteinte entrent en ligne de compte pour la vente. 6.3.Objectifs de l'acquisition des certificats immobiliers "Wickes Tournai, Mechelen,..." et des actions de l'émetteur Wickes Land Development sa. Par analogie avec l'acquisition des certificats DistriLand, Retail Estates sa souhaite, au moyen des transactions susmentionnées, constituer un intérêt économique dans un instrument qui représente les immeubles commerciaux de périphérie sous-jacents, tout à fait conformément à sa politique de placement. Retail Estates sa souligne qu'indépendamment du fait qu'elle a acquis, essentiellement par sa filiale Retail Estates Luxemburg sa, toutes les actions de l'émetteur 7 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration des certificats immobiliers et la grande majorité des certificats immobiliers, les droits et obligations liés à tous ces certificats restent intégralement applicables et ne sont pas adaptés. Les détenteurs de certificats immobiliers encore dispersés dans le public conservent dès lors tous leurs droits et toutes leurs obligations. Leasinvest sa, le vendeur de la majorité des certifictats se porte garante, vis-à-vis des certificats immobiliers qui sont au 02/01/2004 dispersés dans le public, et dans une moindre mesure vis-à-vis de Retail Estates sa pour ces certificats immobiliers de la bonne exécution par Wickes Land Development sa des engagements découlant des certificats immobiliers « Wickes Tournai, Mechelen,… » En principe, le certificat immobilier est liquidé par la levée des options d'achat figurant dans les conventions de leasing avec Bricorama sa. Ces options d'achat permettent à Bricorama sa d'acheter globalement tous les biens immobiliers qui font l'objet de ces conventions à un prix d'achat s'élevant à 80,00% de leur valeur de marché au moment de la levée des options d'achat. L'inconvénient engendré par l'exercice de cette option d'achat pour les détenteurs de certificats est toutefois compensé par une disposition particulière figurant dans le prospectus d'émission mentionnée au chapitre VIII : Liquidation. Selon cette disposition, Bricorama sa (appelée à l'époque Wickes sa) s'est engagée, à la levée de son option d'achat, à la première demande de la majorité des détenteurs de certificats, réunis en assemblée particulière, à acheter leurs certificats à un prix correspondant aux cours moyens sur le marché au comptant de la bourse de Bruxelles durant les 20 derniers mois avec un minimum de 433,81 EUR par certificat. Selon le prospectus établi par Leasinvest sa à l'occasion de son offre publique d'achat des certificats immobiliers "Wickes Tournai, Mechelen,....", le prix minimum garanti en conséquence du remboursement d'une partie de la mise a été fixé à 244,50 EUR. Ces engagements, qui font partie des conditions d'émission, sont garantis en vertu du prospectus d'émission par la Fortis Banque sa (appelée à l'époque Générale de Banque) et Wickes plc. (à l'époque société mère de Bricorama sa). 8 Leasinvest sa et Retail Estates sa ont pris des accords mutuels relatives au respect par Bricorama sa, Fortis Banque sa et Wickes PLC de l’engagement d’achat contenu dans le Put-option pré-cité, ainsi qu’une indemnité événtuelle qui serait dû lorsque les partis concernés ne respecteraient pas les modalités d’émission des certificats immobiliers. Cest accords ne font pas obstacles à l’épuisement de tout autre recours juridique. Cependant, si le preneur de leasing, Bricorama sa, décide de ne pas acquérir le bien immobilier conformément aux modalités de son option d'achat à l'expiration des conventions de leasing en novembre 2009, le Conseil d'Administration de Wickes Land Development sa décidera de la destination à donner à ces immeubles (location et/ou vente), et ce, en fonction des conditions de marché et de l'intérêt des détenteurs de certificats. Le cas échéant, en attendant, le certificat immobilier peut être poursuivi pour un certain temps en tant que certificat de location au lieu d'un certificat de leasing. La poursuite du certificat immobilier dans la situation spécifique, où l'option d'achat n'est pas levée en 2009, sans qu'une vente soit envisagée, peut engendrer des risques économiques et juridiques éventuels par rapport aux détenteurs de certificats qui ne souhaitent pas donner suite au maintien du cours proposé par Retail Estates sa jusqu'au 30 novembre 2009. A l'heure actuelle, il est toutefois impossible de donner une estimation relative aux intentions des parties concernées ainsi que des conditions du marché immobilier à la fin 2009. Retail Estates sa a fait estimer le bien immobilier sousjacent le 31 mars dernier par son expert immobilier Cushman & Wakefield Healey & Baker. Ce dernier estime actuellement la valeur de marché du bien immobilier sous-jacent à 8,69 millions d’EUR "acte en main" ou à 7,78 millions d’EUR "frais acquéreur". Cette estimation sera revue chaque trimestre, parallèlement à l'estimation du propre portefeuille immobilier de Retail Estates sa et des sociétés qui y sont liées, et sera publiée en même temps. Cela offrira la transparence nécessaire aux actionnaires de Retail Estates sa ainsi qu'aux autres détenteurs de certificats immobiliers “Wickes Tournai, Mechelen, …”. r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n L’achat des certificats immobilier “Wickes Tournai et Mechelen,...”, a permis à Retail Estates d’investir dans 4 grands immeubles commerciaux Les immeubles commerciaux qui sont la propriété de Wickes Land Development sa, dont Retail Estates Luxemburg sa a le contrôle, sont considérés, jusqu'à leur vente à une tierce partie, comme faisant partie du portefeuille immobilier de Retail Estates sa et sont repris en tant que tels dans le rapport annuel. Les certificats immobiliers “Wickes Tournai, Mechelen, …” sont négociés à la vente publique périodique d'Euronext Bruxelles. Retail Estates sa souhaite que les certificats immobiliers restent négociables. A partir du 2 janvier 2004 jusqu’au 30 novembre 2009, Retail Estates sa propose aux détenteurs de certificats immobiliers qui ne sont pas en sa possession (qui représentent, au 2 janvier 2004, un total de 864 certificats sur 47.000), de vendre leurs certificats immobiliers au prix convenu pour les certificats immobiliers par Leasinvest Groupe et CBC Assurances sa, via Fidea sa, à savoir 156 EUR par certificat immobilier ex-coupon n° 16 concernant le solde d'exploitation de l'exercice 2003. Jusqu'au 31 mars 2004, la vente publique a permis d'acquérir 70 certificats supplémentaires, de telle sorte que la part de Retail Estates sa s'élève à 46.206 certificats, soit 98,31% de tous les certificats immobiliers émis. Cela signifie que 794 certificats (1,69%) sont encore dispersés dans le public. exercée dans le cadre de l'exercice par Bricorama sa de l'option d'achat figurant dans son contrat de leasing. A.2. Faits survenus après la clôture de l’exercice A l'exception de la faillite de Megapool bv (mentionnée ci-dessus), aucun fait remarquable représentant un intérêt considérable pour les activités de Retail Estates sa, ne s'est produit entre le 1er avril 2004 et le 17 mai 2004, date de rédaction du présent rapport annuel. Les loyers pour le trimestre en cours (du 1er avril 2004 au 30 juin 2004 inclus) avaient déjà été payés avant la faillite. Au 31 mars 2004, Retail Estates sa avait encore une créance de 15.602 EUR sur Megapool bv en cours pour un financement octroyé à son locataire en vue de travaux de transformation. Etant donné qu'à l'heure actuelle aucune certitude sur la possibilité de recouvrement de cette créance ne peut être donnée, une réduction de valeur a été comptabilisée au 31 mars 2004. Retail Estates sa restera à partir du 1er décembre 2009, uniquement dans le cas où la Bricorama sa ne lèverait pas son option d'achat et où la structure des certificats ne serait pas liquidée, acheteuse des certificats dispersés dans le public à un prix établi en fonction de la valeur de vente sous-jacente du bien immobilier hors droits d'enregistrement et frais de notaire (c.-à-d. frais acquéreur) à ce moment estimée par son expert immobilier d'une part, et les droits des titulaires des certificats d'autre part. Retail Estates sa s'est engagée à ne pas céder les certificats immobiliers "Wickes Tournai, Mechelen,..." qu'elle a acquis ou qu'elle acquerra encore, séparément des actions de Wickes Land Development sa. Les certificats immobiliers peuvent toutefois être vendus séparément des actions à Bricorama sa en vertu de l'option put prévue dans le prospectus d'émission qui peut être 9 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration B. Comptes annuels consolidés 2003/2004 1. Résumé des chiffres Le Conseil d’administration a décidé d’arrêter les comptes Annuels de la manière suivante : Bilan en eur 31/3/2004 31/3/2003 31/3/2002 31/3/2001 ACTIF Frais d'établissement Immobilisations incorporelles Ecarts de consolidation positifs Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actifs circulants Total de l'actif PASSIF Fonds propres Provisions pour risques et charges Dettes à plus d'un an Dettes à un an au plus Comptes de régularisation Total du passif Compte de résultats en eur Résultats opérationnels Résultats d'exploitation Résultats opérationnel Résultat sur le portefeuille Résultat exceptionnel Résultat de l'exercice Affectation des fluctuations de la valeur du marché du portefeuille Prélèvement aux réserves indisponibles Affectation du résultat 10 143 088 379 534 615 980 1 439 609 53 355 109 918 169 062 6 605 179 281 0 0 0 171 047 569 120 605 953 98 824 276 91 967 753 114 114 114 114 7 047 227 6 728 014 5 816 647 5 618 274 179 720 405 127 530 524 105 130 489 98 371 183 116 572 602 252 863 49 703 169 12 316 737 875 034 179 720 405 75 220 244 73 251 933 70 339 113 202 830 152 522 36 176 42 379 603 22 558 311 18 839 908 9 063 704 8 635 886 8 663 401 664 143 531 837 492 585 127 530 524 105 130 489 98 371 183 31/3/2004 31/3/2003 31/3/2002 31/3/2001 9 234 393 6 480 559 2 194 967 (10 552) 8 664 973 (1 976 590) 6 704 277 5 195 728 1 868 724 (4 734) 7 059 718 (1 933 002) 0 0 0 0 6 688 384 5 126 716 5 315 270 5 114 116 6 277 649 5 757 967 5 005 223 4 915 867 2 901 675 1 886 947 (85 323) 0 7 821 575 6 802 814 (2 506 306) (1 688 698) r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Retail Estates a acquis le contrôle de trois sociétés immobilières. 2.Commentaires sur les chiffres consolidés La consolidation s'opère pour toutes les filiales selon la méthode de consolidation intégrale. Les chiffres consolidés intègrent les bilans de la société mère et ceux de ses filiales, tels qu'établis à la fin de l'exercice. Les résultats de la société mère sont traités dans les chiffres consolidés, tels qu'établis à la fin de l'exercice. Ceux de ses filiales sont traités comme suit: Les résultats de Retail Estates Luxemburg sa englobent les résultats de la période s'étalant du 1er avril 2003 au 31 mars 2004 inclus. Durant l'exercice 2003/2004, Retail Estates sa a acquis les sociétés Jumbo Electro sa, Onroerende Maatschappij Alcima sa et Retail Warehousing sa (ex Leisure Development Sint-Niklaas sa), respectivement aux dates suivantes: le 28 mai 2003, le 18 juin 2003 et le 14 août 2003. Ces trois sociétés ont fusionné le 1er mars 2004, Retail Warehousing sa étant la société repreneuse. Il s'agit d'une fusion avec une rétroactivité comptable notamment à partir du 1er octobre 2003. Cela signifie que les résultats à partir du 1er octobre 2003, des sociétés Jumbo Electro sa et Onroerende Maatschappij Alcima sa sont repris dans le résultat de Retail Warehousing sa. Les résultats de ces trois sociétés sont traités depuis leur date de reprise respective jusqu'au 31 mars 2004 inclus. Les résultats de Wickes Land Development sa comprennent les résultats à partir de la date de reprise, à savoir le 1er janvier 2004, jusqu'au 31 mars 2004 inclus. ACTIF Les frais d'établissement de Retail Estates sa s'élèvent à 1.439.609 EUR au 31 mars 2004 contre 143.088 EUR au 31 mars 2003. Cette hausse résulte des frais des deux augmentations de capital qui ont eu lieu durant l'exercice écoulé. Les frais relatifs à l'augmentation de capital du 30 avril 1999 ont été entièrement amortis durant l'exercice écoulé, à concurrence de leur solde soit 143.088 EUR. Les frais de montage et honoraires de l'augmentation de capital du 1er juillet 2003, soit 1.136.873 EUR, et de l'augmentation de capital du 31 décembre 2003, à savoir 498.177 EUR, sont amortis à concurrence de 20% par an. Pour l'exercice écoulé, ces amortissements, qui ont été repris pro rata temporis, s'élèvent à 195.441 EUR. Les immobilisations incorporelles s’élèvent à 6.605 EUR au 31 mars 2004. Il s'agit de frais de recherche et de développement de la filiale Retail Estates Luxemburg sa. Ceux-ci sont amortis à concurrence de 20% par an. Les amortissements de l'exercice écoulé s'élèvent à 46.750 EUR et prennent fin durant l'exercice 2004/2005. Les écarts positifs de consolidation d'un montant de 179.281 EUR concernent la participation de Wickes Land Development sa. En principe, les écarts positifs de consolidation sont amortis linéairement sur une période de 5 ans. Les écarts de consolidation relatifs à Wickes Land Development sa, dont le bien immobilier sousjacent est à la base de la différence et contribue donc pour une période plus longue aux recettes de l'entreprise, sont amortis sur une période allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009. Pour l'exercice écoulé, ces amortissements s'élèvent à 7.795 EUR Les immobilisations corporelles ont augmenté pour passer de 120,61 millions d'EUR à 171,05 millions d'EUR. Les principales rubriques des immobilisations corporelles sont d'une part "Terrains et Constructions", tels qu’évalués par Cushman & Wakefield Healey & Baker au 31 mars 2004, et d'autre part les "Actifs en construction". La plupart des SICAF immobilières, reprennent la valeur du marché, "acte en main" pour évaluer leurs immeubles. Les "Terrains et Constructions" ne sont plus amortis depuis le 28 mars 1998. Les fluctuations de la valeur de marché des immeubles se reflétent dans les fonds propres sous la rubrique "Réserves indisponibles". Le 11 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration 12 résultat de l'exercice n'est pas influencé par des adaptations de la valeur de marché des immeubles. Lorsque la valeur du marché devient inférieure à la valeur historique, le résultat distribuable de l'exercice est influencé. Les plus- et moins-values réalisées sont intégralement imputés sur le résultat de l'exercice. L'évolution de l’immobilier repris sous le compte “immobilisations corporelles” de 117,23 millions d'EUR à 168,99 millions d'EUR (Distri-Land inclus) ne résulte pas seulement de la fluctuation des valeurs de marché, mais aussi de plusieurs décisions importantes d'investissement. Le portefeuille immobilier a été élargi par les acquisitions suivantes: divers immeubles commerciaux à Huy, Wetteren, Lier, Dendermonde , Aalst, Lokeren et Halle, le complexe commercial à Wilrijk, la partie commerciale et horeca du leisurecenter à Sint-Niklaas et les quatre immeubles commerciaux du certificat immobilier Wickes Land Development sa. Le projet à Sint-Denijs-Westrem, loué à AS Adventure et Heytens, a été réceptionné le 15 mai 2003 et transféré de la rubrique "Actifs en construction" vers "Terrains & Constructions". Au cours de l'exercice écoulé, deux immeubles ont baissé sous leur valeur historique pour un total de 1.752 EUR. La plus-value réalisée par la vente du bien immobilier situé à Aartselaar, à savoir 220.129 EUR, a été intégralement reprise dans le résultat de l'exercice écoulé. Les certificats immobiliers de l'Immobilière Distri-Land sa sont, conformément à la décision du Conseil d'Administration du 17 mai 2004, traités dans cette rubrique. La valeur des certificats est définie semestriellement, d'une part à l'aide de l'estimation de l'expert immobilier et, d'autre part, à la lumière des droits contractuels dont dispose le détenteur des certificats immobiliers Distri-Land selon le prospectus d'émission. les filiales, les participations et les créances reprises dans la rubrique immobilisations financières sont éliminées. Dans les comptes annuels non consolidés, la participation Retail Estates Luxemburg sa pour 1,99 million d'EUR et la créance pour 3,20 millions d'EUR sont reprises. La créance concerne un prêt octroyé dans le cadre du rééchelonnement de la dette de Retail Estates Luxemburg sa. La participation Retail Warehousing sa est reprise pour 7,45 millions d'EUR et la créance pour 5,91 millions d'EUR. La créance concerne un prêt pour les frais de construction de la partie commerciale et horeca du leisure centre. La participation Wickes Land Development sa est reprise pour 80 EUR dans Retail Estates sa et pour 200.864 EUR dans Retail Estates Luxemburg sa. Conformément à la décision du Conseil d'Administration du 17 mai 2004, Wickes Land Development sa est intégralement consolidée en tenant compte tant du contrôle de la société émettrice que de l'intérêt considérable dans les certificats immobiliers (98,31%). Les "Actifs en construction" d'un montant de 1.908.139 EUR portent sur des développements pour compte propre. Il s'agit essentiellement de l'immeuble à Vilvoorde le long de la Schaarbeeklei, qui est en transformation, et de l'immeuble à Sint-Niklaas le long de la Parklaan, acheté sous conditions suspensives le 11 août 2003, pour lequel des permis sont en demande. En appliquant la méthode de consolidation intégrale sur Les deux émissions publiques de l'exercice écoulé ont majoré d'une part le capital de 16,95 millions d'EUR pour passer de 30,10 millions d'EUR à 47,04 millions d'EUR et d'autre part les primes d'émission de 21,72 millions d'EUR pour passer de 16,19 millions d'EUR à 37,91 millions d'EUR. Durant l'exercice écoulé, Retail Estates sa a également acquis 74,92 % des certificats de l'Immobilière Distri- Les actifs circulants se composent de "Biens immobiliers destinés à la vente", de "Créances à un an au plus" et des "Liquidités" disponibles. Le bien immobilier destiné à la vente concerne une partie de terrain non construite qui n’est pas considéré comme étant stratégique. Les liquidités au 31 mars 2004 s'élèvent à 5,89 millions d'EUR (y compris les placements financiers). PASSIF Les fonds propres ont augmenté de 41,35 millions d'EUR, pour passer de 75,22 millions d'EUR à 116,57 millions d'EUR. r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Les deux émissions effectuées ont augmenté le capital de 30,09 mio EUR et les primes d’émission de 37,91 mio EUR. Land sa. Par analogie avec ses propres immeubles, Retail Estates sa a fait estimer au 31 mars 2004 les immeubles de l'Immobilière Distri-Land sa par son estimateur indépendant Cushman & Wakefield Healey & Baker. Basé sur cette évaluation, Retail Estates sa a comptabilisé une réévaluation à concurrence de 545.414 EUR. d'EUR de lignes de crédit souscrites auprès de diverses banques belges, dans le cadre desquelles, des acomptes sont repris à court terme. La ligne de crédit initiale auprès de Fortis banque sa, de 2,48 millions d'EUR s'élève à 1,76 million d'EUR au 31 mars 2004 et est réduite annuellement de 123.947 EUR. Sous le statut de sicaf immobilière, aucune dotation aux réserves légales doit être comptabilisée. Les dettes afférentes aux impôts, aux rémunérations et aux charges sociales s'élèvent à 2,67 million d'EUR au 31 mars 2004. Ce montant est principalement constitué de l'impôt des sociétés encore à payer, du régime ‘exit tax’. Dans l'exercice 2001/2002, la société a subi un contrôle de différentes déclarations fiscales concernant les exercices 1998, 1999 et 2000. A l’occasion de ces contrôles, différents avis de rectification ont été signifiés à la société, remettant principalement en question la base de calcul de la ‘exit tax’. Dans les déclarations, l’évaluation des immeubles est basée sur la valeur estimée des immeubles (frais acquéreur), alors que l'administration fiscale utilise une estimation plus élevée s’approchant de la valeur ‘acte en main’. La société a signifié des réclamations contre ces impositions, sur lesquelles l'administration fiscale ne s'est pas encore prononcée. L'administration centrale adopte une position d'attente dans cette affaire. Toutes les réserves du passif du bilan ont été taxées au moment de l’obtention du statut de sicaf immobilière. Mutation des fonds propres Fonds propres de l’exercice précédent 75.220.244 er Augmentation de capital au 1 juillet 2003 12.039.019 Augmentation de capital au 31 décembre 2003 4.906.775 Primes d'émission 21.716.862 Réévaluation immobilistions corporelles 545.414 Fluctuation de la valeur du marché 1.976.590 Autres changements 137.269 Bénéfice de l'exercice à affecter 6.688.383 Distribution dividende intérimaire -3.196.398 Distribution dividende au 31 mars 2004 -3.461.556 Fonds propres de l'exercice 116.572.602 La provision pour risques et charges constituée est une provision pour gros travaux de réparation qui n'ont pas pu être réalisés durant l'exercice écoulé, mais qui ont été entamés et/ou adjugés au cours de l’exercice clôturé. Les dettes +1 an se composent pour 49,63 millions d'EUR de divers prêts bancaires à taux d'intérêts fixe (variant entre 4,5% et 6,5%) et ayant une durée fixe. La dette à long terme de la filiale Wickes Land Development sa vis-à-vis ses détenteurs de certificats minoritaires est reprise à concurrence de 51.748 EUR. Les dettes -1 an s'élèvent à 12,32 millions d'EUR au 31 mars 2004 par rapport à 9,06 millions d'EUR au 31 mars 2003. Ces dettes sont constituées de 4,76 millions En supposant que Retail Estates sa fusionne à terme avec sa filiale Retail Warehousing sa et que, lors de cette opération, un important montant d’exit-tax s’élèvent à 827.094 EUR devra être payé, une provision supplémentaire est constituée pour cet impôt à payer ultérieurement. Une telle provision a aussi été reprise lors de l'évaluation des actions Retail Warehousing sa au moment de l'acquisition. Avec l'imputation de ces provisions dans les chiffres consolidés, l'actionnaire obtient, en combinaison avec l'aperçu de la valeur d'acquisition de la participation acquise, une idée complète de l'investissement réalisé par la société. Les autres dettes comprennent le solde du dividende intérimaire, déclaré payable le 7 janvier 2004, et la proposition du Conseil d'Administration concernant le dividende à distribuer du deuxième semestre de l'exercice de 3.461.556 EUR qui sera payable le 2 juillet 2004. 13 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration COMPTE DE RESULTATS Le compte de résultats de Retail Estates sa fait une distinction entre : • Résultat opérationnel Ce résultat comprend tous les produits d'exploitation (loyers contractuels, frais facturés) et les produits financiers (intérêts à payer sur des placements, loyers reçus en trop), moins les frais d'exploitation (charges pour l'entretien et la gestion du portefeuille immobilier), les charges financières (intérêts payés sur les dettes) et les impôts. Il s'agit du résultat net de l'exercice d'exploitation de la société. Il convient de souligner que le coupon brut, octroyé par le certificat immobilier “Distri-Land” à partir de son solde d'exploitation, est entièrement comptabilisé comme produit d'exploitation, eu égard à la nature des résultats distribuables du chef du certificat immobilier. Les produits d'exploitation ont augmenté de 8,58 millions d'EUR pour passer à 11,77 millions d'EUR. Cela représente une hausse de 37,25%. Cet accroissement résulte de la hausse des loyers contractuels due à l'inflation annuelle et à l'extension du portefeuille. L'extension du portefeuille n'a pas seulement été réalisée par l'achat de divers immeubles commerciaux, mais aussi par les acquisitions de Retail Warehousing sa et Wickes Land Development sa. La participation dans le certificat immobilier “Distri-Land” (74,92 %), qui a été acquise avec effet au 1er janvier 2004, a aussi fait augmenter les recettes d'exploitation de 254.968 EUR. Les frais d'exploitation de l'exercice écoulé s'élèvent à 2,54 millions d'EUR. Ils ont augmenté par rapport à l'exercice précédent, durant lequel ils atteignaient 1,87 million d'EUR. Les frais d'exploitation se composent principalement des frais d'entretien (475.812 EUR), des frais de gestion (656.848 EUR), des amortissements sur frais d'établissement (395.668 EUR), des frais liés à la cotation en bourse (298.080 EUR) et divers honoraires (475.368 EUR) entre autre aux conseillers, experts et réviseurs. Les produits financières restent quasiment égales par rap- 14 port à l'exercice précédent et se composent essentiellement d'intérêts obtenus par le placement intermédiaire des liquidités disponibles. Les frais financiers ont augmenté de 1,53 million d'EUR pour atteindre 2,52 millions d'EUR. Cette augmentation résulte des investissements dans l’utilisation du taux d’endettement. Les impôts concernent les filiales qui ne bénéficient pas du statut de SICAF et qui sont par conséquent soumises à l'impôt sur les sociétés. • Résultat sur le portefeuille Cette rubrique comprend tous les mouvements du portefeuille immobilier et comprend: - les plus- et moins-values réalisées sur la vente d'immeubles - changements de la valeur du marché des immeubles à la suite des évaluations par l'expert immobilier. Ce résultat sur le portefeuille n'est pas distribué aux actionnaires, mais est transféré au le passif du bilan sous la rubrique "Réserves indisponibles". Le résultat sur le portefeuille de 2,19 millions d'EUR se compose d'une part de la plus-value réalisée de 220.129 d'EUR, à la suite de la vente d'un bien immobilier sis à Aartselaar, et d'autre part des fluctuations des valeurs du marché des composants du portefeuille de 1,97 million d'EUR. Sur le portefeuille, a été comptabilisé 3,09 millions d'EUR de réévaluations et 1,11 million EUR de reprise de réévaluations historiques. Le résultat des réévaluations et de la reprise de réévaluations historiques, à savoir 1,98 million d'EUR, qui est transféré vers les réserves indisponibles et le montant des dévaluations sous la valeur d'acquisition historique, soit 1.752 EUR, reste à charge du résultat de l'exercice. Le résultat à affecter de l'exercice, 6,69 millions d'EUR, n'est pas comparable à celui de l'exercice précédent, qui s'élevait à 5,13 millions d'EUR, étant donné les augmentations de capital réalisées et les investissements effectués qui ont suivi. r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Le résultat à affecter augmente de 30,4 % par rapport à l’exercice 2002/2003, à hauteur de 6,69 mio EUR dans les comptes consolidés C. Commentaires relatifs aux différences entre les comptes annuels consolidés et non consolidés Contrairement aux exercices précédents, alors que Retail Estates sa ne possédait aucune autre participation en dehors de sa participation dans Retail Estates Luxemburg sa, l'ajout des participations dans Retail Warehousing sa et Wickes Land Development sa a engendré une augmentation de la différence entre les comptes annuels non consolidés et les comptes annuels consolidés. Au niveau du bilan consolidé, on remarque surtout un montant supérieur mentionné au poste contributions. Il s'agit de la constitution d'une provision supplémentaire pour l'impôt des sociétés (régime exit-tax) qui est due dans le cadre d'une fusion ultérieure entre Retail Estates sa et Retail Warehousing sa. En particulier, il convient de souligner, au niveau du compte de résultats non consolidé, des produits considérablement supérieurs provenant d'immobilisations financières suite à la distribution de dividendes par Retail Warehousing sa et Retail Estates Luxemburg sa. D. Affectation du résultat Le Conseil d'Administration propose d'affecter le bénéfice de l'exercice ressortant des comptes annuels non consolidés (voir p 64 du rapport annuel) comme suit : EUR 7 660 214 Bénéfice de l'exercice à affecter Bénéfice reporté de l'exercice précédent Dividende intérimaire Dividendedistribué au 31 mars 2004 195 786 -3 196 398 Bénéfice de l'exercice à reporter 1 198 046 -3 461 555 Le Conseil d’Administration propose à l'Assemblée Générale d’affecter le bénéfice de l'exercice clôturé le 31 mars 2004, pour un montant de 6.657.954 EUR, en tant que dividende brut (avant précompte). suite au dividende intérimaire octroyé par une décision du conseil d'administration du 28 novembre 2003 pour un montant brut total de 3.196.398 EUR aux détenteurs des 3.196.398 actions existantes à l'époque, un solde brut de 3.461.556 EUR est par conséquent encore payable, à savoir un dividende brut (avant précompte) de 0,97 EUR par action existante à ce jour soit un montant net “après précompte” de 0,8245 EUR par action. Les dividendes sont payables à partir du 2 juillet 2004 contre remise du coupon numéro 10. Concernant la constatation du montant du bénéfice à distribuer de Retail Estates sa, un conflit apparaît entre les dispositions du Code des Sociétés et l'Arrêté Royal du 10 avril 1995. Sur base de l'article 617 du Code des Sociétés, aucune distribution ne peut être faite si le montant de l'actif net deviendrait inférieur au montant du capital et des réserves légales et statutaires qui ne peuvent être distribuées. En ce qui concerne plus spécifiquement les plusvalues non réalisées – qu'une sicafi doit exprimer sur base des dispositions d'application, l'article 57 §3 de l'Arrêté Royal du 30 janvier 2001 en application du Code des Sociétés établit que celles-ci doivent être attribuées à la rubrique III du passif "Plusvalues de réévaluation" et en principe maintenues à ce poste aussi longtemps que les marchandises sur lesquelles elles portent ne soient pas réalisées. Le respect de l'article 617 du Code des Sociétés, en tant que disposition légale au rang plus élevé qu'une disposition d'un Arrêté Royal, implique cependant que l'article 62 de l'Arrêté Royal du 10 avril 1995 ne peut être respecté à la lettre. L'article 62 mentionne qu'une sicafi doit au moins distribuer 80% de ses produits nets à titre de rémunération du capital. Sous produits nets sont compris, pour l'application de la disposition mentionnée, le bénéfice de l'exercice, à l'exception des réductions de valeur, des reprises de réductions de valeur et des plus-values sur réalisation d'actifs immobilisés imputées au compte de résultats. Ces plusvalues ne sont cependant exclues que dans la mesure où elles sont remployées dans un délai de quatre ans prenant cours le premier jour de l'exercice comptable au cours duquel elles ont été réalisées. 15 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration E. Stratégie et perspectives financières 1. Stratégie Le marché de la location est soutenu par la politique active de reprises et/ou d'expansion des entreprises de commerce de détail étrangères. Plusieurs locataires de Retail Estates sa ont été repris entièrement ou partiellement au cours des 6 années écoulées. Par exemple, la reprise de Carpetland par Carpet Right, de Idé par GiFi, GB-Brico par Vendex,... Les repreneurs renforcent l'expansion nationale de ces entreprises et augmentent souvent la solvabilité de nos locataires. Les PME, où la sous-capitalisation est un phénomène courant, sont plus sensibles à la pression de la baisse de la confiance des consommateurs et du recul du chiffre d’affaires, que ne le sont les entreprises à succursales multiples. Le management de Retail Estates sa continuera à prêter attention à une politique proactive envers les locataires plus faibles, y compris l'accompagnement d'un éventuel changement de locataire. Au cours des années écoulées, cette politique a permis à Retail Estates sa d’éviter d’importants problèmes d'encaissement. Selon les prévisions, la croissance des revenus locatifs globaux pour des immeubles comparables restera légèrement supérieure à l'inflation, comme au cours des années écoulées, et, lors de renouvellement de bail ou de relocation, les révisions à la hausse et à la baisse continueront à se compenser. Même en cas de loyers stables, une augmentation de valeur peut encore être attendue pour les meilleures localisations, pour autant que les immeubles commerciaux bénéficient des autorisations requises et se trouvent en bon état d'entretien. Ces deux facteurs sont suivis attentivement par le management de Retail Estates sa en espérerant que cette politique prouvera sa plus-value durablement. En construisant des immeubles commerciaux pour son propre compte ou en transformant des bâtiments existants en immeubles commerciaux, le management prévoit d'atteindre des créations de valeurs supplémen- 16 taires. Les emplacements pour des projets de ce type sont choisis de manière sélective en fonction de la demande connue de nouveaux espaces commerciaux. Le projet en cours, à savoir la transformation de garage à Vilvoorde en locaux commerciaux, constitue un bon exemple. 2. Perspectives financières Le produit de l'augmentation de capital sera utilisé pour effectuer de nouveaux investissements dans l'immobilier, conformément aux objectifs statutaires. Lors de la sélection de nouveaux investissements, on se basera, comme pour les investissements précédents, sur un rendement locatif brut moyen présupposé de 8,00% à 8,50%. Dans le courant de l'exercice écoulé, Retail Estates sa a investi au total 45,34 millions d’EUR dans l'immobilier au sens large du terme, à savoir conformément à la réglementation sur les sicaf: immeubles, achats de sociétés immobilières et certificats immobiliers. Les biens immobiliers acquis par Retail Estates sa au cours de l'exercice écoulé, ou qui sont entrés en sa possession par l'acquisition de sociétés immobilières génèrent, sauf circonstances imprévues, un revenu locatif de 2,83 millions d’EUR. En fonction des estimations de l'expert immobilier, Retail Estates sa a enregistré sur ces transactions une plus-value de réévaluation de 1,02 millions d’EUR. Il est prévu que ces investissements, qui au cours de l'exercice écoulé n'ont contribué que pro rata temporis aux résultats, contribueront pleinement, durant l'exercice 2004/2005 qui a débuté le 1er avril 2004, à la croissance du résultat opérationnel au-delà du niveau de l'exercice actuel. Sur base des baux en cours au 1er mars 2004, c-à-d hors valeur locative des immeubles inoccupés, l'encaissement locatif prévu, sauf circonstances exceptionnelles, s'élève à 12,60 millions d’EUR (exclusif le coupon du certificat “Distri-Land”). L’augmentation du revenu locatif influencera le bénéfice de l’exercice 2004/2005, ainsi que le dividende. Aucune prévision concernant le résultat sur le portefeuille ne peut être formulée. r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Retail Estates est organisée comme une société anonyme et a un free float de 69,75 % F. Corporate Governance 1. Principes - société anonyme Retail Estates sa est une société anonyme gérée dans l'intérêt exclusif des actionnaires et dispose d'un management autonome fonctionnant sous la surveillance du Conseil d'Administration. Ses actions sont largement réparties dans le public (free float 69,75%) et ses principaux actionnaires, CBC banque sa (9,75%), Assurances Fédérales (6,97%), Atlas Belgian Real Estate sa et les sociétés qui y sont liées (5,29%), Groupe Arco (4,97%) et Leasinvest International bv (3,27%), n'ont conclu aucun pacte d'actionnaires. exceptionnelle le nécessite. Le Conseil d'Administration ne peut débattre valablement que si au moins la moitié de ses membres sont présents ou représentés. Si cette condition n'est pas remplie, une nouvelle réunion peut être convoquée qui débattera valablement sur les points figurant à l'ordre du jour de la réunion précédente, si au moins deux administrateurs sont présents ou représentés. Il n'y a pas de règles statutaires particulières en matière de prise de décision par le Conseil d'Administration. Le Conseil d'Administration est composé de 5 administrateurs dont le mandat prend fin lors de l'Assemblée générale de juin 2009. Les mandats sont de six ans et renouvelables. 2. Conseil d'Administration 2.1. Fonctionnement Le Conseil d'Administration de Retail Estates sa détermine la stratégie, les placements, les (dés)investissements et le financement à long terme. Le Conseil d'Administration établit les comptes annuels/semestriels et le rapport annuel de la sicafi Retail Estates sa pour l'Assemblée générale des actionnaires; il approuve les rapports de fusion; il décide de l'usage du capital autorisé et convoque l'Assemblée générale ordinaire et extraordinaire des actionnaires. Il veille à la rigueur, à l'exactitude et à la transparence des communications aux actionnaires, aux analystes financiers et au public, et en particulier : les prospectus, les rapports annuels et semestriels et les communiqués de presse. Il délègue la gestion journalière à un administrateur délégué qui lui fait régulièrement rapport sur sa gestion et lui soumet un budget annuel ainsi qu'une mise à jour trimestrielle. Deux administrateurs spécialement désignés à cet effet assurent le contrôle de la gestion journalière conformément aux prescriptions de l'Arrêté Royal du 10 avril 1995 relatif aux sicafi. Le Conseil d'Administration se réunit au moins quatre fois par an et chaque fois qu'une opération particulière ou Le Conseil d'Administration s'est réuni cinq fois en 2003/2004. 2.2. Composition Le Conseil d'Administration est composé des membres suivants, avec indication de leur fonction principale en dehors de Retail Estates sa : Administrateur délégué : Jan De Nys, Administrateur non-executif de Mitiska sa. Administrateurs : Jean-Louis Appelmans, Administrateur Directeur Général de Leasinvest sa; Luc Geuten, Administrateur Délégué de Mitiska sa Philippe Haers, Directeur Direction Immobilier CBC banque sa; Administrateur qualifié comme administrateur indépendant suivant l’article 524 de la Loi sur les Sociétés : Ivan Lippens, Administrateur Délégué de Frost Invest sa (O’Cool). Les mandats des administrateurs indépendants sont rémunérés à concurrence de 2.000 EUR par session. Au total, 12.000 EUR ont été payés durant l'exercice 2003/2004. Les administrateurs possèdent à titre personnel 782 actions de la société. 17 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s I. Rapport du Conseil d'Administration Lors de l'Assemblée générale, qui aura lieu le 4 juin 2004, Retail Estates sa proposera aux actionnaires de procéder à la nomination d’un nouvel administrateur, à savoir Monsieur Marc Tinant, Administrateur de plusieurs sociétés du groupe Arco et de la Dexia banque. vant être résilié chaque année avec effet au 31 mars, a été conclu avec CBC Banque sa. Au cours de l'exercice 2003/2004, une indemnité de 137.719 EUR tvac a été payée. Le Conseil d'Administration a l'intention de convoquer une Assemblée Générale extraordinaire dont l'ordre du jour comprendra notamment l'augmentation du nombre d'administrateurs indépendants à trois administrateurs. • conseil fiscal : PricewaterhouseCoopers Tax Consultants, ayant un lien de collaboration à titre professionnel avec le commissaire de Retail Estates sa. Au cours de l'exercice 2003/2004, une indemnité de 36.913 EUR tvac a été payée. 3. Gestion journalière – management 4. Comité de nomination et de rémunération La gestion journalière est assurée par l'administrateur délégué, Jan De Nys, qui est assisté par le Property Manager Johan Janssens et le Manager Finance & Administration, Barbara De Jaeger. Au sein du Conseil d'Administration, un comité de rémunération a été crée, celui-ci se réunit au moins une fois par an dans le cadre de l'approbation du budget annuel. Le comité se compose de Monsieur Jan De Nys, administrateur délégué, Monsieur Ivan Lippens, Monsieur JeanLouis Appelmans et Monsieur Philippe Haers. Le management est responsable de la location, de l'entretien et de la rénovation des immeubles commerciaux, ainsi que de l'optimalisation du portefeuille. Sous la direction de l'administrateur délégué, Retail Estates sa a développé sa propre équipe d’administration qui assure la gestion générale, la gestion immobilière, la gestion administrative et technique, y compris la prospection en matière de nouveaux investissements, la préparation d'acquisitions et la construction d'immeubles commerciaux pour son propre compte. Retail Estates sa est gérée par une équipe de 6 personnes composée des 3 membres susmentionnés du management et de 3 collaborateurs, à savoir Fabienne Duchateau (Assistant Property Manager), Maaike Dubois (Legal Counsel) et Kristine Geboers (Management Assistant). Au sein du Conseil d'Administration, deux administrateurs, Messieurs Luc Geuten et Philippe Haers assurent ensemble la surveillance de la gestion journalière conformément aux prescriptions de l'Arrêté Royal du 10 avril 1995. 5. Commissaire PricewaterhouseCoopers Réviseurs d'entreprises, établi à 1932 Sint-Stevens-Woluwe, Woluwedal 18, représenté par Monsieur Luc Discry. Le mandat de commissaire prend fin après l’Assemblée Générale qui approuvera les comptes annuels de l’exercice 2006. Au cours de l'exercice écoulé, une indemnité de 19.197 EUR tvac, a été payée. Cet indemnité ne concerne pas la révision des comptes annuels de Retail Estates Luxemburg sa, Retail Warehousing sa et Wickes Land Development sa, dont la révision a été effectuée par d’autres commissaires que PricewaterhouseCoopers. Lors de l’Assemblée Générale annuelle du 15 mai 2004, PricewaterhouseCoopers, représenté par Monsieur Luc Discry, a été nommé commissaire auprès de Wickes Land Development sa. En vue de l’exercice de ce mandat, une indemnité de 2.500 EUR tva excl. a été prévue. 6. Experts immobiliers La sicafi fait encore appel de façon récurrente à des tiers en matière de: • gestion financière et de trésorerie : un contrat, pou- 18 Conformément à l'Arrêté Royal du 10 avril 1995, Retail Estates sa fait appel à des experts pour les évaluations r a p p o r t d u c o n s e i l d ’ a d m i n i s t r at i o n Sicafi auto-gérée, Retail Estates assume toutes les fonctions principales au sein de sa propre organisation. périodiques de son patrimoine, ainsi que chaque fois qu'elle procède à l'émission d'actions, à l’inscription en bourse ou au rachat actions autrement qu’en bourse, ou qu’elle acquiert ou cède des biens immobiliers. Ces estimations sont nécessaires pour déterminer la valeur d'inventaire et établir les comptes annuels. Chaque trimestre, cette tâche est confiée à Cushman & Wakefield Healey & Baker (avenue des Arts 58, boîte 7 à 1000 Bruxelles), représenté par Monsieur Koen Nevens. G. Conflits d’intérêts. Au cours de l'exercice écoulé, une indemnité de 224.449 EUR tvac a été payée pour l'estimation périodique ainsi que la première estimation à l'achat d'un bien immobilier. Il ressort du procès-verbal du Conseil d’Administration du 11 août 2003 que : « En application de l'article 523 du Code des sociétés Monsieur Jean-Louis Appelmans, administrateur délégué de Leasinvest sa, déclare à l'occasion du traitement de ce point de l'ordre du jour, d’avoir un intérêt indirect le droit patrimonial, dans cette transaction. Après cette déclaration, Monsieur Jean-Louis Appelmans quitte la réunion pour la durée totale de la délibération et du vote. Ensuite, la transaction a été discutée et en particulier le prix d’acquisition en fonction de la valeur des biens immobilier dont "Wickes Tournai, Mechelen,..." est propriétaire et les droits contractuels du propriétaire de certificats immobiliers tels qu'ils ressortent du prospectus d'émission de 1989. La valorisation de l’expert immobilier relatif à l’immobilier de Immobilière Distri-Land sa et Wickes Land Development sa, a été établi au frais et à l’initiative de Retail Estates sa, en vue de l’actualisation de la valeur des certificats immobiliers que Retail Estates sa détient. L'expert de réserve, en cas de conflit d'intérêts dans le chef de Cushman & Wakefield Healey & Baker, est Jones Lasalle (rue Montoyer 10, boîte 1, à 1000 Bruxelles). Au cours de l'exercice écoulé, il n'a pas été fait appel à cette procédure. 7. Banque dépositaire CBC banque sa a été désignée comme banque dépositaire de Retail Estates sa au sens des articles 12 et suivants de l'Arrêté Royal du 10 avril 1995 relatif aux sicafi. Dans le courant de l'exercice 2003/2004, il y a eu à une occasion, dans le cadre d'une transaction immobilière, un conflit d'intérêts; à savoir dans le cadre de l'achat des actions de Wickes Land Development sa et des certificats "Wickes Tournai, Mechelen,..." qui étaient détenus par Leasinvest sa et sa succursale Leasinvest International Finance bv. Les quatre immeubles commerciaux loués à Bricorama sa, dans le cadre d'un contrat de leasing, sont estimés à 8,51 millions d'EUR acte en main par Cushman & Wakefield Healey & Baker. Après cette explication, le Conseil d'administration approuve la transaction et juge qu'elle s'est déroulée conformément aux conditions du marché. L'évaluation immobilière sous-jacente représente, par rapport à l'encaissement de loyer, un rendement de 8,25%. Dans le cadre des contrats de leasing, le propriétaire ne doit pas assumer de frais d'entretien, de précompte immobilier ni de primes d'assurance. » 19 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier A. Le marché de l'immobilier commercial en périphérie Dans une étude publiée par Cushman & Wakefield Healey & Baker fin 1998 à propos du marché européen de l'immobilier commercial en périphérie, la Belgique était placée parmi les "mature markets". Après les années 80 et le début des années 90, durant lesquelles un développement presque effréné semblait possible, la législation plus stricte a entraîné la fin de cette croissance sauvage au milieu des années 90. Depuis lors, bon nombre de "promoteurs occasionnels" ont disparu du marché en raison de la complexité croissante. L'offre de nouveaux immeubles a largement diminué, alors que la demande se maintenait. Cette situation a provoqué une hausse des loyers et une baisse des rendements. Le marché de l'immobilier commercial en périphérie a conquis sa propre place à côté de ceux des immeubles commerciaux de centre-ville, des bureaux et des immeubles semi-industriels. Pour les endroits les mieux situés, le loyer est de plus de 85 EUR/m2 par an, et les rendements pour un emplacement de référence se situent entre 7,50 et 8%. Il y a 10 ans, les loyers les plus importants s'élevaient à 75 EUR/m2 par an, et les rendements se situaient entre 9 et 10%, même pour les meilleurs emplacements. 20 économiques qui sont délivrées pour le bâtiment et non sur le locataire. En outre, nos immeubles sont loués à l'état de gros œuvre (état brut de décoffrage), et nos locataires investissent des sommes importantes dans l'aménagement de leurs magasins; ils sont donc moins rapidement tentés de déménager. Les locataires sont surtout des entreprises à succursales multiples qui ont mis la main sur les meilleurs emplacements au cours des dernières années, souvent au détriment des PME locales qui contrôlaient historiquement ces emplacements. En ce sens, le développement est comparable à celui des principales rues commerçantes des villes. Du côté des investissements, nous constatons qu'en raison du rapport attrayant entre l'offre et la demande, les investisseurs institutionnels occupent une place de plus en plus importante. A l'heure actuelle, cinq investisseurs institutionnels sont très actifs dans ce segment. Deux facteurs, l'augmentation du loyer moyen et la baisse des rendements moyens, ont renforcé l'augmentation de valeur de ces immeubles situés aux meilleurs emplacements. En règle générale, il y a très peu de centres commerciaux intégrés en Belgique, contrairement à ceux que l'on trouve par exemple en Grande-Bretagne ou en France à proximité de chaque agglomération urbaine. Dans notre pays, ces centres commerciaux sont plutôt petits et surtout présents en Wallonie. La plupart des immeubles ont été construits le long de grandes voies d'accès ou à proximité de zones d'habitation en périphérie d'agglomérations plus grandes. Le marché belge de l'immobilier en périphérie se caractérise actuellement par une grande stabilité, tant chez les investisseurs que chez les locataires. Jusqu'à présent, la conjoncture économique hésitante n'a guère eu d'impact sur le secteur des magasins de périphérie, contrairement aux autres marchés immobiliers. Le meilleur baromètre à ce niveau est l'inoccupation, qui s'élève à environ 2% dans le portefeuille de Retail Estates sa. Les locataires des immeubles commerciaux manifestent une grande fidélité envers leurs points de vente, et ce, d'une part, en raison de la qualité des emplacements et, d'autre part, des autorisations socio- Au grand-duché de Luxembourg, le marché des commerces de périphérie s'est tout d'abord développé le long des voies d'accès à Luxembourg-ville, avec comme emplacement absolu la Route d'Arlon. Mais elle est de plus en plus accaparée par des immeubles de bureaux. Entre-temps, d'autres emplacements sont entrés en ligne de compte en raison du meilleur désenclavement de la ville après l'achèvement du ring autour de Luxembourg-ville, tel que la zone commerciale de Howald et Sandweiler. Les locataires sont en majeure partie les mêmes entreprises à succursales multiples que celles qui sont actives en Belgique. C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r L’immobilier commercial dans la périphérie a évolué jusqu’à devenir un segment important du marché immobilier. Les possibilités de réalisation de nouvelles constructions sont limitées et se présentent surtout par le remplissage des zones commerciales existantes. Dans la nouvelle vision de l'urbanisme et d'aménagement du territoire, on vise une plus grande cohérence et une plus grande clarté. De plus en plus, certaines zones sont désignées explicitement comme zone de grands magasins, de telle sorte qu'il est possible de combler les espaces vides dans ces endroits. En outre, il ne faut pas exclure que de nouveaux projets immobiliers seront souvent aussi de nature mixte. Des bureaux et des logements à l'étage peuvent offrir à un projet de plus grandes chances de réussite. De plus, Retail Estates sa prouve déjà que la réaffectation de bâtiments existants doit être considérée comme une opportunité importante pour l'avenir. La transformation en magasin d'immeubles de garages, de grands magasins de meubles ou de bâtiments industriels peut entraîner la réalisation d'une plus-value importante pour nos actionnaires. La sélection d'opportunités appropriées, le planning et la gestion des transformations nécessitent beaucoup de main-d'œuvre et requièrent la compétence nécessaire, mais sont récompensés par un rendement locatif plus élevé. 21 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier B. Le portefeuille Remarque préalable brute de 178.338m2. La valeur de vente brute au 31 mars 2004 s'élève à 155,08 millions d’EUR "acte en main". La valeur de vente nette s'élève à 139,80 millions d’EUR "frais acquéreur". Le portefeuille de Retail Estates sa se compose de biens immobiliers qui sont la propriété de Retail Estates sa et de ses filiales: Retail Warehousing sa, Retail Estates Luxemburg sa et Wickes Land Development sa. Les bâtiments qui sont la propriété de l’Immobilière Distri-Land sa, dont Retail Estates sa n'est pas actionnaire, mais dont elle possède la plupart des certificats immobiliers (74,92%), sont analysés à titre de comparaison dans l'aperçu ci-joint, en vue de la transparence souhaitée par Retail Estates sa. Par rapport au 31 mars 2003, la valeur du patrimoine a progressé de 32,30% et la superficie de 28,30%, et ce, grâce aux acquisitions. Le taux d'occupation atteint 98,61%. En ce qui concerne les immeubles commerciaux, seul un petit espace à Bressoux (250 m2) et une partie d'un immeuble commercial à Diest (300 m2) étaient inoccupés à la clôture de l'exercice. En ce qui concerne les immeubles de bureaux, 1.922 m2 sont inoccupés, à savoir des bureaux et une salle polyvalente à Sint-Denijs-Westrem (1.134 m2) ainsi que des bureaux à Schelle (220 m2). Au Luxembourg, 568 m2 de bureaux sont vides. 1.Stratégie d'investissement et profil Retail Estates sa investit depuis 1998 dans l'immobilier commercial situé en périphérie, les "magasins de périphérie". En 6 ans, elle a constitué un important portefeuille comprenant, au 31 mars 2004, 184 immeubles commerciaux représentant une superficie commerciale Croissance du portefeuille Retail Estates sa entre 1998 et 2004 (mio EUR) Superficie en m2 200 000 Nombre d'immeubles 200 184 Distri-Land Superficie en m2 27 284 Nombre d'immeubles 151 24 Valeur immobilière en millions d'EUR "acte en main" 19,95 97,69 82,99 86,80 73,73 100 000 150 117,23 110 105 68 155,08 128 119 150 000 178 338 139 003 100 121 035 103 826 108 699 109 512 39,02 50 60 531 50 000 98 Superficie 22 99 00 Nombre d'immeubles 01 02 03 Valeur immobilière en millions d'EUR "acte en main" 04 0 C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Notre portefeuille immobilier est réparti sur toute la Belgique et au Grand Duché de Luxembourg. Répartition géographique Répartition géographique - par m2 1. Retail Estates sa Lors de la création de Retail Estates sa, plus de 70 % des immeubles commerciaux étaient situés en Wallonie, l'offre y étant beaucoup plus large. A l’heure actuelle, cette proportion est changée, avec 61,52 % du portefeuille situé en Flandre et 34,46 % en Wallonie. Dans la région de Bruxelles (0,89 %), l'offre d'immeubles commerciaux de périphérie est très limitée. Au grand-duché de Luxembourg également, qui représente 3,13 % du portefeuille, l’objectif est de continuer d’accroître le parc d'immeubles commerciaux. Luxembourg 3,13% Région de Bruxelles 0,89% Wallonie 34,46% Flandre 61,52% Répartition géographique - par m2 Distri-land Flandre 46,53% 2. Distri-Land En revanche, le portefeuille immobilier de l’Immobilière Distri-Land sa est investi à 53,47% dans des immeubles commerciaux situés en Wallonie pour seulement 46,53% en Flandre. L’Immobilière Distri-Land sa ne possède pas d'immeubles commerciaux dans la région de Bruxelles. Wallonie 53,47% Type d’immeuble - par m2 Type d’immeuble Surfaces commerciales en développement 1,45% 1. Définitions Les magasins de périphérie sont des immeubles commerciaux individuels groupés le long d'une voie publique. Chaque point de vente s'identifie clairement, car il dispose de son propre parking et d'un accès individuel à la voie publique. Plusieurs immeubles commerciaux du même type sont implantés à proximité immédiate. Le consommateur se déplace en voiture s'il souhaite se rendre dans différents points de vente. Les centres commerciaux sont des immeubles commerciaux qui font partie d'un complexe commercial intégré et qui sont groupés avec d'autres immeubles commerciaux. Les immeubles sont situés autour d'un parking central et utilisent une entrée et une sortie commune. Le consommateur visite plusieurs commerces de détail sans déplacer sa voiture. Un centre commercial compte en général 3 à 10 immeubles. Magasins de périphérie 41,71% Centres commerciaux 47,44% Autres 1,87% Immeubles individuels 7,53% Type d’immeuble - par m2 Distri-land Immeubles individuels 0,58% Centres commerciaux 61,50% Magasins de périphérie 37,93% 23 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier Les immeubles individuels sont implantés à l'intérieur ou en bordure d'agglomérations. Etant donné leur emplacement et leurs facilités de parking, ils sont principalement destinés aux commerces d'alimentation. Les immeubles destinés à la vente sont des immeubles qui seront vendus à court terme et les surfaces commerciales en développement sont des immeubles qui font l'objet d'un projet de développement ultérieur. Activités commerciales des locataires par m2 vide locatif 1,39% Vêtements/ chaussures 29,06% Alimentation 15,93% Divers 20,78% 2. Retail Estates sa Le portefeuille de Retail Estates sa comprend principalement des immeubles considérés comme des immeubles de périphérie (41,71%) et comme faisant partie d'un centre commercial (47,44%). 3. Distri-Land Intérieur/Décoration 32,85% Activité commerciale des locataires par m2 Distri-land Alimentation 4,04% L’Immobilière Distri-Land sa possède proportionnellement davantage d'immeubles commerciaux qui font partie d'un parc commercial (61,50%), que de magasins de périphérie (37,93%) et ne possède guère d'immeubles individuels (0,58%). Activités commerciales des locataires 1. Retail Estates sa Les acquisitions effectuées durant l'exercice écoulé ont exercé une influence favorable sur la répartition d'activités. La part des magasins de chaussures et de vêtements a augmenté légèrement. Avec les commerces de détail d'alimentation, ils représentent environ 45 % de la superficie louée et constituent une base stable, étant moins sensibles à la conjoncture. En outre, les autorisations socio-économiques pour ces activités sont les plus difficiles à obtenir, ce qui facilite d'une part une augmentation de la valeur de ces immeubles, et d'autre part, une grande fidélité envers l'emplacement. Le secteur de la décoration intérieure, qui travaille avec de plus grandes marges, permet de réaliser d'importantes hausses de loyers en période de haute conjoncture économique, mais sera plus influencé par une baisse de 24 Divers 5,83% Vêtements/ chaussures 35,15% Intérieur/ Décoration 54,99% C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Nous veillons à maintenir une grande diversité dans les secteurs d’activités de nos locataires la confiance des consommateurs. L'importance de ce segment dans le portefeuille de Retail Estates sa, a très légèrement augmenté de 32,60 % au 31 mars 2003 à 32,85 % au 31 mars 2004. Le secteur "divers" comprend l'électroménager, les jouets, le fitness, etc. L'importance de ce segment dans le portefeuille a augmenté. Loyer - par an/m2 Plus de 80 EUR 34,76% <65 EUR 36,81% 2. Distri-Land Le segment intérieur/décoration représente environ 55 % du portefeuille de l’Immobilière Distri-Land sa. Cela s'explique à la lumière de l'historique du certificat. Il a été créé en 1989 dans le but d'acheter une série d'immeubles commerciaux qui étaient en possession de Carpetland sa et des sociétés qui y étaient liées, et qui étaient principalement loués par ces sociétés. Entre 75-80 EUR 9,96% Enttre 66-70 EUR Entre 70-75 EUR 11,67% 6,79% Loyer - par an/m2 Distri-land Plus de 80 EUR 20,40% Loyer au m2 Les différences de loyer ne sont pas uniquement la conséquence des caractéristiques de l'emplacement en question, mais souvent aussi de la durée des baux qui, dans les meilleurs cas, peuvent être revus tous les 9 ans, et dans les autres cas, seulement après 18 ou 27 ans. La demande de baux à plus long terme s'explique d’une part par les importants montants investis par les locataires dans les immeubles. Un contrat à long terme a aussi l'avantage que le locataire qui désire renégocier le loyer doit prendre le risque de perdre son point de vente. <65 EUR 20,40% 7,58% Entre 75-80 EUR Entre 70-75 EUR 5,56% Entre 66-70 EUR 30,47% 1. Retail Estates sa Le loyer contractuel moyen au m2 s'élève à 73,14 EUR par an. Par rapport à 1998, cette augmentation représente une hausse de 19,61% qui s'explique par l'augmentation du nombre d'immeubles commerciaux de construction récente qui sont généralement loués plus cher que les loyers en vigueur à l'époque. 2. Distri-Land Le loyer moyen de 67,65 EUR au m2, est considérablement 25 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier inférieur au loyer moyen annuel de Retail Estates sa. La moyenne est influencée par le loyer inférieur négocié par Carpetland sa lors de la création du certificat et verrouillé jusqu'en 2016 par des baux d'une durée de 27 ans. Sauf résiliation d'un ou plusieurs de ces baux, il n'y aura évidemment pas de modification à ce sujet dans un proche avenir. Age des bâtiments par m2/an >20 ans 10,02% 16-20 ans 10,82% 0-10 ans 36,58% Age des immeubles Tous les immeubles sont repris dans un programme d'entretien structurel, les toitures étant systématiquement remplacées entre la 12e et la 15e année d'existence, et les parkings entre la 15e et la 20e année. Les autres éléments structurels tels que les murs et les poutres de soutien sont principalement fabriqués en béton cellulaire et en acier et ont une durée de vie beaucoup plus longue. Durant les travaux au niveau de la toiture et/ou au parking, Retail Estates sa peut garantir aux locataires l’accessibilité des magasins de telle sorte que les travaux ne donneront pas lieu à des pertes de loyers dans le chef de Retail Estates sa. Nos immeubles sont, en principe, loués à l'état protégé contre le vent et l'eau. Tous les autres aménagements et les installations sont la propriété de nos locataires et sont entretenus et remplacés par eux. Les importants investissements que cela entraîne pour nos locataires les incitent également à rester fidèles à leurs emplacements. 1. Retail Estates sa Les 184 immeubles ont un âge réparti de manière équilibrée. Environ 36,58% des immeubles ont été construits ou transformés en immeubles commerciaux il y a moins de 10 ans, et sont donc encore couverts par la garantie décennale concernant les éventuels défauts structurels. 2. Distri-Land Etant donné que l'émetteur d'un certificat immobilier n'achète en principe plus d'immeubles après l'émission du certificat, l'âge moyen du portefeuille ne peut par définition qu'augmenter et non diminuer. Cela explique que tous les bâtiments auront bientôt plus de 15 ans. 26 11-15 ans 42,58% Age des bâtiments par m2/an Distri-land 11-15 ans 18,78% 16-20 ans 3,09% >20 ans 78,13% C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r En immobilier commercial, 86,54 % du portefeuille est loué à des filiales de sociétés Cela ne nuit en rien à la qualité des bâtiments si ces derniers sont régulièrement entretenus. En raison d'une répartition moins favorable de l'âge des immeubles, l’Immobilière Distri-Land sa peut, dans une moindre mesure que Retail Estates sa, répartir également ces frais d'entretien, de telle sorte qu'à l'avenir, ils influenceront défavorablement les coupons de certains exercices, et favorablement ceux d'autres exercices. Type de locataire par m2 Vide locatif 1,39% Indépendants 6,53% Franchisés d’entreprises à succursales multiples 5,75% Type de locataire Entreprises à succursales multiples 86,34% 1. Retail Estates sa Dès son lancement, Retail Estates sa s’est surtout concentrée sur la location de ses immeubles à des entreprises à succursales multiples et/ou leurs franchisés. Aux fins de cette présentation, une entreprise à succursales multiples est une grande surface comptant au moins 5 points de vente et une administration centrale. En 1998, 82 % des immeubles étaient déjà loués à des entreprises de ce type. A l’heure actuelle, ce pourcentage est passé à près de 92 %. Ces locataires sont beaucoup moins sensibles aux fluctuations des conditions de marché locales que les PME indépendantes locales. Ainsi, une diminution temporaire du chiffre d'affaires, par exemple, pendant des travaux de route, n'entraînera pas de problèmes de liquidités pour les entreprises à succursales multiples, qui risquent de mettre en danger le paiement correct du loyer. Etant généralement organisées au niveau national, voire même international, elles peuvent compter sur une organisation professionnelle robuste qui peut favoriser l'attrait de chaque point de vente individuel. En outre, les entreprises à succursales multiples font souvent d'importants efforts de marketing dont l'emplacement du bien immobilier bénéficie également. Type de locataire par m2 Distri-land Vide locatif 0,58% Indépendants 1,96% Franchisés 2,06% Entreprises à succursales multiples 95,41% 2. Distri-Land Le portefeuille de l’Immobilière Distri-Land sa est presque entièrement loué à des entreprises à succursales multiples. Dans ce portefeuille, il y a particulièrement peu de rotation, qui indique la bonne qualité des emplacements. 27 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier Retail Estates sa et les entreprises qui y sont liées. Immeuble Locataire Aalst (Hofstade) Lindeveld 7b Aartselaar Antwerpsesteenweg 65 Aartselaar (Schelle) Boomsesteenweg 66-90 Andenne Av. De la Papeterie 19 Antwerpen Slachthuislaan 27 Antwerpen (Wilrijk) (1) Boomsesteenweg 651 Aywaille Rue du Chalet 95 Beringen (Koersel) P. Van Houtstraat 82 Brugge Fort Lapin 3-11 Burenville Rue Delchef/Rue St Nicolas Charleroi (Châtelet) Rue des Français 153 Charleroi (Gilly) Route de la Basse Sambre 713 a Charleroi (Gosselies) Rue Tahon Charleroi (Montignies s/Sambre) Avenue du Centenaire 5 Dendermonde Mechelsesteenweg 136-140 Dendermonde Oude Vest 69 28 Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) Muys nv 3 000 150 000,00 Ceramega 1 980 190 932,41 Pecotex, Idé Belgium (GiFi) BMS (Gamma), Baby 2000, LM & CO (Ideal Salon), 1 bureau vide (220m2) Maxi Toys 8 392 535 666,41 1 000 82 430,04 Aldi 1 000 69 262,19 Paul Lambrechts (Decor Heytens), Krëfel, Interbedding Belgium, appartement Profi 3 580 462 258,86 820 76 278,63 Castor bvba (Gamma) 1 500 93 464,60 Redisco (Pronti), Leen Bakker, Frost Invest (O’Cool), Pecotex, Piocheur (Casa/Blokker) Lidl 5 471 409 333,08 850 69 083,73 970 53 150,52 1 910 112 323,25 1 500 81 035,00 650 34 876,63 8 880 509 403,04 2 237 228 379,69 Profi Wibra België Cuirexpo (Salons de stock) Carpet Right Aldi Belloli (Sleepy) Idé Belgium (GiFi), Leen Bakker Passage Fitness Fun Belgium (Fun) Delhaize C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Au cours de l’exercice précédent, des immeubles commerciaux ont été acquis à Aalst (Hofstade), Dendermonde, Halle, Huy, Lier, Lokeren, Sint-Niklaas, Vilvoorde, Wetteren et Wilrijk. Immeuble Locataire Dendermonde Mechelsesteenweg 51 Diest Leuvensesteenweg166-168 Diest Leuvensesteenweg 22-24 Dilbeek Ninoofsesteenweg 385 Drogenbos Verlengde Stallestraat 200 Fontaine-L'Evêque Rue de Leernes 2 Fleron Rue du Bay Bonnet Gembloux Chée de Wavre 42b Gent (St.-Denijs-Westrem) Kortrijksesteenweg 1178 Gent (St.-Denijs-Westrem) Wallekensstraat 24-28 Gent (St.-Denijs-Westrem) Kortrijksesteenweg 1036 Gent Fratersplein 11 Gent Fr. Van Ryhovelaan 148 Halle A. De Maeghtlaan 118 Halle Edingsesteenweg Hasselt Genkersteenweg 217 Herent Brusselsesteenweg 4 Hoeselt Bilzersteenweg 11a Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) Krëfel, appartement 2 150 151 917,38 Leen Bakker, Piocheur (Casa/Blokker) Dream & Sleep, Frost Invest (O’Cool), vide (300 m 2) Brantano 2 000 115 229,14 1 500 75 718,12 1 000 93 480,00 AS Adventure 2 050 230 424,41 Match 2 585 107 669,49 Lidl 750 60 640,45 Brantano 600 45 000,00 Fun Belgium (Fun) 1 920 170 656,43 Piocheur (Blokker) Disport Internationaal (Disport) Babyland Distribution (Prémaman) AS Adventure, Heytens Decor, bureau et espace polyvalent vides (1 134 m2) Lidl 2 652 210 344,53 4 246 281 738,03 800 56 058,73 1 290 95 681,38 555 53 217,48 1 000 40 949,65 Brantano 750 65 000,00 Brantano 796 69 069,00 Brantano 1 000 54 189,97 Lidl, Dikado Almo 2000 (Pizza Hut) Aniserco (Tom & Co) Scapino 29 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier Immeuble Locataire Huy Quai d'Arona Huy (Wanze) Ch. de Tirlemont 17 Izegem Roeselaersestraat, 81 Kampenhout Mechelsesteenweg 42-44 Kampenhout Mechelsesteenweg 89-93 Frost Invest (O’Cool), Carglass Superconfex Kortrijk Ringlaan 32 Kuurne Ter Ferrrants 3 Kuurne Ringlaan 11 La Louvière Avenue de Wallonie 2 Lessines Rue du Pont de Pierre 1 Leuven (2) Kolonel Begaultlaan 5 Libramont Rue du Flosse 4a/b Liège Boulevard de Froidmont 17-23 Liège (Bressoux) Rue du Moulin 222 Liège (Herstal) Rue A. Delsuphexe Liège (Herstal) Rue de Naiveux 40 Liège (Herstal) Rue Laixhaut 78 Liège (Jupille sur Meuse) Rue Chafnay 5-7 Lier Antwerpsesteenweg 308 30 Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) 1 500 112 150,20 1 000 43 489,35 M & A (Family Shop) 1 000 55 000,00 Euro Shoe Unie (Shoe Discount), Fabrimode (Promo 800), Nordex, Premaman, Debrotex, Piocheur (Casa/Blokker), B & C Keukens (Scala Keukens) Pecotex, Megapool, JBC, De Mambo Leen Bakker, Ava Papierwaren Frost Invest (O’Cool) Belco Investment, New Vanden Borre Brantano 1 539 89 658,88 2 997 200 953,94 5 322 265 218,90 2 000 135 888,56 2 840 184 736,03 985 70 840,00 800 47 500,00 Bricorama (Gamma) 1 550 143 015,32 Max Libramont (Max Deco), Lena Meuble Aldi Kwantum Spar Belgium vide (250 m2) Brantano 1 000 56 305,44 2 280 160 660,96 1 100 68 725,85 966 66 000,00 1 000 98 778,39 1 062 80 264,64 730 59 567,52 540 46 594,26 DinoD'ungo Max Herstal (Liedts), PCBG (Eurosolde) Spar Belgium, Fievet Profi Brantano C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Le portefeuille du certificat immobilier de “Wickes Tournai, Mechelen,…” est composé d’immeubles commerciaux à Leuven, Mechelen, Quaregnon et Verviers Immeuble Locataire Lier Antwerpsesteenweg 366 Lier Donk 54/1-4 Lokeren Zelebaan 157 Lommel De Hongerijen Maasmechelen Rijksweg 178 Maasmechelen Oude Baan Malmedy Av. Mon Bijou 58 Marche-en-Famenne Chaussée de Liège 13 Marche-en-Famenne Av. De France 38-42 Marche-en-Famenne Av. De France 44 Mechelen Brusselsesteenweg 439 Mechelen (2) Guido Gezellelaan 20 A Mechelen / Zemst Brusselsesteenweg 439 Mechelen O. Van Kesbeeckstraat 7 Mechelen Brusselsesteenweg 441 Messancy Rue de la Vallée 100-108 Mons (Jemappes) Rue de l'Heaume Mons Chaussée de Binche 129 Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) Krëfel 2 500 171 687,98 Aniserco (Tom & Co), Heytens Decor, New Vanden Borre, D&D Interieur (Euro Kitchen) Brantano 2 930 226 345,52 888 60 000,00 Euro Kitchen 800 52 818,74 Frost Invest (O’Cool) 850 52 731,09 1 000 73 109,76 990 60 087,46 600 60 000,00 2 750 228 254,26 995 69 310,07 1 000 106 454,00 2 350 182 130,20 906 81 540,00 Primo Stadion, Idé Belgium (GiFi) Santana 2 098 165 795,26 575 56 243,61 Gobrel (Euro Matelas), LCD (Univers du Cuir), Leen Bakker, Madibel (Marca) Ville de Mons (loué de façon précaire) Euro Shoe Unie (Shoe Discount) 4 325 364 961,79 750 3 000,00 1 000 48 591,24 Lidl Frice 2000 (Covee), Nuits de Rêve Brantano Maxi Toys, Superconfex, Max & co (Max Deco) Decorama, Frice 2000 (Covee) Scapino Bricorama (Gamma) Brantano 31 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier Immeuble Locataire Mons Chee de Ghlin 12E Namur (Bouge) Rue de Sardanson 1 Namur (Champion) Rue Louis Albert Nivelles Avenue du Centenaire 40 Péruwelz Rue Neuve Chaussée 167 Philippeville Rue de Neuville Quaregnon (2) Rue J. Destree 355-357 Rixensart (Genval) Rue des Volontaires 4 Rocourt Chaussée de Tongres 116 Sambreville (Jemeppe s/Sambre) Trieu des Cannes 1 Sandweiler (Luxemburg) (3) Route de Luxembourg Frost Invest (O’Cool) Schaarbeek Jerusalemstraat 48-50 Seraing Boulevard Pasteur Seraing Rue Sewage Sint-Agatha-Berchem Av. Charles Quint 485 Sint-Niklaas Parklaan 50 32 Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) 1 000 43 827,94 825 94 992,64 2 024 129 938,07 991 84 016,95 600 51 576,78 2 936 135 792,11 3 340 231 676,48 Delitraiteur (Louis Delhaize) 420 30 304,56 Pecotex, JBC JF Outlet Store Brico Belgium (Brico), Brantano Aldi, Stage Music, Central Shoe (Primo), Passage Fitness Luxemburg, JBC Luxembourg, SNCH Controle Technique, bureau vide (568 m2) Aldi 3 000 222 955,51 2 450 121 079,36 5 584 576 860,62 840 38 794,19 660 29 713,43 1 000 62 992,67 750 110 479,00 1 556 122 651,89 Fast Food (Ot’s), Frice 2000 (Covee) API SC (Phil & Co) Piocheur (Casa/Blokker), SCF (E5-mode) Brico Belgium (Brico) Aldi Euro Shoe Unie (Shoe Discount) Superconfex, Aldi Bricorama (Gamma) Fabrimode (Promo 800), Promocon DADB (Leaderprice) Krëfel Fun Belgium (Fun), 2 appartements C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Les immeubles commerciaux dans Leisure complex à Sint-Niklaas (Stationsplein) sont combinés avec des infrastructures horeca et un complexe cinématographique appartenant à des tiers Immeuble Locataire Sint–Niklaas (1) Leopold II laan Soignies Rue de la Station 125 Soumagne Av. de la Résistance 318 Spa Avenue Reine Astrid 242 Tienen Leuvenselaan 210 Tournai (Froyennes) Rue des Roselières 10-14 Verviers (2) Bld de Gerardchamps Waremme Rue de Huy Wetteren Oosterzelesteenweg 128 Wommelgem Autolei 315-317 Surface locative (au m2) Loyer contractuel au 31/03/2004 (en EUR) Soleil Bleu, Bolus, M & A (Family Shop), Primo, Alken Maes, Ava Papierwaren, Euro Shoe Unie, SCF (E5-mode), Hobel Group Snooker Academy Club, Clear Channel Piocheur (Blokker) 7 842 648 734,00 800 40 521,10 JBC 1 000 46 004,44 Brantano 600 51 000,00 Brantano 1 368 68 200,00 Meubles ED, Mobelco Bricorama (Gamma) 2 000 120 822,82 3 340 163 189,40 600 48 507,66 3 822 189 734,93 1 686 124 585,82 Max Barchon (Max Deco) Krëfel, Overstock Garden (loué de façon précaire), Claer Trading, appartement G. D. Slaapshop, Longchair, Heritage Bathrooms Antwerpen Tous les bâtiments sont la propriété de Retail Estates sa sauf : (1) propriété de Retail Warehousing sa (2) propriété de Wickes Land Development sa (3) propriété de Retail Estates sa Luxemburg sa Des photos de ces immeubles sont disponibles sur le site web de la société, www.retailestates.com. 33 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier Distri-Land Immeuble Antwerpen (Wilrijk) Boomsesteenweg 652 Antwerpen (Merksem) Bredabaan 891-893 Antwerpen (Merksem) Bredabaan 891 Brugge (Sint-Kruis-Brugge) Maalsesteenweg 232 Charleroi (Montignies/s/Sambre) route de la Basse Sambre Gent (Sint-Denijs-Westrem) Kortrijksesteenweg 1206 Hasselt Genkersteenweg 247 Hornu Rue du Grand Hornu Kuurne Ringlaan Noord 4 Liège (Herstal) Rue des Naiveux 7 Liège (Rocourt) Rue d'Ans 148 Liège (Rocourt) Rue d'Ans 146 Seraing (Boncelles) Route du Condroz 44 Sint-Niklaas Puitvoetstraat 16 Sint-Niklaas Kapelstraat 69 Tournai (Froyennes) Rue de Maire 34 Locataire Surface locative (au m2) 1 700 Carpetland 1 200 Primo Stadion 140 vide AS Adventure 1 885 New Vanden Borre Pardis (Traffic) Carpetland 2 000 Carpetland 1 500 Carpetland Delhaize (Tom & Co) Carpetland 1 600 Redisco (Pronti) 2 400 1 400 750 SCF (E5 Mode) 1 100 Santana Brantano Well SCF (E5 Mode) Frice 2000 (Covee) Carpetland Bemo (Le roi du matelas) Carpetland 2 069 Pro Racket appartement Heytens Decor Carpetland 3 380 1 000 475 1 685 C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Le portefeuille du certificat immobilier Distri-Land est composé de 24 immeubles commerciaux dans 14 localités. Total général Retail Estates sa Distri-Land 31/03/2004 31/03/2003 31/03/2002 31/03/2004 155 076 937,79 117 232 774,28 97 687 363,49 19 955 420,70 871,79 843,38 813,82 821,75 12 731 285,50 9 744 717,95 8 189 358,97 1 631 646,35 72,58 71,76 69,14 67,58 13 043 078,56 9 912 889,64 8 333 152,70 1 634 861,36 73,14 71,31 68,85 67,32 66 144 015 51 686 876 45 005 654 9 029 762 106 638 440 78 457 113 65 909 789 15 209 441,68 Total des immeubles en portefeuille (en m2) 178 338 139 003 121 035 24 284 Total des immeubles en portefeuille (en m2) occupés 175 411 136 703 - 24 144 Total des immeubles destinés à la vente (en m2) - - 1 000 - Total des immeubles en développement (en m2) 2 624 4 139 3 140 - Valeur d’investissement estimée (C&W H&B) Valeur d’investissement estimée par m2 (C&W H&B) Loyers contractuels Loyers contractuels par m2 Loyers contractuels comprenant la valeur locative estimée des immeubles non occupés Loyers contractuels par m2 comprenant la valeur locative estimée des immeubles non occupés (1) Valeur assurée Valeur d’acquisition Au 31 mars 2004 tous les immeubles commerciaux sont loués à l’exception de: Diest (300m2), Bressoux (250m2) ,bureau à Schelle (220 m2), Luxemburg (568 m2), un bureau et espace polyvalent à Sint-Denijs-Westrem (1.134m2) Au 31 mars 2004 un complex de magasins à Vilvoorde, d’une superficie de 2.624 m2 est en cours de construction. Toutes les surfaces commerciales sont louées. Distriland : au 31 mars 2004 tous les immeubles commerciaux sont loués à l’exception de : Merksem (140m2) (1) les immeubles non occupés sont souvent loués de façon précaire dans l’intervalle. 35 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier 2. Rapport de l'expert immobilier Extrait du rapport d’évaluation de Cushman & Wakefield Healey & Baker, courtier agréé/expert au 31 mars 2004, comprenant l’actualisation annuelle de la taxation du portefeuille de Retail Estates sa : "Au 31 mars 2004 la valeur brute du portefeuille de Retail Estates sa (hors valeur de ses certificats DistriLand) s'élève à 155.076.937,79 EUR. En termes absolus, le portefeuille progresse d'un bon 0,60% par rapport au 31 décembre 2003. Cette progression est notamment due à l'intégration dans le portefeuille d'un nouvel immeuble commercial à Halle, Edingensesteenweg, ainsi qu'à plusieurs adaptations de rendement. De l'autre côté, l'immeuble de la Boomsesteenweg 119 à Aartselaar a été vendu. Par rapport à la taxation au 31 mars 2003, on note une augmentation de valeur de 32,50%. Comme nous l'avons déjà mentionné au trimestre précédent, c'est principalement dû à la reprise de Retail Warehousing sa et du portefeuille Wickes Land Development sa. Au 31 mars 2004, le portefeuille de l’ Immobilière DistriLand sa a une valeur brute 19.955.421,00 EUR. 36 confirmé leur intérêt pour ce type de biens immobiliers. L'arrivée des investisseurs anglo-saxons contribuera peut-être à accroître la stabilité, ou même à réduire les rendements, et donc à une augmentation des valeurs." 3. Commentaire relatif à l'évaluation des biens immobiliers dans les sicafi Position de Retail Estates sa Retail Estates sa, en tant que société d'investissement, évalue ses biens immobiliers du point de vue de l'investisseur, c'est-à-dire y compris les frais de transaction tels que les droits d'enregistrement, la TVA non déductible et autres impôts sur le transfert ("acte en main") et publie également, conformément aux recommandations de la Commission Bancaire, Financière et des Assurances, la valeur de ses biens immobiliers hors impôts sur le transfert ("frais acquéreur"). Le 31 mars 2004, ces valeurs s'élèvent respectivement à 155,08 millions d’EUR et 139,80 millions d’EUR. Au 31 mars 2004, la valeur intrinsèque correspondante des actions s'élève à 32,67 EUR en cas d'évaluation "acte en main" et à 28,39 EUR en cas d'évaluation "frais acquéreur". Retail Estates sa rejoint ainsi la grande majorité des sicafi (y compris celles ayant les plus grands portefeuilles immobiliers). Les rendements tels qu’appliqués dans l’estimation annuelle au 31 décembre 2003 n'ont été modifiés que pour quelques immeubles. C'est bien entendu la conséquence de la stabilité continue sur le marché des magasins de périphérie. Cette stabilité se retrouve dans le portefeuille, dans lequel il n'y a guère eu de mouvements locatifs. Le portefeuille parvient dès lors à limiter le pourcentage d'immeubles inoccupés à un minimum absolu. En dépit d'un climat économique difficile, il y a en effet toujours une demande saine pour ce type d'immeubles. Cette demande engendre la pression nécessaire sur le marché étant donné qu'il n'y a pas d'augmentation de l'offre. Tant sur le plan national qu'international, les entreprises à succursales multiples semblent rechercher activement des opportunités appropriées. Le régime des sicafi est déterminé dans l'Arrêté Royal du 10 avril 1995 et du 10 juin 2001, afin d'encourager les investissements collectifs dans l'immobilier. Le concept d'une Société d'Investissement à CApital Fixe repose sur celui du Real Estate Investment Trust (USA) et des « Beleggingsinstellingen » (Pays-Bas). Du côté des investissements, la reprise de l'activité, qui était également perceptible en 2003, se poursuit. Différents investisseurs institutionnels et privés ont L'objectif du législateur était qu'une sicafi garantisse une transparence optimale des placements immobiliers et assure la distribution d'un maximum de cash flow, C. Cadre légal 1. Sicafi – cadre légal C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r Retail Estates répartit ses risques sur un grand nombre de localités: 97 au total alors que l'investisseur bénéficie de toutes sortes d'avantages. La sicafi placée est sous le contrôle de la Commission Bancaire, Financière et des Assurances est soumise à une réglementation spécifique dont les dispositions les plus marquantes sont les suivantes : • Adopter la forme d'une société anonyme ou d'une société en commandite par actions, avec un capital minimal de 1.250.000,00 EUR. • Un taux d'endettement limité à 50 % du total de l'actif. L'Arrêté Royal du 10 juin 2001 modifie le taux d'endettement maximal des sicafi en autorisant une dette de 50 % de l'actif. Celle-ci détermine aussi plus précisément l'endettement (rubriques VIII et IX du passif du bilan). • Une comptabilisation du portefeuille à la valeur du marché sans possibilité d'amortissements. • Une estimation annuelle du patrimoine immobilier par des experts indépendants à la fin des trois premiers trimestres de l’exercice. • L’obligation de distribuer 80 % des son résultat comme dividende. • Une répartition du risque : maximum 20 % du patrimoine dans un seul complexe immobilier. • Une exonération quasi complète de l'impôt des sociétés. Un précompte mobilier libératoire de 15 % à retenir lors du paiement du dividende. L'objectif de ces règles est de réduire le risque. Des sociétés qui fusionnent avec une sicafi sont soumises à un impôt de 20,085 %, le soi-disant ‘exit-tax’ sur les plus-values latentes et les réserves exonérées d'impôts. 2. L’ immobilier commercial – cadre légal Dans le cadre de l'achat et de la location d'un bien immobilier pour des activités de commerce de détail, on prête l'attention nécessaire à la législation particulière qui porte directement ou indirectement sur ces opérations. En particulier, nous pensons ici à la législation relative aux baux commerciaux (loi du 30 avril 1951), à la loi sur les implantations commerciales (loi du 29 juin 1975), à la réglementation relative à l'urbanisme et à l'aménagement du territoire, et en ce qui concerne la Flandre, au décret d'assainissement du sol (22 février 1995). Pour Bruxelles et la Wallonie, on s’attend à une législation semblable en matière d'environnement. Sans pouvoir expliquer tous les aspects de cette législation dans ce bref aperçu, nous souhaitons tout de même expliquer plusieurs principes que l'on rencontrera régulièrement dans la pratique. 2.1 Législation relative aux baux commerciaux Cette législation sur les baux commerciaux contient plusieurs dispositions qui dérogent du régime locatif de droit commun et visent les intérêts du preneur et du bailleur. Le bail commercial a une durée d'au moins 9 ans et peut être résilié par le locataire à l'échéance de chaque période de trois ans s'il respecte un délai de préavis de 6 mois. Moyennant le respect d’une série de formalités, le preneur a légalement le droit de solliciter à trois reprises le renouvellement de son bail initial pour une période de 9 ans. En cas de contestation sur le loyer qui sera appliqué lors du renouvellement du contrat, les parties peuvent saisir le Juge de Paix qui peut désigner un expert afin d’établir le loyer sur le marché. En outre, la législation n'exclut pas que le bailleur propose l'immeuble à louer à un concurrent du preneur en cas de renouvellement du bail. Dans ce cas, le preneur conserve toutefois le privilège d'avoir la préférence vis-à-vis de son concurrent moyennant une offre équivalente. Conformément à la loi sur les baux commerciaux, le bailleur a toujours le droit de refuser le renouvellement du bail : 1. en cas d'insolvabilité ou de manquements graves du preneur; 2. si le bailleur souhaite réserver le bien à son propre usage; 37 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s II. Commentaire relatif au portefeuille immobilier 3. si le bailleur souhaite donner à l’immeuble une destination qui exclut toute activité commerciale; 4. si le bailleur souhaite reconstruire le bien immobilier. Il peut également refuser le renouvellement pour exploiter lui-même un commerce de détail. tant, les limites de surface sont dépassées, une autorisation préalable sera également requise. Dans la pratique, ces dispositions permettent, moyennant respect des procédures légales en la matière, de réaliser la location et/ou la vente d'immeubles commerciaux à des conditions conformes au marché, sans porter préjudice à la continuité de l'exploitation commerciale. Seuls les immeubles commerciaux se trouvant dans certaines grandes agglomérations sont soumis à des règles plus souples. L'offre d'immeubles de ce type est rare. Le patrimoine immobilier de la sicafi ne compte d’ailleurs que quelques immeubles de ce type. 2.2 Loi sur les implantations commerciales La loi du 29 juin 1975 relative aux établissements commerciales, ladite "réglementation socio-économique", vise à trouver un équilibre entre la protection des commerces de détail dans les centres-villes et le développement du commerce de détail à grande échelle dans la périphérie. Ce développement demeure possible, mais est soumis à une nouvelle autorisation préalable délivrée par l'administration locale après consultation d'une commission consultative nationale composée de fonctionnaires. En 1994, les normes relatives aux surfaces types d'un immeuble commercial prévues dans la législation précitée ont été durcies. L'autorisation en application de cette législation est délivrée pour une superficie bien déterminée de l’immeuble et de l'espace de vente et pour une activité de commerce de détail spécifique (alimentation, vêtements, aménagement intérieur, …). L'autorisation est liée à l'immeuble pour lequel elle a été délivrée. En cas de départ du preneur, le bailleur peut donc relouer l’immeuble sans autorisation, pour autant que le nouveau preneur soit actif dans la même branche de commerce de détail. S'il souhaite louer l’immeuble à un preneur qui envisage d’exploiter dans l’immeuble un commerce de détail profondément différent de celui prévu dans l'autorisation, le bailleur est tenu de solliciter au préalable une nouvelle autorisation en fonction de la nouvelle destination. Si par suite d’agrandissement de la surface de vente dans un immeuble commercial exis- 38 Tel est également le cas lorsque la surface construite d'un immeuble commercial déjà autorisé est agrandie. Le gouvernement Verhofstadt II a préparé un projet de loi qui devrait apporter des modifications considérables à cette loi et en particulier en matière de procédure et de possibilités d'appel. Les normes en matière de superficie ont encore été rendues plus strictes dans ce projet, et cette fois, également pour les emplacements dans les grandes villes. 2.3 Urbanisme et aménagement du territoire – environnement Les réglementations en matière d'urbanisme et d'environnement relèvent de la compétence des autorités régionales, de sorte que des différences peuvent se présenter, tant dans les dispositions de ces réglementations que dans leur application. Lors de l’instauration des plans de secteurs régionaux, aucune disposition particulière relatives aux immeubles commerciaux dans la périphérie était prévue étant donné que le phénomène n'était pas encore connu. Ces immeubles commerciaux ont dès lors commencé à voir le jour non seulement dans les zones d'habitation, mais aussi dans les zones industrielles (notamment dans les zones PME). D’après les plans de secteur, le commerce de détail est expressément autorisé dans les zones d’habitations. Dans les zones industrielles, seules les entreprises complémentaires (par exemple, restaurants collectifs) sont autorisées. La création de nouveaux immeubles commerciaux dans C o m m e n ta i r e r e l at i f a u p o r t e f e u i l l e i m m o b i l i e r La législation restreint considérablement les possibilités de création de nouvelles surfaces de ventes en périphérie. les zones industrielles est actuellement écartée, en particulier en Région flamande. En effet, les réglementations régionales actuelles en matière d’urbanisme subordonnent non seulement la création d’un immeuble à une autorisation, mais aussi certaines modifications d’usage et de destination d’un immeuble existant (p.e. transformation d’un bâtiment industriel en immeuble commercial). En outre, les autorités locales prennent, dans toutes les régions, l'initiative de limiter l'implantation de nouveaux immeubles commerciaux ou du moins d'en réaliser l'intégration dans les constructions existantes par le biais de PPA (Plans Particuliers d'Aménagement). Au cours des dernières années, la réglementation régionale a été développée davantage dans les trois régions. Le nouveau CWATUP en Wallonie et le Plan régional d'affectation du sol (PRAS) à Bruxelles, ont été voté récemment. En Flandre, le “Ruimtelijk Structuurplan” a dessiné les grandes lignes d'un nouvel aménagement du territoire qui remplacera à terme les plans régionaux et les PPA. Un élément positif dans toutes ces initiatives décrétales est qu'elles offrent davantage de clarté et de sécurité juridique concernant les possibilités d'implanter des surfaces commerciales à grande échelle en périphérie. La conjonction de l'application de la loi plus stricte sur les implantations commerciales et de ces tendances en matière d'urbanisme et d'aménagement du territoire exerce un important effet limitatif sur la création de nouveaux immeubles commerciaux et par conséquence une influence sur l’augmentation de la valeur des immeubles existants. L'augmentation de la valeur des immeubles existants s'en trouve accélérée. Le respect de la réglementation en matière de permis d'environnement et d'exploitation, pour autant qu'elle soit applicable, revient à l'exploitant/au preneur de l'immeuble commercial. attestation de sol. Pour les terrains à risque (à savoir les terrains sur lesquels certaines installations sont établies ou certaines activités industrielles sont exercées lesquelles pourraient causer une pollution du sol) une reconnaissance d'orientation du sol préalable est en outre obligatoire, éventuellement suivie par un examen ultérieur et dans le cas le plus grave, par un assainissement. Les installations commerciales habituelles (par exemple, places de parking et installations de refroidissements) ne sont pas considérées comme des installations à risque. Dans la Région de Bruxelles et la Région wallonne, il n'existe pas encore de réglementation spécifique à ce sujet, à l'exception des réglementations telles que l'arrêt de quelques stations-service spécifiques dans le Règlement général pour la protection du travail. 2.4. Impact sur l'organisation de Retail Estates sa Le management de Retail Estates sa possède l'expérience professionnelle adéquate pour traiter la problématique susmentionnée d'une manière proactive. En particulier, toutes les acquisitions sont examinées en vu du respect de la législation et de la réglementation mentionnées ci-dessus, et, dans la gestion du portefeuille immobilier, on s'efforce au maximum de réaliser une conformité optimale. Le résultat de cette politique est un portefeuille dans lequel les risques sont minimisés et les relations avec les autorités et les locataires sont corrigées en fonction de cela. En Région flamande, le transfert de terrains (transfert de propriété, conclusion ou résiliation d'un bail de plus de 9 ans ou d'un bail de plus d'un an sur un terrain à risques et d'un leasing immobilier) requiert en vertu du décret d'assainissement du sol du 22 février 1995, une 39 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s III. Rapport concernant l'action OLO 10 YR par rapport à l'indice BBL Indice BBL par rapport au cours Retail Estates sa 42 6 126 40 5 121 38 4 116 36 3 111 34 2 106 32 1 101 0 96 30 Indice ING OLO 10 yr (%) Indice ING Cours (en EUR) A. Données relatives à la bourse Retail Estates sa est cotée sur le marché continu d'Euronext Bruxelles. Cours de bourse Au cours de l'exercice clôturé, les sicafi belges ont enregistré une hausse sensible des cours de la bourse, notamment soutenues par le faible niveau de la rente à long terme. Le cours de l'action Retail Estates sa n'a certainement pas fait exception à cette tendance, avec une augmentation de 8,77 % sur une base annuelle. Cours Cours Cours Cours 40 d’ouverture le plus élevé le plus bas de clôture 32,60 EUR (31/03/2003) 37,90 EUR (01/12/2003) 30,57 EUR (01/04/2003) 35,46 EUR (31/03/2004) Volumes traités Le volume moyen par jour pour l'exercice écoulé s'élève à 2.845 actions, ce qui représente une hausse considérable de 89 % par rapport au volume moyen de l'exercice 2002/2003, notamment 1504 actions. En moyenne pour environ 97.000 EUR d'actions par jour a été traité avec une valeur moyenne de 33,89 EUR. Le 8 décembre 2003, le plus grand volume a été réalisé: environ 53.900 actions, ce qui correspond à une valeur d'environ 2 millions d’EUR. R a p p o r t c o n c e r n a n t l ' a c t i o n Les deux émissions publiques d’actions nouvelles ont augmentés de 56,30% au cours de l’exercice le nombre d’actions émises B. Dividende et nombre d'actions Données par action (consolidées) 31/03/2004 31/03/2003 31/03/2002 31/03/2001 3,30 3,25 2,59 1,82 0,62 0,00 2,43 3,76 3,71 2,94 2,28 0,82 0,00 3,09 3,50 3,48 27,75 2,19 1,27 0,00 3,43 3,22 3,19 2,52 2,15 0,83 0,00 2,98 -0,55 1,87 -0,85 2,25 -1,10 2,33 -0,74 2,24 31/03/2004 3 568 614 32,60 35,46 1,97 1,6745 31/03/2003 2 283 142 28,95 32,60 2,23 1,8955 31/03/2002 2 283 142 27,07 28,95 2,15 1,8275 31/03/2001 22 831 142 26,50 27,07 2,12 1,8020 5,88% 8,77% 99,55% 7,34% 12,60% 99,31% 8,02% 6,94% 92,35% 8,50% 2,15% 94,65% Produits d'exploitation dont loyers Résultat d'exploitation Résultat opérationnel Résultat sur le portefeuille Résultat exceptionnel Résultat de l'exercice Affectation de la fluctuation de la valeur du marché Résultat à affecter Chiffres par action Nombre d'actions Cours d'ouverture Cours de clôture Dividende brut Dividende net Rendement du dividende Return Pay out Le conseil d’administration propose à l'assemblée générale d’affecter le bénéfice de l'exercice clôturé le 31 mars 2004, pour un montant de 6.657.954 EUR, en tant que dividende brut (avant précompte). Au vu du dividende intérimaire octroyé en vertu d'une décision du conseil d'administration du 28 novembre 2003 pour un montant brut total de 3.196.398 EUR aux titulaires des 3.196.398 actions existantes à l'époque, un solde brut de 3.461.556 EUR est par conséquent encore payé, à savoir un dividende brut (avant précompte) de 0,97 EUR par action existante à présent. Les dividendes sont payables à partir du 2 juillet 2004 sur présentation du coupon 10. C. Primes et discounts La valeur intrinsèque par action «frais actes en main» calculée sur base de la valorisation, a diminué de 32,95 EUR le 31 mars 2003 à 32,67 EUR la 31 mars 2004. Cette évolution de la valeur intrinsèque de l'action doit être interprétée à la lumière des importantes émissions de nouvelles actions (majoration d'environ 56% dans le courant de l'exercice) dont la majeure partie a été émise lors de l'augmentation de capital du 1er juillet 2003 à 28,35 EUR, c.-à-d. en deçà de la valeur intrinsèque. Cela a été compensé dans une large mesure par l'augmentation de la plus-value non réalisée d'un montant de 1,98 million d'EUR, découlant d'une évaluation supérieure effectuée par l'expert immobilier Cushman & Wakefield Healey & Baker, en partie sur le portefeuille immobilier existant au 31 mars 2003, mais principalement sur le bien immobilier acquis dans le courant de l'exercice. 41 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s Comme nous l'avons constaté, le cours de la Bourse ne correspond pas nécessairement à la valeur intrinsèque de l'action. Dans l'historique de Retail Estates sa, l'action a été cotée aussi bien au-dessus qu'en dessous de cette valeur, notamment en fonction de l'évolution globale des marchés financiers. D. Actionnaires Compte tenu des déclarations de transparence transmises et des informations en possession de Retail Estates sa, les principaux actionnaires au 31 mars 2004 sont : Public CBC banque sa Assurances Fédérales Atlas Belgian Real Estate et les sociétés qui y sont liées Groupe Arco Leasinvest International bv 69,75% 9,75% 6,97% 5,29% 4,97% 3,27% A l'exception des actionnaires précités, aucun autre actionnaire n'a déclaré posséder plus de 3 % des actions émises par Retail Estates sa. CBC banque sa fait partie du holding CBC Bancassurance, qui comprend les activités de CBC banque, CBC Assurances et CBC Asset Management. Le groupe CBC veut être un bancassureur multicanaux rentable qui met l'accent sur l'Europe. CBC banque est active sur le marché de l'immobilier par l'intermédiaire de sa Direction Immobilier (BVG), en particulier dans les domaines du financement, du leasing, de la titrisation, de la promotion et des investissements immobiliers. En quelques années, CBC banque sa est devenue une institution financière de pointe en matière de biens immobiliers en Belgique. CBC banque sa (à l'époque Cera Investment banque) est, avec Mitiska Ventures (une succursale à 100 % de la société à participations Mitiska sa), le promoteur historique de Retail Estates sa lors de son entrée en bourse en tant que SICAF en novembre 1998. Les Assurances Fédérales sont une compagnie d'assu- 42 rances belge proposant une gamme complète d'assurances et de produits financiers pour les particuliers, les indépendants et les entreprises. Ce groupe d'assurance a ses racines dans le secteur de la construction et consiste en une structure de sociétés "coopératives" et "mutuelles". Avec un encaissement de prime de 223 millions d’EUR , les Assurances fédérales font partie des grandes compagnies d'assurances en Belgique. Atlas est une sicav de droit belge à compartiments multiples en valeurs mobilières et liquidités. L'un de ces compartiments, Belgian Real Estate, axe sa politique d'investissement sur le secteur immobilier en Belgique. Le groupe Arco se consacre à la prise de participations, en premier lieu dans le secteur des services financiers (avec une participation de 15,30%, il s'agit de l'un des actionnaires de référence du groupe Dexia), le secteur des services et d'utilité publique (comme Aquafin sa) et le secteur socio-économique. Le groupe Arco est un holding coopératif ayant sa propre approche sociale. Sa mission principale est la gestion et la défense des intérêts financiers et économiques de ses nombreux actionnaires (plus de 900.000). Outre ses actionnaires particuliers, le groupe Arco compte également plusieurs actionnaires de référence, notamment les organisations sociales liées au MOC. A l'heure actuelle, le groupe Arco gère un capital total d'environ 1,5 milliard d’EUR. Leasinvest est une société privée qui offre des solutions dans le domaine de l'immobilier commercial à ses clients, partenaires et investisseurs. La société est active dans la gestion de fonds immobiliers, le financement et le développement immobilier pour différents types d'immobilier. Leasinvest gère directement et indirectement 500 millions d’EUR d'actifs immobiliers. Leasinvest est une filiale à 100 % du groupe de services diversifiés Ackermans & van Haaren. Par l'intermédiaire de sa filiale Leasinvest International Finance bv, Leasinvest a une participation dans Retail Estates sa. Leasinvest a en outre une participation importante dans Leasinvest Real Estate sca, une sicaf R a p p o r t c o n c e r n a n t l ' a c t i o n La liquidité de l’action augmente par l’émission de 1,28 million d’actions nouvelles. immobilière qu'elle a créée elle-même et introduite à Euronext en juillet 1999. Leasinvest Real Estate exploite un portefeuille de bureaux et d'entrepôts de qualité d'une valeur de 250 millions d’EUR. Les bâtiments sont principalement situés en périphérie de Bruxelles, Anvers et Gand. E. Calendrier financier L'assemblée générale des actionnaires aura lieu dans les bureaux de Retail Estates sa, Industrielaan 24 à 1740 Ternat, le vendredi 4 juin 2004 à 15h00. Paiement du dividende 02 juillet 2004 Publication des résultats semestriels 3 décembre 2004 Assemblée générale exercice 2004/2005 fin juin 2005 Publication des résultats annuels de l'exercice 2004/2005 juin 2005 F. Liquidity provider Au cours de l'exercice écoulé, KBC Securities a opéré en tant que animateur du marché. L’indemnité pour cette période s’élève à 30.250 EUR tvac. 43 r a p p o r t a n n u e l 2 0 0 4 r e ta i l e s tat e s structure du groupe RETAIL ESTATES sa SICAF immobilière 99,99% 99,99% RETAIL WAREHOUSING sa RETAIL ESTATES LUXEMBURG sa Immobilier Immobilier 44 Certificats 99,99% Certificats WICKES LAND DEVELOPMENT sa IMMOBILIÈRE DISTRI-LAND sa Emetteur certificats immobiliers Emetteur certificats immobiliers