Dossier spectacle Colloque sentimental - Le Trident
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Dossier spectacle Colloque sentimental - Le Trident
COLLOQUE SENTIMENTAL Salon de l’Impératrice Le mardi 6 avril à 18h45 I salon de musique Ouverture de billetterie 6 février Tarif unique 5 € Saison 2009.2010 Saison 2009.2010 COLLOQUE SENTIMENTAL D’après l’œuvre poétique de Paul Verlaine Voix Erwan Daouphars Piano Mara Drobesco Violoncelle Vincent Malgrange Durée 1h05 1 Trident Le propos Le concept C’est un voyage à travers les compositions de Claude Debussy, Gabriel Fauré et Reynaldo Hahn, partitions spécialement écrites pour les vers du poète, interprétées par un trio composé d’un piano, d’un violoncelle et d’une voix. La forme n’est pas chantée et permet à l’acteur de nous transmettre non seulement la beauté formelle du texte mais aussi sa profondeur, sa force émotionnelle. Ainsi nous parcourons la vie de Paul Verlaine, son itinéraire sentimental avec notamment le fameux recueil de « La bonne chanson » dédié à sa femme. Le travail s’est donc axé sur le juste équilibre entre la parole de l’acteur et la grande rigueur musicale des partitions classiques abordées et sur la complémentarité entre une musique emplie de romantisme et des poèmes à l’image même du poète : doux, graves, violents. Note de mise en scène Gabriel Fauré, Claude Debussy et Reynaldo Hahn ont tous trois écrit les plus belles transpositions musicales de l’expression poétique de Paul Verlaine. Mais contrairement à ces mélodies où la musique et le chant ont un rôle égal, notre travail consiste à marier la musique et la voix. Ici nous ne sommes pas uniquement dans une forme musicale, l’acteur est l’incarnation du poète, sa voix est la dimension théâtrale du spectacle. Les compositions de Debussy, Fauré et Hahn interprétées en duo (piano et violoncelle) accompagnent les poèmes de Verlaine depuis les « Poèmes Saturniens » jusqu’au recueil « Sagesse ». La vie entière de Paul Verlaine est ainsi parcourue : ses premières amours, son mariage avec Mathilde Mauté, sa rencontre avec Rimbaud, ses années de prison puis ses séjours en hôpitaux où il fi nira sa vie. C’est dans un même espace dramaturgique que les musiciens et l’acteur se réuniront autour d’un même objectif, celui de transmettre au public l’émotion suscitée aussi bien par les poèmes que par la musique et cela dans une idée de complémentarité, trouver la balance parfaite entre la musique et la voix, vivre, incarner les poèmes dans ses mots et ses mélodies. 2 Trident L’auteur Paul Verlaine 1844-1896 Paul Verlaine a 22 ans quand paraissent « Les poèmes saturniens », le premier recueil du poète dont est tiré notamment le célèbre poème « Mon rêve familier ». Trois ans plus tard chez Lemerre paraît son second volume « Les fêtes galantes ». En 1869, il rencontre Mathilde Mauté et lui dédie « La bonne chanson » son chef d’œuvre. Dans ce texte, il ne cesse de lui déclamer son amour. Il l’épouse le 11 août 1870. Mais en 1871 il rencontre Rimbaud et sa vie sera à jamais bouleversée. En 1874 est publié « Romance sans paroles ». Paul Verlaine est désormais dans la « fuite ». Il replonge dans l’alcool. Il prend le train pour la Belgique. Peu de temps après Mathilde demande le divorce. Les rapports deviennent de plus en plus tumultueux avec son jeune amant. Ivre, il tire sur Rimbaud le 10 juillet 1873. La blessure est superficielle, mais Paul Verlaine est jugé puis condamné pour tentative de meurtre et passe de longs mois en prison. Totalement isolé il se convertit et écrit de longs poèmes sur l’homme et la foi qui verront le jour en 1880 dans le recueil « Sagesse ». La deuxième partie de sa vie n’est qu’une longue rechute vers la décadence et le chaos. Il tombe souvent malade et passe son temps entre différents hôpitaux et asiles de repos. Il vit dans la misère la plus totale. Il écrira malgré tout une dizaine de recueils comme « Jadis et Naguère », « Parallèlement », ou « Chanson pour elle ». Et sera nommé « Prince des Poètes ». Les compositeurs Claude Debussy 1862-1918 C’est grâce à Achille Arosa, le protecteur de sa tante, que le jeune Debussy prend des cours de piano chez une ancienne élève de Frédéric Chopin, qui n’est autre que Madame Mauté de Fleureville la belle mère de Paul Verlaine. Plus tard, il rencontrera les époux Vasnier, événement capital pour sa culture générale. Ils lui feront découvrir le monde de la poésie et de la peinture. Il écrit le premier cycle des « Fêtes galantes » pour Madame Vasnier, (dont il est secrètement amoureux) sur les poèmes de Paul Verlaine. Autour de 1887, il commence à fréquenter les réunions du jeudi des poètes « Symbolistes » parmi lesquels on retrouve Baudelaire, Verlaine, Rimbaud et Mallarmé… Claude Debussy va devenir le poète musical de cet art du brouillard et de la suggestion. Gabriel Fauré 1845-1924 Mélodiste de tout premier plan, sa musique se marie remarquablement aux poèmes de Verlaine, Hugo, Jean de la Ville de Mirmont, Armand Silvestre... Ses pièces pour piano, éloignées de tout effet, sa contribution majeure à la musique de chambre, son célèbre Requiem (1887) le placent aux côtés d’un Debussy et d’un Ravel parmi les grands compositeurs qui régénérèrent la musique française au tournant du siècle. Les mélodies de Fauré comptent parmi les plus belles et les plus rares transpositions d’une expression poétique dans une forme musicale. Quelques mesures lui suffi sent pour exprimer l’esprit et le sens d’un texte... Le plus beau mariage de la poésie et de la musique, il semble bien que Fauré et Verlaine l’aient consommé. Ici, la fusion est parfaite. Reynaldo Hahn 1874-1947 D’origine vénézuélienne par sa mère, Reynaldo Hahn est né à Caracas en 1875. Lorsque, en 1894, il rencontre Proust, à Dieppe, dans le parc de Madeleine Lemaire, Reynaldo Hahn a dix-neuf ans et, musicien très précoce, élève de Jules Massenet, il a déjà composé une œuvre musicale importante. Il est l’auteur d’un recueil de mélodies qu’il fera découvrir à Marcel Proust. Lui-même interprète des Verlaine ou de Leconte de Lisle qu’il met en musique. Excellent pianiste, il n’hésite pas à chanter les chansons des autres. Il possède une voix agréable et chante dans d’innombrables salons pour le bonheur de tous… 3 Trident L’équipe Le metteur en scène, Quentin Baillot C’est durant ses années d’étude à L’ENSATT et au Conservatoire Nationale Supérieur d’Art Dramatique que Quentin Baillot aborde la mise en scène et notamment auprès d’Aurélien Recoing avec qui il monte « Platonov » de A. Tchekhov. Il travaille en tant qu’acteur sous la direction de P JL Bouillon, Guillaume Delaveau. Parallèlement, il travaille au cinéma avec Didier LePêcheur, Claude Zidi, Nicole Garcia, Philippe Harel, Serge Meynard, Denis Granier-Deferre, Fabrice Cazeneuve… Il joue un monologue « l’homme à l’orchestre » d’Olivier Cohen, depuis 2003, accompagné par l’E.O.P. (l’ensemble orchestral de Paris). Il y a quelques années, il rencontre l’auteur dramatique Adel Hakim qui lui accordera sa confiance pour monter ses textes. Il met alors en scène « exécuteur 14 » et « Corps ». En 2005 il monte la Compagnie Querelle avec Erwan Daouphars… Le comédien, Erwan Daouphars Est lui aussi formé à l’ENSATT où il apprend son métier de comédien avec Redjep Mitrovitsa et Aurélien Recoing. Il étudie également auprès de Niels Arestrup, Jean Marc Montel et Xavier Duringer. Il travaille d’abord avec des metteurs en scène de sa promotion tels que Thierry Lavat ou Quentin Baillot puis avec Messieurs Jacques Weber, Claude Brasseur, Marcel Bluwal, Hans Peter Clos, Benoit Lavigne, Christophe Lidon, Jean Christian Grinevald, Joel Dragutin, Patrick Verschuren… Il assiste Jacques Weber sur le « Vieux juif blonde » (nomination aux Molières 2007) de Amanda Strers. En 2007, il met en scène et coécrit «Imagine toi» avec Julien Cottereau qui obtient le Molière 2007 de la révélation théâtrale. Passionné de musique, il se lie rapidement d’amitié avec des musiciens et des auteurs compositeurs dont Vincent Malgrange ... Le violoncelliste, Vincent Malgrange Est formé par Messieurs Gendron, Fauré et Gagnepain, puis avec Anner Bysma. Il est lauréat du concours de Barcelone. Il se produit ensuite avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, à l’Ircam et avec l’ensemble Stradivaria. Il se spécialise dans l’interprétation sur instruments d’époque. Il travaille avec le Collégium Vocale de Gand de Philippe Herreweghe et les musiciens du Louvre avec Marc Minkowski. Enfin il rejoint régulièrement l’Orchestre des Champs Elysées pour y interpréter le répertoire de la musique classique et romantique. Parallèlement, il s’intéresse à la musique électronique et compose plusieurs pièces dont un ballet qu’il produit à Monaco au M.D.D.F. La pianiste, Mara Drobesco Elle est formée au Conservatoire National Supérieur de Paris dans la Classe de G.Frémy où elle obtient le premier prix de piano, le premier prix d’accompagnement, le prix de musique de chambre. Elle achève le cycle de piano dans la classe de T. Parachivesco. Elle obtient les plus hautes distinctions au Conservatoire Supérieur de Genève dans le cadre du cycle « post-graduation » de musique contemporaine. Elle se perfectionne auprès de M. Argerich, D. Merlet, J.C. Pennetier et le piano fortiste P. Cohen. Elle est lauréate de nombreux concours internationaux : Sidney, « Maria Canals » de Barcelone, Epinal, Cantù, S. Rachmaninoff. Elle enregistre son premier disque chez Long Distance, consacré à Clara et Robert Shumann et unanimement salué par la critique. Parallèlement à sa carrière de soliste, elle participe à de nombreux projets basés sur le croisement entre le théâtre, la littérature et la musique. Ayant régulièrement travaillé avec Vincent Malgrange, elle s’est donc tout naturellement intéressée au projet « Colloque Sentimental ». 4 Trident Les musiques Gabriel Fauré : « Pavane » pour violoncelle et piano op.50 Claude Debussy : « 1ère Arabesque » (piano solo) Claude Debussy : « Clair de lune » extrait de la Suite bergamasque (piano solo) Claude Debussy : « 1er mouvement de la sonate » pour violoncelle et piano (prologue) Claude Debussy : « Green » extrait des Aquarelles (transcription pour violoncelle et piano) Gabriel Fauré : « Il pleure dans mon coeur » extrait des Ariettes oubliées (transcription pour violoncelle et piano) Gabriel Fauré : « Élégie » pour violoncelle et piano op.24 Claude Debussy : « L’ombre des arbres » extrait des Ariettes oubliées (transcription pour violoncelle et piano) Reynaldo Hahn : « D’une prison » (transcription pour violoncelle et piano) Claude Debussy : « 2ème mouvement de la sonate » pour violoncelle et piano (Sérénade) Claude Debussy : « Colloque sentimental » extrait des Fêtes galantes (transcription pour violoncelle et piano) Claude Debussy : « Apparition » (transcription pour violoncelle et piano) Les poèmes Mon apologie (Invectives) Mon rêve familier (Poèmes saturniens) Puisque l’aube grandit… (La bonne chanson) Clair de lune (Poèmes saturniens) Va chanson à tire d’aile… (La bonne chanson) J’ai presque peur, en vérité… (La bonne chanson) Green (Romance sans parole) Je n’ai pas de chance en femmes… (Chanson pour elle) Child wife (Romance sans parole) Ô triste, triste était mon âme… (Romance sans parole) L’ombre des arbres… (Romance sans parole) D’une prison (Sagesse) Ô mon Dieu vous m’avez blessé d’amour… (Sagesse) Colloque sentimental (Fêtes galantes) Dernier espoir (livre posthume) Epilogue (Poèmes saturniens) 5 Trident 6 Trident Les extraits de presse Revue de Presse - Avignon 2008 COLLOQUE SENTIMENTAL Théâtre du Chêne Noir La Croix, Bruno Bouvet « Le comédien, Erwan Daouphars, peut compter sur l’affection du public, emporté par l’émotion au fur et à mesure que s’écoule ce spectacle inattendu, rythmé par la voix de l’acteur et l’accompagnement de deux excellents musiciens, une pianiste et un violoncelliste » Vaucluse Matin, Geneviève Dewulf « Le spectacle, mi-musical mi-poétique se veut multiple, et à ce titre il restitue bien la complexité du personnage Verlaine; les projections vidéo-surannées lui donnent en outre de la profondeur dans l'espace et dans le temps; c'est un régal d'entendre « Il pleut sur mon coeur » dialoguant avec Fauré, Debussy et Hahn, interprétés aux piano et violoncelle. » La Marseillaise, Henri Lépine « Quels éléments faut-il réunir pour faire d’une création théâtrale un véritable événement ? Un beau texte, sinon poétique, de Verlaine, chargé de signification. Au moins un personnage fort, à l’individualité prononcée, et qui sache parler pour nous tous et nous parler… Une mise en scène à la fois sobre et expressive, humble aussi, bien au service du texte, du personnage et de la progression dramatique. Par le moyen d’une mystérieuse transmutation alchimique propre au théâtre et à la musique, cela peut aboutir parfois à un résultat formidable. Et à un spectacle au bout duquel, unanime, le public se lève et debout, applaudit à tout rompre… » La Terrasse, Jean- Luc Caradec « Le vaste plateau de la Salle Léo Ferré du Théâtre du Chêne Noir accueille ce spectacle musical construit autour de textes de Verlaine et d'extraits d'oeuvres de Debussy, Fauré et Reynaldo Hahn, tous familiers de l'univers du poète. Sur scène : un comédien (Erwan Daouphars), le plus souvent au centre du plateau, avec à sa droite une pianiste (Mara Dobresco) et à sa gauche un violoncelliste (Vincent Malgrange). « Ici nous ne sommes pas uniquement dans une forme musicale, l'acteur est l'incarnation du poète, sa voix est la dimension du spectacle » prévient Quentin Baillot, le metteur en scène de cette rencontre entre poésie et musique. Les textes poétiques sont effectivement « joués » à la manière d'un texte de théâtre, portés ou prolongés par la musique... Les moyens mis en oeuvre -dimensions du plateau, décors vidéo (remarquables, signés Pierre-Yves Diez), richesse et qualité du programme musical- est un véritable échange animé, organique et stimulant entre texte et musique, comédien et musiciens. Soigneusement travaillé et intelligemment conçu… » INTERNET : RUE DU THEATRE, Geneviève Dewulf Un cœur à cœur intimiste « Un spectacle mi-musical, mi-poétique, qui s’inscrit dans l’air du temps, au croisement de diverses formes d’expression artistique Le casting est évidemment excellent : Verlaine dans le rôle principal, avec Fauré, Debussy et Reynaldo Hahn pour lui donner la réplique, on ne pouvait rêver mieux….La multiplicité du propos restitue bien la complexité du personnage Verlaine ; les projections vidéo surannées lui donnent en outre de la profondeur, dans l’espace et dans le temps ; on s’émeut d’entendre Il pleut sur mon cœur dialoguant avec des compositeurs de même tonalité, interprétés aux piano et violoncelle. Les lumières proposent également leur partition à jeu égal, et les comédiens-musiciens sont habités par leurs personnages. Polyphonies ou unisson ? C’est au moment où des interlocuteurs entrent en jeu, où le monologue devient dialogue, où d’autres voix se font entendre, que le poème prend sa pleine mesure et trouve sa cohérence interne. La pianiste comme partenaire du jeu amoureux, le violoncelliste comme contradicteur, les projections vidéo décalées (la Grand-Place de Bruxelles inversée..) offrent alors un arrière-plan crédible à une vie qui, d’un coup, prend épaisseur et sens dans l’historicité et dans laquelle nous nous sentons alors invités » 7 Trident LES TROIS COUPS, Cédric Enjalbert « De la musique avant toute chose » Il est de ces plaisirs que l’on se refuse à satisfaire, des plaisirs sur lesquels pèse un intangible interdit. La poésie en est, elle qui des sept péchés en revendique au moins trois : luxure, gourmandise et paresse. Si vous n’êtes pas de ceux qui dédaignent de vains et divins divertissements, rendez-vous au Chêne noir, à onze heures. Ordre et beauté, luxe, calme et volupté, tout y est. Sur scène, un piano, un violoncelle et un poète. Le poète a pour nom Verlaine, et l’on ne sait trop qui donne le rythme, de la voix ou des cordes. Car il est un peu instrument, le poète. Et Erwan Daouphars, son interprète, en joue comme on joue du luth. Il lui fait rendre les plus beaux sons et va même jusqu’à donner un baiser, un baiser à sa pianiste, sa muse, la femme aimée de Verlaine, Mathilde Mauté alias Mara Dobresco. Parce que les musiciens sont, eux aussi, un peu acteurs. Ainsi, les mots-mélodies de Verlaine, la Bonne Chanson, sa Romance sans parole, riment avec harmonie sur la musique de Fauré, Hahn ou Debussy. Un jeu de lumières joliment orchestré et parfaitement adapté à la belle scène du Théâtre du Chêne-Noir complète une atmosphère romantique ménagée avec soin, tantôt sombre et agitée, tantôt voluptueuse et frivole. Des vitraux bleus tachés de jaune se dessinent ainsi sur le fond de cette ancienne chapelle. Façon peut-être d’évoquer le mysticisme du poète et de symboliser, par un tableau impressionniste fait de lumières froides et chaudes, sa nature contradictoire, un tempérament saturnien auquel se mêlent des élans chaleureux et sensuels. Quelques déplacements, la projection de tableaux changeants achèvent d’animer la parole poétique ici mise en scène. Et le trio d’artistes parvient avec élégance et finesse, avec légèreté et souplesse aussi, à donner chair et vie à la musique de Verlaine. « De la musique encore et toujours ! », oui, « De la musique avant toute chose »… ¶ 8 Trident Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville Place du Général de Gaulle, BP 807 50108 Cherbourg-Octeville cedex T +33 (0)2 33 88 55 50 F + 33 (0)2 33 88 55 59 Location +33 (0)2 33 88 55 55 [email protected] www.trident-scenenationale.com Relations publiques T +33 (0)2 33 88 55 58 Isabelle Charpentier [email protected] Nadège Henry [email protected] Relations Presse & Médias I Programmation jeune public T +33 (0)2 33 88 55 52 Bernadette Clauss [email protected] Relations avec les comités d'entreprise T +33 (0)2 33 88 55 50 Valérie Pinabel [email protected]
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