DOSSIER DE PRESSE Lutte contre l`insécurité routière dans l

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DOSSIER DE PRESSE Lutte contre l`insécurité routière dans l
DOSSIER DE PRESSE
Lutte contre l’insécurité routière dans l’Hérault
Mercredi 8 avril 2015 à 12h00
Service régional de la communication interministérielle :
[email protected]
04.67.61.61.25
Facebook : facebook.com/prefet34LR
Twitter : twitter.com/Prefet34LR
Avec les beaux jours, les trajets s’allongent, les deux-roues sont de sortie et la circulation se
densifie… et pourtant la vigilance sur la route ne doit pas se relâcher, comme nous le rappellent les
trop nombreux accidents mortels déplorés depuis le début de l’année dans l’Hérault.
Face à une hausse importante de la mortalité routière sur les routes héraultaises depuis le début de l’année,
le Préfet de l’Hérault a décidé de renforcer la mobilisation des forces de l’ordre et d’annoncer des actions en
faveur de la sécurité routière dans la lutte contre les comportements accidentogènes : alcool et/ou
stupéfiants, vitesse, téléphone au volant, conduite dangereuse, défaut de ceinture.
Sommaire
I L’accidentalité dans l’Hérault en 2015
II Des comportements à risques qui se multiplient
III Perspectives en matière de contrôles routiers
IV Renforcement de l’arsenal répressif
V Actions de préventions
VI Quelques conseils de prudence
VII La lutte contre les comportements accidentogènes
VIII Conseils pratiques
I - ACCIDENTALITE DANS L'HERAULT
(données non consolidées pour le mois de mars)
1) Rappel sur l'accidentalité 2014
Evolution de la mortalité routière sur 10 ans
160
138
140 122
120
106
107
102
104
99
101
93
100
70
80
60
40
20
0
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
nombre de tués par rapport à 2013 mais "2ème meilleur" résultat jamais enregistré
2) L'accidentalité du mois de mars 2015
- Augmentation du nombre de tués de 60 % (8 contre 5 en 2014)
- 4 automobilistes
- 2 motards
- 2 piétons
- Baisse de 11 % au niveau national
3) Un mois d'avril qui commence mal :
- Déjà 2 tués (1 automobiliste et 1 motard)
- 3 à la même date en 2014, 6 sur le mois
- 27 tués depuis le début de l'année (15 à la même date en 2014)
- projection annuelle : 103 tués
2014
- Augmentation
de 33 % du
4) L'accidentalité du 1er trimestre 2015
Nombre de tués par trimestre depuis 2010
Nombre de tués sur le premier trimestre depuis 2010
30
120
25
15
10
5
100
8
20
8
11
3
8
3
4
8
7
3
7
5
5
5
2
10
6
0
mars
février
janvier
29
80
60
40
22
34
44
25
10
15
22
40
13
20
22
0
20
13
4ème
3ème
2ème
1er
27
26
21
13
28
21
20
12
25
2010 2011 2012 2013 2014 2015
2010 2011 2012 2013 2014 2015
- Forte augmentation de la mortalité sur le 1er trimestre (+108% par rapport à 2014 qui avait connu un 1er
trimestre particulièrement favorable)
- De fortes disparités peuvent intervenir d'un trimestre à l'autre, notamment du fait d'accidents avec multitués
Accidentalité sur le 1er trimestre depuis 2010
300273
281
250
210
212
221
199
177
200
150120
225
158
117
125
99
100
136
90
80
50
0
2010
75
71
2011
2012
Baisse de tous les autres indicateurs :
 32 % pour les accidents

6 % pour les blessés hospitalisés
 57 % pour les blessés non hospitalisés
2013
2014
2015
accident
BH
BNH
mbre de tués le 1er trimestre 2015 par catégorie d'usag
VL
motos
cyclos
piéton
5
1
3
16
9 usagers vulnérables (36 %) dont 4 usagers de 2 roues-motorisés (16%, alors qu'ils ne représentent
que 2,5 % du trafic)
Sur la même période en 2014, 2 piétons et 1 cycliste tués, mais aucun 2 RM
Tués par typologie d'accidents sur le 1er trimestre 2015
12
10
8
6
4
2
0
10
5
VL seul



4
VL/VL
4
VL/2RM
VL/piéton
1
1
VL/PL
PL/piéton
10 automobilistes tués dans des accidents où ils étaient seuls impliqués (40%),
10 tués dans des collisions (40%) (accidents mortels impliquant un obstacle fixe : 10 accidents
mortels sur 16)
5 piétons renversés (20 %)
Age des usagers tués sur le 1er trimestre 2015
8
7
7
7
6
5
5
4
3
3
3
2
1
0
18-24
25-34
35-49
La tranche des 35/65 ans est la plus touchée avec 56% des tués
3 jeunes tués (12%) :
50-64
+65


2 automobilistes (1 percuté par un autre véhicule et 1 ayant perdu le contrôle de son véhicule suite à
une vitesse excessive)
1 piéton renversé à Montpellier à 20 heures par un automobilistes roulant à vive allure (résultats
d'analyses non connus)
 2 des 3 tués de plus de 65 ans étaient des piétons
 Les 4 pilotes de 2 RM tués avaient entre 38 et 52 ans
Cause des accidents en 2014
Causes présumées des accidents mortels
sur les 2 premiers mois de 2015
5%
2
Alcool/stupéfiants
6
3
21%
Alcool et stupéfiants
Perte de
contrôle/vitess e
50%
Priorités
Autres
Perte de contrôle /
Vitesse
Règle de circulation /
priorité
Autres
24%
6
(résultats d'analyses des 7 accidents mortels de mars non communiqués)
Alcool et/ou stupéfiants, et une vitesse excessive ou inadaptée sont à part égale (35%) la cause
présumée des 17 accidents mortels de janvier et février, mais ces chiffres sont trop faibles pour être
réellement significatifs.
Sur l'année 2014 ces pourcentages étaient respectivement de 50% et 24% (21% pour les priorités et 5% de
causes autres)
En 2014, comme en 2013 l'alcool et les stupéfiants ont été la cause de plus de la moitié des tués
Sur les 3 accidents mortels où l'alcool est en cause, on relève des taux d'alcoolémie très élevés
(comme en 2014 avec une moyenne de 1,66 g/litre de sang) et aucun ne concerne des jeunes (sur
l'année 2014, 80% concernaient des plus de 25 ans)
-Alcool seul en cause dans 2 accidents, concernant des hommes de 46 et 54 ans avec un taux
d'alcoolémie de 1,88g et 1,43g / litre de sang
-Mélange alcool et cannabis en cause dans 1 accident impliquant un homme de 33 ans avec un taux
d'alcool de 2,13 g / litre de sang
-Stupéfiants seuls en cause dans 3 accidents, concernant des hommes de 22, 24 et 35 ans
A noter que si sur ces 2 mois, les 18/24 ans ne sont concernés que dans 2 cas, pour l'année 2014, dans
80% des accidents de leur responsabilité, l'alcool et/ou les stupéfiants étaient en cause.
Les 6 responsables sont des automobilistes (en 2014, 8 pilotes de 2 RM présumés responsables
d'accidents mortels étaient alcoolisés avec un taux moyen de 1,47g)

Temporalité des accidents mortels sur le 1er trimestre 2015
3,5
3
3
3
lundi
mardi
2,5
2
2
2
2
2 2
2
mercredi
jeudi
vendredi
1,5
1
1
1
1
1
1
1
samedi
dimanche
0,5
0
0-6
6-9
9-12
12-14
14-17
17-20
20-24
Les 6 accidents avec alcool et/ou stupéfiants des 2 premiers mois se sont produits :
 5 en semaine entre 19h/21h (4) et 2h/3h (1)
 1 le dimanche entre 18h/19h
Pour ce début d'année (et en fonction des analyses connues), ce type d'accident n'est pas caractéristique de
retour de boite, mais sur l'année 2014, 43% des accidents mortels liés à l'alcool avaient eu lieu sur le
créneau horaire 0h/6h, dans 75 % des cas le vendredi, samedi ou dimanche matin.
Les 6 accidents causés par une vitesse, excessive ou inadaptée, ont eu lieu pour 5 en journée (en zone
gendarmerie ) et pour 1 de nuit (en zone police)
Répartition des tués par type de réseau routier sur le 1er trimestre 2015
1
en agglomération
10
réseau secondaire
autoroute
14
Cette répartition correspond globalement au découpage zone police / zone gendarmerie
Nombre de tués sur le 1er trimestre par zone de compétence des forces de l'ordre
15
16
14
12
10
10
Police
8
8
6
Gendarmerie
4
4
2
0
2014
2015
Peu d'évolution de la répartition des tués d'une année sur l'autre :
60 % en zone gendarmerie (67 % en 2014)
40 % en zone police (33 % en 2014)
Zone gendarmerie
- Augmentation du nombre de tués 88% (15 contre 8 en 2014)
- Augmentation du nombre d'accidents de 50 % et de blessés hospitalisés de 39 %
- Légère diminution du nombre de blessés non hospitalisés (-5%)
Zone police
- Augmentation du nombre de tués de 150 % (10 contre 4 en 2014)
Une augmentation de 89 % avait été enregistrée sur l'année 2014 (36 tués contre 19 en 2013, dont 22 sur la
circonscription de Montpellier, contre 6 en 2013)
Tués en zone police sur le 1er trimestre 2015
1
Montpellier/Lattes
Béziers
2
Sète
6
Autres
1
- Baisse importante du nombre d'accidents corporels de -53% et de blessés de -56 %
Deux zones particulièrement accidentogènes sur le Montpelliérain
La RD986 - liaison entre Montpellier et Palavas :
Problématique : traversées de cette 2 X 2 voies par des piétons au droit des discothèques (3 tués en 2012,
2103 et début 2015)
Suivi du dossier :
13 janvier 2015 : à l'ordre du jour d'une rencontre entre le Préfet et le Président du
Conseil Général
26 janvier 2015 : réunion présidée par le Directeur de Cabinet du Préfet pour faire le
point sur l'avancement du dossier
27 février 2015 : réunion présidée par le Directeur de Cabinet du Préfet avec les
acteurs institutionnels, TAM (pour l'Amigo) et les gérants des 4
établissements concernés sur les problèmes d'accès
25 février 2015 : envoi d'un courrier au Président du Conseil Général
19 mars 2015 : réponse du Président du Conseil Général annonçant une visite sur le
terrain le jour même et son accord pour la prise en charge des
études préalables
19 mars 2015 : visite sur le terrain des services concernés
Ce qui a été fait :
- Renforcement des contrôles routiers
- Réduction de la vitesse de 110 à 90 km/h
Ce qui va être fait :
- Pose d'une clôture par le CG 34 (400 m du côté de la Villa Rouge) pour empêcher physiquement les
traversées
Ce qui est à l'étude :
- Mise en place d’un éclairage public adapté, par la commune de Lattes .
- Recherche de solutions par le gérant de la « Villa Rouge » pour agrandir le parking de l'établissement
La DDTM continue à travailler avec la Ville de Montpellier et le CG34 pour sécuriser davantage encore
proximité des boites de nuit
Problématique non résolue :
Le cheminement piétonnier, déjà dangereux, entre l'arrêt TRAM des Prés d'Arènes et la Villa Rouge, l'est
encore davantage avec les travaux du TGV qui ont supprimé le bas coté de la route.
Il faut à tout prix :
- dissuader les gens de tenter de rejoindre à pied les discothèques situées entre Montpellier et
Lattes, (à relayer par la presse)
- les inciter à utiliser les services de l'AMIGO (système de navettes de bus mis en place par la TAM),
dont la fréquence de rotation a été augmentée depuis décembre 2014
- les inciter à accéder aux discothèques par le terminus tram de Lattes
La liaison Montpellier-Pérols (Avenue Raymond Dugrand / Georges Frêche) :
Problématique : pertes de contrôle (souvent consécutives à des alcoolisations importantes). 3 accidents
mortels en 2014 (3 pertes de contrôle pour 2 VL et 1 motard avec choc contre obstacle fixe et alcool en
cause)
Suivi du dossier :
13 novembre 2014 :
à l'ordre du jour d'une rencontre entre le Préfet et le Président de
Montpellier Méditerranée Métropole
9 décembre 2014
: 1ère réunion des acteurs institutionnels concernés
26 janvier 2015 :
: réunion présidée par Directeur de Cabinet du Préfet pour faire le
point sur l'avancement du dossier
25 février 2015 :
: envoi d'un courrier au Président de Montpellier Méditerranée
Métropole
Ce qui a été fait :
Renforcement des contrôles routiers
Ce qui va être fait rapidement :
Pose d'un radar fixe dans le sens Montpellier-Pérols, juste après le passage sous l’A9, pour lutter contre les
vitesses excessives (vitesse limitée à 70 km/h).
II - DES COMPORTEMENTS A RISQUES QUI SE MULTIPLIENT
Automobilistes
- Conduite sous l'emprise de l'alcool et/ou de produits stupéfiants
- ne pas reprendre le volant après avoir bu et ne pas laisser quelqu'un qui a bu le reprendre (avec
0,50g/l on multiplie déjà les risques d'avoir un accident par 2)
- le cumul des deux multiplie par 14 le risque d'être responsable d'un accident mortel
- Passage au feu rouge (tout particulièrement la nuit), accélération au feu orange
- Non respect des stop
- Non respect des limitations de vitesse
- Usage du smartphone et autres distracteurs : écrire un message en conduisant multiplie le risque
d'accident par 23
- Changements de direction non signalés par le clignotant (très dangereux pour les 2 roues-motorisés) et
"oubli" de regarder au préalable dans le rétroviseur
- Non respect de la priorité due aux piétons (sur les passages protégés et en dehors)
2 roues-motorisés
- Vitesse souvent excessive ou inadaptée : 27 fois plus de risques d'être tué en moto qu'en voiture
- En ville slalom entre les voitures et remontées de files
- Passage au feu rouge, accélération au feu orange
- Mauvais équipement, surtout aux beaux jours et en scooter (tongs, shorts, t-shirt)
Bon équipement : casque attaché (obligatoire), gants, blouson (avec si possible un airbag), pantalon
renforcé, chaussures montantes
Cyclistes
- Passage au feu rouge (on ne veut pas mettre pied à terre)
- Circulation en sens interdit ou sur les trottoirs
- Circulation de nuit sans éclairage ni gilet rétro réfléchissant
- Circulation sur voie de tram
Piétons
- Circulation ou traversée à des endroits dangereux pour gagner du temps, au risque d'y perdre sa vie
(particulièrement les personnes alcoolisées)
- Mauvaises appréciations par les personnes âgées du temps nécessaire (rallongé) pour traverser une voie
large
- Mauvais exemple donné aux enfants en traversant quand le piéton est rouge
La route (ou la rue) est un espace de partage
où
chaque usager doit être bien conscient qu'il n'est pas seul
et
doit être respectueux des autres,
tout particulièrement les plus vulnérables (piétons et 2 roues)
III – PERSPECTIVES EN MATIERE DE CONTROLES ROUTIERS
La sécurité routière : priorité des forces de l'ordre
- Des cibles communes police /gendarmerie : alcool / stupéfiants
- Des cibles spécifiques :
- Police : piétons, 2 roues-motorisés
- Gendarmerie : vitesse
- Un objectif commun :
Faire reculer l'accidentalité en multipliant le nombre de contrôles et en communiquant sur chacun
Renforcement des contrôles en civil : tout usager de la route peut être contrôlé n'importe où, à
n'importe qu'elle heure
Les motos et voitures banalisées, notamment les ETM qui tourneront sur tout le département 24h/24,
7 jours /7
la gendarmerie va accroire la participation de la réserve opérationnelle afin de rationaliser au
maximum l'utilisation de ces équipements, (comme des CSA).
plusieurs opérations programmées sur le second trimestre sur la CSP de Montpellier.
sur la CSP de Béziers l’acquisition d’une ou deux motos banalisées est à l’étude
«Les piétons banalisés»(nouveauté de la gendarmerie) : postés en civil dans des lieux
accidentogènes, (rond-point, carrefour etc..), ils constatent les infractions commises et renseignent par radio
une patrouille en tenue qui intercepte et verbalise.
Renforcement au quotidien de l'action répressive plus traditionnelle de l'ensemble des unités :
sur les infractions et comportements les plus générateurs d'accidents (alcool/stupéfiants, vitesse,
2 roues -motorisés, règles de priorités...), 
sur des axes et des créneaux horaires bien ciblés car accidentogènes
-ex pour les contrôles d'alcoolémie :
-aux horaires de sortie des boites (avec repérage des établissements de provenance
des personnes contrôlées positives)
-mais également le dimanche après-midi (retour de sorties dominicales)
la dotation en kits salivaires des forces de l'ordre sera abondée par la préfecture afin de permettre
d'effectuer des contrôles de masse avec la présence d'un médecin pour effectuer les prises de sang sur le
lieu du contrôle
Renforcement des actions de contrôle coordonnées pour un maillage du territoire
Contrôles coordonnés police nationale / gendarmerie / polices municipales
Opérations « routes bleues » pour la gendarmerie : contrôles coordonnés de toutes les compagnies
et de EDSR
Contrôles d'axes avec les départements limitrophes (gendarmerie)
Mise en place d'opérations à caractère pédagogique
Opérations «alternatives à la sanction» alliant répression et pédagogie, en accord avec le Procureur
de la République

 Alternatives à destination des 2 roues-motorisés (2 opérations menées par l'EDSR et la CSP
de Montpellier en juin)
 Alternatives à la vitesse (EDSR - pendant la semaine nationale de la sécurité routière)


 Alternatives à destination des chauffeurs routiers sur l'A9 (EDSR - en novembre en
partenariat avec VINCI)
Opérations de sensibilisation et de formation :
A destination des motocyclistes :
-Rallye pédagogique organisé par l'EDSR le 31 mai 2015
-Actions de préventions de l'EDSR, en liaison avec la FFMC (ex week-end du « Bol d'or » les
18, 19 et 20 septembre sur l'A9, aire de repos d'Ambrussum)
A destination des piétons :
Une opération de sensibilisation des piétons, associée à un contrôle du respect de la priorité qui leur ait due
par les automobilistes et les conducteurs de 2 roues, sera menée par la CSP de Montpellier après les
vacances de Pâques
IV – RENFORCEMENT DE L'ARSENAL REPRESSIF

Au niveau national : mesures entrant en vigueur au 30 juin 2015
Abaissement du taux d'alcoolémie, pour les conducteurs novices (moins de 3 ans de permis, ou
moins de 2 ans pour ceux ayant suivi la conduite accompagnée) à 0,2g/l de sang
Interdiction de conduire une voiture ou un deux -roues (motorisé ou vélo) avec les écouteurs d'un
kit mains libres sur les oreilles. Seul le système blue-tooth (sans fil ni oreillette sera toléré)
Le but est que le conducteur garde l'appréhension du monde extérieur
Relèvement des amendes pour stationnement gênant sur les passages piétons, les trottoirs ou les
pistes cyclables de 35 à 135 €
Interdiction de stationner un véhicule (sauf les deux-roues) 5 mètres avant un passage piéton.
Expérimentation de la limitation à 80 km/h, au lieu de 90 km/h sur certaines routes bidirectionnelles
(pour mémoire, l'Hérault n'étant pas concerné)
Au niveau local : à l'étude
 Arrêté préfectoral interdisant la possession d'alcool dans le coffre des véhicules, sur l'emprise des
parkings des établissements de nuit
Possibilité d'obliger les infractionnistes pour alcoolémie, récidivistes, à faire installer, à leurs frais,
un éthylotest anti-démarrage sur leur véhicule, avec l'accord des Procureurs de la République
Aggravation des sanctions administratives, notamment pour les infractions liées à l'alcool
Les radars
Parc existant :
1 Radars fixes
Radars vitesse fixes
Radars
discriminants
Radars feux rouge
Radars tronçons
Radars passage à
niveau
24
5
20
4
8
2 Radars pédagoqigues
La DDTM met à disposition des communes qui le souhaitent des radars pédagogiques mobiles.Suite à
une période d’essai d’un mois, la plupart en acquièrent définitivement. Les radars pédagogiques constituent
une bonne réponse aux problèmes de sécurité routière en agglomération. Cet outil est en effet
particulièrement bien perçu par les usagers de la route et incite à ralentir.
3 Radars mobiles.
Trois radars mobiles nouvelle génération
Programme 2015 :

seules les demandes de déplacement et de remplacement seront prises en compte (par
exemple lorsque les travaux d’infrastructures ont supprimé l’insécurité du site).

3 nouveaux sites de redéploiement ont été validés
V - ACTIONS DE PREVENTION
Actions de prévention tout public
 En partenariat avec France Bleu Hérault : rubrique périodique sur des conseils SR en lien avec
l'actualité et l'accidentalité locales
Ce type d'action est déjà mené depuis 2 ans avec France 3 dans le cadre de la présentation, une fois par
mois du bulletin météo à 19h25, qui permet de passer un message de prévention d'une vingtaine de
secondes
Action en préparation
En partenariat avec le centre commercial Odysseum : spots diffusés sur la radio interne du centre
(avant les départs en vacances, les fêtes...), comme depuis 3 ans à l'occasion ds fêtes de fin d'année
Action en préparation
En partenariat avec les magasins Auchan : une convention entre la DSCR et la direction nationale des
magasins Auchan, doit être signée pour des actions de sensibilisation du personnel et du public (journées de
prévention organisées sur les parkings de ces grandes surfaces)
Action à mettre en place dès que possible
 En partenariat avec la TAM : Actions de pare brisage sur les dangers de l'utilisation du smartphone au
volant dans les parkings de la ville de Montpellier
Accord de la ville – plusieurs actions pourront être montées
A l'occasion du forum des polices municipales le 27/05 à Marsillargues : présence d'un stand SR pour
sensibiliser certaines municipalités à mener des actions de prévention
Villages Prévention été: le 25/07 à Palavas et le 30/07 à Vias
Distribution de cabas siglés SR, avec bandes rétro-réfléchissantes, pour rendre plus visibles les piétons,
notamment les seniors
Distribution de kits sécurité routière, dans les magasins avant les départs en vacances
Action « somnolence au volant » lors de grands départs, avec les ASF ou la DIRMC 
Actions ciblées alcool
Travailler sur la mise en place d'une charte départementale pour la qualité de la vie nocturne
Responsabilisation du milieu festif :
- Module de sensibilisation (associant IDSR, forces de l'ordre, Parquet) et mise en commun des bonnes
pratiques de chacun
- Publics :
-gérants de discothèques et de paillotes
-tenanciers de bodegas (fêtes votives, St Louis, Féria de Béziers)
-organisateurs de fêtes des vins
Dépistages de l'imprégnation alcoolique dans les paillotes : inciter les gérants à se conformer à
l'obligation de mettre à disposition du public ces dispositifs de dépistage et voir la possibilité dans les
contrats de paillotes d'y ajouter un volet sécurité routière
 Raccompagnements en sortie de "boites" : travailler avec les compagnies de taxis et les
établissements de nuit pour que les clients puissent prendre un taxi en retour de soirée à un tarif préférentiel
Valorisation du SAM : inciter les établissements à "récompenser" les SAM, dûment contrôlés en fin de
soirée (boissons non alcoolisées gratuites, gadgets...)
Actions ciblées jeunes
Web TV avec le réseau CANOPE : émission jeu (type jeu des Mille euros) à destination, des élèves de
seconde (en concordance avec le plan de mobilisation pour la SR du ministre de l'Intérieur qui prévoit la
généralisation d’un module de sensibilisation à la sécurité routière en classe de seconde dès la rentrée
2015)
6 émissions de sélection (précédées de pré sélection dans 12 établissements) + 1 finale départementale
seront tournées dernier trimestre 2015
 Sensibilisation des lycéens : création d'une rubrique sécurité routière dans l'espace numérique de
travail (en collaboration avec l'académie)
Pièce de théâtre sur le risque routier et les addictions, le 16 octobre à Pézenas, à destinations des élèves
des lycées agricoles et professionnels de Pézenas et Gignac
Actions associant sports et sécurité routière
 Partenariat avec Hérault Sports :
- Mise en place d'un stand sécurité routière sur des compétitions sportives de jeunes pour les sensibiliser,
ainsi que leurs parents.
action mise en place cette année
- Développer une collaboration pour associer à la piste mobile pour karts à pédales dont dispose Hérault
Sports un module sécurité routière
en projet
- Travailler sur les 3ème mi-temps, dans un premier temps avec les présidents des fédérations sportives
rencontre prévue 2ème semestre 2015
 Partenariat avec le MHR : (projet)
- Sensibilisation des joueurs aux risques inhérents aux 3ème mi-temps
- Tournage d'un spot pour rappeler aux automobilistes et usagers de 2 RM la priorité dont doivent bénéficier
les piétons lorsqu'ils traversent (prolongement de l'action menée avec le MHSC – tournage de 3 spots par
des joueurs, sur la vitesse, le SAM et l'équipement des 2 RM)
 Actions en milieu professionnel
Dans le cadre des plans de prévention des risques routiers : projection du film tout est permis et animation
débat : dans des administrations, collectivités et entreprises
VI - QUELQUES CONSEILS DE PRUDENCE
Automobilistes
A l'occasion des départs en vacances
- avant le départ, vérifier l'état de son véhicule, notamment la pression des pneus
- partir bien reposé
- faire une pause toutes les 2 heures
- sur autoroute, bien respecter les distances de sécurité
Au quotidien
- respecter les feux et les stops
- indiquer tout changement de direction
- ne pas téléphoner, lire ou envoyer des SMS en conduisant (même avec le kit mains
libres)
- être particulièrement attentif aux usagers vulnérables (2 roues-motorisés, cyclistes et
piétons)
- attacher sa ceinture à l'avant comme à l'arrière
- ne pas reprendre le volant après avoir bu et ne pas laisser quelqu'un qui a bu le
reprendre
2 roues-motorisés
- ne pas sur estimer ses capacités et celles de sa machine
- ne pas s'exempter du code de la route (ex vitesse)
- attention aux remontées de files
- être bien équipé, quelle que soit la saison : casque attaché (obligatoire), gants, blouson
(avec si possible un airbag), pantalon renforcé, chaussures montantes
Cyclistes
- même s'il n'est pas obligatoire, porter un casque
- ne pas s’exempter du code de la route (feux rouge, sens interdit, trottoirs...)
- être visible : éclairage à l'avant et à l'arrière du vélo (obligatoire), gilet rétro réfléchissant
Piétons
- être conscient de sa vulnérabilité
- traverser au passage protégé si situé à moins de 50 m
- pour les parents, donner le bon exemple aux enfants en ne traversant pas lorsque le
piéton est rouge
La lutte contre les comportements accidentogènes
Tant qu'il y aura des morts, il nous faudra agir avec vous pour une route plus sûre.Tous responsables de la
sécurité routière.
Alcool
En France, il est interdit de conduire avec une alcoolémie supérieure à 0,5 g d’alcool par litre de sang (ou
0,25 mg d’alcool par litre d’air expiré). Récapitulatif des sanctions encourues quand on ne respecte pas la
loi.
L'alcoolémie est le taux d'alcool présent dans le sang. Elle se mesure en grammes par litre de sang (analyse
de sang) ou en milligrammes par litres d'air expiré (éthylotest, éthylomètre).
Alcoolémie
Le taux d’alcool limite autorisé est de 0, 5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg d’alcool par litre d’air
expiré.
Quelle que soit la boisson alcoolisée, un « verre » représente à peu près la même la même quantité
d’alcool*.
25 cl de bière à 5°, 12,5 cl de vin de 10° à 12°, 3 cl d’alcool distillé à 40° (whisky, anisette, gin) contiennent
environ 10 g d’alcool pur.
Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20 g à 0,25 g en moyenne. Ce taux peut
augmenter en fonction de l’état de santé, le degré de fatigue, ou de stress, le tabagisme ou simplement les
caractéristiques physiques de la personne : pour les plus minces, les femmes ou les personnes âgées,
chaque verre peut représenter un taux d’alcoolémie de 0,30 g.
* Contenances correspondant aux doses normalisées dans les débits de boissons.
Chaque verre consommé fait monter le taux d’alcool de 0,20 g à 0,25 g en moyenne
Le taux d’alcool maximal est atteint :
 ½ heure après absorption à jeun
 1 heure après absorption au cours d’un repas.
L’alcoolémie baisse en moyenne de 0,10 g à 0,15 g d’alcool par litre de sang en 1 heure. Café salé, cuillerée
d’huile... : aucun "truc" ne permet d’éliminer l’alcool plus rapidement.
A noter : certains médicaments peuvent être incompatibles avec la consommation d’alcool. Lisez
attentivement les notices ou demandez conseil à votre médecin en cas de doute.
Réglementation et sanctions
Taux égal ou supérieur à 0,5 g
Retrait de 6 points sur permis de conduire
Amende forfaitaire de 135 euros
Immobilisation du véhicule
Suspension du permis (jusqu’à 3 ans)
Taux compris entre 0,5 et 0,8 g
Amende forfaitaire de 135 euros
Retrait de 6 points sur le permis de conduire
En cas de comparution devant le tribunal -sur décision du Procureur de la République ou de contestation de
l’amende forfaitaire- possibilité de suspension du permis de conduire.
Taux égal ou supérieur à 0,8 g
Retrait de 6 points sur le permis de conduire
Dépistage
Amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros
Immobilisation du véhicule
Suspension (jusqu’à 3 ans) voire annulation du permis
Obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant
Peine de prison (jusqu’à 2 ans)
Récidive avec un taux égal ou supérieur à 0,8 g ou état d'ivresse manifeste
Retrait de 6 points sur le permis de conduire
Amende pouvant aller jusqu’à 9 000 euros
Confiscation du véhicule
Annulation du permis (jusqu’à 3 ans)
Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant
Peine de prison (jusqu’à 4 ans)
Refus de soumettre à une vérification de présence d'alcool dans le sang
Retrait de 6 points sur le permis de conduire
Amende pouvant aller jusqu’à 4 500 euros
Immobilisation du véhicule
Suspension (jusqu’à 3 ans) voire annulation du permis
Stage obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière aux frais du contrevenant
Peine de prison (jusqu’à 2 ans)
Alcool et stupéfiants
Une consommation de stupéfiants, associée à un taux d’alcool prohibé, est passible de 3 ans
d’emprisonnement, de 9 000 euros d’amende, d'un retrait de 6 points, d'une suspension ou annulation de 3
ans du permis de conduire et d'une immobilisation ou confiscation du véhicule.
Accidents
Un accident provoqué sous l’emprise de l’alcool et entraînant des blessures graves est passible de 5 ans
d'emprisonnement, d’une amende de 75 000 euros, d'un retrait de 6 points, d'une suspension ou annulation
de plein droit de 10 ans du permis de conduire (sans sursis ni "permis blanc") et d'une immobilisation ou
confiscation du véhicule.
L’auteur d’un accident sous l'emprise de l'alcool ayant provoqué le décès d’un tiers est passible d’une peine
de 7 ans de prison, d'une amende de 100 000 euros, d'un retrait de 6 points et d'une annulation de plein
droit de 10 ans du permis de conduire.
Des éthylotests dans toutes les discothèques
Chaque discothèque et bar de nuit met à disposition de sa clientèle, à compter du 1er décembre 2011, des
éthylotests chimiques ou électroniques. Le choix du type de dispositif retenu est laissé à l’appréciation du
responsable de l’établissement.
Mise en place à la suite d’une large concertation avec les principaux acteurs du monde de la nuit, cette
disposition traduit l’engagement fort de cette profession pour instituer une consommation d’alcool
responsable.
Cette mesure permet à chaque consommateur, qui s’apprête à quitter l’établissement, de vérifier qu’il ne
dépasse pas le seuil d’alcoolémie autorisé, au-delà duquel il est dangereux et interdit de prendre le volant.
Cette possibilité d’autocontrôle, qui vise à diminuer les conduites en état d’ivresse, sera signalée par une
affichette « Soufflez vous saurez » placée à proximité de la sortie de l’établissement.
Les règles pour le transport routier de voyageurs
Depuis le 1er janvier 2010, tout autocar nouvellement immatriculé et pouvant servir au transport en commun
d’enfants doit obligatoirement être équipé d’un éthylotest anti-démarrage (EAD).
Installé dans le poste de conduite, il est relié au système de démarrage du moteur. Avant de démarrer, le
conducteur souffle dans l’appareil. Lorsque le taux est inférieur au taux programmé dans l’appareil, le
véhicule peut démarrer. Dans le cas contraire, le véhicule est bloqué.
À compter du 1er septembre 2015, l’ensemble du parc d’autocars devra en être équipé.
Drogues
Conduite et usage de stupéfiants
La conduite, ou l’accompagnement d’un élève conducteur, après avoir fait usage de substances ou plantes
classées comme stupéfiants, est interdite, quelle que soit la quantité absorbée.
Dépistage
Les forces de police et de gendarmerie pratiquent des dépistages systématiques d’absorption de substances
ou plantes classées comme stupéfiants sur tout conducteur impliqué :
 dans un homicide involontaire ;
 dans un accident corporel lorsqu’il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner que la
personne impliquée conduisait après avoir fait usage de produits stupéfiants.
Dépistage par prise de sang
Ce dépistage peut également intervenir :
 en cas d’accident matériel de la circulation,
 lorsque le conducteur d’un véhicule est l’auteur présumé d’une infraction au code de la route punie
d’une peine de suspension du permis de conduire ou qu’il s’est rendu coupable d’une infraction à la
vitesse, au port de la ceinture de sécurité ou du casque ;
Sanctions encourues
Vous risquez d’être puni de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende.
Ce délit donne lieu à la perte de six points du permis de conduire.
Les sanctions sont aggravées lorsque cette infraction est couplée avec l’alcoolémie : les peines sont portées
à 3 ans d’emprisonnement et 9 000 euros d’amende.
Attention, le tribunal peut en outre décider de vous infliger une suspension du permis de conduire pour une
durée pouvant atteindre 3 ans voire l’annulation du permis de conduire avec interdiction d’en solliciter un
nouveau pendant 3 ans au plus.
Vitesse
La vitesse est limitée sur l’ensemble du réseau routier. Cette réglementation s’applique à tous les
conducteurs et à tous les véhicules. Sans exception. La vitesse doit être adaptée aux conditions
météorologiques (pluie, autres précipitations, visibilité inférieure à 50 mètres).
En France, les infractions liées aux excès de vitesse sont punies de contraventions et constituent des délits
en cas de récidive d’un excès de vitesse supérieur à 50 km/h.
L’excès de vitesse provoque et aggrave les accidents. La vitesse excessive est une cause
majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012 en
France (près de 1 000 décès).
La mise en place des radars automatiques depuis 2003 a contribué à une baisse des vitesses moyennes de
plus de 10 km/h.
Au plan national, on estime que les radars sont à l’origine de 75% des 36 000 vies épargnées depuis 2002.
C’est la mesure qui a permis de sauver le plus grand nombre de vies sur les routes au cours de ces dix
dernières années.
Les limitations de vitesse
Jeunes conducteurs
Pendant les trois premières années qui suivent l’obtention du permis probatoire, le nouveau conducteur ne
doit pas dépasser 110 km/h sur autoroute, 100 km/h sur route à chaussées séparées et 80 km/h sur route.
Cette durée est ramenée à deux ans pour ceux qui ont pratiqué l’apprentissage anticipé de la conduite.
Sanctions encourues
Excès de vitesse inférieur à 20 km/h (avec limitation supérieure à 50 km/h)
- Amende forfaitaire de 68 euros
- Retrait d’1 point sur permis de conduire
Excès de vitesse inférieur à 20 km/h (avec limitation inférieure ou égale à 50 km/h)
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait d’1 point sur permis de conduire
Excès de vitesse égal ou supérieur à 20 km/h et inférieur à 30 km/h
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 2 points sur permis de conduire
Excès de vitesse égal ou supérieur à 30 km/h et inférieur à 40 km/h
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Excès de vitesse égal ou supérieur à 40 km/h et inférieur à 50 km/h
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 4 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
- Confiscation du véhicule
Excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h
- Amende forfaitaire de 1 500 euros
- Retrait de 6 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire (sans sursis ni « permis blanc »)
- Confiscation obligatoire du véhicule en cas de récidive
Récidive d’excès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h
- Amende forfaitaire de 3 750 euros
- Retrait de 6 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire (sans sursis ni « permis blanc »)
- Immobilisation ou confiscation du véhicule - Peine de prison de 3 mois
Circulation
Sur la route, il n’y a pas de petite infraction. Une absence de clignotant, le refus d’une priorité, un
dépassement dangereux… peuvent avoir des conséquences dramatiques. Une infraction au Code de la
route est à l’origine de 9 accidents sur 10. La liste ci-dessous présente le détail des contraventions des
infractions liées à la circulation :
Chevauchement de ligne continue
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait d’1 point sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Accélération d’un conducteur sur le point d’être dépassé
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 2 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Circulation à gauche sur chaussée à double sens
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Dépassement dangereux
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Franchissement de ligne continue
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Non-respect des distances de sécurité entre deux véhicules
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Changement de direction sans avertissement préalable
- Amende forfaitaire de 35 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Circulation sur bande d’arrêt d’urgence
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 3 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Refus de priorité
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 4 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Non-respect de l’arrêt au feu rouge, au stop ou au cédez le passage
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 4 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Circulation en sens interdit
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 4 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Circulation de nuit ou par visibilité insuffisante sans éclairage
- Amende forfaitaire de 135 euros
- Retrait de 4 points sur permis de conduire
- Suspension de 3 ans du permis de conduire
Téléphone au volant
Téléphoner en conduisant détourne obligatoirement l'attention, "kit mains-libres" ou pas. L'usage du
téléphone portable au volant multiplie par 3 le risque d'accident.
Conduire avec un téléphone à la main : un comportement interdit.
Le Code de la route précise que : "L’usage d’un téléphone tenu en main par le conducteur d’un véhicule en
circulation est interdit."
Conduire avec un téléphone à la main est passible :
 d’une amende forfaitaire de 135 € ;
 d’un retrait de 3 points du permis de conduire.
Rester maître de son véhicule : une obligation générale.
L’obligation générale de rester maître de son véhicule s’applique en toutes circonstances, même si
l’utilisation de certains équipements comme les "kits oreillettes" ou "kits mains-libres" est aujourd’hui tolérée.
Le Code de la route précise que : "Tout conducteur doit se tenir constamment en état et en position
d’exécuter commodément et sans délai toutes les manœuvres qui lui incombent.". En cas d’accident, même
avec un dispositif toléré par la loi, la responsabilité du conducteur qui téléphonait peut être engagée si
l'inattention est à l'origine de la perte de maîtrise du véhicule.
Autres infractions
Le non port de la ceinture de sécurité et l’utilisation du téléphone portable en conduisant sont respectivement
les 3e et 4e causes de mortalité sur la route en France. Revue des contraventions et délits des autres
infractions au code de la route.
Contraventions
Transport, détention, usage d’appareil destiné à déceler ou perturber les contrôles
Amende forfaitaire de 1 500 euros
Retrait de 6 points sur permis de conduire
Suspension de 3 ans du permis de conduire
Confiscation du véhicule
Défaut de port du casque
Amende forfaitaire de 135 euros
Retrait de 3 points sur permis de conduire
Défaut de port de ceinture de sécurité
Amende forfaitaire de 135 euros
Retrait de 3 points sur permis de conduire
Délits
Conduite malgré une suspension administrative ou judiciaire du permis de conduire ou une rétention du
permis de conduire
Amende forfaitaire de 4 500 euros
Retrait de 6 points sur permis de conduire
Suspension/ annulation de 3 ans du permis de conduire (sans sursis ni “permis blanc”)
Immobilisation/confiscation du véhicule
Peine de prison de 2 ans
Blessures involontaires causées à un tiers et entraînant une interruption de travail de plus de 3 mois
Amende forfaitaire de 45 000 euros
Retrait de 6 points sur permis de conduire
Suspension/ annulation de 5 ans du permis de conduire (sans sursis ni “permis blanc”)
Immobilisation/confiscation du véhicule
Peine de prison de 3 ans
Conduite sans permis
Amende forfaitaire de 15 000 euros
Immobilisation/confiscation du véhicule
Peine de prison d’ 1 an
Défaut d’assurance
Amende forfaitaire de 3 750 euros
Suspension/ annulation de 3 ans du permis de conduire (sans sursis ni “permis blanc”)
Immobilisation/confiscation du véhicule
Conseils pratiques
Par profil
Automobilistes
 A l'occasion des départs en vacances
- avant le départ, vérifier l'état de son véhicule, notamment la pression des pneus
- partir bien reposé
- faire une pause toutes les 2 heures
- sur autoroute, bien respecter les distances de sécurité
 Au quotidien
- respecter les feux et les stops
- indiquer tout changement de direction
- ne pas téléphoner, lire ou envoyer des SMS en conduisant (même avec le kit mains libres)
- être particulièrement attentifs aux usagers vulnérables (2 roues-motorisés, cyclistes et piétons)
- attacher sa ceinture à l'avant comme à l'arrière
- ne pas reprendre le volant après avoir bu et ne pas laisser quelqu'un qui a bu le reprendre
2 roues-motorisés
- ne pas sur-estimer ses capacités et celles de sa machine
- ne pas s'exempter du code de la route (ex vitesse)
- attention aux remontées de files
- Etre bien équipé, quelle que soit la saison : casque attaché (obligatoire), gants, blouson (avec si possible
un airbag), pantalon renforcé, chaussures montantes
Cyclistes
- même s'il n'est pas obligatoire, porter un casque
- ne pas s’exempter du code de la route (feux rouge, sens interdit, trottoirs...)
- être visible : éclairage à l'avant et à l'arrière du vélo (obligatoire), gilet rétro réfléchissant
Piétons
- être conscient de sa vulnérabilité
- traverser au passage protégé si situé à moins de 50 m
- pour les parents, donner le bon exemple aux enfants en ne traversant pas lorsque le piéton est rouge
Vitesse
La vitesse provoque et aggrave les accidents. Elle les provoque car elle réduit les possibilités de manœuvrer
à temps. Elle les aggrave puisque plus on roule vite plus le choc est violent et plus les conséquences sont
dramatiques.
Les effets sur la conduite
Les limitations de vitesse ont été fixées à partir de l’observation des limites de l’individu et des lois
physiques. Au-delà de ces limites, la sécurité des usagers de la route est en danger.
Un champ visuel réduit
Plus la vitesse augmente, plus le champ visuel est réduit. À grande vitesse, il se limite à une vision centrale
de la route.
Une augmentation de la fatigue et du stress
Rouler vite fatigue, obligeant le conducteur à traiter un grand nombre d’informations dans un minimum de
temps et à adapter en permanence sa vision. La vitesse induit un stress qui entraîne fatigue et perte de
vigilance, deux facteurs importants d’accident.
Des risques d’accident plus graves
Plus la vitesse est élevée, plus le choc est violent en cas d’accident et plus les conséquences sont graves.
Tout choc frontal au-dessus de 80 km/h entraîne quasi inévitablement la mort ou des séquelles irréversibles
pour tout passager, même ceinturé...
Distances et règles de sécurité
Les excès de vitesse constituent la 2ème cause de mortalité sur les routes et près d’1 accident mortel sur 5
est dû au non respect des limitations de vitesse. En 2010, si tous les conducteurs avaient respecté les
limitations de vitesse 717 décès auraient pu être évités.
Une variation de la vitesse implique une variation significative du risque d’accidents mortels : une baisse de
1% de la vitesse moyenne fait baisser mécaniquement de 4% le taux d’accidents mortels.
Quelques règles essentielles de sécurité :

Adaptez votre vitesse aux circonstances : lieux traversés, conditions de circulation et conditions
climatiques, état de la chaussée, chargement du véhicule, état des pneus.

La distance d’arrêt augmente avec la vitesse. Elle correspond à la distance parcourue pendant le
temps de réaction du conducteur ajoutée à la distance de freinage du véhicule. Le temps de réaction
varie de 1 à 2 secondes. La distance parcourue pendant ce délai augmente avec la vitesse. La
distance de freinage du véhicule dépendra de l’état de la chaussée, mais surtout de la vitesse.

Il est donc primordial de respecter les distances de sécurité. Sur la route, laissez au moins 2
secondes entre vous et le véhicule qui vous précède. Sur autoroute, maintenez une distance au
moins égale à deux lignes blanches de la bande d’arrêt d’urgence.

Redoublez de vigilance la nuit. Les feux de croisement n’éclairent qu’à 30 mètres. A 70 km/h,
l’obstacle qui surgit dans la zone éclairée est inévitable.
L’alcool et la conduite
L’alcool est l'une des premières causes de mortalité sur la route. Même à petite dose, l’alcool agit
directement sur le cerveau. Raison de plus pour ne pas ignorer ses effets.
Prenez la mesure du risque et adoptez le réflexe éthylotest.
Les effets de l'alcool
Même à petite dose, l’alcool agit directement sur le cerveau. Raison de plus pour ne pas ignorer ses effets.
Des capacités surestimées
L’alcool a un effet euphorisant : le conducteur se sent capable de tout ou presque sans avoir conscience du
danger qu’il représente pour lui et pour les autres. Avec un taux d’alcool de 0,5 g d’alcool par litre de sang, la
conduite devient plus heurtée et le conducteur commet beaucoup plus d’erreurs.
Des risques sous-évalués, un comportement dégradé
L’alcool désinhibe : le conducteur est amené à sous-évaluer les risques, à transgresser les interdits (excès
de vitesse, oubli de la ceinture de sécurité ou du casque, non respect des priorités, …) et peut se montrer
agressif avec les autres conducteurs.
Un champ de vision rétréci et une perception des distances modifiée
Sous l’effet de l’alcool, un conducteur freinera sur une distance trop courte pour pouvoir s’arrêter à temps ou
encore il ne saura pas évaluer la largeur d’un passage pour son véhicule.
Des réflexes diminués, une coordination des mouvements perturbée
Le temps de réaction dans des conditions normales est évalué à 1 seconde environ.
Avec un taux d’alcool de 0,5 g par litre de sang, il peut atteindre 1,5 seconde. Un véhicule qui roule à 90
km/h parcourt 25 mètres en 1 seconde et 37 mètres en 1,5 seconde. Sur ces 12 mètres, une vie peut être
sauvée. Bien sûr, plus l’alcoolémie est élevée plus le temps de réaction augmente.
Une sensibilité à l’éblouissement accrue
Une vigilance et une résistance à la fatigue diminuées
Dépistage
Le dépistage consiste à contrôler la présence d’alcool dans l’air expiré.
Les gendarmes et les policiers peuvent pratiquer des dépistages d’alcoolémie des automobilistes et des
accompagnateurs d’élèves conducteurs en cas :

d’accident de la circulation ayant occasionné un dommage corporel, même si l’automobiliste n’en
est pas responsable,

d’infraction au code de la route, même en dehors d’un état d’ivresse manifeste.
Des dépistages peuvent également être ordonnés par le procureur de la République ou des officiers de
police judiciaire, en dehors de toute infraction.
En pratique
Le dépistage se fait avec un éthylotest. L’éthylotest indique si le conducteur est au-dessus ou en dessous du
taux d’alcool toléré : le taux admis pour conduire est inférieur à 0,5 g d’alcool par litre de sang soit 0,25 mg
d’alcool par litre d’air expiré. Si le test est positif ou si le conducteur refuse de s’y soumettre, il est procédé à
une mesure du taux d’alcool :

soit par prise de sang et examens médicaux,

soit au moyen d’un appareil homologué mesurant le taux d’alcoolémie dans l’air expiré, appelé
éthylomètre.
L’éthylomètre est un instrument de mesure soumis à de multiples contrôles et homologations. Seuls
autorisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, ils sont réservés aux forces de l’ordre et à quelques
sociétés de transports privées.
Les éthylotests
L’éthylotest chimique
Il est à usage unique. Il est constitué d’une poche dans laquelle on souffle et d’un tube contenant un liquide
réactif jaune qui vire au vert en présence d’alcool. Les éthylotests sont disponibles en grande surface, dans
les pharmacies et dans certaines stations-service. L’éthylotest chimique ne précise pas le degré exact
d’alcoolémie, mais indique si l’utilisateur est au-dessous ou au-dessus de l’alcoolémie légale.
L’éthylotest électronique
C'est un appareil de mesure électronique. Il peut être utilisé à plusieurs reprises puisqu’il est muni d’un
embout jetable. La mesure de l’alcoolémie est exprimée en milligrammes par litre d’air expiré et se lit sur un
écran.
La majorité des éthylotests chimiques commercialisés en France portent la marque NF, garantissant leur
fiabilité contrôlée par des essais et des audits d'usines réalisés par le laboratoire national de métrologie et
d'essais, organisme indépendant. Les éthylotests électroniques certifiés NF sont contrôlés avec des
procédures similaires garantissant également la fiabilité des mesures d'alcoolémie, mais en fonction des
normes applicables à ces appareils. La liste des fabricants d’éthylotests certifiés "NF" est consultable sur le
site du Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) en cliquant sur le lien suivant :
http://www.lne.fr/fr/actualites/pdf/liste-ethylotests-certifies-nf.pdf
Fatigue
Trop d’accidents commencent par un bâillement. Apprenez à distinguer fatigue et somnolence et identifier
les principales causes.
Fatigue et somnolence
La fatigue et la somnolence au volant augmentent le risque d'accident. Le danger est réel : 1 accident mortel
sur 3 sur autoroute est associé à la somnolence. Pourtant, les usagers de la route ont souvent du mal à
évaluer ce risque et ses conséquences.
Ne confondez pas fatigue et somnolence
La fatigue, c’est la difficulté à rester concentré. Ses signes annonciateurs sont le picotement des yeux, le
raidissement de la nuque, les douleurs de dos et le regard qui se fixe. Une solution : toutes les deux heures
la pause s’impose !
La somnolence, c’est la difficulté à rester éveillé, avec le risque d’endormissement, quelle que soit la
longueur du trajet. Elle se manifeste par des bâillements et des paupières lourdes. En outre, la somnolence
entraîne des périodes de « micro-sommeils » (de 1 à 4 secondes) pouvant être extrêmement dangereuses
pour la sécurité de tous. La pause alors ne suffit plus, la solution la plus efficace pour restaurer sa vigilance :
s'arrêter dans un endroit sécurisé pour se reposer au moins un quart d'heure.
Les principales causes
Certaines causes de la somnolence au volant sont directement liées à une dette de sommeil et aux
mauvaises habitudes des automobilistes.
Les pratiques à bannir sont :

Une conduite prolongée sans aucune pause : faites une pause au moins toutes les 2 heures !

Prendre la route lorsqu’on manque de sommeil : avant de prendre la route des vacances, il convient
de dormir correctement de manière à ne pas constituer une dette de sommeil. Il est ainsi préférable
de prendre la route après une nuit de sommeil réparateur et ne pas se lever à une heure
inhabituelle. De même, il est déconseillé de partir après une journée de travail sans s’être reposé.

Conduire au-dessus des limitations de vitesse. Une vitesse excessive induit une fatigue
supplémentaire car la vitesse oblige le cerveau à traiter un plus grand nombre d’informations en un
minimum de temps, la vision devant alors s’adapter en permanence.

Prendre le volant ou le guidon alors qu’on sent les premiers effets de la somnolence dus aux effets
secondaires d’un médicament. En France, plus d’un tiers des médicaments commercialisés sont
munis d’un pictogramme mentionnant leur dangerosité potentielle en matière de conduite.
A noter : Certaines personnes présentent une somnolence quotidienne qui devrait les conduire à consulter
un médecin.
Téléphone au volant
Internet, textos, réseaux sociaux…, avec le smartphone nous pouvons désormais rester connecté partout et
tout le temps. Mais au volant, l’utilisation de ce téléphone intelligent représente un réel danger. Impossible
en effet de regarder simultanément la route et l’écran de son smartphone.
Un bouleversement des comportements même au volant
Téléphone aux multiples fonctionnalités, le smartphone a bouleversé nos vies en nous permettant de rester
connecté partout et tout le temps. Aujourd'hui, 24,1 millions de Français1 détiennent un smartphone.
Mais le smartphone a également bouleversé les comportements sur la route et son usage au volant se
banalise : près d'un tiers des Français utilisent leur smartphone en conduisant. Ce chiffre est à multiplier par
deux lorsqu’il s’agit des moins de 35 ans.
1. Baromètre du Marketing mobile en France en partenariat avec ComScore, GFK et Médiamétrie - Juin 2013
Au volant, quand vous regardez votre smartphone, personne ne regarde la route. Faire la route sans
smartphone, c'est possible.
Quelques simples règles à s'appliquer pour faire la route en toute sécurité.
A chacun de choisir sa solution.
L’internaute peut également télécharger gratuitement l’application inédite "Mode conduite" qui permet de
mettre son téléphone portable en veille quand il conduit. Un message d’indisponibilité bienveillant répond à
tous ceux qui appellent ou "textotent", avec un message d’appel à la prudence (disponible sur Androïd).