Le monde sportif se mobilise contre la violence
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Le monde sportif se mobilise contre la violence
CAMPAGNE DE PRÉVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA VIOLENCE DANS LE SPORT NUMÉRO 64 SEPTEMBRE 2001 Le Festival de la citoyenneté en images (2) p. 6 à 13 p. 3 à 5 euro arrive p. 14 Sand rine Mari ot-D elerc e/16 ans/ hand ball ors-jeu la violence Le monde sportif se mobilise contre la violence ACTU La nouvelle édition du Guide du bénévole sera disponible à la mi-octobre auprès des délégués départementaux à la vie associative. Tirée à plus de 150 000 exemplaires, l’édition 2001 contient les dernières mesures prises par le gouvernement en faveur de ceux qui œuvrent bénévolement au sein des associations : extension du congé de représentation aux fonctionnaires et utilisation possible dans les instances créées par les collectivités territoriales, augmentation du FNDVA, ouverture de concours spécifiques pour l’accès des responsables bénévoles à la fonction publique… La nouvelle édition du guide a pu voir le jour grâce aux ministères partenaires, qui sont cette année le ministère de l’Emploi et de la Solidarité, le ministère de la Justice, le ministère de l’Intérieur, le ministère de l’Agriculture et de la Pêche, le ministère de la Ville, le secrétariat d’État au Tourisme, ainsi que le secrétariat d’État à l’Economie solidaire. La France et le sport au féminin. Sur le plan international, la France a obtenu, le 26 juin dernier à Tallin en Estonie, la présidence du réseau European Women Sports (EWS) pour la période allant de 2002 à 2004. Dans la foulée, la France organisera la prochaine conférence internationale en 2004 sur le thème de femmes et sports. Fête des sports et de la jeunesse, édition 2001 Initiation à l’escalade à Chamonix, présentation de soixante-dix disciplines sportives à Angoulême, organisation de tournois de football et de basket-ball féminins au Mans, course de relais en natation à Saint-Nazaire rassemblant de jeunes sportifs handicapés et des valides… Tous ces événements, et ils ne sont pas les seuls, auront lieu au cours du week-end des 22 et 23 septembre 2001, à l’occasion de la Fête des sports et de la jeunesse, initiée par le ministère de la Jeunesse et des Sports. Cette année encore, cette fête clôturera les opérations 1,2,3,… A vous de jouer qui se déroulent depuis le mois de mars 2001. xxxxx Réédition. Le guide du Bénévole 2001 La Fête des sports et de la jeunesse offre à tous l’occasion de découvrir et de pratiquer des activités sportives dans un cadre festif et convivial grâce aux nombreuses opérations organisées dans toute la France. Ainsi, petits et grands, professionnels et amateurs, associations, clubs et fédérations se réuniront autour d’initiatives très variées. Pour exemple, le CREPS de Vichy, avec ses vingt-huit animations, prendra des allures de laboratoire d’expérimentation sportive. Ce sera l’occasion pour chacun d’élargir son horizon en découvrant de nouvelles pratiques sportives, comme le ball dance ou la capoiera. L’occasion aussi de revenir sur les valeurs que véhicule le sport : la solidarité, l’esprit d’équipe, le respect des règles et des autres. La Fête des sports et de la jeunesse est le moment choisi pour découvrir les ressources locales en pratiques sportives et associatives. Dans toutes les régions, démonstrations, initiations et expositions reflèteront l’esprit dynamique et festif que génère chaque année cette opération de proximité. Pour participer et connaître les animations organisées près de chez vous, vous pouvez joindre votre direction départementale ou régionale dont la liste complète se trouve sur le site Internet du ministère de la Jeunesse et des Sports : www.jeunessesports.gouv.fr. Bonne fête à tous ! Concours. Femmes et sport Le comité régional Olympique et Sportif, la DRDJS et le conseil régional MidiPyrénées organisent un concours Femmes et Sport dont les objectifs principaux sont de promouvoir l’image, la part et la place des femmes dans les pratiques physiques et sportives et l’accès aux responsabilités en Midi-Pyrénées. Le 22 novembre 2001, à l’occasion de la remise des prix, un séminaire et un colloque seront organisés sur le thème de Femmes et Sports en Midi-Pyrénées. Datre limite de dépôt de dossier le 20 septembre 2001. Pour tout information, contacter Lucie Bozza : 05 34 41 73 51 ou Agathe Barrieux : 05 34 41 73 07. Appel à candidature. Sport. Jeux méditerranéens Tunis accueille cette année, du 2 au 15 septembre 2001, la quatorzième édition des Jeux méditerranéens. Vingt-trois épreuves sont au programme, parmi lesquelles trois non olympiques : la pétanque, le golf et le karaté. Au moins 5 000 participants venus de vingt-trois pays différents sont attendus à ces Jeux. La France, pour sa part, envoie une délégation de 470 personnes comprenant les sportifs et le personnel d’encadrement technique et médical. Souhaitons donc bonne chance à nos équipes sportives. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE Sur le plan national, le ministère de la Jeunesse et des Sports organise, le 1er décembre 2001, en région centre, une réunion nationale Femmes et Sport. Au moins 500 personnalités concernées personnellement, professionnellement et politiquement par l’évolution de la place de la femme dans la société, et plus particulièrement dans le sport, sont attendues à ce grand rassemblement. 2 ET DES SPORTS Le Prix des droits de l’homme de la République Française 2001, remis par le Premier ministre, est ouvert aux candidatures. Deux thèmes cette année : Droit de l’homme et handicap ; Racisme et xénophobie. Dépôt des dossiers avant le 28 septembre 2001 au secrétariat général de la Commission, 35, rue SaintDominique – 75007 Paris ou par email : [email protected] Pour tout renseignement : www.commission-droitshomme.fr SPORT Hors-jeu la violence Un slogan ferme pour un message clair et précis : faire cesser les actes de violence dans le sport.C’est en tous cas le message que nos champions ont tenu à faire passer dans la campagne de prévention et de lutte contre la violence lancée par le ministère Jeunesse et Sports sur la base du partenariat engagé avec le ministère de l’Intérieur dans 26 départements. 22 février CAMPAGNE Le dernier, les représentants de la commission de prévention et de lutte contre la violence dans le sport ont décidé le lancement d’une vaste campagne de communication contre les comportements agressifs et les actes de violence dans le sport. Dans ce processus, plusieurs agences ont été consultées et leurs travaux ont été examinés par les partenaires et les établissements sensibilisés, à savoir : la SNCF, la RATP, la Fondation française des jeux, la DDJS de Seine-Saint-Denis. C’est ensuite le 26 mars que les différents projets ont été soumis à la ministre de la Jeunesse et des Sports pour la validation. Cette campagne nationale a pour but d’exprimer les Felicia Ballanger, cyclisme : valeurs sportives à défendre. Les grands champion(ne)s qui se sont engagés dans le projet vont permettre de jouer sur l’effet de notoriété et d’identification. Les images proposées pour les affiches sont celles de sportifs de haut niveau prises au moment de leur adolescence, afin de montrer qu’ils sont euxmêmes issus de clubs et que c’est à force de travail qu’ils sont arrivés à leur niveau de performance actuel. De plus, ce sont les jeunes de cet âge qui sont particulièrement visés par le message. Un message qui implique ceux qui décident de le porter. Aujourd’hui, les sportifs témoignent et racontent leurs expériences multiples dans la pratique de leur sport. Le but: modifier les comportements (suite page suivante) J’ai accepté de parrainer cette campagne car j’estime que le sport n’est pas fait pour être violent. Le sport est simplement un jeu avec des règles qu’il faut respecter. Les cyclistes sont rarement confrontés à la violence : lors de compétitions, il peut y avoir des gestes qui, en général, ne sont pas autorisés, mais je ne me rappelle pas avoir un jour assisté à des actes brutaux de la part de coureurs. Personnellement, je n’ai jamais eu de comportements agressifs envers mes adversaires. Etre agressif dans l’effort pour donner le meilleur de soi, ce n’est pas dérangeant. En revanche, cela le devient lorsque cette violence se dirige vers les autres sportifs . MINISTÈRE DE LA JEUNESSE Abdelatif Benazzi, rugby : Lutter contre la violence à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du stade est essentiel pour moi. Même si les enjeux sont parfois énormes, le sport reste un jeu avant toute chose et il nous faut donc être très vigilant pour qu’il le demeure. Dans ma carrière de rugbyman, j’ai bien sûr été confronté à des manifestations de violence sur le terrain. La plupart du temps, il s’agissait d’actes de provocation pour déstabiliser l’adversaire. Personne n’est à l’abri d’une réaction agressive. En revanche l’expérience nous apprend à la maîtriser. Il faut savoir prendre les choses avec du recul, de la philosophie. Ne pas réprimer sa violence est une marque de faiblesse. Il faut apprendre à être avec les autres avant de pratiquer un sport, sinon cela n’en vaut pas la peine La violence dans le sport est malheureusement un phénomène qui concerne tout le monde et je pense en particulier aux éducateurs sportifs qui travaillent dans des conditions souvent très difficiles. C’est pourquoi j’ai décidé de parrainer cette campagne de prévention et de lutte contre la violence dans le sport afin de mobiliser le plus de monde possible . 3 ET DES SPORTS SPORT (suite) des jeunes, mais aussi de tous les sportifs se sentant concernés par les problèmes de violence. Les premières expérimentations de lutte contre la violence dans le sport sont nées dans le département de Seine-Saint-Denis. Depuis le 4 octobre 2000, par une décision des Ministères de l’Intérieur et de la Jeunesse et des Sports, le dispositif s’est élargi à 26 départements : AlpesMaritimes (06), Bouches-duRhône (13), Calvados (14), Doubs (25), Haute-Garonne (31), Gironde (33), Hérault (34), Loire-Atlantique (44), Loiret (45), Moselle (57), Nord (59), Oise (60), Pas-de-Calais (62), Bas-Rhin (67), Rhône (69), Seine-Maritime (76), Seine et Marne (77), Yvelines (78), Somme (80), Var (83), Vaucluse (84), Essonne (91), Hauts-de-Seine (92), SeineSaint-Denis (93), Val-deMarne (94), Val d’Oise (95). ■ Rappel du calendrier de septembre La SNCF assurera l’affichage dans de nombreuses gares du territoire tandis que la RATP équipera le métro et les bus. Un moment fort de la campagne : la Fête des sports et de la jeunesse, les 22 et 23 septembre. Des milliers d’initiatives sont organisées dans tout le pays. Les clubs et les associations pourront diffuser deux clips vidéo réalisés par TF1 sur l’éthique sportive dans diverses disciplines. 12 cartes postales à collectionner seront diffusées au grand public via le réseau Cart’Com. Aux alentours du 15 septembre, les ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur et de l’Education nationale présenteront une campagne nationale originale sous forme de diffusion d’un manifeste contre la violence dans le sport. A cette occasion, 850 000 flyers seront distribués. La campagne Un sport, un club, dédiée à impulser les inscriptions dans les associations et les clubs de sport, sera lancée dès la rentrée par le Comité national olympique et sportif français. Olivier Jacque, moto : On m’a proposé de devenir parrain de la campagne de prévention et de lutte contre la violence dans le sport via la Fédération Française de Moto. J’ai accepté avec plaisir car j’estime que chacun a ses chances pour devenir sportif de haut niveau sans devoir être confronté à des comportements agressifs. La moto est un sport où la violence est quasi-inexistante. Le public qui regarde les courses de moto est un public de passionnés, qui aiment faire la fête mais qui respectent les motards et leur discipline. Stéphane Diagana, athlétisme : Je pense que la violence est à l’inverse des images et des idées que le sport doit véhiculer. Lorsque l’on dit “Il faut se faire violence“ cela signifie qu’il faut travailler, s’entraîner pour être au meilleur niveau possible. Mais en dehors de ces circonstances, la violence n’a pas lieu d’être. Je n’ai jamais été confronté directement à des actes agressifs de la part de sportifs. Il peut arriver d’assister à des accrochages lors de compétition, mais en règle générale, l’athlétisme est un sport qui est très peu exposé à la violence. Je me souviens avoir vu, une fois seulement, une altercation entre deux athlètes. C’était pendant un championnat du monde. J’estime que quand un sportif ne fait pas un bon temps lors d’une course par exemple, il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même et pas à ses adversaires ■ MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 4 ET DES SPORTS Yannicke Souvere, basket-ball : J’adhère à 200 % pour la non-violence en général et bien sûr je suis totalement contre la violence lorsqu’il s’agit du sport. On fait du sport pour le plaisir, pour gagner ou pour être au meilleur niveau possible. Mais le sport ne doit en aucun cas devenir un lieu de bagarre, de guerre. Le basket est un sport de contact et il peut y avoir des problèmes sur le terrain avec les adversaires, cependant je n’ai jamais eu à faire face à des actes agressifs de la part de joueuses de basket. La seule insécurité qu’il pourrait y avoir serait la réaction des spectateurs qui est souvent imprévisible. L’apprentissage du sport engendre des valeurs, des principes, en particulier chez les jeunes. Je pense qu’avec les problèmes qu’ils subissent aujourd’hui, le temps qu’ils consacrent à un sport est du temps en moins pour faire des bêtises. Un des points positifs du sport, c’est le contrôle de soi. Dans certaines situations, il faut savoir prendre sur soi, se défouler sur le terrain et non sur les joueurs. On devient vraiment un champion lorsque l’on parvient à contrôler ses émotions néfastes. Et cela vient avec l’expérience. SPORT Edgar Gropiron, ski : Je pense qu’il est naturel de soutenir une cause comme celle-ci car la violence est un vrai problème, aussi bien sur le terrain qu’en dehors. J’ai la chance d’être issu d’un sport où il n’y a pas de violence. Notre stade, c’est une montagne, blanche et belle… Le ski est un sport qui fait rêver les gens, il se pratique dans un environnement où la plupart d’entre nous allons en vacances… Le sport est un terrain de jeu avant tout et non un lieu d’affrontement. C’est un choix de vie. Même s’il existe des tensions entre arbitres et skieurs, je n’ai jamais été confronté à des actes de violence ou des comportements agressifs. Je suis contre le fait que des personnes viennent dans les Sandrine Mariot Delerce, handball : J’ai accepté de parrainer cette campagne car j’estime qu’il n’y a rien de plus agréable que de faire du sport en toute sécurité. La violence décourage stades pour revendiquer des idées politiques. Quand on voit le procès du gendarme Nivel, frappé gratuitement par des Hooligans qui profitent d’un événement sportif pour se donner des raisons d’exulter un comportement qu’ils contestent dans leur propre procès – abus d’alcool, accès de violence – je trouve cela lâche et terriblement honteux. Le sport n’est pas le reflet de notre société, ce doit être un exemple à suivre. Heureusement, la violence ne représente qu’une petite partie et le sport engendre toujours beaucoup plus de bonheur . ■ Sandrine Roux, football : aussi bien les bénévoles que les dirigeants et conduit à une sorte d’individualisme de la part des enfants : comme les parents ne veulent plus les inscrire dans des clubs sportifs à cause des risques permanents, les enfants s’installent devant leur console de jeu. Je n’ai jamais été confrontée à des actes violents dans la pratique du handball. En revanche, j’ai assisté à des matchs de football où la rencontre se finissait en bagarre générale entre joueurs et supporters. Je pense qu’il vaut mieux parler avant d’en arriver aux mains. Je ne suis pas de nature violente. De plus, je pratique un sport qui dispose de règles bien établies. L’agressivité peut être positive lorsqu’il s’agit de trouver de nouvelles ressources pour donner le meilleur de soi. La violence présage souvent un match perdu et finalement est une marque de passivité des joueurs. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE C’est important de se mobiliser contre ce fléau. En effet, aujourd’hui la violence est un réel poison. Les sportifs renommés, mais aussi les moins connus sont les premiers à devoir soutenir cette cause car ils sont des exemples pour la jeunesse. Il faut toucher le jeune public car c’est tout particulièrement lui qui fait l’objet de cette agressivité. Même si le football a la réputation de devenir un sport violent, les équipes féminines sont très rarement impliquées dans ce genre de mouvement. Je n’ai assisté qu’une seule fois à des actes brutaux chez les femmes : c’était lors d’une rencontre amicale et notre entraîneur a préféré arrêter le match afin de calmer les esprits. Je me souviens aussi être allée voir le match PSG-Bordeaux au Parc des Princes. La partie s’est dégradée entre les sportifs et les supporters…je me croyais presque au cœur d’une manifestation. J’ai été outrée par les propos tenus mais aussi par les gestes violents que j’ai pu constater ce jour-là. Je suis une personne plutôt impulsive. Lorsque je sens que je vais devenir « agressive », je pense d’abord à l’image que les spectateurs vont avoir de l’équipe. C’est une marque de respect vis-à-vis de l’arbitrage d’une part, des jeunes et des éducateurs sportifs d’autre part, et enfin vis-à-vis des coéquipières . ■ 5 ET DES SPORTS Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /Fleurissement des quartiers de la ville, quartier des Merisiers-Plaisance, Mantes-la-Ville (Yvelines), 9 juin 2001. Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Carnaval de rue, XIXe arrondissement, Paris, 26 mai 2001. Le Festival de la citoyenneté en images (2) Partout en France, une grande fête éclatante de couleurs et d’enthousiasme collectif. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 6 ET DES SPORTS MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 7 ET DES SPORTS Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Regards sur l’Afrique, festival des arts africains à l’initiative de l’association Kif-Kif, Saint-Aigulin (Charente-Maritime), 5 mai 2001. Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Carnaval de rue, Paris XIXe arrondissement, 26 mai 2001. Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Festival africain des Pyrénées-Orientales, Saint-Estève, 19 mai 2001. Thème très présent de cette seconde édition du Festival de la touche toutes les générations MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 8 ET DES SPORTS Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS/Regards sur l’Afrique, festival des arts africains à l’initiative de l’association Kif-Kif, Saint-Aigulin (Charente-Maritime), 5 mai 2001. Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS/Cultures traditionnelles pour échanges d’aujourd’hui, à l’initiative de l’association la Bourrée gannatoise, Gannat (Allier), 29 avril 2001. citoyenneté, l’interculturalité se décline sous toutes les formes, et se diffuse dans tous les lieux. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 9 ET DES SPORTS Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS/Festival africain des Pyrénées-Orientales, Saint-Estève, 19 mai 2001. Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS /Course de vitesse et régate de 24 h en sprinto sur le plan d’eau du Moulin Blanc, Brest (Finistère), 26 et 27 mai 2001. La citoyenneté est aussi une aventure collective où l’on apprend à devenir partenaire. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 10 ET DES SPORTS Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS /Tout ce qui bouge, randonnée au profit de l’Unicef, Blois (Loir-et-Cher), 23 mai 2001. Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS / Je m’engage, j’agis pour le football féminin, Félines (Ardèche), 12mai 2001. Sport et citoyenneté, voilà deux mots qui se conjuguent parfaitement pour faire vivre des valeurs communes. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 11 ET DES SPORTS André Lejarre/Le bar Floréal pour MJS/Valides et handicapés participent ensemble à une manifestation sportive à l’initiative du comité départemental handisport de la Haute-Saône, Gy, 6 mai 2001. Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS/Rallye Santé organisé par la PAIO pour permettre aux 15-25 ans de mieux connaître les institutions associatives liées à la santé et à la citoyenneté, Avranches (Manche), 30 mai 2001. Images chocs pour thème grave, la citoyenneté c’est aussi prendre conscience de ses responsabilités. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 12 ET DES SPORTS Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /Journée de prévention contre la violence routière organisée par une classe de terminale du lycée Claude-de-France, Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), 14 et 15 mai 2001. Le graff’ sous un autre angle. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 13 ET DES SPORTS Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /HipHop’Aucard, Tours (Indre-et-Loire), 23 mai 2001. EUROPE L’euro arrive ! En liaison directe avec le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MINEFI) qui pilote le dossier du passage à l’euro au niveau national, l’ensemble des ministères collaborent à une vaste campagne d’information et de communication grand public sur le passage à l’euro. Communication et information ● Information : les services déconcentrés et les établissements reçoivent des informations régulières sur les orientations à suivre dans le cadre du passage à l’euro. Quatre sites tests ont été choisis pour faire part des difficultés du passage à l’euro. Il s’agit de la DRDJS de Lille, de la DDJS du Morbihan, de l’ENE et du CREPS de Wattignies. ● Sensibilisation : envoi du guide des associations édité par le MINEFI, aux fédérations sportives et aux associations nationales agréées Jeunesse et Sports. Les deux PRÉSENTATIONprincipales initiatives gouvernementales touchant l’ensemble des ministères et leurs agents dans le cadre du passage à l’euro sont d’une part, la rémunération de tous les agents de l’Etat en euros dès juillet 2001 et d’autre part, une formation minimale obligatoire pour tous ces agents. Ces formations doivent, par ailleurs, favoriser les actions de proximité sur lesquelles l’Etat a souhaité, également, mettre l’accent. chaque mois les correspondants euro qui ont été désignés par chacun des ministères. En ce qui concerne le MJS, un groupe de suivi du passage à l’euro animé par le correspondant euro du MJS et présidé par le directeur du personnel et de l’administration se réunit tous les mois, depuis l’année dernière. Ce comité comprend des représentants des services de l’administration centrale et, depuis le début de cette année, des services déconcentrés et des établissements. souhaité, dès l’année 2001, s’engager à payer en euros toutes les factures reçues et libellées dans cette monnaie et procéder au réglement des dépenses significatives en euros. Une concertation étroite Les actions du MJS Depuis le début de l’année 2000, une mission interministérielle de préparation des administrations publiques à l’euro, rattachée au MINEFI, réunit ● Mise en place d’un plan de formation obligatoire : des sessions de formation d’une demi-journée pour chaque agent, avec une partie théorique et pratique ont été organisées à l’administration centrale. Le MJS a, par ailleurs, veillé à la visibilité par le public de mesures importantes comme, les subventions du plan sport emploi, du coupon sport et des primes attribuées par l’Etat aux médaillés des Jeux Olympiques… Le passage des francs en euros n’a pas entraîné de réduction du montant individuel des aides. ● Les réglements en euros accompagnés de leurs applications informatiques : en plus du paiement en euros des agents de l’Etat, à partir du mois de juillet, le MJS a MINISTÈRE DE LA JEUNESSE NB : Dans le cadre de l’opération Euros Bienvenus, lancée par le MINEFI, depuis juillet dernier, le MJS accepte désormais tous les paiements en euros. 14 ET DES SPORTS ● Communication interne destinée aux agents. ● Installation du site MJS DOC, accessible sur Internet à l’adresse suivante : http://www. jeunesse-sports. gouv. fr/mjsdocumentation. Par ailleurs, chacun peut s’informer sur le site Internet gouvernemental www.euro. gouv. fr. ou en téléphonant au 0800 01 20 02 (numéro vert/appel gratuit). ■ EN BREF ÉDITION de loin à toutes les problématiques liées à la pratique sportive chez les jeunes. Un état des lieux de la situation, des chiffres, des analyses, des pistes à suivre… Autant d’éléments intéressants à partir desquels on peut ouvrir un débat et sensibiliser le grand public, notamment les parents, les éducateurs ainsi que le mouvement sportif. Pour en savoir plus : www.jeunesse-sports.gouv.fr, www.droges.gouv.fr, www.injep.fr. Francine Bajande pour MJS Sport et dopage Sondage. Les jeunes et l’amour Le livre du Docteur Marc Guérin, le Dopage dans le sport, une aliénation pour l’homme, a été réalisé à partir d’une étude commandée par la Fédération française des clubs omnisports (FFCO), dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le dopage à l’attention des dirigeants de ses clubs adhérents. Ce livre se veut avant tout pédagogique et servira de base de réflexion pour des réunions-débats que la FFCO organisera en collaboration avec les services déconcentrés du MJS et du CNSOF sur la prévention des jeunes, des sportifs et athlètes de haut niveau. FFCO, prix 80 FF Site Internet : www.ffco.org Jeunes et pratiques sportives Deux ouvrages, le premier intitulé, Pratiques sportives des jeunes et conduites à risques et le second Jeunes et pratique sportive, sont disponibles pour tous ceux qui s’intéressent de près comme Si parler de sexe n’est pas un problème chez les jeunes, on constate une différence de language et de comportement entre les garçons et les filles. Les jeunes de 15 à 25 ans parlent librement d’amour et de sexe, de ses plaisirs mais aussi de ses dangers, selon un sondage publié par le magazine l’Etudiant de juillet-août. Pour les jeunes, la " première fois " se présente en général vers 17 ans, mais 15 % déclarent l’avoir fait avant 15 ans (22 % des garçons). Chez les lycéens, l’occasion ne s’est pas encore présentée pour 40 % d’entre eux. Pour la majorité (61 %) la première fois s’est bien passée (géniale pour 15 % d’entre eux) et 58 % se disent amoureux. L’amour n’empêche cependant pas les précautions, mais ce sont les filles qui sont plus responsables. 81 % refusent d’avoir une relation sans préservatif, 65 % seulement des garçons déclarent accepter d’être " couverts " en toutes circonstances. Les jeunes, d’autre part, n’ont plus de tabous envers l’homosexualité : 90 % la considèrent " morale et/ou acceptable ". En 1989, ils n’étaient que 78 % à le dire et 22 % la déclaraient répréhensible Interrogés enfin sur la pédophilie, 16 % des jeunes disent connaître quelqu’un qui en a été victime et 3 % affirment en avoir été eux-mêmes victimes, ce qui, comparé au nombre de jeunes de cet âge, donneraient 73 000 victimes. Sondage réalisé entre le 2 avril et le 2 mai par CSP communication auprès d’un échantillon représentatif de 705 lycéens et étudiants. (AFP, Paris, 19 juin 2001) Association. Solidarité internationale La 4e édition de la Semaine de la solidarité internationale vous donne rendez-vous du 17 au 25 novembre. Dans toutes les régions de France, les acteurs locaux s’attèlent déjà à mettre en place leurs animations de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable. Tous montreront cette année encore qu’il est possible pour chacun d’agir en faveur d’un monde plus solidaire et plus juste. Retrouvez les premières animations inscrites au programme sur www.lasemaine.org. Relais JS, le journal des acteurs de la jeunesse et des sports est une publication du ministère de la Jeunesse et des Sports 78, rue Olivier de Serres – 75739 Paris CEDEX 15 Site Internet : www. jeunesse-sports. gouv. fr Directeur de la publication : François Signoles – Rédacteur en chef : Patrick Maurières – Coordination de la rédaction : Béatrice Hopkins (01 40 45 99 67) – Mise en page : Frédéric Charpentier Impression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre-Sec, 75001 Paris. MINISTÈRE DE LA JEUNESSE 15 ET DES SPORTS Le CNVA fête sa majorité A l’occasion du centenaire de la loi 1901 relative au contrat association, le Conseil national de la vie associative publie un ouvrage sur dixhuit ans de travaux et d’observation de la pratique des citoyens qui ont choisi d’intervenir directement dans la vie quotidienne, au sein d’une association. Premier du genre, ce livre présente les grands enjeux de l’essor des associations et leur utilité pour la collectivité à partir de trois axes : la liberté individuelle, la liberté d’organisation pour le groupe et enfin, la liberté d’association au plan international. La Documentation française Prix : 65,59 FF. Loi de 1901 Le film Une loi, 700 000 associations et moi, et moi, et moi… illustre la variété et la vivacité de la vie associative à travers l’exemple d’une douzaine d’associations sportives, culturelles, d’éducation populaire ou à caractère social, etc. Il est l’œuvre de jeunes animateurs réunis en atelier ayant pour but de témoigner, ouvrir les esprits et alimenter la réflexion sur la loi de 1901. Ce film est libre de droit pour toute représentation publique non commerciale dans un cadre associatif ou scolaire. Disponible au CRAJEP de Picardie, 7, rue HenrietteDumuin, BP 2703, 80027 Amiens cedex. 60 FF