Le monde sportif se mobilise contre la violence

Transcription

Le monde sportif se mobilise contre la violence
CAMPAGNE DE PRÉVENTION ET DE LUTTE
CONTRE LA VIOLENCE DANS LE SPORT
NUMÉRO 64
SEPTEMBRE 2001
Le Festival de
la citoyenneté
en images (2)
p. 6 à 13
p. 3 à 5
euro arrive
p. 14
Sand
rine
Mari
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ball
ors-jeu la violence
Le monde sportif
se mobilise
contre la violence
ACTU
La nouvelle édition du Guide
du bénévole sera disponible à
la mi-octobre auprès des
délégués départementaux à
la vie associative. Tirée à plus
de 150 000 exemplaires, l’édition 2001 contient les dernières mesures prises par le
gouvernement en faveur de
ceux qui œuvrent bénévolement au sein des associations : extension du congé de
représentation aux fonctionnaires et utilisation possible
dans les instances créées par
les collectivités territoriales,
augmentation du FNDVA,
ouverture de concours spécifiques pour l’accès des responsables bénévoles à la
fonction publique…
La nouvelle édition du guide
a pu voir le jour grâce aux
ministères partenaires, qui
sont cette année le ministère
de l’Emploi et de la Solidarité,
le ministère de la Justice, le
ministère de l’Intérieur, le
ministère de l’Agriculture et
de la Pêche, le ministère de la
Ville, le secrétariat d’État au
Tourisme, ainsi que le secrétariat d’État à l’Economie
solidaire.
La France et le
sport au féminin.
Sur le plan international, la
France a obtenu, le 26 juin
dernier à Tallin en Estonie, la
présidence du réseau European Women Sports (EWS)
pour la période allant de 2002
à 2004. Dans la foulée, la
France organisera la prochaine conférence internationale en 2004 sur le thème
de femmes et sports.
Fête des sports et de
la jeunesse, édition 2001
Initiation à l’escalade à
Chamonix, présentation
de soixante-dix disciplines
sportives à Angoulême, organisation de tournois de football et de basket-ball féminins au
Mans, course de relais en natation à
Saint-Nazaire rassemblant de jeunes sportifs handicapés et des
valides… Tous ces événements, et ils ne sont pas les seuls,
auront lieu au cours du week-end des 22 et 23 septembre 2001,
à l’occasion de la Fête des sports et de la jeunesse, initiée par le
ministère de la Jeunesse et des Sports. Cette année encore,
cette fête clôturera les opérations 1,2,3,… A vous de jouer qui
se déroulent depuis le mois de mars 2001.
xxxxx
Réédition. Le guide
du Bénévole 2001
La Fête des sports et de la jeunesse offre à tous l’occasion de
découvrir et de pratiquer des activités sportives dans un cadre
festif et convivial grâce aux nombreuses opérations organisées
dans toute la France. Ainsi, petits et grands, professionnels et
amateurs, associations, clubs et fédérations se réuniront
autour d’initiatives très variées. Pour exemple, le CREPS de
Vichy, avec ses vingt-huit animations, prendra des allures de
laboratoire d’expérimentation sportive. Ce sera l’occasion pour
chacun d’élargir son horizon en découvrant de nouvelles pratiques sportives, comme le ball dance ou la capoiera. L’occasion aussi de revenir sur les valeurs que véhicule le sport : la
solidarité, l’esprit d’équipe, le respect des règles et des autres.
La Fête des sports et de la jeunesse est le moment choisi pour
découvrir les ressources locales en pratiques sportives et associatives. Dans toutes les régions, démonstrations, initiations et
expositions reflèteront l’esprit dynamique et festif que génère
chaque année cette opération
de proximité.
Pour participer et
connaître les animations organisées près
de chez vous, vous
pouvez joindre votre
direction départementale ou régionale dont la
liste complète se trouve
sur le site Internet du
ministère de la Jeunesse et
des Sports : www.jeunessesports.gouv.fr.
Bonne fête à tous !
Concours. Femmes
et sport
Le comité
régional
Olympique et
Sportif,
la
DRDJS et le
conseil régional
MidiPyrénées
organisent un concours
Femmes et Sport dont les
objectifs principaux sont de
promouvoir l’image, la part et
la place des femmes dans les
pratiques physiques et sportives et l’accès aux responsabilités en Midi-Pyrénées. Le
22 novembre 2001, à l’occasion de la remise des prix, un
séminaire et un colloque
seront organisés sur le thème
de Femmes et Sports en
Midi-Pyrénées.
Datre limite de dépôt de dossier le 20 septembre 2001.
Pour tout information,
contacter Lucie Bozza : 05 34
41 73 51 ou Agathe Barrieux :
05 34 41 73 07.
Appel
à candidature.
Sport. Jeux méditerranéens
Tunis accueille cette année, du 2 au 15 septembre 2001, la quatorzième édition des
Jeux méditerranéens. Vingt-trois épreuves
sont au programme, parmi lesquelles trois
non olympiques : la pétanque, le golf et le
karaté. Au moins 5 000 participants venus
de vingt-trois pays différents sont attendus
à ces Jeux. La France, pour sa part, envoie
une délégation de 470 personnes comprenant les sportifs et le
personnel d’encadrement technique et médical. Souhaitons
donc bonne chance à nos équipes sportives.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
Sur le plan national, le ministère de la Jeunesse et
des Sports organise, le
1er décembre 2001, en région
centre, une réunion nationale Femmes et Sport. Au
moins 500 personnalités
concernées personnellement, professionnellement et
politiquement par l’évolution
de la place de la femme dans
la société, et plus particulièrement dans le sport, sont
attendues à ce grand rassemblement.
2
ET DES SPORTS
Le Prix des droits de l’homme
de la République Française
2001, remis par le Premier
ministre, est ouvert aux candidatures. Deux thèmes cette
année : Droit de l’homme et
handicap ; Racisme et xénophobie.
Dépôt des dossiers avant le
28 septembre 2001
au secrétariat général de la
Commission, 35, rue SaintDominique – 75007 Paris ou
par email :
[email protected]
Pour tout renseignement :
www.commission-droitshomme.fr
SPORT
Hors-jeu la violence
Un slogan ferme pour un message clair et précis : faire cesser les actes de violence dans le sport.C’est en tous cas le message que nos champions ont tenu à
faire passer dans la campagne de prévention et de lutte contre la violence lancée par le ministère Jeunesse et Sports sur la base du partenariat engagé avec
le ministère de l’Intérieur dans 26 départements.
22 février
CAMPAGNE Le
dernier, les
représentants de la commission de prévention et de lutte
contre la violence dans le
sport ont décidé le lancement
d’une vaste campagne de
communication contre les
comportements agressifs et
les actes de violence dans le
sport.
Dans ce processus, plusieurs
agences ont été consultées et
leurs travaux ont été examinés
par les partenaires et les établissements sensibilisés, à
savoir : la SNCF, la RATP, la
Fondation française des jeux,
la DDJS de Seine-Saint-Denis.
C’est ensuite le 26 mars que
les différents projets ont été
soumis à la ministre de la Jeunesse et des Sports pour la
validation.
Cette campagne nationale a
pour but d’exprimer les
Felicia Ballanger,
cyclisme :
valeurs sportives à défendre.
Les grands champion(ne)s
qui se sont engagés dans le
projet vont permettre de
jouer sur l’effet de notoriété et
d’identification. Les images
proposées pour les affiches
sont celles de sportifs de haut
niveau prises au moment de
leur adolescence, afin de
montrer qu’ils sont euxmêmes issus de clubs et que
c’est à force de travail qu’ils
sont arrivés à leur niveau de
performance actuel. De plus,
ce sont les jeunes de cet âge
qui sont particulièrement
visés par le message. Un message qui implique ceux qui
décident de le porter.
Aujourd’hui, les sportifs
témoignent et racontent leurs
expériences multiples dans la
pratique de leur sport. Le but:
modifier les comportements
(suite page suivante)
J’ai accepté de parrainer cette campagne car j’estime que le sport n’est
pas fait pour être violent.
Le sport est simplement un jeu avec
des règles qu’il faut respecter.
Les cyclistes sont rarement confrontés
à la violence : lors de compétitions, il
peut y avoir des gestes qui, en général, ne sont pas autorisés, mais je ne
me rappelle pas avoir un jour assisté à
des actes brutaux de la part de coureurs.
Personnellement, je n’ai jamais eu de
comportements agressifs envers mes
adversaires.
Etre agressif dans l’effort pour donner
le meilleur de soi, ce n’est pas dérangeant. En revanche, cela le devient
lorsque cette violence se dirige vers
les autres sportifs .
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
Abdelatif Benazzi, rugby :
Lutter contre la violence à l’intérieur mais aussi à l’extérieur du stade est essentiel
pour moi. Même si les enjeux sont parfois énormes, le sport reste un jeu avant toute
chose et il nous faut donc être très vigilant pour qu’il le demeure. Dans ma carrière
de rugbyman, j’ai bien sûr été confronté à des manifestations de violence sur le terrain. La plupart du temps, il s’agissait d’actes de provocation pour déstabiliser l’adversaire. Personne n’est à l’abri d’une réaction agressive. En revanche l’expérience
nous apprend à la maîtriser. Il faut savoir prendre les choses avec du recul, de la
philosophie. Ne pas réprimer sa violence est une marque de faiblesse.
Il faut apprendre à être avec les autres avant de pratiquer un sport, sinon cela n’en
vaut pas la peine
La violence dans le sport est malheureusement un phénomène qui concerne tout le
monde et je pense en particulier aux éducateurs sportifs qui travaillent dans des
conditions souvent très difficiles. C’est pourquoi j’ai décidé de parrainer cette campagne de prévention et de lutte contre la violence dans le sport afin de mobiliser le
plus de monde possible .
3
ET DES SPORTS
SPORT
(suite) des jeunes, mais aussi
de tous les sportifs se sentant
concernés par les problèmes
de violence.
Les premières expérimentations de lutte contre la violence dans le sport sont nées
dans le département de
Seine-Saint-Denis. Depuis le
4 octobre 2000, par une décision des Ministères de l’Intérieur et de la Jeunesse et des
Sports, le dispositif s’est élargi
à 26 départements : AlpesMaritimes (06), Bouches-duRhône (13), Calvados (14),
Doubs (25), Haute-Garonne
(31), Gironde (33), Hérault
(34), Loire-Atlantique (44),
Loiret (45), Moselle (57), Nord
(59), Oise (60), Pas-de-Calais
(62), Bas-Rhin (67), Rhône
(69), Seine-Maritime (76),
Seine et Marne (77), Yvelines
(78), Somme (80), Var (83),
Vaucluse (84), Essonne (91),
Hauts-de-Seine (92), SeineSaint-Denis (93), Val-deMarne (94), Val d’Oise (95). ■
Rappel du calendrier
de septembre
La SNCF assurera l’affichage dans de nombreuses gares
du territoire tandis que la RATP équipera le métro et les
bus.
Un moment fort de la campagne : la Fête des sports et
de la jeunesse, les 22 et 23 septembre. Des milliers
d’initiatives sont organisées dans tout le pays. Les clubs
et les associations pourront diffuser deux clips vidéo
réalisés par TF1 sur l’éthique sportive dans diverses
disciplines.
12 cartes postales à collectionner seront diffusées au
grand public via le réseau Cart’Com.
Aux alentours du 15 septembre, les ministères de la Jeunesse et des Sports, de l’Intérieur et de l’Education
nationale présenteront une campagne nationale originale sous forme de diffusion d’un manifeste contre la
violence dans le sport. A cette occasion, 850 000 flyers
seront distribués.
La campagne Un sport, un club, dédiée à impulser les
inscriptions dans les associations et les clubs de sport,
sera lancée dès la rentrée par le Comité national olympique et sportif français.
Olivier Jacque, moto :
On m’a proposé de devenir parrain de la campagne de prévention et de lutte contre la violence dans le sport via la Fédération Française de Moto. J’ai accepté avec plaisir car j’estime
que chacun a ses chances pour devenir sportif de haut niveau
sans devoir être confronté à des comportements agressifs.
La moto est un sport où la violence est quasi-inexistante. Le
public qui regarde les courses de moto est un public de passionnés, qui aiment faire la fête mais qui respectent les
motards et leur discipline.
Stéphane Diagana, athlétisme :
Je pense que la violence est à l’inverse des images et des idées que le sport doit véhiculer.
Lorsque l’on dit “Il faut se faire violence“ cela signifie qu’il faut travailler, s’entraîner pour être au
meilleur niveau possible. Mais en dehors de ces circonstances, la violence n’a pas lieu d’être.
Je n’ai jamais été confronté directement à des actes agressifs de la part de sportifs. Il peut arriver
d’assister à des accrochages lors de compétition, mais en règle générale, l’athlétisme est un sport
qui est très peu exposé à la violence.
Je me souviens avoir vu, une fois seulement, une altercation entre deux athlètes. C’était pendant
un championnat du monde.
J’estime que quand un sportif ne fait pas un bon temps lors d’une course par exemple, il ne peut
s’en vouloir qu’à lui-même et pas à ses adversaires
■
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
4
ET DES SPORTS
Yannicke Souvere,
basket-ball :
J’adhère à 200 % pour la non-violence en général et bien sûr je suis
totalement contre la violence lorsqu’il
s’agit du sport.
On fait du sport pour le plaisir, pour
gagner ou pour être au meilleur niveau
possible. Mais le sport ne doit en
aucun cas devenir un lieu de bagarre,
de guerre.
Le basket est un sport de contact et il
peut y avoir des problèmes sur le terrain avec les adversaires, cependant
je n’ai jamais eu à faire face à des
actes agressifs de la part de joueuses
de basket.
La seule insécurité qu’il pourrait y
avoir serait la réaction des spectateurs qui est souvent imprévisible.
L’apprentissage du sport engendre des
valeurs, des principes, en particulier
chez les jeunes. Je pense qu’avec les
problèmes qu’ils subissent aujourd’hui, le temps qu’ils consacrent à un
sport est du temps en moins pour faire
des bêtises.
Un des points positifs du sport, c’est le
contrôle de soi. Dans certaines situations, il faut savoir prendre sur soi, se
défouler sur le terrain et non sur les
joueurs.
On devient vraiment un champion
lorsque l’on parvient à contrôler ses
émotions néfastes. Et cela vient avec
l’expérience.
SPORT
Edgar Gropiron,
ski :
Je pense qu’il est naturel de
soutenir une cause comme
celle-ci car la violence est un
vrai problème, aussi bien sur
le terrain qu’en dehors.
J’ai la chance d’être issu d’un
sport où il n’y a pas de violence. Notre stade, c’est une
montagne, blanche et belle…
Le ski est un sport qui fait
rêver les gens, il se pratique
dans un environnement où la
plupart d’entre nous allons
en vacances…
Le sport est un terrain de jeu
avant tout et non un lieu d’affrontement. C’est un choix de
vie.
Même s’il existe des tensions
entre arbitres et skieurs, je
n’ai jamais été confronté à
des actes de violence ou des
comportements agressifs.
Je suis contre le fait que des
personnes viennent dans les
Sandrine Mariot
Delerce, handball :
J’ai accepté de parrainer cette campagne car j’estime qu’il n’y a rien de
plus agréable que de faire du sport en
toute sécurité. La violence décourage
stades pour revendiquer des
idées politiques. Quand on
voit le procès du gendarme
Nivel, frappé gratuitement
par des Hooligans qui profitent d’un événement sportif
pour se donner des raisons
d’exulter un comportement
qu’ils contestent dans leur
propre procès – abus d’alcool, accès de violence – je
trouve cela lâche et terriblement honteux. Le sport n’est
pas le reflet de notre société,
ce doit être un exemple à
suivre.
Heureusement, la violence
ne représente qu’une petite
partie et le sport engendre
toujours beaucoup plus de
bonheur .
■
Sandrine Roux, football :
aussi bien les bénévoles que les dirigeants et conduit à une sorte d’individualisme de la part des enfants :
comme les parents ne veulent plus les
inscrire dans des clubs sportifs à
cause des risques permanents, les
enfants s’installent devant leur
console de jeu.
Je n’ai jamais été confrontée à des
actes violents dans la pratique du
handball. En revanche, j’ai assisté à
des matchs de football où la rencontre
se finissait en bagarre générale entre
joueurs et supporters.
Je pense qu’il vaut mieux parler avant
d’en arriver aux mains.
Je ne suis pas de nature violente. De
plus, je pratique un sport qui dispose
de règles bien établies.
L’agressivité peut être positive lorsqu’il s’agit de trouver de nouvelles
ressources pour donner le meilleur de
soi. La violence présage souvent un
match perdu et finalement est une
marque de passivité des joueurs.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
C’est important de se mobiliser contre ce fléau. En effet,
aujourd’hui la violence est un réel poison. Les sportifs renommés, mais aussi les moins connus sont les premiers à devoir
soutenir cette cause car ils sont des exemples pour la jeunesse.
Il faut toucher le jeune public car c’est tout particulièrement lui
qui fait l’objet de cette agressivité.
Même si le football a la réputation de devenir un sport violent,
les équipes féminines sont très rarement impliquées dans ce
genre de mouvement.
Je n’ai assisté qu’une seule fois à des actes brutaux chez les
femmes : c’était lors d’une rencontre amicale et notre entraîneur a préféré arrêter le match afin de calmer les esprits.
Je me souviens aussi être allée voir le match PSG-Bordeaux au
Parc des Princes. La partie s’est dégradée entre les sportifs et les
supporters…je me croyais presque au cœur d’une manifestation. J’ai été outrée par les propos tenus mais aussi par les
gestes violents que j’ai pu constater ce jour-là.
Je suis une personne plutôt impulsive. Lorsque je sens que je
vais devenir « agressive », je pense d’abord à l’image que les
spectateurs vont avoir de l’équipe. C’est une marque de respect
vis-à-vis de l’arbitrage d’une part, des jeunes et des éducateurs
sportifs d’autre part, et enfin vis-à-vis des coéquipières .
■
5
ET DES SPORTS
Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /Fleurissement des quartiers de la ville, quartier des
Merisiers-Plaisance, Mantes-la-Ville (Yvelines), 9 juin 2001.
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Carnaval de rue, XIXe arrondissement, Paris, 26 mai 2001.
Le Festival de la citoyenneté
en images (2)
Partout en
France, une
grande fête
éclatante de
couleurs
et
d’enthousiasme
collectif.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
6
ET DES SPORTS
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
7
ET DES SPORTS
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Regards sur l’Afrique, festival des arts africains à l’initiative
de l’association Kif-Kif, Saint-Aigulin (Charente-Maritime), 5 mai 2001.
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Carnaval de rue, Paris XIXe arrondissement, 26 mai 2001.
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS /Festival africain des Pyrénées-Orientales,
Saint-Estève, 19 mai 2001.
Thème très présent de cette seconde édition du Festival de la
touche toutes les générations
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS/Regards sur l’Afrique, festival des arts africains
à l’initiative de l’association Kif-Kif, Saint-Aigulin (Charente-Maritime), 5 mai 2001.
Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS/Cultures traditionnelles pour échanges d’aujourd’hui,
à l’initiative de l’association la Bourrée gannatoise, Gannat (Allier), 29 avril 2001.
citoyenneté, l’interculturalité se décline sous toutes les formes,
et se diffuse dans tous les lieux.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
Bernard Baudin/Le bar Floréal pour MJS/Festival africain des Pyrénées-Orientales,
Saint-Estève, 19 mai 2001.
Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS /Course de vitesse et régate de 24 h en sprinto
sur le plan d’eau du Moulin Blanc, Brest (Finistère), 26 et 27 mai 2001.
La citoyenneté est aussi une aventure collective où l’on apprend
à devenir partenaire.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
Olivier Pasquiers/Le bar Floréal pour MJS /Tout ce qui bouge,
randonnée au profit de l’Unicef, Blois (Loir-et-Cher), 23 mai 2001.
Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS / Je m’engage, j’agis pour le football féminin, Félines (Ardèche), 12mai 2001.
Sport et citoyenneté, voilà deux mots qui se conjuguent
parfaitement pour faire vivre des valeurs communes.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
André Lejarre/Le bar Floréal pour MJS/Valides et handicapés participent ensemble
à une manifestation sportive à l’initiative du comité départemental handisport
de la Haute-Saône, Gy, 6 mai 2001.
Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS/Rallye Santé organisé par la PAIO pour permettre aux 15-25 ans
de mieux connaître les institutions associatives liées à la santé et à la citoyenneté, Avranches (Manche),
30 mai 2001.
Images chocs pour thème grave,
la citoyenneté c’est aussi prendre conscience de ses responsabilités.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /Journée de prévention contre la violence routière organisée
par une classe de terminale du lycée Claude-de-France, Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), 14 et 15 mai 2001.
Le graff’ sous un autre angle.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
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ET DES SPORTS
Jean-Luc Cormier/Le bar Floréal pour MJS /HipHop’Aucard, Tours (Indre-et-Loire), 23 mai 2001.
EUROPE
L’euro arrive !
En liaison directe avec le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie (MINEFI) qui pilote le dossier du passage à l’euro au niveau national, l’ensemble des ministères collaborent à une vaste campagne d’information et de
communication grand public sur le passage à l’euro.
Communication
et information
● Information : les services
déconcentrés et les établissements reçoivent des informations régulières sur les orientations à suivre dans le cadre
du passage à l’euro. Quatre
sites tests ont été choisis pour
faire part des difficultés du
passage à l’euro. Il s’agit de la
DRDJS de Lille, de la DDJS du
Morbihan, de l’ENE et du
CREPS de Wattignies.
● Sensibilisation : envoi du
guide des associations édité
par le MINEFI, aux fédérations sportives et aux associations nationales agréées Jeunesse et Sports.
Les deux
PRÉSENTATIONprincipales
initiatives gouvernementales
touchant l’ensemble des ministères et leurs agents dans
le cadre du passage à l’euro
sont d’une part, la rémunération de tous les agents de
l’Etat en euros dès juillet 2001
et d’autre part, une formation
minimale obligatoire pour
tous ces agents. Ces formations doivent, par ailleurs,
favoriser les actions de proximité sur lesquelles l’Etat a
souhaité, également, mettre
l’accent.
chaque mois les correspondants euro qui ont été désignés par chacun des ministères. En ce qui concerne le
MJS, un groupe de suivi du
passage à l’euro animé par le
correspondant euro du MJS
et présidé par le directeur du
personnel et de l’administration se réunit tous les mois,
depuis l’année dernière. Ce
comité comprend des représentants des services de l’administration centrale et,
depuis le début de cette
année, des services déconcentrés et des établissements.
souhaité, dès l’année 2001,
s’engager à payer en euros
toutes les factures reçues et
libellées dans cette monnaie
et procéder au réglement des
dépenses significatives en
euros.
Une concertation étroite
Les actions du MJS
Depuis le début de l’année
2000, une mission interministérielle de préparation des
administrations publiques à
l’euro, rattachée au
MINEFI,
réunit
● Mise en place d’un plan de
formation obligatoire : des
sessions de formation d’une
demi-journée pour chaque
agent, avec une partie théorique et pratique ont été
organisées à l’administration
centrale.
Le MJS
a, par
ailleurs,
veillé à la
visibilité par
le public de
mesures importantes comme, les
subventions du plan sport
emploi, du coupon sport et
des primes attribuées par
l’Etat aux médaillés des Jeux
Olympiques… Le passage
des francs en euros n’a pas
entraîné de réduction du
montant individuel des aides.
● Les réglements en euros
accompagnés de leurs applications informatiques : en
plus du paiement en euros
des agents de l’Etat, à partir
du mois de juillet, le MJS a
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
NB : Dans le cadre de l’opération Euros Bienvenus, lancée
par le MINEFI, depuis
juillet dernier, le
MJS accepte
désormais
tous les
paiements
en euros.
14
ET DES SPORTS
● Communication interne
destinée aux agents.
● Installation du site MJS
DOC, accessible sur Internet
à l’adresse suivante :
http://www. jeunesse-sports.
gouv. fr/mjsdocumentation.
Par ailleurs, chacun peut
s’informer sur le site
Internet gouvernemental
www.euro.
gouv. fr. ou en
téléphonant
au
0800 01 20 02
(numéro
vert/appel
gratuit).
■
EN BREF
ÉDITION
de loin à toutes les problématiques liées à la pratique
sportive chez les jeunes. Un
état des lieux de la situation,
des chiffres, des analyses, des
pistes à suivre… Autant d’éléments intéressants à partir
desquels on peut ouvrir un
débat et sensibiliser le grand
public, notamment les
parents, les éducateurs ainsi
que le mouvement sportif.
Pour en savoir plus :
www.jeunesse-sports.gouv.fr,
www.droges.gouv.fr,
www.injep.fr.
Francine Bajande pour MJS
Sport et dopage
Sondage. Les jeunes et
l’amour
Le livre du Docteur Marc
Guérin, le Dopage dans le
sport, une aliénation pour
l’homme, a été réalisé à partir
d’une étude commandée par
la Fédération française des
clubs omnisports (FFCO),
dans le cadre de la prévention et de la lutte contre le
dopage à l’attention des dirigeants de ses clubs adhérents. Ce livre se veut avant
tout pédagogique et servira
de base de réflexion pour des
réunions-débats que la FFCO
organisera en collaboration
avec les services déconcentrés du MJS et du CNSOF sur
la prévention des jeunes, des
sportifs et athlètes de haut
niveau.
FFCO, prix 80 FF
Site Internet : www.ffco.org
Jeunes
et pratiques
sportives
Deux ouvrages, le premier
intitulé, Pratiques sportives
des jeunes et conduites à
risques et le second Jeunes et
pratique sportive, sont disponibles pour tous ceux qui
s’intéressent de près comme
Si parler de sexe n’est pas un problème chez les jeunes, on constate une différence de language et de comportement entre les garçons et les filles.
Les jeunes de 15 à 25 ans parlent librement d’amour et de sexe,
de ses plaisirs mais aussi de ses dangers, selon un sondage
publié par le magazine l’Etudiant de juillet-août.
Pour les jeunes, la " première fois " se présente en général vers
17 ans, mais 15 % déclarent l’avoir fait avant 15 ans (22 % des
garçons). Chez les lycéens, l’occasion ne s’est pas encore présentée pour 40 % d’entre eux.
Pour la majorité (61 %) la première fois s’est bien passée
(géniale pour 15 % d’entre eux) et 58 % se disent amoureux.
L’amour n’empêche cependant pas les précautions, mais ce
sont les filles qui sont plus responsables. 81 % refusent d’avoir
une relation sans préservatif, 65 % seulement des garçons
déclarent accepter d’être " couverts " en toutes circonstances.
Les jeunes, d’autre part, n’ont plus de tabous envers l’homosexualité : 90 % la considèrent " morale et/ou acceptable ". En
1989, ils n’étaient que 78 % à le dire et 22 % la déclaraient répréhensible
Interrogés enfin sur la pédophilie, 16 % des jeunes disent
connaître quelqu’un qui en a été victime et 3 % affirment en
avoir été eux-mêmes victimes, ce qui, comparé au nombre de
jeunes de cet âge, donneraient 73 000 victimes.
Sondage réalisé entre le 2 avril et le 2 mai par CSP communication auprès d’un échantillon représentatif de 705 lycéens et
étudiants. (AFP, Paris, 19 juin 2001)
Association. Solidarité internationale
La 4e édition de la Semaine de la solidarité
internationale vous donne rendez-vous du
17 au 25 novembre. Dans toutes les régions
de France, les acteurs locaux s’attèlent déjà
à mettre en place leurs animations de sensibilisation à la solidarité internationale et au
développement durable. Tous montreront
cette année encore qu’il est possible pour
chacun d’agir en faveur d’un monde plus solidaire et plus juste.
Retrouvez les premières animations inscrites au programme
sur www.lasemaine.org.
Relais JS, le journal des acteurs de la jeunesse et des sports
est une publication du ministère de la Jeunesse et des Sports
78, rue Olivier de Serres – 75739 Paris CEDEX 15
Site Internet : www. jeunesse-sports. gouv. fr
Directeur de la publication : François Signoles – Rédacteur en chef : Patrick
Maurières – Coordination de la rédaction : Béatrice Hopkins (01 40 45 99 67) –
Mise en page : Frédéric Charpentier
Impression : Maulde & Renou, 48, rue de l’Arbre-Sec, 75001 Paris.
MINISTÈRE DE LA JEUNESSE
15
ET DES SPORTS
Le CNVA fête
sa majorité
A l’occasion du centenaire de
la loi 1901 relative au contrat
association, le Conseil national de la vie associative
publie un ouvrage sur dixhuit ans de travaux et d’observation de la pratique des
citoyens qui ont choisi d’intervenir directement dans la
vie quotidienne, au sein
d’une association. Premier
du genre, ce livre présente les
grands enjeux de l’essor des
associations et leur utilité
pour la collectivité à partir de
trois axes : la liberté individuelle, la liberté d’organisation pour le groupe et enfin,
la liberté d’association au
plan international.
La Documentation française
Prix : 65,59 FF.
Loi de 1901
Le film Une loi, 700 000 associations et moi, et moi, et
moi… illustre la variété et la
vivacité de la vie associative à
travers l’exemple d’une douzaine d’associations sportives, culturelles, d’éducation
populaire ou à caractère
social, etc. Il est l’œuvre de
jeunes animateurs réunis en
atelier ayant pour but de
témoigner, ouvrir les esprits
et alimenter la réflexion sur la
loi de 1901. Ce film est libre
de droit pour toute représentation publique non commerciale dans un cadre associatif ou scolaire.
Disponible au CRAJEP de
Picardie, 7, rue HenrietteDumuin, BP 2703, 80027
Amiens cedex. 60 FF