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Revue de presse Jeudi 27 Octobre 2016 Mobile: 0770 88 90 80 Lotissement Sylvain Fouratier N°08 El Mouradia, Alger Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48 67 56 [email protected] www.fce.dz. SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de dollars malgré la crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression) ............................................................. 4 Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie) ........................................................... 6 Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews) .................................... 7 Soulignant que la situation économique du pays est très difficile : ............................ 8 Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression) ............................................... 8 Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews) .................................. 9 Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie Patriotique) ..................... 10 Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de dollars (Algérie Focus) ........................................................................................................................ 11 Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen : «L’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour» (Horizons) .................... 12 Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep doit sortir l'artillerie lourde (L’Expression) ............................................................................................... 13 M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent garantir l'encadrement humain» (El Moudjahid).................................................................... 14 Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership (Le Temps) ....... 14 IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier 2017 (El Moudjahid) ................................................................................................................ 16 Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du Guide de l'exportateur algérien (L’Expression) ....................................................................... 17 Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter (L’Expression) ... 18 Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets (Horizons) ........ 20 Djezzy lance un concours de la meilleure startup algérienne (Algérie Patriotique) . 21 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21 Le gouverneur de la Banque d Algérie à L’APN : «La création de bureaux de change n’est pas une priorité» (El Moudjahid) ..................................................................... 21 Plus de 5 milliards de dollars en circulation au Square Port Said (Algérie Eco) ...... 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 24 Développement des nouvelles technologies : Bouchouareb et Ericsson s'entretiennent (Le Maghreb) .................................................................................... 24 Messahel : «Un carrefour des investissements stratégiques» (La Nouvelle République) ............................................................................................................... 25 Veille ..................................................................................................................................................................... 27 En 10 ans, les entreprises opérant en Afrique ont mobilisé 26,1 milliards $ sur le London Stock Exchange (Algérie Eco) .................................................................... 27 2 Synthèse Les réserves de change ont nettement reculé et ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars, note la presse. Ces réserves ont enregistré une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport à leur niveau en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars, a détaillé le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed LOUKAL. Ce responsable, ajoute des quotidiens, a indiqué, par ailleurs, que l’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Pour le gouverneur de la BA, ces bureaux de change ne sont pas d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie, explique-t-on. A propos du dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique affirmant que le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions de suppression de la retraite anticipée. Car, il s’agit de la pérennité de la Caisse nationale des retraites et de la sauvegarde des emplois, a-t-il expliqué. Quant au climat des affaires, le dernier rapport de la Banque Mondiale note que l’Algérie a gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015. Une amélioration qui traduit les efforts de l’Algérie dans la promotion et le développement de la PME. Dans le même sillage, les exportateurs bénéficieront en 2017 d’un guide de l'exportateur, édité par les douanes. Cet ouvrage a pour objectif d'encourager et de faciliter les exportations hors hydrocarbures. Ce document résume et détaille l'ensemble des étapes des procédures douanières nécessaires pour l'exportation des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques nationaux, a précisé le DG des douanes. 3 A la une Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de dollars malgré la crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression) Les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devises. Le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie a passé, hier, son épreuve du feu, devant les membres de la Commission finances de l'APN. Mohamed Loukal a été convoqué pour expliciter le projet de loi de finances 2017. Dans l'exposé du haut fonctionnaire de l'Etat, il y a un chiffre qui retient l'attention. Il s'agit de celui des réserves de changes qui ont atteint à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars. Ce chiffre traduit une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport au niveau de ces réserves en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars. La tendance baissière s'en trouve largement confirmée si l'on tient compte du chiffre de la fin de l'année dernière qui était de 144 milliards de dollars. Cette pente fait certainement perdre des places à l'Algérie, mais le pays demeure en bonne place en matière de réserves de changes et le niveau atteint à fin septembre 2016 est assez confortable, en comparaison avec d'autres pays de même niveau de développement, à l'image du Maroc dont les réserves ne dépassent pas les 24 milliards de dollars. La bataille des chiffres entre le gouvernement algérien, à travers sa Banque centrale et les institutions financières internationales, représentées par la Banque mondiale, semble donner l'avantage à l'Algérie qui, plus de deux ans après le choc pétrolier, demeure en position de solvabilité plus qu'évidente et affiche un niveau d'endettement historiquement bas, toujours en comparaison avec le Maroc, pour ne pas le citer, et dont la dette extérieure s'élève à plus de 30 milliards de dollars. Ainsi, les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en devise. Une situation qui prédisait un avenir immédiat problématique, n'était-ce les mesures stratégiques prises dans le milieu des années 2000. Le désendettement et la mise en place d'un Fonds de régulation des 4 recettes fiscales des hydrocarbures auront été le filet salvateur qui a permis à l'économie nationale de réaliser de la croissance au moment où beaucoup d'autres pays producteurs de pétrole ont sombré dans la croissance négative avec une inflation à deux chiffres. Cela est un fait incontestable aujourd'hui. Pourtant, à l'éclatement de la crise financière, beaucoup d' «observateurs» ne donnaient pas cher du pays et prévoyaient une cascade de mauvaises performances à tous les niveaux, lors de l'exercice 2015. Mais les coupes apportées dans les importations, qu'on disait pénalisantes pour la dynamique économique n'ont pas affaibli l'économie nationale qui continuait à croître. On prédisait une année 2016 explosive, avec des conflits sociaux, des déficits à la pelle, une inflation galopante et un chômage en hausse exponentiel. Il s'est avéré que pour tous ces indicateurs importants de la scène socioéconomique, l'Algérie a réalisé des performances remarquables. L'inflation est restée en dessous de 5%, le déficit commercial n'a pas explosé, grâce notamment à une facture d'importation toujours en baisse. Quant au chômage, à la surprise de tous, le taux est tombé sous les 10%, à 9,9%. Ces chiffres traduisent clairement une dynamique économique soutenue par un secteur privé plus entreprenant qu'attendu et la pertinence d'une loi de finances 2016, qui s'est révélée très efficace, puisque tous les objectifs sont jusque-là atteints et même mieux. La Banque mondiale et le FMI ont revu à la hausse la croissance du PIB qui devrait frôler les 4% pour 2016, avec, en prime, des perspectives véritablement positives à partir de 2019. Il faut dire que ces derniers mois, la quasi-totalité des institutions et organisations internationales et régionales versées dans le suivi des performances économiques, reconnaissent implicitement leur mauvais jugement émis à l'été 2014. Le classement de l'Algérie dans le Doing Business en progression de 7 points, pour la première fois depuis le début de la notation de l'Algérie est la dernière reconnaissance en date de la bonne gestion de la crise par le gouvernement. Il reste que 2017 sera tout de même une année difficile, d'abord parce que l'Algérie a perdu le filet qui avait amorti les effets de la crise, ensuite parce que la locomotive économique ne pourra plus être la commande publique et enfin, en raison de la sempiternelle incertitude des prix du pétrole. Mais face à ces prévisions, il y a un important portefeuille de grands projets d'investissement dédiés à la réduction de la facture d'importation, une ébauche de la filière commerciale à l'exportation et une sérieuse opportunité d'attirer des IDE. Ces trois aspects feront l'essentiel du déploiement du gouvernement dans le courant de l'année prochaine, appuyé par une loi de finances qui ambitionne de poursuivre la croissance du PIB. Très peu d'experts «osent» démentir les rapports positifs de la BM et du FMI. C'est déjà une première victoire. La vraie et grande victoire, on la verra dans dix ou quinze ans, lorsque tout le dispositif mis en place aura produit ses fruits. L'économie sera réellement diversifiée et les exportations aussi. 5 Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie) Il ne nous reste plus que 121,9 milliards de dollars dans les caisses. C'est le gouverneur de la Banque d'Algérie qui nous l'a certifié hier via la commission des finances et du budget de l'APN, qui l'a auditionné dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2017. A vrai dire, nous savons tous que ce bas de laine est en train de fondre comme neige au soleil et que le gouvernement tente juste de réchauffer par un plan de com', il faut le dire, pas très performant et encore moins convainquant. Cette même Banque d'Algérie s'était empressée, l'été dernier, de crier à «l'alarmisme» de la Banque mondiale (BM) qui, elle, avait, dans son rapport sur la région Mena, conclu que les réserves de change algériennes allait dévisser à hauteur de 60 milliards de dollars en 2018. «Ces prévisions ne reposent pas sur des hypothèses probantes», avait répliqué l'institution dirigée par Mohamed Loukal. La BA a cru devoir voler au secours politique du Premier ministre qui a engagé sa parole devant la tripartite, de ce que les réserves de change algériennes ne baisseront pas «sous le seuil des 100 milliards de dollars». Sellal avait rassuré que «nous avons étudié la situation et jusqu'à 2019». A la bonne heure ! Sauf que cette assurance s'apparente à un cautère sur une jambe de bois. Elle n'a pas résisté plus de deux mois pour être démentie par les chiffres de… la Banque d'Algérie ! Eh oui, l'Algérie a perdu pas moins de 7 milliards de dollars de ses économies en trois mois ! D'un solde de 129 milliards de dollars à fin juin 2016, elle est passée à 121,9 milliards à fin septembre. A cette cadence, le matelas risque de s'assécher encore de près de 10 milliards de dollars avant la fin de l'année. Les chiffres sont, hélas, têtus et ne sont pas sujets à manipulation, a fortiori quand ils sont adossés à un tableau de bord économique où tout clignote au rouge (déficit commercial, déficit de la balance des payements, hausse des importations…). On aurait aimé que la belle assurance de Sellal soit fondée, et que le démenti de la Banque d'Algérie à la BM soit étayé et chiffré. C'est que les calculs économiques et financiers n'obéissent pas aux mêmes critères que les stratégies politiques. A la place de ce discours lénifiant, qui plus est décalé de la réalité, le gouvernement aurait été mieux inspiré de «dire la vérité au peuple», comme le répète à chaque fois et à juste titre le président de la République. La pilule a plus de chance de passer, en effet. Vous pouvez mentir sur le nombre de logements à construire, ou de chemins de fer à ouvrir mais jamais sur le solde d'argent qui vous restera dans les caisses. Surtout quand vous maintenez, contre toute logique prudentielle en temps de crise, une spirale dépensière semblable à celle des années fastes du baril qui explosait au-delà de 100 dollars. Cela n'a rien d'une stratégie de gestion de crise. C'est juste une machine à produire du discours soporifique destiné à rassurer quand il fallait plutôt opérer urgemment des réformes profondes et hardies que dicte notre contexte. 6 Parce que, à ce rythme, le gouvernement Sellal risque de collectionner encore de mauvaises notes, et recevoir les vrais chiffres comme un terrible boomerang d'un grave défaut de prévision. On ne répétera jamais assez cet inusable axiome politique : «Gouverner c'est prévoir», et sur ce coup-là, l'Exécutif s'est planté. Lourdement. Diaboliser le recours à l'endettement étranger, hésiter à revoir le système inique des subventions, traîner la patte dans la nécessaire réduction du train de vie de l'Etat, casser le tabou de la sacro-sainte règle du 51-49, nettoyer au Karcher l'environnement des affaires, sont autant de chantiers que le gouvernement doit ouvrir sans délai. Les experts lui avaient pourtant prescrit l'ordonnance, il y a près d'une année. Mais il faut croire que les considérations politiques et politiciennes ont pris le dessus sur le souci de l'efficacité économique. Et à quelques mois des élections législatives, il n'est pas sûr que le gouvernement Sellal, hanté par les mouvements sociaux, puisse avoir suffisamment de courage pour secouer le cocotier. Or, l’équation aujourd'hui, avec le tarissement du fonds de régulation des recettes (FRR) et, désormais, des réserves de change, se pose en ces termes : s'adapter ou disparaître. Le prix de l'entêtement risque d'être chèrement payé. Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews) La décision est irrévocable. Et le Premier ministre l’a confirmée aujourd’hui au Palais des expositions à l’occasion de l’inauguration du Salon international du livre d’Alger (SILA). Réagissant ainsi pour la première fois à la contestation des syndicats autonomes de la Fonction publique, lesquels se déclarent déterminés à en découdre avec l’abrogation du départ à la retraite sans condition d’âge. Abdelmalek Sella a indiqué que des rencontres seront organisées avec les partenaires sociaux et les syndicats pour examiner de plus près le dossier. Mais il n’a pas pour autant laisser entendre qu’il y aurait une quelconque concession sur le sujet. Précisant par là même qu’il fallait absolument dépasser l’étape des remous car il y va de la pérennité de la CNR qui connaît un grave déficit depuis trois ans. Il expliquera qu’auparavant 7 salariés cotisaient pour 1 retraité. La donne s’est carrément inversée passant à 3 cotisants pour un retraité. C’est ce qui a fait que le déficit de la CNR se soit creusé. Des arguments avancés auparavant par le ministre du Travail et la ministre de l’Education rejetés en bloc par les syndicats qui ont déjà débrayé pendant 4 jours par intermittence (les 17 et 18 octobre, puis les 24 et 25 octobre). Ils ne comptent pas s’arrêter là et se déclarent prêt à décréter une grève ouverte après les vacances d’hiver (deux jours). Une réunion des représentants des 13 syndicats est prévue demain pour trancher la question. En somme, le bras de fer est engagé entre les deux parties. 7 Soulignant que la situation économique du pays est très difficile : Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression) Evoquant le dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique affirmant que le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions. La retraite anticipée ou la suppression d'emplois! Le Premier ministre explique que le gouvernement n'a plus le choix: c'est l'un ou l'autre! En effet, Abdelmalek Sellal qui a inauguré, hier après-midi au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger), le 21e Salon international du livre d'Alger (Sila) en a profité pour lancer des messages d'apaisement au front social qui est en pleine ébullition. D'emblée, il fait savoir que le gouvernement ne reculera pas dans sa décision de suppression de la retraite anticipée. «Ce n'est pas deux ans de plus qui vont faire mal aux travailleurs», a-t-il lancé non sans expliquer que par contre, ces deux ans de moins vont faire mal au pays et par ricochet aux travailleurs. «Notre objectif est de sauver les postes d'emplois. Si la situation reste comme elle est, on sera obligé de supprimer des postes d'emplois», a-t-il fait savoir avant de donner plus d'explications. «La Caisse nationale des retraites (CNR) est dans le rouge depuis trois ans. C'est l'Etat qui est venu à son secours, mais on n'a plus les moyens de renflouer ses caisses. La retraite anticipée risque d'emporter tout le système de retraite et même des postes d'emplois avec», fait-il savoir. «La retraite anticipée a été instaurée dans les années 1990, la conjoncture était tout autre. Il s'agit d'une disposition décidée dans le cadre des réformes structurelles imposées par le Fonds monétaire international (FMI) à l'Algérie dans les années 1990, pour atténuer les effets de la crise économique», a-t-il rappelé. «Mais il faut savoir qu'à l'époque, on avait sept travailleurs pour un retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois à cotiser pour chaque pensionné», a-t-il poursuivi pour montrer le casse-tête du financement du système de retraite avec un nombre de cotisants qui est largement en baisse. Pour Sellal donc, on n'a plus le choix pour sauver nos emplois et notre retraite future: il faut travailler plus! Néanmoins, il tient à souligner la flexibilité du gouvernement quant à cette question en épargnant les métiers pénibles de la suppression de cette mesure. «On est compréhensible. On ne va quand même pas obliger un soudeur dans les chantiers du sud du pays à travailler plus. On élaborera une liste des 8 métiers pénibles qui seront épargnés par cette mesure», a-t-il assuré. «Les syndicats représentant chaque secteur vont se réunir avec leur tutelle pour élaborer ensemble cette liste», a-t-il ajouté sans donner de «timing» sur sa publication. En parlant justement des syndicats, le chef de l'Exécutif a tenu a leur envoyer un message fort, particulièrement l'intersyndicale qui est entrée en grève illimitée. «On n'a aucun problème avec les syndicats. On a toujours dialogué avec eux et le dialogue est toujours ouvert», a certifié un Sellal avec la forme des grands jours. «On a dialogué avec les syndicats. On le fait toujours. C'est vrai que ce n'est pas avec tous les syndicats, mais les plus représentatifs comme cela se fait partout dans le monde», a-t-il souligné avant d'appeler les syndicats grévistes à la sagesse. «Le pays traverse une crise économique. On va terminer 2016 juste, juste. On a les moyens de commencer 2017, mais ça sera aussi serré. Les finances publiques sont serrées. Il ne faut pas trop en demander tant que la situation ne sera pas stabilisée», insiste-t-il. «Il faut savoir que l'argent que l'on consacre aux transferts sociaux est l'un des plus importants de par le monde», précise-t-il. «On est à la limite, on ne peut ajouter plus...», conclut-il d'un air inquiet. Publicité sur Internet Ça passera désormais par l'Anep Le Premier ministre a profité de sa visite du stand de l'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (Anep) pour la charger d'une nouvelle mission. Il s'agit tout simplement de la publicité sur Internet. «Vous devez prendre en charge la publicité sur Internet. On a interdit aux entreprises de le faire à partir de l'étranger, vous devez prendre le relais», a-t-il demandé. «Mettez en place une régie numérique», a-t-il lancé aux responsables de cette agence étatique de communication. Les responsables de l'Anep lui ont fièrement rétorqué qu'ils avaient les moyens de répondre à ce besoin. En ce mois d'octobre, le gouvernement avait publié une note où il interdit aux annonceurs algériens, publics et privés, de faire de la publicité sur Internet, notamment sur le réseau social Facebook et l'outil «AdWords» de Google. La reponse sereine de l'Anep semble-t-il a rassuré le chef de l'Exécutif qui s'intéresse de plus en plus au numérique en le voyant comme une ressource importante pour le pays. «On mise sur l'industrie numérique et celle du savoir pour sortir le pays de la crise», a-t-il insisté à plusieurs reprises lors de l'inauguration du Sila. Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews) Les efforts de l’Algérie dans la promotion et le développement de la PME se sont consolidés par des résultats positifs et un climat des affaires nettement amélioré. Selon le dernier rapport de la Banque Mondiale, 9 l’Algérie a gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un score de 47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015. Avec ce nouveau score, l’Algérie gagne sept places dans le classement Doing Business 2017 et garantit un environnement plus au moins sain aux investisseurs étrangers et même algériens. Chaque année cette institution financière internationale publie des rapports et études dans lesquels elle analyse le contexte économique et réglementaire de l’évolution des entreprises, notamment, les PME, et ce, dans 190 économies en examinant minutieusement les conditions de leur exercice ainsi que leur accès à l’énergie (électricité), les paramètres d’obtention des crédits d’investissement et l’acquittement de leurs impôts. Ce sont les critères et les indicateurs essentiels analysés par la BM pour configurer ce classement. Elle a conclu que grâce aux différentes réformes engagées par l’Algérie pour faciliter l’accès des PME à l’électricité ainsi que la qualité de leur alimentation et la transparence des coûts ont permis à l’Algérie de gagner sept points dans ce classement. A cet indicateur s’ajoute, la dernière procédure réglementaire instaurée par le pays pour réduire les délais d’obtention d’un permis de construire, permettant ainsi de faciliter l’accès au foncier qui a toujours posé problème pour les investisseurs. Cette procédure a permis à l’Algérie de réalisé un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie et se hisser à la cette année. La réduction de la taxe sur l’activité professionnelle introduite par la loi de finance 2016, passant de 2% à 1% ainsi que celle des déclarations des revenus ont assoupli les charges fiscales des entreprises. Sans oublier la révision du capital minimal exigé pour le lancement d'une PME, qui a été supprimé. Dans cette catégorie, l’Algérie a réalisé un score de 77,54 points sur 100 en se positionnant ainsi à la 142ème place. Quant à la première place du classement, elle revient à la Nouvelle Zélande comme à son accoutumé, suivie de Singapour et du Danemark, tandis que les EtatsUnis se dégrade à la huitième place perdant ainsi une place comparé à l’édition précédente où elle occupait la septième place dans l’édition 2016. Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie Patriotique) «Pour la première fois depuis l'institution du rapport Doing Business par la Banque mondiale en 2003, l'Algérie enregistre une progression significative de sept places dans le classement de 2017. L'Algérie est même en tête des pays réformateurs au Maghreb en 2016», note le ministre de l’Industrie et des Mines dans un communiqué parvenu à notre rédaction. «L'Algérie rompt ainsi avec le cycle de repli même si l'évaluation du Doing Business 2017 n'a pas inclus toutes les réformes, celles-ci intervenant après la clôture de l'évaluation à l'exemple du 10 nouveau code des investissements promulgué en août dernier et ses nombreuses dispositions pour la facilitation et la réduction des procédures et des délais, ainsi que les textes relatifs à la compétitivité de l'économie», a souligné Abdesselam Bouchouareb, pour qui «l'amélioration du climat des affaires est un objectif permanent et une action collective constante dont nous prenons toute la mesure et pour laquelle nous agissons avec efficacité à travers le Comité national Doing Business qui réunit le gouvernement et les partenaires sociaux – patronat et syndicats». «Sur le terrain, a ajouté Bouchouareb, nous le ressentons, les choses bougent et évoluent dans la bonne direction», indiquant qu’«à présent, nous allons nous pencher sur le rapport, l'analyser en profondeur pour identifier et affiner les mesures susceptibles d'intégrer notre matrice d'actions». Le ministre de l’Industrie et des Mines a, par ailleurs, relevé que son département est «déterminé à poursuivre les efforts de réformes pour concrétiser la nouvelle politique d'investissement et relancer le développement industriel dont l'amélioration de l'environnement des affaires est une composante essentielle». Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de dollars (Algérie Focus) L’Algérie bénéficiera, selon le journal El Bilad, d’un prêt de la Banque africaine de développement (BAD) d’un montant total de 900 millions d’Euros. Cet emprunt, affirme la même source, est destiné à la relance de l’économie nationale. Le quotidien El-Bilad a rapporté hier mardi que l’Algérie va recevoir un prêt d’un montant total de 900 millions de dollars de la part de la Banque africaine de développement (BAD). Après deux semaines de négociation, les deux parties ont convenu que ce prêt sera attribuée à l’Algérie dans le cadre des crédits alloués à l’investissement et non sous forme de crédit conventionnel d’Etat. Ceci a été rendu possible par les mesures introduites par la loi de finances 2017 ouvrant la possibilité aux institutions financières et aux grandes entreprises du pays de s’endetter auprès des institutions internationales pour pouvoir relancer l’activité économique profondément impactée par le recul des recettes pétrolières . Malgré les assurances du gouvernement, qui a réitéré à plusieurs reprises sa capacité à gérer la crise économique actuelle sans recourir à l’endettement extérieur, le pays tend encore une fois sa main aux institutions monétaires en espérant mener, à l’aide de ce crédit, la barque à bon port. A noter qu’aucun détail concernant cette transaction, que ce soit le mode et la durée du règlement ou encore les intérêts, n’a filtré. 11 Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen : «L’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour» (Horizons) Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a réitéré, hier depuis Tlemcen, que l’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour. Le responsable du groupe, qui a brossé un tableau sur les réalisations à travers la wilaya, a souligné que sa visite à travers le pays lui permettra de s’enquérir des problèmes liés à l’alimentation en électricité et en gaz. Le PDG n’a pas manqué de mettre l’accent sur la nécessite d’économiser cette énergie appelant ses cadres à multiplier les campagnes de sensibilisation à travers tout le pays, de simples gestes pouvant réduire la facture, a-t-il noté. Guitouni a aussi évoqué le plan d’urgence lancé visant à alimenter l’ensemble des localités éloignées en gaz, afin de fixer les populations. Concernant l’électricité, un vaste chantier a été réalisé et un autre est en cours pour des postes de distribution de moyenne et basse tension. « L’objectif à travers ces opérations est d’améliorer l’alimentation électrique et lutter contre les coupures », a-t-il estimé. Répondant à une question relative aux énergies renouvelable, le PDG a rappelé que l’Algérie s’est engagée avec détermination sur la voie des énergies renouvelables pour des solutions durables, citant comme exemple l’exploitation de 340 MW depuis la centrale d’Adrar. Selon lui, le gouvernement prévoit le lancement de plusieurs projets solaires sur la période 2010-2030. Il a expliqué, dans ce cadre, qu’avec ces ambitieux projets des énergies renouvelables, le pays parviendra à concrétiser une nouvelle dynamique socioéconomique autour de ces énergies alternatives. Lors de sa visite dans la wilaya où il a procédé à l’inauguration des portes ouvertes sur Sonelgaz, au palais de la culture Abdelkrim-Dali, d’Imama, Guitouni a mis en exergue l’importance du rôle de l’agent de Sonelgaz dans l’opération de sensibilisation sur la consommation rationnelle de l’énergie. D’amples explications sur le secteur lui ont été fournies notamment concernant le nouveau système de consultation de la facture énergie sur internet. Guitouni a procédé à la mise en service du réseau de gaz au profit de 863 foyers au niveau la localité de Zenata. Ce projet a coûté 110 millions de dinars. Une opération similaire a été également enregistrée au niveau d’Ouled Betata (Ghazaouet) où 664 foyers ont été raccordés. 12 Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep doit sortir l'artillerie lourde (L’Expression) Les cours de l'or noir accusaient, hier, à Londres et à New York, en cours d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce d'une hausse des stocks US. Le marché veut plus que des décisions. Pour retrouver un niveau du prix du baril qui conviendrait aux économies des pays producteurs, à l'Algérie, qui souffrent de la dégringolade des cours de l'or noir, il faut du concret. Une décision choc. Aller certainement au-delà d'un gel de la production. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie qui ont annoncé leur intention de retrancher 750 000 barils du marché iront-ils plus loin? L'Opep sortira-t-elle l'artillerie lourde? Pas si sûr. D'autant plus que la concrétisation de cette mesure, qui a été prise à Alger le 28 septembre dernier en marge du 15ème Forum international de l'Energie, est encore en stand-by. Une situation qui a ouvert la porte à toutes sortes de spéculations, voire de rumeurs qui ont beaucoup plus servi à entraver la belle marche en avant du baril entamée à l'occasion du sommet de l'Opep qui s'est tenu dans la capitale algérienne. «Les prix du brut ont gagné six dollars depuis Alger, et maintenant les marchés attendent d'en savoir plus. Malgré le scepticisme des investisseurs, il est difficile de parier contre l'Arabie saoudite», indique Michael Wittner, analyste à la Société Générale. La décision d'Alger s'est retrouvée, contre son gré, au centre du débat concernant sa faisabilité. La question de savoir qui supportera le retrait des 750.000 barils par jour s'est imposé., l'Iran, la Libye et le Nigéria étant exemptés. L'Irak a demandé à son tour d'en être dispensé, pour qu'elle puisse financer la guerre qu'elle mène contre Daesh. «L'Irak, un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a affirmé vouloir être dispensé de participer aux coupes prévues par l'accord du cartel car le pays est en lutte contre l'Etat islamique», note Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Se pose donc la question de savoir qui supportera le gel de la production. Pour certains experts la réponse coule de source. «Il devient de plus en plus clair que l'Arabie saoudite, accompagnée des Emirats arabes unis et du Koweït, devront procéder à la majorité des coupes si l'accord veut avoir une chance de se matérialiser», concluait M. Lawler. Rappelons que le chef de file de l'Opep, qui est frappé de plein fouet par la chute des prix du brut a montré de réelles dispositions pour rééquilibrer le marché et par ricochet, redresser les cours. Il faudra pour cela sortir la grosse artillerie. Car le marché demeure très sensible aux chiffres hebdomadaires du département américain de l'Energie. Certains mercredis (jour de publication des statistiques du Doe) se transforment en cauchemars. C'était le cas hier. Du moins jusqu'à l'heure où nous mettions sous presse. Les cours de l'or noir accusaient, à Londres et à New York en cours d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en 13 oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce d'une hausse des stocks US. Vers 11h00, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi. Un peu plus tard aux environs de 13h20, le prix du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, perdait 79 cents à 49,17 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre. Après avoir fait part de son intention de se joindre à une éventuelle réduction de la production de pétrole, la Russie semble souffler le chaud et le froid. Il n'y aura pas de réduction volontaire de la production des pays non membres de l'Opep. «Même la Russie (...) n'y est pas prête, comme l'a fait comprendre un envoyé russe à nouveau mardi», ont rapporté les experts du second groupe bancaire allemand Commerzbank. Info ou intox. On ne tardera pas à le savoir. Les Russes doivent participer le 30 octobre à une réunion de l'Opep. Il se pourrait que l'organisation tire une nouvelle salve à cette occasion. Façon de dire qu'elle n'a pas grillé toutes ses cartouches. M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent garantir l'encadrement humain» (El Moudjahid) Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a souligné l'impératif, pour les entreprises chinoises, de doter les projets qui leur sont confiés de l'encadrement humain nécessaire, indique un communiqué du ministère. M. Tebboune, qui a reçu, au siège de son département ministériel, l'ambassadeur de Chine à Alger, a échangé les vues avec le diplomate chinois sur les moyens de renforcer les moyens qui permettent aux entreprises de son pays de mettre en œuvre toutes leurs capacités matérielles et technologiques pour la réalisation des différents programmes de logement. Les deux pays œuvrent à approfondir leur coopération bilatérale au mieux de leurs intérêts mutuels, souligne la même source. Lors de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis exceptionnels réalisés au titre des relations bilatérales dans différents domaines, l'ambassadeur de Chine a exprimé la disposition de son pays à encourager les entreprises chinoises d'investissement et à promouvoir la coopération bilatérale. M. Tebboune a salué la coopération chinoise et les relations qui unissent les deux pays amis. Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership (Le Temps) 14 Profitant des garanties que lui a accordées le gouvernement, notamment la clause d'exclusivité, le constructeur français Renault s'est emparé au cours des trois trimestres de 2016 de 63,1% des parts du marché automobile en Algérie. Selon un rapport diffusé hier sur le chiffre d'affaires et les parts de marché de la marque au losange, il ressort que le groupe a réalisé de bons résultats un peu partout dans le monde et notamment dans notre pays. En Algérie, relève le rapport, le marché reste contraint par la réglementation actuelle sur les quotas d'importations. Dans ce contexte, la marque Renault conforte son leadership dans le pays avec une part de marché de 63,1%, en hausse de 29,2 points. Le top 3 des véhicules les plus vendus sont Symbol et Sandero produits dans l'usine d'Oran, et Logan. Outre l'Algérie, le groupe français confirme sa bonne santé dans toutes les régions du monde en continuant à gagner des parts de marché au troisième trimestre. Dans un marché automobile mondial en hausse de 5%, les immatriculations du Groupe Renault sont en croissance de 16% à 721.741 unités. La part de marché du Groupe est en hausse de 0,3 point à 3,3%. Le Groupe continue de bénéficier du renouvellement de sa gamme sur un marché européen dynamique (+5,3%). Ses immatriculations progressent de 11,3% pour une part de marché de 9,5% (+0,5 point). Performances à l'international La marque Renault y enregistre une croissance de 8,1% soutenue par le succès des nouveaux modèles Megane, Kadjar, Espace et Talisman. Clio 4 demeure le deuxième véhicule le plus vendu en Europe et Captur le premier crossover de sa catégorie. En Europe, sur le segment des véhicules électriques, la part de marché de Renault atteint 20,8% au troisième trimestre et Zoe enregistre une croissance de 22,4%. La marque Dacia enregistre une progression de 22,1% grâce notamment à la performance de Sandero Stepway et Duster. En France, le Groupe surperforme le marché avec des immatriculations en hausse de 3,9% sur le trimestre à 123.000 véhicules. Le Groupe place cinq véhicules dans le top 10 des véhicules particuliers les plus vendus au cumul à fin septembre, avec Clio 4 en tête des ventes et Captur leader de son segment. Sandero reste le véhicule le plus vendu sur le canal des particuliers au cumul et sur le trimestre. A l'international, malgré les turbulences rencontrées sur les marchés brésilien, russe et algérien, les ventes du Groupe progressent de 21,5 % au troisième trimestre. La part de marché du Groupe augmente dans chacune des régions. Dans la région Afrique, Moyen-Orient, Inde, les immatriculations du groupe sont en hausse de 85%, pour une part de marché de 6,4% (+2,7 points). En Iran, le Groupe confirme la tendance du premier semestre 2016 avec des livraisons en hausse de 135,5%, grâce au succès de Logan et Sandero. Le Groupe voit sa part de marché augmenter de 2,9 points à 15 9,6%. En Inde, sur un marché en progression de 17%, Renault a multiplié par sept ses immatriculations grâce au succès de Kwid. 82 771 Kwid ont été immatriculés depuis le début de l'année, dont 34 350 sur ce seul troisième trimestre. Au Maghreb, sur un marché en baisse de 15%, les ventes du Groupe augmentent de 13,6%. La part de marché augmente de 10,6 points pour atteindre le niveau record de 42,2%. IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier ) 2017 (El Moudjahid L'usine de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, prévue à Bouira, en partenariat avec le groupe algérien IVAL, entrera en production en janvier 2017, a-t-on appris auprès de la direction marketing et communication du groupe. Une annonce qui intervient à quelques jours de la mise en garde envoyée par le ministère du Commerce à la direction des concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas manifesté leur intention de présenter un projet d’investissement industriel ou semiindustriel. Avec un rythme très élevé, la procédure d’installation et de mise en œuvre du projet d’usine d’assemblage des véhicules IVECO du groupe IVAL entame sa dernière ligne droite pour devenir une réalité, dans un premier temps dans la wilaya de Boumerdès. Après plusieurs phases théoriques essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et négociations ont eu lieu avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes de vitesse (notamment ZF), de constructeurs de batteries, etc. Une stratégie qui devra permettre d’atteindre le taux d’intégration de 43%, comme l’exige la loi pour les cinq premières années. De ce fait, les procédures d’assemblage et l’évolution progressive du taux d’intégration passeront par une période de 5 ans, et au bout de la cinquième année, l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé qui lui permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et des produits locaux qui pourront se substituer aux importations : sièges, rétroviseurs, tableaux de bord... Les différentes études de sol et la viabilisation de la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El-Berdi, dans la wilaya de Bouira, prendront un peu plus de temps que prévu. IVAL a mis alors en application une alternative afin de respecter ces engagements d’investissements et répondre du coup aux attentes de sa clientèles et partenaires. Il a été décidé, comme première étape, l’installation de cette unité de montage dans la commune d’Ouled Hadadj (wilaya de Boumerdès), avant la fin de cette année, et l’entame, par la suite, du montage du modèle IVECO New Daily, dès le début de 2017. Cette chaîne de production aura une capacité allant de 600 à 800 véhicules/an, et cet emplacement sera orienté vers l’expérimentation et l’apprentissage professionnel des 16 techniques de montage de véhicules, en attendant la réception du projet final à Bouira, durant le premier semestre de 2017, qui devra avoir une capacité de production de 1.000 à 1.500 véhicules par an. Dans l’usine de Bouira, qui sera construite sur une assiette de 100.000 m2, IVAL devrait produire 1.500 véhicules, la première année, et le double dans deux ans. L’opérateur économique algérien prévoit d’atteindre 4.500 à 5.000 véhicules utilitaires dans les trois années suivant la mise en marche de l’usine. Il faut rappeler que cette usine produira trois modèles, où la référence est le «New Daily», un camion léger (PTAC de 3,5 à 7 tonnes), proposé sous format «châssis cab», un peu l’utilitaire à tout faire. L’usine devrait produire 1.500 unités de ce modèle, et ce dès la 2e année, puis monterait régulièrement en cadence. Grâce aux carrossiers locaux, il pourra être proposé selon toutes les variantes : chambre froide, plateau, benne, etc. L’usine produira également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 tonnes) et Trakker (PTAC de 19 à 100 tonnes), déjà commercialisées en Algérie. À propos de la future usine d’assemblage, Mohamed Bairi, PDG du groupe IVAL, avait indiqué qu’en plus de l’unité de montage, «l’usine aura également une unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux exigences du ministère de l’Industrie et des Mines», en relevant que «plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous accompagner». Et d’ajouter que certains des sous-traitants, spécialisés dans les pneumatiques, les batteries et la carrosserie, sont «en contact avec l’équipe d’Iveco». Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du Guide de l'exportateur algérien (L’Expression) Il sera disponible en 2017 et devra encourager et faciliter ce type d'exportation. Le guide de l'exportateur sera publié et distribué gracieusement en 2017 par la direction générale des douanes. Cet ouvrage est édité dans le but d'encourager et de faciliter les exportations hors hydrocarbures, a annoncé à partir de Béchar le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar. Ce document résume et détaille l'ensemble des étapes des procédures douanières nécessaires pour l'exportation des différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques nationaux a précisé le DG des douanes, à l'issue de sa visite de travail mardi dans la wilaya de Béchar. Constituant une contribution concrète et pratique de l'administration douanière au développement de l'économie nationale, ce guide permettra de vulgariser la réglementation en matière d'activités d'exportation et facilitera la professionnalisation de ce type d'activités économiques. Il constituera également un outil d'encouragement et d'incitation aux 17 activités de production et d'exportation des diverses productions nationales, a souligné Bentahar. Il a été procédé dernièrement à l'établissement à Biskra des procédures douanières in-situ à un exportateur de dattes vers l'étranger, permettant ainsi aux équipes douanières de réaliser les différents actes douaniers pour faciliter l'acheminement du produit directement vers le port d'exportation. Au titre des mesures de facilitation et de promotion des exportations hors hydrocarbures, un certain train de mesures de facilitation a été mis en branle a fait savoir, Bentahar. Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter (L’Expression) «Le métier d'exportateur n'est pas une lubie d'un commerçant voulant gagner une fortune en un tour de vis, encore moins celle d'un scientifique voulant simplement mettre ses savoirs théoriques à l'épreuve du terrain. Il est question pour lui d'un métier stratégique.» L'exportation représente le parent pauvre de l'économie nationale. En plus de la faiblesse de l'offre exportable, l'acte d'exporter est un exercice si difficile que les plus faibles se lassent parfois aux toutes premières opérations et les plus dynamiques et les plus forts continuent à résister avec l'espoir qu'un jour «des mesures d'encouragement et de facilitation viennent à leur secours». C'est le cas de Lounès Hami, patron d'une petite entreprise spécialisée dans l'exportation de fruits et légumes frais. Chercheur en économie internationale, M.Hami a voulu mettre son savoir théorique à l'épreuve du terrain. La surprise est grande selon lui. Non pas que les savoirs qu'il a acquis à l'université ne tiennent pas la route, mais le terrain algérien est semé de tant d'embûches qu'il n'est toujours pas possible de trouver une adéquation entre la rationalité scientifique et la complexité du terrain. «Exporter est un défi pour moi. Dans la famille, quand des parents établis en France viennent pour passer des vacances en Kabylie, ils n'arrêtent pas de dire que nous avions des fruits et des légumes nettement mieux que ceux vendus en France. J'ai donc eu l'idée d'exporter les légumes et les fruits frais. J'ai donc créé Adam Golden Export et j'ai commencé à exporter les dattes vers la France après avoir déniché des clients par le biais de quelques relations familiales. C'était tellement passionnant que, au départ, je ne m'intéressais pas particulièrement aux problèmes rencontrés et je ne me rendais pas 18 compte des pertes que j'enregistrais à cause de ces problèmes. Mais, après quelques opérations, j'ai commencé à analyser de très près mes comptes, mes opérations et j'ai constaté qu'en vérité, je ne faisais que renouveler mon capital. En termes de rentabilité, mes opérations n'étaient pas très intéressantes,» nous avoue-t-il. Néanmoins, malgré la rentabilité très discutable du métier d'exportateur, Lounès Hami compte s'y accrocher. «Exporter est difficile. En Algérie, nous avons des problèmes, mais pas ceux que tous les exportateurs rencontrent plutôt d'autres: des problèmes liées à la bureaucratie, à la réglementation des changes, aux coûts élevés de certains services, etc. Ces problèmes ont été identifiés mais le gouvernement ne veut pas les régler. C'est terrible. Or, je n'ai nullement l'intention de renoncer. La crise et les décisions qu'elle fera potentiellement prendre au gouvernement me rassurent quant à l'avenir», indique-t-il avant de détailler les obstacles auxquels il fait face. «Il existe au moins quatre problèmes principaux qui entravent l'acte d'exporter et mettent l'exportateur dans des situations parfois décourageantes. D'abord, il y a la réglementation des changes qui pose problème. On ne verse que 20% en devises de la totalité des exportations, à l'exportateur, alors qu'il en est la principale source et qu'il en a besoin pour financer le développement de son entreprise. Ensuite, il y a le coût du transport qui est trop élevé. On paye entre 35 et 40 DA le kilogramme entre l'Algérie et la France. Ce coût nous rend beaucoup moins compétitifs par rapport à nos voisins marocains et tunisiens. Le troisième obstacle, c'est la bureaucratie qui, en plus de la perturbation permanente du processus d'exportation à travers des intrusions imprévues et imprévisibles, provoque des retards qui sont parfois sensiblement préjudiciables pour l'exportateur. Par exemple, l'exportation des légumes frais doit être très rapide parce que ceux-ci peuvent se faner en cas de retard. J'ai à trois reprises jeté plusieurs quintaux de fruits à cause des lenteurs bureaucratiques qui plus est sont injustifiées. Ceci sans parler des weekends des jours fériés qui sont systématiquement déduits du calendrier de l'exportateur. Le quatrième point, c'est le financement. En effet, un exportateur, pour être sûr de pouvoir satisfaire ses commandes, doit avoir des stocks de marchandises à la hauteur des commandes potentielles. Or, pour ce faire, il faut un énorme capital qui n'est pas forcément disponible chez l'exportateur. Et les banques, par je ne sais quelle logique, refusent de financer ce genre d'opération», estime Lounès Hami. De plus, sur ce dernier point, il constate qu'il existe une sorte de mépris de l'acte de commercer de la part de certains banquiers qui font mine de sacraliser la production au détriment du commerce». «Certains banquiers regardent les commerçants comme s'ils étaient des truands. Après des décennies de bazar, certains banquiers zélés semblent avoir découvert les vertus de la production et font mine de la sacraliser en méprisant le commerce. Pourtant, sans le commerçant, le producteur ne vaut rien. Le commerce est un métier à part entière et aussi bien les banquiers que les administrateurs doivent apprendre à le respecter», tonne-t-il en se disant ne pas comprendre l'incapacité des pouvoirs publics à mettre en place un système d'exportation complet, flexible et cohérent tout en dissertant à 19 longueur de discours. Ainsi, malgré les gros problèmes auxquels il fait face, Lounès Hami considère que le métier d'exportateur n'est pas une lubie d'un commerçant voulant gagner des fortunes en un tour de vis, encore moins celle d'un scientifique voulant simplement mettre ses savoirs théoriques à l'épreuve du terrain. Il est question pour lui d'un métier stratégique qui est seul à même de permettre à l'Algérie de respirer et à notre économie de se développer. «Il faut développer le commerce national et international», recommande-t-il. En outre, Lounès Hami recommande de ne pas focaliser l'attention sur les grands exportateurs puisque, de toute façon, eux, ont les moyens de régler leurs problèmes, mais pas de s'intéresser à cette multitude de petits exportateurs qui essaient d'avancer, qui peuvent devenir grands et qui, dans tous les cas, représentent, tous ensemble, un volume d'exportation assez appréciable. Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets (Horizons) Le Forum national de l’innovation et des perspectives économiques (Fnipe) a reçu depuis sa création, en janvier 2016, pas moins de 47 projets, a indiqué, hier à Skikda, son président-directeur général, Hicham Saïdi. En marge d’une journée d’étude sur l’industrie pétrochimique, Saïdi a indiqué que 23 de ces projets seront prochainement concrétisés dans le cadre de la contribution du Fnipe à la dynamisation du développement économique par le soutien aux innovateurs. Le Fnipe œuvre à l’encouragement de l’entrepreneuriat et des initiatives innovatrices en coordination avec les ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a encore indiqué son PDG qui a mis l’accent sur la mission du Fnipe d’accompagner les entreprises, au titre du programme public de leur mise à niveau, afin d’en améliorer les performances et de développer les secteurs économiques non pétroliers. De son côté, le directeur de l’industrie et des mines de Skikda, Fayçal Hebba, a invité les industriels à contribuer d’une manière efficace, organisée et durable à l’acquisition des technologies par notamment l’adoption de stratégies qui garantissent « la pérennité » de leurs produits. Il a également noté que cette rencontre intervient après celles de Sidi Bel-Abbès et d’Annaba dans le cadre de la préparation du 2e Fnipe prévu le 24 novembre prochain à 20 Alger, sous slogan « De l’économie rentière à l’économie du savoir ». Le Pr Nadia Chettab, de l’université d’Annaba, a estimé que l’Algérie est en retard dans le domaine de la pétrochimie et doit, selon elle, pour se rattraper, « ouvrir la voie à l’innovation qui représente la locomotive du secteur ». En marge de la rencontre, le Fnipe a annoncé son « adoption » du projet d’Imad Eddine Madani, de l’université Ziane-Achour de Djelfa, qui a mis au point un logiciel capable de calculer avec précision les concentrations chimiques dans divers produits. Madani ambitionne de breveter son logiciel qui, selon lui, est « unique en son genre ». Djezzy lance un concours de la meilleure startup algérienne (Algérie Patriotique) «Djezzy, leader des technologies de communications mobiles, se joint à IN-tuition Group pour accueillir le samedi 29 octobre prochain, à l’hôtel Sofitel, la prestigieuse compétition de startups technologiques SeedStars World et ce pour la seconde année consécutive», annonce l’opérateur dans un communiqué parvenu à la rédaction. A cette occasion, un concours mettra en compétition douze startups pour gagner le titre de la meilleure startup algérienne et représenter le pays au sommet mondial qui aura lieu en avril 2017 à Lausanne, en Suisse, précise l’opérateur qui indique que cet évènement final sera récompensé par un fonds d’investissement qui pourrait atteindre 1 million de dollars ainsi que d’autres gratifications à l’issue de cet important rendez-vous.La startup algérienne gagnante, cette année, sera également invitée au sommet régional Mena SeedStars à Bahreïn, en décembre prochain, pour des sessions de networking et de coaching.«A travers le soutien à cette initiative, Djezzy réaffirme sa volonté de contribuer à la création d’un écosystème et à l’émergence d’une économie digitale basée sur la connaissance et les startups technologiques», souligne l’opérateur. Banque/bourse/Assurance Le gouverneur de la Banque d Algérie à L’APN : «La création de bureaux de change n’est pas une priorité» (El Moudjahid) 21 «L’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure actuelle. Il n’est pas question de faire une convertibilité précoce du dinar», a affirmé M. Loukal dans sa réponse à une question d’un membre de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2017. Pour le gouverneur de la BA, les bureaux de change ne sont pas d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie. M. Loukal a rappelé, tout de même, qu’un nouveau règlement portant élargissement du change manuel, de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie, a été finalisé en mars dernier par le Conseil de la Monnaie et du Crédit. «Ce règlement est prêt, mais (personnellement) je pense qu’il n’aura aucune performance car nous n’avons pas un mouvement de flux suffisant (de touristes étrangers) pour que ces bureaux de change soient rentables», at-il estimé. Pour rappel, l’instruction d’avril 1997, régissant l’activité des bureaux de change, définit le change manuel comme «toute opération d’achat et/ou de vente de billets de banque et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale». Depuis cette date, 46 bureaux de change ont été agréés dont 27 ont fait l’objet d’annulation pour non ouverture de bureaux et 13 autres ont été institués mais annulés à la demande des bénéficiaires, selon les précisions de M. Loukal. Quant au reste, soit six bureaux de change, ils sont opérationnels actuellement mais enregistrent un rendement très limité en raison du manque de touristes étrangers et des réticences des non résidents à utiliser le canal officiel, a-t-il expliqué. Pour lui, les agences bancaires, au nombre de 1.100 à travers le territoire national, jouent pleinement le rôle de ces bureaux. Interrogé sur une éventuelle augmentation de l’allocation devises pour les touristes algériens allant à l’étranger, M. Loukal a fait savoir que cette question n’était pas à l’ordre du jour, notamment dans ce contexte de crise financière marquée par une baisse des réserves de change du pays. Mais M. Loukal n’a pas écarté une possible révision à la hausse de cette allocation en 2017, en cas d’amélioration de la situation financière du pays. Pour rappel, l’instruction de l’année 1997, relative au droit de change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du droit de change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger à la contre-valeur en devises de 15.000 DA. 22 Plus de 5 milliards de dollars en circulation au Square Port Said (Algérie Eco) Il est cédé à 182,00 da, et s’achète à 181,00 da, c’est le taux de change informel de l’euro appliqué au square Port Said à Alger. Sur cette place, devenue une place financière connue de tous et qui résume à elle seule l’ampleur de l’économie parallèle, les cambistes s’alignent sur la chaussée à l’affut des clients, automobilistes et passants qu’ils hèlent à tue-tête en brandissant des liasses de billets en devises fortes. « Combien il vous faut monsieur, vous faites une affaire si vous achetez aujourd’hui, ça va remonter dans quelques jours, alors, que voulez vous échanger euro, dollar, livre sterling ? » nous aborde un cambiste dés notre arrivée aux abords du Square port Said. Telle est la triste réalité du système de change de devises en Algérie. Estimé à 5 milliards de dollars en circulation, le marché noir de la devise résiste à toutes les tentatives de son éradication, ou de sa mise en conformité. Et pour cause, il est fortement alimenté de différentes sources, même par le canal bancaire officiel, à travers les travailleurs à l’étranger qui touchent leur salaire en Algérie en euros, font leurs change tranquillement sur cette place connue. A cela s’ajoute, les retraités, les affairistes, les importateurs, et les occasionnels qui partent en voyage. C’est en réalité, ce qui fait la solidité de ce marché parallèle « la demande est constamment en hausse, les bureaux de change ne verront jamais le jour, tout le monde trouve son compte au square. Du petit citoyen qui a besoin d’acheter des médicaments, aux gros barons du conteneur, passant par les étudiants en quête de financement pour leurs études à l’étranger, et même, par les officiels qui prônent l’éradication du marché parallèle ! » nous confie Hassan, un cambiste convaincu. Ouverture des bureaux de change Officiellement, depuis 2015 plus de 40 bureaux de change ont été agrées, mais aucun n’est opérationnel aujourd’hui. Et pour cause, l’activité s’avère non rentable, et ce malgré le rehaussement du taux des commissions. A moins d’un alignement sur les cours pratiqués, ces bureaux n’ont aucune raison d’être, selon les observateurs. Ils estiment que cela va compliquer davantage la situation financière du pays, puisqu’ils travailleront à perte. Une batterie de mesures est proposée pour atténuer les effets de cette activité informelle sur l’économie nationale. Il s’agit en premier lieu d’augmenter l’allocation touristique, pour la porter à 500 euros, permettre aux étudiants d’utiliser le canal bancaire pour financer leurs études, et autoriser les compagnies d’assurances à prendre en charge les soins à l’étranger. Ceci étant, ces mesures sont restées inlassablement au stade de proposition Ce que pensent les experts Pour l’économiste et expert international, Mustapha Mekideche « on ne comprend pourquoi le texte relatif à l’ouverture des bureaux de change, 23 qui date de quelques années n’a pas été mis en place, au moment où il n’y avait de pression particulière sur nos réserves extérieurs, ni sur la balance des paiements, nous étions donc en situation d’aisance en matière d’équilibre extérieur. Par ailleurs, cette pratique était tolérée par la banque d’Algérie, car elle remplissait une tache sociale (médicament, études) mais dés lors que cela prend de l’ampleur, c’est à dire lorsqu’il s’agit de blanchiment d’argent et de fuite de capitaux, et notamment dans la conjoncture économique actuelle, il faut agir ». explique M.Mekideche, qui nous annonce en, la sortie de son livre « Résiliences et désordre de l’économie algérienne (une décennie de crise et de croissance molle, 2007/2016), pour le 31 de ce mois au salon du livre. Coopération Développement des nouvelles technologies : Bouchouareb et Ericsson s'entretiennent (Le Maghreb) Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a invité à Stockholm, la société suédoise Ericsson à contribuer au développement des filières industrielles liées à l'innovation et les technologies, dans le cadre de la démarche algérienne de diversification de l'économie. "Ericsson est un partenaire important. Il apporte des solutions concrètes à la volonté de l'Algérie de diversifier son économie pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, ce qui va nous permettre de chercher les croissances futures", a affirmé M. Bouchouareb lors d'une visite au site de cette compagnie suédoise spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication (TIC). Pour le ministre, les solutions proposées par les entreprises suédoises devraient permettre à l'Algérie "d'aller plus vite dans la coproduction aussi bien dans la mécanique que dans les nouvelles technologies". 24 "Ericsson est au cœur de ces problématiques", a-t-il dit. M. Bouchouareb qui a reçu des explications sur l'expertise d'Ericsson en matière de nouvelles technologies et leurs applications au service de l'industrie automobile, de l'énergie, des transports et des services publics, a invité les représentants de cette compagnie à renforcer leurs actions d'information sur les bienfaits de la numérisation de l'économie (e-économie) en collaboration avec les chercheurs algériens. Il a également mis l'accent sur la nécessité d'établir des partenariats entre Ericsson et les entreprises publiques algériennes dans le domaine de recherche-développement. Le ministre a, à cet effet, préconisé de miser dans une première étape sur l'industrie mécanique et les TIC avant d'élargir ces partenariats ensuite vers d'autres créneaux. En outre, Ericsson, partenaire à 35% de la Société industrielle des télécommunications (SITEL), vient de présenter au gouvernement algérien un programme de développement de cette entreprise visant à la transformer en une société dédiée exclusivement aux services TIC et à l'innovation. "L'idée est d'en faire un opérateur qui travaille pour tout l'environnement industriel et économique algérien en développant des solutions", a indiqué à l'APS le directeur général d'Ericsson Algérie, Yacine Zerrouki. "Il s'agit de faire de SITEL le pivot central de développement des groupes industriels publics en matière de solutions et services liés à l'innovation et aux nouvelles technologies", a-t-il précisé. Selon M. Zerrouki, ce programme soumis à l'approbation des pouvoirs publics prévoit de nouveaux investissements en matière de recrutement et de formation. En outre, M. Bouchouareb a visité le site de production du constructeur suédois Scania où il a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer la finalisation du projet de partenariat portant sur l'ouverture en Algérie d'une usine de montage de camions portant cette marque. Plus tôt dans la journée, le ministre s'est entretenu avec le secrétaire d'Etat suédois près du ministre de l'UE et du Commerce, Oscar Stenstom. M. Bouchouareb est à Stockholm depuis lundi pour une visite de travail de deux jours à la tête d'une délégation composée de hauts cadres de son département et des présidents du Forum des chefs d'entreprises (FCE), et la Chambre algérienne du commerce et de l'Industrie, respectivement Ali Haddad et Mohamed Laid Benamor. Pour rappel, une vingtaine d'entreprises suédoises activant notamment dans les TIC, la production pharmaceutique, l'énergie et l'industrie mécanique sont installées en Algérie. Messahel : «Un carrefour des investissements stratégiques» (La Nouvelle République) 25 Le forum d’investissements et d’affaires algéro-africain prévu en décembre prochain à Alger sera une opportunité pour développer les investissements hautement stratégiques et structurants, a déclaré, lundi soir à Alger, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel. En marge de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne et de la Journée des nations unies, le ministre a mis en exergue la politique extérieure de l’Algérie qui a «une dimension économique», rappelant que le forum d’affaires algéro-africain «ouvrira certainement des perspectives réelles à la densification des relations commerciales avec l’Afrique». Ce forum d’affaires vise non seulement à présenter les opportunités d’investissements existants en Algérie, mais aussi à développer davantage de partenariats pour la promotion des exportations algériennes vers le continent africain, notamment en ce qui concerne des filières telles que l’agro-alimentaire et le médicament. Par ailleurs, Messahel, qui s’exprimait sur la diplomatie économique du pays, a affirmé que celle-ci «a jeté les bases d’une stabilité macroéconomique qui permet à l’Algérie de résister et s’adapter aux échos récurrents des crises financières et pétrolières mondiales». Selon le ministre, «les efforts en cours se sont traduits par la mise en place de nouveaux instruments pour une mobilisation accrue de capitaux tant nationaux qu’internationaux pour faire de notre pays une nation émergente bénéficiant d’une meilleure intégration régionale, continentale et mondiale». A ce sujet, Messahel a souligné que ces mesures sont au cœur de la stratégie économique compétitive qui est mise en œuvre pour encourager l’investissement productif et ainsi élargir l’offre de biens et de services éligibles à répondre aux exigences du marché national et des marchés régionaux et internationaux. A ce titre, il a affirmé que «les efforts se poursuivent et s’intensifient pour valoriser pleinement l’atout que représente notre marché de l’investissement dans un contexte de conjoncture difficile et de transition laborieuse de l’économie mondiale vers un nouveau système où les nouvelles technologies seront dominantes». Selon le ministre, «ces efforts s’orienteront de plus en plus en direction de l’Afrique qui, par son fort potentiel de croissance, constitue la région du monde où le développement d’un partenariat global avec notre pays est des plus prometteurs», a-t-il encore ajouté. Par ailleurs, Messahel a relevé «la contribution fondamentale que les Nations unies ont apportée à l’aboutissement de quelques-unes des grandes initiatives économiques de portée mondiale auxquelles le nom et les efforts consentis par mon pays sont intimement associés ». De son côté, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué, en marge de cette cérémonie, que l’Algérie a atteint avant terme la majorité des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pour la période 2000-2015. «Le lancement, dès l’année 2000, de la mise en œuvre des OMD en Algérie a coïncidé avec une période de performances économiques et financières, mais surtout avec l’adoption d’une stratégie de développement qui s’est articulée autour de deux leviers principaux : la 26 croissance économique et le développement humain», a précisé Lamamra dans son intervention sur le rapport de l’Algérie 2015 sur les OMD, présenté à l’occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne et de la Journée des Nations unies. «Cette stratégie qui a bénéficié d’enveloppes financières colossales et d’un effort d’investissement sans précédent, a permis à l’Algérie d’atteindre, avant terme, la majorité des OMD, notamment ceux relatifs à l’éradication de la pauvreté, l’accès à l’éducation, la réduction de la mortalité infantile et maternelle et la promotion d’un environnement durable», a-t-il expliqué. Le rapport national sur la réalisation des OMD, qui couvre la période 20002015, synthétise «les réalisations considérables dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et sous son impulsion personnelle continue», a-t-il mentionné. Veille En 10 ans, les entreprises opérant en Afrique ont mobilisé 26,1 milliards $ sur le London Stock Exchange (Algérie Eco) Le London Stock Exchange a permis à des sociétés ayant leurs opérations en Afrique, de mobiliser 26,1 milliards $ en 10 ans. Le directeur général de la Bourse de Lagos, l’a annoncé lors d’une journée d'échanges, entre son institution et le marché financier britannique. Au total, ce sont 112 sociétés opérant en Afrique qui sont actuellement cotées sur le LSE. Les plus récentes introductions sont celles de l'égyptien Edita Food Industries (2 avril 2015) et du Nigérian Integrated Diagnostic Holding (6 mai 2015). En 2014, la bourse de Londres et celle de Lagos, ont signé un accord facilitant des doubles introductions sur les deux marchés. Le pétrolier Seplat Petroleum a été le premier à mobiliser des fonds (500 millions $) dans ce nouveau cadre. Avec seulement huit entreprises représentées, le Nigéria occupe la troisième place des sociétés africaines du LSE, derrière l'Egypte (11) et l'Afrique du sud (28). Nikhil Rathi, le directeur général de la bourse de Londres, a fait savoir que son organisation était bien placée pour soutenir le développement du marché des capitaux au Nigeria. 27 La bourse de Londres a aussi récemment signé des conventions avec le Casablanca Stock Exchange dans le cadre de sa stratégie visant à appuyer le développement du marché financier en Afrique. 28