Revue de presse

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Revue de presse
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Jeudi 27 Octobre 2016
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Lotissement Sylvain Fouratier
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SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de dollars malgré la
crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression) ............................................................. 4
Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie) ........................................................... 6
Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews) .................................... 7
Soulignant que la situation économique du pays est très difficile : ............................ 8
Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression) ............................................... 8
Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews) .................................. 9
Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie Patriotique) ..................... 10
Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de dollars (Algérie
Focus) ........................................................................................................................ 11
Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen : «L’augmentation des
tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à l’ordre du jour» (Horizons) .................... 12
Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep doit sortir l'artillerie
lourde (L’Expression) ............................................................................................... 13
M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent garantir
l'encadrement humain» (El Moudjahid).................................................................... 14
Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership (Le Temps) ....... 14
IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier 2017 (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 16
Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du Guide de
l'exportateur algérien (L’Expression) ....................................................................... 17
Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter (L’Expression) ... 18
Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets (Horizons) ........ 20
Djezzy lance un concours de la meilleure startup algérienne (Algérie Patriotique) . 21
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 21
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Le gouverneur de la Banque d Algérie à L’APN : «La création de bureaux de change
n’est pas une priorité» (El Moudjahid) ..................................................................... 21
Plus de 5 milliards de dollars en circulation au Square Port Said (Algérie Eco) ...... 23
Coopération ......................................................................................................................................................... 24
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Développement des nouvelles technologies : Bouchouareb et Ericsson
s'entretiennent (Le Maghreb) .................................................................................... 24
Messahel : «Un carrefour des investissements stratégiques» (La Nouvelle
République) ............................................................................................................... 25
Veille ..................................................................................................................................................................... 27
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En 10 ans, les entreprises opérant en Afrique ont mobilisé 26,1 milliards $ sur le
London Stock Exchange (Algérie Eco) .................................................................... 27
2
Synthèse
Les réserves de change ont nettement reculé et ont atteint à fin
septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars, note la presse.
Ces réserves ont enregistré une baisse de 7,1 milliards de dollars, par
rapport à leur niveau en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars,
a détaillé le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed
LOUKAL. Ce responsable, ajoute des quotidiens, a indiqué, par ailleurs,
que l’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure
actuelle. Pour le gouverneur de la BA, ces bureaux de change ne sont pas
d’une grande efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et
quand le flux touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie,
explique-t-on. A propos du
dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique affirmant que
le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions de suppression de la
retraite anticipée. Car, il s’agit de la pérennité de la Caisse nationale des
retraites et de la sauvegarde des emplois, a-t-il expliqué. Quant au climat
des affaires, le dernier rapport de la Banque Mondiale note que l’Algérie a
gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un score de
47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015. Une
amélioration qui traduit les efforts de l’Algérie dans la promotion et le
développement de la PME. Dans le même sillage, les exportateurs
bénéficieront en 2017 d’un guide de l'exportateur, édité par les douanes.
Cet ouvrage a pour objectif d'encourager et de faciliter les exportations
hors hydrocarbures. Ce document résume et détaille l'ensemble des
étapes des procédures douanières nécessaires pour l'exportation des
différents produits et marchandises, hors hydrocarbures, par les
opérateurs économiques nationaux, a précisé le DG des douanes.
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A la une
Les réserves de changes restent au-dessus de 121 milliards de
dollars malgré la crise : L'épreuve des chiffres (L’Expression)
Les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré la
force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus en
devises.
Le nouveau gouverneur de la Banque d'Algérie a passé, hier, son épreuve
du feu, devant les membres de la Commission finances de l'APN.
Mohamed Loukal a été convoqué pour expliciter le projet de loi de finances
2017. Dans l'exposé du haut fonctionnaire de l'Etat, il y a un chiffre qui
retient l'attention. Il s'agit de celui des réserves de changes qui ont atteint
à fin septembre dernier le niveau de 121,9 milliards de dollars. Ce chiffre
traduit une baisse de 7,1 milliards de dollars, par rapport au niveau de ces
réserves en juin dernier, estimées à 129 milliards de dollars. La tendance
baissière s'en trouve largement confirmée si l'on tient compte du chiffre
de la fin de l'année dernière qui était de 144 milliards de dollars. Cette
pente fait certainement perdre des places à l'Algérie, mais le pays
demeure en bonne place en matière de réserves de changes et le niveau
atteint à fin septembre 2016 est assez confortable, en comparaison avec
d'autres pays de même niveau de développement, à l'image du Maroc
dont les réserves ne dépassent pas les 24 milliards de dollars.
La bataille des chiffres entre le gouvernement algérien, à travers sa
Banque centrale et les institutions financières internationales,
représentées par la Banque mondiale, semble donner l'avantage à
l'Algérie qui, plus de deux ans après le choc pétrolier, demeure en position
de solvabilité plus qu'évidente et affiche un niveau d'endettement
historiquement bas, toujours en comparaison avec le Maroc, pour ne pas
le citer, et dont la dette extérieure s'élève à plus de 30 milliards de
dollars.
Ainsi, les principaux indicateurs financiers du pays restent au vert, malgré
la force du choc qui a fait perdre à l'Algérie plus de 50% de ses revenus
en devise. Une situation qui prédisait un avenir immédiat problématique,
n'était-ce les mesures stratégiques prises dans le milieu des années 2000.
Le désendettement et la mise en place d'un Fonds de régulation des
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recettes fiscales des hydrocarbures auront été le filet salvateur qui a
permis à l'économie nationale de réaliser de la croissance au moment où
beaucoup d'autres pays producteurs de pétrole ont sombré dans la
croissance négative avec une inflation à deux chiffres. Cela est un fait
incontestable aujourd'hui. Pourtant, à l'éclatement de la crise financière,
beaucoup d' «observateurs» ne donnaient pas cher du pays et prévoyaient
une cascade de mauvaises performances à tous les niveaux, lors de
l'exercice 2015. Mais les coupes apportées dans les importations, qu'on
disait pénalisantes pour la dynamique économique n'ont pas affaibli
l'économie nationale qui continuait à croître. On prédisait une année 2016
explosive, avec des conflits sociaux, des déficits à la pelle, une inflation
galopante et un chômage en hausse exponentiel. Il s'est avéré que pour
tous ces indicateurs importants de la scène socioéconomique, l'Algérie a
réalisé des performances remarquables. L'inflation est restée en dessous
de 5%, le déficit commercial n'a pas explosé, grâce notamment à une
facture d'importation toujours en baisse. Quant au chômage, à la surprise
de tous, le taux est tombé sous les 10%, à 9,9%. Ces chiffres traduisent
clairement une dynamique économique soutenue par un secteur privé plus
entreprenant qu'attendu et la pertinence d'une loi de finances 2016, qui
s'est révélée très efficace, puisque tous les objectifs sont jusque-là
atteints et même mieux. La Banque mondiale et le FMI ont revu à la
hausse la croissance du PIB qui devrait frôler les 4% pour 2016, avec, en
prime, des perspectives véritablement positives à partir de 2019.
Il faut dire que ces derniers mois, la quasi-totalité des institutions et
organisations internationales et régionales versées dans le suivi des
performances économiques, reconnaissent implicitement leur mauvais
jugement émis à l'été 2014. Le classement de l'Algérie dans le Doing
Business en progression de 7 points, pour la première fois depuis le début
de la notation de l'Algérie est la dernière reconnaissance en date de la
bonne gestion de la crise par le gouvernement.
Il reste que 2017 sera tout de même une année difficile, d'abord parce
que l'Algérie a perdu le filet qui avait amorti les effets de la crise, ensuite
parce que la locomotive économique ne pourra plus être la commande
publique et enfin, en raison de la sempiternelle incertitude des prix du
pétrole. Mais face à ces prévisions, il y a un important portefeuille de
grands projets d'investissement dédiés à la réduction de la facture
d'importation, une ébauche de la filière commerciale à l'exportation et une
sérieuse opportunité d'attirer des IDE.
Ces trois aspects feront l'essentiel du déploiement du gouvernement dans
le courant de l'année prochaine, appuyé par une loi de finances qui
ambitionne de poursuivre la croissance du PIB. Très peu d'experts «osent»
démentir les rapports positifs de la BM et du FMI. C'est déjà une première
victoire. La vraie et grande victoire, on la verra dans dix ou quinze ans,
lorsque tout le dispositif mis en place aura produit ses fruits. L'économie
sera réellement diversifiée et les exportations aussi.
5
Le prix de l’entêtement (Le Temps d’Algérie)
Il ne nous reste plus que 121,9 milliards de dollars dans les caisses. C'est
le gouverneur de la Banque d'Algérie qui nous l'a certifié hier via la
commission des finances et du budget de l'APN, qui l'a auditionné dans le
cadre de l'examen du projet de loi de finances 2017. A vrai dire, nous
savons tous que ce bas de laine est en train de fondre comme neige au
soleil et que le gouvernement tente juste de réchauffer par un plan de
com', il faut le dire, pas très performant et encore moins convainquant.
Cette même Banque d'Algérie s'était empressée, l'été dernier, de crier à
«l'alarmisme» de la Banque mondiale (BM) qui, elle, avait, dans son
rapport sur la région Mena, conclu que les réserves de change algériennes
allait dévisser à hauteur de 60 milliards de dollars en 2018. «Ces
prévisions ne reposent pas sur des hypothèses probantes», avait répliqué
l'institution dirigée par Mohamed Loukal.
La BA a cru devoir voler au secours politique du Premier ministre qui a
engagé sa parole devant la tripartite, de ce que les réserves de change
algériennes ne baisseront pas «sous le seuil des 100 milliards de dollars».
Sellal avait rassuré que «nous avons étudié la situation et jusqu'à 2019».
A la bonne heure ! Sauf que cette assurance s'apparente à un cautère sur
une jambe de bois. Elle n'a pas résisté plus de deux mois pour être
démentie par les chiffres de… la Banque d'Algérie !
Eh oui, l'Algérie a perdu pas moins de 7 milliards de dollars de ses
économies en trois mois ! D'un solde de 129 milliards de dollars à fin juin
2016, elle est passée à 121,9 milliards à fin septembre. A cette cadence,
le matelas risque de s'assécher encore de près de 10 milliards de dollars
avant la fin de l'année. Les chiffres sont, hélas, têtus et ne sont pas sujets
à manipulation, a fortiori quand ils sont adossés à un tableau de bord
économique où tout clignote au rouge (déficit commercial, déficit de la
balance des payements, hausse des importations…).
On aurait aimé que la belle assurance de Sellal soit fondée, et que le
démenti de la Banque d'Algérie à la BM soit étayé et chiffré. C'est que les
calculs économiques et financiers n'obéissent pas aux mêmes critères que
les stratégies politiques.
A la place de ce discours lénifiant, qui plus est décalé de la réalité, le
gouvernement aurait été mieux inspiré de «dire la vérité au peuple»,
comme le répète à chaque fois et à juste titre le président de la
République. La pilule a plus de chance de passer, en effet.
Vous pouvez mentir sur le nombre de logements à construire, ou de
chemins de fer à ouvrir mais jamais sur le solde d'argent qui vous restera
dans les caisses. Surtout quand vous maintenez, contre toute logique
prudentielle en temps de crise, une spirale dépensière semblable à celle
des années fastes du baril qui explosait au-delà de 100 dollars. Cela n'a
rien d'une stratégie de gestion de crise. C'est juste une machine à
produire du discours soporifique destiné à rassurer quand il fallait plutôt
opérer urgemment des réformes profondes et hardies que dicte notre
contexte.
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Parce que, à ce rythme, le gouvernement Sellal risque de collectionner
encore de mauvaises notes, et recevoir les vrais chiffres comme un
terrible boomerang d'un grave défaut de prévision. On ne répétera jamais
assez cet inusable axiome politique : «Gouverner c'est prévoir», et sur ce
coup-là, l'Exécutif s'est planté. Lourdement. Diaboliser le recours à
l'endettement étranger, hésiter à revoir le système inique des
subventions, traîner la patte dans la nécessaire réduction du train de vie
de l'Etat, casser le tabou de la sacro-sainte règle du 51-49, nettoyer au
Karcher l'environnement des affaires, sont autant de chantiers que le
gouvernement doit ouvrir sans délai. Les experts lui avaient pourtant
prescrit l'ordonnance, il y a près d'une année.
Mais il faut croire que les considérations politiques et politiciennes ont pris
le dessus sur le souci de l'efficacité économique. Et à quelques mois des
élections législatives, il n'est pas sûr que le gouvernement Sellal, hanté
par les mouvements sociaux, puisse avoir suffisamment de courage pour
secouer le cocotier. Or, l’équation aujourd'hui, avec le tarissement du
fonds de régulation des recettes (FRR) et, désormais, des réserves de
change, se pose en ces termes : s'adapter ou disparaître. Le prix de
l'entêtement risque d'être chèrement payé.
Retraite anticipée : le gouvernement inflexible (L’Econews)
La décision est irrévocable. Et le Premier ministre l’a confirmée
aujourd’hui au Palais des expositions à l’occasion de l’inauguration du
Salon international du livre d’Alger (SILA).
Réagissant ainsi pour la première fois à la contestation des syndicats
autonomes de la Fonction publique, lesquels se déclarent déterminés à en
découdre avec l’abrogation du départ à la retraite sans condition d’âge.
Abdelmalek Sella a indiqué que des rencontres seront organisées avec les
partenaires sociaux et les syndicats pour examiner de plus près le dossier.
Mais il n’a pas pour autant laisser entendre qu’il y aurait une quelconque
concession sur le sujet. Précisant par là même qu’il fallait absolument
dépasser l’étape des remous car il y va de la pérennité de la CNR qui
connaît un grave déficit depuis trois ans. Il expliquera qu’auparavant 7
salariés cotisaient pour 1 retraité. La donne s’est carrément inversée
passant à 3 cotisants pour un retraité. C’est ce qui a fait que le déficit de
la CNR se soit creusé.
Des arguments avancés auparavant par le ministre du Travail et la
ministre de l’Education rejetés en bloc par les syndicats qui ont déjà
débrayé pendant 4 jours par intermittence (les 17 et 18 octobre, puis les
24 et 25 octobre). Ils ne comptent pas s’arrêter là et se déclarent prêt à
décréter une grève ouverte après les vacances d’hiver (deux jours). Une
réunion des représentants des 13 syndicats est prévue demain pour
trancher la question. En somme, le bras de fer est engagé entre les deux
parties.
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Soulignant que la situation économique du pays est très difficile :
Sellal appelle les syndicats à la raison (L’Expression)
Evoquant le dossier des retraites, le Premier ministre a été catégorique
affirmant que le gouvernement ne reculera pas sur ses décisions.
La retraite anticipée ou la suppression d'emplois! Le Premier ministre
explique que le gouvernement n'a plus le choix: c'est l'un ou l'autre!
En effet, Abdelmalek Sellal qui a inauguré, hier après-midi au Palais des
expositions (Pins maritimes, Alger), le 21e Salon international du livre
d'Alger (Sila) en a profité pour lancer des messages d'apaisement au front
social qui est en pleine ébullition. D'emblée, il fait savoir que le
gouvernement ne reculera pas dans sa décision de suppression de la
retraite anticipée. «Ce n'est pas deux ans de plus qui vont faire mal aux
travailleurs», a-t-il lancé non sans expliquer que par contre, ces deux ans
de moins vont faire mal au pays et par ricochet aux travailleurs. «Notre
objectif est de sauver les postes d'emplois. Si la situation reste comme
elle est, on sera obligé de supprimer des postes d'emplois», a-t-il fait
savoir avant de donner plus d'explications. «La Caisse nationale des
retraites (CNR) est dans le rouge depuis trois ans. C'est l'Etat qui est venu
à son secours, mais on n'a plus les moyens de renflouer ses caisses. La
retraite anticipée risque d'emporter tout le système de retraite et même
des postes d'emplois avec», fait-il savoir. «La retraite anticipée a été
instaurée dans les années 1990, la conjoncture était tout autre. Il s'agit
d'une disposition décidée dans le cadre des réformes structurelles
imposées par le Fonds monétaire international (FMI) à l'Algérie dans les
années 1990, pour atténuer les effets de la crise économique», a-t-il
rappelé. «Mais il faut savoir qu'à l'époque, on avait sept travailleurs pour
un retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois à cotiser pour chaque
pensionné», a-t-il poursuivi pour montrer le casse-tête du financement du
système de retraite avec un nombre de cotisants qui est largement en
baisse. Pour Sellal donc, on n'a plus le choix pour sauver nos emplois et
notre retraite future: il faut travailler plus! Néanmoins, il tient à souligner
la flexibilité du gouvernement quant à cette question en épargnant les
métiers pénibles de la suppression de cette mesure. «On est
compréhensible. On ne va quand même pas obliger un soudeur dans les
chantiers du sud du pays à travailler plus. On élaborera une liste des
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métiers pénibles qui seront épargnés par cette mesure», a-t-il assuré.
«Les syndicats représentant chaque secteur vont se réunir avec leur
tutelle pour élaborer ensemble cette liste», a-t-il ajouté sans donner de
«timing» sur sa publication. En parlant justement des syndicats, le chef de
l'Exécutif a tenu a leur envoyer un message fort, particulièrement
l'intersyndicale qui est entrée en grève illimitée. «On n'a aucun problème
avec les syndicats. On a toujours dialogué avec eux et le dialogue est
toujours ouvert», a certifié un Sellal avec la forme des grands jours. «On
a dialogué avec les syndicats. On le fait toujours. C'est vrai que ce n'est
pas avec tous les syndicats, mais les plus représentatifs comme cela se
fait partout dans le monde», a-t-il souligné avant d'appeler les syndicats
grévistes à la sagesse. «Le pays traverse une crise économique. On va
terminer 2016 juste, juste. On a les moyens de commencer 2017, mais ça
sera aussi serré. Les finances publiques sont serrées. Il ne faut pas trop
en demander tant que la situation ne sera pas stabilisée», insiste-t-il. «Il
faut savoir que l'argent que l'on consacre aux transferts sociaux est l'un
des plus importants de par le monde», précise-t-il. «On est à la limite, on
ne peut ajouter plus...», conclut-il d'un air inquiet.
Publicité sur Internet
Ça passera désormais par l'Anep
Le Premier ministre a profité de sa visite du stand de l'Entreprise nationale
de communication, d'édition et de publicité (Anep) pour la charger d'une
nouvelle mission. Il s'agit tout simplement de la publicité sur Internet.
«Vous devez prendre en charge la publicité sur Internet. On a interdit aux
entreprises de le faire à partir de l'étranger, vous devez prendre le relais»,
a-t-il demandé. «Mettez en place une régie numérique», a-t-il lancé aux
responsables de cette agence étatique de communication.
Les responsables de l'Anep lui ont fièrement rétorqué qu'ils avaient les
moyens de répondre à ce besoin. En ce mois d'octobre, le gouvernement
avait publié une note où il interdit aux annonceurs algériens, publics et
privés, de faire de la publicité sur Internet, notamment sur le réseau
social Facebook et l'outil «AdWords» de Google. La reponse sereine de
l'Anep semble-t-il a rassuré le chef de l'Exécutif qui s'intéresse de plus en
plus au numérique en le voyant comme une ressource importante pour le
pays. «On mise sur l'industrie numérique et celle du savoir pour sortir le
pays de la crise», a-t-il insisté à plusieurs reprises lors de l'inauguration
du Sila.
Doing business 2017 : l’Algérie classée 156eme (L’Econews)
Les efforts de l’Algérie dans la promotion et le développement de la PME
se sont consolidés par des résultats positifs et un climat des affaires
nettement amélioré. Selon le dernier rapport de la Banque Mondiale,
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l’Algérie a gagné sept places pour se positionner à la 156ème avec un
score de 47,76 points sur 100 après avoir été à la 163ème place en 2015.
Avec ce nouveau score, l’Algérie gagne sept places dans le classement
Doing Business 2017 et garantit un environnement plus au moins sain aux
investisseurs étrangers et même algériens. Chaque année cette institution
financière internationale publie des rapports et études dans lesquels elle
analyse le contexte économique et réglementaire de l’évolution des
entreprises, notamment, les PME, et ce, dans 190 économies en
examinant minutieusement les conditions de leur exercice ainsi que leur
accès à l’énergie (électricité), les paramètres d’obtention des crédits
d’investissement et l’acquittement de leurs impôts.
Ce sont les critères et les indicateurs essentiels analysés par la BM pour
configurer ce classement.
Elle a conclu que grâce aux différentes
réformes engagées par l’Algérie pour faciliter l’accès des PME à l’électricité
ainsi que la qualité de leur alimentation et la transparence des coûts ont
permis à l’Algérie de gagner sept points dans ce classement. A cet
indicateur s’ajoute, la dernière procédure réglementaire instaurée par le
pays pour réduire les délais d’obtention d’un permis de construire,
permettant ainsi de faciliter l’accès au foncier qui a toujours posé
problème pour les investisseurs. Cette procédure a permis à l’Algérie de
réalisé un score de 71,02 points sur 100, l’Algérie et se hisser à la cette
année.
La réduction de la taxe sur l’activité professionnelle introduite par la loi de
finance 2016, passant de 2% à 1% ainsi que celle des déclarations des
revenus ont assoupli les charges fiscales des entreprises. Sans oublier la
révision du capital minimal exigé pour le lancement d'une PME, qui a été
supprimé. Dans cette catégorie, l’Algérie a réalisé un score de 77,54
points sur 100 en se positionnant ainsi à la 142ème place. Quant à la
première place du classement, elle revient à la Nouvelle Zélande comme à
son accoutumé, suivie de Singapour et du Danemark, tandis que les EtatsUnis se dégrade à la huitième place perdant ainsi une place comparé à
l’édition précédente où elle occupait la septième place dans l’édition 2016.
Bouchouareb réagit au rapport Doing Business (Algérie
Patriotique)
«Pour la première fois depuis l'institution du rapport Doing Business par
la Banque mondiale en 2003, l'Algérie enregistre une progression
significative de sept places dans le classement de 2017. L'Algérie est
même en tête des pays réformateurs au Maghreb en 2016», note le
ministre de l’Industrie et des Mines dans un communiqué parvenu à notre
rédaction. «L'Algérie rompt ainsi avec le cycle de repli même si
l'évaluation du Doing Business 2017 n'a pas inclus toutes les réformes,
celles-ci intervenant après la clôture de l'évaluation à l'exemple du
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nouveau code des investissements promulgué en août dernier et ses
nombreuses dispositions pour la facilitation et la réduction des procédures
et des délais, ainsi que les textes relatifs à la compétitivité de
l'économie», a souligné Abdesselam Bouchouareb, pour qui «l'amélioration
du climat des affaires est un objectif permanent et une action collective
constante dont nous prenons toute la mesure et pour laquelle nous
agissons avec efficacité à travers le Comité national Doing Business qui
réunit le gouvernement et les partenaires sociaux – patronat et
syndicats».
«Sur le terrain, a ajouté Bouchouareb, nous le ressentons, les choses
bougent et évoluent dans la bonne direction», indiquant qu’«à présent,
nous allons nous pencher sur le rapport, l'analyser en profondeur pour
identifier et affiner les mesures susceptibles d'intégrer notre matrice
d'actions». Le ministre de l’Industrie et des Mines a, par ailleurs, relevé
que son département est «déterminé à poursuivre les efforts de réformes
pour concrétiser la nouvelle politique d'investissement et relancer le
développement industriel dont l'amélioration de l'environnement des
affaires est une composante essentielle».
Finances/ La BAD octroie à l’Algérie un prêt de 900 millions de
dollars (Algérie Focus)
L’Algérie bénéficiera, selon le journal El Bilad, d’un prêt de la Banque
africaine de développement (BAD) d’un montant total de 900 millions
d’Euros. Cet emprunt, affirme la même source, est destiné à la relance de
l’économie nationale.
Le quotidien El-Bilad a rapporté hier mardi que l’Algérie va recevoir un
prêt d’un montant total de 900 millions de dollars de la part de la Banque
africaine de développement (BAD). Après deux semaines de négociation,
les deux parties ont convenu que ce prêt sera attribuée à l’Algérie dans le
cadre des crédits alloués à l’investissement et non sous forme de crédit
conventionnel d’Etat.
Ceci a été rendu possible par les mesures introduites par la loi de finances
2017 ouvrant la possibilité aux institutions financières et aux grandes
entreprises du pays de s’endetter auprès des institutions internationales
pour pouvoir relancer l’activité économique profondément impactée par le
recul des recettes pétrolières .
Malgré les assurances du gouvernement, qui a réitéré à plusieurs reprises
sa capacité à gérer la crise économique actuelle sans recourir à
l’endettement extérieur, le pays tend encore une fois sa main aux
institutions monétaires en espérant mener, à l’aide de ce crédit, la barque
à bon port.
A noter qu’aucun détail concernant cette transaction, que ce soit le mode
et la durée du règlement ou encore les intérêts, n’a filtré.
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Mustapha Guitouni, PDG du groupe Sonelgaz, à Tlemcen :
«L’augmentation des tarifs de l’électricité et du gaz n’est pas à
l’ordre du jour» (Horizons)
Le président-directeur général du groupe Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a
réitéré, hier depuis Tlemcen, que l’augmentation des tarifs de l’électricité
et du gaz n’est pas à l’ordre du jour. Le responsable du groupe, qui a
brossé un tableau sur les réalisations à travers la wilaya, a souligné que
sa visite à travers le pays lui permettra de s’enquérir des problèmes liés à
l’alimentation en électricité et en gaz. Le PDG n’a pas manqué de mettre
l’accent sur la nécessite d’économiser cette énergie appelant ses cadres à
multiplier les campagnes de sensibilisation à travers tout le pays, de
simples gestes pouvant réduire la facture, a-t-il noté. Guitouni a aussi
évoqué le plan d’urgence lancé visant à alimenter l’ensemble des localités
éloignées en gaz, afin de fixer les populations. Concernant l’électricité, un
vaste chantier a été réalisé et un autre est en cours pour des postes de
distribution de moyenne et basse tension. « L’objectif à travers ces
opérations est d’améliorer l’alimentation électrique et lutter contre les
coupures », a-t-il estimé.
Répondant à une question relative aux énergies renouvelable, le PDG a
rappelé que l’Algérie s’est engagée avec détermination sur la voie des
énergies renouvelables pour des solutions durables, citant comme
exemple l’exploitation de 340 MW depuis la centrale d’Adrar. Selon lui, le
gouvernement prévoit le lancement de plusieurs projets solaires sur la
période 2010-2030. Il a expliqué, dans ce cadre, qu’avec ces ambitieux
projets des énergies renouvelables, le pays parviendra à concrétiser une
nouvelle
dynamique
socioéconomique
autour
de
ces
énergies
alternatives. Lors de sa visite dans la wilaya où il a procédé à
l’inauguration des portes ouvertes sur Sonelgaz, au palais de la culture
Abdelkrim-Dali, d’Imama, Guitouni a mis en exergue l’importance du rôle
de l’agent de Sonelgaz dans l’opération de sensibilisation sur la
consommation rationnelle de l’énergie. D’amples explications sur le
secteur lui ont été fournies notamment concernant le nouveau système de
consultation de la facture énergie sur internet. Guitouni a procédé à la
mise en service du réseau de gaz au profit de 863 foyers au niveau la
localité de Zenata. Ce projet a coûté 110 millions de dinars. Une opération
similaire a été également enregistrée au niveau d’Ouled Betata
(Ghazaouet) où 664 foyers ont été raccordés.
12
Les réserves américaines plombent les prix du pétrole : L'Opep
doit sortir l'artillerie lourde (L’Expression)
Les cours de l'or noir accusaient, hier, à Londres et à New York, en cours
d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en
oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce
d'une hausse des stocks US.
Le marché veut plus que des décisions. Pour retrouver un niveau du prix
du baril qui conviendrait aux économies des pays producteurs, à l'Algérie,
qui souffrent de la dégringolade des cours de l'or noir, il faut du concret.
Une décision choc. Aller certainement au-delà d'un gel de la production.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie qui ont
annoncé leur intention de retrancher 750 000 barils du marché iront-ils
plus loin? L'Opep sortira-t-elle l'artillerie lourde? Pas si sûr. D'autant plus
que la concrétisation de cette mesure, qui a été prise à Alger le 28
septembre dernier en marge du 15ème Forum international de l'Energie,
est encore en stand-by. Une situation qui a ouvert la porte à toutes sortes
de spéculations, voire de rumeurs qui ont beaucoup plus servi à entraver
la belle marche en avant du baril entamée à l'occasion du sommet de
l'Opep qui s'est tenu dans la capitale algérienne. «Les prix du brut ont
gagné six dollars depuis Alger, et maintenant les marchés attendent d'en
savoir plus. Malgré le scepticisme des investisseurs, il est difficile de parier
contre l'Arabie saoudite», indique Michael Wittner, analyste à la Société
Générale. La décision d'Alger s'est retrouvée, contre son gré, au centre du
débat concernant sa faisabilité. La question de savoir qui supportera le
retrait des 750.000 barils par jour s'est imposé., l'Iran, la Libye et le
Nigéria étant exemptés. L'Irak a demandé à son tour d'en être dispensé,
pour qu'elle puisse financer la guerre qu'elle mène contre Daesh. «L'Irak,
un des plus grands producteurs de l'Organisation des pays exportateurs
de pétrole (Opep), a affirmé vouloir être dispensé de participer aux coupes
prévues par l'accord du cartel car le pays est en lutte contre l'Etat
islamique», note Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Se pose donc
la question de savoir qui supportera le gel de la production. Pour certains
experts la réponse coule de source. «Il devient de plus en plus clair que
l'Arabie saoudite, accompagnée des Emirats arabes unis et du Koweït,
devront procéder à la majorité des coupes si l'accord veut avoir une
chance de se matérialiser», concluait M. Lawler. Rappelons que le chef de
file de l'Opep, qui est frappé de plein fouet par la chute des prix du brut a
montré de réelles dispositions pour rééquilibrer le marché et par ricochet,
redresser les cours. Il faudra pour cela sortir la grosse artillerie. Car le
marché demeure très sensible aux chiffres hebdomadaires du
département américain de l'Energie. Certains mercredis (jour de
publication des statistiques du Doe) se transforment en cauchemars.
C'était le cas hier. Du moins jusqu'à l'heure où nous mettions sous presse.
Les cours de l'or noir accusaient, à Londres et à New York en cours
d'échanges, un troisième recul consécutif, sur fond de doute de la mise en
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oeuvre d'un gel de la production des pays producteurs et de l'annonce
d'une hausse des stocks US. Vers 11h00, heure algérienne, le baril de
Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,27 dollars
sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents
par rapport à la clôture de mardi. Un peu plus tard aux environs de
13h20, le prix du baril de light sweet crude (WTI), référence américaine
du brut, perdait 79 cents à 49,17 dollars au New York Mercantile
Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre. Après avoir fait part de
son intention de se joindre à une éventuelle réduction de la production de
pétrole, la Russie semble souffler le chaud et le froid. Il n'y aura pas de
réduction volontaire de la production des pays non membres de l'Opep.
«Même la Russie (...) n'y est pas prête, comme l'a fait comprendre un
envoyé russe à nouveau mardi», ont rapporté les experts du second
groupe bancaire allemand Commerzbank. Info ou intox. On ne tardera pas
à le savoir. Les Russes doivent participer le 30 octobre à une réunion de
l'Opep. Il se pourrait que l'organisation tire une nouvelle salve à cette
occasion. Façon de dire qu'elle n'a pas grillé toutes ses cartouches.
M.Abdelmadjid Tebboune : «Les entreprises chinoises doivent
garantir l'encadrement humain» (El Moudjahid)
Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid
Tebboune, a souligné l'impératif, pour les entreprises chinoises, de doter
les projets qui leur sont confiés de l'encadrement humain nécessaire,
indique un communiqué du ministère. M. Tebboune, qui a reçu, au siège
de son département ministériel, l'ambassadeur de Chine à Alger, a
échangé les vues avec le diplomate chinois sur les moyens de renforcer
les moyens qui permettent aux entreprises de son pays de mettre en
œuvre toutes leurs capacités matérielles et technologiques pour la
réalisation des différents programmes de logement.
Les deux pays œuvrent à approfondir leur coopération bilatérale au mieux
de leurs intérêts mutuels, souligne la même source. Lors de cette
rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la consolidation des acquis
exceptionnels réalisés au titre des relations bilatérales dans différents
domaines, l'ambassadeur de Chine a exprimé la disposition de son pays à
encourager les entreprises chinoises d'investissement et à promouvoir la
coopération bilatérale. M. Tebboune a salué la coopération chinoise et les
relations qui unissent les deux pays amis.
Marché automobile en Algérie : Renault confirme son leadership
(Le Temps)
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Profitant des garanties que lui a accordées le gouvernement, notamment
la clause d'exclusivité, le constructeur français Renault s'est emparé au
cours des trois trimestres de 2016 de 63,1% des parts du marché
automobile en Algérie.
Selon un rapport diffusé hier sur le chiffre d'affaires et les parts de marché
de la marque au losange, il ressort que le groupe a réalisé de bons
résultats un peu partout dans le monde et notamment dans notre pays.
En Algérie, relève le rapport, le marché reste contraint par la
réglementation actuelle sur les quotas d'importations. Dans ce contexte,
la marque Renault conforte son leadership dans le pays avec une part de
marché de 63,1%, en hausse de 29,2 points. Le top 3 des véhicules les
plus vendus sont Symbol et Sandero produits dans l'usine d'Oran, et
Logan. Outre l'Algérie, le groupe français confirme sa bonne santé dans
toutes les régions du monde en continuant à gagner des parts de marché
au troisième trimestre.
Dans un marché automobile mondial en hausse de 5%, les
immatriculations du Groupe Renault sont en croissance de 16% à 721.741
unités. La part de marché du Groupe est en hausse de 0,3 point à 3,3%.
Le Groupe continue de bénéficier du renouvellement de sa gamme sur un
marché européen dynamique (+5,3%). Ses immatriculations progressent
de 11,3% pour une part de marché de 9,5% (+0,5 point).
Performances à l'international
La marque Renault y enregistre une croissance de 8,1% soutenue par le
succès des nouveaux modèles Megane, Kadjar, Espace et Talisman. Clio 4
demeure le deuxième véhicule le plus vendu en Europe et Captur le
premier crossover de sa catégorie. En Europe, sur le segment des
véhicules électriques, la part de marché de Renault atteint 20,8% au
troisième trimestre et Zoe enregistre une croissance de 22,4%. La marque
Dacia enregistre une progression de 22,1% grâce notamment à la
performance de Sandero Stepway et Duster.
En France, le Groupe surperforme le marché avec des immatriculations en
hausse de 3,9% sur le trimestre à 123.000 véhicules. Le Groupe place
cinq véhicules dans le top 10 des véhicules particuliers les plus vendus au
cumul à fin septembre, avec Clio 4 en tête des ventes et Captur leader de
son segment. Sandero reste le véhicule le plus vendu sur le canal des
particuliers au cumul et sur le trimestre.
A l'international, malgré les turbulences rencontrées sur les marchés
brésilien, russe et algérien, les ventes du Groupe progressent de 21,5 %
au troisième trimestre. La part de marché du Groupe augmente dans
chacune des régions.
Dans la région Afrique, Moyen-Orient, Inde, les immatriculations du
groupe sont en hausse de 85%, pour une part de marché de 6,4% (+2,7
points).
En Iran, le Groupe confirme la tendance du premier semestre 2016 avec
des livraisons en hausse de 135,5%, grâce au succès de Logan et
Sandero. Le Groupe voit sa part de marché augmenter de 2,9 points à
15
9,6%. En Inde, sur un marché en progression de 17%, Renault a multiplié
par sept ses immatriculations grâce au succès de Kwid. 82 771 Kwid ont
été immatriculés depuis le début de l'année, dont 34 350 sur ce seul
troisième trimestre.
Au Maghreb, sur un marché en baisse de 15%, les ventes du Groupe
augmentent de 13,6%. La part de marché augmente de 10,6 points pour
atteindre le niveau record de 42,2%.
IVECO «Made In Algeria» : Le premier véhicule sortira en janvier
)
2017 (El Moudjahid
L'usine de véhicules utilitaires de la marque italienne Iveco, prévue à
Bouira, en partenariat avec le groupe algérien IVAL, entrera en production
en janvier 2017, a-t-on appris auprès de la direction marketing et
communication du groupe. Une annonce qui intervient à quelques jours de
la mise en garde envoyée par le ministère du Commerce à la direction des
concessionnaires automobiles qui n’ont toujours pas manifesté leur
intention de présenter un projet d’investissement industriel ou semiindustriel. Avec un rythme très élevé, la procédure d’installation et de
mise en œuvre du projet d’usine d’assemblage des véhicules IVECO du
groupe IVAL entame sa dernière ligne droite pour devenir une réalité,
dans un premier temps dans la wilaya de Boumerdès. Après plusieurs
phases théoriques essentielles à l’étude du projet, plusieurs discussions et
négociations ont eu lieu avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes
de vitesse (notamment ZF), de constructeurs de batteries, etc. Une
stratégie qui devra permettre d’atteindre le taux d’intégration de 43%,
comme l’exige la loi pour les cinq premières années. De ce fait, les
procédures d’assemblage et l’évolution progressive du taux d’intégration
passeront par une période de 5 ans, et au bout de la cinquième année,
l’unité aura atteint un taux d’intégration relativement élevé qui lui
permettra d’assembler une grande partie des éléments de la cabine et des
produits locaux qui pourront se substituer aux importations : sièges,
rétroviseurs, tableaux de bord... Les différentes études de sol et la
viabilisation de la zone industrielle de Sidi Khaled, à Oued El-Berdi, dans
la wilaya de Bouira, prendront un peu plus de temps que prévu. IVAL a
mis alors en application une alternative afin de respecter ces
engagements d’investissements et répondre du coup aux attentes de sa
clientèles et partenaires.
Il a été décidé, comme première étape, l’installation de cette unité de
montage dans la commune d’Ouled Hadadj (wilaya de Boumerdès), avant
la fin de cette année, et l’entame, par la suite, du montage du modèle
IVECO New Daily, dès le début de 2017. Cette chaîne de production aura
une capacité allant de 600 à 800 véhicules/an, et cet emplacement sera
orienté vers l’expérimentation et l’apprentissage professionnel des
16
techniques de montage de véhicules, en attendant la réception du projet
final à Bouira, durant le premier semestre de 2017, qui devra avoir une
capacité de production de 1.000 à 1.500 véhicules par an.
Dans l’usine de Bouira, qui sera construite sur une assiette de 100.000
m2, IVAL devrait produire 1.500 véhicules, la première année, et le
double dans deux ans. L’opérateur économique algérien prévoit
d’atteindre 4.500 à 5.000 véhicules utilitaires dans les trois années
suivant la mise en marche de l’usine. Il faut rappeler que cette usine
produira trois modèles, où la référence est le «New Daily», un camion
léger (PTAC de 3,5 à 7 tonnes), proposé sous format «châssis cab», un
peu l’utilitaire à tout faire. L’usine devrait produire 1.500 unités de ce
modèle, et ce dès la 2e année, puis monterait régulièrement en cadence.
Grâce aux carrossiers locaux, il pourra être proposé selon toutes les
variantes : chambre froide, plateau, benne, etc. L’usine produira
également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 tonnes) et Trakker
(PTAC de 19 à 100 tonnes), déjà commercialisées en Algérie. À propos de
la future usine d’assemblage, Mohamed Bairi, PDG du groupe IVAL, avait
indiqué qu’en plus de l’unité de montage, «l’usine aura également une
unité de fabrication des pièces de rechange, pour se conformer aux
exigences du ministère de l’Industrie et des Mines», en relevant que
«plusieurs sous-traitants étaient déjà identifiés et en mesure de nous
accompagner». Et d’ajouter que certains des sous-traitants, spécialisés
dans les pneumatiques, les batteries et la carrosserie, sont «en contact
avec l’équipe d’Iveco».
Promotion des exportations hors hydrocarbures : Publication du
Guide de l'exportateur algérien (L’Expression)
Il sera disponible en 2017 et devra encourager et faciliter ce type
d'exportation. Le guide de l'exportateur sera publié et distribué
gracieusement en 2017 par la direction générale des douanes. Cet
ouvrage est édité dans le but d'encourager et de faciliter les exportations
hors hydrocarbures, a annoncé à partir de Béchar le directeur général des
Douanes, Kaddour Bentahar.
Ce document résume et détaille l'ensemble des étapes des procédures
douanières nécessaires pour l'exportation des différents produits et
marchandises, hors hydrocarbures, par les opérateurs économiques
nationaux a précisé le DG des douanes, à l'issue de sa visite de travail
mardi dans la wilaya de Béchar.
Constituant une contribution concrète et pratique de l'administration
douanière au développement de l'économie nationale, ce guide permettra
de vulgariser la réglementation en matière d'activités d'exportation et
facilitera la professionnalisation de ce type d'activités économiques. Il
constituera également un outil d'encouragement et d'incitation aux
17
activités de production et d'exportation des diverses productions
nationales, a souligné Bentahar.
Il a été procédé dernièrement à l'établissement à Biskra des procédures
douanières in-situ à un exportateur de dattes vers l'étranger, permettant
ainsi aux équipes douanières de réaliser les différents actes douaniers
pour faciliter l'acheminement du produit directement vers le port
d'exportation. Au titre des mesures de facilitation et de promotion des
exportations hors hydrocarbures, un certain train de mesures de
facilitation a été mis en branle a fait savoir, Bentahar.
Lounès Hamis, jeune exportateur : Un dur métier que d'exporter
(L’Expression)
«Le métier d'exportateur n'est pas une lubie d'un commerçant voulant
gagner une fortune en un tour de vis, encore moins celle d'un scientifique
voulant simplement mettre ses savoirs théoriques à l'épreuve du terrain.
Il est question pour lui d'un métier stratégique.»
L'exportation représente le parent pauvre de l'économie nationale. En plus
de la faiblesse de l'offre exportable, l'acte d'exporter est un exercice si
difficile que les plus faibles se lassent parfois aux toutes premières
opérations et les plus dynamiques et les plus forts continuent à résister
avec l'espoir qu'un jour «des mesures d'encouragement et de facilitation
viennent à leur secours». C'est le cas de Lounès Hami, patron d'une petite
entreprise spécialisée dans l'exportation de fruits et légumes frais.
Chercheur en économie internationale, M.Hami a voulu mettre son savoir
théorique à l'épreuve du terrain. La surprise est grande selon lui. Non pas
que les savoirs qu'il a acquis à l'université ne tiennent pas la route, mais
le terrain algérien est semé de tant d'embûches qu'il n'est toujours pas
possible de trouver une adéquation entre la rationalité scientifique et la
complexité du terrain. «Exporter est un défi pour moi. Dans la famille,
quand des parents établis en France viennent pour passer des vacances
en Kabylie, ils n'arrêtent pas de dire que nous avions des fruits et des
légumes nettement mieux que ceux vendus en France. J'ai donc eu l'idée
d'exporter les légumes et les fruits frais. J'ai donc créé Adam Golden
Export et j'ai commencé à exporter les dattes vers la France après avoir
déniché des clients par le biais de quelques relations familiales. C'était
tellement passionnant que, au départ, je ne m'intéressais pas
particulièrement aux problèmes rencontrés et je ne me rendais pas
18
compte des pertes que j'enregistrais à cause de ces problèmes. Mais,
après quelques opérations, j'ai commencé à analyser de très près mes
comptes, mes opérations et j'ai constaté qu'en vérité, je ne faisais que
renouveler mon capital. En termes de rentabilité, mes opérations n'étaient
pas très intéressantes,» nous avoue-t-il. Néanmoins, malgré la rentabilité
très discutable du métier d'exportateur, Lounès Hami compte s'y
accrocher. «Exporter est difficile. En Algérie, nous avons des problèmes,
mais pas ceux que tous les exportateurs rencontrent plutôt d'autres: des
problèmes liées à la bureaucratie, à la réglementation des changes, aux
coûts élevés de certains services, etc. Ces problèmes ont été identifiés
mais le gouvernement ne veut pas les régler. C'est terrible. Or, je n'ai
nullement l'intention de renoncer. La crise et les décisions qu'elle fera
potentiellement prendre au gouvernement me rassurent quant à l'avenir»,
indique-t-il avant de détailler les obstacles auxquels il fait face. «Il existe
au moins quatre problèmes principaux qui entravent l'acte d'exporter et
mettent l'exportateur dans des situations parfois décourageantes.
D'abord, il y a la réglementation des changes qui pose problème. On ne
verse que 20% en devises de la totalité des exportations, à l'exportateur,
alors qu'il en est la principale source et qu'il en a besoin pour financer le
développement de son entreprise. Ensuite, il y a le coût du transport qui
est trop élevé. On paye entre 35 et 40 DA le kilogramme entre l'Algérie et
la France. Ce coût nous rend beaucoup moins compétitifs par rapport à
nos voisins marocains et tunisiens. Le troisième obstacle, c'est la
bureaucratie qui, en plus de la perturbation permanente du processus
d'exportation à travers des intrusions imprévues et imprévisibles,
provoque des retards qui sont parfois sensiblement préjudiciables pour
l'exportateur. Par exemple, l'exportation des légumes frais doit être très
rapide parce que ceux-ci peuvent se faner en cas de retard. J'ai à trois
reprises jeté plusieurs quintaux de fruits à cause des lenteurs
bureaucratiques qui plus est sont injustifiées. Ceci sans parler des weekends des jours fériés qui sont systématiquement déduits du calendrier de
l'exportateur. Le quatrième point, c'est le financement. En effet, un
exportateur, pour être sûr de pouvoir satisfaire ses commandes, doit avoir
des stocks de marchandises à la hauteur des commandes potentielles. Or,
pour ce faire, il faut un énorme capital qui n'est pas forcément disponible
chez l'exportateur. Et les banques, par je ne sais quelle logique, refusent
de financer ce genre d'opération», estime Lounès Hami. De plus, sur ce
dernier point, il constate qu'il existe une sorte de mépris de l'acte de
commercer de la part de certains banquiers qui font mine de sacraliser la
production au détriment du commerce». «Certains banquiers regardent
les commerçants comme s'ils étaient des truands. Après des décennies de
bazar, certains banquiers zélés semblent avoir découvert les vertus de la
production et font mine de la sacraliser en méprisant le commerce.
Pourtant, sans le commerçant, le producteur ne vaut rien. Le commerce
est un métier à part entière et aussi bien les banquiers que les
administrateurs doivent apprendre à le respecter», tonne-t-il en se disant
ne pas comprendre l'incapacité des pouvoirs publics à mettre en place un
système d'exportation complet, flexible et cohérent tout en dissertant à
19
longueur de discours. Ainsi, malgré les gros problèmes auxquels il fait
face, Lounès Hami considère que le métier d'exportateur n'est pas une
lubie d'un commerçant voulant gagner des fortunes en un tour de vis,
encore moins celle d'un scientifique voulant simplement mettre ses
savoirs théoriques à l'épreuve du terrain. Il est question pour lui d'un
métier stratégique qui est seul à même de permettre à l'Algérie de
respirer et à notre économie de se développer. «Il faut développer le
commerce national et international», recommande-t-il. En outre, Lounès
Hami recommande de ne pas focaliser l'attention sur les grands
exportateurs puisque, de toute façon, eux, ont les moyens de régler leurs
problèmes, mais pas de s'intéresser à cette multitude de petits
exportateurs qui essaient d'avancer, qui peuvent devenir grands et qui,
dans tous les cas, représentent, tous ensemble, un volume d'exportation
assez appréciable.
Innovation : Le Fnipe a reçu depuis sa création près de 47 projets
(Horizons)
Le Forum national de l’innovation et des perspectives économiques (Fnipe)
a reçu depuis sa création, en janvier 2016, pas moins de 47 projets, a
indiqué, hier à Skikda, son président-directeur général, Hicham Saïdi. En
marge d’une journée d’étude sur l’industrie pétrochimique, Saïdi a indiqué
que 23 de ces projets seront prochainement concrétisés dans le cadre de
la contribution du Fnipe à la dynamisation du développement économique
par le soutien aux innovateurs. Le Fnipe œuvre à l’encouragement de
l’entrepreneuriat et des initiatives innovatrices en coordination avec les
ministères de l’Industrie et de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche scientifique, a encore indiqué son PDG qui a mis l’accent sur la
mission du Fnipe d’accompagner les entreprises, au titre du programme
public de leur mise à niveau, afin d’en améliorer les performances et de
développer les secteurs économiques non pétroliers. De son côté, le
directeur de l’industrie et des mines de Skikda, Fayçal Hebba, a invité les
industriels à contribuer d’une manière efficace, organisée et durable à
l’acquisition des technologies par notamment l’adoption de stratégies qui
garantissent « la pérennité » de leurs produits. Il a également noté que
cette rencontre intervient après celles de Sidi Bel-Abbès et d’Annaba dans
le cadre de la préparation du 2e Fnipe prévu le 24 novembre prochain à
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Alger, sous slogan « De l’économie rentière à l’économie du savoir ». Le Pr
Nadia Chettab, de l’université d’Annaba, a estimé que l’Algérie est en
retard dans le domaine de la pétrochimie et doit, selon elle, pour se
rattraper, « ouvrir la voie à l’innovation qui représente la locomotive du
secteur ». En marge de la rencontre, le Fnipe a annoncé son « adoption »
du projet d’Imad Eddine Madani, de l’université Ziane-Achour de Djelfa,
qui a mis au point un logiciel capable de calculer avec précision les
concentrations chimiques dans divers produits. Madani ambitionne de
breveter son logiciel qui, selon lui, est « unique en son genre ».
Djezzy lance un concours de la meilleure startup algérienne
(Algérie Patriotique)
«Djezzy, leader des technologies de communications mobiles, se joint à
IN-tuition Group pour accueillir le samedi 29 octobre prochain, à l’hôtel
Sofitel, la prestigieuse compétition de startups technologiques SeedStars
World et ce pour la seconde année consécutive», annonce l’opérateur
dans un communiqué parvenu à la rédaction. A cette occasion, un
concours mettra en compétition douze startups pour gagner le titre de la
meilleure startup algérienne et représenter le pays au sommet mondial
qui aura lieu en avril 2017 à Lausanne, en Suisse, précise l’opérateur qui
indique que cet évènement final sera récompensé par un fonds
d’investissement qui pourrait atteindre 1 million de dollars ainsi que
d’autres gratifications à l’issue de cet important rendez-vous.La startup
algérienne gagnante, cette année, sera également invitée au sommet
régional Mena SeedStars à Bahreïn, en décembre prochain, pour des
sessions de networking et de coaching.«A travers le soutien à cette
initiative, Djezzy réaffirme sa volonté de contribuer à la création d’un
écosystème et à l’émergence d’une économie digitale basée sur la
connaissance et les startups technologiques», souligne l’opérateur.
Banque/bourse/Assurance
Le gouverneur de la Banque d Algérie à L’APN : «La création de
bureaux de change n’est pas une priorité» (El Moudjahid)
21
«L’ouverture de bureaux de changes n’est pas une priorité à l’heure
actuelle. Il n’est pas question de faire une convertibilité précoce du dinar»,
a affirmé M. Loukal dans sa réponse à une question d’un membre de la
commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale
dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances 2017. Pour le
gouverneur de la BA, les bureaux de change ne sont pas d’une grande
efficacité quand la monnaie locale n’est pas convertible et quand le flux
touristique étranger est faible tel le cas de l’Algérie. M. Loukal a rappelé,
tout de même, qu’un nouveau règlement portant élargissement du change
manuel, de manière à expliciter les conditions d’éligibilité des personnes
physiques ou morales pouvant ouvrir des bureaux de change en Algérie, a
été finalisé en mars dernier par le Conseil de la Monnaie et du Crédit. «Ce
règlement est prêt, mais (personnellement) je pense qu’il n’aura aucune
performance car nous n’avons pas un mouvement de flux suffisant (de
touristes étrangers) pour que ces bureaux de change soient rentables», at-il estimé. Pour rappel, l’instruction d’avril 1997, régissant l’activité des
bureaux de change, définit le change manuel comme «toute opération
d’achat et/ou de vente de billets de banque et/ou de chèques de voyage
libellés en monnaies étrangères librement convertibles contre de la
monnaie nationale». Depuis cette date, 46 bureaux de change ont été
agréés dont 27 ont fait l’objet d’annulation pour non ouverture de bureaux
et 13 autres ont été institués mais annulés à la demande des
bénéficiaires, selon les précisions de M. Loukal. Quant au reste, soit six
bureaux de change, ils sont opérationnels actuellement mais enregistrent
un rendement très limité en raison du manque de touristes étrangers et
des réticences des non résidents à utiliser le canal officiel, a-t-il expliqué.
Pour lui, les agences bancaires, au nombre de 1.100 à travers le territoire
national,
jouent
pleinement
le
rôle
de
ces
bureaux.
Interrogé sur une éventuelle augmentation de l’allocation devises pour les
touristes algériens allant à l’étranger, M. Loukal a fait savoir que cette
question n’était pas à l’ordre du jour, notamment dans ce contexte de
crise financière marquée par une baisse des réserves de change du pays.
Mais M. Loukal n’a pas écarté une possible révision à la hausse de cette
allocation en 2017, en cas d’amélioration de la situation financière du
pays. Pour rappel, l’instruction de l’année 1997, relative au droit de
change pour voyage à l’étranger fixe le montant annuel du droit de
change pour dépenses liées à des voyages à l’étranger à la contre-valeur
en devises de 15.000 DA.
22
Plus de 5 milliards de dollars en circulation au Square Port Said
(Algérie Eco)
Il est cédé à 182,00 da, et s’achète à 181,00 da, c’est le taux de change
informel de l’euro appliqué au square Port Said à Alger. Sur cette place,
devenue une place financière connue de tous et qui résume à elle seule
l’ampleur de l’économie parallèle, les cambistes s’alignent sur la chaussée
à l’affut des clients, automobilistes et passants qu’ils hèlent à tue-tête en
brandissant des liasses de billets en devises fortes. « Combien il vous faut
monsieur, vous faites une affaire si vous achetez aujourd’hui, ça va
remonter dans quelques jours, alors, que voulez vous échanger euro,
dollar, livre sterling ? » nous aborde un cambiste dés notre arrivée aux
abords du Square port Said. Telle est la triste réalité du système de
change de devises en Algérie. Estimé à 5 milliards de dollars en
circulation, le marché noir de la devise résiste à toutes les tentatives de
son éradication, ou de sa mise en conformité. Et pour cause, il est
fortement alimenté de différentes sources, même par le canal bancaire
officiel, à travers les travailleurs à l’étranger qui touchent leur salaire en
Algérie en euros, font leurs change tranquillement sur cette place connue.
A cela s’ajoute, les retraités, les affairistes, les importateurs, et les
occasionnels qui partent en voyage. C’est en réalité, ce qui fait la solidité
de ce marché parallèle « la demande est constamment en hausse, les
bureaux de change ne verront jamais le jour, tout le monde trouve son
compte au square. Du petit citoyen qui a besoin d’acheter des
médicaments, aux gros barons du conteneur, passant par les étudiants en
quête de financement pour leurs études à l’étranger, et même, par les
officiels qui prônent l’éradication du marché parallèle ! » nous confie
Hassan, un cambiste convaincu.
Ouverture des bureaux de change
Officiellement, depuis 2015 plus de 40 bureaux de change ont été agrées,
mais aucun n’est opérationnel aujourd’hui. Et pour cause, l’activité s’avère
non rentable, et ce malgré le rehaussement du taux des commissions. A
moins d’un alignement sur les cours pratiqués, ces bureaux n’ont aucune
raison d’être, selon les observateurs. Ils estiment que cela va compliquer
davantage la situation financière du pays, puisqu’ils travailleront à perte.
Une batterie de mesures est proposée pour atténuer les effets de cette
activité informelle sur l’économie nationale. Il s’agit en premier lieu
d’augmenter l’allocation touristique, pour la porter à 500 euros, permettre
aux étudiants d’utiliser le canal bancaire pour financer leurs études, et
autoriser les compagnies d’assurances à prendre en charge les soins à
l’étranger. Ceci étant, ces mesures sont restées inlassablement au stade
de proposition
Ce que pensent les experts
Pour l’économiste et expert international, Mustapha Mekideche « on ne
comprend pourquoi le texte relatif à l’ouverture des bureaux de change,
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qui date de quelques années n’a pas été mis en place, au moment où il
n’y avait de pression particulière sur nos réserves extérieurs, ni sur la
balance des paiements, nous étions donc en situation d’aisance en matière
d’équilibre extérieur. Par ailleurs, cette pratique était tolérée par la
banque d’Algérie, car elle remplissait une tache sociale (médicament,
études) mais dés lors que cela prend de l’ampleur, c’est à dire lorsqu’il
s’agit de blanchiment d’argent et de fuite de capitaux, et notamment dans
la conjoncture économique actuelle, il faut agir ». explique M.Mekideche,
qui nous annonce en, la sortie de son livre « Résiliences et désordre de
l’économie algérienne (une décennie de crise et de croissance molle,
2007/2016), pour le 31 de ce mois au salon du livre.
Coopération
Développement des nouvelles technologies : Bouchouareb et
Ericsson s'entretiennent (Le Maghreb)
Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a
invité à Stockholm, la société suédoise Ericsson à contribuer au
développement des filières industrielles liées à l'innovation et les
technologies, dans le cadre de la démarche algérienne de
diversification de l'économie.
"Ericsson est un partenaire important. Il apporte des solutions
concrètes à la volonté de l'Algérie de diversifier son économie pour
sortir de la dépendance des hydrocarbures, ce qui va nous permettre
de chercher les croissances futures", a affirmé M. Bouchouareb lors
d'une visite au site de cette compagnie suédoise spécialisée dans les
technologies de l'information et de la communication (TIC).
Pour le ministre, les solutions proposées par les entreprises suédoises
devraient permettre à l'Algérie "d'aller plus vite dans la coproduction
aussi bien dans la mécanique que dans les nouvelles technologies".
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"Ericsson est au cœur de ces problématiques", a-t-il dit.
M. Bouchouareb qui a reçu des explications sur l'expertise d'Ericsson en
matière de nouvelles technologies et leurs applications au service de
l'industrie automobile, de l'énergie, des transports et des services
publics, a invité les représentants de cette compagnie à renforcer leurs
actions d'information sur les bienfaits de la numérisation de l'économie
(e-économie) en collaboration avec les chercheurs algériens.
Il a également mis l'accent sur la nécessité d'établir des partenariats
entre Ericsson et les entreprises publiques algériennes dans le domaine
de recherche-développement.
Le ministre a, à cet effet, préconisé de miser dans une première étape
sur l'industrie mécanique et les TIC avant d'élargir ces partenariats
ensuite vers d'autres créneaux. En outre, Ericsson, partenaire à 35%
de la Société industrielle des télécommunications (SITEL), vient de
présenter au gouvernement algérien un programme de développement
de cette entreprise visant à la transformer en une société dédiée
exclusivement aux services TIC et à l'innovation. "L'idée est d'en faire
un opérateur qui travaille pour tout l'environnement industriel et
économique algérien en développant des solutions", a indiqué à l'APS le
directeur général d'Ericsson Algérie, Yacine Zerrouki.
"Il s'agit de faire de SITEL le pivot central de développement des
groupes industriels publics en matière de solutions et services liés à
l'innovation et aux nouvelles technologies", a-t-il précisé. Selon M.
Zerrouki, ce programme soumis à l'approbation des pouvoirs publics
prévoit de nouveaux investissements en matière de recrutement et de
formation. En outre, M. Bouchouareb a visité le site de production du
constructeur suédois Scania où il a mis l'accent sur la nécessité
d'accélérer la finalisation du projet de partenariat portant sur
l'ouverture en Algérie d'une usine de montage de camions portant cette
marque.
Plus tôt dans la journée, le ministre s'est entretenu avec le secrétaire
d'Etat suédois près du ministre de l'UE et du Commerce, Oscar
Stenstom.
M. Bouchouareb est à Stockholm depuis lundi pour une visite de travail
de deux jours à la tête d'une délégation composée de hauts cadres de
son département et des présidents du Forum des chefs d'entreprises
(FCE), et la Chambre algérienne du commerce et de l'Industrie,
respectivement Ali Haddad et Mohamed Laid Benamor.
Pour rappel, une vingtaine d'entreprises suédoises activant notamment
dans les TIC, la production pharmaceutique, l'énergie et l'industrie
mécanique sont installées en Algérie.
Messahel : «Un carrefour des investissements stratégiques» (La
Nouvelle République)
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Le forum d’investissements et d’affaires algéro-africain prévu en
décembre prochain à Alger sera une opportunité pour développer les
investissements hautement stratégiques et structurants, a déclaré, lundi
soir à Alger, le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et
de la Ligue arabe, Abdelkader Messahel.
En marge de la célébration de la Journée de la diplomatie algérienne et de
la Journée des nations unies, le ministre a mis en exergue la politique
extérieure de l’Algérie qui a «une dimension économique», rappelant que
le forum d’affaires algéro-africain «ouvrira certainement des perspectives
réelles à la densification des relations commerciales avec l’Afrique». Ce
forum d’affaires vise non seulement à présenter les opportunités
d’investissements existants en Algérie, mais aussi à développer davantage
de partenariats pour la promotion des exportations algériennes vers le
continent africain, notamment en ce qui concerne des filières telles que
l’agro-alimentaire et le médicament. Par ailleurs, Messahel, qui s’exprimait
sur la diplomatie économique du pays, a affirmé que celle-ci «a jeté les
bases d’une stabilité macroéconomique qui permet à l’Algérie de résister
et s’adapter aux échos récurrents des crises financières et pétrolières
mondiales».
Selon le ministre, «les efforts en cours se sont traduits par la mise en
place de nouveaux instruments pour une mobilisation accrue de capitaux
tant nationaux qu’internationaux pour faire de notre pays une nation
émergente bénéficiant d’une meilleure intégration régionale, continentale
et mondiale». A ce sujet, Messahel a souligné que ces mesures sont au
cœur de la stratégie économique compétitive qui est mise en œuvre pour
encourager l’investissement productif et ainsi élargir l’offre de biens et de
services éligibles à répondre aux exigences du marché national et des
marchés régionaux et internationaux. A ce titre, il a affirmé que «les
efforts se poursuivent et s’intensifient pour valoriser pleinement l’atout
que représente notre marché de l’investissement dans un contexte de
conjoncture difficile et de transition laborieuse de l’économie mondiale
vers un nouveau système où les nouvelles technologies seront
dominantes».
Selon le ministre, «ces efforts s’orienteront de plus en plus en direction de
l’Afrique qui, par son fort potentiel de croissance, constitue la région du
monde où le développement d’un partenariat global avec notre pays est
des plus prometteurs», a-t-il encore ajouté. Par ailleurs, Messahel a relevé
«la contribution fondamentale que les Nations unies ont apportée à
l’aboutissement de quelques-unes des grandes initiatives économiques de
portée mondiale auxquelles le nom et les efforts consentis par mon pays
sont intimement associés ». De son côté, le ministre des Affaires
étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a
indiqué, en marge de cette cérémonie, que l’Algérie a atteint avant terme
la majorité des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) pour
la période 2000-2015. «Le lancement, dès l’année 2000, de la mise en
œuvre des OMD en Algérie a coïncidé avec une période de performances
économiques et financières, mais surtout avec l’adoption d’une stratégie
de développement qui s’est articulée autour de deux leviers principaux : la
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croissance économique et le développement humain», a précisé Lamamra
dans son intervention sur le rapport de l’Algérie 2015 sur les OMD,
présenté à l’occasion de la célébration de la Journée de la diplomatie
algérienne et de la Journée des Nations unies. «Cette stratégie qui a
bénéficié
d’enveloppes
financières
colossales
et
d’un
effort
d’investissement sans précédent, a permis à l’Algérie d’atteindre, avant
terme, la majorité des OMD, notamment ceux relatifs à l’éradication de la
pauvreté, l’accès à l’éducation, la réduction de la mortalité infantile et
maternelle et la promotion d’un environnement durable», a-t-il expliqué.
Le rapport national sur la réalisation des OMD, qui couvre la période 20002015, synthétise «les réalisations considérables dans le cadre de la mise
en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, et sous son impulsion personnelle continue», a-t-il mentionné.
Veille
En 10 ans, les entreprises opérant en Afrique ont mobilisé 26,1
milliards $ sur le London Stock Exchange (Algérie Eco)
Le London Stock Exchange a permis à des sociétés ayant leurs opérations
en Afrique, de mobiliser 26,1 milliards $ en 10 ans. Le directeur général
de la Bourse de Lagos, l’a annoncé lors d’une journée d'échanges, entre
son institution et le marché financier britannique. Au total, ce sont 112
sociétés opérant en Afrique qui sont actuellement cotées sur le LSE.
Les plus récentes introductions sont celles de l'égyptien Edita Food
Industries (2 avril 2015) et du Nigérian Integrated Diagnostic Holding (6
mai 2015). En 2014, la bourse de Londres et celle de Lagos, ont signé un
accord facilitant des doubles introductions sur les deux marchés. Le
pétrolier Seplat Petroleum a été le premier à mobiliser des fonds (500
millions $) dans ce nouveau cadre.
Avec seulement huit entreprises représentées, le Nigéria occupe la
troisième place des sociétés africaines du LSE, derrière l'Egypte (11) et
l'Afrique du sud (28).
Nikhil Rathi, le directeur général de la bourse de Londres, a fait savoir que
son organisation était bien placée pour soutenir le développement du
marché des capitaux au Nigeria.
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La bourse de Londres a aussi récemment signé des conventions avec le
Casablanca Stock Exchange dans le cadre de sa stratégie visant à appuyer
le développement du marché financier en Afrique.
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