Le chant du coq / Fin de programme

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Le chant du coq / Fin de programme
Le chant du coq / Fin
de programme
de Jean-Louis Bourdon
Mise en scène et scénographie : Eric Sanjou
Interprétation :
Georges Gaillard (l'homme) – Eric Sanjou (la femme)
Thierry de Chaunac (l'homme) – Valérie Mornet (la femme)
Chargé de production/diffusion : Christophe Champain – Xavier Robert
THEATRE DU GRAND ROND – TOULOUSE
Du Mardi 8 au Samedi 19 avril 2014 – 21H
(relâche les 13 et 14)
L'Arène Théâtre est conventionnée par la région Midi-Pyrénées,
le Département de Tarn-et-Garonne et la Ville de Moissac.
Elle reçoit le soutien de la DRAC- Midi-Pyrénées.
L'Arène Théâtre fête sa 20ème saison et le Théâtre du Grand Rond ses 10 ans à
Toulouse... Alors pour ces anniversaires croisés, ils s’associent avec grand plaisir
pour vous proposer Le chant du coq et Fin de programme de Jean-Louis Bourdon.
Éric Sanjou propose une nouvelle mis en scène de ces deux courtes pièces. En
1991, tout jeune metteur en scène, il a été le premier à porter ces deux textes à la
scène pour le Théâtre du Galion à la Roche-sur-Yon. Il fut suivi de très près par le
metteur en scène Christophe Rouxel à Saint-Nazaire.
Lors de la création pour le Théâtre du Galion, Jean-Louis Boudon et Eric Sanjou se
rencontrent et le courant passe. Parce que Monsieur Bourdon, tout comme son
écriture, est un phénomène à la gouaille exceptionnelle pétrie d'humanité et de
générosité.
Jean-Louis Bourdon est un auteur inclassable. Marcel Maréchal qui mis en scène la pièce
Jock disait de son écriture : "C'est dans le non-dit que ça dit ! Dans le rythme. Ça
chaloupe comme chez Pinter et Mamet. Dans les silences, les pleurs et les éclats de rire.
Ça rigole ! mais gaffe : si tu grattes un peu, c'est le désespoir absolu."
Un théâtre dans lequel on ne s'attend pas à voir l'Arène Théâtre… Et pourtant. C'est avec
gourmandise qu'elle joue ces deux pièces noires, férocement drôles et totalement
déjantées. Il s'agit ici de deux couples en crise, l'un à la campagne, l'autre à la ville. Les
thèmes de l'œuvre de Jean-Louis Bourdon sont forts et vont toujours jusqu'au bout de
l'humain, jusqu'au bout des potentiels humains, dans le bien, comme dans le mal.
Deux pièces, deux couples, deux crises…
Le chant du coq...
Dans la première, nous sommes dans la salle à manger d'une ferme à la campagne. C'est
le soir, un homme mange sa soupe et sa femme tricote. Ils sont sales, mal fagotés.
L'homme mange bruyamment, sa femme le regarde par intermittence. Soudain un coq se
met à chanter. Ce coq chante sans arrêt, nuit et jour. L'homme est dans tous ses états, ça
lui met les nerfs à vif. Il est en train de devenir fou. La femme fait ce qu'elle peut pour le
calmer. Elle le rassure ou le menace… Mais le coq chante, chante, chante !
Fin de programme…
Dans la seconde pièce, nous sommes dans un intérieur aménagé de meubles bon
marché, à la ville. Un homme est en pyjama devant sa télé, il a un large bandage autour
de la tête. Il y a un bruit, un énorme bruit. Une femme en peignoir entre, elle est
autoritaire. L'homme est suicidaire, il reste hébété devant sa télé qui ne diffuse plus que
de la neige. Il parle d'une speakerine dont il semble être tombé amoureux, la femme lui
reproche la médiocrité de leur existence. Elle semble calquer ses attitudes sur les séries
télévisées dont elle est gavée… Elle parle, parle, parle !
Deux pièces en une…
Ces deux univers a priori très différents pourraient être portés à la scène séparément et
pourtant ils forment un diptyque très convaincant d'où le choix d'Eric Sanjou d'en faire un
même spectacle. Dans les deux pièces, on entre avec humour dans l'intimité d'un couple
en crise et petit à petit on sent qu'il se trame quelque chose de plus grave, de plus
profond, que derrière les mots se cache une autre vérité. La folie ou les névroses que
dégagent les protagonistes de ces deux histoires ne vient sans doute pas que de leurs
vies médiocres, de leurs regrets et du temps qui passe. La vérité éclatera à la fin de
chaque scène de ménage — interdiction de dévoiler les chutes écrites par Jean-Louis
Bourdon ! — vérité drôle, féroce et implacable…
Extrait Le chant du coq
LA FEMME : (Un chant coq) Jamais un coup de balai, jamais un coup de peigne, toujours des
noeuds dans les cheveux. Un jour, j'arriverai à penser que tu as mauvais caractère.
Et tout ça pour une pauvre petite bête.
L'HOMME :
Ce n'est pas une bête !
LA FEMME : Et qu'est-ce que c'est, si ce n'est pas une bête !
L'HOMME :
C'est pas une bête comme les autres !
LA FEMME : Moi, je crois plutôt que c'est toi qui n'es pas comme les autres. Déjà, quand je t'ai
connu, tu n'étais pas comme les autres. Aujourd'hui, ce n'est pas pareil, aujourd'hui,
tu es devenu fou.
L'HOMME :
Je n'aime pas les monstres.
LA FEMME : Des fois, on pourrait se demander de savoir qui est le monstre, voir s'il ne serait pas
plutôt dans cette maison.
L'HOMME :
Je le déteste, ce coq ! Il chante.
LA FEMME : Mais c'est normal, Monsieur, que ça chante, un coq !
L'HOMME :
Pas la nuit !
LA FEMME : Il est vieux, le pauvre !
L'HOMME :
Pas une raison suffisante pour faire chier le monde.
LA FEMME : Les chiens aboient 24 heures sur 24, et tu n'en fais pas une maladie.
L'HOMME :
Un chien, c'est un chien !
LA FEMME : C'est vrai, un chien, ce n'est pas un coq, je veux bien.
Extrait Fin de programme
LA FEMME : C'était quoi ce bruit ? C'était quoi ?
L'HOMME :
Hein ?
LA FEMME : Ce bruit ! Qu'est-ce que c'était ? Tu te crois le 14 juillet ou quoi ?
L'HOMME :
Moi ?
LA FEMME : T'as fait un bruit ici tout à l'heure, un énorme bruit ! J'en suis tombée du lit, qu'est-ce
que c'était ?
L'HOMME :
Un … un bruit chez nous ?
LA FEMME : Énorme ! Je me suis ramassée sur le plancher !
L'HOMME :
Je… je n'ai rien entendu.
LA FEMME : Ne me prends pas pour une escalope de dinde ! Je ne suis pas née de la dernière
grêle, ne cache pas ton jeu, parle ! Où es-tu allé pique-niquer ?
L'HOMME :
Je… je n'ai pas bougé !
LA FEMME : Et moi je n'ai jamais connu la grêle !
L'HOMME :
Ah ? Je…
LA FEMME : Tais-toi donc, effronté ! Et arrête de roter !
L'HOMME :
Mais…
LA FEMME : T'es sourd comme un coup de fusil ! Voilà ton problème ! On a beau te parler,
s'intéresser à toi, tu es inexistant, je suis seule dans cette maison, tu n'existes pas,
tu te prends pour un bibelot, je vis avec un bibelot, où as-tu mis la casserole ?
Jean-Louis Bourdon
Jean-Louis Bourdon est originaire du nord de la France, Pas-de-Calais/Somme. Auteur,
metteur en scène et comédien, il passe sa jeunesse à Bondy et arrête ses études à
quatorze ans, avec un certificat d'études primaires. Puis la famille s’installe à Paris dans le
19e arrondissement. Il s'engage dans l'armée à l'âge de 17 ans, fait six mois au CIITDM à
Fréjus avant d'être remercié pour indiscipline. À vingt ans, il finit son année d'armée dans
le « train » (Conduite/transports). Il vit ensuite de débrouilles et de petits boulots. Vers
l'âge de 27 ans, il commence des études de comédien au cours de théâtre de Sarah
Sanders et Jacques Martial, dans le 13e arrondissement de Paris. Trois ans plus tard, il
rencontre le journaliste et auteur Jean-François Josselin qui deviendra son ami et son
mentor. Très vite, Flammarion, Julliard et d'autres l'éditent. Des metteurs en scène tels
que Marcel Maréchal, Georges Werler, Jean-Michel Ribes, Michel Fagadau, etc.,
s'intéressent à son œuvre. Puis, en pleine ascension, il part en Asie et revient en France
en 2003. Jean-Louis Bourdon vit actuellement en Basse-Normandie.
Bibliographie :
Pièces de théâtre :
1988 : Jock - Visite d'un père à son fils - Le chant du coq - Fin de programme
(Flammarion) .
1991 : L'Hôtel du silence – C'était vers la fin de l'automne – Le landeau qui grince(Julliard)
1993 : Derrière les collines (Julliard)
1997 : Tedy/Ces gens qui ne veulent pas mourir sont incroyables (Actes Sud Papiers)
et plus récemment :
Karma - Un monde épatant - L'étrange destin de M. et Mme Wallace - Comme un vol
d'hirondelles - Le locataire - Le terroriste – Balbala - Vivement Noël - Pauvre princesse Au fond des bois - L'Horoscope
Plusieurs pièces sont à lire et à télècharger gratuitement sur www.jeanlouisbourdon.com
Romans :
1992 : Scènes de la misère ordinaire (Flammarion)
1993 : Que le jour aille au diable (Flammarion)
1996 : Sur la tête du Bon Dieu (Flammarion)
1999 : Ainsi soit-il (Éditions de la Différence )
équipe du spectacle
Éric Sanjou
metteur en scène / scénographe / comédien
Depuis 1988, Éric Sanjou mène parallèlement une carrière de metteur en scène, comédien et scénographe.
Il a conçu une trentaine de scénographies pour le Théâtre du Matin, le Théâtre du Galion, l’Equipe de
Réalisation, le Théâtre du Pavé... Il a créé les costumes d’une quinzaine de spectacles en dehors de ses
propres productions.
Il fait ses premiers pas de comédiens et de scénographe en 1979 au Club Théâtre du Lycée Marie Curie de
Tarbes où très vite, il crée avec Mercedes Tormo, Professeur et Metteur en scène, le Théâtre du Matin. Il
poursuit sa formation au Théâtre école de Toulouse avec Paul Berger et avec de très nombreux stages. Il a
à son actif plus d'une quarantaine de rôles, tant dans le répertoire classique (Dom Juan, Tartuffe,
Sigismond, Antiochus...) que contemporain avec des auteurs comme Koltès, Brasch, Cortazar, Havel,
Strindberg, Duras, Ibsen, Srbjlanoviç, Beckett, Weiss... Il a travaillé avec différents metteurs en scène : Alain
Sabaud, Mercedes Tormo, Paul Berger, Didier Carette, Philippe Bizot, Hélène Destandeau...
De 87 à 93, il travaille avec le Théâtre du Galion comme comédien et scénographe. Il signera également
quatre mises en scène : Argos d’après Sophocle/Sartre, Le chant du coq/Fin de programme de Jean-Louis
Bourdon, Les Rois de Julio Cortazar et Yerma/Lorca.
En 1993, il fonde la compagnie Arène Théâtre et met en scène Lorca, Molière, Calderon, Baricco... La Cie
Arène Théâtre organisera et produira pendant 9 ans le festival du Haut Adour à Beaudéan(65), elle s'installe
dans le Tarn-et-Garonne à partir de l'été 1994.
A partir de 1995, Éric Sanjou collabore régulièrement avec Didier Carette. Lorsque celui-ci prend la direction
du Théâtre Sorano à Toulouse, il y programme régulièrement l'Arène Théâtre. Éric Sanjou collabore
également avec Paul Berger au Théâtre du Pavé à Toulouse. Pendant la saison 1999/2000, Éric Sanjou est
le metteur en scène associé au Théâtre du Pavé à Toulouse, où il crée Cadmos d’après Sophocle et
Pasolini et L’Augmentation de Georges Perec.
En 2001, en coproduction avec le Théâtre de la Digue, Éric Sanjou, crée au Musée des Abattoirs, Espace
d’Art Moderne et Contemporain de Toulouse : Les Rois, réécriture du mythe du Minotaure par Julio
Cortazar.
Depuis 2003, il collabore régulièrement avec Mathieu Hornain pour la création de son (environnement
sonore, musiques, son direct…) et Matthieu Mailhé pour la création visuelle (projections, vidéo,
« lumière/vidéo »…).
Il conçoit et dirige régulièrement des évènements tel que le Festival Les Décousues que propose l'Arène
Théâtre depuis huit ans ou Les Nuits de l'Abbaye de Belleperche (spectacle déambulatoire) ainsi que des
lectures-spectacles (Festival Lettre d'Automne, Festivals les Vibrations de Moissac…). Il anime l'atelier
amateur de la Cie et différents ateliers en milieu scolaire.
Les spectacles d'Éric Sanjou sont depuis douze ans largement diffusés en Midi-Pyrénées et notamment à
Toulouse au Théâtre du Pavé, Théâtre des Mazades, Espace Bonnefoy, Théâtre du Pont Neuf, Théâtre
Sorano, Le Ring…
Avec sa Cie Arène Théâtre, Éric Sanjou a, depuis 2002, mis en scène : Amphytrion (2002) de Kleist –
L'Enfant et la Rivière (2003) d'après Henri Bosco – Un Soupçon d’Hamlet (2003) d’après Shakespeare,
traduction de André Markowicz – Les fiancés de Loches (2004) de Feydeau – Une chanson de Roland
(2005) d'après le manuscrit d'Oxford – 55° latitude Nord (2006) de Éric Sanjou – La Nuit des Rois (2007) de
Shakespeare, traduction Éric Sanjou – Perlimplinlorca (2008) d'après Les Amours de Don Perlimplin de
Lorca – La Nuit de l'Ogre Doux (2008) de Éric Sanjou – Marat-Sade (2009) de Peter Weiss, traduction de
Jean Baudrillard – Sans-Titre d'après Lorca(2010) – Fin de Partie (2010) de Samuel Beckett – Le Public de
Lorca(2011), traduction Éric Sanjou – Les Oreilles du Loup (2012) d'après le roman d'Antonio Ungar,
traduction de Robert Amutio.
Il a signé en novembre 2012 sa trente-septième mise en scène avec Pour Louis de Funès de Valère
Novarina.
Georges Gaillard
Comédien
Après ses débuts de comédiens à Montauban, Georges Gaillard s'installe à Paris en 1971 et y restera vingt
ans. Il complète sa formation à l'Ecole Artistique du Cinéma (Prévot) et avec de nombreux stages. Il joue
Racine, Corneille, Molière, Sade, Sartre, Beckett, Calderon, Guibert, Apolinaire… Il joue dans différentes
mises en scènes à l'Athénée, au Théâtre Sylvia Monfort, au Théâtre de la Tempête… et travaille notamment
avec les metteurs en scène Pierra Della Torre, Antoine Bourseiller, Philippe Adrien et Christian Rist.
Il met également en scène Genet et Arrabal. Pour le Cinéma et la télévision, il tourne dans deux longs
métrages Le paradis des Riches de Paul Barge et Cherokee de Pascal Ortega et dans plusieurs courtsmétrages de Jean-yves Carré et de Colette Chevrier.
En 1991, il revient en Midi-Pyrénées, travaille avec différentes compagnies et anime ateliers et stages. Il y
met en scène et joue avec sa Cie Georges Gaillard : Quartett d'Heiner Müller, Dérive d'après Alfred de
Musset, Pasiphaé d'Henri de Montherlant-Euripide, Sang… Hommage à Murnau, Plume d'Ange de Claude
Nougaro, Olympe… de Montauban à l'échafaud.
En 1995, il rencontre Didier Carette et joue dans sa mise en scène de Les Possédés d'après Dostoievski au
Théâtre du Pavé. Il rencontre également dans cette équipe Éric Sanjou et joue ensuite en 1996-1997pour
l'Arène Théâtre Dom Juan de Molière et La Vie est un Songe de Calderon. Il met également en scène pour
la Cie Arène Théâtre Bérénice de Racine.
De 1998 à 2008, il intègre à Toulouse le Groupe Ex-Abrupto dirigé par Didier Carette et joue dans toutes les
productions : Ay ! Carmela de Sinestera – Elsa Schneider de Sergi Belbel – Le Maître et Marguerite d'après
Boulgakov – Woyzeck de Geörg Bûchner – Nuits Blanches d'après Dostoievski – Karamazov de Dostoievski
– Les épousailles d'après Gogol – L'illusion de Pierre Corneille – La Nonna de R. Cossa – Folies de
Courteline – Satyricon de Pétrone – Peer Gynt d'Ibsen – La Reine Margot de Dumas – Homme pour Homme
de Brecht – Le Bourgeois Gentilhomme de Molière – Un Tramway nommé Désir de T. Williams – La
Cerisaie de Tchékov.
Il participe à de nombreuses lectures (Festival lettre d'Automne, Les Vibrations de Moissac…) et lors des
Cabarets proposés par le Groupe Ex-Abrupto à la Baracca et au Théâtre Sorano.
Après son départ du Groupe Ex-Abrupto, il retrouve la Cie Arène Théâtre et joue dans les spectacles :
Hamm dans Fin de Partie (2010) de Samuel Beckett – L'huissier/Figure aux pampres/Cheval noir dans Le
Public de Lorca. Il crée également à "L'Arène" pour le Festival Les Décousues le spectacle Valparaiso… et
après et participe à plusieurs événements de la Cie. Récemment, il a joué dans Pour Louis de Funès de
Valère Novarian et Les Fiancés de Loches de Feydeau.
Valérie Mornet
Comédienne
Avec une formation d'historienne puis de Conseillère Principale d'Education, Valérie Mornet travaille pendant
plusieurs années en Lycée. Pendant cinq ans, elle est responsable de l'option facultative de théâtre. En
parallèle, elle a une longue pratique du théâtre amateur notamment au Théâtre du Galion (où elle rencontre
Éric Sanjou) et participe à de nombreux stages. Elle finit par quitter l'Education Nationale pour se consacrer
au théâtre.
Elle a joué dans : Avec le Théâtre du Galion, "Monsieur Plume" d'après Henri Michaux et "L'Opéra de quatre
sous" de Brecht, mises en scène de Alain Sabaud, "Argos" d'après Sophocle et Sartre mise en scène Éric
Sanjou. "Yerma/Lorca", mise en scène Éric Sanjou, Cie du Noyau. Avec les Tréteaux Yonnais, "Vite un
caf'conc', y'a la guerre" d'après Grumberg et "La Voix Humaine" de Cocteau mises en scène de Jean
Lataillade. Avec l'Arène Théâtre et Éric Sanjou, "Tartuffe" de Molière.
Depuis 2006 avec l'Arène Théâtre, sur les créations de "Une chanson de Roland" et "55° latitude Nord", elle
est assistante à la mise en scène auprès Éric Sanjou. Elle interprète ensuite le rôle d'Antonio dans "La Nuit
des Rois" de Shakespeare, de Simone Evrard dans "Marat-Sade" de Peter Weiss et de Nell dans "Fin de
Partie" de Samuel Beckett.
Elle participe également à plusieurs événements proposés par l'Arène Théâtre : festival Les Décousues,
lectures…
Récemment en Pays de Loire elle a joué dans : "Autour de Koltès" montage de textes de Jean-Marie Koltès
pour le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon - "Jours fragiles" de Philippe Besson adaptation
Valérie Mornet, A nos Alentours Cie – "Tectonique des Corps" de Marcel Moreau, mise en scène de Cédric
Gaudeau, Cie de la Goutière.
Pendant six ans, elle a été également formatrice en Théâtre/Education/Français/Langue Etrangère à l'étranger
(Europe, Afrique du Nord, Amérique du sud) missionnée par le Ministère des Affaires Etrangères, en direction
d'enseignants de Français Langue Etrangère utilisant "l'outil théâtre" dans l'apprentissage du français.
Thierry de Chaunac
Comédien
Après un passage à la MJC Roguet à Toulouse, il intègre la formation de comédien de la 3BC compagnie
dirigée par Philippe Bussière et Jean Marc Brisset, il y passera 3 ans à Toulouse. A sa sortie, il passe le
conservatoire de Strasbourg et est sélectionné pour le stage. Il joue ses premiers spectacles au sein de 3BC
compagnie, "Lenz" de Büchner mise en scène de Philippe Bussière dans le rôle de Lenz, "l'Endormi" de
Claudel mise en scène de Philippe Bussière dans le rôle d'un faune malicieux. Il fait la rencontre de Cyril
Bacqué qui monte "l'Eté des martiens" où il tient le rôle de Chico produit par la Comédie de la
Mandoune/TPO.
Son camarade de 3BC, Franck Garric monte "La Mer" de Andréi Caceido dans lequel il joue le rôle du jeune
frère. Il a alors 26 ans, il auditionne pour Jeunes Talents Cannes organisé par l'adami et Delphine et Murielle
Coulin le choisissent pour un court-métrage qui sera présenté pendant le festival. Il fera par la suite un autre
court-métrage avec ces mêmes réalisatrices, "Roue libre" réalisé en collaboration avec le centre Beaubourg.
Il reprend ensuite le théâtre avec Sébastien Bourg, "Des manteaux avec personne dedans" dans le rôle du
Kapo,"Le Cas Gaspard Meyer" de Jean Yves Picq mise en scène Jean-Pierre Beauredon dans le rôle de
Gaspard, et avec François Fehner de la cie l'Agit : "Eugène ou le choisi" écrit et mis en scène par François
Fehner dans le rôle d'Eugène et actuellement dans "Boucherie de l'Espérance" de Kateb Yacine.
Amoureux de la danse, il collabore également artistique avec le chorégraphe et danseur Alain Abadie. Avec
Nathalie Hauwelle, ils montent J'aimais un homme à tête de squelette d'après Jean-Luc Lagarce sous forme
de performance vidéo installation et le Roi inconsolé dans son château de solitude autour de Louis II de
Bavière. Il mène aussi une recherche et diverses formations de clown.
En 2005, il rencontre Eric Sanjou et l'Arène Théâtre : il joue dans "Une Chanson de Roland"(2005) conçu et
mise en scène par Eric Sanjou dans le rôle de Charlemagne, puis Feste et Fabien dans "La Nuit des
Rois"(2007) de Shakespeare et Sansonnet dans "Marat-Sade"(2009) de Peter Weiss – l’Homme 2, le
Centurion, l’Etudiant 3 et le Berger Bègue dans "Le Public"(2011) de Federico Garcia Lorca. Il joue
actuellement dans "Les Oreilles du Loup" (2012) d'après le roman d'Antonio Ungar.
Depuis sa naissance en janvier 1993, à La Roche-sur-Yon, l'Arène Théâtre a créé :
1993 :
1993 :
1994 :
1995 :
1996 :
1997 :
1998 :
1998 :
1999 :
2000 :
2001 :
2002 :
2003 :
2004 :
2005 :
2006 :
2007 :
2008 :
2009 :
2010 :
2011 :
2012 :
"Les Amours de Dom Perlimplin" de Federico Garcia Lorca
"Tartuffe" de Molière
"Les Fourberies de Scapin" de Molière
"Win à Vue", Boîte à images d'après Samuel Beckett
"Dom Juan" de Molière
"Bérénice" de Racine
"La Vie est un Songe" de Calderon
"La Vie est un Songe" de Calderon (2ème version)
"George Dandin" de Molière
"CADMOS/les métamorphoses d’Œdipe" d’après Sophocle et Pasolini
"Les Rois" de Julio Cortazar
"Cabaret Minute" de Éric Sanjou
"Quelques Signes de Soie" d’après Alessandro Baricco
"Victor Hugo - La Liberté dans la Lumière" d’après Victor Hugo
"Amphitryon" de Heinrich von Kleist
"L’Enfant et la Rivière" d’après Henri Bosco
"Un Soupçon d’Hamlet (spectacle définitivement provisoire)"
d’après Shakespeare
"Les fiancés de Loches" de Georges Feydeau
"Une chanson de Roland" de Éric Sanjou
"55° latitude Nord" de Éric Sanjou
"Une rivière verte et silencieuse" de Hubert Mingarelli
"La Nuit des Rois" de Shakespeare
"Perlimplinlorca" d'après Lorca
"La Nuit de l'Ogre doux" de Éric Sanjou
"Marat-Sade" de Peter Weiss
"Sans Titre" d'après Lorca
"Fin de Partie" de Samuel Beckett
"Le Public" de Federico Garcia Lorca
"Les Oreilles du Loup" d'après Antonio Ungar
"Pour Louis de Funès" de Valère Novarina
Après sa création en Région des Pays de Loire, la compagnie s'installe à Coutures (82) en Région MidiPyrénées pendant l'été 1994. Après plusieurs années de collaboration, l'Arène Théâtre s'installe à Moissac
en janvier 2010.
D’autre part l’Arène Théâtre a organisé et produit de 1993 à 2000 le Festival du Haut Adour à Beaudéan
dans les Hautes-Pyrénées. En mai 2001, l’Arène Théâtre en coproduction avec le Théâtre de la Digue a
présenté, le spectacle “Les Rois” au Musée des Abattoirs de Toulouse, Espace d’Art Moderne et
Contemporain : premier événement théâtral au Musée des Abattoirs.
La compagnie effectue son travail de création et de diffusion théâtrales dans le département du Tarn-etGaronne et assure diverses actions culturelles en milieu rural sur le secteur de Castelsarrasin/Moissac. Les
productions de l’Arène Théâtre sont largement diffusées en Midi-Pyrénées et souvent jouées lors de série de
représentations à Toulouse. L'activité principale de l'Arène Théâtre est la création théâtrale à partir d’auteurs
contemporains ou classiques. À partir de textes très variés (pièce, roman, poésie…), Éric Sanjou poursuit
ses recherches de nouvelles formes théâtrales et scénographiques, et réunit autour de ses projets
différentes équipes de comédiens professionnels. Depuis 2006, elle organise et produit avec l'association
les Décousues, début septembre sur son lieu de travail, le Festival les Décousues (théâtre, musique,
vidéo…). Elle y a inauguré en 2009 un nouveau lieu de plein air : "L'Arène". Depuis 2006 également, elle
crée chaque année les Nuits de l'Abbaye de Belleperche à l'occasion des nuits européennes des musées.
ARENE THEATRE
24, rue de la Solidarité – 82200 MOISSAC / 05 63 94 05 78 / 06 03 73 35 49
[email protected] / www.arenetheatre.fr
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