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(WXGHG·RSSRUWXQLWp(-commerce et logistique en Haute-Saône Août 2012 Rapport Annabelle Parent David Sarrazin DIAGNOSTIC - Sommaire Introduction 3 Méthodologie 4 PARTIE 1 : La vente en ligne en France et en Haute-Saône 1. /HFKLIIUHG¶DIIDLUHVGXH-commerce 2. Les cybermarchands en France 3. Les cybermarchands en Haute-Saône Constats 5 6 9 14 17 PARTIE 2 : La présence des entreprises sur Internet 1. Présence sur Internet des TPE et PME 2. Présence sur Internet des entreprises de Haute-Saône Constats 19 20 22 23 3$57,(/·HPSULVHGXH-commerce dans la consommation des ménages par famille de produits 1. Dépenses et emprises par famille de produits 2. Emprise alimentaire 3. Emprise non alimentaire (YROXWLRQGHO¶HPSULVHQRQDOLPHQWDLUH 3URVSHFWLYHGHO¶HPSULVHQRQDOLPHQWDLUH 6. Projection des dépenses France 7. Projection des dépenses Haute-Saône 8. Méthodologie de la projection Constats/enjeux 24 25 26 27 28 29 30 32 34 37 3$57,(/·pYROXWLRQGHVFRPSRUWHPHQWVGHVLQWHUQDXWHV et tendances /HVPRGHVG¶DFFqVjODYHQWHjGLVWDQFH 2. Des internautes de plus en plus nombreux et plus acheteurs 3. Des internautes de plus en plus équipés 4. Les nouveaux comportements liés aux Smartphones et tablettes /·DGDSWDWLRQGHVVLWHVPDUFKDQGVDX[mobinautes 6. Profils des cyber acheteurs 0RWLYDWLRQVG·DFKDWjGLVWDQFH 'LIIpUHQFHVHQWUHH[SpULHQFHVG·DFKDW 9. Attitudes des consommateurs Constats 39 40 41 42 43 46 47 48 49 50 51 3$57,(/·pYROXWLRQGHVIRUPHVGXH-commerce 1. Perspectives de croissance du e-commerce 2. Du multi-canal au cross canal Constats 52 53 54 55 PARTIE 6 : La stratégie des grandes surfaces alimentaires 56 1. Le Drive, une spécificité française 2. Les utilisateurs de Drives et les Drives de Haute-Saône Constats 57 58 59 PARTIE 7 : La e-logistique 60 1. La e-logistique en France 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 3. Le potentiel de développement de la e-logistique en Haute-Saône 4. La e-logistique comme vecteur potentiel G¶LQVHUWLRQ Constats 61 66 71 72 73 PARTIE 8 : Les initiatives e-commerce mutualisées en Haute-Saône 74 1. La mutualisation 2. E-commerce Artisans 3. Hébergement touristique 4. Agriculteurs Constats 75 76 77 78 80 PARTIE 9 : Emploi et formations 81 1.Ets et salariés des secteurs commerce et logistique en Haute-Saône /¶HPSORL± transport et logistique en Haute-Saône 3. Logistique et e-logistique en Haute-Saône /¶HPSORL± commerce en Haute-Saône 6\QWKqVHHQWUHWLHQVXUO¶HPSORLHQ+DXWH-Saône 6. Les formations en logistique et e-commerce en Haute-Saône ,PSDFWVXUO¶HPSORLGXGpYHORSSHPHQW(-logistique et E-commerce Constats 82 83 84 86 87 88 89 90 PARTIE 10 : Synthèse des tables rondes 91 Conclusion 96 3$57,(3URSRVLWLRQVG·DFWLRQV 97 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 2 Introduction Partant du constat que la généralisation du E-commerce modifie les habitudes des consommateurs qui sont amenés à acheter de moins en moins dans les points de vente, tant en milieu rural TX¶XUEDLQ la CCIT de Haute-Saône souhaite disposer G¶XQH étude G¶RSSRUWXQLWp portant sur le e-commerce et la logistique induite. La présente étude G¶RSSRUWXQLWp identifie les enjeux du développement du E-Commerce et la logistique en Haute-Saône et propose des pistes G¶DFWLRQV. Plus précisément, le présent rapport V¶DWWDFKH à dresser un état des lieux du e-commerce en France et en Haute-Saône et à présenter : Comment le consommateur modifie ses comportements G¶DFKDW ? Quelles difficultés les commerces des centres urbains rencontrent à cause de ces modifications de comportement ? Quelles sont les capacités des entreprises à V¶DGDSWHU à ces nouveaux enjeux ? Quelle adaptation pour les commerces existants, quelles possibilités pour le développement G¶XQH filière logistique ? 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 3 Méthodologie Une veille permanente a été réalisée afin de disposer des données les plus récentes pour alimenter ce rapport. Les éléments publiés dans la presse et sur Internet ont été particulièrement nombreux sur toute la période de réalisation de cette étude (avril-juillet 2012). Cela confirme à quel point le e-commerce représente un enjeu majeur pour O·pFRQRPLH DXMRXUG·KXL et pour les modèles classiques de distribution, qui font face à cette concurrence qui se renforce sans cesse depuis plusieurs années. /·pWXGH menée V·HVW attachée dans un premier temps à présenter un état des lieux du secteur du e-commerce et de la e-logistique en France et en Haute-Saône. Lors de cette phase de diagnostic AID Observatoire a conjointement réalisé, avec la CCIT Haute-Saône, des tables rondes avec les acteurs locaux (commerçants industriels concernés par la problématique e-commerce pour leur activité). En complément, des entretiens individuels ont été réalisés auprès de plusieurs personnes ressources identifiées par les partenaires pour cerner au mieux les incidences du développement du ecommerce sur les activités de Haute-Saône, tant commerciales que logistiques et aussi son impact sur O·HPSORL et la formation proposée dans le département. Il en résulte ce rapport qui présente en différentes thématiques la synthèse des éléments collectés selon les différentes approches décrites ci-dessus. En complément, des éléments de prospective sont aussi inclus. Enfin, une dernière partie présente les préconisations qui pourraient être mises en ±XYUH sur le territoire afin de développer les filières liées au e-commerce et à la e-logistique. Afin G·DSSRUWHU des exemples concrets sur différentes initiatives menées sur des territoires, un benchmark a été réalisé. Un rapport annexe présente en synthèse les éléments de benchmark collectés qui ont pu conduire à O·pODERUDWLRQ de certaines préconisations inspirées par ces exemples concrets. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 4 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 5 /HFKLIIUHG·DIIDLUHVGXH-commerce 1.1 (YROXWLRQGXFKLIIUHG·DIIDLUHV 80 72 Les ventes en ligne représentent en France un chiffre G¶DIIDLUHV de 37,7 Mds G¶¼ en 2011 dont 21,4 Mds G¶¼ de produits physiques (b-to-b et b-to-c). CA e-commerce source fevad 70 60 45,24 50 37,7 40 31 30 20 15,6 11,6 20 25 En 2011, on comptabilise plus de 30 millions G¶DFKHWHXUV (+11% entre 2010 et 2011). Au premier trimestre 2012, on compte 31 millions G¶DFKHWHXUV en ligne pour 40,2 millions G¶LQWHUQDXWHV (source Fevad). 10 0 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 73 72 67 63 Les biens de consommation représentent moins G¶XQ tiers du chiffre G¶DIIDLUHV Internet (10 Mds G¶¼ environ). 52 53 47 45 44 43 38 31 33 39 Des estimations de chiffre G¶DIIDLUHV du ecommerce qui divergent selon les sources. 31 25 23 20 15,6 13 11,6 3 -7 2006 2007 2008 2009 CA e-commerce source fevad 2010 2011 2012 CA source Xerfi 2013 2014 2015 Notons que le Xerfi fait une estimation plus pessimiste que la fevad à 44,5 Mds G¶¼ pour 2012 (soit un taux de croissance à 18 % contre 20 % pour la fevad) et à 66,7 Mds G¶¼ pour 2015. Le Centre for retail research pour Kelkoo est plus optimiste avec un CA estimé en 2011 à 38,66 Mds G¶¼. CA Source Kelkoo 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 6 /HFKLIIUHG·DIIDLUHVGXH-commerce 1.2 Les produits et services achetés en ligne Tous types de produits ou services sont concernés par la vente en ligne. * On voit que plus G¶XQ internaute sur deux a acheté sur Internet au cours des 6 derniers mois un produit ou services de : voyage/tourisme, services, produits culturels. 12 % ont acheté au cours des 6 derniers mois une pièce ou équipement auto. Le panier moyen est G¶HQYLURQ 90 ¼. Source : Fevad, bilan e-commerce, janvier 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 7 /HFKLIIUHG·DIIDLUHVGXH-commerce 1.3 Positionnement de la France en Europe CA 2011 en Mds d'¼ Royaume-Uni La France est le 3ème marché européen derrière le Royaume-Uni et O¶$OOHPDJQH. Ce classement reste inchangé depuis 2003. Ces trois principaux marchés représentent 70 % du marché européen. 59,42 Allemagne 45,07 France 64 876 618 habitants en France 62 698 362 habitants en Grande-Bretagne 81 831 000 Allemagne 38,66 0 10 20 30 40 50 60 70 Comparativement, les ventes sur Internet sont beaucoup plus importantes sur le marché britannique. Source des données : Centre for retail research pour Kelkoo ± publication janvier 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 8 2. Les cybermarchands en France 2.1 Nombre de sites marchands 2.2 Activité marchande des sites 100 900 sites marchands actifs en France en 2011 (source : Fevad ± 2012). Source : étude Fevad-Club des DRH du Net / Astérès, nov 2010. nombre de sites marchands actifs en France 120000 100000 80000 60000 40000 La Fevad dénombre 7 fois plus d'e-boutiques en 2011 qu'en 2005, pendant que le chiffre d'affaires du secteur a été multiplié par 4,5. Fin 2011, le marché français compte 100 400 sites d'e-commerce actifs. Cette croissance rapide du nombre de sites (+23% en un an), très stimulante pour la demande, s'accompagne d'une hausse du nombre d'achats par cyberacheteur. En moyenne, les cyberacheteurs français ont réalisé 13,7 achats en ligne chacun en 2011, contre 12,3 en 2010 et 11,4 en 2009. La Fevad constate que les e-commerçants enregistrant plus de 100 commandes par mois sont de plus en plus nombreux. Ils représentent 27% des e-marchands en 2011. "Le nombre de sites dépassant les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel est aussi en progression : ils sont cette année une centaine", affirme Marc Lolivier. Plus précisément, les sites moyens (100 à 1000 transactions par mois) et les très gros sites (plus de 10 000 transactions par mois) sont ceux qui enregistrent les plus fortes progression depuis quatre ans. Journal du Net Publié le 30/01/2012 20000 0 2007 2008 2009 2010 2011 nombre de sites marchands actifs en France Source : étude Fevad-Club des DRH du Net / Astérès, nov 2010 et FEVAD 2011 Un dynamisme à relativiser : Seuls 6 000 sites auraient plus de 2500 commandes annuelles (soit un FKLIIUHG¶DIIDLUHVGH.¼ environ). Même si le nombre de sites marchands ne cesse de croitre, nombreux VRQWOHVVLWHVjUpDOLVHUXQFKLIIUHG¶DIIDLUHVWUqVIDLEOH$XVVLj GHVVLWHVFUppVQHGpSDVVHQWSDVXQHDQQpHG¶H[LVWHQFH Typologie des sites par nombre de transactions mensuelles en 2011 © Fevad 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 9 2. Les cybermarchands en France 2.3 Les principaux acteurs en France Enseigne Couverture Visiteurs uniques moyens moyenne par par mois * mois Visiteurs uniques moyens par jour * 7RSGHVVLWHVG¶DFKDWV Part des internautes ayant réalisé au moins 1 achat au cours des 6 derniers mois sur ces sites 1 Amazon 12 592 000 30,0 % 1 299 000 1 Voyagesncf.com 40% 2 Priceminister 9 025 000 21,5 % 871 000 3 eBay 8 970 000 21,4 % 1 349 000 2 3 Amazon.fr Fnac.com 37% 33% 4 Cdiscount 8 941 000 21,3 % 798 000 4 Cdiscount.com 30% 5 Fnac 8 207 000 19,6 % 696 000 5 LaRedoute.fr 25% 6 Groupon 7 966 000 19,0 % 930 000 6 3Suissses.fr 22% 7 8 La Redoute Voyages-Sncf 7 422 000 7 086 000 17,7 % 16,9 % 595 000 531 000 7 Vente-privée.com 18% 8 Ebay.fr 16% 9 Carrefour 6 260 000 14,9 % 455 000 9 PriceMinister.com 14% 10 Vente Privée 6 224 000 14,8 % 1 301 000 10 YvesRocher.fr 12% 11 Rue du Commerce 5 400 000 12,9 % 380 000 11 Airfrance.fr 11% 12 3 Suisses 5 233 000 12,5 % 365 000 12 Rueducommerce.fr 10% 13 Pixmania 5 214 000 12,4 % 365 000 13 Auchan.fr 9% 14 Darty 4 357 000 10,4 % 283 000 14 Orange.fr 9% 15 Sarenza 3 809 000 9,1 % 236 000 15 Kiabi.com 9% rang Source : Mediametrie//Netratings / 1er trimestre 2012 ± classement par audience OHQRPEUHGHYLVLWHXUVXQLTXHVPR\HQSDUPRLVFRPSWDELOLVHXQHVHXOHIRLVO¶DGUHVVH,3G¶XQLQWHUQDXWHTXLDXUDSXYHQLUconsulter le site plusieurs fois dans le mois. Le nombre GHYLVLWHXUVXQLTXHVPR\HQSDUMRXUFRUUHVSRQGDXQRPEUHG¶LQWHUQDXWHVGLIIpUHQWVTXLVHVRQWFRQQHFWpVHQPR\HQQHVXUXQHVHule journée. La couverture moyenne correspond à la part G¶LQWHUQDXWHV ayant fréquenté le site. Ainsi, en moyenne sur le trimestre, 30 % des internautes ont visité le site Amazon chaque mois. Notons que le taux de conversion est faible sur Internet (taux de conversion = part des visites transformées en achat) ; en général, il oscille entre 1 et 4 % mais peut varier selon les sites et la typologie de produits vendus. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 10 2. Les cybermarchands en France 2.4 Les principaux acteurs en France Top 20 des plus fortes croissances 2011 du chiffre d'affaires, en euros Rang Entreprise Rang dans le Top 400 1 2 5 3 CA Web 2011 (millions d'euros) 12.917 4.800 2.780 4.219 CA Web 2010 (millions d'euros) 9.360 3.836 2.300 3.803 Croissance 2011 (millions d'euros) 3.557 964 480 417 1 2 3 4 Amazon Otto Group PPR Tesco Stores 5 Home Retail Group 6 2.570 2.172 398 6 7 8 9 10 Apple Metro Group Next Privalia Sainsburys 8 41 15 42 11 1.360 402 928 401 1.207 1.063 120 670 168 1.002 298 283 258 232 205 11 Vente Privée 14 941 740 201 12 John Lewis 16 905 714 192 13 Baur Versand 34 499 313 186 14 15 Cdiscount eBuyer UK 9 23 1.348 724 1.180 568 168 156 16 Shop Direct Group 7 1.630 1.497 133 21 10 20 32 776 1.300 785 515 647 1.180 670 410 129 120 115 105 17 Ocado 18 3 Suisses 19 Comet Group 20 Medion Source : Internet Retailer Notons la présence G¶XQ site Haut-Saônois en 58ème position dans le classement national « top 100 du e-commerce français » publié en 2012 : Pass Tek avec un chiffre G¶DIIDLUHV 2011 à près de 2.6 M¼ et une progression de 17 % entre 2010 et 2011. source : Ecommercemag.fr 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 11 2. Les cybermarchands en France /·HPSORLGDQVOHH-commerce 60 000 emplois dans le e-commerce en 2010 (en équivalent temps plein) pour 81 900 sites marchands. Le secteur compte près de 34 000 emplois directs, auxquels V¶DMRXWHQW environ 26 000 emplois indirects (activités logistiques, acheminement, services externalisés«). La hausse des effectifs chez les entreprises pure players est élevée en 2010 (de O¶RUGUH de 12% sur O¶HQVHPEOH de O¶DQQpH. 76 % des entreprises prévoient une augmentation de leurs effectifs en 2011. Deux compétences métiers principales du e-commerce : informatique et marketing Plus de la moitié des effectifs du secteur sont titulaires G¶XQ diplôme de O¶HQVHLJQHPHQW supérieur. Le secteur emploie également beaucoup de non diplômés (34% des effectifs) pour des métiers nécessitant une moindre qualification (logistique, manutention«). Les jeunes sont surreprésentés dans ce secteur G¶DFWLYLWp : En 2010, la part des moins de 25 ans dans les effectifs du e-commerce V¶pOHYDLW à 11%. En outre, 84% des effectifs sont âgés de 25 à 39 ans. Source : étude Fevad-Club des DRH du Net / Astérès, nov 2010. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 12 2. Les cybermarchands en France 2.6 Rentabilité des sites e-commerce La rentabilité des sites marchands V¶HVW dégradée en 2011 Selon une étude CCM Benchmark pour Webloyalty, portant sur la rentabilité des sites G¶H-commerce, seulement 8 sites sur 10 ont franchi le seuil de la rentabilité. Parmi les grands sites, 83% sont rentables, mais seulement la moitié des plus petits sites le sont. Seuls 14% des sites ont constaté une forte hausse de la rentabilité. La situation des leaders est contrastée : 25% ont accru leur rentabilité et 25% ont enregistré une baisse. Parmi les facteurs ayant contribué à améliorer la rentabilité : O¶pYROXWLRQ du chiffre G¶DIIDLUHV (76%), O¶DPpOLRUDWLRQ du mix produit (56%), la fidélité des clients (50%). En revanche, la rentabilité a été pénalisée par la dégradation de la marge commerciale (50%), les coûts G¶H[SORLWDWLRQ (30%) et les coûts de recrutements des clients (30%). Source : LSA, 12 juin 2012 De nombreuses sources de données mettent en lumière que la rentabilité des sites marchands Q¶HVW pas automatique, loin de là. La question de la rentabilité est un enjeu majeur pour les entreprises du secteur DXMRXUG¶KXL. En effet, cette difficulté à atteindre des seuils de rentabilité satisfaisants repose sur plusieurs éléments spécifiques au secteur du e-commerce, notamment : - Croissance forte qui peut générer des difficultés organisationnelles et des investissements lourds pour assurer la demande croissante, - Frais de logistique et reverse logistique typiques de la vente à distance qui engendrent des coûts importants. Pour pallier ces difficultés, ci-après les actions mises en °XYUH par les sites interrogés dans le cadre de O¶pWXGH CCM Benchmark : - Augmenter le volume de ventes - Faire progresser dans le chiffre d'affaires les produits à plus forte marge - Travailler sur la fidélisation des clients et sur la marge commerciale - Augmenter le taux de transformation - Développer des revenus de diversification : commercialisation d'espaces publicitaires, les partenariats, monétisation de bases clients, vente de service, marques blanches, market place. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 13 3. Les cybermarchands en Haute-Saône 3.1 Les acteurs en Haute-Saône en comparaison avec les données France Les entreprises de VAD ± comptages par département 2005 ± 2008 et 2010 (pure players) DEP 94 95 67 92 78 77 91 93 59 60 57 45 31 62 68 06 66 38 34 28 69 54 81 01 55 75 13 33 41 83 63 25 11 44 02 08 35 37 70 39 76 30 90 82 stocks 2010 APE VAD 2010 74 599 581 60 657 395 72 082 456 116 783 736 83 732 517 73 143 449 65 166 384 85 849 503 131 790 733 42 552 218 55 420 278 40 302 197 94 368 460 71 658 347 46 158 222 117 224 556 41 813 193 84 906 390 100 308 453 27 182 122 133 925 601 39 798 170 33 043 133 38 792 154 12 925 51 376 337 1 479 160 074 626 116 617 453 22 719 88 95 011 368 48 116 185 32 961 125 37 011 137 84 987 312 31 328 115 18 706 67 66 368 234 38 787 135 16 091 56 20 015 69 68 988 237 59 735 205 7 442 25 22 262 74 APE VAD 2010% stocks 2008 2008 0,78% 61 946 0,65% 49 172 0,63% 52 528 0,63% 99 052 0,62% 67 594 0,61% 56 142 0,59% 52 570 0,59% 72 230 0,56% 100 098 0,51% 30 286 0,50% 40 488 0,49% 28 300 0,49% 70 080 0,48% 50 635 0,48% 32 400 0,47% 96 937 0,46% 28 875 0,46% 63 628 0,45% 69 491 0,45% 17 546 0,45% 103 830 0,43% 29 159 0,40% 20 297 0,40% 27 608 0,39% 7 339 0,39% 334 397 0,39% 126 442 0,39% 82 262 0,39% 14 848 0,39% 72 339 0,38% 31 536 0,38% 23 197 0,37% 20 768 0,37% 62 629 0,37% 19 713 0,36% 11 439 0,35% 44 900 0,35% 26 522 0,35% 10 081 0,34% 13 674 0,34% 49 813 0,34% 40 985 0,34% 5 646 0,33% 12 359 270 163 223 290 206 170 126 227 352 81 119 55 201 102 78 262 66 142 190 45 257 80 53 53 16 901 258 193 31 159 65 48 51 137 32 25 80 42 23 22 81 70 12 36 2008% stocks 2005 APE VAD 2005 0,44% 54 198 112 0,33% 42 734 51 0,42% 44 197 91 0,29% 85 724 137 0,30% 59 153 87 0,30% 48 070 62 0,24% 45 164 59 0,31% 62 285 94 0,35% 84 006 189 0,27% 26 291 36 0,29% 34 289 42 0,19% 24 236 25 0,29% 59 482 87 0,20% 43 385 29 0,24% 27 757 26 0,27% 83 042 135 0,23% 24 760 24 0,22% 54 873 50 0,27% 58 819 67 0,26% 15 059 15 0,25% 88 000 95 0,27% 25 429 28 0,26% 17 632 29 0,19% 23 654 17 0,22% 6 331 4 0,27% 291 447 527 0,20% 108 458 104 0,23% 70 558 88 0,21% 12 717 13 0,22% 61 408 45 0,21% 27 639 17 0,21% 19 795 14 0,25% 17 445 10 0,22% 52 695 41 0,16% 17 130 10 0,22% 9 755 5 0,18% 37 682 31 0,16% 22 879 23 0,23% 8 655 2 0,16% 11 883 10 0,16% 43 575 45 0,17% 35 313 33 0,21% 4 932 5 0,29% 10 470 9 2005% 0,21% 0,12% 0,21% 0,16% 0,15% 0,13% 0,13% 0,15% 0,22% 0,14% 0,12% 0,10% 0,15% 0,07% 0,09% 0,16% 0,10% 0,09% 0,11% 0,10% 0,11% 0,11% 0,16% 0,07% 0,06% 0,18% 0,10% 0,12% 0,10% 0,07% 0,06% 0,07% 0,06% 0,08% 0,06% 0,05% 0,08% 0,10% 0,02% 0,08% 0,10% 0,09% 0,10% 0,09% Notons que les activités de e-commerce sont particulièrement implantées en région parisienne et en Nord-Pas-De-Calais. Si de nombreux sites marchands se créent partout en France, les entreprises les plus importantes sont basées dans ces deux régions. En Haute-Saône, en 2010, le stock entreprises (source Insee) comptabilise 56 établissements dont le code APE est 4791A ou 4791B (vente à distance dont vente sur Internet) pour 16 091 établissements dans le département. A titre de comparaison, le Doubs compte 125 établissements qui ont O¶XQ de ces APE pour près de 32 961 établissements au total. Les proportions sont donc équivalente. La Haute-Saône Q¶HVW pas en reste comparativement à son département voisin. En France, le nombre G¶pWDEOLVVHPHQWV qui portent ces APE est de 18 984 pour 4 919 334 établissements au total. /¶DFWHXU majeur Pure Player en Haute-Saône est la société Passtek qui détient 3 sites marchands : Grigno-Tek, Kite-Tek et purKdo. Son chiffre G¶DIIDLUHV est de 2 570 M¼ et la structure emploie 14 équivalent temps plein. Source : Insee. APE : 4791A et 4791B. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 14 3. Les cybermarchands en Haute-Saône 3.2 Implantation géographique des acteurs VAD en Haute-Saône (pure players) Source : Fichier CCI ± 2012 ± code APE 4791A et 4791B. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 15 Pure players en Haute-Saône (VAD) ² Codes APE 4791A et 4791B ² base fichier CCIT Raison sociale B.B.M. Libellé commune Activité établissement édition LURE VENTE A DISTANCE SUR CATALOGUE SPECIALISE VENTE A DISTANCE DE PARAPHARMACIE ANIMALE ET DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES VETERINAIRES PRODUITS AGROALIMENTAIRES LOCAUX ET BIOLOGIQUES PAR LE BIAIS D'INTERNET ET EN DIRECT Nom Dirigeant Age dirigeant Mr Guy BOUDIER 53 Mr Ludovic MEUNIER 35 Mr Nicolas DEFRAIN 34 EQUISANTE DISTRIBUTION LURE EURL NICOLAS DEFRAIN AVRIGNEY VIREY FRANCE CADEAU DESIGN SARL VESOUL VENTE PAR CORRESPONDANCE Mr Frederic ANCEL 41 GRIGNOTEK SARL RIOZ VENTE DE PRODUITS REGIONAUX Mr Gerald VILLEMIN 41 HURAT ATHESANS ETROITEFONTAINE ALIMENTATION GENERALE Mme Emilie HUMBERT 29 JMB2 BRUSSEY VENTE A DISTANCE SUR CATALOGUE GENERAL Mr Benoit ROUSSET 30 KITE-TEK SARL RIOZ VENTE D'ARTICLES DE SPORT Mr Didier MAUBERT 47 MME DERIOT ANGELIQUE CHOYE VENTE D'ARTICLES ET ACCESSOIRES US SUR INTERNET ET EN AMBULANT Mme Angelique DERIOT 30 MME REMERY IRENE VESOUL PIECES DETACHEES AUDIOVISUEL, INFORMATIQUE, ELECTROMENAGER Mme Irene REMERY 65 MON PETIT POLO FRANCAIS LA VOIVRE VENTE D'ARTICLES TEXTILES Mr Pierre GRANDJEAN 21 MR AUBRY CYRIL LUXEUIL LES BAINS VENTE DE MATERIEL INFORMATIQUE VENTE DE MATERIEL JEUX VIDEO Mr Cyril AUBRY 31 MR CAUTRU GREGOIRE RONCHAMP COMMERCE ET SERVICE EN PRODUITS DE BIEN-ETRE SUR INTERNET (BOUTIQUE EN LIGNE) Mr Gregoire CAUTRU 42 MR DAHMANI M'FEDDAL HERICOURT VENTE PAR CORRESPONDANCE DE ROBES, EQUIPEMENT DE LA PERSONNE ET DE LA MAISON Mr M'Feddal DAHMANI 24 MR DRIOUECH ZOUHAIR FROIDECONCHE ARTISANAT MAROCAIN, MENAGER ET ELECTRO-MENAGER, TELE, HIFI, sur Internet Mr Zouhair DRIOUECH 37 MR FALZON CHRISTOPHE LURE VENTE D'OBJETS NON ALIMENTAIRES DE COLLECTION OU AUTRES Mr Christophe FALZON 34 MR GUERRIN ALEX NOIDANS LE FERROUX VENTE SUR INTERNET DE VETEMENTS Mr Alex GUERRIN 41 MR HENTGEN THOMAS ETUZ VENTE DE BIJOUX FANTAISIE SUR INTERNET Mr Thomas HENTGEN 39 MR LECOEUR ERIC PASSAVANT LA ROCHERE VENTE D'ARTICLES DE BROCANTE Mr Eric LECOEUR 45 MR LECOINTE OLIVIER THIENANS BROCANTEUR Mr Olivier LECOINTE 44 MR PERRET ANTHONY SAINT GERMAIN SONORISATION, ECLAIRAGE, PYROTECHNIE Mr Anthony PERRET 27 MR STEPHAN THIERRY VEZET VENTE AU PARTICULIER ET PAR CORRESPONDANCE DE PITBIKES, PIECES DETACHEE Mr Thierry STEPHAN 47 MR THUDOR OLIVIER MALANS VENTE DE MATERIEL DE SPORT Mr Olivier THUDOR 36 MR VITON DIDIER VESOUL VENTE DE COUTELLERIE Mr Didier VITON 52 SOURCE DE VELLEMINFROY VELLEMINFROY VENTE DE LIVRES RELATIFS A LA SOURCE DE VELLEMINFROY Mr Paul POULAILLON 60 SWEET TEMPTATION CIREY VENTE DE LINGERIE Mr Sebastien BOUJON 41 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 16 La vente en ligne en France et en Haute-Saône CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS /HFKLIIUHG¶DIIDLUHVGXVHFWHXUGXH-commerce a une croissance très forte comparativement au commerce de détail qui reste stable ou régresse selon OHVGRPDLQHVG¶DFWLYLWpV Pour les commerces traditionnels, comment faire face au développement de la vente en ligne ? /HQRPEUHG¶DFKHWHXUV en ligne est en forte croissance pour atteindre DXMRXUG¶KXLSOXVGHGHVLQWHUQDXWHVTXLUpDOLVHQWUpJXOLqUHPHQWGHV achats en ligne Pour les opérateurs du commerce électronique comment capter cette FOLHQWqOH"&RPPHQWDGDSWHUO¶RIIUH"&RPPHQWUpSRQGUHDX[DWWHQWHVGHV internautes ? Des achats sur Internet qui concernent tous types de produits (du voyage au meuble) dans des mesures différentes Peut-on vraiment tout vendre sur Internet ? La vente sur Internet est-elle FRPSDWLEOHDYHFWRXVOHVVHFWHXUVG¶DFWLYLWp"DOLPHQWDLUHIUDLV"3URGXLWV YROXPLQHX["« Le nombre de sites Internet PDUFKDQGVV¶DFFURvWFKDTXHDQQpH Comment rester visible parmi cette forte concurrence sur le net pour les cyber marchands ? Les VLWHVOHVSOXVLPSRUWDQWVJpQqUHQWODPDMHXUSDUWLHGXFKLIIUHG¶DIIDLUHV G¶,QWHUQHW Dans quelles mesures et à quelles conditions les petits sites peuvent-ils H[LVWHUIDFHDX[JpDQWVG¶,QWHUQHW" Le taux de conversion sur Internet est très faible (1 à 3 % selon les sites) Comment renforcer OHWDX[GHFRQYHUVLRQGHVYLVLWHVG¶XQVLWHHQDFWHV G¶DFKDW" Le marché français des ventes sur Internet est moins important et moins développé que celui de la Grande Bretagne &RPPHQWSURILWHUGHO¶RSSRUWXQLWpTXHUHSUpVHQWHOHGpYHORSSHPHQWjYHQLU de ce marché ? Le premier acteur Haut-Saônois du e-commerce est 58ème dans un classement national des 100 meilleurs sites marchands '¶DXWUHVDFWLYLWpV de Haute-Saône peuvent-elles aussi devenir un acteur majeur du e-FRPPHUFHHQ)UDQFH"&RPPHQWIDLUHSURILWHUG¶DXWUHV structures du dynamisme et de sa connaissance du secteur que connaît cette entreprise ? Le secteur du e-commerce génère des emplois en marketing, informatique (diplômés) et logistique (faibles qualifications) Comment le e-commerce SHXWIDYRULVHUO¶HPSORLHQ+DXWH-Saône ? Les sites marchands connaissent des difficultés quant à leur rentabilité. Une GHVVROXWLRQVSRXUDXJPHQWHUODUHQWDELOLWpHVWODPXWXDOLVDWLRQ'¶DXWUHV solutions reposent sur un très fort savoir faire en e-marketing (augmenter la fidélité des acheteurs, la visibilité sur Internet, gérer sa présence sur les moteurs de recherche,..) et e-logistique. Dans quelles mesures des actions de mutualisation sont-elles possibles en Haute-Saône pour développer la rentabilité des sites e-commerce du territoire ? Comment renforcer le web marketing des acteurs du e-commerce de Haute-Saône ? Des acteurs de la VAD bien présents en Haute-Saône CCI de Bordeaux Comment accompagner ces acteurs et comment les fédérer entre eux pour Etude despermettre flux de consommation sur le département de lae-commerce. Gironde leur de développer leur activité 17 Enjeux ÆFaire profiter le territoire du potentiel de développement économique lié à O¶H-commerce ÆFaciliter la création G¶HQWUHSULVHV liées à O¶HVVRU de la vente en ligne ÆPermettre à ces petites structures de passer le cap difficile des premières années G¶H[LVWHQFH : clubs, mutualisation de la logistique, pépinières G¶HQWUHSULVHV« ÆFaire en sorte G¶DFFRPSDJQHU les structures qui le souhaitent dans un développement G¶XQH activité de vente en ligne (structurer une offre G¶LQIRUPDWLRQ de formation,«) ÆAider à renforcer la présence sur Internet des entreprises déjà investies dans une démarche e-commerce 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 18 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 19 1. La présence sur Internet des TPE et PME 1.1 Les projets des entreprises Attentes des entreprises vis-à-vis de leur futur site : projets site vitrine projets site ecommerce gagner de nouveaux clients 75% 73% augmenter la notoriété 51% 18% augmenter le chiffre d'affaires 44% 78% se renforcer face à la concurrence 21% 17% fidéliser les clients actuels 14% 17% 11 % des entreprises ont un projet de création de site Internet répartition des types de projet pour les 11 % des entreprises avec projet site vitrine site e-commerce 62% 38% Les difficultés pour monter le projet projets site vitrine projets site ecommerce manque de temps 40% 39% manque de compétences informatiques 32% 37% budget insuffisant 29% 37% difficulté à comparer les offres/propositions 17% 28% difficulté à trouver un interlocuteur 17% 17% Source : ADEN, commission vente et marketing ± consultation nationale « les entreprises et Internet » - publiée en janvier 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 20 1. La présence sur Internet des TPE et PME 1.2 Freins identifiés 31 % des entreprises Q·RQW pas projet de création de site Internet Freins WĂƌŵŝůĞƐĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞƐƋƵŝŶ͛ŽŶƚ pas ĚĞƉƌŽũĞƚĚĞĚĠǀĞůŽƉƉĞŵĞŶƚĚ͛ƵŶ site Internet pas de temps à y consacrer 68% trop cher 68% pas d'utilité vue pour l'entreprise 67% trop compliqué 51% trop de sites concurrents déjà sur Internet 41% ont déjà essayé mais n'ont pas réussi 13% Source : ADEN, commission vente et marketing ± consultation nationale « les entreprises et Internet » - publiée en janvier 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 21 2. La présence sur Internet des entreprises de Haute-Saône - estimation (VWLPDWLRQGHVWDX[G·pTXLSHPHQWVXUOHGpSDUWHPHQW estimation du nombre de structures en Haute-Saône Soit en %* équipés site Internet 2 345 35% dont vente en ligne 335 5% décidés en cours / projet 536 8% sceptiques pas de projet 3 819 57% Total structures Haute-Saône 6 700 100% Source : estimation réalisée à partir des résultats issus G¶XQH enquête réalisée en 2010 auprès G¶XQ échantillon représentatif de 500 entreprises du périmètre suivant : Communauté de Communes de la Haute-Vallée G¶Azergues / CC du Pays G¶Amplepluis Thizy / CC du Pays de Tarare / CC du Pays GH¶ O¶$UEUHVOH / CC Chamousset en Lyonnais / CC des Hauts du Lyonnais. Diagnostic DUNE réalisé en 2010 par O¶(VSDFH Numérique Entreprises et la CCI de Lyon. *Ces données ont été appliquées au département de la Haute-Saône en raison de la structure similaire de la population des entreprises sur ce territoire rural du Rhône. Les hôtels de Haute-Saône : '¶DSUqV une étude réalisée par la CCIT en janvier 2012, près de 30 % des établissements hôteliers de Haute-Saône ne disposent pas de site Internet propre à leur activité. Et moins de 38 % des établissements disposant G¶XQ site Internet offrent la possibilité G¶XQH réservation en ligne. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 22 Présence des entreprises sur Internet CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS 2QHVWLPHVHXOHPHQWjOHWDX[G¶HQWUHSULVHVpTXLSpHV &RPPHQWGpPRQWUHUDX[HQWUHSUHQHXUVO¶LQWpUrWG¶rWUH G¶XQVLWH,QWHUQHWHQ+DXWH-Saône présent sur Internet (a minima par un site vitrine) ? On estime jOHQRPEUHG¶HQWUHSULVHVGH+DXWH-Saône à réaliser de la vente en ligne (soit 5 % des entreprises) Comment développer le CA des entreprises inscrites dans une démarche e-commerce ? Comment accompagner les entreprises qui ont pour projet de se lancer dans une démarche e-commerce ? 30 % des hôtels de Haute-Saône ne disposent pas de site Internet et parmi FHX[TXLVRQWpTXLSpVPRLQVG¶XQVXU deux propose une réservation en ligne Comment renforcer la présence sur Internet des professionnels du tourisme de Haute-Saône ? Des freins nombreux qui H[SOLTXHQWO¶DEVHQFHGHVLWH Internet et de vente en ligne : manque de temps et manque de compétences informatiques et dans une moindre mesure des difficultés liées au budget à consacrer au projet et la difficulté à trouver les bon interlocuteurs CCI de Bordeaux Quel rôle peuvent jouer la CCI et les autres partenaires pour accompagner les structures et les aider à trouver le financement (subventions), rencontrer des interlocuteurs PLVHjGLVSRVLWLRQG¶DQQXDLUHVGHZHEPDVWHUVOHV compétences TIC (mettre en place des modules de IRUPDWLRQVjGHVKRUDLUHVHWWDULIVDGDSWpV«" Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 23 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 24 1. Dépenses et emprises par familles de produits Emprise du e-commerce dans la consommation en 2011 : 2,65 % (alimentaire et non alimentaire) emprise moyenne 2011 France Haute-Saône Alimentaire 0,20% 328 M¼ 1,2 M¼ Equipement de la personne 4,10% 3 112 M¼ 10 M¼ Equipement de la maison 5,45% 4 414 M¼ 18 M¼ Culture Loisirs 5,20% 1 712 M¼ 5,5 M¼ Total 2,65% 9 374 M¼ 34 M¼ Source : AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 25 2. Emprise en alimentaire 10,4 % : part des ménages qui ont fait au moins une fois leurs courses alimentaires sur Internet en 2011 contre 6,6 % un an plus tôt. Le développement du Drive explique cette évolution. Cela correspond à une progression de 11% sur un an, soit 3 millions de nouveaux cyberacheteurs. 2,2 % : poids de O¶DOLPHQWDLUH dans les achats réalisés sur Internet 16 % : emprise G¶LQWHUQHW en alimentaire pour les ménages qui utilisent ce canal pour leurs achats alimentaires. Source : Kantar Worldpanel, LSA n° 2224 -avril 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 26 3. Emprise en non alimentaire Les produits les plus achetés sur Internet (Montant de dépenses et emprise) en 2011 20% 19% 18% 17% 16% telephonie, informatique, bureautique, consoles appareils tv radio hifi photo video musique electroménager 15% 14% 13% cd dvd consommables linge de maison tissu livre papeterie jeux jouets 12% 11% % 10% 9% 8% 7% sport 6% chaussures 5% mobilier prêt à porter horlogerie bijouterie beauté 4% 3% 2% 1% 0% 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1 100 1 200 1 300 1 400 1 500 1 600 1 700 1 800 1 900 2 000 Volume des dépenses en M¼ - France Source : AID Observatoire - 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 27 (YROXWLRQGHO·HPSULVHHQQRQDOLPHQWDLUH Evolution des parts de marché par famille de produit 2007-2011 20 19 18 18 16 16 15 14 13 12 11 10 10 9 8 8 % en 2007 9 8,3 % en 2008 7,2 7 6,2 6 4 5 % en 2009 6 % en 2010 5,1 % en 2011 3,7 2 0 habillement chaussures, accessoires, linge de maison * mobilier, luminaires, arts produits culturels produits techniques de la table, décoration*** physiques et (électroménager, dématérialisés musique, télécoms, électronique video, jeux en ligne, livre grand public, photo, numérique ** micro-informatique)** tourisme Source : Fevad avec IFM*, Kantar Worldpanel*, GfK**, Precepta***, Conseil National du Tourisme ****, Insee****. Chiffres clés Fevad 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 28 3URVSHFWLYHGHO·HPSULVHHQQRQDOLPHQWDLUH 3RLGVGHO¶H-commerce dans la consommation des ménages Source : CCM Benchmark / Webloyalty Méthodologie : Cette étude a été réalisée par l'institut CCM Benchmark (éditeur du JDN) pour le compte de Webloyalty. Elle a été menée en février et en mars 2012 auprès des responsables de 60 sites d'e-commerce. Les grands sites (plus de 10 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel) et les leaders (plus de 50 millions d'euros) représentent 59% des sites interrogés, les sites moyens (entre 1 et 10 millions d'euros) 26% et les petits sites (moins d'un million d'euros) 15%. Parmi les répondants figurent Accorhotels.com, Air France KLM, Beauté privée, Best Western, Castorama, Darty, Devred, Etam, Fnac.com, France Loisirs, Houra, Ikea, Kiabi, Lastminute, Mistergooddeal, Odigeo, PriceMinister, RueduCommerce, Showroomprivé, UCPA, Vente privée, Vestiaire Collective, Voyages-Sncf ou encore Yves Rocher. NB : les projections dans le domaine du ecommerce sont très délicates à mener en raison de plusieurs facteurs dont les principaux sont : - La conjoncture économique qui a un impact direct sur O¶HQVHPEOH de la consommation des ménages -La réglementation qui régit les échanges ecommerce. Cette dernière est susceptible G¶pYROXHU (retours à la charge du cybermarchands, projets de taxes numériques qui pourraient concerner le e-commerce). Notons que des structures associatives se créent afin de défendre les intérêts des cyber-marchands telles que la Fevad au O¶Acsel en France ou Ecommerce Europe (échelle européenne). 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 29 3URMHFWLRQGHVGpSHQVHVHWGHO·HPSULVHSDUIDPLOOHGHSURGXLW- France Projection des dépenses des ménages dans le e-commerce en France à horizon 2015 et 2020 Emprise du e-commerce dans la consommation en 2011 : 2,65 % emprise emprise Dépenses emprise Dépenses Dépenses France moyenne emprise moyenne moyenne 2015 France 2015 ± France 2020 ± Dépenses 2015 ± 2020± moyenne 2015 ± ± estimation estimation estimation France 2011 estimation 2011 estimation estimation haute haute basse basse basse basse emprise moyenne 2020 ± estimation haute Dépenses France 2020 ± estimation haute Alimentaire 0,20% 328 M¼ 2.5% 4 499 M¼ 4.5% 8 098 M¼ 5% 10 324 M¼ 6.5% 13 422 M¼ Equipement de la personne 4,10% 3 112 M¼ 5.5% 4 519 M¼ 6.5% 5 341 M¼ 7.5% 6 948 M¼ 9.5% 8 800 M¼ Equipement de la maison 5,45% 4 414 M¼ 5.5% 4 883 M¼ 6.5% 5 771 M¼ 6% 6 099 M¼ 8% 8 133 M¼ Culture Loisirs 5,20% 1 712 M¼ 5.5% 1 915 M¼ 6.5% 2 263 M¼ 7% 2 668 M¼ 8% 3 050 M¼ Total 2,65% 9 374 M¼ 4% 15 816 M¼ 6% 21 473 M¼ 26 040 M¼ 8% 33 404 M¼ 6% Source : AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 30 3URMHFWLRQGHVGpSHQVHVHWGHO·HPSULVHSDUIDPLOOHGHSURGXLW- France Projection des dépenses des ménages dans le e-commerce en France à horizon 2015 et 2020 eYROXWLRQGXFKLIIUHG¶DIIDLUHVGXH-commerce ± version basse (en ¼) 30 000 000 000 25 000 000 000 20 000 000 000 01-ALI-001 02-EP-002 15 000 000 000 03-EM-003 04-CL-004 10 000 000 000 Total général 5 000 000 000 0 2010 2015 2020 Source : AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 31 3URMHFWLRQGHVGpSHQVHVHWGHO·HPSULVHSDUIDPLOOHGHSURGXLW² Haute-Saône Projection des dépenses des ménages dans le e-commerce en Haute-Saône à horizon 2015 et 2020 Emprise du e-commerce dans la consommation en 2011 : 2,65 % emprise moyenne 2011 Dépenses Hte-Saône 2011 emprise Dépenses emprise moyenne Hte-Saône moyenne 2015 2015 ± 2015 ± ± estimation estimation estimation haute basse basse Dépenses emprise Dépenses Dépenses Htemoyenne emprise Hte-Saône 2020 Hte-Saône 2020 Saône2015 ± 2020± moyenne 2020 ± ± estimation ± estimation estimation estimation estimation haute basse haute haute basse Alimentaire 0,20% 1,2 M¼ 2.5 % 17.3 M¼ 4.5 % 31.3M¼ 5% 39.7 M¼ 6.5 % 51.6 M¼ Equipement de la personne 4,10% 10 M¼ 5.5 % 15.2 M¼ 6.5 % 18 M¼ 7.5 % 23.3 M¼ 9.5 % 29.5 M¼ Equipement de la maison 5,45% 18 M¼ 5.5 % 21.2 M¼ 6.5 % 25.1 M¼ 6% 26.4 M¼ 8% 35.2 M¼ Culture Loisirs 5,20% 5,5 M¼ 5.5 % 6.4 M¼ 6.5 % 7.6 M¼ 7% 8.9 M¼ 8% 10.2 M¼ Total 2,65% 34 M¼ 4% 60 M¼ 6% 82 M¼ 98 M¼ 8% 126.5 M¼ 6% Source AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 32 3URMHFWLRQGHVGpSHQVHVHWGHO·HPSULVHSDUIDPLOOHGHSURGXLW² Haute-Saône Projection des dépenses des ménages dans le e-commerce en Haute-Saône à horizon 2015 et 2020 Estimation basse Estimation haute Estimation haute des dépenses E-commerce des ménages de Haute-Saône en M¼ 60 Estimation basse des dépenses E-commerce des ménages de Haute-Saône en M¼ 50 45 40 40 35 30 30 25 20 20 15 10 10 5 0 Hte-Saône 2011 Hte-Saône 2015 ± Hte-Saône 2020 ± estimation basse estimation basse 0 Hte-Saône 2011 Hte-Saône 2015 ± estimation haute Hte-Saône 2020 ± estimation haute Alimentaire Equipement de la personne Alimentaire Equipement de la personne Equipement de la maison Culture Loisirs Equipement de la maison Culture Loisirs ([SOLFDWLRQVUHODWLYHVjO¶HVWLPDWLRQGHVGpSHQVHVDOLPHQWDLUHVVXU,QWHUQHW En alimentaire, il V¶DJLW G¶XQ transfert de part de marché vers le Drive qui implique une concurrence interne au secteur de la grande distribution. Notons que la dépense alimentaire sur Internet sera directement liée au nombre de Drives présents sur le secteur. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône Source AID Observatoire ±2012 33 8. Eléments de projection - méthodologie La valorisation du marché du e-commerce à O·KRUL]RQ 2015 et 2020 repose sur les éléments suivants : -Estimation du nombre de ménages 2015 et 2020 (France et Haute-Saône). La projection des ménages se base sur O·pYROXWLRQ du nombre de ménages entre les recensements 1999 et 2009. Le taux de croissance annuel observé sur cette période est appliqué pour estimer les ménages à 2015 et 2020. -Estimation de la dépense moyenne France par ménage et par famille de produits pour 2015 et 2020. Pour O·HVWLPDWLRQ Haute-Saône, O·,'& local est appliqué à la donnée France. La dépense moyenne France par ménage est calculée par AID Observatoire sur la base des publications annuelles de O·,QVHH. Les taux de croissance annuels sont les taux calculés par AID Observatoire sur la base des séries de consommation antérieures. Ces taux sont utilisés dans O·HQVHPEOH des études produites par AID Observatoire pour projeter des valorisations de dépenses. -Evolution de O·HPSULVH du e-commerce sur les dépenses des ménages par famille de produits. /·HPSULVH du e-commerce en 2015 et 2020 a été estimée à partir de la veille documentaire réalisée par AID Observatoire. Selon les sources, la croissance du e-commerce sera plus ou moins importante. Ainsi, une estimation haute et une estimation basse ont été produites. Source : Insee et projections AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 34 8. Données éléments de projection - synthèse Données démographiques Taille moyenne des ménages - projection nombre de ménages - Haute-Saône 140 000 3,00 115 587 120 000 109 171 2,50 101 941 100 000 90 939 2,00 80 000 France 1,50 60 000 40 000 1,00 20 000 année 2020 année 2019 année 2018 année 2017 année 2016 année 2015 année 2014 année 2013 année 2012 année 2011 année 2010 année 2009 année 2008 année 2007 année 2006 année 2005 année 2004 année 2003 année 2002 année 2001 année 2000 0,50 année 1999 - Haute-Saône 0,00 1999 2009 2015 2020 Source : Insee et projections AID Observatoire ± 2012 Source : Insee et projections AID Observatoire ± 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 35 8. Données éléments de projection - synthèse Données dépenses de consommation dépense commercialisable moyenne France annuelle par ménage (en ¼ courants) 8000 7000 6000 5000 4000 3000 2000 1000 0 01-ALI-001 02-EP-002 dc par men France 2011 03-EM-003 dc projetée 2015 04-CL-004 dc projetée 2020 Source : Insee et projections AID Observatoire ±2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 36 La consommation des ménages sur Internet CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS En 2010, des dépenses de consommation estimées à près de 10 Mds G¶¼ en France dont 34 millions G¶¼ pour les ménages de Haute-Saône Comment les commerces traditionnels peuvent-ils résister à O¶pYDVLRQ que représente la consommation sur Internet ? /¶DXJPHQWDWLRQ des dépenses alimentaires sur Internet est liée au développement des Drives alimentaires Le modèle des Drives des grandes surfaces alimentaires peut-il être adaptable pour les commerces de proximité ? /¶HPSULVH G¶,QWHUQHW sur la consommation des ménages va se renforcer dans les années à venir. En 2015, en Haute-Saône, les dépenses sur Internet devraient atteindre près de 43 M¼ pour les produits non alimentaires et près de 60 M¼ en 2020 (contre 33,5 M¼ en 2010). Comment les entreprises de Haute-Saône peuvent V¶RUJDQLVHU et se structurer pour capter une partie des dépenses qui seront réalisées sur Internet par les consommateurs de Haute-Saône ? Comment capter les dépenses des Internautes du reste de la France ? CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 37 ENJEUX Pour les commerces de proximité, faire face à la concurrence du e-commerce ÆLes aider à rester visibles dans O¶DFFURLVVHPHQW de la concurrence liée au développement des achats sur Internet ÆLes accompagner dans la mise en place de nouvelles formes de distribution liées aux nouveaux comportements G¶DFKDW du consommateur ÆLeur permettre G¶pWXGLHU un éventuel projet de vente en ligne destiné soit à élargir leur zone de chalandise soit à renforcer leur présence auprès de la clientèle locale ÆPour les franchisés, les aider à ne pas subir le développement de la vente en ligne par O¶HQVHLJQH en direct (lobbying auprès des enseignes nationales) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 38 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 39 /HVPRGHVG·DFFqVjODYHQWHjGLVWDQFH 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 40 2. Des internautes plus nombreux et plus acheteurs nombre d'internautes en France source : médiamétrie, 2011 depuis 2001 (en millions) Source des données présentées ci-dessous : Fevad 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0 déc.-10 mai-10 oct.-09 mars-09 août-08 janv.-08 juin-07 nov.-06 avr.-06 sept.-05 févr.-05 juil.-04 déc.-03 mai-03 oct.-02 mars-02 août-01 Un nombre croissant G¶DFKHWHXUV en ligne. 38,6 millions G¶LQWHUQDXWHV en France. 28 millions G¶DFKHWHXUV en ligne. En 2011, 72,5 % des internautes réalisent des achats sur Internet. Un panier moyen en baisse compensé par O¶DXJPHQWDWLRQ de la fréquence G¶DFKDW Au 1er trimestre 2012, le panier moyen baisse de 4% et descend à 89 ¼ (il était à 92 ¼ au même trimestre de O¶DQ dernier). Estimation Fevad : 20 actes G¶DFKDW par an pour 2012. 47% des internautes ont acheté sur Internet au cours en avril 2012 ; ils étaient 43% en avril 2011. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 41 3. Des internautes de plus en plus équipés Le nombre de smartphones représente 12% des mobiles vendus en 2009 et 23,5% des mobiles vendus HQ/¶HVWLPDWLRQHVWGHSRXU Source : E-pub SRI-Capgemini ¾ Le consommateur devient hyper-connecté. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 42 4. Les nouveaux comportements liés aux Smartphones et tablettes /¶RUGLQDWHXU se caractérise par un usage toujours sédentaire : connexions à domicile ou au bureau, principalement. En revanche, smartphones et tablettes favorisent un usage beaucoup plus diversifié : les mobinautes se connectent à la fois en mobilité (68% dans la rue ou dans un lieu public), et à leur domicile (71%). Les tablettes sont également utilisées hors du domicile, mais la sphère privée reste le principal lieu de connexion (63%). Même si toutes les fonctions sont accessibles sur tous les types de terminaux, O¶DQDO\VH des usages fait apparaître de fortes complémentarités. /¶RUGLQDWHXU demeure le moyen préféré pour la recherche G¶LQIRUPDWLRQV et le e-commerce. Le smartphone déploie ses fonctionnalités autour de la communication instantanée : e-mails, événements live, réseaux sociaux« et géolocalisation. La tablette capte progressivement les usages liés aux contenus et au divertissement. Source : Ipsos Le CREDOC détaille ensuite le taux G¶pTXLSHPHQW en tablette selon différents critères socio-démographiques. Les hommes (5 %) apparaissent légèrement plus équipés que les femmes (4 %). Le taux G¶pTXLSHPHQW est également plus élevé parmi les moins de 40 ans (7 % à 8 %). Les habitants de Paris et de la région parisienne sont suréquipés (9 %) par rapport à la moyenne nationale. La présence des tablettes est plus développée dans les foyers dont le revenu est supérieur à 3 100 ¼ par mois (6 %). Selon le CREDOC, « la très forte appétence des consommateurs pour les ordinateurs portables laisse supposer que le potentiel de développement [des tablettes tactiles] est assez important ». Source : Credoc, enquête juin 2011. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 43 4. Les nouveaux comportements liés aux Smartphones et tablettes 73% des possesseurs de smartphone O¶XWLOLVHQW lors de leurs achats MAIS « 53% des possesseurs de smartphones ont déjà interrompu au moins une fois leur process G¶DFKDW en magasin suite à O¶XWLOLVDWLRQ de leur téléphone ET NOTAMMENT« 34% ont utilisé leur mobile pour comparer un prix 32% pour prendre une photo pour O¶HQYR\HU à G¶DXWUHV personnes depuis le magasin 20 % pour trouver un autre magasin en proximité de celui ou ils se trouvent. Voilà une étude qui montre clairement O¶LQWpUrW pour les enseignes de proposer à leurs clients des dispositifs interactifs et connectés en magasin. En effet, grâce à ceux-ci, les marques peuvent alors garder le consommateur dans leur propre univers, leur faire vivre une vraie expérience cross-canal continue, sans coutures, et éviter au maximum TX¶LO soit tenté G¶HQ sortir en utilisant leurs mobiles. Ces derniers se révèlent donc être une source potentielle, et relativement importante, de rupture dans le parcours G¶DFKDW cross-canal des consommateurs« Source : étude Mobile Phone Diaries Mai 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 44 4. Les nouveaux comportements liés aux Smartphones et tablettes 1 Source : Médiamétrie - TSM / MCI, décembre 2011 2 Source : Médiamétrie//NetRatings, baromètre FEVAD sur les comportements d'achat des internautes, juin 2011 3 avec leur téléphone principal durant les 30 derniers jours ; source : Nielsen Smartphone Insight, enquête en ligne réalisée auprès de 1 000 personnes en avril 2012 Copyright © 2012 The Nielsen Company 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 45 /·DGDSWDWLRQGHVVLWHVPDUFKDQGVDX[mobinautes Top 5 des sites et applications mobiles les plus visités en France Tablettes et smartphones Au premier trimestre 2012, 45% des sites G¶Hcommerce déclaraient avoir adapté leur interface pour le mobile, contre seulement 22% un an auparavant. Ces adaptations prennent la forme soit G¶DSSOLFDWLRQV mobiles transactionnelles, soit de sites optimisés pour les navigateurs mobiles. Malgré O¶HVVRU très rapide G¶Android, les ventes via les téléphones Apple représentent toujours les deux tiers des ventes. Dans ce contexte, les sites G¶Hcommerce concentrent prioritairement leurs efforts sur la plateforme G¶$SSOH. Mais pour toucher une audience maximale sur le mobile, O¶pWXGH souligne une montée en puissance des projets de développement de sites mobiles accessibles pour O¶HQVHPEOH des smartphones. Ainsi, 24% des sites G¶H-commerce projettent pour 2012 de mettre en place un site mobile accessible pour O¶HQVHPEOH des téléphones. Source : Fevad - CCM Benchmark ± mai 2012 Source : Médiamétrie ± Audience de O¶,QWHUQHW mobile - Catégories créées spécialement pour la FEVAD France ± Tous lieux de connexion ±Moyenne des audiences janvier-février-mars 2012 -- Sites et applications inclus - Copyright Médiamétrie - Tous droits réservés Le taux de transformation des achats est 7 à 8 fois supérieur via une tablette que via un banal smartphone. Le M-Commerce représente 10 % des ventes e-commerce. Venteprivée réalise environ 10 % de son chiffre G¶DIIDLUHV via le m-mobile et Brandalley 8%. Source : LSA N°2224 ± avril 2012 Les tablettes devraient renforcer leur présence dans le e-commerce comme canal G¶DFFqV aux sites marchands. Cela peut favoriser le développement des applications spéciales tablettes et permettre au cyber-consommateurs de favoriser les actes G¶DFKDW sur Internet dans les circonstances les plus variées : au domicile à des heures tardives, en vacances, en voyage,« Part des utilisateurs de Smartphones ayant réalisé des achats par ce canal en 2011 : 24 % en France 27 % en Allemagne 30 % au Royaume- Uni 40 % au Japon. Source : étude Ipsos, publiée en février 2012 commandée par Google (QGHVFRQVRPPDWHXUVRQWFRQVXOWpXQ6PDUWSKRQHDXPRPHQWGHO¶DFWHG¶DFKDW O¶RQWXWLOLVpSRXUWURXYHUXQPDJDVLQ Source AID Observatoire, 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 46 6. Les profils des cyberacheteurs Part des internautes acheteurs par profil 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 76 78 85 87 69 76 72 77 80 85 89 89 75 78 65 75 76 69 * source févad 1er trimestre 2011 69 75 79 80 71 76 ** source févad 1er trimestre 2012 Source : Médiamétrie ± Observatoire des Usages Internet ± 1er trimestres 2011 et 2012- dans Fevad chiffres clés 2011 et chiffres clés 2012 Evolution du profil des cyber-acheteurs Au fil des ans, des différences qui tendent à se réduire entre les profils G¶LQWHUQDXWHV. La classe G¶kJH + de 65 ans est celle qui contient proportionnellement le moins G¶DFKHWHXUV en ligne. Ils sont toutefois presque 70 % de cette classe G¶kJH à acheter en ligne. (moyenne totale : 77 % au 1er trimestre 2012) Les cyberacheteurs continuent de se féminiser : +17% de femmes en un an (contre 11 % pour O¶DQQpH précédente). * CSP + : DUWLVDQVFRPPHUoDQWVFKHIVG¶HQWUHSULVHVFDGUHVHWSURIHVVLRQVLQWHOOHFWXHOOHVVXSpULHXUHVSURIHVVLRQVLQWHUPpGLDLUHV ** CSP - : agriculteurs / employés / ouvriers 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 47 /HVPRWLYDWLRQVG·DFKDWjGLVWDQFH 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 48 'LIIpUHQFHVHQWUHH[SpULHQFHVG·DFKDWSK\VLTXHHWYLUWXHOOH - Les seniors, davantage satisfaits de leurs achats en ligne que de leurs achats en magasin - Les femmes, davantage satisfaites des achats en magasin que ceux réalisés en ligne Source bazaarvoice : étude internationale Source bazaarvoice : étude internationale 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 49 9. Attitudes des consommateurs Des différences entre les attitudes perçues des commerces et celles réelles des consommateurs Diriez-vous que pour réaliser des achats« nsp 1% vous privilégiez internet 8% En ce qui concerne les méthodes et outils de travail des commerçants, les Français sont plus des trois quarts (76 %) à penser qu'elles ont évolué depuis une dizaine d'années. Ils sont également près des 2/3 à considérer que le qualificatif "moderne" s'applique bien au commerce, avec un bémol : seuls 8 % trouvent qu'il s'applique très bien ! Ce sont les 18-24 ans, qui se montrent les plus sévères (55 %). Malgré ces transformations, la vente sur Internet est avant-tout considérée comme une menace pour les commerçants, plutôt que comme un levier au développement de leur activité, 73 % estiment que la vente en ligne les fragilise. vous privilégiez les commerces 37% internet est complémentaire aux commerces 54% Source : Ipsos, 2011 ± échantillon France (NB : peu de disparité selon les région) Malgré les idées reçues, l'aspect relationnel est largement satisfaisant : l'accueil, tout comme la disponibilité sont appréciés par près de 3 Français sur 4. Pour autant, les commerçants ne doivent pas relâcher leurs efforts dans les années à venir : les Français attendent avant tout des commerçants des améliorations concernant les produits et services (46 %) mais aussi une plus grande proximité et accessibilité ainsi qu'un nombre de commerçants plus important près de chez eux. Arrivent ensuite un meilleur accueil et davantage de conseils. Source : sondage sur l'image du commerce auprès des Français réalisé par OpinionWay pour l'ACFCI. Publication février 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 50 Evolution des comportements des internautes CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS Augmentation des achats sur Internet : augmentation du nombre G¶LQWHUQDXWHV acheteurs, augmentation du nombre de transaction par internaute,« seule baisse : diminution ou stabilité du panier moyen (environ 90 ¼ par acte G¶DFKDW sur Internet). Un commerçant peut-il se passer DXMRXUG¶KXL G¶rWUH présent sur la toile (pour a minima présenter son catalogue produit, un plan G¶DFFqV et des coordonnées,«) ? Le consommateur est de plus en plus connecté, en 2011 : - 78 % des foyers équipés G¶XQ ordinateur - 75 % des français ont accès à Internet - 4 % ont des tablettes -35 % des ventes de téléphones étaient des Smartphones Les consommateurs apprécient se rendre dans les commerces. L'aspect relationnel en magasin physique est largement satisfaisant : l'accueil, tout comme la disponibilité sont appréciés par près de 3 français sur 4. CCI de Bordeaux Comment les sites marchands doivent V¶DGDSWHU pour être présents sur les différents supports : e-commerce, mcommerce ? Pour les e-commerçants, comment capter cette clientèle potentielle ? Pour les commerçants traditionnels, comment adapter le point de vente à ces nouveaux outils qui modifient le comportement G¶DFKDW des consommateurs (comparateurs de prix sur smartphone, habitudes pour O¶LQWHUQDXWHV de trouver une information rapidement, possibilité de scanner un QR Code,«) Comment pérenniser les forces et atouts des commerces physiques pour renforcer leur attractivité auprès de leur clientèle et limiter leur évasion vers Internet ? Comment répondre DXMRXUG¶KXL aux attentes de conseil, G¶DFFXHLO de la clientèle ? Cela peut il suffire à capter la clientèle ou faut-il transformer le point de vente en point de vente connecté avec des tablettes à disposition des vendeurs et clients ? La possibilité de scanner en magasin des QR Code pour mieux connaître une marque distribuée sur le point de vente ? Créer le buzz en diffusant sur une page facebook des promos flash par exemple ?... Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 51 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 52 1. Les perspectives de croissance du e-commerce Maturation du marché du commerce en ligne Le Xerfi évalue que vers 2016 et 2017 le potentiel G¶DFKHWHXUV atteindra son maximum. Ce faible taux de croissance serait également dû à la diminution du pouvoir G¶DFKDW des consommateurs. En effet, le panier moyen G¶XQ ménage est de 90,3 euros en 2012. Il y a un autre élément à prendre en compte, F¶HVW celui de la concurrence : - Le renforcement de la concurrence est très forte sur le secteur. - Une quarantaine de sites possèdent un quart de O¶DFWLYLWp totale du marché. Une solution pour palier cette tendance ? Les chaînes de distribution ont réussi à rattraper leur retard, dans le secteur avec leur concept du « Drive ». Dans O¶pWXGH menée, la différence entre la France et O¶$QJOHWHUUH est que cette dernière est le 1er marché en Europe où les sites marchands ont des points de vente physiques. Selon le rapport, O¶REMHFWLI pour les commerces en ligne est de jouer sur la fidélisation, F¶HVW là où François Laurent Q¶HVW pas du même avis : « le problème du commerce électronique, c'est qu'il ne s'est développé que sur les bas prix, mais ne fidéliser les gens que par les prix n'est pas viable à terme » ; « Le modèle doit donc se réinventer et passer de simple hard discounter à... autre chose ». Source : Xerfi , 2012 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 53 2. Du multi-canal au cross-canal Il Q¶\ a plus plusieurs univers parallèles (boutiques physiques versus pure players ; e-mailing vs catalogue papier ; «.) mais une multitude de moyens à disposition des commerçants pour rester connectés avec sa cible et utiliser les modes de communication qui évoluent au fil des avancées technologiques et des évolutions des comportements G¶DFKDW. On parle même DXMRXUG¶KXL de fin du ecommerce pour parler de U-commerce (ou commerce ubiquitaire ou universel). Les 4 clés du U-Commerce définies par M.Watson dès 2002 Journal de l'académie de la Science de vente : U-commerce et ubiquité (accès au réseau Q¶LPSRUWH où, donne accès à la concurrence dans un magasin,«) U-commerce et unicité : identifier les consommateurs U-commerce et universalité : tous les appareils mobiles sont utilisables U-commerce et unisson : synchronisation des supports Les modes de consommation se superposent et V¶LPEULTXHQW Source : enjeux Les Echos ± juin 2012 (QMHXPDMHXUSRXUGpYHORSSHUVHVYHQWHVDXMRXUG¶KXLSRXUXQ commerce quelque soit sa taille et sa forme (pure player ou commerce physique) : Fidéliser le consommateur Moyen Renforcer le cross canal 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 54 Evolution des formes du e-commerce CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS Le e-commerce est en mutation. Initialement EDVpVXUODIRUFHG¶XQHRIIUHGLVFRXQWOHV attentes des consommateurs sur Internet dépassent la question du prix. Comment développer une offre sur Internet qui satisfasse les attentes des consommateurs ? Les enseignes commencent à développer largement en France la vente en ligne (phénomène déjà bien installé en GrandeBretagne) Comment les franchisés font-ils face aux ventes en ligne de leur groupe ? Le développement du cross-canal induit des réorganisations logistiques de la part des enseignes Comment le territoire de Haute-Saône peut-il tirer partie des nouveaux besoins des sites marchands en matière de e-logistique ? CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 55 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 56 1. Le Drive, une spécificité française Forces / faiblesses pour les enseignes : Évolution des formes de distribution : Leclerc Drive -Atouts du Drive pour les enseignes : nouveaux clients, chiffre G·DIIDLUHV additionnel. Pour les magasins déportés à quelques kilomètres, F·HVW une possibilité de renforcer sa présence dans des zones où O·LPSODQWDWLRQ de O·HQVHLJQH est relativement faible. Pour les Drives accolés au magasin, il V·DJLW G·XQ faible investissement vite rentabilisé. -Risques du développement du Drive pour les enseignes : moindre trafic en magasin, absence G·DFKDWV G·LPSXOVLRQ cannibalisme G·HQVHLJQH. Enjeux : -Un secteur à surveiller : pas de recul encore pour comparer les effets G·XQ Drive accolé au magasin et ceux déportés à quelques kilomètres. Le développement du nombre de Drives : Enseignes Drive "in" Drives "solo" Nombre de Drive total en France Auchan Drive Carrefour Chronodrive Casino Cora Drive Intermarché Leclerc Drive Leader Drive U Total début juillet 2012 35 125 0 106 44 102 164 27 458 1 061 22 2 45 4 0 0 84 0 0 157 57 127 45 110 44 102 248 27 458 1 218 Source : LSA Expert ± N°224 avril 2012 et juillet 2012 Début juillet 2012, la France compte environ 1 191 Drives. A O·pFKHOOH France, il se créent 15 Drives par mois en 2011 selon le cabinet Lesitemarketing.com . Les enseignes développent encore fortement les Drives. Ainsi, O·HQVHLJQH Cora prévoit que 70 % à 80 % du parc sera équipé G·LFL fin 2012. Carrefour a ouvert 64 Drive en juin 2102 ; cette enseigne rattrape son retard. Avec 144 Drives, Leclerc est leader en 2011 et a généré 405 M½ de CA par ce canal en 2011 (produits alimentaires et non alimentaires). 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 57 2. Utilisateurs de Drives et Drives de Haute-Saône Utilisateurs des Drives (moyenne France) : Évolution des formes de distribution : les Drive en Haute-Saône -Des consommateurs plutôt jeunes : 90 % du chiffre G·DIIDLUHV des Drives se fait par les moins de 50 ans -Plutôt des familles : 64 % du chiffre G·DIIDLUHV est réalisé par des familles avec enfant(s) de moins de 18 ans. -Aussi des jeunes couples : 11,4 % du chiffre G·DIIDLUHV (vs 5.5 de la population). Raisons G·XWLOLVDWLRQ du Drive : 88 % des utilisateurs des Drives utilisent ce canal pour gagner du temps. 56 % pour être moins tenté et mieux contrôler le budget 36 % pour les produits lourds et encombrants 32 % car les courses sont une corvée (Source : Segments dans LSA, n 2224 ² avril 2012) Notons que les ventes de produits non alimentaires sont en forte baisse dans les grandes surfaces alimentaires. Les produits photos/images/son et musique sont particulièrement touchés avec une baisse des ventes de 14 % entre 2011 et 2012. Source LSA ² juillet 2012 Le développement des ventes sur Internet de ces produits explique en grande partie cette diminution notamment pour ces deux familles de produits les plus fortement touchées. Avec ses 4 Drives présents sur le territoire dont 3 sur O·DJJORPpUDWLRQ de Vesoul, la Haute-Saône a été plutôt pionnière en termes G·LPSODQWDWLRQ de Drives. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 58 Stratégie des grandes surfaces alimentaires CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS Les Grandes Surfaces Alimentaires ne risquent-elles pas de cannibaliser leur marché ? Comment les petits commerces peuvent se positionner IDFHjFHVQRXYHDX[FRPSRUWHPHQWVG¶DFKDW" En 2011 : plus de 1000 Drives en France. En 2012, de nombreuses ouvertures de Drives en cours. Le modèle des Drive peut-LOV¶DGDSWHUDXFRPPHUFHGH proximité ? Mais aussi, les commerces de proximité peuvent-ils renforcer leur rôle de liant social grâce au maintien des relations humaines dans un univers commercial de plus en plus exempt de contacts ? CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 59 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 60 1. La e-logistique en France 1.1 Spécificités de la e-logistique en France La e-logistique se développe depuis 2008 en France. La e-logistique est encore peu externalisée : 10 % des sites Internet externalisent leur logistique en 2010. Explications : Cela est lié au fait que les e-commerçants sont très majoritairement de petites structures et les grandes sociétés disposent de leurs propres entrepôts. Les compétences sectorielles spécifiques à la e-logistique reposent sur la capacité à gérer notamment : - des pièces hétérogènes - le picking de détail impliquant une main G¶°XYUH importante - la reverse logistique Source : Xerfi, novembre 2011 Le développement de la e-logistique comprend deux axes : -Développement de prestataires spécialisés dans la elogistique -Adaptation des expressistes et grands logisticiens au développement des stratégies multicanal de leurs clients historiques Les secteurs de la logistique et du transport ont connu une période conjoncturelle délicate. Ces acteurs cherchent DXMRXUG¶KXL à innover et à se diversifier. Cette diversification les entraîne à revoir un modèle basé sur les échanges B-to-B à un autre basé sur du B-to-C. Le e-commerce représente pour eux un enjeu majeur de développement. Plusieurs grands acteurs de la logistique tels DHL, Wincanton, Arvato, Sogeros et Deret se sont positionnés sur la e-logistique et proposent une offre intégrant : stockage, préparation des commandes, co-manufacturing, traçabilité, transport MXVTX¶DX dernier km, reverse logistique, service client et développement international. Le secteur de la e-logistique était MXVTX¶DORUV considéré comme peu rentable et les acteurs commencent seulement à se positionner sur ce créneau. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 61 1. La e-logistique en France 1.2 Profil des acteurs majeurs Acteurs majeurs spécialistes de la e-logistique en France : Entreprises Chiffres clés Alpha Direct Services 54 M¼ en 2011 Effectifs : 300 personnes. 2 sites : Beauvais (Oise) et Evreux (Eure) Autres sites : 20 millions de colis / an 46 000 m² de stockage CA multiplié par 15 en 10 ans. Morin 35 M¼ en 2010 Effectifs : 400 personnes. Site historique à St-Quentin-Fallavier (Lyon) Autres sites : Paris et Montpellier 40 000 expéditions/jour 125 000 m² de stockage Orium 20 M¼ en 2011 Effectifs : 200 personnes. Part du chiffre d'affaires à l'export : 20 %. Pays d'export : Allemagne, Portugal, Espagne, Suisse. 4 sites en France (Angers, Paris, Lyon) 6 sites en Europe PLOOLRQVG¶H[SpGLWLRQVDQ 50 000 m² de stockage BSL ? M¼ Effectifs : 200 personnes. 2 sites en Bretagne (région rennaise 24000 et 6000 m²) Expéditions dans le monde entier : 8 pays desservis quotidiennement dont Russie et Japon 6 millions de colis annuel 30 000 m² de stockage La e-logistique est un des trois débouchés à fort potentiel identifié par le Xerfi pour les acteurs de la logistique en France (les autres débouchés étant la logistique de la santé et la logistique du froid alimentaire). Une étude du groupe Interactive Media in Retail a montré que pour un cyberacheteur, la décision G¶DFKDW est influencée à 43 % par les options de livraisons proposées. Depuis 2008, des prestataires spécialisés dans la e-logistique sont apparus. Dans le même temps, les expressistes et grands logisticiens ont adapté leur offre pour accompagner la stratégie multi-canal de leurs clients. Source : Xerfi, novembre 2011 Les trois facteurs clés de succès des prestataires logistiques : -Optimiser les coûts et gagner en flexibilité -Étendre les services vers plus de valeur ajoutée -Se développer à O¶LQWHUQDWLRQDO Source : Xerfi, novembre 2011 CrossLog 13.5 M¼ en 2010 Effectifs : 110 personnes Part du chiffre d'affaires à l'export : 3% en 2010 Solution informatique Crossdesk 3ULVHHQFKDUJHWRWDOHGHO¶DFWLYLWpH-FRPPHUFHG¶HQVHLJQHV&HOLR.RRNDw« 3 entrepôts en région parisienne Plus de 100 clients L4-Logistics (groupe GT) 11 M¼ en 2009 3 entrepôts (30 000 m²) siège en±région parisienne 2012 (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône Notons TX¶XQ des leaders de la e-logistique (BSL) est implanté en Bretagne, dans une région relativement isolée des principales infrastructures routières/aéroportuaires. Ce positionnement géographique semble ne pas avoir été un frein important à son développement. 62 1. La e-logistique en France 1.3 Potentiel de développement de la e-logistique Le potentiel de développement de la e-logistique externalisée est important. En effet, les entreprises qui se sont crées en se positionnement directement sur le créneau de la e-logistique sont souvent encore de taille modeste mais la croissance annuelle moyenne de leur chiffre G¶DIIDLUHV dépasse les 20% depuis 2006. Les principaux acteurs spécialisés présentent une diversité de profils sur un marché très récent et riche en opportunités. Il Q¶\ a pas de modèle type de structure spécialisée en e-commerce. Toutefois le Xerfi dégage plusieurs profils de e-logisticiens : -Opérateurs issus de la VAD ( ex : Logistique Grimonprez, Deret Logistique, Sogep, Mondial Relay,«) -Spécialistes de la logistique fine (ex: Morin Logistics, CEPL, C-Log, Sed Logistique,«) -Éditeurs de logiciels devenus e-logisticiens (ex : L4 logistics) -Pure players (ex : Orium, Crosslog,«) -Professionnels de la relation client (Arvato Services, Tessi Marketing, «) -Généralistes (DHL, Wincanton, Geodis, Sogeros, «) La e-logistique devrait être relativement préservée des difficultés qui attendent les acteurs de la filière logistique classique laquelle devrait être directement impactée par les difficultés économiques (baisse de la consommation, baisse de la production industrielle,«) que traverse actuellement la France. Source : Xerfi, novembre 2011 En France, les enseignes ont fait preuve G¶XQ certain retard comparativement à la Grande-Bretagne pour développer la vente en ligne. Le fait que de plus en plus G¶HQVHLJQHV développent le cross-canal et la vente en ligne implique des besoins en logistique nouveaux et différents des méthodes classiques. En conséquence, beaucoup G¶HQVHLJQHV préfèrent externaliser et font appel à des sociétés spécialisées de e-logistique. &¶HVW pour cela que le marché de la e-logistique est porteur. Cependant, même si ce secteur est porteur, en raison du grand nombre de nouveaux sites marchands chaque année et en raison des difficultés que rencontrent beaucoup de sites qui Q¶DUULYHQW pas à passer le cap des premières années, les elogisticiens peuvent être amenés à prendre des risques et voir certains de leurs clients (sites marchands) fermer et se retrouver avec leur marchandise dans leurs entrepôts. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 63 1. La e-logistique en France 1.4 Le volume de colis en France En France, en 2007, plus de 220 millions de colis ont été envoyés. Source : FEVAD / Médiamétrie, Observatoire des usages Internet Millions de colis en France (source Coliposte) Volume des envois de colis (en millions) 450 400 350 300 386 383 372 355 346 300 275 350 330 325 315 270 386 260 250 250 240 200 230 150 220 100 50 8 7 15 13 10 8 0 2005 2006 2007 2008 colis hors express (distribués en France) colis (distribués à l'export) 2009 2010 210 200 colis express légers (distribués en France) 2009 2010 2011 Source : La Poste (coliposte) Source : ARCEP, observatoire statistiques des activités postales Le e-commerce semble avoir contribué au développement du volume de colis depuis 2005 notamment au niveau du colis express. Selon la Fevad, la part des livraisons réalisées directement chez le particulier est de 82 %. Définitions Colis hors express : L'Observatoire couvre la livraison à domicile et en points de retrait des colis de 0 à 30kg. Ce marché se caractérise par des délais plus importants que ceux des envois express. Il est complètement ouvert à la concurrence mais partiellement régulé : le service universel garantit qu'une offre de colis jusqu'à 20kg en envoi ordinaire ou en recommandé soit disponible au public à l'unité sur tout le territoire. Sont exclus les services d'envois offerts à des entreprises en exécution de contrats portant sur plusieurs envois. Colis express : Marché complètement ouvert à la concurrence, l'express correspond à la livraison d'objets et de plis dans des délais garantis, du seuil de la porte de l'expéditeur jusqu'à celui du destinataire. Le marché observé est celui des colis légers (jusqu'à 30kg) nés et distribués sur le territoire français. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 64 1. La e-logistique en France 1.5 Les prestataires Les acteurs du marché du colis Les colis hors express Outre La Poste, qui se distingue par son obligation de desservir l'ensemble du territoire en tant que prestataire du service universel (7), d'autres acteurs tels que Distrihome, filiale d'Adrexo ou les filiales de distribution des groupes de vente à distance (Sogep, Mondial Relay) sont également présents sur le marché du colis " ordinaire " et procèdent à des livraisons à domicile. Leurs clients sont avant tout des acteurs de la Vente à Distance (VAD). L'express colis légers Deux catégories d'acteurs se concurrencent sur les différents segments du marché express colis légers : les filiales de groupes postaux, qu'elles soient françaises (Chronopost, Exapaq) ou étrangères, comme TNT express (filiale de TNT, la poste néerlandaise), DHL (filiale de Deutsche Post, la poste allemande), GLS (filiale de Royal Mail, la poste britannique) et les intégrateurs (FedEx, UPS). D'autres sociétés issues du transport routier, comme Calberson et France Express du groupe Géodis, Ciblex, Sernam, Tatex (ex-TAT Express) sont également présentes mais l'express tous poids et, SOXVJpQpUDOHPHQWODPHVVDJHULHFRQVWLWXHQWOHXUF°XUGHPDUFKp Le marché des expressistes DFRQQXG¶LPSRUWDQWVFKDQJHPHQWVHQFDU836GpYHORSSHXQHVWUDWpJLHWUqVRIIHQVLYH notamment vis-à-vis de la Poste avec, entre autres, le rachat du réseau de point relais Kiala HWGHO¶expressiste TNT. Entreprises Services proposés Commentaires La Poste (So Colissimo, chronopost«Exapaq (groupe la Poste spécialisé BtoB) 5 modes de livraison (domicile, rendez-vous, points UHODLV«SDUWHQDULDWDYHFOHUpVHDXGHSRLQWVUHODLV Mondial Relay (filiale du VADiste 3 Suisses) Fortement concurrencée par UPS UPS ± Kiala (intégré en 2012) ± TNT (intégré en juin 2012) Initialement spécialisé dans la livraison de colis pour les entreprises, UPS renforce son offre liée au développement du e-commerce avec le rachat de Kiala et TNT Geodis Calberson Logistique En 2012, le groupe Américain UPS renforce sa position en Europe par le rachat du néerlandais TNT et du franco-belge Kiala Reverse logistique http://www.calberson.com/geodis/distribution-messagerieexpress.nsf/vwAffPages/frPageogrevlogistics DHL Groupe allemand Fedex GLS Part de marché nationale Sur le marché du colis en France : 70 % de part de marché en 2009, 2010 et 2011 UPS en 2010 : 7.7 % du marché européen de la messagerie rapide et 9.6 % pour TNT 15 % de parts de marchés en )UDQFH0LOOLRQVG¶HQYRLV par an. 17.6 % du marché européen du colis express en 2010 3.3 % du marché européen du colis express en 2010 Opérateur de transport, GLS France est spécialisée dans la collecte et la distribution de petits colis urgents (0/30 kg) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 65 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 2.1 Le volume de colis en Haute-Saône A O¶pFKHOOH France, Coliposte détient une part de marché de 70 % du marché du colis. En Haute-Saône le nombre de colis a sensiblement augmenté entre 2009 et 2011 . Cela pourrait être en partie expliqué par la présence sur son territoire de deux prestataires e-logistique : Centri Log et EG Prestations. National 2011 National 2010 National 2009 Part de marché colis du réseau Coliposte 70% 70% 70% Nombre de colis expédiés Coliposte 266 millions 259 millions 253 millions Nombre de clients expéditeurs Coliposte 43 758 40 283 37 443 Région Région Région Franche- Franche- FrancheComté Comté Comté 2009 2010 2011 HauteSaône 2011 HauteSaône 2010 HauteSaône 2009 285 013 278 605 235 777 79 755 71 538 71 199 1 205 1 020 982 335 328 333 Source : La Poste Haute-Saône, 2012 Nb : une veille statistique plus fine est mise en place depuis début 2012 par le groupe La Poste. Des données pourraient très prochainement être diffusées. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 66 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 2.2 Implantation des entrepôts et transporteurs Le nombre de transporteurs est important sur le bassin de Vesoul. Cela est lié à O·DFWLYLWp automobile et industrielle du bassin. (Source Insee) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 67 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 2.3 Atouts de la région Franche Comté pour la e-logistique Un positionnement géographique (corridor entre bande rhénane et méditerranée) et infrastructures autoroutières. ¾Atout pour un accès rapide à de grands bassins de consommation français, allemands ou suisses. Une proximité de grands aéroports nationaux et internationaux (Basel-Mulhouse-Freiburg / Lyon / Genève). La présence de voies fluviales, ferroviaires et autoroutières. ¾Atouts pour la réception des marchandises en provenance du monde entier. Le développement en Haute-Saône de zones potentiellement dédiées à la e-logistique serait pertinent à proximité de O¶D[H de O¶$36. source : ARD 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 68 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 2.4 Zones à privilégier pour le développement de la e-logistique Les axes routiers en Haute-Saône Le développement de zones potentiellement dédiées à la e-logistique serait pertinent à proximité de O·D[H de O·$36 qui relie O·$OVDFH$OOHPDJQH au couloir rhodanien et qui permet de desservir la Suisse. Cependant, notons que les sociétés de e-logistique ont la particularité de travailler pour de nombreux clients et Q·RQW pas vocation à recevoir des containeurs entiers de marchandises. La contrainte liée à O·HPSODFHPHQW géographique (et au transport multimodal) est donc moins forte que pour les entreprises logistiques classiques. Les aspects liés à la masse salariale et au coût du foncier/bâti sont certainement plus prépondérants pour O·LPSODQWDWLRQ G·XQH entreprise de e-logistique. En ce sens, la Haute-Saône possède certains atouts car le territoire peut disposer G·DQFLHQV bâtiments industriels qui pourraient faire O·REMHW G·XQH réhabilitation pour une usage G·HQWUHS{W logistique. De plus, le coût de la main G·±XYUH en Haute-Saône est aussi compétitif comparativement aux départements voisins (cf. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône ci-après). 69 2. Logistique et e-logistique en Haute-Saône 2.5 Les plateformes e-logistique en Haute-Saône Acteurs majeurs e-logistique Entreprises 6XUIDFHG¶HQWUHS{WV Centrilog (Rioz) Surface entrepôt : Nombre de colis annuel : 50 000 400 m² G¶HQWUHS{W Effectif Nombre de colis /clients 2011 4 (entité logistique) 35 000 expéditions en 2011 (15 000 références produits) (Groupe Pass-Tek : 14 personnes) 50 000, estimation pour 2012 25 entreprises monde entier EG Prestations 1 500 m² (encore 1 000 m² de potentiel de développement sur le site actuel) 8-9 clientes du 4 000 colis par mois expédiés (source entretien) 90 000 expéditions annuelles (source étude préalable) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 70 3. Le potentiel de développement de la e-logistique en Haute-Saône Après avoir vu les atouts du territoire et les principales zones du département qui pourraient accueillir des sites logistiques liés au développement du e-commerce, cette partie V·DWWDFKH à montrer les différentes stratégies des grands groupes logistiques (que la fonction logistique soit une fonction internalisée ou externalisée). Des stratégies G·LPSODQWDWLRQ qui varient selon le type de structures : 7\SHG·HQWUHSULVHV Stratégie potentielle Exemples G·HQWUHSULVHV Attentes potentielles Atout du territoire HauteSaône Plateforme de elogistique externalisée endogène 'pYHORSSHPHQWG·XQH structure locale mutualisée EG Prestation, Centrilog (acteurs de e-logistique implantés en HauteSaône) Mutualisation des coûts 'pSDUWHPHQWG·LPSODQWDWLRQ de ces entreprises Plateforme de elogistique externalisée Recherche de nouveaux sites Morin, BSL Déployer une activité sur O·(XURSHGHO·(VW Recherche de foncier attractif Capacité à proposer une PDLQG·±XYUHTXDOLILpH SUR[LPLWpGHVSD\VGHO·(VW GHO·(XURSH Plateforme de elogistique internalisée Recherche de nouveaux sites Leaders pure players (Amazon, Vente Privée.com) Souhaite une proximité des grands axes routiers ² capacité à se faire livrer de grosses quantités de marchandises (multimodal) Plus faible car ces entreprises recherchent des VLWHVDXF±XUVGHVQ±XGV routiers (région parisienne, région Rhône-Alpes, Nord de la France). Plateforme de elogistique internalisée Recherche de nouveaux sites VPCistes (ex : La Redoute) Souhaite une proximité des grands axes routiers ² capacité à se faire livrer de grosses quantités de marchandises Plus faible car ces entreprises recherchent des VLWHVDXF±XUVGHVQ±XGV routiers et à proximité de leur fief historique 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 71 4. La e-ORJLVWLTXHFRPPHYHFWHXUSRWHQWLHOG·LQVHUWLRQ Cette partie présente les impacts du développement de sites de e-logistique sur le territoire au niveau de O·LQVHUWLRQ. /·DFWLYLWp logistique se prête particulièrement à O·HPSORL de personnes en Contrat unique d'insertion (CUI) et dans une moindre mesure pour les personnes en contrat de professionnalisation. &RQWUDWG·LQVHUWLRQ Types de poste Public concerné Compétences requises / formation Atout pour O·HQWUHSULVH Nombre G·HPSORLSDU entrepôt Contrat unique d'insertion (CUI). Manutentionnaire logistique (principalement picking et colisage concernant le e-commerce) Réservé en priorité aux : - bénéficiaires des minima sociaux - jeunes suivis par une mission locale et engagés dans un contrat d'insertion dans la vie sociale (Civis). &DSDFLWpjV·DGDSWHU aux exigences de cadence. Rigueur. Pas de qualification particulière requise. Motivation et intégrité. Bonne condition physique. Aide financière pour l'employeur qui perçoit une aide financière des pouvoirs publics d'un montant variable pouvant atteindre : 47% du SMIC brut pour les CUI-CIE (montant moyen réel : 31%), 95% du SMIC brut pour les CUI-CAE (montant moyen réel : 70%). Ratio : 4 postes de manutentionnaire pour PðG·HQWUHS{W 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 72 Logistique et e-logistique CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS Seulement 10 % des sites font le choix actuellement G¶H[WHUQDOLVHU leur e-logistique. /¶H[WHUQDOLVDWLRQ de la e-logistique (picking, colisage, envoi, reverse logistic«) est-elle pertinente pour tous les sites marchands ? Quel atout peut représenter la mutualisation dans ce domaine ? 82 % des livraisons réalisées chez les particuliers Quel impact des livraisons à domicile sur O¶HQYLURQQHPHQW ? La e-logistique secteur porteur : La e-logistique est DXMRXUG¶KXL peu externalisée (seulement 10 % des sites font le choix actuellement G¶H[WHUQDOLVHU leur e-logistique) mais de grands groupes historiques de la logistique V¶LQWpUHVVHQW à ce marché porteur et ils sont de plus en plus nombreux à proposer des prestations e-logistiques à leur clients. Les e-logisticiens disposent toutefois G¶XQH avance organisationnelle car le métier est différent de la logistique classique : petits colis, nombreux clients, faibles volumes par client, « Présence de deux e-logisticiens en Haute-Saône : EG Prestations et Centrilog La Haute-Saône, peut-elle accueillir ou développer sur son territoire une filière elogistique ? Les spécialistes de la e-logistique peuvent être implantés dans des zones rurales (Exemple : BSL en Bretagne, Vademecom en Ariège,«). Le marché des e-logisticiens peut être mondial (exemple de EG Prestations qui a des clients Brésiliens, Britanniques qui recherchent des entreprises e-logistiques pour diffuser leurs produits vendus par Internet sur le territoire français voire européen). La Haute-Saône ne pourrait-elle pas accueillir plus G¶HQWUHSULVHV e-logistique ? Comment le développement des entreprises e-logistique existantes sur son territoire peut-il être mis en °XYUH ? CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 73 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 74 1. La mutualisation La mutualisation représente un fort enjeu dans la réussite G·XQ projet e-commerce. La mutualisation permet de renforcer la visibilité dans un secteur fortement concurrentiel et où la clientèle est très volatile et difficile à capter. Par ailleurs, la mutualisation permet de diminuer les coûts et ainsi de renforcer la rentabilité G·XQH démarche e-commerce. En effet, la rentabilité G·XQ projet e-commerce est assez faible car les marges sont très réduites. Il faut donc veiller à trouver une stratégie efficace et peu coûteuse. La mutualisation peut revêtir différentes formes : -Référencement commun,« -Places de marchés, -Logistique regroupée (négociation de tarifs préférentiels), -Développement G·XQ réseau de distribution,« Les grands sites marchands appliquent déjà cette stratégie et on observe de nombreux rapprochements entre réseaux de distribution et sites marchands ou encore des fusions entre sites marchands qui permettent de diminuer les charges logistiques (négociations tarifaires avec les prestataires, mutualisation de moyens concernant O·HQWUHSRVDJH O·LQIRUPDWLTXH«). 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 75 2. Le E-Commerce en Haute-Saône ² artisans Artisans Ce site Internet propose des produits en bois fabriqués par des entreprises artisanales de Haute-Saône. Il V·LQVFULW parfaitement dans la problématique actuelle des biens de consommation produits sur le territoire national. Ci-dessous, un extrait G·XQH analyse se basant sur une enquête auprès de consommateurs de 5 pays disponible sur : http://www.industrie.gouv.fr/biens-consommation/ « Pour sa part, O¶LQGXVWULH du meuble devra renforcer ses points forts dans les domaines de O¶LQQRYDWLRQ technique et de O¶XVDJH (création design). Parallèlement, il lui faudra acquérir une culture marketing qui lui fait défaut et combler ses faiblesses dans trois autres domaines : la production, la distribution et les services aux consommateurs. » Une des préconisations de O·pWXGH pour valoriser la production française est : Intensifier les sites marchands dans tous les secteurs Ces axes de développement seront à intensifier dans les dix années à venir en fonction de grandes tendances de consommation qui se développeront plus ou moins fortement dans les différents pays du monde. La dématérialisation sera la tendance qui se développera dans tous les pays étudiés. Le canal de diffusion du e-commerce deviendra incontournable en 2020. Notons que la filière bois est une des filières les plus représentées sur le territoire de Haute-Saône. La valorisation et la commercialisation des produits des entreprises de ce secteur représentent donc un enjeu majeur pour la valorisation de cette production. En conséquence, il conviendra G·DFFRPSDJQHU le développement de ce site vers O·LQWHUQDWLRQDO. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 76 3. Le E-Commerce en Haute-Saône ² hôtellerie et activités touristiques Hébergement touristique Ce site Internet présente une très grande partie de O·RIIUH G·KpEHUJHPHQW en présence sur le territoire de Haute-Saône. Il y a des possibilités de réservation en ligne et de consultation des disponibilités. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 77 4. Le E-Commerce en Haute-Saône ² agriculteurs Produits du terroir Le secteur agricole en Haute-Saône (Source F.D.S.E.A. de la Haute-Saône) La surface agricole utilisée occupe 258.000 ha, soit 42% de la surface du département. 15.000 personnes vivent dans les exploitations agricoles soit près de 7% de la population. Aujourd'hui, les 4.200 exploitations agricoles haut-saônoises exploitent en moyenne 56 ha. Mais 45% de ces exploitations ont des surfaces supérieures à 50 ha. Le lait représente donc 41% de la production agricole départementale et est valorisé autour de produits de qualité : Emmental Grand Cru, Gruyère, Pâtes molles pressées cuites, Cancoillotte. On notera aussi la présence de spécialités ayant trait à la production de viande comme le jambon de Luxeuil. Les actions au niveau de la Haute-Saône sont actuellement peu développées. Une vingtaine G¶DJULFXOWHXUV de Haute-Saône sont organisés en circuits-courts. La commande est réalisée sur Internet mais le paiement est effectué à la livraison. /¶$&3$ (assemblée permanente des chambres G¶DJULFXOWXUH travaille actuellement sur le développement de ce type de structures mutualisées de vente sur Internet (source : Chambre G¶$JULFXOWXUH de Haute-Saône). 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 78 4. Le E-Commerce en Haute-Saône ² agriculteurs Tourisme vert Accueil Paysan - *pUpSDUOD&KDPEUHG¶$JULFXOWXUH Gîte de France - Géré par le Comité Départemental du Tourisme Deux sites permettent de repérer O·RIIUH touristique en Haute-Saône et milieu rural ; deux réseaux sont visibles sur Internet : Accueil Paysan et Gîtes de France. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 79 Initiatives e-commerce mutualisées en Haute-Saône CONSTATS QUESTIONNEMENTS INDUITS Comment renforcer leur présence sur Internet ? Ces sites peuvent-ils recruter de nouveaux adhérents ? Plusieurs sites mutualisés existent en Haute-Saône Quel exemple ces sites peuvent-ils représenter pour les autres initiatives qui pourraient être envisagées sur le territoire ? CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 80 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 81 1. Les établissements et salariés du commerce et de la logistique en Haute-Saône 1RPEUHG·pWDEOLVVHPHQWVHWHIIHFWLIVVDODULpV Evolution du nombre de salariés par secteur en Haute-Saône Evolution du nombre d'établissements en Haute-Saône 900 6000 800 5000 700 600 4000 500 400 3000 300 2000 200 100 1000 0 0 47 Com. détail, sf automobiles & motocycles 47 Com. détail, sf automobiles & motocycles 49 Transport terrest. & trans. par conduite 49 Transport terrest. & trans. par conduite 52 Entreposage & sce auxiliaire des transp. 52 Entreposage & sce auxiliaire des transp. Source : statgeo, pôle-emploi Source : statgeo, pôle-emploi 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 82 /·HPSORL² transport et logistique en Haute-Saône ² 12 523 salariés au 31/12/2010 source Pôle emploi Franche-Comté 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône source Pôle emploi Franche-Comté 83 3. Logistique et e-logistique en Haute-Saône Où trouve-t-on le plus de salariés avec le poste Agent de logistique en magasinage* en 2012 ? * Catégorie Insee retenue : Ouvriers du tri, de l'emballage, de l'expédition, non qualifiés (676c) Ouvriers qui emballent des marchandises, les trient et les expédient en constituant des colis. Les activités décrites peuvent comporter une part de manutention, mais doivent demeurer spécifiques. Nombre de salariés dans cette catégorie : environ 161 900 salariés en France Source des données : NSEE / déclarations obligatoires des entreprises aux organismes sociaux (mise à jour : 2012) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 84 3. Logistique et e-logistique en Haute-Saône Où trouve-t-on le plus de salariés avec le poste Agent de logistique en magasinage en 2012 ? Salaire net mensuel moyen en France pour ce poste : 1 482 ¼ nets / mois (à plein temps). La Haute-Saône se situe dans la moyenne mais les salaires restent plus bas que ceux observés sur les départements voisins limitrophes des frontières suisses et allemandes ainsi que dans les départements à forte vocation logistique historique (Région Parisienne, Rhône,«) excepté le Nord. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 85 /·HPSORL² commerce en Haute-Saône ² 45 919 salariés au 31/12/2010 source Pôle emploi Franche-Comté 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône source Pôle emploi Franche-Comté 86 6\QWKqVHHQWUHWLHQVXUO·HPSORLHQ+DXWH-Saône Un échange avec le directeur de pôle emploi de Vesoul, M.Philippe Pillet, a permis de décrypter la structure actuelle de O¶HPSORLHQ+DXWH-Saône et plus particulièrement sur le bassin vésulien. Voici une synthèse des thématiques abordées lors de cet entretien (juillet 2012) ÆÉtat des lieux de O¶HPSORL dans le secteur du commerce et dans le secteur de la logistique dans le bassin vésulien Le commerce perd de son dynamisme. Cela est principalement lié au développement des zones commerciales. Même si ces zones ont engendré un nombre important G¶HPSORLV salariés, il V¶DYqUH que les contrats sont souvent précaires (CDD, temps partiels subis notamment). Sur le bassin, il existe un vivier important de personnes formées aux métiers de la vente qui ne trouvent pas forcément un emploi dans leur domaine de compétences initial. Nombreuses sont les personnes issues de formations « vente » à exercer un emploi dans le domaine de la logistique (principalement chez PSA) ; elles V¶DGDSWHQW relativement facilement aux métiers de magasinier par exemple. Les principaux métiers de la logistique chez PSA sont préparateur de commande (pièces détachées envoyées pour un client) et emballeur (séries de pièces pour mise en container). Au niveau de la logistique, le bassin connaît un nombre important de personnes expérimentées (via une expérience de 11 mois chez PSA qui est une limite maximale de durée G¶HPSORL chez PSA). ÆLes besoins actuels des entreprises de Haute-Saône vs les attentes des demandeurs G¶HPSORL aux demandeurs G¶HPSORL Les besoins actuels des entreprises concernent les secteurs industriels, métiers de bouche et dans une moindre mesure le bâtiment. En revanche, beaucoup G¶DWWHQWH des demandeurs G¶HPSORL dans les métiers de petite enfance ou du secrétariat. Notons la forte demande de financement pour les permis poids lourds de la part des demandeurs G¶HPSORL. ÆLes dispositifs G¶DLGH à la formation Le pôle emploi accompagne les demandeurs G¶HPSORL pour des formations de 400 à 450 heures en partenariat avec la Région. Notons les résultats G¶XQH étude réalisée par Forco qui démontre TX¶LO Q¶\ a pas de besoin de formation aux métiers de la vente (pas de besoin exprimé par les entreprises)*. * : une information collectée par la CCIT indique que les grandes surfaces souhaiteraient éventuellement voir se développer au sein de O¶pFROH EGC une formation dédiée pour les métiers de la vente en GSS pour former des chefs de rayon notamment. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 87 6. Les formations en logistique et e-commerce en Haute-Saône Organisme Type de formation Public concerné Durée de la formation Nombre de personnes formées chaque année IUT Vesoul Bac + 2 ± formation Logistique 3DVGHPRGXOHG¶HQVHLJQHPHQW spécialement dédié à la e-logistique mais les programmes nationaux vont évoluer et devraient SURFKDLQHPHQWO¶LQWpJUHU Certains IUT logistique en France proposent néanmoins des licences pro en e-ORJLVWLTXH,87G¶$OHQoRQ notamment) Post-bac (seulement quelques formations continues/reprises G¶pWXGHVSDU promotion) 2/3 ans Environ 50 EGC Bac+3 ± formation généraliste en gestion (spécialisation e-logistique à Vesoul / e-commerce à Montbéliard en dernière année) Post-bac 3 ans Environ 15 Pass tek Modules de formation Professionnels (commerçants ou pure-players) Variables selon les modules par tranche de ½ journées (au total quelques demijournées) Environ 10 DGD Multimedia (PAO / web) Formation continue Fongecif / pôle emploi 1 an Environ 10 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 88 7. ,PSDFWVXUO¶HPSORLGXGpYHORSSHPHQW(-logistique et E-commerce Estimation du nombre Ě͛ĞŵƉůŽŝƐ directs créés par le développement Ě͛ƵŶĞ filière e-commerce et e-logistique. E-commerce Type de structure 1RPEUHG·HPSORLVFRQFHUQpVSDUVWUXFWXUH Impacts indirects Entreprises développant une activité e-commerce (industriels, artisans, ͙) 1 poste à quasi temps plein (fonction : informatique, stratégie marketing, webmarketing). Sur la logistique interne à ů͛ĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞ (si augmentation de commandes, besoin de préparateurs de commandes, colisage,͙). Impacts indirects sur les agences web, sur organismes de formation e-commerce et sur les prestataires logistiques. Commerces physiques existants développant une activité complémentaire e-commerce Repose sur un investissement fort du chef Ě͛ĞŶƚƌĞƉƌŝƐĞ. Pas Ě͛ĞŵƉůŽŝƐ directs créés. Le ecommerce représente plus une opportunité de maintien de ů͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ face aux développements des nouveaux comportements Ě͛ĂĐŚĂƚ Impact sur les prestataires logistiques (la poste) liés à ů͛ĂƵŐŵĞŶƚĂƚŝŽŶ du volume de colis collectés. Hausse Ě͛ĂĐƚŝǀŝƚĠ pour les agences web prestataires de service pour mettre en place et faire vivre le site internet. E-logistique Type de structure EŽŵďƌĞĚ͛ĞŵƉůŽŝƐĐŽŶĐĞƌŶĠƐƉĂƌƐƚƌƵĐƚƵƌĞ Autres impacts Plateformes de elogistique WŽƵƌϭϬϬϬŵϸĚ͛ĞŶƚƌĞƉƀƚ͗ 4 emplois de manutentionnaires (possibilité de contrats aidés ʹ insertion) ƵƚƌĞƐĞŵƉůŽŝƐ;/ŶĨŽƌŵĂƚŝƋƵĞ͕ŵĂŶĂŐĞŵĞŶƚ͕ĂĚŵŝŶŝƐƚƌĂƚŝĨ͕͙Ϳ͗2 emplois NB : ů͛ĞŵƉůŽŝĚĞŵĂŐĂƐŝŶŝĞƌƐest doublé en période de forte activité (fêtes ĚĞĨŝŶĚ͛ĂŶŶĠĞͿĂǀĞĐƵŶĨŽƌƚƌĞĐŽƵƌƐăů͛interim Impacts indirects sur les prestataires logistiques ;ŵĞƐƐĂŐĞƌŝĞ͕͙Ϳ Projet de logistique mutualisée dans le ĐĂĚƌĞĚ͛ƵŶĚƌŝǀĞƌƵƌĂů par exemple ĂŶƐůĞĐĂĚƌĞĚ͛ƵŶƉƌŽũĞƚũƵƐƋƵ͛ăϭϬĐŽŵŵĞƌĐĞƐ͗ϭĞŵƉůŽŝƉĂƌƉƌŽũĞƚ (tournées dans les commerces pour collecter les colis et assurer la livraison aux clients, possibilité de contrats aidés ʹ insertion) ĞƐŽŝŶĚ͛ŝŶǀĞƐƚŝƐƐĞŵĞŶƚĞŶ ƚĞŵƉƐŚŽŵŵĞĚ͛ƵŶĞ structure porteuse (CCI ?) CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 89 Emploi et formation en e-commerce et e-logistique en Haute-Saône CONSTATS Emploi en logistique Le transport et la logistique représentent 8% de la demande G¶HPSORL en Franche-Comté (11% sur le bassin de Vesoul). Il Q¶\ a pas de demandeurs G¶HPSORL bac+2 et plus. Emploi dans le commerce Le commerce, la vente et la grande distribution représentent 14% de la demande G¶HPSORL en Franche-Comté (près de 15 % sur le bassin de Vesoul). Les demandeurs G¶HPSORL dans le secteur du commerce sont des personnes peu ou pas diplômées du supérieur. Des personnes formées au métiers de la vente qui travaillent dans le secteur de la logistique. Les formations spécifiques e-logistique et e-commerce : Pas de formation diplômante sur le département dans les domaines du e-commerce et de la e-logistique. Des LQLWLDWLYHVSULYpHVHWGHVIRUPDWLRQVFRXUWHVV¶DGUHVVDQWjGHVSHUVRQQHVHQDFWLYLWpIRUPDWLRQH-commerce par Pass Tek) ou en reconversion (multimedia Webmaster par DGD). QUESTIONNEMENT INDUIT Quel impact du développement des activités e-commerce et e-ORJLVWLTXHVXUO¶HPSORL" CCI de Bordeaux Etude des flux de consommation sur le département de la Gironde 90 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 91 1. Table ronde commerçants ² jeudi 14 juin 2012 Présents : Gérald Villemin, Pass-Tek Centrilog / Régis Valentin Vesoul Electro Diesel / Sébastien Nolot Le Voyageur / Catherine Cagnetta Carré Blanc / Martine Racine Imprimerie Repro System / Christine Leboube 3OXPHVG¶$QJH1LFRODV Joubert Le Luron / Caroline Astier CCI / Jean-François Degueldre CCI / Tarek Zouabi CCI / Annabelle Parent AID Observatoire Les intervenants de la table ronde ont permis de faire émerger les principaux points suivants : -Faible mobilisation des commerçants à la question de la vente en ligne perçue comme une concurrence et difficilement comme un atout pour les commerces. Plusieurs raisons évoquées : - Frein technologique et matériel : faibles compétences NTIC, équipement informatique insuffisant - Frein psychologique : difficultés perçues très fortes (dégager du temps, définir une stratégie amont précise,«) - Certains commerçants (minoritaires) souhaitent être présents sur Internet et perçoivent un potentiel de développement pour leur activité. -La problématique e-commerce est différente pour les commerces appartenant à un réseau de franchise. En effet, la marque gère en direct la vente en ligne et cela peut entraîner un risque de concurrence pour le commerce implanté localement. Attentes : -Informations -Accompagnement et soutien : SRXUODPLVHHQSODFHG¶XQHVWUDWpJLHH-commerce pour se former pour mutualiser des actions de vente en ligne SRXUIDLUHHQWHQGUHODYRL[GHVIUDQFKLVpVDXSUqVGHOHXUJURXSHPHWWDQWHQ°XYUHODYHQWHHQOLJQHDXQLYHDXQDWLRQDO 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 92 2. Matrice SWOT ² enjeux du e-commerce pour les commerçants de Haute-Saône Forces (préalables requis non partagés par Faiblesses O¶HQVHPEOHGHVDFWHXUV Freins liés à O¶XVDJH des manipulation, terminologie, « Grande sensibilité au NTIC, grande motivation TIC : équipement, Coûts de déploiement G¶XQH stratégie e-commerce (frais de formation, création du site,«) Volonté de pérenniser son activité Désir G¶DSSUHQGUH un nouveau métier et de V¶LQYHVWLU durablement dans une activité complémentaire au métier initial Temps homme nécessaire (presque un équivalent temps plein pour assurer un chiffre G¶DIIDLUHV important via la vente en ligne) Interne Opportunités Menaces Négocier des tarifs auprès des fournisseurs (économies liées aux volumes de commandes potentiellement plus intéressant) Élargir sa zone de chalandise à un niveau national voire international Renforcer sa présence auprès de la clientèle locale en proposant de nouveaux services (commande en ligne puis livraison à domicile, possibilité de réserver un article,«) Mutualiser : mettre en place des actions de communication partagées, mutualiser des moyens logistiques avec les autres commerçants implantés au niveau local pour lutter contre la concurrence G¶LQWHUQHW et réduire les coûts (ex : Drive rural,«) Augmentation de la concurrence (pure players historiques, enseignes qui développent la vente en ligne à O¶pFKHOOH du groupe, développement de petits sites Internet,«) Environnement externe 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 93 3. Table ronde industriels ² vendredi 15 juin 2012 Présents : Emerys Schoumer Groupe Prime / Christian Kauffmann Sarl Articles Tréfilés de la Saône (ATS) / Antoine Giraud SA La Rochère / Thierry Aubry SAS Art Prog / M.Mauron SA Fromagerie Mauron / Frédéric Bonpard SARL Ellipse Gérald Villemin, Pass-Tek Centrilog / Hervé Ferrand Torop.net CCI / Caroline Astier CCI / Jean-François Degueldre CCI / Tarek Zouabi CCI / Annabelle Parent AID Observatoire Le e-commerce est perçu comme un axe de développement potentiel important pour les activités des entreprises Le e-FRPPHUFHHVWHQSUDWLTXHGLIILFLOHjGpYHORSSHULOV¶DJLWG¶XQHYpULWDEOHGpPDUFKHWUqVHQJDJHDQWHSRXU O¶HQWUHSULVHjGLIIpUHQWVQLYHDX[WHPSVKRPPHUpRUJDQLVDWLRQGHODVWUDWpJLHFRPPHUFLDOHHWPDUNHWLQJ ORJLVWLTXH« La stratégie e-FRPPHUFHV¶LQWqJUHGDQVXQHVWUDWpJLHJOREDOHHQWUHSULVH Quelle est la cible de la vente en ligne ? Clients actuels, nouveaux clients ? &RPPHQWUHGpILQLUO¶RUJDQLVDWLRQLQWHUQHGXWUDYDLOSRXUFRPSHQVHUOHVLQYHVWLVVHPHQWVOLpVDXGpYHORSSHPHQWGHO¶DFWLYLWpHcommerce ? Quelles nouvelles relations mettre en place avec les revendeurs des produits si vente en ligne en direct par O¶HQWUHSULVH" Plusieurs sujets engendrent de nombreux questionnements pour les entreprises engagées dans une démarche ecommerce : La question de fonds reste « Comment atteindre la rentabilité ? ªSDUWDJpHG¶DLOOHXUVSDUOHVOHDGHUVGXH-commerce au niveau national) Plusieurs thématiques importantes pour une activité e-commerce posant de nombreux questionnements pour la bonne FRQGXLWHG¶XQSURMHWH-commerce, par exemple : Visibilité / Mode de paiement / Services proposés VXUOHVLWH« Enjeux : -Aider les entreprises en amont pour définir leur stratégie globale entreprise incluant un projet de vente en ligne -$FFRPSDJQHUOHVHQWUHSULVHVGDQVOHXUGpPDUFKHFKRL[GXSUHVWDWDLUHFUpDWLRQGXVLWHIRUPDWLRQ« -$QLPHUXQFOXEGHVHQWUHSULVHVGHYHQWHHQOLJQHDXQLYHDXORFDOSRXUXQSDUWDJHG¶H[SpULHQFH -Proposer des formations communes ciblées 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 94 4. Matrice SWOT ² enjeux du e-commerce pour les entreprises de Haute-Saône Forces Faiblesses Difficulté de O¶HQWUHSULVH à intégrer le projet e-commerce à la stratégie globale de O¶HQWUHSULVH Proposer une nouvelle offre de services au client Gagner de nouvelles compétences Volonté de O¶HQWUHSULVH développer Difficulté pour O¶HQWUHSULVH à réinventer sa stratégie commerciale O¶DFWLYLWp commerciale de Difficulté pour O¶HQWUHSULVH à atteindre la rentabilité dans le cadre du développement de la vente en ligne Interne Menaces Opportunités Augmentation du nombre de concurrents liée au développement des sites Internet de vente en ligne Atteindre une nouvelle cible de clientèle (B-to-C par exemple) Étendre son aire G¶LQIOXHQFH (gagner des clients à O¶LQWHUQDWLRQDO nouveaux clients sur le territoire national) Difficultés pour rester visible sur lnternet : besoin de maintenir O¶LQYHVWLVVHPHQW (temps et fincancier pour la formation, O¶DFKDW de mots clés,«). Le taux de conversion étant faible, il faut veiller à maintenir un fort trafic sur le site. Paiement en ligne sécurisé Savoir adapter la logistique rapidement par exemple si O¶DFWLYLWp augmente Environnement externe 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 95 Conclusion Ce rapport a dressé un état des lieux du e-commerce en France et en Haute-Saône et a montré : comment le consommateur modifie ses comportements G¶DFKDW les difficultés rencontrées par les commerces de centre ville liées aux modifications de comportement (augmentation des achats en ligne) les capacités ou non des entreprises à V¶DGDSWHU à ces nouveaux enjeux, Les préconisations qui suivent proposent une série G¶DFWLRQV à mener par les partenaires afin G¶DLGHU les commerces de Haute-Saône à V¶DGDSWHU aux nouveaux comportements G¶DFKDW et permettre la mise en °XYUH de structures adaptées pour développer la filière liée au e-commerce (et la logistique induite). Ces actions proposées sont réparties en deux groupes : -Des actions endogènes (à destination des acteurs locaux existants) -Des actions exogènes visant des structures qui ne sont pas actuellement présentes en Haute-Saône mais qui pourraient jouer un rôle dans le développement économique du territoire dans le secteur du e-commerce et de la e-logistique. Le rapport annexe µEHQFKPDUN¶ présente des actions concrètes menées sur G¶DXWUHV territoires dans les secteurs du ecommerce et de la e-logistique qui ont pu conduire à la proposition de certaines actions présentées dans la partie suivante portant sur les potentialités de développement. 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 96 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 97 Développer les filières e-commerce ² e-logistique E-commerce Actions endogènes Développer le nombre de sites vitrines et sites marchands (induira des emplois en développement de sites Internet : inciter les entreprises de Haute-Saône à travailler en local ± créer des clusters e-commerce) : cibles commerçants, prestataires de tourisme, artisans, industriels, agriculteurs Adapter les commerces de Haute-Saône aux nouveaux comportements G¶DFKDW induits par le développement de la vente en ligne Logistique Développer O¶DFWLYLWp des 2 e-logisticiens (principalement Centrilog avec sites marchands implantés dans le 70) Développer O¶DFWLYLWp des 2 e-logisticiens (trouver des marchés exogènes pour EG Prestations qui travaillent déjà avec des entreprises implantées à O¶H[WpULHXU du département) $[H'pYHORSSHUO¶DFWLYLWpOLpHDXH-commerce dans les entreprises locales Actions exogènes Implantation de pure players Inciter des entreprises de logistique à V¶LPSODQWHU sur la région ± recenser les sites de grandes surfaces à requalifier sur le département Axe 2 : Attirer des entreprises des secteurs e-commerce et e-logistique en Haute-Saône 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 98 $[H'pYHORSSHUO·DFWLYLWpOLpHDXH-commerce dans les entreprises locales Préconisations pour actions ENDOGENES Coût estimé Action 1 0HWWUHHQSODFHXQVHUYLFHVSpFLDOLVpGDQVO¶DFFRPSDJQHPHQW7,&GHVHQWUHSULVHV 0HWWUHHQ°XYUHXQHVWUDWpJLHFRPPXQHGHGpYHORSSHPHQWpFRQRPLTXHFRKpUHQWH avec la stratégie globale du territoire (PSORLG¶XQUpIpUHQW Salaire chargé : 60 000 ¼ HT Action 2 Structurer le développement du e-FRPPHUFHjO¶pFKHOOHGpSDUWHPHQWDOHRXUpJLRQDOH )DLUHDSSHOjXQHVWUXFWXUHH[WpULHXUHSRXUO¶DFFRPSDJQHPHQW à la mise en place G¶XQVHUYLFHG¶DLGHDX[HQWUHSULVHV(ex : Espace Numérique Entreprise Lyon ± possibilité de devis - 04 26 23 41 19 - www.ene.fr) Sur devis ENE selon la prestation Action 3 Estimer précisément le nombre de sites Internet à créer (sites marchands et sites vitrines) 5pDOLVHUXQHpWXGHDXSUqVG¶XQpFKDQWLOORQUHSUpVHQWDWLIGHVUHVVRUWLVVDQWVGHOD &&,7DILQG¶pYDOXHUOHQRPEUHG¶HQWUHSULVHVTXLVRXKDLWHQWGpYHORSSHUXQVLWH vitrine et/ou marchand Enquête téléphonique par un institut : 5 000 ¼ HT 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 99 $[H'pYHORSSHUO·DFWLYLWpOLpHDXH-commerce dans les entreprises locales Préconisations pour actions ENDOGENES Coût estimé Action 7 Action 6 Action 5 Action 4 Actions de soutien individualisé Communiquer sur les aides disponibles (formations, aide pour équipements 7,&DLGHSRXUODFUpDWLRQG¶XQVLWHPDUFKDQG«GDQVOHFDGUHGXFisac notamment Temps homme CCIT Diffusion de documentation (courrier, email , communication dans la presse locale), organisation de UpXQLRQVG¶LQIRUPDWLRQUHQGH]-vous individualisés Créer une pépinière G¶HQWUHSULVHVH-commerce* : incitation à la création G¶HQWUHSULVH Emploi G¶XQDQLPDWHXU Mise à disposition de locaux Budget : 100 000 ¼ HT au lancement (prévoir les charges annuelles pour la poursuite du projet et temps homme) Organiser des DWHOLHUVMRXUQpHVG¶LQIRUPDWLRQVPDWLQpHVFRQIpUHQFHV formations sur les thématiques e-commerce (sessions animées par des professionnels du e-commerce) 'LIIXVHUGHVQRWLFHVG¶LQIRUPDWLRQjGLIIpUHQWV publics (phase amont ou aval du projet e-commerce) ± H[HPSOHVGHQRWLFHVGLVSRQLEOHVSURGXLWHVSDUO¶(1(/\RQ&RPPHQWIDLUHGXHcommerce, Vendre en ligne sur une place de marché, Les solutions de paiement en ligne, Comment gérer sa e-UpSXWDWLRQ"« Impression de documents, envoi G¶H-mailing, temps homme CCIT Plan de communication (création, édition et impression des supports de communication): 15 000¼ Locations de salles : 3 000 ¼ Rémunération des intervenants : 1 000 ¼ / jour 3RVVLELOLWpG¶DFTXpULUGHVQRWLFHVSUrWHVjOD diffusion (consulter ENE Lyon pour devis) 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône * Action endogène et exogène 100 $[H'pYHORSSHUO·DFWLYLWpOLpHDXH-commerce dans les entreprises locales Préconisations pour actions ENDOGENES Coût estimé Action 9 Créer un évènement autour du e-commerce, par exemple : Murs de Shopping dans le centre ville de Vesoul, catalogue QrCode des commerçants réalisant de la YHQWHHQOLJQHVXU9HVRXO« 6 000 à 10 000¼ par projet 3UpYRLUGXWHPSVG¶KRPPH&&,7 Organisations de réunions avec les commerçants commerciales pour mise en place du projet Agence de communication/agences web pour la création du catalogue et gestion des QrCode Impression et diffusion des catalogues Action 10 Créer une appli mobile pour les commerçants de centre ville ([HPSOHVG¶DFWLRQVGpYHORSSpHV par des centres commerciaux et des centres villes dans le rapport annexe Benchmark. 3UL[VXUGHYLVDXSUqVG¶DJHQFHV spécialisées (exemple : solution développée par la société App&Shop) Créer un cluster e-logisticien / cyber-marchands ([HPSOHG¶DFWLRQGpYHORSSpH dans le département des Landes: projet Domolandes.fr présenté dans le rapport annexe Benchmark. Entre 80 000¼ et 100 000¼ comprend : OHSRVWHG¶XQDQLPDWHXUHWO¶RUJDQLVDWLRQGHV UHQFRQWUHVODFUpDWLRQHWODPLVHjMRXUG¶XQVLWH Internet dédié Créer un club e-commerce (intégré au cluster si mise en place de celui-ci) Pour mise en relation des acteurs du e-commerce sur le territoire 7 500¼ O¶LQWHUYHQWLRQVG¶H[SHUWV> réunions par an 2 500¼ qui comprend la rémunération des intervenants HWO¶RUJDQLVDWLRQGHODPDQLIHVWDWLRQGDQVOHVORFDX[ de la CCIT]) Temps homme (technicien CCIT ou animateur du cluster) Action 12 Mise en place de Drives ruraux Entre 35 000 et 40 000 ¼ par projet. Financement possible par le Fonds Social Européen, la Région , le département et la DIRECCTE. Action 11 Action 8 Actions mutualisées pour développer le e-commerce 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 101 Axe 2 : Attirer des entreprises des secteurs e-commerce et e-logistique en Haute-Saône Préconisations pour actions EXOGENES Coût estimé 'pYHORSSHUO¶DFWLYLWpGHVHQWUHSULVHVH-logistique du territoire Accompagner les e-logisticiens de Haute-Saône dans la recherche de marchés externes au territoire (recherche de clients au niveau national et international) Action 1 $LGHSRXUODWUDGXFWLRQGXVLWH,QWHUQHWDQJODLVDOOHPDQG«IRUPDWLRQHQODQJXHSRXUpFKDQJHV commerciaux téléphoniques Promotions des compétences e-ORJLVWLTXHVGXWHUULWRLUHjO¶H[WpULHXU0HWWUHHQSODFHGHVSDUWHQDULDWVHQWUH acteurs publics et privés pour par exemple : Représenter ces structures sur les salons e-commerce en )UDQFHjO¶pWUDQJHUSUpVHQWHUOHSRWHQWLHOG¶DFFXHLOGXWHUULWRLUH 0LVHHQUpVHDXDYHF&&,GHO¶pWUDQJHU6XLVVH$OOHPDJQH(VSDJQH,WDOLH$QJOHWHUUH«SRXUODGLIIXVLRQ GHFROLVVXUOHPDUFKp)UDQFH$OOHPDJQH6XLVVH« 3UHVWDWLRQG¶XQHHQWLWp pour la traduction 2 500¼ 7HPSVG¶KRPPH&&,7 Action 2 Créer un pôle e-logistique départemental (plateforme e-logistique mutualisée) Partenariat public/privé (professionnels e-logistique du département Centrilog et EG prestations). 5HFKHUFKHG¶XQVLWHSRXYDQWDFFXHLOOLUOHSURMHW Mise en place du projet ([HPSOHG¶DFWLRQGpYHORSSpH GDQVOHGpSDUWHPHQWGHO¶$ULqJHSURMHWVADeMeCOM présenté dans le rapport annexe Benchmark. À définir selon la structuration du projet et du positionnement des partenaires Dans un premier temps réunir les acteurs concernés (département, région, CCIT, ARD et acteurs privés) pour mise en place du projet 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 102 Axe 2 : Attirer des entreprises des secteurs e-commerce et e-logistique en Haute-Saône Préconisations pour actions EXOGENES Coût estimé Action 3 Attirer des entreprises en Haute-Saône Attirer des plateformes logistiques internalisées (ex : Amazon, Pixmania«RXGHV plateformes spécialisées en e-logistique (ex : Geodis Calberson, Orium«TXL cherchent à se développer -0HWWUHjMRXUO¶pWXGHGHVVLWHVjHQMHX[ORJLVWLTXHVUHTXDOLILFDWLRQ± foncier disponible VXUOHGpSDUWHPHQWSDUO¶$5' -Cibler les entreprises logistiques (plateformes internalisées ou e-logisticiens) concernées par le développement de leur activité, contacter ces entreprises pour identifier leurs stratégies de développement . Action 4 Attirer des porteurs de projets e-commerce et attirer des pure players installés GDQVG¶DXWUHVUpJLRQVSHWLWHVHQWUHSULVHV Faire un support de communication présentant les atouts du territoire (présence de eORJLVWLTXHDWWUDLWJpRJUDSKLTXHHWpFRQRPLTXH« Présence sur les salons e-FRPPHUFHHQ)UDQFHjO¶pWUDQJHUSUpVHQWHUOHSRWHQWLHO G¶DFFXHLOGXWHUULWRLUHSRXUFRPPXQLTXHUVXUOHFOXVWHUSpSLQLqUHG¶HQWUHSULVHK{WHO G¶HQWUHSULVH Etude ARD ou cabinet (8 000¼-10 000¼) Confier à une structure privée mandataire la recherche de contacts et les négociations (8000¼/an) Création et édition des supports de communication 5 000¼ 3UHVWDWLRQG¶XQHDJHQFHGH communication 15 000¼ Participation à des salon spécialisés 6 000¼ 7HPSVG¶KRPPH 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 103 Les acteurs de la VAD en Haute-Saône /¶pTXLSHPHQWGHVHQWUHSULVHVGH+DXWH-Saône estimation du nombre de structures en HauteSaône Soit en %* équipées site Internet 2 345 35% dont vente en ligne 335 5% décidées en cours / projet 536 8% sceptiques pas de projet Total structures HauteSaône 3 752 56% 6 700 100% Les dépenses sur Internet des ménages de Haute-Saône emprise moyenne 2011 emprise moyenne Dépenses 2015 ± estimation Hte-Saône 2011 basse Dépenses Hte-Saône 2015 ± estimation basse emprise moyenne 2020± estimation basse Dépenses Hte-Saône 2020 ± estimation basse Alimentaire 0,20% 1,2 M¼ 2.5 % 17.3 M¼ 5% 39.7 M¼ Equipement de la personne 4,10% 10 M¼ 5.5 % 15.2 M¼ 7.5 % 23.3 M¼ Equipement de la maison 5,45% 18 M¼ 5.5 % 21.2 M¼ 6% 26.4 M¼ Culture Loisirs 5,20% 5,5 M¼ 5.5 % 6.4 M¼ 7% 8.9 M¼ Total 2,65% 34 M¼ 4% 60 M¼ 2012 ± (WXGHG¶RSSRUWXQLWp(-Commerce et Logistique en Haute-Saône 6% 98 M¼ 104