DOWNLOAD [ Dossier de Presse ] Espace, Tête, Figure

Transcription

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E S PAC E T Ê TE F I G U R E
ALBERTO
Musée de Grenoble 9 MARS – 9 JUIN 2013
Grande femme IV, 1960-1961
Bronze, 270 x 31,5 x 56,5 cm. Fonte 1980-1981, épreuve, Fondation Alberto et Annette Giacometti
Collection Fondation Giacometti
© Succession Alberto Giacometti (Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2013
Contacts presse
Grenoble – Marianne Taillibert
Musée de Grenoble
5, place Lavalette 38000 Grenoble
Téléphone : 04 76 63 44 11
Email : [email protected]
Paris – Flora Mitjaville
Fondation Alberto et Annette Giacometti
8, rue du Grenier Saint Lazarre
75003 Paris
Téléphone : 01 44 54 34 82
Paris – Julie Martinez
Claudine Colin communication
28, rue de Sévigné
75004 Paris
Téléphone : 01 42 72 60 01
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SO M M AI RE
M usé e de Grenoble
A L B E R T O G I AC O M E T T I
3 ///
COM MUNIQUÉ DE PRESSE
4 ///
PRÉSEN TATION DE L ' EXPOSITION
5-7 ///
LE PARCOURS DE L ' EXPOSITION
8 - 10 ///
JEAN LEYMARIE AU MUSÉE DE GRENOBLE [ 1949-1955] ,
SON RÔLE , SES CHOI X L'acquisition de La Cage .
.
H élène Vincent, conservateur en chef, au musée de Grenoble
11-13 ///
LA FONDATION ALBERTO ET ANNETTE GIACOMETTI
14-16 ///
BIOGRAPHIE
17-19 ///
LISTE COMPLÈTE DES ŒUVRES
20 - 21 ///
AUTOUR DE L ' EXPOSITION
2 2 ///
NOS PARTENAIRES
23 ///
I N FORMATION S PRATIQUES
24- 25 ///
I MAGES À LA DISPOSITION DE LA PRESSE
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Alberto
GIACOMETTI
ESPACE, TÊTE, FIGURE
M u s é e d e G re n o b l e
9 m a rs - 9 j u i n 2 0 1 3
Grâce à une collaboration exceptionnelle avec la Fondation
Alberto et Annette Giacometti, le musée de Grenoble présente
une exposition consacrée à l'un des sculpteurs les plus
marquants du XXe siècle : Alberto Giacometti (1901-1966) .
Considéré comme l'un des plus grands sculpteurs du XXe siècle,
Alberto Giacometti, dont la recherche obstinée de la
représentation de la figure humaine a trouvé dans l'art de ces 30
dernières années un écho tout particulier, demeure un artiste
rare dans les collections publiques françaises. De fait, c'est au
musée de Grenoble que revient le mérite d'avoir acquis le premier,
en 1952, une œuvre d'après-guerre intitulée La Cage. Œuvre
singulière et essentielle qui s'appuie sur la juxtaposition dans un
même espace - la « cage » - d'un nu féminin debout et d'un buste
masculin, elle synthétise nombre de préoccupations de l'artiste.
Elle pose notamment les questions de la représentation de
l'espace, du rôle du socle, de la relation de la figure à l'espace ainsi
que celle des figures entre elles…
Autour de ces thèmes et grâce à un ensemble de plus de soixantedix sculptures, peintures, œuvres graphiques et photographies
provenant pour l'essentiel de la Fondation Giacometti mais aussi
de collections publiques et privées, françaises et étrangères,
cette exposition sous l'intitulé Alberto Giacometti, Espace, tête,
figure propose une approche précise et didactique de la démarche
de l'artiste, tout en s'attachant, par une mise en espace
rigoureuse, à restituer à chaque œuvre toute sa part de mystère
et son pouvoir de fascination.
La Cage , 1950. Bronze peint, 175,6 x 37 x 39,6 cm
Collection musée de Grenoble
© Succession Alberto Giacometti ( Fondation Alberto et Annette
Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2013
À l'occasion de cette manifestation, la Fondation Giacometti, dans
le cadre de ses missions de valorisation de l'œuvre d'Alberto
Giacometti, prend en charge la restauration de l'œuvre du musée
de Grenoble.
Contacts presse
Grenoble / Marianne Taillibert musée de Grenoble
04 76 63 44 11 [email protected]
Paris / Flora Mitjavile Fondation Giacometti
Paris / Julie Martinez Claudine Colin Communication
Commissariat de l'exposition
Guy Tosatto, conservateur en chef, directeur du musée
de Grenoble
Véronique Wiesinger, conservateur en chef, directrice de
la Fondation Alberto et Annette Giacometti
Catalogue de l'exposition
Co-édition Actes Sud / musée de Grenoble / Fondation
Alberto et Annette Giacometti
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PRÉSENTATION
DE L'EXPOSITION
Alberto
GIACOMMETTI
4
Sculpteur, mais aussi peintre, dessinateur, créateur d'objets mobiliers,
Alberto Giacometti a conduit avec un engagement total sur plus de quarante
années une recherche d'une très haute exigence dont l'enjeu essentiel
résidait dans la tentative, sans cesse recommencée, de traduire au plus
près, et au plus juste, sa vision de la réalité. Une vision qui s'est cristallisée
autour de très peu de thèmes, le sujet central de sa quête demeurant tout au
long de sa vie la figure humaine.
Avec ses corps de femmes nues dressées, ses têtes et ses bustes
d'hommes au regard fixe, Giacometti a peu à peu élaboré l'image d'une
humanité cherchant à se redéfinir après les désastres de la Seconde Guerre
mondiale. Il a, avec une puissance rare, repensé la notion même du portrait
au XXe siècle et traité la figure humaine de façon abstraite. Ces formes,
réalisées dans l'immédiat après-guerre et développées ensuite en de
multiples et fascinantes variations jusqu'à sa mort, ont été associées à la
pensée existentialiste - d'autant que Sartre a préfacé, dans ces mêmes
années, deux catalogues de l'artiste - au point d’en devenir l'illustration
banale et obligée. C’est la fortune paradoxale d’œuvres devenues si célèbres
qu’elles ne sont plus vraiment regardées alors que, fondées sur
l’accumulation de contradictions, elles peuvent être sans cesse
réinterrogées.
Grande femme IV, 1960-1961.
Bronze, 270 x 31,5 x 56,5 cm. Fonte 1980-1981,
épreuve Fondation Alberto et Annette Giacometti
© Succession Alberto Giacometti ( Fondation Alberto et
Annette Giacometti, Paris et ADAGP, Paris) 2013
Revenir à l'origine de certaines de ces formes, suivre le parcours du
sculpteur qui, par une recherche patiente et obstinée, ne cesse d'effacer et
de reprendre, cela à partir d'une œuvre emblématique de l'artiste, La Cage ,
tel est le projet de cette exposition. Œuvre singulière et essentielle qui
s'appuie sur la juxtaposition dans un même espace - la « cage » - d'un nu
féminin debout et d'un buste masculin, elle synthétise nombre de
préoccupations de l'artiste. Elle pose notamment les questions de la
représentation de l'espace, du rôle du socle, de la relation de la figure à
l'espace et au spectateur ainsi que du rapport des figures entre elles…
Autour de ces thèmes et grâce à un ensemble de plus de soixante-dix
sculptures, peintures, œuvres graphiques et photographies provenant pour
l'essentiel de la Fondation Giacometti mais aussi de collections publiques et
privées, françaises et étrangères, cette exposition proposera une approche
précise et didactique de la démarche de l'artiste, tout en s'attachant par une
mise en espace rigoureuse, à restituer à chaque œuvre toute sa part de
mystère et son pouvoir de fascination.
A l'occasion de cette manifestation, la Fondation Giacometti prend en charge
la restauration de l'œuvre du musée de Grenoble.
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LE PARCOURS
DE L'EXPOSITION
5
Onze thèmes rythment le parcours de l'exposition qui permet de suivre les
étapes qui ont précédé la conception de La Cage , sa généalogie en quelque
sorte, et celles qui en découlent naturellement et forment sa descendance.
Avant La Cage : la Boule Suspendue (1931)
La première salle est une évocation de la période surréaliste et des
premières apparitions du motif de la cage, autour de la plus célèbre d’entre
elles, la Boule suspendue , 1931, qui valut à Giacometti d’entrer dans le
groupe surréaliste. On y trouve une peinture représentant le projet du Palais
à 4 heures du matin , un dessin pour un ouvrage de René Crevel et des
photographies, de Brassaï et Man Ray notamment.
[Figurine dans une cage] , 1950
Plâtre peint 66,8 x 10,7 x 16,5 cm.
© Succession Alberto Giacometti ( Fondation
Alberto et Annette Giacometti, Paris et ADAGP,
Paris) 2013
Avant La Cage : Le Nez (1947-1949)
Commencé en 1947, Le Nez occupa Giacometti jusqu’en 1949. Tragique et
grotesque à la fois, vision d’un homme mourant, cette œuvre charnière fait
écho à la période surréaliste. Elle est le produit d’une période d’intenses
recherches de l’artiste sur l’espace de la représentation. La pointe du nez
crève l’espace de l’œuvre, délimité par la « cage », pour s’introduire dans
l’espace du spectateur.
Autour de La Cage : recherches parallèles (1949-1951)
La troisième salle est consacrée aux variations en 1949-1950 autour de
l’inscription dans un volume d’une figure féminine nue debout. On suit
l’évolution de ce motif d’une grande peinture sur une paroi en bois de l'atelier
de Stampa, à une peinture sur toile provenant du Musée d'art moderne de
New York et à l'exceptionnel plâtre peint, Figurine dans une cage.
Généalogie de La Cage (1949-1950)
Dans la première version de La Cage réalisée en 1949-1950, la figure
féminine a les bras écartés et la base n'est pas développée jusqu'à faire
socle. Première pensée pour La Cage , elle est présentée ici accompagnée de
plusieurs dessins sur papier, d’une esquisse peinte sur un fragment de mur
provenant de l'atelier, et même d'une lampe, Lampe coupe aux deux figures,
illustrant la cohérence de l’univers imaginé par Giacometti.
La Cage (1950)
Dans la cinquième salle, deux versions de La Cage nous sont proposées,
celle en bronze peint du musée de Grenoble, tirage de 1950 et celle de 1965
de la Fondation Giacometti, témoignant des modifications apportées par
l’artiste sur ses propres œuvres au cours du temps. Une version peinte de la
figurine éditée seule, don de l’artiste à un ami japonais et aujourd’hui au
musée d'art moderne de Toyama (Japon) , vient rappeler que pour
Giacometti, la partie d’une œuvre est déjà une œuvre.
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LE PARCOURS
DE L'EXPOSITION
6
La rencontre d'une figure et d'une tête (1949-1950)
L'exposition aborde ensuite la question de la rencontre d'une figure et d'une
tête, du rapport d'échelle si particulier et dérangeant qui est introduit entre
ces formes, autour de deux compositions sculptées de 1950 : Composition
avec trois figures et une tête ( La Place ) , et La Forêt. Sur ces plateaux, il
installe à l’échelle de maquettes deux visions aperçues dans les montagnes
suisses et revues par hasard sur la table de l’atelier parisien : des pierres qui
deviennent des têtes, des arbres qui deviennent des femmes.
Têtes (1947-1951)
C'est au thème de la tête, qui occupe Giacometti dès ses débuts et surtout à
partir de 1946, qu'est consacrée la septième salle. Plâtre peint, huile sur
toile, dessins permettent d'illustrer la quête de l'artiste, sans cesse
renouvelée, pour dégager, hors de tout affect ou de toute caractéristique
individuelle, le dénominateur commun à toute tête humaine.
[Tête d’homme sur socle] , fragment
vers 1949-1951
Plâtre peint, 22,3 x 7,5 x 9,5 cm.
© Succession Alberto Giacometti
( Fondation Alberto et Annette
Giacometti, Paris et ADAGP, Paris)
2013
Figures debout (1950-1965)
Le parcours se poursuit avec deux œuvres majeures de Giacometti
exécutées en 1950 en même temps que La Cage. Quatre figurines sur
piédestal (avec un tirage peint) et Quatre femmes sur socle montrent
comment le traitement de l’échelle et du socle modifient la perception du
même sujet : une rangée de quatre femmes nues debout, vues dans des
conditions différentes.
Conversations (1950-1964)
La salle suivante met en œuvre pour la première fois, de façon spectaculaire,
une succession de rencontres d’une figure et d’une tête dans l’œuvre peinte
et sculptée de Giacometti, de 1950 à 1964. Chacune de ces rencontres
instaure des rapports différents entre les éléments ou avec l’espace qui les
environne et plus encore avec le spectateur. Celui-ci est finalement invité à
s’immiscer dans ce dialogue lorsque Giacometti conçoit à taille réelle les
éléments d’un monument pour une place urbaine à New York ( Grande femme
IV, 1960-1961 et Grande tête , 1960, provenant du Louisiana Museum of
Modern Art de Humlebæk, Danemark) .
Grande tête I, 1960. Bronze
96 x 34 x 29 cm
Collection Louisiana Museum of Modern
Art Humlebaek, Danemark. Donation The
New Carlsberg Foundation
Echelle et espace
Cette salle présente une série de six sculptures de femmes debout et se
concentre plus particulièrement sur la question de l’échelle et comment
celle-ci affecte la représentation de la figure humaine. Quelle que soit sa
taille (1,70 mètre pour Femme Leoni ou 10 centimètres pour Figurine , 19531954) , la figure définit son propre espace. L’exceptionnel plâtre peint de
Femme Leoni, commencé en 1947, fait écho à la Figurine peinte de La Cage
de Grenoble.
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LE PARCOURS
DE L'EXPOSITION
[Tête noire] , vers 1957-1959. Huile sur
toile, 81,4 x 65 cm
7
« Têtes noires »
Le parcours se termine avec une dernière suite de têtes, qui nous conduit
vers l’un des aspects philosophiques du projet de Giacometti : arriver à faire
le portrait d’ « un homme fait de tout les hommes, qui les vaut tous et que
vaut n’importe qui », selon le mot de Sartre en 1964. Têtes peintes, avec un
ensemble de cinq tableaux illustrant cette série que Giacometti appelait
« têtes noires », mais aussi têtes sculptées comme le Buste d'homme sur
un socle , vers 1947 ou le plâtre peint de 1958, Grande tête , elles illustrent
magistralement cette tentative sans cesse recommencée de fixer un réel en
permanente mutation qui a animé l'artiste sa vie durant, aboutissant à une
des plus hautes expressions de l'art du XXe siècle.
L'exposition s'achève sur un espace consacré à la restauration de La Cage du
musée de Grenoble, menée et financée par la Fondation Giacometti. A cette
occasion, un documentaire a été réalisé qui est diffusé aux côtés
notamment du chef-modèle de la sculpture de Giacometti.
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JEAN LEYMARIE AU
MUSÉE DE GRENOBLE
(1949-1955)
SON RÔLE, SES CHOIX
L'acquisition de La Cage
Extraits du catalogue
Alberto Giacometti,
Espace, tête, figure
Actes Sud, 2013
Jean Leymarie, le 5 octobre1968 à la Maison de la
Culture de Grenoble / Le Dauphiné Libéré
8
Les choix de Jean Leymarie pour enrichir la collection
(… ) Quoiqu'il en soit et sans en conclure qu'Andry-Farcy était délibérément
plus favorable à la jeune création que son successeur (Jean Leymarie) , cet
épisode met clairement en évidence le rôle que chacun des deux
conservateurs entendait jouer dans le domaine des acquisitions. Le premier
s'en remettait à l'histoire qui opèrerait, selon lui, une sélection parmi
l'ensemble des œuvres acquises, le second assumait lui-même la
responsabilité de choisir des œuvres d'artistes connus, en cohérence avec la
collection mais aussi en fonction de ses ressources financières. Au sujet de
ses acquisitions, Jean Leymarie indiquait fréquemment leur montant, y
compris lorsque les œuvres étaient données ou mises en dépôt au musée. Il
se servait de ces chiffres comme indicateurs, auprès du maire, pour obtenir
davantage de crédits. Dans la conclusion d'une note sur l'utilisation de son
budget d'achat, pour les années 1951-52, il écrivit : «Etant donné l'importance
mondiale du musée de Grenoble et la médiocrité relative du budget d'achat,
chaque acquisition doit être mûrement réfléchie et obtenue dans les
meilleures conditions de qualité et de prix, étant bien entendu que l'essentiel
provient encore de donations, de plus en plus difficiles à provoquer». Cette
double exigence, de qualité et de coût réduit, qui devait présider au choix des
œuvres en limita forcément le nombre. De 1950 à 1955 Jean Leymarie
réalisa cinquante-six acquisitions : douze achats, douze dépôts de l'Etat et
trente deux dons ou legs qui se répartissent en dix-huit peintures, dix
sculptures, vingt-six dessins et deux objets d'art. Si l'on exclut les œuvres
sur papier qui ne peuvent pas être présentées de façon permanente, pour
des raisons de conservation, près de la moitié de ces acquisitions sont
aujourd'hui encore exposées dans les salles du musée. Ce nombre élevé met
en lumière la clairvoyance du conservateur. Comme son prédécesseur, il
disposait d'une totale liberté de choix mais devait néanmoins obtenir pour
chaque acquisition l'accord de la Direction des musées de France et de la
Ville de Grenoble.(… )
L'acquisition de La Cage (… )
L'historique des principales acquisitions, réunies par Jean Leymarie en cinq
ans, permet de connaître le contexte dans lequel elles se sont déroulées
ainsi que les objectifs et le rôle déterminant du conservateur. L'achat de La
Cage de Giacometti répond en tous points à ces objectifs et à la manière de
les atteindre : combler la représentation très incomplète de la sculpture de
la première moitié du XXe siècle, s'adresser à des artistes majeurs, bien
connaître leur création en ayant tissé des liens avec eux et, si possible,
obtenir leur adhésion quant au choix de l'œuvre. Effectivement toutes ces
acquisitions sont le fruit de rencontres entre le conservateur et les artistes,
rencontres qui se sont souvent transformées en amitié. Les liens qui
unissaient Jean Leymarie et Alberto Giacometti en sont l'illustration.
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La Cage , 1950. Bronze peint
175,6 x 37 x 39,6 cm.
9
Né dans le Lot en 1919, dans une famille d'agriculteurs, Jean Leymarie suivit
de courtes études littéraires à Toulouse. Mais c'est dans son département,
pendant la guerre, qu'il découvrit la peinture en veillant sur les œuvres du
Louvre, mises à l'abri dans le château de Montal. Après la Libération il
s'installa à Paris et participa à la réorganisation du Louvre. Durant cette
période il fit la connaissance de plusieurs artistes dont Picasso, Braque et
Giacometti. Ce dernier le marqua durablement et profondément comme en
témoigne cette interview accordée en 1969, lors de l'exposition qu'il
organisa à l'Orangerie, trois ans après la mort de l'artiste.« Je n'ose pas dire
que j'étais son ami, j'étais son interlocuteur. Je l'ai connu dès son retour de
Suisse, à la fin de la guerre et je l'ai vu jusqu'à la veille de sa mort ; et j'ai
l'impression de n'avoir jamais vraiment existé, sur tous les plans, que
durant mon dialogue avec lui. C'est lui qui m'a appris à voir et j'ai visité
quantité d'expositions avec lui et tout ce que je visitais avec lui était relié à
son atelier qui était pour moi une sorte de sanctuaire, si j'ose dire, bien que
ce fut un endroit apparemment misérable et démuni ; et en même temps
tout le sens que j'attachais à l'art, aussi bien à l'art de tous les temps qu'à
l'art contemporain, se situait en fonction de lui ». Parmi les différents
enregistrements où Jean Leymarie évoque son souvenir de Giacometti, ce
passage est celui qui en dit le plus sur la durée et la qualité de leurs relations
mais surtout sur l'influence que l'artiste et son œuvre exercèrent sur le
conservateur.
(… ) La Cage figurait dans la première exposition de l'artiste organisée chez
son nouveau marchand à Paris, Aimé Maeght, du 8 au 30 juin 1951.(… )
C'est après avoir visité cette exposition que Jean Leymarie décida d'acheter
La Cage . Le directeur de la galerie, Louis Clayeux, consentit aussitôt à une
réduction substantielle sur le prix de vente, en la justifiant, et joignit une
facture à sa lettre.(...) Giacometti et nous-mêmes, en raison de la vieille
estime que nous avons pour votre musée, pour la ville de Grenoble et sa
municipalité et vous-même, avons décidé de vous abandonner toute la part
qui nous est réservée dans la valeur de l'œuvre et de vous réclamer
strictement que les dépenses de fonte, soit : 175.000 francs ». Malgré les
arguments avancés, cette fois-ci par Jean Leymarie au maire de Grenoble,
l'achat ne fut pas conclu à ce moment-là. « L'œuvre que je propose à
l'acquisition de la Ville - choisie par Giacometti lui-même - me semble très
représentative de son talent, et cédée à des conditions particulièrement
avantageuses puisqu'au prix seulement de la fonte : soit 175.000 francs »
La Direction des musées de France donna son accord et proposa même de se
porter acquéreur de l'œuvre, en octobre 1951, pour la mettre ensuite en
dépôt au musée.
.
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10
Le 15 décembre, la galerie Maeght adressa une seconde facture à la ville de
Grenoble qui ne l'acquitta qu'à la fin de l'année 1952 ; le musée put alors
prendre possession de l'œuvre. Il aura dont fallu de longs mois pour que La
Cage soit effectivement acquise par le musée, ce retard étant certainement
dû à un problème d'ordre financier.
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LA FONDATION
ALBERTO ET ANNETTE
GIACOMETTI
11
La Fondation Alberto et Annette Giacometti est une institution privée
reconnue d'utilité publique, créée par décret gouvernemental en décembre
2003. Elle a pour but la protection, la diffusion et le rayonnement de l’œuvre
d'Alberto Giacometti (1901-1966) . La Fondation est la légataire universelle
d’Annette Giacometti (1923-1993) , veuve de l’artiste. Elle possède la plus
grande collection permanente au monde des œuvres d'Alberto Giacometti,
soit plus de 5000 œuvres. La Fondation se consacre à la conservation et au
rayonnement de ses collections (dessins, peintures, estampes plâtres,
tirages de bronzes) , et mène une action de mise en valeur de son œuvre à
l'échelle internationale (organisation d’expositions monographiques et
thématiques, prêts et dépôts dans des musées français ou étrangers,
publication d'ouvrages faisant mieux connaître l’œuvre d'Alberto
Giacometti) . Elle établit le catalogue des œuvres authentiques de l'artiste,
commencé par sa veuve, progressivement mis en ligne sur la base de
données AGD : Alberto Giacometti Database.
La Fondation est co-titulaire du droit moral et titulaire majoritaire des droits
patrimoniaux d'Alberto Giacometti (5/8èmes) ; elle est seule titulaire de neuf
marques communautaires et françaises. Depuis le 1er janvier 2012, la
Fondation gère elle-même sa part des droits sur l’œuvre, les écrits et l’image
de l’artiste en France et à l’étranger. Avec les autres ayants droit de l'artiste,
dont la Alberto Giacometti-Stiftung, la Fondation a fondé en 2004 le Comité
Giacometti, qui délivre des certificats d'authenticité. La Fondation supervise
aussi, au nom du Comité, les restaurations d'œuvres de tiers authentifiées
par les experts. Elle dispose des ressources scientifiques et documentaires
indispensables à la conduite d’une restauration de qualité, respectueuse du
droit moral de l’artiste.
Fondation Alberto et Annette Giacometti
8, rue du Grenier Saint Lazare
75003 Paris
Tel | standard : 01 44 54 52 44
www.fondation-giacometti.fr
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A L'OCCASION
DE L'EXPOSITION
Alberto
GIACOMMETTI
12
La Fondation Alberto et Annette Giacometti restaure La Cage (1950)
A l’occasion de l'exposition, la Fondation Alberto et Annette Giacometti a
exceptionnellement offert au musée de Grenoble de prendre gracieusement
en charge la restauration de l’œuvre d’après-guerre La Cage (1950) . Acquise
par le musée en 1952, cette œuvre majeure conçue par l’artiste en 1950 est
une sculpture en bronze peint représentant deux sculptures, un buste
d'homme sur socle et une figurine. Placées sur une sellette qui les isole du
sol, ces deux éléments sont inscrits dans une « cage » qui dessine un
espace virtuel délimité par quelques traits, formant ainsi tout à la fois un
cadre en volume et une scène de théâtre.
En bronze rehaussé de peinture à l'huile par l'artiste, l’œuvre nécessite une
restauration menée parallèlement par un restaurateur spécialisé en
sculpture et par un restaurateur de peinture. L’opération de restauration
permettra de restituer avec exactitude l’aspect d’origine de l’œuvre du vivant
de l’artiste, connu par la documentation.
Au cours de son histoire, La Cage de Grenoble avait déjà subi trois
restaurations successives, dans les années 1980, 1990 puis 2000
(notamment suite à un sinistre lié au transport) . Elle présente aujourd’hui
quelques déformations mineures : les montants horizontaux de la cage sont
tordus, la figurine en pied est légèrement pliée, et l’on constate la présence
de quelques fissures sur les barreaux et au pied de la figure. La restauration
mise en œuvre par la Fondation permettra de rectifier ces déformations,
d’éliminer les traces des anciennes restaurations (retouches, repeints) , et
de procéder à un nettoyage (dépôts de poussières et de micro-organismes)
afin de restituer la polychromie initiale telle qu’elle se présentait du vivant de
l’artiste.
La restauration permettra aussi une étude comparée avec l’épreuve
appartenant à la collection permanente de la Fondation, témoignage d’un
état plus tardif de l’œuvre (1966) .
La grande expérience de la Fondation en matière de restauration de tous les
types d’œuvres de Giacometti a été acquise grâce à un important travail de
conservation-restauration, réalisé depuis 2004 sur plus d'un millier
d'œuvres des collections de la Fondation (sculptures en terre, plâtre et
bronze, dessins et estampes, peintures) , ainsi que sur des œuvres
appartenant à des tiers.
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A L'OCCASION
DE L'EXPOSITION
Alberto
GIACOMMETTI
13
Financé par la Fondation, un film documentaire suivant toutes les étapes de
la documentation et de la restauration de La Cage du musée de Grenoble sera
présenté dans l’exposition et accessible sur le site internet www.fondationgiacometti.fr
La Fondation Alberto et Annette Giacometti met en dépôt [ La Cage ,
première version] (1949-1950) au musée de Grenoble
La Fondation Alberto et Annette se consacre au rayonnement de l’œuvre de
Giacometti et fait connaître sa collection en prêtant régulièrement des
œuvres pour des expositions, et en accordant des prêts de longue durée en
France et à l’étranger. La Fondation a ainsi noué des partenariats avec
plusieurs institutions pour prêter des œuvres en rapport avec leurs
collections : Villa Noailles (Hyères) , MNAM-Centre Pompidou (Paris) , Bechtler
Museum of Modern Art (Charlotte, Caroline du Nord, USA) . A l’issue de
l’exposition, une fonte de [ La Cage , première version] , qui précéda la version
de 1950, restera au musée de Grenoble.
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BIOGRAPHIE
ALBERTO GIACOMETTI
(1901-1966)
14
1901
Naissance le 10 octobre à Borgonovo (Stampa) , petit village de la Suisse italienne. Son père
Giovanni Giacometti (1868-1933) est un peintre impressionniste suisse renommé. Giovanni
Giacometti et Annetta Stampa ont trois autres enfants : Diego (1902-1985) , Ottilia (19041937) , Bruno (1907-2012) . Les peintres Cuno Amiet et Ferdinand Hodler sont les parrains
d’Alberto et Bruno.
1904
Emménagement dans la maison de Stampa où Giovanni a un atelier.
Vers 1910
Acquisition de la maison d’été de Maloja, au bord du lac de Sils, où Giovanni a un autre
atelier.
1914
Premier portrait sculpté de son frère Diego.
1915
Première peinture à l’huile : Nature morte aux pommes.
1915-1919
Etudes au collège protestant de Schiers, près de Coire.
1919-1920
Arrête ses études et s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts, puis à l’Ecole des Arts et Métiers de
Genève.
Arnold Newman, Alberto Giacometti dans l'atelier, mai
1954. © Image personnelle de l'artiste
© Arnold Newman / Liaison Agency
© Fondation Alberto et Annette Giacometti, Paris,
2013
1920-1921
Voyage à Venise avec son père, invité par la Biennale. Séjour d’un an à Rome et visites
d’Assise, Florence et Naples.
1922
Arrive en janvier à Paris pour étudier la sculpture, fréquente jusqu'en 1925 l'Académie de la
Grande Chaumière, dans la classe de Bourdelle.
1925
Première participation au Salon des Tuileries.
1926
S’installe le 1er décembre dans l'atelier du 46 rue Hippolyte-Maindron.
1929
Grâce à Jeanne Bucher qui l'expose dans sa galerie, il entre en contact avec Jean Cocteau,
les Noailles et André Masson, qui l'introduisent dans les milieux surréalistes.
Contrat d'un an avec la galerie Pierre.
1930
Son frère Diego le rejoint définitivement à Paris. Premiers objets d’art décoratif.
1931
Devient membre du groupe surréaliste d’André Breton et participe aux activités du groupe,
publications et expositions.
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BIOGRAPHIE
ALBERTO GIACOMETTI
(1901-1966)
15
1932
Première exposition personnelle à Paris à la galerie Pierre Colle.
1933
Mort de son père. Première estampe pour l’illustration d’un livre : Les Pieds dans le plat, de
René Crevel.
1934
Première exposition personnelle à New York en décembre à la galerie Julien Levy.
1935
Est exclu du groupe surréaliste, le 14 février.
1935-1941
Participe à de nombreuses expositions de groupe dans le monde avec son œuvre
surréaliste, tout en menant une recherche solitaire sur les têtes. Fréquente Balthus, Gruber,
Tal-Coat. Rencontre Simone de Beauvoir et Sartre en 1941.
1936
Confie à Pierre Matisse la représentation de son œuvre aux Etats-Unis. Le Palais de 4 heures
du matin entre dans les collections du Musée d’art moderne de New York, sa première œuvre
dans un musée.
1941
Se rend en Suisse en décembre, où il restera pour la durée de la guerre. Il y rencontre
l'éditeur Albert Skira, et celle qui deviendra son épouse en 1949 et l'un de ses modèles
favoris, Annette Arm.
1945
Rentre à Paris en septembre, où Diego a pu lui conserver son atelier dans l'état où il l'avait
laissé. Retrouve le milieu littéraire parisien.
1946
Réalise une série de portraits de personnalités des arts et lettres : Marie-Laure de Noailles,
Simone de Beauvoir, et une tête de Rol-Tanguy à la demande d’Aragon.
1947
Annette Arm emménage rue Hippolyte-Maindron.
1948
Première exposition monographique de ses œuvres nouvelles depuis 1934, à la galerie
Pierre Matisse à New York. Sartre écrit la préface du catalogue, intitulée : " La recherche de
l'absolu ". La galerie lui consacrera des expositions personnelles en 1950, 1958, 1961 et
1964.
1949
Achat de l’ Homme qui pointe par la Tate Gallery, première oeuvre acquise par un musée
européen. Projet de médaille Jean-Paul Sartre.
Mariage avec Annette Arm, le 19 juillet.
1951
Première exposition à la galerie Maeght à Paris, où se succéderont d'autres expositions en
1954, 1957 et 1961. Premières lithographies.
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BIOGRAPHIE
ALBERTO GIACOMETTI
(1901-1966)
16
1952
Achat de La Cage par le musée de Grenoble, première œuvre de la production d’après-guerre
à entrer dans les collections publiques françaises. Don de la Table au musée national d’art
moderne, première œuvre surréaliste dans les collections nationales.
1954
Première exposition monographique dans un musée, à Santa Barbara en Californie. Projet de
médaille Matisse.
1955
Premières rétrospectives dans des musées à New York, à Londres, et en Allemagne.
1956
Représente la France à la Biennale de Venise.
1957
Jean Genet écrit "L’ Atelier d’Alberto Giacometti", qui paraît dans la revue "Derrière le miroir",
puis sous forme de livre illustré de photographies d’Ernst Scheidegger en 1963.
1959
Commence le livre Paris sans fin , dont il est l’auteur du texte et des illustrations, qui sera
publié en 1969. Participe au concours sur invitation pour le monument pour la place devant
la Chase Manhattan Bank à New York.
1962
Invité de la Biennale de Venise avec une exposition personnelle, il remporte le Grand prix de
sculpture. Grande rétrospective au Kunsthaus de Zurich.
1964
Reçoit le prix Guggenheim International de peinture et en 1965, le Grand prix national des
Arts de France. Inauguration de la cour et de la salle Giacometti à la Fondation Maeght à
Saint-Paul de Vence.
1965
Trois rétrospectives ont lieu à Londres, New York et Copenhague, auxquelles il se rend. Il
participe activement à celle de Londres, à la Tate Gallery. Création de la Fondation Alberto
Giacometti de Zurich, par achat d’une partie de la collection Thompson.
1966
Après une courte hospitalisation pour des examens de contrôle, meurt brusquement à
l’hôpital de Coire le 11 janvier. Il est enterré le 15 janvier dans le cimetière de Borgonovo.
1969
Première rétrospective française de son œuvre se tient à l'Orangerie des Tuileries
(commissaire : Jean Leymarie) .
1970
Première rétrospective italienne à la villa Médicis (commissaire : Jean Leymarie)
1993
Mort d’Annette Giacometti le 19 septembre. Elle est enterrée au Père-Lachaise.
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17
LISTE DES ŒUVRES
EXPOSÉES
Boule suspendue , 1931 (version de 1965)
Plâtre et métal
60,6 x 35,6 x 36,1 cm
La Boule suspendue en plâtre , non daté
Photo : Marc Vaux
Tirage argentique sur papier
22,7 x 17 cm
La Boule suspendue dans l’atelier, 1947
[Figurine dans une cage] , 1950
Plâtre peint
66,8 x 10,7 x 16,5 cm
En dépôt au Musée national d'art moderne, Centre Pompidou,
Paris
[Deux femmes debout et figurine dans une cage] , vers 1950
Huile sur panneau de bois découpé
184 x 78,4 cm
Photo : Brassaï
29,1 x 21,8 cm
[Deux nus debout dans des cadres] (recto) , vers 1951
La Cage en plâtre , non daté
Photo : Marc Vaux
24,3 x 17,9 cm
[Femme debout] , 1949
La Cage en bois, non daté
Photo : Brassaï
23,1 x 17,3 cm
Bronze
90,5 x 36,5 x 34 cm
Fonte 1991
[ Projet pour Les pieds dans le plat de René Crevel] , 1932-1933
Crayon sur papier
13,7 x 8,5 cm
Le Palais à 4 heures du matin en plâtre , 1932
Photo : Man Ray
Epreuve gélatino-argentique
13 x 18 cm
Kiki de Montparnasse et Lili derrière Le Palais à 4 heures du
matin, 1932 , d'Alberto Giacometti
Photo : Man Ray
Epreuve gélatino-argentique
8,3 x 6 cm
Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris
[ Le Palais à 4 heures du matin ] , 1932
Huile et traces de crayon sur carton
69,50 x 74,20 cm
Le Nez, 1947 (version de 1949)
Bronze, métal peint et corde de coton
80,9 x 70,5 x 40,6 cm
Fonte 1965
Crayon de couleur sur papier découpé
34,2 x 19,7 cm
Huile sur toile
73 x 15 cm
The Museum of Modern Art, New York
[La Cage, première version] , 1949-1950
[Lampe coupe aux deux figures] , vers 1950
Bronze
33,5 x 37 cm
Fonte après 1956
Fragment de mur : [Esquisse pour la « Cage » (première
version) , esquisse pour « Quatre figurines sur piédestal » ,
esquisses pour « Le chariot » (deux faces et un profil) ] , vers
1949-1950
Crayon, huile et incisions sur mur de la chambre, transféré sur
toile
124,5 x 107,3 cm
[Projet pour la cage] , vers 1950
Encre sur papier à lettres
21 x 26,9 cm
[Etude pour la Cage], vers 1950
Encre sur papier à lettre
21 x 27, 2 cm
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18
LISTE DES ŒUVRES
EXPOSÉES
Alberto Giacometti peignant le portrait de Pierre Matisse dans
l’atelier, été 1950
Photo : Patricia Matisse
11,5 x 17 cm
Mur de la chambre de l’atelier d’Alberto Giacometti, vers 1951
Photo : Ernst Scheidegger
49,5 x 40 cm
[Texte préparatoire à la lettre à Pierre Matisse du 28 décembre
1950] , 1950
Encre noire sur papier à lettre
9 feuilles sur un total de 34 (29,6 x 21 cm chacune)
La Cage , 1950
Bronze peint
175 x 36,5 x 40 cm
Musée de Grenoble
[Femme debout] , vers 1950
Bronze peint
21 x 7,2 x 5 cm
Toyama Prefectural Museum of Modern art, Toyama (Japon)
La Cage, 1950 (version de 1965)
Bronze
175,6 x 37 x 39,6 cm
Fonte 1966 (épreuve Fondation Alberto et Annette Giacometti)
Composition avec trois figures et une tête (La Place) , 1950
Bronze patiné
56,5 x 56 x 42 cm
La Forêt, 1950
Bronze
57 x 61 x 49,5 cm
[Tête d’homme sur socle] , vers 1949-1951
Plâtre peint
22,3 x 7,5 x 9,5 cm
[Buste d’homme de profil] , vers 1946-1947
Huile sur toile
27 x 15,9 cm
[Buste d’homme dans un cadre] , vers 1946-1947
Huile sur papier
28,1 x 22,4 cm
[Tête d’un homme dans un encadrement] , vers 1947-1949
Crayon sur papier
50,9 x 34,2 cm
[Buste d’homme dans un cadre] (recto) , non daté
Crayon sur papier
50 x 32 cm
[Buste d’homme sur double socle posé sur un tabouret] , 1948
Crayon sur papier
63,5 x 49 cm
Quatre figurines sur piédestal, 1950
Bronze
162 x 41,5 x 32 cm
Fondation Albert Giacometti , Zurich
Quatre femmes sur socle , 1950
Bron ze peint
73,8 x 41,2 x 18,8 cm
Figurine , 1950
Bronze
20,8 x 4,8 x 6,7 cm
Fonte 1950
[Petit buste] , 1950
Bronze
22,8 x 13,5 x 6,2 cm
Fonte 1950 (épreuve Fondation. Alberto et Annette Giacometti)
Femme de Venise III, 1956
Bronze
118,5 x 17,8 x 35,1 cm
Grande tête mince , 1954,
Bronze
64,5 x 38,1 x 24,4 cm
Femme debout, 1957
Bronze
131,5 x 19 x 32,5 cm
Grande tête , 1958 – état 1965
Bronze
57,20 x 23,50 x 20,40 cm
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19
LISTE DES ŒUVRES
EXPOSÉES
Grande femme IV, 1960-1961
[Buste d’homme sur socle] , vers 1947
Grande tête , 1960
Bronze
95 x 30 x 30 cm
Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek (Danemark)
Tête [Tête d’homme] , vers 1951
Huile sur toile
43,2 x 29,8 cm
[Tête et nu] , vers 1964
[Tête d’homme de face] , vers 1956-1957
[Grand nu] , vers 1961
Huile sur toile
170 x 120,5 cm
[Tête d’homme de face] , vers 1956-1957
[Tête noire] , vers 1957-1959
Huile sur toile
81,4 x 65 cm
[Tête noire] , vers 1956-1957
Huile sur toile
33,5 x 24,5 cm
Musée Cantini, Marseille
Femme Leoni, 1947 – 1958
Tête noire (Diego II) , 1951
Bronze
270 x 31,5 x 56,5 cm
Fonte 1980-1981 (épreuve Fondation Alberto et Annette
Giacometti)
Huile sur toile
98 x 72 cm
Succession Bruno Giacometti
Plâtre retravaillé au canif et peint
171 x 20 x 42,3 cm
Femme debout, vers 1952
Bronze
59,9 x 10,3 x 18,6 cm
Fonte 1969
[Femme debout] , 1956
Bronze
54,2 x 12,1 x 11,1 cm
Fonte 1990 (épreuve Fondation Alberto et Annette Giacometti,
Paris)
Huile sur toile
26,10 x 21,6 cm
Huile sur toile
32 x 21,2 cm
Huile sur toile
81 x 65 cm
Collection particulière
Grande tête , 1958
Plâtre retravaillé au canif et peint
58,1 x 26,4 x 22,5 cm
[Buste d’homme (pour la Forêt) ] , vers 1950
Bronze
30,5 x 7 x 9,5 cm
Fonte 1989
Plâtre
22,7 x 16,9 x 5,6 cm
[ Femme debout] , vers 1951-1952
Bronze
49,6 x 8,8 x 14,3 cm
Fonte 1980
Bronze
[Figurine] , 1953-1954
Bronze
10,7 x 3,4 x 4,1 cm
Fonte 1969
[Figurine de Londres II] , 1965
Plâtre peint
26,2 x 9,5 x 13,5 cm
[La cage, chef-modèle] , 1950 (version de 1965)
Pour toutes les œuvres de la Fondation Giacometti :
© Succession Alberto Giacometti ( Fondation Alberto et Annette
Giacometti, Paris et ADAGP ) 2013
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AUTOUR DE
L'EXPOSITION
20
CATALOGUE
Alberto Giacometti, Espace, tête, figure , Co-édition Actes Sud / musée de
Grenoble / Fondation Alberto et Annette Giacometti
AUDIOGUIDE
A l'accueil du musée.
Version française. Tarif : 2 €
Sur votre mobile
A l'occasion de l'exposition, le musée propose une application dédiée aux
Smartphones qui permet d'avoir accès à l'intégralité de la visite audioguidée.
L'application est disponible sur l' App Store et sur Google Play.
VISITES
Visites guidées
Chaque samedi et dimanche à 14h30 (sauf le premier dimanche du mois)
Tarif : 3€ par personne auxquels s'ajoute le prix d'entrée au musée
Réservation : 04 76 63 44 44
Visites libres en famille
A l'aide d'un carnet de visite disponible à l'accuei
l
Visites pour les publics en situation de handicap
Visites et ateliers en LSF, pour personnes sourdes
Visites et ateliers en lecture labiale, pour malentendants
Renseignements et réservation : olivier. marreau@ville-grenoble. fr
Visite pour malvoyants
Renseignements et réservation : beatrice. mailloux@ville-grenoble. fr
ATELIERS
Atelier-dessin pour tous
Chaque samedi et dimanche de 12h30 à 14h
Cet atelier de dessin offre l'occasion rare d'observer les œuvres en salle et
de découvrir différentes techniques graphiques.
A partir de 12 ans, adolescents, adultes
Réservation : 04 76 63 44 44
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AUTOUR DE
L'EXPOSITION
21
ATELIERS
Ateliers pour enfants
Par le lien au corps et le recours au dessin, ces ateliers proposent aux
enfants d'appréhender les notions explorées par Alberto Giacometti : le
rapport à l'espace, la notion d'échelle, la place du socle, la rencontre entre
deux figures, l'immobilité… .
>> le mercredi
De 14h30 à 16h30 pour les enfants de 6 à 8 ans et de 9 à 11 ans
(selon le calendrier) . Réservation : 04 76 63 44 44
>> pendant les vacances de printemps
Du lundi 22 au vendredi 26 avril
De 10h à 12h pour les 6-8 ans et de 14h30 à 16h30 pour les 9-11 ans
Réservation : 04 76 63 44 44
CONFERENCES
Avec Les Amis du musée
Lundi 8 avril à 14h30
Scultpteurs à Montparnasse autour de Giacometti
Par Gilbert Croué, historien de l'art
Mercredi 10 avril à 19h30
Alberto Giacometti
Présentation de l'exposition par Guy Tosatto, directeur du musée de Grenoble
Jeudi 18 avril à 19h
Alberto Giacometti
Cycle Histoires d'Art
Renseignements: 04 76 63 44 29
EN MUSIQUE
Avec Musée en musique et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Grenoble
Une journée au musée
Dimanche 24 mars
Inscription : 04 76 87 77 31
Brèves musicales
Du lundi 15 au samedi 20 avril (sauf le mardi) , de 12h15 à 13h30
Avec les étudiants des classes de chant, d'instruments et d'accompagnement
du CRR de Grenoble.
Informations : 04 76 63 44 44
PROJECTION
Un homme parmi les hommes : Alberto Giacometti. 52 mn © 1963 Ina. DVD
© 2001 ARTE France Développement - RMN
Salle de séminaire
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22
N O S PAR TE N AI R E S
LE CLUB DES MECENES
du musée de Grenoble
Créé au printemps 2010, le Club des mécènes accompagne
le musée de Grenoble en s'associant à de grands
événements et en soutenant la politique d 'enrichissement
des collections.
/ / / / / Membre fondateur
/ / / / / Membre partenaire
Ont également soutenu
l'exposition
Partenaires média
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I N F O R M AT I O N S
P R AT I Q U E S
23
Musée de Grenoble
5, place de Lavalette
38010 Grenoble cedex 1
Téléphone : 04 76 63 44 44. Télécopie : 04 76 63 44 10
www.museedegrenoble.fr
Le musée est ouvert
Tous les jours sauf le mardi, de 10h à 18h30
Fermé le 25 décembre et le 1er janvier
Tarifs de l'exposition temporaire
Tarif unique : 8 €. Gratuit tous les jours pour les moins de 26 ans, et pour
tous, le premier dimanche du mois
Audio-guide en français, anglais : 2 €
Visites guidées de l'exposition chaque samedi et dimanche à 14h30 (sauf le
1er dimanche du mois) . Tarif : 3 € auxquels s'ajoute le droit d'entrée
Accès aux collections permanentes
Entrée : 5 €. Gratuit tous les jours pour les moins de 26 ans, et pour tous, le
premier dimanche du mois
Audio-guide en français, anglais et italien : 2 €
La bibliothèque
Du lundi au vendredi (sauf le mardi) de 14h à 18h
La librairie-boutique
Tous les jours sauf le mardi de 10h30 à 13h et de 14h à 18h30
Les Amis du musée de Grenoble
Permanences : les lundi, mercredi et jeudi de 14h30 à 18h,
sauf jours fériés
Téléphone : 04 76 63 44 29. Télécopie : 04 76 63 44 56
Musée en musique
Permanences : les lundi, mercredi, jeudi et vendredi
de 10h30 à 12h30 et de 14h à 18h30
Téléphone : 04 76 87 77 31 . Télécopie : 04 76 87 77 61
Café-comptoir Le “5”
Le café-restaurant le "5" est ouvert tous les jours sauf le mardi
Son accès est indépendant du musée. Téléphone : 04 76 63 22 12
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24
IMAGES À LA
DISPOSITION
DE LA PRESSE
1. Le Nez, 1947 (version de 1949)
Bronze, 80,9 x 70,5 x 40,6 cm
Fonte 1965
© Succession Alberto Giacometti (Fondation
Paris) 2013
2
1
2. [Tête d’homme sur socle ] , fragment
vers 1949-1951
Plâtre peint, 22,3 x 7,5 x 9,5 cm
Paris) 2013
3. La Cage , 1950
Bronze peint, 175,6 x 37 x 39,6 cm
Paris) 2013
4. [Figurine dans une cage ] , 1950
Plâtre peint, 66,8 x 10,7 x 16,5 cm
Paris) 2013
3
4
5. Grande femme IV, 1960-1961
Bronze, 270 x 31,5 x 56,5 cm
Fonte 1980-1981, épreuve Fondation Alberto
et Annette Giacometti
Paris) 2013
6. Grande tête I, 1960.
Bronze 96 x 34 x 29 cm
Collection Louisiana Museum of Modern Art
Humlebaek, Danemark.
Donation The New Carlsberg Foundation
Paris) 2013
5
6
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25
IMAGES À LA
DISPOSITION
DE LA PRESSE
7. [Deux nus debout dans des cadres (recto) ]
vers 1951
Crayons de couleur sur papier découpé
34,2 x 19,7 cm
Paris) 2013
8
7
8. [Tête noire ] , vers 1957-1959
Huile sur toile, 81,4 x 65 cm
Paris) 2013
9. [Grand nu] , vers 1961
Huile sur toile, 170 x 120,5 cm
Paris) 2013
9
Images presse - Conditions générales
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