Does the artist have a future? L`artiste a-t-il un futur

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Does the artist have a future? L`artiste a-t-il un futur
L’artiste a-t-il un futur ?
Cette manifestation est dédiée aux écritures dramaturgiques, chorégraphiques, scéniques, avec une préférence pour les gestes insolites. Envers et contre tout, des impromptus, créations, rencontres et
débats… Cette attitude ferme, rejetant les amuseurs des années de
misère, devrait attester de la vitalité et de l’audace d’artistes en prise
avec leur temps.
La synergie avec le Finistère – Théâtre de Cornouaille / Scène
nationale de Quimper – s’est étendue aux Côtes d’Armor avec le Carré
Magique de Lannion, Pôle régional des arts du cirque en Bretagne.
Mettre en Scène, creuset de modernité, est inscrit au cœur de la
création contemporaine (théâtre, danse, opéra), et cette 14e édition
compte bien prolonger le rayonnement européen des précédentes.
Mettre en Scène 2010 présente :
12 créations, coproductions ou impromptus parmi lesquels :
Le Château de Wetterstein de Wedekind, mise en scène Christine
Letailleur, une pièce interdite à sa création, en Allemagne, jamais
montée en France, l’entrelacement des pouvoirs et des désirs ;
L’opéra Cachafaz, créé au Théâtre de Cornouaille à Quimper, repris
à Rennes, en collaboration avec l’Opéra de Rennes ; L’iceberg, création à Lannion au Carré Magique, reprise au Grand Logis à Bruz ;
Levée des conflits, installation chorégraphique de Boris Charmatz,
Does the artist have a future?
pièce pour 25 danseurs ; TDM3 de Didier-Georges Gabily par YannJoël Collin ; Brume de Dieu d’après Les oiseaux de Tarjei Vesaas
par Claude Régy ; Marx, un racconto d’inverno de Silvano Voltolina,
qui intègre la création d’une fresque murale par l’artiste italien Blù.
Des accueils internationaux : Te haré invencible con mi derrota
par la révélation d’Avignon 2010, l’espagnole Angélica Liddell ; le
théâtre documentaire de Black Tie par les Allemands de Rimini
Protokoll ; Repulsion, Haptic et Adapting for Distortion, trois pièces
du chorégraphe Hiroaki Umeda (Japon) ; Protect me, création de
l’auteur metteur en scène allemand Falk Richter et de la chorégraphe
néerlandaise Anouk Van Dijk.
Un espace forain, la fête des enfants : des artistes de cirque
n’hésitent pas à inventer des lieux nouveaux, étranges, pour capter l’attention du public. Baraques, chapiteaux dressent à nouveau
leur campement sur le site Ropartz pour le bonheur de tous. Sont
présentés : Arrêtez le monde je voudrais descendre par le Théâtre
Dromesko et Obludarium des frères Forman (République tchèque),
création Mettre en Scène 2007 ayant connu un phénoménal succès
en Europe.
Rencontres Télérama à Rennes : La vie d’artiste . Cette année,
Mettre en Scène accueille, à l’initiative de Télérama, deux journées
de débats, les 12 et 13 novembre, en partenariat avec Rennes
Métropole, la Région Bretagne et le TNB. Intitulées La vie d’artiste,
avec pour dernière question : l’artiste a-t-il un futur ?
Et nous ?
Grand Logis in Bruz; Levée des conflits, a choreographic installation by Boris Charmatz for 25 dancers; TDM3 by Didier-Georges
Gabily, directed by Yann-Joël Collin; Brume de Dieu, based on Tarjei
Vesaas’ The Birds, directed by Claude Régy; and Marx, a Winter’s
Tale by Silvano Voltolina, which includes the creation of a fresco by
the Italian artist Blù
Mettre en Scène 2010 presents:
a fairground space and children’s entertainment: circus artists
show no hesitation in inventing new and strange places for capturing
the audience’s attention. Once again, stalls and big tops will be set
up at the Ropartz venue for everyone to enjoy, with performances of
Arrêtez le monde je voudrais descendre by the Théâtre Dromesko
and Obludarium by the Forman brothers (Czech Republic).
12 new works, co-productions and impromptus, including:
Le Château de Wetterstein by Wedekind, directed by Christine
Letailleur, a play about the intertwining of power and desire,
banned in Germany when it appeared and never before staged in
France; Cachafaz, an opera which will premiere at the Théâtre de
Cornouaille in Quimper before being reprised in Rennes, in collaboration with the Opéra de Rennes; L’iceberg, which has been
created in Lannion at the Carré Magique and will be reprised at the
international productions: Te haré invencible con mi derrota by
the discovery of this year’s Festival d’Avignon, Spaniard Angélica
Liddell; Black Tie, documentary theatre by the German collective
Rimini Protokoll; Répulsion, Haptic and Adapting for Distortion,
three pieces by the choreographer Hiroaki Umeda (Japan); and
Protect Me, a new work by the German director Falk Richter and
Dutch choreographer Anouk Van Dijk.
Télérama encounters in Rennes on the life of the artist: a
Télérama initiative, this year Mettre en Scène is hosting two days
of debates on 12 and 13 November, in partnership with Rennes
Métropole, the Brittany Region and the TNB. Entitled The Life of the
Artist, the final question posed is: does the artist have a future?
And what about us?
François Le Pillouër
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This year’s festival is dedicated to dramaturgical, choreographic and
stage writing, with a preference for unusual gestures—in spite of
all the impromptus, new productions, encounters and debates. This
robust approach, rejecting entertainment intended to make people
forget difficult times, must attest to the vitality and boldness of artists
who are in tune with their time.
The synergy we have with Finistère in the Théâtre de Cornouaille/
scène nationale de Quimper is extended to the Côtes d’Armor, with the
Carré Magique in Lannion, regional centre for circus arts in Brittany.
A melting pot of all that is modern, Mettre en Scène is at the heart
of contemporary creation in theatre, dance and opera. The intention
of this year’s festival—our fourteenth—is to extend the influence previous festivals have had in Europe.
François Le Pillouër
création
L’iceberg
auteur, metteur en scène, chorégraphe
Florence Caillon
auteur associé, plasticien Denis Robert
conseiller occulte Xavier Demerliac
avec
Arnaud Jamin, Sébastien Jolly, Valentine Mathiez, Guillaume Varin,
Marion Soyer, Jérôme Pont, Mathilde Arsenault Van Volsem
musiques originales Xavier Demerliac, Jean-Philippe Carde,
Florence Caillon
vidéo Christophe Guillermet
magie Thierry Collet
conception des masques Alexandre Haslé
création lumière Dominique Maréchal, Gilles Mogis
coproduction Rive gauche / Scène conventionnée de
Saint-Etienne-du-Rouvray ; Théâtre Durance / Scène conventionnée de Château-Arnoux ;
Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Moulin du Roc / Scène nationale de Niort / Centre National des Arts de la Rue ;
Espace Jacques Prévert / Aulnay ;
Cirque Jules Verne, Pôle Cirque d’Amiens ;
Carré Magique / Pôle régional des arts du cirque, Lannion ;
L’Onyx / Scène conventionnée de Saint-Herblain ;
Le Grand Logis / Bruz ; Espace Paul Eluard / Stains ;
THV / St Barthélemy d’Anjou ; La Batoude / Beauvais
Rencontre inattendue : celle d’une chorégraphe, Florence Caillon
avec Denis Robert, l’un des protagonistes de l’affaire Clearstream.
La chorégraphe est aussi musicienne, circassienne et citoyenne.
L’écrivain est aussi journaliste, plasticien et citoyen. Ensemble, ils
inventent une écriture faite de corps, d’images et de sons. L’iceberg
est une réflexion sur le monde et ses changements, aux allures de
road-movie onirique et politique, vertigineusement aérien. La création
et le détournement d’agrès permettent aux interprètes d’explorer de
nouvelles mécaniques de mouvement et d’aviver la dimension décalée
et poétique de cet univers. Surprenant et hypnotisant travail autour du
cirque chorégraphié.
An unexpected encounter between a choreographer, Florence Caillon,
and Denis Robert, one of the protagonists in the Clearstream affair.
The choreographer is also a musician, a circus artist and a citizen.
The writer is also a journalist, a visual artist and a citizen. Together
they have invented a form of writing involving bodies, images and
sounds. L’iceberg is a reflection on the world and the changes in
it. It looks like a road movie but is dreamlike, political and dizzyingly
ethereal. The opportunities for creation and diversion presented by
the apparatus allow the performers to explore new mechanisms of
movement and open up the shifted, poetic dimension of this world. A
surprising and mesmerising work centred on choreographed circus.
Création à Lannion au Carré Magique
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Les jeudi 4 et vendredi 5 novembre 2010, Carré Magique / Lannion ; du mardi 9 au samedi 13 novembre 2010, Grand Logis / Bruz. Durée 1h20
impromptu
– Transire –
conception Emmanuelle Vo-Dinh
La chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh s’inspire des travaux de l’anthropologue Françoise Héritier sur la question du masculin et du
féminin, de l’identique et du différent et de leur perméabilité. Sur le
plateau, deux danseurs et deux « chanteurs » : dans une lente progression, corps et voix intercalent leurs rythmes respectifs et entament
ainsi une métamorphose implacable qui désagrège la forme initiale.
Proche de la transe, la conjugaison des corps et des voix explore un
espace émotionnel qui s’apparente à celui d’une cérémonie intime.
– Transire – nous entraîne en un lieu inconnu, comme une perte de
soi, une stupéfaction…
Choreographer Emmanuelle Vo-Dinh draws inspiration from the
work of the anthropologist Françoise Héritier on the question of the
masculine and feminine, of what is identical and different and on
their permeability. Two dancers and two “singers” are on stage: in
a slow progression, body and voices insert their respective rhythms
and thus begin an implacable metamorphosis that breaks up the initial form. Close to a trance, the uniting of bodies and voices explores
an emotional space that has certain similarities to that of an intimate
ceremony. - Transire - takes us to an unknown place, like a loss of
self, a kind of stupefaction…
Micheline Lelièvre
David Monceau
interprétation Alexia Bigot, Cyril Geeroms
interprétation vocale Camille Kerdellant, David Monceau
lumières Françoise Michel
costumes Corine Petitpierre
production Sui Generis
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Beaumarchais, Centre chorégraphique national du Havre,
en partenariat avec le théâtre de la Paillette / Rennes
assistante
composition vocale
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Du jeudi 4 au samedi 6 novembre 2010 au théâtre de la Paillette. Durée 30 min.
création
Levée des
Installation chorégraphique pour 25 danseurs
conflits
conception Boris Charmatz
interprétation Or Avishay, Eleanor Bauer,
Nuno Bizarro, Mathieu Burner, Magali Caillet-Gajan,
Boris Charmatz, Sonia Darbois, Olga Dukhovnaya, Olivia Grandville,
Gaspard Guilbert, Taoufiq Izzediou, Lenio Kaklea, Jurij Konjar,
Elise Ladoué, Catherine Legrand, Maud Le Pladec,
Naiara Mendioroz, Thierry Micouin, Andreas Albert Müller,
Mani A. Mungai, Élise Olandeguy, Felix Ott, Annabelle Pulcini,
Fabrice Ramalingom, Nabil Yahia-Aïssa
lumières Yves Godin
son Olivier Renouf
production Musée de la danse / CCNRB
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Théâtre de la Ville / Paris ; Festival d’Automne à Paris ;
Manifesta 8 à Murcia (Espagne) avec le soutien de CulturesFrance ;
l’Erste Foundation dans le cadre de Manifesta 8
Cette nouvelle création offre une configuration rare, aujourd’hui presque démesurée : 25 interprètes sont réunis sur un plateau pour cette
installation chorégraphique. Pari aux allures de défi : fixer le mouvement à travers une danse d’une extrême fluidité, circulant de corps
en corps. Levée des conflits se présente comme un dispositif dans
lequel tous les mouvements sont exposés en permanence. Mue par
un engrenage incessant, la pièce requiert de ses performers un engagement physique proche de la transe, et, pour le spectateur, une
attention : ensemble à contempler d’un seul regard, et composition
d’une multitude d’évènements à scruter.
This new work offers a configuration which is rare nowadays, excessive
almost: 25 performers are being brought together on stage for this
choreographic installation. They are being given quite a challenge: to
fix movement through a dance of extreme fluidity, passing from body
to body. Levée des conflits is presented as a device in which all the
movements are continuously being displayed. Animated by perpetual
movement, the piece demands a physical commitment from its performers not that dissimilar from a trance, and its structure requires
attention from the audience: together in contemplating and looking
as one, and then scrutinising the composition of a great many events.
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Du jeudi 4 au samedi 6 novembre 2010, TNB salle Vilar. Durée environ 2h
création
Cachafaz
Livret de Copi
musique Oscar Strasnoy
Le métis Cachafaz, ancien travailleur aux abattoirs, vit de vols et de
ce que rapporte la Raulito, travesti né dans le quartier. Le couple est
haï du voisinage, mais toléré, car la Raulito a pour oncle le chef de
la police… Pour ce portrait acide et plein d’humour d’un bidonville,
le compositeur argentin Oscar Strasnoy a écrit une partition foisonnante, traversée par les formes de musique populaire : le tango et la
milonga, mais aussi la payada, art de la joute poétique et musicale.
Cet opéra rassemble, aux côtés des deux solistes et d’un comédien,
huit musiciens de l’ensemble 2E2M et les vingt-quatre chanteurs du
choeur Les Cris de Paris.
Mixed-race Cachafaz, a former abattoir worker, lives from thieving
and what he gets from Raulito, a transvestite born in the neighbourhood. The pair are hated by their neighbours, but tolerated because
Raulito’s uncle is the chief of police… For this sharp, yet humorous
portrait of a shantytown, the Argentine composer Oscar Strasnoy
has written a clever score that has forms of popular music running
through it: the tango and milonga can be heard of course, as can
the payada, a poetic and musical form of sparring. The two soloists
and an actor are accompanied by eight musicians from the 2E2M
ensemble and twenty-four singers from the Les Cris de Paris choir.
Geoffroy Jourdain
Benjamin Lazar
dramaturgie Lisandro Abadie
décors Adeline Caron
costumes Alain Blanchot
lumières Christophe Naillet
maquillage Mathilde Benmoussa
avec Lisandro Abadie, Marc Mauillon, Nicolas Vial,
le choeur de chambre Les Cris de Paris, Damien Prado,
Clément Delmas, Didier Aschour, Pierre Baldassare,
Olivier Moret, Aurélien Richard, Loïc Sonrel, Axelle Ciofolo de Peretti,
de l’Ensemble 2E2M
production Théâtre de Cornouaille – Centre de Création Musicale / Scène nationale de Quimper
coproduction Maison de la Culture de Bourges / Scène nationale ;
Opéra Comique ; Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Opéra de Rennes ; Opéra Théâtre de Saint-Etienne ;
Théâtre Musical de Besançon ; Ensemble 2E2M
Création à Quimper au Théâtre de Cornouaille
direction musicale
mise en scène
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Spectacle en espagnol surtitré. Du mardi 9 au vendredi 12 novembre 2010, relâche mercredi 10 novembre, TNB salle Vilar. Durée 1h35
création
Brume
Extrait de Les Oiseaux de Tarjei Vesaas,
traduit du norvégien par Régis Boyer
mise en scène Claude Régy
Alexandre Barry
Sallahdyn Khatir
lumière Rémi Godfroy
son Philippe Cachia
avec Laurent Cazanave
production Ateliers Contemporains
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Festival d’Automne à Paris avec le soutien du centquatre
assistant
scénographie
de Dieu
Après Paroles du Sage en 1994, Mélancholia de Jon Fosse en
2001, 4.48 Psychose en 2003, et Comme un chant de David en
2005, le TNB accueille à nouveau l’un des grands maîtres du théâtre,
récemment distingué avec Ode maritime de Pessoa. Claude Régy
creuse ici une autre écriture poétique, celle du Norvégien Tarjei
Vesaas, en quête de cette luminosité qui n’exclut pas l’ombre : « La
littérature du nord est nourrie d’une mythologie ancienne où vie
et mort, parole et mutisme, sagesse et folie, nuit et jour, ont des
frontières très peu visibles. Tarjei Vesaas écrit une lumière inconnue,
hésitante, pleine de soubresauts. Elle tire sa force de son origine : le
noir. On prend conscience d’avoir été longtemps aveugle à ce qu’on
croit deviner maintenant dans l’insécurité d’une vision tremblante ».
After Paroles du Sage in 1994, Jon Fosse’s Mélancholia-Théâtre in
2001, 4.48 Psychose in 2003 and Comme un chant de David in
2005, the TNB welcomes again one of the theatre’s greats, recently
honoured for his production of Pessoa’s Ode Maritime. Claude Régy
now explores another piece of poetic writing, that of Norwegian Tarjei
Vesaas, seeking the luminosity that does not exclude the shade: “The
literature of the north is inspired by an ancient mythology where life
and death, words and silence, wisdom and madness or night and day
have hardly any discernible boundaries. Tarjei Vesaas writes about an
unknown, hesitant light full of jolts. It draws its strength from its origin:
darkness. We realise that for a long time we have been blind to what
we believe we can now make out in the insecurity of a flickering vision.”
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Du mardi 9 au samedi 13 novembre 2010, salle Gabily. Durée 1h50
création
Marx, un racconto
d’inverno (Italie)
Idée, mise en scène et lumières
Silvano Voltolina
Karl Marx, figure historique et conceptuelle, peut-il se prêter à une
approche sensible et poétique à travers le prisme de l’enfance,
même féroce ? C’est le pari que tente Silvano Voltolina, un proche
de Romeo Castellucci, à travers une démarche singulière qui débute par la réalisation d’une fresque murale dans l’espace urbain. La
conception et la réalisation en sont confiées à Blu, artiste à la pointe
de l’art urbain international. Le spectacle, qui se poursuit en salle,
s’inspire d’événements de la vie intime de la famille Marx pendant les
premières années de leur vie à Londres. La pièce suit la structure
de la pièce écrite par Shakespeare Le Conte d’Hiver, qui parle des
conséquences de la trahison des enfants par leurs pères.
Can the historic and conceptual figure of Karl Marx lend himself to a
sensitive and poetic approach through the prism of childhood, albeit
a fierce one? This is the challenge facing Silvano Voltolina, a close
collaborator of Romeo Castellucci, in a singular approach beginning
with the creation of a fresco in the urban space. Its design and realisation have been entrusted to Blù, an artist at the forefront of international urban art. The play, which is continued in a theatre, is inspired
by events in the private life of the Marx family during the first few
years of their life in London. It follows the structure of Shakespeare’s
The Winter’s Tale which tells of the consequences of children being
betrayed by their fathers.
Jean-Paul Manganaro
Roberto Fratini Serafide
assistante à la mise en scène Léa Drouet
conception et réalisation de la fresque Blù
décors et costume Ericailcane
réalisation marionnettes Paulo Duarte
musique originale Alfred Schnittke
avec Alessia Berardi, Dany Greggio, Sara Masotti, Gabriella Rusticali
production Théâtre National de Bretagne / Rennes
traduction
texte et dramaturgie
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Du mardi 9 au samedi 13 novembre 2010, TNB salle Parigot. Durée 1h50. Spectacle en italien surtitré
création
Hamlet and the something pourri
texte et mise en scène Alexis Fichet
Yoan Charles, Thomas Gonzalez, Bérengère Lebâcle
scénographie Bénédicte Jolys
création lumière Arnaud Godest
création sonore Frédéric Marolleau
production Lumière d’août / Rennes ; Théâtre National de
Bretagne / Rennes ; Espace Khiasma / Les Lilas
avec
Hamlet and the something pourri est fondé sur la rencontre explosive
et décalée d’un Hamlet de notre époque avec l’artiste contemporain
Paul McCarthy, célèbre pour ses performances sur le corps et la société de consommation. La pièce évoque la sortie de l’adolescence,
et la manière dont une génération fait face à son héritage, même
abîmé. Le titre fait écho à la célèbre phrase de la pièce de Shakespeare : « Il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark ».
Pour Alexis Fichet, notre époque est traversée par la question du
rapport profond à la nature, aujourd’hui empoisonnée. La corruption
peut donc être lue ici au sens politique, comme au sens biologique.
Hamlet and the something pourri centres on an explosive and unconventional encounter between a present-day Hamlet and the contemporary artist Paul McCarthy, famous for his performances about
the body and consumer society. The play evokes the emergence
from adolescence and the way in which a generation faces up to its
legacy, albeit a damaged one. The title echoes the famous quotation
from Shakespeare: “Something is rotten in the state of Denmark”.
For Alexis Fichet, a key theme of our day is the profound relationship
with nature which is now poisoned. Corruption can therefore be interpreted here in both a political and biological sense.
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Du mardi 9 au samedi 13 novembre 2010, Théâtre de la Parcheminerie. Durée 1h30
création
TDM3 Théâtre
du mépris 3
de Didier-Georges Gabily
Dans cette fiction, un écrivain, un producteur, un réalisateur et l’héroïne (l’actrice), sont à la recherche d’un projet de film autour de
l’Odyssée. Sur le plateau traîne également U (Ulysse), quasi cadavre
expulsé du social, supposé pouvoir nourrir l’écriture de ce film…
Du Mépris, de Jean-Luc Godard, inspiré de Moravia, Gabily retient en particulier la question politique de la création : comment sur
une scène où rien ne semble pouvoir se passer, la parole et le théâtre peuvent-ils renaître ?
Pour les comédiens de La Nuit surprise par le Jour, TDM3 peut
devenir ce lieu d’humour et de lucidité, où nos préoccupations artistiques font spectacle : faire théâtre des corps aussi bien que de
leur image filmée, en direct, pour confronter, le réel et la fiction, la
représentation et son obscénité.
In this fictional work, a writer, a producer, a director and the heroine
(the actress) are searching for a film project based on the Odyssey.
Trailing around the stage is U (Ulysses), a quasi corpse ejected from
society and supposedly able to provide inspiration for the screenplay.
Taken from Mépris by Jean-Luc Godard, who was inspired by
Moravia, Gabily retains the question of creation and brings it into
play: how can words and theatre be reborn on a stage where nothing
seems to happen?
For the actors of La Nuit surprise par le Jour, TDM3 can become
this very place, of humour and lucidity, where our artistic preoccupations make the show: making theatre from bodies as much as from
their filmed-live image to produce a confrontation between reality
and fiction and between performance and the obscenity of it.
mise en scène Yann-Joël Collin
avec Cyril Bothorel, Yann-Joël Collin, Pascal Collin,
Christian Esnay, Dominique Guihard, Eric Louis, Alexandra Scicluna,
Sophia Teillet ; et les élèves du TNB (promotion actuelle)
directeur technique John Carrol
costumes Thierry Grapotte
production La Nuit surprise par le Jour,
Théâtre National de Bretagne /Rennes
Du mardi 16 au samedi 20 novembre 2010, TNB salle Serreau. Durée 2h
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coproduction
Le Château de Wetterstein
de Frank Wedekind
mise en scène, conception, scénographie
et costumes Christine Letailleur
Christine Letailleur est artiste associée au TNB.
traduction Jean-Louis Besson
Benjamin Barou-Crossman, Stéphane Boschung,
Philippe Cherdel, Julie Duchaussoy, Manuel Garcie-Kilian,
Jonathan Genet, Pier Lamandé, Valérie Lang,
Julien Polet, Rodolfo de Souza
assistant à la mise en scène Pier Lamandé
lumières Stéphane Colin
son Manu Léonard
production déléguée Théâtre National de Bretagne / Rennes
coproduction Théâtre de Vidy-Lausanne et Fabrik Théâtre
avec
Création au Théâtre de Vidy-Lausanne
Pièce interdite en Allemagne dès sa parution en 1912, jamais montée
en France, Le Château de Wetterstein est mis en lumières par
Christine Letailleur. Orfèvre en textes sulfureux, elle a su mettre à vif
l’an dernier, dans Hiroshima mon amour, les peaux, les mots et les
voix. Ici, elle dissèque la quête d’une jeune fille, Effie, qui choisit de
vivre selon sa sensualité. Rébellion, émancipation, métamorphose…
Dans cette pièce, la famille n’est qu’un leurre, le mariage un tissu
de faux semblants, l’amour un arrangement. Le sexe affirme sa
puissance tyrannique. Le monde est gouverné par des affairistes et
des escrocs. Pas surprenant que les expressionnistes aient reconnu
en Wedekind un poète bohème et briseur de tabous, comme un
précurseur.
Banned in Germany when it came out in 1912, and never before
staged in France, Castle Wetterstein is brought to the stage by Christine Letailleur. An expert in nefarious texts, last year she laid-bare
skins, words and voices in Hiroshima mon amour. Here she brings to
light Effie’s quest. Effie is a young girl who has chosen to live according to her own sensuality through rebellion, emancipation and metamorphosis. In this play, the family is just an illusion, marriage a web
of pretence and love an arrangement. Sex appears in all its tyrannical
and diabolical power. The world is being run by wheeler-dealers and
con men. Little surprise, then, that the Expressionists saw in Wedekind a bohemian poet and breaker of taboos, as a precursor.
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Du mardi 9 au samedi 20 novembre 2010, relâche lundi 15 novembre, Salle Guy Ropartz. Durée 2h15
coproduction
L’Arlequin
de Trickster
écrit et mis en scène par Didier Galas
Calendrier tournée départementale
L’Arlequin de trickster de Didier Galas
Sainte-Marie : jeudi 25 et vendredi 26 novembre 2010
à la salle des Ardoisières
Accueil par Le Canal / Théâtre du Pays de Redon
La Chapelle Bouexic : dimanche 28 novembre 2010 à 16h
sous chapiteau, site du château (sous réserve).
Accueil par la mairie de la Chapelle Bouexic et par la compagnie Ocus
Nouvoitou : mardi 30 novembre 2010 à 20h30,
à la salle Le Bocage
Accueil par la Mairie de Nouvoitou
Montours : vendredi 3 décembre 2010 à 20h30
au Centre Culturel du Coglais
Accueil par Coglais Communauté
Dol De Bretagne : dimanche 5 décembre 2010 à 16h à l’Odyssée
Accueil par l’Odyssée
Rennes : mardi 7 décembre 2010 à 20h
à la MJC Cleunay, salle L’antipode
Accueil par la MJC Cleunay
Saint Aubin Du Cormier : jeudi 9 décembre 2010 à 20h30
à l’Espace Bel Air
Accueil par L’espace Bel Air
Didier Galas est cet Arlequin, tout à la fois icône de la commedia
dell’arte et sujet de réflexion sur le jeu et la place de l’acteur. Ce
spectacle déploie une multitude de masques et de langues, autour
de ce valet de comédie, naïf ou malicieux, considéré comme l’un des
plus grands comiques. Cependant, à l’origine, il doit son nom à un
démon assez particulier appelé Hellequin ou Hierlequin. Une sorte de
trickster : ces personnages qui peuvent faire rire d’eux ou des autres.
Dans leur ombre, se profilent les mythes fondateurs de l’humanité.
Didier Galas est artiste associé au TNB.
interprète
Didier Galas
Jean-François Guillon
Jérémie Papin
mouvement Sylvain Prunenec
assistante Sarah Oppenheim
masque Erhard Stiefel
production Ensemble Lidonnes
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
Bateau Feu / Scène nationale de Dunkerque
dispositif scénique et costume
lumières
Didier Galas is Harlequin, an icon of commedia dell’arte removed
from his usual setting and offering a nuanced reflection on acting
and the place of the actor. This show makes use of a multitude of
masks and languages, centred on the figure of Harlequin. Portrayed
as a manservant, a gullible fool or an imp, he is considered one of
the great comics. Originally, however, he owes its name to a quite
distinctive fiend called Hellequin or Hierlequin. A kind of trickster:
the type of character who can be a laughing stock or turn others into
laughing stocks. In their shadow, we can see the beginnings of the
founding myths of humanity.
Création au Bateau Feu /Scène nationale de Dunkerque
Hédé : vendredi 10 décembre 2010 à 20h30 au théâtre de Poche
Accueil par le Joli Collectif
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Du mardi 9 au samedi 13 novembre 2010, L’Aire Libre de Saint Jacques de la Lande. Durée 1h20
coproduction
Alexis, una tragedia greca (Italie)
mise en scène Enrico Casagrande
et Daniela Nicolò
avec Silvia Calderoni, Vladimir Aleksic,
Benno Steinegger, Alexandra Sarantopoulou
et la collaboration de Michalis Traitsis et Giorgina Pilozzi
assistant à la mise en scène Nicolas Lehnebach
musique et son Andrea Comandini
direction technique Valeria Foti
production Motus ; ERT Emilia Romagna Teatro Fondazione ;
Espace Malraux / Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie ;
carta bianca programme Alcotra coopération France Italie ;
Théâtre National de Bretagne / Rennes ; Festival delle Colline Torinesi
Après X(ics), Récits cruels de la jeunesse en 2009, la compagnie
italienne Motus revient sur un fait divers tragique : Athènes, Alexis,
15 ans, a été tué le 6 décembre 2008 d’une balle en pleine poitrine
par un policier. Sa mort a provoqué des émeutes dans plusieurs
villes grecques. L’adolescent est devenu un emblème de la jeunesse
rebelle. A la lumière de la tragédie Antigone, Motus fait le parallèle
avec d’autres révoltes qui ont submergé les métropoles européennes
ces dernières années.
Motus a présenté à Rennes Twin Rooms et Splendid’s (Mettre
en Scène 2002) et L’ospite, d’après Teorema de Pasolini, création
de la saison 2003 / 2004.
After X(ics), Cruel Stories of Youth in 2009, Italy’s Motus theatre
company returns to a tragic news item: Alexis, aged 15, was shot in
the chest and killed in Athens on 6 December by a policeman. His
death led to rioting in several Greek cities and towns, with the teenager becoming a symbol of rebellious youth. Invoking the tragedy
of Antigone, Motus draws a parallel with other rebellions that have
overwhelmed European cities in recent years.
In Rennes Motus has performed Twin Rooms and Splendid’s
(Mettre en Scène 2002) and L’ospite, based on Pasolini’s Teorema,
which premiered during the 2003/2004 season.
24
Du mardi 16 au samedi 20 novembre 2010, le Grand Logis à Bruz. Durée 2h. Spectacle en italien surtitré
coproduction
ProtecttexteMe (Allemagne / Pays-Bas)
de Falk Richter
Le public du TNB a découvert Falk Richter, auteur et metteur en
scène, l’étoile montante de la scène allemande, lors de Mettre en
Scène 2007 avec la présentation de Unter Eis, féroce charge contre
le monde de l’entreprise et ses troubles consultants. Depuis, la
Schaubühne l’a désigné comme son artiste associé pour le projet
P rospero. Tout récemment, Falk Richter a galvanisé le public du
festival d’Avignon. Doublement. Dans My Secret Garden, réalisé avec
Stanislas Nordey, et Trust, composé avec la danseuse et chorégraphe
néerlandaise Anouk Van Dijk, dont la technique prend appui sur la
liberté du danseur, sur sa vélocité et sa virtuosité. Ils reconduisent
cette collaboration à quatre mains pour comédiens et danseurs,
un regard caustique et critique sur notre monde contemporain.
Audiences at the TNB first encountered Falk Richter—writer, director and rising star of the German stage—at Mettre en Scène in
2007 with his production of Unter Eis, a savage indictment of the
business world and the shady consultants working in it. Since then,
he has been appointed associate artist by the Schaubühne on the
P rospero project. Falk Richter recently wowed audiences twice
over at the Festival d’Avignon with My Secret Garden, produced
with Stanislas Nordey, and Trust, created with the Dutch dancer and
choreographer Anouk Van Dijk, whose technique is based on the
dancer’s freedom, swiftness and virtuosity. Here they continue their
collaboration, with actors and dancers taking a scathing and critical
look at today’s world.
mise en scène et chorégraphie
Falk Richter et Anouk Van Dijk
avec Anouk Van Dijk, Philipp Fricke, Erhard Marggrat,
Franz Rogowski, Judith Rosmair, Kay Bartholomaüs Schulze,
Stefan Stern, Luise Wolfram, Nina Wollny
costumes Daniela Selig
musique Malte Beckenbach, Matthias Grübel
dramaturgie Bernd Stegemann
lumière Carsten Sander
production Schaubühne am Lehniner Platz / Berlin
coproduction anoukvandijk dc ; Prospero
Avec le soutien de la Fondation néerlandaise pour l’art scénique,
la communauté d’Amsterdam et du Theather Instituut Nederland
Spectacle créé à Berlin puis présenté à Rennes
pour une première en France dans le cadre de Prospero,
avec le soutien du Programme Culture de l’Union Européenne
27
Du jeudi 18 au samedi 20 novembre 2010, TNB salle Vilar. Durée 2h. Spectacle en allemand surtitré
Te haré
invencible con mi derrota (Espagne)
mise en scène Angélica Liddell
Christilla Vasserot
Angélica Liddell
lumière Carlos Marquerie
son Félix Magalhaes
production Citemor ; Laquinandi SL y Atra Bilis
traduction
interprétation
Spectacle réservé à un public averti
Chorégraphe ? Performeuse ? Artiste de Body art ? Déflagration, en
tout cas, qui a secoué le tout récent Festival d’Avignon, Angélica
Liddell présentait deux spectacles qui ont ému spectateurs et
critiques : La casa de la fuerza et El año de Ricardo. Percussion
des mots, surprésence des corps, pour dire souffrances et révoltes,
des femmes, d’elle-même. Entre insurrection extrême et cérémonies
intimes, ses pièces – qu’elle joue en mettant physiquement son propre
corps en jeu – font penser à l’oratorio de la passion chrétienne. Te
haré invencible… (Je te rendrai invincible par ma défaite) est conçu
comme un hommage à la violoncelliste Jacqueline Du Pré, morte
d’une sclérose en plaques à l’âge de 42 ans. Une évocation entre
douleur et douceur.
A choreographer? A performer? A body art artist? Whatever she
is, Angélica Lidell definitely caused something of an explosion at
the last Festival d’Avignon, presenting two shows that moved audiences and critics alike: La casa de la fuerza and El ano de Ricardo.
A percussion of words, an over-presence of bodies, speaking about
suffering and rebellion, about women, about herself. Somewhere
between extreme insurrection and intimate ceremonies, her plays,
—in which she puts her own body on the line—bring to mind the
Christian passion oratorio. Te haré invincible… is conceived as
homage to the cellist Jacqueline Du Pré who died at the age of 42.
An evocation containing both sorrow and gentleness.
28
Du jeudi 4 au samedi 6 novembre 2010 au TNB salle Serreau. Durée 1h. Spectacle en espagnol surtitré
Black Tie
(Allemagne)
mise en scène et écriture Helgard Haug
et Daniel Wetzel (Rimini Protokoll)
Collectif allemand à la recherche d’un théâtre documentaire et
social, Rimini Protokoll explore les représentations de la société
en partant toujours de situations réelles. Leurs spectacles font
intervenir des « spécialistes » qui jouent sur scène leurs propres
rôles, au sein de dispositifs reconstituant leurs expériences. Black
Tie interroge la question des racines et la génétique, à partir de la vie
de Miriam Yung Min Stein, jeune femme d’origine coréenne adoptée
par un couple allemand. Ce que Miriam a pu apprendre de l’agence
d’adoption sur sa vie antérieure fait penser aux légendes : « Vous
avez été trouvée dans un carton en Corée du Sud en 1977, emballée
dans un journal ». Comment (re)construire alors sa biographie ?
A German collective seeking out documentary and social theatre,
Rimini Protokoll explores representations of society based on real
situations. Their shows bring in “specialists” who act out their own
roles on stage within devices that recreate their experiences. Black
Tie explores the issue of roots and genetics and is based on the life
of Miriam Yung Min Stein, a young woman of Korean origin who was
adopted by a German couple. The information Miriam has been able
to glean from the adoption agency about her previous life is the stuff
of legends: “You were found in a box in South Korea in 1977, wrapped
in newspaper.” So how can her biography be (re)constructed?
Miriam Yung Min Stein, Hye-Jin Choi, Ludwig
Miriam Yung Min Stein
dramaturgie Sebastian Brünger
scénographie et lumière Marc Jungreithmeier
musique Peter Dick
production Rimini Apparat
coproduction Hebbel am Ufer ; Theaterhaus Gessnerallee Zurich
avec
co -auteur
31
Du mercredi 10 au samedi 13 novembre 2010, Musée de la danse /CCNRB. Durée 1h20. Spectacle allemand surtitré
En Atendant
chorégraphie Anne Teresa De Keersmaeker
créé avec et dansé par Bostjan Antoncic, Carlos Garbin,
Cynthia Loemij, Mark Lorimer, Mikael Marklund, Chrysa Parkinson,
Sandy Williams, Sue-Yeon Youn
musique Ars Subtilior
flûtes à bec Bart Coen
vièle An Van Laethem
chant Els Van Laethem
flûte Michael Schmid
scénographie Michel François
costumes Anne-Catherine Kunz
production Rosas
coproduction De Munt / La Monnaie (Bruxelles) ;
Festival Grec (Barcelone) ; Grand Théâtre de Luxembourg ;
Théâtre de la Ville (Paris) ; Festival d’Avignon ;
Concertgebouw Brugge
Anne Teresa De Keersmaeker, l’une des plus illustres chorégraphes
européennes, poursuit son travail de recherche sur l’alliance entre
danse et musique. Elle prend cette fois comme point de départ l’Ars
subtilior ; cette forme musicale polyphonique, du xive siècle, s’est développée sur le champ de ruines laissé par la peste et par l’Eglise, à
l’époque où les piliers sociaux, politiques et religieux au Moyen-âge
volent en éclats. La musique jouée et chantée par quatre interprètes
sur scène accompagne ainsi les corps des danseurs qui composent
les mouvements à l’infini avec puissance, beauté et pureté du premier au dernier souffle.
En Atendant est une œuvre contemporaine saisissante d’une
grande épure et simplicité.
Anne Teresa De Keersmaeker, one of Europe’s most illustrious choreographers, continues her research on the union between dance and
music. She is this time taking ars subtilior as her starting point, a polyphonic form of 14th century music full of dissonance and contrasts.
Ars subtilior developed out of the desolation left by the plague and
the Church, at a time when large cracks were starting to appear in the
social, political and religious pillars in the Middle Ages. Performed on
stage by four musicians, the music accompanies the dancers’ bodies as they compose the infinite movements with power, beauty and
purity from the outset to the very end.
En Atendant is one of the most gripping, refined and very simple
works around.
32
Les 12 et 13 novembre 2010, le Triangle. Durée 1h40
Obludarium (République tchèque)
conception Matej et Petr Forman
Comment dire l’émerveillement que produit, depuis sa création à
Mettre en Scène 2007, cet envoûtant cabaret forain ? Dans ce
théâtre de rencontres poétiques et malicieuses, les Frères Forman,
marionnettistes tchèques, donnent vie à une galerie de personnages, chevaux de bois, tendres monstres et autres sirènes tirés de la
pénombre. Dans les lueurs de lanternes à dynamo, accoudés à un
garde-corps, sur deux étages, les spectateurs sont subjugués par
cet art de l’escamotage fait de cordes et poulies, voiles et manèges,
acteurs et marionnettes. La presse, le public et les professionnels
se sont accordés pour saluer ce spectacle, qui connaît en Europe
un succès phénoménal.
How can you put into words the sense of wonder that has been
produced by this entrancing fairground cabaret since it premiered
at Mettre en scène in 2007? In this theatre of poetic and mischievous encounters, Czech puppeteers the Forman brothers give life
to a whole range of characters, wooden horses, gentle monsters
and others sirens taken from the half-light. In the glimmer of dynamo
lamps, leaning on a balustrade and on two floors, the audience is
enthralled by the art of evasion consisting of cords and pulleys, veils
and fairground attractions, actors and puppets. The press, audience
and professionals alike have all paid tribute to a show that has enjoyed a phenomenal success in Europe.
Petr Forman
Josef et Anti Sodomka, Matej Forman
chorégraphie Veronika Svábová et Company
scénario Ivan Arsenjev, Petr Forman, Veronika Svábová
musique Marko Ivanovic, Jarda Svoboda, Bedrich Smetana
conception chapiteau Matej Forman, Antonin Malon,
Napo (HMMH « Les Cavales »)
avec Petr et Matej Forman, Veronika Svábová, Petr Pisa,
Milan Forman, Kristyna Boková, Petra Brabcová
le petit orchestre Miroslav Kochanek / Jan Cizek, Stanislav Macha / Martin Zavodan, Jan Andr / Daniel Wunch
production Théâtre des frères Forman
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes
mise en scène
scénographie
35
Du mercredi 17 au mercredi 24 novembre 2010 sous Chapiteau, site Guy Ropartz. Durée 2h
2. Repulsion, Haptic and Adapting for Distortion (Japon)
2. Repulsion
chorégraphe Hiroaki Umeda
Kevin Mischel, Yvener Guillaume, Sofiane Tiet
son S20
conception lumières S20
production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Suresnes cités danse
2010
coproduction S20 ; Maison de la musique de Nanterre
danseurs
Haptic
chorégraphe et interprète Hiroaki Umeda
son S20
S20, Hervé Villechenoux
production S20
coproduction Théâtre de Nîmes ; Festival d’Automne à Paris
Véritable expérience sensorielle que ces trois pièces : deux solos
que Hiroaki Umeda interprète lui-même et un trio de danseurs hip
hop que cet artiste visuel, proche du body art, chorégraphie. Ses
performances se fondent sur une gestuelle personnelle hypnotique,
rigoureusement maîtrisée. Syncopant lumières basses et intenses,
il crée des conditions particulières de la perception et procure un
trouble saisissant, dans la confrontation entre le physique et le numérique : mouvements rapides et enchaînements saccadés s’intègrent à des environnements sonores et lumineux paroxysmiques.
lumière
Adapting for Distortion
chorégraphe et interprète Hiroaki Umeda
son S20
S20, Bertrand Baudry
production S20
coproduction Le Studio / Le Manège – Scène nationale de Maubeuge ;
Romaeuropa 2008
image
production associée
These three pieces offer a genuine sensorial experience: two solos
performed by Hiroaki Umeda and a piece featuring a trio of hip-hop
dancers choreographed by this visual artist in something close to
body art. His performances are based on hypnotic personal body
movements that are rigorously mastered. Syncopating low and
intense lighting, he creates particular conditions of perception and
generates a startling turmoil in the confrontation between the physical and the digital: rapid movements and jerky sequences are integrated in paroxysmic sound and lighting environments.
Quaternaire – Sarah Ford
36
Vendredi 19 et samedi 20 novembre 2010, au Triangle. Durée 1h30
Arrêtez-le monde, je voudrais
descendre
conception, mise en scène et scénographie
Igor et Lily
Invité et soutenu par le Théâtre National de Bretagne depuis sa
création, le Théâtre Dromesko est reçu dans de nombreux pays.
Montez alors dans ce manège qui aurait échangé ses chevaux de
bois pour une autre ménagerie, prompte à vous mettre sens dessus
dessous. Elle grince, souffle, couine, craque, à coup de panneaux,
filins, échelles, tournette… et brinquebale toute une cosmogonie
pétrie de poésie. Contre l’agitation moderne, l’agilité foraine. Contre
la sinistrose, des rires complices, des bonheurs fugitifs, des saillies
débridées. Le spectateur est surpris par des tableaux insolites, des
images baroques, des effractions sensuelles ou effrontées. Dromesko nous invite au chevet d’un monde. Avec humanité.
Welcomed and supported since its foundation by the Théâtre National de Bretagne, the Théâtre Dromesko has travelled to several
countries to perform. So climb aboard this strange kind of merry-goround, one that swaps wooden horses for another kind of menagerie quick to turn you on your head. It creaks, puffs, squeals, cracks
and coughs through its panels, ropes and ladders, and shakes up
a whole cosmogony of poetry. Modern agitation clashes with fairground agility, pessimism with complicit laughter, fleeting happiness
and unbridled witticisms. The audience is surprised by unusual tableaux, baroque images and sensual or impudent burglary. Dromesko
invites us to sort out the world. With humanity.
Pierre Bourdieu, Roland Dubillard
Alexander Balanescu
jeu / danse Lily, Igor, Monique Brun, Florent Hamon,
Violeta Todó-Gonzalez, Louis Yerly, Zina ; et en alternance,
David Bursztein / Charlie Nelson / Marcial Di Fonzo Bo / Jean-Michel Mouron / Jean-Marc Stehlé / Pascal Bongard
interprétation musicale Lily, Igor, Sandor Berki, Jenö Sorös, Laszlo Nyari,
Revaz Matchabeli
costumes Cissou Winling
accessoires et sculptures Fabienne Killy, Anne Leray
masques Fredericka Hayter
lumière Ronan Cabon
son Philippe Tivillier
production Théâtre Dromesko
coproduction Théâtre National de Bretagne / Rennes ;
MC2 / Grenoble ; Le Grand Théâtre de Luxembourg ;
Espace Malraux / Scène Nationale de Chambéry et de Savoie ;
Le Volcan / Maison de la culture du Havre ;
Théâtre des Jacobins / Dinan
textes
composition musicale
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Du mardi 9 au samedi 20 novembre 2010, relâche dimanche 14 et lundi 15 novembre, La Baraque, site Guy Ropartz. Durée 1h45
L’Empereur
de Chine
d’après la pièce de
Georges Ribemont-Dessaignes
adaptation et mise en scène
Madeleine Louarn
collaboration artistique
Jean-François Auguste
avec les comédiens de l’atelier catalyse :
Claudine Cariou, Christian Lizet, Anne Menguy, Christelle Podeur,
Jean-Claude Pouliquen, Yvon Prigent
scénographie Marc Lainé
lumière Michel Bertrand
son David Ségalen
costumes Claire Raison
production déléguée Théâtre de l’Entresort
coproduction CDDB – Théâtre de Lorient / Centre Dramatique National,
Théâtre du Pays de Morlaix / Scène conventionnée
Théâtre en territoire ; ESAT des Genêts d’or
Dérision, humour, sens de l’absurde, tout l’esprit dadaïste se retrouve dans cette pièce écrite pendant la guerre 14-18, et qui alterne
tragédie et burlesque, lyrisme et poésie. L’Empereur de Chine est
très vite considérée comme une œuvre emblématique de ce mouvement iconoclaste. L’auteur dynamite l’ordre établi dans les codes
esthétiques mais aussi politiques. Marquée par Picabia et le metteur
en scène polonais Tadeusz Kantor, Madeleine Louarn renoue pour
cette création avec les fondements de l’atelier Catalyse. La subversion dont le dadaïsme était porteur trouve son incarnation dans le
jeu des acteurs professionnels handicapés avec lesquels elle travaille depuis plus de 20 ans.
Derision, humour and a sense of the absurd: there is something
Dadaist about this play written during the First World War which
alternates between tragedy and the burlesque, between lyricism and
poetry. The Emperor of China soon came to be seen by this iconoclastic movement as a symbolic work, with the author exploding the
established order in terms of aesthetic and political codes. Influenced by Picabia and the Polish director Tadeusz Kantor, Madeleine
Louarn joins forces for this creation with core members of Atelier
Catalyse. The subversion introduced by Dadaism is incarnated in the
acting of professional disabled actors with whom she has worked for
over 20 years.
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Du jeudi 18 au samedi 20 novembre 2010, L’Aire Libre Saint Jacques de la Lande. Durée 1h45
Hamlet Machine
de Heiner Müller
En un texte court et fulgurant, cette réécriture par Heiner Müller, grande figure du théâtre allemand, du Hamlet de Shakespeare, bouscule
le mythe et met en pièces la machine théâtrale. Max Legoubé porte
un regard original sur cette œuvre et crée des mondes animés où
se croisent la danse, les arts plastiques, la marionnette, le cinéma et
le théâtre… Personnages modelés dans différents matériaux, corps
à la fois manipulateurs et supports, films d’animations, ombres : le
texte prend une résonance singulière. Il s’en dégage une forme de
dépouillement des sentiments, de colère contenue face aux révolutions avortées.
In a short, dazzling work, this re-writing of Shakespeare’s Hamlet
by Heiner Müller, a leading light in German theatre, shakes up the
myth and smashes the theatrical machine to pieces. Max Legoubé
takes an original look at this work and creates animated worlds that
combine dance, visual art, puppets, film and theatre. Characters are
modelled from different materials, bodies serve both as manipulators
and supports and animated films and shadows feature: the text takes
on a remarkable resonance. Emerging from it is a spareness of feelings and suppressed anger in the face of abortive revolutions.
adaptation pour marionnettes
et formes marionnettiques
Compagnie Sans Soucis
Max Legoubé
Max Legoubé, Alexandre Gauthier
jeu Chloé Hervieux, Alexandre Gauthier, Max Legoubé
création lumière et vidéo Frédéric Hocké
création sonore Léopold Frey
voix off Frédéric Pommier, Chloé Hervieux, Max Legoubé
production déléguée Comédie de Caen / Centre Dramatique National
de Normandie
mise en scène, scénographie , création marionnettes
manipulation marionnettes
43
Du jeudi 18 au samedi 20 novembre 2010, TNB salle Parigot. Durée 1h
La vie d’artiste
Rencontres Télérama à Rennes
Les vendredi 12 et samedi 13 novembre,
dans le cadre du festival
Télérama, Rennes Métropole, le Conseil Régional de Bretagne et
le Théâtre National de Bretagne organisent des rencontres consacrées à la condition d’artiste, tout particulièrement dans les arts de la
scène. Ces tables rondes trouvent leur nécessité dans les multiples
transformations et mutations survenues ces dix dernières années :
n
n
Artistiques (hybridation entre les arts, nouvelles formes,
collectifs d’artistes),
Sociales (réussir sa vie, c’est être ou devenir artiste,
c’est un droit),
n
Technologiques (numérisation et virtualité),
n
Economiques (intermittence et nouvelle organisation du travail),
n
Juridiques (le droit d’auteur à l’ère du numérique).
Les débats sont structurés en quatre demi-journées. Chacune des
quatre tables rondes, composées d’artistes, de sociologues, de philosophes, est présentée et animée par Fabienne Pascaud, directrice
de la rédaction, ou Daniel Conrod, rédacteur en chef adjoint, chargé
des arts et des scènes. Ils introduiront le propos, animeront le débat
et instaureront le dialogue avec le public.
44
Parmi les intervenants pressentis : Paul Audi (philosophe, spécialiste d’esthétique), Heinz Wizmann (philosophe et philologue),
Yves Michaud (philosophe, concepteur de l’Université de tous les
savoirs), Pierre-Michel Menger (sociologue du travail), Irène Jacob,
Claude Régy, Stanislas Nordey, Boris Charmatz, Marcial Di Fonzo
Bo, Philippe Minyana…
TNB salle Vilar (925 places).
Entrée libre, sur réservation à partir du 28 septembre, à la billetterie
et par téléphone au 02 99 31 12 31.
Vendredi 12 novembre à 10h00
Séance d’ouverture en présence de Daniel Delaveau,
Président de Rennes Métropole et de Jean-Yves Le Drian,
Président du Conseil Régional de Bretagne
Vendredi 12 novembre, de 10h30 à 13h
Télérama encounters in Rennes
The Life of the Artist
Friday 12 and 13 November during the festival
Télérama, Rennes Métropole, the Conseil Régional de Bretagne and
the Théâtre National de Bretagne are organising encounters focusing
on methods of creation that are now open to artists, particularly in the
performing arts. These round tables are being organised because of
all the transformations and changes seen over the past ten years:
n
n
n
n
Qu’est-ce qu’un artiste ?
Vendredi 12 novembre, de 15h à 18h
Formation / transmission : comment devient-on artiste ?
Samedi 13 novembre, de 9h30 à 12h30
La condition de l’artiste : comment en vit-on ?
Samedi 13 novembre, de 15h à 18h
L’artiste a-t-il un futur ?
Les rencontres La vie d’artiste sont organisées par Télérama,
Rennes Métropole, le Conseil Régional de Bretagne
et le Théâtre National de Bretagne.
n
artistic change (hybridisation between the arts, new forms
and artists’ collectives)
social change (succeeding in life means being or becoming
an artist, it is a right)
technological change (digitisation and virtuality)
Among the speakers scheduled to appear are Paul Audi (a philosopher specialising in aesthetics), Heinz Wizmann (a philosopher and
philologist), Yves Michaud (a philosopher and deviser of L’Université
de Tous les Savoirs), Pierre-Michel Menger (a work sociologist),
Irène Jacob, Claude Régy, Stanislas Nordey, Marcial Di Fonzo Bo,
Boris Charmatz, Philippe Minyana…
TNB Salle Vilar (925 places).
Free admission. Reserve in advance from 28 September through the
ticket office or by phoning 02 99 31 12 31.
12 November at 10am
Opening session attended by Daniel Delaveau,
President of Rennes Métropole, and Jean-Yves Le Drian,
President of the Conseil Régional de Bretagne
economic change (the sporadic nature and new ways
of organising work)
12 November, 10.30am to 1pm
legal change (copyright in the digital age).
12 November, 3pm to 6pm
The debates are arranged into four half-day sessions. Each of the
round tables, comprising artists, sociologists and philosophers, is
presented and chaired either by Editor-in-Chief Fabienne Pascaud
or Daniel Conrod, Assistant Editor with responsibility for the arts.
They will introduce the aim, chair the debate and invite dialogue with
the audience.
What is an artist?
Training/broadcast: How do you become an artist?
13 November, 9.30am to 12.30pm
The condition of the artist: How do you earn a living from it?
13 November, 3pm to 6pm
Does the artist have a future?
The Life of the Artist is organised by Télérama,
Rennes Métropole, the Conseil Régional de Bretagne
and the Théâtre National de Bretagne.
45
PROSPERO, acte III
Une ouverture artistique et culturelle européenne
Depuis 2008 la Commission Culture de l’Union Européenne soutient P rospero, projet théâtral ambitieux,
accord de coopération culturelle d’une durée de cinq
années (2008-2012), porté par six établissements : le
Théâtre National de Bretagne (Rennes, France) qui est
chef de file, le Théâtre de la Place (Liège, Belgique),
Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modène, Italie), le
Centro Cultural de Belém (Lisbonne, Portugal), Tutkivan
Teatterityõn Keskus (Tampere, Finlande), la Schaubühne
(Berlin, Allemagne) développent depuis leurs travaux
autour de la création, de la recherche et de la formation.
Cette année, le volet créations de Prospero est présenté dans
Mettre en Scène, avec la création du metteur en scène allemand
Falk Richter, artiste associé à la Schaubühne. Il travaille à nouveau
pour cette pièce, intitulée Protect Me, avec la chorégraphe néerlandaise Anouk Van Dijk.
Par ailleurs une rencontre entre les directeurs des six établissements partenaires aura lieu pendant la manifestation. Elle permettra
de faire le point sur les grandes créations et les travaux des chercheurs qui organisent cette année un colloque à Tampere (Finlande)
du 20 au 23 octobre, sur le thème : Utopie et pensée critique dans
le processus de création.
A noter également, dans le cadre des échanges entre les écoles,
que les étudiants de l’école de Modène sont accueillis à Tampere
par l’Institut d’Art Dramatique de l’Université au 11 au 24 octobre
et ceux de l’école supérieure d’acteurs de Liège (ESACT) sont
accueillis à Rennes du 25 novembre au 23 décembre dans le cadre
d’un atelier avec Christine Letailleur.
L’ensemble de ces actions met en lumières la devise de Prospero :
six villes, un projet, le théâtre en commun.
46
PROSPERO, Act III
Being open to European art and culture
Since 2008, the European Union’s Culture Programme
has been supporting our theatre project, Prospero. This
is an ambitious five-year cultural cooperation agreement
(2008-2012) drawn up by six establishments—the Théâtre
National de Bretagne (Rennes, France) which is running
the project, the Théâtre de la Place (Liège, Belgium),
the Emilia Romagna Teatro Fondazione (Modena, Italy),
the Centro Cultural de Belém (Lisbon, Portugal), the
Tutkivan Teatterityön Keskus (Tampere, Finland) and the
Schaubühne (Berlin, Germany). From the outset, our
work has been centred on creation, research and training.
This year, one of those three main strands of the Prospero project
will feature particularly strongly at Mettre en Scène, with a new production by the German director Falk Richter, associate artist at the
Schaubühne on the Prospero project. He has joined forces with the
Dutch choreographer Anouk Van Dijk for this new work.
A meeting will also be taking place during the festival between the
directors of the six partner establishments. It will allow them to take
stock of where they are with major new productions and research
work ahead of a symposium being held in Tampere (Finland) from 20
to 23 October on Utopia and critical thought in the creative process.
Also worthy of note are the exchanges taking place between the
schools and teaching bodies, with students from Modena heading
to Tampere and the University of Tampere’s drama department from
11 to 24 October, and drama students from Liège (ESACT) travelling
to Rennes from 25 November to 23 December for a workshop with
Christine Letailleur.
All these activities reinforce Prospero’s slogan: six cities, one
project, shared theatre.
47
Rendez-vous
40 ans de l’ADEC – Maison du théâtre amateur
Dans le cadre du partenariat au long cours avec cette structure et à l’occasion
de ses 40 ans, plusieurs textes sur la thématique « Théâtre et politique »
seront joués par des amateurs. Ces tribunes-théâtres accompagnées par Sylvain Levey,
comédien et auteur auront lieu le vendredi 12 et le samedi 13 novembre au TNB
et au théâtre de la Parcheminerie.
Week-end Levée des conflits
Le TNB et le Musée de la danse vous invitent à un week-end de découverte
de la nouvelle création de Boris Charmatz. Il comprend une journée de pratique de
la danse avec Taoufiq Izeddiou (interprète de Levée des Conflits) autour
du processus de création, le dimanche 7 novembre, de 11h à 13h et de 14h à 17h
au Musée de la danse et une entrée au spectacle, du 4 au 6 novembre à 20h,
Levée des Conflits, au Théâtre National de Bretagne.
Renseignements, inscriptions auprès d’Adeline Fiolleau : 02 99 31 55 33
Tarif : une entrée au spectacle et une journée de stage 30 €
Autour du spectacle Cachafaz
Dans le cadre de notre partenariat avec Convergences culturelles et en collaboration
avec Braise Tango, proposition d’un Bal Tango samedi 27 novembre 2010
à 19h30 au bar du TNB. Entrée libre.
Autour du spectacle Protect Me
Rencontre en présence de Falk Richter et Anouk Van Dijk samedi 20 novembre
à 14h30 au TNB. Rencontre organisée avec le soutien du Theather Instituut Nederland
48